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Islam Info #238
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- Articles de journaux (1648 items)
- Titre
- Islam Info #238
- Editeur
- Islam Info
- Date
- 26 mai 2010
- numéro
- 238
- nombre de pages
- 12
- Sujet
- Cellule Islamique de Réflexion et d'Action
- Radio Al Bayane
- Groupe Scolaire IQRA
- Enseignement confessionnel islamique
- Nuit du Destin
- Détenteur des droits
- Éditions ALIF Islam Info
- Langue
- Français
- Source
- Frédérick Madore
- Contributeur
- Frédérick Madore
- Identifiant
- iwac-issue-0000947
- contenu
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Vhroniuue du Vendredi
.E DIALOGUE, TOUJOURS LE DIALOGUE ENCORE LE DIALOGUE
L'ART de parler avec radversaire, avec respett, espoir et dignité.
Dans l'actualité internationale et nationale, il nous a été donné cette semaine, d'assister à trois événements importants.
Au plan international ;
1 .Dans le conflit sur le nucléaire iranien, deux grands pays émergents, La Turquie et le Brésil ont tenté de faire baisser la tension entre l'Iran et les Grandes Puissances Occidentales ; ( suite p.2 )
ARABA 12AUTARATA 18 DJOUMADA SANI 1431H
L’INFORMATION À LA LUMIÈRE DE L’ISLAM
La mère, source debonheii’
Quand tradition et Islam s’entrechoquent
L’INSTITUT DE L’IMAMAT
L’Ambassadeur lamal sur le chantier
Salam Muslim Award 2010 est lancé
CONFIDENCE
Nos rêves, a mis ou ennemis?
_____VIE DE COUPLE_
Le secret d’une vie haimonieuse
TÉMOIGNAGE
“Je suscitais l’inquiétude de mesuarents
| Islam Info N° 238 du Mercredi 26 Mai au Mardi 01 Juin 2010. Du Araba 12 au Tarata 18 Djoumada Sani 1431
r"OTRE PLANETE TOURNE
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PAR ABOU KHALFATH-IM
Uronique du Vendredi
LE DIALOGUE, TOUJOURS LE DIALOGUE, ENCORE LE DIALOGUE L'ART de parler avec l'adversaire, avec respect, espoir et dignité.
ans l'actualité internationale et nationale, il nous a été donné cette semaine, d'assister à trois événe-
ments importants.
AU PLAN INTERNATIONAL
1. Dans le conflit sur le nucléaire iranien, deux grands pays émergents, La Turquie et le Brésil ont tenté de faire baisser la tension entre l'Iran et les Grandes Puissances Occidentales ;
2. Dans l'affaire de Clotilde Reiss, la française arrêtée en Iran pour espionnage. Encore deux pays émergents, La Syrie et Le Sénégal ont joué un rôle pour le dénouement de l'affaire.
AU PLAN NATIONAL
3. Chez nous en Côte d'Ivoire, pour désamorcer la crise relative à une marche programmée sur toute l'étendue du territoire, le Chef de l'Etat en personne, s'est déplacé aux domiciles de ses adversaires les plus connus. Et immédiatement, la tension a baissé nettement d'un cran, en tout cas suffisamment pour envisager sereinement la tenue des assises des assemblées générales de la Banque Africaine de Développement (BAD).
Trois situations potentiellement dangereuses, mais désamorcées grâce aux acteurs eux-mêmes mais surtout aux bonnes volontés bénévoles et courageuses souvent au grand jour et parfois dans l'anonymat.
Dans les trois cas de figure, le bon sens a triomphé, mais le plus important, c'est de continuer à sauvegarder par tous les moyens l'esprit qui a permis d'atteindre ces résultats. Bien entendu, ceux qui pensent avoir perdu dans les trois affaires ne vont pas rester les bras croisés.
En attendant le dénouement de ces trois affaires, nous rappelons cette maxime de St Exupery : “ Il n'est point besoin d'espérer pour entreprendre ni de réussir pour persévérer ”
Aussi quel que soit le degré d'adversité, les protagonistes ne doivent jamais ouvrir toutes les portes que leur présentent généreusement leurs partisans “Va- en-guerre ”, du moment. Car l'adversaire d'aujourd'hui peut être l'ami de demain après avoir été parfois ce même ami d'hier. Et le partisan d'aujourd'hui peut être l'ennemi de demain, selon certains intérêts et circonstances.
C'est pourquoi, quelques soient les situations, il faut savoir raison garder, accorder toujours le bénéfice du doute à l'autre, sinon tenter de le comprendre, le traiter tel qu'il est réellement, et non tel que nous le décrivent nos préjugés et ses adversaires. Ensuite, il faut toujours se poser la question suivante : Après moi, dans dix, vingt, trente ans ; comment mes parents, mes enfants et petits enfants seront regardés ou traités par rapport à ce que je fais aujourd'hui ?
Mais dans le cas où l'on est
croyant, la question est plus courte et facile à formuler : et la voici : Ce que je fais est-il conforme aux préceptes de mon Dieu ?
C'est pourquoi, les médiateurs ont ici un rôle prépondérant à jouer pour aider les protagonistes d'un jour. Mais ils ne peuvent réussir leur mission que s'ils observent les cinq qualités essentielles suivantes : (1 ) La maitrise parfaite du dossier ;
(2 ) La confiance totale des protagonistes ;
(3 ) La capacité à trouver une alternative à l'angoisse et inquiétudes des uns et des autres ;
(4 ) L'observation absolue de la discrétion avant, pendant et même dans une certaine mesure après l'échec ou le succès de la mission ; (5) Enfin ne jamais, au grand jamais, chercher à profiter du drame des protagonistes. Quant à ceux-ci, voici aussi neuf règles à respecter:
1-Accepter que le problème existe, quel qu'il soit, et quoi qu'on en pense soit même.
2- Eviter d'attaquer ou de ridiculiser l'adversaire en public.
3- Ne jamais croire que la légitimité ou la légalité de votre cause vous donne systématiquement droit à la raison ou à la victoire sur votre adversaire.
4- Accepter d'évoquer assez souvent en public les qualités et réalisations positives de l'adversaire.
5- Ne jamais croire que tous ceux qui sont proches, travaillent ou parlent avec votre adversaire sont systématiquement aussi vos adversaires.
6- Etre en position de force apparente, est une opportunité pour aller vers l'autre pour le rassurer et le mettre en confiance.
7- Avoir une maîtrise totale de vos partisans "zélés".
8- Ne jamais chercher à humilier l'autre à tout prix.
9- Trouver toujours un terrain minimum, quelques champs d'action sur lesquels, on peut déjà travailler avec l'adversaire en attendant la résolution définitive de leurs différents.
10- Ne jamais, au grand jamais, croire que le problème n'aura jamais de solution et que l'adversaire sera toujours un adversaire jusqu' à la fin des temps.
Ainsi au moment où l'on parle encore de crises dans notre communauté et entre celle-ci et l'Etat ivoirien, notamment sur le sempiternel problème de l'organisation du pèlerinage à la Mecque, le moment est venu de nous inspirer des vertus du dialogue sincère et de la vertu de la médiation.
En un mot comme en cent, cette semaine, les grandes puissances, les pays émergents et les hommes politiques de chez nous ont donné une grande leçon de volontarisme, de courage, du sens de la mesure et de la vertu de la médiation. Comme quoi, la politique et la religion peuvent et doivent nous donner des raisons d'espérer !
A LA SEMAINE PROCHAINE INCHALLAHOU
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FRANCE
Une loi interdisant aux femmes de porter un pantalon
Aussi incroyable que cela puisse paraître, il existe en France une loi interdisant aux femmes de porter un pantalon, si ce n'est pour pousser une bicyclette ou tenir les rênes d'un cheval. Cette loi sera peut-être bientôt abrogée.
Plusieurs députés radicaux de gauche ont proposé l'abrogation des dispositifs réglementaires toujours en vigueur (bien qu'ils ne soient plus respectés) interdisant le port féminin du pantalon explique le Nouvel Observateur Ainsi, Chantal Robin-Rodrigo, Gérard Charasse, Sylvia Pinel, Chantal Berthelot, Dominique Orliac, Paul
Giacobbi, Jeanny Marc, Annick Girar-din, Albert Likuyalu et Joël Giraud entendent répondre parfaitement à la demande du président de la Répu-
blique Nicolas Sarkozy qui avait demandé au Parlement de "dé-légifé-rer”. C'est donc une loi largement obsolète qui devrait être abandonnée, celle du 26 brumaire an VIII qui dit : "toute femme désirant s'habiller en homme doit se présenter à la Préfecture de police pour en obtenir l'autorisation". A cette loi, deux circulaires sont venues préciser en 1892 et 1909 que les femmes pouvaient mettre un pantalon si c'était pour pousser le guidon d'une bicyclette ou tenir les rênes d'un cheval. De plus, il sera demandé également au Parlemente, la suppression de quelques références à la peine de mort.
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BULGARIE
une femme devient maman pour la première fois à 62 ans
Une femme âgée de 62 ans a mis au monde ses premiers enfants (des jumelles), devenant la femme la plus âgée à devenir maman dans le pays.
Krasimir Dimitrova est psychiatre, et a 62 ans. Elle est aussi la femme la plus âgée à devenir maman en Bulgarie, après avoir accouché de jumelles par césarienne le 5 mai dernier. Les deux fillettes pèsent moins d'un kilo, explique l'AFP, et elles s'appellent Mary et Jacqueline. Issues d'une fécondation in vitro, les jumelles auraient dû être trois, mais le médecin
en charge du suivi de la grossesse de Krasimir a préféré conseiller le retrait d'un embryon, dans l'intérêt de la mère. Cette dernière raconte d'ailleurs au quotidien 24 Tchassa : "L'âge n'était pas un obstacle pour moi. Je voulais tellement avoir des enfants". Et l'Agence France Presse de préciser que la psychiatre avait, avant de mener sa grossesse, déposé des demandes d'adoption, qui ont toutes été refusées. Le record de la femme ayant accouché le plus tardivement de jumeaux est détenu par une indienne, qui a donné naissance à ses enfants à l'âge de 70 ans.
UN HOMME EST FILME SAUVANT LA VIE DE SON ENFANT FACE A UNE VOITURE
Un homme a été filmé par des caméras de surveillance alors qu'un conducteur voiture ayant perdu le contrôle roulait à vive allure vers son enfant et lui.
L'incroyable vidéo montre une voiture visiblement hors de contrôle se précipiter sur un père et son enfant. L'homme, alors coincé près de la devanture d'un magasin maintient fermement son enfant contre lui afin de le protéger. C'est une chaîne de télévision australienne qui a révélé ces
images prises sous deux angles différents.
La voiture était conduite par une femme de 82 ans qui aurait eu une attaque cardiaque au volant. Le bébé a subi l'accident sans conséquence grâce à son père qui l'a protégé. L'homme souffre depuis d'une jambe cassée suite à l'impact. Les parents d'Andrew Leach, le père de l'enfant, étaient également présents sur place. Percutés de plein fouet par le véhicule et sérieusement blessés, ils se sont depuis remis de l'accident.
^Wague A p’Art
Deux poulets regardent l'émission « bonne cuisine » sur la RTL Le menu du jour indique
PAR HAROUN B.
ceci : kédjénou de poulet. Un Je n'aime pas les films d'horreur des poulets dit à l'autre : « Mon comme ça là » frère, il faut changer de chaîne.
ensée de la semaine
Le mal doit être combattu par les armes du bien et de l'amour. Quand l'amour détruit un mal, ce mal est tué pour toujours. La force brutale ne fait
qu'enterrer provisoirement le mal qu'elle veut combattre et détruire. Or le mal est une semence tenace. Une fois enterrée, elle se développe en
secret, germe et réapparaît plus vigoureuse encore.
/
mamAli
Le jour de la remise du diplôme à l’université George Washington USA
LIRE PROCHAINEMENT
Le jour de fin de mémorisation du Coran avec son père à Korhogo
KONE Lacina
De la madrasa (école coranique), aux technologies des satellites, en passant par le Qatar, l'Egypte, le Maroc, la France, l'Angleterre jusqu'aux U.SA, le parcours exceptionnel d’un brillant élève de l’école Coranique. " Je suis un produit de l'école coranique. Elle a été toujours pour moi une source d'inspiration. Aujourd'hui, je peux dire que grâce à Dieu, la "Madrasa" m'a permis d'être ce que je suis.
DANS ISLAM INFO N° 240
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Islam
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'Islam
Cahier de la Religion
N° 238 du Mercredi 26 Mai au Mardi 01 Juin 2010
Du Araba 12 au Tarata 18 Djoumada Sani 1431
Mercredi Jeudi Vendredi i i Grégorien Hégirien h S HEURES DE PRIÈRE A
27 Mai Lamissa 13 Djoumada Sani SOUBH : 05h 15 14 DjoumadaSaii ZOU H R : 13h OO 15 Djoumada Sani AS R : 16h OO 16 DjoumadaSani MAGHRIB : 18h 25 17 DijoumadaSani H ICHA : 19h 15 / 18 Djoumada Sarj7 V X
28 Mai Djouma
Samedi 29 Mai 30 Mai
Dimanch Lundi Mardi e
Ténln
31 Mai
O1 Juin Tarata
DATES IMPORTANTES 2010
Jeudi 16 décembre 2010: Jour d’Achoun HADJ 2010
Départs probables : 24 au 31 octobre 2010
RAMADAN 2010 1er jour du Ramadan 1431:11 août 2010 Séjour de Médine : 1er au 7 novembre 2010
Séiour de la Mecaue : 9 au 14 novembre 2010
10 derniers : 30 août - 09 septembre 1010 Séjour de Mina :14 au 19 novembre 2010
jours du ramadan (Période de la Oumra) Jour d’Arafat : 15 novembre 2010
Nuit du destin: 5 septembre 2010 : fête de la tabaski : 16 novembre 2010
Fête de Radaman: 10 septembre 2010 Retours probables : 22 au 30 novembre 2010
ortrait
Sanogo Abou Amirat sanoma74@yahoo.fr
burate : N°38
El Hadj Imam Méité meiimam@yahoo.fr
Abd Allah Ibn Abbas, que Dieu l'agrée
Abd Allâh était le fils d'AI Abbas, un des oncles du Prophète (saw). Il est né seulement 3 ans avant l'Hégire (environ 619 de l'ère chrétienne). A la mort du Prophète (saw), Abd Allâh n'avait ainsi que 13 ans.
