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Islam Info #423
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- Articles de journaux (1648 items)
- Titre
- Islam Info #423
- Editeur
- Islam Info
- Date
- 18 décembre 2013
- numéro
- 423
- nombre de pages
- 12
- Sujet
- Mahmoud Souaré
- Émergence
- Caravane de Prédication et d'Action Sociale
- Communauté des Musulmans de Cocody à Angré
- Association des Jeunes Musulmans de Côte d'Ivoire
- Détenteur des droits
- Éditions ALIF Islam Info
- Langue
- Français
- Source
- Frédérick Madore
- Contributeur
- Frédérick Madore
- Identifiant
- iwac-issue-0001095
- contenu
-
Les Editions Alif au service de la OUMMA depuis 2005
Islam
L Hebdomadaire de formation et d’information
Alif
Un magazine d analyse et de perspective
Un périodique pour la femme, pilier essentiel de la société
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N°423 du Mercredi 18
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Isla/n
INFO
DU ARABA14 AU TARATA 20 SAFAR 1435 H
L’INFORMATION À LA LUMIÈRE DE L’ISLAM
EVENEMENTS MUSULMANS
❖ MahOUII d: 13 janvier 2014
❖ (datai Mirai imagenocturne-ascension du Prophète (saw)) : 26 Mai 2014
❖ LaïlatalBara’a( Nuit de demande de pardon): 13 juin 2014
RELIGION
DEVOIRS DE L’HOMME ENVERS SES PARENTS
2
Islam Info N° 423 du Mercredi 18 au Mardi 24 Décembre 2013 - du Araba 14 au Tarata 20 Safar 1435 H
r fETTE SEMAINE
Palmer31
REMERCIEMENTS
A lire cette semaine
Islam Info vous propose cette semaine à sa grande Une, « les devoirs de l’Homme envers ces parents : que recommandations l’Islam ? ». Dans cet article à la page focus, vous serez édifié sur les conduites à adopter à l’égard des parents pour bénéficier de leur baraka. Abou Ismaël, dans le Saviez-vous, nous donne la doua à faire lorsqu’un malheur touche un musulman qui croyant sincèrement à DIEU. Du même auteur, vous avez dans Questions-Réponses, des enseignements sur ce que doit faire le musulman de la tombe d’un parent rappelé à ALLAH.
Dans Vie de la Communauté, Le reporter Kemebrama vous invite à partager le fait insolite qui s’est produit à Abobo Sgbé. En effet, il s’agit de l’histoire de M. KANTE Sibiri qui a eu le courage de
construire une Mosquée sur un terrain dit hanté. En outre, Palmer 31 vous propose l’interview exclusive d’Hadja Bôfanta Diabaté (une griotte de renommée internationale). De passage dans la commune de Yopougon lors d’une cérémonie à la Mosquée Camp Militaire, elle s’est prêtée au micro d’Islam Info pour nous faire partage sa vie religieuse reçue de son père griot et imam. Elle explique que le griotisme rationnel n’est pas interdit en Islam. Dans la rubrique Chapelet, Imam Méité vous invite à lire la suite et fin des règles de conduite pour l’ensemble des actes d’adoration : l’humilité révérencielle. Il revient sur le portrait qui retracera l’histoire des Prophète depuis notre pèère Adam jusque qu’au dernier des Messagers, le Prophète Mouhammad (saw). En Focus précisément à la page 6,
M. Touré Nabi (Président de la Fondation Hadja Nabintou Cissé) vous parle de l’importance de la baraka et les dispositions qui seront prises pour que la huitième édition d’hommage à la défunte Grand-mère soit une réussite. Dans la même veine, El Hadj Souharé Mamoudou (Président du BEN de l’AJMCI) vous présente dans un entretien, le programme d’action de la sixième édition de la CADA qui aura lieu dans les jours à venir dans la région du Tchologo. Dans la Chronique Juridique, Palmer 31 vous enseigne sur la notion du droit. Sur la page Islam au Féminin, vous avez les témoignages d’un fidèle qui vous exhorte à croit sincèrement à DIEU.
Bonne lecture et à la semaine prochaine Incha Allah.
Bissimillahi Rahman Rahim -Inalilah wa ina-ilahi raj’oun
La grande famille COULIBALY à Blességué, Bouaflé et Abidjan
La grande famille KONE à Blességué, Korhogo, Séguéla, Abidjan et à Berlin
La grande famille SANOGO à Blességué, Korhogo, Yamoussokro et Abidjan
La grande famille Soma Konaté à Tengrela, Bouaké, Abidjan ...
L’honorable Député KONE Siaka et famille à Divo, Blességué et Abidjan
Les familles alliées FOFANA, TRAORE, DIARRASSOUBA, CHERIF, OUATTARA, SINDE, DAGNOGO, SOUARE, SAKO, TOURE, KONE, BAMBA, BAGATE, DOUMBIA, GNAMIEN, OMBLEA à Blességué, Boundiali, Kolia, Gbon, Kouto, Bouaké, Abidjan et Paris.
Veuve Mariam Koné épouse Coulibaly, les enfants COULIBALY Maimounata, COULIBALY Fatim, BALLO Youssef à Houston et New York USA, Petit enfant llyanah Mariam SYLLA à Houston USA, très touchés par la très forte mobilisation, les nombreuses marques de compassion de sympathie et d’affection qui leur ont été témoignées lors du rappel à Dieu, le 06 novembre 2013 de leur regretté fils, frère, époux, père et grand-père
EL HADJ COULIBALY BRAHIMA, ex Conseiller à l’extra-scolaire au Ministère de I’ Education Nationale, ex Conseiller du Ministère de la Fonction Publique, ex Conseiller au Ministère de I’ Intérieur, à la retraite,
prient tous ceux qui, de près ou de loin, leur ont apporté soutien moral, matériel financier et spirituel en ces douloureuses circonstances, de trouver ici l’expression de leur profonde gratitude.
Ils remercient particulièrement la Communauté Musulmane de la Riviéra Palmeraie, le Conseil Supérieur des Imams (COSIM) avec à sa tête le Cheich Boikary Fofana, les Conseils imamat des mosquée An Nour de la Riviéra 2, Arafat de la Riviéra Bonoumin, l’Association des Communautés Musulmanes de Cocody, l’Association des Résidents de la Riviéra Palmeraie Zone TZ1, la Mutuelle de Ressortissants de Blességué, le Sous-Préfet de Blességué. Le Premier Ministre Pascal AFFI N’Guessan et la Direction de son parti.
Ils les informent par la même occasion que la cérémonie de 40ème jour aura lieu le Dimanche 15 décembre à partir de 9h au domicile familiale à la Riviéra Palmeraie.
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‘'Chronique juridique” esi votre nouvelle rubrique qui traite des questions de droit dans votre hebdomadaire islamique "Islam Info”. Vous y trouverez des notions de droit, des concepts juridiques et la réponse à toutes vos questions.
Vous avez la possibilité de poser vos questions et nous fait part de vos préoccupations juridiques par e-mail : islaminfoci@yahoo.fr ou palmer31 @yahoo.fr Désormais "Chronique juridique” vous accompagnera dans votre lecture hebdomadaire.
Islam Info N° 423 du Mercredi 18 au Mardi 24 Décembre 2013 - du Araba 14 au Tarata 20 Safar 1435 H
[ Grés lorien Hégirien ]
Mercredi 18 Décembre Araba 14 Safar
Jeudi 19 Décembre Lamissa 15 Safar
Vendredi 20 Décembre 16 Safar
Samedi 21 Décembre 17 Safar
Dimanche 22 Décembre 18 Safar
23 Décembre Tênin 19 Safar
24 Décembre Tarata 20 Safar y
RADIO FM 936
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INFOLINE :
66 08 46 62
05 20 93 46
RECEVEZ ZAMAN TAARE SUR RADIO TREICHVILLE 93.6 TOUS LES MARDI A 22H A 00H ET SUR 106.1 TOUS LES JEUDI ET VENDREDI DE 16H A18H AVEC JAH OUSTAZ
Info dédikas - jeux - musik - dévinette - Publicité Zaman Taare, 50% Haoussa - 50% Français - Jah Oustaz.
Avec Zaman Taare, Tout Abidjan va crier Haka také
HEURES DE PRIÈRE
SOUBH: ZOUHR: ASR : MAGHRIB : ICHA
05h 10 13h 00 16h OO 18h 15 19h 00
Une radio musulmane à Bouaké au service du pays profond
I WRTRAIT
CHAPELET
Introduction aux histoires des Prophètes
Il faut rappeler que le tiers du Coran et un bon nombre de ses versets portent sur les histoires des prophètes. Ceci nous conduit à nous interroger : pourquoi tant de versets ont pour sujet les histoires des prophètes quel en est l’objectif? Et c’est dans cette introduction que je chercherai à énumérer ces buts.
1- Ces histoires ont pour but de raffermir les croyants : « Et tout ce que Nous te racontons des récits des messagers, c’est pour en raffermir ton cœur. Et de ceux-ci t’est venue la vérité ainsi qu’une exhortation et un rappel aux croyants » (S 11 : 120). Le premier objectif est donc celui de raffermir et de consolider les croyants.
A titre d’exemple, lors des difficultés ou des catastrophes qui nous arrivent souvent, une histoire comme celle du prophète Ayoub (Job) pourrait être soulageant. Le Coran nous rapporte l’histoire de sa patience et de sa persistance face aux maladies et face au décès de son fils en disant : « Et rappelle-toi Job, Notre serviteur, lorsqu’il appela son Seigneur : ‘Le Diable m’a infligé détresse et souffrance’ » (S 38:41).
La parole du prophète Yacoub (Jacob) dans le verset Coranique : «... Oh ! Belle patience. Il se peut qu’Allah me les ramènera tous les deux. Car c’est Lui l’Omniscient, le Sage » (S 12:83) nous montre de même un exemple de patience face à la perte des fils.
L’histoire du prophète Youssouf est aussi un bon guide pour les jeunes qui se heurtent quotidiennement aux vices, tentations, péchés, désirs et photos amorales. Le prophète Youssouf dit lors de la tentation de la femme du Azîze (intandant): « ...Qu’Allah
me protège ! C’est mon maître qui m’a accordé un bon asile... >> (S 12:23) ou encore lors de la tentation des autres femmes de la ville : « ... Ô Mon Seigneur, la prison m’est préférable à ce à quoi elles m’invitent...» (S 12 :33). Parfois, beaucoup d’entre nous éprouvent du mal à cesser de commettre un péché qu’ils ont peut-être eu l’habitude de commettre. Les jeunes, par exemple, qui lient connaissance avec des jeunes filles hors du cadre du mariage, sont invités à lire l’histoire du prophète Ibrahim ‘Abraham’. Ce prophète reçut un ordre de sacrifier son fils et malgré la difficulté de cet ordre il s’y soumit. Comment oseraient-ils désobéir à Dieu en apprenant qu’Abraham se soumit à Son ordre de sacrifier son fils?
2- Le deuxième objectif de ces histoires est de nous instruire et de nous donner des leçons : « Dans leurs récits il y a certes une leçon pour les gens doués d’intelligence. Ce n’est point là un récit fabriqué. C’est au contraire la confirmation de ce qui existait déjà avant lui, un exposé détaillé de toute chose, un guide et une miséricorde pour des gens qui croient » (S 12 : 111). Afin d’instruire et d’éduquer nos enfants et afin de purifier nos cœurs mais aussi afin d’apprendre comment confronter les difficultés de la vie, il nous est indispensable d’éclairer ce passer lointain. Ibn Al-Qayyem disait : le besoin en les prophètes dépasse, dans l’importance, celui de l’âme pour son récipient, celui de l’œil pour sa lumière et l’âme pour son corps. Il expliquait cette affirmation en disant que c’est grâce aux prophètes que nous sommes parvenus à connaître Allah (Exalté soit-Il).
RÈGLES DE CONDUITE POUR L’ENSEMBLE DES ACTES D’ADORATION
L’humilité révérencielle (al-khushû (suite et fin)
Dieu Très-Elevé dit dans son noble Livre {Bienheureux sont les croyants qui sont humbles révérenciellement dans leurs prièresXS23/V1 &2), faisant de l’humilité révérencielle dans la prière une limite et une marque de la foi. Ainsi, ceux qui ne sont pas humbles durant leur prière ne font pas partie du groupe des croyants, selon ce que dit Dieu Très-Elevé. Malheureusement pour nous, nos prières ne sont pas accompagnées de l’humilité révérencielle, résultat de notre foi défaillante ou même de son absence.
