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Islam Info #531
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- Articles de journaux (1445 items)
- Titre
- Islam Info #531
- Editeur
- Islam Info
- Date
- 27 janvier 2016
- numéro
- 531
- nombre de pages
- 16
- Sujet
- Groupe Scolaire IQRA
- Femme en islam
- Formation des imams et des prêcheurs
- Terrorisme
- Extrémisme
- Détenteur des droits
- Éditions ALIF Islam Info
- Langue
- Français
- Source
- Frédérick Madore
- Contributeur
- Frédérick Madore
- Identifiant
- iwac-issue-0001178
- contenu
-
Toumodi
ISLAM INFO en vente à l'intérieur du pays
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8719 0218 (H 32 05 75
Responsable mâchés régionaux: Diülu NLiünuuna ] u ’ 75 61 05 97
N° 531 du Mercredi 27 Janvier au Mardi 02 Février 2016
Prix : 500 Fcfa
Islatifâ
DU ARABA 18 AU TARATA 24 RABIOU SANI 1437H
L’INFORMATION À LA LUMIÈRE DE L’ISLAM
Laïlatoul Miradj(1437H): 27 Radjah (04 Mai 2016) (Sous réserve de confirmation du COSIM)
Figures féminines musulmanes
IMAM Adam Saré: (Imam Adjoint à la Mosquée Habloul-Lahil-Matîn des Deux-Plateaux)
le rôle loué par ces grandes dames
\ ASTUCE BEAUTE
Comment redonner de l’éclat à vos bijoux en argent —
RENFORCEMENT DE CAPACITES
les enseignants de l’ECI-lqra initiés à l’APC
PII
COSIM / FORMATION DES IMAMS
100 autres étudiants bientôt au Maroc
2
Islam Info N° 531 du Mercredi 27 Janvier au Mardi 02 Février 2016-du Araba 18 au Tarata 24 Rabioul Sâni 1437H
ÉDITORIAL
Par Koulibaly Y Khayder ^
ommatre
La nécessité de former les communautés pour une société plus responsable
près l’admission de la
professionnelle
et
presse
première étudiants universités de Côte d’Ivoire en
derniers temps.
s’agit de
vague des issus des islamiques 2015, cent
nouveaux étudiants dont quatre vingt six hommes et quatorze filles sélectionnés, après un test de recrutement, iront dans quelques mois au Maroc pour une formation d’imam et de prédicateurs offerte par les autorités du royaume chérifien. C’est le fruit d’une bonne collaboration entre le Conseil Supérieur des Imams (COSIM) et les autorités marocaines, due à l’intervention du Président Alassane Ouattara auprès du souverain chérifien, Sa majesté le Roi Mouhamed VI. Durant vingt quatre mois de formation, les bénéficiaires doivent être capables de maîtriser les rudiments nécessaires pour maîtriser non seulement le métier de l’imamat mais aussi les techniques de prédications. Pour pérenniser ce genre d’opportunités, le strict respect des règlements des établissements d’accueil, la rigueur dans le travail et la culture de la discipline doivent être de mises. Par ailleurs, les responsables de la Foire Internationale d’Abidjan (FIA) ont choisi de placer au cœur de la seconde édition de son rendez-vous d’affaires annuel, qu’elle organisera du 24 mars au 05 avril prochain, le thème : “la formation, clé de la réussite des affaires”. Cette Foire multisectorielle sera l’occasion d’une compétition entre les universités et grandes écoles de la place. Autour du thème central, ce concours permettra aux impétrants de faire des propositions de mémoire dans le but de rendre la Foire meilleure. Un autre ombrage a marqué l’actualité de la formation au plan national ces
d’élèves. Ladite séance de renforcement des capacités s’inscrit dans la ligne droite du ministère de l’éducation nationale dont la mission est d’encadrer et d’appuyer le processus d’apprentissage. Depuis le démarrage de l’intégration officielle en 2011, la majorité des établissements d’enseignements confessionnels réalisent chaque année, 100% de résultat au CEPE et à l’entrée en sixième. Ceux qui réussissent moins sont au dessus de 75% de réussite. Le projet de formation des gestionnaires des 94 écoles intégrées en 2013 et ceux des 209 de l’édition 2015 par la commission nationale d’accompagnement de écoles islamiques au ministère de l’éducation nationale est salutaire. Les Organisations Non
Gouvernementales (ONG) ne veulent pas rester en marge de cette dynamique qui ouvre des horizons radieux aux bénéficiaires et à la société. Les samedi 16 au dimanche 17 janvier dernier, l’ONG “La Bienfaisance” veut développer désormais un modèle d’organisation qui rassurera les acteurs de la chaîne de solidarité à travers une importante séance de formation et de renforcement des capacités. Lors de la cérémonie de présentation des vœux de nouvel an au Président Alassane Ouattara, le mercredi dernier au palais présidentiel, la presse ivoirienne a été félicité dans son ensemble pour avoir agi en
Éditorial :
La nécessité de former les communautés pour une société
plus responsable
Chapelet:
Page 2
Fatima, Fille de Prophète Muhammad (swa)
P3QG 3
Vie et Spiritualité :
Invocation à dire lors de la visite du cimetière
Page 4
Focus:
Figures féminines musulmanes
Le rôle joué par ces grandes dames Page 8 9
Vie de la communauté:
FORMATION DES IMAMS:
100 autres étudiants bientôt au Maroc _ _
Page 5
Hadith femme:
Les tenues non permises à la veuve
Page 15
Témoignage :
La trahison a un coût ! Page 15
Vie de couple:
Recommandation divine à la femme à l’égard de son éPoux Page 15
Astuce / Beauté :
Comment redonner de l’éclat à vos bijoux en argent ?
Page 15
l’engagement de la direction nationale des Ecoles Confessionnelles Islamiques (ECI-IQRA) à initié l’ensemble des enseignants de ses établissements scolaires à la nouvelle méthode de l’approche pédagogique par compétence. Quarante cinq enseignants en ont bénéficié pour le bonheur des élèves et parents
responsable. C’est le résultat d’une volonté manifeste du gouvernement ivoirien, de produire des hommes de médias qui choisissent désormais de converger vers la recherche de la paix. Dans la logique de la promotion de l’excellence, l’ONG “AIDE” a permis à trois lauréats dont un jeune homme et deux jeunes filles de décrocher le prix de meilleurs étudiants instruits sur la vie du Messager Rassoul (saw). En somme, chercher la connaissance, grandit toujours l’homme dans la vie. Nous devons nous mobiliser autour de l’idéal de la quête du savoir pour être plus compétitifs.
Bonne lecture et à la semaine prochaine !
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Par CISSÉA
K Les Réh-noirs d’invisibilité
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COMMERCE RIZ-SUCRE DIVERS
Sicnn sntinl ADJAMF Boulf/nrd du Gônrrol do Gnulln Adjcimn F# Rnnnull 03 BP 292 ABJ 03 - Ici : (225) 20 37 47 85 Z 20 37 50 78 - Emo i : csl oviso.ci
Deux abrutis portant des lunettes noires vont cambrioler chez un libanais. Celui-ci entendant des bruits, alerte aussi tôt la Police. A leur sortie, ils voient deux agents de la Police qui viennent vers eux. L’un dit à l’autre :
-Djoh, la police arrive lèhhh, ils vont nous voire. Comment on va faire parton ?
-Abruti, on porte des Réh-noirs (lunettes noires) non ? Ils ne vont pas nous voir.
Islam Info N° 531 du Mercredi 27 Janvier au Mardi 02 Février 2016 - du Araba 18 au Tarata 24 Rabioul Sâni 1437H
3
r Gré! l yorien Hégirien
Mercredi 27 Janvier Araba 18 Rabiou sani
Jeudi 28 Janvier Lamissa 19 Rabiou sani
Vendredi 29 Janvier 20 Rabiou sani
Samedi Dimanche 30 Janvier 31 Janvier 21 Rabiou sani 22 Rabiou sani
l^j 01 Février Ténin 23 Rabiou sani
02 Février Tarata 24 Rabiou sani J
WTreichville
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Avec Zaman Taare, Tout Abidjan va crier Haka také
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LA RADIO AL FIRDAWS
r Chapelet
Imam Meité Al Imam
Fatima, Fille du Prophète Mouhammad (saw)
Fatima était la plus jeune des filles du Prophète (saw). Elle est née cinq années avant le début de la révélation ; le jour même où les Quraysh choisirent son père pour la pose de la pierre noire au terme de la reconstruction de la Kaaba. Elle vécut heureuse auprès de son père, de sa mère, et de ses soeurs, en particulier Zaynab qui joua, pour elle, le rôle de mère. Fatima devait se séparer de ses soeurs, l'une après l'autre, à la suite du mariage de chacune d'elle.
Elle était encore toute jeune lorsque la révélation descendit sur son père. Elle vécut avec le fils de son oncle paternel, Ali Ibn Abu Talib, que le Prophète (saw) joignit à sa famille et considéra comme son fils. 'Ali, qui n'avait que quatre ans de plus qu'elle, fut donc pour Fatima un frère et un compagnon.
Témoin des peines endurées par son père
Dès la cinquième année de son âge, Fatima devait, malgré elle, affronter les durs heurts soulevés par les idolâtres contre la nouvelle religion qu'était l'Islam. C'est dire que, sans regretter cette période, elle ne connut pas une enfance tranquille.
Fatima était présente lorsque 'Aqaba ibn Abu Mu'it arriva, portant dans un sac les entrailles d'un mouton. Il les jeta sur le dos de l'Envoyé de Dieu (saw), au moment où il se prosternait. Il ne leva pas la tête jusqu'au moment où sa fille Fatima s'approcha de lui, prit la saleté jetée sur son père et la jeta sur 'Aqaba. A ce moment, il releva la tête et lança la malédiction contre Abu Jahl, Ataba et d'autres encore. Cette malédiction fit peur aux associateurs. Ils stoppèrent leurs attaques et laissèrent le père de Fatima poursuivre sa prière. Après quoi, le Prophète (saw) et sa fille quittèrent les lieux, la main dans la main et se
dirigèrent vers leur maison. A une autre occasion, Fatima était avec le Prophète (saw) alors qu'il faisait le "Tawâf" autour de la Kabah. Une foule de Quraysh se réunit autour de lui, le saisirent et essayèrent de l'étrangler avec ses propres vêtements. Fatima cria et appela à l'aide. Abu Bakr accouru et réussit à libérer le Prophète (saw). Il implorait alors: 'Tueriez-vous un homme qui dit : 'Mon seigneur est Allah. Au lieu de baisser les bras, la foule se tourna vers Abu Bakr et commença à le battre jusqu'à ce que le sang coule de sa tête et de son visage.
Emigration à Médine
Ce fut dans ce contexte que Fatima grandit jusqu'au jour où sa famille subit le blocus des mécréants. Elle vécut donc dans le campement avec les privations et les souffrances et ressortit comme tous les autres pour retourner à la Mecque. Elle fut alors témoin de la mort de sa mère Khadija. Quelques temps après, elle suivit son père à Médine à la suite de son émigration avec d'autres Compagnons. Ali, qui resta à la Mecque pour surveiller et protéger les arrières du Prophète (saw), rejoindra ces derniers, trois jours après.
Le voyage de Fatima et de sa sœur Umm Koulthoum à Médine ne se fit pas sans difficulté. Des associateurs les rattrapèrent en cours de route. Al Huwayrath Ibn Abd Ibn Qassi, un de ceux qui firent le plus de mal à leur père à la Mecque, piqua de sa lance le chameau monté par Fatima. Celle-ci fut déséquilibrée et tomba sur le sol. A cette époque, c'était une jeune fille frêle et faible de corps.
Fatima finira, en fin de compte par arriver à Médine. Elle fut témoin de la fraternité que son père avait suscitée entre les Muhajirin et leurs hôtes les Ansars. Ce fut une fraternité concrétisée
par des actes tangibles. Le Prophète (saw), lança cet appel : "Soyez frères en Dieu, Que chacun prenne un frère. Quant à moi, voici mon frère" et il désigna Ali.
Son mariage avec 'Ali
A cette période, Fatima s'approchait de sa dix-huitième année. Ce n'était plus la fille qui, toute jeune, disait à sa mère qu'elle ne se marierait jamais car elle ne tenait pas à se séparer de ses parents comme ses soeurs l'avaient fait. Cependant, elle atteint l'âge de la maturité et savait que le mariage est un état naturel depuis Eve jusqu'à sa mère et ses sœurs. Elle avait à ses côtés 'Ali qu'elle voyait quotidiennement. Celui-ci avait des vues sur elle mais il n'osait pas les exprimer ouvertement.
En l'an II de l'Hégire, elle reçut des propositions de mariage par l'intermédiaire de son père, dont deux furent rejetées. Ali, le fils d'Abu Tâlib, rassembla alors son courage et vint demander sa main au Prophète. En présence du Prophète pourtant, il se laissa intimider et perdit sa langue. Il ne quitta pas le sol des yeux et ne put dire un mot. Le Prophète (saw) lui demanda alors : Pourquoi es-tu venu ? As-tu besoin de quelque chose ?'
Ali ne pouvait toujours pas parler, alors le Prophète (saw) suggéra : Peut-être es-tu venu pour demander Fatima en mariage ?' - 'Oui' répondit Ali.
Le Prophète (saw) dit simplement : Bienvenue dans la famille et cela fut pris comme l'approbation du Prophète par Ali et par les Ansars qui l'attendaient dehors. On rapporte aussi que le Prophète (saw) approuva et demanda à Ali s'il avait quelque chose à donner en dot. Ali répondit que non. Le Prophète (saw) lui rappela qu'il avait un bouclier qu'il pouvait vendre. Ali vendit le bouclier à
Uthman pour quatre dirhams et pendant qu'il se dépêchait de retourner chez le Prophète (saw) pour lui remettre la dot, Uthman l'arrêta et lui dit : 'Je te rends ton bouclier comme cadeau de ma part pour ton mariage avec Fatima.
Le Prophète (saw) lui-même dirigea la cérémonie du mariage. Pour le "Walîmah", on servit aux invités des dattes, des figues et une mixture de dattes et de beurre gras appelé hais. Un membre dirigeant des Ansars offrit un bélier et d'autres firent des dons de céréales. Tout Médine se réjouit.
Pour son mariage, on rapporte que le Prophète (saw) offrit à Fatima et à Ali, un lit de bois entrelacé de feuilles de palmes, une couverture de lit en velours, un coussin en cuir rempli de fibres de palmes, une peau de mouton, une marmite, une outre en peau et une meule manuelle pour moudre le grain.
