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Islam Info #535
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- Articles de journaux (1648 items)
- Titre
- Islam Info #535
- Editeur
- Islam Info
- Date
- 24 février 2016
- numéro
- 535
- nombre de pages
- 16
- Sujet
- Convention des Femmes Musulmanes Sunnites en Côte d'Ivoire
- Association Nationale des Artistes Musulmans de Côte d'Ivoire
- Adam Fofana
- Association des Musulmans Sunnites de Côte d'Ivoire
- Islamisme
- Terrorisme
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- Détenteur des droits
- Éditions ALIF Islam Info
- Langue
- Français
- Source
- Frédérick Madore
- Contributeur
- Frédérick Madore
- Identifiant
- iwac-issue-0001181
- contenu
-
BANQUE ISLAMIQUE DE DEVELOPPEMENT
j^e^Vomme Dey Deu^ey De "DWiitc
©DM D°GQD0DDDQOÏÏG
(Pour des Recherches Post-Doctorales / pour des études de thèse de Doctorat)
Uoirles programmes des bourses sur le site: UJUJLU.lslaminfos.net
N° 535 du Mercredi 24 Février au Mardi 01 Mars 2016
Prix : 500 Fcfa
Isla^
DU ARABA 17 AU TARATA 23 RABIOUL OULA 1437H
L’INFORMATION À LA LUMIÈRE DE L’ISLAM
CHRONIQUE DU VENDREDI
LES DEFIS AU PLAN INTERNE : Les 40 ans de TAEEMCI (2); Ici et maintenant (2016-2056)
La semaine dernière, sur cette même tribune de la chronique du vendredi, nous avons dit en ce qui concerne les facteurs clé du ‘’success story” de l’AEEMCI qu’il y avait trois catégories de personnes: les fondateurs pionniers... P2
Abdoul Madjid
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Islam Info N° 535 du Mercredi 24 Février au Mardi 01 Mars 2016 - du Araba 17 au Tarata 23 Djoumadal Quia : 43 / F
Par Abou Khal Fatim
Chronique du vendredi
LES DEFIS AU PLAN INTERNE: Les 40 ans de l’AEEMCI f2J Ici et maintenant (2016-2056).
La semaine dernière, sur cette même tribune de la chronique du vendredi, nous avons dit en ce qui concerne les facteurs clé du "success story” de l’AEEMCI qu’il y avait trois catégories de personnes : les fondateurs pionniers, les formateurs pionniers, et les relais de ces deux groupes. Les deux premiers groupes ont eu la chance, sinon le privilège pour un certain nombre, de consacrer au moins 40 ans de leur vie à la promotion de l’Islam, qu’ils continuent d’ailleurs à servir encore avec la même détermination.
Fort heureusement, ils ont su intégrer à leurs côtés des jeunes déjà à l’œuvre dans un environnement qui sera différent pour les 40 prochaines années. C’est donc aujourd’hui, ici et maintenant, comme hier, les trois groupes doivent ensemble définir la mission pour ces 40 années à venir. D’ici là pour ma part, voici les défis auxquels nous aurons à faire face.
1- L’unité dans la diversité
Le monde musulman est traversé par des courants d’écoles juridiques depuis l’aube des temps. Et pendant longtemps, il y a une seule grande école juridique dans notre pays, mais depuis un certain nombre d’années, avec la globalisation et le retour des étudiants formés en Arabie Saoudite, deux autres courants font leur entrée dans notre communauté. Ces courants font leur bonhomme de chemin avec de puissants moyens. Mais le COSIM et le CNI ont intelligemment cohabité avec ces nouveaux courants. Pour mieux continuer à gérer cette cohabitation, le COSIM doit se doter d’infrastructures modernes sur toute l’étendue du territoire et développer une politique de priorité avec les intellectuels et les cadres, tout en ne négligeant pas sa base traditionnelle. A la différence des deux autres courants qui peuvent compter des Etats, le COSIM ne peut et ne doit compter que sur la Côte d’Ivoire.
2- La synergie dans la complémentarité
Le grand nombre d’associations et d’ONG n’est pas en fait un problème. Mais le problème, est l’absence de projets en commun pour faire face aux préoccupations majeures de nos populations musulmanes. Pour mieux définir ses projets communautaires, il faut appuyer la spécialisation des structures et leur apporter l’aide nécessaire à leur épanouissement. Le syndrome de vouloir tout faire tout seul tue l’esprit de créativité et d’équipe. Il faut faire et valoriser ceux ou celles qui les méritent. La supervision et non le contrôle.
3- Rapport Imam et cadres laïques
Pendant les toutes dernières années, les Imams et les cadres laïques ont travaillé dans une intelligence parfaite. Pour les prochaines années, cette cohabitation sera d’autant plus utile que très probablement nos Imams seront formés sur place et en grand nombre. Cela veut dire pour les cadres, il faut se préparer à la réintégration sociale et professionnelle de ces nombreux prédicateurs et Imams. Cela suppose aussi beaucoup d’humilités et d’esprit de sacrifice.
4- Rapport avec les fidèles
Durant les 40 années, les fidèles découvraient et apprenaient tout sur l’Islam grâce aux Imams de Côte d’Ivoire. Dans les années à venir, les Imams auront en face d’eux, des fidèles avec un pouvoir d’information étendu et qui ont accès de façon instantanée à des formateurs du monde entier. Les Imams devront être bien formés en théologie, mais aussi en sciences humaines, et en NTIC. De telle sorte qu’ils puissent communiquer avec leurs fidèles au-delà des mosquées. Ils devront être aussi combatifs sur les réseaux sociaux afin de les rendre moins toxiques pour les jeunes musulmans isolés et qui n’ont pas accès aux mosquées.
5- La bonne gouvernance dans la gestion de nos mosquées et structures Dans les 40 prochaines années, la tradition de donner l’aumône sans demander de comptes à la mosquée sera révolue. Les fidèles seront de plus en plus exigeants, car ils ne peuvent accepter qu’au plan national on demande la transparence et que dans les mosquées on refuse la transparence.
6- L’Organisation du Hadj
Depuis quelques années, plus précisément depuis la catastrophe du Hadj 2006 Bis, l’accomplissement correct de l’un des piliers de notre religion est devenu trop dépendant de l’Etat laïc. Alors qu’avant, nos parents partaient en pèlerinage avec leurs propres moyens, aujourd’hui nous sommes devenus presque totalement dépendant des subventions de l’Etat laïc. Cela ne doit pas perdurer. Nous devons non seulement arrêter cette dépendance avant 2020, mais en plus, faire en sorte que l’organisation du pèlerinage ait des retombées positives pour l’organisation de notre communauté. Car, comment expliquer aux générations futures que notre communauté dépense en moyenne chaque année presque 20 milliards de FCFA pour aller à la Mecque, alors qu’au plan interne nous n’avons ni un système sanitaire ni un système scolaire adéquat. En prenant seulement 10% sur la manne du pèlerinage, nous pouvons construire deux lycées avec internat par an.
7- L’Education
Notre système éducatif présente plusieurs paradoxes. La demande en formation
religieuse pour nos populations est totalement insatisfaite. Et dans le même temps on a d’une part plus d’un million d’écoliers dans les madrasas et écoles coraniques en Côte d’Ivoire. Et d’autre part, on a des centaines d’étudiants à l’extérieur dans les pays arabes qui, une fois rentrés au pays se "cherchent” sans un point de chute préparé et adéquat. Dans le même temps on construit des institutions supérieures pour copier presque les mêmes formations dispensées dans les pays arabes. L’Université musulmane de Côte d’Ivoire qui se proposait de donner une formation laïque, classique aux étudiants arabisants et aux étudiants titulaires du Bac National dans la communauté Ivoirienne a dû arrêter faute de soutien véritable au plan national.
Pour les 40 prochaines années, il faudra bien à la fois proposer à notre communauté deux projets complémentaires : une université musulmane laïque qui forme aussi bien les jeunes musulmans que les jeunes non musulmans, et qui accueille des enseignants musulmans comme non musulmans. Et cette université musulmane privée doit remplacer tous les critères du ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche. Bien entendu à côté de cela, on doit avoir une université Islamique qui enseigne toutes les sciences de la théologie et qui accueille les milliers d’élèves des écoles madrasas. Dans cette même perspective, il faut encadrer et remplacer les capacités des écoles musulmanes reconnues par l’Etat avec notamment la construction de collèges et lycées musulmans pour permettre à ces jeunes de poursuivre leurs études comme leurs camarades des écoles classiques. En plus, il faut pouvoir mettre en place une stratégie pour accompagner et encadrer nos jeunes étudiants dans les pays arabes. En outre, il faut pouvoir compléter notre système éducatif par la mise en place d’un centre d’études en prospectives qui anticipe sur les changements internes et externes. Enfin, l’analphabétisme étant une maladie chronique dans notre communauté avec ses conséquences, alors pourquoi ne pas transformer nos mosquées en centres d’alphabétisation permanents afin d’éliminer définitivement ce fléau dans notre communauté en 2020.
8- Le social
Les musulmans sont généreux et cela est su dans nos sociétés. Cependant, cette qualité individuelle et intrinsèque a du mal à être organisée de façon structurelle. Pourtant, toute communauté qui n’organise pas sa politique sociale est exposée à des situations imprévues et une cassure entre la base et le sommet. Pour faire face aux coûts de la politique sociale, l’Islam nous indique la voie de la zakat. Est-ce qu’il ne faut pas décentraliser et institutionnaliser la collecte de la Zakat au niveau de chaque mosquée ? Autrement dit, il faudra considérer la zakat comme un produit commercial à vendre aux clients que sont les fidèles musulmans. Le produit étant garanti par Dieu Lui-même. Il n’y a pas de raison qu’on ne puisse pas le vendre. Par conséquent il faut qu’on forme des commerciaux pour vendre dans les mosquées ce produit commercial qui peut être la zakat.
9- Hygiène
Nos mosquées et notamment les toilettes ne sont pas dignes de notre religion et de notre Prophète (saw). Nous ne pouvons pas nous présenter en 2020 avec des mosquées aussi belles et avec des toilettes aussi sales. Ainsi, proposons-nous la mise en place d’une vraie police communautaire pour rendre propre nos mosquées, nos toilettes et l’environnement de nos lieux de prière.
10- La mobilisation des ressources financières
Les ressources financières et matérielles sont indispensables pour la construction d’une communauté musulmane moderne. La communauté musulmane regorge des personnes pourvues de moyens. Nos mosquées collectent des recettes chaque vendredi. Est-ce que l’on ne peut pas créer une mutuelle des mosquées où une partie des recettes pourrait être localisée ? Et il appartiendra à cette mutuelle de faire des prêts aux mosquées pour leurs développements et leurs investissements, ainsi que l’obtention de garanties bancaires. Cette mutuelle bien structurée pourrait même être capable d’investir dans la communauté.
11- La culture de l’excellence
Nous devons créer au sein de la communauté un esprit saint d’émulation et de compétition à tous les niveaux, de telle sorte que chaque année les musulmans puissent connaître les meilleures communautés, ONG, et associations afin que les uns et les autres s’en inspirent.
L’Ivoirien nouveau ne peut se construire en 2020 sans le musulman nouveau. C’est maintenant et ici que nous devons nous préparer à construire le musulman nouveau. Dans cette grande perspective, le COSIM et le Cheick AHIMA, comme toujours ont un rôle primordial à jouer, exactement comme celui qu’ils ont joués ces 40 dernières années. Cette fois ce sera d’autant plus facile que les jeunes de l’AEEMCI, de l’AJMCI, de la LIPCI sont déjà sur le terrain et prêts à relever les défis.
La semaine prochaine, dans la troisième et dernière partie de la chronique du vendredi, nous parlerons des défis externes à la communauté pour les 40 prochaines années.
A la semaine prochaine. IN CHA ALLAH
Islam Info N°535 du Mercredi 24 Février au Mardi 01 Mars 2016-du Araba 17 au Tarata 23 DjoumadalOula 1437H
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Grégorien Hégirien
^24 Février 17 Djoumadal Oula
■ 25 Février 18 Djoumadal Oula
■ 26 Février 1 19 Djoumadal Oula
Samedi 1 20 Djoumadal Oula
Dimanche | H 21 Djoumadal Oula
Février 22Djoumadal Oula
|oi Mars ^^^ 23 Djoumadal Oula ,
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■T'ORTRAIT
Imam Meité Al Imam
Khadija bint Khuwaylidl’épouse du Prophète Muhammad (saw) 26me Partie et fin
Des etres vertueux de son envergure et de sa trempe ne pouvaient pas être abandonnés par Dieu. Ils ne pouvaient s'attendre à aucune défection de la part de leur Créateur et de toutes les personnes qui éprouvaient pour eux de forts sentiments d'amitié. Or Khadija insistait auprès de son époux pour lui expliquer qu'il appartenait à cette catégorie d'homme que le Tout Puissant n'abandonne pas à leur sort, et que les amis bienveillants et chaleureux ne le délaisseront pas dans les moments si critiques soient-ils.
- Certes, jamais Dieu, lui dit-elle, ne t'infligera d'affronts, car tu es uni avec tes proches, tu soutiens les faibles, tu donnes à ceux qui n'ont rien, tu héberges les hôtes et tu secours les hôtes des vicissitudes du droit.
Selon al-Bayhaqi, As-Sayyida Khadija, afin de tester la sainteté de l'apparition, dit à ['Envoyé de Dieu :
- Ô fils de mon oncle ! Peux-tu m'informer du moment ou ton compagnon t'apparaîtra ?
Ainsi, alors que le Prophète se trouvait
COMMUNIQUE
REPUBLIQUE DE CÔTE D’IVOIRE Union - discipline - Travail MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE
Université Musulmane Africaine ( UMA)
L’Université Musulmane Africaine (UMA) en Côte d’Ivoire porte à la connaissance des personnes désirant une formation adéquate en langue arabe (lire, écrire et parler) qu’une session de formation accélérée en trois (03) niveaux d’une durée de vingt (20) semaines par niveau, est ouverte au sein de la dite université.
L’Université innove en procédant à l’ouverture de deux (02) niveaux d’arabe spécialisé, notamment l’arabe commercial, administratif et diplomatique. Les inscriptions ont commencé et se poursuivent jusqu’au début des cours prévu pour le 20 février 2016.
Les fiches d’inscription sont à retirer à la scolarité de l’université sise à la Riviera Bonoumin (Mosquée Arafat) non loin de la cité SYNEFO, tous les jours ouvrables de 09 H à 16H00.