C’est que les dogmes et le savoir sont autres choses que la foi. La connaissance de Dieu, de Ses Noms, de Ses Attributs et de l’ensemble des
connaissances divines
apparentes (théologiques) est autre que la foi. On peut savoir et ne pas croire.
Et la meilleure preuve illustrant cette vérité est Iblis. Iblis, comme le témoigne la sainte Vérité, connaissait
COMMUNIQU
Sous l’autorité spirituelle d’EL Hadj Mouhamed Abou Diakité, Imam de la mosquée de Cocody Angré, sous la présidence d’EI Hadj SORO Abdallah, président de la COMUCAN, sous le coparrainage de Monsieur COULIBALY Ahmadou conseiller du Président de la République chargé de la communication et de Hadja OUATTARA Affou fondatrice du groupe scolaire les Figuiers,L’Association des jeunes de la Communauté Musulmane de Cocody Angre, en collaboration avec ses sous sections des cités : BCEAO, Stars, Cafiers, 8è tranche, Arcades, cité blanche, Groupement 4000, Djibi, etc. organise sa traditionnelle fête dénommée «SPECIAL TABASKI », les samedi 21 et Dimanche Décembre 2013 à la mosquée d’Angré.
AU PROGRAMME :
07h30-08h30 : 09h00-12h00: 09h00-14h00 : 21h00-24h00 :
DIMANCHE 22 DECEMBRE 2013
07h00-09h00 : Match de football
09h-09h30 : Installation des Invités
09h30-10h30 : jeux AL’IM
10h30-10h40 : Allocution du Président AJCOMUCAN
10h40-10h45 : Allocution du Président COMUCAN
10h45-10h50 : Allocution du Parrain
10h50-10h55 : Allocution de l’Imam
11h00-12h00 : Prestation d’artistes surprises
12h00-12h30 : Allocution de la marraine et remise des prix
12h30-13h15 : Repas
13h15-13h30 : Prières et bénédictions de l’Imam et fin de la cérémonie.
Papas, mamans, jeunes et enfants vous y êtes tous fraternellement conviés. Qu’Allah nous accorde ce jour. Amine !
LE PRÉSIDENT: COULIBALY Zoumana
l’Origine (la Création, al-Mabdâ’) et l’Au-delà (la Résurrection, al-Ma‘âd), et malgré cela, il était incroyant. Quand Iblis dit : {Tu m’as créé de feu et Tu l’as créé d’argileXS7A/12), il reconnaît l’Existence de Dieu et qu’Il est le Créateur. Et quand il dit :
{Accorde-moi un délai jusqu’au jour où ils seront ressuscités}(S7A/14), il est convaincu de la Résurrection. De même, il connaissait les Livres, les Messagers et les Anges. Et malgré tout cela, Dieu (qu’Il soit Glorifié) parle de lui en termes d’« incroyant » et l’a fait sortir du groupe des croyants. Ainsi, il y a une différence entre les gens du savoir et les gens de la foi : toute personne savante n’est pas obligatoirement croyante. Le savoir ne suffit pas, comme nous pouvons le constater nous-mêmes. Nous sommes convaincus de la Création et de la Résurrection, de la Grandeur de Dieu et de Sa Majesté, mais, malgré cela, notre cœur ne s’humilie pas
SAMEDI 21 DECEMBRE 2013
Lecture du Saint Coran
concours culinaire
Kermesse
Concert de chantres islamiques (Sana Koné, les frères Coulibaly et bien d’autres)
révérenciellement.
L’Imam as-Sâdeq(p) dit : « Quand tu entreprends de prier, tu dois t’humilier et t’appliquer à ta prière, car Dieu (Très-Elevé) dit : {ceux qui sont humbles dans leurs prières}. »
Celui qui veut cheminer vers Dieu doit donc prendre la voie de la foi après avoir suivi celle du savoir, et faire parvenir à son cœur la Grandeur de Dieu, Sa Majesté, Sa Splendeur, Sa Beauté (que Sa Grandeur soit magnifiée) pour que son cœur s’humilie révérenciellement.
Dans ce que Dieu (qu’Il soit exalté) dit : {N’est-il pas venu [le moment] pour les cœurs des croyants de s’humilier révérenciellement à révocation de Dieu et devant ce qui est descendu de la Vérité ?} (S57A/16), ce qui est visé est sans doute la foi formelle, ou la foi en ce avec quoi le Prophète(s) est venu (le Coran). Car la foi véritable implique nécessairement la présence d’un degré d’humilité révérencielle. Ou, peut-être,
ce qui est considéré dans ce verset est la crainte révérencielle dans l’ensemble de ses degrés. Comme dans ce verset {ceux qui craignent Dieu de parmi Ses serviteurs sont les savants.} (S35A/28), où le mot « savant » indique sans doute celui qui est passé de la limite du savoir à la limite de la foi. Ainsi, celui qui s’achemine sur la voie de l’Au-delà, notamment durant la prière, doit rendre son cœur humble révérenciellement par la lumière du savoir et de la foi et y affirmer les lueurs de la Miséricorde divine, dans la mesure de son possible. Peut-être arrivera-t-il à sauvegarder cet état durant toute la prière. Même si l’état de maîtrise et de stabilité n’est pas une chose facile au début, cet ordre est très possible avec la pratique et la gymnastique du cœur. Trois éléments aident à cela : la demande, le sérieux et le rappel, comme nous le verrons la prochaine fois.
Elhadj imam Meite AL-IMAM
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Islam Info N° 423 du Mercredi 18 au Mardi 24 Décembre 2013 - du Araba 14 au Tarata 20 Safar 1435 H
Islam
Spiritualité
burate de la semaine
Abou Ismaël
adith de la semaine
SOÛRATOUL-QAMAR -N°54- LA LUNE (SUITE)
TRANSCRIPTION 29 A 32
V .29: Fanâdaw çâhibahoum Fata'âtâ Fa'aqara
V .30: Fakayfa Kâna 'Adhâbî Wa Noudhouri
V .31: Innâ Arsalnâ Alayhim çayhatane Wâhidatane Fakânoû Kahachîmi-I-Mouhtaziri
V .32: Wa Laqad Yassarnâ Al-Qour'âna Li-dh-dhikri Fahal Mine Mouddakirine.
TRADUCTION 29 A 32
V .29: Puis ils appelèrent leur camarade qui prit [son épée] et [la] tua.
V.30: Comment furent donc Mon châtiment et Mes avertissements?
V .31 : Nous lâchâmes sur eux un seul Cri, et voilà qu'ils furent réduits à l'état de paille d'étable.
V .32: Et vraiment, Nous avons rendu le Coran facile pour la médiation. Y a-t-il quelqu'un pour réfléchir?
(à suivre)
Selon Abou Mousa al-ach'ari (r.a), le Prophète (SAW) a dit:"L'exemple du croyant qui lit le Coran est celui de l'orange, son odeur est bonne et son goût est bon. L'exemple du croyant qui ne lit pas le Coran et celui de la datte, elle n'a pas d'odeur et son goût est bon. L'exemple de l'hypocrite qui lit le Coran est celui de la plante aromatique, son odeur est bonne et son goût est amer. Et l'exemple de l'hypocrite qui ne lit pas le Coran est celui de la coloquinte, elle n'a pas d'odeur et son goût est amer".
(al-Boukhâri, Mouslim).
Aboulsmaël
Wflossaire
Abou Ismaël
oua de la semaine
Abou Ismaël
le terme «Amanah (ou Al-amânah) h
Lorsqu'un malheur touche un musulman, il dit:
"Inna Lillahi wa inna ilayi raji-ôune"
C’est la confiance, la responsabilité morale, l’honnêteté vis à vis de
tous les devoirs décrétés par Allah
TRADUCTION: C'est à Allah que nous appartenons et c'est vers Lui que se fera notre retour.
| testions - Réponses Abou
v Ismaël
b Saviez-vous?
Abou Ismaël
Question
Certaines
Règles régissant les besoins naturels du musulmanlsuitel
3) Ne pas enlever la souillure par la main droite, mais utiliser la main gauche. Ceci est fondé sur le précédent hadith : « Si quelqu’un de vous nettoie son sexe, qu’il ne le fasse pas par la main droite. » (Rapporté par Boukhari) et un hadith rapporté par Hafsa, l’épouse du Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) qui dit que ce dernier utilisait sa main droite pour manger, boire , faire ses ablutions, porter ses vêtements et donner, et employait sa main gauche pour tout autre acte. » (rapporté par l’imam Ahmad et cité dans sahih al-Djami’).D’après Abou Hourayra, le Messager d’Allah (bénédiction et salut soient sur lui) a dit : « Quand l’un de vous se nettoie des souillures, qu’il ne le fasse pas avec la main droite, mais avec la main gauche. » (rapporté par Ibn Madja et cité dans sahih al-Djami).
4) Selon la Sounnah, on fait le besoin naturel, assis près de la terre, parce qu’il est
plus prudent, sécurisant , plus éviter l’intéressé mouillé par les d’urine. On peut
plus apte à d’être goûttes faire le
contraire, si on est sûr de pouvoir l’éviter et uriner debout. On doit se cacher du regard des gens, au moment des selles.
5) Le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui ) préférait se cacher, pour faire ses besoins naturels,
derrière un mur ou un tronc de palmier (c’est-à-dire une butte ou un mur de jardin). (Rapporté par Mouslim).
Si un homme qui veut faire ses besoins naturels se trouve sur un espace découvert, et ne dispose d’aucun moyen pour se cacher, qu’il s’éloigne de ceux qui sont autour de lui. A ce propos, Al Mughira ibn Shouba dit : « J’ai été en voyage avec le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui ). Quand il a voulu faire ses besoins naturels, il s’est éloigné loin du chemin. » (Rapporté par At-Tarmidhî et qualifié de bon. Abdou ar-Rahmane ibn Abi Qurad a dit : « Je suis sorti avec le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui ) en plein air; mais, lorsqu’il voulait faire ses besoins, il s’est éloigné. » (Rapporté par an-Niassaï 16, et cité dans Sahih al- Djami’)
6) Il est préférable de ne pas sortir son sexe avant d’être proche de la terre, parce qu’il doit être caché . A ce propos, Annas dit : « Lorsque le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui ) voulait faire ses besoins, Il soulevait ses vêtements juste en s’approchant de la terre .» (Rapporté aussi par at-Tarmidhî dans Sahih al-Djami’).
Celui qui se trouve dans les toilettes n’enlève ses habits qu’après avoir fermé la porte pour se cacher du regard des gens.
Ceci étant,vous savez, à la
lumière de ce qui précède, ce que font beaucoup de gens en Europe et ailleurs, en urinant dans les rues et dans les toilettes publiques, est en contradiction avec la morale, la politesse et les belles manières.
Dans le coeur de tous ceux qui ont un esprit saint, comment peut-on exhiber son sexe , cet organe qu'Allah a caché entre les deux jambes, pour faire ses besoins naturels ? Il nous a demandé de le cacher. Ce qui est acceptable pour tous ceux qui ont un esprit saint. Il est fondamentalement interdit de construire des toilettes malsaines où les uns et les autres se voient en urinant. Ils seraient plus mal habitués que certains animaux qui se cachent en urinant ou allant aux selles. 7) Parmi les règles que la Charia enseigne aux musulmans, figurent des
à se conformer à la parole du Prophète (bénédiction et salut soient sur lui ), avertissant de ne pas négliger la purification de l’urine : « Le plus long châtiment dans la tombe est dû à l’urine .» ( Rapporté par Ibn Mâdja dans Sahih
al- Djami).
Ibn Abass a dit que Prophète (bénédiction salut soient sur lui)
le et a
invocations précises réciter en entrant et sortant des toilettes. Prophète (bénédiction
à en Le et
salut soient sur lui ) nous a enseigné de dire au moment d’entrer dans les toilettes : « Au nom d’Allah, je cherche refuge auprès de Toi contre les mauvais et les mauvaises. » il demande ainsi à Allah de le protéger contre tout mal et contre les démons et les démones. » En sortant, il demande pardon à Allah en disant : « Votre pardon, Allah .»
