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Titre
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Islam Info #414
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Date
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14 octobre 2013
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numéro
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414
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nombre de pages
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12
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Droits
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Identifiant
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iwac-issue-0001087
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contenu
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x Hors numéros spéciaux
everywhereyougo
N°414 du Lundi 14
W PRIX:300Fcfa
Islajn
INFO
❖ Jour d’Arafat, jour de jeûne facultatif
Lundi 14 Octobre 2013
❖ Tabaski :
Mardi 15 Octobre 2013
DU TENIN 09 ZOULHUJAH AU TARATA 17 ZOULHUJAH 1434H
Islam Info vous souhaite bonne fête de Tabaski
L'INFORMATION À LA LUMIÈRE DE L’ISLAM
iiUTMIMMMiMuAMMI
1 ■ *' J! S PC » E W! 1 E Mît a ■ « « t m J £ B*
ECOLES CONFESSIONNELLES MUSULMANES RETOUR DES PÈLERINS ANNIVERSAIRE DU CHEICK AHMADOU BAMBA
DOSSIER
HADJ 2013
GRAND-BASSAM
Les arabophones qui sont sortis des mailles du filet
Dr. Disse Losséni rassure les pèlerins
La 12ème édition placée sous le signe de la promotion de la femme
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Islam Info N° 414 du Lundi 14 au Mardi 22 Octobre 2013
du Tenin 09 Zoul Hijja au Tarata 17 Zoul Hijja 1434 H
ETTE SEMAINE
Palmer31
COMMUNIQUE
Islam
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A lire cette semaine
Islam Info, cette semaine, est au cœur de l’actualité islamique dans notre pays. En effet, les musulmans du monde entier célébreront le mardi 15 octobre 2013, la fête de l’Aïd El Kébir marquant la commémoration du sacrifice du père des croyants, le Prophète Ibrahim (AS). Entre les colonnes de cette rubrique « spiritualité », Imam Méité vous donne des enseignements sur les règles et normes à observer au cours de cette importante fête de Tabaski. Nos reporters depuis la Mecque vous font partager les grands moments vécus par les pèlerins ivoiriens avant l’étape de Mina, Arafat, Muzdalifa, Jamarat (lieu de la lapidation du Satan). Ils en ont profité pour informer sur les dispositions pratiques préconisées par le commissariat du Hadj au retour des pèlerins. Depuis le 09 octobre 2013, les huit pèlerins invités par le Roi Abdallah d’Arabie Saoudite au nombre desquels nous signalons la présence des Présidents Ladji Karamoko et BA Karamoko du CHAMCI se sont rendus sur les lieux saints. La Mosquée Alif de Cocody-Attoban a organisé le samedi 12 octobre 2013, une séance de lecture intégrale du Coran dédiée aux parents et amis musulmans rappelés à ALLAH. A
cette occasion, l’imam Méité à rappelé que c’était aussi une opportunité pour glorifier le jour béni d’Arafat qui reste très significatif pour tout fidèle musulman. Les responsables de la Sotra ont saisi l’occasion du départ des pèlerins l’agence Sotratourisme, pour prôner la discipline et la courtoisie. La confrérie Mouride en Côte d’Ivoire a célébré la 12ème anniversaire du Cheick Ahmadou Bamba à Abidjan et à Bassam. Notre reporter revient sur les temps forts de cet événement. En prélude à son concert qu’il organise à l’occasion de la fête de Tabaski, le chantre musulman, Abdoul Hachir vous donne un avant goût. Dans le Dossier sur les écoles confessionnelles musulmanes, il vous est proposé quelques leaders musulmans qui en sont des pures produits. Islam au féminin vous fait partager quelques solutions à vos problèmes de couple, de culture concernant des hadiths relatifs aux femmes et surtout quelques secrets de la beauté féminine. En international, précisément en Syrie, des imams tunisiens sont en guerre contre le jihad du sexe.
Bonne lecture et à la semaine prochaine Incha’ALLAH
El Hadj Ouattara Dabila informe le public que son livre intitulé «Histoire de l’Islam en Côte d’Ivoire» est disponible au prix de 3000F CFA aux points de vente suivants:
Les librairies de France au Plateau et à Cocody, le siège du bureau national de l’AJMCI àTreichville, la mosquée SICOGI-LEM, en face de l’antenne (Yopougon), les librairies islamiques des mosquées de cocody, le kiosques de la radio Al Bayane.
Contacts :
07 86 32 84/03 32 51 54
dllùIHgmimMiU
Le Comité Exécutif de l’Association des Elèves et Etudiants Musulmans de Côte d’Ivoire (AEEMCI) informe toute la communauté musulmane et non musulmane qu’il dispense à travers son Département des Affaires Académiques (DAA-A) des cours de renforcement académique et religieux à domicile.
Le Département des Affaires Académiques de l’AEEMCI (DAA-A) dispose d’un staff d’experts polyvalents.
Vous qui souhaitez concilier harmonieusement étude académique et formation spirituelle, ce programme est le vôtre.
Le Département des Affaires Académiques de l’AEEMCI, c’est une expertise au sein du label AEEMCI...
Pour des informations complémentaires s’adresser au siège de l’AEEMCI sis à la mosquée An Nour de la Riviera IL
Contacts : 22 43 47 58 /58 18 46 36/ 06 33 92 33 /55 02 55 54
OUATTARA Habita
Histoire
Pénétration et évolution
^fimani ^Him
de l'Islam en Côte d'Ivoire
NECROLOGIE
Inna lilabi wa inna ilefii radjioun
Premier groupe de presse Musulman en Côte d’Ivoire paraissant depuis Ramadan 2005
Tél. : ( 225) 22 42 43 21
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IMPRESSION
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02 09 66 86 / 46 70 47 27
La famille YELOU signale la disparution de leur fille BARAKISSA âgée de 10 ans, qui a quitté le domicile familial au quartier PAILLET depuis le 28/09/2013 à OS h du matin.
Pour toutes informations, contactez la famille aux numéros suivants:
S ou bftana wa taali
de rappeler à Lui son fidèle et fervent serviteur, notre lien aimée :
J4DJ424J4 KONE ((Président du CODIS)
Décès survenu dans 1 après midi du samedi 12 octobre 2013. La prière mortuaire est prévue à la Mosquée La/tama d’Adj'amé. L'enterrement aura lieu le lundi 14 octobre 2013. Qu'j4LLJ4dlait pitié de son âme.
Assatam atéifaum ramatouflafi ^a bara^atoufiou
Islam Info reviendra sur la vie de ce grand Homme.
FRATERNITE MATIN 1
DISTRIBUTION
Edipresse 09 BP 254 Abidjan 09 Tél : (225) 22 40 42 42 Fax : (225) 22 44 56 57
EDITEUR
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LES EDITIONS ALIF SARL au1 capital de 5.000.000 FCFA 1 DG des Editions Alif : I
E. D. Othman ।
Autorisation de publication
N°255/DGA/DAGP/SDPR/SAG 29 Mars 2006. Dépôt légal N° 1 7924 du 28 Février 2006. I
N°CC:0812725S ।
RCCM : CI-ABJ-2008-B-3439 .
TIRAGE
5 000 exemplaires
Islam Info N° 414 du Lundi 14 au Mardi 22 Octobre 2013
du Tenin 09 Zoul Hijja au Tarata 17 Zoul Hijja 1434 H
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IF
ERMON
Imam Meité Al Imam
^pHAPELET
Imam Meité Al Imam
La quête du savoir en islam
Posséder un savoir est une qualité spirituelle des plus estimables, la supériorité de l'homme savant et instruit sur l'homme ignorant et inculte est évidente.
L’homme par sa raison, son savoir, se distingue des animaux, ceux-ci suivant leur structure particulière, ont des instincts déterminés et, invariablement, ils satisfont à leurs instincts et aux besoins d'une vie répétitive. Le progrès et la transcendance n'ont guère de sens dans la vie des bêtes; d’ailleurs l’animal est capable de découvrir de nouvelles voies pour renouveler sa vie et celles des semblables. L’homme est le seul être qui, grâce à son intelligence enrichit sans cesse, son savoir, valorise et perfectionne sa vie matérielle et spirituelle en découvrant perpétuellement de nouvelles lois naturelles et supra-naturelles, il est seul à pouvoir, à partir de son passé, investir pour son avenir et pour celui de ses semblables. Parmi les divers systèmes sociaux nouveaux ou anciens et parmi les multiples religions ou rites, le régime islamique est celui qui a le plus encouragé et exhorté les gens à s'instruire. Afin de pouvoir fonder une culture de base, l'islam a exigé que tous les musulmans hommes et femmes s'instruisent. Il (saw) existe à ce sujet nombre de règles définies par le prophète (saw). Il (saw) déclare: "la quête du savoir est le devoir de tout musulman". Le mot "ilm" (savoir, science) dans ce hadith a un sens absolu et englobe toutes les branches scientifiques et concerne aussi bien l'instruction de l'homme que celle de la femme. Ainsi, du point de vue de l'islam, la recherche du savoir et de la science est un devoir général; elle ne se limite pas à un genre particulier et concerne les deux sexes. Et il ajoute: "tâchez de vous instruire du berceau à la tombe". Tout devoir religieux doit s’accomplir à un âge déterminé: la puberté est
donc exemptée de ces devoirs. Et, dans certains cas, les incapables et les personnes trop âgées sont, eux aussi, exemptées des devoirs religieux. La recherche du savoir, la quête de la science est cependant obligatoire pour l'homme durant toutes les étapes de sa vie, depuis sa naissance jusqu'à sa mort, c'est pourquoi le musulman se doit de s'instruire pendant toute sa vie et approfondir constamment son savoir, un hadith bien connu du prophète a généralisé ce devoir islamique. "Recherchez toujours le savoir, même si pour ce faire vous deviez vous rendre en chine".
Dans un autre hadith, Il (saw) déclare: "le savoir et la science sont les choses les plus précieuses au monde que peut perdre un croyant, même s'il doit les chercher jusqu'en chine1, c'est-à-dire, à l'extrémité du monde il lui faut les acquérir, d’après ce commandement, acquérir le savoir est une obligation pour tout bon musulman même si pour parvenir il doit entreprendre de longs voyages. Autrement dit, le croyant se doit de rechercher les sciences auprès de toute personne et en tout lieu. Et dans un autre hadith il dit: "le savoir et la science sont les biens perdus du croyant; il les ramasse là où il les trouve". Ainsi la seule condition pour apprendre une science est son utilité sociale et sa justesse. A de nombreuses occasions, l'islam recommande aux fidèles de méditer sur les secrets de la création, sur les cieux, la terre, la nature humaine, l'histoire des nations et les ouvrages des anciens (philosophies, sciences naturelles, mathématiques, etc..). De même, l'islam encourage les gens à s'instruire sur les problèmes moraux et religieux - la morale et le droit islamique - d’apprendre les différents arts et métiers qui facilitent et améliorent la vie des hommes, pour le noble prophète de l'islam (que
dieu le bénisse) l'importance des sciences et du savoir est considérable. Ainsi, à la bataille de badr, lorsqu'un groupe d'infidèles fut capturé par les musulmans, le prophète annonça que tous les captifs seraient libérés moyennant le paiement à l’armée musulmane, de lourdes sommes. Les seuls captifs que furent exemptés du paiement en question étaient ceux qui savaient lire et écrire; en effet, on leur avait promis de les libérer sous la condition que chaque captif apprenne à lire et à écrire à dix jeunes musulmans. D’ailleurs, la création d'une classe élémentaire pour adultes fait sans précédant dans l'histoire fut l'œuvre des musulmans. Le mérite d’avoir été les premiers dans l'histoire mondiale à instruire des adultes illettrés leur revient donc. Il est intéressant de rappeler que dans l'histoire de l'humanité le noble prophète de l'islam (saw) est la seule personne qui, pour la première fois, accepta de considérer l'instruction comme un butin de guerre; personne n’avait vu un chef d’armée vainqueur accepter en guise de butin et rançon des cours d’alphabétisation. Le noble prophète de l'islam (saw) visitait lui-même ces classes pour contrôler les connaissances et les progrès des élèves; il se faisait accompagner de gens lettrés et compétents pour examiner le niveau de connaissance des enfants. Au cours de ces visites, il encourageait les meilleurs, les plus studieux d'entre eux. Un historien rapporte même qu'une femme nommée "alchafa" qui savait, avant même la prophétie de Mohammad, lire et écrire, se rendait régulièrement chez le prophète et apprenait à lire et à écrire aux femmes de Mohammad (saw). Elle était encouragée et exhortée par le prophète qui se félicitait de son enseignement.