Pour toute information complémentaire, veuillez nous contacter aux numéros suivants :
22490941 /01532468 / 67587151 / 08060772 La Direction
Sicjn social ADJAME Boulevard du Général do Gaullo Adjamo Ex Renault 03 BP 292 ABJ 03 - Tel : (225) 20 37 47 85 / 20 37 50 78 - Emoi : «D: oviso.ti
Khadija, l'archange Gabriel se manifesta à lui. Il en avertit son épouse car il le voyait distinctement. Ce qui n'était pas le cas de son épouse. Celle-ci lui demanda de s'asseoir à sa droite et lui demanda s'il continuait à le voir. En effet, l'apparition se maintenanit.
Puis, elle lui demanda une autre fois de poser sa tête sur ses genoux. La vision ne quittait toujours pas l'intérieur de la maison.
Ensuite, elle ôta le foulard qui couvrait sa tête, laissant ses cheveux à l'air libre, ce qui était un geste d'intimité qui détournerait le regard de toute personne pudique. Devant une telle scène, l'archange s'éclipsa aussitôt. Ce fut alors qu'elle dit :
- Ce n'est pas un démon. C'est bien un ange qui se montre à toi, ô fils de mon oncle !
Il n’y avait plus aucun doute dans l’esprit de as-sayyida Khadija. Son époux était bien l’Envoyé d'Allah et l’ange Gabriel le transmetteur du Message divin.
Certes, as-sayyida Khadîja avait une totale confiance en son mari. Cependant, ce n’est pas seulement cette confiance
commerce
RIZ-SUCRE-DIVERS
qu’elle lui portait qui l’amena à embrasser la religion de Dieu. La cause profonde de cette adhésion était sa conviction que la religion communiquée au Prophète était celle de la droiture et de la rectitude, celle qui suivrait en droite ligne la guidance spirituelle et morale d’Ibrahim.
Cette évidence la conduisit à faire confirmer ce qu’elle avait entendu de la bouche de son époux auprès de Waraqa Ibn Nawfal. Cet homme, âgé et d’une grande piété, était versé dans les questions religieuses. Il était aussi attentif à la venue d’un nouveau prophète.
Après lui avoir exposé tous les détails des événements vécus par son conjoint, le vieillard, d’un ton posé et bien assuré de ses paroles, répondit :
- Ô Khadîja ! Si tout ce que tu viens de me dire est absolument véridique, sache que c’est que le grand Nâmous (l’archange Gabriel) qui est venu... (Muhammad) est certainement le prophète de ce peuple. Dis-leur de s’en tenir fermement.
Aussitôt, as-sayyida Khadija retourna chez elle, confiante et assurée de ce qu’elle venait d'entendre. Elle en informa le Prophète.
Son soutien
Le Prophète (saw) ne pouvait pas rester insensible devant la foi aussi profonde que forte de son épouse. La vigueur du caractère de cette dernière exerçait chaque fois une attraction positive sur le moral de l’Envoyé de Dieu. Il en était ainsi chaque fois que son message sur l’Unicité d'Allah rencontrait des obstacles devant l’idolâtrie de son peuple. Elle était toujours là quand les Quraysh manifestaient leur répugnance et leur agressivité aux versets du Coran et quand, injustement, ils le traitaient, lui, de menteur. Elle dynamisait son ardeur et dissipait sa tristesse quand il revenait à la maison, l’air abattu par tant d’obstination et de résistance farouche.
Le Prophète (saw) se réjouissait, chaque fois, de voir que sous son toit, il y a avait constamment quelqu’un pour supporter sa mission, le soutenir dans ses activités si ardues et stimuler sa volonté.
La mort de Khadija
La vie entre les deux conjoints oscillait entre le haut et le bas mais plus souvent vers le bas, surtout le jour où les notables de Quraysh avaient décidé de camper le Prophète (saw) et sa famille en un endroit et d’organiser un blocus qui dura six mois. Quelques temps après, son oncle paternel Abu Talib Ibn ‘Abd al-Muttalib meurt. Celui-ci était son grand protecteur et son rempart contre l’autoritarisme des Quraysh. A sa suite, ce sera as-sayyida Khadija, son épouse bien-aimée, qui quittera définitivement le monde terrestre, laissant son époux, provisoirement, seul et sans compagne.
Elle mourut trois années avant l’Hégire.
Cette fois, on peut dire que le Prophète était totalement orphelin. Ibn Ishâq a dit : « qu’elle était pour lui une sorte de vizir de sincérité de l’Islam >>. Ce fut ce que les historiens appelèrent « L’année du deuil ».
Son souvenir reste
Le souvenir de as-sayyida Khadîja était si intense qu’un jour, à Médine, Hâlah, la sœur de la défunte arriva à Médine. Quand le Prophète (saw) crut entendre sa première femme dans la cour de la maison, tant la voix de l’une ressemblait à l’autre. Son cœur se mit alors à palpiter très fort.
Le corps de as-sayyida Khadija avait disparu mais son souvenir demeura gravé dans le cœur du Prophète. Il eut pourtant d’autres épouses mais il n’oublia jamais la première d’entre elles. L’amour qu’il portait à Khadija rendait d’ailleurs Aïcha jalouse de tant de prévenance. Elle lui dit un jour : « On dirait qu’il n’existe pas de femmes dans le monde en dehors de Khadîja ».
En une autre occasion, à la suite de certains reproches que ‘Aïsha ne manquait pas de lui faire chaque fois qu’il parlait de sa première épouse en termes élogieux, il lui dit :
- Par Allah, elle a cru en moi quand les gens se montraient impies. Elle a tenu pour vrai ce que je disais au moment où les gens me traitaient de menteur. Elle m’a secouru avec ses biens quand les gens m’en privaient. Elle a été la femme qui m’a donné un garçon.
Depuis, Aïcha ne parla plus d’elle pour ne pas remuer la plaie de son époux.
Annonce:
La foi et la générosité au service de l’Islam
A l’occasion de la journée de la femme, votre hebdomadaire "Islam Info” vous propose un dossier inédit sur Hadja Naïma TOUKOUROU du Bénin. Dieu lui a tout donné: mariage, enfants, longévité, santé, fortune surtout la foi et la générosité au service de l’Islam.
A 83 ans, elle est encore toujours active aussi bien dans les affaires que dans la construction de l’Islam moderne et social.
Qui est-elle ?
Islam Info N°535 du Mercredi 24 Février au Mardi 01 Mars 2016-du Araba 17 au Tarata 23 Djoumadal Oula
1437H
Islam
Vie et Spiritualité
burate de la semaine
Abou Ismaël
^^^e saviez-vous
Abou Ismaël
SOURATOU AL-HOUJOURÂT-N0 49-LES APPARTEMENTS (SUITE):
TRANSCRIPTION : 12
TRADUCTION : 12
Le statut du musulman auteur de certains péchés [suite et fini
V.12: Yâ 'Ayyouhâ Al-Ladhîna 'âmanoû Ajtaniboû Kathîrane Mina-z-zanni 'Inna Baada- Az-zanni 'ithmoun Wa Lâ
Tajassasoû
Wa
Lâ Yaghtab
Baadoukoum Baadane 'Ayouhibbou
'Ahadoukoum
'Ane Yaa'koula Lahma
'Akhîhi Maytane Fakarihtoumoûhou Wa Attaqoû Allâha 'inna Allâha Tawwâboun Rahîmoun
V.12: Ô vous qui avez cru! Evitez de
trop conjecturer [sur autrui] car une partie des conjectures est péché. Et n'espionnez pas; et ne médisez pas les uns des autres. L'un de vous aimerait-il manger la chair de son frère mort? (Non!) vous en aurez horreur. Et craignez Allah. Car Allah est Grand Accueillant au repentir, Très Miséricordieux.
uestions-Réponses
Abou Ismaël
Question!: J'étais à bord d'une voiture en compagnie de mon père pour aller faire la prière du vendredi. Je me suis rendu compte alors que la partie supérieure du pied de mon père est plus claire que le reste, ce qui m'a donné l'impression que cette partie n'était pas lavée. Mais je n'ai rien dit à mon père. Quelle est la limite des chevilles et quel est le jugement de leur inclusion dans les ablutions?
Réponse 1 : Louanges à Allah.
Premièrement, les deux chevilles sont les deux os en relief situés au bas de la jambe sur les deux côtés du pied. Chaque pied en possède deux. On lit dans l'encyclopédie juridique (34/259):«Le terme kaab désigne linguistiquement un nœud situé entre deux parties d'un tube. Les kaab d'un être humain sont les deux nœuds qui surmontent les deux côtés de son pied. Al-Azhari dit: les deux kaab sont des reliefs situés au bas de la jambe et sur la droite et la gauche du pied. Ibn al-Aarabi et un groupe disent: le kaab est l'articulation entre la jambe et le pied. Au pluriel, on dit kououb et akoub et kiaab. Al-Asmai conteste la parole des gens selon laquelle le kaab se situe au pied. Pour la majorité des jurisconsultes, le kaab est l'os en relief à l'articulation entre la jambe et le pied. Chaafi (Puisse Allah lui accorder sa miséricorde) dit: «Je ne connais personne qui ne dit pas que les chevilles sont les deux os situés à l'articulation de la jambe.»
Deuxièmement, le lavage des chevilles fait partie des aspects obligatoires des ablutions. Car le Très-haut a dit:«..et vos pieds jusqu'aux chevilles.» (Coran,5:6).
Mouslim (246) a rapporté que Nouaym ibn Abdoullah al-Moudjmir a dit:«J'ai vu Abou Hourayrah faire ses ablutions; il se lava abondamment le visage puis la main droite jusqu'à la proximité de la partie supérieure du bras. Ensuite, il en fit de même avec la main gauche, puis il passa ses mains mouillées sur sa tête avant de laver son pied droit jusqu'à la proximité de la jambe avant d'en faire de même avec le pied gauche. Ensuite, il dit: «Voilà comment j'ai vu le Messager d'Allah (Bénédiction et salut soient sur lui) faire ses ablutions.» An-Nawawi (Puisse Allah lui accorder Sa miséricorde) a dit:« Les expressions jusqu'à la proximité de la partie supérieure du bras et jusqu'à proximité de la jambe signifie qu'il les inclut dans le lavage.
On lit dans l'encyclopédie juridique (22/121):«La majorité des jurisconsultes soutient que le lavage
des pieds et des chevilles, les deux os en relief à l'articulation entre la jambe et le pied, fait partie des actes obligatoires des ablutions, compte tenu de la parole du Très-haut« Ô croyants ! Lorsque vous vous disposez à faire la salât, faites d’abord vos ablutions en vous lavant le visage et les mains jusqu’aux coudes, en vous passant les mains mouillées sur la tête et en vous lavant les pieds jusqu’aux chevilles.» (Coran,5:6).
Cheikh Ibn Outhaymine (Puisse Allah lui accorder Sa miséricorde) a dit: «Les deux kaab sont les deux os en relief situés au bas de la jambe. Ils sont inclus dans le lavage des pieds.»( Extrait de Madjmou fatawa wa rassail al-Outhaymine (12/484)).
Cheikh Ibn Djabrine (Puisse Allah lui donner Sa miséricorde) a dit: «Le kaab est l'os en relief situé à l'articulation entre la jambe et le pied. Chaque pied possède deux kaab des deux côtés. Le kaab se limite au début de la jambe. Sa limite, ses artères et la partie qu'on en lave constituent le début de la jambe. Aussi doit-on pousser le lavage jusque là. (Voir charh akhsaril moukhtassraat (2/4) selon la numérotation de la librairie virtuelle chamilah).
En somme, on doit laver les deux chevilles complètement comme les autres organes concernés par les ablutions. Celui qui en omet une partie, doit reprendre ses ablutions et sa prière aussi longtemps que son heure n'aura pas expiré. Une fois l'heure de la prière expirée, l'intéressé n'aura pas à reprendre ses prières du passé, à moins d'y avoir commis des excès et refusé d'écouter les rappels à l'ordre. Dans ce cas, il doit reprendre les prières entachées d'un excès de négligence.
Les ulémas de la Commission Permanente ont dit: «En faisant ses ablutions, on doit faire couler l'eau abondamment sur ses organes. Si on ne fait pas parvenir de l'eau à une partie des organes, on doit y revenir. Si on reste longtemps sans y revenir ou si un organe lavé imparfaitement s'est desséché, il faut reprendre entièrement les ablutions. Si l'intéressé a déjà prié, il faut qu'il reprenne et les ablutions et la prière.» Fatwa de la Commission Permanente (4/71-72).
Vous devez informer votre père de la disposition légale à appliquer selon laquelle il doit se laver ses chevilles complètement. S'il a prié avant de les laver, il doit reprendre ses ablutions et refaire sa prière.(...).
Allah Très-haut le sait mieux.
(Source :lslam Q&A)
La troisième catégorie est composée de gens ayant persisté dans les péchés majeurs et les actes de débauche, de sorte que leurs mauvaises actions dépassent leurs bonnes actions. Ces gens-là mériteraient d’entrer en enfer et d’y être installé selon la gravité de leurs péchés. Pour certains, le feu se limite aux chevilles, pour d’autres, le feu atteindra la moitié de la jambe. Pour un autre groupe, le feu ira jusqu’aux genoux. Pour d’autres, il n’épargnera que le point du front qui entre en contact avec le sol au moment de la prosternation. C’est ce dernier groupe qui bénéficiera d’une intercession autorisée par Allah. En effet, ils profiteront de l’intercession du Prophète (bénédiction et salut soient sur lui), de celui des autres prophètes, de celui des anges, des croyants et de toute personne qu’Allah voudra bien honorer.
Ceux de ces pécheurs qui auront commis les péchés les plus graves, et dont la foi s’avérera la plus faible, subiront le châtiment le plus dur et resteront le plus longtemps en enfer.
Nous demandons à Allah de nous procurer la sécurité et de nous protéger contre tout mal.
Voilà la destinée des pécheurs parmi les croyants dans l’au-delà.