SA NAISSANCE
A sa naissance, sa mère l'a emmené au Saint Prophète d'Allah (saw) afin qu'il mette un peu de sa salive sur la langue du bébé avant que celui-ci n'ait pris le sein de sa mère. Cela a été le début d'une étroite et intime relation entre Al Abbas (r.a) et le Prophète (saw)
LE SERVITEUR DU PROPHÈTE (SAW)
Quand Abd Allah atteint l'âge de raison, il s'est dévoué au service du Prophète (saw). Il courait rapporter de l'eau au Prophète (saw) lorsque celui-ci voulait faire ses ablutions. Pendant la prière, il restait derrière le Prophète (saw) et quand le Prophète (saw) partait en voyage ou en expédition, il le suivait au pas. Abd Allâh devenait ainsi l'ombre du Prophète (saw), constamment en sa compagnie.
Dans toutes ces situations, il était attentif et alerte quels que soient les faits et dires du Prophète (saw). Son cœur était enthousiaste et son jeune esprit était pur et disponible, mémorisant ainsi les mots du Prophète (saw) avec la capacité et la précision d'un appareil d'enregistrement. Dans cette voie et à travers ses constantes recherches postérieures, Abd Allâh est devenu l'un des plus érudits compagnons du Prophète (saw) conservant, pour les générations futures de musulmans, les inestimables propos du Messager d'Allâh (saw).
Le Prophète (saw) considérait Abd Allâh comme un enfant proche de lui. Lui donnant une tape sur l'épaule, le Prophète (saw) a fait une invocation pour lui :
" Ô Allah, donne-lui une profonde compréhension de la religion de l'Islam et instruis-le dans l'explication et l'interprétation des choses".
Il y a eu ensuite beaucoup d'occasions où le Prophète (saw) répétait cette invocation ou prière pour son cousin et dès lors, Abd Allâh Ibn Abbas comprenait que sa vie devait
être vouée à la recherche de l'apprentissage et du savoir.
RESPECT ET HUMILITÉ SANS LIMITE POUR LE PROPHÈTE (SAW)
De plus, le Prophète (saw) ne se contentait pas de demander à Allah qu'Il lui accorde la connaissance et la compréhension mais aussi la sagesse. Abd Allâh racontait l'incident suivant à propos de lui : " Une fois, le Prophète (saw), était sur le point de faire ses ablutions. Je me pressais afin de lui amener de l'eau à cet effet. Il était ravi de ce geste de ma part. Au moment où il allait commencer à prier, il m'a fait signe de me poster à ses côtés. Cependant, je restais derrière lui. Une fois la prière terminée, il se retournait vers moi et dit : " qu'est-ce qui t'a empêché de venir prier à côté de moi, ô Abd Allâh ? " Tu es bien trop illustre et éminent à mes yeux pour que je me place côte à côte avec toi, répliquai-je ! ". Levant ses mains vers le ciel, le Prophète a fait cette invocation : " Ô Allah, accorde-lui la sagesse". Cette invocation du Prophète (saw) a été indubitablement accordée au jeune Abd Allâh et prouve une fois de plus qu'il possédait une sagesse bien au-delà de son âge. Mais cette sagesse ne venait qu'avec de la dévotion et une avide recherche de connaissance à la fois du vivant du Prophète (saw) et après sa mort.
Du vivant du Prophète (saw), Abd Allâh était assidu à toutes les assemblées du Prophète (saw) et mémorisait tout, quoi qu'il dise.
Après la mort du Prophète (saw), il a pris soin de se rendre chez le plus de compagnons possibles et particulièrement ceux qui connaissaient le Prophète (saw) depuis longtemps . Il apprenait de ces gens-là ce que le Prophète (saw) leur avait enseigné. Chaque fois qu'il entendait parler d'une personne connaissant un hadith du Prophète (saw) que lui ne connaissait pas, il allait rapidement voir cette personne pour l'apprendre d'elle.
Il soumettait ensuite ce hadith quel qu'en soit son contenu à un examen minutieux et le comparait avec d'autres sources. Il allait chez pas moins de trente compagnons afin de vérifier un seul hadith.
Sourate Çâd : Çâd
LIEU DE RÉVÉLATION
La Mecque
ORDRE CHRONOLOGIQUE DE SA RÉVÉLATION
Elle fut révélée après la Sourate 54
NOMBRE DE VERSETS
88 versets
apelet
La mère en Islam, source de bonheur
L'enfant doit vouer à sa mère un amour et un respect aussi profonds que possible car de tous les gens, c'est elle qui mérite le meilleur traitement.
La mère occupe une place de choix dans la société et au sein de la religion musulmane. C'est pourquoi, le Coran et les hadiths exhortent chacun de nous à chérir sa mère. D'après Abou Horaira (ra), un homme vint trouver le Prophète (saw) et lui dit :
- Ô Messager de Dieu ! Quelle est la personne qui mérite que je tienne avec lui les bonnes relations ?
- Ta mère - Ensuite ? - Ta mère -Ensuite ? - Ta mère - Ensuite ? - Ton père.
Ce hadith montre qu'il faut avoir un amour et une compassion envers la mère trois fois autant que ceux du père, et ceci en vertu de ces trois charges que seule la mère avait supportées :
1 ) La conception
2) L'accouchement
3) L'allaitement.
Mais au préalable, il faut que le cœur du musulman soit pénétré par le sentiment qu' Allah le surveille et, est au courant de tout. Dans ce cas, on
LES MÉRITES DE SA LECTURE
Quiconque lit cette Sourate recevra des biens de ce monde et de l'autre monde, ce qui n'a été octroyé à personne d'autre, à l'exception des Prophètes envoyés et aux Anges rapprochés.
RECOMMANDATIONS POUR SA LECTURE
appréhende véritablement toutes nos actions.
C'est le but recherché par le Prophète (saw) quand il dit :
« Adore Allah comme si tu l'as en face de toi. Si tu ne le Vois pas, Lui certes, Il te voit».
LA BIENSÉANCE SE MANIFESTE
- Lorsque le musulman traite ses parents avec bienveillance, leur obéit, leur assure tout ce dont ils ont besoin, implore Allah pour eux, accomplit leurs engagements et traite leurs amis avec égard.
- Lorsqu'il traite les proches parents avec égard, les respecte et ne prononce aucune parole ou ne fait aucun acte qui pourra leur nuire. Mou'awia Ben Jahima As-Salami raconte que Jahima vint trouver le Prophète (saw) et lui dit : « Ô envoyé de Dieu ! Je viens te demander conseil car je compte prendre part aux expéditions du Jihad ».
Il (saw) lui demanda :
« Ta mère est elle vivante ? »
- « Oui »
Et le Prophète (saw) de lui ordonné : « Prends soin de ta mère car le Paradis se trouve à ses pieds ». (Ahmed) Selon un autre Hadith, Suleiman Ben
Il est recommandé de la lire indifféremment tous les jours, et notamment la nuit du jeudi à vendredi.
LA SIGNIFICATION DE SA LECTURE PENDANT LE RÊVE Quiconque se voit en train de la lire en rêve, aura une richesse abondante et sera intelligent en affaires.
El Hadj Imam Méité meiimam@yahoo.fr
Bouraïda a rapporté d'après son père, qu'un homme faisait le tawaf autour de la Kaaba portant sa mère sur ses épaules.
Il demanda ensuite à l'Envoyé de Dieu (saw) :
« Me suis-je acquitté de ses droits sur moi ? »
« Non ; même pas d'un soupir en t'accouchant ». D'après un hadith rapporté par Al-Tirmidhi (ra), le Prophète (saw) a dit : « Tout musulman qui a un père et une mère musulmans, et que chaque matin il vient les trouver pour demander leur satisfaction, Allah lui ouvre deux portes du paradis et si l'un d'eux est toujours en vie, une porte lui sera ouverte. Mais s'il courrouce l'un d'eux, Dieu sera courroucé contre lui jusqu'à ce qu'il satisfasse ses parents. Abordant dans le même sens selon Abou Daoud : "Salama vient trouver le Prophète (saw) et lui demanda : « Devrai-je encore montrer de la piété filiale après la mort de mes parents ? Oui, répondit-il, d'invoquer Dieu en leur faveur, de leur demander le pardon d'Allah d'exécuter les engagements qu'ils ont contractés, de maintenir le lien de parenté qui, sans eux, ne pourra être maintenu, et d'honorer leurs amis. »"
COMMUQUAM
(Communauté musulmane du Qt Maroc à Yopougon)
POUR SOUTENIR LA COMMUNAUTÉ N° cpte 11018570009 BHCI à Yopougon CONTACTS :07 62 52 67 / 0 5 01 36 93 / 07 09 16 08 07 07 47 56 / 09 84 35 46
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Cahier de la Religion
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N° 238 du Mercredi 26 Mai au Mardi 01 Juin 2010
'■RITUALITÉ
Du Araba 12 au Tarata 18 Djoumada Sani 1431
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Mardi : Hadith de la semaine
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burate de la semaine
Abou Ismaël
b Saviez-vous
Abou Ismaël
Soûratou-Nouh-N°71-Noé [suite]
DES SAUTERELLES SE DEPLACENT EN ESSAIM
C'est la 71ème sourate du Coran. Et elle est la 71ème dans l'ordre chronologique. Elle comprend 28 versets révélés à la Mecque. Son titre Noûh est tiré du premier verset.
TRANSCRIPTION
V .21: Qâla Nouhoun Rabbi Innahoum Açawnî Wa-t-tabaoû Mane Lame Yazid-hou Mâlouhou Wa Waladouhou illâ Khasârane
V .22: Wa Makaroû Makrane Koubbârane
V .23: Wa Qâloû Lâ Tadharounna alihatakoum Wa Lâ Tad-harounna Waddane Wa Lâ Suwâ-ane Wa Lâ Yaghoûtha Wa Yaoûqa Wa Nasrane
V .24: Wa Qad Adalloû Kathîrane Wa Lâ Tazidi-z-zâlimîna illâ dalâlane
^yuestions - Réponses Abou Ismaël
TRADUCTION
Q1: J'ai lu un hadith selon lequel Allah est devant le prieur. Que signifie cela? Est-ce incompatible avec le fait qu'Allah est au ciel ?
R1: Il est dit dans un hadith rapporté par Al-Boukhari et par Mouslim d'après Abd Allah ibn Omar que le Messager d'Allah (saw) avait vu du crachat sur le mur situé dans la direction de la qibla et l'avait gratté et s'était ensuite retourné vers les gens pour dire ceci : « Quand l'un d'entre vous prie, qu'il évite de cracher devant lui-même puisque Allah est en face de lui durant sa prière ». Ceci ne contredit pas la transcendance d'Allah par rapport à Sa créature.
Q2: Comment doit-on juger la participation à la prière derrière un imam qui se trouve dans une mosquée dont le minaret est contigu au toit de la maison ? En clair, peut-on participer à la prière de l'imam à partir de chez soi ?
R2: Il n'est pas correct de prier à la maison en suivant celle dirigée par l'imam à la mosquée. Il
V.21 : Noé dit: "Seigneur, ils m'ont désobéi et ils ont suivi celui dont les biens et les enfants n'ont fait qu'accroître la perte.
V .22: Ils ont ourdi un immense stratagème,
V .23: et ils ont dit: "N'abandonnez jamais vos divinités et n'abandonnez jamais Wadd, Suwaa, Yagout, Yaouq et Nasr.
V .24: Elles [les idoles] ont déjà égaré plusieurs. Ne fais (Seigneur) croître les injustes qu'en égarement.
(À suivre)
les rangs des prieurs se succèdent jusqu'à sa maison et s'il peut suivre l'imam grâce à la vision et à l'audition du son, dans ce cas, la prière est correcte. C'est aussi le cas de la prière de ceux qui composent les rangs qui arrivent jusqu'à sa maison. Sans la condition susmentionnée (succession ininterrompue des rangs) la prière n'est pas correcte. En effet, le devoir du musulman consiste à accomplir la prière en public dans une des maisons d'Allah, en compagnie de ses frères musulmans, compte tenu de la parole du Prophète (saw) : « Quiconque entend l'appel à la prière et s'abstient sans excuse d'y répondre, n'aura pas prié ». (Cité par Ibn Maja et par Al-Hakim). Al hafiz dit que le hadith a été rapporté selon les critères de Mouslim. Cela s'atteste encore dans la parole adressée par le Messager d'Allah (saw) à l'aveugle qui lui avait demandé l'autorisation de prier chez lui : « Entends-tu l'appel à la prière ? » - « Oui » - « Alors, réponds », cité par Mouslim dans son Sahih . L'assistance ne vient que d'Allah.
n'est pas exact de prier avec l'imam dans la mosquée, si l'on n'est pas derrière l'imam à l'intérieur de la mosquée, à moins que l'on se trouve à l'extérieur dans un rang lié à ceux de l'intérieur de la mosquée, à l'instar de ce qui arrive quand la mosquée est pleine. Si certains prient en dehors de la mosquée dans ces conditions, leur prière est valide. Si l'on prie hors de la mosquée alors que des places sont disponibles à l'intérieur de celle-ci, la prière n'est pas correcte.
La Commission Permanente (en Arabie Saoudite) a été interrogée à propos de gens qui ont prié chez eux en se contentant de suivre les gestes de l'imam transmis depuis la mosquée grâce aux hauts parleurs. Ils font cela en dépit de l'absence de rangées de prieurs discontinus depuis la position de l'imam jusqu'au groupe. Cela arrive à la Mecque et à Médine pendant le pèlerinage.
Voici sa réponse : « Il n'est pas correct de prier ainsi. Ceci est conforme à la doctrine de l’Imam ach. Chafii. C'est aussi l'avis de l'imam Ahmad. Mais si
Les regards baissés, ils sortiront des tombes comme des sauterelles éparpillées. (Coran, S.54: V.7)
Ce verset compare la situation des gens dans l'au-delà à un essaim de sauterelles. Il existe une grande sagesse dans cette comparaison. Un grand nombre d'informations sur les sauterelles a été obtenu durant le 20ème siècle grâce à des études de grande envergure conduites à l'aide de micro caméras. Les essaims de sauterelles sont composés d'un grand nombre d'individus agissant comme un seul corps. Leur déplacement en essaims longs et larges de plusieurs kilomètres d'envergure, ressemble à un nuage noir. Il a été établi qu'un seul essaim de sauterelles pouvait couvrir 1.200 km2 et contenir 40 à 80 millions d'individus par km2.