8) Se donner la peine d’enlever la souillure, après s’être débarrassé. Ceci vise
traversé deux tombes et a dit : « Ils sont châtiés, mais ils ne le sont pas pour un grand péché. L’un ne se cachait pas quand il urinait et l’autre était un calomniateur .» (Rapporté par Boukhari).
9) Que le lavage et le grattage de la souillure doivent se faire trois fois ou en un nombre impair, selon la nécessité. D’après Aïcha le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) lavait son derrière trois fois. Ibn Omar a dit : « Nous l’avons fait et nous avons trouvé qu’il est un bon remède .» ( Rapporté par Ibn Madja, dans Sahih al- Djami’).
Abou Hourayra a rapporté que le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) a dit : « Quand quelqu’un d’entre vous se parfume avec de l’encens, qu’il le fasse en un nombre impaire .» (Rapporté par l’imam Ahmad et qualifié de bon dans Sahih al- Djami’).( à suivre)
personnes écrivent le nom du mort sur sa tombe pour pouvoir le reconnaître quand on vient le visiter , étant donné l'importance du nombre des tombes et leur ressemblance qui font qu'on ne peut reconnaître l'occupant d'une tombe que si celle-ci porte son nom.. Est-ce permis ou pas?
Réponse : Louanges à Allah.
En principe, il est interdit d'écrire sur une tombe. Cependant certains ulémas soutiennent la permission d'écrire le nom du mort sur sa tombe en cas de besoin. On lit dans l'encyclopédie juridique (23/252): «il y a une divergence d'opinions au sein des jurisconsultes à propos du fait d'écrire sur une tombe. Les malékites, les chafiites et les hanbalites le réprouvent absolument en vertu du hadith du Djabir dans lequel il dit: «le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) a interdit de blanchir une tombe, de s'asseoir dessus, de l'entourer de construction et d'écrire dessus.» Les hanafites et le chafiite as-Soubki ont soutenu qu'il n' y a aucun inconvénient à le faire en cas de besoin pour éviter qu'on perde les traces de la tombe et la banalise.» Cheikh Ibn Outhaymine (puisse Allah lui accorder Sa miséricorde) dit: «il y a un
avis détaillé à propos de récriture sur les tombes. S'il ne s'agit que d'indiquer l'emplacement de la tombe, il n' y a pas de mal à le faire. Quant aux inscriptions qui ressemblent aux pratiques
antéislamiques
qui
consistaient à écrire le nom du mort et à y ajouter des louanges et l'énumération de ses actions dans le but de lui rendre hommage par des vers, cela est interdit... Il en relève ce que font certains ignorants qui écrivent sur la pierre tombale la sourate de la Lumière, par exemple ou d'autres versets ou sourates.. Tout cela est interdit. Celui qui les trouve dans un cimetière doit les effacer ou enlever la pierre tombale car cela constitue une pratique condamnable à changer. Allah est le garant de l'assistance.» (Extrait du commentaire de Ryadh as-
Salihine). (.
Une
tradition sûre rapportée dans les Sunan d'Abou Dawoud affirme que le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) a placé un rochet à la tête d'Outhmane ibn Madzoun en disant: «c'est pour reconnaître la tombe de mon frère et enterrer près de lui les morts parmi les membres de ma famille.«Cet avis est bon, s'il plait à Allah.» (Extrait de charh az-Zad).
Allah le sait mieux.
(Source : Islam Q&A)
(Sheikh Muhammed Salih Al-Munajjid)
ZENITH FM
Islam Info N° 423 du Mercredi 18 au Mardi 24 Décembre 2013 - du Araba 14 au Tarata 20 Safar 1435 H
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COMMUNAUTE
INTERVIEW DE...
Hadja Bôfanta DIABATE (griotte de renommée internationale)
“l’Islam et le griotisme vont de pair”
De passage dans la commune de Yopougon lors d’une cérémonie à la mosquée du camp militaire, l’équipe d’Islam Info a rencontré Hadja Bôfanta DIABATE, connue sous tous les deux pour sa fonction de griotte. Mais pour l’occasion, elle était la marraine d’une cérémonie islamique regroupant de nombreux et dignitaires hommes de Dieu. Chose qui n’arrive d’ailleurs pas souvent. Nous lui avons tendu notre micro pour en savoir davantage sur sa vie de griotte et de femme engagée pour la religion. Elle nous parle de son éducation religieuse reçue d’un père griot et Imam. Elle fait aussi un tour d’horizon sur la pratique aujourd’hui de la fonction de griot. Elle n’oublie surtout pas d’exhorter ses collègues griots à mettre de la piété dans leurs actions.
Vous êtes reconnue en tant que célèbre griotte, mais qui est réellement Hadja Diabaté Bôfanta ?
Je suis née griotte dans une famille de griots où tout le monde est Diabaté.
Vous êtes née dans une famille griotte. Y a-t-il eu une éducation particulière pour que vous soyez aujourd’hui ce que vous êtes ?
L’éducation qu’on a reçue, pour être de vrais griots, est qu’il faut respecter les autres, savoir garder les secrets et refléter sa religion. Tout commence par là. Mon père était un imam, mais cela ne l’a pas empêché de faire sa culture. Le matin, il nous réveillait avec des lectures coraniques. Avant même de prendre notre petit déjeuner et aller à l’école, nous venions
“Le griot c’est celui qui respecte les autres, qui sait garder les secrets et qui reflète sa religion.
d’abord pour faire la lecture coranique. C’est seulement après cela qu’on pouvait faire ce qu’on avait à faire. Mais sans passer par cette étape, tu n’as pas droit à ton petit déjeuner et on te chicotte le matin. C’est de cette manière qu’on a été éduqué. L’Islam et la culture griotte vont donc de pair.
Vous avez grandi dans une famille griotte, votre papa était également griot. Est-ce que votre descendance le sera également?
Non.
Pourquoi ?
Parce qu’ici en Cote d’Ivoire, on ne connait réellement pas la valeur du griot. Ici, griottes et chanteuses sont confondues. Elles ne sont pourtant pas les mêmes. Les chanteuses sont des artistes, alors que les griottes ne sont pas des artistes.
Et comment peut- on faire cette différence là ?
Cette différence, il y a pourtant des gens qui savent la faire. En Côte d’Ivoire, les griots sont comme des mendiants quand il y a des choses sérieuses. Alors que sans nous, il n’y a pas de mariage.
Ce que nous avons appris de nos parents, c’est que sans un griot, il n’y a pas de mariage ; car les griots sont là pour faire les démarches entre les deux familles des futurs conjoints. Quand tu veux épouser une fille, tu iras voir un vieux griot pour faire les démarches. C’était aussi les griots qui réconciliaient les rois en conflits. Mais aujourd’hui, c’est tout autre. Les griottes sont sous-estimées et cela nous frustre. Je ne veux donc pas que mes enfants subissent la même chose.
Revenons à votre vie religieuse. Vous dites que votre père était un griot et un Imam. Vous avez grandi dans ce monde. Comment conciliez-vous cette vie et la religion?
La religion d’abord ! La religion
avant tout ! Pour montrer au monde qu’un griot peut devenir imam. Un griot fait d’abord sa lecture coranique avant de faire quoique ce soit. C’est comme un fonctionnaire. Un fonctionnaire, le matin, va au bureau, mais cela ne l’empêche pas de faire ses prières. C’est tout comme un griot. Le griot ou la griotte a du travail parce qu’il doit se mettre à la disposition du peuple, de la nation. Que ce soit un décès, un mariage, un baptême, un conflit ; la griotte ou le griot est là pour arranger. Donc il faut être disponible, cela n’a rien à avoir avec la prière. On est né dans l’Islam et on est croyant. On sait qu’il y a un seul Dieu qu’il faut adorer pour son secours afin de maîtriser ce que nous faisons, il faut prier.
On constate très souvent que vos manifestations coïncident avec des heures de prière. Comment faites-vous donc pour vous acquitter de cette obligation religieuse ?
J’ai toujours dit à nos soeurs, nos petites et nos filles chanteuses d’arrêter la cérémonie quand il est l’heure de la prière quelle que soit la cérémonie. Quelle que soit la
valeur de la cérémonie, quand il est l’heure de la prière, il faut savoir l’arrêter. Maintenant, je pense que les enfants ont commencé à mettre en application ces conseils. Quand il est l’heure de la prière, ils arrêtent de danser pour aller prier. Puisque la danse ne commence qu’à 17 heures ou 18heures, on fait les prières de Magrib et Icha’a avant d’aller continuer la danse. Mais moi j’attends de faire mes prières d’abord avant d’aller dans une cérémonie. Quand je finis de prier et de faire mes zikr que je m’en vais. Ou quand je suis dans une cérémonie et qu’il est l’heure de la prière, quelle que soit la cérémonie, j’arrête pour aller faire mes prières.
On nous a dit que vous êtes de la tarîqa Tidjanya. Comment s’est fait votre entrée dans ce mouvement spirituel ?
Je souhaitais fortement que Dieu m’aide dans ce travail difficile, qui demande de la sérénité mais aussi beaucoup de sincérité d’abord avec soi-même et envers les autres. Je priais donc incessamment et je trouvais par moment insuffisantes mes prières. Je me demandais d’ailleurs si elles étaient agréées d’Allah. J’ai donc décidé d’adhérer à la Tidjanya pour prendre des zikr en plus de mes prières pour que Dieu m’aide dans ce que je fais.
Êtes-vous satisfaite depuis votre adhésion ?
Oui.
Hadja, si l’on vous demandait de dire un mot sur la religion, que diriez vous de la pratique religieuse en Côte d’Ivoire ? Notre religion est une grande
fierté aujourd’hui en Côte d’Ivoire. Nous sommes fiers de nos guides religieux surtout le Cheick Aboubacar Fofana qui est aujourd’hui à la tête, ainsi que feu Cheick Tidjane Bah qui était là avant lui. Ce sont eux qui se sont battus pour l’avancée de l’Islam en Côte d’Ivoire et aujourd’hui, nous voyons tous les résultats. Tous les autres pays envient la Côte d’Ivoire aujourd’hui pour sa bonne pratique religieuse bien différente de celles de la Guinée, du Mali et du
Sénégal. Et ce, grâce à Dieu et à l’honnêteté de nos guides religieux. Nous prions Dieu d’accorder la santé et la longévité au Cheick Aboubacar Fofana pour qu’il fasse encore longtemps son travail et qu’Allah l’y assiste.
Hadja, avec vos expériences, quels sont vos conseils pour les jeunes filles surtout celles qui sont à la recherche d’emplois, de maris et même celles qui sont déjà dans des foyers ? Il faut dire à nos enfants d’aujourd’hui d’être soumis car en aucun cas la femme et l’homme ne peuvent être égaux. Ce n’est pas possible parce qu’on n’a pas vu cela de nos grands parents. Et ce n’est pas aujourd’hui que cela va se faire prétextant que l’homme et la femme sont égaux. L’Islam demande la
“J’invite les jeunes griots à rechercher l’humilité et la crainte de DIEU dans cette profession.”
soumission de la femme afin qu’elle ait des enfants qui pourront la prendre en charge jusqu’à la fin de ses jours. Mais cela ne pourrait être possible si elle se considère égale à son mari puisqu’il ne peut avoir deux capitaines dans un même bateau. Dans le foyer, c’est à la femme de pardonner, de respecter son mari, d’accepter et de nourrir les parents de celui-ci. Que la femme soit paisible lorsque son mari est en colère et vice versa. C’est en cela que nous donnons des conseils lors des mariages. C’est d’ailleurs pourquoi le mariage est l’affaire des griots qui ne doivent pas rester indifférents
à un divorce imminent.
Vous êtes griotte, musulmane engagée et faites beaucoup d’actions sociales dans la voie de Dieu. Quelles sont vos motivations ?
J’aime les oeuvres sociales parce qu’un bon musulman doit être sociable. Il faut avoir pitié de son prochain. Nous ne sommes pas riches, mais avec nos relations, on peut aider ceux qui sont dans le besoin. Les griots sont des intermédiaires entre les gens. Mais c’est dommage que les gens ne comprennent pas bien cela ici en Côte d’Ivoire.
