Issue

Islam Info #230

Titre: Islam Info #230
Editeur: Islam Info
Date: 31 mars 2010
numéro: 230
nombre de pages: 12
Sujet: Idriss Koudouss Koné; Actions sociales; Nurudine Oyewolé; Ligue Islamique des Prédicateurs de Côte d'Ivoire; Association des Jeunes Musulmans de Côte d'Ivoire; Conseil National Islamique; Conseil Supérieur des Imams, des Mosquées et des Affaires islamiques; Nuit du Destin; Islamisme; Terrorisme; Fondamentalisme islamique
Droits
Détenteur des droits: Éditions ALIF Islam Info
Langue: Français
Source: Frédérick Madore
Contributeur: Frédérick Madore
Identifiant: iwac-issue-0000941
contenu: Massa Courrier Express
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'Chroniauedu Vendit
OMAR THIAM leçon mine nie et de la mort mm jeune Oar Thiam, le fils d’EI Hadj okoudou Thiam, grand militant infatigable “soldat” de la cause musulmane s’en est allé alors qu’il ché-minait vers sa vingt quatrième année. Cet après midi du mercredi 19 mars 2010, rien, comme d’habitude ne présageait cette douloureuse séparation.
ARABA 15 ALIARVIA 21RABIOU SANI1431H
L’INFORMATION À LA LUMIÈRE DE L’ISLAM
( Suite P.2 )
SPORT / FATMIRE BAJRAMAJ :
“Je prie avant de jouer
INTERVIEW EXCLUSIVE
PORTRAIT
MOUSLIM
Imam des savant
du Hadith
15 tonnes de dons aux zones sinistrées
«DEUCMMUNAUTE
YOPOUGON
Le BEN du CNI rencontre sa base
1
CHEICK HICHAM KABBANI :
“Un gros
L a aiUre de foi .y va jaillir très OMT
Omar Thiam un jeune trop tôt disparu
2
| Islam Info N° 230 du Mercredi 31 Mars au Mardi 06 Avril 2010. Du Araba 15 au Tarata 21 Rabiou Sani 1431
1 ' ^OTRE PLANETE TOURNE
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PAR ABOU KHALFATH-IM
hroniaue du vendredi
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USA-FLORIDE
Un homme appelle les urgences 200 fois
OMAR THIAM
Leçon d une vie et de la mort d’un jeune
mar Thiam, le fils d’EI Hadj Mokoudou Thiam, grand militant et infatigable soldat de la cause musulmane s’en est allé alors qu’il chéminait vers sa vingt quatrième année. Cet après-midi du mercredi 19 mars 2010, rien, comme d’habitude ne présageait cette douloureuse séparation. Omar Thiam, s’était impeccablement habillé pour aller à l’université lorsqu’il fut pris d’un malaise... et rendit aussitôt l’âme avant même l’hôpital. Ainsi, va la vie sur cette terre que nous croyons être la nôtre.
Que de vanité et de naïveté ! On croit souvent que pour mourir, il faut être malade ; ou qu’en général, seules les vieilles personnes ont le devoir de mourir d’abord. Mais que non !
Bien sûr, beaucoup de gens se sont déplacé & pour soutenir El Hadj Thiam et son épouse, dans cette douleur indescriptible, en le faisant en si grand nombre avec toutes les sommités religieuses, ils ont voulu rendre hommage à un couple modèle et tout donné à la cause de la communauté.
Ils ont par la même occasion, découvert, la personnalité d’un jeune absolument dévoué à la cause des autres. Tant il voulait rendre service à chacun et à tous, mais en particulier au plus démuni. Sans moyens, sans ressources, autre que celles de son père et de sa mère, il arrivait à rendre des gens de son âge mais aussi des adultes heureux. Faisant ainsi la preuve qu’on peut rendre service sans avoir les moyens. Qu’on peut être heureux sans accumulation de
biens matériels. (2) OmarThiam a ainsi démontré aux adultes que nous sommes, que le vrai bonheur, c’est partager et rendre heureux les autres, tout ce qui manque à notre société actuelle. La deuxième leçon que le petit Thiam nous laisse, c’est que seul le Tout Puissant Allah décide et formate la longue queue vers la mort, en tenant compte de son propre et unique programme dont nous ignorons tous, le début, le décès el la fin. Enfin, la troisième et dernière leçon qu’Omar Thiam nous laisse, c’est que devant la mort, nous oublions automatiquement nos différences voire même nos divergences humaines. Alors que la vie devrait aussi nous aider à les taire.
En effet, depuis la mort jusqu’à l’enterrement du petit Thiam, que de signes de solidarité non seulement au sein de notre communauté (des base au sommet), mais aussi au sein de la population ivoirienne ! En un mot comme en cent, la mort et l’enterrement d’Omar Thiam viennent de nous démontrer une fois de plus que nous pouvons et devons vivre ensemble dans la paix, la solidarité et la tolérance. Surtout avant d’être fauché par la mort.
Merci Omar Thiam ! la valeur n’atteint point point le nombre des années Repose en paix ! Et que ta vie et ta mort nous servent ici bas. Amine !
A LA SEMAINE PROCHAINE INCH’ALLAH
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Un individu a appelé pas moins de 200 fois les urgences (911) en moins de 3 jours, alors qu'il n'avait aucun problème nécessitant l'intervention des secours.