De plus, ils déposent leurs oeufs dans des sols sableux, tels des graines et après une longue période, les larves enfouies sous terre éclosent toutes ensemble. Après avoir creusé de longs tunnels de 10 à 15 cm dans le sol, une femelle sauterelle dépose 95 à 158 oeufs en une seule fois. Les femelles peuvent déposer des oeufs au moins trois fois durant leur vie. Lorsque les larves arrivent à maturité, soit entre 10 et 65 jours après (laps de temps variable en
bua de la semaine
Abou Ismaël
Les félicitations à l'occasion d'une naissance
Bâraka-l-lâhou laka fî-l-mawhoûbi laka, wa chakarta-l-wâhiba, wa balagha achouddahou, wa rouziqta birrahou.
Ce à quoi on répond : Bâraka I-lâhou laka, wa bâraka halayka, wa jazâka l-lâhou khayrane, wa raza-qaka l-lâhou mithlahou, wa ajzala thawâbaka.
Traduction:
"Qu'Allah bénisse ce qu'Il t'a
fonction de la température ambiante), elles surgissent en nuée. On peut compter jusqu'à 1.000 oeufs au m2. Les essaims de sauterelles sont assez grands pour couvrir des centaines de km2, avec un nombre de sauterelles adultes par km2 variant de 40 à 80 millions. Leur présence sous terre sur une période étendue et leur soudaine émergence en grand nombre, et ce de manière synchrone, ressemble à la résurrection des êtres humains au Jour du Jugement.
Aujourd'hui, les sauterelles sont étudiées par des unités de recherche spéciales faisant appel aux systèmes d'imagerie commandés à distance. Même les données satellites de la NASA sont utilisées afin d'identifier les zones en Afrique où les colonies de sauterelles se sont développées.
Grâce aux données des satellites, il est possible de faire des recherches de grande envergure sur terre et dans l'espace sur une zone s'étendant sur 18 millions de km2.
Comme nous l'avons vu, le fait que le Coran ait fait ce type de comparaison à une époque où ces technologies n'existaient même pas est l'une des preuves qu'il est la révélation de l'Omniscient, Dieu.
Source : miracleducoran.com
accordé (cet enfant) et puisses-tu être reconnaissant envers Celui qui te l'a accordé. Puisse-t-il (cet enfant) atteindre sa pleine maturité et qu'Allah lui accorde le bon comportement envers toi.
Celui qui reçoit les félicitations dit : Qu'Allah te bénisse tout ce qu'Il t'a accordé ! Qu'Allah te récompense par Ses grâces, t'accorde un nou-veau-né comme le mien et te donne une rétribution abondante."
§ Hadiths de la semaine
Abou Ismaël
estez vos connaissances AbouAmirat
Les devoirs religieux et les oeuvres surérogatoires (Hadith Qoudsi)
Abou Harayrah (r.a.) rapporte que le Prophète (saw) a dit : « Dieu dit : Quiconque montre de l'inimitié à un de Mes serviteurs dévoués, Je lui déclare la guerre. Mon serviteur ne s'approche de Moi que par ce que
J'aime le plus, par les devoirs religieux que Je lui ai enjoints, et Mon serviteur ne cesse de se rapprocher par des oeuvres sur-érogatoires jusqu'à ce que Je l'aime. Quand Je l'aime, Je suis l'oreille par laquelle il entend, l'oeil par lequel il voit, la main par laquelle il frappe et le pied avec lequel il marche. Qu'il Me
demande quelque chose, et Je lui donnerai sûrement, et qu'il Me demande refuge, Je le lui accorderai sûrement. Aucune chose ne Me fait hésiter plus que (de prendre) l'âme de Mon fidèle serviteur : il déteste la mort et Je déteste le blesser ». (Rapporté par Al-Boukhari)
Q1 A quelle date du calendrier lunaire a lieu le pèlerinage à la Mecque ? Q2 Quelles sont les deux sourates avec lesquelles le Prophète (saw) a été soigné lors de son envoûtement ?
Q3 En quelle année le Prophète (saw) est-il décédé ? A quel âge ?
Q4 Combien Dieu a-t-il de noms ?
Q5 Quelles sont les prières canoniques qui comportent 4 rakats ? 3 rakats ? 2 rakats ?
fonses aux questions du numéro précédent
lossaire
le teime «Fitna»
Abou Ismaël
Ce terme « fitna » signifie Déchirure. C'est une crise politique aux implications religieuses et morales.
R1 Les parties obligatoires de l'ablution sont dans l'ordre :
Le lavage de la figure, des bras, l’essuyage de la tête, le lavage du pied.
R2 L'eau pure se caractérise par un goût, une couleur et une odeur non altérés.
R3 La Mecque se trouve en Arabie Saoudite.
R4 Le mois de carême s'appelle Ramadan.
R5 Les trois mosquées pour lesquelles, il est permis de se déplacer en Islam sont : la Mosquée de la Mecque (Kaaba), la mosquée de Médine et celle de Jérusalem.
Islam Info N° 238 du Mercredi 26 Mai au Mardi 01 Juin 2010. Du Araba 12 au Tarata 18 Djoumada Sani 1431
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INTERVIEW AVEC...
SANOGO MAMADOU, Président de la Cellule Islamique de Réflexion et d'Action. (CIRA)
“Nous voulons aider les structures musulmanes à réaliser leurs projets”
La Cellule Islamique de Réflexion et d'Action (CIRA) organise bientôt sa troisième édition des Salam Islam Awards. Pour en savoir plus sur cette manifestation, nous avons approché le président de cette structure qui nous a donné de plus amples informations sur cette activité qui sort de l'ordinaire dans le monde islamique en Côte d'Ivoire.
Qu'est ce qui a motivé la création de cette structure?
Nous avons créé cette structure parce que nous nous sommes dit que nous avions quelque chose à apporter à la religion, que nous pouvions apporter un appui en vue de bâtir l'immeuble de l'Islam. Après être sorti du canal du militantisme en tant qu'élèves et étudiants, nous nous sommes dits qu'il fallait créer une structure qui allait permettre de réfléchir profondément sur l'évolution de la communauté de sorte qu'elle soit véritablement présente au rendez-vous du donner et du recevoir.
Les membres de la CIRA sont donc tous des anciens étudiants? Non. La CIRA est un mélange de personnes qui ont milité et qui n'ont jamais connu le militantisme mais qui ont l'amour de l'Islam. C'est ce mélange qui fait que dans nos actions, il y a l'originalité due à nos différentes manières de voir le monde.
Qu'est-ce que la CIRA a apporté de nouveau dans l'univers des activités islamiques en Côte d'Ivoire?
Parler d'originalité, c'est peut-être un peu trop dire mais si nous parlons
par exemple d'Islam Muslim Awards, nous nous inscrivons un peu dans cette originalité.
Dans quel sens?
C'est une originalité dans la mesure où nous avons l'habitude de voir des Awards pour récompenser des chanteurs, des joueurs etc. Ce qui les amène à persévérer dans ce
ATTECOUBE
FAN CLUB AL BAYANE
M. Koné Moussa investi
Le dimanche 02 Mai, la jeunesse musulmane d'Attécoubé a organisé une journée à l'honneur du nouveau président du Fan Club Al Bayane investi.
Le nouveau président du Fan Club Al Bayane d'Attécoubé se nomme Koné Moussa. Ce dimanche, il a été désigné à l'unanimité par des jeunes musulmans soucieux et désireux de soutenir leur radio et voyant en Koné Moussa, la qualité d'un bon président. Il faut signaler au passage que le fan club d'Attécoubé renaît car il a déjà existé avant de sombrer peu après. C'est donc, pour donner un nouveau sang à cette association, que la jeunesse dynamique d'Attécoubé s'est donnée pour mission de le mettre en place. La série d'allocutions a été faite successivement par le président de la cérémonie Zongo Abdoulaye, le président national des Fans Clubs Al bayane, les représentants du CNI et du COSIM et de la marraine de la cérémonie, Mme Ada-mou (maman Al Bayane), qui est
qu'ils font. Pour aller dans la même veine mais sur un plan religieux, nous avons créé quelque chose de semblable. En plus, nous avons mis en place, le Salon Islamique de Réflexion et d'Echange (SIRE). C'est un cadre de réflexion et d'échange où nous invitons en même temps les Musulmans et les membres d'autres religions de même que les membres de l'administration et aussi des hommes politiques afin qu'ils viennent débattre des problèmes qui minent le monde aujourd'hui. Lors de ces rencontres, chacun propose des solutions et celles-ci sont condensées sur du papier. A partir de là, nous faisons sortir quelque chose de
concret.
Concrètement en quoi consiste les Islam Awards?
Salam Muslim Awards est un cadre pour récompenser, féliciter tous ceux qui travaillent positivement sur le chantier de l'Islam. Aujourd'hui, il y a beaucoup d'associations et nous pensons que s'il n'existe pas un cadre comme le nôtre, les gens feront les mêmes choses, il n'y aura
désormais, M. Koné Moussa conduira le fan club Al Bayane Atté-couibé
venue féliciter les jeunes pour leur initiative. Les intervenants les ont encouragés à continuer et à travailler pour le rayonnement de l'Islam.
Par ailleurs, une conférence sur le thème : « Rôle des médias
pas d'originalité. C'est pourquoi, nous avons créé ce cadre. Ensuite, nous pensons qu'il y a des personnes qui travaillent véritablement pour l'Islam dans l'ombre qu'il faut faire connaître. Dans ce sens, Il faut que la jeune génération sache qu'il y a eu du travail fait avant,, par un certain nombre de personnes qu'il faut connaître et approcher, afin de bénéficier de leurs expériences. C'est cette démarche qui nous permettra d'aller un peu plus en avant. C'est parce que nous n'allons pas à la source pour voir ce qui a été fait et commencer notre travail à la limite de ce qui a été fait, que nous faisons toujours les mêmes choses.
Quels seront les bénéficiaires des Salam Muslim Awards?
Les Salam Muslim Awards concernent les personnes physiques et morales. C'est-à-dire les ONG, les associations et des personnes qui apportent beaucoup à l’Islam.
Vous êtes à votre troisième édition par rapport à la manifestation qui aura lieu bientôt. Que comptez-vous faire de spécial cette année? Cette année, il y a sept prix à attribuer qui se repartissent sur les domaines suivants: Education, social, santé, infrastructure, formation, projets en faveur des enfants, projets en faveur des femmes.Puis, il aura le super projet constitué du meilleur des six projets qui recevra le Salam des Salam. L'originalité cette année, c'est que nous voulons bonifier la récompense du Salam des Salams, c'est-à-dire donner un prix qui pourra les aider à réaliser quelque chose.
Est-ce à dire que les projets seront financés?
Les Salam Muslim Awards servent d'abord à féliciter, à encourager et à dire que la communauté voit ce que les structures font. C'est dans cette optique qu'au cours de cette manifestation, nous invitons la crème de la communauté musulmane. Nous invitons également les autorités poli-
dans l'expansion de l'Islam » a été animée par El Hadj Doukouré Ibrahim, journaliste à la radio Al bayane et représentant L’Imam Cissé Djiguiba, Directeur Général de la Radio. Il a démontré que les médias ont pour rôle de former, d'informer, d'éduquer et de montrer le vrai visage de l'Islam. En plus, il a ajouté que le rôle des médias n'est plus à démontrer car ils sont devenus des facteurs incontournables pour la promotion et le rayonnement de l'Islam. En outre, il a plus insisté sur le rôle de la radio Al Bayane dans l'expansion de l'Islam. Cette conférence a été renforcée par un vibrant témoignage du frère Man Olivier, quelqu'un qui a été connu par la force de la radio.
Enfin, l'imam de la mosquée d'Attécoubé, El Hadj Coulibaly Ismaël, a été chargé d'introduire le président Koné Moussa et son équipe. Il a prodigué de sages conseils à cette jeunesse car selon lui, le travail qu'ils veulent entreprendre n'est pas facile et nécessite beaucoup de sagesse. Il s'est dit disponible pour toutes préoccupations les concernant. La cérémonie s'est terminée par un cocktail.
Paré Ahoua
Sanogo Mamadou, président de CIRA
tiques et administratives afin qu'elles voient ce que les structures islamiques font. Ensuite dans la salle, il y aura des bailleurs de fonds qui seront invités. C'est donc un cadre de rencontre qui pourrait permettre à ces ONG de voir certains de leurs projets financés. Notre objectif est donc de faire connaître ces ONG en vue de leur offrir des possibilités de financement. Enfin à travers cette initiative, certaines personnes ou structures sauront à quelle structure quil faut venir en aide.
Qu'avez-vous déjà réalisé dans ce sens ?
Sachez qu'il y a une structure appelée Sognegnon qui n'était pas connue. Elle s'est présentée à la première Salam Awards ou elle n'a pas reçu de prix. A la seconde édition elle a eu un prix qui l'a amenée à être connue. Et à travers cette nouvelle notoriété, elle a vu un de ses projets financé par Western Union de même que l'UNICEF. C'est un peu cela notre objectif.
________________CONFÉRENCE PUBLIQUE
L'intérêt de souscrire à l'assurance
AKODA ASSURANCES
Le samedi 08 mai 2010, la société Akoda assurance a organisé aux Résidences OHINENE, Deux Plateau, une conférence autour du thème : « comment rendre son existence agréable et son décès moins douloureux ? ».
Dans une démonstration très magistrale, le PDG de l'assurance AKODA M Kouyo Anderson a présenté devant un public les conditions de vie d'un salarié atteint de l'un de ces trois tristes évènements : l'invalidité, le décès et la vieillesse. Il a expliqué les options de l'assurance invalidité, décès et vieillesse dans un contexte mondiale de crise financière. Selon le conférencier, "quand l'employé perçoit son salaire, tout se passe bien. Mais quand intervient l'un de ces évènements tragiques, les revenus sont suspendus. Alors, la famille se retrouve dans une situation de vie moins aisée. Pire, les familles endeuillées se retrouve dans des bidonvilles, ou les enfants livrés à eux même". Pour le spécialiste de l'assurance, ce schéma peut être évité quand le travailleur prend toutes les dispositions pour se protéger et protéger sa cellule familiale en souscrivant à leur assurance invalidité, décès, vieillesse. C'est pourquoi, il dira : « pour rendre son existence agréable et bien vivre ses années de service ainsi que sa retraite, il faut s'assurer en épargnant. Donc, il lui conviendrait donc d'épargner pour préparer son futur
Avez-vous des partenaires qui sont prêts à vous aider?