Quelle appréciation faites-vous aujourd’hui à la profession de griot ?
L’étape des griots est entrain de s’éteindre aujourd’hui en Côte d’Ivoire, parce qu’on n’a plus de valeur. L’on a pourtant besoin de nous dans la société.
Quels sont donc vos conseils pour que cette profession retrouve sa valeur d’antan?
Pour cela, je fais presque tous les mardis et les mercredis, des réunions ici avec nos soeurs griottes de Treichville, d’Adjamé pour un changement de comportement. Leur dire qu’on peut avoir de l’argent sans mentir surtout que l’objectif premier de notre
profession n’est pas l’argent. Il faut mettre, avant tout, en exergue, sa dignité et son éducation. Le reste vient après. Il faut avoir avant tout, la confiance des gens avant de faire quoique ce soit. Malheureusement nos soeurs qui sont là ne sont pas prêtes pour ça parce qu’elles ne sont réellement pas des griottes. Elles ont le chapeau de griotte alors qu’elles ne le sont pas et cela nous cause des problèmes.
Hadja, nous sommes à la fin de cette interview. Qu’avez-vous comme conseils pour la communauté, la jeunesse et aux griots de façon
générale ?
Comme conseils, je dirai aux jeunes griots d’être humbles et de prier, car il est bien facile d’être humble avec la pratique de la prière. L’on acquiert facilement la foi en mettant de la piété dans toutes ses actions. Qu’ils aient la foi et qu’ils n’attendent leurs subsistances que d’Allah, car même si l’on a pour enfant un milliardaire, il ne pourra rien te donner si Allah ne le permet pas. Il faudrait rester humble et honnête. Pour avoir de l’argent, on n’as pas besoin de mentir. Etre griot nous donne tout ce que nous recherchons. Regardons les griots et griottes du Mali, ils sont respectés parce que c’est de la culture. Mais ici ce n’est pas le cas et cela devient difficile pour les jeunes griots à qui nous demandons en passant, de contribuer à l’édification de l’Islam, parce que le griot peut travailler avec les Imams. Nous sommes sur le terrain et les imams sont dans les mosquées. Les vendredis, ce n’est pas tout le monde qui va à la mosquée pour écouter les différents sermons des Imams. Nous, griots, rencontrons dans les cérémonies près de 400 à 4000 personnes. A travers nos micros, nous pouvons faire passer le message de l’Imam. Le problème est que nous ne sommes pas stables sinon nous devons travailler avec les Imams et être leurs porte paroles dans les cérémonies. Moi en tant que griotte, je ne suis pas pour les danses nocturnes. Ce n’est pas sage pour des femmes responsables de quitter leurs maisons et leurs maris de 18 heures ou 19 heures pour une danse qui ne prend fin qu’à 4 heures ou 5 heures du matin. Pour donner de la force aux dires des Imams qui dénoncent cela, il faudrait que nous, en travaillant avec eux, passions ces mêmes messages dans les cérémonies. On pourrait demander aux gens d’arrêter. Et en cas de récidive prévenir après réunion avec les imams les autorités compétentes pour les faire cesser. Nous les griots avons hontes de ces pratiques dénoncées et que dire lorsque les enfants vous accueillent en vous rappelant que vous rentrez bien tard.
Par Palmer31 coll. Camara
“ Voici pourquoi chercher la Baraka de sa mère ! ”
Eh prélude à la manifestation du dimanche 22 décembre 2013, le Président de la Fondation Hadja Nabintou Cissé livre les motivations qui animent à cette présente édition.
vous
Le 22 décembre prochain, vous allez organiser une cérémonie d’hommage et de bénédictions à notre regrettée grand-mère Hadja Nabintou Cissé. Sous quel signe placez-vous cette manifestation et à quelle édition sommes-nous ?
La Fondation Hadja Nabintou Cissé a huit ans. Cela fait exactement huit ans que notre mère a quitté. L’anniversaire véritable était à la date du 30 novembre. A cette date, nous étions au cimetière de Williamsville pour une visite avec des imams. Nous avions fait des prières sur la tombe de notre maman et tous nos défunts qui nous ont devancés dans l’au-delà. Ensuite, nous plaçons cette manifestation sous le signe de la réconciliation. Le 22 décembre, des chrétiens viendront assister à cette cérémonie avec leur conviction et leur réalité d’amour du prochain. Nous ferons ce jour des lectures coraniques, des témoignages sur la vie de notre mère. Nous verrons ce que nous pouvons apporter à la jeunesse comme conseils d’usage. Il faut que nous ayons la culture de valoriser les grands hommes qui ont marqué l’histoire de la religion dans ce pays. Les saints qui ont été rappelés à Allah, il faut valoriser leurs œuvres. Cheick Boikary Fofana et bien d’autres méritent d’être valorisés. Travaillons à toucher les cœurs et nous avons cette conviction pour la Fondation. Nous avons vécu des expériences que nous faisons partager à tous les ivoiriens.
D’où est partie l’idée de la création d’une Fondation Hadja Nabintou Cissé ?
Nous avons constaté dans les dix années écoulées que les ivoiriens ont perdu certaines valeurs. Alors, nous avons voulu à travers cette manifestation, dire ce qu’était Hadja Nabintou Cissé véritablement. De par son histoire, comprendre et savoir observer les signes de la vie. Quand on est une grande dame et qu’on a honoré son père, sa mère et son mari, DIEU ne peut que t’honorer en te donnant de bons enfants. Et quand DIEU te donne cette faculté de discernement, tu es obligé de faire des recherches. J’ai fait des recherches sur Hadja Nabintou Cissé. J’ai pris l’initiative de créer la Fondation sans l’avis de quelqu’un parce
que je pense que les valeurs sont universelles. Les valeurs ne sont pas celles qui sont dans un carcan. Hadja Nabintou Cissé n’appartient pas seulement à la famille Ouattara, mais elle reste et demeure un patrimoine pour toute la Côte d’Ivoire. Si vous allez à Dabou, on vous dira qu’elle était d’une générosité extraordinaire. Si vous allez à Dimbokro, on vous dira qu’elle avait le sens du pardon. Quand vous arrivez à Gbéléban, on vous dira qu’elle est d’une générosité incomparable. Il faut apprendre aux ivoiriens que l’hospitalité, le pardon, le savoir-vivre, respecter l’autre et accepter la différence font la marque des grands Hommes. Il était important pour nous de le faire. Car si on ne l’avait pas fait, d’autres l’auraient fait. Donc, c’était nécessaire pour nous de prendre de telle initiative. A travers la vie de cette grande dame, c’est une leçon que j’essaie de donner à la jeunesse, aux parents et à nos hommes politiques qu’il ne faut jamais oublier nos mères. Le Prophète (saw) nous enseigne de prier pour nos parents. A chaque prière, demandons à DIEU d’avoir pitié des nos parents comme ils ont eu pitié de nous. Nous essayons de nous inscrire dans cette prière du Prophète (saw).
En mettant en place une Fondation dite Hadja Nabintou Cissé, est-ce que vous ne cherchiez pas à être dans les grâces de la famille présidentielle ?
C’est une bonne question ! J’ai une conviction spirituelle que ma mère m’a enseignée. On n’a pas besoin d’avoir beaucoup de choses pour servir. J’ai eu l’opportunité de rencontrer le Président Ouattara plusieurs fois et il m’a
toujours posé la question suivante : « Nabi, qu’est-ce que je peux faire pour toi ? ». Et je dis à chaque fois que je n’ai besoin que de sa bénédiction. Quand je crée cette Fondation, je n’attends pas grande chose. Parce que c’est DIEU qui donne contrairement à ceux qui pensent que ce sont les Hommes qui donnent. Il y a 8 ans que je travaille. En posant ces actes là, c’est un acte d’amour pour ma mère. Parce que quand tu aimes ta maman, tu aimes aussi la maman de tout le monde et tu peux aimer tout le monde. Et je pense qu’il faut inculquer ces valeurs à la jeunesse. Quiconque n’a pas la bénédiction de sa mère, ne pourra rien faire. C’est la baraka qui fait l’Homme. J’ai eu cette opportunité de connaître ce que c’est que la baraka. Quiconque ne respecte pas sa mère, ne marche pas avec Touré Nabi.
Un vœu cher à Hadja Nabintou Cissé était de voir son fils devenir Président de la République. Est-ce qu’on peut dire que ce rêve est devenu une réalité ?
Je pense bien que ce rêve est devenu presque qu’une réalité. Une personne qui a marché dans la spiritualité, généralement leur rêve se réalise quand cette personne est absente. Hadja Nabintou Cissé est heureuse dans sa tombe et elle sait qu’on pense à elle. Un jour, l’imam Coulibaly Aboubacar d’Aghien me disait que pour savoir qu’une personne a eu un bon rapport avec DIEU, c’est de regarder sa postérité. Aujourd’hui, nous prions pour notre maman. Nous faisons des dons en son nom. Nous voulons perpétuer ses œuvres. Je voudrais interpeller la jeunesse pour
dire qu’elle ne réussira jamais tant qu’elle n’a pas la baraka. Pour avoir la baraka, ce n’est pas de tendre seulement de l’argent, c’est donner satisfaction aux parents en leur faisant plaisir. Il m’arrive souvent de dire à mon père que je l’aime et il est content.
Comment réagissent les enfants de Hadja Nabintou Cissé face à vos manifestations à l’endroit de leur mère ?
Une confidence : quand j’ai rencontré le Président Ouattara pour la première fois, il s’est courbé pour me saluer. Il a cette capacité de pardonner et c’est la marque
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des grands hommes. Nelson Mandela n’aurait pas pu créer cette la République arc-en-ciel d’Afrique du Sud s’il n’avait pas eu le sens du pardon. Si le Prophète n’avait pas pardonné, il n’allait pas retourner à la Mecque. Quand on décide de vivre ensemble, il faut avoir la force de comprendre ce que les autres ne comprennent pas. Il y a ce verset du Coran que j’aime bien où DIEU dit : « ...dans l’alternance du jour et de la nuit, il y a des signes pour un peuple qui réfléchit... ». Ceux qui sont doués d’intelligence ne s’arrêtent pas aux petites choses en face des grands défis. Le Président Ouattara a
des grands défis. Donc, il ne peut pas s’arrêter aux petites mesquineries. Il est obligé de pousser les ivoiriens à la réconciliation. Et les ivoiriens vont se réconcilier. C(est juste une question de temps. Même les USA ont connu des moments de crise entre le nord et le sud. Après plusieurs décennies, la paix a été retrouvée. Les ivoiriens ont commencé à vivre ensemble et les premiers qui ont pardonné se sont Alassane Ouattara et sa famille.
Par kemebrama@hotmail.com
En coll. Fané N’Facoro
RELIGION
DEVOIRS DE L’HOMME ENVERS SES PARENTS
Que recommande l’Islam ?
Le père et la mère sont responsables de la création de l'enfant et de son éducation primaire. Aussi, la religion sacrée de l'Islam insiste constamment sur le respect et l'obéissance que l'on doit à ses parents. D'ailleurs, le Seigneur Tout Puissant, après avoir évoqué l'unicité divine, recommande aux hommes de bien se conduire avec leurs parents: "Ton Seigneur a décrété que vous n'adoriez que Lui. 11 a prescrit la bonté à l'égard de vos père et mère" (S, 17:23).
Les récits nous rapportent que parmi les péchés capitaux on évoque, après le "chirk" (l'associationnisme), la mauvaise conduite envers ses parents. Rappelons que dans le verset précité, la parole divine ajoute: "... Ne leur dis pas: Fi! ne les repousse pas, adresse leur des paroles respectueuses. Incline vers eux, avec bonté, l'aile de la tendresse et dis: Mon seigneur! Sois miséricordieux envers eux, comme ils l'ont été envers moi, lorsqu'ils m'ont élevé quand j'étais un enfant" (S 17:23-24). La poésie n'a pas manqué d'utiliser et de critiquer la mauvaise conduite des enfants dépourvus de piété filiale: "Comme raisonnait bien cette vieille toute décrépie en retrouvant son fils puissant qui terrassait les fauves: "Si tu te souvenais de ta tendre enfance, Quand tu n'étais entre mes bras, qu'un fétu de paille, Tu n'oserais plus me maltraiter Maintenant que tu es devenu si vigoureux, et moi, si vieille".
