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Islam Info #333
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- Articles de journaux (1648 items)
- Titre
- Islam Info #333
- Editeur
- Islam Info
- Date
- 21 mars 2012
- numéro
- 333
- nombre de pages
- 12
- Détenteur des droits
- Éditions ALIF Islam Info
- Langue
- Français
- Source
- Frédérick Madore
- Contributeur
- Frédérick Madore
- Identifiant
- iwac-issue-0001024
- contenu
-
D’ESPÉRANCE ET DE DOULEURS VIVES La spiritualité au coeur de la crise ivoirienne
A lire absolument !!!
DUARABA 28RABIOU SANIAU TARATA 04 DJOUMADA OULA 1433H
IT^ADITH DE LA SEMAINE
Le Messager d’Allah (que la paix et le salut dAllah soient sur lui) a dit : « Celui qui emprunte un chemin menant à l’apprentissage d’une science, Allah lui facilite l’accès au paradis. » Rapporté par Ibn Mâjah et authentifié par Albâny.
ZAYNAB
Fille aînée du
D VA n h QtA ^ imnrauon riUPIIGUi^zr
INTERVIEW AVEC... ■ SUR LES TRACES DE... ■ TEMOIGNAGE
IMAM KHOUBEISS EL HADJ YACOUBA SIDIBÉ UNION MIXTE
Nous avons accompagné les imams Itinéraire remarquable d’un La tolérance religieuse avec une somme de 12 minons imam octogénaire conduit au mariage
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I Islam Info N° 333 du Mercredi 21 au Mardi 27 Mars 2012 - du Araba 28 Rabiou Sani au Tarata 04 Djoumada Oula 1433 H
A lire celle semaine
Hadj Yacouba Sidibé. Chose
Bonne lecture
ITORIAL
Palmer31
l’interview Khoubeiss du Zahra et extraordinaire
de l’Imam
Centre Culturel le parcours de Cheick El
our cette semaine dans le Saviez-vous, Abou Ismael répond à la question de savoir
quelle est la durée de validité du massage des bottes et des chaussettes. Haroun B fait le compte rendu de la rentrée solennelle des étudiants de l’ARSTM. Quant à Koulibaly K, il raconte le Maoulid organisé à Abobo Banco par Cheick Sanogo. En Focus, vous aurez
promise, chose due. Nous vous avions annoncé les obsèques et les témoignages sur Maman Guindo Inna. Abou Amirat a suivi ces obsèques et nous donne les impressions de la famille, des amis et proches de la défunte. En page Spiritualité, l’Imam Meité Al Imam, revient sur l’histoire édifiant de la fille aînée du Prophète Muhammed (Saw). Enfin, votre rubrique Entr’Nous vous propose un tueur silencieux qui ronge notre société la fumée de tabac.
IN MEMORIAM
5ISMILAHIARRAHMANE ARRAHIM
19/03/2008 19/03/2010
Le temps s’écoule, notre douleur s’estompe mais ton souvenir reste dans nos cœurs et pensées. Voilà 2 ans déjà que s’est endormie dans la paix du Très Haut ALLAH notre très chère regrettée :
FATIMATA TRAORE
En ce jour de son rappel à Dieu, son époux KEITA Almamy, les enfants de Feu El Hadj Adama KEITA,
Veuve Hadja Natogoma KANTE, les familles BANGALY et TRAORE, les familles alliées et amies réitèrent leurs sincères remerciements à toute la communauté Musulmane, au COSIM, au CNI, au DG de ATLAS ASSURANCES et son personnel, au DG de SAFA et son personnel, au DG de SINCA-RE et son personnel, aux grandes familles DIALLO, SANGARE, SOGODOGO, MOURAD, BALLO, DIAKITE, DOUKOURE, CISSE, KONE, OUATTARA, DOUMBIA, BAMBA, BEMA, COULIBALY, CAMARA, TOURE, à tous ceux qui de près ou de loin ont apporté soutien moral, spirituel, matériel et financier et les prient d’avoir une pensée pieuse pour elle.
Ils les informent que les cérémonies de l’anniversaire auront lieu le Vendredi 19 Mars 2010 dans l’intimité familiale à partir de 08H00 au domicile familial sis derrière la grande Mosquée d’Adjamé près des rails.
QU’ALLAH VOUS LE RENDE AU CENTUPLE GLOIRE A DIEU !
V^TOTOTOTOTOTOTOTOTOTOTOTOWTOWTOTOTOTOTOTOTOTOTOTOTOTOTOTOTOTOTOTOTOTOTOÏTOTOTOTOTOÏTO^^
ALLEMAGNE
Un policier patrouille 22 ans sans permis de conduire valable
Un policier allemand a patrouillé pendant 22 ans sans permis de conduire valable, a indiqué vendredi à l'AFP un porte-parole de la police de Magdebourg (est).
La supercherie a été découverte lorsqu'il a dû porter des lunettes et faire par conséquent modifier son permis qui était uniquement valable pour les tracteurs et les motos, a précisé le porte-parole, Bernard Wessner.
Originaire de l'ex-RDA, cet homme était déjà policier à l'époque communiste, "où les gardiens de la paix ne circulaient pas forcément en voiture", a expliqué M. Wessner, ajoutant: "le parc automobile y était plus réduit qu'à l'ouest. Après la chute du mur de Berlin, personne n'a
remarqué qu'il lui manquait le rétrogradé dans la hiérarchie permis". policière.
Il risque une amende et d'être
^^■Hronique de la ouma
Leçon de survie
Récit :
Un jour, l'âne d'un fermier tomba dans un puits.
L'animal gémissait pitoyablement pendant des heures, et le fermier se demandait ce qu'il fallait faire. Finalement, il se dit :
1°) - "L'animal est déjà vieux !
2°) - Et le puits devait disparaître de toutes façons."
En conclusion,ce serait peine perdue, pour lui, de vouloir récupérer l'âne.
Ainsi, Il invita tous ses voisins à venir l'aider à ensevelir l'âne.
Ils ont tous saisi une pelle et ont commencé à bourrer le puits.
Dès le début, l'âne réalisa ce qui se produisait et se mit à crier
terriblement.
Puis, à la stupéfaction de chacun, il se tut.
Quelques pelletées plus tard, le fermier regarda dans le fond du puits et fut étonné de ce qu'il voyait.
A chaque pelletée de terre qui tombait sur lui, l'âne faisait quelque chose de stupéfiant. Il se secouait pour enlever la terre de son dos et montait dessus. Pendant que les voisins du fermier continuaient à tenter d'ensevelir l'âne, celui-ci se secouait et montait sur le tas de sables.
Un peu plus tard,chacun fut surpris de constater que l'âne était hors du puits et se mit à trotter !
Moralité
La vie va essayer de vous engloutir d'une manière ou d'une autre. Le
Traoré
Abdallah
"truc" pour se sortir du trou est de se secouer pour avancer.
Chacun de nos ennuis est un obstacle. Franchir cet obstacle doit nous permettre de progresser. Nous pouvons sortir des puits les plus profonds en ne nous arrêtant jamais...!
Il ne faut donc jamais abandonner ! Secouons-nous et fonçons !
Rappelons-nous ces cinq règles simples :
Pour être heureux:
1. Libérons notre coeur de la haine.
2. Libérons notre esprit des inquiétudes.
3. Vivons simplement.
4. Donnons plus.
5. Attendons moins.
A ne jamais oublier, surtout dans les moments les plus sombres.
.SEMAINE
Haroun B
A l’école, la maîtresse demande aux élèves de raconter un événement inhabituel qui leur est arrivé récemment. Plus tard, elle demande à quelques élèves de lire leurs textes. Arthur se lève et commence :
- La semaine dernière, papa est tombé dans le puits au fond du jardin.
- Mon Dieu !.S'exclame la maîtresse, il va bien au moins ?
- Je suppose, répond Arthur. Il a arrêté d'appeler à l'aide hier.
Jj==============================================^^
’^^NSÉE de la semaine
Haroun B
"La nature se moque bien de notre prétention d'humain :
Les éléments déchaînés nous le rappellent de temps en temps en détruisant nos constructions et nos vies ; les microbes aussi microscopiques soient-ils mutent pour résister aux médicaments issus de notre intelligence et ont raison des plus faibles. Quand l'homme aura t-il conscience de sa juste place, jusque dans l'univers?" Laurence Maron.
1
COMMUNIQUE
TAFIRE ACCUEILLE SES PELERINS
Le comité permanent d’accueil des pèlerins de la S/ P de TAFIRE a le plaisir de vous informer que l’accueil solennel des pèlerins des années 2009, 2010 et 2011 aura effectivement lieu, Inch Allah à Tafiré le dimanche 8 avril 2012. La présence de tous les fils et filles de Tafiré est vivement attendue. Pour toutes informations complémentaires, les personnes intéressées sont priées de prendre contact avec les titulaires des numéros ci-après :
Qu’Allah récompense tous ceux qui font triompher Sa Cause
07 17 48 31 (Touré Sanga Yacouba) 07 59 74 13 (Coulibaly Brahima)07 78 09 40 (Kignaman-Soro Lacina) 07 68 03 03 (Ouattara Siriki)07 50 39 95 (Coulibaly Soungari Capo)
Islam Info N° 333 du Mercredi 21 au Mardi 27 Mars 2012 - du Araba 28 Rabiou Sani au Tarata 04 Djoumada Oula 1433 H
Grégorien Hégirien
Mercredi Jeudi Vendredi 21 Mars Araba 28 Rabiou Sâni
22 Mars Lamissa 29 Rabiou Sâni
23 Mars Djouma 30 Rabiou Sâni
Samedi e 24 Mars 2J 1" Djoumada Oula 02 Djoumada Oula 03 Djoumada Oula 04 Djoumada Oula ^
Dimanchi 25 Mars
Lundi Mardi 26 Mars 27 Mars Ténin Tarata
RADIO FM 93.6
W@o@fewo0O'
RECEVEZ ZAMAN TAARE TOUS LES LUNDIS DE 20HA22HETLEMARDI A21H00.
Présentation jah Oustaz en Haoussa et en Français
Tel : 2124 03 47 /66 08 46 62/05 20 93 46
HEURES DE PRIÈRE
SOUBH: 05h 30
ZOUHR: 13h OO
ASR : 16h OO
MAGHRIB : 18h 30
ICHA: 19h 20
Une radio musulmane à Bouaké au service du pays profond
ortrait
Sanogo Mamadou sanoma 74@yahoo.fr
El Hadj Imam Méité Al Imam meiimam@yahoo.fr
SAID IBN ZAYD (fîn;
Un des dix compagnons promis au paradis
Il fut parmi les 10 compagnons promis au paradis. Son père était Zayd Ibn Amr. Il était l'époux de Fatima Bint Al Khattâb, sœur du Calife Oumar.
SAÏD, LE CONSULTANT
PRIVILÉGIÉ DES CALIFES Après le rappel à Allah du Prophète (PSL), l'épopée de notre compagnon a continué sous le califat d'Abou Bakr et d’Oumar. En effet, il était l'un des compagnons les plus consultés par les califes du Prophète (PSL) en raison de sa sagesse et de son intelligence.
SAÏD, LE RASSEMBLEUR Suite à l’assassinat du calife Ousmane Ibn Affâne, Saïd Ibn Zayd constituait un élément de compromis et de rassemblement en ces temps troubles. Il refusait d'être la cause de divergences entre les compagnons du Messager d’Allah.
LE 1ER GOUVERNEUR
MUSULMAN DE DAMAS Après la conquête de Damas, à laquelle il a assisté, Saïd a été nommé gouverneur de la ville par Abou Oubayda. Il a été ainsi le premier gouverneur musulman de Damas.
L’HISTOIRE D’UN LITIGE FONCIER ENTRE SAÏD ET UNE FEMME Cet homme exceptionnel par ses qualités morales et spirituelles n’a pas été, cependant, à I' abri de la diffamation et des fausses accusations.
Selon Ourwa Ibn Zoubayr, Arwa Bint Ouways a accusé Saïd Ibn Zayd Ibn Noufeyl d'avoir accaparé une partie de ses terres limitrophes aux siennes. Elle a propagé cette accusation dans toute la ville de
Médine avant de s'en plaindre au gouverneur, Marwân Ibn Al-Hakam (l'un des califes Omeyades).
Saïd a dit : « Comment lui prendrais-je quelque chose de sa terre après ce que j'ai entendu de la bouche du MESSAGER DE DIEU (PSL)?". Il lui dit : « Qu'as-tu entendu dire le Messager de Dieu (PSL)? »
Il dit : « J'ai entendu le MESSAGER DE DIEU () dire : « Celui qui s'approprie injustement une palme de terre sera étranglé par un ruban de terre égal pris dans chacune des sept terres ».
Marwân lui dit : « Je ne te demande aucune preuve après ce que tu viens de dire ».
Saïd dit alors : « Seigneur Allah! Si cette femme est menteuse, emporte-lui sa vue et fais-la mourir engloutie par sa terre ». Quelques jours seulement après cette invocation, des pluies torrentielles se sont abattues sur Médine et ont fait apparaître les limites exactes des terres de chacune des deux parties en litige. Il s'est avéré alors que Saïd était dans son droit et qu’Arwa Bint Ouways l'avait accusé injustement. Un mois après, celle-ci est devenue aveugle. Un jour qu'elle marchait dans sa terre, elle est tombée dans un puits qui a été sa tombe. Ce récit est dans (AL-BOUKRHARI et MOUSLIM)
SON DÉCÈS
Le Compagnon Saïd Ibn Zayd a continué sa vie à Médine. Il jouissait du respect et de la considération des musulmans, jusqu'à ce que sonne pour lui l'heure de rejoindre le Messager d’Allah et ses pairs qui l'ont précédé dans la proximité d’Allah. Il est décédé en l’an 671 Grégorien, 51 ans après l’Hégire.
l’interpellation des facultés humaines
Cependant, l’inimitabilité ne se résume pas en une lettre seulement. Elle se caractérise également dans l’interpellation coranique des facultés humaines enfouies, ce qui traduit une connaissance parfaite des plus fins détails de la psychologie de l’homme et de ses facultés cachées.