Sans aucune raison apparente, un homme de 31 ans a passé 151 appels le 13 février entre 2h et 10h52, pour ensuite continuer
les deux jours suivant. Il ne voulait parler qu'à des interlocuteurs de sexe féminin et a tenu des propos très explicites à l'une d'entre elles.
Il a précisé lors des appels n'avoir besoin d'aucune assistance médicale et a été arrêté par la police.
Source: zigonet
USA-MICHIGAN
Un homme détruit sa chambre d'hôtel au nom de Dieu
Dans un hôtel de la ville d'Albion, un homme a saccagé sa chambre, se disant délivré du diable grâce à Dieu.
La police a déclaré avoir retrouvé une pièce totalement dévastée : l'homme de 53 ans avait saccagé sa chambre en tirant avec une arme à feu sur les murs, le plafond, le lit et les fenêtres. Il avait également placé
son radio-réveil dans le four à micro-ondes.
Il avait laissé un message disant que Dieu l'avait délivré du mal et qu'il l'avait envoyé à Albion.
Il est désormais placé en prison avant d'être jugé et de faire l'objet d'un examen psychologique.
Source: zigonet
FRANCE
Avec 206 excès de vitesse, il risque de perdre 450 points surson permis!
Si l'on en croit la lettre hebdomadaire de la préfecture de police, un homme risquerait de perdre 450 points sur son permis après avoir été repéré en excès de vitesse à 206 reprises, et pour avoir été vu onze fois en train de téléphoner au volant.
Le chauffeur conduisait une voiture immatriculée au Luxembourg explique l'AFP, et le centre automatisé de constatation des infractions routières de Rennes aurait d'ores et déjà comptabilisé 500 infractions pour excès de vitesse par radars automatiques depuis juillet 2006. Après enquête, la police est parvenue à
identifier le locataire de la voiture, appartenant à une société.
Arrêté après avoir été surveillé durant un mois par les forces de police, l'homme a nié toute responsabilité dans les actes qui lui sont reprochés. Il reste néanmoins poursuivi par le tribunal de police, où il sera jugé pour 206 excès de vitesses, ces derniers n'étant pas prescrits, ainsi que pour de nombreuses utilisations du téléphone au volant.
Son permis ne compterait déjà plus que 2 points et pourtant, si l'on accumule les pertes liées à l'ensemble des infractions, il pourrait s'en voir retirer 450. Et l'Agence France Presse de préciser que le conducteur encourt
une suspension de permis de trois ans ainsi que 15.000 euros au titre des différentes amendes.
Source: zigonet
^ ! ^lague A p’Art
PAR HAROUN B.
Deux fous décident de grimper sur le même arbre. Au bout de trois heures, l'un d'entre eux se laisse tomber. Surpris, le
second lui demande : « Djo qu'as-tu ? Es-tu fatigué déjà ?
Ce dernier répond ; « Non ! Je suis mûr maintenant. »
pensée de la semaine
Si vous pouvez vous regarder sans condamner ce que vous voyez
Si vous pouvez vous regarder sans condamner ce que vous voyez, sans vous comparer à autrui, sans souhaiter être plus beau ou plus vertueux, si vous pouvez simplement observer ce que vous êtes et poursuivre votre chemin, vous découvrirez qu'il est possible d'aller infiniment loin. Alors le voyage est sans fin et là est tout le mys-
tère, toute la beauté de la chose.
Krishnamurti
Le plus incapable des hommes est celui qui pourrait corriger ses défauts mais qui ne le fait pas !
Suivez Tstâm Info sûr Tere FST. C’est tous les mercredis de 8h à 9h
UE COMITE PERMANENT DE L'ACCUEIL DES PELERINS DE LA S/P DE TAFIRE COMMUNIQUE
Le comité permanent de l'accueil des pèlerins de la sous préfecture de Tafire informe toutes les personnes intéressées que l'accueil des pèlerins 2009 aura lieu Inch Allah le Dimanche 23 Mai 2010 à partir de 09 H à Tafiré.
A cette occasion, un voyage par convoi avec la compagnie de transport UTRAKO, au prix forfaitaire de 15 000 Francs se fera selon le programme suivant :
❖VENDREDI 21 MAI 2010 : Départ ABIDJAN- TAFIRE à 7H à la gare de UTRAKO ❖ LUNDI 24 MAI 2010 : Retour TAFIRE-ABIDJAN
SIGNALEZ-VOUS DANS LES MEILLEURS DÉLAIS AUX NUMÉROS SUIVANTS :
❖ ABOBO, chez El Hadj Pekobêlô au 05 93 80 41
El Hadj Coulibaly Ali au 05 93 88 28
❖ Yopougon, chez El Hadj Ouattara Siriki au 07 68 03 03
El hadj Coulibaly Brahima au 07 59 74 13
❖ Adjamé Paillet, Traoré Doulaye au 08 95 24 05
El Hadj Traoré Ali au 20 21 62 83
❖ UTRAKO à sa gare sise à Adjamé (marché Gouro) ou un registre est ouvert à cet effet.
NB : 20 Mai 2010, délai de rigueur pour les inscriptions au départ.