Les difficultés matérielles La vie de Fatima avec Ali fut aussi simple et sobre qu'elle l'avait été chez son père. En fait, en ce qui concerne le confort matériel, c'était une vie de difficultés et de privations. Durant leur vie commune, Ali resta pauvre car il n'attachait que peu d'importance aux richesses matérielles.
Fatima était la seule parmi ses sœurs à ne pas avoir épousé un homme riche.
En fait, on pourrait dire que la vie de Fatima avec Ali était même plus rigoureuse que celle qu'elle eut chez son père. Au moins, avant le mariage, il y avait toujours dans la famille du Prophète (saw) une quantité de mains prêtes à aider. Mais maintenant elle devait faire face seule, de fait. Pour soulager leur pauvreté extrême, Ali travaillait comme peintre et porteur d'eau et elle comme broyeuse de céréales. Un
jour, elle dit à Ali : 'J'ai moulu jusqu'à ce que mes mains se couvrent de cloques'. 'J'ai puisé de l'eau jusqu'à en avoir mal à la poitrine' répliqua Ali.
Celui-ci suggéra à Fatima 'Dieu a donné à ton père quelques prisonniers de guerre, va lui demander de te donner une servante'.
A contrecœur, elle alla chez le Prophète (saw) qui lui dit : 'qu'est-ce qui t'amène ici, ma petite fille ?' 'Je suis venue te donner le Salam' dit-elle de peur qu'il ne puisse lui donner ce qu'elle avait l'intention de demander.
'Que faisais-tu ?' demanda Ali lorsqu'elle repartit seule. 'J'avais honte de lui demander' dit-elle. Alors tous deux vinrent ensemble mais le Prophète (saw) sentit qu'ils étaient moins dans le besoin que d'autres.
'Je ne vais pas vous le donner' dit-il 'et laisser les Ahl as-Suffah (pauvres musulmans restés dans la mosquée) tourmentés par la faim. Je n'ai pas assez pour leur nourriture...'
Ali et Fatima rentrèrent chez eux, et se sentirent quelque peu découragés mais cette nuit, après qu'ils soient allés se coucher, ils entendirent la voix du Prophète leur demandant la permission d'entrer. Pour l'accueillir, ils se levèrent, mais le Prophète (saw) leur dit : 'Restez où vous êtes' et il s'assit à côté d'eux 'Ne vous indiquerais-je pas quelque chose de meilleur que ce que vous êtes venus me demander ?' demanda-t-il et ils lui dirent 'Si', il dit : 'Les mots que Jibril m'a enseignés, que vous pouvez dire : 'Subhana Allah'dix fois après la prière, et dix fois "Al hamdu lillah' et dix fois "Allahu Akbar". Et avant de dormir, il faut que vous le disiez 33 fois chacun.
Ali dit plus tard : 'Je n'ai jamais manqué de le faire depuis que le Messager de Dieu (saw) nous l'a enseigné'.
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Islam Info N° 531 du Mercredi 27 Janvier au Mardi 02 Février 2016-du Araba 18 au Tarata 24 Rabioul Sâni 1437H
Abou Ismaè'l
ourate de la semaine
Abou Ismaè'l
uestions-Réponses
SOURATOU AL-HOUJOURÂT-N0 49-LES APPARTEMENTS (SUITE)
TRANSCRIPTION : 7 & 8
TRADUCTION: 7&8
V.7: Wa Aalamoû 'Anna Fîkoum Rasoûla Allâhi Law YouV'oukoum Fî Kathîrine Mina-l-'Amri La'anittoum Wa Lakinna Allâha habbaba 'ilaykoumou
V.7:
Et sachez que le Messager
Al-'îmâna Wa
Qouloûbikoum
Zayyanahou Fî
Wa
Karraha
'ilaykoumou Al-Koufra Wa-I-Fousoûqa Wa-l-'is-yâna 'oûlâ'ika Houmou-r-Râchidoûna.
V.8: Fadlane Mina Allâhi Wa Nii'matane Wa Allâhou 'Alîmoun hakîmoun
d'Allah est parmi vous. S'il vous obéissait dans maintes affaires, vous seriez en difficultés. Mais Allah vous a fait aimer la foi et l'a embellie dans vos cœurs et vous a fait détester la mécréance, la perversité et la désobéissance. Ceux-là sont les bien dirigés.
V.8: c'est là en effet une grâce d'Allah et un bienfait. Allah est Omniscient et Sage.
e saviez-vous ?
Abou Ismaè'l
Mariage et défauts (physique et/ou moral J des conjoints
En principe, tout défaut jugé repoussant par l'un des époux et qui lui porte préjudice ou ne lui permet de réaliser l'objectif du mariage doit être expliqué préalablement.
Ibn al-Quayyim (Puisse Allah lui accorder Sa miséricorde) a dit: « Tout défaut jugé repoussant par l'un des époux et qui ne permet pas de réaliser l'objectif du mariage en termes de compassion et d'affection, donne le choix (entre la conclusion du mariage et son rejet). (Extrait de Zad al-Ma'aad,5/166).
Cheikh Ibn Outhaymine (Puisse Allah lui accorder Sa miséricorde): «Le défaut c'est tout ce qui ne permet pas de réaliser les objectifs du mariage. Nul doute que figurent parmi les plus importants objectifs la jouissance, le service et la procréation. Tout obstacle qui les empêche est un défaut.»( Extrait de ach-Charh al-moumt'i (12/220)).
Le défaut qu'il faut révéler au financé et au mari et qui donne le droit au choix (entre la conclusion ou son maintien ou
son abandon) se définit par rapport à trois critères:
1. La présence d'une maladie pouvant avoir un impact sur la vie conjugale et sur la capacité des époux de s'acquitter de leurs droits respectifs et de ceux des enfants.
2. Avoir un caractère repoussant pour le mari quant à son apparence ou son odeur.
3. Etre réel et durable non imaginaire ou accidentel pouvant disparaître plus tard ou après le mariage.
On lit dans les fatawas de la Commission Permanente (19/14): «Si ce problème est accidentel et familier chez les femmes et susceptible de disparaître, on n'est pas tenu d'en informer (les autres). S'il s'agit d'une maladie durable et pouvant avoir un impact (sur le ménage) et présente pendant les fiançailles, il faut en informer le fiancé.»
Question 1 : Qu'Allah vous bénisse pour les informations que vous nous fournissez. Elles m'ont été utiles au plan personnel dans la prise de décision. Je suis une jeune fille en âge de mariage, mais personne n'est venu demander ma main jusqu'à ce moment. Peut- être la raison en est que je poursuis encore mes études et, d'ordinaire, les gens ne demandent pas la main d'une fille qui se trouve dans une telle situation, de peur d'être éconduis par les pères ou par crainte que la fille ne soit pas en mesure de concilier les études et la vie conjugale. En vérité, moi aussi, je suis consciente du fait que je ne serai pas une étudiante idéale et une épouse idéale en même temps. Donc l'avenir relève du mystère divin. Si toutefois quelqu'un venait demander ma main, je réfléchirais sérieusement sur la question. Je suis en plus confrontée à un problème qui consiste dans la présence massive de poils sur mes pieds, sous mes aisselles et les environs des lèvres. Je les enlève au lieu de les raser car le rasage les fait repousser
Allah.
Il n’y a aucun inconvénient à ce qu'une femme enlève des poils ou une moustache de son visage; que l'enlèvement se fasse grâce à l'usage d'un produit qui les élimine
définitivement
ou
provisoirement. Les poils sont tus et tout ce qui est tu es pardonné.
Cheikh Ibn Baz (Puisse Allah lui accorder Sa
pour ne pas se trouver embarrassée ou gêner son mari; si, en dépit de l'entretien, il en reste une partie repoussante et impossible à faire disparaître, il faut dire la vérité au fiancé. Il n'est pas nécessaire que cela passe par un dialogue direct car il peut se faire en lui présentant un rapport médical sur votre état ou
rapidement.
C'est
pourquoi on ne s'en aperçoit pas quand on me voit. Devrais-je révéler ce problème à mon futur mari ou non? S'il ne m'est pas permis
de
rencontrer
T±ybua de la semaine
Abou Ismaè'l
ouvertement le fiancé, par l'intermédiaire de qui
Invocation à dire lors de la visite du Cimetière
devrais-je parvenir information?
lui
faire cette
miséricorde) interrogé en «Comment l'enlèvement
a été ces termes: juger définitif des
lui faire l'information
parvenir par une
poils indésirables par
l'usage
produits
cosmétiques comme des crèmes ou des plantes
médicinales?
Cela
revient- il à modifier la création d'Allah?» Voici sa réponse: «Il n'y a aucun inconvénient à le faire. Cela ne relève pas de la modification interdite. Le fait pour un homme ou une femme de se débarrasser définitivement des poils de ses aisselles ou de son pubis, n'est pas mal et ne fait l'objet d'aucun inconvénient.» (Extrait de Fatawa nouroun alaa ad-darb,20802). (....).
Cela étant, si les poils peuvent être enlevés définitivement par l'usage
de
crèmes,
médicaments
de
ou
d'hormones pouvant les empêcher de pousser, la loi permet de les enlever pour écarter le préjudice qui en résulte. Il n'est pas du tout nécessaire d'en informer le fiancé. S'il n'est pas possible de les éradiquer mais seulement de les entretenir de manière à les enlever avant qu'ils ne prennent
une
apparence
femme sûre issue de ses proches comme sa mère ou sa sœur par exemple. Allah le sait mieux. (Source : Islam Q&A).
Question 2 : peut-on remettre à plus tard une conversion parce on veut en faire un grand événement ou pour toute autre raison?
Réponse2 : Il se peut que certaines personnes (...) remettent à plus tard leur conversion à l’islam, même si elles croient qu’il s’agit bel et bien de la véritable religion de Dieu. Elles croient peut-être, à tort, que changer leur nom, connaître l’arabe, informer tout le monde de leur conversion, connaître d’autres musulmans ou ne pas avoir commis beaucoup de péchés, dans leur vie, sont des prérequis à une conversion à l’islam. Mais
la vérité est que tout cela n’est ’ qu’aucune de conceptions ne servir d’excuses
rien de vrai et ces devrait ; pour
A son arrivée au cimetière, le fidèle dit l'invocation suivante:«Assalâmou alaikoum ahla-d-diyâri minai mou'minîma wal mousli mîna wa yarhamoullâhoul moustaqdimina minkoum wal mousta'khirina ; wa innâ in châa Allaho bikoum lâhiqouna. As-aloullâha lanâ wa lakoumou al'âfiyah ; Antoum lanâ faratoun wa nahnou lakoum taba'oun. Allâhoumma lâ tahrimnâ ajrahoum wa lâ toudillanâ baa'dahoum».Traduction : "Que la paix soit sur vous, gens du cimetière, croyants et musulmans, et que la miséricorde de Dieu soit sur vous anciens et nouveaux; et s'il plaît à Dieu,
nous vous rejoindrons. Je demande à Dieu la délivrance pour nous et pour vous; vous êtes nos devanciers et nous vous suivrons; ôAllâh! ne nous prive pas de leur récompense et ne nous égare pas après eux".
Après quoi, le fidèle récite 3 fois la sourate 112 (la pureté), 3 fois la sourate 113 (la fente), 3 fois la sourate 114 (les hommes), la fâtiha et, si possible, la sourate 36 (yâ-sîn), car le Prophète Mohammed (saw) a déclaré à propos de cette dernière:«Toutes chose a un cœur et le cœur du Coran, c'est (la sourate) Yâ-sîn. Récitez-la donc sur vos morts".
Réponse 1: Louanges à
repoussante pour le mari, il n'est pas nécessaire d'en informer ce dernier. Mais il faut veiller au dit entretien
remettre une conversion à plus tard. Trois choses ne sont pas à retarder en islam: la conversion de quelqu’un qui veut devenir musulman, l’enterrement d’un musulman décédé et un projet de mariage.
adith de la semaine
Abou Ismaè'l
Le Messager d’Allah (SAW) a dit : « Allah ne m’a point envoyé aux gens pour leur rendre la vie difficile ou pour souhaiter leur perte ; Allah m’a plutôt envoyé en tant qu’enseignant et pour rendre la vie facile aux gens. » Rapporté par Mouslim.
lossaire «ibn khaldoun »
Abou Ismaè'l
Ibn khaldoun est un sociologue et historien musulman (né en 1332 à Tunis, mort en 1406 de l'ère chrétienne). Son ouvrage le plus célèbre, Le "Mouqaddima", souvent appelé "prolégomènes" (ou discours de l'histoire universelle), dans lequel il développe une méthode d'analyse sociologique, fit de lui l'un des fondateurs de la sociologie et de l'économie politique.
Islam Info N° 531 du Mercredi 27 Janvier au Mardi 02 Février 2016 - du Araba 18 au Tarata 24 Rabioul Sâni 1437H
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IE DE LA COMMUNAUTE
COSIM
FORMATION DES IMAMS
NUMEROS UTILES
100 autres étudiants bientôt au
Le Cheick Boikary Fofana a invité les futurs guides religieux à être des modèles.
IMPRESSION DE...
SYLLA MEDA (futur prédicatrice)
“C’est vraiment merveilleux d’aller approfondir nos connaissances’’
e vais au Maroc pour une formation en prédication. C’est un voyage dont j’ai toujours rêvé et aujourd’hui ce rêve devient une réalité par la grâce de Dieu. C’est vraiment merveilleux d’aller approfondir nos connaissances car pour former ou sensibiliser quelqu’un il faut que le formateur même soit bien formé. Le cheick vient de nous donner de très bons conseils qu’on s’efforcera de suivre à la lettre.
» SANTE ABIDJAN ET INTERIEUR
CHU DE COCODY-Abidjan .
Tél:22 44 90 00/
22 44 90 38
CHU DE TREICHVILLE -
Abidjan.
Tél:21 25 65 70/
21 24 91 22
Fax: 23 46 67 27
CHU DE YOPOUGON - Abidjan Abidjan 21 BP 632 Abidjan Tél:
23 46 64 54/
23 46 61 70
Avant le départ de la deuxième vague d’étudiants ivoiriens au Maroc pour une formation en imamat et prédication, le Conseil Supérieur des Imams en Côte d’Ivoire a rencontré le mardi 19 janvier 2016 les 100 autres étudiants au siège social de l’organisation sis à Treichville avenue 8. Une occasion pour le Cheick Boikary Fofana de
prodiguer des conseils.
