Islam Info #271

Titre: Islam Info #271
Editeur: Islam Info
Date: 12 janvier 2011
numéro: 271
nombre de pages: 12
Sujet: Moustapha Sy; Salia Bamba; Enseignement confessionnel islamique
Droits
Détenteur des droits: Éditions ALIF Islam Info
Langue: Français
Source: Frédérick Madore
Contributeur: Frédérick Madore
Identifiant: iwac-issue-0000970
contenu: ’Chroniuue du Vendredi
ATTENTAT D’ALEXANDRIE ET DE BAGDAD
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Comment - Pourquoi et Pour qui P
^Asie, le Moyen Orient et le monde musulman nous ont habitué de façon inacceptable aux révoltantes images d’attentats. Des attentats perpétrés à la fois sur les champs de batailles, mais aussi dans les mosquées et les églises. suite P2
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ARABA 07 SAFAR AU TARATA13 SAFAR 1432 H
L’INFORMATION À LA LUMIÈRE DE L’ISLAM
INTOLERANCE REUGIEUSE
Comment,
pourquoi pour qui P
L’IMAM DOSSO AMADOU
Riviera III
ID Le respect delà diversité selon l’Islam
Le Roi et les bienfaits d’Allah
no limit
j part of etisalat^
P O R T R A I
L’IMAM IBN ÛUDAMAT
Un des piliers de l’école hanbalite
CONFIDENCE
Comment vaincre ses complexes 9
TEMOIGNAGE
Rescapé d’un accident d’avion. Il raconte
INTERNATIONAL
NEW-YORK
Exposition sur les innovations islamiques
2
| Islam Info N° 271 du Mercredi 12 au Mardi 18 Janvier 2011
Araba 07 Safar au Tarata 13 Safar 1432 H
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PAR ABOU KHALFATH-IM
Uronique du Vendredi
ATTENTAT D’ALEXANDRIE ET DE BAGDAD
Comment-Pourquoi et Pour qui P
Chronique de la Ouma
LE ROI ET LES BIENFAITS D’ALLAH
J Asie, le Moyen Orient et le monde musulman nous ont habitué de façon inacceptable aux révoltantes images d’attentats. Des attentats perpétrés à la fois sur les champs de batailles, mais aussi dans les mosquées et les églises. Ces lieux de refuges, d’espoir et d’espérance pour les croyants. Ces attentats sont d’autant plus révoltants qu’en visant les lieux de culte chrétien dans des pays à majorité musulmane, ils causent des torts aux musulmans, mais aussi à l’islam déjà en difficulté en occident d’une part. D’autre part, ils sont inacceptables car ces lâches attentats visent et frappent des citoyens authentiques qui n’ont d’autres terres et d’autres parties que celles de leurs bourreaux. Comment peut-on être de vrais croyants musulmans et s’en prendre à des croyants chrétiens, innocents et sans défense tout en sachant que des musulmans en grand nombre vivent en paix et dans la quiétude dans la plus part des pays à dominante chrétienne ? Derrière de tels gestes que cherche-t-on ? A faire mal au christianisme, à l’occident ou aux pouvoirs locaux accusés pour des raisons purement politiques ? Un croyant intelligent doit-il agir sans tenir compte des réalités de son environnement proche ou lointain ? Un croyant, un vrai, doit-il agir sans tenir compte de l’au-delà et ses exigences, de justice divine implacable ? Mesure t-on la gravité des conséquences de tels actes et la misère morale, sociale et psychologique des femmes, d’hommes, de vieillards et d’enfants ainsi contraints de choisir entre l’exil, la mort, la clandestinité et même peut-être la conversion forcée ? Comment peut-on construire une nation forte unie face aux menaces extérieures avec une partie des populations tenue en leste ? Peut-on réellement parler ici d’intolérance religieuse ? Oui et non.
- OUI parce que peut être ceux qui perpétuent ces crimes semblent apparemment être des musulmans et agiraient sur la base d’un rejet du christianisme en terre musulmane ?
- NON parce que tout simplement tout porte à croire que ce sont plutôt pour des motifs politiques que ces crimes sont perpétrés. Dans tous les cas, quel que soit le motif, la marque indélébile de ces personnes est l’intolérance tout court : cette faculté à croire que sa vérité est l’unique vérité, la seule qui mérite d’être. Tout ce qui ne vient pas de soi est considéré comme négatif ou du néant. On ne voit le monde qu’à travers ses propres lunettes et surtout ses propres et uniques intérêts, ou ceux de son groupe politique, ethnique ou religieux, ou philosophique.Voilà le mal, le vrai mal. Ainsi l’intolérance religieuse nait tout simplement de l’intolérance elle-même. Les doigts qui ont attaqué l’Eglise copte d’Alexandrie, de Bagdad, les mosquées de PK 18, de Bassam ou perpétré le massacre de Sbrenica (plus de 6000 musulmans tués au nez et à la barbe de l’ONU en pleine Europe en 1995) sont les doigts de la même main, la main de l’INTOLERANCE.
Cette main n’a ni couleur, ni religion, ni pays. C’est pourquoi, quelle que soit notre religion, nos tendances politiques, il faut combattre l’intolérance, car elle frappe aveuglement partout et n’importe qui, n’importe quand. Pour s’armer efficacement à combattre l’intolérance, il faut commencer par combattre la calomnie. Selon Denys Acker dans son Double Abécédaire “Vendanges Tardives”. La calomnie, “On calomnie quand dans un rapport de force, on a le dessous et qu’on tente frauduleusement d’étouffer l’adversaire sous le discrédit du mensonge”. Il faut une grande force de caractère et une solide acuité critique pour soupçonner le soupçon .... »
Donc en un mot comme en cent, l’intolérance religieuse nait de L’INTOLERANCE dont le moteur est la calomnie, tout simplement. Il faut le combattre à la racine et partout aussi bien dans les religions, que dans la politique, le sport, la culture et l’éducation.
A LA SEMAINE PROCHAINE INCHAALLAHOU
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RECIT
Il y a très longtemps, vivait dans un grand palais un Roi musulman. Il était toujours accompagné de son fidèle conseiller, un homme très sage qui aimait Allah, et qui donnait des conseils au Roi quand ce dernier avait des problèmes. A chaque fois qu'un malheur arrivait au Roi, le conseiller le consolait en lui disant : « Ce n'est pas grave, Roi, c'est un bien d'Allah! ».
Le roi ne comprenait pas toujours et il lui arrivait de se fâcher. Un jour, en allant à la chasse, le Roi se blessa et perdit trois doigts. Tout le monde criait ::
« Quel malheur ! ... Pauvre Roi ! »
Seul le Conseiller s'approcha du Roi et lui dit : « Mon Roi, ne pleurez pas comme ça ! Ce n'est pas trop grave
OURIRE DE LA SEMAINE
Une journaliste interroge les pensionnaires d’une maison de retraite.
- Que faites-vous depuis que vous ne travaillez plus ?
- Moi, je fais de la photo, dit l’un.
- Moi, je jardine, ajoute l’autre.
- Moi, je fais de la recherche, explique un troisième.
- De la recherche ? Dans quel domaine ? demande la journaliste.
- C’est varié. Je cherche ma canne, mes lunettes, mon dentier...» .......................................................................... .
ERRATUM
Dans notre précédente parution, le N°270 à la page 5 dans l’article intitulé « le CNI apporte son réconfort aux communautés touchées », une erreur s’est glissée dans le choix des photos des personnes dont les propos ont été recueillis. Au lieu de la photo d’EI Hadj Sékou N’diaye qui a été interrogé, Nous avons utilisé la photo de l’imam de Bougounisso.
Toutes nos excuses à El Hadj Sékou N’diaye, à l’imam de Bougounisso et à tous nos lecteurs.
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! Il vous reste encore des doigts . C'est un bienfait d'Allah !»
Le Roi, qui avait très mal, se mit très en colère : « Conseiller ! Tes paroles ne me plaisent pas ! Au lieu de me consoler, tu dis que ce qui me fait mal est un bienfait d'Allah ! Qu'on l'emmène en prison !» . Le Roi prit un nouveau conseiller et oublia celui qu’il avait fait jeter en prison. Des années plus tard, il partit dans la forêt, en promenade, avec toute sa troupe quand des cannibales les attaquèrent. Leur chef ordonna : « Capturez- moi tous les hommes en bonne santé ! Par contre, ceux à qui il manque quelque membre, libérez- les car je n'aime pas les infirmes !»
Tout le monde fut capturé, sauf le Roi
NECROLOGIE
M. COULIBALY DRAMANE, doyen de la famille COULIBALY de Ouamélorho (Niéllé) à Abidjan. ; M. KOUAME Lazare, doyen de la famille KOUAME de Totokro (Bouaké) à Abidjan.; Le Cheick Aima El Hadj Boikari FOFANA Président du
COSIM.jEI Hadj DEMBELE Lassina, ex Député Maire de la Commune d’Ad-jamé.;Les grandes familles DEMBELE, TRAORE, COULIBALY, BERTE, DIARRA, DIALLO, DIABY, CISSE,
car il lui manquait trois doigts. Triste, il rentra seul au château. C'est alors qu'il se rappela que son premier conseiller était toujours en prison et ordonna qu’on aille vite le chercher. « Ô, mon brave conseiller ! Pardonne- moi de t'avoir laissé si longtemps en prison. Tes paroles étaient pleines de vérité ! Je suis en vie grâce aux trois doigts qui me manquent : c'est un bienfait d'Allah mais je n'avais pas compris tout de suite. Acceptes-tu mes excuses, car c'est toi le plus sage ! ». Le conseiller, heureux que le Roi avait compris que toutes les épreuves qui lui étaient arrivées étaient un bien pour lui de la part d'Allah, lui répondit : « Mon Roi, ne t'excuse pas de m'avoir mis en prison, c'est un bienfait pour moi ! ». Le Roi, étonné, lui dit : «Mais, tu n'es pas fâché contre moi ? Je t'ai puni sans raison valable et ce, pendant des années !» Le Conseiller, toujours aussi sage, lui répondit en souriant : “Mon Roi ! Si j'étais resté auprès de vous, les cannibales m'auraient fait prisonnier et m’auraient mangé !”
Moralité : Tout est bienfait d'Allah, même si on ne le comprend pas tout de suite !
KEITA DIABATE, KONE, SANOGHO, KONATE et alliés, à Abidjan, Tunis, Nice, Californie, Bamako.; Les frères et soeurs du Matignon.; La communauté musulmane d’Adjamé.
Ont la profonde douleur de vous annoncer le rappel à ALLAH (SWT)
De leur fils, frère, ami, père, grand-père,
El HADJ DEMBELE ISSIAKA DJIBRILdit“BÂBÀ“
Le décès est survenu, le samedi 08 Janvier 2011.
Les obsèques se dérouleront comme suit :
- Lundi 10 Janvier 2011. Prière mortuaire à la grande Mosquée d’Adjamé après la prière de Zourh (13 h 30), suivie de l’enterrement au cimetière de William-sville et du petit sacrifice au domicile familial à Adjamé quartier Williams Jacob.
- Dimanche 16 Janvier 2011. Sacrifice du septembre jour à Adjamé quartier Williams Jacob au domicile familial.
NSEE DE LA SEMAINE
La possibilité de vivre commence dans le regard de l'autre.
MICHEL HOUELLEBECQ
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Islam Info N° 271 du Mercredi 12 au Mardi 18 Janvier 2011 - Araba 07 Safar au Tarata 13 Safar 1432 H
3
( Grégorien Hégirien
Mercredi Jeudi Vendredi 12 Janvier 355® 07 Safar
13 Janvier Lamissa 08 Safar
14 Janvier Djouma 09 Safar
Samedi 15 Janvier 16 Janvier 10 Safar 11 Safar

Ténin
17 Janvier 12 Safar
18 Janvier Tarata 13 Safar
RADIO ™936
Treichwffl®
”HEURES DE PRIÈRE
SOUBH 05h 20
ZOUHR 13h OO
ASR 16h OO
MAGHRIB 18h 15
ICHA 19h 15
brtrait
Sanogo Abou Amirat sanoma74@yahoo.fr
burate : N°68
El Hadj Imam Méité Al Imam meiimam@yahoo.fr
L’IMAM IBNQUDAMATALMAQDISSI Un des piliers de l’école Hanbalite
SOURATE AL-QALAM : LA PLUME
NOM, GÉNÉALOGIE, ATTRIBUTS ET SURNOMS
Il est l'Imam le Cheikhoul-islam, Mouwaffaqid-Dîn, Abou Muhammad, Abdoullah (de son nom propre), Ibn Ahmad, Ibn Muhammad, Ibn Qudâmat, Al-Maqdissî, Ad-Dimachqî, Al-Hanbalî, que Dieu l'ait en Sa Miséricorde. Le « Cheikhoul-islam, Mouwaffaqid-Dîn » sont des attributs liés à son haut niveau intellectuel en sciences religieuses. Son vrai nom est « Abdoullah ». Mais il était plus connu sous le nom de « Ibn Qudâmat ». Il fut un érudit et un homme laborieux.
NAISSANCE
Il est né à Jérusalem, d’où le surnom « Al-Maqdissî », en l’an 541 de l’hégire correspondant à l’année 1160 grégorien.
SON ÉTUDE
Il a étudié le Coran dès l'âge de dix ans en 551 de l’hégire. Ensuite, au début de l'année 561 de l’hégire, il est allé à Bagdad, à la recherche du savoir.
SES MAÎTRES
Il a étudié auprès des maîtres de son époque. Il a assisté aux cours de plusieurs parmi eux. On peut citer : Ibn Al-Hassan Ad-Daqqâq, Ibn Al-Batti, Abou Zar'at Ibn Tâhirm, Ahmad Ibn Al-Muqarrab, Chanda Al-Kâtiba, Al Moubârak Ibn Muhammad Al-Bâdrâï, Ma'amar Ibn Al-Fâkhir, etc...
SON APPARTENANCE JURIDIQUE
Imam Ibn Qudâmat était affilié à l'école juridique de l’Imam, Ahmad Ibn Hanbal. Il fut donc un « Hanbalite » ou il appartenait à l’école « Hanbalyat ». Il a un ouvrage de grande renommée « Al-Moughny » qui est une des grandes références et qui soutient les avis juridiques de cette école.
A LIRE PROCHAINEMENT
L’imam KONE Idriss Koudouss à Adiaké
Son message pow runltédcs musulmans
TÉMOIGNAGE DES ULÉMAS À SON ÉGARD
1/Ad-Diyâ Al-Muqaddasi a dit : « Il était d'un excellent caractère. Nul ne pouvait le voir sans le sourire aux lèvres. » Il a dit également : « Je n'ai jamais appris qu'il a blessé le cœur d'un solliciteur. Il avait une servante dont le mauvais tempérament lui portait préjudice ; pourtant, il ne lui faisait aucune remarque. »
2/ L'historien hanbalite, Ibn Al-Ammâd a dit de lui : « Il était, quant à l'étendue et à la certitude de son érudition scientifique, un fervent et pieux ascète. Il se dégageait de lui un air imposant. Il se distinguait par la douceur de son cœur et le calme de son caractère. Il répondait à ses adversaires au moyen d'arguments et de preuves. »
SES OUVRAGES
Ibn Qudamat a offert à la science islamique de nombreux livres. On va en citer trois: Al-Moughni fil-fiqh : Droit musulman (10 volumes), Al-Mouqni'i fil-fiqh : Droit musulman pratique, Rawdatoun-Nazir wa Jan-natoul-Manazir fil-Ousoûl : Les fondements des sciences islamiques. Il y a encore plus d’une dizaine d'autres livres publiés et d'autres en manuscrits aussi importants les uns que les autres.