Actuellement, nous sommes en négociation avec le BIT par rapport au meilleur projet en direction des enfants dans leur stratégie de lutte contre la pire forme de travail des enfants. Nous pourrions également faire la promotion des ONG primées à travers Islam Info et Al Bayane.
A la quatrième édition, nous allons faire un break afin de rassembler toutes les structures qui auront été primées pendant les trois éditions précédentes et voir dans quelle mesure, nous pourrons trouver quelque chose de concret pour elles. C'est pourquoi, nous interpellons toutes les âmes généreuses, toutes les personnes qui pourraient nous aider à soutenir toutes les structures qui travaillent dans la voie de l'Islam à aller de l'avant.
Quels sont les critères de candidature?
Pour être candidat, il faut être une association ou une ONG islamique car ce sont les structures que nous récompensons et non des individus. Cependant, un individu qui a réalisé un projet concret tel que la construction d'un hôpital, peut être pris en compte. J'en profite pour dire que nous prenons en compte des projets réalisés ou des projets en cours. Il ne s'agit pas de projets qui sont encore au stade de l'esprit, de l'élaboration.
Quelle est la date de clôture des candidatures?
La date de clôture des inscriptions est le 28 juin. Nous invitons les structures à déposer les projets.
Réalisée par kemebrama@hotmail.com
M, Kouyo exhotre les travailleurs à penser à la retraite
». C'est pourquoi, les jours prochains, une campagne de sensibilisation est prévue dans plusieurs entreprises.
Pour conclure, M. Kuyo a fait savoir à la population que AKODA ASSURANCE vient de lancer ces 3 options. Et que le souscripteur à l'une de ces options se met et met toute sa famille à l'abri des charges financières. Par ailleurs, le PDG a appelé la population à prendre conscience que l'être humain ne maîtrise pas son temps et que la meilleure manière d'aborder le futur est de se protéger de tous les douloureux évènements qui pourraient changer négativement notre mode de vie ainsi que celui de toute notre famille. Notons que la souscription à "Akoda assurance" démarre même avec de petits fonds, à partir de 4500frs CFA par mois.
Hadja Aissata KONE
Visite de l'ambassadeur de l'Arabie Saoudite en Côte d'Ivoire à l'Institut International de l'Imamat
S.EM. Jamal Balkor Balkavor visite les 3.1
L'ambassadeur de l'Arabie Saoudite son excellence Jamal Balkoyor a visité le nouveau chantier de l'institut international de l'imamat le jeudi 20 Mai 2010 en présence des membres du COSIM. A cette occasion, le Cheick Boikary Fofana accompagné par une forte délégation a apprécié les travaux qui ont débuté depuis le 27 mars 2010.
La visite avait pour but de vérifier si les dons octroyés au COSIM pour la construction du projet de l'institut était chose faite. A la satisfaction de tous ce don a été utilisé à bon escient. Les uns et les autres ont admirés le travail
l’ambassadeur Jamal a visité le chantier de l’Institut de l’imamt avec le Cheick Aima Boikary Fofana
PBOPOS BE...
Imam Mane Momda Kassé Imam Adjoint de la mosquée Arafat
« Nous sommes heureux de recevoir l'ambassadeur qui est venu voir le
confiance que l'ambassadeur a mit à notre égard. Cette université permettra de renforcer la connaissance de nos imams et la formation de nos nouveaux bacheliers. C'est à notre avantage dans la mesure où nos enfants n'auront plus à faire de longues distances pour leur formation. Cela est aussi bénéfique pour le pays à travers les étrangers qui viendront poursuivre leur étude ici.
lam en Côte d'Ivoire.
Imam Vamara Bamba (de la Mosquée Jédah d'Adjamé brama-koté auditeur.)
« Nous voulons mettre de l'ordre dans nos connais-
fait. C'est pourquoi dès l'entrée ou en franchissant le seuil de la porte principal de la Mosquée ARAFAT, l'on est impressionné par ce chantier qui donne vit à ce terrain de 18000 hectares de la communauté musulmane de la Rivera Bonoumin. Face à l'admiration et l'utilisation du don qui a été octroyé au COSIM, l'ambassadeur s'est dit heureux et prêt à réagir dans le cadre de réalisation des projets de la communauté musulmane. Poursuivant, il a indiqué que ce financement en faveur la communauté musulmane ne sera pas la dernière, il en aura bien d'autres. A son tour, le Cheick El Aima Boikary Fofana s'est réjouit et a trouvé légal voire même légitime la visite de l'institut par l'ambassadeur de l'Arabie Saoudite en Côte d'Ivoire. Pour le on est toujours apprenant quelque part. Tant que nous avons la possibilité, nous allons toujours chercher à accroître nos connaissances.
déroulement des travaux. » Cela fait plaisir à ceux qui ont financé la construction de l'institut des imams de voir pendre forme le projet qu'ils ont financés. L'ambassadeur a pu voir de ces propres yeux l'avancement du travail. Satisfaction a deux niveaux parce que cela nous permettra de bénéficier d'un second aide pour terminer le projet et une autre pour le financement d'autre projet. L'institut étant une université imamat et son extension permet aux imams d'accroître leur connaissance. Nous sommes heureux de recevoir l'ambassadeur qui est venu voir le déroulement des travaux. Cette visite nous donne espoir que la confiance existe désormais entre la communauté musulmane de Côte d'Ivoire et le Royaume de l'Arabie Saoudite. D'autre projet tel le centre de santé, l'école, les centres de petits métiers qui nous permettrons de canaliser la jeunesse musulmane.
Dr. Bamba
lamine ensei-
gnant au 3.I
« Ce projet augmente notre dynamisme de pouvoir former les étudiants. »
C'est une joie pour nous de recevoir l'ambassadeur qui est venu constater l'avancement du projet. Ce projet augmente notre dynamique de pouvoir former les étudiants. Nous avons beaucoup d'espoir surtout avec nos relations qui s'améliorent pour le financement d'autres projets.
sances »
Je suis heureux de la visite de l'ambassadeur surtout que nous avons bénéficié d'un don de cette ambassade pour la concrétisation de notre projet. Le Prophète (saw) nous enseigne de chercher la connaissance du berceau jusqu'à la tombe et c'est ce qui nous amène nous en tant que Imam d'approfondir nos connaissances car il n'y a pas d'âge pour apprendre.
SEM Jamal Bakor Balkoyor (Ambassadeur du royaume de l'Arabie Saoudite.)
« Nous souhaitons que ce chantier se
El Hadj Cissé Adama (architecte de PLC)
« Je vois mon projet se réaliser. » Après avoir mûrit l'idée, nous l'avons mis en forme.
Imam Zoromé Aboubacar (Auditeur, imam de la mosquée Madina Marcory remblais)
« A travers cette formation nous
termine dans un bref délai. »
J'ai été très heureux de la réalisation de cet institut. Cela prouve que le COSIM est déterminer à faire progresser l'Islam. Je suis très fier du travail car c'est magistral de leur part d'avoir pu effectuer ce travail en moins deux mois. Nous souhaitons que ce chantier se termine dans un bref délai. Nous avons pu constater leur véracité et sincérité islamique. Vu le travail
Cosim, ce projet occupe une place de choix car il s'agit de la formation des imams qui est très important pour la communauté musulmane. Cela permettra d'apporter un changement dans l'exercice de la fonction de nos guides spirituels musulmans. Le nouvel chantier en construction sera un immeuble R+3 avec 30 salles de classes. A cela s'ajouteront une salle de conférence et un amphithéâtre de 500 places, des chambres pour des conférenciers qui viendront de l'extérieur. Les travaux ont officiellement débuté le 27 Mars dernier. La visite s'est terminée par une visite guidée.
Fané N'facoro
abattu, nous sommes déterminer à leur aider à la réalisation d'autres projets sociaux. Les projets que nous finançons sont présentés par l'Etat ivoirien au royaume d'Arabie Saoudite. Ses projets sont ensuite étudiés par des experts et suivi de son financement. Ce projet renforce la coopération qui existe entre les deux Etats. Le royaume d'Arabie Saoudite est toujours disponible pour le financement des projets. En même temps, nous incitons tous ceux qui bénéficient de notre aide à exécuté le travail pour lequel nous les avons octroyer de dons. Pour terminer, nous apprécions l'énorme travail abattu par le journal Islam Info. Dans les jours à venir nous apporterons notre soutien à cet outil de communication indispensable pour la communauté musulmane tout comme le cas de la Radio Al Bayane.
Fané N'facoro
Col: Konaté Mahamadou
L’AMBASSADEUR JAMAL BALKOR BALKAYOR
Un ambassadeur tout terrain
Dr. Touré You-nous Imam de la mosquée Hadja Ténin Coulibaly « C'est une lueur d'espoir pour nous dans la mesure où nous avons encore d'autres projets. »
Nous remercions le Tout Puissant de nous avoir permis de recevoir son excellence sur le chantier. Grand merci à l'ambassadeur pour son aide en faveur de la communauté musulmane. C'est une lueur d'espoir pour nous dans la mesure où nous avons encore bien d'autres projets à réaliser.
C'est-à-dire en projet d'architecture. Double satisfactions pour moi parce qu'en tant qu'architecte, je vois mon projet se réaliser. Ensuite, mon projet va servir à la formation de mes chefs religieux. A l'institut, il est prévu un amphi théâtre de plus 500 places, un centre d'ébergement, un centre de santé, une école maternelle, une école primaire et si possible un collège. Tout ce travail sera organiser autour d'une Mosquée centrale.
voulons nous mettre en conformité avec les règes telles que décrites dans le Coran. »
Allah nous a dit dans le Coran qu'Il nous a donné qu'une partie du savoir et le Prophète (saw) nous demande de rechercher le savoir du berceau jusqu'à la tombe, c'est ce qui nous amène a renforcer nos connaissances. A partir de là, nous pensons que nous ne connaissons rien. De ce fait, nous pensons qu'il faut toujours chercher le savoir, de renforcer davantage nos connaissance. Atravers cette formation nous voulons nous mettre en conformité avec les règes telles que décrites dans le Coran. Nous sommes satisfait de la visite de l'ambassadeur.
Son Excellence l'Ambassadeur Jamal Balkor préfère les visites de terrain à son luxueux bureau situé au quartier Cocody Ambassades. Il parcourt ainsi non seulement toute la Côte d'Ivoire mais aussi il rencontre sur leurs lieux de travail les hommes
mai 2010 afin de vérifier par lui-même que les fonds offerts par le Roi, sont bel et bien utilisés.
C'est sans doute pourquoi depuis son arrivée en Côte d'Ivoire, le Gouvernement Saoudien a considérablement développé ses relations avec la
Cheick Oumar Sanogo membre du Cosim
« Cette université permettra de renforcer la connaissance de nos imams et la forma-
d'Ivoire. »
Oustaz Cissé Mohamed Mous-tapha (auditeur des 3I)
« C'est un grand pas qui vient d'être fait dans l'évolution de l'islam en Côte
tion de nos nouveaux bacheliers. » Nous sommes heureux de la visite de son excellence car cela justifie la
Nous ne pouvons que louer la grâce de Allah qui a permis la concrétisation de ce projet. C'est un sentiment de joie qui nous anime dans la mesure où nous aurons un cadre agréable pour notre formation. C'est un grand qui vient d'être fait dans l'évolution de l'Is-
Imam Sissoko Lacina (auditeur, imam de la Mosquée Kadija Kou-bra d'Anou-mambo)
« L'imamat est une étape de la vie et on ne finit jamais
d'apprendre. »
C'est un sentiment de joie pour nous de savoir qu'en tant qu'imam nous avons la possibilité de poursuivre nos études. L'imamat est une étape de la vie et on ne finit jamais d'apprendre,
d'affaires, les opérateurs économiques dont il vient de convoyer une importante délégation dirigée par le président de la chambre de commerce Jean Louis Billon aux journées économiques de Djeddah en Arabie Saoudite. Parallèlement, il s'assure que la mission à lui confier par le gardien des Lieux Saints, son Altesse, le Roi Abdallah Bin Said est pleinement accomplie. C'est pourquoi très souvent, on le voit dans les mosquées prodiguer le dialogue inter-religieux et l'unité entre les musulmans. Et sur les chantiers tel que celui de l'institut des Imams qu'il vient de visiter ce jeudi 20
Côte d'Ivoire des officiels mais aussi la Côte d'Ivoire du pays profond, des associations et des ONG.
Enfin et surtout, l'Ambassadeur Jamal, précise que l'aide du Roi concerne tous les habitants de Côte d'Ivoire sans considération religieuse. Ce n'est donc par hasard, qu'opéra-teurs économiques, Chef Traditionnels Roi, Imams, animateurs associatifs et membres des cabinets ministériels pour la réalisation de leurs projets ont en permanence le regard tourné vers son Excellence l'Ambassadeur JAMAL, l'Ambassadeur tout terrain.
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ocus
GROUPE SCOLAIRE IQRA YOPOUGON - NIANGON
SOUTIEN AU GROUPE SCOLAIRE IQRA
Les élèves encouragés par les forces jordaniennes de l'ONUCI
Le Mardi 20 Avril 2010, le groupe scolaire Iqra a reçu une visite de la force jordanienne de l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI). Les « casques bleus » ont offert aux élèves de cet établissement des kits scolaires et une journée médicale ouverte également à toute la population.