Les relations Ivoiro-
marocaine sont au beau fixe. Après le départ des 100 étudiants à l’institut Mohamed VI de Rabat en 2015 pour leurs formations, le Cosim vient d’obtenir du royaume chérifien l’envoi de 100 autres étudiants dans ce même institut. Pour cette deuxième vague, sur les 100 qui effectueront le voyage, il y a 86 hommes qui seront formés en imamat et 14 jeunes filles en technique de prédications. La formation des futurs guides religieux musulmans est le fruit de la négociation du président du Cosim auprès du souverain Chérifien à l’occasion de sa visite officielle qu’il a effectuée en Côte d’Ivoire en 2015. Une négociation facilitée par le chef de l’Etat S.E.M Alassane OUATTARA qui a
appuyé le dossier à travers le Ministre des affaires étrangères. Cet accord de formation entre I’ l’Institut Mohamed VI dénote de la fluidité des relations entre Abidjan et Rabat. Dans le soucis de conserver ce précieux accord, le Cheick Boikary Fofana a exhorté les étudiants avant leurs départs pour le Maroc, aux stricts respects des règlements de leur établissement d’accueil et les a invités à la rigueur dans le travail et la discipline. Des vertus qui sans doute garantissent le succès dans leur formation. Il n’a pas manqué d’insister sur l’objectif de ce voyage qui est de permettre aux futurs guides religieux et prédicatrices d’apprendre les rudiments du métier de l’imamat et les techniques de prédications. « Vous devez vous comporter en
OUATTARA OUMAR (futur imam)
“Si on n’est pas formé on ne pourra pas informer les fidèles’’
Vous savez, l’Islam est à tort ou à raison attaqué de partout. Nous devons bien nous former afin de redorer le blason de notre religion en diffusant les vrais enseignements du Prophète Mouhamed (Saw). Si on n’est pas formé on ne pourra pas informer les fidèles. Nous voulons faire cette formation afin de jouer pleinement ce rôle dans nos différentes communautés. C’est pourquoi d’ailleurs nous saluons le Cheick pour tous ses conseils qu’il vient de prodiguer. Nous
bon ambassadeur afin de permettre à d’autres étudiants de bénéficier de la même chance que vous >>, a-t-il lancé. Selon le 1er musulman de Côte d’Ivoire, n’eut été l’intervention du Cosim auprès des autorités du royaume chérifien, les étudiants de la première vague se seront fait expulser de Rabat à cause de certaines actions désobligeantes dont ils ont été les auteurs. La
HOPITAL DE PORT BOUET-
AbidjanTél: 21 27 85 00
allons au Maroc rien que pour la formation et rien d’autre. Je pense que nous savons pourquoi nous partons. Ce n’est pas pour aller en Espagne ou dans un autre pays de l’Europe.
sélection des 100 étudiants pour cette formation qui durera pendant 2 ans, s’est fait par un test de recrutement organisé par le Conseil Supérieur des Imams en Côte d’Ivoire. Au moment où le terrorisme se confond avec le djihad en Islam, la formation des imams en Côte d’Ivoire demeure plus que jamais une des priorités du Cosim. AbouSoufyane
REMISE DES EXTRAITS DE NAISSANCE
571 jugements supplétifs délivrés
La salle PAVIA de la mairie d’Ayamé a servi de cadre à la remise d’extraits de naissance des enfants de plus de 2 ans. Ces acquisitions ont été l’initiative de la Fondation Djigui. C’était le mercredi 13 janvier 2016, en présence de l’ambassadeur du Canada et des autorités administratives de la localité.
AYAME
La déclaration de naissance est obligatoire pour tout enfant, c’est un droit. “En Côte d’Ivoire ce sont plus de 2.000.000 d’enfants qui sont non enregistrés” dit le Directeur Exécutif de la Fondation Djigui, Coulibaly Sibiri. Pour permettre aux enfants de la localité d’Ayamé de jouir de leur droit en tant que citoyen, la Fondation Djigui a initié des audiences foraines avec pour résultat, la
délivrance de 571 jugements supplétifs. C’est le lieu pour le sous-préfet Samassi Ly Madina et l’Ambassadeur du Canada, Patricia Mc Cullagh d’interpeller les parents quant à leur premier devoir envers leurs enfants dès la naissance, celui de les déclarer. L’Ambassadeur de dire que ce problème est récurrent aussi bien dans les villages que dans les villes. Pour elle, "un enfant non déclaré est comme un fantôme, il ne peut donc
pas jouir de ses droits en tant que citoyen”. Samassi Ly Madina, en sa qualité de chef administratif, a informé les parents sur le délai de rigueur de déclaration de leurs enfants, qui est de trois mois au lieu des 15 jours d’antan. Coulibaly Inza, à au nom des bénéficiaires des extraits, remercié la Fondation Djigui et toutes les autorités impliquées dans la facilitation de ce processus d’acquisition. Coulibaly Sibiri d’ajouter que ” les statistiques nous
interpelle sur la responsabilité des parents, chacun doit jouer sa partition”. Pour l’heure, les riverains d’Ayamé invitent
la Fondation Djigui et l’ambassade du Canada au renouvellement du processus. SIRA
CENTRE NATIONAL ANTITUBERCULEUX
Adjamé à côté de l'INSP 01
BP v 123 Abidjan
Tél: 20 37 94 26
MEDECINS D'URGENCES -
Abidjan
Tél: 07 08 26 26
SAMU-Abidjan 06 P 2546
Tél: 22 44 34 15
SOS MEDECINS-Abidjan
Tél:22 44 53 53
CROIX ROUGE-Abidjan
Tél: 20 3213 35
CROIX BLEUE-Abidjan
Tél: 20 37 00 53
REANIMATION 186
SAMU
Tél: 185/22 44 34 15
SIDA DIRECT
Tél: 20 33 14 68
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Tél: 07 08 07 08/05 96 05 20
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Tél:22 44 51 32/ 22 44 30 10
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IE DE LA COMMUNAUTE
DEUX-PLATEAUX VALLONS
RECOMPENSE DES LAUREATS DU CONCOURS “LETTRE OUVERTE AU PROPHETE (SAW)”
L ONG “AIDE” exhorte à la connaissance de la vie du Messager Hassoul (sawl
Photo de famille des lauréats avec les membres de l’ONG “AIDE”.
Le mardi 19 janvier 2016, VAssociation Ihsane pour le
Développement et P Education (AIDE) a organisé une cérémonie de remise officielle de prix aux trois lauréats du concours “Lettre ouverte au Prophète (saw)”à son siège sis aux Deux-Plateaux les vallons.
Cette activité vise à encourager le jeune musulman à connaître la vie de son Prophète Mouhammad (saw). Car, il faut connaître une
Date limite d’inscription: le 15/03/2016
Les Prix:
1er prix: 01 Ordinateur portable 2émeprix:01 Tablette 3émeprix:01 Smartphone 4éme et Sém e prix:
Bourse d’aide mensuelle 2016-2017
omcowts
ans
ivre
Date de compétition: le 17/04/2016 au SIEGE DE l’ONG AIDE
e culture
z
assaS
personne avant de lui faire confiance et le suivre si possible. Dans cette dynamique, les candidats à travers la compétition écrite et orale, doivent extérioriser leur sentiment d’amour pour le dernier
des Messagers d’Allah. Le concours s’est déroulé en deux phases avec 38 candidats retenus au départ. Il s’agissait d’abord de la phase écrite où le candidat devrait produire son texte sur le Prophète
(saw) en trois pages au maximum.
Ensuite, ces copies sont soumises à l’appréciation du jury composé de trois membres que sont Imam Aboubacar Diaby, Imam Mouyabi et Ouattara Gnénéfoli. Suite à la proclamation des résultats du premier tour, 18 personnes retenues devaient subir la seconde épreuve qui consistait à la présentation orale de ce qui a été écrit auparavant. Le jury recherchait l’esthétique dans les propos des compétiteurs et la manière dont ils l’extériorisent à travers les faits et gestes lors de la présentation scénique. A l’issue de la deuxième phase des présentations, trois candidats dont deux filles et un garçon ont été désignés par le jury comme lauréats. Ouattara Gnénéfoli (Président du jury) a saisi l’opportunité pour traduire sa satisfaction quant au bon niveau de connaissance des candidats sur leur Prophète (saw).
En outre, il a fait savoir
qu’ils ont descellé certains cas de légèretés à savoir la récupération sur internet des textes écrits de certains candidats. A l’occasion, le Cheick Moctar a prodigué des conseils aux lauréats du concours et surtout a adressé ses remerciements à l’ONG AIDE (organisatrice principale) pour cette bonne initiative. Séance tenante, les trois premiers vainqueurs ont procédé à la présentation des lettres qui leur ont permis de décrocher les prix des meilleurs compétiteurs du tout premier concours de l’année 2016 organisé par ladite ONG Turque.
Précisons qu’à l’issue de ce concours, les trois personnes primées sont Mesdemoiselles Koné Safia Marie Laure étudiante en Master 2 en Droit des Affaires à l’université Félix Houphouët Boigny qui a reçu un smartphone, de Ouattara Natogoma Aïcha étudiante en science de gestion à l’université Péléforo Gon Coulibaly de
Korhogo qui a reçu une tablette et Kéita Ousmane (étudiant en informatique de gestion dans un institut de la place non loin de l’église sainte Cécile des Deux-Plateaux), détenteur du grand prix à savoir un ordinateur portable. Les occupants des quatrième, cinquième et sixième rangs, ont bénéficié d’une bourse d’aide mensuelle de sur un an. La photo de famille a mis un terme à la cérémonie. Rappelons que le concours s’est déroulé du 12 au 23 décembre 2015. Le deuxième concours de ladite structure sera également lancé dans le mois de février prochain.
Fané N’Facoro
COMMUNIQUE
Islanr
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Pour la Couverture de vos événements. Contacter notre service reportage aux:
Tel: 08 60 93 95
E-mail: aissatapamanta @yahoo.fr
Les résultats du concours seront publiés sur le site web de l’ONG à partir du 24/04/2016
Plus d’information sur le site web l’ONG: www.aide-ci.com Tel: 22 41 42 90 / 04 96 43 02
Islanr
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E DE LA COMMUNAUTE
CISSE.A
LA RESURGENCE DU VIRUS EBOLA
L’OMS confirme l’apparition d’un nouveau cas d’Ebola en Sierra-Leone
C’est un communiqué qui vient une fois de plus illustrer la nécessaire prudence à propos des annonces concernant la fin de l’épidémie sans précédent de virus Ebola. L’Organisation mondiale de la santé
(OMS) a confirmé, vendredi 15 janvier 2016, la présence d’un nouveau cas en Sierra Leone. La veille l’institution avait annoncé l’arrêt de la transmission de cette fièvre hémorragique au Liberia, le dernier pays où un cas avait été détecté en novembre.
Des responsables sanitaires sierra-léonais, des membres de l’OMS et des Centres américains de contrôle et de prévention des maladies (CDC) ont été dépêchés jeudi pour conduire des investigations « poussées » sur ce nouveau cas suspect dans la ville de Magburaka, dans le district de Tonkolili.
Comment détermine-t-on la fin de l’épidémie d’Ebola ?
Peut-on dire que l’épidémie de virus Ebola touche à sa fin ? L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a annoncé jeudi 14 janvier l’arrêt de la transmission de cette fièvre hémorragique au Liberia, le dernier pays où un cas avait été détecté en novembre. Mais cela ne signifie pas pour autant la fin définitive de l’épidémie. Une enquête a d’ailleurs été ouverte le même jour pour un cas suspect en Sierra Leone.
1. Arrêt de la transmission : 42 jours sans nouveau cas
Chaque maladie a son propre fonctionnement, avec sa durée d’incubation. Dans le cas du virus Ebola, celle-ci est de vingt-et-un jours au maximum, au cours desquelles les symptômes apparaissent chez la personne contaminée.
On considère que le virus ne se transmet plus quand deux périodes d’incubation maximale, soit quarante-deux jours dans le cas d’Ebola, se sont écoulées sans nouveau cas, et que deux
Selon un haut responsable du ministère de la santé, la victime est une étudiante la date de sa mort n’a pas été précisée, et un prélèvement initial effectuée sur sa dépouille s’est révélé positif au virus Ebola.
11 315 morts pour 28 637 cas Très peu d’informations ont été communiquées sur la jeune femme. Les autorités ont simplement rapporté qu’elle était tombée malade dans le village
tests sanguins menés sur le patient se sont révélés négatifs, ce qui montre la disparition du virus après traitement.
L’arrêt de la transmission avait été déclaré par l’OMS en Sierra Leone le 7 novembre et en Guinée le 29 décembre.
2. Fin de l’épidémie : 90 jours après l’arrêt de la transmission
Après l’arrêt de la transmission s’ouvre alors une période de « surveillance renforcée », où les équipes médicales restent particulièrement vigilantes sur l’apparition de nouveaux symptômes et effectuent des analyses de routine régulière. Si un cas est détecté, alors tout le processus doit être repris à zéro.
C’est ce qui est arrivé à plusieurs reprises au Liberia : l’OMS a ainsi déjà annoncé l’arrêt de la transmission en mai... avant que six nouveaux n’apparaissent fin juin. Elle a ensuite annoncé l’arrêt de la transmission le 3 septembre. Las, trois nouveaux cas sont
de Baomoi Luma, dans le district de ^ Kambia, près de la frontière avec la Guinée, puis qu’elle a été transportée par voie terrestre à Magburaka, où elle est morte. Elle vivait habituellement dans une autre ville, Lunsar, dans le district de Port Loko.
L’épidémie d’Ebola, partie en décembre 2013 de Guinée, s’était ensuite propagée au Liberia et en Sierra Leone, trois Etats limitrophes. En deux ans, elle a gagné dix pays, dont l’Espagne et les Etats-Unis, provoquant officiellement 11 315
apparus à la mi-novembre. Les derniers tests, qui se sont avérés négatifs, ont eu lieu le 3 décembre.
3. Et pour les autres maladies ?
Pour d’autres maladies qui connaissent des épisodes épidémiques, comme la grippe ou la gastro-entérite en France, il est difficile de définir à l’avance à quel moment l’épidémie est terminée. Cela dépend du « seuil épidémique », qui est calculé en fonction du nombre de cas lors des dernières années. Quand le nombre de nouveaux cas en une semaine atteint ce seuil, on peut parler d’épidémie. Il change donc selon les maladies et selon les années.
Début 2016, le seuil épidémie de la gastro-entérite a par exemple été estimé à 207 cas pour 100 000 habitants et celui de la grippe à 177 cas pour 100 000 habitants.
morts pour 28 637 cas recensés, dont plus de 99 % en Afrique de l’Ouest.
Le Liberia a atteint jeudi son 42e jour deux fois la durée maximale d’incubation sans nouveau cas depuis le second test négatif effectué sur le dernier patient connu. Auparavant, la fin de l’épidémie avait été déclarée le 7 novembre en Sierra Leone ; et en Guinée, le 29 décembre.