RAPPEL À ALLAH
Notre cher érudit, Ibn Qudamat, a été rappelé à Allah à Damas en l’an 620 de l’hégire, correspondant à 1223 grégorien. C’était un samedi, un jour de l'Aïd El-fitr (fête de Ramadan). Il fut enterré le lendemain. Sa dépouille mortelle a été accompagnée à Safh Qâsiyûn où il fut enterré par un très grand nombre de gens. Il est parti laissant de nombreux disciples et des œuvres abondantes, dont on en tire profit jusqu’aujourd’hui. Qu’Allah accepte notre cher Imam dans Sa miséricorde infinie.
Sanogo Abou Amirat Sanoma74@yahoo.fr
LIEU DE RÉVÉLATION:
La Mecque sauf les Versets 17-33 et 48-50, lesquels furent révélés à Médine.
ORDRE CHRONOLOGIQUE DE SA RÉVÉLATION:
Elle fut révélée après la Sourate al-'Alaq (sourate 96).
NOMBRE DE VERSETS:
52 versets
hapelet
Les dix façons de préserver l'amour (2« partie)
Il y a dix façons de préserver l’amour conjugal. Nous en avons cité cinq dans le numéro passé. Cette semaine nous vous proposons les cinq façons restantes. C’est un magnifique rappel qui traite sur la façon de préserver l'amour dans votre couple afin qu'il soit durable.
Puisque l'amour conjugal est sujet à la maladie, et même à la mort, il est impératif que les couples travaillent en permanence à le revivifier et à le préserver. Maris et femmes doivent respecter les règles suivantes :
6/ L'expression matérielle de l'amour est aussi une bonne chose.
Des cadeaux peuvent être offerts, même en dehors des occasions spéciales comme l'Aïd; une agréable surprise est toujours bienvenue. Un cadeau approprié est un cadeau qui exprime les sentiments d'affection de celui qui l'offre. Il n'est pas nécessaire qu'il soit dispendieux, mais il doit respecter les goûts et la personnalité de l'autre; il sera ainsi longtemps chéri et précieusement gardé.
7/ Mari et femme doivent apprendre à être plus tolérants l'un envers l'autre et à fermer les yeux sur les défauts et les faiblesses de l'autre.
Oublier les petites erreurs de la vie courante et ne pas même les mentionner devraient devenir une seconde nature. Le silence, relativement à ces futilités, est un signe de noble caractère.
Une fois, une femme est venue dire à
MESSAGE DE VOEUX
Voeux de MCE à son aimable clientèle Que de chemin ensemble!
Avec vous, nous irons encore plus loin. Et nous ferons de grandes choses.
LES MÉRITES DE SA LECTURE:
Quiconque lit cette Sourate, Allah le mettra pour toujours à l'abri de la pauvreté et le protégera de l'obscurité de la tombe, lorsqu'il mourra.
Selon Ibn Abî Ka'ab, le Prophète (saw) dit: «Quiconque récite la Sourate Nûn wal-Qalam, Allah lui accorde la récompense décernée à ceux dont IL a ennobli le caractère». Selon l'Imâm al-Sâdiq (s): «Quiconque récite la Sourate Nûn wal-
Aïcha (raa) : «Lorsque mon mari rentre à la maison, il devient comme un chat. Lorsqu'il sort à l'extérieur, il ressemble à un lion. Et il ne m'interroge pas sur ce que j'ai fait de ses biens.» (Boukhari et Mouslim) Ibn Hajar explique ses paroles de cette façon : « Elles peuvent signifier qu'il est très généreux et tolérant. Il ne fait pas tout un plat au sujet de ses biens ou de son argent qu'il trouve utilisés par les membres de sa famille. S'il rapporte des choses pour la maisonnée, il ne s'enquiert pas, plus tard, de ce qu'elles sont devenues.
Il ne fait pas un drame des défauts des membres de sa famille; il est plutôt indulgent et tolérant. »
Il est injuste de dramatiser les défauts des autres cependant que de nous-mêmes, nous ne voyons que les qualités.
8/ Mari et femme doivent parvenir à une entente en ce qui concerne leurs responsabilités et leurs soucis communs, comme l'éducation des enfants, le travail, les voyages, les dépenses et tous les problèmes qui peuvent constituer une menace pour la relation du couple s'ils ne sont pas gérés de la bonne façon.
9/ Mari et femme ont besoin de faire des choses pour égayer leur relation.
Ils peuvent lire des livres tels la Sira du Prophète (saw) ou écouter des cassettes qui leur donneront des idées sur les façons de revivifier leur vie conjugale et de l'enrichir.
Ils peuvent varier leurs habitudes lorsqu'il s'agit de se relaxer ensemble, de manger, de décorer leur maison, et
Qalam, lors d'une Prière obligatoire ou recommandée, Allah lui évitera à jamais la pauvreté dans sa vie, et la pression de la tombe lorsqu'il mourra».
LA SIGNIFICATION DE SA LECTURE PENDANT LE RÊVE:
Quiconque se voit en train de la lire en rêve, Allah le gratifiera d'éloquence, de science et d'habileté.
El Hadj Imam Méité Al Imam meiimam@yahoo.fr
dans leurs façons d'interagir, tant en public que dans l'intimité. Ce sont là des choses qui gardent la passion et l'intérêt en éveil dans une relation de couple.
10/ La relation doit être protégée des influences négatives qui peuvent l'affecter.
L'une des pires qui soit est le fait de comparer son époux ou épouse aux autres. Beaucoup d'hommes ont tendance à comparer leur femme à celles des autres. Certains vont même jusqu'à les comparer avec celles qu'ils voient dans les magazines ou à la télévision.
Les femmes aussi comparent leur mari avec ceux des autres, surtout en matière de richesses, de beauté et sur la fréquence avec laquelle ils font des activités extérieures avec leur épouse. Toutes ces comparaisons malsaines amènent les gens à se sentir mal et à se dévaloriser ; et la relation peut s'en trouver rapidement affectée.
Si nous tenons à nous comparer aux autres, nous devons le faire avec ceux qui sont moins pourvus que nous. Le Messager d'Allah (saw) a dit : « Regardez ceux qui sont en-des-sous de vous et non pas ceux qui sont au-dessus. Cela est meilleur pour vous, afin que vous ne minimisiez pas les bienfaits d'Allah. » (Boukhari)
Il est grand temps que nous apprenions à vivre dans la réalité et à être satisfaits de ce qu'Allah a décrété pour nous. Nous ne devons pas considérer avec envie ce qu'Allah a donné aux autres. Même le peu que nous avons peut signifier beaucoup si nous savons bien l'utiliser et en tirer profit. Il est fort possible que plusieurs des personnes qui parlent de leur bonheur conjugal et qui se vantent de leur mari ou de leur femme ne disent pas tout à fait la vérité; ce n'est que la vanité qui les fait parler.
L'herbe nous semble souvent plus verte chez le voisin, mais seulement parce que nous ne la regardons pas d'assez près.
Tslam
spiritualité
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Islam Info N° 271 du Mercredi 12 au Mardi 18 Janvier 2011
Araba 07 Safar au Tarata 13 Safar 1432 H
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^Rurate de la semaine Abou ismaëi
SOÛRATOUL-MOULK-N°67-LA ROYAUTÉ
TRANSCRIPTION 4 A 5 1 1 TRADUCTION 4 A 5
V.4: Thoumma Arji il-Baçara Karratayni Yanqalib llaykal-Baçaru Khâsiane Wa Houwa hasîroun V.5: Wa Laqad Zayyannâ-s-Samâ'a-d-Dounyâ Bimaçâbî_a Wa Ja'alnâhâ Roujoûmane Lilchayâ_îni Wa Aatadnâ Lahoum Adhâba-s-Sa-îri V.6: Wa Lilladhîna Kafaroû Birabbihim Adhâbou Jahannama Wa Biisal-Maçîrou V.4: Puis, retourne ton regard à deux fois: le regard te reviendra humilié et frustré. V.5: Nous avons effectivement embelli le ciel le plus proche avec des lampes [des étoiles] dont Nous avons fait des projectiles pour lapider des diables et Nous leur avons préparé le châtiment de la Fournaise. V.6: Ceux qui ont mécru à leur Seigneur auront le châtiment de l'Enfer. Et quelle mauvaise destination! (à suivre)
e Saviez-vous
Abou Ismaël
la récompense de celui dont le but est l'ostentation
testions - Réponses
Abou Ismaël
Q : Je suis une sage-femme qui travaille dans la section gynécologie et accouchement d'un hôpital (une clinique) . Comme on le sait, ce travail implique que la sage-femme s'intéresse aux nouveau-nés et à leurs mamans. Ce qui signifie que la sage-femme s'expose à toutes sortes d'impureté en raison de ses interventions en ce lieu. Ma question concerne l'accomplissement de la prière dans cette situation: comment faire les ablutions? Me faut-il retirer le voile pour masser les cheveux? Faut-il que je me change les vêtements pour chaque prière prescrite? En outre, je ne dispose que de quelques heures de repos qui peuvent ne pas coïncider avec l'heure d'une prière. Autrement dit, l'heure de la prière peut me trouver en pleine activité. M’est-il permis de retarder les prières, quitte à les regrouper pendant la pause réglementaire?
R: louanges à Allah Premièrement, figurent parmi les conditions de validité de la prière la propreté du corps et des vêtements du prieur. Si celui-ci traîne une quelconque impureté, il doit s'en débarrasser avant d'entrer en prière. Vous pouvez réserver un vêtement (blouson) pour le travail et un autre pour la prière. A l'avènement de l'heure de celle-ci, elle ôte sa tenue de travail et prend le vêtement réservé à la prière. Il lui suffit encore de laver l'endroit souillé du vêtement de travail et de le garder pour prier, si elle le désire.(...).
Deuxièmement, le massage de la tête fait partie des composantes essentielles des ablutions. Mais si une femme est coiffée, elle n'est pas obligée de se décoiffer pour
cela car elle peut masser là-dessus, surtout quand l'enlèvement de la coiffure s'avère difficile.
Al-Bahut (R.a) dit: « il est juste de masser sur le voile d'une femme qui couvre même le cou car Oum Salam le faisait selon Ibn al-Mou-dir. A ce propos, le Prophète (saw) dit: «Massez sur les bottes et le voile» (rapporté par Ahmad) . C'est parce que c'est une coiffure qu'il est difficile d'enlever.» (Extrait de... al-Mouchai). Toutefois le hadith qui dit: «Massez sur les bottes et le voile» a été jugé faible par Cheikh al-Albani (Puisse Allah lui accorder Sa miséricorde). (Voir dahi al-Djami).
Mais il a été demandé à Cheikh Ibn Outhaymine (R.a) s'il est permis à une femme de masser sur son voile. Il a répondu en ces termes: «L'avis le plus répandu au sein de l'école de l'imam Ahmad ibn Handball est qu'elle peut passer sur son voile si celui-ci entoure le cou puisque cela fut
rapporté femmes
d'après certaines des Compagnons
(P.A.A). En tout état de cause, s'il y a une difficulté due au froid ou à la peine résultant du retrait et de la remise du voile, il n' y aucun inconvénient à faire preuve de tolérance dans ce cas. Sinon, il vaut mieux s'abstenir du massage.» (Extrait de Madjmou' Fatwa Ibn Outhaymine).
Troisièmement, en principe, il n'est pas permis de retarder la prière sauf en cas d'excuse, compte tenu de la parole du Très haut: «La prière est certes prescrite aux croyants à des heures déterminées » (Coran, S.4:V.1O3). Cela a été expliqué dans le cadre de la réponse donnée à la question. La sœur, auteur de la question, doit faire de son mieux pour accomplir les prières à leurs
heures respectives. Si cela lui est difficile ou impossible en raison des exigences de la réglementation en vigueur, il n’y a aucun inconvénient à ce qu'elle regroupe deux prières: le Zouhir et l'asr, et le Maghreb et la isha en ramenant la seconde prière à l'heure de la première ou inversement selon ce qui est le plus facile.(...).
Cheikh Ibn Outhaymine (R.a) a été interrogé sur le retardement de la prière à cause d'une intervention, comme dans le cas d'un médecin de garde. Il a répondu en ces termes: «retarder la prière à cause du travail est interdit et n'est pas permis car Allah Très Haut dit: «La prière est certes prescrite aux croyants à des heures déterminées » (Coran,S.4:V.103). Le Prophète (S.A.W.) a fixé des heures précises à la prière. Celui qui les retarde ou les avance par rapport à ces heures aura transgressé les limites tracées par Allah. Or, celui qui transgresse les limites tracées par Allah, les voilà les injustes. Il n'est permis à personne de retarder les prières pour une activité quelconque. Mais s'il s'agit d'une prière pouvant être regroupée avec celle qui la précède ou celle qui la suit et s'il est difficile d'accomplir chaque prière à son heure, il est alors permis au fidèle de les regrouper. Si le commencement de la relève coïncidait avec l'heure de la prière du zouhr de sorte qu'il est difficile d'accomplir celle-ci, on pourrait la regrouper avec celle de asr. Il en est de même de celle du Maghreb avec celle de isha.... Allah le Sait mieux.
D'après Abu Hurayrah (R.a): j'ai entendu le Messager de Dieu (SAW) dire : Le premier homme à rendre des comptes le Jour de la Résurrection est un homme tombé en martyr. On l'emmènera et Dieu lui fera voir les faveurs qu'Il lui a accordées et cet homme les reconnaîtra. Le Tout-Puissant dira : Comment en as-tu usé ? L'homme dira : J'ai combattu pour Toi jusqu'à ce que je sois tué en martyr. Dieu lui dira : Tu mens. Tu n'as combattu que pour qu'on dise à ton sujet : « Il est courageux » et c'est ce qu'on a dit. Alors, il sera ordonné aux anges de le faire traîner par le visage jusqu'à ce qu'il soit jeté en Enfer. Un autre sera un homme qui a étudié la science religieuse puis l'a enseignée et qui récitait le Coran. On l'emmènera et Dieu lui fera voir les faveurs qu'Il lui a accordées et cet homme les reconnaîtra. Le Tout-Puissant dira : Comment en as-tu usé ? Il dira : J'ai étudié la science religieuse, je l'ai enseignée et j'ai récité le Coran pour Toi. Dieu lui dira
: Tu mens. Tu n'as étudié que pour qu'il soit dit à ton sujet : « il est savant » et tu n'as récité le Coran que pour qu'on dise à ton sujet : « C'est un récitateur » et c'est ce qu'on a dit. Alors, il sera ordonné aux anges de le faire traîner par le visage jusqu'à ce qu'il soit jeté en Enfer. Un autre sera un homme que Dieu a enrichi et à qui II a donné toutes sortes de biens. On l'emmènera et Dieu lui fera voir les faveurs qu'Il lui a accordées et cet homme les reconnaîtra. Le Tout-Puissant dira : Comment en as-tu usé ? Il dira : Je n'ai laissé aucune voie dans laquelle Tu aimes qu'on dépense son argent sans en avoir dépenser pour te plaire. Dieu lui dira : Tu mens. Tu n'as agis de la sorte que pour qu'il soit dit à ton sujet : « Il est généreux », et c'est ce qu'on a dit. Alors, il sera ordonné aux anges de le faire traîner par le visage jusqu'à ce qu'il soit jeté en Enfer. (Hadith Qudsi : Rapporté par Muslim et aussi par at-Tirmidhi et an-Nasa'i).
lossaire Le terme «Ouléma t ou Oulama ) «
Abou Ismaël
Ce mot veut dire sage, érudit. C’est un savant musulman, spécialiste du droit musulman. Indépendant de l'autorité des gouvernants, les Oulémas sont les garants du respect et de l'application des principes de l'Islam..