Pour l'Islam, l'obéissance aux parents est une obligation; les enfants doivent se soumettre à leurs ordres, sauf si ceux-ci ne correspondent pas aux principes de la foi et s'opposent aux règles licites. L'expérience a démontré que ceux ou celles qui tourmentent leurs père ou mère ne mènent pas une existence heureuse et ne parviennent ni au bonheur, ni au salut.
DE LA DÉSOBÉISSANCE ENVERS LES PARENTS
On peut considérer dans cette petite société qu'est la famille, les parents comme les racines et les enfants comme les branches de l'arbre de la parenté. De même que l'existence des
branches dépend des racines, la vie de l'enfant est liée à celles de son père et de sa mère. Si on considère la société humaine comme constituée de deux catégories, les parents et les enfants, la base de la société se trouve fondée sur les parents. Non seulement une mauvaise conduite vis-à-vis des parents montre l'ingratitude et la lâcheté des enfants mais, elle entraîne la déchéance humaine et la désagrégation sociale: en effet, lorsque les enfants méprisent leurs parents, ces derniers réagissent à ce manque de respect par de l'indifférence et un manque d'affection. Ainsi, lorsque la jeune génération déconsidère son père et sa mère, elle ne doit rien attendre de plus de leur part. Ce double rejet a des effets très néfastes dans la jeunesse actuelle: celle-ci hésite à former un foyer car elle a peur de se voir rejeter par ses enfants et de finir sa vieillesse sans leur appui et leur affection. Une telle conception, si elle se généralisait, remettrait en cause la procréation et la reproduction de l'espèce; car aucune personne sensée ne voudrait passer toute sa précieuse vie à faire fleurir un arbre sans pouvoir bénéficier de ses fruits ou de son ombre; jamais, on ne sacrifierait son existence pour ne récolter que mépris et tristesse. Naturellement, certains avanceront que l'Etat peut encourager les gens à fonder un foyer et, ainsi, préserver la race humaine -en distribuant des prix aux citoyens qui se marient et procréent; mais, il faut se rappeler qu'aucune coutume, qu'aucun usage social non fondé sur la nature - telle l'affection entre parents et
enfants - ne peut être maintenu, préservé. De plus, en renonçant à un de ses instincts naturels, l'homme se prive de toute une série de plaisirs et de satisfactions spirituelles.
LES DEVOIRS DES PARENTS ET LES DROITS DES ENFANTS
Quand un employé, moyennant un salaire, travaille pour un employeur, ce dernier a l'obligation et le devoir de lui payer ce salaire et, lui, a le droit de l'exiger. On appelle devoirs les actes que l'homme se doit d'accomplir et droits la faculté de disposer de ces actes ou d'en bénéficier; ainsi, dans l'exemple précédent, si l'employeur refuse de payer le salaire l'employé peut l'exiger et défendre son droit. Etant donné que l'homme n'a pas été créé pour vivre éternellement en ce monde et que, bon gré mal gré, il doit, un jour le quitter, le Seigneur, pour perpétuer le genre humain, a instauré la procréation; c'est-à-dire que, le Tout Puissant a équipé l'homme dans ce but. Il a prédisposé ses désirs, ses sentiments en vue de la reproduction de l'espèce. C'est à la suite d'une telle
préparation, d'une telle prédisposition divine, que l'homme considère son enfant comme une part de lui-même; c'est pour cette raison qu'il identifie sa survie à la sienne et œuvre sans arrêt pour son bien-être et son bonheur. Les souffrances qu'il endure, les obstacles qu'il franchit sont en rapport avec cet être procréé dont
l'anéantissement lui apparaît comme signifier le sien. Ainsi, dans son comportement même l'homme révèle qu'il observe les décrets divins et obéit aux injonctions du Seigneur concernant la survie de l'espèce humaine. Il est donc du devoir des parents - cette obligation étant à la fois morale et religieuse - de se soumettre aux ordres de Dieu en formant, éduquant, de la meilleure façon possible, leurs enfants. Les parents sont aussi dans l'obligation d'élever des enfants dignes et capables, de défendre leurs droits et de favoriser l'exercice de ces droits.
NOUS ALLONS ÉVOQUER UNE PARTIE DES DEVOIRS QUI INCOMBENT AUX PARENTS:
1 - Il leur faut, dès le premier jour où l'enfant comprend les intentions ou propos de ses parents, lui inculquer les bases morales et les qualités nécessaires; l'enfant doit être éduqué de telle sorte qu'il ne craigne pas les superstitions, qu'il évite les mauvaises actions et les actes contraires à la pudeur ou à la vertu. Les parents doivent se garder, en leur présence, de mentir, de médire, d'injurier ou de blasphémer; au contraire, ils doivent donner le bon exemple pour qu'ils deviennent vertueux et pleins de qualités. En effet, en se montrant sérieux, persévérants, justes, humains, les parents peuvent transférer à leur enfant -suivant la loi du "transfert de la morale" - leurs qualités, leur comportement estimable; ainsi, ils leur permettent d'éviter la voie du mal de I'égoi5me et de l'injustice.
2- Il leur faut subvenir aux besoins alimentaires, matériel et autres de leurs enfants jusqu'à l'âge de raison de ces derniers. De plus, ils doivent soigner leur hygiène pour qu'ils acquièrent un corps sain, un esprit disposé et une constitution solide; c'est-à-dire, pour qu'ils soient aptes à recevoir une bonne éducation.
3- Quand il est apte à être instruit en général', vers la septième année, les parents doivent le remettre à un instituteur capable qui se charge de le former à bonne école, de lui affiner l'esprit, de lui purifier l'âme, de l'éduquer moralement.
4- Quand l'enfant atteint un âge qui lui permet de participer aux réunions familiales et publiques, les parents doivent l'emmener avec eux pour qu'il apprenne
les coutumes qu'il faut observer en société et pour qu'il rencontre des personnes de qualité.
DU RESPECT ENVERS LES PERSONNES ÂGÉES 11 est nécessaire de respecter les personnes âgées. Comme le déclare le noble Prophète de l'Islam (saw): "Respecter et honorer les vieillards revient à respecter et à honorer le Seigneur".
DES DEVOIRS DE L'HOMME ENVERS SA FAMILLE
Les parents consanguins sont à l'origine de la formation de la société familiale; la communauté de sang et de cellules font de l'homme une partie du tout familial. En considération de ce lien naturel, de cette consanguinité, l'Islam commande aux croyants de remplir leurs obligations envers leurs proches parents. Dans le Coran et les "récits" retransmis par les guides religieux, on trouve des recommandations impératives à ce sujet. Le Seigneur Tout-Puissant déclare: "Craignez Dieu! Vous vous interrogez à son sujet- et respectez les entrailles qui vous ont portés. - Dieu vous observe -" (S 4:1).
Le noble Prophète déclare: "Je recommande à ma communauté d'observer ses devoirs envers ses proches parents; même si on se trouve à une année de route d'eux, il faut à tout prix leur rendre visite pour préserver les liens de famille".
Elhadj Imam AL-IMAM Mosquée ALIF imammeite@gmail.com
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Un magazine d analyse et de perspective
Un périodique pour la femme, pilier essentiel de la société
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" SIXIEME EDITION DE LA CADA DANS LA REGION DU TCHOLOGO
Islam Info N° 423 du Mercredi 18 au Mardi 24 Décembre 2013 - du Araba 14 au Tarata 20 Safar 1435 H
EL HADJ SQUARE MAHAMOUDOU (Président du BEN de l’AJMCI)
« Nous comptons appuver l’action gouvernementale qui mérite d’être encouragée »
A
vant les festivités de la 6ème édition de la Caravane d’Appel et d’Action Sociale (CADA) dans la région du Tchologo du 21 au 25 décembre 2013, le Président du Bureau Exécutif National (BEN) de l’Associoation des Jeunes Musulmans en Côte d’Ivoire (AJMCI), El Hadj Souharé Mamoudou fait étalage des dispositions pratiques pour une la réussite de cette manifestation.
Qu’est-ce qui fera la particularité de la CADA cette année ?
Je tiens d’abord à indiquer que cette 6ème édition est placée sous le signe de la réconciliation et de l’émergence de notre pays. C’est pour cela, le thème central de cette présente édition de la CADA est : « Jeunesse musulman et promotion des valeurs pour une Côte d’Ivoire réconciliée et émergente ». Ce thème sera animé par l’imam Koné Haroun du Chu deTreichville.
Comment comptez-vous y prendre pour réussir la 6ème édition ?
Avec nos expériences, nous pouvons dire que nous sommes outillés aujourd’hui en matière de dawa. Nous avons mis un comité d’organisation en place qui est piloté par le Vice-président de l’AJMCI, El Hadj Kamissoko Mamadou. En plus, nous avons mis en place un comité d’organisation local à Ferké, la capitale de la région du Tchologo. Le régional de l’AJMCI de Ferké est le PCO local. Dans chaque comité d’organisation, nous avons une commission logistique, transport, scientifique, finance, etc. Tout ce qu’il faut pour la réussite de l’organisation. Ces commissions sont au travail et tout se passe bien par la grâce de DIEU.
Pouvez-vous nous situer le contexte de création de la CADA?
Depuis la création de l’AJMCI en 1992, les devanciers ont vu juste depuis cette période d’organiser une caravane qui va consister à parler de l’Islam et à apporter un soutien à la population. La 1ère édition a été organisée à Yamoussoukro depuis 1993. En 1995, la seconde s’est tenue à Abengourou-Agnibilékro. La 3ème édition a eu lieu à Bondoukou en 1997. En 2007, la 4ème édition s’est déroulée à Prikro et M’Baiakro. La 5ème édition a organisée dans la région de Worodougou (Séguéla, Mankono). Et cette année, nous sommes à la 6ème édition qui se tiendra dans la région de Tchologo. Elle consiste à regrouper plus de 500 personnes venant de différents horizons de la Côte d’Ivoire et qui se retrouve dans une région du pays pour partager le vécu quotidien des populations de cette région. Nous organisons des activités de sensibilisation autour des échanges, des formations et surtout des activités de solidarité.
A quoi devons-nous attendre en particulier cette année?
Comme vous le savez, le pays vient de sortir de la crise. Et le Président de la République a une vision claire de la Côte d’Ivoire. C’est de faire de ce pays, un pays émergent à l’horizon 2020. Avant d’arriver à l’émergence, il faut d’abord apaiser la population dont la
réconciliation. Comme la réconciliation fait partie du cheval de bataille du Président Ouattara, nous voulons soutenir le gouvernement qui a eu le courage de réconcilier les ivoiriens et d’amener le pays vers l’émergence. Voilà ce qui pourrait justifier le thème de la CADA de cette année.
Comment comptez-vous innover dans les années à venir ?
Pour soutenir le gouvernement qui à la fin de la crise, avait décidé de rendre l’hôpital gratuit, nous voulons accompagner cette action. Nous sommes à la 2ème phase de la cette gratuité qui est la gratuité ciblée. Donc, nous comptons appuyer cette action gouvernementale qui mérite
d’être encouragée. Nous allons faire des consultations gratuites, des soins gratuits et déparasiter la population gratuitement. En plus de cela, nous allons faire cette année le dépistage du diabète cadeau. Nous comptons aussi rencontrer les ex-combattants qui sont dans cette région pour qui le gouvernement est en train de faire beaucoup d’efforts afin que ceux-ci retrouvent l’emploi après le sacrifice qu’ils ont eu à faire. Nous leur dirons de ne pas désespérer car ni le gouvernement ni leurs frères que nous sommes ne les ai oublié. Parce qu’ils se sentent un peu délaisser. Nous allons mettre fin aux préjugés pour montrer ce que c’est que l’Islam. Nous sommes en train de collecter, les vêtements et même la nourriture pour apporter à la population démunie. Nous lançons un appel à la population pour nous soutenir à les réaliser.
Où en sommes-nous avec la problématique de l’insertion socioprofessionnelle des jeunes musulmans ?