Des risques de résurgence du virus chez les survivants
De fait, les Libériens ont déjà cru par deux fois avoir atteint la fin de l’épidémie. L’OMS avait annoncé, le 9 mai 2015, que le Liberia était exempt d’Ebola, la période fatidique s’étant écoulée sans nouveau cas. Le 29 juin, le décès d’un malade porteur du virus, à l’origine d’une chaîne de transmission comprenant quatre cas supplémentaires, dont un mortel, avait remis le compteur à zéro. Le 3 septembre, le pays
Nécrologie
Inna lillâhi wa inna ilayhi râdji-oune
26 janvier 2015 - 26janvier 2016
Cela fait déjà 1 an que Celui qui nous a créés et aimés a rappelé à Lui l’adjudant-chef, Amadou Coulibaly de la Gendamérie Nationale. A l’occasion de la date anniversaire de son décès, sa veuve, Mme Kadidiatou Sorho Koulibaly, ses enfants et petits enfants invitent tous ceux qui l’ont connu et aimé à prier pour le repos de son âme. Aussi longtemps que nous nous se souviendrons, les êtres que nous aimons demeureront et vivront éternellement dans nos coeurs.
Repose en paix Papi !
soufflait et pensait être enfin arrivé au bout de ses peines. Malheureusement, trois cas confirmés étaient découverts en quelques jours dans la capitale, Monrovia : un garçon âgé de 15 ans hospitalisé le 19 novembre et testé positif, tout comme dans les jours suivants son frère âgé de 8 ans et son père de 40 ans. Si le Liberia est le pays ayant eu à déplorer le plus grand nombre de morts (4 809), la Sierra Leone, considérée comme débarrassée de la maladie depuis le 7 novembre, est celui qui a dénombré le plus grand nombre de cas (14 122). Ce dernier pays est déjà entré dans la période de surveillance renforcée de quatre-vingt-dix jours, s’achevant le 5 février. Quant à la Guinée, où l’épidémie a touché 3 804 personnes et fait 2 536 morts, elle a été déclarée exempte de la maladie à virus Ebola le 29 décembre.
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INTERVIEW DE...
ocus
IMAM Adam Saré (Imam Adjoint à la Mosquée Habloul-Lahil-Matîn des Deux-Plateaux)
«De nombreuses femmes ont
marqué l’Islam par leur détermination »
Les musulmans ont bâti les plus grands empires au cours de rhistoire du Monde et ce, à travers ses grandes dames qui au risque de leur vie, ont donné une visibilité inéluctable à rislam. Imam Adam Saré (Imam adjoint à la Mosquée Habloul-Lahil-Matîn située aux II-Plate aux-Le s oliviers ex-Colombie) nous livre quelques enseignements sur la question.
IMAM Adam Saré “Soummayat, la femme de Yassir a été la première martyre en Islam et Rabiyatoul Adawiya, est parmi les plus grands savants de cette religion ”
A lire sur le
site islaminfos.net
INDE:
Ouverture de la
première
Mosquée écologique au monde
Quelles sont les grandes figures féminines dans l’histoire de l’Islam ?
Il y en a plusieurs, mais, nous allons citer les quatre plus grandes parmi elles à savoir Khadidjatoul Khoubra (ra), la première épouse du Prophète Muhammad (saw), Aïcha la fille d’Abou Bakar (ram), Soumayat la femme de Yâssir (raa) et Râbiyatoul Adawiyat qui fait partie desTaabi’iyou, c’est-à-dire qu’elle a vécu à l’époque des « Sahabats » mais pas pendant celle du Prophète (saw). Voilà les quatre
comme esclave, n’a pas de ce fait eu de chance de participer au Djihad. Par contre, Aïcha a participé à la bataille de Ouhoud en compagnie d’autres femmes qui avaient pour rôle de donner à boire aux combattants, assister les blessés, penser leurs blessures. Nous pouvons dire qu’elles n’ont pas toutes fait le Djihad comme guerre sainte au sens figuré. Mais, le Djihad dans son sens étymologique qui veut dire courage ou effort, elles l’ont toutes fait manifestement pour l’épanouissement de l’Islam.
pour la vulgarisation de l’Islam. Son soutien aux musulmans qui étaient à l’époque torturés, rejetés par les courroux à cause de l’Islam. Aïcha est aussi citée dans des hadiths comme une femme qui a tout donné pour la cause de sa religion à travers son effort, son amour et sa tendresse envers son mari.
(saw) lorsque les sahabats venaient lui poser les questions chez lui. Elle s’est bien illustrée à travers la propagation des hadiths du Messager (saw).
Quelles
sont
leurs
grandes constitueront d’action.
femmes notre
qui champ
A quand i conversion ?
Khadidjatoul convertie dès
remonte
Khoubra
leur
s’est
la première
révélation faite au Prophète (saw), quand celui-ci lui a relaté ce qui lui est arrivé au cours de la première apparition de l’archange Djibril (as). Elle a su que cela n’était pas un fait du hasard et a proclamé la Chahaadat (L’attestation de Foi). Aïcha fille d’Abou Bakar Sidik (ra), s’est convertie depuis son enfance, car elle est née dans une famille déjà musulmane. Soumayat la femme de Yâssir s’est aussi convertie au début de l’Islam à la Mecque. Elle fait partie des gens qui ont été persécutés par les incrédules parmi les mecquois. Quant à Râbiyatoul Adawiyat qui est une Taabi’iyou, elle est musulmane de naissance, parce que née dans une famille musulmane.
Ont-elles toutes participé aux Djihads ? Lesquels ?
Elles n’ont pas toutes participé aux Djihads parce qu’elles n’ont pas toutes vécu aux ères du Djihad, à l’exemple de Khadidjat et Soumayat qui sont décédées bien avant l’avènement du Djihad. Râbiyatoul Adawiyat qui a vécu aux temps des compagnons (Sahabat) , dont les parents sont morts à son enfance, était la benjamine d’une famille de quatre filles qui étaient livrées à elles-mêmes. Elle a été vendue
Pourquoi sont-elles des figures parmi tant d’autres ?
Elles font figure d’exemple, parce qu’elles ont vraiment marqué leur époque de par leur participation effective à la construction du fondement de l’Islam. A l’exemple de Khadidjatoul Khoubra qui était parmi les richissimes de la cité de Médine a soutenu son mari par son amour, son affection sa détermination, son courage et sa richesse. Aïcha aussi fait partie des érudits de cette religion. Elle a rapporté beaucoup d’Hadiths du Prophète (saw) comme ses paires, Abou Houraïrata, Abdoulaye ibn Abass etc. Soummayat, la femme de Yassir a été la première martyre en Islam et Rabiyatoul Adawiya, est parmi les plus grands savants de cette religion, car à son époque, tous les grands Oulama venaient s’instruire auprès d’elle. Ils lui posaient toutes les questions possibles d’ordre islamique. A son époque, l’accès à la science n’était pas une chose aisée. Mais, elle a pu se démarquer par sa
caractéristiques ?
Ce qui caractérise l’histoire de Khadidjatoul khoubra, est qu’à son époque les incrédules mecquois empêchaient avec la
Quelle était la relation de Khadidjat avec le Prophète (saw) avant leur mariage ?
C’était une relation strictement professionnelle. Le Prophète commerçait à son compte comme l’un des caravaniers entre la Mecque et Chaame (actuelle Syrie). C’est au cours de cette relation qu’elle a découvert que son employé était quelqu’un de
HADITH
FEMME: Les tenues non permises à la veuve
grande
connaissance
théologique malgré toutes difficultés inhérentes l’acquisition du savoir.
les à
Que nous enseignent le Coran et les Hadiths à leurs sujets ?
Textuellement dans le Coran, il n’y a pas de verset spécifique à chacune d’elles. Par ricochet, dans les hadiths, il y en a qui relatent l’histoire de Khadidjat quant à sa détermination, son dévouement au côté de son mari
"Khadidjatoul Khoubra n*a vécu que 13 ans de la prophétie au début de l’héaire vers Médine. Quant à Aïcha. elle a marqué toute son époque par sa connaissance Jusqu’à la mort du Prophète fsawJ”
dernière énergie la propagation de l’Islam. Et elle, étant parmi les notables de la Mecque, a protégé l’Islam et les musulmans avec sa richesse et contre l’influence qui accompagnait cela. Aïcha qui était la plus jeune des épouses du Prophète s’est impliquée entièrement dans cette religion et a donné beaucoup d’amour au Prophète (saw) et cela a marqué le Messager d’Allah (saw).
Quels sont les domaines dans lesquelles elles se sont illustrées ?
Khadidjatoul Khoubra n’a vécu que 13 ans de la prophétie au début de l’hégire vers Médine. Quant à Aïcha, elle a marqué toute son époque par sa connaissance jusqu’à la mort du Prophète (saw). Elle a eu ce grand privilège d’être une femme de science non pas seulement qu’elle était la femme du Messager (saw), elle avait ce courage de toujours participer à l’écoute des hadiths du Prophète
bien. Après cela, elle a courtisé le Prophète (saw) puis, l’a demandé en mariage.
Qu’a fait concrètement Khadidjat avec sa fortune pour l’Islam ?
Lorsque le Prophète (saw) l’a mariée à l’âge de 25 ans alors qu’elle en avait 40, elle lui a dit: « Moi et ma richesse t’appartenons ». Le Messager, dès ce moment détenait la clef de sa richesse et en utilisait à bon escient et ce, avant l’avènement de l’Islam. Son amour, son affection, son soutien moral et financier ont été quelque chose d’une importance capitale non seulement pour son mari, mais aussi pour les musulmans qui se devaient de propager l’Islam. Son rôle était tellement déterminant dans cette religion à telle enseigne que l’année où elle est décédée a été appelée « L’année de la tristesse » pour tous les musulmans.
Les nations
unies
reconnaissent-ils enfin le rôle de la zakat?
Lire les commentaires de la rubrique débat sur
www. islaminfos. net
Islam Info N° 531 du Mercredi 27 Janvier au Mardi 02 Février 2016 - du Araba 18 au Tarata 24 Rabioul Sâni 1437H
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ocus
INTERVIEW DE...
IMAM Adam Saré (Imam Adjoint à la Mosquée Habloul-Lahil-Matîn des Deux-Plateaux)
“Les femmes musulmanes doivent s’inspirer des grandes figures féminines pour respecter et encourager leurs époux”
A lire sur le site islantinfos.net
Parmi toutes ces femmes laquelle a le plus marqué l’histoire de l’Islam ?
On pourrait dire que c’est Khadidjat parce que c’est à son époque qu’il y a eu les dures épreuves. Les Quraïchites ont mis l’embargo sur elle, sur son mari et sur tous les musulmans. On ne devrait ni leur vendre de la marchandise ni leur en acheter. Cette situation de grande crise a duré longtemps et c’est bien elle Khadidjat qui s’occupait inlassablement des musulmans. Et quand elle a rendu âme, le Prophète (saw) a été obligé de s’exiler à Toïf. Si nous nous referons à cela, nous réalisons que Khadidjat fut un monument de cette religion.
Ont-elles toutes vécu au temps du Prophète (saw) ?
Khadidjat, Aïcha et Soumayat ont toutes les trois vécu à l’époque du Prophète (saw) sauf Rabiyatoul Adawiyat qui est une Taabi-iy (c’est-à-dire qui n’a vu le Prophète mais a vécu au temps des sahabat).
Que s’est-il passé entre Aïcha et Ali ?
Les érudits comme Imam Malick, Chaafi’i n’aime pas qu’on en parle de peur que ceux qui sont les profanes de cette religion ne s’égarent. Aïcha et Ali se sont heurtés à cause d’une rancœur qu’elle avait contre Ali lorsque les gens ont calomnié celle-ci du vivant du Prophète (saw) d’avoir commis l’adultère. Cette affaire s’était propagée à travers la ville jusqu’à ce que le Messager (saw) convoque une entrevue avec Ali pour lui demander son avis sur cette situation. Ali avait dit au Messager « Pourquoi t’embarrasses-tu avec le problème d’une seule femme, si cela t’angoisse tant, répudie-la et marie une autre ». Aïcha (ra) entendit cela et fut très affectée par cette réaction d’Ali (ra). Après donc la mort du Prophète (saw), lorsque Ma’awiya qui était au Chaam (Actuelle Syrie) déclarait la guerre contre Ali, Aïcha en a profité pour mettre sa querelle en branle. Cette querelle a abouti sur une guerre appelée « La guerre de Si’ifîne ». Mais plus tard ils se sont réconciliés. Ali a appelé Aïcha « Ma mère » et elle a répondu « Mon fils ».
Soumayat a-t-elle été la seule martyre dans l’histoire de l’Islam ?
Elle n’a pas été la seule martyre, mais du fait qu’elle ait été la première martyre, alors son nom s’est propagé plus que les autres.
Y a-t-il eu une femme « Amir ou
khalife » au cours de l’histoire de l’Islam ?
Non, pas à ma connaissance parce qu’une femme ne peut pas diriger (la prière) parmi les hommes. Etre Amir en Islam suppose être Imam. Ce n’est pas comme dans un Etat d’aujourd’hui où la femme a les mêmes droits tout comme un homme de diriger un pays.
Y a-t-il eu une femme « Moufti au cours de l’histoire de l’Islam ? Pourquoi, expliquez-le ?
Nous pouvons citer "Rabiyatal Adawiyat” qui était parmi les grands cheïck de son époque. Mais, à son époque le mot « Mufti » n’existait pas, c’était plutôt « Chaïckh ou Chaïkhat », elle était Chaïkhat ( Mufti). Les grands érudits venaient chez elle et lui posaient des questions au sujet de l’Islam. Ils se formaient et s’informaient ainsi auprès d’elle sur la religion. Parmi ces érudits qui venaient chez elle, se trouvait Al Hassane al Basriy et Malick boun Dînar qui ont tous les deux côtoyés les (Sahabats) Compagnons du Prophète (saw).
“Aïchat est un bon exemple de la recherche du savoir, car elle a partagé beaucoup d’hadith de sa vie aux côtés du Prophète f saw J et a partagé aux musulmans toute sa connaissance”
Ils prenaient son avis et sa Fatwat sur certaines questions d’ordre islamique.