Par exemple, lorsqu’Allah décida d’interdire aux polythéistes d’effectuer des circumambulations autour de la Maison Sacrée, quelle faculté du musulman est sollicitée à l’écoute de ce commandement ? Il s’agit de son sens de l’économie, dans la mesure où ces polythéistes venaient de toutes les contrées, de toutes les villes, et de tous les villages avoisinant la Mecque. Or, l’Islam n’était pas encore parvenu à ces régions. Leur interdire le séjour à la Mecque signifiait que l’on se priverait des richesses
qu’ils dépensaient et des marchandises qu’ils apportaient en faveur de l’économie. Le sens de l’économie est donc interpellé par ce commandement.
Allah en tant que Créateur de l’âme humaine le sait parfaitement. La révélation de ce verset ne se limite pas à l’injonction en tant que telle, ni au tracé de la voie et l’indication d’une méthode de vie, mais elle fait place à la miséricorde de Dieu Qui s’adresse donc à la fibre économique de l’homme : "Ô vous qui croyez ! Les associateurs ne sont qu’impureté : qu’ils n’approchent plus de la Mosquée sacrée, après cette année-ci.[...]" [S 9, V 28]
Puis, Il continue de s’adresser à la faculté économique de l’homme avant même que la question soit soulevée en ce qui concerne la baisse de revenus que cela engendrerait : "Et si vous redoutez une pénurie, Allah vous enrichira,
s’il veut, de par Sa grâce.", toujours dans le même verset. Cela est une mise en garde contre l’hésitation que susciteraient la fibre économique et la crainte de la pénurie. Dieu Se suffit, en effet, à Lui-Même et est Le Digne de louange, Il vous enrichira de par Sa grâce.
L’impact de la faculté économique sur l’âme humaine se répète souvent dans l’ici-bas. Lorsque Dieu - Exalté soit-Il - t’ordonne une chose ou te défend telle transaction, la question est immédiatement soulevée dans ton esprit : et le gain que j’en tire, comment le remplacer ? Là, Allah affirme : "Je pourvoirai pour toi à Ma façon. Vu que la subsistance vient de Moi, Je te faciliterai une autre voie de subsistance. Ne crains guère la pauvreté et ne pense point que ta subsistance ira à quelqu’un d’autre."
Elhadj ImamAI-lmam MEITE
AL BAYANE
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I Tous les Dimanche de en 15 à 11 h05 avec Sylla Yaba Sanogo.
» Tous les Mardi de 22h-15 à 23h15 MOUSSÔ HQUKA DJAMKA, avec Awa Coulibaly et Asta Sidibé.
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La lJuir du ÇouveMZ
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Spiritualité
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Islam Info N° 333 du Mercredi 21 au Mardi 27 Mars 2012
du Araba 28 Rabiou Sani au Tarata 04 Djoumada Oula 1433 H
ourate de la semaine
Abou Ismaël
r
estions - Réponses Abou Ismaël
SOURATOUL-MOUMTAHANAH - N°60 - L’EPREUVE (SUITE)
TRANSCRIPTION 5 A 7
TRADUCTION 5 A 7
V .5: Rabbanâ Lâ Taj'alnâ Fitnatane Lilladhîna Kafaroû WaAghfir Lanâ Rabbanâ Innaka Antal-'Azîzoul-Hakîmou
V .6: Laqad Kâna Lakoum Fîhim Ouswatoun hasanatoun Limane Kâna Yarjoû Allâha Wal-Yawmal-âkhira Wa Mane Yatawalla Fa’inna Allâha Houwal-Ghanîyoul-hamîdou
V .7:'Asâ Allâhou 'Ane Yaj'ala Baynakoum Wa Baynal-Ladhîna 'âdaytoum Minhoum Mawaddatane Wa Allâhou Qadîroun Wa Allâhou Ghafoûroun Rahîmoun.
V .5: Seigneur, ne fais pas de nous [un sujet] de tentation pour ceux qui ont mécru; et pardonne-nous, Seigneur, car c'est Toi le Puissant, le Sage"
V .6: Vous avez certes eu en eux un bel exemple [à suivre], pour celui qui espère en Allah et en le Jour dernier: mais quiconque se détourne... alors Allah Se suffit à Lui-même et est Digne de louange.
V .7: Il se peut qu'Allah établisse de l'amitié entre vous et ceux d'entre eux dont vous avez été les ennemis. Et Allah est Omnipotent et Allah est Pardonneur et Très Miséricordieux.
s Hadiths de la semaine
Abou Ismaël
Le Messager d’Allah (que la paix et le salut d'Allah soient sur lui) a dit : « Celui qui emprunte un chemin menant à l’apprentissage d’une science, Allah lui facilite l’accès au paradis. » Rapporté par Ibn Mâjah et authentifié par Albâny.
lossaire Le terme: «Seljoukides »
Abou Ismaël
Q: Le divorce dépend-il en Islam de son enregistrement au tribunal comme c’est le cas dans les autres religions?
R: Louanges à Allah
L'inscription ou l'enregistrement du divorce n'est pas une condition de son effectivité. Il devient effectif dès sa prononciation. Si un homme dit à sa femme : «tu es divorcée» ou «je te répudie» ou d'autres formules allant dans le même sens ou les prononce en absence de l'épouse, le divorce devient réel. Ni le témoignage, ni l'enregistrement au tribunal ni la présence de l'épouse ne constituent une condition de l'effectivité du divorce.
L'enregistrement du divorce au tribunal est cependant une procédure juste visant à préserver les droits et à
empêcher qu'on joue avec les limites établies par Allah. C'est encore plus pertinent quand le divorce est définitif comme celui qui revêt la forme d'une triple répudiation. Il faut en informer le tribunal religieux et lui demander de l'attester par un document afin que la divorcée puisse se remarier quand elle en a le désir et qu'on protège les droits du mari contre toute revendication de la part de la divorcée portant sur une prise en charge.
En somme, le divorce devient effectif dès sa prononciation ou son inscription avec l'intention de divorcer. Quant à son enregistrement, il vise la préservation des droits, mais ne constitue pas une condition de l'effectivité du divorce.
ALLAH LE SAIT MIEUX.
Les Seljoukides sont une dynastie turque ayant régné aux Xlème et Xllème siècles de Père chrétienne sur la Transoxiane, région située entre les fleuves Amou-Daria et Syr-Daria, de la mer d'Aral aux sommets du Tien Chan et du Pamir (Ouzbékistan actuel). On compte parmi les sultans seljoukides Toghroul, Alp Arslan et Malikchah dont leur célèbre vizir Nizam el-Moulk s'illustrera par l'édification d'universités prestigieuses. Leur empire, ayant englobé l'afghanistan, se disloque au Xllème siècle du fait de querelles intestines et sous les assauts des Mongols.
oua de la semaine Abou Ismaël
; Saviez-vous?
Ismaël Abou
Ablution :la durée du massage des boites ou des chaussettes
Louanges à Allah
Premièrement, la Sunna authentique fixe la durée du massage autorisé sur les bottes à une journée et une nuit pour le résident et à trois jours pour le voyageur. Et il en est de même pour le massage effectué sur des chaussettes.
ainsi nos bottes même après avoir satisfait nos besoins humains ou uriné ou dormi, (hadith jugé bon par al-Albani).
Mouslim rapporté que Shouayb ibn Kani a dit : « Je me suis adressé à Aïcha, histoire de l’interroger sur le massage de bottes. Elle me dit : va voir Ibn Abi Talib pour l’interroger à ce sujet puisque c’est lui qui accompagnait le Messager d’Allah (bénédiction et salut soient sur lui) dans ses voyages. Quand je l’ai interrogé, il dit : « Le Messager d’Allah (bénédiction et salut soient sur lui) a fixé trois jours pour le voyageur et une journée et une nuit pour le résident ».
Deuxièmement, l’opinion la mieux soutenue par les jurisconsultes à propos du commencement du délai du massage est que le délai débute par le premier massage effectué après la rupture des ablutions et non après le port des bottes ni après la première souillure survenue après le port des bottes. Si quelqu’un faisait ses ablutions pour la prière du fadjr et mettait ensuite ses bottes puis contractait une souillure à 9 h du matin et ne renouvelait pas ses ablutions puis le faisait à 12 h, le délai du massage commencerait à 12 h et durerait 24 h.
Troisièmement, un groupe d’ulémas comprennent Ibn Hazm et Cheikh Al-islam Ibn Taymiyya (Puisse Allah lui accorder Sa miséricorde) a choisi l’avis selon lequel l’état de propreté rituelle acquis par le bénéficiaire du massage ne prend pas fin avec l’expiration du délai du massage parce qu’aucun argument ne permet de la prouver. L’état de propreté rituelle n’est remis en cause que par les facteurs bien connus telles les souillures.
(Voir al-Muhalla; al-ikhtiyarat al-fiqhiya, p. 15 ; ach-charh al-mumti).
Doua à dire à l'ouverture de la prière
Allâhoumma, rabba Jibrâ'îla, wa Mîkâ'îla, wa Isrâfîla ! Fâtira s-samâwâti wa-l-ardi, âlimal-ghaybi wa-ch-chahâdati, anta tahkoumou bayna ibâdika fîmâ kânoû fîhi yakhtalifoûna. Ihdinî li-mâkhtoulifa fîhi minal-haqqi bi-idhnika. Innaka tahdî mane tachâ'ou ilâ sirâtîne moustaqîm.
TRADUCTION : "Ô Seigneur Maître de Jibrîl (Gabriel), de Mikâ'îl (Michaël) et d'Isrâfil, Créateur des cieux et de la terre, Celui qui connaît parfaitement le monde invisible et le monde visible, c'est Toi qui jugeras entre Tes serviteurs ce sur quoi ils divergeaient. Guide-moi dans ce sur quoi on a divergé en matière de vérité avec Ta permission car Tu guides certainement qui Tu veux vers le droit chemin."
At-Tirmidhi et Abou Dawoud et Ibn Madja ont rapporté de Khouzama Ibn Thabit (P.A.a) que le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) a été interrogé à propos du massage des bottes. Et il a dit : « le voyageur peut le faire pendant trois jours et le résident durant un jour » (déclaré authentique par al-Albani dans Sahih at-Tirmidhi).
An-Nawawi (Puisse Allah lui accorder Sa miséricorde) a dit : « Selon le premier massage effectué dans le cadre d’ablutions survenues après une souillure. Cet avis est rapporté d’après Ahmad et Dawoud. Et il demeure l’avis que son argument rend préférable. Ibn al-Moudhir l’a choisi et attribué à Omar ibn al-Khattab (PA.a) un avis similaire ». (Extrait d’al-Madjmou).
Cela étant, si après avoir acquis l’état de propreté rituelle, on arrive à l’expiration du délai du massage avant la prière du Zouhr, on peut effectuer cette prière et celles qui la suivent sans avoir à renouveler ses ablutions, aussi longtemps que l’état de propreté n’aura pas été invalidé.
^^FestëzvôTcônnâïssâncës Æ^?
At-Tirmidhi, an-Nassaïet Ibn Madja ont rapporté que Safwan inb Assal (PAa) a dit : «Le Messager d’Allah (bénédiction et salut soient sur lui) nous donnait l’ordre en cas de voyage de porter nos bottes durant trois jours pleins et de ne les retirer pendant ce temps que pour une souillure majeure (due à la sécrétion de sperme...) ; nous gardions
C’est aussi l’avis jugé plus crédible par Cheikh Ibn Outhaymine (Puisse Allah lui accorder Sa miséricorde). Et il dit : c’est parce que les hadiths qui disent: « le résident effectue le massage » « le voyageur effectue le massage .. » signifient qu’on n’est réellement masseur que quand le massage est effectif. Voilà ce qui est exact. (Voir ach-charh, al-mumti).
Vu ce qui précède, si le délai du massage arrive à expiration à un moment où vous n’êtes pas en état de propreté rituelle, vous avez l’obligation de reprendre toutes les prières que vous avez effectuées après l’expiration du délai et avant lesquelles prières vous n’aviez pas levé vos pieds.
Si, en revanche, à l’expiration du délai du massage, vous étiez en état de propreté, vous ne devez reprendre que les prières effectuées après la rupture de vos ablutions ultérieure à l’expiration du délai du massage. Allah le sait mieux.
Suivez les rendez-vous de BOCOUM Aldiouma sur la Radio Al-Bayane.
.- Kênêya, tous les jeudi à 9h 30 et rédiffusion tous les vendredi à 22 h 30.
- Kibaroya, tous les dimanche à 17h 15.
- Espace communautaire ( Islam Info ) en Bambara, tous les jeudi à 8h 45 ou à 14h
AL BAYANE 00
95.7 frr» _ Barro, tous les dimanche à OOh 05 avec Ibrahima DOUKOURE
Questions de la semaine : 1/ Il y avait un signe sur le corps du Prophète Muhammad (PSL) faisant partie des signes attestant sa prophétie. Où était placé ce signe?
2/ Que faisaient les arbres et les pierres quand le Prophète (PSL) les dépassait?
3/ Qui sont les deux filles du
Prophète (PSL) ayant eu le même époux, l’une après le décès de l’autre ?
4/ Toutes les filles du Prophète (PSL) sont-elles de même mère ? 5/ A part le nom « Muhammad » quel autre nom du Prophète (PSL) est cité dans le Coran ?