Quant à leur sort ici-bas, ils resteront des croyants animés d’une foi incomplète aussi longtemps qu’ils n’auront pas commis un péché assez grave pour les exclure de la religion. Cet avis a fait l’objet du consensus des ancêtres pieux. Ils se fondaient sur des versets coraniques et des hadith prophétiques dont voici
quelques-uns. Allah le Très Haut a dit dans le cadre de la loi du Talion : « Mais celui à qui son frère aura pardonné en quelque façon doit faire face à une requête convenable et doit payer des dommages de bonne grâce..» (Coran, 2:178). Allah a ainsi considéré le tueur comme un frère des parents de la victime. Cette fraternité est celle fondée sur la foi. Ce qui signifie que le tueur n’est pas un mécréant, en dépit du fait que l’exécution d’un croyant constitue un des péchés majeurs. Allah, le Majestueux a dit encore : « Et si deux groupes de croyants se combattent, faites la conciliation entre eux. Si l’un d’eux se rebelle contre l’autre, combattez le groupe qui se rebelle, jusqu'à ce qu’il se conforme à l’ordre d’Allah. Puis, s’il s’y conforme, réconciliez-les avec justice et soyez équitables car Allah aime les équitables. Les croyants ne sont que des frères. Etablissez la concorde entre vos frères, et craignez Allah, afin qu' on vous fasse miséricorde.» (Coran, 49 : 9-10). Allah a ainsi qualifié tous les belligérants de croyants au même titre que ceux qui les réconcilient. Pourtant l’engagement d’un combat contre un croyant constitue un péché majeur. Ce qui indique que l’auteur du péché qui n’implique pas le polythéisme et la mécréance, conserve son statut et sa qualité de croyant, mais reste animé d’une foi faible. Ceci permet de réconcilier les textes religieux. Allah le sait mieux.
(Source :Voir aalaam as-Sunna al-Manshoura, 212 et Sharh al-aqida al-wasitiyya par Cheikh Ibn Outhaymine, 2/238).
i roua de la semaine
Invocation à dire après l'AZAN (appel à la prière)
Abou Ismaël
Jâbir ibn Abdillah nous rapporte que le prophète Mohammed a déclaré:
«Quiconque dit, après avoir entendu l'appel à la prière (adhân) :
«Allahomma Rabba hâdhihi-d-da'wati-attâmmati wa-ç-çalâtil qà-imati, âti Mohammadane al-wasîlata wal fadîlata wab-a'ath-hou-al-maqàma al- mahmouda-lladhî wa'adtahou, innaka lâ toukhlifoul mî'âd».
Traduction : «O Allah! le Seigneur de cet appel parfait et de l'office qui va être célébré! Accorde à Mohammed le moyen d'intercession et l'excellence et élève-le au rang louable que Tu Lui a promis. Assurément, Tu ne manques jamais à Ta promesse», à celui-là mon intercession est due au Jour du Jugement dernier ».
lossaire
le ternie «Khalîfa (Calife) »
Abou Ismaël
adith de la semaine
Abou Ismaël
Le Messager d’Allah (S.A.W( a dit : « Enseignez, facilitez et ne compliquez pas les choses ! Annoncez la bonne nouvelle et ne faites pas fuir les gens et si l’un d’entre vous se met en colère qu’il se taise. » Rapporté par Al-Hâkim et authentifié par Albâny.
Le mot Khalîfa (Calife) veut dire Lieutenant, vicaire. C’est un titre porté par le chef de la communauté des croyants. Le Calife est le chef du pouvoir exécutif, souverain chargé de faire appliquer la loi dans la cité (domaines religieux, civique et politique). Pour autant, il ne possède aucun pouvoir spirituel (en Islam, aucun homme n'a ce pouvoir) ni législatif (le Coran et la Sounna seuls sont Loi). Après la mort du prophète Mohammed (sur lui la prière et la paix), quatre Califes (tous compagnons du prophète) se succédèrent par désignation (Abou Bakr, Omar ,0thman et 'Ali) pour tenir le rôle de "Khalîfat-an-nabi", "lieutenant du prophète". Par la suite, plusieurs souverains furent "Calife" (notamment à Bagdad) mais jamais la vertu, la splendeur et l'autorité des premiers Califes ne furent retrouvées.
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ANYAMA
IE DE LA COMMUNAUTE
COMMEMORATION DE LA NAISSANCE DU PROPHETE MOUHAMMAD (SAW)
Idavatoul Fatiha rend hommage au Prophète Mouhammad (saw)
NUMEROS UTILES
Le samedi 06 février 2016 correspondant au 28 Rabioul Sani 1437 H, Vorganisation islamique Idayatoul Fatiha a procédé à la première édition de sa cérémonie commémorative de la naissance du Prophète Mouhammad (saw). C’était au carrefour Berthé sis à Anyama.
PROPOS DE
Par A.Pamanta
Youssouf Koné (invité) “Ça été un moment de recueillement, d'enseignement, un moment de nous ressourcer véritablement”
Rendre hommage au Prophète de l’Islam, Mouhammad (saw) est le mobile de l’organisation de cette cérémonie. A cet effet, une conférence a été prononcée par le Cheick Almamy Koutoubou, guide spirituel de l’organisation islamique Idayatoul Fatiha sur le thème : « pourquoi utiliser la Fatiha comme idayat (guidance) ». Le conférencier du
jour a lors de sa communication instruit son auditoire sur les vertus de la sourate Fatiha dénommée la mère du Coran. Trois axes ont constitué les points majeurs de son développement. De prime abord, Cheick Koutoubou a voulu donné une réponse à la question pourquoi utiliser la sourate Fatiha ? Selon le conférencier, la sourate Fatiha constitue la meilleure invocation car "le bonheur dans le monde d’ici-bas et celui de l’au-
Grâce à Dieu nous venons de participer à la première édition du
Maoulid organisé par l’association Idayatou fatiha. Ça été un moment de recueillement, d’enseignement, un moment de nous ressourcer véritablement. Les propos du Cheick Almamy Koutoubou nous ont édifiés énormément. Vu les aspects de la Fatiha qu’il a développé, vu l’importance de la sourate Fatiha, vu les retombées de l’utilisation de la sourate Fatiha. Il l’a nommée comme la meilleure idayyat du Prophète (saw). Je voudrais ainsi inviter
les uns et les autres à s’abreuver de ce savoir, à s’approcher du Cheick car il est prêt à donner son savoir à tous ceux qui voudront bien apprendre.
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ÉCONOMIE
delà se trouve dans la Fatiha” a-t-il fait savoir. Au cours de son allocution, Imam Youssouf Koné (Président du comité d’organisation de la cérémonie) a adressé des mots de remerciements à l’assemblée. Placée sous le parrainage de Mme
Diaby Natogoman, cette cérémonie a été rehaussée par la présence de nombreuses personnalités religieuses et coutumières. Signalons que Idayatoul Fatiha est une organisation fondée en 2009 par Almamy Koutoubou.
VISITE DU MCC EN CÔTE D’IVOIRE
La délégation conduite par Dr Kamran KHAN a rencontré
les autorités ivoiriennes
Une délégation du Millenium Challenge Corporation (MCC), conduite par son vice-président chargé des opérations, Dr Kamran KHAN était en visite à Abidjan du 09 au 11 février 2016.Elle est venue discuter des conditions de mise en œuvre du programme compact auquel la Côte d’Ivoire vient d’être éligible.
La délégation du Millenium Challenge Corporation comprenait outre Dr KHAN, le vice-président adjoint Kyeh KIM du conseiller du Directeur Général Johnathan BLOOM et le Directeur pour l’Afrique M Jason SMALL. Ils ont été reçus par le premier ministre ivoirien SEM Daniel Kablan DUNCAN, qui est par ailleurs en charge de l’économie et des finances.
Le Millennium Challenge Corporation est une agence indépendante du gouvernement américain qui travaille à la réduction de la pauvreté dans le monde à travers la croissance économique. Crée par le Congrès américain en janvier 2004 avec le soutien des deux bords, le MCC accorde des subventions et une
aide ponctuelle aux pays qui démontrent un engagement à la bonne gouvernance et investissent dans les ressources humaines et dans le libre-échange.
La délégation a félicité le gouvernement ivoirien pour son admission au Programme Compact du MCC. Elle a aussi salué les efforts que le pays a fourni pour atteindre ce résultat, notamment dans le domaine de la bonne gouvernance et des libertés publiques. La délégation a rappelé la bonne organisation de l’élection présidentielle du 25 octobre 2015. Ce sont des atouts qui milités en faveur du passage du programme Threshold au programme compact qui octroie des subventions plus importantes, sur une période de cinq ans, en vue de lever les obstacles sur le chemin de la
Dr Kamran KHAN (à gauche) et SEM Te McCULLEY ont éclairé les journalistes sur le d'une conférence de presse jpg
croissance économiques du pays. L’Ambassadeur des États-Unis, Terence P. McCulley, qui introduit la conférence de presse du jeudi 10 février, a estimé que le programme « Compact » du MCC est un symbole fort du partenariat entre son pays et la Côte d’Ivoire et que cela va favoriser une croissance économique durable profitable à tout le peuple ivoirien. Après le point de presse, le vice-président a répondu aux questions des journalistes, qui portaient pour l’essentiel sur les critères d’admission au programme MCC, les retombées pour la Côte d’Ivoire et les sanctions éventuelles qui
pourraient résulter d’une mauvaise application des principes. En réponse aux différentes questions posées, Dr Kamran KHAN a expliqué que le programme Compact est destiné à encourager les pays qui se démarquent du lot, en faisant des efforts dans le sens du progrès économique et social. Il a dit que le pays sélectionné doit avoir un plan d’investissement attrayant et compétitif. Et le gouvernement de veiller à la bonne gestion des ressources financières pour que le programme ait un impact réel sur les populations.
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IE DE LA COMMUNAU1
ABOBO
LANCEMENT DES ACTIVITES DU CODIS
Le CODIS valorise la femme
Le Dimanche 8 février 2016, le Conseil des Imams Sunnites de Côte d’Ivoire (CODIS) en collaboration avec la Convention des Femmes Sunnites de Côte d’Ivoire (CFMSCI) a organisé une conférence au sein de la Mairie d’Abobo. Le thème au cœur de la conférence a été “ la place de la femme en Islam”.
Bien de débats sont suscités autour de la place de la femme en Islam. Si certains pensent que la femme est opprimée en Islam, d’autres lui confèrent une loge d’honneur toujours selon l’Islam. La conférence du CODIS a servi de cadre pour l’Imam Adam Fofana à donner le point de vue de l’Islam sur "la place de la femme en Islam”. Pour Mariam Sanogo, secrétaire administrative de la CFMSCI,
le choix de ce thème répond à un besoin d’impliquer la femme dans l’amélioration de sa condition de vie d’une part. Et d’autres parts, de montrer qu’elle est un grand acteur dans l’évolution de l’Islam et dans les prises de décision pour un changement de mentalité. C’est le lieu pour l’imam de signifier qu’en Islam, la femme a autant de droits que l’homme. Pour ce faire, elle doit être traitée comme telle. “ La femme doit être traitée comme
une reine par les hommes” ajoute le conférencier parce que, Dieu exhorte les hommes à s’occuper des femmes en tant que fille, sœur et mère. Adam Fofana a touché du doigt l’équité entre les femmes et les enfants dans les familles polygames. Pour lui, la femme a des prédispositions naturelles pour la pérennisation de l’humanité par les naissances et l’éducation des enfants.
Mais, cette fonction première ne doit pas l’empêcher d’être dans la vie active tout en tenant compte de ses fonctions de femme et mère dans le choix de son activité lucrative. Le conférencier n’a pas manqué de se prononcer sur la problématique du port du voile en entreprise tout en signifiant que “ la femme musulmane doit garder son identité par le port de son voile tout en marquant par son professionnalisme”.
Elle ne doit pas se laisser phagocyter par la modernité et ses changements perpétuels. L’imam Adam Fofana a terminé sa conférence en invitant les hommes musulmans à valoriser la femme en général et la femme musulmane en particulier parce que l’Islam lui octroie une place de choix avec des droits. En un mot comme en cent, Mariam Sanogo conclue après la
conférence en disant que "la conférence nous démontre que la femme est un trésor et l’Islam l’a hautement élevée et considérée. La femme doit s’impliquer davantage dans l’amélioration de sa condition de vie dans l’évolution qualitative de la religion”.
SIRA
COMMUNIQUE
ABOBO
1ÈRE EDITION DE LA CELEBRATION DU MAHOULID
La zawiya Nouroul Houda célèbre le Prophète Mouhammad (saw)
La zawiya Nouroul Houda d’Abobo a organisé sa cérémonie du mahoulid, ce Dimanche 14 Février 2016. Cette cérémonie s’est déroulée autour du thème ^ les mérites de faire la sâlat sur le Prophète (saw)”. Le quartier Houphouët Boigny d’Abobo a abrité cette cérémonie.
Pour parler des mérites liés à faire la prière sur le Prophète (saw), il faut connaître l’homme. C’est l’occasion pour Cheick Hassane Diabaté de parler de la vie du Messager d’Allah (saw). Il a fait un rappel des miracles qui se sont opérés lors de la naissance du Prophète Mouhammad (saw) tels que l’éteinte du feu sacré des mages, allumé depuis des siècles ; et le jaillissement d’une lumière du palais de la Syrie. De même, son (saw) cordon ombilical était déjà coupé. Le Cheick Hassane a continué tout en relatant les miracles de l’envoyé de Dieu (saw) pendant son enfance et l’exécution de la grande mission à Lui (saw) confier par Allah. D’où la nécessité de faire des prières sur Lui (saw) parce que Allah l’a recommandé, indique le Cheick Kamagaté Souleymane lors de sa communication sur le thème "
les mérites et bienfaits de faire la salat sur le Prophète (saw)”. Pour lui, " pour adorer Dieu, il faut Le connaître et cela passe par Mouhammad (saw)”. Il continue en invitant les musulmans à avoir un amour incommensurable pour l’Envoyé de Dieu (saw) et cela passe par la prière sur Lui (saw). Kamagaté Souleymane ne manque pas de rappeler que Dieu et Ses anges font la prière sur le Prophète (saw) et tout musulman qui s’attache à cette prière en aura les mérites ici-bas et dans l’au-delà parce que pour lui, " la salat sur le Prophète (saw) est méritoire ici-bas et dans l’au-delà”. Le Cheick termine en appelant les fidèles à adorer Allah tout en ayant un grand amour pour le Prophète (saw) et cet amour est traduit par la salat faite sur Lui (saw). Le Cheick Abdul Tayibou Sanogo, organisateur de la cérémonie, a à son tour adressé de vifs remerciements à
toutes les personnes qui se sont associées à cette cérémonie. C’est sous une pluie torrentielle
que la cérémonie a pris fin.