Que pouvons-nous tirer comme enseignement dans l’histoire de ces grandes figures de l’Islam ? Je vais terminer avec ce verset de la sourate "Ahzab” verset 35. Allah (swt) nous montre dans ce verset l’égalité entre l’homme et la femme, une égalité non pas dans le contexte occidentale mais celui de l’Islam qui est l’adoration d’Allah (swt). C’est-à-dire quel que soit le degré spirituel qu’un homme peut atteindre, une femme peut, elle aussi l’atteindre. Si l’on analyse l’histoire de Soumayat, on voit tout de suite qu’elle a été très courageuse. Les mécréants voulant obliger son fils à apostasier, celui-ci se refusa, ils firent appeler sa mère et son père, sa mère Soumayat lui dit malgré la douleur qu’elle ressentait en voyant son fils se faire torturer, elle refusa catégorique d’ordonner à son fils (Amar) de se prosterner devant leur idole qu’ils avaient déposé devant lui, et elle a même craché sur cet idole. Cela nous
IMAM Adam Saré “Khadidjat était un maillon et un pilier essentiel dans cette religion ”
montre la détermination et le courage de cette femme. Si l’on prend le cas de Khadidjatoul Khoubra, cette femme a mis son courage, son respect, sa détermination, son enthousiasme,
sa richesse et tout ce qui était de sa faculté à la disposition du Prophète (saw), au profit et à la propagation de l’Islam. Je pourrais dire que grâce à cette bonne dame, aujourd’hui nous sommes musulmans. Certes, il y avait des gens comme Aboubacar Sidîck, Oumar boun al Khatob etc, mais Khadidjat était un maillon et un pilier essentiel dans cette religion. De par leur histoire, nous dirons que toutes les femmes musulmanes doivent s’inspirer de leur exemple pour respecter et encourager leurs époux. Celles parmi elles qui sont nanties doivent venir en aide à leurs maris. Non pas de donner toute leur richesse à ceux-ci, mais les mettre au profit de la religion. Le cas d’Aïchat, nous enseigne d’une part, la scolarisation de la jeune fille en particulier et celle des enfants en général tel que l’occident nous l’inculque de nos jours, ce sont les musulmans qui ont commencé l’éducation des enfants. Le Prophète dit : « Chercher la connaissance est une obligation pour tous les musulmans (homme comme
ARABIE SAOUDITE: les femmes peuvent séjourner à l’hotel sans « mahram » (tuteur masculin)
femme) ». Aïchat est un bon exemple de la recherche du savoir, car elle a partagé beaucoup d’hadiths de sa vie aux côtés du Prophète (saw) et a partagé aux musulmans toute sa connaissance. Grâce à elle, nous avons des fatwats sur la chariat (loi islamique) et beaucoup d’autres choses. Ceci dit, toutes les femmes doivent chercher le savoir, car l’ignorance mène à la perdition qui mène en Enfer. Le musulman doit s’investir dans la recherche de la connaissance, il ne doit pas faire quelque chose sans connaître son statut juridique en Islam. Le cas de Soummayat, nous montre la détermination que chaque musulman se doit d’avoir, à savoir mourir pour la cause de l’Islam. Cela ne veut pas dire qu’il faut s’attacher une bombe et se faire exploser en public en tuant des innocents. Chaque musulman est appelé à faire l’effort pour le développement et la propagation de l’Islam ; il faut faire l’effort d’aller annoncer la bonne nouvelle à tous ceux qui ne l’ont pas encore entendue. De l’histoire de Rabiyatal Adawiyat, elle était une vedette adulée des savants de son époque. Selon des narrations, elle pouvait faire une multitude de prières surérogatoires chaque nuit, c’est extraordinaire pour une femme. Elle incarnait la dévotion, le dévouement dans l’adoration d’Allah (swt). Nous pouvons dire que plus un homme fait des efforts dans la religion, plus il se rapproche d’Allah et plus une femme fait des efforts, autant elle se rapproche d’Allah, nous sommes tous à des degrés divers de rapprochement d’Allah (swt) selon notre niveau d’adoration.
Par Cissé Abdoulaye
FORMATION
DES IMAMAS 100 autres étudiants bientôt au
Maroc
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ÉCONOMIE
La solution aux problèmes budgétaires des états ? (suite et fin)
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Islam Info N° 531 du Mercredi 27 Janvier au Mardi 02 Février 2016-du Araba 18 au Tarata 24 Rabioul Sâni 1437H
E DE LA COMMUNAUTE
RENFORCEMENT DE CAPACITES
L'ONG “la Bienfaisance” délivre son plan d'orientation 2016-2020
Instruire ses collaborateurs sur la vision de l’ONG la Bienfaisance
COCODY/ ROSIERS
PROPOS DE
et la stratégie appropriée pour l’atteindre a constitué l’objectif principal du séminaire d’orientation stratégique pour la période 2016-2020 initié par l’ONG la Bienfaisance. Ces rencontres se sont tenues les samedi 16 et dimanche 17 janvier 2016 au siège de ladite organisation sis à la Riviera les Rosiers.
‘’L’ONG développe un modèle d’organisation qui rassure les acteurs de la chaîne de solidarité” ; "l’organisation diversifie sa proximité des populations vulnérables” ; ‘TONG diversifie ses partenaires financiers” ont été les principaux axes au cœur des échanges entre membres de l’ONG et représentants des organisations sœurs. Ce plan d’orientation 2016-2020 vise dans un premier temps à renforcer la confiance des partenaires financiers actuels et futurs de l’organisation, et améliorer davantage la situation des personnes vulnérables sur l’ensemble du territoire. Une vision qui ne sera réelle sans une véritable implication des collaborateurs de l’ONG. Coulibaly Abdourahmane, président de l’ONG a traduit à l’entame de la rencontre, sa reconnaissance à ses partenaires et collaborateurs pour leur soutien dans la réalisation
Coulibaly Abdourahmane, président de l’ONG (1ère personne à gauche) a traduit sa reconnaissance aux partenaires de l’organisation.
de leurs projets. Coulibaly Salif (responsable projet de l’ONG) a pour sa part présenté l’ONG la bienfaisance. En effet, exerçant depuis 3 ans, l’organisation fonctionne essentiellement avec un appui de DAR EL BER, son partenaire de référence basé à Dubaï et justifie ses interventions dans les domaines de la santé,
l’éducation,
développement
communautaire
l’assistance sociale. Par
ailleurs, celle-ci
s’est
donnée pour mission de promouvoir un modèle de société basé sur la tolérance, l’entraide et la solidarité communautaire. Ainsi, à travers ses actions
sur le terrain, elle nourrit la vision d’être un acteur fiable de référence national et international pour les acteurs de la chaîne de solidarité. Les dons de viande à l’occasion de la Tabaski aux populations vulnérables, la prise en charge et aide aux veuves et orphelins, la construction d’établissements sanitaires et socio-éducatifs ; l’obtention de bourses d’études et la distribution de kits scolaires sont entre autres les actions déjà posées par l’organisation. Notons qu’à ce jour ce sont 255 orphelins qui bénéficient d’une prise en charge de l’ONG.
Pamanta
Traoré Abdourahmane (coordinateur projet de l’ONG la Bienfaisance)
" Notre objectif est d’améliorer les relations de confiance entre donateurs-organisations-populations vulnérables afin que ces donateurs aient confiance et puissent contribuer de la meilleure façon à la réalisation des projets”
Nous intervenons dans tout ce qui concerne la prise en charge sanitaire, les traitements médicaux gratuits. Mais également les projets de construction. Nous sommes en cours de réalisation de 2 dispensaires dans le nord de la Côte d’Ivoire. Nous intervenons dans l’éducation. A ce niveau, nous faisons des dons de kits scolaires, prise en charge scolaire des populations vulnérables, également la construction d’écoles. Nous sommes en cours de réalisation actuellement à 70% d’un centre socio-éducatif à Korhogo pour lequel nous avons une école primaire de 6 classes pratiquement terminé à 90%. Nous intervenons également dans le développement communautaire, tout ce qui est projet de dons pour améliorer les conditions d’exercice de
structures communautaires. Enfin, nous intervenons aussi dans l’assistance sociale. Notre projet phare à ce niveau, c’est la prise en charge des orphelins pour lequel nous mettons tous les moyens pour renforcer la confiance des donateurs pour qu’ils puissent prendre en charge des orphelins dans la situation actuelle. Nous avons organisé ce séminaire dans le but d’informer de la stratégie globale de l’ONG pour son développement au niveau national. Parce qu’après 3 ans d’activités et en relation avec notre partenaire international de référence DAR EL BER de Dubaï, nous avons pu capitaliser en termes d’expérience sur des méthodes et procédures de gestion des projets humanitaires et de solidarité qui sont assez intéressantes. Aujourd’hui, notre objectif, c’est de dupliquer le modèle au niveau national. Donc
d’appeler tous les donateurs à travers ce séminaire pour d’abord leur expliquer la méthode globale qu’on présente pour améliorer les relations de confiance entre donateurs-organisations et populations vulnérables afin que ces donateurs aient confiance et puissent contribuer de la meilleure façon à la réalisation des projets de par leurs dons et de par les financements qu’ils mettront à notre disposition.
Par Pamanta
PALAIS PRESIDENTIEL
VŒUX DE LA PRESSE AU PRESIDENT OUATTARA
Les progrès, difficultés et l’augmentation du taux de subvention à 800 millions au cœur de la rencontre
L’après-midi du mercredi 20 janvier 2016 a été marqué par la traditionnelle présentation de vœux au Chef de l’Etat, Alassane Ouattara à la salle des (’Pas perdus” du Palais présidentiel d’Abidjan-Platea u.
Il fallait vivre l’événement pour se rendre compte de nombreux progrès réussis par la presse ivoirienne au cours de l’année 2015. Moussa Traoré Président de l’Union Nationale de Journalistes de Côte d’Ivoire (UNJCI) a fait un tour d’horizon sur les difficultés constatées avant de toucher aux nombreux efforts déployés par les hommes de presse afin de retrouver une place de choix dans le concert des nations. Il a, au nom des journalistes signifié que cette rencontre annuelle offre l’occasion de dresser le tableau clinique de la presse nationale. A cet effet, il rappelle que la crise mondiale des journaux secoue sévèrement les médias ivoiriens. Cela a pour corolaire, la mévente généralisée des journaux qui n’est pas due au faible niveau des journalistes ou à la mauvaise qualité des journaux
comme tentent maladroitement de faire croire certains analystes. Sur sa lancée, le Président de l’UNJCI a indiqué que pour ce qui est de la presse écrite, ce sont, à quelques exceptions près, les mêmes personnes qui écrivent dans ces journaux depuis plus de 20 ans. Qu’ils soient dans un journal proche de l’opposition, du parti au pouvoir ou indépendants, c’est la même conjoncture. Il a d’abord dénoncé le fait que la distribution des journaux ne couvre pas le territoire national ; avant de déplorer le phénomène de “titrologie” qui a atteint une proportion endémique. A ce niveau, il informe que « la location des journaux est devenue un autre mal trop profond qui ruine les efforts des journalistes ». Car, chaque matin, « les revendeurs véreux déposent dans les bureaux des stocks de journaux qui servent gracieusement à tous les travailleurs des lieux. Evidemment moyennant quelques pièces aux revendeurs. A leur descente, tous ces journaux sont récupérés et rangés dans le lot des invendus ». Aussi, a-t-il précisé qu’il y a également la révolution du numérique avec les réseaux sociaux qui livrent une concurrence impitoyable à la presse écrite. La conséquence directe de cette situation est la baisse drastique des ressources des entreprises qui n’arrivent plus à faire face à leurs engagements vis-à-vis des journalistes et assimilés. La convention collective des journalistes est certes un acquis. Mais en raison de la conjoncture, nombre d’entreprises éprouvent d’énormes difficultés à la mettre en œuvre. Poursuivant, Moussa Traoré a indiqué que les ressources allouées au Fonds de soutien et de développement de la presse sont aujourd’hui insuffisantes pour faire face aux besoins de plus en plus croissants des médias et de leurs
acteurs. Au-delà de la Taxe Sur la Publicité (TSP), qui alimente les caisses de ce Fonds, les journalistes souhaitent qu’un effort spécial soit fait par l’Etat afin que cette structure puisse jouer convenablement son rôle. Au titre de la presse privée, il a dit
plaider pour la prise d’initiative en faveur du paiement au Smig de tous les travailleurs des radios de proximité. Et pour l’audiovisuel, il dit souhaiter une accélération de la réforme du secteur télévisuel dans la perspective de la libéralisation tant attendue. Sans oublier la nouvelle loi sur la presse fortement attendue. Quant à Tiémoko (représentant du patron des éditeurs de la presse), la chute du montant de 800 millions à 200 millions de francs CFA octroyé en 2015 aux éditeurs de la presse ivoirienne comme subvention de l’Etat, mérite une révision. SEM Alassane Ouattara a salué les efforts de la presse ivoirienne qui a su jouer sa partition lors des présidentielles de 2015. Il est revenu sur le fait que durant l’année écoulée, aucune arrestation ni de cas d’agression de journaliste n’a été enregistrés. En outre, il ajoute que la Côte d’Ivoire veut faire partie du top 50 dans le classement des reporters sans frontière. S’agissant des doléances, il affirme le rétablissement de la subvention à la presse au montant habituel de 800 millions de francs CFA. Avant de clore son intervention, le Chef de l’Etat a demandé la résolution immédiate du paiement du Smig de tous les travailleurs des radios de proximité. Koulibaly Y Khayder
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V ^E DE LA COMMUNAUTE
PLATEAU-DOKUI
RENFORCEMENT DE CAPACITE DES ENSEIGNENTS
La direction nationale de l’ECl-lQRA initie à l’approche pédagogique par compétence
Le samedi 16 janvier 2016, la direction nationale des Ecoles Confessionnelles Islamiques (ECI)-IQRA, a organisé un séminaire de formation à l'intention de l'ensemble des enseignants des écoles IQRA. C'était dans l'enceinte de l'établissement “IQRA-Dokui" à côté de la grande Mosquée.