Hadiths de la semaine
Abou Ismaël
«Ma Miséricorde l'emporte sur Ma Colère » [Hadith qoudsi)
D'après Abu Hurayrah (R.a.), le Messager de Dieu (SAW) a dit :
Quand Dieu a décrété la Création, Il s'est engagé
Lui-même en écrivant dans Son livre, qui repose
près de Lui : « Ma miséricorde l'emporte sur Ma colère ».
( rapporté par Muslim, al-Bukhari, an-Nasa'i et Ibn Majah).
lia de la semaine Aboulsmaël
De l'appel à la prière
Quand on appelle à la prière, répéter les paroles du muezzin sauf aux paroles « Venez à la prière, accourrez au succès ! », après ces paroles, on dit : Il n'y a de puissance ni de force qu'en Allah." Là hawla wa là qouw-wata illâ bi-l-lâhi.
estez vos connaissances AbouAmirat
1/ Peut-on raccourcir la prière, en état de voyage, avant de quitter la localité de résidence ?
2/ Est-ce que le fait de Toucher un chien ou sa salive rompt les ablutions ?
3/ Comment l’islam juge-t-il le fait de faire ses ablutions tout étant nu ou vêtu d’un court vêtement qui ne couvre pas totalement les nudités ?
4/Que doit-on faire si un chien a lapé les vêtements de quelqu’un ?
5/ Est -il possible de suivre pour imam en prière un non circoncis ?
La réponse dans le n° 272
lonses aux questions du numéro precedent
R1 : Les types de personnes ayant droit à la Zakât sont : 1/Les pauvres, 2/ les indigents, 3/ ceux qui collectent la zakat, 4/ ceux dont les coeurs sont à gagner (à l'Islam), 5/ l'affranchissement des jougs, 6/ les endettés, 7/ dans le sentier d'Allah, 8/ le voyageur (en détresse).
R 2 : Les bases essentielles de l’argumentation en islam sont : 1/ le Noble Coran, 2/ La sunnah du Prophète (saw), 3/ le consensus des savants. 4/ l’analogie.
R3 : Les différents aspects du sixième (6ème) pilier de la foi sont : La soumission à la volonté d’Allah. Croire en ce que l’on peut avoir une volonté contraire à celle d’Allah, mais le dernier mot revient à Allah.
R4 : Quand la morve atteint l’habit, elle ne le souille pas.
R5 : L’année dénommée (l’an de tristesse) dans l’histoire du Prophète (saw), c’est l’année où son épouse Khdidja et son oncle Abou Tâlib sont décédés. C’était en la 6éme année de sa prophétie.
TÉRÉ FM

20-39-02-59
Islam Info N° 271 du Mercredi 12 au Mardi 18 Janvier 2011
Araba 07 Safar au Tarata 13 Safar 1432 H
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COMMUNAUTE
DECOUVERTE
L’ÎLE BOULAY, UN FILON TOURISTIQUE INEXPLOITÉ
Abidjan livre sa face maritime cachée
Le personnel d’islam info après une année d’activité intense a décidé dans le cadre de son cinquième anniversaire, de se relaxer. Pour ce faire,il a mis le cap sur l’île Boulay. Cette balade maritime lui a permis de découvrir Abidjan dans sa face inconnue.
ABIDJAN ET SES DEUX PONTS Notre randonnée commence à 9heures ce dimanche 07 Mars, 2010 dans un bateau bus de la SOTRAen direction de l’île Boulay. Quand l’embarcation fait dos au quai de la gare sud, Le Plateau apparaît alors dans toute sa beauté telle une carte postale avec ses buildings:«Les colonisateurs ont eu le nez creux en installant la capitale de notre pays à cet endroit magnifique, après Assinie, Bingerville et Bassam» affirme un des membres de l’excursion, émerveillé par cette image féerique. Dans ce décor, se détache à notre gauche, le pont Félix Houphouët Boigny, débuté en 1954 et inauguré le 15 novembre 1958. Il est long de 545 mètres pour 14 mètres de large. Le pont Général de Gaulle, l’autre pont a été inauguré en 1961 ; il mesure 592 mètres, avec six voies carrossables.
LA LAGUNE, UNE POUBELLE À CIEL OUVERT
Pendant que le bateau avance, on remarque de nombreux pneus qui flottent sur l’eau:«La lagune est devenue un véritable dépotoir où nagent des milliers de pneus qui créent beaucoup de problèmes aux bateaux bus et autres pinasses. Les conducteurs doivent fournir beaucoup d’efforts pour les éviter » nous dit Mister Gbeuly, notre guide.
LA CÔTE IVOIRIENNE AU CENTRE D’UN TRAFIC IMMENSE AU15ÈME SIÈCLE
Après quelques minutes de navigation sans problème sur la lagune Ebrié, le port d’Abidjan se dresse devant nous dans toutes ses dimensions.
Pour l’histoire, dès le 15ème siècle, la côte ivoirienne était un centre d’importants échanges commerciaux. Pendant très longtemps, tout le trafic maritime de notre pays s’est effectué au moyen de rades foraines situées aux débouchés en mer sur les lagunes Assinie-Grand Bassam, Grand-Lahou, Makey-Lagune Tiagba, Sassandra, San-Pedro. Cependant, après la naissance officielle de la Côte d’Ivoire en 1893, les échanges commerciaux entre ce pays et la côte se sont accrus. Il fallait donc envisager des voies d’accès vers la mer.
D’ABORD DES WHARFS
Pour ce faire, le Colon envisage d’abord la construction de Wharfs à court terme qui seront suivis plus tard du port. C’est ainsi que le premier wharf est construit à Grand-Bassam
en 1897.Un deuxième wharf plus long et plus large, est mis en service en 1923 en raison de l’augmentation du trafic. Un troisième est construit à Port-Bouët en 1931. Enfin, en 1951, un Wharf est mis en service à Sas-sandra.
Malgré la construction des Wharfs, la création d’un véritable port en eau profonde était devenue indispensable, en raison de la croissance rapide du volume des échanges et de la nécessité de transporter des
La Baie des milliardaires
charges de plus en plus lourdes au niveau maritime. Il faut signaler que des études avaient déjà été entreprises dès 1892 en vue de déterminer un site précis susceptible d’accueillir ce port. Les villes de Grand-Lahou, Grand-Bassam, Sassandra et Bingerville avaient été sondées.
ABIDJAN CHOISI COMME PORT DE L’INTERLAND EN 1898
En 1898,dans le cas de la mise en valeur de la Côte d’Ivoire qui était une colonie d’exploitation,et de l’extension de ses activités économiques dans les autres colonies voisines, une mission française est envoyée sur place avec les Capitaines Hou-daille, Crosson-Duplessis et autres ,en vue de la future création d'un chemin de fer et d'un port. Ceux-ci se rendent compte que le plus court chemin entre Bamako et l’Océan Atlantique passe par Abidjan et non par Dakar (comme on l’imaginait jusque-là). Elle relève également divers autres facteurs techniques, géographiques et économiques favorables et propose formellement Abidjan pour accueillir le port et constituer ainsi la tête de ligne du chemin de fer qui sera baptisé «Abidjan-Niger» (RAN).
BEAUCOUP DE MORTS DANS LA CONSTRUCTION DU CANAL DE VRIDI
D’abord, le choix se porte sur le site de Port-Bouët; mais dès le commencement de la construction (1906-1907) les travaux sont engloutis par l’existence d’un trou sans fond
appelé «Canyon». Par conséquent, on décide donc de construire le Canal de Vridi en 1935. Le projet est établi par l'ingénieur Roger Peinard soutenu par un autre ingénieur du nom de Wattier. La construction est confiée à l'Entreprise de construction du Port d’Abidjan (CPA).Les travaux commencent en 1938 du côté lagu-naire et en 1947 du côté de la mer. Le point de jonction constituant un bouchon a été dynamité le 23 juillet 1950 mettant enfin en communication la Lagune Ébrié avec la mer grâce à un canal de 2700 m de long sur 370 m de large avec une profondeur de
13,50 m alors que la distance naturelle de la lagune est en général de 7 mètres, bien qu’il existe en ces lieux un creux naturel de 25 mètres:«Ce jour-là, beaucoup d’ouvriers ont perdu la vie par la faute d’un énorme tourbillon créé par l’embouchure,force de la nature et la main de Dieu. Ces hommes en provenance aussi bien de notre pays que de ceux de la sous-région sont morts pour nous et c’est grâce à eux que nous vivons aujourd’hui car le port est le poumon économique de notre pays» affirme Monsieur Gbeuly, notre guide. Enfin, le 5 février 1951, le Port d’Abidjan est officiellement inauguré par le Président de l'Assemblée Territoriale Ouest Africaine, l'ivoi-rien(médecin et homme politique d’alors, décédé il y a peu à Yopougon) et le Ministre de la France d'Outre-Mer, François Mitterrand, en présence de l'honorable médecin et chef du village de N'Gokro Félix Hou-phouët-Boigny, futur président de la Côte d’Ivoire.
LE PORT D’ABIDJAN, POUMON ÉCONOMIQUE DE LA CÔTE
D’IVOIRE
Aujourd’hui, Le Port autonome d'Abidjan (PAA) est le plus important de l'Afrique de l'Ouest et le deuxième de toute l'Afrique après celui de Durban, et devant ceux de Lagos et de Dakar. Il sert d’interland c'est-à-dire le Mali, le Burkina, le Niger et même le Tchad. Pour la région, c'est donc un véritable outil de coopération et d'intégration. C’est également le premier
port thonier du monde avec 400000 tonnes de thon. Son trafic contribue à 90% des recettes douanières du pays et à 60% du revenu de l'État.
LE CIMETIÈRE DES BATEAUX A DISPARU
Notre bateau continue sa route vers l’île Boulay. Quand il arrive en eau profonde, une découverte nous chagrine: le cimetière des bateaux ou du moins ce qu’il en reste c’est-à-dire pratiquement rien car:«le cimetière n’existe que de nom. Les ferronniers ont coupé tous les fers des bateaux pour en faire des conteneurs. Sachez que l’épave d’un navire peut rapporter entre 20 et 25 millions de francs selon sa dimension. C’est donc un site touristique qu’il faut rayer des prospectus vantant la beauté de notre pays», nous affirme, Mister Gbillly, la voix pleine d’amertume.
L’ÎLE BOULAY, UN ENSEMBLE DE 13 ÎLES
Lorsque le bateau dépasse cet endroit, l’île Boulay se rapproche de nous. C’est un ensemble de 13 îles qui s’étendent suri 8km de long avec une superficie de 2000 hectares. Elle fait partie du plan d’eau ivoirien ayant une superficie de 61000 hectares qui s’étale sur 156 kilomètres de la baie d’Assinie à la frontière du Libéria, divisé en 16 lagunes dont la plus importante est la lagune Ebrié. Cet univers fait partie de la commune de Yopougon. L’île doit son nom à un colon du nom de Boulay qui y avait sa plantation.
LA BAIE DES MILLIARDAIRES, UN UNIVERS PARADISIAQUE
Les pêcheurs de l’île Boulay
Pour le commun des mortels, l’île Boulay, c’est la baie des milliardaires.. Cet univers paradisiaque fait de villas cossues que ne peuvent s’offrir le fonctionnaire normal. Et pour cause, avoir une maison dans cet endroit, suppose que l’on doit se construire un château d’eau, avoir un groupe électrogène ou l’énergie solaire comme c’est le cas pour de nombreuses villas que nous avons vues du bateau. Pour s’y rendre, il faut soit un hors-bord, un bateau ou un hélicoptère. Ce n’est donc pas
une baie pour monsieur tout le monde. On se croirait à Nassau au Bahamas ou à Acapulco au Mexique ou même à Miami en Floride, tant le cadre est féerique.
L’ÎLE BOULAY, UN FILON TOURISTIQUE INEXPLOITÉ
Et tout, ce tableau de carte postale est renforcé par des pirogues traditionnelles qui croisent des hors bord ou des planches à voile: « Le café et le cacao font que les Ivoiriens ignorent le tourisme qui est peut-être une source de revenue importante. Ce genre de paysage se rencontre à Asouindé, monogaga, Assinie, etc. Il suffit seulement qu’on intéresse des investisseurs que dans trente ans ,nous aurons de la baie aussi importante que celle de Rio de Jainéro, de Miami, d’Acapulco ou même de Cuba et ce sont des milliards de francs CFA qui tomberont dans les caisses de l’Etat. «Affirme notre guide. Cet endroit est effectivement une merveille ne serait-ce que par l’eau de la lagune, plus propre que dans les autres endroits d’Abidjan.
8 DES 13 ÎLES SERONT DÉTRUITES
Malheureusement, huit parmi ces treize îles seront détruites au profit du port d’Abidjan. Ce sont les contradictions du développement. Pour l’extension du port, ce sont plus de 1500 hectares de forêt naturelle, de mangrove et de plan d’eau qui seront détruits. Pourtant, on peut élargir le port sans détruire ces îles; il suffit seulement de faire un dragage pour sauver cet endroit de rêve» nous dit tout peiné mister Gbilly, notre guide.
LE PERSONNEL D’ISLAM INFO SE RELAXE
Notre bateau accoste dans l’une des treize îles et toute l’embarcation descend et toute l’équipe d’Islam Info s’adonne aux plaisirs des jeux. C’est la croisière en ballade avec tout ce que cela suppose comme jeux et farniente.
kemebrama
________________Groupe Scolaire IQRA_____________________
________________Dokul San-pedro et Korhogo_______________
Ouverture à la rentrée 2010-2011
( Pour tout renseignement complementaires appeler aux 07940345 / 07480034 / 46786672 )
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1 L’intolerance religieuse ici et ailleurs I
HISTORIQUE
L’intolérance religieuse est vieille comme le monde. Dans l’histoire de l’humanité, la vie des hommes est jalonnée d’innombrables illustrations de la bêtise humaine précisément dans ce domaine. Si parfois, certains illuminés utilisent les livres saints (la Thora, la Bible et le Coran) pour tenter de justifier leurs folies, il faut reconnaître cependant que dans la plupart du temps, ce sont des hommes politiques ou des évènements politiques qui sous-tendent les actions violentes d’intolérances religieuses. Il s’agit en général d’exploiter les sentiments religieux des populations analphabètes et incrédules pour atteindre des objectifs purement politiques, économiques ou culturels.
CAUSE DE L’IMMIGRATION
Cependant, l’intolérance religieuse est à la base de l’immigration et du peuplement de plusieurs contrées et continents, depuis l’aube des temps jusqu’à nos jours.
Face à ce fléau permanent, menace contre la paix dans nos sociétés, des hommes se sont organisés pour y apporter une réponse adéquate selon les pays et les contextes.