SIRA
Islanr^
our la Couverture de vos événements. Contacter notre service reportage aux:
Tel: 08 60 93 95
E-mail: aissatapamanta @yahoo.fr
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[EDE LA COMMUNAUTE
GRAND-BASSAM
CEREMONIE DE SEPTIEME JOUR
La communauté rend hommage à Kassoum Touré
Kassoum Touré artiste et chantre musulman a déposé son micro au cimetière de Grand Bassam ce vendredi 29 janvier 2016. Le dimanche 31 janvier 2016, la communauté musulmane lui a rendu hommage lors de la cérémonie de septième jour.
Débutée par une lecture intégrale du noble Coran par les guides religieux musulmans de Bassam et d’ailleurs, une communication sur le thème « comment préparer la mort » a été animée par Oustaz Traoré (ancien élève du défunt). L’orateur a dans son exposé interpellé le commun des mortels à se rappeler fréquemment de la mort, d’avoir un bon comportement et de suivre les recommandations du Créateur afin d’en sortir heureux dans la vie de l’au-delà. Générosité, serviabilité, humilité sont les qualités dont fait mention Oustaz Traoré concernant son maître. "Lorsqu’il organisait un
événement, le maitre se mettait à la tâche comme tous ses élèves” s’est-il rappelé. Une série de témoignages a constitué un point fort de la cérémonie. Les fidèles de Koffikro, petit campement d’Ayénoua où le défunt chantre Kassoum était installé à son arrivée du Mali. Aux dires de ces personnes, c’est ce dernier qui a organisé les musulmans à travers ses enseignements et prêches. Pour les Imams de Grand-Bassam et du Sud Comoé, Kassoum était un homme véridique, sage, rassembleur et prêt toujours pour la cause islamique. Pour le représentant de la famille, c’est grâce au chantre que l’union
règne dans la famille et a permis à ce que beaucoup s’intéresse davantage à la religion. Des représentants du Conseil Régional du sud-Comoé et du maire de la ville de Grand-Bassam ont tenu eux aussi à rendre un hommage à l’homme à travers des dons et éloges du chantre. Rappelons que le chantre musulman Kassoum Touré à tirer sa révérence dans la nuit du 25 au 26 janvier 2016 et a été inhumé le vendredi 29 janvier 2016 au cimetière municipal de Grand-Bassam. La cérémonie a pris fin par les lectures de bénédictions et le partage des vives et non vives.
Ibrahima Khalil
KASSOUM TOURÉ. PIONNIER 0(1 CHANT ISLAMIQUE EN CÔTE D'IVOIRE
Pionnier de la musique islamique en Côte d’Ivoire, avec des mélodies de style particulier que beaucoup appréciait, Kassoum Touré a raccroché le micro dans la nuit du lundi 25 au mardi 26 janvier 2016. Marié et père de 07 enfants dont quatre garçons et trois filles, l’artiste est né 15 avril 1960. Après ses études coraniques au Mali, il rentre en Côte d’Ivoire et s’installe dans la région d’Aboisso où il commence à se faire connaître à travers ses enseignements et ses cantiques au cours des différentes cérémonies religieuses musulmanes. Ainsi, depuis 1975, il a commencé à chanter et c’est en 1986 que son premier album sortira. Le défunt chantre comptabilise sept (7) albums à son actif et plusieurs singles.
Elu Président de l’Association Nationale des Artistes Musulmans de Côte d’lvoire(ANAMCI), regroupant tous les artistes musulmans dont les chantres, les comédiens, les peintres et biens d’autres, il s’est donné pour mission de valoriser ces artistes, d’améliorer leurs conditions de vie à travers des plaidoyers auprès des décideurs et surtout de maintenir l’union sacrée entre eux.
Adieu l’artiste
Les témoignages...
CHEICK ABDOULAYE CISSÉ
(Ami d’enfance et compagnon de route)
" C’est grâce à Kassoum Touré que j’ai ou m’adapter à chanter en public”
Nous avions étudié ensemble au Mali chez Sada Touré. Dans les
années 1982-1983 où j’enseignais à Ayénoua, nous nous sommes retrouvés un jour dans cette cité et depuis ce jour nous nous sommes réunis. C’est grâce à Kassoum Touré que j’ai pu m’adapter à chanter en public, car nous formions un duo. Nous sommes les premiers chantres musulmans en Côte d’Ivoire, lui chantait en Bambara et moi en arabe.
ISAAK KONE
(l’un des premiers élèves du défunt)
" il était doté d’une qualité exceptionnelle à savoir l’humilité”
Aujourd’hui, c’est grâce à lui que je suis devenu chantre. Il était doté d’une qualité exceptionnelle à savoir l’humilité, de sorte qu’il respectait même les plus jeunes. Il respectait tout le monde et souvent, il se comportait comme un esclave parmi les autres.
TOURÉ ABDOUL SALAM (3ième fils du défunt) ’’ Il a rempli son devoir de père et nous allons perpétuer son œuvre”
Mon père a été un homme assez extraordinaire. La preuve en est qu’à ses obsèques, la mobilisation des uns et des autres a démontré que nous ne sommes pas ses seuls enfants. Les personnes présentes à ses obsèques affichaient même une mine plus triste que nous ses enfants biologiques. Il a été un père pour tous et tout le monde parle bien de lui. Il a rempli son devoir de père et nous
allons perpétuer son œuvre.
KÉBÉ MAMADOU
(Artiste Comédien)
H ne se fâchait jamais”
C’est grâce au COSIM que cette structure a vu le jour et c’était la première fois que nous avions pris contact. Depuis l’enfance, nous l’écoutons. Il ne se fâchait jamais et on l’appelait Imam. Je me posais la question qui est cet Imam qui est en même tant monsieur tout le monde. A mon mariage, il a fait le déplacement de Grand-Bassam à Bingerville et cela m’a surpris car les hommes avec leurs titres,
n’ose pas se déplacer pour les hommes ordinaires.
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CONFERENCE PUBLIQUE
ocus
Abdoul Madjid Kassogbia
« Les solutions spirituelles pour une réconciliation nationale i
A lire sur le site islaminfos.net
Le véritable but de la création de l’Homme par Allah
Mes chers frères et sœurs, nous savons tous que Dieu a créé notre père Adam, à partir d’argile. D’Adam, Il a créé son épouse Eve et de ce couple, Dieu a créé une progéniture constituée de beaucoup d’hommes et de femmes découlant de couples mariés. Dieu a reparti ces hommes et ces femmes en tribus, nations par nos différentes langues pour qu’ils se connaissent et pour qu’ils s’entraident dans les bonnes actions basées sur la connaissance et l’adoration exclusive de Dieu. Et pour qu’ils collaborent dans ce qui leur procure la paix, la joie, la tranquillité, l’envie de vivre et la quiétude. C’est donc pour cela que Dieu nous a créées. Partant de cette vérité, nous comprenons tous que Dieu ne nous a jamais créés pour que nous entretuions entre nous. Dieu ne nous a jamais créés pour que nous nous détruisions. Dieu ne nous a jamais créés pour que nous nous entraidions dans le mal. Si maintenant nous commençons à nous entraider dans le mal, cela prouve clairement que nous agissons contrairement au but pour lequel nous avions été créés.
Une invite à l’acceptation de l’autre Personnellement, j’aurais souhaité intituler cette conférence « Pour Dieu et pour l’avenir de la Côte d’Ivoire >>. C’est-à-dire que si vous ne voulez pas vous réconcilier, alors faîtes-le au moins pour Dieu et pour l’avenir de la Côte d’Ivoire. Cela veut dire que nous quitterons tous cette terre, nous sommes juste à quelques pas de nos tombes respectives. Ceux que nous avions soutenus sur le plan politique, ils sont de camp X ou Y, ceux-là et nous tous, à dater d’aujourd’hui jusqu’à cent ans, personne ne sera vivant. Tous, serions morts y compris ceux que nous avions soutenus et pour qui nous nous sommes entretués. Nous serons tous morts et nous comparaîtrons devant le tribunal de Dieu pour qu’Il rende à chacun selon ses œuvres.
La haine, un mauvais héritage pour les générations à venir
Comment allons-nous nous présenter devant Dieu au jour du jugement dernier ? C’est-à-dire que nous allons nous présenter devant Dieu avec un cœur non seulement rempli de haine pour son prochain, mais aussi, nous nous présentons devant Dieu après avoir légué la haine à nos enfants. On lègue la haine comme un héritage à nos enfants. Quel sera notre sort final ? Le peuple ivoirien n’est pas mauvais mais plutôt bon. La réconciliation a une grande importance aux yeux
Sur invitation de l'ONG Munazamat Dawa Islamiya mission Côte d’Ivoire (MDI-CI), Cheik Abdoul Madjid Kassogbia, prédicateur congolais, théologien, expert en analyse comparée des religions séjourne en Côte d’Ivoire dans le cadre de la caravane de réconciliation nationale.. Intervenant autour du thème « Les solutions spirituelles pour une réconciliation nationale », le prédicateur défini les principes favorisant l’établissement d’une cohabitation pacifique. Islam Info vous livre un extrait de sa communication tenue le dimanche 21 février 2016 à la Caistab au Plateau.
Une étude révèle l’importance des thèmes de la miséricorde et de la joie dans le Coran
de Dieu.
La réconciliation, un prétexte d’acceptation du mensonge
Rappelez-vous que lorsque Adam et Eve, nos premiers parents ont péché contre Dieu en rompant la bonne et paisible relation qui existait entre Dieu et l’humanité, Dieu aussitôt a décidé de confier à Ses Prophètes la mission de réconciliation. La prédication des Prophètes de Dieu n’était autre que chercher à réconcilier les humains avec Dieu. Sur le plan vertical comme horizontal. C’est pour cela que la réconciliation entre les gens revêt d’une grande importance. Elle revêt tellement d’une grande importance que le mensonge qui est un péché, Dieu l’a toléré lorsqu’il s’agit de réconcilier les gens. Le Coran et la bible sont unanimes pour dire que le mensonge est un péché. D’ailleurs lorsqu’on lit dans Jean ; chapitre 8 verset 40- 44, Jésus Christ (que la paix de Dieu soit sur lui) dit de Satan qu’il est non seulement un menteur, mais c’est le père du mensonge. Cela veut dire que le mensonge a pour origine le diable. Et le Prophète Mouhammad (saw) parle de Satan et l’appelle "Kazouboun”, c’est-à-dire le menteur des menteurs, il n’y a pas de menteur comme lui parce que son mensonge va jusqu’à changer la vérité de Dieu en mensonge.
Des cas où le mensonge est toléré
Il y a également des textes bibliques qui montrent également que Dieu parfois tolère le mensonge et le mensonge est parfois inexcusable. Dans l’Exode ; chapitre 1 à partir du verset 15, vous trouverez que dans la bible, Dieu a fait du bien à des sages-femmes égyptiennes qui avaient refusé d’obéir à l’ordre de Pharaon qui leur demandait de tuer tout enfant israélite de sexe masculin et de laisser la fille vivante parce que le Pharaon avait peur de Moïse. Il a donc demandé aux sages-femmes égyptiennes, de tuer tout garçon qui naîtra d’une femme israélite. La bible nous dit que ces femmes n’ont pas obéit à l’ordre de Pharaon, elles ont sauvé la vie des enfants innocents. Lorsque le service de renseignement a appris cela, il a convoqué les deux femmes et leur a demandé les raisons de leur agissement. Les femmes ont donc menti en disant que les femmes Israélites sont plus vigoureuses que les femmes égyptiennes, avant même que la sage-femme arrive auprès d’elle, cette dernière a déjà donné naissance, c’est pourquoi elles ne pouvaient plus tuer ces enfants”. Dieu leur a fait du bien à cause de cela et a multiplié leurs familles. Elles ont sauvé la vie de ces enfants innocents par le mensonge et Dieu n’a pas condamné cela, au contraire, Il les avait béni. Le Coran nous dit que "Celui qui tue une âme innocente, c’est comme s’il a tué toute l’humanité, celui qui sauve une âme c’est comme s’il a sauvé toute l’humanité”. Il y a donc des circonstances où le mensonge est toléré. Même la raison, raisonnante l’accepte. Supposons qu’aujourd’hui, si quelqu’un arrive avec un
révolver dans sa main et cherche à tuer votre père, feriez-vous l’enfant en disant à l’assassin que "papa m’a demandé de vous dire qu’il s’est caché derrière la porte ?”. Là, le mensonge est permis parce qu’il vise à sauver une vie. Toujours dans la bible, au chapitre 16, vous verrez que Dieu dit au Prophète Samuel, Il l’envoie baptisé oindre le roi David, le Prophète va faire de lui un nouveau roi qui va régner sur Israël après le rejet de Saoul. Mais avant d’y aller, le Prophète Samuel lui dit : "fais savoir à Dieu que si Saoul, l’ancien roi apprenait cela, il le tuera à coup sûr”. Et Dieu lui dit : " tu prends une jeune vache et tu pars avec, si quelqu’un te posait la question sur la raison, le motif de ton séjour à Bethlem dit lui simplement que tu es venu pour le sacrifice”. Alors qu’en réalité Samuel n’est pas parti pour le sacrifice. Il est parti pour oindre David comme étant le nouveau roi. Dieu lui demande donc de cacher le vrai motif de sa présence à Bethlem sous prétexte d’un sacrifice. Juste pour dire quïci, le mensonge est toléré. Egalement dans le domaine médical, lorsqu’on trouve que la révélation d’un diagnostic mortel est constituée comme un danger pour un patient qui souffre d’une maladie incurable et que cette révélation pourrait l’emmener à désespérer, les médecins se doivent de mentir et continuer de rassurer le malade. Là, encore le mensonge est toléré. C’est pourquoi le Prophète Mouhammad (saw) dit : "il n’est pas considéré comme un menteur, celui qui ment pour réconcilier les gens”. Par exemple, quelqu’un qui, après une dispute, va vers un et il dit, "mais vous vous plaignez d’un tel alors qu’il dit qu’il n’a pas de problème avec vous. Il a même dit qu’il regrette ce qu’il a fait”. Pourtant le monsieur ne l’a pas envoyé. Ensuite il va voir l’autre et répète la même chose. Dans ce cas, le mensonge vise un intérêt particulier qui va non seulement rendre service à l’individu, la société et la nation. Si Dieu a toléré le mensonge dans certaines situations, c’est parce qu’il est loin du mensonge des philosophes. Mais ce sont des mensonges pieux. Il vise un intérêt que Dieu aime.