La réponse dans le n° 334
^Bfeponses aux questions précédentes
R1 : Quand le Prophète (PSL) a vu le jour, des idoles se sont transfigurées et sont tombées sur le sol, une lumière a jailli et a illuminé les châteaux se trouvant en Syrie. Le trône du roi César a tremblé et les balcons se sont écroulés, quand dans le même temps un feu en Perse s’est éteint et l’eau du lac Sawah a diminué de volume.
R4: Etant en pleine enfance, le Propète (PSL) a subi une opération chirurgicale de la part des anges. Ils ont fendu sa poitrine pour retirer son cœur en enlevant la partie pouvant appartenir à Satan pour ses stratagèmes, puis l’ont remis en place après l’avoir lavé avec l’eau bénite de Zam Zam.
R2: Le grand-père du Prophète (PSL), Abdoul Mouttalib est décédé à l’âge de 80 ans.
R3: Dans sa jeunesse, le Prophète (PSL) avait un amour infini pour Allah.
R5: Dans sa jeunesse, le Prophète (PSL) haïssait les idoles et évitait les choses défendues. Berger, puis commerçant, il ne flattait pas son égo, ne trompait personne, ne décevait personne et se détournait des disputes et des querelles.
5
Islam Info N° 333 du Mercredi 21 au Mardi 27 Mars 2012 - du Araba 28 Rabiou Sani au Tarata 04 Djoumada Oula 1433 H
COMMUNAUTE
NIANGON/ACADEMIE
RENTRÉE SOLENNELLE DE LA SECTION AEEMCI DE L’ARSTM
Une conférence nour annoncer les couleurs
Les académiciens ont marqué leur rentrée solennelle par une conférence fortement appréciée.
Le samedi 10 mars 2012 de 9h à 13h, les étudiants musulmans de l’Académie Régionale des sciences et Techniques de la Mer (ARSTM) ont procédé au lancement des différentes activités qu’ils vont réaliser au cours de l’année 2012. C’était la rentrée solennelle. Elle a été marquée par une conférence dont le thème est « Comment développer la Mémoire ». Prononcée par M. Bakayoko de la Marine Nationale. Cette conférence a été fort appréciée par les participants. Selon ce dernier, le développement de la mémoire tient compte de la confiance en soi-même, d’une bonne alimentation, de la concentration, du sport et du repos. Le conférencier a été félicité par les imams qui ont avoué avoir appris beaucoup à travers sa prestation. Pour le parrain de la cérémonie M. Koné Brama, juge d’instruction au Tribunal de Première Instance d’Abidjan, « le conférencier a
PROPOS RECUEILLIS...
M. BAMBA MOUSSA Président de l’AEEMCI section Académie
“Nous avons réussi à convertir quatre académiciens”
Le drapeau de l’islam a été remis à la jeunesse. Nous avons donc une lourde tâche à accomplir. Et cela se fait à travers nos activités que nous menons sur le terrain. Notre rentrée solennelle s’inscrit dans ce cadre. Il s’agit pour nous de présenter notre programme d’activités pour l’année 2012, le budget et les projets en faveur de notre religion. Nous voulons surtout à travers cette rentrée solennelle attirer l’attention des cadres, de nos parents afin que ceux-ci nous viennent en aide pour amplifier la flamme de
Photo de famille avec les académiciens
Haroun B
tout dit ». C’était donc une satisfaction rentrée solennelle, pour tous ceux qui ont pris part à cette
l’islam dans notre environnement. Nous avons réussi à convertir quatre académiciens des confessions soeurs. C’est une preuve de notre travail sur le terrain. En ce
qui concerne la conférence, il n’y a rien à dire, nous sommes satisfaits. Etant des apprenants, cette conférence nous a enrichis.
M. DIOMANDÉ ALASSANE
Imam de la promotion : “Nous avons appris des choses extraordinaires”
La conférence a été très enrichissante. J’ai pris de bonnes notes surtout quand le conférencier a abordé l’aspect de «comment tester et développer la mémoire, comment organiser les pensées etc. Ce fut une belle expérience à renouveler car dans notre milieu académique, on en a besoin. Nous avons appris des choses extraordinaires. Nous remercions notre parrain, nos imams et tous ceux qui par leur présence nous ont soutenus.
Célébration du Mahoulid
Cheick SANOGO invite ses fidèles à l’amour du Prophète (SAW)
ABOBO-BANCO
Le guide spirituel de la communauté musulmane Banco 1 (COMUBA) a choisi la nuit du samedi 4 février 2012 pour célébrer le Mahoulid, non loin de la Mosquée NOUR MOUSSA sise à Abobo Banco 1. C’était en présence de plusieurs fidèles musulmans venus des différents quartiers du district d’Abidjan.
Encore une fois, le Cheick SANOGO a éclairé les nombreux fidèles sur : « La dimension spirituelle du Prophète Mohammed (Saw) »,thème de cette édition. L’homme de DIEU a mis l’accent sur l’amour du Messager d’ALLAH qui doit animer tous les musulmans soucieux de parfaire leur
Les fidèles musulmanes sont sorties nombreuses pour bénéficier des enseignements sur le Prophète (Saw)
foi. Cela permettra de mieux comprendre les prodiges réalisés par l’Envoyé de DIEU qui sont loin d’être des contes ou légendes auxquels ne croient pas certains fidèles. « Il faut connaître la dimension spirituelle de Mohammed (Saw) pour mieux comprendre tous les miracles qui ont été évoqués ici. Avec lui, il n’y a pas
YOPOUGON / SIDECI : CÉLÉBRATION DU MAHOULID
d’impossibilité, car sa nature refuse cela », a insisté Cheick SANOGO. Selon lui, le processus de création du Prophète est totalement différent de l’espèce humaine en raison de son caractère exceptionnel sans que cela ne l’élève pour autant au rang de DIEU. « La vie du Prophète (SAW) est marquée par les épreuves », dira-t-il pour montrer combien de fois le Messager (SAW) a souffert dans son existence bien qu’étant un être spécial. Poursuivant, il affirme que le Prophète (SAW) a été créé 14 mille ans avant Adam qui le portait en lui comme une lumière. Cette lumière a été transmise aux autres Prophètes qui n’ont jamais été des gens légers », a soutenu l’homme de DIEU. Puis d’ajouter : «
Celui qui meurt avec l’amour du Prophète ne sera jamais brûlé par les feux de l’enfer. Faire un cadeau au Prophète (SAW), c’est prier sur lui ». La cérémonie a pris fin par des bénédictions de Cheick SANOGO pour la prospérité et la paix en Côte d’Ivoire.
Kouliblay YKhayder
M. KONÉ BRAMA parrain de la cérémonie :
“Je pense qu’on peut être un jeune cadre et apporter son soutien à sa communauté”
Je suis venu à cette cérémonie pour encourager mes jeunes frères et leur dire qu’ils seront demain les cadres qui devront apporter leur soutien à la communauté. J’estime que le conférencier a été à la hauteur. Il a tout dit. Tout est lié à une bonne organisation de l’individu. La mémoire pour bien fonctionner a besoin de concentration, de confiance en soi-même, de sport et d’une bonne alimentation.
Vous êtes beaucoup sollicités pour parrainer les cérémonies. Qu’est-ce qui vous motive ?
En acceptant de parrainer cette cérémonie, c’est une manière de mettre en lumière ma conception
de la notion de parrainage. Pour l’imagerie populaire, parrainer c’est dégager suffisamment de moyens pour financer une activité. Je ne partage pas cette approche. Pour moi, c’est la satisfaction de certaines personnes qui ont décelé en vous des qualités qu’elles aimeraient vous faire partager. En somme, c’est pour bénéficier de votre
expérience. Il s’agit pour nous, cadres, de soutenir nos petits frères étudiants. Je pense qu’on peut être jeune cadre et apporter son soutien à sa communauté.
Une trop grande sollicitation ne risque-t-elle pas de vous nuire? Effectivement, Je reçois beaucoup de sollicitations mais je m’organise autour de mon salaire sur lequel je fais un prélèvement chaque mois pour ma participation au développement de l’islam. C’est ma manière à moi de remercier Allah. Car pour celui qui n’a pas eu de parents intellectuels et qui se retrouve magistrat aujourd’hui, ce n’est que la volonté divine. Il faut rendre gloire à Dieu pour cela et c’est ce que j’essaie de faire. Quand je ne peux pas répondre à une sollicitation, je le dis ouvertement.
Propos recueillis par Haroun B
ALI KÉITA : “Oïl 116 P6Ut suffisamment’’
Les fidèles musulmans de
Yopougon Cideci ont reçu beaucoup d’enseignements sur la vie du Prophète Mohammad (saw).
Dans la nuit du samedi 10 mars 2012 au dimanche 11 mars, s’est tenue au domicile d’EI Hadj Ali Kéita, responsable Commercial/Marketing aux Nouvelles Editions Ivoiriennes (NEI/CEDA), la célébration du mahoulid ou la commémoration de la date anniversaire du Prophète de l’islam. Placé sous le signe de la réconciliation, ce méga mahoulid était à sa quatrième édition. Elle a enregistré la présence des personnalités religieuses de marque dont le Khalife Général des Tidjanis, le Cheick Moustapha Sonta, l’imam Aboubacar Konaté de la grande mosquée de Treichville et bien d’autres. Trois grandes conférences ont meublé cette soirée dense et riche en enseignements. Les nombreux musulmans qui ont effectué le déplacement ont exprimé leur satisfaction pour les enseignements reçus et ont rendu un vibrant hommage
pas remercier Dieu
appuyé à l’initiateur de cette cérémonie, El hadj Ali Kéita. Pour ce dernier, il ne fait que remercier Allah et Son Messager et par ricochet, perpétuer l’œuvre de son géniteur qui avait pour habitude de célébrer cet événement à son domicile.
Haroun B
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EL HADJ YACOUBA SIDIBÉ, IMAM DE LA MOSQUÉE DE SAMO DANS LA COMMUNE DE BONOUA
Itinéraire remarquable d’un imam octogénaire
Lors d’un voyage à Samo dans la commune de Bonoua, nous avons fait la connaissance d’un imam octogénaire dont l’itinéraire nous a beaucoup fascinés. Fils d’un chasseur traditionnel communément appelé dozo, Yacouba Sidibé se trouve aujourd’hui, le destin aidant, à la tête d’une importante communauté musulmane. Comment ce fils de dozo a-t-il embrassé l’islam ? Comment est-il devenu imam ? Quels sont ses conseils pour la communauté musulmane nationale?
DES ÉTUDES CORANIQUES EFFECTUÉES EN CATIMINI
Yacouba Sidibé est né vers 1927 dans le Mali actuel. Sa mère se nomme Zeinabou Koné. Son père, Fabegna Sidibé est un chasseur traditionnel communément appelé dozo. A l’âge de 11 ans, Yacouba Sidibé côtoie de nombreux amis qui fréquentent déjà l’école coranique. Mais officiellement, il n’a pas encore eu la caution de son père pour apprendre l’islam. Craignant de ne pas avoir un jour cette autorisation, il profite de la sortie avec ses confères pour se rendre dans l’établissement d’un marabout du nom de Moussa Koné. Petit à petit et en catimini, il fit quatre ans de formation auprès de ce maître au cours desquels, il mémorisa le Coran en entier, étudia quelques hadiths et se familiarisa avec des ouvrages de commentaire islamique.
Malgré tout ce bagage, il souhaite tout de même approfondir ses connaissances. Avec l’intervention de certains amis, il reçut l’autorisation de son père qui l’amena en Guinée auprès d’un maître coranique dénommé Kerfala Konaté. Au côté de
Une jeune communauté musulmane naissante qui se retrouvait dans un espace dégagé pour prier, le sollicita pour devenir son imam.
ce dernier, il mène durant plusieurs années une vie d’ascète qui lui permet de se frotter aux rouages des prêches et de la science ésotérique.
SON PÈLERINAGE À LA MECQUE : UN PARCOURS DU COMBATTANT
obtinrent du travail. Ils gagnèrent évidemment de l’argent qui leur permirent de se payer un billet pour emprunter le train jusqu’à Accra. La baraka des parents aidant, l’administration britannique qui avait en charge la Gold Coast (actuel Ghana) leur délivra un passeport.
El Hadj Yacouba Sidibé, du haut de son minbar, convie ses coreligionnaires
à la crainte de Dieu
Ce qui leur permirent de se rendre à Lomé. C’est dans cette dernière localité que la marche débuta véritablement vers la Mecque. De Lomé au Soudan en passant par le Nigeria, le Niger et le Tchad, Yacouba Sidibé et ses amis de fortune atteignirent finalement la Mecque en 1947.
AVIDE DE CONNAISSANCES
Après le hadj, Yacouba Sidibé n’entrevoit pas tout de suite le retour malgré l’insistance de certains proches. La cause, il souhaite étancher sa soif de connaissance en s’inscrivant à des cours de renforcement dans les mosquées et autres instituts de la place. Comme dans ses précédents périples, il exerce quelques métiers pour financer son projet. Pendant quatre ans, il but jusqu’à la lie les délices du savoir islamique.
LE RETOUR AU MALI ?
En 1951, Yacouba Sidibé entend retourner au Mali. Mais l’un de ses grands frères venu chercher fortune se trouve à Abidjan (Côte d’Ivoire). C’est lui qui détourne le trajet de son cadet vers Abidjan plus précisément à Adjamé. Là, Yacouba Sidibé, pour s’occuper, profite pour donner des cours à des enfants dont les parents avaient entendu l’arrivée d’un grand exégète dans la localité. Pendant ses jours de repos, un autre de ses frères installé à Brobakro dans la sous-
préfecture de Bonoua le sollicite pour l’aider dans ses travaux champêtres. Ayant pris goût de la vie en campagne, Yacouba Sidibé choisit d’y rester de façon définitive.