Je pense que le bilan est positif puisque les efforts sont faites par le gouvernement. Il y a peut-être beaucoup de jeunes qui attendent de l’emploi que ceux qui travaillent. Voilà pour quoi on ne sent pas trop cet effort. Aujourd’hui, il y a le financement de certains projets. Même tout récemment à l’occasion de la
visite du Président Ouattara dans la région du Bélier, la première dame a financé plus de 1500 projets. Ce n’est pas facile de satisfaire tout le monde, mais il y a de l’espoir à l’horizon. Au niveau de l’AJMCI, nous avons le Club des Amis de l’AJMCI qui ont mis en place un financement pour faire des prêts aux membres qui souhaitent réaliser des projets. Nous avons commencé à accompagner le gouvernement et nous lançons un cri d’appel au l’Etat de soutenir l’AJMCI dans ce sens. Le financement des projets est plus viable et plus efficace.
Après nous avoir donné le nombre de personnes attendues à cette édition, quelles sont les dispositions prises ?
Nous comptons avoir au moins 500 personnes. Toutes les dispositions sont prises. Le lycée professionnel de Ferké servira de QG de cette CADA.
APinxion du MaaAul 201^1435 H,ELAMlNfOMàK^(ifcxitmuo''SpécàlMxukui''. ItaytaiwK
♦ Des interviews
♦ L'histoire du Prophète en images
♦La gestion politique de la dté de Médine par Mouhammed (SAW)
♦Les déclarations de penseurs contemporains sur Mouhammed (SAW)
♦ Sa vie deAàZ
♦Le leadership et la stratégie militaire du Prophète (SAW)
♦Mouhammed dans les livres révélés etc...
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VIE RELIGIEUSE
Abonnement au #124*182# i
Il est prévu qu’on se retrouve tous à Bouaké avant de converger ensemble vers Ferké. La cérémonie d’ouverture aura lieu dans un foyer polyvalent. Nous visiterons en plus de Ferké trente-six villages. Les autorités de la région du Tchologo sont tous informées de la tenue de cette grande activité. Nous n’avons pas de souci à se faire car nous savons que le nord est très hospitalier. Cette hospitalité légendaire du nord sera toujours de mise.
Avez-vous un mot de fin ?
Je voudrais dire aux Ajmcistes que nous sommes organisateurs et d’autres personnes viendront. Il faut que la mobilisation soit de mise. Le départ est prévu pour le vendredi prochain à 9 heures.
Par Koulibaly Y Khayder
COMMUNIQUE
Sous l’autorité spirituelle du Cheick Al Aima El Hadj Boikary FOFANA, Président du COSIM.
Le Bureau Exécutif National (BEN) de l’Association des Jeunes Musulmans en Côte d’Ivoire (AJMCI) organise du 21 au 25 décembre 2013, la 6ème édition de la CADA (Caravane d’Appel et d’Action Sociale). Le thème retenu cette année : « Jeunesse musulmane et promotion des valeurs pour une Côte d’Ivoire réconciliée et émergente »
Lieu : dans la Région du TCHOLOGO (Ferkessédougou, Ouangolodougou, Kong) et une quarantaine de villages environnants.
AU PROGRAMME DES DONS AUX POPULATIONS
(riz, sucre, lait, nattes, bouilloires vêtements, corans) et des séances de consultations de déparasitage et de soins gratuits. Avec des conférences, prêches publics, campagne de sensibilisation sur la culture de la paix. Par ailleurs, il est demandé à tous les frères et sœurs qui voudraient faire des dons énumérés ci-dessus de bien vouloir les déposer au siège social de l’AJMCI sis à Treichville.
Vous y êtes tous convié
NB : le départ est prévu le vendredi 20 décembre 2013 à 09heures précises au siège social de l’AJMCI à Treichville.
INFOLINE : 05-61-55-00/08-73-73-32/21-25-35-15
PARTICIPATION : 3.000F sans le transport
^ Islam
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Cheick Cherif Oumar Imam Berthé lamine Cheick Malick Konaté
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reconnaissance' politique elle stratège militaire noms du Prophète (SAW)
L’histoire du Prophète (SAW) en images .
Islam Info N° 423 du Mercredi 18 au Mardi 24 Décembre 2013 - du Araba 14 au Tarata 20 Safar 1435 H
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SPIRITUALITE
DEVOIR MORAL ET RELIGIEUX
Savoir donner pour mieux recevoir
« Dépensez (au service de Dieu) de ce que Nous vous avons octroyé avant que la mort ne vienne à l’un de vous et qu’il dise alors : "Seigneur ! Si tu me donnais un court sursis afin que je fasse l’aumône et que je fasse partie des vertueux ?" Jamais Dieu ne donne de sursis à une âme quand son heure est venue. Dieu est parfaitement au courant de ce que vous faites. » (S 63, V10-11).
L’ISLAM ET LA GÉNÉROSITÉ
L’islam a depuis toujours façonné des codes de vie basés essentiellement sur l’hospitalité, la générosité et la courtoisie.
Jâbir ibn 'Abd-Allah (ra) a dit : "Jamais, quand on lui demanda quelque chose, le Prophète (saw) ne répondit fût-ce pour une seule fois : Non." (Mouslim)
En effet, pour gagner le paradis, le musulman doit dépenser et donner « sans que personne lui ait fait un bien dont ce soit la récompense » (S 93, V19). Si le musulman souhaite purifier son âme, il doit la débarrasser de tout attachement excessif au matériel, aux biens, attachement qui, parce qu’excessif, nuit à la spiritualité. Dieu l’exhorte à apporter « au proche parent son droit, au pauvre aussi, et à l’enfant de la route » (S 30, V 38). C’est un troc entre Dieu et l’homme. Dieu sait bien que c’est illogique de demander aux fidèles de donner sans remboursement, pour cela II a promis à l’homme de lui rendre dans l’au-delà tout ce qu’il donne ici-bas. Car le don qui est aussi une dépense. Cette équation, entre le donner et le rendre, entre Dieu et l’homme, est clairement illustrée dans le Coran : « Quiconque fait à Allah un prêt sincère, Allah le lui multiplie, et il aura une généreuse récompense. » (S 57, V11) Cette équation motive le musulman et le pousse à dépenser, maintenant dans le sentier de Dieu, pour gagner par la suite le paradis. C’est une relation dialectique. Dieu est le grand donneur. Il donne d’abord la vie. L’homme l’accepte et devient en dette envers Dieu. Il veut l’acquitter, en donnant petit à petit (jeûne, aumône, pèlerinage, etc.) pour la gloire de Dieu et pour que Dieu lui redonne la santé, les biens et surtout une place au paradis. Ce qui fait de cette relation un cycle qui s’analyse en trois moments, donner,
recevoir et rendre. La main qui donne est meilleure que celle qui reçoit... Abû Hurayra (ra) a rapporté que le Prophète (saw) a dit : « Pour celui qui donne en aumône l’équivalent d’une datte provenant d’un bien bon et licite - et Dieu n’agrée que ce qui est bon -, Dieu prend cette aumône avec Sa droite et la fructifie, comme l’un de vous élève son petit cheval, jusqu’à ce que ce don devienne comme une montagne. >> (Boukhari)
LA SOLIDARITÉ MUSULMANE
L’islam n’est pas une religion qui exhorte à l’individualisme. Elle incite les croyants à l’entraide et à la coopération, à la conjugaison de leurs efforts respectifs afin d’entreprendre ensemble les bonnes oeuvres. Les dépenses utilisées doivent atteindre un but communautaire, pour créer une société conforme à la Loi divine (laShari’a), pour fonder la communauté. Le Coran est imbibé par les versets qui visent à atteindre des buts communautaires. Il exhorte la dépense ouvertement et promet, à ceux qui « font largesses, en secret et en public, sur ce que nous leur avait attribué » (S 13, V 22), la finale demeure dans « les jardins d’Éden » (S13, V23). Car il conçoit le rôle de la dépense en public comme exemple à suivre par les croyants, et veut faire de ceux qui dépensent de cette façon un temple des Grâces en lieu où il est bien vu, c’est pour apprendre à rendre les bienfaits reçus. Ces bienfaits reçus, dont Dieu demande d’utiliser une part pour les besoins personnels et d’apprendre à rendre la
«Quiconque fait à ALLAH un prêt sincère, ALLAH le lui multiplie, et il aura une récompense généreuse.»
deuxième part pour les besoins des autres et de la communauté : « Ô, les croyants ! Faites largesses sur ce que Nous vous avons attribué. » (S 2,V 254)
Le maintien de l’ordre par la circulation des biens l’activité en matière du comportement économique et social vise la circulation des biens. Allah a pour but de répandre Ses biens sur tous Ses fidèles par le biais de l’échange et du don. Il sait très bien que le monde qu’Il a créé et la communauté qu’Il désire voir sur la terre
doivent être organisés autour de l’échange et du don, c’est-à-dire que la circulation des choses, des hommes, des actions, des paroles, obéit aux exigences d’une réciprocité continue. Pour cela Allah demande aux croyants :
« Si on vous salue d’une salutation, saluez, vous, d’une meilleure ; ou rendez-la. Oui, Dieu est en toutes choses demandeur de comptes. » (S 4,V 86)
L’islam comprend le rôle négatif de l’avarice dans la vie d’une communauté. Il comprend que le recours à l’épargne, à l’accumulation et à la concentration des biens affaiblit la solidarité et l’unité de la communauté. Pour lui, ces activités sont intolérables,
l’homme se rebelle dès qu’il se voit au large : « Prenez garde ! Vraiment l’homme devient rebelle, dès qu’il estime qu’il peut se suffire à lui-même (à cause de sa richesse). >> (S 96, V 6-7)
Et elles figurent parmi les activités condamnables. Le Coran annonce un châtiment douloureux : « [...] A ceux qui thésaurisent l’or et l’argent et ne les dépensent pas dans le sentier de Dieu, (S 9, V 34) Ainsi, les riches, dans cette
religion qui compte beaucoup sur la communauté, sur les masses et la foule, sont dans l’œil de l’aigle et les pauvres peuvent récupérer une part de leur argent car : « et dans leurs biens le mendiant et le déshérité avaient un droit ! » (S 51,V19)
Et la foule musulmane, cette collectivité que Dieu aime voir ses membres « combattent dans Son sentier en rang serré comme s’ils étaient un édifice plombé » (S 61 ,V 4), ne supporte pas les qualités extrêmes qui attirent et qui
sont indésirables. Les différences dans une communauté pareille, sont insupportables. La meilleure manière de standardiser les individus, qui sont appelés à lutter dans le sentier de Dieu, est de distribuer entre eux les ressources. Cela contredit l’accumulation de l’argent entre les mains d’une poignée fortunée, qui peut se servir de cette arme pour des fins personnelles inacceptables pour l’Islam. Les musulmans doivent dépenser et donner pour créer un dispositif qui doit servir à aider les pauvres, les nécessiteux, etc. Le martyre, en défendant la communauté, le don de tous les biens matériels pour avancer la cause de la communauté musulmane, la dépense de tout le temps dans des affaires
qui aident la communauté, toutes ces activités prodigues sont louables. La loi islamique les recommande et exhorte les croyants à les observer. L’idée qui blâme la prodigalité et qui ne mesure la perfection des organismes et des sociétés que par la productivité de l’unité dépensée, est bafouée en Islam. Pour lui l’essentiel, le rendement attendu, est la gloire de Dieu et le progrès de sa communauté. Tout est à Dieu et donné par Lui pour ce but. Une fois que le croyant réalise cette vérité, les conflits qui existent entre les intérêts de l’individu et ceux de la communauté, se résolvent. Car les intérêts d’Allah et ceux de Ses fidèles, doivent coïncider. Le fidèle ne doit jamais douter pour un instant qu’Allah veut lui faire du mal. Chaque activité doit viser un but désiré par le croyant et plaisant, en même temps, à Dieu et à Sa communauté. Ainsi lorsque le fidèle lutte pour un but communautaire, il vise aussi, par cette lutte, un but personnel dont l’échéance tombe à une date définie : le jour du jugement des âmes, lors de la résurrection, quand les morts se lèvent et se présentent devant Dieu pour être jugé chacun selon ses actes. Le fait que le croyant accepte et attend, lors du
jugement, un intérêt sur ses dépenses envers la communauté ou dans le sentier de Dieu, rend ces dépenses supportables et élimine le sentiment de dépenser inutilement. Car : « Quiconque prête à Dieu un prêt d’honneur, alors Dieu le lui multiplie, et il y a pour lui un noble salaire. » (S 57, V 11)
«Les musulmans doivent dépenser et donner pour créer un dispositif qui doit servir à aider les pauvres, les nécessiteux.»