Elhadj Imam Meite
AL-IMAM
L’ASCENSION VERS DIEU
Règles de conduite pour rensemble des actes
Se tourner vers la Puissance de la Seigneurie et vers l’humilité de la soumission/assujettissement
LA PREMIÈRE CONDITION POUR LE CHEMINEMENT VERS DIEU EST DE SORTIR DE NOTRE EGO ET DE LA DEMEURE DU MONDE ICI-BAS.
Une des premières règles de conduite au niveau du coeur est de nous tourner vers la Puissance de la Seigneurie (Divine) (‘izz ar-rubûbiyyah) et vers l’humilité de notre soumission/assujettissement devant Dieu (dhul al-‘ubûdiyyah). La force de notre cheminement vers Dieu réside dans cette force de concentration sur la Puissance de la Seigneurie de Dieu et sur l’humilité de la soumission/assujettissement. En premier lieu, en tant que serviteurs/ sujets de Dieu, nous devons réaliser que nous ne sommes rien face à Dieu, que nous sommes les pauvres, les indigents. Dieu est le Riche, Celui qui se suffit à Lui même, le Tout-Puissant. Tous nos regards se tournent alors vers la Puissance de la Seigneurie et vers l’humilité de la soumission/assujettissement. Chaque fois que notre regard se porte sur nous-mêmes, que notre pensée se tourne vers notre ego et que notre amour pour nous-mêmes prend le-dessus, nous nous éloignons de la station de la proximité de la Seigneurie. Tant que, par une vision bornée, limitée, inapte sur nous-mêmes, nous nous attribuons une perfection et une beauté illusoires, nous sommes loin de la perfection humaine. Même ! Nous nous enveloppons d’un voile - le voile de la vision de soi, de l’adoration de soi - qui est le voile le plus épais, le plus obscur, le plus difficile à déchirer de l’ensemble des voiles. (Mais, en même temps, c’est la déchirure de ce voile qui est la clef des clefs des Mystères et de leur vision, la porte des portes de l’ascension vers la perfection de la spiritualité.)
Aussi, la première condition pour le cheminement vers Dieu est la sortie de cette demeure (de l’ego). Elle constitue même le critère, la mesure, le baromètre de la justesse (ou non) de la gymnastique spirituelle et des efforts pour éduquer l’âme. Tant que l’homme franchit les étapes du cheminement vers Dieu enveloppé du voile de l’ego, de l’amour de soi, sa gymnastique spirituelle est nulle, ses efforts sont vains. Ce n’est pas vers Dieu qu’il se rend mais vers lui-même, son ego. Ce n’est pas Dieu qu’il adore en priant mais lui-même. Il a pris son ego comme idole.
Dieu Tout-Puissant dit dans Son noble Livre : {Celui qui sort de sa maison émigrant vers Dieu et Son Messager et que la mort atteint, sa récompense incombe à Dieu.} (100/IV) Il y a l’émigration formelle, physique, vers la Kaba et les sanctuaires des Proches-Elus(p) et il y a l’émigration morale, spirituelle, qui est la sortie de la maison de l’âme et de la demeure de ce monde, pour aller vers Dieu et Son Messager (l’émigration vers le Messager et le Walî étant aussi une émigration vers Dieu).
Tant que nous restons attachés à nous-mêmes, à notre ego, tant que toutes nos préoccupations tournent autour de nous-mêmes, de notre ego, nous n’avons pas encore commencé notre voyage vers Dieu. Tant que des restes de l’égoïsme sont devant notre regard, tant que les murs de la ville de l’âme n’ont pas encore disparu de nos yeux, tant que l’appel à l’amour pour nous-mêmes reste audible, nous ne sommes pas des « voyageurs », des « émigrants » vers Dieu. Notre prière reste formelle. Nous ne nous sommes même pas mis sur le chemin de l’ascension vers Dieu. Alors, commençons par évoquer nos manques, nos insuffisances, notre incapacité pour sortir de la captivité de l’âme.
Elhadj Imam Meite AL-IMAM
LISTE DES INVITES DU ROI D’ARABIE SAOUDITE POUR LE HADJ 2013 EN PROVENANCE DE LA Cl
A. Les lauréats du concours
Nom et prénoms contact Fonction Lieu de résidence
COULIBALY DJ1BR1L 66029829 INSTITUTEUR DANANE
ROUNE ABDOULAYE 65054994 ETUDIANT ABIDJAN
b. Les personnalités proposées par le raïs
Nom et prénoms contact Fonction Lieu de résidence
LADJ1 KARAMOKO 0748301O DIRECTEUR DE SOCIETE ABIDJAN
FAD1GA KANVALY 05638194 PROFESSEUR TITULAIRE ABIDJAN
BA KARAMOKO 07076685 PRESIDENT CHAMCI ABIDJAN
DIAKITE IBRAHIMA 07816766 DIRECTEUR DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR PRIVE EN Cl ABIDJAN
HAYOUBA KANGOTE 05102803 DG DE L’ENSEIGNEMENT ISLAMIQUE EN CI ABIDJAN
BIE ROBERT 09685014 SECOURISTE (nouveau converti) ABIDJAN
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Islam Info N° 414 du Lundi 14 au Mardi 22 Octobre 2013 - du Tenin 09 Zoul Hijja au Tarata 17 Zoul Hijja 1434 H
Islam
Spiritualité
Surate de la semaine
Abou Ismaël
SOURATOU-R-RAHMANE -N°55- LE TOUT MISERICORDIEUX (SUITE)
TRANSCRIPTION 71 A 75
V.71 : Fabi'ayyi 'âlâ'i
Rabbikoumâ
Toukadhibâni
V .72: Hoûroun Maqçoûrâtoun Fî-I-Khiyâmi
V .73: Fabi'ayyi 'âlâ'i Rabbikoumâ
Toukadhibâni
V .74: Lam Yatmith hounna 'Insoun
Qablahoum Wa Lâ Jânnoun
V .75: Fabi'ayyi 'âlâ'i Rabbikoumâ
Toukadhibâni
adiths de la semaine
TRADUCTION 71 À 75
V .71: Lequel donc des bienfaits de votre Seigneur nierez-vous?
V .72: des houris cloîtrées dans les tentes,
V .73: Lequel donc des bienfaits de votre Seigneur nierez-vous?
V .74: qu'avant eux aucun homme ou djinn n'a déflorées.
V .75: Lequel donc des bienfaits de votre Seigneur nierez-vous?
Abou Ismaël
De ces paroles du Coran : "Approvisionnez vous ; mais certes, la meilleure provision est la piété." (Sourate II, verset 193).
Ibn 'Abbâs a dit : "Les gens du Yémen faisaient le pèlerinage sans se munir de provisions, disant : "Nous
comptons sur Dieu (pour cela)." Arrivés à la Mecque, ils demandaient des vivres aux habitants. Ce fut alors que Dieu révéla ce verset : "Approvisionnez vous ; mais certes, la meilleure provision c'est la piété." ...(Boukhari).
oua de la semaine
Abou Ismaël
Doua à faire à la Pierre Noire
Le Prophète faisait le Tawaf sur le dos d'un chameau, et chaque fois qu'il arrivait près de la pierre noire il la touchait avec son bâton et disait : « Allâhou Akbar »
TRADUCTION : Allah est le plus grand
Ou bien : «Bismillah wa Lâhou Akbar »
TRADUCTION : Au Nom d'Allah, Allah est le plus grand.
« Saviez-vous?
Abou Ismaël
Le Pèlerinage, résorption dans l’Unicité divine
« Les pèlerins », disait le Prophète, « sont les hôtes de Dieu ». Ils viennent en réponse à l’Appel divin. C’est le sens de la talbiya : « Me voici à Toi, Mon Dieu, me voici à Toi. Tu n’as pas d’associé. La louange, le bienfait, ainsi que la royauté T’appartiennent. Tu n’as pas d’associé ! » Cette formule doit être prononcée à voix haute pour briser l’oubli et l’éloignement qui sont la condition habituelle de l’être humain. En effet, selon une tradition, les hommes auraient été appelés an-nâs, parce qu’ils ont oublié (nisyân) l’alliance qu’ils ont conclue avec Dieu.
Comme l’induit la formule de la talbiya, le « moi » du pèlerin est convoqué d’étape en étape par le Toi divin. De même que la victime sacrificielle est menée avec douceur par le pèlerin pour être immolée, le «moi »du pèlerin est lui aussi immolé au nom du tawhîd, au nom de l’Unicité divine. L’être délivré s’échappe alors de la dépouille du moi, comme Ismaël se relevant par la rançon du bélier.
Ainsi, le Pèlerinage est mort et résurrection. Dans la Sharî‘a même, il est demandé au fidèle, avant
qu’il ne parte
à La
Mecque, de régler ses dettes et de réparer ses torts : allant vers la mort initiatique, le pèlerin ne reviendra plus jamais à son état initial. Enveloppés dans leurs vêtements d’ihrâm qui évoquent des linceuils, les pèlerins se voient tels qu’ils seront au Jour du Jugement, sortis de leur tombe pour comparaître devant Dieu. De fait, lorsqu’ils meurent
Réalité véritable : l’Être de Dieu (al-wujûd). Mais cette extinction en Dieu, le « fanâ » des soufis, prend toute sa signification à ‘Arafât, immense plaine désertique d’où la vue s’échappe sur d’austères montagnes. Dans ce no-man’s land, au sens littéral de l’expression, on ne se trouve plus dans un environnement familier, mais sur quelque planète lointaine. C’est du moins l’impression (..............)
de
leur
physiologique, musulmans se
mort les font
ressentie l’endroit l’époque Lorsqu’on durant le
en visitant en-dehors de du Hajj. revoit ‘Arafât Pèlerinage, la
testions - Réponses
Abou Ismaël
souvent ensevelir enroulés dans l’habit d’ihrâm qu’ils ont revêtu à La Mecque. Le pèlerin se résorbe donc dans l’Unicité divine. « Toute chose retourne à Dieu », avertit le Coran (3 : 109). L’annihilation de l’ego humain se matérialise bien
évidemment dans le tawâf. Ainsi, pour Ibn ‘Arabî, les circumambulations du pèlerin autour de la Kaaba sont celles du néant existentiel (al-‘adam) de l’homme autour de la seule
densité de la foule fait qu’on ne sait absolument plus où on est !