Offrir un enseignement de qualité aux élèves des établissements confessionnels islamiques IQRA à travers l’approche pédagogique par compétence, est le principal but recherché par la direction nationale de l’ECI-IQRA. Cet important séminaire qui s’inscrit dans la dynamique du renforcement des capacités des enseignants à la nouvelle méthode d’enseignement, a enregistré la participation de 45 enseignants répartis en groupe
de quinze par atelier. Précisons que les écoles IQRA sont présentes dans trois localités à savoir Korhogo, San-Pedro, Niangon et Dokui. Les différentes déclinaisons qui ont meublé l’activité de formation s’articulent autour de la généralité sur l’approche pédagogique par compétence, de la lecture de l’utilisation du nouveau programme, de l’évaluation des participants et de la technique d’apprentissage de lecture et de
l’écriture. A l’occasion, une cérémonie officielle a été organisée. De nombreuses personnalités présentes pour la circonstance, ont prononcé à tour de rôle des discours selon leur statut. Imam Mamadou Dosso (Directeur national des écoles confessionnelles islamiques IQRA) s’est dit heureux de constater que les écoles sous sa coupole réalisent à chaque fois, des résultats scolaires annuels qui atteignent le seuil de 100% de réussite au CEPE et à l’entrée en sixième. En outre, il se dit optimiste quant au sérieux et à l’engagement des enseignants qui n’hésitent pas d’apporter le meilleur d’eux-mêmes. Poursuivant, il indique que les enseignants sont sélectionnés avec plus de rigueur et affirme par la suite : « Nos enseignants doivent non seulement, pouvoir enseigner selon les exigences du programme national officiel mais aussi dispenser les cours d’arabe
». S’agissant de la condition salariale, il rassure : « Tous les enseignants sont au-dessus du SMIG imposé par la Côte d’Ivoire. Nos employés sont enregistrés au CNPS pour qu’en cas de maladie ou de retraite, ils puissent bénéficier de ce qu’ils auront épargné ». A son tour, El Hadj Ima Brahima (Membre du département du Département Education et Formation au CNI) affirme : « L’idéal recherché, c’est de compter nos enseignants parmi les meilleurs au plan national. Ce que nous pouvons offrir à la communauté musulmane, c’est la bonne formation de nos élèves ». Soro Zié (Membre de la Commission Nationale d’Accompagnement des Écoles Islamiques au Ministère de l’éducation nationale et par ailleurs représentant de l’inspecteur général Idrissa Kouyaté) a indiqué que les responsables dudit groupe scolaire sont parmi
les premiers à obtenir l’agrément du ministère de l’éducation nationale. Selon lui, comme bien d’autres, ils ont compris le bien fondé du programme officiel dans les établissements islamiques. En outre, il s’est réjouit du fait que les responsables des écoles confessionnelles islamiques aient compris que seule la formation des enseignants leur garantira d’excellents résultats de fin d’année scolaire. Pour clore, il invite au courage en ces termes : « Tout semble beau. Mais, il y a des efforts à faire ». Rappelons que le processus d’intégration a démarré officiellement en 2011. Déjà au niveau de la CNAECI, des formations ont été engagées. Le projet de formation des gestionnaires des 94 écoles intégrées en 2013 et ceux des 209 de l’édition 2015 est en cours d’exécution.
Koulibaly Y Khayder
IMPRESSION DE...
El Hadj Hema Brahima (Membre du département du DEF au CNI)
(( L idéal recherche, c’est de compter nos enseignants parmi les meilleurs
Imam Mamadou Dosso (Directeur national des écoles confessionnelles islamiques IQRA)
« Pour que renseignement soit de qualité, il faut que l’enseignant soit lui-même mieux outillé »
Pourquoi l’organisation d’un séminaire à l’intention des enseignants des écoles IQRA ?
La majorité de nos enseignants n’ont pas eu de formation initiale dans un centre de formation pédagogique couramment appelé CAFOP. Il nous revient de former ces enseignants qui ont été recrutés sur le tas. Nous sommes dans la science de la pédagogie qui évolue très rapidement. Il faut donc toujours se recycler. C’est pour cela, chaque année, nous mettons un point d’honneur à former et à recycler les enseignants qui sont dans les écoles IQRA. Chaque
enseignant recruté
détient au moins une autorisation d’enseigner délivrée par le Ministère de l’éducation nationale.
Que pensez-vous de la capacité pédagogique actuelle
de vos enseignants ?
Nous enseignons de la maternelle au CM2. Nos enseignants expriment un engouement réel pour la formation. En plus, ils ont la vocation. Ils veulent être au même niveau que leurs collègues qui sont dans les écoles laïques publiques et privées.
Quelles sont les priorités majeures pour les dirigeants des écoles IQRA au cours de l’année scolaire 2015-2016 ?
Nous envisageons dispenser un
enseignement de qualité aux élèves que nous encadrons. Pour que l’enseignement soit de qualité, il faut que l’enseignant soit lui-même mieux outillé. Nous voulons leur offrir une bonne condition sociale et de travail. Tous les enseignants sont au-dessus du SMIG imposé par la Côte d’Ivoire. Nos employés sont enregistrés au CNPS pour qu’en cas de maladie ou de retraite, ils puissent bénéficier de ce qu’ils auront cotisé. Nous demandons à la communauté de nous accompagner en prière pour que nous puissions atteindre nos objectifs. Dans les écoles IQRA, les résultats tournent autour de 100% de réussite au CEPE et à l’entrée en sixième. Nous voulons avoir regard sur l’évolution des études des élèves que nous avons encadré.
Le Conseil National Islamique (CNI) a pu réaliser quatre écoles confessionnelles réparties sur toute l’étendue du territoire national. Nous ne pouvons pas laisser nos écoles en marge du système éducatif scolaire officiel. Nous saluons la volonté des autorités étatiques d’intégrer les établissements confessionnels islamique
Soro Zié (Membre de la commission nationale d’accompagnement des écoles islamiques au Ministère de l’éducation nationale
« Cette formation s'inscrit dans la ligne droite du Ministère de l'éducation nationale dont la mission est d’encadrer et d’appuyer le processus d’apprentissage »
Que pensez-vous de cet atelier organisé par la direction nationale de l’ECI-IQRA ?
Les écoles IQRA ont été intégrées bien avant le processus engagé par le gouvernement. Il s’agit des écoles qui très tôt, ont compris le bien fondé du programme officiel dans les établissements islamiques. Le processus a démarré officiellement en 2011. Les écoles islamiques ont été véritablement intégrées depuis 1995. Les fondateurs des écoles IQRA ont compris très tôt les intérêts à se conformer au système d’enseignement laïc. Dans
au plan national»
dans le système officiel. Aujourd’hui, nous nous inscrivons dans la logique de l’approche pédagogique par compétence. L’idéal recherché, c’est de compter nos enseignants parmi les meilleurs au plan national. Ce que nous pouvons offrir à la communauté musulmane, c’est la bonne formation de nos élèves.
leur démarche, ils ont approché le gouvernement. Comme il y a une structure privée chargée dans la promotion de l’enseignement privé, on leur a indiqué les voies à suivre. Ils ont rempli les conditions et ont donc été intégré au système officiel. Les écoles IQRA reçoivent depuis ce temps la subvention et l’encadrement nécessaire.
Est-ce qu’elle respecte les exigences du Ministère de l’éducation nationale ?
Depuis l’avènement de l’éducation nationale, nous avons emmené des équipes
qui ont visité ces écoles. Au plan structurel, infrastructure! et même de la gestion au plan administrative que pédagogique, ce sont des structures scolaires qui rapprochent les normes que nous vivons dans les établissements scolaires publics de Côte d’Ivoire.
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hPÜNTRIBUTION
BYE BYE EBOLA ?
Apparue il y a deux ans en Guinée avant de s’étendre aux pays voisins et même dans certains pays de la sous-région oueste africaine, la Maladie à virus Ebola (Mve), est sur le point d’être totalement vaincue. Un grand soulagement pour les populations directement concernées, pour la société scientifique et le monde entier au regard du nombre de victimes et du traumatisme que cette maladie a provoqués, du fait de sa vitesse de propagation et son taux élevé de létalité. Pour marquer cette victoire importante, la Guinée a organisé le 30 décembre 2015 une fête officielle en présence du Président Alpha Condé, au cours de laquelle les spectateurs n’ont pas arrêté de crier « bye, bye Ebola. » Pourtant, peut-on partager béatement cet optimisme populaire ?
Premièrement, l’apparition de la Mve, jusqu’alors inconnue en Afrique de l’ouest, a été un véritable défi de communication. Tant toutes sortes de rumeurs, des plus folles au plus invraisemblables, étaient véhiculées au sein des populations. En guinée par exemple, cela donnait l’impression d’un véritable méli-mélo qui menaçait à terme les fondements du vivre-ensemble. En témoigne le massacre par des villageois d’officiels, qu’ils considéraient comme des
vecteurs de la Mve, alors que ceux-ci venaientà eux pour une séance de sensibilisation.
Aussi, retient-on qu’au-delà de la communication de masse, celle plus véhiculaire à travers les communautés, associations et regroupements corporatifs a montré une plus grande efficacité pour ce type d’objectif. Car, elle offre l’avantage de toucher « humainement » les cibles et surtout de « parler par la bouche » de personnes en qui les populations ont confiance. Ces réseaux devraient être toujours sollicités et mis en alerte, afin de renforcer la prévention ou de réagir à temps réel pour contenir toute nouvelle résurgence de la Mve.
Deuxièmement, la Mve a mis en exergue, une fois de plus, que la santé figure au tableau des priorités des besoins humains. A preuve, la Mve a obligé à fermer les écoles, les marchés, les stades, les réunions publiques etc. dans le but de contenir la dynamique de
sa propagation. Bref, la vie s’est arrêtée dans de nombreux pays.Pour ce faire, laMve a aussi montré l’importance d’avoir des centres de santé de proximité dans toutes les zones rurales ainsi qu’un personnel médical consciencieux et bien formé.En outre, elle a permis de comprendre la nécessité pour nos pays d’investir dans la recherche médicale afin de combler nos besoins en soins curatifs et préventifs. A travers le succès des mesures prises pour combattre la Mve, on a pu comprendre celle-ci, comme toutes les autres maladies, n’est pas une fatalité. Comme l’intériorisait la conscience populaire. Aussi, est-il urgent que nos gouvernants investissent massivement dans la santé à travers les infrastructures, la formation du personnel, les campagnes de prévention et la recherche.
Troisièmement, à l’instar des leçons d’hygiène tirées par les pays dits développés, au début du siècle dernier des maladies
comme la peste, la Mve a permis à nos populations d’intérioriser certains reflexes d’hygiène comme le lavage systématique des mains après des contacts. Ou encore, la dangerosité liée à la consommation de la viande de brousse. Or, le plus grave danger qui menace l’Homme est l’oubli, dès que l’on s’installe dans la normalité. Aussi, ces acquis doivent-ils être renforcés à travers,une sensibilisation sans relâche dans les médias, les panneaux publics, les affiches dans les services publiques et privés et surtout à l’école.
Quatrièmement, le combat contre la Mve fut une occasion de comprendre que la paix n’est pas seulement liée à une absence de crépitement des armes. Mais est avant tout liée à une absence de peur. Car, quand les populations ont peur, la vie s’arrête. Une des grandes leçons tirée de cette situation est donc la gestion de la peur par les masses populaires.Avec la question essentielle suivante : comment transcender une menace pour en faire une opportunité ?
En effet, passés les premiers moments de doute, les populations ont compris que pour faire face à cette maladie qui menaçait à terme leur existence, il fallait surtout l’union et la solidarité de tous, sans exception. D’où l’importance de toujours préserver la cohésion sociale, donc la paix. Qui
demeure la force essentielle de tout pays qui aspire à un mieux-être socio-économique.
Cinquièmement, se pose la question de la solidarité internationale. Sans celle-ci, les pays touchés par la Mve auraient eu énormément de difficultés à endiguer cette maladie. Le premier réflexe de barricade des pays africains à l’endroit des ressortissants des pays touchés a failli être désastreux pour ceux-ci. Heureusement que l’esprit de solidarité a vite pris le pas sur celui de l’enfermement. Quand un pays est confronté à quelque difficulté, il est nécessaire que la solidarité internationale soit réelle et effective. Surtout, le cas échéant, en ce qui concerne les échanges d’informations et d’expériencesentre les sociétés savantes en charge de cette infection.
C’est pourquoi, sur cette question, on est fortement en attentede la mise en place et l’opérationnalisation des centres régionaux de recherches, de production de médicaments et de vaccins pour une meilleure prise en charge de cette pandémie dans le futur.Pour ce faire, l’action coordonnée de la CEDEAO et de l’UA en collaboration avec les partenaires internationaux et l’appui technique de l’OMS seraient d’une grande utilité.
Nourdine Oyéwolé,
Communicateur
PLATEAU
LANCEMENT OFFICIEL DE LA FOIRE INTERNATIONALE D’ABIDJAN EDITION 2016
Un véritable défis à relever pour “Ivoire Nobala”
La promotrice de la foire internationale d'Abidjan Mme Bakayoko Adja
La salle des conférences de la chambre de commerce sise à Abidjan-Plateau, a servi de cadre au lancement officiel de la 2ème édition de la Foire Internationale d’Abidjan (FIA) prévue du 24 mars au 05 avril prochain au palais des sports de Treichville. De nombreuses f personnalités distinguées ont été enregistrées à 'occasion.
La 2ème édition de la Foire multisectorielle prévoit une capacité d’accueil de plus de 400 entreprises. C’est un rendez-vous économique comme l’indique
l’initiatrice principale, Hadja Bakayoko qui est par ailleurs, la commissaire générale de la FIA. C’est selon elle, un cadre privilégié d’échanges commerciaux de plusieurs centaines d’exposants de
différents secteurs d’activités
provenant de tous les continents. Cette plate-forme ouvre ses portes aux institutions, ministères, ambassades, districts et régions. Les objectifs visés au terme de cette rencontre sont entre autres l’incitation des entreprises à investir en Côte d’Ivoire dans le but de créer des emplois et réduire le taux de chômage, amener les opérateurs économiques et hommes d’affaires à conclure des contrats de partenariat, de commandes de produits et services divers. Il s’agit pour les organisateurs d’obtenir un mémoire sur les problématiques du système de formation dans le but de le rendre meilleur. Promouvoir les contacts d’affaires et les échanges commerciaux et contribuer au positionnement de la Côte d’Ivoire sur le plan économique sont les principales aspirations souhaitées. Cette Foire regorge de nombreuses opportunités d’affaires à savoir les rencontres entre “BtoB” entre professionnels dans la perspective de signer des contrats de partenariats. La participation de l’Algérie à la première édition avec plus de 70 entreprises privés, 10
entreprises publics et 5 ministères.