De cette façon, Dieu vient de conclure avec Ses fidèles : « Ô vous qui avez cru ! Vous indiquerai-je un commerce qui vous sauvera d’un châtiment douloureux ? Vous croyez en Allah et en Son messager et vous combattez avec vos biens et
(S 61, V10-11)
Et II leur demande de : « Ceux qui [...] dépensent, en secret et en public de ce que Nous leur avons attribué, espèrent (S 35, V29).
La lutte pour l’édification d’une communauté musulmane est une activité dépensée dans le sentier de Dieu. Un compte à taux d’intérêt est ouvert, dans l’au-delà. Le croyant contribue, soit en accumulant petit à petit (don, aumône, etc.) ou en déposant d’un seul coup toutes ses ressources (la mort dans la guerre sainte).
UN COMPTE POUR L’AU-DELÀ
Dans la communauté musulmane ici-bas, le temps est dominé par la notion de l’instant, il est donc insensé et inacceptable de déposer l’argent dans un compte à brève échéance, à très court terme (instant). Si le croyant veut de l’intérêt, il faut investir ses biens dans un compte de l’au-delà seulement, où le temps est éternel et où les taux d’intérêt ont lieu. Pour cela l’usure en Islam est prohibée ici-bas, l’épargne à intérêt est interdite. Et les activités en matière du comportement économique et social, surtout celles qui s’engagent dans les dépenses des biens, du temps et de la personne pour la gloire de Dieu et Sa communauté sont fortement exhortées. L’islam est une religion basée sur l’unicité et la générosité d’Allah qui est le : « O Allah, Maître de royauté, Tu donnes la royauté à qui Tu veux, et Tu arraches la royauté à qui Tu veux [...] » (S 3,V26)
Il distribue les biens, le temps et la vie aux croyants. Le fidèle est appelé, s’il veut être sauvé, à les traiter suivant la loi divine. La dépense dans le sentier de Dieu est une activité prescrite et bien récompensée par laquelle on arrive à satisfaire Dieu et à accumuler des bons points. Les activités, en matière du comportement
économique et social doivent viser plusieurs buts en même temps. Le paradis est le grand but que le musulman cherche. Le chemin vers ce summum du bonheur passe par des stations : la lutte pour la gloire de Dieu et pour édifier la communauté musulmane, les dons, les dépenses personnelles, etc. Dans ces activités, le musulman doit dépenser ses efforts, son temps, ses biens. Plus il dépense, plus il est
récompensé. Pour chaque unité dépensée, en
compensation il reçoit deux fois, dans deux endroits. Dieu lui donne, d’abord, ici-bas la santé, les biens, les enfants, une longue vie, etc. Et puis, et c’est l’essentiel, Il lui ramasse ces dépenses déployées dans un compte, à taux d’intérêt élevé, qui arrivera à échéance le jour du jugement et servira pour plaider en faveur du croyant afin de lui permettre d’atteindre le summum du bonheur de tous les buts visés : le paradis. En Islam, Allah donne les ressources. Elles doivent être dépensées au service de l’individu qui doit être au service de la communauté musulmane qui doit être au service de Dieu. Et parmi les créatures, on rencontre les humains qui ne sont créés que pour adorer Allah : « Je n’ai créé les djinns et les hommes que pour qu’ils M’adorent. » (S 51, V 56) Louanges à Allah qui nous a créés avec un but qui est celui de l’Adorer et de le connaître. Et nous le remercions pour les innombrables faveurs qu’Il nous a données.
Celui qui est unique sans associé, Premier sans commencement, Dernier sans fin et toutes Ses qualités sont uniques !
Elhadj Imam AL-IMAM Mosquée ALIF imammeite@gmail.com
Islam Info N° 423 du Mercredi 18 au Mardi 24 Décembre 2013 - du Araba 14 au Tarata 20 Safar 1435 H
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VHE DE EA COMMUNAUTE ▼
ABOBO COLATIER
FAIT INSOLITE
Kanté Sibiri construit une Mosquée sur un terrain dit ‘ hanté”
La commune d’Abobo est la plus peuplée d’Abidjan et au-delà de la Côte d’ivoire, selon les statistiques officielles. Sa population avoisine aujourd’hui deux millions d’habitants et est fortement islamisée. On y trouve par conséquent beaucoup de Mosquées à dimensions diverses: grandes, moyennes, petites ou même parfois insignifiante puisque ne tenant qu’a l’assemblage de quelques planches ou tôles.
Le quartier colatier, un sous quartier d’Abobo, non loin des quatre étages, un des secteurs d’Abobo
SOGEFIHA, a des Mosquées
Ladji Ouattara encadré par deux fidèles musulmans.
qui s’inscrivent dans ce registre. Cependant, par la grâce de Dieu et avec l’investissement réalisé par un fidèle, ce quartier bénéficiera bientôt d’une nouvelle Mosquée aux dimensions non négligeables qui viendra augmenter le nombre de lieux de cultes de la communauté musulmane déjà existante. L’initiateur de ce projet, KANTE Sibiri est marchand d’art primitif. C'est-à-dire antiquaire pour les communs des mortels. Ce dernier a décidé de mettre sa fortune au service de Dieu en bâtissant une Mosquée digne de ce nom. « J’ai nourri ce projet depuis plus de vingt ans. Mon épouse et moi qui travaillons dans le monde des antiquités, avons promis à Allah de lui
M. KANTE Sibiri (généreux fondateur initiateur du projet) en compagnie des fidèles de sa communauté.
bâtir une demeure sur terre et c’est à cet effet que, nous avons acheté ce lieu pour le mettre en valeur au profit de la communauté musulmane du quartier colatier d’Abobo », a-t-il déclaré pour montrer les motivations qui les animent. Cette initiative louable, a cependant rencontré beaucoup d’obstacle et non des moindres à commencer par le fait que tout le monde considérait l’endroit destiné à la construction du lieu de culte comme hanté. C’est ainsi que pour la première tentative de construction, après avoir tapé toutes les briques et pris toutes les dispositions pour construire la Mosquée, Kanté Sibiri les a transportées sur un autre site pour construire un
autre immeuble, réaction qu’il n’arrive pas à s’expliquer jusqu’aujourd’hui. Par la suite, ce sont d’autres briques bâties sur ce même lieu qui ont été volées.Et ainsi de suite, jusqu’à ce que le promoteur ait commencé lui-même à se demander si le terrain n’était pas effectivement hanté. Cependant, les choses vont changer lorsqu’il va rencontrer l’actuel imam du lieu de culte en construction, le frère Koné. Il lui explique les différents blocages rencontrés dans l’exécution du projet. L’imam lui demande s’il voulait effectivement construire la Mosquée pour Dieu. Réponse affirmative du bienfaiteur. En ce moment, l’imam lui fait savoir qu’il n’y a pas de
malédiction qui puisse résister à la volonté d’Allah. C’est dans ce sens qu’il se livre à une prière de consultation ou istikara : « Après cette prière de consultation, nous avons fait les sacrifices d’usage notamment, l’immolation d’un bœuf. Cela a permis de faire avancer les choses ». C’est ainsi que l’édifice a pris corps au niveau des grosses
[jmTmnl
Celui qui a décanté la situation
Sa rencontre avec le promoteur est liée à l’épouse de ce dernier dont il est l’ami du jeune frère. C’est elle qui a mis l’imam Koné en contact avec son époux. Et aussitôt, ce dernier lui a confié la gestion de la Mosquée provisoire et la gestion du futur complexe. Il faut dire que les exhortations et les prières de l’imam ont été pour beaucoup dans l’accélération des travaux. Aujourd’hui d’ailleurs, le lieu de culte connaît une intense animation étant donné que la Mosquée provisoire voit se dérouler les cinq prières quotidiennes. En plus, selon les propos de l’imam, au dernier Mahoulid, ce sont environ sept cents personnes qui ont pris part à la manifestation dans la Mosquée provisoire alors que les travaux ne sont pas encore achevés. Et c’est
œuvres en quarante cinq jours. Et cette prouesse part de la fouille à la fondation et au coulage de la dalle. C'est cette célérité dans les travaux qui a poussé le promoteur à affirmer que « ce qu’il n’a pu réaliser en vingt ans, il a pu le faire en quarante cinq jours grâce à Dieu ».
kemebrama@hotmail.com
dans ce sens que l’imam Koné lance un appel à toutes les bonnes volontés afin qu’elles épaulent le frère Sibiri à achever les travaux en ces termes: « ce frère a déjà fait beaucoup pour la construction de cette Mosquée. Cependant, bien qu’il continue de s’investir pour la finition des travaux, nous invitons toutes les personnes qui le peuvent à venir nous aider, car la tâche est monumentale au vu de nos objectifs ».
kemebrama
PROPOS RECUEILLIS
kemebrama@hotmail.com
Hadja SAMAKE N’djiba, (épouse de Kanté Sibiri):
((Nous sollicitons l’apport de tous! h
KANTE SIBIRI :
« Mettre ce lieu de culte à la disposition delà communauté musulmane h
LADJI OUATTARA
(( Nous comptons en faire un centre culturel h
Présentation du futur complexe
Mon époux et moi avons décidé de nous investir dans la construction de cette Mosquée pour remercier Allah qui fait tant pour nous. En plus, c’est l’occasion pour nous de rendre service à la communauté musulmane à la laquelle nous appartenons. Malgré notre bonne volonté la tâche est encore longue. Et je serai heureux de voir d’autres personnes s’investir dans la construction de cet édifice à la gloire de Dieu.
Depuis ma plus tendre enfance, j’ai toujours nourri l’espoir de construire une Mosquée. J’estime que quand Dieu vous permet de gagner votre vie en vous offrant des opportunités, il faut Lui en être reconnaissant. Le métier de marchand d’art primitif que j’exerce me fait voyager beaucoup à travers le monde et je vois comment les gens s’investissent dans la propagation de notre religion à travers les constructions de lieux de cultes et ces actions n’ont fait que stimuler ma foi et me pousser à en faire autant. Mon souhait est de faire en sorte que ce projet puisse prendre fin le plus tôt possible pour que la population musulmane puisse en bénéficier.
Nous remercions le frère qui a bien voulu nous offrir ce lieu de culte. Dans nos projections futures, nous comptons en faire un centre culturel où nous organiserons des formations aussi bien en termes de lecture coranique que d’apprentissage de la langue arabe de même que l’apprentissage du français. Par ailleurs, ce sera le lieu des mariages des baptêmes et autres cérémonies. En un mot, nous comptons en faire un véritable lieu de socialisation.
Le nouveau complexe religieux d’Abobo colatier en construction, est un espace d’environ mille mètres carrés déjà occupé par deux cours mitoyennes. C’est sur ce site qu’il rachète, il y a de cela une vingtaine d’années que, Kanté Sibiri a décidé d’ériger son projet. Sur le chantier s’élèvent deux bâtiments en étage de R+1 dont l’un abrite déjà une Mosquée provisoire et le logement de l’imam.