INTOLERANCE ET ISLAM
Si aujourd’hui, l’intolérance religieuse s’assimile à une région et à une religion en occurrence le Moyen Orient, l’Asie et l’Islam, en réalité, il n’en est rien fondamentalement. Car les pays musulmans et les musulmans souffrent tout autant de ce phénomène de l’intolérance religieuse. On ne peut pas non plus réduire les manifestations de l’into-
// s’agit en général d’exploiter les sentiments religieux des populations analphabètes et incrédules pour atteindre des objectifs purement politiques, économiques ou culturels.
lérance religieuse entre uniquement les musulmans et les chrétiens. A l’intérieur de ces deux grands groupes, les religions monothéistes, on note aussi des intolérances religieuses intra-muros entre par exemple d’une part les protestants et les catholiques chez les chrétiens, et entre les chiites et les sunnites chez les musulmans d’autre part. Aussi bien dans les pays développés que dans les pays sous développés, ces intolérances intra-muros peuvent se développer comme en Grande Bretagne entre les Catholiques et les Protestants, ou au Pakistan entre les Chiites et les Sunnites. Parfois même entre les sous groupes religieux, on rencontre le phénomène de l’intolérance religieuse. Comme par exemple les Mormons et les autres Protestants méthodistes américains. Ce qui a provoqué l’immigration des Mormons américains de la
côte-est et la création de l’état de l’UTAH avec comme capital Sait lake city. La ressemblance entre les
pays développés et les pays sous-développés sur la réalité de l’intolérance religieuse s’arrête là. Car au niveau des moyens de lutte contre l’intolérance religieuse, les pays sous-développés sont à des années lumières des pays développés et démocratiques.
DEMOCRATIE ET DEVELOPPEMENT CONTRE L’INTOLERANCE
Dans les pays démocratiques développés, le phénomène de l’intolérance religieuse peut exister (à cause même des avatars de la liberté d’expression), mais il existe d’une part des mécanismes légaux judiciaires et sécuritaires suffisamment efficaces pour traquer et mettre hors d’état de mise les agents du phénomène de l’intolérance religieuse. Et d’autre part, les victimes de l’intolérance peuvent se
Les cercueils des chrétiens coptes assassinés. Dans la nuit du vendredi 31 décembre 2011, une explosion s’est produite le vendredi 31 décembre 2010 faisant 21 morts et 43 blessés à Alexandrie
faire entendre d’une manière ou d’une autre et se défendre légalement devant des juridictions compétentes et crédibles.
Au contraire des pays développés, démocratiques, les minorités religieuses dans les pays sous-développés et non démocratiques souffrent tout autant que la majorité des populations, du déficit de démocratie, donc du respect des droits humains, de l’incompétence et de la corruption des institutions judiciaires.
Fatim Djamila
LUTTE CONTRE L’INTOLÉRANCE
L'exemple de la Fondation NOURAL HAYAT
Dans cette lutte cotre l’intolérance religieuse, on pourrait citer l’exemple de la Fondation Nour Al Hayat en Côte d’Ivoire, où une fois par mois des musulmans, des chrétiens et des juifs se retrouvent pour partager ensemble leur histoire, leur culture, et leurs espérances dans un monde fraternel et tolérant. Sans tambour ni trompette, le fondateur de cette fondation dans la discrétion la plus totale, contribue de manière décisive à l’avènement de la culture de tolérance sur les bords de la lagune Ebrié. Il faut prier le Tout Puissant pour donner longue vie à la Fondation et à son fondateur afin que vive la Tolérance ici et ailleurs. F. D
Intolérance religieuse en Côte d’Ivoire
ETAT DES LIEUX
Selon les statistiques plus ou moins officielles, les musulmans et les chrétiens représenteraient à peu près 40% pour chaque groupe. Et le reste étant 20% pour les animistes.
Entre les fidèles musulmans et les chrétiens, il existe depuis toujours, une paix et une solidarité exemplaire. Entre les leaders religieux musulmans et chrétiens, il existe une collaboration permanente qui permet d’organiser des manifestations communes et même prendre des engagements parfois. Ainsi depuis le début de l’instabilité politique, en passant par la guerre de 2002 et jusqu’aux récents évènements du deuxième tour des élections présidentielles du 28 novembre 2010, les responsables chrétiens et musulmans ont joué un certain rôle dans l’apaisement général entre surtout les citoyens ordinaires.
MANIFESTATION DE L’INTOLERANCE RELIGIEUSE
Les quelques manifestations de l’intolérance religieuse en Côte d’ivoire ont été surtout observés par rapport à la
situation politique. Notamment quand des politiciens accusent à tort ou à raison une communauté de constituer le bétail électoral de leurs adversaires. Alors, on profite des manifestations purement politiques pour s’attaquer à tous les symboles de ladite communauté.
Une autre manifestation de l’intolérance religieuse vient directement de personnes dites religieuses. Celles-ci s’adonnent à des prophéties sur ce destin politique de leur idole, quand d’autres affirment sans sourcilles non seulement dans leurs lieux de prière ou sur les antennes des médias publics, que la Côte d’Ivoire est la Terre Promise de leur prophète. Et donc qu’à ce titre, nul ne peut prétendre diriger les ivoiriens si ce n’est l’un des leurs.
Parfois aussi, l’intolérance religieuse porte sur l’interdiction de construction de lieux de culte dans certains quartiers ou villages. L’intolérance de certains religieux a pour origine parfois d’une part, la crainte de la perte de certains avantages matériels acquis depuis de longues années. D’autre part, la peur justifiée plus ou moins d’une religion différente, de valeurs
différentes que celle à laquelle ils croient.
BREBIS GALEUSES
Cependant, tout porte à croire que malgré la présence de quelques brebis galeuses et illuminées parmi les personnes dites “religieuses” et les hommes politiques, la Côte d’Ivoire n’est pas la Terre Promise des tenants de l’intolérance religieuse. Dans tous les temples, églises et mosquées, on rencontre des ivoiriens de toutes origines. Dans tous les partis politiques, il en est de même aussi. En outre, il existe en Côte d’Ivoire des hommes de religion, de valeur et des hommes politiques de principe que rien ne peut ébranler dans leur quête vers la construction d’une Côte d’Ivoire où la paix et la tolérance religieuse et politique sont des valeurs cardinales.
ECHEC DES RELIGIEUX
Cependant, nos leaders religieux ont échoué durant ces dix dernières années totalement dans leur démarche pour ramener à la raison les principaux protagonistes de l’arène politique. Bien au contraire, les preuves abondent pour démontrer un certain parti pris distillé dans de
longues déclarations solitaires, alors que la bienséance aurait voulu qu’au plus fort de la crise, les hauts responsables religieux musulmans et chrétiens se réunissent pour pondre une seule et unique déclaration qui prenne en compte uniquement la vérité, la paix entre tous les habitants et l’image de notre pays à l’extérieur. Au lieu de cela, de respectables religieux ruent dans les brancards pour épouser des thèses qui clochardisent la Côte d’Ivoire. Peut-on alors s’étonner de la radicalisation de part et d’autre des ivoiriens ? Peut-on alors s’étonner de peu de respect dont devraient jouir normalement nos religieux ? Avec à la clé le peu de considération à leurs injonctions pour la résolution des crises socio politiques? Non assurément ! Car ceux qui prétendent être les détenteurs de la vérité divine se sont empêtrés dans la boue de la vérité des hommes, et de la compromission. Mus bien entendus par les avantages terrestres, mais hélas aussi par l’intolérance religieuse.
LUTTE CONTRE L’INTOLÉRANCE
L’Intolérance religieuse est aussi définie, comme la volonté de cer-
tains religieux d’écarter par tous les moyens, ceux qui ne sont pas de leur obédience religieuse dans la gestion commune des affaires de l’Etat et à un certain niveau.
Alors qu’ils savent pertinemment (Car ils l’enseignent souvent à leurs fidèles) que le Destin individuel est l’affaire exclusive du SEIGNEUR TOUT PUISSANT. Et que dans un pays multiculturel, multi religieux et démocratique, l’alternance est inéluctable, inévitable et irréversible. Parce que tout simplement c’est le prix à payer pour la paix, la stabilité et le développement vrai.
Ainsi face à la complaisance religieuse, l’extrémisme de certains hommes politiques, au désarroi des jeunes, et au désespoir des citoyens, que faire ? Prier le Seigneur Tout Puissant qu’il nous délivre totalement de l’intolérance religieuse sous toutes ses formes (dans l’esprit, la voie et les mains). Prendre son destin en main pour lutter intelligemment, et avec détermination contre l’intolérance sous toutes ses formes.
Car en définitive, l’INTOLERANCE tout court est la cause principale de la violence ici et ailleurs, hier, aujourd’hui et même demain.
Fatim Djamila
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EGYPTE
Attentat d’Alexandrie
L’attentat perpétré contre une église copte en Egypte à la veille de la Noël 2010 a été condamné-partout dans le monde.
LES REACTIONS
Selon Ryad, «l'attaque contre les coptes est un acte criminel que n'approuvent ni notre religion ni l'éthique». Quant au secrétaire général de la Ligue islamique mondiale, Abdellah Ben Abdel Mohcine Al-Turki, « Le terrorisme n'a ni nation ni nationalité et n'appartient à aucune religion, (...) les religions célestes sont porteuses de messages de sécurité et de paix »,. Pour le Secrétaire général de l'OCI (Organisation de la conférence islamique), Ekmeleddin Ihsanoglu, « cet acte terroriste n’était pas compatible avec les principes nobles de l’islam, qui condamnent fermement cet acte criminel ». Ahmed al-Tayyeb, le grand imam d'AI-Azhar, la principale institution musulmane, a annoncé la création d'un comité conjoint avec l'Église copte afin de comprendre les raisons des tensions entre les deux communautés et tenter de les résoudre.
EN EUROPE
En Europe, les réactions les plus virulentes viennent de la France avec le CRCM, CFCM, et l’UOIF qui ont fermement condamné l’acte « abject » et exprimé leur solidarité avec le peuple égyptien « face à cette tragédie qui a touché sa composante copte et élève des prières pour que les musulmans et les chrétiens d’Orient puissent résister par leur unité et leur fraternité aux adeptes de la haine et de la violence.... Face à ces crimes lâches (...) nous avons plus que jamais auparavant besoin des uns et des autres pour faire entendre la voix de ceux qui construisent des ponts et non des murs entre les chrétiens et les musulmans. ».
AU PAYS-BAS
Des églises coptes surveillées par des musulmans
Au Pays Bas, les musulmans ne se sont pas contentés de condamnations verbales. Ils se sont automatiquement proposés pour la protection des églises :
ARABIE SAOUDITE
u mufti : "l'Islam n’est pas la religion des explosions"
Cheikh Abdelaziz Al-Cheikh, mufti d’Arabie Saoudite, et président du comité des grands oulémas, a fustigé l’attentat ayant visé une église copte en Alexandrie (Egypte) dans la nuit de la Saint-Sylvestre, le considérant comme "un acte criminel qui n’est en rien lié à l’Islam". Dans des déclarations au journal saoudien, Okaz, dans son édition du lundi, le mufti saoudien a affirmé que "cet acte n’est pas autorisé par la charia, l’Islam interdit l’hostilité envers autrui sous toutes ses formes", ajoutant que "l’effusion du sang et l’assassinat des innocents,
« Le Conseil musulman néerlandais, le Conseil des mosquées marocaines néerlandaises et la Fédération des organisations islamiques offrent leur protection » à trois des sept églises coptes des Pays-Bas. Dans ce courrier, les musulmans, solidaires de leurs concitoyens chrétiens, proposent de « surveiller les églises contre la menace d'Al-Qaïda », qu'ils condamnent.
LE PAPE BENOÎT XVI
Lors de la messe du premier de l'an à la basilique Saint-Pierre de Rome, le Pape Benoît XVI a demandé samedi aux dirigeants du monde de défendre les chrétiens contre les abus et les intolérances religieuses. Face aux "tensions menaçantes du moment, face spécialement aux discriminations, aux abus et aux intolérances religieuses, qui frappent aujourd'hui de façon particulière les chrétiens, encore une fois, j'adresse une invitation pressante à ne pas céder au découragement et à la résignation", a-t-il déclaré.
LA SYRIE
La Syrie a dénoncé un "crime terroriste visant l'unité nationale et le pluralisme religieux en Egypte ainsi que dans d'autres pays arabes", alors que le roi Abdallah II a exprimé "le soutien de la Jordanie aux frères en Egypte face au terrorisme". Au Liban, le parti islamiste chiite Hezbollah a dénoncé "un complot dangereux visant la diversité religieuse dans plus d'un pays arabe et musulman", de même que le Hamas palestinien pour qui "l'attentat est destiné à pousser à la confrontation entre musulmans et chrétiens".
CONDAMNATIONS DES AUTORITÉS MUSULMANES
Les autorités religieuses ont réagi vigoureusement. Al-Azhar, la grande institution de l'islam sunnite basée au Caire, a dénoncé un attentat visant "l'unité nationale égyptienne" et appelé chrétiens et musulmans au calme. Le vice-président du Conseil supérieur islamique chiite, cheikh Abdel Amir Kabalan, a dénoncé à Beyrouth l'attentat "qui a visé des
Cheikh Abdelaziz al-Cheikh, mufti d’Arabie Saoudite,
est une question que ni la charia, ni la raison accepte". "L’Islam n’est
civils innocents dans un acte terroriste et anti-religieux (...) qui vise à semer la discorde, le chaos et la terreur en Egypte". Pour le roi Mohammed VI du Maroc, il s'agit d"'un crime contre l'humanité toute entière, banni par les valeurs de la religion islamique".
LES CAUSES
Le vivre ensemble en question
Les minorités chrétiennes dans le Moyen-Orient, dont on dénombre 20 millions représentent moins de 10 % dans la région sur 356 millions d’habitants. Cette population chrétienne très ancienne fait face à quatre problèmes fondamentaux : le conflit israélo palestinien, le fondamentalisme religieux, les difficultés socio économiques, et la prééminence de l’islam dans certaines constitutions. A ce propos, le cardinal André Vingt-Trois, archevêque de Paris déclare:, Les Eglises chrétiennes « sont dépendantes de la capacité des pouvoirs politiques à faire respecter les libertés, notamment religieuses. Leurs difficultés ne tiennent pas à un complot islamique. C’est la faiblesse de ces pouvoirs qui laisse la place aux fondamentalistes ... ».
Quant à Jean-Louis Cardinal Tauran, président du Conseil pontifical pour le dialogue interreligieux et l’Archevêque Pier Luigi Celata, secrétaire, ils dénombrent sept sources directes ou indirectes de la violence entre les communautés religieuses, mais aussi à l’intérieur d’elles-mêmes ; (1) la discrimination fondée sur l’ethnie, (2) la discrimination fondée sur l’identité religieuse ; (3) les divisions et les tensions sociales,(4) l’ignorance, (5) la pauvreté, (6) le sous-développement, et (7) l’injustice. Après ce constat, les deux prélats préconisent aussi six solutions :
(1) Ouvrir nos coeurs au pardon mutuel et à la réconciliation, en vue d’un vivre en commun paisible et fructueux ; (2) reconnaître ce que nous avons en commun et respecter les différences, comme base d’une culture du dialogue ;(3) reconnaître et respecter la dignité et les droits de chaque être humain, sans aucune distinction basée sur l’ethnicité ou l’affiliation religieuse; (4) nécessité de promulguer des lois justes qui garantissent l’égalité fondamentale entre tous ; (5) importance de l’éducation au respect, au dialogue et à la frater-
pas la religion des explosions, n’autorise pas l’attaque de lieux de culte des non-musulmans, ce qui s’est passé est un acte regrettable et attristant". "Ce qui s’est passé en Egypte a pour première et ultime finalité de diviser les musulmans, d’aiguiser la colère à leur encontre, de les détourner de leurs principaux devoirs, d’attaquer l’unité nationale en Egypte, et d’attiser les flammes des crises et des conflits, chose que l’Islam récuse.... "ce qui s’est passé est un péché et un crime horrible, qui n’est rien en rapport avec l’Islam et le Jihad".
nité dans les divers espaces éducatifs, à la maison, à l’école, dans les églises et les mosquées.
(6) L’enseignement des chefs religieux, mais aussi les manuels scolaires ayant le souci de présenter les religions d’une manière objective.