C'est dans une ambiance populaire que les responsables et élèves de l'école confessionnelle Iqra ont été encouragés par le contingent jordanien de l'ONUCI. Ce sont au total 150 kits scolaires et 200 paquets contenant divers aliments nutritifs que chacun des élèves a reçu de la part des
hommes armés du Royaume Hachi-mite. C'était dans l'enceinte de cette école primaire située à Niangon dans la commune de Yopougon. Mais avant la remise de ces dons matériels, les militaires jordaniens s'y étaient installés depuis tôt le matin pour apporter des soins médicaux aux élèves ainsi qu'à toute la population du quartier. Pour manifester leur joie, les élèves ont fait plusieurs prestations à travers la lecture coranique et des chants. Le Colonel Yassin Moahammed Al-Kha-layla, commandant de cette force onusienne, a qualifié leur action comme étant une habitude pour son pays. « .. .ce genre d'action n'est pas quelque chose de nouveau dans les mœurs...
de la Jordanie », a-t-il dit. L'Imam Koné Idrisss Koudouss, Président du Conseil National Islamique (CNI), n'a pas manqué d'exprimer sa gratitude au Roi Abdallah II à travers ses forces armées en mission en Côte d’Ivoire, pour leur action qu'il a qualifié d'humanitaire. Pour sa part, El hadj Bakayoko Mamadou, Directeur d'Iqra s'est dit satisfait de l'acte des jordaniens qui vient rehausser l'image de son école. La présence du représentant de l'inspection primaire de Yopougon Niangon et des membres du BEN du CNI , a donné à cette cérémonie un caractère de noblesse.
Sanogo Abou Amirat
La photo de famille des élèves d’Iqra avec les donateurs (contingent Jordanien) et rimam Koudous
PROPOS DES RESPONSABLES...
Imam Koné
Idriss Kou-
douss (Pdt du Conseil National Islamique) : Nous remercions, du fond du cœur, l'acte posé par le contingent
jordanien de l'ONUCI. C'est un acte humanitaire. Nous connaissons très bien leur pays qui est la Jordanie, dirigé par le Roi Abdallah II, par son humanisme et tout ce qu'il mène comme bonne action. Si le contingent de ce pays en Côte d'Ivoire vient faire des dons à la communauté musulmane et même non musulmane à travers le groupe scolaire Iqra, œla ne nous surprend guère. Nous les remercions. Fasse Allah qu'ils aient un grand succès dans leur mission en Côte d'Ivoire. Pour rappel, je voudrais souligner que l'école existe depuis 2003. S'il plait à Allah, six autres classes seront ouvertes l'année prochaine. Nous y travaillons en étroite collaboration avec la Banque Islamique de Développement (BID). C'est grâce au soutient financier de cette banque que nous avons tous œs Groupes Scolaires Iqra à travers tout le pays. Nous profitons de votre canal pour saluer tous nos partenaires. Je veux citer l'ambassade du Canada en Côte d'Ivoire, qui nous a offert des outils informatiques. Les écoles Iqra appartiennent à tous. C'est l'affaire de chacun des musulmans. La connaissance n'a pas de couleur ou d'ethnie. C'est vrai, l'école a été créée à l'initiative d'une seule structure, le Conseil National Islamique (CNI), mais elle est ouverte à tous, quelle que soit la religion. Elle gère tous ceux qui veulent savoir et cherchent la connaissance. Nous les accueillons tous ici à Iqra.
nous autres, au niveau du Conseil National Islamique, ce pour des actions qui nous vont tout droit au cœur. Après ce que nous venons de vivre, nous devons nous organiser davantage afin que de telles occasions se présentent à nos élèves et à leurs parents qui en sont motivés. Sur ce, nous ne pouvons que demander à Allah de récompenser nos frères jordaniens au centuple.
Hadja Kanté Fatoumata Soukoulé (DEF - CNI, Responsable du comité de gestion des écoles Iqra) :
“Nous exprimons toutes nos gratitudes
aux jordaniens “
Je remercie Allah de nous avoir donné cette journée magnifique, où le contingent jordanien de l'ONU en Côte d'Ivoire est venu nous honorer, en donnant des kits à nos élèves. Ils en sont tous contents. Nous aussi en tant que responsables, on en est heureux. Nous exprimons toutes nos gratitudes aux jordaniens pour ce geste hautement généreux et humain.
...DONATEUR...
Le Colonel Yassin Moahammed Al-Khalaileh (Commandant des forces jordaniennes de l'ONUCI)
El Hadj Bamba Mamadou (DEF - CNI):
“Nous devons nous organiser davantage”
On ne peut que rendre grâce à Allah le Tout Puissant, pour avoir permis aux
« C'est une joie et fierté pour nous de voir nos enfants
contingents jordaniens de l'ONUCI de nous faire vivre œtte journée. Au delà du simple plaisir, nous pensons que c'est une action de motivation pour tout le monde ; l'administration, les enseignants et les élèves. Pour
bénéficier si nombreux de notre bienfaisance »
Nous avons r épondu à une invitation qui nous a été adressée par la direction de l'école Iqra. On a pu apporter ce qui est à notre mesure comme aide aux élèves. Aussi, nous-avons offert une journée médicale à toute la population de cette partie de Yopougon. En réalité, ce genre d'action n'est pas quelque chose de nouveau dans les mœurs de notre pays, le Royaume Hachemite de la Jordanie. Depuis longtemps,
notre pays mène des activités similaires partout dans le monde, par le biais de l'Association Jordanienne de Bienfaisance. Donc ,ces genres d'actes figurent da ns le programme de la Jordanie avec à sa tête Son Altesse le Roi Abdallah II.
C'est une joie et fierté pour nous de voir nos enfants bénéficier si nombreux de notre bienfaisance. Nous prions pour que la Côte d'Ivoire retrouve définitivement la paix, pour que ces élèves puissent étudier normalement et dans de meilleures conditions, pour qu'ils aient un avenir fructueux.
...ENSEIGNANTS...
Mme Doumbia Fanta (Maîtresse de la maternelle) : « C'est une action qui est pleine de sens »
Nous sommes très émus pour la générosité des forces jordaniennes de maintien de la paix en Côte d'Ivoire. Tout le monde a bénéficié de cette journée, élèves, enseignants et autres populations. C'est une action qui est pleine de sens. Tous mes sincères remerciements à ces hommes de bonne volonté.
...INVITE...
M. Koné Moussa (Conseiller pédagogique, IEP Niangon -Yopougon) : « Elle a mérité ces dons par son travail
parfait »
Nous apprécions hautement le geste des forces jordaniennes de l'ONUCI au profit des élèves du Groupe Scolaire Iqra. Nous souhaitons que Iqra continue à produire du bon travail. Elle a mérité ces dons par son travail parfait. Je viens ici régulièrement. Les résultats son bons. Il n'y a pas défasage entre l'enseignement laïc et le confessionnel. C'est ce rapport que je fais toujours à Mme l'inspectrice.
... ET ELEVES
mieux étudier »
Koné Imam Ali Zeinoul-Abi-dine (élève Iqra, CM 1, 12 ans) : « Ce don va me permettre de
Je remercie les jordaniens de
m'avoir offert ce kit scolaire. Cela me
fait plaisir. Ce don va me permettre de mieux étudier.
Dosso Adam H a s s a n e (élève Iqra, CM 1,11 ans) : «Je vais bien étudier avec ces
M. Sylla Mamadou (Enseignant d'éducation islamique) :
«Cet acte de bienfaisance m'a beaucoup soulagé »
Le fait que les jordaniens soient venus dans notre école pour poser cet acte de bienfaisance m'a beaucoup soulagé. Ils ont ouvert la porte de la consultation médicale. Toute la population du quartier, les élèves et enseignants d'Iqra sans distinction de race ou de religion en ont bénéfié. Cela a été très significatif. Je souhaite qu'ils continuent cela, et qu'ils attirent bien d'autres organisations à
faire comme eux.
M. Koné Mamadou (Maître de la classe de CM 1) :
« Je pense que cette visite jordanienne va motiver les parents à venir inscrire leurs enfants à Iqra »
Cette cérémonie s'est bien déroulée. Je crois qu'il n'y a pas une publicité aussi meilleure pour Iqra que ce qui vient de se passer. Cette école en bénéficiera énormément. C'est notre souhait à tous ici. Que cela rejaillisse sur l'effectif. Je pense que cette visite jordanienne va motiver les parents à venir inscrire leurs enfants à Iqra. Ensuite les enseignants seront mieux encouragés.
Recueillis par Sanogo Abou Amirat
kits scolaires »
Je dis un grand merci aux « Tonton » jordaniens pour ce qu'ils ont fait pour Iqra. Ils nous ont offert des plats et des kits scolaires. Je suis très content. Je vais bien étudier avec œs kits scolaires.
des kits scolaires. Je vais bien les utiliser.
Nebié Fatou Traoré (élève Iqra CE2, 9 ans) : « Merci aux jordaniens »
Merci aux jordaniens, parce
soigné”
Je suis content, suis fier
Kamagaté El Hadj Daouda (élève Iqra CE2,11 ans) : “Ils nous ont
très Je des
jordaniens. Ils sont venus nous prouver leur amour dans notre école. Ils nous ont donné
qu'ils sont gentils. Ils nous ont donné des médicaments pour nous soigner. Et aussi, ils nous ont donné
des cadeaux. Ils nous ont soigné ainsi que nos parents. Cela m'a fait plaisir.
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I Islam Info N° 238 du Mercredi 26 Mai au Mardi 01 Juin 2010. Du Araba 12 au Tarata 18 Djoumada Sani 1431
pourrait alimenter les écoles Iqra.
EL HADJ BAKAYOKO MAMADOU (DIRECTEUR DE L'ÉCOLE IQRA-NIANGON) :
“Nous sommes une école confessionnelle qui suit le programme éducatif national”
Les autres écoles Iqra seront bientôt ouvertes, selon les responsables du CNI qui ont initié le projet. La première ayant ouvert ses portes est celle de Niangon à Yopougon depuis 2003. Pour bon nombre de musulmans, c'est une expérience qui va servir pour faciliter le fonctionnement des Iqra de Plateaux Dokui, Bouaké, Binger-ville, Korhogo et San-Pedro. Son directeur, El Hadj Bakayoko Mama-dou, nous a accordé un entretien dans lequel il explique les grandes lignes de son école.
Islam Info : Quelle est la particularité de l'école Iqra ?
Bakayoko Mamadou : La particularité de notre école est que nous sommes une école confessionnelle qui suit le programme éducatif national. On enseigne les disciplines, telles que la mathématique, le français, etc. Mais parallèlement, on fait de l'éducation islamique. On enseigne aux enfants comment pratiquer l'Islam, ce qui ne se fait pas ailleurs. Et c'est ce qui fait notre spécificité.
Il : Avec ce système, quels objectifs vous voulez-vous atteindre exactement?
B.M : Notre objectif est de former un enfant musulman qui ne renonce pas à sa religion. On initie les élèves à l'Islam, et on fait en sorte qu'ils aiment leur religion. Notre objectif au primaire n'est pas d'amener l'élève à parler couramment l'arabe. Mais on lui permet d'apprendre certaines phrases arabes d'une manière pas très approfondie.
Il : Qu'est-ce que vous enseignez aux élèves islamiquement ?
B.M : On enseigne aux enfants ce que c'est que la foi musulmane, la prière et la manière de l'accomplir en détail et les autres piliers de l'Islam. On leur inculque également l'amour de l'Islam.
Il : Avec cet enseignement, votre objectif sera-t-il atteint ?
B.M : Nous sommes sur la bonne voie. Notre action ne s'arrête pas au niveau primaire. Le Conseil National Islamique a conçu un système éducatif qui part du préscolaire jusqu'à l'Université. Au niveau primaire, c'est l'initiation. Au secondaire, il faut être sûr que les élèves arriveront à maitriser l'arabe. En ce moment, on apprend l'arabe comme il en est pour l'anglais, l'allemand et l'espagnol. Un enfant apprend progressivement. Il ne peut pas tout savoir à la fois. Surtout que nos enfants sont très jeunes, il ne faut pas leur donner trop de choses à la fois . Car, l'apprentissage ne peut pas se faire tant que l'enfant ne dispose pas de capacités.
Il : Quelles sont les difficultés aux quelles vous êtes confrontés à Iqra?
B.M : Les difficultés sont nombreuses. S'il n'y en avait pas ce serait très bon. Mais toute oeuvre humaine comporte des difficultés. Les problèmes que nous avons sont dus à l'environnement, c'est-à-dire les membres de la communauté musulmane. Ils trouvent que l'école est chère. Cela nous a fait perdre beaucoup d'élèves cette année. Ils ont peut-être raison de le dire. Mais on doit tous tenir compte de
El Hadj Bakayoko Mamadou a explique les grandes lignes du groupe scolaire Iqra l'investissement qui a été fait. Je crois que les frais scolaires ne sont pas aussi chers par rapport à ce qu'on trouve ailleurs. Je pense que les parents devraient faire un effort de payer la scolarité.
Il : Quels sont les frais scolaires ?
B.M : Nous avons les frais d'inscription à 12 000F, le préscolaire à 50 000F, du CP 1 au CE2 à 70 000Fetle CM à 75 000F.
Il : Ne pouvez-vous pas revoir les tarifs à la baisse ?
B.M : Compte tenu du fait que nous n'avons pas beaucoup d'élèves cette année, le président du CNI, l'Imam Koudouss a demandé qu'on revoie les prix à la baisse. On a fait une nouvelle tarification qui me semble être abordable.
Il : Depuis que Iqra a ouvert ses portes, quels en sont les avantages?
B.M : L'école a ouvert ses portes en 2003-2004. Mais c'est en 2005 que nous avons eu nos premiers candidats au CEPE. Depuis lors, nos résultats sont positifs. Nous sommes parmi les écoles d'excellence à l'inspection de l'enseignement primaire de Yopou-
Les élèves d’Iqra en rang pour la consultation
gon-Niangon. C'est un avantage, concernant l'éducation islamique, quand bien même les parents d'élèves ne semblent pas être satisfaits. J'affirme qu'il y a un très beau travail qui se fait à ce niveau par les deux enseignants, Sylla Mamadou et Doumbia Yacoub. Dans la récitation des sourates, je crois que les élèves sont très bien encadrés et même dans la prononciation des lettres en arabe. Cet aspect me donne aussi une très grande satisfaction.
Il : Il y a combien d'élèves actuellement à Iqra ?
B.M : Nous avons 145 élèves.
Il : Combien d’élèves ont été inscrits cette année ?
B.M : Ils sont une centaine. Mais avec les nouvelles mesures de tarification que nous avons prises, les élèves nous reviendront.
Il : Pouvez-vous nous donner le nombre des enseignants à Iqra ?
B.M : Nous avons dix enseignants à Iqra. Il y a en six qui détiennent chacun une des classes primaires. Il y a deux (2) au préscolaire et les deux (2) autres sont pour l'enseignement et l'éducation islamiques.