Par ailleurs, le comité permanent s’ecuse auprès de tous pour ce changement de date indépendant de sa volonté
MA SALAM
Islam
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'Islam
Cahier de la Religion
N° 230 du Mercredi 31 Mars au Mardi 06 Avril 2010
Du Araba 15 au Tarata 21 Rabiou Sani 1431
Grégorien Hégirien ) S HEURES DE PRIÈRE A
Mercredi Jeudi Vendredi i i 31 Mars 15 Rabiou Sani SOUBH 05h 30 ZOUHR 13h 00 ASR 16h 00 MAGHRIB 18h 30 \ ICHA 19h 15 ;
01 Avril Lamissa 16 Rabiou Sani
02 Avril Djouma 17 Rabiou Sani
Samedi 03 Avril 04 Avril 18 Rabiou Sani 19 Rabiou Sani
Dimanch Lundi Mardi e
Ténln
05 Avril 20 Rabiou Sani
06 Avril Tarata 21 Rabiou Sani/
DATES IMPORTANTES 2010
Jeudi 16 décembre 2010: Jour d’Achoun HADJ 2010
Départs probables : 24 au 31 octobre 2010
RAMADAN 2010 1er jour du Ramadan 1431:11 août 2010 Séjour de Médine : 1er au 7 novembre 2010
Séiour de la Mecaue : 9 au 14 novembre 2010
10 derniers : 30 août - 09 septembre 1010 Séjour de Mina :14 au 19 novembre 2010
jours du ramadan ^Période de la Oumra) Jour d’Arafat : 15 novembre 2010
Nuit du destin: 5 septembre 2010 : fête de la tabaski : 16 novembre 2010
Fête de Radaman: 10 septembre 2010 Retours probables : 22 au 30 novembre 2010
portrait
Sanogo Abou Amirat sanoma74@yahoo.fr
bu rate : N°30
L'IMAM MOUSLIMIBN AL-HADJÂJ IBN MOUSLIM
l'Imam des savants du Hadîth
SON NOM
C'est l'Imam de la communauté, le modèle, le maître des savants du Hadith, Abou Al-Hossayn Mouslim Ibn Al-Hadjâj Ibn Mouslim ibn Ward Al-Qouchayri An-Nayssâboûrî. Il y a une incertitude au sujet de sa date de naissance.
Il est appelé "L'Imâm des savants du Hadîth".
SA NAISSANCE
Selon certaines opinions, il serait né en l'an 204 de l'hégire (820 grégorien), selon d'autres, sa naissance fut en l'an 206 de l'hégire (822 grégorien), à Nichâpour (Khorasan).
Il était originaire d'une tribu arabe d'où est tiré son nom de famille : Al Qouchayri. Quant à An Nayssaboûri c'est un dérivé du nom de son pays de séjour, le Nichâpour, une grande cité du Khorassan.
SON ENFANCE
Le milieu dans lequel il a été élevé lui a facilité l'apprentissage de la science utile. En effet, le Nichâpour était une cité animée par les sciences de la loi islamique. On y trouvait de nombreux enseignants et étudiants. Son père était parmi ceux qui s'intéressaient à la science. Probablement, c'est lui qui l'a encouragé dans ce chemin. En 218 de l'hégire, alors qu'il n'avait que 12 ou 14 ans, il s'est initié, à Naysaboûr, aux sciences du Hadîth grâce à son Cheick Yahyâ At-Tamîmî. Deux ans plus tard, à l'occasion de son pèlerinage, il a rencontré les savants de la Mecque ainsi que d'autres savants alors qu'il était sur la route du voyage. Il a entrepris de nombreux voyages (autour du Khorassan, en Irak, au Hidjaz, dans le Châm, en Egypte ...) en quête de Hadith à cause de la dispersion des transmetteurs.
SON PÈLERINAGE
En l'an 220 de l'hégire, Imam Mouslim avait 16 ans lorsqu'il a quitté Naysaboûr pour accomplir le pèlerinage. Au cours de son voyage, il a assisté à des séances d'enseignement de Hadith. Il a rencontré à la Mecque Cheick Abdoullah Ibn MaslamatAI-
Qa'anabi et a assisté à son enseignement du Hadith. Sur son chemin, arrivé à Koûfat, il a écouté Cheick Ahmad Ibn Yoûnous enseigner le hadîth ainsi que quelques autres savants.
Il fut de retour rapidement à sa terre natale.
SES DIFFÉRENTS VOYAGES À LA RECHERCHE DU SAVOIR
Il fallait partir à la recherche de la connaissance auprès des maîtres de cette noble science vivant dans la vaste terre de l'islam. C'est pourquoi, l'Imam Mouslim, comme les autres imams du Hadith, a entrepris de longs voyages dans le but d'une grande quête du savoir. Après le premier voyage du Pèlerinage, Mouslim a entrepris un long voyage avant l'an 230 de l'hégire pour acquérir la science. Il a parcouru, en effet, plusieurs contrés et a été en compagnie de nombreux savants pour puiser dans leur savoir. Parmi les pays où il étudia le hadîth lors de ce voyage on peut citer : La région de Khorasân, Ar-Ray, L'Iraq (plus précisément à Koûfat, Bassora et Bagdâd où il est passé plusieurs fois. Son dernier séjour à Bagdâd fut en l'an 259 de l'hégire. Cette fois il a enseigné la science du Hadith qu'il avait acquise avec brio pendant de longues années) Le Hijâz (En Arabie Saoudite), en particulier, à Médine et à la Mecque. Et enfin en Egypte.