Le Prophète a résumé la précellence de ‘Arafât ainsi : « Le Pèlerinage, c’est ‘Arafât ». La « Station » (wuqûf) à ‘Arafât, pendant au moins quelques instants, le neuf du mois de Dhû l-hijja, est le seul élément rituel indispensable pour que le Pèlerinage soit validé. « Certains péchés, assure encore le Prophète, ne sont pardonnés qu’à ‘Arafât ». La plaine de
‘Arafât est en fait un lieu métaphysique, et donc un non-lieu physique ; pour cette raison sans doute, elle ne fait pas partie, et contre toute attente, du territoire sacré (haram). A ‘Arafât, la théophanie divine n’est liée à aucune forme particulière, alors qu’à La Mecque elle a pour siège le Temple saint, la « maison de Dieu ». A ‘Arafât, il n’y a pas le moindre support, arbre, mémorial, construction ou autre ; il y a juste ce face-à-face dépouillé et grandiose du croyant avec l’Absolu. ‘Arafât préfigure le Jour de la Résurrection plus que toute autre phase du Pèlerinage ; l’invocation suivante, que l’on récite lors de la « Station », y fait directement allusion : « Mon Dieu, abrite-nous sous Ton Trône, le jour où il n’y aura d’autre ombre que Ton ombre ! » Pour les soufis, la Station à ‘Arafât
Q1: Est-il permis de faire le pèlerinage mineur à n'importe quelle heure du jour ou de la nuit ou les rites dudit pèlerinage doivent-ils être accomplis à une heure déterminée du jour?
R1 : Louanges à Allah.
Aucune heure n'est fixée pour la circumambulation autour de la Kaaba. Quand une personne voulant faire soit le pèlerinage majeur , soit le pèlerinage mineur ou une circumambulation libre, arrive sur place au cours du jour ou de la nuit, il lui est permis de s'y livrer, fût-ce pendant les moments au cours desquels il est interdit de prier, compte tenu de la parole du Prophète (Bénédiction et ~salut soient sur lui): «Ô fils d'Abdou Manaf! N'empêchez personne de faire le tour de cette Maison et de prier à côté, quelle que soit l'heure de son arrivée.» (Rapporté par at-Tirmidhi et jugé authentique par Cheikh al-Albani). Allah le sait mieux.
Q.2:
L'accomplissement du pèlerinage à la place d'un défunt frère peut-il servir d'acte expiatoire à ce dernier?
R.2: Louanges à Allah. Premièrement, des arguments authentiques ont attesté l'importance du pèlerinage et indiqué qu'il expie les péchés et qu'on en revient pur comme au jour de sa naissance. Cela s'applique-t-il aux péchés majeurs et aux péchés
mineurs ou est il réservé aux péchés mineurs seulement? Ces questions font l'objet d'une divergence de vues au sein des ulémas. La majorité de ceux-ci soutient que le pèlerinage n'expie que les péchés mineurs puisque les péchés majeurs nécessitent le repentir.
Deuxièmement, il est permis de faire le pèlerinage au profit d'un défunt frère qui n'avait pas accompli le pèlerinage obligatoire . Dans ce cas, la récompense profiterait au remplacé. L'exécuteur aussi recevra une récompense égale selon l'avis de certains ulémas. D'autres disent que l'exécuteur recevra une énorme récompense mais pas pareille à celle accordée au remplacé (le défunt frère).
Nul doute que l'accomplissement du pèlerinage à la place d'autrui est un acte de bienfaisance et d'entretien du lien de parenté. Voilà pourquoi on espère que son auteur sera généreusement récompensé et parfaitement comblé «La bienfaisance peut-elle être récompensée autrement que par la bienfaisance». Si la récompense opposée au pèlerinage revient au défunt, on peut espérer qu'elle peut comprendre l'expiation de ses péchés, la grâce d'Allah Très haut étant ample et Sa miséricorde s'étendant à toute chose.
Allah le sait mieux.
est celle de
Connaissance, de
la la
gnose, al-ma‘rifa, terme de la même racine que ‘Arafât. Ici plus qu’ailleurs, la ma‘rifa vise la connaissance de l’Un, al-Ahad. (à suivre)
lossaire Ab»
u Ismaël
le terme «Tawaf»
« »
Le Tawaf, c’est la circumambulation autour de la Kaaba ; c’est le fait de faire des tours autour de la Kaaba.
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Islam Info N° 414 du Lundi 14 au Mardi 22 Octobre 2013
du Tenin 09 Zoul Hijja au Tarata 17 Zoul Hijja 1434 H
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E LA COMMUNAUTE
Envoyé spécial
Après la phase aller des pèlerins ivoiriens pour la Terre Sainte et le séjour de Médine, le Commissariat du Hadj a tenu une conférence de presse le lundi 07 octobre 2013 à l’hôtel Saraya Taba afin de faire un premier bilan.
Le Hadj ivoirien se compose en 4 étapes. En premier lieu, il y a le pré regroupement des pèlerins
ENQUETE : LE BUSINESS DU HADJ
Un commerce rentable pour les commerçantes africaines
De nationalité diverse, malienne, guinéenne, sénégalaise et même ivoirienne, elles ont eu pour terrain d’aventure l’Arabie Saoudite. La période du Hadj reste pour ces femmes la saison de belle récolte financière. Tous les genres de commerces y passent.
Installer devant les hôtels à fort ressortissant africain, ses vendeuses d’accessoires vestimentaires et d’aliments suivent à la trace les pèlerins d’une destination à une autre. Hier encore, elles étaient à Médine, aujourd’hui, elles ont envahit les hôtels et les rues de la Mecque. L’hôtel Maaka Grand Coral où logent les pèlerines ivoiriennes ne fait pas l’exception. Le plus marquant est que les pèlerins n’ont pas le temps d’avoir la nostalgie de quelques plats à l’ivoirienne. Le poisson braisé accompagné d’attiéké est au rendez-vous, Awa Fofana et sa sœur, toutes deux ivoiriennes, se sont spécialisées dans ce commerce pour, dit-elle, avoir un peu d’argent et faire plaisir aux ivoiriens. L’Arabie Saoudite n’étant pas un pays producteur d’attiéké, Awa Fofana nous dit Tatliéké nous vient de la Côte d’Ivoire, ce sont nos parents du pays qui nous le font parvenir en période du Hadj”. Toutes les bourses y trouvent leurs comptes. Les prix varient entre 10, 15 et 20 riyals. " Nous faisons des prix abordables pour que nos parents puissent varier leurs repas”. Outre le poisson braisé, le marché de restauration externe offre aussi les plats comme le "kabato” à la sauce gombo. Le riz communément appelé "tchep” le plus vendu. Djenebou Komaré, native de Marcory
HADJ 2013 / BILAN DE MEDINE ET LES PERSPECTIVES DE LA MECQUE
DR CISSÉ LOSSÉNI :
Chaque vol fera sa pesée 48h avant son départ”
à la grande mosquée de la Riviera Golf et au terminal de l’aérogare de Djeddah.
A en croire le commissaire, cette étape a été couronnée par un succès. Les pèlerins se sont bien comportés durant cette phase, indique-t-il. “Cette discipline a permis à Air Côte d’Ivoire, la compagnie nationale en charge du transport des pèlerins, de tenir à ses engagements en respectant entre autres les heures de vol”, a-t-il ajouté. “... parfois l’avion est parti plutôt que prévu”, a observé Dr Cissé Losséni. Ce qui a permis de loger à temps les pèlerins des dix vols dans les 4 hôtels
à côté de l'hôtel, des marchandes africaines y ont dressées leur quartier 414
sans fil en est une spécialiste de même que plusieurs autres femmes. La vente de salade, de frites au poulet, d’igname bouillie et de riz au "soumara” viennent compléter la liste de ces aliments dont l’entretien laisse souvent à désirer. Et pourtant, Doumbia Zeynab relève cet aspect en indiquant que "chaque année avant le Hadj, le Consulat de la Côte d’ivoire nous interpelle sur la propreté de nos lieux de vente et de nos aliments pour ne pas rendre les pèlerins malades”. Cela n’est pas le cas chez l’autre vendeuse de frite qui refuse de s’exprimer. Mais le constat est clair ; l’hygiène de ses mets reste à désirer. Mais cela n’empêche pas les clients de déguster aux bons plats africains. Comme ces vendeuses de nourriture, il y a également celles qui ont pour activité principale le commerce vestimentaire. Du voile aux chaussettes en passant par les boubous hommes et femmes, et même les fringues communément appelés "yougou yougou” sont au rendez-vous. Karidjatou Cissé, fille de Yopougon vivant à Ryad, s’est spécialisée dans la vente des boubous, chaussures et montres. Pour
qui leur étaient réservés à Médine. Poursuivant, il a soutenu que cette disposition a eu un impact positif dans la réalisation des activités à Médine ; entre autres les visites interne et externe, les 40 prières dans la mosquée du Prophète (saw) et l’achat des moutons.
Evoquant, l’encadrement de proximité, le commissaire se dit satisfait de ce dispositif tout en émettant des réserves car selon lui, les mieux placés pour juger ce système sont bel et bien les pèlerins eux-mêmes.
Par ailleurs, pour les deux dernières étapes de la Mecque, Dr Cissé a saisi l’occasion pour informer la
elle, le Hadj est la seule période propice pour faire le commerce. "Je ne continue pas mon commerce après le Hadj, c’est la charia des arabes. La femme ne doit pas être tout le temps dehors” ajouta-t-elle. Comme Karidjatou, dame X vit en Arabie Saoudite depuis 13 ans. Ses articles sont des robes en dentelles cousues, des voiles. A défaut de cette activité hors Hadj, elle nous révèle qu’elle fait le commerce de jus de gingembre et de dèguè à Djeddah. Ce qui lui a valu le nom de "ya dèguè” cris en cœur ses collègues vendeuses ! Toutes ces femmes sont unanimes, elles attendent le Hadj pour s’adonner à leurs activités et elles ne se ménagent pas pour suivre les pèlerins de ville en ville, c'est-à-dire Médine, Mecque, Mina. La fin du pèlerinage signifie pour elle, le retour à la vie de tous les jours, faite de travail de fille de maison, de tracasserie policière faute de papier de séjour conformément aux lois en vigueur et du port intégral du niqab (le voile), une porte de sortie pour elle.
SIRA (envoyée spéciale)
Le Dr Cissé Losseni et son équipe ont donné quelques précisions avant le retour.
presse des nouvelles dispositions prises cette année : le circuit cultuel et le retour en Côte d’Ivoire. En effet, il a rassuré de la bonne organisation des dispositions d’évacuation des pèlerins de
IRONIQUE HADJ
La KAABA, la Mosquée qui ne dort” jamais
Tous les 4520 pèlerins ivoiriens ont rejoint la Mecque pour y accomplir le Hadj. Bien avant, le séjour de Médine a permis aux pèlerins de se rappeler les grands événements qui ont marqué l’histoire de l’Islam dans sa conquête du monde entier. Mais à la Mecque, c’est véritablement les rites du Hadj qui commencent. La Oumra dite petit pèlerinage a ouvert le bal pour tous les pèlerins ayant effectué le déplacement en Terre Sainte. Ce petit pèlerinage consiste à faire le tawaf de la Kaaba (7 fois le tour), ensuite faire le parcours entre le mont Safa et Marwa (7 fois également), enfin se couper les cheveux. Après ce petit pèlerinage, l’objectif de tout pèlerin est d’effectuer toutes les prières obligatoires dans la Maison Sacrée de Dieu : la Kaaba. Cette mosquée, s’il y a lieu de le rappeler, est la mère de toutes les mosquées car toutes les autres se tournent vers elle (la Qibla). Mais qu’est ce qui motive autant les uns et les autres à ne manquer aucune prière dans cette mosquée ? En effet, contrairement à la mosquée du Prophète Muhammad (saw) où la prière est plus meilleure mille fois que dans une autre mosquée, celle de la Kaaba équivaut à 100 000 prières célébrées dans toute autre mosquée.