BROBAKRO ET LES PREMIERS PAS VERS L’IMAMAT
II mémorisa le Coran en entier, étudia quelques hadiths et se familiarisa avec des ouvrages de commentaires islamiques.
Comme le destin sait si bien faire les choses, la nouvelle de son érudition le précède à Brobakro. Arrivé sur les lieux en 1953, la jeune communauté musulmane naissante qui se retrouvait dans un espace dégagé pour prier, le sollicita pour devenir son imam. Les fidèles s’associèrent et bâtirent une mosquée sous l’impulsion d’un sage du nom de Samba Sangaré. Durant près de vingt ans, il exerça la fonction d’imam en propageant la foi islamique dans la région mais aussi en consolidant les liens entre ses coreligionnaires. Brobakro connut ainsi un développement sans précédent car les musulmans y trouvèrent un havre de paix pour mener leurs activités et prier Allah.
DE BROBAKRO À SAMO, LE DESTIN SUIT SON COURS
C’est dans cette atmosphère que débutèrent les tracées de routes dans le but de faciliter l’accès à certaines
zones assez reculées. Ces travaux eurent cependant la conséquence de laisser Brobakro plus à l’intérieur au profit d’un nouveau village, Samo, qui eut l’avantage de se retrouver aux abords de l’axe principal menant à Aboisso. Ainsi, pour des raisons liées à leurs activités commerciales, les fidèles musulmans venaient vendre leurs produits à Samo. Et c’est seulement le vendredi, qu’ils se rendaient à Brobakro pour y faire la grande prière. Au fil du temps, ils s’éprirent de sympathie pour Samo et ne se déplaçaient plus vers Brobakro. Cette installation définitive exigeait de cette
Après le hadj, Yacouba Sidibé n'entrevoit pas tout de suite le retour malgré l'insistance de certains proches.
communauté qu’elle arrive à convaincre son imam de la rejoindre. C’est ce qui se fit entre 1973-1974 non sans l’intervention appuyée du chef de village de Samo, du nom d’Angoni semble-t-il, qui voyait en ce
Une vue de la mosquée de Samo en plein coeur du pays Abouré.
déplacement définitif un atout pour booster le développement de sa localité. Pour joindre l’acte à la parole, le chef de village de Samo offrit à la communauté un espace pour bâtir un lieu de culte et même des portions de terre pour leurs cultures et leurs habitations. La communauté conduite par Yacouba Sidibé prit fait et cause pour cette occasion et édifia une mosquée en banco et une école coranique afin de perpétuer la transmission du savoir islamique dans la région.
Ce n’est qu’en 2010 qu’ils reçurent l’aide de personnes de bonnes volontés comme le Raïs Fadiga pour reconstruire la mosquée, qui tombait en ruine, en matériaux modernes.
Durant près de vingt ans, il exerça la fonction d'imam en propageant la foi islamique dans la région mais aussi en consolidant les liens entre ses coreligionnaires.
SES QUALITÉS
Yacouba Sidibé est connu pour son humilité et pour son intégrité. Toujours soucieux du bien-être de sa communauté, il ne ménage aucun effort pour venir souvent à bout de quelques dissensions au sein du groupe qu’il dirige. Ses fidèles disent de lui qu’il est l’incarnation même de la crainte de Dieu en personne. Il évite tous les endroits où il pourrait avoir des ragots. En dehors des heures de prières, il préfère faire ses zikrs et implorer la clémence de Dieu. Il se contente toujours du peu qu’on lui donne dans les cérémonies.
SES CONSEILS POUR LA COMMUNAUTÉ
Pour lui, il est impératif que les musulmans s’entendent parce que sans entente ils ne peuvent rien entreprendre. Ils doivent se pardonner et pardonner aux personnes qui les ont faites du tort. C’est à ce prix et seulement à ce prix que les musulmans pourront rechercher la grâce de Dieu.
Jusqu’au moment de notre enquête, Yacouba Sidibé était encore l’imam de Samo après avoir fait déjà près de 58 ans d’imamat. La légende continue...
Idriss Baraka
Après la formation et après avoir amassé quelques sous dans le commerce, Yacouba Sidibé, comme tout musulman soucieux de remplir tous les piliers de l’islam, émit le souhait de se rendre à la Mecque, en terre sainte. Débute alors pour lui ce qu’il faudrait appeler le parcours du combattant. Ainsi, en 1946, avec quelques amis, ils se rendirent à la marche à Kumasi (dans la futur Ghana). Là, ils marquèrent une escale durant laquelle ils cherchèrent et
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fOCUS
INTERVIEW AVEC...
IMAM KHOUBEISS (RECTEUR DU CENTRE CULTUREL ZAHRA DE MARCORY)
“Nous avons accompagné les Imams avant subi la crise avec une somme de 12 millions”
Installée en Côte d’Ivoire depuis plusieurs décennies, la Communauté libanaise musulmane s’est organisée en groupement afin d’apporter son aide à la Communauté musulmane ivoirienne. Nous avons tendu notre micro à l’imam Khoubéiss du Centre Zahra pour en savoir plus.
LA VIE DU COMPLEXE ZAHARA
Pourquoi avoir choisi le nom Zahra pour votre centre ?
D’une part parce que l’une des filles du Prophète s’appelait Zahra et d’autre part ce nom a beaucoup de sens. Zahra veut dire : éclairé, la connaissance, la richesse. Voici le sens de notre choix.
Quels sont les démembrements du centre?
Ce centre est en réalité un complexe, dénommé « Centre Culturel Zahra ». Ce qui veut dire qu’il y a beaucoup de services en son sein. Nous avons choisi un complexe, pour déterminer nos actes à travers ce complexe. La mosquée est la première structure de ce complexe, que nous avons nommée Mosquée Imam Al Mahadi. Sachez que chaque branche ou démembrement de ce complexe a une dénomination correspondant au nom des grands savants ou une personnalité ayant marquée l’Islam. La mosquée est située au rez-de-chaussée qui accueille au moins mille personnes pour la prière.
Elle a magnifiquement été construite par les images de la Mecque. Nous avons une bibliothèque contenant des milliers de livres, une classe, une salle multimédia pour les recherches. Tout le monde a accès à la bibliothèque sans condition. A côté de cela, il y a la grande salle amphithéâtre qui peut contenir 1700 personnes. C’est dans cette salle que nous faisons nos activités religieuses et culturelles. Enfin, nous avons une salle médicale nommée Al Imam GHAZHALI.
Qu’en est-il pour l’architecture ?
Du point de vue architectural, nous avons pris le plan de la première ancienne mosquée. Nous avons fait venir des spécialistes du Maroc pour le plan de ce complexe, et tout le complexe a été fait à l’image des symboles islamiques d’Asie.
Pourquoi avoir choisi des noms de la lignée du prophète Mohammed (saw) ?
Cela, pour répondre au verset du Saint Coran qui demande d’exprimer notre amour, notre attachement envers le prophète.
Quelles sont les structures de
gestion de ce complexe ?
Nous avons des spécialistes qui gèrent au quotidien les affaires du centre. Il s’agit de la Direction Générale, dirigée par un Directeur Général, un Comité spirituel dont j’en suis le chef spirituel, un Comité de gestion, etc....
Quelles sont les activités menées par le complexe Zahra ?
Ce sont essentiellement les activités musulmanes. Les autres communautés viennent faire leurs activités au centre, à savoir des mariages, des cours de prière et bien d’autres cérémonies. Nous gérons au quotidien les besoins de la communauté libanaise, le problème éducatif, social, culturel etc.
Comment les activités sont-elles financées ?
Comme nous sommes une communauté religieuse, nous partageons les financements du centre avec le reste de la communauté libanaise qui exerce dans les domaines économiques. Quand nous avons des activités, telles qu’Achoura, le mois de Ramadan, la Zakat et d’autres activités, nos concitoyens Libanais nous viennent en aide.
Est-ce que le personnel travaillant dans ce complexe est rémunéré ? Oui il y a certaines personnes qui sont payés. Cependant, d’autres ne le sont pas.
LES RAPPORTS ENTRE LE COMPLEXE ET LA COMMUNAUTE MUSULMANE DE CÔTE D’IVOIRE
Y a-t-il des rapports entre vous et
la communauté musulmane Ivoirienne?
Evidemment qu’il y a des rapports, d’ailleurs des rapports connus de tous. La Radio Al Bayane organise le jour d’Arafat dans nos locaux. La communauté Tidjanite, le COSIM et bien d’autres structures islamiques organisent des cérémonies au complexe culturel Zahra. Ceci dénote de la bonne collaboration qui existe entre les deux communautés, qui en réalité ne font qu’une.
Quels sont vos liens avec le COSIM ?
Ce sont des liens de fraternité et des points de vue conformes au message de l’Islam. Le Cosim a pris toute sa place avec a sa tête le grand Imam Aïma Boikary Fofana. Nous avons beaucoup d’échanges avec eux parce qu’ils sont sages. Retenez que le Cosim est l’un de nos partenaires privilégiés.
Avez-vous des liens avec le CNI? Oui ! Nous avons des excellents liens avec le Cni et son Président, l’Imam Idriss Koudous. Le Cni fait partie aussi de nos partenaires sûrs.
Quelles sont les actions que vous avez posées pour consolider vos rapports avec les organisations islamiques du pays ?
Les relations sont bilatérales. Quand nous avons des activités, nous les invitons. Eux aussi nous invitent à leurs activités. Nous nous aidons dans la mesure de nos possibilités. Les actions que nous menons sont donc existentielles et bilatérales. Nous venons d’apporter notre modeste contribution à l’équipement de la Fondation Zakat, Waqf et Œuvres de Bienfaisance. Les
familles ayant des besoins substantielles ont bénéficié de nos apports. Les Imams qui ont traversé les dures épreuves de la crise, nous les avons accompagnés avec une somme modeste de 12 millions de FCFA selon leurs besoins. Il y’a des fidèles qui nous envoie des habits, de l’argent pour les nécessiteux, et nous les redistribuons selon les demandes présentes.
Pensez-vous que votre idéologie chiite est un frein dans vos rapports d’avec les autres structures ?
Sachez que, depuis plus de cent ans, la majorité de la communauté libanaise, vivant en Côte d’Ivoire, est chiite. Et il n’y a jamais eu de différence entre nous et les autres communautés. Nos actes sont basés sur la fraternité islamique et le dogme. C'est-à-dire que nous adorons le même Dieu, nous nous dirigeons vers la même Kaaba, nous utilisons le même Coran et c’est le même prophète que nous aimons tous. Pour dire que nous partageons l’essentiel. Mais un peu de différence entre les sectes, je pense que cela ne dérange pas.
Pourquoi vous ne faîtes-vous pas le hadj avec la communauté musulmane de la Côte d’ivoire ?
Nous ne faisons pas le hadj avec les autres. Nous avons seulement fait notre petit groupe de 150 personnes que nous avons appelé « la caravane du Hadj ». Sinon, nous collaborons avec la communauté musulmane d’ici pour les formalités du hadj. Il y a des fidèles de notre communauté qui effectuent le voyage avec nos frères Ivoiriens.
Que pensez-vous du hadj 2011?
Je crois que c’était mieux par rapport aux autres années, en dépit des problèmes que les pèlerins ont connu au départ. Je pense que le hadj a besoin d’une bonne organisation. Il faut bien régler le problème de nourriture, de logement, d’hygiène, de transport et la bonne formation des pèlerins.
LE CENTRE ZAHRA ET LES AUTORITES
Existe-t-il des rapports entre le centre Zahra et les autorités ivoiriennes ?
Nous sommes une association de bienfaisance. Et à ce titre, nous avons de bons rapports d’amitié, de solidarité et de collaboration. Et quand nous avons des besoins ou des projets, nous leur soumettons et ensemble nous voyons dans quelle mesure les harmoniser.
Avez-vous initié une rencontre
entre vous et le gouvernement actuel ?
Bien sûr. Ils nous invitent et nous aussi les invitons quand nous avons des cérémonies. Avec la Commission Dialogue, Vérité et Réconciliation, nous avons beaucoup de rattachements. Nous venons de poser quelques actes forts pour renforcer nos liens.
Quels liens existe-t-il entre le centre Zahra et la communauté libanaise en Côte d’Ivoire et les autres libanais qui sont au Liban? Ce sont des liens naturels de fraternité, de solidarité, de collaboration et d’entraide. La communauté libanaise de Côte d’Ivoire a une association appelée (ULCM), qui est le parrain de toutes les associations libanaises qui se trouvent dans ce pays. Toutes les communautés sont attachées et les associations libanaises sont attachées à elle. Toutes les associations doivent être membre de ce comité.
Quels sont les liens entre le centre Zahra et l’association Al Ghadir ?
Le centre Zahra a pour maison mère l’association Al Ghadir. Le centre Zahra est une initiative de l’association Al Ghadir et c’est d’ailleurs le bureau d’AI Ghadir qui administre au quotidien le centre Zahra.
Qu’en est-il de vos liens avec les opérateurs économiques Libanais?
Nous avons des liens très forts, de collaboration et affectifs avec eux. Ils nous aident au financement de nos activités et nous avons des liens très particuliers, puisqu’ils sont des membres de notre communauté musulmane. Et notre rôle est de les aider à éduquer leurs enfants, à faire leurs mariages et à faire toutes leurs cérémonies religieuses.
Quelle vision de vos rapports avec les autorités Ivoiriennes ? Ce sont des relations normales que nous comptons garder avec le nouveau gouvernement. Nous devons respecter les lois d’un autre pays, garder une bonne image de notre communauté auprès du gouvernement, respecter les liens existants. Mon message, c’est de trouver une solution à tous les problèmes que le pays a connus durant cette crise. C’est de remercier le président pour avoir mis en place la Commission Dialogue, vérité et Réconciliation en cette période sensible pour la réconciliation du peuple.