SON SAVOIR
L'Imam Mouslim a donné la plus grande importance à l'apprentissage des sciences du Hadith. Depuis sa plus tendre enfance, il s'est consacré à l'étude des Hadiths par les savants de ces nobles sciences. Même si l'Imam a donné la priorité aux sciences du Hadith, domaine où il s'est distingué par son excellence. Il avait naturellement une bonne maîtrise des autres sciences et discipline islamiques comme l'exégèse, la jurisprudence etc. On ne peut parler des sciences du Hadith sans mentionner Mouslim.
A Suivre...
Sanogo Abou Amirat Sanoma74@yahoo.fr
f
1431-2010 : ISLAM INFO CHANGE DE LOOK
Sourate Al-Rûm : les Romains, les Rvzantins
LIEU DE RÉVÉLATION
La Mecque, à l'exception de Verset 17, lequel est médinois.
ORDRE CHRONOLOGIQUE DE SA RÉVÉLATION
Elle fut révélée après la Sourate al-Inchiqâq (sourate. 84)
NOMBRE DE VERSETS : 60
LES MÉRITES DE SA LECTURE
Selon Abû Baçîr, l'Imam al-Sâdiq (s) dit: «Quiconque lit les Sourates al-
I
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„ , ECONOMIE ❖ POLITIQUE ET RELIGIONS EDUCATION
«JWWWWmWimwraTOMTOSiTWW^^
Ankabût et al-Rûm (Chap. 30) la nuit du 22 au 23 du mois de Ramadhân, sera, par Allah, au nombre des habitants du Paradis (...) et ceci sans exception. Je dis cela sans craindre qu'Allah inscrive sur ma main droite un péché, si mon affirmation était inexacte. Ces deux Sourates occupent une position particulière auprès d'Allah».
RECOMMANDATIONS POUR SA LECTURE:
Il est recommandé de la lire indiffé-
remment tous les jours. Toutefois, il est particulièrement recommandé de la lire la nuit du 22 au 23 Ramadhân, laquelle compte parmi les Nuits du Destin.
SES EFFETS CURATIFS
Pour conjurer le mal de tête, on lit le Verset 21 sur un verre contenant de l'eau on boit l'eau, ainsi bénie.
LA SIGNIFICATION DE SA LECTURE PENDANT LE RÊVE
Quiconque se voit en train de lire cette Sourate en rêve gagnera dans le conflit qui l'opposerait à un adversaire.
Sanogo Abou Amirat Sanoma74@yahoo.fr
^Knapelet
El Hadj Imam Méité meiimam@yahoo.fr
CHAPELET : PROBLÈME ET SOLUTION
Rire excessivement
Il y a un problème qui est très commun, particulièrement auprès des jeunes. Quelqu'un m'a demandé : " Nos assemblées entre amis et collègues sont pleines de rires excessifs, et cela va parfois très loin. Ce phénomène devient de plus en plus important. Quelle est la solution ? " En réponse, la solution à ce problème comporte deux aspects : théorique et pratique.
L'aspect théorique peut être subdivisé encore en deux points : D'abord, nous devrions savoir que le Prophète (Paix et bénédictions d'Allah sur Lui) savait se conduire quand il s'agissait de rire, et il est le meilleur exemple en la matière et en toutes choses.
Il est rapporté dans un hadith sahih (authentique) que son rire n'était jamais plus qu'un sourire. (Rapporté par Ahmad, al-Musnad, 5/97 ; Sahih al-Jaami', 4861). Selon un autre hadith, le Prophète (Paix et bénédictions d'Allah sur lui) avait l'habitude de rester silencieux pendant de
longues périodes et qu'il riait peu. (Rapporté par Ahmad, al-Musnad, 5/86 ; Sahih al-Jaami', 4822). Aisha, qu'Allah soit satisfait d'elle, disait : " Je n'ai jamais vu le Messager d'Allah (Paix et bénédictions d'Allah sur lui) rire de si bon cœur que ses dents du fond se voyaient ; il souriait seulement. " (Rapporté par Abou Daoud, n°5098).
Selon un hadith sahih, le Prophète (Paix et bénédictions d'Allah sur Lui) disait : " Ne riez pas trop, car le rire excessif tue le cœur (c'est à dire l'esprit). " (Rapporté par Ibn Maajah, n°4193 ; Silsilah al-Sahihah, n°506). Dans une autre version, il disait : " ...trop de rires corrompt le cœur. " En sachant cela, si un musulman rit à l'excès c'est comme s'il prenait une voie qui le mènerait directement à sa perte en toute connaissance de cause.
En bref, cela correspond à la réponse théorique au problème.
Avant de nous tourner vers les aspects pratiques, il faut souligner
que rire n'est pas haraam, et les Musulmans ne doivent pas avoir un visage sévère, terne et rigide. Le rire est tout à fait naturel. En effet, Allah dit dans le Coran (interprétation du sens):
« Et... c'est lui (Allah) qui fait rire (qui Il veut) et pleurer (qui II veut). » Sourate 53, An-Najm (L'étoile), verset 43
Mais le problème discuté ici - le rire excessif - a un certain nombre de mauvais effets, dont les suivants : - Cela fait exploser les assemblées d'éclats de rire et donner l'écho des rires rauques.