A la fin des travaux, ce complexe comprendra une Mosquée. Le logement de l’imam, des salles de cours,
des magasins, une salle de réunion, un bureau et toutes les autres commodités que peut avoir une Mosquée. Cette vision de Kanté Sibiri repose sur le nouveau style de Mosquées, en fait des complexes intégrés qu’on voit dans les pays développés et dans certains quartiers d’Abidjan. «Tous les magasins, les logements qui feront partie du complexe, seront mis en location et l’argent qu’on en retirera, servira à faire fonctionner la Mosquée inch-Allah », affirme le promoteur.
kemebrama
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rSUAM AU FEMININ
^^onfidence
Sidibé Ramatou
mui^nage
Dao Fatime Kaba
Envoyez vos confidences, réactions et suggestions en écrivant à confidencesira @ yahoo .fr
AVERTISSEMENT
« J’ai l’impression que ma femme et mes enfants complotent contre moi »
Pour l’équilibre psychologique et affectif des enfants, il serait fâcheux qu’une mère s’adonne à ce genre de comportement en y associant ses enfants. Comme tu le dis toi-même, c’est une impression. Celle-ci peut être avérée ou pas. Cependant, un père de famille qui a cette impression m’amène plutôt à poser cette question : Quel genre de père es tu ? Un père présent/communicateur ? Un père autoritaire ? Ou
un père présent ou absent ? De ta réponse, tu trouveras pourquoi tu as cette impression. Par ailleurs, en te référent au Coran et au model que représente le prophète (saw) dans sa relation avec ses femmes et les enfants en général, je suis convaincue que tu trouveras une solution. Mais, avant, je terminerai par ces quelques lignes l’invitant à une profonde réflexion sur les relations parents/enfants selon le Dr. Myriam Stoppard « celui qui ignore le bébé
dans son berceau sous prétexte que ce domaine est réservé aux femmes et que, son rôle de père commencera quand l’enfant sera beaucoup plus grand laisse échapper une occasion unique. Quand enfin, il se décidera à s’y intéresser, l’enfant aura solidement installé sa mère au centre de son univers et il sera probablement condamné à rester à la périphérie.
Lu dans votre enfant grandit Ed Grund
^adith de la femme
PAMANTA Aïssata
Les prières non exausées
Le Messager(saw) dit : « Il y a trois personnes dont la prière ne dépasse pas les oreilles : l’esclave fugitif, jusqu’à ce qu’il revienne à son maître, la femme qui passe la nuit alors que son mari est en colère contre elle et l’imam qui mène les gens en prière alors qu’ils le détestent. >>
Rapporté par Al Hàkim
Astuce beauté
PAMANTA Aïssata
Les vertus de henné sur les cheveux
Les femmes de sud du Maroc considèrent le henné comme un véritable masque pour le cuir chevelu, ça renforce, et évite la chute des cheveux. Il apporte volume et tonus aux cheveux fins et mous, il est très bénéfique aussi pour les cheveux gras, ça enlève l'huile et les dessèche.
Le henné est applique des racines aux pointes, ce qui redonne à la chevelure de la vitalité, du volume, de la douceur et de la flexibilité.
Avant d’utiliser le henné assurez-vous qu’il soit pur et ne l’employez pas si vos cheveux sont colorés car il peut arriver que la teinture ne recouvre la totalité des cheveux et que la couleur obtenue ne corresponde pas à celle désirée.
Ne jamais utiliser de shampoing après avoir rincé le henné, ils deviennent horribles! Contentez-vous de les rincer tout simplement pour les avoir souples et brillants.
MÉTHODE D’UTILISATION
Pour une meilleure prise de la couleur des cheveux, il est conseillé d'utiliser le henné de la manière suivante:
- Mélanger la poudre du henné avec de l’eau chaude jusqu'à l’obtention d’une pâte épaisse, puis ajouter un peu d’huile d’olive et du jus de citron.
- Mettez des gants en caoutchouc et appliquez cette pâte mèche par mèche sur l’ensemble de votre chevelure.
- Mettez une charlotte pour éviter que cela ne coule sur votre cou et laisser le henné faire son effet miraculeux pendant 20 minutes environ selon l’intensité souhaitée de la couleur.
- Rincez ensuite vos cheveux jusqu'à ce que le henné disparaisse.
Il est mieux de recommencer le henné trois fois de suite pour les cheveux blancs pour qu’ils deviennent comme de véritables mèches acajou.
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COMMERCE RIZ-SUCRE-DIVERS
Siège social ADJAME Boulevard du Général de Gaulle Adjamé Ex Renault 03 BP 292 ABJ 03 * Tél : (225) 20 37 47 85 / 20 37 50 78 - Email : esf@aviso.ci
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L'animation de cette rubrique revient aux lecteurs d'Islam Info. Nous saluons l'intérêt qu'ils ne cessent d'accorder
à «Témoignage >>. Et, nous tenons à le souligner : les textes publiés dans le cadre de cette rubrique n'engagent que leurs auteurs. Et nous exhortons nos lecteurs à,
non seulement réagir par rapport à ces textes, mais à nous proposer leurs réflexions par rapport à leur aventure qu'ils ont vécue, à un témoignage...
Envoyez vos témoignages, réactions et suggestions à :
Mme Dao Fatime Kaba (01 28 28 70) ou écrivez à islaminfoci@yahoo.fr.
Prenons conscience !
Auparavant, mon rapport à la religion se résumait à la prière et au jeûne.
Aujourd'hui, je réalise que l’Islam est notre vie. Nous vivons et nous mourons pour cette religion.
L'individu doit se demander pour quelle raison il a été crée. Serait-ce possible que ce soit pour vivre dans la futilité ensuite aller ensuite pourrir dans une tombe, et ça s’arrête là ? Allez, prenons ceux qui disent que Dieu (Exalté Soit II) n’existe pas. Pouvez-vous dire en toute logique que la Mercedes
dernier cri est venue de nulle part... Cette magnifique machine a bien été créé par un être humain (parce que même si c’est une machine qu’il l’a fait, il y a bien un homme au bout de la chaîne. Donc si pour cet objet, notre intelligence n’arrive pas à concevoir son origine hasardeuse, pourquoi il en serait autrement pour cette magnifique machine qu’est l’être humain, les cieux, la terre,...et j’en passe. Surtout que jusqu’à présent personne à part Dieu (Exalté Soit-Il) n’a osé se targuer d’être leur Créateur. Donc comme cela
ne tient pas, je reviens donc à ce qui est plus logique. Nous savons tous qu'un jour ou l'autre, il nous faudra rendre des comptes. Alors, autant être attentif à ses actes. Quand Dieu me posera la question :"Qu'as tu fais de ta vie ?", je pourrais lui répondre: "Depuis le jour où j'ai compris, j'ai oeuvré pour Te complaire ". Si tout le monde avait conscience que Dieu le regarde agir, personne ne commettrait le mal.
M.C.
le de couple
bamaroun@yahoo.fr
Dix mots pour une vie de coulpe harmonieuse [ 1 )
Partage, tendresse, mais aussi routine, incompréhension : pas facile de vivre heureux à deux. Voici, en dix mots, comment retrouver l'équilibre et l'épanouissement dans son quotidien.
1. COMMUNICATION
Beaucoup de disputes naissent d'une manque de communication dans le couple. Il arrive souvent d'accepter de faire des choses qui vous agacent sans rien dire, espérant que votre conjoint le comprendra. Vous devez sortir ce soir mais vous êtes fatiguée. Vous aurez
tendance à dire à votre conjoint : Tu es sûr que tu as envie d'y aller?' au lieu d'expliquer clairement que vous êtes crevée. Résultat, votre conjoint ne décode pas le message, vous sortez alors que vous n'en avez pas envie et vous le lui reprochez plus tard. Soyez à l'écoute de l'autre, exprimez vos frustrations, vos désirs, cela vous évitera d'accumuler ressentiments et contrariétés. Sortez des conversations banales sur le quotidien et parlez vraiment de vous et de vos attentes respectives.
2. ADAPTATION
Parce que vous êtes deux
personnes différentes par nature, la vie de couple ne va pas de soi et nécessite un certain nombre de compromis. Vous n'avez pas forcément les mêmes habitudes, le même rythme de vie. Il est impossible de concilier deux éducations, deux personnalités sans opérer quelques ajustements. Il faut parfois savoir prendre sur soi et renoncer à ses petites manies et exigences irrationnelles. Acceptez les désirs et besoins de l'autre, et trouvez un équilibre entre vos deux modes de vie.
A suivre
COMMUNIQUE
L’Association de la jeunesse Musulmane de la cité Policière d’Abobo ( AJMCPA) Vous convie à une grande conférence publique qu’elle organise ce
Samedi 21 Décembre 2013 à la Mosquée Agço Kamate Ibrahima non loin de la cite policière d’Abobo.
CONFERENCE: Cheick Malick Konaté Khadim Rassoul
THÈME : Qu’est-ce que le Soufisme ?
HEURE : 14 hOO
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Islam Info N° 423 du Mercredi 18 au Mardi 24 Décembre 2013 - du Araba 14 au Tarata 20 Safar 1435 H
HRUNIQUE JURIDIQUE
Palmer 31
A partir de quand une personne existe en droit P
La notion de l’existence d’une personne diffère selon que l’on se trouve en droit ou dans la vie profane. Si l’existence d’une personne ne pose pas de problème dans le second cas, il en est différent en ce qui concerne le monde juridique.
L’intérêt qu’il y a à savoir si une personne existe en droit, est que cette personne se verra reconnaître des droits ou pas. Une personne qui n’a aucune existence en droit, pas de personnalité juridique, n’est pas un sujet de droit. Par conséquent, elle n’a ni droits, ni devoirs ; et ne pourra en revendiquer.
Si l’existence de la personnalité physique est conditionnée par des données biologiques, celle de la personnalité juridique découle du préambule de la constitution Ivoirienne de 1960, se référant elle-même à la déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789 et la déclaration universelle de 1948. Selon ces textes, tous les hommes naissent libres et égaux en droit. Cela signifie que tout homme à sa naissance, se voit reconnaître la personnalité juridique. Il devient par la naissance, un sujet de droit. La naissance, marquant le début de la personnalité en droit, est très importante et doit être déclarée A devant les pouvoirs publics. Il
faut donc constater juridiquement la naissance. C’est ce qui ressort de l’article 41 de la loi du 7 octobre 1964 relative à l’état civil qui dispose que : ‘Toute naissance doit être déclarée à l’état civil dans les 3 mois de l’accouchement”.
La naissance est-elle la seule condition qui marque le début de la personnalité juridique ? En la matière, il y a une exception. En effet, la personnalité juridique peut commencer avec la conception de l’homme ou de l’enfant. C’est la règle de "Infans conceptus pro jam nato habetur quoties de commodis ejus agitur” pouvant se traduire en français par "L'enfant conçu sera considéré comme né chaque fois qu'il pourra en tirer avantage”. Le droit civil ivoirien reprend une règle juridique française traditionnelle, selon laquelle, l’enfant peut faire remonter le début de sa
personnalité juridique à la date de sa conception, si tel est son intérêt. L'embryon obtient alors une personnalité juridique. Cela veut dire que cette règle ne doit nuire à l’enfant. Elle permettra par exemple à un enfant déjà conçu de recueillir la succession de son père mort avant l’accouchement. ’ La règle de l’enfant conçu résulte de deux textes en droit ivoirien.
D’une part l’article 5 de I aloi de 1964 relative aux successions qui stipule qu’est incapable de succéder celui qui n’est pas conçu. On en déduit à contrario, que celui qui est conçu est capable de succéder. D’autre part l’article 9 de la loi relative aux testaments et donations, qui dispose qu’il faut être conçu au moment de la donation. Par conséquent, un père peut faire un testament pour son enfant déjà conçu. Mais la règle
"infas conceptus” s’applique dans deux conditions. La première, il faut que la règle s’applique uniquement dans l’intérêt de l’enfant. La deuxième, il faut que l’enfant soit né vivant et viable. A cet effet, deux précisions doivent être apportées. Si l’enfant est né déjà décédé, le droit lui refuse la personnalité juridique. S’il naît vivant, mais décède quelques heures ou quelques jours plus tard, parce qu’il n’est pas viable, la règle infas conceptus ne s’applique pas non plus. Dès lors, quand peut-on dire qu’un enfant est né vivant et viable ?
On considère généralement qu’est vivant l’enfant qui respire après l’accouchement. Sur ce point, les tribunaux se réfèrent aux certificats médicaux. L’enfant est viable lorsqu’il a la capacité naturelle de vivre, c'est-à-dire lorsqu’il dispose des organes indispensables à la vie. En revanche, il est dit non viable, quand médicalement, il n’était pas possible qu’il puisse vivre plus de quelques heures ou quelques jours, car ne disposant pas de tous les organes nécessaires à la vie. Si l’enfant au contraire est né viable, mais est décédé accidentellement dans les heures qui ont suivi sa naissance, il est réputé avoir eu la personnalité juridique. Il aura pu succéder et pourra ensuite transmettre cette succession. /
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