Par Palmer31
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LA FAMILLE GUINDO EN DEUIL
la disparition d’une femme exceptionnelle et une mère pieuse
Les enfants Guindo sont inconsolables actuellement. Ils viennent de perdre leur génitrice, en la personne de Maman ONGOÏBA Yanaï, communément appelée « INA ». Elle a été rappelée à Allah le Dimanche 19 février 2012.
L’information de la disparition de cette mère exceptionnelle, ONGOÏBA Yanaï, n’a laissé personne indifférent, notamment dans les familles Guindo, Ongoïba et alliées. Le Mardi 28 Rabioul Awal 1433 de l’hégire, correspondant au 21 Février 2012, la levée de corps a été faite en fin de matinée à IVOSEP à Treichville. L’amertume et la tristesse se lisaient sur les visages des enfants, petits enfants et proches parents. A cette cérémonie, la défunte a eu droit aux prières des imams. Les enfants et les beaux-fils de notre chère regrettée ont reçu le soutien de leurs collaborateurs en cette douloureuse circonstance. Plusieurs hautes personnalités y étaient pour exprimer leur compassion à la
Les parents et proches de la défunte autour de la tombe.
famille éplorée. On notait la présence, entre autres, de Mme. Kandia Kamissoko Camara, Ministre de l’Education Nationale, et son époux M. Inza Camara. Le ministre de la Santé, et
ancien président de la Fédération ivoirienne de Basket-ball, Pr. Alain Ekra était aux côtés de ses anciennes joueuses, Oumou et Aminata GUINDO, respectivement filles de la disparue.
Il faut noter que la défunte, ONGOÏBA Yanaï est la belle-mère de M. Sangaré Ibrahima, un des grands amis de votre hebdomadaire Islam Info.
C’est ce même jour, après la prière de 13h, que la dépouille a été conduite à sa dernière demeure au cimetière de Williamsville à Adjamé. La prière mortuaire a été faite à la mosquée de l’Imam Aba Cissé à Treichville. C’est celui-ci qui a officié cette prière, respectant ainsi le dernier voeu de la défunte. Environ 20 ans avant son rappel à Allah, Maman ONGOÏBA Yanaï avait donné des consignes demandant que l’Imam Aba Cissé prie sur son corps si la mort lui arrivait avant ce dernier. Ce souhait s’est effectivement réalisé.
Des falaises de Badiangara en pays Dogon et arrivée au bord de la lagune ébrié, notre chère regrettée « Ina » a eu une vie riche et bien accomplie au service d’Allah. Elle a tout donné à son pays natal, le Mali, mais aussi à son foyer. Elle a rendu d’énormes services aux enfants d’autrui et point de doute que tous ces actes l’accompagneront et lui seront bénéfiques dans l’au-delà. En outre, Ina a donné à la Côte d’Ivoire deux
sportives internationales dans le domaine du Basket Bail, Oumou et Aminata Guindo. Ina a eu neuf enfants biologiques. Mais elle en laisse quatre orphelins et plus d’une vingtaine de petits-enfants. Selon sa fille Oumou, « elle a une pléthore d’enfants parce qu’elle ne saurait jamais dire qu’elle a tel nombre d’enfants. Elle considérait tous ceux d’autrui comme ses enfants. Merci, maman d’avoir été utile à l’humanité en tout lieu et en toute circonstance. Que la grâce et la miséricorde d’Allah te couvrent à jamais !
Sanogo Abou Amirat
TEMOIGNAGES
TOU RÉ BALADJI
(Petit-fils de la défunte) “...elle a inculqué de grandes valeurs à ses enfants...
La séparation d’avec ma grand-mère est une chose difficile à accepter parce qu’elle nous était chère et elle nous aimait. Elle nous chouchoutait et était très proche de nous. A chaque fois, elle était présente pour nous. Elle nous écoutait et nous donnait des conseils. Vraiment la séparation est douloureuse. Ce que je retiens de ma grand-mère et je voudrais que tout le monde retienne, c’est qu’elle a inculqué de grandes valeurs à ses enfants qui, à leur tour, nous les ont transmis, surtout la notion de la prière et l’amour du prochain. Elle nous disait toujours qu’on devrait assister les personnes qui sont dans le besoin. A moi, elle disait qu’elle préférait se priver de nourriture et la donner à quelqu’un qui serait dans le besoin. C’est une grande valeur qu’elle nous a inculqués. Que Dieu l’accepte dans sa grâce !
OUMOU GUINDO
(Fille de la défunte / Ancienne joueuse internationale de Basket Bail) “Je prie Dieu pour qu’Il nous permene de suivre le chemin que notre maman a suivi’’ Je ressens un sentiment islamique, un
sentiment naturel, le sentiment que Dieu m’a facilité toute cette épreuve. J’avoue que je ne me sentais pas capable de prendre cela avec spiritualité. Notre mère a compris que le sport était un facteur de cohésion, de socialisation et d’épanouissement. Avant qu’elle accepte que nous intégrions un groupe de sport, elle a tenu à rencontrer les dirtigeants. Les dirigeants constituaient ainsi une seconde famille pour nous. Depuis que nous avons commencé le sport, ils ne manquaient pas chez nous à la maison. Elle se plaisait à dire que certes, une femme met les enfants au monde, mais c’est l’ensemble de la communauté qui les éduque. Elle connaissait les dirigeants, elle nous confiait à eux en disant que ce sont vos filles. Je vous les donne et aidez-moi à leur réussite. Et que donc si quelqu’un peut l’aider dans cela, il est le bienvenu. Nos dirigeants sont devenus nos parents et la preuve en est que pendant les obsèques, ils étaient tous là. Notre défunte mère était membre d’honneur d’un de mes clubs le « Red star ». Elle assistait à certains de nos grands matchs (finales). Il y’a un aspect de la vieille (paix à son âme) qui n’est pas assez évoqué ! C’est qu’elle était une militante au sein du RDA. Je me rappelle que lors du cinquantenaire du PDCI, il y’a des journalistes qui sont venus pour l’interviewer et elle a dit qu’elle ne peut pas parier du PDCI qui est l’enfant, mais qu’elle va parier plutôt de sa mère qui est le RDA.
Je prie Dieu pour qu’Il nous permette de suivre le chemin que notre maman a suivi. Elle nous a bien éduqués. Mais c’est aujourd’hui qu’on comprend la portée de cette éducation. Nous en bénéficions actuellement. Et je prie pour que nous éduquions nos enfants comme cette femme nous a éduqués. C’est Dieu qui était toujours au premier plan pour elle, elle a cru en Lui sincèrement. C’est pour cela qu’elle a préparé son linceul. Qu’Allah l’agrée.
GUINDO AMINATA
(fille de la défunte/Ancienne joueuse internationale de Basket Bail)
“L’homme doit chercher à être de plus en plus à proximité d’Allah’’
Je ne peux que rester soumise à la volonté de Dieu, parce que c’est à Lui que nous appartenons tous. Et quand il
rappelle un de nous auprès de Lui, on n’y peut rien, sinon ce qui était humainement possible nous l’avons fait pour la maintenir auprès de nous. Mais la volonté d’Allah a été autre. La vie de notre mère a été pleine mais j’avoue que quand je l’ai vu pendant ses derniers instants, j’ai eu peur de cette vie après laquelle nous courons tous. Quant nous sommes allé voir la dépouille, j’ai eu peur et cela m’a fait réfléchir. Je prie Allah pour qu’Il nous guide sur le droit chemin. L’homme doit chercher à être de plus en plus à proximité d’Allah, parce que c’est à lui que nous revenons tous.
SANGARÉ IBRAHIMA (Beau-fils de la défunte) : “C’est une bibliothèque de sagesse qui s’en est allée’’ La vie de « Ina » était faite entièrement de leçons pour nous. Elle était une femme pieuse, soumise et humble.
Durant sa vie, Ina a toujours partagé avec les autres ce qu’elle avait. Elle donnait à manger à tout le monde. J’ai rencontré sa fille (mon épouse) pour la première fois en 1978, étant encore étudiant. Depuis cet instant, elle n’a cessé de nous enseigner le partage avec nos prochains. Elle n’a pas à se vanter
un jour de ce qu’a telle ou telle personne de ses proches comme titre ou fortune. Ce n’était pas son problème. C’est une bibliothèque de sagesse qui s’en est allée. Nous implorons le Seigneur afin qu’il lui accorde sa miséricorde.
HAMED SOUANÉ “DOCTEUR BORIS”
(voisin, Imam et « mari » de la défunte /Artiste Cinéaste)
“Notre contact s’est fait par la prière, du fait de l’islam et dans le mois de Ramadan’’
J’ai connu la vieille depuis l’an 2000
lorsque je suis devenu son voisin dans la cour. Notre premier contact s’est fait de part son attachement à l’Islam. Au début du premier mois de Ramadan, je faisais ma prière à mon balcon. Elle m’a rémarqué et après, elle m’a fait appel. Elle m’a demandé pourquoi est ce que je prie seul ? Je lui ai dit que je venais d’arriver dans le quartier et que je n’avais pas trop de contact avec les gens. Et aussi après le travail, je rentre tard. C’est pourquoi, je fais ma prière de Tarawih seul. Le Ramadan suivant, elle m’a appelé, et m’a dit qu’elle souhaiterait que je dirige la prière de Tarawih. Je ne sais pas pourquoi, parce que cela faisait des dizaines d’années que les gens priaient devant la cour chaque Ramadan. Elle seule savait la cause du choix porté sur ma personne. Je ne lui ai jamais demandé pourquoi. Elle m’a seulement dit qu’elle informera celui qui avait l’habitude de diriger la prière de ne plus la faire et que désormais, ce sera moi qui la ferais. Depuis 2001 jusqu'à 2011, j’ai dirigé les prières de Tarawih et tout le quartier se joignait à la prière. Notre contact s’est fait par la prière, du fait de lïsiam et dans le mois de Ramadan. Pour moi, c’est le plus grand
témoignage. Ina est une personne qui, malgré son âge avancé, est restée fidèle à Allah et chaque fois que nous terminons la prière, elle faisait des bénédictions pour moi et je pense que je suis l’un des privilégiés parce durant les dernières années de sa vie nous avons eu des moments d’échanges vraiment pertinents concernant lïsiam. Et c’est à juste titre qu’elle m’a désigné comme son mari et je suis resté avec ce statut, le seul et son dernier mari jusqu’à son décès.
GUINDO AICHA (S6™ fille de la défunte) “Notre mère a toujours dit la vérité” Notre mère a toujours dit la vérité. Elle détestait le mensonge. Elle était toujours attachée à des valeurs, à savoir l’entretien des couples, le renforcement des liens familliaux, l’assistance des besogneux. Elle donnait toujours de l’argent aux gens dans les coulisses.
AFFOUCHATOU GUINDO (Fille de la défunte) “Elle jouait un très grand rôle dans lafamile”
Je ne peux pas parler de ma mère sans parier de notre père. On ne peut pas énumérer tous leurs bienfaits. Qu’Allah
les couvres de sa Miséricorde ! Qu’Il nous aide à suivre leurs traces. C’est elle qui a tout fait pour moi.
Elle jouait un très grand rôle au sein de la famille. Elle s’occupait bien de tout le monde, personne ne peut dire qu’elle ne lui a pas fait de bien. Elle a été une personne pieuse. Si c’est une telle personne qui nous a mis au monde. Nous avons grand espoir que nous allons suivre son chemin.
Qu’Allah nous aide à suivre son exemple.
Propos reccueillis par Sanogo Amirat et SIRA
Zaynab était la fille aînée de l'Envoyé de Dieu (saw) et de Khadija. Sa naissance précéda de dix ans, la révélation divine faite à son père. Quant à sa mère, elle entrait dans sa quarante cinquième année.
1- ZAYNAB FAIT PARTIR DES PREMIERS MUSULMANS
Elle épousa son cousin Abû-I-Âs Ibnu Rabi', qui faisait partie des hommes riches et honorables de la Mecque.
Ils eurent deux heureux événements, en premier lieu la naissance d’une fille dénommée Oumama et plus tard, un garçon prénommé Ali. Ces circonstances ont eu lieu juste avant l’Hégire du Messager de Dieu (saw).
Les premiers à croire à sa mission et à rallier l’Islam furent sa femme Khadija, Zeinab et ses soeurs, Ali fils d’AbiTalib ainsi que Zaïd, fils de Harith, qui faisaient partie de la famille du Messager de Dieu (saw). Ce fut la première famille islamique.
De retour d'un voyage, Abû-I-Âs fut mis au courant au sujet de la nouvelle religion que son beau-père devait communiquer au peuple, à savoir, l’adoration d’un Dieu unique. Zaynab exhortait son époux à se rallier à sa foi. Hélas, il déclina l’offre, argumentant sur le fait que l’on dise, qu’il a soi-disant abandonné la religion de ses aïeux pour l’Islam, et tout cela à cause de sa femme.
Certes Zaynab ne faisait pas partie de ceux qui avaient été bannis. Mais les nouvelles de sa famille lui parvenaient jusqu'à la maison de son mari. Elle ne pouvait qu'être peinée par l'état dans lequel son père, sa mère et ses soeurs vivaient.
2- ZAYNAB NE FIT PAS LA PREMÈRE EMIGRATION
Cet isolement prit fin après que quelques personnalités mecquoises se révoltèrent contre le sort réservé au Prophète (saw). Ils décidèrent d'arracher la proclamation des murs de la Kaaba. Enfin, si la vie relativement normale reprit son cours, il n'en resta pas moins que ce blocus eut des répercussions néfastes sur la santé de son oncle Abu Talib et de sa femme Khadija.
En effet, Abu Talib qui accordait sa protection au Prophète (saw), mourut six mois après la fin du blocus, suivi trois jours après par la mort de Khadija. Ainsi, les premiers soutiens du Prophète (saw) disparurent.