Mina à Arafat, d’Arafat à Muzdalifa, de Muzdalifa à Mina où ils séjourneront pendant 3 jours.
Selon lui, c’est au retour de Mina, correspondant au samedi 19 octobre, que la
La KAABA, la mosquée qui ne "dort” jamais
C’est pourquoi, à l’heure de la prière, tous les pèlerins et même les habitants de la banlieue prennent d’assaut cette Maison Sacrée. Cependant, avec les travaux d’extension de la Mosquée, l’endroit devient de plus en plus étroit pour contenir tout ce monde. C’est pourquoi, dès la fin de la prière, l’embouteillage “humain” est un autre spectacle qui dure pendant des heures à telle enseigne que les véhicules sont obligés de garer pour laisser passer cette marée humaine. “Si tu penses être la personne qui aime le plus Dieu, viens à la Mecque. Tu remettras en cause ta thèse” avoua un pèlerin. En effet, à chaque
préparation du retour des pèlerins en Côte d’Ivoire pourra commencer ; de même que la pesée des valises. “Chaque vol fera sa pesée 48 H avant son départ”, a-t-il indiqué. Le commissaire a insisté sur le respect de la franchise des bagages par les pèlerins. “40 kilo en soute, 10 kilo en main”. En plus, les pèlerins pourront emporter 10 litres de l’eau de zam zam et ce, grâce à la collaboration de Nas Air et Air Côte d’Ivoire. Ils pourront d’ailleurs s’approvisionner auprès d’une usine de commercialisation de l’eau de Zam Zam.
Kanaté K. (Envoyé Spécial)
heure de la journée ou de la nuit, la Maison de Dieu ne se désemplie pas. Les services de nettoyage également se changent continuellement afin d’assurer la propreté des lieux. Ils sont souvent obligés de mettre des rideaux de sécurité pour accomplir leur tâche au grand dan des pèlerins qui se voient freiner dans leur rituel. Et la nuit, parfois, paraît plus courte que la journée car la plupart des pèlerins donnent rendez-vous à Dieu à cette période. Cependant, tous se rendent compte que la foi est la chose la mieux partagée sur cette Terre Sainte.
Kanaté K. (envoyé spécial)
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Islam Info N° 414 du Lundi 14 au Mardi 22 Octobre 2013 - du Tenin 09 Zoul Hijja au Tarata 17 Zoul Hijja 1434 H
eus
HAD J 2013
COCODY-ATTOBAN
Le Roi Abdallah invite le CHAMCI
Le mercredi 09 octobre 2013, les huit invités du Roi Abdallah du royaume d’Arabie Saoudite ont quitté la Côte d’Ivoire pour un bref séjour d’une haute portée spirituelle en terre sainte.
Deux catégories de huit personnes en provenance de la Côte d’Ivoire ont eu le privilège d’être compté parmi ceux qui iront accomplir le Hadj dans un cadre V.I.P. Chaque année, l’Association des Musulmans Sunnites de Côte d’Ivoire (AMSCI) organise un concours au cours duquel les candidats sont appelés à cocher les meilleures réponses du questionnaire relatif au sujet connaissance générale en Islam. Ensuite, à l’issue d’un tirage au sort, les deux premiers lauréats bénéficient de l’obtention d’un Hadj V.I.P. C’est dans ce cadre que la
HADJ 2013
DEPART DES PELERINS
Sotratourisme exhorte à plus de discipline et de courtoisie
<Le vendredi 04 octobre 2013, les candidats au hadj de l’agence sotratourisme ont été conviés à une cérémonie de mise au point avant leur départ en terre sainte d’Arabie Saoudite. C’était au siège de l’agence sotra tourisme à Marcory.
Dans l’optique d’adresser un remerciement symbolique aux hôtes de DIEU qui ont placé leur confiance à l’agence Sotratourisme, toute la direction générale du groupe Sotra s’est mobilisée à l’occasion du départ des pèlerins afin de leur rendre hommage et leur donner quelques conseils d’usages visant à réaliser un hadj qui tend vers la perfection. A cette occasion, plusieurs personnalités et parents des pèlerins ont répondu massivement présents. Après la bénédiction d’ouverture, M. Méité Boiké (Directeur Général du groupe Sotra) a d’abord remercié les candidats au Hadj de Sotratourisme avant de leur inviter à observer la discipline tout le long du séjour en terre sainte d’Arabie Saoudite. Rappelons que les 100 candidats au Hadj 2013 inscrits sous le compte de l’agence ont bénéficié d’une révision des cours intensive se rattachant aux différents
Le Cdt Ladji Karamoko, Président fondateur du CHAMCI
première catégorie composée de M. Coulibaly Djibril (instituteur à Danané) et de M. Bouné Abdoulaye
M. Méïté BoikéfDG de Sotra) a souhaité bon voyage aux pèlerins
rites du Hadj quelques jours avant. A cette occasion, le Directeur de l’agence Sotratourisme, M. Coulibaly Ibrahim Tiémoko, avait informé les pèlerins des formalités à remplir avant la date prévue pour le départ. Signalons ces conseils ne sont pas rentrés dans des oreilles de souds. Car, les candidats au hadj se sont rendus tous sur le lieu du regroupement au siège de l’agence à 09heures. Ils ont été acheminés vers l’aéroport Félix Houphouët Boigny aux environs de 10 heures 30 minutes avant d’embarquer sur un avion d’Emirates. Il nous a été signalé que le commissaire du Hadj de l’agence s’était rendu déjà en terre sainte pour préparer l’accueil des hôtes de DIEU.
(étudiant à Abidjan) ont eu droit aux tickets leur permettant d’effectuer le pèlerinage à la Mecque en tant qu’invités du Roi. La seconde catégorie concerne les six personnalités proposées par le Rïas de l’AMSCI, Dr. Fadiga Moussa Al-Farouck. Il s’agit du Pr. Fadiga Kanvaly (Professeur titulaire à l’Université de Cocody), de M. Diakité Ibrahima (Directeur de l’enseignement supérieur privé en Côte d’Ivoire), de M. Hayouba Kangoté (DG de l’enseignement islamique en Côte d’Ivoire), de M. BIE Robert (Sécouriste / nouveau converti) au nombre desquels s’ajoutent le Cdt Ladji Karamoko (Directeur de Société) et El Hadj BA Karamoko (Cadre de banque à la retraite) qui occupent respectivement les postes de Président d’honneur du CHAMCI et Président
Ceci dans le souci de leur garantir de meilleures conditions d’hébergement, de restauration, de transport. Les pèlerins seront encadrés par une équipe de 6 personnes composée de
Les pèlerins assis dans le car, ont été transportés à l’aéroport de Port-Bouët avant le départ pour le Hadj.
Exécutif du CHAMCI. A l’occasion de leur départ, les invités du Roi Abdallah n’ont pas manqué de remercier DIEU qui avoir fait d’eux ses heureux hôtes. Rappelons qu’ils ont décollé après l’embarquement à bord du
Ba Karamoko président exécutif du CHAMCI
porteur « Egypt Air » à 10 heures du matin.
Koulibaly Y Khayder
deux encadreurs religieux, un médecin, une infirmière, une assistante sociale et d’un administrateur. Rappelons aussi que le Docteur Koné déjà a sensibilisé les futurs pèlerins sur les différents comportements à adopter afin d’éviter les risques de contamination de certaines maladies telles que le ‘’coronavirus”, une forme de grippe sévissant en Arabie Saoudite. Le Circuit adopté par Sotratourisme cette édition 2013 du Hadj est
Abidjan-Médine-Mecque-Djedda-Abidjan. Le retour à Abidjan fixé au jeudi 24 octobre 2013. Les hôtes de Dieu auront droit à un séjour de 20 jours en terre sainte d’Arabie Saoudite.
Koulibaly Y Khayder
LECTURE CORANIQUE
Les fidèles de la Mosquée Alif rendent hommage aux parents et amis décédés
Le samedi 12 octobre 2013, les fidèles de la Mosquée Alif ont organisé une cérémonie dédiée aux parents et amis musulmans décédés. C’était à l’intérieur de la Mosquée Alif sise à Attoban face au 30ème Arrondissement de la police.
Cette importante cérémonie a enregistré la participation d’une forte délégation de cadres exerçant dans le
Les fidèles en pleine séance de lecture coranique
domaine du pétrole en Côte d’Ivoire. « Réunis au sein d’une association qui oeuvre en faveur du social religieux, ces cadres comptent apporter leur contribution à la réalisation de ce bel édifice
La délégation des pétroliers ont effectué une visite du site après la séance de lecture coranique
religieux », a déclaré M. Kéita Cabiné (Président d’un groupe de pétroliers musulmans qui oeuvre pour le social religieux). Comme prévu à l’ordre du jour, les fidèles ont procédé à la lecture intégrale du saint Coran suivie de celle de la sourate « Yassine », quarante-une fois. A cette occasion, l’imam Méité a enseigné que le choix du chiffre quarante-une (41)
n’est pas fortuit. Le chiffre quarante (40) symbolise les quarante jours que le Prophète Moïse (AS) a passé sur le Sinaï à la rencontre de DIEU. Et le chiffre un (1 ) traduit l’idée de l’unicité de DIEU. Par ailleurs, il a été rappelé aux fidèles musulmans que cette cérémonie est aussi l’occasion de la célébration du jour béni d’Arafat. C’est à cet endroit légendaire que notre père Adam (AS) et notre mère Awa (AS) se sont
rencontrés plusieurs années après avoir été expulsés par DIEU du paradis. Par ailleurs, l’imam Méité a rappelé aussi quelques enseignements inhérents au bon accomplissement des
rites du Hadj et la nécessité de la foi pour le fidèle musulman. Les responsables du comité de gestion de la Mosquée ont d’abord remercié les lecteurs et l’assistance avant de leur convier à un cocktail. La cérémonie a pris fin par la bénédiction de clôture du saint Coran par l’imam Ganama Haroun.
Koulibaly Y Khayder
GRAND-BASSAM
ANNIVERSAIRE DU CHEICK AHMADOU BAMBA
La I2ème édition placée sous le signe de la promotion de la lemme
Le passage de Cheick Ahmadou BAMBA en terre ivoirienne lors de son exil forcé pour le Gabon le 3 octobre 1895, suscite encore admiration et recueillement pour la communauté Musulmane, notamment les Mourides vivant en Côte d’Ivoire. C’est justement pour commémorer cette date anniversaire que ladite communauté a organisé des festivités les samedi 4 et dimanche 5 octobre 2013.