La cohabitation pacifique entre les religions, une issue vers une réconciliation véritable et effective
La réconciliation nationale à laquelle le gouvernement appelle aujourd’hui, n’est pas seulement une nécessité religieuse, mais une nécessité humanitaire, sociale, culturelle, psychologique et même économique. Cela dit, chers ivoiriens, la vraie réconciliation nationale en Côte d’Ivoire pourra être rapidement une réalité si jamais on sensibilisait les ivoiriens à travers les médias, les écoles, mosquées et églises sur les valeurs spirituelles et morales de leurs religions. C’est un principe divin établi pour faciliter la cohabitation pacifique entre les religions. Il s’agit de :
Mali:
Les familles des victimes du drame de La Mecque s’impatientent
USA:
Quand une église abandonnée devient mosquée
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Xqonference publique ,
rocus
Abdoul Madjid Kassogbia
A.Pamanta en coll. AS, KYK, Cissé, Paré, Nadia
« Les solutions spirituelles pour une réconciliation nationale »
A lire sur le site islaminfos.net
Premièrement : l’unité biologique de la race humaine
Le Prophète Mouhammad (saw) a dit : « Ô les humains ! Votre Seigneur est Un (Dieu) et votre père est un (Adam). Vous provenez tous d’Adam et celui-ci provient de la terre. C’est pourquoi, un arabe n’est pas supérieur à un non arabe. Et un non arabe n’est pas non plus supérieur à un arabe, Un noir n’est nullement supérieur à un blanc et un blanc n’est pas supérieur à un noir ». Ce hadith nous montre clairement que nous appartenons tous à la famille d’Adam. Ce principe nous fait comprendre que tous les humains sont égaux devant Dieu. Musulmans, chrétiens, juifs et animistes appartiennent tous à la race humaine. C’est pourquoi, si un musulman tue un chrétien, c’est comme s’il a tué son frère et c’est la même chose pour le chrétien. Ce qui intéresse Dieu, c’est la piété. Les critères de noblesse ne concernent pas l’appartenance ou non à une ethnie ou un parti politique. C’est la piété qui distingue les hommes, les uns des autres. Ce n’est pas l’appartenance à telle ou telle ethnie qui départagera les hommes devant Dieu.
Le deuxième principe, c’est le respect de la préservation de la dignité humaine
Chers frères et soeurs, ici également, nous sommes égaux car Dieu a créé l’être humain, il l’a désigné comme son vicaire sur la terre. C'est-à-dire qu’Il l’a préféré à plusieurs de Ses créatures en lui confiant la plus grande mission du monde. Cette mission consiste à faire appliquer Sa loi sur la terre afin que cette terre devienne un terrain paradisiaque. Cette grande responsabilité a été confiée, non pas un musulman ou chrétien, mais à un humain. Dès lors, nous avons donc tous une dignité qu’il faut préserver. Lorsqu’on voit une personne dans les difficultés on a le devoir de lui apporter une assistance en préservant sa dignité. Le Prophète Mouhammad (saw) l’a démontré un jour. Pendant qu’on passait avec un cortège funèbre d’un juif devant le Prophète, lui et ses disciples se sont tenus debout jusqu’à ce que le cortège disparaisse de son champ de vision. Les disciples ont demandé au Messager de leur expliquer l’acte qu’ils venaient de poser. Et au Prophète de s’étonner : Est-ce que ce n’est pas un être que Dieu a créé ? Mais aujourd’hui combien de musulmans se sont levés pour accueillir un cortège chrétien ? Dans un hadith de Muslim il a été rapporté que le Prophète (saw) invite tous les musulmans à se tenir debout à chaque fois qu’ils verront un cortège funèbre passer, jusqu’à ce que le cortège disparaisse. Imaginons l’image qu’on donnerait à l’Islam si on imitait le comportement du Prophète (saw).
Le troisième principe : les raisons de la divergence entre les religieux
C’est de croire fermement que la divergence qui existe entre nous sur le plan de la croyance a été voulue par Dieu Lui-même. Car II dit dans le Saint Coran, « Si ton Seigneur avait voulu, Il aurait fait de tous ceux qui vivent sur la terre des croyants ». Aussi, a-t-ll dit dans la sourate 11 verset 118 du Coran : « Et si ton Seigneur avait voulu, il aurait fait des gens une seule communauté ». Et dans la sourate 13, verset 31 « les croyants ne savent-ils pas que si Dieu voulait, il aurait fait de tous les humains des croyants ? ». Donc si vous voyez un musulman tuer un non-musulman, il a trahi les enseignements de sa religion. Et vice versa !
La diversité des religions sur terre est voulue par Dieu Lui-même dans le Coran et aucun musulman n’a le droit de s’y opposer. Dieu dit dans le Saint Coran, sourate 10 verset 99 « Si ton seigneur l’avait voulu, tous ceux qui sont sur la
terre auraient cru. Est- ce à toi de contraindre les gens à devenir croyant ? Ceux contre qui la menace de ton Seigneur se réalisera ne croirons pas» et aussi dans la Sourate 11 verset 118 II dit : «Et si ton Seigneur avait voulu il aurait fait des gens une seule communauté or ils ne cessent d’être en désaccord entre eux ». Donc c’est Dieu qui a voulu que cela soit ainsi. Si vous voyez un chrétien tuer un musulman à cause de sa religion, c’est que ce dernier a trahi les enseignements de sa religion et également si vous voyez un musulman tuer un chrétien, celui-ci a trahi les enseignements de sa religion. Comme vous voyez aujourd’hui à travers le monde, des personnes qui se réclament faussement de l’Islam, et tuent des chrétiens, tuent des musulmans alors que dans toute l’histoire de l’Islam il n y a pas eu un seul chrétien ou un seul juif qui ait été tué à cause de sa religion.
La diversité religieuse, le libre arbitre Dieu l’a voulu parce qu’Il a créé l’homme et l’a doté du libre arbitre. L’homme a la capacité de choisir entre croire et ne pas croire. C’est Dieu seul qui voit la foi dans le cœur, car c’est Lui seul qui contrôle le cœur. Ceci étant, nul n’a le droit de combattre ou changer. Nous musulmans, notre devoir est de transmettre le message de l’Islam afin que les gens puissent le comprendre. Nous n’avons le droit de contraindre qui que ce se soit par la force à accepter l’Islam. D’ailleurs ce verset du saint Coran à la Sourate 10 verset 108 « Ô gens ! Certes la vérité vous est venue de votre seigneur. Donc quiconque est dans le bon chemin ne l’est que pour lui-même ; et quiconque s’égare, ne s’égare qu’à son propre détriment, Je ne suis nullement un protecteur pour vous». Egalement dans la sourate 18 verset 29 II dit « Et dis : ” La vérité émane de votre seigneur” quiconque le veut qu’il croie, et quiconque le veut qu’il mécroie ». Donc si vous voyez un musulman chercher à contraindre des personnes à accepter l’Islam, c’est qu’il a trahi le message dont Muhammad était le dépositaire. Comme dans la sourate 2 verset 256 « Nulle contrainte en religion ! Car le bon chemin s’est distingué de l’égarement. Donc quiconque mécroit au rebelle tandis qu’il croit en Allah saisi l’anse la plus solide qui ne peut se briser. Et Allah est audient et omniscient». La voie de l’égarement et celui de la vérité se distingue. L’Imam Kourtoubi dit que ce verset a été descendu car un polythéiste est devenu musulman et ses deux fils ne l’étaient pas. Il voulait les contraindre à devenir musulman et par chance il est allé s’informer auprès du Messager s’il pouvait les contraindre, voilà une interprétation de ce verset. Allah a même dit au Prophète : « Ô Prophète, toi tu ne guideras pas celui que tu veux, celui que tu aimes. Le sort des autres est de mon ressort ». Et la même chose a été dite par Jésus Christ dans Jean « Nul ne peut venir à moi que si le père ne l’a voulu ». C’est la règle chez les Prophètes, transmettre le message et laissez la guidance à Dieu. Si nous nous imprégnons de ces valeurs, celles d’accepter que toutes les religions existent que par la volonté d’Allah ; Il a donné le libre arbitre à l’homme et que personne n’a le pouvoir de contraindre l’autre, si nous acceptions ces principes nous vivrions en paix avec nous-mêmes et avec les autres, vivre dans l’entente et l’harmonie avec soi et Allah.
Allah, Le Garant de toute bonne cause (religion)
Il y a un point très intéressant dans la bible comme dans la vie de l’Islam dans Matthieu ; Chapitre 5 à l’époque des apôtres de Jésus, les juifs étaient furieux d’entendre les apôtres leur présenter
VIE DE COUPLE Enlever ses habits en dehors du domicile conjugal
Jésus comme étant leur messie, leur sauveur ; ils ont décidé de tuer ses apôtres. Ils ont donc organisé une réunion à Jérusalem « prenez garde à ceux que vous ferrez vis-à-vis de ces gens et laissez les aller. Si cette entreprise vient des hommes, elle se détruira mais si elle vient de Dieu, vous ne pourrez la détruire. Laissez Mouhammad (saw), si ce qu’il est en train de faire provient des hommes il disparaitra si c’est de Dieu cela résistera. Tout cela pour vous dire que s’il y a des musulmans aujourd’hui qui auraient l’idée d’exterminer les chrétiens en Côte d’Ivoire ou de mettre fin au christianisme en Côte d’Ivoire, Allah ne permettra jamais à ceux-là, que leur projet aboutisse parce que c’est contre le principe qui stipule que toutes les religions existent par la volonté de Dieu. Et également si des chrétiens ont cette idée de combattre l’Islam, ils n’y arriveront que si l’Islam n’émane pas de Dieu. Donc, on n’a pas de raison de chercher à les détruire. S’il y a un groupe de chrétien qui cherche à exterminer les musulmans ou à détruire l’Islam, Ils n’y arriveront pas parce qu’ils seront en train d’agir en contradiction avec les principes qui veulent que nous acceptions la cohabitation pacifique interreligieuse. Cela étant, Dieu ne permettre jamais cela. Nous l’avons vu dans l’histoire de l’Islam. A chaque fois qu’un groupe de gens a été persécuté à cause de sa foi, Dieu les a assisté et les a multipliés au regard impuissant de leur persécuteur. Nous l’avons dans l’histoire du christianisme, lorsque les romains persécutaient les chrétiens, ceux-ci n’étaient pas armés. Rome n’a pas pu le faire et finalement, Rome est devenu un empire chrétien avec l’avènement de l’empereur Constantin et de l’empereur Théodoxe. Et nous l’avons vu dans l’histoire de l’Islam avec les polythéistes Mecquois qui ont tout ce qui était en leur pouvoir pour chercher à détruire l’Islam, mais ils n’ont pas pu. Finalement, l’Islam a conquéri toute l’Arabie au vu et au su de tous les polythéistes de la Mecque jusqu’à ce que le chef des polythéiste, Abou Soufiane soit parti voir le Prophète Mouhammad (saw) et lui a dit : ”Ô Mouhammad, s’il y avait un autre de Dieu à côté de celui que tu adores, nous t’aurions vaincu, mais comme tu nous as vaincus, cela prouve qu’il n’y a de Dieu que ton Dieu”. Les polythéistes avaient 360 dieux, et Mouhammad n’adorait qu’un seul Dieu. Ils avaient de grands moyens militaires, logistiques et même en ressources humaines. Leur nombre était toujours multiplier par 10 que celui des musulmans, mais au final, ils ont été vaincus sur leur propre terrain. Donc toute communauté qui est persécutée à cause de sa foi, Dieu soutiendra cette communauté et elle se multipliera au regard impuissant de leurs persécuteurs d’hier. A suivre
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ASTUCE BIEN-ÊTRE L’astuce pour Désodoriser à Fond l'Intérieur de votre Voiture
HADITH FEMME La rencontre entre deux personnes de sexes opposés
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ocus
DEUX-PLATEAUX
ASSEMBLEE GENERALE ORDINAIRE
La fondation zakat, waqf et œuvres de bienfaisances dresse son bilan moral et financier
Le samedi 06 février 2016, la grande Mosquée d’Aghien a servi de cadre à la cérémonie officielle de l’Assemblée Générale Ordinaire de la fondation zakat, waqf et œuvres de bienfaisance après les activités du mandat écoulé.
Soumettre à l’appréciation des participants, le bilan moral et financier puis procéder au renouvellement des instances est le principal but recherché au terme de cette assise. Maître Fatou Fadika (directrice intérimaire de la fondation zakat, waqf et oeuvres de bienfaisances) a procédé à la présentation d’un exposé liminaire suivi des rapports d’activités durant l’exercice de son premier mandat de 2011 à 2014. Dans son exposé liminaire, celle-ci a tenu à rappeler que ladite fondation est une association à but non lucratif dont la création date depuis le 30 juillet 2010, avec le soutien et le parrainage du COSIM et du CODIS. Elle compte 42 membres dont 33 groupements associatifs à caractère cultuel et neuf personnes physiques à signer les statuts. Déclarée sous le numéro 229/MEMIS/DGC du 25 mars 2014, son existence fut publiée officiellement dans le numéro 10050 du 06 février 2015 d’un journal de la place. Depuis 2013, elle a désormais son siège social au 1er étage de l’immeuble Zagoté à 30 mètres des locaux de la commission Electorale Indépendante (CEI) aux Deux-Plateaux Aghien. Me Fatou Fadika a d’abord rappelé l’objectif du premier mandat à savoir parvenir à la bonne gestion du système de la zakat qui constitue un facteur d’intégration sociale
et de lutte contre la pauvreté. A cet effet, elle et son équipe avait pour mission essentielle, la définition de l’assiette de la zakat et son mode de calcul, la diffusion des principes régissant la zakat et toutes informations y afférentes, la promotion des bienfaits de la zakat et sa collecte ainsi que la distribution de la zakat selon les principes édictés par le glorieux Coran et la sounna du Prophète Mouhammad (saw). Les ressources qui devraient être disponibles sont entre autres la collecte des zakats, les cotisations des membres de la fondation et les dons. De nombreuses actions communicationnelles et promotionnelles ont été menées. La fondation a d’abord distribué 5000 prospectus comportant les informations essentielles relatives à la structure et au calcul de la zakat avant de rechercher les partenaires extérieurs. La visite aux guides religieux initiateurs de la fondation, l’action de collecte des fonds couplées par l’invitation des fidèles au paiement de leur zakat sur le numéro de compte, la redistribution de la zakat de 5.306.418 F CFA durant le mandat écoulé sont entre autres des activités réalisées à l’actif de la Fondation. Poursuivant, elle a dressé le bilan de la première distribution de la zakat. A ce sujet, elle laisse entendre que le Conseil d’Administration s’est félicité de l’initiative. Les guides religieux et le collège des oulémas ont exprimé leur satisfaction. Comme actions
lentaisance
osquees
Les membres du conseil d’administration et le Collège des Oulémas de la fondation Zakat, waqf et œuvres de bienfaisance à la table de séance.
irectnce par intérim impliquant fortement
de la fondation zakat a précisé que seuls les membres du Conseil d’Administration ont financé à 100%. Séance tenante, il a été porté à la connaissance de tous que la majorité des associations et organisations ayant pris part à l’Assemblée Générale constitutive n’ont jamais payé le droit d’adhésion encore moins de cotisation jusqu’à ce jour. Comme perspective, elle propose le financement en partie du fonctionnement de la fondation par des contributions de bienfaisance, à partir de bases de données de personnes convaincues de l’utilité de l’initiative, le financement du savoir, la contribution à la réduction de la mendicité par la mobilisation de fonds stables pour le financement d’activités créatrices d’emplois. En termes de recommandations, elle souhaite la définition d’une bonne stratégie de mise en oeuvre de l’objet de la fondation basée sur la bonne utilisation des capacités de la communauté musulmane nationale. La création d’une dynamique solidaire
l’appui sur les ressources humaines volontaires et l’instauration d’un dialogue permanent au sein de la communauté. L’autre recommandation est l’observation de la transparence à tous les niveaux et envisager des projets fédérateurs d’intérêts socio-économique. Elle a clos son exposé en invitant au renforcement sans relâche de cet important pilier de l’Islam. Le bilan financier a révélé que de 2011 à 2014, le compte a connu une régression considérable après 2012. Comme recommandation, les responsables financiers de la fondation ont souhaité que les droits d’adhésion et de cotisations librement fixés par les membres soient payés pour obtenir des ressources nécessaires à son développement. Par ailleurs, l’assistance après les échanges et adoption, a suivi avec intérêt le renouvellement du Bureau pour le prochain mandat. Après avoir indiqué que l’équipe sera connue dans une semaine plus tard, l’assise s’est close. Fané N’Facoro
IMPRESSIONS DE...