Les idolâtres redoublèrent alors leur persécution jusqu'à ce que vint l'ordre du Messager de Dieu (saw) d'émigrer. Une petite partie des fidèles se rendirent en Abyssinie dont sa sœur Ruqyiya. Le reste des fidèles finirent par quitter la Mecque pour se rendre à Médine, suivi plus tard par le prophète Muhammad et son fidèle compagnon Abou Bakr (que Dieu l’agrée). Zaynab demeura ainsi seule à la Mecque en compagnie de ses enfants.
Lors de la bataille de Badr, les Musulmans étaient approximativement trois cents, alors que les Qoraychites furent un millier. Pourtant, les musulmans remportèrent la victoire
avec l’aide du Tout Puissant. Rentrant victorieux à Médine avec un butin et de nombreux prisonniers de guerre, parmi lesquels se trouvait Abû-I-Âs.
Les Musulmans avaient exigé une rançon contre la liberté des captifs. A la Mecque, les Qorayshites se rendirent chez les parents des détenus, afin de réunir la rançon réclamée. Ils se rendirent chez Zeinab lui réclamant le prix de la rançon contre la liberté de son mari. Elle ne possédait que le bijou que Khadija lui offrit lors de son mariage. Le Prophète (saw) l’ayant reconnue, il pleura et expliqua aux musulmans les faits, leur demandant avec leur approbation la liberté d’Abû-l-Âs.
3- LA SÉPARATION ENTRE ZAYNAB ET SON ÉPOUX Abû-I-Âs rentra ainsi chez lui. Quand Zaynab le vit, elle sauta de joie. Cependant, œs retrouvailles allaient être suivies par une nouvelle séparation. En effet, le Prophète (saw) avait demandé que sa fille lui soit ramenée à Médine. Il n'était plus possible à une croyante d'être unie à un mécréant.
Il faut rappeler que les deux sœurs de Zaynab, Ruqiyya et Umm Kaltoum, furent répudiées par leurs maris idolâtres. Par contre, œlui de Zaynab refusa de divorcer malgré la promesse des notables de son clan de le marier le plus rapidement possible.
Malgré l'amour qu'elle portait à son mari, Zaynab était une fille obéissante. Elle ne pouvait pas aller à l'encontre de la décision de son père, d'autant plus qu'elle revêtait un caractère religieux. Énceinte, elle s’apprêta à émigrer, les préparations terminées, elle se mit en route en plein jour et devant les Qoraychites, accompagnée seulement par le frère de son conjoint. La nouvelle de son exode est parvenue aux oreilles des ennemis de l’Islam, et la blessure de la défaite était encore béante chez eux, et l’auteur n’était autre que son père, il fallait se venger, ils envoyèrent quelques hommes pour les intercepter.
Ils finirent par les rejoindre hors de la Mecque. Le premier qui les aperçut, fut Habbâru Ibn al-Aswad qui avait perdu à Badr ses trois frères. Il piqua de sa lance le chameau sur lequel était montée Zaynab. Le chameau se rua et fit tomber Zaynab qui heurta un rocher tout prêt de
là. Grand archer, son beau frère s’était mis en position l’arc à la main, la défendant contre quiconque voulait s’approcher d’elle. A cet instant précis, Abou Soufyan, qui ne se trouvait non loin de là, intervint en disant :
Ô Kinâna (le frère du mari de Zaynab), Baisse ton arc. Nous avons à parler ! Je ne m'oppose pas au départ de Zaynab qui va rejoindre son père. Cependant, vous partez en plein jour, au vu et au su de tous alors que tu connais le malheur qui nous a frappé à Badr. En te laissant partir, les gens prendront cela comme une humiliation et une faiblesse de notre part. Retourne donc sur tes pas et attends que le calme revienne. Les
gens sauront que nous nous sommes opposés à ce départ. Ensuite, tu reprendras Zaynab et tu la conduiras chez son père discrètement.
Zaynab était à terre, le sang coulant de sa blessure provoquée par sa chute. Kinâna fit demi-tour avec sa belle sœur à la Mecque où malheureusement elle perdit son fœtus. Son mari resta avec elle jusqu'au moment où ses blessures se cicatrisèrent. Une fois ses forces revenues, elle quitta la Mecque avec son beau-frère. Cette fois, les poursuivants de la veille fermèrent les yeux.
4- SON ÉPOUX ETAIT SOUS SA PROTECTION À MÉDINE Médine accueillit la fille du Prophète avec enthousiasme. Le Prophète (saw) montra sa joie, d'un côté, mais il était courroucé par le traitement que les idolâtres avaient fait subir à sa fille. Zaynab vécut, au cours des six premières années à Médine, dans la sérénité, si ce n'est l'espoir d'apprendre un jour que son mari venait d'embrasser l'islam. C'est que depuis son arrivée auprès de son père, des centaines et des œntaines de gens avaient rejoint la religion de Dieu. Elle voyait que la victoire que le Très Haut avait promis à son Messager était œrtaine.
Un matin, à l'heure de la prière de fajr, elle entendit sa porte s'ouvrir lentement et avec précaution. Soudain, elle vit son mari, debout au seuil de la maison. Elle fut transportée de joie et cria: «Abû-I-Âs ! Abû-I-As !». Ces retrouvailles n'etaient pas toutes empreintes de joie. L'époux
il l'était avant. Il lui donna alors les explications suivantes:
- O Zaynab! Je ne suis pas à Yathrib en tant que musulman. Je revenais de Syrie avec une caravane transportant certaines marchandises à moi et d'autres à un groupe de Qrayshites. Au cours du chemin, une expédition militaire, conduite par Zayd Ibn Harith et comprenant cent soixante-dix hommes, nous intercepta. J'ai réussi à leur échapper. Je me suis caché jusqu'à la tombée de la nuit. A présent, je suis là en cachette et je me place sous ta protection.
Zaynab était angoissée. Elle ne savait quelle attitude prendre. Elle garda le silenœ et entendit son père prononcer le takbîr de la prière de l'aube. A la fin de l'office, elle sortit au seuil de la porte et voyant les croyants sortir en groupe de la mosquée, elle cria:
- Ô vous les gens ! Sachez que j'ai sous ma protection Abû-I-Âs Ibn Rabi'.
L'Envoyé de Dieu (saw) dit à son entourage:
- Avez-vous entendu ce que j'ai entendu ? Ayant reçu une réponse positive, il ajouta "Par celui qui détient l'âme de Muhammad dans ses mains, je n'étais pas au courant de cette nouvelle jusqu'au moment où je l'ai entendue comme vous." Il poursuivit après un court silence : "Je place sous ma protection ce que ma fille a placé sous sa protection". Le Prophète (saw) entra chez sa fille. Dès que Zaynab le vit, elle s'écria, attendant de lui son approbation et son soutien:
- Ô Envoyé de Dieu ! Si Abû-I-Âs est proche, c'est qu'il est le fils d'un oncle. Et s'il ne l'est pas, il reste le père d'un enfant. Je déclare qu'il est sous ma protection.
Son généreux père manifesta de la tendresse à sa fille. Cependant, il lui apprit qu'étant musulmane et lui associateur, elle n'était plus licite pour lui. Zaynab comprit que l'union conjugale était, à présent, interdite par la religion de Dieu puisque œlle-ci n'autorisait pas le mariage d'une croyante avec un idolâtre. Aussi, lui dit-elle d'un ton triste: «C'est le moment de notre séparation». Abul-'As se cacha le visage afin que son épouse ne voit pas les larmes qui coulaient sur ses joues. Après quoi, il leva la tête et lui dit d'un ton calme et pondéré:
- "Hier, il m'a été proposé d'embrasser l'Islam et de prendre avec moi les biens que je transportais. Mais ces biens appartiennent aux associateurs. Aussi ai-je refusé d'obtempérer. C'est qu'il est malheureux que ma vie de musulman commence en trahissant la confiance de ceux qui m'ont remis leur dépôt."
Zaynab le regarda bien en face, cherchant à déchiffrer la pensée de son mari. Elle n'en croyait pas ses oreilles. Etait-il vraiment disposé à embrasser l'Islam? Ce serait vraiment une nouvelle des plus importantes car ce serait leur retour à une vie conjugale commune.
Au matin, l'Envoyé de Dieu (saw)
œux qui avaient participé à l'expédition et s'étaient emparés des marchandises de la caravane. Il leur dit:
- Comme vous le savez, cet homme est l'un de nous. Vous vous êtes saisie de sa marchandise. Si vous voulez lui rendre son bien, faites-le mais si vous ne le voulez pas, gardez-le car, faisant partie d'un butin de guerre, il est de votre droit de le garder.
Tous, d'une même voix, répondirent : - Ô Envoyé de Dieu! Nous lui rendons les biens que nous lui avons pris.
Aussitôt dit, aussitôt fait. Tous les biens, sans exœption, furent restitués.
Au moment de se dire adieu, Abu-l-'As promit à l'Envoyé de Dieu (saw) qu'il embrasserait l'Islam dès qu'il aurait remis les biens à leurs ayant droits.
5- LA CONVERSION DE SON ÉPOUX
Abu-l-'As arriva à La Mecque. Les Mecquois étaient ravis de son retour avec des gains appréciables, conséquents à de fructueuses tractations commerciales. Il s'assura que tous avaient récupéré leurs biens. Puis, balayant du regard l’assistance, il dit avec calme et modération mais d'une voix distincte pour qu'il puisse être entendu:
- "Je témoigne qu'il n'y a point de divinité en dehors de Dieu et je témoigne que Mohammed est le serviteur et l'Envoyé de Dieu." Il continua : "Si je n'ai pas donné mon adhésion à l'Islam alors que je me trouvais à Médine, c'est pour que vous ne disiez pas que je voulais m'accaparer de vos biens. A présent que je vous ai restitué votre dû, je me déclare musulman."
Après quoi, il partit en direction de Médine, laissant le public abasourdi par œtte sensationnelle nouvelle. Quant à lui, il resplendissait de joie car il allait retrouver sa femme bien-aimée et vivre auprès d'elle le restant de leurs jours. Arrivé à Médine, il se dirigea vers la mosquée où se trouvait le Prophète. Sur son passage, les musulmans le saluaient et le félicitaient d'avoir embrassé l'Islam.
Mais lui, il était préoccupé par une seule idée: est-ce que l'Envoyé de Dieu allait accepter une nouvelle union avec Zaynab? Etant musulman, rien ne s'opposait à ce qu'il vive sous le même toit que Zaynab. C'est pourquoi, le Prophète (saw) prit son beau-fils par la main et le conduisit chez sa fille. C'était ainsi que le rempart, qui les avait désunis, avait été détruit et que la vie conjugale entre les deux époux reprit naturellement.
Hélas, une année après la reprise des liens conjugaux, Zaynab mourut au début de l'an huit de l'Hégire. Cette fois, c'était une séparation définitive en œ monde.
C'est le Prophète (saw) qui la déposa dans sa tombe et on sait qu'il invoqua Allah en sa faveur.
Quant à Abû-l-'As, il survécut jusqu'au califat de ’Umar.
Qu'Allah soit satisfait de Zaynab
Elhadj Imam Al-lmam MEITE
r Islarr
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de Publication: CISSE Mamadou u Rédacteur en Chef : Doumbia Ibrahim (05-37-07-36) u Secrétaire Général de rédaction: Bamba Arouna u Consultant : Imam Méïté : 05 38 12 83 u
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IE DE LA COMMUNAUTE
BINGERVILLE
GRANDE MOSQUÉE
Un accueil chaleureux pour les pèlerins 2010 - 2011
“Me voici Mon Seigneur me voici”, cette cérémonie d’accueil des pèlerins à la grande mosquée de Bingerville est venue rappeler cette litanie spirituelle qui scande tout le parcours des pèlerins lors du voyage saint en Arabie Saoudite, en cette matinée du samedi 10 mars 2012.
La grande mosquée de Bingerville est une mosquée coloniale centenaire au même titre que le palais du gouverneur Binger. Les parents partaient travailler et venaient dormir dans son quartier. Sous l’autorité morale du COSIM, Les patriaches de la mosquée avec à leur tête son Imam, Konaté Yacouba, ont béni l’assemblée avec la lecture du Noble Coran et du Dalaîl Khayrât close par une lecture profonde de quelques versets du saint Livre. Et en même temps se faisait l’arrivée par vagues des pèlerins 2011 auxquels sont venus s’ajouter ceux de 2010 pour cause de crise post-électorale. Ce véritable parcours de combattant a
Une pèlerine recevant son diplôme.