Les villes d’Abidjan et de Grand-Bassam ont été les localités choisies pour marquer cette
commémoration. A cet effet, plusieurs cérémonies ont eu lieu, aux nombres desquelles deux conférences à la Bourse du Travail de Treichville et la cérémonie officielle au Groupe Scolaire Bassam 1 et 2 de Grand-Bassam. Placée sous le signe de la femme, la conférence inaugurale avait pour thème centrale : "La vie de Marne Diarra BOUSSO”. Il s’agissait pour le conférencier, Cheick Serigne Sidi Mocktar Ka, d’exhorter les uns et les autres à suivre
Une vue des officiels présents à la cérémonie
l’exemple de piété et de dévotion de cette sainte. Pour lui, la vie de Marne Diarra BOUSSO a été remplie de beaucoup de religiosité, d’abnégation et de détermination dans la voix de Dieu. C’est pourquoi, ajoutera-t-il, parler de Marne Diarra BOUSSO au cours de l’anniversaire marquant le passage de Cheick Ahmadou BAMBA, c’est lui rendre hommage. Les enseignements de l’exil de Cheick Ahmadou BAMBA ont constitué la deuxième thématique abordée par Cheick Serigne Khalil
MBACKE. Après avoir fait l’historique de la vie de Cheick Ahmadou BAMBA et ses grandes œuvres pour la promotion de l’Islam, notamment le Mouridisme ; le conférencier a expliqué que le Cheick est resté constant dans les épreuves, singulièrement lors de son exil. "Sa fermeté, sa constance et son dévouement envers Dieu ; sont restés intacts” dit-il. Pour finir, Cheick Serigne Khalil MBACKE, en termes d’enseignements de cet exil, disait qu’il faut retenir les qualités que sont,
l’endurance, la patience, la fermeté et la constance dans l’adoration de Dieu. La dernière journée a été marqué par la cérémonie officielle dans la commune de Grand-Bassam, avec en toile de fond des allocutions. Plusieurs personnalités se sont succédées au pupitre parmi lesquelles, le représentant du Maire de ladite commune, les chefs coutumiers, le Professeur
Cheick LEGRE Yaya, le représentant du Khalif Général des Mourides et le Chef de la délégation présidentielle du Sénégal. Tous, en leur rang et qualité, ont salué et reconnu les mérites de Cheick Ahmadou BAMBA. Le Ministre NDOFFENE, représentant
Cheick Sidi Mouctar MBACKE Khalif des Mourides de
Côte d'Ivoire
Le représentant et porte-parole du Khalif Général des Mourides
SEM Macky SALL, a traduit le satisfecit du Chef de l’Etat sénégalais à la communauté Mouride d’avoir ressuscité Cheick Ahmadou BAMBA et leur a assuré de tout le soutien de la république sénégalaise, "Je serai témoin de ce que j’ai vu auprès du Chef de l’Etat”
ajoutera-t-il. Il n’a pas manqué de saluer les bons rapports existants entre les deux pays. Pour le porte-parole et représentant du Khalif Général des Mourides : "Célébrer Cheick Ahmadou BAMBA, c’est célébrer un combattant de l’Islam, c’est célébrer un guide spirituel et religieux”. Rappelons que cette 12ième édition de la commémoration du passage de Cheick Ahmadou BAMBA a vu la participation de nombreuses personnalités et a été organisé de main de maître par Tikadyne Corn, qui a assuré l’organisation et la communication du Magal 2013. Plus de 30 milles personnes y ont pris part.
Palmer31
ENTRETIEN QVEC...
ABDUL LAHAD MBACKE IBN CHEICK GAÎNDE FATMA (Porte-parole du représentant du Khalif Général des Mourides)
0 Le Cheick est content du comportement des Mourides ivoiriens”
slam Info a tendu son micro à Abdul Lahad MBACKE IBN Cheick Gaînde Fatma, afin de donner ses impressions sur la 12ième édition du Magal.
Vous êtes là pour la deuxième édition du Magal, quel est le message essentiel du khalife général des mourides du Sénégal ?
Le khalife nous a demandé de venir assister à la commémoration de ce Magal de Grand Bassam d’abord pour magnifier l’œuvre de Cheick Bamba. Comme je l’ai dit tout à l’heure, c’est un homme aux dimensions exceptionnelles. C’est un combattant de l’Afrique, c’est un homme aux enseignements de portées mondiales. Aujourd’hui, vous allez partout dans le monde, que ça soit à Paris, à Milan, à New York, partout dans le monde, vous trouverez la
ABDUL LAHAD MBACKE IBN CHEICK GAÎNDE FATMA
communauté mourides qui est donc bien présente et qui perpétue cette œuvre de Cheick Bamba. L’étape de la Côte d’Ivoire est extrêmement importante compte tenu de tout ce qui lie le Sénégal et la Côte d’Ivoire. Je l’ai dit, nous partageons donc la même aire géographique, nous avons une histoire commune. Ce sont deux peuples qui se lient
d’une amitié depuis la nuit des temps et qui se perpétuent encore aujourd’hui. Cheick Bamba était de passage ici au mois d’octobre 1895 et très tôt une forte communauté mouride est venue s’installer en Côte d’Ivoire et c’est cela qui explique la commémoration de cette journée. Moi-même qui vous parle, mon père a séjourné ici pendant trois
mois en 1974 et c’est le Président lui-même qui lui a donné son hélicoptère pour qu’il vienne visiter ses champs à Yamoussoukro. Ça veut donc dire que ce sont des relations qui sont fraternelles et très anciennes que nous venons donc perpétuer. Donc c’est un message pour magnifier l’œuvre de Cheick Bamba mais également c’est un message de paix, de concorde et beaucoup de prières pour le peuple ivoirien et le peuple sénégalais.
Vous avez certainement un message pour les ivoiriens mourides qui ont pris cette initiative de célébrer Cheick Ahmadou Bamba ? Absolument, le Cheick est content du comportement de ces ivoiriens mourides qui sont extrêmement nombreux du fait de la présence très ancienne de la communauté mouride en Côte d’Ivoire, et tout ce que nous avons pu
voir, c’est grâce à l’abnégation de ces ivoiriens mourides qui sont aidés par la forte communauté sénégalaise ici présente. Donc le Cheick les exhorte et les encourage à continuer dans cette voie, de continuer à œuvrer pour Cheick Ahmadou Bamba mais aussi pour œuvrer pour le rayonnement de l’islam dans son ensemble.
Pour terminer il y a une très forte délégation du Président Macky SALL. Cela dénote donc de l’importance que le Sénégal accorde à cette cérémonie ?
Cette cérémonie qui extrêmement importante, puisque Cheick Ahmadou Bamba lui-même quand il partait en exil, il disait que Dieu a voulu que je parte en exil pour être l’intercesseur des néants. Donc il n’est pas parti pour lui-même, il est parti pour toute la oumma
islamique. C’est pour cela que toutes les cérémonies organisées par la communauté mouride, le gouvernement sénégalais y accorde une importance capitale puisque également vous le savez le rôle fondamental que joue le Mouridisme est notamment la religion musulmane au Sénégal. Si on n’a pas connu certaines histoires que nous connaissons, l’extrémisme islamique, c’est grâce aux tarîqat qui sont en Afrique et le gouvernement en est conscient. Le gouvernement est donc de concert avec les grands dignitaires de la communauté qui joue un seul rôle disons d’éducation de la population pour que la paix puisse continuer à régner dans notre si beau pays. Je remercie au passage l’ambassadeur et son personnel qui n’ont ménagé aucun effort pour la réussite de cette manifestation.
Par Palmer31
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Islam Info N° 414 du Lundi 14 au Mardi 22 Octobre 2013 - du Tenin 09 Zoul Hijja au Tarata 17 Zoul Hijja 1434 H
INTERVIEW DE...
ABDOUL HACHIR (Chantre musulman)
"Je dénonce les tares de la société
En prélude à son concert dédicace pour la sortie de son nouvel album, le chantre musulman Abdoul Hachir, a accordé une interview à la rédaction d’Islam Info. Dans cet entretien, il faut aussi le point de son album précédent. Marié et père de deux enfants, Onifadé Abdalla de son nom à l’état civil, revient sur sa carrière artistique.
Combien d’albums avez-vous à votre actif ?
Je suis à mon deuxième album. Le premier s’intitulant ‘Tunicité d’ALLAH” qui est sorti en 2008, le second est sorti le 28 juin dernier et s’intitule "constat et cri de cœur”.
Quel bilan pouvez-vous faire du 1er album ?
C’est un album qui a permis aux gens de me connaître. Aujourd’hui, je pourrai dire qu’Abdoul Hachir dans le milieu du chant islamique n’est plus à présenter, il est connu de tous. C’est donc un bilan positif pour l’instant. Bien que nous ne l’ayons pas beaucoup vendu, parce qu’il y avait des situations juridiques, le producteur et donc toute une longue histoire. Tout de même nous pouvons dire que cet album a permis d’avoir une situation positive.
Votre 1er album sort en 2008 et le 2nd en 2013. Pourquoi une si longue absence sur la scène ?
C’est le travail. Le travail de l’artiste chantre musulman, ce n’est pas se lever un matin et déverser quelque chose sur les mélomanes ou sur les fidèles musulmans qui attendent beaucoup de l’artiste que nous sommes. Mais c’est tout un travail. Il faut travailler, il faut revoir des choses, il faut donner de la mélodie à ce que vous faîtes. Et puis, il faut d’abord que ce que je fais me plaise avant que je ne pense espérer le donner aux autres. Une fois que j’ai ma propre approbation, en ce moment je lance la chose. Tout ce temps d’absence, c’était véritablement pour le travail. C’est véritablement pour confirmer tout ce talent qui est en Abdoul Hachir. À cet effet, les observateurs m’ont appelé la confirmation sur l’album qui vient de sortir.
Comment se comporte votre nouvel album sur le marché ?
Pour le moment, l’album fait son petit bonhomme de chemin. Il est très prisé. Je suis beaucoup invité par rapport à cette sortie. Je pense que pour l’instant on ne peut pas faire un bilan global mais c’est déjà bon. Nous sommes entrain d’entrer dans le deuxième mois de la sortie et je pense qu’aujourd’hui, c’est déjà pas mal.
Quelle est la particularité de cet album ?
Ce sont des interpellations. Nous l’avons appelé "constat et cri de cœur”. Les 12 titres que compose l’album sont véritablement des constats. Passant par "A toi mon amour” jusqu’à "Le repentir”, nous faisons des constats sur le terrain pour dire que dans le couple musulman, l’homme ne dit plus à sa femme qu’il aime. Il préfère garder de la distance avec son épouse à la maison et pendant ce temps il s’attrape des filles dehors. Nous décrions cela et nous interpellons l’homme qu’il serait bien de toujours dire à son épouse combien de fois on l’aime, combien de fois on veut qu’elle soit à nos côtés. En cela même Dieu exauce nos prières quand nous menons ces actions. On va plus loin par le titre "attributs d’Allah” où nous sortons les attributs de Dieu pour toujours interpellés la communauté pour dire qu’il n’y a pas de force ni de ruse quelque part, excepté Allah (SWT), c’est Allah, le détenteur de toute force, et de toute stratégie. On invite les mélomanes à se conformer à cela. A la "salat”, nous remarquons aujourd’hui que tout le monde parle de prières, mais tout le monde ne s’adonne pas à ces prières. Au-delà de la prière qui doit nous permettre de changer notre comportement, d’être bien l’un envers l’autre, nous constatons que les gens prient mais ils ont encore des comportements néfastes. Il ne suffit pas de prier, mais il suffit de prier de façon sincère pour que cette prière qui est une thérapie puisse avoir de l’effet sur soi. Il y a aussi l’interpellation du Cheick Al Aima Boikary Fofana sur le comportement néfaste
Abdoul Hachir (chantre musulman)
de la jeunesse sur les plages. Ils y vont et font des choses vraiment pas possibles, ils filment ce qu’ils font et se distribuent cela en images sur les portables. En retour, le Cheick nous a appelé nous les chantres pour pouvoir véhiculer ce message afin d’interpeller la jeunesse, ce titre je l’ai nommé "dépravation”, c’est toujours le constat de la situation de notre pays. Plus loin, il y a le constat de la souffrance des palestiniens à qui je rends hommage également. Il y a aussi le constat du comportement du Prophète (SAW) qui doit rejaillir sur tout le monde. Il y a le pèlerinage dont je parle aussi pour inviter tout le monde surtout les nantis à effectuer le Hadj. Il ne suffit pas d’envoyer les gens accomplir ce rite, parce qu’il y a des gens qui envoient 5, 10 personnes, mais eux-mêmes n’ont jamais fait le pèlerinage, je les interpelle donc. Enfin il y a "le repentir” qui interpelle tout le monde y compris l’artiste à venir à Dieu, à se présenter véritablement en Dieu et dire à Dieu que nous avons fait ceci et cela mais nous revenons à lui, c’est lui le grand pardonneur et que nous ne désespérons jamais de sa grande miséricorde afin qu’il puisse nous pardonner. Voici pêle-mêle constat et cri de cœur.