- Trop rire corrompt le cœur du musulman spirituellement, et il ouvre sa bouche trop grande, au lieu d'être sérieux et de caractère sain.
- Le cas des daa'iyahs (travailleurs islamiques) qui font rire les gens pour gagner leur sympathie et avoir une influence sur eux ou c'est tout du moins ce qu'ils prétendent. Ce dont ils ne se rendent pas compte c'est que les gens se rassemblent autour d'eux seulement pour rire et ils n'en tirent aucun bénéfice. A SUIVRE
INTERVIEW EXCLUSIVE AVEC
EL HADJ OUATTARA ABDOULAYE,
Président de l'Amicale des
Anciens Aeemcistes (3A)
» Sa nouvelle vision managériale des 3 A
» Le rôle des 3A dans l'insertion professionnelle des jeunes
A LIRE ABSOLUMENT DANS NOS PROCHAINES PARUTIONS
'Islam
Cahier de la Religion
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N° 230 du Mercredi 31 Mars au Mardi 06 Avril 2010
'■RITUALITÉ
Du Araba 15 au Tarata 21 Rabiou Sani 1431
A lire prochainement
Interview avec
HADJATAGALY, styliste
20-39-02-59
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Rendez-vous Radio Al Bayane 95.7 FM
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Lundi 11h 00 Samedi 11h 00 Mercredi 16h15 : Santé Magazine : Sport actualité : jardin des enfants
Mardi Samedi 09h30 : Hadith de la semaine : Santé Maternelle infantile
Jeudi 21h00 : Femme et Société.
b u rate de la semaine
Abou Ismaël
I Questions - Réponses Abou Ismaël
Soûratoul-jinns-N°72-les djinns [suite)
C'est la 72ème sourate du coran. Mais elle est la 40ème dans l'ordre chronologique.
Elle comprend 28 versets révélés à la Mecque. Son titre, les djinns, est tiré du premier verset.
TRANSCRIPTION VERSETS 13 À17
TRADUCTION
V.13: Wa Annâ Lammâ Samiinâl-Houda âmannâ Bihi Famane You'oumin Birabbihi Falâ Yakhâfou Bakhsane Wa Lâ Rahaqâne
V.14: Wa Annâ Minnâl-SMousIimoûna Wa Minnâl-Qâ-sitoûna Famane Aslama Fa'oûlâ-ika Taharraw Rachadane
V15: Wa Ammâl-Qâ-sitouna Fakânoû Lijahannama hatabane
V16: Wa Allawi-staqâmoû Ala-t-tarîqati La asqaynâ-houm-m- Mâ ane ghadaqane
V17: Linaftinahoum Fîhi Wa Mane You-ourid Ane dhikri Rabbihi Yaslouk-hou Adhâbane ça-adane
V .13: Et lorsque nous avons entendu le guide [le Coran], nous y avons cru, et quiconque croit en son Seigneur ne craint alors ni diminution de récompense ni oppression.
V .14: Il y a parmi nous les Musulmans, et il y en a les injustes [qui ont dévié]. Et ceux qui se sont convertis à l'Islam sont ceux qui ont cherché la droiture.
V .15: Et quant aux injustes, ils formeront le combustible de l'Enfer.
V .16: Et s'ils se maintenaient dans la bonne direction, Nous les aurions abreuvés, certes d'une eau abondante,
V .17: Afin de les y éprouver. Et quiconque se détourne du rappel de son Seigneur, Il l'achemine vers un châtiment sans cesse croissant.
b Saviez-vous ?
Abou Ismaël
Le remuement et le gonflement de la terre
... De même tu vois la terre desséchée : dès que Nous y faisons descendre de l'eau elle remue, se gonfle, et fait pousser toutes sortes de splendides couples de végétaux. (Sourate al-Hajj, verset 5)
Le mot arabe pour “remue” dans le verset ci-dessus est ihtazzat qui signifie “être en mouvement, prendre vie, trembler, se remuer". Le mot rabat traduit par “se gonfle” a les nuances de sens suivantes : “augmenter, accroître, enfler, grandir, se développer, pousser (une plante), remplir d'air". Ces termes décrivent au mieux les changements qui se produisent dans la stnjcture moléculaire du sol au cours de la pluie.
Le mouvement décrit ici est différent de celui de la croûte terrestre qui se solde par un tremblement de terre, car seules les particules du sol se déplacent. Ces particules sont composées de couches empilées. Quand l'eau pénètre dans les couches, elle provoque le gonflement des particules de boue. Les étapes citées dans le verset s'expliquent scientifiquement comme suit :
la tombée de la pluie en quantité suffisante sur terre peut causer l'instabilité et donc des mouvements de tremblements. Ce mouvement n'est stabilisé que lorsque cette charge est neutralisée par une charge opposée. Le mouvement des particules doit aussi être attribué à sa collision avec les particules d'eau. Dans la mesure où les particules d'eau ne se déplacent dans aucune direction particulière, les particules terrestres bougent car elles sont frappées de tous les côtés. Robert Brown, un botaniste écossais, découvrit en 1827 que lorsque les gouttes d'eau touchent le sol, elles provoquent une sorte de vibration dans les molécules terrestres. Il baptisa ce mouvement de particules microscopiques “le mouvement brownien”.
dépôts d'eau donnant la vie à la terre. L'infinie grâce d'Allah envers l'humanité veut que cette eau soit emmagasinée de la sorte sans qu'ils s'enfoncent par l'effet de la gravité. Si la terre ne pouvait pas retenir l'eau et ces dépôts de minéraux, l'eau s'enfoncerait dans les profondeurs de la terre, condamnant les plantes de vie. Toutefois, notre Seigneur a créé la terre de manière à ce que nombres de produits puissent en émerger.