J’espère que ces considérations, ainsi que les réactions qu’elles susciteront entre vous et avec vos amis chrétiens, pourront contribuer à la poursuite d’un dialogue toujours plus respectueux et serein, sur lequel j’invoque les bénédictions de Dieu !
LES SOLUTIONS ET RECOMMANDATIONS
La réponse est claire pour les évêques et les responsables musulmans invités : faire du dialogue islamo-chrétien, officiellement initié en 1965 après le concile Vatican II, une action concrète et indispensable pour préserver la présence chrétienne dans la région et la coexistence pacifique entre les communautés religieuses.
LE DIALOGUE, FACTEUR DE PAIX
Pour d’autres ecclésiastiques dont Mgr Louis Sako, évêque irakien, « Le musulman n’est ni une menace, ni un danger. ...Nous voulons vivre avec lui, nous le respectons dans sa croyance, et nous demandons à être respectés dans notre foi, sans être soupçonnés à priori de prosélytisme" .. ..il faut un effort sérieux pour le dialogue avec les musulmans ....sans cela .... il n'y aura pas de paix ni de stabilité. Ensemble, nous pou-
BOSNIE HERZEGOVINE
Massacre de plus de 6000 musulmans
Le Massacre de Srebrenica, également appelé « Génocide de Srebrenica », désigne le massacre de 6 000 à 8 000 hommes et jeunes hommes Bosniaques, aussi appelés « Musulmans », dans la région de Srebrenica en Bosnie-Herzégovine au mois de juillet 1995 durant la guerre de Bosnie-Herzégovine.Les massacres ont été perpétrés par des unités de l'Armée de la République serbe de Bosnie (VRS) sous le commandement du général Ratko Mladi_, appuyées par une unité paramilitaire de Serbie, les Scorpions dans une ville déclarée « zone de sécurité » par l'Organisation des Nations unies qui y maintenait une force d'environ 400 Casques bleus néerlandais, présents dans la région de Srebrenica au moment du massacre. Le massacre de Srebrenica est considéré comme le « pire massacre commis en Europe depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale » et a été qualifié de génocide par le Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie et la Cour internationale de justice à plusieurs reprises, bien que l'usage du terme soit débattu. Un mémorial a été créé à Potoari en l'honneur des victimes du massacre, principalement des hommes et des jeunes garçons en
vons éliminer les guerres et toutes les formes de violence »
L’IGNORANCE CONTRIBUE À LA VIOLENCE
Pour l’évêque d'Alep, en Syrie, Gre-gorios Youhanna Ibrahim “ l'ennemi le plus dangereux que les chrétiens et les musulmans doivent affronter est l'ignorance réciproque”. Ils estiment que c'est dans la vie quotidienne que le dialogue doit commencer. « Le terrorisme veut vider l’Orient de la présence des chrétiens, mais la majorité des musulmans est tolérante et se montre opposée à cet exode », a déclaré Mgr Youhanna Golta, évêque copte catholique d’Alexandrie, en Égypte. Pour Mgr Jean Benjamin Sleiman, archevêque latin de Bagdad, « dialoguer, c’est aimer » et il invite les uns et les autres à « ne pas pratiquer le double langage qui consiste à proclamer que nous sommes tous frères alors que nous considérons les musulmans comme des ennemis ».
« Il faut éviter de provoquer lïsiam par des gestes nuisibles comme les caricatures danoises ou l’appel à brûler le Coran », a affirmé de son côté Mgr Samir Nassar, archevêque de Damas des maronites, en Syrie.
Les écoles et les universités « fréquentées par les chrétiens et les musulmans » sont « des laboratoires indispensables au vivre-ensemble », a affirmé le cardinal français Jean-Louis Tauran, président du Conseil pontifical pour le dialogue interreligieux.
Le Massacre de 8000 musulmans à Srebrenica
âge de porter les armes, même si l'on compte des victimes au-delà de cette catégorie.
Le général français Morillon, qui commandait les forces de l’ONU sur place, accuse : « Dans la nuit du Noël orthodoxe, nuit sacrée de janvier 1993, Naser Ori_ a mené des raids sur des villages serbes... Il y a eu des têtes coupées, des massacres abominables commis par les forces de Naser Ori_ dans tous les villages avoisinants ». Naser Ori_ a été condamné par le TPIY, puis acquitté en appel en 2008, le tribunal retenant la jeunesse du commandant à l'époque des faits et l'absence de preuves de sa connaissance des exactions de ses troupes.
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| Islam Info N° 271 du Mercredi 12 au Mardi 18 Janvier 2011
Araba 07 Safar au Tarata 13 Safar 1432 H
COMMUNAUTE
L’intolérance religieuse ici et ailleurs lll
LA COHABITATION ET LE RESPECT DE LA DIVERSITÉ SELON L'ISLAM
“la diversité n'est pas une eneur de la création

BISMILLAHI RAHMANI RAHIMI La reconnaissance de l’altérité est un principe humain fondamental, que l’aveuglement doctrinal réduit souvent à néant .Quelque soit notre amour pour l’islam et pour DIEU, nul ne pourra mieux pratiquer cette religion et avoir cet amour pour DIEU que Mohammed (saw). DIEU l’a choisit et a fait de lui (saw) l’incarnation exhaustive de son message adressé à l’humanité.
Et l’Islam transmis à Mohammed (saw), n’est rien d’autre que le prolongement de ce qui a précédé. C’est-à-dire ce qui a été donné à Noé, Abraham, Moise, Jésus et bien d’autres.
C’est ainsi qu'après avoir reçu le message de DIEU pour la première fois, le prophète (saw) et son épouse ont rendu visite à Warakatou ibn Naoufal, qui lui (saw) confirma sa mission alors que lui même était chrétien.
Egalement à l’âge de 12 ans, lors d’un voyage en Syrie, le moine nommé Bahira recommanda à son oncle de retourner avec lui pour le protéger parce qu’il était le dernier messager attendu. ALLAH nous dit en s’adressant à Mohammed (saw) en ces termes :« Et sur toi nous avons fait descendre le livre avec la vérité pour confirmer le livre qui était là avant lui et pour prévaloir sur lui» S5v48
La CHARIA elle-même prévoit toujours l’existence de plusieurs législations sur un même territoire en fonction des communautés qui y vivent. (Système reproduit par le canada) Ou bien une législation conventionnelle avec la possibilité à chaque religion d’appliquer ce qui lui est propre tant que l’ordre
suivre.
Cette exemplarité nous donne un mode de vie riche de tolérance et de magnanimité, comportement que le prophète avait vis-à-vis des autres communautés.
La Sira et le Coran mettent en évidence les rapports édifiants entre
Dosso Amadou, Imam à la Riviera 3
argumenter face aux gens du livre de la meilleure et la plus respectueuse des manières, à l’exception de ceux qui sont violents et injustes.
Le respect du chrétien dans l’islam ne dépend donc pas du débat théologique qui peut se nourrir d’opinions personnelles. Car les opinions personnelles peuvent
appelle à la vérité et non celui qui l’impose par la contrainte.
Mais des mesures étaient nécessaires pour protéger la communauté musulmane naissante. Et après la constitution de la
de
être nourries sentiments
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Prévaloir, parce qu’il est plus complet
en recommandation, en pratique et qu’il s’intéresse à tous les domaines de la vie. Que ce soit personnelle, familiale que communautaire ; mais son éthique s’étend aussi au politique, au social et à l’économie. Malgré cette prévalence, la loi
public est respecté. (Egypte). DIEU lui-même a récusé l’idée d’un monde homogène et parfait.
C’est à dire,
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s’applique qu’aux musulmans. « Juges donc parmi eux (musulmans) d’après ce qu’ALLAh a fait descendre.» s5v48
Et au verset 47 de la même sourate DIEU dit : « que les gens de l’évangile jugent selon ce qu ALLAH y a fait descendre...» c'est-à-dire que chrétiens et juifs, doivent s’organiser et juger selon l’évangile et la Torah et non selon le Coran.
C’est ainsi qu’à l’époque du prophète (saw), lorsque les juifs lui soumettaient les cas d’adultère ou autres délits, il leur demandait d’apporter leurs livres afin que le jugement soit prononcé.
Parfois, nous avons un jugement erroné de la société avec les lois islamiques, car chaque société a ses lois, elle définit ses infractions et ses peines en fonction de ses valeurs et de ses objectifs à atteindre.
Et la loi applicable à la société est appelée la CHARIA.
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faire en sorte que
tous les hommes soient fils d’une même doctrine. DIEU dit à la S 10 v 99 « si ton Seigneur l’avait voulu, tous les gens de la terre auraient cru. Est- ce à toi de contraindre les gens à devenir croyants ?» Il a plutôt créé et consacré la diversité parmi les hommes. Cette diversité englobe aussi bien les croyants que des infidèles; il faut donc la reconnaître et l’organiser. La diversité n’est pas une erreur de la création. L’importance, c’est d’arriver à faire quelque chose de
musulmans, chrétiens et juifs.
- Depuis le voyage en Syrie avec le moine Bahira
- La révélation avec le chrétien Warakat.
- L’exil des musulmans en Abyssinie sur ordre du prophète chez le Négus qui était chrétien.
- Le voyage nocturne avec la prière au temple de Jérusalem en compagnie des prophètes qui l’ont précédé.
- Même l’exil de Médine a été possible grâce à un travail préalablement fait par les juifs et les chrétiens qui avaient annoncé l’arrivée du dernier messager de DIEU sur leur territoire.
Il ya eût au départ certaines difficultés de cohabitation certes, mais une question est à poser :
subjectifs.
Nous pourrions en exemple soulever l’interrogation à savoir si l’abandon du chrétien de la divination du Christ est un préalable au dialogue constructif avec l’islam. Est-ce que les versets du coran le disent ? Non. A cet effet, l’islam à permis le mariage avec les femmes chrétiennes et juives, sans qu’elles aient pour conditions de changer de foi et de se priver de ce que leur religion leur permet.
L’islam dit plutôt que la responsabilité incombe à celui qui a choisi ce type de mariage d’éduquer ses enfants à être musulmans. Nous pourrions donc dire que le préalable d’un tel mariage est la seule capacité du prétendant à faire de ses enfants des musulmans.
-l’islam nous a permis leur nourriture. Ainsi au verset 5 de la sourate 5, ALLAH dit : « vous sont permise la nourriture des gens du livre et votre nourriture leur est permise.
Les bêtes
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communauté, suffisait d’être seulement juif ou
chrétien pour qu’une charte d’alliance ou de protection soit établie pour le bien de tous. C’est dans ce cadre que le prophète (saw) a accueilli des chrétiens à Najran où il a partagé la mosquée en deux afin d’accorder aux chrétiens un lieu de culte. Les gouverneurs, après la conquête d’une ville, ne détruisaient pas les lieux de culte chrétien et juif, mais plutôt les partageaient avec eux de façon alternative.
Si nous quittons cette compréhension de la religion telle qu’appliquer par le prophète (saw), nous tomberons forcément dans une fiction sociopolitique qui n’a de fondement ni dans le coran, ni dans la pratique du prophète et des premiers califes. Si le prophète a été tant tolérant, comment comprendre que des personnes se permettent de tuer d’autres
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Coran appelle
même au respect de ceux qui n’ont pas de religion. DIEU, dans le but d’éviter l’excès, le fanatisme et l’intégrisme (quoique ce dernier mot est utilisé péjorativement), nous ordonne de prendre son messager Mohammed (saw) comme l’exemple à
Coran relatives à des incidents aussi précis doivent-elles s’étendre aux rapports entre musulmans, chrétiens et juifs à notre époque ? Nous disons que non. Parce que le Coran aborde le sujet avec un réalisme sociologique, il situe le niveau de contradiction et n’en a pas fait une condition de cohabitation.
DIEU, dans la sourate l’araignée verset 46, exhorte les croyants à
par eux......)
C’est vrai qu’il ya des questions de fond et de forme. En l’occurrence l’opposition d’une théologie musulmane de l’obéissance et de la transcendance radicale à une théologie chrétienne de l’amour de dieu homme.
Mais malgré ses problèmes de fond, le message islamique du Coran enseigne la coexistence et divise l’humanité toute entière en deux grandes communautés :
- Ceux qui ont répondu au message du prophète
- Et ceux qui sont invités au message. Le principe capital de la morale musulmane qui régit les rapports de ceux qui sont musulmans et de ceux qui y sont invités se retrouve dans la sourate 2 au verset 256 où ALLAH dit : « Pas de contrainte en religion...»
Il y a certes des versets durs à leur égard par moments dans le Coran mais il faut les remettre dans leur conteste. Nous avons l’obligation de nous rappeler que le statut du prophète était défini comme celui qui
^^^^^pendant leur culte? «-‘""''(situation Egypt., Iraq Nigeria). Car si nous lisons les versets recommandant le combat guerrier, nous constatons qu’il s’agissait de la légitime défense. Or là, il s’agit d’actes d’agressions et de criminalité, ce qui est formellement interdit par l’islam. Le Coran n’étant pas un appel à la vengeance, le but du combat dans le Coran est d’établir la paix et cette paix est censée régir les relations entre tous les croyants.
Mais parfois, notre affirmation de l’islam comme religion de paix, d’amour et de tolérance vole en éclat à l’examen de la situation des minorités religieuses et même ethniques du monde islamique.
La relation horizontale entre hommes étant appelée à évoluer, il est impérieux et impératif pour toutes les religions d’appliquer les principes fondamentaux essentiels à la coexistence et à la cohabitation pacifique.
Car si les livres viennent de Dieu, il n’en demeure pas moins que la lecture et l’interprétation viennent de nous les hommes.
Imam DOSSO Amadou
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Islam Info N° 271 du Mercredi 12 au Mardi 18 Janvier 2011 - Araba 07 Safar au Tarata 13 Safar 1432 H
LA MORT: L’EXPRESSION DE L’ÉGALITÉ DES HOMMES
"Oh fils d'Adam ! De la poussière le fai créé...” "... et de la terre le te ressusciterai”
INTRODUCTION
La mort : cessation complète et définitive de la vie. La mort, un rendez-vous pour tous, un rendez-vous que l’on n’inscrit pas dans un agenda, elle n’a pas de date, pas d’heure. Elle s’invite à vous sans prévenir. Elle a toujours suscité de l’intérêt, des interrogations, des hypothèses, des angoisses. Mais elle est restée une certitude. Elle est suspendue dans le temps, ce temps qui passe et qui nous rapproche d’elle chaque minute, chaque seconde. Certains la craignent, d’autres la refoulent, d’autres encore la défient et d’autres l’attendent comme un événement imminent mais beaucoup l’oublient. Elle déchire les familles, provoque du chagrin, de la tristesse. Elle peut être belle, violente, subite, insoutenable, mais elle peut être aussi délivrance et justice. Pleine de mystère, elle ne dévoile son secret qu’une fois exécuté. Pourtant, c’est l’idée que l’on se fait d’elle qui donnera un sens à notre vie.
LA MORT : UNE CERTITUDE
Dieu Exalté dit : « La mort que vous fuyez va certes vous rencontrer. Ensuite vous serez ramenés à Celui qui connaît parfaitement le monde visible et invisible et qui vous informera alors de ce que vous faisiez». (62 :8)
L’Homme a toujours eu l’ambition de découvrir l’élixir de jouvence. Cette solution qui pourrait nous conserver une éternelle jeunesse par crainte de la décrépitude et de la mort. Mais ces recherches sont sans issues.