M. DOGONI
CHEICK BOIKARY FOFANA
(Membre du Conseil d’administration)
(Président du COSIM)
HADJA FATOU FATIKA
(Directrice par intérim de la fondation zakat, waqf et oeuvres de bienfaisances)
« Beaucoup reste encore à faire »
La fondation est la caisse nationale de collecte, de gestion et de partage de la zakat dans le respect de la charia. Elle doit aboutir à instaurer dans la communauté, une meilleure connaissance de ce pilier de l’Islam, et à faire valoir son rôle
économique et social primordial, en tant qu’instrument de redistribution des richesses, de solidarité, de justice sociale et de lutte contre la pauvreté. Elle sera efficace si elle est soutenue et gérée par une équipe de personnes compétentes et disponibles que la communauté devra accompagner. Pour ces premières années, il est apparu que le regard des musulmans sur les animateurs de la fondation n’est pas positif. Or, la fondation n’est le bien de personne en particulier.
« Nous devons nous mobiliser autour de d’un objectif commun»
Nous avons été choisis pour gérer les activités de la Fondation zakat, waqf et oeuvres de bienfaisances. Le bilan moral a été présenté par la Directrice par intérim, Maître Fatou Fadika. Après avoir souligné les difficultés, les recommandations ont été faites. Il s’agit de la définition d’une bonne stratégie de mise en oeuvre de l’objet de la fondation, basée principalement sur une bonne utilisation des capacités de la communauté musulmane de Côte d’Ivoire. Il faut créer une dynamique solidaire impliquant fortement les Mosquées. En termes de perspectives, nous devons mettre l’accent sur des objectifs d’intérêt collectif, construire un
orphelinat-école islamique de Côte
d’Ivoire, d’un centre de santé islamique, d’une école primaire, d’un collège puis d’une université confessionnels et d’une bibliothèque, amplifier des actions de vulgarisation de la zakat et du waqf. Il faut que les organisations et associations paient leurs droits d’adhésion. Nous devons nous mobiliser autour de d’un objectif commun.
La communauté musulmane nationale a certes relevé certains défis. Mais, beaucoup reste encore à faire. Il faut que chacun comprenne les bienfondés de l’acquisition de la zakat. Nous avons fait confiance à une équipe qui n’a pas failli à sa mission. Nous leur demandons de redoubler d’efforts pour un rendement efficace. Que chacun se mobilise pour
faire de la fondation zakat, waqf et oeuvres de bienfaisances, une référence africaine.
IMAM LADJI BOUN LADJI CAMARA
(PrésidentduCODIS)
K Nous devons soutenir les responsables du Bureau sortant uni ont abattu un travail de fond »
Nous avons suivi avec intérêt le bilan moral et financier. Tout début est difficile mais il faut tenir le coup. Nous devons soutenir les responsables du Bureau sortant qui ont abattu un travail de fond. Nous espérons pouvoir améliorer les acquis de ce mandat écoulé.
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E DE LA COMMUNAUTE
KYK
DOSSIER
TURQUIE, UN ETAT ISLAMIQUE MODERNE MOSQUÉES D'ISTANBUL
Evolution de l’architecture des mosquées stambouliotes
L architecture des mosquées n’a pas évolué de façon spectaculaire depuis la fin du Moyen-Age. Les mosquées impériales sont toutes, sans exception, inspirées de Sainte-Sophie qui fut pendant presque 1000 ans la plus grande église du monde chrétien.
Avant de mettre la main définitivement sur la capitale d’un Empire byzantin moribond, les Ottomans avaient déjà des édifices religieux d’importance dans leur propre capitale, Edirne (Andrinople), mais aussi à Brousse (Bursa) et d’autres villes de leur empire. Les influences seldjoukides et byzantines sont visibles dans ces constructions anciennes.
On ne sait pas exactement à quelle date remonte la construction de la toute
première mosquée à Constantinople, mais avec certitudes, on sait quand on en a détruit une pour la première fois. Les sources byzantines nous révèlent que lors de la IVe croisade, les Croisés flamands choqués par la présence d’une mosquée aux environs du bazar aux Epices actuel, y mirent le feu. Un fort vent du nord aida à la propagation de l’incendie et près du 1/3 de la ville disparaissait ce jour de 1204.
Toujours d’après les sources byzantines, on trouvait au Xlle siècle, deux mosquées : une destinée aux fidèles arabes, l’autre aux Turcs. La tolérance byzantine a laissé la place à la tolérance turque après la Conquête de Constantinople (1453).
Le sultan Mehmet le Conquérant, ordonna le jour même de la prise de la ville, la conversion du « Temple des temples », Sainte-Sophie. Plusieurs autres églises subirent le même sort les décennies qui suivirent.
Des sultans construisent d’enormes Mosquées au milieu du XVe siècle
Dès le milieu du XVe siècle et surtout aux XVIe et XVIIe, la plupart des sultans se
firent construite d’énormes mosquées n’ayant parfois rien à envier aux cathédrales d’Europe. Bien que dépourvues d’éléments figuratifs, les peintures, les céramiques et les marbres donnaient un aspect grandiose aux édifices.
Les Turcs ottomans n’étaient pas de grands bâtisseurs; et les Grecs (Byzantins) et les Arméniens jouèrent un rôle fondamental. D’ailleurs, les mosquées impériales ont toutes été construites en plan à croix grecque, la coupole centrale s’appuyant sur quatre demi-coupoles.
Les Mosquées des quartiers de moindre importance
Les mosquées de quartiers de moindre importance, ne possédaient pas de coupole. Il s’agissait en principe, d’une construction cubique à deux étages avec un toit à quatre pans. Le rez-de-chaussée était aménagé en boutiques payant un loyer à la communauté, tandis que la salle de prière occupait tout l’étage en dessus. La plupart du temps les édifices étaient partiellement ou totalement en bois.
A la fin du XVIIIe et au début du XIXe siècles, l’architecture des grandes mosquées changea assez radicalement. Influencés par le rococo européen, les grands du Monde ottoman firent construire de nouveaux lieux de culte dans le style de leurs nouveaux palais. La coupole centrale était toujours présente, mais moins élevée et sans demi-coupoles, s’appuyant directement sur les murs latéraux. La construction cubique était précédée d’un exonarthex assez volumineux et s’intégrant généralement au style « moderne » des nouveaux quartiers (Teçvikiye).
La contribution d’architectes Grecs
Les architectes grecs étaient toujours présents, mais les Arméniens passaient
en tête avec la famille Balyan, dont plusieurs membres ont été architectes impériaux sur plusieurs générations. On leur doit de grandes et belles mosquées au long du Bosphore entre autres.
Les Mosquées du début de XXe Siècle
Les mosquées du début du XXe siècle étaient moins extravagantes que les précédentes. Moins volumineuses aussi, les caisses de l’Etat ottoman étant vides. L’influence italienne se fait sentir et l’architecte impérial Raimondo D’Aronco donne le ton dès les années 1890 en introduisant des éléments Art nouveau dans ses constructions.
L’épreuve des musulmans après la proclamation de la republique en 1923
Les premières années après la proclamation de la République (1923), il n’y a que très peu de nouvelles mosquées, par contre on en détruit un nombre important pour élargir les avenues, tout en épargnant les églises
(deux exceptions seulement à Istanbul). La politique de désislamisation du pays se voit aussi dans la pauvreté et le nombre réduit des nouveaux lieux de culte.
De nouvelles mosquées sont érigées dans les années 1950
Avec un retour à la religion dans les années 1950 et l’augmentation de la population, de nouvelles mosquées sont érigées. La rupture avec le style européen est nette en sans appel. On revient au plan primitif des mosquées à croix grecque, à coupoles et demi-coupoles.
L’évolution s’est arrêtée là. On construit toujours de cette façon dans les nouveaux quartiers avec de très rares exceptions comme à Beylikdüzü, Üsküdar ou sur l’île de Kinali. Seuls, les minarets ont « progressé » en s’élevant d’une manière vertigineuse, laissant ainsi de côté, l’harmonie que connaissaient les anciennes mosquées avec leurs minarets.
Une architecte turque devient la première femme à avoir érigé une Mosquée
Une architecte connue et reconnue en Turquie, Zeynep Fadilkoglu, est devenue la première femme à avoir pensé et décoré un lieu de culte musulman. Elle a reçu cet honneur en 2009.
Ce sont les héritiers de la famille Sakir qui ont monté de toute pièce ce projet pour rendre hommage à leurs parents. Cette riche famille turco-saoudienne a fait appel à la talentueuse architecte déjà connue pour ses restaurants de luxe et villas.
Cette mosquée possède des lignes épurées et un style moderne. L’extérieur se voit entreposer une coupole qui renvoie les rayons du soleil grâce aux feuilles d’aluminium qui la recouvrent. Une fois à l’intérieur, la lumière se fait intense puisqu’elle pénètre par d’immenses baies vitrées. Le centre de la pièce est occupé par un énorme lustre en
forme de spirale construit par des gouttes de cristal formant une écriture arabe très ancienne : le coufique. D’une façon générale, les formes sont rondes et généreuses, rappelant le monde dans lequel on vit.
Comme tout projet artistique, celui-ci a suscité de vives critiques et ne connait pas encore le même succès que la magnifique mosquée bleue du pays. Pourtant, la mosquée n’a pas été construite au hasard mais avec intelligence et recherche grâce à des théologiens et des historiens de l’art. Mêmes certains cercles islamiques ont mis en avant la modernité de l’architecture.
Dans un pays où le style ottoman est une référence depuis sept siècles, la mosquée Sakirin apporte un vent de fraîcheur au sein de la communauté musulmane.
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ONTRIBUTION
Comprendre et faire face au terrorisme différent de
l’islam (2ème PARTIE]
Les attentats revendiqués par des groupes terroristes au nom de l’Islam essaiment à travers le monde, en particulier en Afrique de l’Ouest. Indiscutablement, l’objectif de tous (Etat comme citoyen) est de trouver la solution à leur éradication. Toutefois, avant tout, il est important de comprendre les origines, la philosophie et les objectifs de cette mouvance terroriste.
Parlant des jeunes radicalisés ou en voie de l’être, voici ce qu’en dit l’écrivaine et sociologue Chahla Chafiq : « l’analyse des entretiens révèle aussi les besoins paradoxaux des jeunes radicalisés ou en voie de radicalisation : désir d’ordre et de rébellion ; de cadre, de sécurité et d’aventure ; de soumission et de domination. L’offre islamiste leur propose un paquet assez complet qui répond à ces besoins, en leur permettant de trouver du sens et des liens, de se draper dans une appartenance, de se faire reconnaître, d’en finir avec les frustrations et l’humiliation, de s’engager dans une aventure héroïsante, de prendre le pouvoir. Face à cela, les rappels à l’ordre, à la loi ou à la règle ne suffiront pas. Les mesures éducatives doivent proposer une offre alternative forte. Une éducation égalitaire, laïque et démocratique susceptible d’encourager les jeunes à se construire dans l’autonomie et la pensée critique. »
On comprend là que les solutions pour éradiquer le djihâdisme ne viendront pas des seules domaines, sécuritaire ou légal. Car, ce que remet en cause l’attitude des jeunes radicalisés, c’est surtout la vision de la vie que nous offre le projet de société actuel, dominé par l’esprit de l’ultralibéralisme. Qui met en avant les acquisitions financières et matérielles, fragmente les solidarités, défait les liens, vide la vie de son substrat existentiel, offre des perspectives moins reluisantes ; bref conduit à des impasses. La montée des populismes en Europe en est une autre illustration de ce mal-vivre de la jeunesse. C’est pourquoi, en premier lieu, si nous ne voulons pas voir le djihâdisme prospérer, il est impératif d’arrêter cette fuite en avant collective et suicidaire. Afin de faire une introspection collective sans concession et se poser ces questions simples mais existentielles : Qui sommes-nous ? D’où venons-nous ? Où allons-nous ? Que recherchons-nous ? Que voulons-nous pour les générations à venir ?...
Car ce monde du tout matérialisme et de compétitions à l’infini, nous enlève notre humanité et nous rabaisse, sans exagération, souvent en-dessous du plancher animal. C’est à cette quête existentielle qu’il faut d’abord revenir et satisfaire. Parce que l’offre djihâdiste profite de cette faiblesse sociétale actuelle, pour faire la promotion de son projet en apparence plus humain et solidaire, quiplacerait l’homme au centre de tout.