Vous venez d’énoncer les différents titres que composent cet album, mais quel en est le titre phare ?
Le titre phare est "attributs d’Allah” qui est le titre de la promotion. On peut aussi dire "à toi mon amour” que j’ai fait dans ma langue en Yorouba. Je l’ai composé pour mon épouse parce que j’ai vu ma mère très soumise à mon père. Tout le temps j’ai demandé à Dieu de m’accorder une épouse qui va me permettre de ne pas oublier cette mère et je crois que Dieu a exaucé ma prière. Je n’ai rien d’autre à donner à cette femme. Il est vrai que je l’ai logé quelque part, quand elle est malade je lui apporte ce qui est de mon devoir envers elle. J’invite les hommes à emboîter ce chemin en parlant ainsi à leurs épouses. Je dis tout ce que je ressens pour elle dans ce titre. Je dis ce que je veux qu’elle soit pour moi et je lui dis également merci de m’avoir donné des êtres, des enfants par qui je me reconnais aujourd’hui. Donc ce titre est dédié d’abord à mon épouse, mais à travers elle à toutes les femmes de la Côte d’Ivoire et du monde.
Depuis combien de temps êtes-vous dans le domaine de la musique ?
Je suis dans la musique depuis 1994, je chante dans les baptêmes, je
compose. Mais il y a eu l’avènement du silence des mosquées qui m’a véritablement inspiré, qui a bousculé un peu les choses et à partir de là mon album est sorti. Je peux donc dire que je suis à 5ans de carrière vu que mon premier album est sorti en 2008
Depuis donc 5ans que vous êtes dans le domaine du chant islamique, est-ce qu’on peut dire qu’Abdoul Hachir vit de son art ?
Abdoul Hachir vit de son art puisque j’étais enseignant mais dès que mon premier album est sorti, j’ai fait une démission et je ne vis que de cela. Bien que la piraterie soit notre plaie. Qu’elle soit le vol des artistes, c’est même la mort dans l’âme. Nous demandons au gouvernement en place de vraiment faire quelque chose parce que l’art en Côte d’Ivoire se meurt. Imaginez-vous on se met là des nuits blanches dans la composition, on les met sur des supports et, des individus viennent prendre ce travail et ils en font ce qu’ils veulent. C’est vraiment tuer les artistes. Mon premier album, je ne l’ai jamais vu chez les pirates, je ne sais pas pourquoi. Lorsque j’en demandais, ils me disent souvent que ce gars n’est pas d’ici. Je remercie Dieu ce n’est pas parce que les gens ne peuvent pas le faire, mais je pense que c’est une protection divine. Le deuxième album n’est aussi pas encore chez les pirates. La chance que j’ai aujourd’hui, c’est mon inspiration par un homme politique qui m’a demandé de faire ma propre distribution. J’ai donc fait les démarches qu’il faut, j’ai reçu les documents. Aujourd’hui, c’est Hachir production structure, c’est ma propre structure qui distribue mon album, et l’album est aujourd’hui disponible partout.
Vous avez tout à l’heure mentionné la Côte d’Ivoire, parlant de ce pays, quel sera votre appui en ce qui concerne la réconciliation ?
J’ai aussi chanté un titre sur la paix qui fait partie de l’album où véritablement je donne des ingrédients pour la paix. C’est-à-dire que ça passe par Dieu, il est important que nous laissions nos différents comportements. Si on abandonne les différents comportements néfastes que nous avons, il n’y a pas de raisons que la paix
ne s’installe pas dans ce pays. Je pense que nous n’avons pas encore tiré la leçon de tout ce qu’on a vécu et aujourd’hui d’aucuns disent qu’on risque d’avoir pire que ce qui est arrivé. Nous souhaitons que Dieu nous protège. On est aujourd’hui obligé de nous réconcilier, on est obligé de vivre ensemble, parce qu’en réalité il n’y a qu’une seule terre qu’on appelle la terre de la Côte d’Ivoire. Nous, nous voulions contribuer, on a même commencé avec les frères chrétiens mais on n’a pas véritablement eu de publicité autour. L’association des chantres de Côte d’Ivoire dont nous faisons partie. Nous essayons de faire ce que nous pouvons pour que cette réconciliation soit une réalité.
Vos perspectives ?
Depuis que l’album est sorti, les gens nous interpellent pour une dédicace, pour un concert. Nous sommes entrain de préparer un concert qui sera pour le 18 octobre, qui va consacrer en même temps le nouvel album. Nous avons aussi des invitations pour ceux qui ont déjà écouté dans la sous région, nous souhaitons maintenant confirmer toutes ces invitations. Aujourd’hui nous avons des invitations du Burkina, du Sénégal et de la Mauritanie. Nous avons reçu des appels téléphoniques, nous cherchons à leur donner un contrat qu’on signera en bonne et due forme afin qu’on puisse réaliser. Voilà un peu les perspectives d’Abdoul Hachir. Mais ce qui est le plus sûr aujourd’hui, c’est le concert dédicace prévu pour ce mois d’octobre.
Un mot à vos fans ?
Je voudrais saluer tous les fans, leur dire merci, leur souhaiter une bonne fête de Tabaski. Nous voudrions également leur demander de continuer à nous soutenir. Ce sont eux qui font que l’inspiration grandit en nous. S’il n’y a pas de fan, s’il n’y a pas de mélomane qui apprécie ce que nous faisons, il n’y a véritablement pas de travail à notre niveau. Je voulais donc leur dire merci pour tous les efforts. En achetant l’album, c’est déjà un grand soutien. Aussi, je voudrais simplement les inviter le 18 octobre au concert dédicace qui aura lieu à la Caistab au Plateau.
Par A. PAMANTA
Islam Info N° 414 du Lundi 14 au Mardi 22 Octobre 2013 - du Tenin 09 Zoul Hijja au Tarata 17 Zoul Hijja 1434 H
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Règles et normes à observer
Inch’Allah le mardi 15 Octobre 2013, le 10 Zoul Hidja sera l’Aïd-EI Kébir appelé communément Tabaski ou fête du Mouton, marquée essentiellement par l’immolation d’une bête.
Le Sacrifice, en Islam, est une offrande pour l’amour de Dieu dans i’espoir de se purifier, de se rapprocher du Seigneur. C’est un acte de dévotion qui date des premières époques de la vie terrestre de l’espèce humaine. Et le prophète Ibrahim (AS), le personnage le plus éminent du monothéisme a aussi perpétué cette tradition.
L’HISTOIRE DE L’OFFRANDE DE
FAÇON GENERALE
En effet, on se rappelle du récit de Quâbil et Habil, les deux (2) fils de Awa (Eve). Quâbil voulut marier sa sœur jumelle (très belle) qui revenait de droit à Habil. Alors pour trancher, le Seigneur les invita tous à faire une offrande. Et celui dont l’offrande serait acceptée, devrait marier la belle fille, sœur jumelle de Quâbil. Quâbil, l’aîné qui était cultivateur offrit une fine de ces céréales les plus
Après la Prière de l’Aïd et jamais avant. Il est permis de retarder le sacrifice au 2ème ou 3ème jour de l’Aïd (fête).
viles tandis que Habil offrit un beau bélier. Alors le bélier fut monté au ciel, au détriment de la fine de céréales, confirmant l’acceptation de l’offrande de Habil au détriment de Quâbil. Voici le point de départ de l’offrande, du sacrifice de façon générale.
LE CAS DU PROPHETE IBRAHIM (AS)
Le prophète Ibrahim (s) renouvela cet acte de dévotion par l’immolation du même bélier que Dieu lui fit descendre en remplacement de son fils unique Ismaël qu’il s’apprêtait à immoler par obéissance à Dieu. Et voilà ce que Ibrahim (s) a dit à ce propos : « En vérité, ma prière, mes sacrifices (ou actes de dévotion), ma vie et ma mort appartiennent à Allah, Seigneur de l’Univers. (S 6, V162).
Les fidèles musulmans en prière
NORMES ET REGLES D’IMMOLATION D’UNE BETE
L’immolation est donc un acte d’adoration au même titre que la prière ; elle obéit ainsi à des normes et règles qui la fondent et se diversifient selon les circonstances ».
LA PREMIÈRE CIRCONSTANCE D’IMMOLATION EST L’AÏD-EL KÉBIR (TABASKI)
Il s’agit là du sacrifice d’un animal à l’occasion de cette fête en imitation du « père du monothéisme » » Ibrahim (AS), pour rendre hommage à Dieu qui a soumis à l’homme, ces animaux. Car II dit dans le
saint Coran : « Nous vous avons désigné les chameaux (et les vaches) bien portants pour certains rites établis par Allah. Il y a en eux pour vous un bien [prononcez donc sur eux le nom d’ALLAH, quand ils ont eu la patte attachée, (prêts à être immolés). Puis, lorsqu’ils gisent sur le flanc, mangez-en, nourrissez-en le besogneux discret et le mendiant. Ainsi, Nous vous les avons assujettis afin que vous soyez reconnaissants ». (S 22 V 36).
A la lumière de ce verset, il apparaît que le sacrifice est d’abord un rite pour plaire à DIEU, puis un signe de largesse à l’endroit de sa famille (mangez-en) et des pauvres (Nourrissez-en le besogneux discret et le mendiant) pendant la fête.
QUELLE BÊTE CHOISIR POUR L’OFFRANDE ?
Un mouton, une chèvre, un
bœuf ou un chameau. Il est permis de s’associer à sept (07) pour offrir un chameau ou un bœuf. Selon certains savants musulmans, la meilleure offrande est un bélier cornu, ayant des tâches noires autour des yeux et aux pattes. En effet, Aïcha une des épouses du Prophète Muhammad (saw) a rapporté que ce dernier a sacrifié le jour de l’Aïd (fête), un grand et beau bélier cornu, qui mangeait dans le noir, marchait dans le noir et regardait dans le noir. La bête doit être valide et saine. Elle ne doit être ni borgne, ni boiteuse, ni amputée d’une corne ou d’une oreille, ni malade, ni chétive (très maigre). Toutefois, certains savants musulmans admettent que lorsque quelqu’un achète une bête saine et que celle-ci devient borgne ou boiteuse par la suite, il peut quand même l’égorger. Dans tous les cas, le Prophète Muhammad a dit ceci : « ...N’offrez point à DIEU le Très Haut ce que vous n’oserez offrir à votre bien aimé, DIEU est le Plus Généreux (Pourvoyeur par excellence) et Celui qui a le plus droit à une offrande bien choisie ».