été sanctifié par cet évènement qui a commencé avec le maître de cérémonie, Koné Yacouba, qui a fait un véritable pamphlet à la gloire du Seigneur des mondes. Et cela a été suivi d’une petite traduction en
Malinké pour le public ne maîtrisant pas la langue de molière. Au nom du Conseil National Islamique (CNI), l’Imam Koné Ibrahim a glissé quelques mots exprimant le fait que le CNI est de tout cœur avec
l’organisation de cet évènement. Et une pèlerine 2010 en a profité pour exposer son problème qui est qu’elle n’a toujours pas pu entrer en possession de ses bagages tel notre collègue Koulibaly K., pèlerin 2011, qui y a même laissé son ordinateur portable. Mais des informations dignes de foi disent que les bagages des pèlerins 2010 seraient arrivés et seraient actuellement à la douane d’Abidjan. Ensuite à 11 h, Oustaz Dramé Oumar Aboubacar est venu exposer sur les mérites du Hadj. Ainsi, il a rappelé que le Hadj est une endurance, Et il a parlé du « Hidji Ladô » (accueil des pèlerins) qui aurait tout son sens car il est fait pour montrer au pèlerin que Dieu lui a accordé un grand bienfait. S’il est vrai qu’il faut les moyens matériels et financiers pour se rendre à la Mecque, il faut surtout un appel de Dieu. La preuve est que des personnes ayant tous les moyens, n’y sont pas encore allées. Le modérateur a fait un résumé succinct et très complet de l’exposé. Le porte-parole du P.C.O El Hadj Oumar Kamaté a pris la parole pour affirmer que l’après Hadj est aussi difficile que le Hadj. “Cette période est plus dure que le Hadj car elle s’étend sur tout le reste de la vie, à se surveiller pour garder les acquis du
Hadj», El Hadj Daffé Mamadou, a décrit les caractéristiques du pèlerin : sa convivialité, sa bonne humeur, son humilité, ce qui font qu’il est un exemple pour tous les musulmans. El Hadj Kamaté en a profité pour remercier tous ceux qui ont participé à la réussite de cette cérémonie tels Soufiane Fofana qui avec son ONG édite les diplômes de participation des divers éditions de l’accueil des pèlerins à Bingerville. Le Maire de Bingerville, par le biais de Hadja Dem Coulibaly, offre le cocktail ainsi que le déjeuner dans un restaurant coté de la ville. El Hadj Daffé Mamadou en a profité pour lancer un appel à tous pour la rénovation de la mosquée centenaire. Hadja Diabaté, la représentante du parrain, Issiaka Fofana a donné 250 000 F CFA au nom de ce dernier. Elle a parlé de son hadj avec beaucoup d’émotions ainsi que les deux représentants des pèlerins de la promotion Daffé Mamadou. Enfin, de manière solennelle, les diplômes ont été remis aux pèlerins qui dans leur joie se congratulaient mutuellement. Après la prière de zohr, un copieux déjeuner a été offert aux participants.
Dao Fatime Kaba
EL HADJ OUMAR KAMATÉ
“Nous vivons en parfaite harmonie avec les autochtones”
Cela fait plus de trente ans qu’il est à Bingerville où il a effectué toute sa carrière, El Hadj Oumar Kamaté, président de la coordination du CNI à Bingerville nous parle de la cérémonie et de la communauté musulmane dans la première capitale de la Côte d’Ivoire.
Pourquoi avoir organisé cette cérémonie ?
A l’instar des autres communautés, nous avons eu l’habitude d’organiser l’accueil des pèlerins. La première promotion avait été baptisée du nom d’Aîcha (RA), la mère des croyants. La deuxième était la promotion Aboubacar Sidik (RA). La troisième s’appelait la promotion Omar Ibn Khattab. Et cette fois-ci, nous voulons honorer un des nôtres, un aîné : Nous avons choisi d’appeler cette promotion la promotion El Hadj Mamadou Daffé. Donc, c’est une habitude. Nous ne l’avons pas organisé en 2010 compte tenu de la situation socio-politique. Nous sommes en train de joindre les deux cérémonies en même temps, celles de 2010 et 2011.
Quel est l’état de la communauté musulmane à Bingerville ?
La communauté musulmane de Bingerville se porte bien puisqu’il n’y a pas de dissenssion : l’unité y est effective. La vie y est paisible. Nous nous sentons bien ici, il n’y pas de conflit. La coexistence avec les autochtones, les ébriés, est pacifique.
Y’a-t-il beaucoup de villages, et l’Islam y est il présent ?
Oui, il y’a beaucoup de villages où les autochtones habitent. Les allogènes y sont très rares. Il y’a quelques rares mosquées dans ses villages. Sinon dans la majeure partie de ces villages, il n’y a pas de mosquée. Ils
y vivent entre eux. On nous a un peu repoussés en ville ici.
Les avez-vous approchés ?
Les dahis y vont [les frères de Jamat Tablik], et font des caravanes de prêches. La LIPCI aussi, fait des tournées là bas. Mais ce n’est pas
facile parce qu’ils sont très ancrés dans le christianisme. En outre, ils ont beaucoup de préjugés sur l’Islam. Et ils ne veulent pas que l’Islam s’implante dans leurs villages de manière à créer des conflits entre eux. Donc pour cela, ils n’en veulent pas du tout. Plusieurs fois, je me suis renseigné là-dessus et l’on m’a répondu que s’ils autorisent l’implantation de l’Islam dans leurs villages , cela va déboucher sur des conflits. Ceux qui vont devenir musulmans parmi ces ébriés vont s’opposer à leurs frères ébriés chrétiens. C’est leur crainte. Ce qui fait que les ébriés devenant musulmans sont très rares car ils doivent s’éloigner des autres.
Comment s’est passée la crise post électorale ici ?
Nous n’avons pas eu de problèmes majeurs ici. Au contraire, les gens venaient se réfugier ici. Nous avons été épargnés, nous vivons en parfaite harmonie avec les autochtones. Seulement, nous avons souffert de la faim parce qu’à l’instar d’Abidjan, il n’y avait plus de
vivres ici.
Quel est votre dernier mot ?
La réconciliation doit se faire c’est vrai, mais nous ne pouvons pas nous réconcilier sans la vérité. Il faudrait que justice soit faite. Que ceux qui ont commis des torts les reconnaîssent, et que justice soit faite afin que le pardon vienne. C’est toujours comme ça. Car il ne peut y avoir de réconciliation sans justice. En plus, Je souhaite que la communauté musulmane soit plus unie et prospère. Que nous puissions taire nos petites querelles pour voir l’intérêt de L’Islam et pour œuvrer pour sa promotion. C’est mon vœu le plus cher. Parce que les hommes passent et la religion demeure.
Dao Fatime Kaba
CÉLÉBRATION DU MAHOULID
L'imam Cheick DOUMBIA de la Sabil Nadjah invite les fidèles à nrier sur le Messager (SAVin
PORT-BOUET2
L’imam Cheick DOUMBIA et la Communauté Musulmane Sabil Nadjah ont organisé la journée du Mahoulid 2012. C’était au grand carrefour de la Mosquée Sabil Nadjah de Port-Bouët 2 non loin de l’école Fine Fleur le samedi 18 février 2012.
La cérémonie a commencé par la lecture complète du saint Coran et du Dalailoul Khairat. Cette séance de lecture a été suivie par la conférence du Kalifa Fodé Kéita sur le thème central des valeurs du Prophète (SAW). Au cours de son intervention, il a laissé entendre que le Messager
Le Cheick Doumbia (à gauche) au cours de sa conférence a tenu en haleine le public.
(SAW) est un modèle pour toute l’humanité à travers les nobles actions qu’il a eu à poser dans son existence. Poursuivant, le conférencier a précisé que cette édition du mahoulid est placée sous le signe de la réconciliation nationale. « Tous les fils et filles de la Côte d’Ivoire doivent fédérer leurs efforts pour favoriser le retour définitif à la normalité », dira-t-il pour inviter les fidèles à suivre les nobles comportements du Messager
(SAW) de son vivant. A son tour, l’imam Cheick DOUMBIA a entretenu l’assistance sur la dimension spirituelle du Prophète (SAW). Celui-ci a levé le voile sur les actes miraculeux du Messager (SAW) jusque là ignorés par œrtains fidèles musulmans. En plus, il a enseigné l’auditoire sur la nature de la création du Messager d’ALLAH. Selon lui, le Prophète est né de plusieurs matières. Il a terminé son intervention en exhortant les fidèles musulmans à cultiver l’amour du saint Prophète (SAW) de manière sincère. Le calendrier s’est étendu dans la soirée. A 19heures 30 minutes, les
festivités du mahoulid suivaient leur cours à travers la lecture de la sourate Yâcine pour le défunt imam Chams CISSE en particulier et pour tous les défunts en général. La cérémonie s’est terminée par la conférence du Kalifa SAMASSI Mouhamed sur le thème : « L’amour du Prophète (SAW) et la célébration de sa naissanœ, quel apport pour l’humanité».
Koulibaly Y Khayder
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Islam Info N° 333 du Mercredi 21 au Mardi 27 Mars 2012 - du Araba 28 Rabiou Sani au Tarata 04 Djoumada Oula 1433 H
P§LAM AU FEMININ
C
j Sidibé Ramatou
god.speed2@yahoo.fr
ém oign âge
Mme Dao Fatim Kaba
Envoyez vos confidences, réactions et suggestions en écrivant à god.speed2@yahoo.fr
AVERTISSEMENT
Peur d’être changé par autrui
L'animation de cette rubrique revient aux lecteurs d'Islam Info. Nous
textes publiés dans le cadre de cette rubrique n'engagent que leurs auteurs. Et nous exhortons nos lecteurs à, non seulement réagir par
rapport à ces textes, mais à nous proposer leurs réflexions par rapport à aventure qu'ils ont vécue, à un témoignage...
J’essaie d’être un fervent croyant et cela est retranscrit dans tous mes actes. Je fais l’effort de mettre en pratique tout de ma religion. Ce qui me préoccupe c’est ma crainte de me retrouver dans une entreprise et ne pas être adopté par les autres tel que je suis. J’ai pratiquement fini mes études et j’ai peur de déposer mes dossiers et pourtant je dois travailler.
La peur, la crainte sont des émotions qui accompagnent la prise de conscience d”un danger, d’une menace. Et, ces émotions nous accompagnent tout au long de notre vie. On est en permanence en phase avec de nouvelles situations qui suscitent en nous des questions sur notre personnalité. Avoir son diplôme en fin d’étude est une clé pour se frotter au monde de l’emploi. Et même plus, certains s’y engagent étant en pleine formation. Le plus difficile pour vous serait de faire le premier pas vers un monde qui vous fait tant peur. Plus vous gagnez en maturité plus, vous serez amené à rencontrer des personnes d’un autre niveau, avec des visions différentes de la vôtre.
Il est facile de rester dans son monde et regarder les autres de haut. Le plus difficile est d’être chaque jour en attraction avec ce monde de tentation perpétuelle qui vous fait découvrir un autre "VOUS”. Et c’est votre réelle crainte. Vous devez surpasser cela car vous avez beaucoup plus de ressources que vous ne le croyez et votre croyance est un bon guide de l’éthique.
C’est vrai que dehors il y a beaucoup
DOULEURS
VIVES
UN»'
Avoir une maîtrise du soi avant de cajoler la femme en menstrues
Dans une autre version des mêmes hadiths rapportés par Aicha (radhi Allahou anha), elle rapporta : Quand l'une d'entre nous était en menstrues et que le Messager d'Allah (sws) voulait la cajoler, il lui ordonnait d'attacher son pagne
au niveau de la hanche puis il la cajolait. Elle ajouta : Qui est celui d'entre vous qui maîtrise sa volupté comme le Prophète (sws) maîtrisait la sienne ?
(Sahih al Boukhari - le livre des menstrues chap 5)
de compromis à faire pour parler le même langage que son entourage. Malgré ces compromis, vous pouvez garder votre identité et surtout la faire adopter aux autres. Surtout, n’ayez pas en tête que vous devez forcément faire comme eux. Chaque être est différent à sa manière et c’est cette différence qui crée plus une attraction. Restez vous-même en toute circonstance. L’environnement n’est que celui du travail, il a ses codes et son mode de fonctionnement, sachez les respecter sans pour autant vous identifier à ce monde car dehors, il y a une autre vie. Si on devait se modifier à chaque nouvelle circonstance, on arrivait à une crise d’identité. Le mieux serait de s’assoir , s’adapter aux situations nouvelles et que ces situations s’accommodent à nous. Comme le souligne Piaget en définissant l’intelligence « l’intelligence est la capacité de s’adapter aux situations nouvelles. » vous serez étonné de constater que vos craintes n’étaient fondées et que les plus difficiles sont les premiers jours et après, on fait partie de la famille.
Une autre option serait d’entreprendre soi même une activité de sorte à être celui qui décide. Là encore, vous serez amené à côtoyer les autres car on a toujours besoin d’autrui.
Surpasser ces émotions, vrai que ce n’est aucunement facile. Commencer par déposer vos dossiers dans des entreprises. Et préparez vous psychologiquement à votre premier emploi. Et puis n’ayez pas peur de rencontrer les autres, d’échanger cela vous permettra de vous connaître et de découvrir vos limites. Alors foncez.
saluons l'intérêt qu'ils ne cessent d'accorder à «Témoignage ». Et, nous tenons à le souligner : les
Union mixte
Je m'appelle Laeticia, j'ai 22 ans.
Je suis de famille catholique. Je suis avec mon ami d'origine étrangère depuis cinq ans. J'ai reçu une éducation catholique par ma famille (cours de catéchisme, profession de foi...).
Lorsque j'ai rencontré mon ami, je ne connaissais pas du tout l'Islam. Mon ami musulman et pratiquant ne m'a jamais imposé sa religion. J'ai commencé à m'y intéresser, car je voulais connaître ses idées et découvrir ce qu'était l'Islam. Sur initiative personnelle, j'ai donc acheté le CORAN et commencé à lire plusieurs livres sur la pratique de l'Islam. J’y ai découvert une religion saine et une religion qui me correspondait, j'ai donc décidé de m'y
ie de Couple
La sécheresse vaginale
Chez la femme ménopausée, ce phénomène est très fréquent et souvent tabou : il perturbe la vie sexuelle des femmes concernées. La sécheresse vaginale n'est pourtant pas une fatalité. Voici quelques explications.
Dès 50 ans, les changements hormonaux provoquent une sécheresse vaginale, un phénomène qui touche une femme sur deux. D'autres facteurs permettent aussi de l'expliquer : grossesse, infections, une toilette intime négligée, l'usage de certains médicaments...
Le stress est aussi un facteur et peut occasionner l'absence de lubrification : dans ce cas, il s'agit
stuces - beauté
Avoir de belles dents blanches, c'est pas sorcier
Tout d’abord, sachez qu’avoir de belles dents est surtout un signe d’une bonne santé bucco-dentaire. Pour commencer, consultez votre dentiste afin de vous assurer que vos dents sont saines.