En deuxième lieu, il importe de donner force et rôle à la famille dans la construction de l’individu. La famille doit être le premier espace de socialisation de l’individu. Où il reçoit une éducation et l’amour parental, apprend à construire des liens et, se fixe des valeurs et repères essentiels pour son orientation. C’est pourquoi, aux niveaux individuel, communautaire et de l’Etat, des synergies doivent prendre forme afin de replacer la famille au centre de la construction de l’individu et de nos sociétés.
En troisième lieu, se pose la question de la formation intellectuelle et professionnelle des jeunes. A cet effet, l’école doit être à la portée de tous. Et son offre pédagogique doit permettre à l’apprenant d’en sortir avec la capacité de la critique face à tout sujet de la vie. Ce qui n’est pas souvent le cas aujourd’hui où la lecture devient un réflexe presquïnexistant chez les jeunes. Ce qui interroge l’efficacité des méthodologies des enseignements et l’accès aux bibliothèques publiques à travers le pays.
En quatrième lieu, se trouve le traitement du religieux. Car, le fait religieux est devenu de nos jours, un véritable champ de compétitions, dont n’hésitent pas à se servir les hommes politiques.Une réglementation devrait permettre l’expression libre et égalitaire des croyances. Aussi, dans le cas de la Côte d’Ivoire, faut-il asseoir et consolider la pratique d’une laïcité égalitaire et
inclusive, qui évite toute discrimination ou stigmatisation et qui tient le religieux loin de la politique.
En cinquième lieu, il y a la question de l’économie, de la justice sociale, du chômage des jeunes et de la réduction de la pauvreté. Ne dit-on pas : « Ventre affamé n’a point d’oreille. » Ou encore comme l’affirmait le père de la nation : « l’homme qui a faim n’est pas un homme libre. » Tant que le système économique continuera de générer du chômage et de l’exclusion, le “djihâdisme” trouvera de probables candidats à sa propagation. Aussi, le devoir incombe-t-il à nos gouvernants de trouver les mécanismes d’une redistribution équitable des richesses nationales afin d’atténuer les éventuelles frustrations. Et surtout, de permettre aux jeunes d’être optimistes et de vivre avec l’espérance qu’ils ont droit à une belle part de paradis sur terre.
En sixième lieu, vient l’équation desTechnologies de l’information et de la communication qui changent et bouleversent profondément nos vies et notre rapport au monde. En particulier les jeunes, dont l’accès direct à des informations de tous ordres en dehors de la sphère familiale, influence
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irrémédiablement leurs habitudes et leurs codes sociétaux. Contrecarrer ou contrôler l’influence des réseaux sociaux est un des enjeux majeurs que doit relever la société tout entière si elle veut garantir sa stabilité.
En septième lieu, s’invite la question des modèles. Nous sommes dans une ère qui célèbre la visibilité et qui brandit comme seuls modèles les stars de show-biz, du cinéma, du sport ou de la politique. Une tendance amplifiée par les réseaux sociaux qui obligent à exister en se faisant aussi visibles. Les jeunes candidats au djihâd sont dans cette dynamique lorsqu’ils postent leurs images et « hauts faits » à travers l’internet. C’est pourquoi, il devient urgent que nos sociétés mettent aussi en avant la grandeur de la simplicité de vie et l’héroïsme de la vie de simples gens et de valeur. Cela,afin d’aider les jeunes à comprendre que chacun est un héros dont la vie mérite d’être célébrée.
En somme, lutter contre le djihâdisme, c’est revoir notre rapport à la vie.
NURUDINE OYEWOLE onurudine@yahoo.fr COMMUNICATEUR
Annonce: Jeune et talentueux
Dr. Koné
Il a eu le Bac à 16 ans après de brillantes études en Côte d’Ivoire et au Maroc. Il entame un doctorat en économie.
Qui est-il ? Que fait-il ? Quelles sont ses ambitions ?
Retrouvez dans nos prochaines parutions de nouvelles rubriques consacrées à la spiritualité à la page 5 sur :
Les ablutions ■ La prière
Les commentaires du glorieux Coran
Par le consultant religieux Imam Méité
Islam Info N°535 du Mercredi 24 Février au Mardi 01 Mars 2016-du Araba 17 au Tarata 23 DjoumadalOula 1437H
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SL AM INFOS.NET
Par Nadia
Une étude révèle l'importance des thèmes de la miséricorde et de la joie dans le Coran
Il y a quelques mois de cela, nous vous parlions de cet américain qui a été poussé vers l’Islam par le biais de la Bible. C’est en constatant des contradictions dans le texte biblique que cet homme s’est lancée dans la lecture du Saint Coran, suite à quoi il a embrassé l’Islam. Aujourd’hui, un ingénieur américain du nom de Tom H.C Anderson a décidé de contrer l’islamophobie en comparant la Bible et le Coran.
La question était de savoir si le Coran, si souvent présenté par les médias comme véhiculant la violence, était plus violent que les textes bibliques ou s’il s’agit seulement d’une idée reçue. Afin de répondre à cette interrogation, Tom Anderson a mis en place un logiciel pour comparer les textes quant à l'utilisation de certains mots : joie,
colère, tristesse, meurtre. Cette comparaison était ensuite regroupée sous forme de statistiques.
Suite aux comparaisons du Saint Coran, de l’ancien et du nouveau testament, cet ingénieur a conclu que l’ancien testament est celui qui fait le plus référence à la violence. Il précise ainsi : « la mort et la
destruction sont légèrement plus présents dans le Nouveau Testament que dans le Coran (2,8% contre 2,1%) mais l’Ancien Testament est clairement loin devant le Coran, avec deux fois plus de références à la destruction et au meurtre (5,3%) ». La notion de « colère » est davantage présente dans la Bible alors que celle de « joie » et de « croyance » sont prédominantes dans le Coran.
Au-delà de ce constat, Tom Anderson a également remarqué par son étude que la miséricorde et la bonté sont des aspects bien plus présents dans le Saint Coran que dans la Bible. L’ingénieur a d’ailleurs expliqué qu’il a lui-même été surpris par ces conclusions : « Ceux qui n’ont pas lu ou qui ne sont pas familiers de ces trois textes religieux seront peut-être un peu surpris d’apprendre que le Coran
n’est pas plus violent que ses homologues judéo-chrétiens. (...) Personnellement, j’étais un peu surpris de voir que le concept de miséricorde était autant présent dans le Coran ; je pensais qu’il serait plus présent dans le Nouveau Testament (...).»
Les résultats de cette étude déconstruisent ainsi les préjugés circulant au sujet de l’Islam et du Saint Coran : la Bible contient des passages bien plus violents et le Coran véhicule davantage la miséricorde. Il y a quelques mois de cela, nous évoquions d’ailleurs cette expérience sociale aux Pays Bas : des passants écoutaient des passages de la Bible pensant qu’il s’agissait du Coran. Leur réaction illustre la présence de préjugés bien ancrés dans la société.
ajib.fr
A lire sur le site islaminfos.net
Au Togo, une école sans chaise et sans table
Mali: Les familles des victimes du drame de La Mecque s'impatientent
En septembre dernier, la bousculade de Mina, à la Mecque, avait fait plus de 2200 morts, selon le cumul des derniers bilans communiqués par les pays des victimes. Parmi ces victimes, plus de 300 Maliens. Aujourd’hui, leurs familles sont en colère : elles attendent toujours des réponses sur le déroulé de cette tragédie.
320 Maliens sont officiellement recensés parmi les victimes de la bousculade de Mina. Mais des certificats de décès, les familles n’en ont reçu que 40. Les autorités saoudiennes, maliennes et agences de voyages se renvoient la responsabilité.
Et les familles, cinq mois après la mort de leurs proches, n’ont toujours pas les documents. Le Collectif des familles de victimes compte par ailleurs lancer
part de l’Arabie Saoudite.
une action auprès de la justice secrétaire général du Collectif, attend saoudienne. Malick Konaté, le des réponses, mais aussi un geste de la
« La plainte que nous comptons déposer dans les jours à venir c’est juste deux choses : demander d’abord ce qui s’est passé réellement à la Mecque ce jour-là. L’autorité saoudienne fait silence radio. Il n’y a aucune information qui passe entre l’autorité saoudienne et les autres pays. Maintenant, deuxième chose : c’est d’avoir une indemnisation pour les familles », explique-t-il.
En plus des 320 victimes officielles, 27 Maliens sont toujours portés « disparus » : des analyses ADN sont en cours pour permettre de les identifier parmi les dépouilles demeurées sans nom.
RFI
USA : Une église abandonnée devient mosquée
En été dernier, nous vous parlions d’une pub en Grande-Bretagne transformée en centre islamique, comme cela avait été le cas quelques années auparavant à Londres. Aujourd’hui, aux Etats-Unis, c’est une ancienne église abandonnée qui va devenir mosquée.
L’ancienne église est située dans la banlieue de Chicago. Les musulmans de la ville se sont réjouis d’une telle nouvelle. L’initiative a été menée par les membres de la « Muslim American Society » (MAS) qui ont acheté les lieux. Ils ont expliqué que la communauté musulmane dans la banlieue avait augmenté et que de ce fait, la nécessité d’une nouvelle mosquée s’est fait ressentir.
Au-delà du projet de transformer cette église abandonnée en mosquée, les
musulmans des alentours ainsi que les membres de la MAS souhaitent en faire un véritable centre islamique. Le porte-parole de la MAS explique toute
l’importance du dialogue interreligieux notamment dans un tel contexte. Il a ainsi confié : « Nous voulons rencontrer nos voisins et leur
expliquer qui nous sommes et ce que nous voulons faire ». En effet, transformer une église, quand bien même abandonnée, en mosquée peut susciter des questionnements au sein du voisinage, d’où l’intérêt de poser des mots sur ce projet, de le présenter et de se présenter soi-même.
Le choix de ce lieu a été réfléchi : étant abandonnée et mise en vente, l’église possédait l’approbation du gouvernement en tant que lieu de culte. Cet accord des autorités ne peut donc être retiré puisqu’il s’agira d’une mosquée et donc d’un lieu de culte comme l’était l’église. En espérant que ce projet puisse être mené à bien inchaAllah, pour la communauté musulmane de Chicago.
AJIB.FR
Nigeria: « Enlevée par Boko Haram »,
un voyage au
L’Afrique doit lutter sur internet contre les groupes djihadistes
Lire les commentaires de la rubrique débat sur
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Islam Info N°535 du Mercredi 24 Février au Mardi 01 Mars 2016-du Araba 17 au Tarata 23 DjoumadalOula 1437H
EBAT
Par Pamanta
NUMEROS UTILES
DEBAT
Dans un couple musulman, Venfant peut-il porter aussi le nom
CHU DE BOUAKE-Bouaké
01 P 12885
Tél: 31 63 21 90/
31 63 53 50/
31 63 53 49
de famille de sa mère?
CHR DE BONDOUKOU
BP 03
Tél: 35 91 51 78/
35 91 51 79
YSSOUF FOFANA
Salam
CHR DE BOUAFLE BP 605
Tél: 30 68 93 43/
30 68 91 35
Je pourrais dire que dans un couple musulman, l’enfant ne peut pas porter le nom de famille de la mère, car islamiquement et logiquement l’enfant porte uniquement le nom de son père. Mais dans le cas où 1’ enfant a son père qui 1’ a abandonné dès sa naissance avec sa mère, en ce moment, 1’ enfant pourra porter le nom de famille de sa mère.
CHR DE DALOA
BP 207
Tél:32 78 22 90/
32 78 36 23
CHR DE DIMBOKRO BP 274 Tél: 30 62 50 33/30 62 52 11
KOMARA
La réponse est non. En islam, l’enfant porte le nom de famille de son père ou le cas échéant, le prénom de son géniteur, bien entendu dans le cadre du mariage. Cette possibilité n’existe que dans le cas d’un enfant né hors mariage, auquel cas l’enfant appartient entièrement à sa mère ; et son géniteur n’a aucun droit sur lui et ne peut ni lui donner son nom ni revendiquer quoi que ce soit.
CHR DE DIVO
BP 240 Tél: 32 76 03
53 /32 76 00 97
CHR DE GAGNOA
BP 60 Tél:32 77 23 62
CHR DEGUIGLO
BP 47 Tél: 33 7050 63
/33 70 51 34
LE PENSEUR
CHRODIENNE
BP 03 Tél: 33 70 81 95
/33 70 84 60
Je ne suis pas islamologue, mais je pense bien que l’enfant peut porter le nom de famille de sa mère en ajout à celui du père. Si le patronyme du père est absent et que l’enfant ne porte que celui de sa mère, là ça devient une problématique. Parce qu’en Islam, c’est le nom du père que l’enfant doit absolument porter.
CHR DE SAN-PEDRO
01
P 366
Tél: 34 71 07 68/ 34 71 17 42
L’avis du consultant religieux
Imam Méité Al Imam
CHR DE
YAMOUSSOUKRO
BP 1005
Tél: 30 64 01 26/
30 64 00 33
Le nom de famille est un fait de société. En Islam, l’enfant est rattaché à son père. Par conséquent l’enfant ne peut porter que le nom famille du père. Allah seul savant!
HOPITAL PROTESTANT DE DABOU -
Dabou BP 115
Tél: 23 57 23 15 Fax:
23 57 21 84
» DIVERS
SUJET A DEBATTRE PROCHAINEMENT
CNDDR
Tél: 166/177/158
Sujet:
DEPANNAGE CIE
Tél: 179
La présence des futurs mariés à la Mosquée lors de la célébration du
mariage est-elle recommandée en Islam ?
DEPANNAGE SODECI
Tél: 175
Donnez votre avis sur la question en participant à la rubrique “débat” sur le site d’Islam Info, à l’adresse :
www.islaminfos.net
COTE D'IVOIRE-
TELECOM
Tél: 120
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LAM AU FEMININ
onfidence
Sidibé Ramatou
mnignage
Par Abou Soufyane
Envoyez vos confidences, réactions et suggestions en écrivant à Confidencesira@yahoo.fr Cel : 08 65 34 62
«Mon fils n’aime pas sa sœur»
Salam, j’ai l’impression que mon fils aîné déteste sa sœur. Il ne l’approche que pour lui tirer les cheveux et lui donner les coups. Je ne peux pas le laisser seul ne serait qu’une minute avec elle de peut qu’Il fasse l’irréparable. Il a 4ans et sa sœur n’a que 4 mois, mais c’est depuis sa naissance qu’il montre sa haine à son encontre. J’ai même l’impression qu’il a régressé et est retombé dans l’enfance. Je n’anive pas à m’en sortir comme ça et je ne le comprends pas, je me disais qu’il serait plutôt heureux d’avoir un frère ou une sœur pour jouer.