Il : Quelles sont les heures de travail à Iqra ?
B.M : Les enseignants sont des permanents. Il y a en qui commence de 7h 30 jusqu'à 16h. Donc nous faisons la « journée continue ». Dans les heures creuses, les élèves mettent en pratique ce qu'ils apprennent théoriquement. A partir de 12h 30, on les envoie vers les toilettes pour faire les ablutions à laquelle on les initie. Ensuite, la prière se fait à 13h. L'Azâne (appel à la prière) et l'Iqâma (annonce du début de la prière) sont faits par nos élèves. Il en est de même pour les bénédictions finales.
Il : On constate que vous êtes en chantier au premier étage du bâtiment de l'école. Est-ce que les travaux avancent ?
B.M : J'avoue que les travaux sont arrêtés pour le moment. C'est bien dommage. On avait une ambition qui était d'ouvrir le cycle secondaire. Mais malheureusement, les moyens n'ont pas encore suivis.
Il : On a entendu dire que les écoles Iqra se construisent en étroite collaboration avec la Banque Islamique de Développement (BID). Qu'en est-il ?
B.M : Cela est vrai. Mais la Banque Islamique de Développement (BID) aide à construire les écoles du cycle primaire. Elle ne construit pas les écoles secondaires.
Il : Leur avez-vous soumis vos ambitions de construire des écoles secondaires ?
B.M : La BID a des priorités dont le primaire qui est l'enseignement de base. Je crois que tout dépend du Président Koudouss. S'il arrive à les convaincre, ils pourront nous donner des moyens pour réaliser le secondaire. Mais en principe, nous devrions pouvoir construire de nous même le secondaire.
Il : Par quels moyens ?
B.M : Si la gestion est très bonne, je pense qu'on peut faire des bénéfices pour construire. Nous prions Allah que les élèves soient nombreux. Quand les parents verront que les frais sont abordables, ils viendront inscrire leurs enfants. De toutes les façons cette école appartient à la communauté toute entière.
Il : A part les frais de scolarité, y a-t-il d'autres ressources financières pour Iqra ?
B.M : Il n'y a pas autres ressources financières. Nous avons initié le trans-
port des élèves par un car qu'on louait. Mais les élèves n'étaient pas beaucoup à l'emprunter, ce qui faisait un déficit. Alors que nous étions obligés de payer les droits de location. Nous avons arrêté cela. Egalement, nous devrions avoir une cantine pour faire des recettes. Malheureusement, cette cantine n'est pas assez bien faite. Il faut remplir des conditions d'hygiène. Il faut des infrastructures ultramodemes. Parce que quand une cantine est bien construite, elle donne l'envie de manger et cela encourage les parents à accepter que leurs enfants y prennent le repas. Nous n'avons pas encore réussi à construire une cantine digne de ce nom. En réalité, nous devons chercher à faire de recettes qui pourront s'ajouter aux frais d'écolage.
Il : Est-ce que cette seule ressource financière vous permet de couvrir les besoins de l'école ?
B.M : Pas tout à fait, parce qu'en 2008, nous avons connu quelques difficultés financières, au point qu'il nous a été difficile de payer le corps enseignant. Cela a été vraiment un coup dur pour nous.
Il : Une « Fondation Iqra » doit être créée, a-t-on appris. Elle vient répondre à quel besoin ?
B.M : La fondation Iqra permettra, à point nommé, de mobiliser des ressources financières. Je crois que cela
Le personnel autour de l’imam Koudous
les Forces medicals Jordaniennes ne se sont pas limitées aux enfants seulement
les enfants de la martenelle d’Iqra tous heureux d’avoir reçu les dons
Il : Les Forces Jordaniennes de l'ONUCI viennent de visiter votre
école en offrant des kits scolaires et une journée médicale à vos élèves. En tant que Directeur, quelles sont vos impressions face à cet acte ?
B.M : C'est une grande émotion qui m'habite. Je suis très heureux pour le CNI. Même si j'ai managé cette cérémonie, l'honneur revient à cette structure. Etant donné que certains parents ont fait sortir leurs enfants de l'école et que d'autres sont restés, l'arrivée des jordaniens à Iqra vient nous soulager. C'est comme une rétribution. Les élèves ont reçu des soins médicaux et des kits scolaires. Mais aussi leurs parents ont eu la possibilité de se faire consulter sur le plan sanitaire. C'est un symbole fort qui prouve qu'il y a une vraie fraternité entre les musulmans malgré la différence des langues, des couleurs et des origines.
Il : Quel appel avez-vous à lancer ? B.M : Je souhaite que nos cadres musulmans viennent vers les écoles Iqra pour les soutenir. Ce sont leurs écoles. Qu'ils viennent inscrire leurs enfants, cela les aidera largement dans l'éducation islamique de leurs enfants. S'ils ont la possibilité de nous aider financièrement, ce sera bien et seul Allah saura les récompenser.
Réalisée par Sanogo Abou Amirat Sanoma74@yahoo.fr
ceux de Niakara et de Tafiré.
TAFIRÉ
Traditions et Islam font bon ménagé
A l'occasion de la remise officielle de la mosquée Fatima à la population de Tafiré, nous avons parcouru le trajet Abidjan - Tafiré qui nous a permis de découvrir de nouvelles réalités qui ont enrichi notre vision du monde. Compte-rendu
BEAUCOUP DE MOSQUEES SUR LE PARCOURS
Ce jeudi 1er avril à 7h30, c'est le départ de la gare d'Adjamé. Tout se déroule normalement. Notre car traverse les villes de Toumodi, Yamous-soukro et Bouaké. Sur la route, de nombreuses petites mosquées construites par les Sunnites avec à leur tête, le Raïs Moussa Fadiga : « C'est du bon travail. Malheureusement, la construction de ces mosquées ne prend pas en compte des toilettes», nous dit notre voisin au fait des choses. Effectivement, ces mosquées n'ont pas de toilettes et cela nous l'avons constaté dans tous les villages où nous avons fait escale lors de notre mission et lors de nos reportages antérieurs : «C'est certainement un problème de budget, il faudrait qu'à l'avenir, l'Association des Musulmans sunnites qui fait du bon travail en construisant ces lieux de cultes en grand nombre à travers tout le pays,
Les dozos menant la tradition
pense à y intégrer des toilettes. Car qui dit Islam, dit ablution et propreté », conclut notre voisin.
UNE SPLENDIDE MOSQUEE A KATIOLA ACHEVEE PARVETCHO
A Notre arrivée à Katiola, nous sommes ébahis par une mosquée splendide située en plein centre ville. Toute blanche, elle brille sous un soleil de plomb dans une vaste cour : «Cette mosquée a été achevée par Vetcho un des Com’zones des Forces nouvelles de son vrai nom Touré Hervé. Ce dernier de surcroît, est Chrétien : « Il a lui-même suivi les travaux. Cela a permis de faire avancer les choses en un temps record. La construction de cette bâtisse en l'honneur d'Allah a débuté depuis 1962 et les cadres de même que les autorités politiques de la région en haut lieu, avaient et été mêlés à la construction de cet édifice depuis l'ère du président Félix Houphouët Boigny mais en vain! Il a fallu l'apport de Vetcho pour que tout se passe rapidement et bien! Aujourd'hui, cette mosquée est l'une des plus belles du pays!», nous répète notre voisin. Après Katiola, c'est la traversée de Fronan, une autre sous préfecture du pays Tag-bana. 58 kilomètres plus loin, nous atteignons Niakara.
NIAKARA, LA VILLE OU IL NY AVAIT PAS DE MOSQUEE
Cette ville est l'une des rares du pays où il n'y avait pas de mosquée. Il a fallu l'affectation de l'actuel consul général de Côte d'Ivoire à Djeddah en Arabie Saoudite, El hadj Touré Vazou-mana, en son temps sous préfet de cette localité, pour que la première mosquée surgisse de terre. Les travaux ont été dirigés par le Conseil National Islamique. De Fronan à Niakara, ce sont 58 kilomètres de vergers de mangues, d'anacarde et de Teck qui défilent sous nos yeux. Malheureusement, les premières pluies se font attendre. Les vergers sont calcinés à quelques endroits, conséquence de quelques feux de brousses vite circonscrits heureusement par les populations. Malgré tout, ces feux ont laissé des séquelles : «Les pluies sont en retard ce qui fait que les récoltes ne seront pas bonnes comme celles de l'année dernière», nous apprend un autre passager du car. Nous traversons Niakara et arrivons à 40km plus loin à Kanaholo au carrefour de la route entre Korhogo et Ferké. Le comité d'accueil qui fait bien les choses vient nous accueillir et nous prenons la route de Ferké. 38 km plus loin, nous arrivons à Tafiré. Ce trajet, compte tenu du bon état de
la route, n'a duré que 15minutes.
UNE VILLE EN PLEINE EFFERVESCENCE
A notre arrivée, nous découvrons une ville bien bitumée : «C'est un cadeau du président Félix Houphouët Boigny à l'un des anciens chefs de canton, Kahafolodjé qui au même titre que le patriarche Gbon Coulibaly de Korhogo, l'avait soutenu lors du combat pour l'indépendance contre les Progressistes alors nombreux dans la région. Quand notre pays a acquis son indépendance sous sa coupe, il n'a pas oublié son ami», nous apprend un des membres du comité d'accueil.
Plus nous avançons à l'intérieur de cette sous-préfecture dirigée par M. Sylla Moustapha, jeune administrateur civil, plus on sent une certaine frénésie dans l'air. Les jeunes gens s'activent pour l'accueil de Koné Tiémoko, le tout nouveau ministre de la construction et de l'urbanisme, ex Directeur de la BCEAO Côte d'Ivoire. Une banderole barre une des artères principales de la ville. On peut y lire : «hommage à un bâtisseur discret.» Effectivement, selon nos informateurs ce monsieur est discret, si discret qu'il a préféré rentrer dans son village, c'est-à-dire Tafiré, la nuit : «Mais, nous autres jeunes, nous tenons à lui rendre hommage, pour tout ce qu'il a fait pour nous le plus discrètement
possible. On sait qu'il n'aime pas le tapage mais pour une fois il va s'en accommoder», nous lance un
El Hadj Mory, imam de Tafiré
membre du comité d'organisation.
TAFIRE, DEFORMATION DE TARFIRE OU "TERRE BLANCHE" Dans l'attente de l'arrivée du ministre, nos hôtes se mettent à notre disposition en nous faisant visiter dès notre arrivée, le chef de canton, certains notables et différents chefs traditionnels de la ville. Il faut remarquer que chaque quartier de la ville à un chef traditionnel car avant l'érection de la ville en sous préfecture, chaque quartier constituait en fait un village. Cette randonnée nous permet de nous imprégner de l'ethnologie du lieu. Une véritable leçon nous est dispensée dans ce sens par différentes personnes. Nous apprenons donc que selon l'histoire, la ville actuelle de Tafiré limitée au Nord par Ferké, au Sud par Niakara et à l'Est par Kong, a été découverte par un chasseur du nom de Selikaha. Ce dernier s'est installé sur le site en établissant son campement du nom de Selikahakaha, le suffixe «kaha» signifiant en Sénoufo "village." Il sera rejoint par d'autres personnes et notamment par les Koné venus de Kong en grand nombre. Ainsi, le campement s'est agrandi, et a donné lieu à un gros bourg qui par l'évolution du temps est devenu aujourd'hui une sous-préfecture. L'appellation 'Tafiré" est en réalité, la déformation de ’Tarfiré" ou «terre blanche» dans la langue du terroir. Le canton de Tafiré s'étend jusqu'à la SUCAF du côté de Ferké au Nord, installé sur le site de Tangala, une commune rurale.
BEAUCOUP DE QUARTIERS ET DE VILLAGES ENVIRONNANTS
La commune de Tafiré prend en compte le quartier de Soba (la grande ville en Malinké), ou Daha en langue locale, KanakahaTafilé, Selikala, Bou-daha, Dioulabougou, Selikanankaha, Napié différent de Napié l'autre sous-préfecture à l'Ouest de Tafiré mais créée par les habitants de cette ville du département de Korbogo venus s'installer à Tafiré et enfin Taramas-soro un village faisant partie de la commune de Tafiré.
Au-delà de la commune de Tafiré, comme le veut le découpage administratif, 10km plus loin, Tafiré sous-préfecture comprend une série de villages notamment, Sélilé, Ouattara-dougou, Djinanigbè Pangarikaha différent du Pangarikaha de Korhogo. Mais créée par les originaires de ce village venu s'installer sur ce site à Tafiré. Sur le tronçon de Ferké nous avons N'golodougou (Gbolèkaha en sénoufo), Kouroufina-gare, Kourou-
kouna-ville, Selilékaha, Timbara Badi-kaha un regroupement de cinq villages, devenu aujourd'hui sous préfecture.
LES TAKPANA OU TAGBANA, UN SOUS GROUPE DES SENOUFO.
Les habitants de Tafiré sont appélés Tagbana. Mais, selon nos informa-
teurs, cela constitue un abus de langage. A ce niveau, il faut d'abord préciser que 'Tagbana" est en fait la défoimation de ’Takpana". Le Tagbana est un grand groupe qui fait lui-même partie du grand groupe linguistique sénoufo. Tous sont "Midjo" qui signifie « je dis!». Chez les Malinké on dirait qu'ils sont tous : «N'ko». Les habitants de Tafiré sont des Tafilés. Ceux qu'on appelle 'Tagbana" aujourd'hui, certainement par méconnaissance de la culture du terroir, sont les originaires de Niakara. Les originaires de Katiola par exemple, sont des Kafoumos si on s'en tient à l'idiome de Tafiré et les Katiolos selon les habitants de Katiola eux-mêmes. Pour plus de précision, nos interlocuteurs nous apprennent que dans le groupe de ceux qui sont appelés Sénoufo, nous localisons abusivement, la seule ville de Korhogo. On peut citer dans ce sens, les Tchébaras, les Nafaras, les Gbongalas, les Fotonons. AFerké, nous avons les Niaraforos. Quand on va vers Koumbala, une ville de la région, il y a les Palakas. Il y a certes des différences entre ces sous groupes, mais ils appartiennent tous au groupe Sénoufo et ils se comprennent. Pour mieux nous éclairer, nos
La mosquée de Katiola achévée par Vétcho 40 ans après la pose de la première pierre
interlocuteurs nous prennent comme exemple le grand groupe Akan qui comprend les Baoulé, les Agni, les Koulango, les Abron, etc. Tous ces peuples se comprennent en fait avec tout de même quelques variantes linguistiques. Il en est de même pour le grand groupe mandingue où on distingue le Malinké, le Bambara, le Mahouka, le Koyaga, etc. Concernant la tendance qui allie les Tagbana aux Baoulé comme le prétendent de nombreuses personnes, on nous apprend que ce sont les rapports de proximité qui font que les Tagbana de Katiola et de Fronan parlent couramment Baoulé, ce qui n'est pas le cas de
LA CHEFFERIE ASSUREE PAR LES KONE.