Le Maroc qui est le pays invité d’honneur, a enregistré l’an dernier la participation de 60 entreprises. En outre, des exposants venus de la France, de l’Inde, du Pakistan, de Madagascar et de bien d’autres pays de la sous-région constituent également des opportunités à saisir. La Foire est aussi un rendez-vous social avec la consultation ophtalmologique gratuite de plus de 1200 patients enregistrés l’an dernier qui ont bénéficié d’une réduction de près de 70% sur les paires de lunettes. Un ombrage social agrémentera la FIA 2016. " Pour cette deuxième édition, nous ferons une campagne de vaccination contre la méningite, cette maladie qui a des conséquences graves en plus des consultations ophtalmologiques gratuites ", a ajouté Hadja Bakayoko. Des innovations verront le jour, "le prix FIA" qui mettra une compétition entre des universités et des grandes écoles. Au tour du thème central, ce concours permettra aux impétrants de faire des propositions de mémoire portant sur le thème de la Foire. Signalons que "La formation, clé de la réussite des affaires", est le
thème retenu pour la 2e édition de
la Foire Internationale d’Abidjan (FIA) organisée par Ivoire Nobala. A l’occasion, la commissaire générale a signifié que les inscriptions ont commencé. “Cette plate-forme économique va favoriser en autre le tourisme dans notre pays, renforcer la coopération entre les acteurs ivoiriens du secteur tertiaire ainsi que ceux des pays frères en matière économique”. Abdellatif Lahoucik, Chef du bureau de projet à l’Office des foires et exportations du Maroc ainsi que Loubna Alquoh, Chef du Département foire et formation à Maroc export se sont félicités du choix du royaume chérifien comme pays d’honneur de cette édition. Ils ont dans la foulée, exprimé leur disponibilité à «partager l’expertise et l’expérience marocaine» au cours de cette Foire internationale d’Abidjan. A son tour, Victoire Pohi Olou (Directeur des manifestations commerciales et expositions nationales et internationales au ministère ivoirien du commerce) a rassuré sur l’accompagnement intentionnel du gouvernement pour le succès de cette Foire.
ElKidr
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SL AM INFOS.NET
Par Nadia
INDE: OUVERTURE DE LA PREMIERE MOSQUEE ECOLOGIQUE AU MONDE
écologie est un sujet qui touche tout musulman dans le sens où la planète sur
laquelle nous vivons a des droits sur nous. Il nous faut donc la préserver autant que possible et participer à son bien-être. C’est dans cette optique que la première mosquée écologique
a ouvert ses portes en Inde.
Badriya Juma Masjid de son nom est la première mosquée dans le genre. Elle a été entièrement pensée et rénovée par le Bearys Groupe. Le lieu de culte allie ainsi architecture
islamique et matériaux biologiques. Cette rénovation fait de ce masjid la première mosquée verte de la planète comme le souligne le journal Deccan Herald. Le lieu de culte est entouré de verdure, ce qui participe au
refroidissement naturel de la mosquée en temps de chaleur.
Les besoins énergétiques de la mosquée comme l’électricité permettant d’alimenter l’éclairage, sont entièrement dépendants d’un système écologique. C’est ainsi que
les nécessités électriques de la mosquée sont atteintes par le biais de « l'énergie renouvelable hybride, l’énergie éolienne et solaire ». Un membre de Bearys Group, à la tête de cette initiative a déclaré : « A un moment où le monde traverse la crise
du changement climatique, la mosquée montre comment les développements durables peuvent contribuer à atténuer le réchauffement climatique ».
La mosquée en question existe depuis 80 ans mais elle a été récemment rénovée pour devenir un lieu respectueux de l’environnement. Les musulmans d’Inde espèrent ainsi que cette initiative permettra au reste de la population d’agir pour la planète. Ils voient en quelque sorte dans ce projet, un premier pas vers la préservation de la terre. Nous pouvons d’ores et déjà saluer l’engagement écologique de ces musulmans indiens. Qui sait, peut-être que cette première mosquée verte va inspirer d’autres pays inchaAllah, espérons le.
AJIB.FR
A lire sur le
site
islaminfos.
L’année 2015 a été de loin l’année la plus chaude jamais enregistrée au plan mondial
LES NATIONS UNIES RECONNAISSENT-ILS ENFIN LE ROLE DE LA ZAKAT ?
La Zakat, le troisième pilier de l’Islam, notamment destinée aux nécessiteux, est parfois versée aux victimes de guerre, aux réfugiés, aux personnes laissées pour compte. L’ONU a ainsi évoqué le rôle de la Zakat dans la lutte contre la pauvreté à travers le monde.
Les Nations Unies estiment qu’il faudrait 40 milliards de dollars chaque année pour répondre aux besoins humanitaires du monde. Ces besoins répondent en effet aux nécessités suite aux ravages des guerres et des catastrophes naturelles. L’ONU a donc annoncé qu’il pensait à taxer les matches de sport, les billets d’avion, les places de concerts etc, afin de
permettre de payer l’aide humanitaire, comme le relève Le Point.
Parallèlement, à cela, Kristalina Georgieva, vice-présidente de la
Commission européenne pour le budget et les ressources humaines a commenté le rôle que pourrait avoir la zakat dans cette aide humanitaire.
C’est ainsi qu’elle a affirmé : « la zakat, le don annuel de nombreux musulmans qu’ils sont religieusement tenu de faire comme un principe de base de la foi islamique, soulève entre 300 milliards de dollars et 500 milliards de dollars par année. Or, seulement un pour cent de cette aide humanitaire nous serait suffisante ».
L’ONU reconnaîtrait-elle le rôle important de la Zakat dans l’aide aux nécessiteux ? L’intervention de Madame Georgieva porte à le croire mais l’intérêt d’amasser de l’argent, qu’il provienne des musulmans ou non, est sans doute la première motivation des Nations Unies à tenir ce genre de propos.
AJIB.FR
« Médecins sans Frontières » accuse l’Europe d’aggraver la crise des réfugiés en 2015
ARABIE SAOUDITE: LES FEMMES PEUVENT SEJOURNER A L’HOTEL SANS « MAHRAM » (TUTEUR MASCULIN)
Réserver une chambre
d’hôtel ou un appartement meublé quand on est une femme adulte seule, sans tuteur ou « Mahram », est tout à fait acceptable et licite pour la Commission du tourisme patrimonial et national d’Arabie Saoudite ( SCTNH), qui a donné un coup de semonce aux fournisseurs d’hébergement touristique toujours aussi réticents et offusqués par ce qu’ils considèrent être une atteinte aux bonnes mœurs.
Qualifiant le refus d’accueillir cette clientèle de « viol des principes » qui régissent leur charte interne, les responsables de la SCTNH ont frappé un grand coup pour bousculer un schéma de pensée rigoriste et
infantilisant la gent féminine.
Les Saoudiennes ou étrangères, sans chaperons qui surveillent leurs faits et gestes et les suivent pas à pas, n’auront qu’une seule formalité à remplir : présenter une carte d’identité
ou un passeport.
Par ailleurs, l’hébergement d’une femme seule sans pièce d’identité et accompagnant une famille, soit en sa qualité de proche parente, soit d’employée de maison, est également
admis aussi longtemps que la famille en question est identifiée et en règle. Enfin, dernier cas de figure, si une femme est à la fois sans Mahram et sans carte d’identité, elle pourra toutefois être logée sous certaines conditions.
Seules les jeunes filles de moins de 18 ans ne sont pas autorisées à être hébergées sans surveillance parentale ou d’un tuteur légal, la SCTNH recommandant, en pareil cas, de signaler immédiatement leur présence auprès de la police du royaume. Des consignes sur la sécurité des visiteurs et de leurs biens pendant leur séjour ont également été renouvelées à l’occasion de cette mise au point appelant à un assouplissement des mentalités. Oumma.com
Inde: victime d’une attaque à l’acide, elle est devenue mannequin
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Islam Info N° 531 du Mercredi 27 Janvier au Mardi 02 Février 2016-du Araba 18 au Tarata 24 Rabioul Sâni 1437H
ÏBAT
Par Pamanta
DEBAT
Autrui est-il autorisé à porter main à votre enfant qui a commis une faute ?
Maggic.S
A mon avis, si un enfant d’autrui commet des fautes, il faut informer ses parents. Au cas où on ne peut pas rencontrer ses géniteurs et tuteurs, il faut le corriger. Et prendre la peine après d’informer ses responsables afin qu’il emprunte le bon chemin. L’éducation d’un enfant ne doit pas dépendre de ses parents. Il faut élargir la voie de son éducation à plusieurs personnes dotées de bonne probité.
KOMARA
« A priori, je pense qu’un voisin, l’enseignant ou une connaissance peut participer à l’éducation de l’enfant. Cela peut passer parfois par la chicotte ; mais il doit s’enquérir de l’autorisation des parents. Cet accord est nécessaire pour éviter toute déconvenue préjudiciable à la bonne cohabitation et surtout à l’éducation de l’enfant que l’on veut défendre ».
AD
Voilà un acte que nous avons délaissé aujourd’hui et qui engendre une société en lambeau. L’éducation de l’enfant dans nos sociétés n’a jamais été l’affaire des parents biologiques mais de toute la communauté. Bien sûr dans le strict respect de l’intégrité physique de l’enfant. Autrui est habilité à porter main à un enfant pour lui montrer le droit chemin. Cette action ne doit pas conduire l’auteur à la police ou la gendarmerie car c’est ce qui est constaté de nos jours. Tant que nous allons vouloir laisser l’éducation des enfants aux seuls parents biologiques nous auront des problèmes. Car lorsqu’on jette un regard sur notre société du temps de nos parents, il est rare de voir qu’ils s’occupaient eux-mêmes de leur progéniture. C’était toujours le rôle du petit frère ou du cousin ou de toute autre personne de la lignée dans la cour familiale. En effet, les petits frères doivent montrer au grand frère qu’en son absence, ils ont la capacité de s’occuper de ses enfants.
Zaïd Al farouk
L’éducation d’un enfant est un travail de longue haleine et très délicat. Donc ce travail ne peut pas être la charge des deux progénitures. Tout le monde doit s’impliquer dans la moralisation de la société en commençant par l’éducation des enfants, avenir de la nation. Toutefois l’implication d’autrui dans l’éducation d’un enfant pourrait être nuisible à celui-ci d’où la nécessité des limites. Si un enfant commet une faute qui mérite une correction, il est judicieux d’en informer ses parents biologiques afin que ceux-ci jugent de la nécessité de punition car il serait regrettable ou périlleux d’infliger à l’enfant d’autrui des sévisses corporelles quels que soient les raisons.
Le penseur
De nos jours frapper l’enfant d’autrui est dans certain pays, selon certain cas, perçu comme un délit passible à une sanction pénale. Si le parent vous donne feu vert d’agir par la chicotte contre son enfant, il faut le faire avec prudence car un passant qui te voit frapper un enfant de façon sévère peut alerter les autorités même si l’enfant vous appartient. Et ici en Côte d’Ivoire, on ne frappe plus un élève à l’école quel qu’en soit son comportement vis-à-vis de son éducateur ou enseignant. Il serait mieux d’aviser les parents concernant l’attitude de leurs enfants dans n’importe quel cas.
SUJET A DEBATTRE PROCHAINEMENT
Sujet:
Une femme musulmane peut-elle lire le Coran dans sa chambre sans le voile ?
Donnez votre avis sur la question en participant à la rubrique “débat” sur le site d’Islam Info, à l’adresse : www.islaminfos.net
1 NUMEROS UTILES
CHU DE BOUAKE- Bouaké 01 P 12885 Tél:31 63 21 90/ 31 63 53 50/ 31 63 53 49
CHR DE BONDOUKOU BP 03 Tél:35 91 51 78/ 35 91 51 79
CHR DE BOUAFLE BP 605 Tél:30 68 93 43/ 30 68 91 35
CHR DE DALOA BP 207 Tél:32 78 22 90/ 32 78 36 23
CHR DE DIMBOKRO BP 274 Tél:30 62 50 33/30 62 52 11
CHR DE DIVO BP 240 Tél:32 76 03 53 /32 76 00 97
CHR DE GAGNOA BP 60 Tél:32 77 23 62
CHR DEGUIGLO BP 47 Tél:33 7050 63 /33 70 51 34
CHRODIENNE BP03Tél: 33 70 81 95 /33 70 84 60
CHR DE SAN-PEDRO 01 P 366 Tél: 34 71 07 68/ 34 71 17 42
CHR DE YAMOUSSOUKRO BP 1005 Tél: 30 64 01 26/ 30 64 00 33
HOPITAL PROTESTANT DE DABOU - Dabou BP 115 Tél: 23 57 23 15 Fax: 23 57 21 84
» DIVERS
CNDDR Tél: 166/177/158
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DEPANNAGE SODECI Tél: 175
COTE D'IVOIRE- TELECOM Tél: 120
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nfidence
LAM AU FEMININ
Sidibé Ramatou
moignage
Par Abou Soufyane
Envoyez vos confidences, réactions et suggestions en écrivant à
Confidencesira@yahoo.fr Cel : 08 65 34 62
A 15 ans, je suis amoureuse
n peut aimer une personne pour plusieurs raisons et dans votre cas, il vous donne
de la valeur et vous a vu comme vous le voulez. Mais, vous n’avez besoin de personne pour être vous-même. Ne vous estimez pas à travers le regard des autres sinon vous risquez de vous dévalorisez lorsque ces mêmes personnes le feront. Ayez confiance en vous, vos convictions, soyez sur de votre code de conduite de la vie parce que vous le faite au nom de la religion et en ce même nom sachez attendre le bon moment avant de vous engager dans le monde de l’amour.
entourage une personne qui vous sert de modèle. Une personne avec de l’expérience qui saura vous guidez et vous tenir la main dans les moments difficiles ou dans une prise de décision. Généralement, de manière inconsciente nous prenons une décision face à un problème donnée. Et pour nous conforter dans notre choix où nous convaincre de l’abandon de notre décision quand on sait que c‘est pas la bonne. Alors faites un choix et confiez-vous si vous ne vous sentez pas le courage de supporter cette étape toute seule.
Confiez-vous à une personne de confiance
Garder tout pour soi n’est pas toujours facile à gérer mais il faut savoir avec qui partager ses plus grandes craintes ou ses secrets les plus enfouies. Vous avez dans votre
Tout n’est pas consommable sur place
Imaginez-vous devant un bon plan de la viande interdite par l’islam. Préparer dans l’art de la cuisine avec un assaisonnement à votre goût. C’est bien tentant mais vous allez-vous référer à votre code de la vie. Tout comme
dans le mois de ramadan, le musulman se prive de boire et manger, pas par manque de provisions mais pour respecter les principes de sa religion. L’on fait violence sur soi. Je ne dirais pas que c’est ainsi aisé mais juste attirer votre attention quant au combat que vous devriez faire avec vous-même. Il n’y a pas de manuel pour ne plus aimer une personne, posez-vous les bonnes questions (êtes-vous prête pour le mariage, ce dernier partage-t-il les mêmes sentiments que vous, quel avenir vous pourriez avoir avec lui, êtes-vous prêtes pour cette nouvelle aventure) et avec les réponses vous saurez comment gérer.
Ce n’est pas pour dire que vous n’allez pas aimer dans votre parcours et lorsque cet amour se bute à un obstacle c’est la douleur. Le tout est de choisir le bon moment.