Dieu Glorifié dit :
« Où que vous soyez, la mort vous atteindra, fussiez-vous dans des tours imprenables » (4 :78)
L’homme n’a aucun pouvoir d’influence sur la date, le lieu et les circonstances de la mort. La mort fait partie des événements incontournables et déjà décidés. Combien de gens passent leur vie à défier la mort par des jeux, des sports et des métiers à haut risque et finalement meurent d’une mort que l’on pourrait qualifier de banale.
Dieu Exalté dit :
« Nous avons prédéterminé la mort parmi vous. Nous ne serons point empêchés ». (56 :60)
COMPRENDRE LA MORT, C’EST COMPRENDRE LA VIE
Dieu a créé l’homme, Il l’a désigné comme gérant sur terre.
Dieu Exalté dit : « Et lorsque ton Seigneur dit aux anges : Je vais désigner un lieutenant sur terre » (2 :30)
Il lui a assujetti tout ce que la terre contient : « N’as-tu pas vu qu’Allah vous a soumis tout ce qui est sur la terre... » (22 :65)
« C’est Moi, Dieu ! Point d’autre que Moi ! Adore-Moi ! (20 :14)
« Et dans votre propre création et dans ce qu’Il dissémine comme animaux, il y a des signes pour des gens qui croient avec certitude ». (45 :4)
La création ne suffit-elle pas comme preuve de la Puissance de Dieu pour celui qui l’observe avec intelligence? Il
Les hommes sont égaux devant la mort
n’a rien créé de tout cela sans une utilité certaine.
« Nous n’avons pas créé le ciel et la terre et ce qui existe entre eux en vain... » (38 :27)
Dieu Glorifié dit : « Ô fils d’Adam ! Je ne vous ai pas créés pour combler un manque, ni pour M’en réconforter devant une solitude, ni pour M’aider à réaliser ce que Je n’ai pu faire, ni pour attirer un profit, ni pour repousser un dommage. Je ne vous ai crées que pour M’adorer longuement, que vous rendiez grâce amplement et que vous me glorifiez matin et soir... » (Hadith qodsi)
Se dépasser les uns les autres dans les actes de bien. Voilà l’épreuve qui nous est demandée durant cette vie dont le temps nous est imparti.
Dieu Exalté dit : « Béni soit Celui dans la main de qui est la Royauté, et II est Omnipotent Celui qui a créé la mort et la vie afin de vous éprouver (et de savoir) qui de vous est meilleur en œuvre, et c’est Lui le Puissant, le Miséricordieux ». (67 :2)
POURQUOI CRAIGNONS-NOUS LA MORT ?
Souleiman bin Abdoul Malek a demandé à Abou Hazim :
« Explique-nous pour quelle raison nous avons peur de la mort »? Il répondit : « Parce que vous avez peuplé ce monde et dépeuplé la vie future... »
En effet, l’homme a fait de cette terre son paradis, il y assouvit tous ses désirs, ses plaisirs, sans se soucier de
leurs provenances. Il s’est tellement préoccupé du bas monde qu’il a l’impression d’en avoir fait sa vraie demeure étemelle.
Dieu dit :
« ... Ô fils d’Adam ! Jusqu’à quand te dupes-tu ? Tu restaures le bas monde bien qu’il soit périssable et
ruine la vie future bien qu’elle soit durable». (Hadithqodsi)
Bien que la mort nous côtoie tous les jours, banalisée par les médias, nous continuons à être négligents de sa venue.
Dieu dit : « ...Et si tu vois ce qui te reste comme vie tu renoncerais à ce qui te reste comme espoir ». (Hadith qodsi)
Nos préoccupations ne résident que dans les histoires futiles et dans nos acquisitions matérielles. Nous amassons des biens auxquels nous accordons une importance démesurée. Et lorsque approche l’heure cruciale, difficile est de concevoir le détachement définitif de ce qui a fait notre vie, notre histoire et ce avec une totale impuissance.
Nos familles, nos biens, nos prestiges, nos pouvoirs, rien ne peut acheter ce moment. La peur de l’inconnu s’ajoute à nos craintes.
Dieu dit : « Ô fils d’Adam ! Sache que ce que tu construis est voué à la ruine, que ta vie est vouée à la ruine, que ton corps est voué à la terre et que ce que tu amasses est voué aux héritiers. Ainsi le bien-être bénéficie aux autres et à toi incombent les comptes que tu dois rendre ainsi que les châtiments et les regrets. Ton seul compagnon dans la tombe est ton œuvre ». (Hadith qodsi)
LA MORT DÉVOILE LA VÉRITÉ
« L’ivresse de la mort viendra, (dévoilant) la vérité. Voilà (Ô homme) ce dont tu t’écartais ! » (50
:19)
L’homme ne cesse de douter : «... Il dit : qui va redonner la vie à des ossements une fois réduits en poussières ? » (36 :78)
Lorsque l’évidence vient a lui. C’est alors que ses doutes deviennent certitude.
« ...Seigneur ! Si seulement Tu m’accordais un court délai : je ferai l’aumône et serais parmi les gens de bien ». (63 :10)
Il ne lui reste plus que les regrets mais ceux-ci ne seront d’aucun secours.
« Hélas comme j’aurais souhaité que ma première mort fût la définitive». (69 :27)
ET DIEU DE NOUS FAIRE REMARQUER :
« Quoi ? Avons-Nous été fatigué par la première création ? Mais ils sont dans la confusion (au sujet) d’une création nouvelle ». (50 :15) Préparer sa venue
Depuis la création, l’homme sait que sa vie est vouée à un terme. La mort est l’expression même de notre égalité à tous.
« Toute âme goûtera la mort ». (3:185)
ET L’EXPRESSION DE LA JUSTICE :
« Traiterons-Nous ceux qui croient et accomplissent les bonnes œuvres comme ceux qui commettent du désordre sur terre ? Où traiterons-Nous les pieux comme les pervers ». (38 :28)
Le sens que l’on donne à sa mort est le sens que l’on donnera à sa vie. La certitude d’une vie après la mort, et d’une Justice Divine nous oriente dans la gestion de notre vie, de notre quotidien. Dieu dit :
« Ô fils d’Adam ! Œuvre selon ce que Je t’ordonne et retiens-toi là où Je te l’interdis, Je te rendrai immortel. Car Je suis le Vivant qui ne meurt jamais et Je suis Celui qui dit à la chose sois et elle est... » (Hadith qodsi)
DIEU NOUS OFFRE CE DONT L’HOMME A TOUJOURS RÊVÉ:
« L’immortalité dans le bonheur ».
Cher frère et chère sœur, retourne à l’essentiel, interroge-toi sur le sens de ta vie. Médite la parole du seigneur des Mondes, fait sa connaissance et lorsqu’il t’ouvrira les yeux accroche-toi et adore-Le : « Adorez Dieu comme si vous Le voyiez (car) si vous ne Le voyez pas Lui vous voit ». (Bukhari&MusIim)
ADORE-LE COMME L’A ADORÉ SON ENVOYÉ MUHAMMED
(SAW).
Il a dit de lui :
« Vous avez dans le prophète (p&s) de Dieu un bel exemple pour celui qui espère en Dieu et au jour dernier...» (33 :21)
Cher frère et chère sœur applique-toi
à faire le bien, suis ses recommandations, si ton âme est précieuse pour toi honore là par des œuvres pies. Juge-toi avant d’être jugé.
Dieu dit :
« Ô fils d’Adam ! Tes-tu rappelé Ma colère en Me désobéissant ? T’es-tu arrêté là où Je te l’ai interdit ? T’es-tu acquitté de mes prescriptions comme Je te l’ai ordonné ? As-tu réconforté les nécessiteux par tes biens ? As-tu fait le bien à celui qui t’a fait du mal ? As-tu pardonné à celui qui était injuste envers toi ? As-tu gardé les liens avec celui qui les a rompus avec toi ? As-tu été équitable avec celui qui t’a trahi ? As-tu parlé avec celui qui t’a quitté ? As-tu éduqué tes enfants ? As-tu contenté tes voisins ? As-tu interrogé les savants sur des questions touchant ta foi et ta vie d’ici bas ? Car Je ne regarde pas vos formes et votre prestance mais Je regarde dans vos cœurs et J’agrée ces qualités chez vous ». (Hadith qodsi) Cher frère et chère sœur arrête d’ajourner ton repentir, ne désespère pas de la miséricorde du Miséricordieux : « Ô fils d’Adam ! Agis pour toi-même avant que la mort te frappe. Que la vie et la longue espérance ne te détournent pas de la repentance car tu regretteras son report à un moment où le remords ne te sera d’aucune utilité ». (Hadith qodsi) Donne le meilleur de toi-même, car tout acte de bien sera à ton avantage :
« Le jour où aucune âme ne pourra rien faire en faveur d’une autre âme ». (82:19)
Ne te laisse pas détourner par l’éphémère pour délaisser le durable. Ce serait faire un mauvais calcul. Sache que ta vie est un champ dont tu récolteras la semence après ta mort. Chaque jour qui passe ne fait que te rapprocher d’elle.
Ne sois pas insouciant et distrait, elle en a surpris plus d’un. Prépare-toi à sa rencontre à chaque instant.
« Et adore ton Seigneur jusqu’à ce que te vienne la certitude (la mort) ». (15:99)
« Et ceux qui croient et pratiquent les bonnes œuvres, ceux-là sont les gens du Paradis où ils demeureront éternellement ». (2 :82)
« Dis : Ô gens ! Certes la vérité vous est venue de votre Seigneur. Donc quiconque est dans le bon chemin l’est que pour lui-même ; et quiconque s’égare, ne s’égare qu’à son propre détriment... » (10 :108)
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LES EXHORTATION SUBLIMES -IMAMAL-GHAZALI
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ETABLISSEMENT SYLLA & FRÈRES . SA
COMfMîîRÇa^ ‘T'RR^STOR^EUR TftST’RWU'rtOQS RIZ - SUCRE - DIVERS
Siège social: ADJAME EX- Renault Tel: (+225120 37 50 78 (+225120 37 47 85 03 bp 202 abidjan 03. Email: esf@aviso.ci
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Araba 07 Safar au Tarata 13 Safar 1432 H
DOSSIER SUR L’ÉDUCATION ISLAMIQUE EN CÔTE D’IVOIRE ( SUITE DE LA 1ÈME PARTIE )
Des conditions d’études rudimentaires
Dans le numéro 170, une partie de ce dossier sur l’éducation islamique nous a été proposé. Ceci est la suite et la fin de la première partie de ce dossier. Une deuxième partie vous sera proposée dans notre prochain parution.
LES CONDITIONS D’ÉTUDES ÉTAIENT RUDIMENTAIRES.
De manière générale, elles se caractérisent par des élèves qui s’asseyaient à même les peaux de mouton de boeufs ou sur des nattes. Les salles de classes étaient des cases, des huttes et des hangars. Dans certaines villes comme Kong ou Yorobodi parmi tant d’autres, ces écoles coraniques étaient intégrées à des mosquées. La pédagogie y était rudimentaire et le fouet maintenait la discipline qui était très dure pour ne pas dire parfois rude. Il n’existait ni programme officiel ni diplôme, national. Les élèves écrivaient sur des tablettes appelées wallaga en malinké avec une encre faite à base de riz ou de plante extraite de certaines écorces, appelée daba, dans laquelle on plongeait une plume, calame, taillée dans du bois appelé calame (plume en arabe) Les élèves y accédaient très tôt et y restaient jusqu’à l’âge de 25 ans pour certains qui par la suite devenaient eux-mêmes des enseignants dans les écoles qui les avaient formés.
UN CURSUS FONDÉ SUR QUATRE CYCLES DE FORMATION
Les études menées par Binaté Youssouf, doctorant en histoire, extraites du magazine DEBATS numéros 46-47 intitulé “L’islam en Afrique de l’Ouest, une originalité” permettent de savoir que l’enseignement dispensé reposait sur l’étude des disciplines telles que les hadiths (tradition du prophète); le fiqh (science juridique), le tahwid (la théologie), le tafsir (l’exégèse du coran) et la mémorisation du coran reparties sur quatre cycles.
Le premier assure la formation de base.On y apprend les caractères arabes, la lecture et la récitation de quelques sourates. L’élève apprend également à faire des prières. Les sourates apprises allaient de la sourate fatiha (sourate 1), ensuite de manière décrescendo en allant de la sourate 114(sourate an-nas), à la sourate communément appelée Sabbih en fait la sourate 87(sourate AI-A’LA, le très haut).A la fin de ce cycle, l’élève bénéficiait d’une fête; il avait même droit à un poulet qui était préparé en son honneur. Concernant le deuxième cycle, l’élève sachant épeler, on lui fait d’abord lire les sourates, les plus connues puis le coran tout entier. Quant au troisième cycle, il porte essentiellement sur le commentaire du coran, sourate après sourate
Le quatrième cycle, concerne l’étude du coran à travers certains textes. Les hadiths et les kitabs (ensemble des
L’imam Bah et ses élèves
documents linguistiques, judiciaires qui ont été faites sur le coran). A ce stade, l’élève atteint un niveau acceptable de la langue arabe. Il est capable de l’écrire et de la parler.
SÉGOU ET BOBO DIOULASSO, PREMIERS CENTRES DE
SPÉCIALISATION POUR LES IVOIRIENS
De manière générale, tous les élèves issus des écoles coraniques qui voulaient poursuivre leurs études se rendaient soit à Ségou au Mali, ou encore à Bobo Dioulasso au Burkina Faso ou même au Ghana où existaient des centres de spécialisation. Beaucoup parmi les premiers ivoiriens iront poursuivre leurs études au Maghreb, en Egypte ou encore en Arabie Saoudite tels les premiers docteurs en théologie en l’occurrence Moustapha SY, et feu Saliah BAMBA suivront cette voie. Cependant, depuis peu, il existe un centre de spécialisation en Côte d’Ivoire.
L’ÉCOLE DE BAISHAGÀ
ANYAMA, PREMIER CENTRE DE SPÉCIALISATION EN CÔTE
D’IVOIRE
La spécialisation des élèves issus du système des écoles coraniques traditionnelles qui ont atteint le niveau quatre se passe à Anyama. Elle concerne la production des élus de Dieu, huffaz (singulier Hafiz) ou ceux qui portent le coran en eux. En Côte d’ivoire la première école de ce type a été ouverte en 1981 dans la commune d’Anyama par Ba Ishagh originaire de Bou-Elefiya (Mauritanie), missionnaire de la Ligue Islamique Mondiale. Ce dernier a été lui-même formé en Mauritanie à l’Institut Supérieur des Etudes Coraniques et Islamiques (ISECI). Cette école essentiellement fondée sur la rétention du coran forme des élèves dans ce sens. Ces derniers après leur formation qui se déroulent encore de manière traditionnelle autour du maître, deviennent des imams ou s’installent eux-mêmes comme enseignants coraniques.