Les différents chefs de cantons qui se sont succédé ces dernières années sont, Koné Mamadou, Koné Kassim commissaire de police de son vivant, tous deux décédés. L'actuel chef de canton se nomme Koné Sédjigui ou Koné Seydou. Ce dernier souffre de cécité. Selon les règles du terroir, les chefs de canton proviennent de la famille Koné qui sont parmi les premiers fondateurs de Tafiré depuis des temps immémoriaux : « Bien longtemps avant l'arrivée des Blancs depuis le temps de Lawal, nos ancêtres sont venus de Kong et se sont installés ici. Ils étaient nombreux. Cependant, sur le site, existait un campement fondé par un chasseur du nom de Selikaha. C'est ce site là qui s'appelle aujourd'hui Sélikaha-kaha. Par leur grand nombre, nos ancêtres se sont imposés. Et c'est depuis lors que nous avons la chefferie», confirme le chef de canton. Cependant, dans la région selon notre guide, ce sont aux Touré que les ancêtres des Koné ont confié les libations par rapport à la terre dans toutes les manifestations. Ce qui, pousse certains à conclure que les Koné sont les chefs et les Touré, les propriétaires terriens.
L'ISLAM INTRODUIT DANS LA REGION A PARTIR DE KONG
Les habitants de Tafiré ont été islamisés par les habitants de Kong. A l'origine, ils étaient des animistes. Les marabouts qui sont venus de Kong s’y sont installés petit à petit, ils ont essaimé la religion. Les deux territoires sont voisins. Selon le chef de canton, c'est Kahafolodjé, un ancien chef de canton qui a fait prendre à l'Islam son rayonnement actuel: «quand nous naissions, il n'y avait que trois cours où l'on pratiquait l'Islam à savoir sa cour, celle d'un autre ancien nommé Nanban Koné et de son fils Seydou Koné et enfin, celle d'Adama Koné. Par la suite, les commerçants malinkés sont venus s'installer dans la région et ont participé à cette expansion de l'Islam.». Il faut signaler que l'actuel chef de canton est né en 1931
et continue toujours d'aller au champ. Il a été marié à quatre épouses dont deux sont décédées. Actuellement, il en a deux et a une progéniture de 12 enfants sans compter ses neveux et nièces.
Toujours dans le cadre de l'islamisation de la région, notre guide Koné Aboubacar, nous cite le cas de son grand-père qui a refusé de pratiquer le Porc et s'est par conséquent exilé à Djenné pendant sept ans d'où il est revenu avec la pratique de l'Islam permettant ainsi à sa famille entière de se convertir à cette religion.
A suive
kemebrama@hotmail.com
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f Islam Info N° 238 du Mercredi 26 Mai au Mardi 01 Juin 2010. Du Araba 12 au Tarata 18 Djoumada Sani 1431
FRANCE
La problématique de l'intégration des Imams
En France, la question de l'imamat préoccupe les autorités religieuses autant que les pouvoirs publics. Les deux parties sont conscientes qu'il existe trois pôles qui méritent d'être étudiés profondément pour aboutir à une régularisation du champ religieux musulman en France.
L'IMAM EST AVANT TOUT UNE FIGURE RELIGIEUSE
L'imam est avant tout une figure religieuse. Il est une personne qualifiée pour apporter ses connaissances et ses conseils aux fidèles. Il doit être doué de bonnes connaissances du Coran, de la Sunna et du consensus des écoles juridiques. C'est lui le détenteur des pouvoirs de la religion musulmane. Sa fonction est très importante tant dans les pratiques religieuses, cultuelles que dans la société.
Du point de vue terminologique, le terme « imam », comme l'explique notamment Dalil Boubakeur, recteur de la Grande Mosquée de Paris signifie : diriger, être devant. L'imam est celui qui dirige la prière commune des fidèles dans une mosquée à l'instar du Prophète de l'Islam dans la mosquée de Médine... Peu à peu, il apparut que le personnage pouvant diriger la prière devait se reconnaître par sa compétence, sa piété et, enfin, avec les Ottomans, son statut.
SON RÔLE AU SEIN DE LA SOCIÉTÉ
Au niveau de la pratique, l'imam dirige la prière en groupe à la mosquée, officie à l'attribution du prénom du nouveau-né, noue les mariages, prie sur les morts... Il se charge de l'unité et de la fraternité des musulmans. Or, avec tous ces exemples de rôles religieux et sociaux que nous avons cités, nul ne peut prétendre d'emblée devenir ou être imam. À cela, nous pouvons ajouter d'autres principes qu'il faut prendre en considération pour qu'une personne puisse exercer la fonction de l'imamat.
Selon différentes sources, un imam doit :
- être absolument musulman majeur ;
- pouvoir réparer une prière en cas d'erreur ;
- savoir prononcer correctement le Texte coranique ;
- être capable d'interpréter correctement le Coran et la Sunna ;
_ avoir une bonne connaissance du consensus des écoles juridiques ;
_ être modeste et d'une moralité irréprochable ;
_ assurer son rôle de rassembleur et de conciliateur ;
_ être ponctuel, propre et lucide ;
_ s'occuper de l'encadrement des fidèles et leur apprendre le juste milieu prôné par le Prophète de l'Islam.
LES DIFFÉRENTES PERCEPTIONS DU RÔLE DE L’IMAM EN EUROPE
En Europe, certains estiment que l'imam ne doit pas dépasser ni sortir de son rôle qu'est l'administration de la prière en commun. Il doit être présent lorsque les fidèles ont besoin de
lui pour officier la prière. Cette tâche rituelle stigmatise et minimise totalement la fonction de l'imam.
D'autres mentalités plus conscientes imaginent et exigent que, mis à part la gestion des cinq prières, l'imam doit se mêler des affaires de la société dans laquelle il se trouve. Il a le rôle d'un assistant social spécialisé dans le confessionnalisme. Il guide, ordonne, exige, interdit, s'abstient, autorise et prononce le dernier mot, sans s'incliner vers l'un ou vers l'autre dans ces interventions. Hormis ces fonctions, l'imam doit participer, d'une manière très positive, à aider la communauté musulmane dans son intégration au sein de la société européenne.
Durant une trentaine d'années, les imams qui ont administré les lieux de culte en France ont participé à la préservation de l'identité cultuelle des fidèles. La majorité de leurs initiatives étaient volontaires et à court terme certes, mais ils ont tout de même aidé les fidèles à conserver leur foi et à la transmettre à la deuxième et à la troisième génération. Personne ne peut présenter une photographie réelle du profil de ces bénévoles.
Donner les moyens pour que la mission spirituelle puisse passer avant le temporel
LE RECRUTEMENT DES IMAMS EN FRANCE
Étant donné l'insuffisance en nombre remarquée sur le terrain, les autorités religieuses n'ont pas eu l'occasion de faire appel aux compétences requises dans le domaine, quand il s'est agi de recruter des imams en France.
En général, des choix ont été imposés pour combler le vide :
- sélectionner parmi la communauté musulmane des personnes qui ont appris le Coran par cœur dans leur pays de naissance et qui possèdent un petit bagage linguistique ;
- rapatrier des imams des pays d'origine à la charge des gouvernements des États musulmans, (cas de l'Algérie, du Maroc et de la Turquie) ;
- faire venir des imams des pays musulmans mais, cette fois-ci, aux frais des associations et des autorités religieuses.
Hans Vôcking, pour sa part, avance des motifs idéologiques ou financiers. Il estime que « les responsables locaux se tournent vers des organisations plus grandes, souvent concurrentes entres elles, qui s'immiscent ainsi de manière consensuelle. Deux voies sont possibles. La première consiste à faire appel au gouvernement des États d'origine des immigrés musulmans, filière qui accroît la dépendance des communautés locales. Le Présidium des affaires religieuses, à Ankara, pour les Turcs ; la Grande Mosquée de Paris, pour les Algériens ; et les représentations diplomatiques du Maroc et de l'Arabie Saoudite interviennent également... ». Ces différentes manières entreprises par les autorités religieuses montrent qu'il y a une envie et un besoin afin de combler le vide et de subvenir aux attentes des fidèles qui participent généreusement au maintien du culte
Abderrahmane Nafaa, Dr en Etude Méditerranéenne et orientale colmar
musulman.
LE CAS DES IMAMS ENVOYÉS PAR LES GOUVERNEMENTS
Les gouvernements qui s'engagent à envoyer des imams en France s'occupent d'une manière générale de leur attribuer une formation nécessaire afin d'exercer leurs fonctions. Généralement, cette formation reste simple et touche aux principes basiques de la religion : apprentissage par cœur du Coran avec ses méthodes de lecture ainsi que des hadiths nécessaires pour accomplir les actes de culte.
Dans d'autres cas plus précis, des imams, gérés par la Turquie à titre d'exemple, suivent des formations théologiques approfondies, leur permettant d'exercer la fonction de l'imamat dans les meilleures conditions. Ômer-Faruk Harman, conseiller aux Affaires religieuses à l'ambassade de Turquie en France, précisait qu'« aujourd'hui, leur nombre est de 121. Ils sont donc tous salariés de l'État turc. La grande majorité est diplômée d'une faculté de théologie. Parmi eux, certains poursuivent encore leurs études en entamant en France des masters et des doctorats».
Concernant ce point, le CFCM (Conseil Français du Culte Musulman) a mis en place une commission de formation des imams, qui a permis, selon Bernard Godard, de dessiner au sein des participants deux grandes tendances. La première, proche de la Turquie, de l'Algérie et du Maroc, considère le personnel religieux comme des fonctionnaires assujettis à leurs autorités chargées de culte : « Ils font confiance à la formation dans les universités des pays d'origine et demandent le renforcement des circuits
Les problèmes rencontrés par les imams à leur arrivée en France
d'échange avec ces pays (exemple de la Turquie et de l'Algérie, mais aussi propositions des Marocains de mise en place de formations au Maroc même pour des imams, surtout en formation continue). Du côté officiel algérien, s'il existe une perspective de mise en place de forma-
tion en France, elle ne peut être que la reproduction du modèle d'une institution islamique algérienne ». La deuxième, plus ou moins opposée au premier, préfère des imams « aptes à comprendre leur environnement, francophones, ancrés dans la vie sociale. Les modèles de ce type de religieux sont offerts par des imams pour la plupart déjà engagés professionnellement dans la vie active, assez souvent comme enseignants, autodidactes, soit par origine familiale (fils de religieux) ou formation auprès de maîtres ou par stages dans des universités islamiques ».
A partir de cette analyse, une interrogation fondamentale s'impose chez l'une ou chez l'autre tendance : les pays d'origine en question cherchent-ils à former leurs compatriotes ou à les contrôler ? Pour répondre à cette question, il faut se focaliser sur les discours prononcés par les imams, en tant que ministres du culte, leurs contenus, les thèmes abordés et les sujets traités. Des enquêtes sur le terrain et des analyses critiques seraient intéressantes et fructueuses pour apporter des réponses à ces questionnements. Compte tenu de la non-existence d'une université propre à la théologie musulmane en France, des autorités religieuses continueront à faire appel à des imams venant de l'extérieur avec d'autres mentalités et une forte carence dans la compréhension de la société occidentale, pour traiter des sujets nouveaux pour eux. Il faut tout de même relever, à la suite à d'observations, que ces imams ont besoin de beaucoup de temps pour s'intégrer eux-mêmes et avant de pouvoir expliquer aux fidèles l'intégration en tant que valeur ajoutée. Malgré cela, la majorité de la communauté musulmane en France se réjouit d'avoir ces imams et éprouve beaucoup de sympathie et de satisfaction envers eux.
LES PROBLÈMES RENCONTRÉS PAR LES IMAMS À LEUR ARRIVÉE EN FRANCE
Majoritairement, la réalisation de ce rêve s'est trouvée confrontée à des
ICe chantier exige une vraie volonté de la part des autorités religieuses qui ont besoin de s’y investir et de lui prêter beaucoup de réflexions.
déceptions répétitives. Comme toute personne qui change subitement de culture et d'environnement, l'imam qui arrive en France pour la première fois rencontre de nombreux problèmes : adaptation culturelle, langue, attentes de la communauté, motivations réelles en tant que ministre du culte, éloignement de la famille, garantie du poste, ancrage dans la vie sociale, régularisation de la situation, amplitudes et temps de travail, statut d'assistant social (cas des imams turcs), appartenance à une école juridique ou sectaire... En face de ces sérieux problèmes, l'imam rencontre d'énormes difficultés pour assurer la transmission de la spiritualité de l'Islam. Jusque-là, des imams, dont le nombre est encore minoritaire, sont parvenus à relever le défi en s'adaptant positivement à leur nouvel environnement. En revanche, la majorité reste incapable et se sent dépasser par les événements, ce qui explique le décalage entre leurs discours et la réalité des jeunes.
En dépit de cette situation, une coupure visible entre la réalité et le Texte se met en place. Nous pouvons évoquer, à la suite d'observations, que dans les mosquées où les imams ne parlent, malheureusement, que l'arabe (enseignement et prêche), les jeunes francophones préfèrent ne pas y assister au prétexte qu'ils ne comprennent pas les discours, et, s'ils participent à la prière du vendredi, c'est seulement parce que cela est une obligation et qu'il faut aller « pointer et marquer sa présence ».