Q1 : Quand le musulman éternue et ne dit pas : « Al-Hamd lillah », mérite-t-il qu'on prie pour lui. Est-il préférable de le faire ou de ne pas le faire ?
R1 : Louange à Allah. Selon « Les Fatawas de l'imam an-Nawawi », à la page 67 une telle personne ne le mérite pas. Il est même réprouvé de prier pour elle dans ce cas. Il a été rapporté dans les Recueils authentiques de Boukhari et Mouslim d'après Anas (RA.a) qu'il a dit : « Deux hommes ont éternué en présence du Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) et il a prié pour l'un et ne l'a pas fait pour l'autre. Celui qui n'a pas bénéficié de sa prière lui a dit : « Tu as prié pour Un tel après son éternuement et ne l'as pas fait pour moi ? ». C'est parce qu'il a loué Allah alors que toi, tu ne l'as pas fait», répondit-il.
Il est rapporté dans le Sahih de Mouslim d'après Abou Moussa al-Ash'ari (RA.a) qu'il a dit : « J'ai entendu le Messager d'Allah (bénédiction et salut soient sur lui) dire : « Quand l'un de vous éternue et loue Allah, priez pour lui. S'il ne le loue pas, ne priez pas pour lui. » De même, il a été rapporté dans le Sahih de Boukhari d'après Abou Hourayra (RA.a) que le Messager d'Allah (bénédiction et salut soient sur lui) a dit : « Si l'un de vous éternue, qu'il dise «Al-hamdou lillah » et que son frère ou son compagnon lui dise : « Puisse Allah faccorder Sa miséricorde » et que l'autre (l'auteur de
l'éternuement) dise : « Yahdikoum Allah wa Youslihou baalakoum » : traduction : Puisse Allah vous guider et arranger vos affaires)
Q2: Si l'on éternue pendant la prière, peut-on dire : al-hamd li Allah. Et si on le dit, est-il recommandé à celui qui entend de dire : Yarhamouka Allah?
R2: Louange à Allah. Oui. Selon Sheikh Muhammed Salih Al-Munajjid,cela lui est recommandé, comme il est recommandé à celui qui l'entend de dire : « Yarhamouka Allah » s'il n'est pas en prière. Q3 : Un homme est immobilisé par la maladie qui ne peut ni se mettre debout ni s'asseoir ni se purifier. La prière s'impose-t-elle à lui?
R3: Louange à Allah. Cet homme doit prier couché et remplacer génuflexions et prosternation par des gestes et éviter la saleté dans la mesure du possible, (imam al-Nawawi).
Q4: Si un incident arrive à l'imam (pendant la prière), lui est-il permis de se faire remplacer par l'un de ceux qui prient derrière lui ?
R4: Selon Ibn Outhaymine, s'il arrive à l'imam un incident qui l'oblige à interrompre sa prière, il lui est permis de dire à l'un de ceux qui se trouvent derrière lui : « ô un Tel, avance et achève la prière. » S'il ne le fait pas, les prieurs ont le droit de se faire diriger par l'un d'eux pour terminer la prière. Ils peuvent aussi la terminer individuellement.
LE REMUEMENT DE LA TERRE
La charge électrostatique sur la surface de la particule qui apparaît après
LE GONFLEMENT DE LA TERRE Quand il pleut, ces gouttes d'eau qui touchent la terre provoquent le gonflement et l'augmentation de volume de ces particules. Quand l'eau est abondante, l'espace entre les particules de la terre, qui permet aux particules d'eau et aux ions dissolus d'entrer, augmente. Quand l'eau et les nutriments dissolus se diffusent entre les couches, la taille des particules de terre augmente. Par conséquent ces particules servent de
LA GERMINATION DE LA TERRE Quand il y a assez d'eau dans la terre, les graines deviennent actives en absorbant des matières nutritives simples. Les plantes en pousse ont leur réserve en eau pour deux ou trois mois dans ces dépôts.
Le Coran décrit en trois étapes ce qui se produit quand la pluie tombe sur une terre sèche : les particules terrestres remuent, la terre se gonfle et offre enfin ses fruits. En dépit de l'âge de ces révélations (1400 ans), elles sont parfaitement exactes et conformes à ce que la science a dévoilé.