QUAND FAUT-IL IMMOLER ?
Après la Prière de l’Aïd et jamais avant. Car, le Prophète Muhammad (saw) a dit : « Qui sacrifie sa bête avant la Prière, c’est de la viande qu’il s’offre, mais qui le fait après la Prière, c’est un vrai sacrifice rituel conforme au sacrifie que font les musulmans ». Il est permis de retarder le sacrifice au 2ème ou 3ème jour de l’Aïd car le Prophète (saw) a dit : « Tous les jours du Tach’rik » sont valables pour le sacrifice ; c’est-à-dire les 11, 12, et 13ème Zoul-Hidja) ».
COMMENT IMMOLER?
1-11 faut coucher la bête face à la quibla (Kaaba) et invoquer DIEU en disant par exemple : « Au nom d’ALLAH ! Et ALLAH est grand. O Seigneur, c’est de Toi et pour Toi (que je l’immole). O ALLAH, accepte-la de moi ». On peut également ajouter ce que Ibrahim (AS) disait : « Ma prière, mon offrande, ma vie et ma mort appartiennent à DIEU. C’est ce qui m’a été ordonné (de faire) et je suis le Premier à m’y soumettre »,
2-11 est préférable que le fidèle égorge lui-même sa bête. A défaut, qu’il assiste à l’offrande. Car, le Prophète (saw) disait à sa fille Fatima : « Lève-toi et va observer ton offrande ». Cependant, il est interdit de donner une part du sacrifice comme récompense au boucher qui a égorgé l’animal. Le fait donc de donner (obligatoirement) le cou ou la tête de la bête n’a aucun fondement religieux.
3-11 est bon de repartir la viande en trois (3) tas : 1/3 pour la famille, 1/3 pour l’aumône et 1/3 aux amis car le Coran stipule : « Mangez-en pour vous-même et faites-en aussi un repas pour les humbles et les nécessiteux ».
Et le Prophète (saw) disait : « Mangez-en, conservez-en et faites-en de l’aumône ». Mais, ce n’est pas un péché d’offrir toute la viande ou de consommer tout. Il est seulement interdit de vendre la viande ou la peau de l’animal ou d’en échanger contre quelque chose.
4 - Tous les membres de la famille, quel que soit leur nombre, peuvent offrir une bête. Car, du vivant du Prophète (saw), il sacrifiait une
Il est permis de s’associer à sept (07) pour offrir un chameau ou un bœuf. La bête doit être valide et
saine. Elle ne doit être ni borgne, ni boiteuse, ni amputée d’une corne ou d’une oreille, ni malade, ni chétive (très maigre). Toutefois, certains savants musulmans admettent que lorsque quelqu’un achète une bête saine et que celle-ci devient borgne ou boiteuse par la suite, il peut quand même l’égorger.
bête aussi bien pour lui que pour toute sa famille.
5 - Que ceux qui n’ont pas les moyens de s’acheter une bête ne se lamentent point, le Prophète Muhammad (saw) a déjà sacrifié une bête au nom de
toute sa communauté, mais seulement pour ceux qui sont dépourvus de moyens.
L’INTENTION PRECEDE L’IMMOLATION
Comme pour tout acte du Musulman, l’immolation doit être précédée d’une intention. Et celui qui prend l’intention d’immoler, doit
Comme pour tout acte du Musulman, l’immolation doit être précédée d’une intention. Et celui qui prend l’intention d’immoler, doit s’interdire de se raser les cheveux et de se couper les ongles dès qu’apparaît la lune du mois de Zoul Hidja jusqu’au jour du sacrifice.
s’interdire de se raser les cheveux et de se couper les ongles dès qu’apparaît la lune du mois de Zoul Hidja
L’immolation de la bête après la célébration de la prière de l’Aïd El Kébir
jusqu’au jour du sacrifice. Car, le prophète a dit : « Lorsque apparaît la nouvelle lune de Zoul-Hidja et que l’on se propose d’offrir une bête en sacrifice, qu’on s’abstienne de toucher à ses cheveux et à ses ongles, jusqu’à l’accomplissement de
l’offrande ». Il faut retenir en définitive que le sacrifice est avant tout un acte de piété comme l’a si bien dit le Seigneur au Verset 37 de la Sourate 22 du Coran : « Ni leurs chairs, ni leurs sangs n’atteindront ALLAH, mais
ce qui l’atteint de votre part, c’est la Piété. Ainsi, vous les a-t-il assujettis afin que vous proclamiez la grandeur d’ALLAH, pour vous avoir mis sur le droit chemin. Et annonce la bonne nouvelle au bienfaiteur ». Alors, qu’aucune avarice ne pousse quelqu’un à avoir de la peine à acheter une
bête pour l’offrir à DIEU qui nous a pourvu l’argent dont nous disposons. A l’opposé, qu’aucune prodigalité
(abondance) ne nous conduise dans une exagération qui nous fera perdre l’essence de l’immolation. Le juste milieu demeure toujours le meilleur. Par ailleurs, n’oublions pas les pauvres et les nécessiteux dans le partage. Puisse Allah nous
enseigner les pratiques qui nous permettent de nous purifier et nous rapprocher de Lui.
Bonne fête à
tous et à toutes!
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Islam Info N° 414 du Lundi 14 au Mardi 22 Octobre 2013
du Tenin 09 Zoul Hijja au Tarata 17 Zoul Hijja 1434 H
COMMUNAUTE
DOSSIER / ECOLES CONFESSIONNELLES MUSULMANES
Les arabophones nui sont sortis des mailles du filet
Dans notre dernière parution relative à nitre dossier sur l’acceptation de 122 écoles confessionnelles musulmanes, nous avons fait mention du progrès effectués par ces écoles qui étaient inadaptées en termes de formation emploi. Cependant, malgré cette situation certains élèves issus de ces écoles confessionnelles sont aujourd’hui ou ont été des cadres dans l’administration ou dans le secteur privé.
FEU, LE DOCTEUR SOUHALIO BAMBA ET LE DOCTEUR MOUSTAPHA SY RESTENT DANS LE DOMAINE ISLAMIQUE
En effet, dans notre dernière parution, nous avons fait mention des premières medersas qui se sont implantées dans notre pays à partir de 1946 à Bouaké. Par la suite, les autres villes du pays dont Abidjan, verront également ces structures s’implanter dans leur environnement. De nombreux parents de confession musulmane vont y envoyer leurs enfants .Certains parmi eux aux débuts des années 1960 vont aller poursuivre leur cursus scolaire dans les
Idriss Koudous Koné, Enarque et Economiste formé au Maroc.
pays du Maghreb. Parmi eux, feu, le docteur Souhalio Bamba et le docteur Moustapha SY. Ces derniers reviendront au pays mais resteront toujours dan le registre de l’enseignement arabe.
L’IMAM TRAORÉ MAMADOU ET, LE CHEICK BOIKARY FOFANA OUVRENT LE BAL
Cependant parmi ces élèves qu’on dénomme par abus de langage les « Arabisants » alors qu’on devrait dire arabophones , d’autres à leur retour travailleront dans l’administration ou dans le secteur privé Parmi ceux-ci
, on peut citer lïmam Traoré Mamadou de la Riviera Golf , le Cheick al aima Boikary Fofana Ces derniers qui ont été parmi les premiers à poursuivre leurs études au Maroc pour lïmam de la Riviera Golf parti de la Côte d’ivoire en 1958 et Egypte pour le Cheick FOFANA à La fin des années 1960 , y passeront leur Baccalauréat en arabe et suivront des études supérieures dans des domaines spécialisés telles que les finances et les banques. Par la suite, ils reviendront ici au pays où ils travailleront dans des structures étatiques ou privées après avoir fait une équivalence de leurs diplômes en français.
Dans ce sens, lïmam Traoré Mamadou de la Riviera golf a travaillé la Société Ivoirienne de Banque (sib) jusqu’à ce qu’il bénéficie d’une retraite bien méritée. Même schéma pour le Cheick al aima, Boikary FOFANA qui on le rappelle a même été Directeur des Ressources humaines à La même banque avant de bénéficier lui-aussi de la retraite
KOUDOUS, LES IMAMS CISSÉ MAMADOU OUSMANE DIAKITÉ SUIVENT
Au cours des années 1970 , une deuxième génération
oarmi laquelle se trouvaient e président Idriss koudous <oné du Conseil National slamique,(CNI), les imams Cissé Mamadou de la mosquée Hadja Bintou de l’avenue 2 à Treichville DIAKITE Ousmane de la mosquée Arafat de Bounoumin pour ne citer que ces deux-là Comme leurs prédécesseurs, ils y passeront le Baccalauréat en arabe et suivront une formation dans les universités avant de rentrer au pays en vue de participer au développement dans différents secteurs de la vie économique.
Le président Koudous occupera des hautes
à l’université responsabilités aux finances avant d’aller à la retraite. Les imams Cissé Mamadou de la mosquée de l’avenue II de même lïmam Diakité Ousmane occuperont des postes dans l’admis ration générale pour l’un et au Ministère des Affaires étrangères pour l’autre. Lïmam Binaté Ibourahima du Plateau Dokui exerçant aujourd’hui au Ministère de l’intérieur est également issu de cette filière de formation Ce dernier après une avoir fréquenté une medersa s’est rendu en Egypte où il a obtenu une maîtrise en histoire .A son retour au pays il a intégré le Ministère de l’intérieur où il occupe un poste de responsabilité.
DES ARABOPHONES DANS CERTAINES AMBASSADES
Aujourd’hui, certains parmi ces heureux élus qui ont suivi des études en arabe dans les Medersa avant de se rendre dans les pays arabes , travaillent dans certaines ambassades .Dans ce registre, c’est l’ambassade de l’Arabie Saoudite qui a la palme d’or. On y trouve les imams Saïd de la mosquée du quartier millionnaire de cette commune, lïmam CISSE d’Angré -pétro ivoire et lïmam OUATTARA Maïd
Cissé Djiguiba, Bachelor en Linguistique à l’université Malick Abdel Aziz de Djedda
en biologie animale formé à l’université Malick Abdel Aziz
Al Azhaar.
qui dirige les prières dans une des mosquées d’Attécoubé .A l’ambassade d’Egypte, on trouve lïmam Kone qui dirige les prières à la mosquée d’AI Nassr au Plateau. Celui-ci travaille au département commercial de l’Egypte en Côte d’ivoire. Il a effectué ses études en Arabe A l’ONUCI également, on trouve quelques arabophones qui travaillent surtout avec le contingent jordanien. On a enfin le cas de lïmam DIABY Mamadou imam, aumônier de l’école de police. Ce dernier qui a effectué ses études primaires et secondaires ici en arabe dans le système confessionnel s’est rendu au Maroc où il a fréquenté l’institut national des Sports. Il est aujourd’hui
dans
professeur
d’Education Physique et morale et en même aumônier de l’école de police où il dirige les prières.
UN ARABOPHONE À LA PRÉSIDENCE
Mais, le cas le plus impressionnant est celui de KONE Lacina, après ses études à Korhogo, a obtenu deux diplômes d’Ingénieur à Abudhabi et à Londres et un diplôme de MBA à la célébré université de George Town aux USA. Avec à la clef une carrière
bien remplie à INTELSAT à Washington. Enfin, il a fait partie des principaux animateurs pour la création de TCI, la chaine de radio et de télévision du gouvernement ivoirien installé au Golf pendant la crise. Aujourd’hui, il occupe un poste important dans les institutions de la République. Il parle plutôt parfaitement l’anglais et l’arabe qui sont presque pour lui ses deux langues maternelles. Voir plus sur ce cas célèbre dans le numéro 242 de l’hebdomadaire Islam Info.