DES CENTRES DE FORMATION
DONT SONT ISSUES LES PREMIÈRES FORTUNES DU PAYS Un autre aspect de ces écoles coraniques est à prendre en compte. Effectivement, ces écoles coraniques traditionnelles, à leurs débuts, étaient de véritables centres de formation. Les enfants dans la matinée, de l’aube jusqu’au lever du soleil apprenaient l’alphabet, le coran, les hadiths et à mi journée, allaient au champ de leurs maîtres. Cette démarche s’explique par le fait que les cours n’étaient pas payés et les élèves devaient travailler en vue d’aider les maîtres à les prendre en charge. Ce dernier qui les logeaient et les nourrissaient, avait généralement un champ et parfois des animaux dont devaient se charger les élèves. Parfois, dans les grandes villes avant les indépendances, les élèves se livraient à de menus travaux en dehors du domicile du maître (corvées d’eau, pousse poussier, charretier, corvée d’eau, etc.) pour subvenir à leurs besoins. De cette manière, ces écoles devenaient en même temps des centres de formation .Par conséquent, les élèves qui en sortaient acquerraient du caractère et constituaient une main-d’œuvre utilisable sur-le-champ. Ainsi, lorsqu’ils retournaient en famille après leurs formations ne chômaient-ils pas. Selon le Cheick al aima dans un prêche prononcé le 08 novembre 2008 à la mosquée d’Aghien, toutes les premières grandes fortunes de ce pays qui ont marqué l’économie depuis 1940 jusqu’à très récemment, sont passées par cette école coranique qui forgeait leurs caractères et leurs personnalités. On peut citer entre autres Niffa DIABY, Yacouba SYLLA, Mangalla, Vamé Touré Boiké DOUMBIA etc. Ces derniers ont tous été façonnés par l’éducation coranique. Ils ont d’abord été pour la plupart, d’abord cultivateurs, vendeurs ambulants .Peu à peu, ils ont accumulé de l’argent pour passer leurs permis de conduire qui leur a permis d’être des chauffeurs puis transporteur avant d’engranger leurs fortunes. Certains ont acquis leurs fortunes dans le commerce de la cola. Par ailleurs, au plan moral, les élèves issus de ces écoles, étaient des références.
DES PERSONNES DE BONNE MORALITÉ SOLLICITÉES
DANS TOUS LES DOMAINES
Ceux qui parmi eux avaient une certaine aisance financière, ont été les premiers trésoriers des sections du PDCI RDAdans leurs localités depuis la fondation de ce parti à Bamako en 1947 jusqu’à ce que les intellectuels se mêlent à la politique. Il n’était pas rare de voir également des érudits issus des écoles coraniques autour des chefs de village ou de canton dont ils étaient les conseillers. Certains parmi ces élèves issus de ces écoles coraniques s’installaient en tant que maîtres spirituels après avoir maîtrisé les aspects ésotériques (cachés et donc mystiques) du coran et de manière honnête prodiguaient des prières et des Douah (bénédictions) pour des âmes en peine .Parmi eux, on peut citer feu El hadj Ibrahim SONTAdit el hadj N’guêrê (père du calife général des Tidjani Moustapha SONTA) et même feu l’imam Sylla de Yamoussoukro qui était consulté non seulement pour ses prières mais également pour ses conseils. Et parmi les visiteurs de ces derniers faisait partie d’illustres personnalités de ce pays dont feu le président Félix Houphouët Boigny qui se referait souvent aux conseils de l’illustre imam aujourd’hui disparu chaque fois qu’il devait prendre une décision engageant la vie du pays. Aujourd’hui encore, certains imams de cette dimension qui sont passés par les écoles coraniques sont consultés pour leur sagesse de la science du coran. On peut citer entre autres l’imam Abbah CISSE de Treichville et el hadj Samassi, l’ermite de Kêrêdjan dans la région de Samatiguila pour qui à chaque Mahoulid, des milliers de fidèles se déplacent de tous les quatre coins de l’Afrique occidentale afin de bénéficier de ses conseils et bénédictions.
UNE DÉCADENCE UÉE À LA VULGARISATION DE L’ÉCOLE OCCIDENTALE
De nos jours, ces écoles coraniques traditionnelles sont en déclin. Certaines existent encore et se trouvent dans certains villages et même dans des quartiers de certaines villes. Mais elles sont en voie de disparition. Ce déclin est dû en grande partie à la vulgarisation de l’école occidentale En effet,convaincus de la supériorité de la civilisation occidentale et de la mission "civilisatrice" de la France qui devait apporter au reste du monde le bien-être, la liberté et le progrès par la transmission du savoir européen et des valeurs issues de la Révolution de 1789, les ministres républicains qui avaient encouragé dans les années 1880 l’aventure coloniale, étaient animés d’une volonté d’assimilation visant à amener les peuples colonisés au niveau du peuple colonisateur. Et cette politique d’assimilation devait passer par l’école occidentale. A ce sujet, Chaudié, le Gouverneur Général de l’A.O.F., dans sa circulaire du 22 juin 1897, affirme: "L’école est en effet le
moyen le plus sûr qu’une nation civilisatrice ait d’acquérir à ses idées les populations encore primitives et de les élever graduellement jusqu’à elle. L’école est, en un mot, l’élément de progrès par excellence. C’est aussi l’élément de propagande de la cause et de la langue française le plus certain dont le Gouvernement puisse disposer."Mais au-delà de l’extension de la langue et de la civilisation française, l’école avait également pour objectif de former la main-d’œuvre utile au processus d’exploitation des colonies et de l’extension de la religion chrétienne et notamment du catholicisme. Dans cette optique, des écoles seront construites partout en Afrique Occidentale Française notamment dans les zones côtières. La première école en Côte d’Ivoire sera bâtie à Elima dans la région d’Aboisso en 1867. Petit à petit, ces écoles vont s’étendre à travers le pays en commençant par les villes côtières d’Assinie à Tabou où se trouvaient les postes coloniaux. Par la suite, toutes les grandes villes verront surgir les écoles qui serviront à former les commis et les premiers intellectuels du pays .De même, la promotion sociale se ferra à travers cette école qui deviendra petit à petit obligatoire. Le Nord du pays qui était forcement islamisé, se verra investi par ce nouveau phénomène. Par conséquent, au fil des ans, l’école coranique traditionnelle perdra son importance face à cette nouvelle contradiction qui faisait miroiter une autre voie d’accès à l’élite du pays. De la sorte, depuis l’indépendance jusqu’à nos jours, ces structures de formation disparaîtront jusqu’à ne devenir que l’ombre d’elles-mêmes. Entre temps, un autre système d’enseignement islamique un peu plus amélioré en terme de structure et de méthode pédagogique, c’est-à-dire les Medersa, ferra son apparition.
Kemebrama@hotmail.com A SUIVRE
SOURCES
1 -Joseph Ki Zerbo Histoire de l’Afrique Noire, d’hier à Aujourd’hui, parue en 1978 aux éditions Hatier en France, 2-AI Bakri, écrivain arabe de Cordou (Espagne), dans son œuvre, Description de l’Afrique Septentrionale écrit en 1087, 3-lbn Battuta, Voyages, tome 3, La Découverte, 1990.
4- Maryse Condé, Ségou, Les Murailles de Terre, Tome I, Paris, Robert Laffont, 1984.
5-Louis Gustave Binger, Le Péril de l’Islam, Publication du Comité de l’Afrique française, 1906.
6- Fofana lemassou, Côte d’ivoire, islam et société parue aux éditions du CERAP en 2007 7-A cura di Jean de la Guérivière Les multiples visages de l’Islam noir extrait de:
Géopolitique africaine, n°5- Hiver2002 8-Vincent Monteil, L’Islam noir. Une religion à la conquête de l’Afrique, Seuil, 1980.
Binaté Youssouf "l’Education islamique au défi de l’évolution" in DEBATS numéros 46-47 intitulé l’islam en Afrique de l’Ouest, une origine.
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SLAM AU FEMININ
V^nfïdence
Par bamaroun@yahoo.fr
emoignage
Vaincre ses complexes, c'est facile
Un menton en galoche, un nez trop long, des seins trop lourds, des oreilles décollées... nos imperfections nous gâchent parfois la vie. Comment faire la paix avec notre physique ?
Si certain(e)s vivent bien avec leurs petits défauts, d’autres en "font une maladie". Certes, nul n’est parfait, mais la personne complexée se polarise sur l’une de ses imperfections (physiques ou intellectuelles), lui attribue tous ses échecs (je n’ai pas eu cet emploi parce que je suis gros, cette fille n’est pas sortie avec moi à cause de mes dents...), et se persuade que, si son défaut n’avait pas existé, sa vie en aurait été considérablement plus brillante. Causes de ces complexes souvent inavoués : une "prédisposition" au perfectionnisme (le complexé refuse d'être moyen, lambda), sur laquelle se greffent des blessures d'enfance, ou d'adolescence, justifiées (surnoms dévalorisants des copains de classe, remarques d’adultes...).
Bilan, même à l’âge adulte et malgré une vie plutôt réussie, certains complexes rejaillissent sur notre quotidien. Telle femme dissimulera ses seins, qu’elle déteste, sous des blouses amples, tel autre ne se montrera que sous son profil gauche (son oreille droite est «atrocement» décollée) ! Dans les cas extrêmes, on parle de "dysmorphophobie" (ou phobie de présenter une difformité), qui est une pathologie du moi : la victime a une image d'elle si déplorable qu'elle est incapable de se voir telle qu'elle est réellement.
VAINCRE SES COMPLEXES Acceptez d’être ordinaire :
Un peu de réalisme : vous ne ferez jamais la couverture de "Elle" ou "M Magazine". Est-ce si grave ? Cela vous empêche-t-il d’avoir un conjoint, des amis, des enfants, un emploi qui vous plait ? Non ! Alors acceptez de ne pas faire partie des grands de ce monde, et faites votre deuil de vos rêves de mannequin. Et regardez un peu autour de vous, avec lucidité ;
Faites le point :
N'attribuez pas tous vos ennuis à vos complexes : c'est une solution de facilité, qui vous empêche souvent de voir l’essentiel. Vous n’avez pas été reçue à votre examen oral ? La raison n’est-elle pas à chercher dans le faible travail fourni (ou la faiblesse de la connaissance du sujet) , plutôt que dans votre nez épaté ou votre culotte de cheval ? Vous vous focalisez sur un détail... mais comprenez que les autres vous voient dans votre globalité !
Confiez-vous :
Parlez à quelqu’un en qui vous avez toute confiance (meilleure amie, conjoint) de ce défaut qui vous pourrit la vie, demandez-lui un avis honnête et écoutez vraiment ce qu’il vous répond. Consultez un chirurgien esthétique qui pourra, soit vous rassurer, soit vous expliquer comment corriger votre imperfection : radical pour vous dégoûter de passer sur le billard et vous apprendre à vous contenter de ce que vous avez ! Si vos complexes vous dépriment vraiment ou vous rendent affreusement timide, un entretien avec un psychologue ou psychiatre peut également être très utile.
Choisissez votre entourage :
Souvent, les gens dont l'estime de soi est défaillante s'entourent mal, et recherchent sans le savoir un entourage qui les critique facilement. Evitez bien des souffrances supplémentaires en choisissant plutôt des gens qui vous aiment vraiment, pour ce que vous êtes, et qui ne prendront pas plaisir à vous rabaisser...
Retrouvez confiance en vous :
Plus vous serez valorisé(e) (quel que soit le domaine), moins vous vous focaliserez sur vos petits défauts. Elargissez vos domaines de compétence, développez les secteurs (professionnels ou personnels) dans lesquels vous vous sentez à l'aise, progressez professionnellement ou socialement, faites-vous de nouveaux amis... Doctissmo.com
adith & Versets
Une règle en cas où l’époux divorce de sa propre volonté : La dot est un droit obligatoire et un don indispensable que l’Islam a prescrit à l’homme de remettre à la femme. Il n’est pas permis, même à ses proches les plus intimes, d’en toucher quoi que ce soit sans son consentement et son accord. Le mariage ne peut être conclu sans cela. Les deux familles contractant le mariage doivent être d’accord sur la valeur et le montant de la dot. A cet effet, il n’est pas permis à l’époux, lorsqu’il se sépare de son épouse par un divorce qu’il a décidé lui-même, de se faire rembourser la dot. Allah (Exalté soit-il) a décrit l’horreur de cet acte en ces termes :
« Si vous voulez substituer une épouse à une autre, et que vous ayez donné à l’une un Quintar (mille pièces d’or, d’où le mot latin : Quintal ), n’en reprenez rien. Quoi ! Le reprendriez-vous par injustice et péché manifeste ? Comment oseriez-vous le reprendre, après que l’union la plus intime vous ait associés l’un à l’autre et qu’elles aient obtenu de vous un engagement solennel ?» S : 4 ( An-Nissa), V : 20.
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FN
révenir les ampoules dans les nouvelles chaussures Secret de podologue : appliquer un citron pressé sur vos pieds pendant plusieurs jours avant de porter des nouvelles chaussures (en particulier de marche). Le citron a un effet astringent, il resserre la peau, qui devient plus résistante. Attention ! Eviter de badigeonner les ongles, ça les fragilise.
AVERTISSEMENT
L'animation de cette rubrique revient aux lecteurs d'Islam Info. Nous saluons l'intérêt qu'ils ne cessent d'accorder à «Témoignage ». Et, nous
tenons à le souligner : les textes publiés dans le cadre de cette rubrique n'engagent que leurs auteurs. Et nous exhortons nos lecteurs à, non
seulement réagir par rapport à ces textes, mais à nous proposer leurs réflexions par rapport à une aventure qu'ils ont vécue, à un témoignage...
Envoyez vos témoignages, réactions et suggestions à : Mme Dao Fatime Kaba (01 28 28 70) ou écrivez à islaminfoci@yahoo.fr.
Un rescapé nous raconte son accident d’avion il y a 20 ans
Nous devions aller pour un conseil municipal. C’était le 30 décembre 1990. Il y’avait le maire L S, moi-même, S L, son adjoint et Sylla Yacouba, le Directeur des Ressources humaines d’une compagnie CIE à l’époque.
Donc le matin, nous avons fait des courses. Vers midi, nous avons pris l’avion pour partir pour l’aéroport. Il y avait un corps dans l’avion dans un cercueil de zinc. Nous causions dans l’avion. Arrivés à Man, il pleuvait un peu. Le pilote a commencé à négocier son atterrissage. Puis l’avion a touché le sol. Nous avons entendu alors un bruit foudroyant en quelques secondes, et j’ai vu un trou et l’aile de l’avion devant moi. Donc mon grand frère, l’adjoint du maire qui était là, est descendu en glissant sur l’aile pour tomber. Nous pensions tous que l’avion allait prendre feu. Donc tout le monde s’est précipité pour sortir. Etre blessé ou pas n’était pas notre problème. Je voyais dehors, je me retrouvais en plein air. Je voyais les arbres, les palmiers. Pendant que cette scène se passait, nous ne pouvions pas avoir le temps de penser à quelqu’un d’autre. Notre souci était de partir très loin de l’avion. Je voulais partir, heureusement que j’avais la ceinture de sécurité, sinon j’allais me propulser dans le trou et c’était fini. Pour sauvegarder notre vie, c’est incroyable ce que nous pourrions faire, nous ne réfléchissons pas. J’ai réussi à couper la ceinture de sécurité, je ne sais plus trop comment. Pourquoi l’accident ? Il paraît que le pilote et le copilote ne se sont pas entendus. Il pleuvait et le pilote a atterri au milieu de la piste. Puis il s’est rendu compte qu’il n’arrivait pas à s’arrêter. Il a voulu redécoller afin de repartir et de revenir. Le copilote ne le comprenant pas, freinait plutôt. Donc notre problème à nous était plutôt de nous éloigner de l’avion le plus tôt possible. Nous courrions et nous voyions en même temps des agoutis parce que la forêt était proche. Et il y a un homme qui est sorti sur la piste : « Venez-là, venez-là !». Chacun se cherchait. En ce moment quand j’ai vu le trou, j’ai compris que c’était un accident.