Une fois cette première étape entreprise, prenez soin de l’ensemble de vos dents ainsi que de votre cavité buccale quotidiennement. Adoptez une bonne habitude en matière
| Judith & Versets
Envoyez vos témoignages, réactions et suggestions à : Mme Dao Fatime Kaba (01 28 28 70) ou écrivez à islaminfoci@yahoo.fr.
convertir par amour de cette religion et non par amour de mon ami. Je pense que l'on ne peut pas se convertir à l'islam pour quelqu'un d'autre, ce serait beaucoup trop contraignant et triste. Je pense que c'est une relation qui se construirait sur de mauvaises bases et qui ne pourrait pas tenir.
Donc, dans notre couple, nous avons les mêmes idées religieuses et les mêmes idées d'éducation pour nos futurs enfants. Je vis ma religion comme je l’entends, avec mon coeur et je n'écoute que ma foi. Je sais ce qui est bon ou mauvais pour moi, donc je me fie uniquement à ma propre interprétation du CORAN. Je n'autorise personne à m'imposer quoi que ce soit car pour cela, j'ai ma propre consience.
Ensuite, vient la différence de culture, de tradition, de coutume, plus difficile à accepter par nos familles que par notre couple. Cela s'appelle
juste de se détendre avant un rapport intime.
La vie sexuelle peut en pâtir, d'où l'intérêt d'en parler à son médecin traitant. Beaucoup de femmes ont une baisse de leur activité et d'autres ont des rapports intimes qui peuvent être très douloureux.
Cela peut avoir d'autres répercussions sur le psychisme et causer divers troubles : le sentiment d'une jeunesse perdue, de ne plus être fertile et plein de vie... La sécheresse vaginale peut avoir comme conséquence un état dépressif et anxieux.
Il est important de vous affranchir de cette honte et d'en parler aussi à votre époux : il faut le rassurer et lui
d’hygiène dentaire. Pour cela, brossez vos dents 2 à 3 fois par jour avec un dentifrice adapté. Une petite astuce, pour avoir des dents bien blanches, ajoutez du jus de citron ou du carbonate de soude à votre dentifrice lorsque vous vous brossez les dents. Tous deux ont un effet blanchissant.
Toutefois, prenez garde de n’utiliser cette technique qu’une fois par jour
l'INTOLÉRANCE, une autre étape à franchir pour un couple mixte. Il a fallu que je patiente 5 ans avant que mon ami ne se décide à me présenter à sa famille car c'était plus difficile de son côté que du mien. Il a fallu que je comprenne, que je patiente, "question de respect". J'ai compris, j'ai été patiente, et aujourd'hui toute sa famille est enfin prête à m'accueillir et à me rencontrer. J'en suis très heureuse, et ne regrette pas d'avoir été patiente et compréhensive. C'est une grande étape pour notre couple ! Il est évident que si cela avait été le cas contraire, il aurait fallu que ce soit mon ami qui m'impose et prenne une décision. Le mariage mixte, c'est possible avec beaucoup d'amour, de sincérité, de franchise et de tolérance.
Il est certain que c'est beaucoup plus compliqué mais peut-être que cela en vaut la peine!
Laetitia
bambaroun@yahoo.fr
signifier que vous éprouvez toujours du désir pour lui. Ménopause ne rime pas forcément avec fin de la sexualité...
Il existe des solutions à ce problème
Des lubrifiants sont disponibles en pharmacie qui permettent de pratiquer une activité sexuelle en toute liberté.
Des traitements hormonaux riches en oestrogènes sont préconisés pour en venir à bout (uniquement sur prescription médicale). Ils se présentent sous forme de pilule ou de crème...
NOTRE CONSEIL
Pour votre toilette intime, utilisez un savon à ph doux inférieur à 6 qui respecte la flore vaginale.
Paré Ahoua
afin de ne pas irriter votre gencive.
Changez de brosse à dents au maximum tous les trois mois. Effectuez aussi des séances de détartrage 2 fois par an. Par ailleurs, après avoir ingéré du thé ou du café, prenez l’habitude de boire un verre d’eau. Enfin, mâchez du chewing-gum sans sucre, de préférence après le déjeuner si vous ne pouvez pas vous brosser les dents.
Abou amirat
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Islam Info N° 333 du Mercredi 21 au Mardi 27 Mars 2012 - du Araba 28 Rabiou Sani au Tarata
04 Djoumada Oula 1433 H
Liam Neeson converti à l'Islam ?
voyage à Istanbul en Turquie, ville où il y a plus de 4000 mosquées.
Liam Neeson est la dernière personnalité en date à faire part de sa volonté de se convertir à l’Islam C’est dans le cadre d’un entretien accordé au « Sun » que l’acteur
américain d’origine irlandaise a fait cette confidence plutôt surprenante, précisant avoir été touché par la ferveur des musulmans lors de son récent
ENSEIGNEMENT MOYEN ET SUPÉRIEUR
Une nouvelle faculté à l’université de Niamey
« Beaucoup sont magnifiques et cela me donne vraiment envie de devenir musulman. L’appel à la prière a lieu cinq fois par jour. Les premières semaines, ça vous rend fou. Ensuite,
cela rentre dans votre esprit et c’est la plus belle chose qui soit », explique celui qu’on retrouvera dès le mois d’avril prochain à l’affiche de « Battleship », film d’action dans lequel il donne la réplique à Rihanna, qui fait ses grands débuts au cinéma. Liam Neeson a traversé une très mauvaise passe après la mort tragique dans un accident de ski de sa femme Natasha Richardson.
Plaçant l’enseignement diversifié et de qualité au cœur des actions du développement du Niger renaissant, le gouvernement a adopté un projet de décret portant création d’une faculté d’arabe, d’études islamiques et de pédagogie (FAEIP) à l’université Abdou Moumouni de Niamey. Cette heureuse action permettra de soulager de nombreux bacheliers issus des écoles francoarabes. La mesure a été prise du fait de l’évolution des établissements francoarabes au Niger et de l’engouement que la formation suscite au niveau des apprenants, ces dix dernières années. Par ailleurs, la langue arabe qui a, à la fois, le statut de langue nationale et de langue d’enseignement est reconnue comme une filière de formation en lettres. Selon le communiqué des conclusions du
conseil des ministres du jeudi 12 janvier 2012, l’adoption de ce projet de texte qui consacre la création de la faculté d’arabe, d’études islamiques et de pédagogie au sein de l’Université Abdou Moumouni de Niamey permet à celle-ci de compléter les efforts de l’Université islamique de Say (UIS) en matière d’accueil et de formation d’étudiants. Ce projet de texte permettra également d’absorber la masse importante de bacheliers issus des établissements secondaires franco-arabes.
Aussi, ce nouvel enseignement à l’université sera renforcé par une recherche sur les manuscrits arabes conduite à l’Institut de recherches en sciences humaines (IRSH) ainsi que sur les aspects d’interférence linguistique entre les langues africaines et la langue arabe. Le gouvernement a annoncé que
pour le financement de ce projet, des promesses fermes ont déjà été obtenues suite à une requête officielle que le Niger a soumise à la BID, par l’intermédiaire du ministère du Plan, de l’aménagement du territoire et du développement communautaire.
Il faut souligner que cette dernière mesure et bien d’autres engagées par les autorités de la 7ème République entrent dans le cadre de la modernisation de l’université Abdou Moumouni de Niamey. Déjà avancé dans le système des LMD, l’Université de Niamey connaîtra beaucoup de reformes afin d’assurer un enseignement de qualité aux étudiants. Dans les 5 années à venir, les autorités de la 7ième République avec en tête le président Issoufou Mahamadou compte faire de l’éducation, plus précisément de l’enseignement secondaire, moyen et supérieur un véritable levier de développement.
Ouedraogo Inoussa
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Gbané Nadigata.
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LE TUEUR SILENCIEUX...
.LA FUMEE DE TABAC
La fumée de tabac est un cocktail de produits toxiques, elle contient 4 types de substances particulièrement nocives, dont les effets toxiques se conjuguent :
1. LA NICOTINE, TRÈS DIFFUSIBLE, QUI PASSE DIRECTEMENT DANS LE SANG Chaque bouffée de cigarette en contient une quantité suffisante pour tuer un rat auquel on l’aurait injectée. 80% de la nicotine est retenue dans l’organisme qui inhale la fumée. Ses effets principaux se manifestent sur le système nerveux (nausées, sueurs froides de la 1ère cigarette), mais surtout sur l’appareil circulatoire. Elle provoque une accélération du cœur de 15 à 20 pulsations par minute, une augmentation de la tension artérielle, de 1 à 2 mm de mercure. Elle est, ce qui est beaucoup plus grave, un facteur de rétrécissement des petites artères, à l’origine d’accidents vasculaires, cardiaques et cérébraux notamment. Elle entraîne en outre un spasme des petites bronches, responsable d’une gêne respiratoire, pouvant atteindre un niveau dramatique chez l’asthmatique. C’est la nicotine, enfin, qui est responsable de la dépendance tabagique et de la toxicomanie qui en découle. Le
fumeur privé de tabac ressent une impression de manque et, par accoutumance, devient tributaire des doses de plus en plus importantes.
2. L’OXYDE DE CARBONE
Il est aussi très diffusible et passe directement dans le sang. Il se combine dans le sang à l’hémoglobine, pour former la carboxyhémoglobine. Il en résulte une diminution de l’apport
d’oxygène au sang et aux organes de notre corps, une sous-oxygénation, entraînant un risque d’accidents graves accru au cours de l’effort physique.
3. LES IRRITANTS BRONCHIQUES
Ils provoquent une agression de tout l’arbre respiratoire, la gorge est rouge, tuméfiée, tapissée de sécrétions. Les cils vibratiles de la muqueuse respiratoire sont paralysés par une dose infime de fumée de tabac : une seule cigarette suffit à bloquer les cils vibratiles pendant 4 jours. Les cellules de défense de l’appareil respiratoire sont bloquées ou diminuées. Il en résulte un encombrement des voies respiratoires et une diminution des défenses de l’appareil respiratoire contre l’infection et les autres polluants de l’atmosphère.
4. LES CARBURES POLYCYCLIQUES Ce sont des substances cancérigènes, notamment les 3,4 benzopyrènes. Elles sont un redoutable facteur de cancérisation sur tout le trajet parcouru par la fumée de tabac : lèvres, langue, pharynx, larynx, bronches, et sur ses voies d’élimination : vessie Le tabagisme est un désastre sanitaire, responsable de dizaines de millions de décès en France, dont un grand nombre sont des morts prématurées. La mortalité croît de façon régulière en fonction: - du nombre de cigarettes fumées, par effet cumulatif,
- du degré d’inhalation de la fumée, - de l’âge auquel on a commencé à fumer, car La nocivité est multipliée par deux avant 20 ans.
Asuivre...
L'iPad troisième génération, une évolution plus qu'une révolution
La marque à la pomme a dévoilé son nouvel iPad lors d’une conférence à San Francisco. La tablette propose un écran haute résolution, un nouveau processeur et la compatibilité avec les réseaux mobiles 4G. Elle sera commercialisée le 16 mars en France.
Le groupe informatique américain Apple a présenté mercredi une troisième version de sa tablette iPad, dotée d'une meilleure qualité d'image avec plus de pixels et une meilleure résolution que les modèles précédents, et attendue en magasins dès la semaine prochaine. Lors d'une conférence à San Francisco (Californie, ouest des Etats-Unis),
c'est nous. Le nouvel iPad redéfinit la j catégorie avec des améliorations formidables". Comme pour les versions précédentes sorties en 2010 i et 2011, la version d'entrée de gamme, seulement connectée aux ] réseaux internet wifi mais pas aux ; réseaux cellulaires, sera vendue 499 ’ dollars aux Etats-Unis. Avec : notamment une nouvelle touche ; "micro" sur le clavier virtuel, la tablette est équipée d'un programme de : dictée, qui fonctionne en anglais, français, allemand et japonais. Il ne s'agit toutefois pas de l'assistant : personnel à commande vocale Siri, inauguré sur le téléphone 4S sorti à l'automne 2011.
La qualité de la caméra a également : été améliorée, avec 5 mégapixels, et
I
retransmise en visioconférence à Londres, Apple a précisé que le nouvel iPad était doté de l’écran "retina display", qui équipe déjà ses iPhones les plus récents. L’appareil sera disponible le 16 mars dans plusieurs pays, dont les Etats-Unis, la France, le Canada ou encore l’Allemagne. Il sera mis en vente notamment par les opérateurs AT&T et Verizon, dont les réseaux de nouvelle génération 4G LTE seront compatibles avec lui. "Tout le monde se demande qui arrivera à sortir un produit supérieur à l’iPad 2", a noté le directeur général d’Apple, Tim Cook, en présentant la nouvelle tablette. "Plus la peine de se poser la question:
un stabilisateur vidéo. Sous le capot, > l’appareil fonctionne avec un nouveau ■ processeur baptisé A5X quadricoeur, j indispensable notamment pour assurer la qualité d’image requise. Le système d’exploitation est par ailleurs rafraîchi, avec la sortie de iOS 5.1 accessible dès mercredi pour la ■ gamme d’appareils portables d’Apple, une nouvelle version qui permet ; notamment l’utilisation de Siri, un i assistant personnel à commande > vocale, au Japon. Apple a également : présenté mercredi un nouveau boîtier > Apple TV, avec une interface f simplifiée, pour renforcer sa présence j sur le segment de la télévision ’ connectée à internet. i
DPCSPÉRAJKI ET DE DOVLEULtS VIVES La spiritualité au coeur de la crise ivoirienne
A lire absolument !!!
Fait partie de Islam Info #333