Avoir de façon exclusif l’amour des parents, d’un mari, d’une mère, d’une sœur et même d’un ami, tout le monde à un jour ou l’autre nourrit ce souhait. Les femmes se lient mains et pieds pour être l’unique auprès de leur mari que dire d’un enfant de 4 ans qui se voit du jour au lendemain partager l’amour de maman et papa. En effet, l’enfant grandit avec ses parents, l’amour et l’attention qui lui sont portés sont exclusifs, et d’un coup... PAM! « Maman enceinte, nouveau bébé, moins de temps pour moi, maman m’aimera-t-elle encore, je suis inquiet, nouveau rival qui arrive» ... C’est un peu l’angoisse d’un bambin de 4 ans qui fait ses premiers pas dans la vie. Rassurez- vous, tout cela est normal. Ce sentiment de jalousie est on ne peut plus naturel et sain ! À vous après de faire en sorte de soutenir affectivement vos enfants et ne pas entretenir et même amplifier ce sentiment au point de transformer cette jalousie saine de l’enfant au départ en une malsaine.
Les aînés ont cette épreuve terrible :
stuce bien-être
Aïssata Pamanta
L'astuce pour désodoriser à fond l'intérieur de votre voiture
partager un jour leurs parents avec un autre...
Il est clair que l'arrivée d'un cadet est toujours vécue comme une véritable intrusion. C'est pourquoi il est indispensable de préparer l'aîné(e) à ce bouleversement. Il doit être rassuré sur l'amour que lui vouent ses parents : moins il doutera de leur capacité à aimer deux enfants à la fois, moins il se sentira anxieux. Même s'il aura toujours du mal à admettre qu'il sera aimé comme avant, quand il était tout seul. En cela d'ailleurs, la position d'aîné reste spécifique, en raison de l'originalité de ce qu'il a vécu avant les autres.
D'où la jalousie qu'il ressent, sentiment réactionnel tout à fait naturel. Et si ses manifestations sont parfois difficiles à vivre, il faut savoir que cette jalousie participe aussi à la construction de l'image que l'on a de soi. Elle stimule le désir de savoir, la recherche de soi. Mais il est important que cette jalousie soit entendue, et surtout pas niée ou condamnée. Car le jaloux aime et hait à la fois, il en souffre et culpabilise.
Il faut faire en sorte que l'aîné continue de vivre comme un enfant de son âge. Parce qu'il est devenu le plus grand, on lui demande de penser en “grand”. C'est dur à trois ou quatre ans ! Autorisez-le à rester petit... Oubliez cet ordre de fratrie qui hiérarchise parfois les enfants. Quand on a plusieurs enfants, ils sont forcément différents, de par leur personnalité. Et on les aime différemment, ce qui ne veut pas du tout dire plus ou moins.
A suivre
AVERTISSEMENT
L'animation de cette rubrique revient aux lecteurs d'Islam Info. Nous saluons l'intérêt qu'ils ne
cessent d'accorder à «Témoignage ». Et, nous tenons à le souligner : les textes publiés dans le cadre de cette rubrique n'engagent que leurs auteurs. Et nous exhortons nos
Envoyez vos témoignages, réactions et suggestions à : Abou Soufyane (08 69 24 55) ou écrivez à temoignagesabou@gmail.com
La trahison a un coût ! C5ème partie)
La fornication m’a toujours angoissé même lorsque je ne me voilais pas. Donc au bout d’une période d’au moins deux ans, x a vu quelqu’un qui correspondait plus à ses attentes. L’éternel mauvais scénario ! Combien de filles s’y sont laissées prendre ? En pensant peut être que ce qui arrivait à beaucoup ne pouvait pas m’arriver. J’ai tenté à maintes reprises de rompre, finalement je suis revenue sur ma décision. On dirait que j’aurais du m’y tenir. Mais dès qu’il a semblé sortir la tête de l’eau, il semblait s’apercevoir que je n’étais pas assez bien pour lui. J’ai pris mon mal en patience car j’ai compris que généralement comme la majorité des hommes (ne vous en offusquez pas vous les hommes mais c’est vraiment quelque chose que j’ai remarqué dans la réalité), il ne voulait pas
rie de couple
Enlever ses habits en dehors du domicile conjugal
Il n’est pas permis à la femme d’enlever ses habits en dehors du domicile conjugal, dans la maison de sa famille ou chez ses Mahârims (Ils sont les hommes avec qui la femme ne peut jamais se marier, tels que le père, le fils, le frère...etc) Car se dévoiler dans un lieu qui n’est pas sûr, tel que les hammams (toilettes publiques), les salles de fêtes...etc. expose la femme aux accusations et à la tentation, notamment ce qui se produit actuellement, à savoir
lecteurs à, non seulement réagir par rapport à ces textes, mais à nous proposer leurs réflexions par rapport à leur aventure qu'ils ont vécue, à un témoignage...
prendre ses responsabilités. Il voulait me pousser à la révolte par ses actes sans rien me dire, sans insultes sans rien, car il fallait garder toujours son manteau d’ange très très intelligent, pour que je rompe. Et qu’il puisse dire à nos connaissances communes et à ses relations que c’était moi qui avais rompu. En plus maintenant que j’y repense il me sondait souvent pour savoir si il n’y avait pas d’autres hommes qui me draguaient.
Il voulait sans doute que je me marrie avant lui, comme ça il allait pouvoir faire son « grand mariage » (s’il me lit, nous nous comprenons) sans remord. Mais je ne voulais pas faire cadeau à un amour qui était devenu un ennemi. Des fois j’avais l’impression qu’il cherchait à se venger. Mais de quoi ? Je ne saurais vous le dire.
A suivre
Cissé A
l’utilisation des caméras et des appareils photos dans les salles de fêtes, et ce que ces derniers captent, entre autres les images obscènes et choquantes, ainsi que les autres aspects de tentation. En effet, il est authentiquement rapporté que le Messager (saw) dit : « Toute femme qui enlève ses habits en dehors du domicile conjugal, Allah dévoilera sa discrétion ».
Vous trouvez que votre voiture sent le renfermé ? Vous avez besoin de désodoriser l'intérieur votre voiture en profondeur ? ? Voici l'astuce pour l'assainir en un rien de temps..et à moindre coût : nettoyer intérieur voiture avec du bicarbonate Comment Faire :
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H adith femme
Aïssata Pamanta
La rencontre entre deux personnes de sexes opposés
Le Prophète (saw) a dit : « Qu’aucun homme ne rencontre une femme étrangère à lui seule, sauf si elle se trouve en présence d’un Mahram. « (Rapporté par Mouslim.)
Islam
Premier groupe de presse musulman en Côte d’Ivoire paraissant depuis
Ramadan 2005
Tél.:(225)22 42 43 21
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Islam Info N° 535 du Mercredi 24 Février au Mardi 01 Mars 2016 - du Araba 17 au Tarata 23 Djoumadal Oula 1437H
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i^< Lettre4®dà®Jiteur J
1 A •y
Les crimes rituels sont devenus un phénomène répétitif et banal. Cela au profit de certains individus à la recherche du pouvoir ou de la richesse. On tue impunément des gens et on les ampute sans vergogne d'une partie du corps. Puis on jette la victime sans regret. Semble-t-il que ces parties du corps vont servir à accomplir des rites religieux ou fétichistes dans le but de changer le destin de leurs commanditaires tapis dans l'ombre. Face à ce phénomène macabre, on constate d'une part l'absence d'une Force Spéciale d'Intervention Rapide et d'autre part, l'impuissance et la souffrance des parents des victimes, ainsi que l'indifférence de la population qui aurait pu constituer un outil précieux pour nos forces de l'ordre. Pendant ce temps, les assassins courent toujours à la recherche de nouvelles proies pour assouvir les besoins funestes de leurs commanditaires.
Trop c'est trop. Faisons quelque chose. Faites quelque chose pour sauver nos enfants et mettre hors d’état de nuire les assassins du petit DIABAGATE Losseni. Cet enfant de 9 ans, un jumeau avec une sœur jumelle, a été retrouvé assassiné sans tête ni sexe dans un caniveau. Il s'appelait DIABAGATE Losseni. Ce fait rapporté à la page 10 de FRATERNITE MATIN du 10 janvier 2016 est presque passé inaperçu. Alors faisons un effort pour imaginer la scène macabre : une personne d'une corpulence plus forte que le petit Diabagaté s'empare du corps frêle du petit garçon. Il l'empoigne après l'avoir attiré dans le piège morte, l'étouffe et l’assomme sans pitié. Malgré ses cris, et peut être même ses supplications pour demander pardon au bourreau, après avoir appelé au secours ses parents en vain, le petit Diabagaté est condamné et mis à mort. Le bourreau ne s'arrête pas là. Il s'acharne sur le petit corps inerte, impuissant et lui hôte sa tête et son sexe puis, le jette dans un caniveau comme on se débarrasse d'une canette vide ou d’un papier hygiénique utilisé. Le lâche assassin ne tourne même pas la tête pour regarder cet enfant qu'une femme a porté pendant neuf (9) mois dans son ventre puis a supporté courageusement les souffrances de l'accouchement de Losseni et sa sœur jumelle. Il ne s’est même pas dit que pendant 9 ans les parents de Losseni l'ont humblement élevé, difficilement éduqué et courageusement prié Dieu pour qu'il réussisse sa formation intellectuelle et sa vie comme tout le monde afin qu'il s'occupe de leurs vieux jours...
Comment ce criminel a-t-il pu rentrer chez lui pour regarder ses propres enfants ou frères, tous heureux de le voir rentrer, en ignorant qu'il vient de rendre malheureux pour toujours des parents comme lui? Cet homme ou cette femme est-il un être humain? Est-il un homme ou une femme normale ? Bien sûr que non! Mais, nous sommes tous aussi coupables par notre indifférence, notre silence coupable! Sommes-nous aussi normaux par notre indifférence constante devant ces crimes rituels répétitifs?
Dans chaque société, il y a des criminels hélas! Sous d’autres lieux, ce genre de crime passionné mobilise les peuples, les médias et les leaders d'opinion. Tout est mis en œuvre pour retrouver les criminels. Pourquoi chez nous où les fidèles sont nombreux dans les mosquées, églises et temples, et les ONG pullulent, on banalise ce genre de crime devenu de plus en plus quotidien ? L'idée que la Police n'aurait pas les moyens pour protéger nos enfants innocents est-elle moralement acceptable? Si tant est que la police n'aurait pas les moyens d'empêcher ces crimes odieux, qu'est ce qui l'empêcherait d'en appeler à la collaboration de la population en commençant par une simple conférence de presse et un appel à témoins dans chaque cas d'enlèvement d'enfant. Ensuite, procéder à la mise en place d'un système de suivi évaluation performant sur le déroulement de l'enquête. N'est-ce pas le minimum qu'un enfant de 9 ans est en droit d'attendre de la société, de ses parents et des Forces de Sécurité ? Nous sommes d'autant plus coupables que c'est par notre incurie, que ces criminels pullulent encore, dans nos rues et continuent leurs sales besognes. Nous n'avons même pas conscience que nous-mêmes, nos enfants peuvent être ou seront un jour ou l'autre frappés aussi de la même manière que l'ont été les enfants de nos voisins! Alors, viendra-t-on se lamenter et appeler au secours ? En attendant, c'est ici et maintenant qu'il faut a^ir-I Ainsi, le groupe de presse les Editions Alif /Islamlnfo met en place une cellule d'études sur les crimes rituels en général, et en particulier sur les crimes rituels concernant les enfants et les femmes. L'étude sera subdivisée en deux parties. La première partie consistera à la mise en place d'une banque de données sur tous les crimes rituels parus dans la presse ivoirienne. La deuxième partie portera sur la mise à disposition de jeunes universitaires (criminologues, sociologues, ^ juristes....), les données collectées pour une étude périodique approfondie sur ces crimes rituels. Cette jeune équipe travaillera sous la supervision d’un professeur d’université. Le financement des études sera assuré par des bonnes volontés intéressées par le sujet. Les résultats des études feront l'objet de réflexion élargie aux décideurs et aux leaders d'opinion. Notre groupe est totalement conscient de ses limites dans ce combat de titans. Mais, notre force réside dans la confiance de nos lecteurs, et de nos amis qui nous accompagnent depuis maintenant dix ans dans notre entreprise d'information et de formation. C'est notre raison d'être. Merci encore et pour toujours. A la semaine prochaine In Cha Allah }
RAPPEL : Horreur à Abobo
(Fraternité Matin du samedi-Dimanche 10 janvier 2016)
La tête et le sexe d’un écolier de 9 ans emportés
Un enfant a été tué dans le sous-quartier Warriors, non loin de la gendarmerie
Un effroyable drame s’est produit au marché Gouro d’Abobo centre, dans le sous- quartier Warriors, dans la nuit de jeudi à ven-idredi. Un enfant de 9 ans, porté disparu. Cette nuit-là, alors qu’il était allé > assister à une rencontre de football au terrain du quartier, a été retrouvé sans tête ni sexe. Selon le président des jeunes du quartier, Soumahoro Mamadou, le gamin a été découvert tôt le matin du M ven—'dredi. dans un caniveau, par une passante qui a tout de suite alerté le voisinage. La police et la gendarmerie ont été saisies par la suite.
Diabagaté Losseni, la victime, est né le 23 décembre 2006. Elevé en classe de CPI A à l’école primaire privée Konaté Freinet. il a une sœur jumelle. Tous deux sont les avant-derniers d’une famille de 9 enfants, raconte Coulibaly Bakary, couturier et tuteur de l’infortune.
Kramo N’Da, son maître, est encore sous le choc. « La veille, après les cours, nous avions joué ensemble ». Quant à Traoré Lassina, directeur de l’établissement, il s’en remet à Allah.
Au marché Gouro où a été faite la découverte macabre, on pouvait voir des traces de sang coagulé sous un étal.
La gendarmerie a réquisitionné les services des pompes funèbres aux fins d’enlever la dépouille qui a été transférée à la morgue d’Anyama. Elle a aussi ouvert une enquête.
Dans le quartier, c’est la consternation. Coulibaly Abdoulaye, le président des rive->rains du marché Gouro. déplore l’insécurité dans le quartier, du fait du voisinage avec un fumoir. Des riverains ont plus d’une fois été poignardés ou dépossédés de leurs biens par des individus fréquentant ce fumoir, a-t-il '
CISSE MAMADOU