Or les jeunes ont besoin d'imams qui les comprennent, les écoutent, soient avec eux, leur fournissent des alternatives, voire les forment pour être de bons citoyens, les préparent à l'avenir et à la responsabilité et leur inculquent les grandes valeurs. Pour un meilleur équilibre, l'exercice de l'imamat en France a besoin d'être revu et analysé correctement. Comment voudrions-nous que l'imam participe au fait religieux alors qu'il a besoin déjà d'être formé et informé ? Donner les moyens pour que la mission spirituelle puisse passer avant le temporel
Une telle situation nous laisse sombrer _ alors qu'il ne le faut pas _ dans des jugements préalables et des remises en question de la fiabilité des imams venant d'ailleurs, à moins qu'il y ait une volonté réelle de mettre en place une formation complémentaire leur permettant de s'intégrer positivement dans la société française.
L'intégration des imams doit commencer par l'intérêt qu'on leur prête quand ils arrivent en France, à savoir leur prise en charge et la régularisation de leur situation administrative : carte de résidence, rémunération considérable, hébergement, rapprochement de la famille à travers la procédure du regroupement familial... Cette reconnaissance honore les imams qui, par la suite, peuvent se concentrer dans leurs missions et travailler avec dévouement afin de donner le meilleur qu'ils ont.
Généralement, un imam doit être soulagé temporellement pour qu'il puisse s'investir spirituellement. Il a besoin d'user de son savoir et de son temps pour diriger correctement la prière, s'occuper des affaires cultuelles de la communauté et se sentir capable de préparer des réponses ou des fatwas adéquates. Ce chantier exige une vraie volonté de la part des autorités religieuses qui ont besoin de s'y investir et de lui prêter beaucoup de réflexions. Ce n'est pas les imams qui manquent, au contraire, c'est leur orientation et leur formation qui représentent un enjeu majeur à ne pas négliger afin qu'ils trouvent leurs places dans le paysage français.
Pour conclure, nous pouvons dire que si les autorités religieuses ainsi que les pouvoirs publics souhaitent instaurer en France un Islam apaisé et de juste milieu, il faut sortir de l'engrenage et éviter toute redondance capable de brûler des énergies sans résultats concrets.
Les imams qui viennent de l'extérieur confient leurs destins aux responsables religieux ainsi qu'à l'élite musulmane qui doivent conjointement, de leur côté, fertiliser le terrain et le rendre accessible en recensant les besoins de chacun afin que la mission spirituelle puisse passer avant le temporel.
Par Abderrahmane Nafaa
(Islam
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Islam Info N° 238 du Mercredi 26 Mai au Mardi 01 Juin 2010. Du Araba 12 au Tarata 18 Djoumada Sani 1431
SL AM AU FEMININ
onfidence
Par bamaroun@yahoo.fr
ParFN
Nos rêves, amis ou ennemis ?
Le rêve intrigue et inquiète. Il dérange par ses extravagances et ses obscurités ; certains n'y voient qu'un dérèglement de notre cerveau en sommeil, la psychologie lui accorde le plus grand intérêt.
On emploie environ 1h30 de nos nuits à rêver, ce qui correspond à 5 ans de notre vie. Les rêves n'ont donc pas fini d'être étudiés. Il est clair que rêver est une nécessité physiologique et un facteur déterminant de notre équilibre psychique. Néanmoins, les songes garderont toujours leur part de mystère. Sont-ils plutôt pour ou contre nous ?
INTERPRÉTATION NEUROLOGIQUE
Pour les scientifiques du XIXe Siècle, le rêve est considéré comme une simple réaction physiologique provoquée par les sensations venues du corps et de l'environnement ; il est donc dénué de sens et chercher à l'interpréter relève de la pure fantaisie. Cette hypothèse a même été complétée aujourd'hui : le rêve servirait à entretenir la mémoire. Ces images seraient une conséquence des réorganisations qui ont cours dans le cerveau pendant la nuit. Deux possibilités sont évoquées : soit ils constituent une "compilation" des souvenirs qui vont être archivés, soit au contraire ils représentent ceux qui vont être éliminés. Pour l'instant, ces théories n'ont pas été confirmées par l'expérimentation.
UN ÊTRE S'ENDORT, UN INCONSCIENT S'ÉVEILLE...
Il faut attendre 1900 et la parution du livre de S. Freud ("le rêve et son interprétation") pour que le rêve, en entrant dans le champ de la psychanalyse, trouve une fonction d'importance : nous révéler à nous-mêmes. Certains de nos rêves ont un sens évident. Ils sont proches de la vie quotidienne et s'appliquent à réaliser la nuit ce que le jour n'a pas permis. En période de régime intensif, on va rêver, par exemple, que l'on dévore une énorme choucroute. Mais la majorité de nos rêves d'adultes nous semblent dénués de sens, incohérents et si étrangers à nous-mêmes, si effrayants quelquefois, que l'on préfère ne pas s'y attarder. Or, ce que nous apprend Freud, c'est que le rêve est la voie d'accès à l'incons-
cient, ce grand réservoir d'images, de sensations, d'émotions, de désirs censurés depuis l'enfance par notre conscience morale et donc inaccessible à l'état de veille. Si les rêves sont souvent si confus, c'est que, malgré un certain relâchement de cette conscience durant le sommeil, la censure n'est jamais complètement levée. Le rêve fonctionne comme une énigme qui ne sera résolue que si l'on parvient à l'interpréter, autrement dit à remplacer ce qui est clairement montré (images, mots, sensations, émotions...) par ce qui est caché (le sens véritable du rêve). Les décoder peut donc nécessiter l'aide d'un psychothérapeute qui saura éclairer ce que notre conscience se refuse à voir, mais nul mieux que nous n'est à même d'en valider l'interprétation.
DES CAUCHEMARS UTILES
Même les rêves les plus douloureux (ces cauchemars qui troublent nos nuits et quelquefois nos jours) ne sont pas nos ennemis car ils sont le signe que quelque chose en nous qui cherche à résoudre un conflit interne, une difficulté, une vieille souffrance. C'est la raison pour laquelle ils reviennent parfois avec insistance pendant de longues périodes de vie. Nos rêves cherchent inlassablement des compromis entre les différentes forces qui nous habitent. Prendre conscience de leur contenu permet de redonner vie à des aspects délaissés de notre personnalité, et donc de vivre en meilleur accord avec nous-mêmes. Quelles que soient les hypothèses retenues, nos rêves travaillent donc pour nous. Selon la psychanalyse, en assouvissant nos désirs réprimés ils font à la fois office de gardien de notre sommeil et de soupape de sécurité. En faisant remonter à la surface ce qui nous affecte "en coulisse", ils nous permettent de décharger nos tensions intérieures et nous évitent les désordres qui pourraient en résulter : fatigue, échecs, montées d'agressivité, somatisations... Selon les neurologues, ils seraient importants dans les processus de mémoire!
Nos rêves sont nos alliés : "Fais de ta vie un rêve et de ton rêve une réalité" disait Saint-Exupéry.
Doctismo.com
AVERTISSEMENT
L'animation de cette rubrique revient aux lecteurs d'Islam Info. Nous saluons l'intérêt qu'ils ne cessent d'accorder à «Témoignage ». Et,
nous tenons à le souligner : les textes publiés dans le cadre de cette rubrique n'engagent que leurs auteurs. Et nous exhortons nos lecteurs à, non seulement réagir par rapport à ces textes, mais à nous propo-
ser leurs réflexions par rapport à une aventure qu'ils ont vécue, à un témoignage...
Envoyez vos témoignages, réactions et suggestions à : islaminfoci@yahoo.fr.
“Je suscilais rinquiétude demes parents”
L’Islam est une religion qu’un individu peut embrasser à tout âge. Pour certains, cela se fait très tôt comme moi quelques années après ma naissance. Dès l'âge de quatre ans, je devais accompagner mes parents en voyage dans un pays musulman. Ils s'y rendaient pour des raisons professionnelles, très proches de la coopération interétats. Je voudrais signaler que nous ne sommes pas une famille musulmane. Tout en allant à l'école française dudit pays musulman, je fréquentais les enfants du pays allant jusqu'à m'identifier à leur culture, de par la langue et la religion ! J'allais donc faire la prière en groupe avec les jeunes du pays. Et durant le Ramadan, je tentais un tant soit peu
de prier le tarawih. Je le faisais sans être converti à l'Islam. Mais au fur et à mesure, je prenais goût à l'Islam. Et Dieu m'a aidé à véritablement connaître cette religion depuis mon plus jeune âge. Donc, je me considérais comme un musulman pratiquant soumis à Dieu en suivant la voie du Prophète (saw).
Mon implication était telle que lors d'un voyage à l'intérieur du pays avec un de mes parents (j'avais alors sept ans), je lui ai fait faux-bon alors que nous étions en halte. Mon parent m'a cherché partout. Un homme est venu alors lui dire qu'il avait vu un petit garçon qui cherchait avec insistance une mosquée pour y faire sa prière.... Il s'agissait de moi !
De retour en France, je suscitais l'inquiétude de mes parents car j'étais fréquemment sujet à une forme de somnambulisme assez spéciale : je priais en état de sommeil... !!! Mes parents étaient à deux doigts de m'envoyer chez un psychologue !!! J'avais alors entre 9 et 11 ans. Puis c'était le trou noir... A cause de l'environnement notamment ...Et ce, jusqu'à l'âge adulte où je repris les lectures comparatives, historiques et spirituelles. C’est en ce moment que j'ai connu si on peut le dire le vrai visage de l'Islam qui s'est illuminé en moi. Dès cet instant je décidais de me convertir "officiellement". Aujourd'hui vu l'importance de l'Islam qui est une religion de quiétude pour le bien-être de l'homme, je demande à Allah de guider mes parents à l'Islam.
wtuces - beauté Allama Diakité
Comment prendre soin de sa peau grasse
Le premier geste indispensable pour éviter l'effet "peau qui brille" et la formation des imperfections est d'adopter une bonne hygiène de peau : un nettoyage de peau deux fois par jour, matin et soir, pour l'assainir et la débarrasser des impuretés. Il faut choisir des nettoyants adaptés qui purifient la peau en douceur, sans l'agresser. Les tex-
tures gel qui se rincent à l'eau donnent une belle impression de fraîcheur très appréciée. En complément, vous pouvez utiliser une lotion matifiante qui resserre les pores. Pour celles qui préfèrent le démaquillage au coton, choisissez un démaquillant spécifiquement antiimperfections car un démaquillant classique risquerait
le de Couple
islaminfoci@yahoo.fr
Le secret d’une vie de couple harmonieuse
Pour le Psychiatre Willy Pasini, la communication est un facteur principal d'une vie de couple heureuse. C'est pourquoi, il la considère comme les principaux ingrédients d'une vie de couple harmonieuse et durable
Le secret est de posséder à la fois des racines et des ailes. Les racines, ce sont les habitudes communes, les hobbies, la maison, les projets. Et les ailes, ce sont les changements. Un couple ne doit jamais laisser dominer les habitudes, il faut mettre des couleurs dans son quotidien ! Cela peut être des changements tout simples qui permettent de sentir un changement dans sa
H
tête et de voir le conjoint avec d'autres yeux. Par exemple, dans la plupart des couples, chaque partenaire a sa place réservée dans le lit.
qui l'a déclenchée. Les couples qui durent sont ceux qui règlent le problème de l'agressivité.
CHANGEZ SIMPLEMENT DE CÔTÉ !
LA CONCEPTION DES HOMMES ET DES FEMMES DANS LA VIE DU COUPLE
La méfiance est à bannir du couple Cela dépend de chaque couple, mais pour généraliser, je dirais regarder dans le téléphone portable ou l'ordinateur de l'autre.
LA MÉFIANCE EST À BANNIR DU COUPLE
Sinon, il y a aussi la dispute qui s'amplifie et va au-delà de la broutille
Statistiquement, oui. Par nature, les femmes sont plus attachées au cœur de l'homme et les hommes au corps de la femme. Forcément, cette divergence se ressent dans la vie à deux. Une femme laissera plus facilement passer une infidélité tandis qu'un homme ne la tolérera pas. Dans la vie maritale, la femme sépare souvent la sexualité des sentiments.
adith & Versets
ParAbou Amirat
Cajoler la femme en menstrues
Aicha (r.a.a) rapporta : Le prophète (saw) et moi avions l'habitude de nous laver ensemble dans un même récipient étant tous les deux en état de Janâba (impureté majeure). Il avait l'habitude d'attacher les boutons de mon vêtement pendant que j'étais en menstrues puis me cajolait; et il avait l'habitude
de faire sortir sa tête de la mosquée pendant la retraite spirituelle et je la lui lavais alors que j'étais en période de menstrues.
(Sahih al Boukhari - le livre des menstrues chap 5 - 208) Dans une autre version du même hadith rapporté par Aicha (r.a.a) elle rapporta : Quand l'une d'entre nous
était en menstrues et que le Messager d'Allah (saw) voulait la cajoler, il lui ordonnait d'attacher son pagne au niveau de la hanche puis il la cajolait. Elle ajouta : Qui est celui d'entre vous qui maîtrise sa volupté comme le Prophète (saw) maîtrisait la sienne.
(Sahih al Boukhari - le livre des menstrues chap 5 - 209)
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Ils ont contribué à l’avancée de l’Islam à travers le pays.
Qui sont-ils?
Comment sont-ils devenus imams?
Pourquoi certains sont-ils considérés comme saints?
DANS ISLAM INFO
Vslam Info N° 238 du Mercredi 26 Mai au Mardi 01 Juin 2010. Du Araba 12 au Tarata 18 Djoumada Sani 1431
INTERNATIONAL
COMMUNAUTE MUSULMANE UE LA RIVIERA 3 CUNSEIL EXECUTIF
SOUS LA HAUTE AUTORITE SPIRITUELLE DU CHEICK BOIKARY FOFANA SOUS LE PARRAINAGE DU MINISTRE DES NTIC EL HADJ HOUGA-BI GOHOREY SOUS LE HAUT PATRONNAGE DE L'IMAM ABOUBACAR SAMASSI
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LANCEMENT DU SITE WED DE LA CMR3
SAMEDI 29 MAI 2010 A LA MOSQUEE DE LA RIVIERA 3 À PARTIR DE 09 H 00
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Mémoires de la Umma
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Portraits authentiques des cheicks, Grands Imams, Erudits et saints musulmans de Côte d’Ivoire.
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certains sont-ils
M. DRISSA KONE, Directeur de la Collection "Mémoires de la Umma
"L’histoire de nos Saints et Marabouts est riche"
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L’ISLAM AU MALI
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L’ISLAM AU BURKINA-FASO
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