UN AUTRE VERSET
Une preuve pour eux est la terre morte, à laquelle Nous redonnons la vie, et d'où Nous faisons sortir des grains dont ils mangent. (Sourate Ya-Sin, 33)
Source : miracle du coran.com
Hadiths de la semaine
Abou Ismaël
le Prophète (s.a.w.), parlant de la facilité de la religion, dit :
Selon Aboû Abdallâh Djabir ben Abdallâh, le Compagnon (que Dieu soit satisfait des deux), un homme interrogea l'Envoyé de Dieu et lui dit : « A ton avis, si j'accomplis les prières rituelles prescrites; si je jeûne
en Ramadhân, si je m'en tiens aux choses permises et évite ce qui est défendu, sans y ajouter aucune autre pratique (surérogatoire) entrerai-je au Paradis? Le Prophète répondit: Oui. »
I mua de la semaine
Abou Ismaël
estez vos connaissances Abou Amirat
permis aux femmes la lecture des sourates à voix haute dans les prières où on lève la voix?
2/ Que dit l'islam au sujet de la vente sans consentement mutuel?
direction de la Qiblat (Kabat) ?
4/ Quel est l'avis de l'Islam sur le port des bagues en or par les hommes ?
51 Y a-t-il une couleur spécifique et imposée aux femme pour le vête-
3/ Quelle est la position de l'Islam dans le fait de s'asseoir dans la mosquée en allongeant ses jambes en
ment en période de veuvage?
(Voir les réponses dans ISLAM INFO N° 231)
ionses aux questions du numéro précédent
De l'appel à la prière:
Lorsque le musulman entend l'appel à la prière, il doit répéter les paroles du muezzin sauf aux paroles « Venez à la prière, accourrez au succès ! », après ces
paroles, on dit : "
Lâ hawla wa lâ qouwwata illâ bi-l-lâhi.
Traduction:
Il n'y a de puissance ni de force qu'en Allah.
ossaire
le terme « Aqiqat »
Aqiqat est tiré du verbe arabe « Aqqa ». Il signifie la tradition de sacrifier un ou deux moutons à l'occasion de la naissance d'un nouveau né, en remerciement à Allah. Ce sacrifice se fait au jour du baptême.
R1 : Les sourates dont les majestés ont blanchi les cheveux du Prophète (saw) sont : Hoûd (N° 11 ), Al-Wâqiat (n°:56), Al-Moursa-lât (n° 77), An-Naba (n°78) et At-Takwir (n°81) ».
R 2: C'est la sourate numéro 74 « Al-Moudathir » qui a annoncé au Prophète sa tâche de messager. R3 : Quand on va à une mosquée, on ne doit pas suivre comme imam, dans la prière, celui qui lui-même a pris l'imam en marche et est en train de rembourser ce qu'il a raté. Celui-ci
doit, cependant, faire singe qu'il est en train de rembourser ce qu'il avait raté.
R4 : Imam Malick Ibn Anas est l'imam ayant pour opinion de ne pas faire 2 rakats pendant que l'imam est en sermon à la prière de vendredi.
R5 : La femme ayant accouché nouvellement ne doit pas, forcement, attendre 40 jours pour commencer à prier. Elle commencera donc à prier dès que les lochies (écoulement de sang post accouchement) cessent.
Islam Info N° 230 du Mercredi 31 Mars au Mardi 06 Avril 2010. Du Araba 15 au Tarata 21 Rabiou Sani 1431
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T He de la Communauté
ABENGOUROU
IASSEMBLÉE GÉNÉRALE
Le comité régional de l'AJMCI a un nouveau président
Après deux mandats de trois ans bien remplis à la tête du bureau régional “Moyen-Comoé” de l'AJMCI, Souaré Mahamoudou a passé le témoin à Alassane Traoré pour présider aux destinées dudit bureau. C'était le dimanche 8 novembre 2010 dans la salle du carrefour jeunesse de la cité royale au cours d'une assemblée élective. La cérémonie était placée sous le thème : «Quelle politique d'autosuffisance des organisations confessionnelles : cas du comité régional moyen-comoé de l’AJMCI » et parrainée par Dr Koné moussa.
C'est sous l'arbitrage d'une délégation du bureau national de l'association de jeunesse conduite par son Président El hadj Nurudine Oyéwolé que les organes affiliés au comité régional de l'Ajmci ont porté leur choix sur Alassane Traoré. C'était le samedi 7 novembre à la grande mosquée
Alassane Traoré dirige désormais les reines de l’AJMCI à Abengourou.
d'Abengourou. Comme le prévoient les textes de cette structure, le président a été choisi en même temps que
les deux commissaires aux comptes, Dramé Mamadou et Diomandé Loua. Mais bien avant la désignation des
nouveaux responsables, le bilan de trois années de gestion a été présenté à l'assemblée. En l'absence du président sortant parti au pèlerinage, la lecture du bilan a été confiée à un membre du bureau sortant. C'est donc satisfait du bon résultat que les délégués venus de tout le moyen-comoé ont accordé le quitus au bureau sortant. Le dimanche 8 novembre, il s'agissait d'investir les nouveaux élus. Le parrain de la cérémonie a encouragé ses filleuls à persévérer dans leur tâche. Quand au chargé des affaires culturelles du conseil général, représentant le président, il rappellera l'attachement de son Conseil à la chose religieuse. Le Président régional du CNI, El Hadj Diallo Ibrahim a pour sa part exhorté les membres de l'Ajmci à continuer de soutenir leur religion commune. El hadj Nurudine Oyéwolé a lui aussi remercié ses pairs de l'Ajmci. Il rappellera qu’il ne peut réussir le travail sans les organes de base. El Hadj Ouattara Ismaël, membre du bureau régional de l’Ajmci a développé le thème de la cérémonie avec mæstria à la grande satisfaction du public. Le
conférencier a montré que les ressources humaines et matérielles existent au sein de la communauté musulmane. Il faut donc faire preuve d'un peu d'audace pour les recueillir. Un moment important de la manifestation a été la remise de diplômes aux membres d'honneur de l'association. Par ailleurs, des dons composés de vivres, d'habits et de savons ont été remis aux pensionnaires de la prison et aux malades du CHR d'Abengourou. Ce geste trouve sa raison dans la « volonté de ne plus confiner l'islam dans la seule mosquée, mais de parler le langage de l'universel », comme le dira le président du comité d'organisation. Dans la foulée de l'assemblée générale, une séance de dons de sang a été organisée en collaboration avec l’ong “Culture santé solidarité”, une semaine plus tôt. Notons que l'absence du Président local du cosim a été regrettée par les organisateurs.