DES ÉTUDIANTS QUI QUITTENT LE SYSTEME FRANCOPHOBE POUR SUIVRE DES ÉTUDES EN ARABE
Un fait.qui mérite d’être signalé; c’est le choix opéré par certains élèves et étudiants issus du système conventionnel de l’Education National qui ont décidé d’aller se former en arabe notamment en Arabie Saoudite. Cette frange
Imam Ousmane DIAKITE, diplômé de Droit Public
d’étudiants a décidé de se rendre en Arabie Saoudite pour certains et au Koweït pour d’autres au début des années 1980 en vue d’y poursuivre des études scientifiques en arabe. Ces derniers ont dû comme c’est le cas dans ces pays, suivre des études d’abord théologique en arabe avant d’entamer leurs études de spécialisation.
LES IMAMS, DJIGUIBA SÉKOUSYLLAET FEU
MAHOUMOUD SAMASSY
Aujourd’hui, ceux-ci sont au devant du militantisme islamique dans différents domaines. On peut citer Darmi eux, lïmam Cissé Djiguiba Abdallah, imam du Plateau et directeur général de la radio Al Bayane. Ce dernier déjà étudiant en anglais à l’université d’Abidjan Cocody avant de se rendre en Arabie Saoudite, a subi une
formation de traducteur et d’interprète. Alors qu’il aurait aurait pu travailler au Ministère des Affaires Etrangère où les portes lui étaient largement ouvertes, il a préféré s’occuper de la daawa c'est-à-dire de la prédication, ce qui naturellement lui permet aujourd’hui d’être le premier responsable de la première radio musulmane du pays. L’imam Sékou sylla de la mosquée An nour de la Riviera 2, lui était étudiant à l’Ecole Normale Supérieure d’Abidjan en sciences naturelles, études qu’il poursuivra en Arabie Saoudite; aujourd’hui il est imam et prédicateur. Feu lïmam Mahoumoud Samassy était professeur de mathématique avant d’être assassiné au début des années 2000. Dans ce lot d’élèves et étudiants qui ont quitté le système le système d’enseignement francophone pour se diriger vers des études en Arabes, on peut citer également, lïmam DIAKITE Ibrahim dit « takbir » aujourd’hui à l’ambassade de Côte d’ivoire à Ryad en Arabie
Saoudite
C’est le même schéma qui s’applique au Directeur Général des Editions Alif, société éditrice d’Islam Info. Ingénieur géologue pétrolier formé à l’université du Roi Abdel Aziz à Djedda.
LA FIN DES EXCEPTIONS
Aujourd’hui, avec la nouvelle situation, où ce sont 122 écoles confessionnelles musulmanes qui ont intégré le système conventionnelle de l’Education nationale, il est évident que ceux qui sont considères comme des privilégiés ne constitueront certainement plus une exception, c’est à dite l’infime minorité qui a été « sauvé des eaux »
A suivre...
kemebrama@hotmail.com
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SLAM AU FEMININ
^^onfidence
Sidibé Ramatou
’moigneige Dao Fatime Kaba
Envoyez vos confidences, réactions et suggestions en écrivant à confidencesira@yahoo.fr
AVERTISSEMENT
Vous traversez allègrement la vie attendant la dernière minute pour agir ? Vous payez toujours vos factures en retard? Vous rêvez de suivre une formation... mais vous remettez éternellement vos bonnes intentions au lendemain Sachez identifier les causes de cette fuite en avant et trouver les pistes pour y mettre fin.
Au travaille à la maison et avec vos proches vous êtes réputé pour toujours tout remettre à plus tard Des rendez vous reportés, un travail bâchés à la manière minute sont les symptômes les courants pour y mettre fin les conseils de RITA Emmet ?conférencière et auteur d’un livre sur le sur le sujet
^adith de la femme
PAMANTA Aïssata
Arrêtez de remettre à demain
PAS DE CORVEES !
On a généralement tendance à oublier que l’une des principales causes du remettre au lendemain tient au fait que la tâche à accomplir est désagréable Ibrahim ne trouve jamais le temps de laver sa voiture parce que c’est une corvée Maïmouna néglige de suivre régulièrement ses cours de gym, parceque ça l’ennui c’est tout à fait normal reporter une tâche désagréables courant .Mais tôt ou tard, il ya un prix à payer pour avoir négligé de l’effectuer à temps.
TRAVAILLER DANS L’URGENCE
D’autres ont l’habitue de remettre de remettre au lendemain sous prétexte qu’ils travaillent mieux sous
pression. Que ce soit le compte rendu d’une réunion ou le ménage de la maison avant un diner entre amis! Il semblerait que le taux d’adrénaline augmente, l’énergie est décuplée, bref l’efficacité est accrue...mais en est il : vraiment ainsi dans la réalité ?la plupart du temps, l’approche de l’échéance s’accompagne d’un véritable stress, ils deviennent grincheux et irritable. Sans compter que le moindre événement imprévu (une panne d’ordinateur ou d’aspiration) peut avoir des conséquences désastreuses: une remise en cause des capacités par un supérieur hiérarchique ou le mécontentement de ses amis.
L'animation de cette rubrique revient aux lecteurs d'Islam Info. Nous saluons l'intérêt qu'ils ne cessent d'accorder
Envoyez vos témoignages, réactions et suggestions à :
Mme Dao Fatime Kaba (01 28 28 70) ou écrivez à islaminfoci@yahoo.fr.
Après son départ, je rangeais mon tapis pour...les jours de grandes fêtes
Nous rééditons un témoignage déjà paru sous la houlette de notre conseour Allama Diakité
As Salam Aleykoum à tous les musulmans du monde entier. Je me nomme A.D. Je suis un sadre de la place. J’ai lâge •elativement avancé. Ayant Dar la grâce de DIEU obtenu jn emploi assez émunérateur, je m’occupais Je toute la famille. Ma mère, risque mon père est décédé, orsque j’avais 10 ans ne cessait de faire des bénédictions pour moi. Mais son seul regret était que je ne pratiquais pas ma religion Tlslam». Ce fait était exact par lorsqu’elle me rendait visite à Abidjan, pour ne pas lui faire Je la peine, je faisais semblant Je faire mes prières. En fait, je es faisais sans grande conviction. Après son départ, e rangeais mon tapis pour ne a faire sortir que les jours de grandes fêtes (Ramadan / fabaski). Ma mère ne cessait Je m’interpeller sur la nécessité de faire égulièrement mes prières et aussi sur le fait que je devais
à «Témoignage ». Et, nous tenons à le souligner : les textes publiés dans le cadre de cette rubrique n'engagent que leurs auteurs. Et nous exhortons nos lecteurs à,
me marier. Elle me disais toujours qu’elle voulait voir ses petits enfants avant de mourir. Ainsi, elle m’a fait des propositions. Mais, j’ai poliment refusé en lui promettant de lui présenter bientôt celle que je voulais épouser. Je sortais avec une fille non musulmane qui m’a signifié qu’elle n’était pas encore prête pour le mariage. Je ne pouvais donc pas la présenter à ma mère. Ma mère, à l’occasion d’une de ses nombreuses venues à Abidjan, a émis le désir si j’en avais les moyens d’aller faire le pèlerinage à la Mecque tous les deux. Je lui ai répondu que je pouvais la faire partir; mais moi, je n’étais pas encore prêt. Ma mère a donc effectué son pèlerinage et à son retour, elle m’a dit inch’Allah l’année prochaine, tu iras à la Mecque. J’ai demandé cela à DIEU pendant toutes mes prières et invocations. J’ai souri en lui répondant que je n’étais pas
non seulement réagir par rapport à ces textes, mais à nous proposer leurs réflexions par rapport à leur aventure qu'ils ont vécue, à un témoignage...
encore marié. Elle m’c répondu que si je vais à le Mecque, Allah m’accordera tout ce que je souhaitais. A l’approche du pèlerinagede l’année qui a suivi, elle s insisté en me demandai d’effectuer le Hadj si je tenais è ce qu’elle vive plus longtemps parmi nous. Sur sor insistance, j’ai cédé. J’ai suiv les cours et commencé à faire mes prières. Une fois à le Mecque, Allah va me faire voir un certain nombre de signes vD’abord, au cours des rites du pèlerinage, je voyais un homme tout blanc vêtu qui me guidait dans l’accomplissement des rites Une fois le rite terminé, je ne le voyais plus. Lorsque je parlais de sa présence à mes voisins, ces derniers affirmaient n’avoir vi personne. Ensuite â l’occasion de la lapidation de Satan, je me suis retrouvé â côte d’une femme et lorque...
Allama Diakité
Les comportements à adopter pour une femme se rendant à la Mosuuée
Le prophète (s.a.w) a dit : «Les femmes peuvent se rendre à la mosquée sans porter de parfum susceptible d’attirer l’attention. » (Rapporté par Abou Daoud, n°565, authentifie par Al-Albani)
COMMENTAIRE
Cela ne veut pas dire qu’elle doit sentir mauvais, mais qu’elle ne doit utiliser aucun parfum susceptible d’être ressenti sur son passage ou à distance.
r — — ■ il
le de couple bamaroun@yahoo.fr
Comment Douvons-nous procéder pour quel notre couple soit heureux ? 1
1 Astuce beauté
PAMANTA Aïssata
Liftez votre visage
Pour éviter les rides à l’aide d’un masque liftant à la pulpe de raisin il faut : Coupez les grains (4 gros ou 8 petits) de raisin en deux, pelez-les et ôtez les pépins. Ecrasez la chair pour obtenir une pâte et étalez-la sur le visage, en évitant les contours des yeux et de la bouche. Laissez poser 10 à 15 minutes. La pulpe de raisin a une consistance gluante sur la peau, mais cette préparation provoque une agréable sensation de fraîcheur. Rincez le visage à l'eau tiède, séchez la peau en la tamponnant et appliquez votre hydratant habituel.
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ne faut pas idéaliser notre conjoint et le mariage. C'est un Jihad qui demande des efforts permanents. En effet, il est important que chaque conjoint respecte l’autre et lui donne de la valeur. Cela implique d'accepter l'autre comme il est, en se focalisant sur ses qualités et en minimisant ses défauts. Le couple est un processus, il n'est pas figé bien au contraire. Une fois marié, c'est là que le véritable travail commence. C'est bien notre capacité à réorganiser la structure du couple, à trouver des buts communs que
I dépend l'avenir du couple. | Pour cela, la communication । dans le couple est vitale. Elle l implique d'écouter l'autre,1 ses besoins, ses attentes, de ] comprendre son । fonctionnement et de se I réajuster en permanence [ tout en sachant pardonner [ pour être plus proche de son । conjoint et d'ALLAH. I Essayons de faire la part des [ choses au sein de notre । couple entre ce qui paraît । essentiel et superficiel. I Concentrons-nous sur les* éléments importants et pas । sur les petits détails du । quotidien.
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12
1 International
Transformation de la Mecque par le Roi Abdallah
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LES EDITIONS ALIF SARL au | capital de 5.000.000 FCFA ■ DG des Editions Alif : E. D. Othman
Autorisation de publication I N°255/DGA/DAGP/SDPR/SAG d| 29 Mars 2006. Dépôt légal N° ■ 7924 du 28 Février 2006.
N° CC:0812725S RCCM : CI-ABJ-2008-B-3439 1
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TIRAGE
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5 000 exemplaires
Islam Info
Frédérick Madore