AVERTISSEMENT
L'animation de cette rubrique revient aux lecteurs d'Islam Info. Nous saluons l'intérêt qu'ils ne
cessent d'accorder à «Témoignage ». Et, nous tenons à le souligner : les textes publiés dans le cadre de cette rubrique n'engagent que leurs auteurs. Et nous exhortons nos
lecteurs à, non seulement réagir par rapport à ces textes, mais à nous proposer leurs réflexions par rapport à leur aventure qu'ils ont vécue, à un témoignage...
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Abou Soufyane (08 69 24 55) ou écrivez à temoignagesabou@gmail.com
La trahison a un coût !
Fin
ïe de couple
Cissé A
« Ce qu’on ne peut pas dire, il ne faut surtout pas le faire, mais l’écrire ». J’ai toujours été « une extrémiste » selon certaines personnes de mon propre entourage, je ne fais rien dans la demi-mesure. J’ai dû faire face à une multiplicité de ce que je pourrais appeler trahisons qui ont failli m’envoyer vers un abîme abyssale (j’aime bien des fois les grands mots je le reconnais. Allah (SWT) n’a-t’ll pas dit d’ailleurs dans son Saint livre que « Ne désespèrent que les mécréants ». Si j’ai écrit ce témoignage ce n’est pas pour que les gens vilipendent qui que soit, mais que chaque lecteur ou lectrice en tire les leçons appropriées. Car toute méchanceté, toute hypocrisie, toute jalousie et peut être toute sorcellerie ne prospèrent point, ne font pas long feu. Je l’ai vu en songe, en bermuda
[sous vêtement sans manche] blanc avec une jupe très courte entrain de s’adresser à moi en public. Pour quelqu’un qui se voile d’habitude c’est étonnant, surtout en public. Quelqu’un qui sait interpréter les rêves m’a dit qu’elle avait ou aurait des problèmes et que je pouvais prier pour elle, démontrant ainsi alors mon aptitude à pardonner. J’ai refusé sa proposition car je ne veux pas d’hypocrisie en acceptant quelque chose que mon cœur se refuse à accepter. J’ai remarqué que quand je fais des doua [invocations] que « je ne sens pas intérieurement c'est-à-dire dans mon cœur », ça ne marche pas. A la limite comme depuis la fin de mon histoire avec x, je n’y pense plus même si en quelques rares moments je sens la rage et le dégoût m’envahir. A suivre
Recommandation divine à la femme à l’égard de son époux
Eviter de mettre son mari en colère
La femme doit éviter ce qui pourrait mettre son mari en colère et doit éviter, en général, les comportements et les manières qu’il déteste et que ses parents et ses proches n’aiment pas, à savoir tout ce qu’il n’admet pas et lui déplait, à condition que cela soit dans le cadre du bien comme susmentionné, et ce, selon le hadith où le Messager (saw) dit : « Il y a trois personnes dont la prière ne dépasse pas les oreilles : l’esclave fugitif, jusqu’à ce qu’il reviennent [à son maître], la femme qui passe la nuit alors que
son mari est en colère contre elle et l’imam qui mène les gens en prière alors qu’ils le détestent ». Les gens de science ont dit : » Cela concerne le cas où la colère est due aux mauvaises moralités de la femme, ses mauvaises manières ou son manque d’obéissance. Néanmoins si la colère de son mari est sans raison valable, elle n’encourra pas de péché »
Se méfier de l’ingratitude envers son époux
La femme doit se garder d’être ingrate envers son époux. Il lui incombe de reconnaître sa bienfaisance et toutes ses faveurs. Le Messager (saw)
dit : « Allah ne regardera pas la femme qui est ingrate envers son époux, alors qu’elle ne se passe pas de lui ». La raison en est que la reconnaissance de la faveur du mari s’inscrit dans la reconnaissance de la faveur d’Allah (swt). Le Messager (saw) dit : « Celui qui ne remercie pas les gens ne remercie certes pas Allah ». En effet, toute faveur que l’époux accorde à sa femme est considérée comme une faveur émanant d’Allah, seulement Allah la lui accorde par le biais de son mari.
A suivre
stuce beaute
Aïssata Pamanta
Comment redonner de l’éclat à
vos büoux en argent ?
Vous avez de beaux bijoux en argent. Mais ils commencent à se ternir et vous n'osez plus les porter. Inutile de vous inquiéter. Il existe une solution efficace avec deux produits économiques : Le vinaigre blanc et le bicarbonate de soude.
Comment Faire : -Prenez un verre de vinaigre blanc ou verre d'eau dans lequel vous aurez ajouté préalablement une cuillère à soupe de bicarbonate de soude.
-Laissez tremper vos bijoux pendant quelques heures.
-Ressortez vos bijoux.
-Essuyez-les avec un chiffon doux.
Vous pouvez aussi frotter doucement vos bijoux en argent avec une brosse à dents et du dentifrice si vous manquez des produits suscités.
Vos bijoux en argent redeviennent aussi brillants qu'aux premiers jours !
1H adithfemme__________________
Les tenues non permises à la veuve
Aïssata Pamanta
D'après Oum Salama (qu'Allah l'agrée), le Prophète (saw) a dit: « La femme dont le mari est décédé ne porte pas d'habits teints en jaune ou en rouge, ni de bijoux, elle ne doit pas se teindre les cheveux ni mettre du kohl
».
(Rapporté par Abou Daoud dans ses Sounan n°2304 et authentifié par Cheikh Albani dans sa correction de Sounan Abi Daoud)
Islam
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E DE LA COMMUNAUTE
ÉCONOMIE / ÉMISSION DE SUKUK PAR L’ÉTAT DE CÔTE D’IVOIRE
M. Diabv Alhassane: “Le Sukuk est un moyen attractif et innovant de création de richesse”
Le 20 novembre 2015, l’État de Côte d’Ivoire a émis des titres financiers islamiques « sukuk ». L’objectif de cette opération est de récolter sur le marché financier 150 milliards F CFA jusqu’en 2020. A cet effet, la rédaction d’Islam infos a recueilli pour vous l’avis d’un expert. Dans la dernière partie de l’entretien qu’il a bien voulu nous accorder, DIABY Alhassane, analyse les avantages du système financier islamique et se prononce sur les motivations qui ont amené le gouvernement ivoirien à émettre des bons du trésor en « sukuk ».
Quelles sont les retombées de cette mobilisation de l’épargne publique par l’État de Côte d’Ivoire ?
Comme l’a dit le président Alassane OUATTARA lors de différentes interventions, et dans l’optique de faire de la Côte d’Ivoire un pays émergente à l’horizon 2020, il n’a de cesse de dire que son pays devait chercher des modes de financement innovants. Et parmi ces innovations, la finance islamique est prise en compte non seulement en Côte d’Ivoire, mais pratiquement sur toutes les places financières mondiales. La finance islamique est donc d’actualité.
La Côte d’Ivoire qui affiche l’ambition pour être l’une des meilleures économies d’Afrique, se devait donc d’innover, en utilisant les moyens de financement pour pouvoir attirer un plus grand nombre d’investisseurs. Notamment, ceux des pays du Golf et aussi au plan national en mobilisant l’épargne intérieure.
Quelle est la situation des investisseurs locaux en ce qui concerne la finance classique ? En effet, il y a des blocages au niveau de certains de nos concitoyens quant à la souscription à des obligations classiques. Parmi ces personnes, beaucoup sont attachées à l’éthique et à la règlementation islamiques concernant les opérations financières et bancaires. En se lançant sur ce chantier, l’État rassure d’abord les bailleurs de fonds étrangers, notamment ceux du monde musulman, que la Côte d’Ivoire est véritablement un marché ouvert et qu’ils ont la possibilité de venir dans ce pays pour faire fructifier leur argent. Ce qui donne alors une grande possibilité à l’État de pouvoir lever des fonds à des coûts très intéressants et à des conditions beaucoup plus favorables, mais également d’inclure toute la population. Quelles que soient leurs convictions et les valeurs auxquelles ils se réfèrent, chacun pourra avoir exactement des produits correspondant à son
éthique et contribuer au financement de l’économie nationale.
Quelles sont les raisons qui ont amenées l’État à émettre des bons du trésor avec pour instrument financier les sukuk? Ce que je peux dire, c’est que l’État de Côte d’Ivoire a observé que cette pratique se fait à Londres, au Luxembourg et à Paris. Le Sénégal l’a fait l’année dernière pour mobiliser plus de 100 milliards F CFA. La Côte d’Ivoire qui veut diversifier les sources de financement de son économie, les capitaux étant difficiles à mobiliser, se devait d’utiliser les sukuk pour arriver à ses fins. Et comme je l’ai dit tantôt, en utilisant les sukuk, le gouvernement ivoirien veut impliquer toutes les catégories sociales et de toutes les tendances religieuses.
L’État de Côte d’Ivoire doit lever en totalité 300 milliards F CFA jusqu’en 2020 par les sukuk. Et cela va se faire en deux phases avec pour chacune un montant de 150 milliards F CFA à mobiliser. La première phase a déjà commencé, d’abord par le lancement qui a lieu le 20 novembre 2015, par le premier ministre SEM Daniel Kablan DUNCAN. La ministre en charge de l’économie, Madame Nialé KABA est montée au créneau pour expliquer en quoi cette opération et les avantages que les agents économiques ont à y souscrire.
Nous profitons de cette opportunité, pour dire à nos concitoyens et en particulier aux musulmans, que cette opération est une occasion pour eux de faire des placements qui sont conformes aux principes de leur religion. Ce faisant, non seulement, ils vont faire fructifier leur argent de façon licite mais également, ils contribueront au développement économique de leur pays.
Madame la Ministre chargée de l’économie et des finances, a dit lors d’une intervention que les sukuk sont un produit innovant et attractif. Dites-nous ce qui rend les sukuk attractifs
par rapport aux produits de la finance classique ?
Les sukuk sont un produit innovant parce qu’ils sortent du schéma classique des actions et obligations. Et en plus, ils sont attractifs parce qu’ils permettent de rémunérer les placements des opérateurs économiques. Vous savez quand vous faites un placement classique dans une banque, le taux qui est de 3,5%, n’est pas conforme à la religion. Et, pour les agents économiques qui ont des valeurs islamiques, il est rare d’avoir des placements rémunérés par un taux de 5,75% et qui respecte les normes de la religion. Dans ce cas, la rémunération est connue d’avance et conforme à la charia (loi islamique). Avec la signature de l’État de Côte d’Ivoire qui un label sécurisé, tout investisseur devrait se sentir concerné par cette émission des bons du trésor en actif islamique. Le montant affiché de la rémunération montre la crédibilité de l’émetteur, sinon il aurait pu être plus élevé. Et je prévois que les sommes souscrites seront largement supérieures au montant attendu pour cette première phase de l’opération.
À vous entendre, la rémunération des sukuk est supérieure à celle des actifs financiers classique ?
Pas forcément. En finance islamique, il y a des taux de rémunération qui peuvent être supérieurs. Mais, dans le cas d’espèce, il s’agit d’émission de sukuk adossés à des biens immobiliers. Et comme vous le savez, le loyer peut être déterminé dès la conclusion d’un contrat de bail. Donc, le bailleur sait déjà combien il reçoit dans la location du bien immobilier. De la même manière, l’État a fait en sorte de ne pas se surendetter en évitant de supporter plus de charges comme ce qui se fait avec les outils de financement classique.
Avec le développement de la finance islamique dans le monde, va-t-on vers le déclin du système financier classique ?
On ne peut pas le dire ainsi. Vous savez, malgré tout le discours qu’il y a autour de la finance islamique, elle ne représente pas plus de 1,5% de la finance mondiale. Donc ce qui veut dire qu’il y a plusieurs milliards de dollars qui sont utilisés en finance conventionnelle. Mais, tout simplement ce qu’il faut retenir, c’est qu’il existe désormais une possibilité pour les opérateurs économiques d’avoir, à côté de la finance classique qui est bien connue, une alternative qui est conforme aux principes de la religion musulmane. Et qui est aussi efficace, sinon meilleure que la finance classique.
Depuis 2008, avec la crise financière mondiale, on a montré la solidité de la finance classique. Avec la finance islamique, si l’État n’a pas un actif dont la valeur équivaut à 150 milliards F CFA, le sukuk ne serait pas possible. Il y a une rationalisation de l’endettement de l’État qui ne peut pas emprunter au-delà de ses capacités économiques. Alors que dans la finance conventionnelle, un pays peut émettre des obligations, (comme c’est le cas de la Grèce) qui dépassent largement ses possibilités. Mais, avec le sukuk, cette situation survient difficilement, puisque l’endettement est adossé à l’actif ou aux biens que le pays possède. On ne peut pas demander sur le marché financier des ressources dont la contrepartie n’existe pas dans notre économie. La rationalisation de l’endettement est un atout qui caractérise la finance islamique qui est fondée sur l’économie réelle.
Quel est votre message de fin ?
L’État de Côte d’Ivoire vient de montrer qu’effectivement il existe une possibilité de faire financer les dépenses publiques par le recours au système financier
islamique, en émettant des sukuk. Mais ce qu’on demanderait aux autorités ivoiriennes et plus généralement aux autorités de l’UEMOA (Union Monétaire Ouest Africaine), c’est d’être beaucoup plus actifs sur les reformes qui doivent permettre à l’État et aux opérateurs économiques de bénéficier des possibilités qu’offre la finance islamique. Ces réformes vont permettre aux banques et aux établissements de microfinance, de proposer les produits de la finance islamique en plus des produits financiers classiques. Et à terme, il faut arriver à la création des banques islamiques qui vont participer au financement de l’économie ; parce que l’un des problèmes que nos pays ont, c’est que nos entreprises ont beaucoup de difficultés à accéder au financement. En diversifiant les possibilités de financement, on accorde plus de chance à nos PME (Petites et Moyennes Entreprises) d’avoir accès au financement. Alors que nous ne pouvons pas aller à l’émergence sans créer beaucoup de PME et leur donner la possibilité de travailler, de créer des emplois et de la richesse en vue de lutter contre la pauvreté et permettre d’atteindre les taux de croissance que la Côte d’Ivoire se fixe (8 à 9% en 2020). C’est possible à réaliser en libérant les opérateurs économiques de certaines contraintes liées à leurs croyances religieuses, et qui les empêchent d’investir et de développer leurs activités. Le rôle de l’État dans cette stratégie de développement est de mettre en place un environnement propice à la création des banques islamiques pour donner la chance aux opérateurs économiques nationaux de profiter de cette source de financement.
Par KOMARA Mamadou
Fait partie de Islam Info #531