Quand je parle de trou, c’était vraiment ça. L’avion était cassé en deux. Quand nous nous sommes vus sur la piste et que j’ai vu l’avion, j’étais ébahi. Je me suis demandé si c’était de ça que nous étions sortis. Vraiment, tant que le jour prévu pour notre mort n’arrive pas, nous ne pouvons pas mourir. La scène était indescriptible ! Quand l’avion a atterrit brutalement, nous ne pouvions pas crier car nous ne savions pas ce qui se passait exactement. C’était trop rapide. Nous étions en pleine brousse après avoir quitté le ciel, l’avion était à280 km/h. Ensuite, on nous a rassemblé et on nous a demandé de venir vers l’aérogare. C’est en ce moment que j’ai senti des picotements et j’ai vu le sang. Ma peau était déchirée, j’ai commencé à ressentir la douleur. J’ai pensé alors à la mort. On nous a rassemblé et nous sommes partis à l’hôpital. Il y’en aqui n’ont rien eu. Nous avons été envoyés à l’hôpital de Man où nous avons reçu les premiers soins. J’étais là. J’ai enlevé mon boubou et j’ai vu une femme. Comme mon frère était en service à Man en tant que professeur de CAFOP, il avait épousé en secondes noces une femme que nous ne connaissions pas. Nos parents sont aussi à Man. Les gens ont commencé à dire : « Il y a des odiénéka dedans. ». Et ils ont commencé à préparer de la nourriture pour manifester leur solidarité à notre égard. Une femme est venue près de moi en disant : « C’est S qui est là ? ».. Et elle s’est présentée à moi en disant que : « Je suis la femme de Y ». Je lui ai répondu : « Comment toi, tu es la femme de Y ? Sa femme est à Anyama! ». Je n’étais pas au courant de son second mariage. Elle est partie et est revenue avec Yaya lui-même. En ce moment, nous n’étions pas dans les chambres d’hôpital car nous étions allés suivre des soins médicaux. C’était dur, il n’y avait pas d’anesthésie, rien. Ils m’ont recousu sans anesthésie. Ça je ne pourrais jamais l’oublier. Lorsque que je me coiffe, j’en vois encore la trace mais il m’a fallu supporter cela. Aucun de mes parents n’était informé. Pour eux, nous étions arrivés à Odienné. Quand les soins sont finis, mon grand-frère est
venu en me disant : « Ta femme est venue ici ». Et je lui ai répondu : « Il y a une femme qui est venue mais je ne la connaissais pas ». Il m’a dit que c’était sa seconde épouse. Il m’a dit que même si je n’étais pas informé, cela n’était pas grave et que lorsqu’elle reviendrait nous ferions connaissance. Nous entendions les parents partout dans la cour d’hôpital, parlant notre dialecte « odiénéka ». Après cela, le président FHB a fait venir un Fokker 100, piloté par le colonel D. Il fallait que nous retournions à Abidjan pour nous soigner. Comme c’était un avion plus stable, nous n’avons pas eu de problème et nous sommes arrivés à Abidjan. Tout avait déjà été annoncé partout, nos parents étaient à l’arrivée et voulaient savoir ce qui c’était passé. Et le ministre des transports de l’époque, Mr. B.V, était là. Nous avons été envoyés à la PISAM dans des ambulances sous recommandation du Président FHB. Ils se sont bien occupés de nous, vraiment ! J’étais dans la même chambre que le copilote. Quelques fois, les inspecteurs venaient lui poser des questions. Pendant ce temps, on me faisait sortir. Je me rappelle que le Ministre Jean Konan Banny est venu là-bas, il était venu rendre visite à toutes les victimes. Quand il est arrivé dans notre chambre, il m’a demandé : « D’où viens-tu ? ». Je lui ai répondu que j’étais d’Odienné. Il a commencé à me parler en odiénéka. J’étais étonné. Il me dit : « Mon fils, laisse ça ». Ma femme a été informée par les médias : quand c’était arrivé, les gens ont appelé à l’hôpital de Man et l’information a été diffusée dans les radios, la télévision et les journaux. A la suite de ce choc, il y a eu des victimes qui ne se sont pas rendues à l’hôpital car croyant qu’elles n’avaient pas eu de mal. Quand on a ce genre de choc, nous ne pouvons pas savoir si nous n’avons pas réellement de mal. Et il paraît qu’il y’a une des victimes qui est morte après parce que lors de l’accident elle avait eu seulement un
petit choc au cou ...
A SUIVRE
S. S
rie de Couple:
islaminfoci@yahoo.fr
LA POLITESSE SEXUELLE
L'isolement et la sincérité dans la pratique sexuelle
Quand l'homme désire sa femme, il faut qu'ils s'isolent et soient loin de tout regard pour pouvoir ressentir l'harmonie et la tranquillité durant cette relation. [...] Ceci ne peut toutefois se concrétiser que si chacun est sincère envers l'autre dans sa relation, puisque cela leur permet à tous deux de préserver leur chasteté et de porter le regard sur ce qu'Allah a interdit. Quand l'homme prend son épouse, il faut qu'il le fasse avec sincérité, ce qui signifie en fait de ne se retirer, après qu'il ait apaisé son
envie, mais qu'après que son épouse ait apaisé la sienne. Il doit être bienveillant et ne pas se précipiter dans l'assouvissement de son désir, car il éjacule plus rapidement que la femme. Terminer avant qu'elle ne soit satisfaite lui porte atteinte. Négliger un tel point mène cette relation sexuelle à être des pires. Car s'il est vrai que la femme peut apaiser son appétit sexuel, il est possible que ses sentiments ne le soient guère et vice-versa. Si l'homme a le problème d'éjaculer rapidement mais que sa
femme est « lente », il doit alors prolonger les caresses dans le lit et les étreintes [...].[Partie du livre modérée afin de ne pas heurter la sensibilité de nos jeunes lecteurs]
Pour que la relation atteigne la valeur que désirent les époux, elle se doit d'être sincère et ne doit comporter aucun malaise pour l'un d'eux, surtout pas la femme, envers qui l'homme doit agir avec bienveillance et attention, en usant des bonnes moeurs. L'homme doit ainsi prendre en considération la nature sexuelle de la femme, lente au début et augmentant graduellement. Il sera de ce fait une aide pour elle quant à la satisfaction de son désir. A suivre
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La séduction est dans le blanchiment
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LE BLANCHIMENT EN QUESTION Ce procédé simple de dentisterie esthétique sert à éclaircir les colorations de l'émail et de la dentine grâce à l'utilisation d'un gel à base de peroxyde d'hydrogène (eau oxygénée). Que se soit en cabinet ou à domicile, aucun traitement blanchissant ne doit être effectué sans avoir préalablement effectué un bilan bucco-dentaire approfondi par un chirurgien-dentiste afin de vérifier
Effets positifs de b marche chez les sujets âgés sans troubles cognitifs (n=299)
Prefrontal cortex
^«®#^
Temporal cortex
Effets positif de la marche sur l’organisme Humain
l'absence de contre-indications (caries non soignées, dents dévitalisées, faiblesse de l'émail, irritations gingivales...) ainsi qu'un détartrage efficace. Ce type de traitement n'est conseillé que lorsque les dents sont fortement jaunies). "Il est possible de gagner un demi ton voire un ton, mais l'important reste de préserver au maximum la teinte naturelle de la dent afin qu'elle soit en adéquation avec l'ensemble du visage", souligne le
t Frets posons la ma rené entz
les sujets âgés avec des problèmes cognitifs (n«127)
chirurgien dentiste Olivier Hue.
LES TRAITEMENTS CHEZ LE DENTISTE
Il en existe deux : le blanchiment "au fauteuil" et celui dit "ambulatoire".
Le premier se réalise intégralement au cabinet en une ou deux séances. Le dentiste réalise, à partir d'une empreinte d'arcades dentaires, une gouttière en plastique souple sur mesure qui accueille par la suite le gel
de blanchiment très concentré, et ce durant un temps de pose pouvant varier de 20 à 90 minutes en fonction de l'état initial de la dent. Dans certains cas, le dentiste peut juger utile de faire appel à une lampe de haute énergie ou à laser pour activer le processus d'éclaircissement. Il faut noter que les traitements réalisés sont indolores.
Quant au traitement ambulatoire, il est d'abord mis en oeuvre au cabinet avec la confection de ces mêmes gouttières et poursuivi au domicile à l'aide d'un gel de peroxyde d'hydrogène plus faiblement dosé. Le port des gouttières s'effectue de préférence au cours de la journée et sa durée peut osciller entre 15 minutes et une heure/jour, selon la prescription du dentiste. Il est également possible, dans des cas extrêmes d'effectuer une séance de blanchiment au fauteuil suivie d'un traitement ambulatoire classique. En principe, les résultats apparaissent véritablement au bout de 15 jours et sont visibles en moyenne 4 ans, en fonction du mode de vie du patient (consommation élevée de café, tabac ou non). En cas de sensibilité, il est impératif d'arrêter le traitement et de consulter un dentiste pour éviter d'endommager le nerf de la dent.
Seule ombre au tableau, le prix onéreux : entre 390 et 1 200 € en fonction du nombre de séances et de la méthode utilisée.
LES TRAITEMENTS À DOMICILE
De plus en plus de marques d'hygiène bucco-dentaire mettent au point des kits prêts à l'emploi, utilisables avec une qualité probante, et ce à un prix
beaucoup plus abordable (entre 15 et 60 €).
Disponibles en pharmacies et parapharmacies, ces kits de blanchiment disposent là aussi d'un gel à base de peroxyde d'hydrogène mais nettement moins concentré qu'en cabinet. Parmi les nouveautés, trois types de produits :
Les bandes transparentes autocollantes : très pratiques et recouvertes à 6 % de gel, elles épousent parfaitement la forme des dents pour un dépôt du gel uniforme; Le gel avec pinceau : il permet une application très précise du produit, pour une utilisation sélective sur quelques dents ou parties de dents pour une coloration plus localisée ;
Les gouttières jetables : hygiéniques et à usage unique, elles sont prêtes à l'emploi et ne nécessitent pas d'adaptation préalable. Elles sont fournies la plupart du temps avec des doses individuelles de gel ingénieuses et facilement transportables.
A noter que ces kits de blanchiment à domicile ne permettent d'obtenir un résultat satisfaisant que lorsqu'il s'agit d'une coloration due à l'âge ou aux habitudes alimentaires. Ils peuvent s'utiliser une à deux fois par jour, de 15 à 30 minutes pendant 14 jours et avec une efficacité visible jusqu'à 12 mois selon les modèles. Une mise en garde subsiste : les gouttières peuvent ne pas être adapté parfaitement à la forme de la mâchoire et le traitement risque alors de créer chez certaines personnes des altérations de la gencive et d'endommager directement la pulpe de la dent.
Doctissimo.com
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USA: NEW YORK
L’EXPOSITION NEW-YORKAISE MET L'ACCENT SUR LES 1001 INVENTIONS ISLAMIQUES
les savants musulmans du Moyen Age
Marissa Campis, huit ans, joue à un jeu qui fait partie de la nouvelle exposition "1001 inventions: Découvrez l'héritage musulman de notre monde" présenté au New York Hall of Science dans le Queens, à New York. L'écran tactile affiche une salle de jeu dans laquelle le visiteur est invité à sélectionner les objets qui ont été inventés au zénith de l'islam, durant "l'âge d'or" qui a duré mille ans, entre les Vllè et XVIIè siècles.
"Ce qu'ils ont fait est intéressant - comme cette vieille caméra", dit Marissa, se référant à l'invention qu'elle préfère, une chambre noire qui a ouvert la voie à la photographie actuelle. Marissa l'ignorait encore mais elle était en train de s'instruire sur la culture islamique d'Asie, d'Afrique et d'Europe du Sud. Le New York Hall of Science est la première étape de l'exposition en Amérique, après Londres et Istanbul où le nombre des visiteurs (800 000) a atteint un niveau record.
L'exposition retient l'attention du visiteur en apportant des explications sur les inventions scientifiques et remet en cause les stéréotypes négatifs des musulmans;
l’imam Qaradawy
lesquels sont devenus monnaie courante à cause de ceux qui rattachent leurs actes odieux à l'islam. A ce titre, un rapport du Pew Research Center indiquait en 2009 que 38% des Américains estimaient que l'islam,, plus que toute autre religion,, encourageait la violence.
L'exposition brise donc le stéréotype selon lequel la violence est inhérente aux
musulmans. En informant les visiteurs sur le riche héritage culturel musulman, l'exposition chasse le concept élaboré par l'Orientalisme (perspective occidentale de l'Orient qui est souvent critiquée pour ne pas représenter la civilisation orientale à sa juste valeur en la faisant passer pour moins innovante et généralement opposée à la culture occidentale). Ce point de vue a prévalu pendant des siècles en Occident. Les réalisations scientifiques de l'âge d'or de l'islam surprennent tous les visiteurs, quelle que soit leur religion. C'est aussi, pour beaucoup d'Américains musulmans,, la première fois qu'ils vont découvrir ces inventions car c'est une période qui n'est pas étudiée dans la plupart des écoles en Occident.
Si la période couverte par l'exposition est tenue pour être l'âge d'or de la civilisation islamique, elle correspond aussi au Haut Moyen âge de l'Europe. Cette disparité est abordée dans le court-métrage intitulé “1001 inventions et la bibliothèque des secrets” qui présente l'exposition, avec pour vedette l'acteur oscarisé, Ben Kingsley. Le film dans lequel Ben Kingsley incarne l'inventeur turc du Xlle siècle, Al
Jazari, suit un groupe d'adolescents du XXIè siècle qu'Ai Jazari fait voyager dans le temps pour découvrir les scientifiques et ingénieurs de l'âge d'or de l'islam. Le film a reçu le prix du meilleur film éducatif au festival de Cannes en 2010.
A mesure qu'ils avancent dans les salles d'exposition aux couleurs pourpre et doré, les visiteurs se dirigent vers la pièce maîtresse de l'exposition, une réplique de l'horloge actionnée par le poids de l'eau créée par Al Jazari. En face de l'horloge, se trouve un modèle suspendu de l'engin volant conçu par l'inventeur du IXè siècle, Abbas ibn Firnas, qui, aux yeux de certains, passe pour avoir été le premier à voler. Autre objet très prisé, le dessin du navire de l'amiral chinois du XVè siècle, de confession musulmane, Zheng He, dont les navires, pense-t-on, étaient aussi grands qu'un terrain de football.
L'exposition se penche aussi sur les scientifiques et inventeurs non musulmans tels que Maimonides - le physicien juif du XI lè siècle originaire de Cordoue, en Espagne - qui a travaillé avec des philosophes musulmans. Sa place dans l'exposition rend compte de l'heureux partenariat interculturel des scientifiques qui a permis à certains de donner naissance aux plus grandes inventions de l'histoire. L'histoire des
partenariats repose aussi sur le fait que les inventeurs de l'âge d'or de l'islam sont partis de la connaissance de leurs prédécesseurs de la Rome et de la Grèce antiques tout comme le travail des scientifiques musulmans a servi, plus tard au cours de la Renaissance, aux inventeurs européens.
De tels liens montrent le riche héritage des réalisations scientifiques partagées par l'humanité.
L'exposition "1001 inventions", qui est une initiative de la Fondation pour la Science, la Technologie et la Civilisation (organisation académique basée en Grande-Bretagne, sans but lucratif et non religieuse) demeurer à New York jusqu'en avril prochain. Elle sera ensuite présentée au California Science Center à Los Angeles, puis au National Géographie Muséum à Washington en 2012. Les visiteurs de l'exposition apprendront qu'il est possible de faire fi des différences qui existent aujourd’hui entre l'Orient et l'Occident car l'histoire montre que les plus grandes inventions scientifiques qui servent encore à l'heure actuelle résultent du partenariat des scientifiques du monde entier..
Par Marium Sattar Vivreensemble.com

Fait partie de Islam Info #271

Collection Islam Afrique de l'Ouest

Islam Info #271

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