Adam Doumbia, adama.doum@yahoo.fr, correspondent
LIPCI-YOPOUGON
CONCOURS DE LECTURE PSALMODIÉE DU NOBLE CORAN
Un pari réussi pour la LIPCI Yopougon
La section de la Ligue Islamique des prédicateurs en Côte d'Ivoire de Yopougon, a organisé le 30 janvier dernier à la mosquée Nour Islam d'Ananeraie la première édition du concours communal de lecture psalmodiée du Noble Coran en présence des autorités et des leaders religieux.
Le concours international de lecture psalmodiée du Noble Coran, lancé par la Ligue Islamique des Prédicateurs en Côte d'Ivoire (LIPCI) en 2006 est devenu une préoccupation pour toutes les sections Lipci du pays. C'est pourquoi, les différentes sec-
fions organisent en leur sein des concours communaux afin de repérer les meilleurs lecteurs. C'est la raison
pour laquelle, la lipci Yopougon après avoir fait un travail colossal sur le terrain donne l'opportunité aux jeunes Hafiz de montrer leur savoir faire. C'est devant un public cosmopolite que le concours a eu lieu dans l'enceinte de la mosquée Nour Islam. Après les bénédictions des imams, l'on est passé au vif du sujet. Les lecteurs qui étaient au nombre de 8 personnes affichaient un grand stress. On notait deux groupes à savoir ceux qui ont mémorisé de la sourate 46 à 114, et le 2ème groupe de la sourate 67 à 77. Expliquant, El Hadj Sanogo Mamadou président du comité d'organisation a indiqué que l'objectif de
cette répartition est d'inciter tous les âges à s'intéresser à l'apprentissage et à la mémorisation du Coran. Pour
l’Imam Diarrassouba Yacoub président de la LIPCI yopougon a sensibilisé la jeunesse à l’apprentissage et à la mémorisation du Noble Coran
lui, les objectifs de cette première édition ont été atteints. C'est pourquoi, il a tenu à remercier tous ceux qui ont
pris une part active à cette cérémonie. Après les différentes prestations des lecteurs, les membres du jury se
sont retirés pour délibérer. L'attente des résultats n'a pas été facile pour les candidats. Pour le 1er groupe c'est Aboubacar Diakité qui remporte avec 136 points soit une moyenne de 43,66. Pour le 2ème groupe c'est Konaté Luqman avec 127,50 points, soit une moyenne de 42,50. Prenant la parole, Pour lui, cette cérémonie marque le début d'une nouvelle ère qui s'inscrit dans le cadre de la formation et de la sensibilisation de la population sur la voie de Dieu. M. Koné Ibrahim, représentant du parrain El Hadj Kirakoyé Salif, s'est dit heureux de voir la jeunesse montrer tant d'engouement à la chose spirituelle. Pour lui, la Lipci peut toujours compter sur leur disponibilité à faire avancer l'Islam. Tous les candidats ont reçu des présents. Cette manifestation a connu la participation des différentes associations soeurs.
Fané N'facoro
ABOBO ■ PK18
18“ EDITION DU MAOULIDALAZAOUIASONTA
Maoulid ou le souvenir des bienfaits des hommes de Dieu
Le rendez vous annuel de la célébration du Maoulid a été donné cette année, encore, à l'Institut Ibrahim SONTA. Cette 18ème édition s'est tenue ce Samedi 06 Mars 2010 à la zaouïa Sonta à Abobo PK 18 en présence de plusieurs personnalités.
A partir de dix heures du matin, la mosquée du défunt Cheick N'Guêrê est remplie de fidèles. Des délégations sont venues d'Adjamé, de la communauté musulmane malienne, mauritanienne, d'autres horizons, et des élus locaux de la commune. Le Khalife général des Tidjanys de Côte d'Ivoire, El hadj Moustapha Sonta a dirigé la séance de prières. Plusieurs invocations ont été lues dont le recueil d'invocations dalailoul khayrat dédiées au Noble Prophète. Après une heure de méditation et de prière a débuté la visite mortuaire au mausolée du Cheick Ibrahim Sonta situé dans l'enceinte de la mosquée. En file indienne, en rang serré, les fidèles attendaient à tour de rôle leur passage au mausolée de ce grand Cheick qui, selon Aima Boikary
Zihara des fidèles en compagnie du Khalife SONTA
Fofana, arrivait à soulager tous ceux qui le rencontraient pour un quelconque problème. La lumière de sa sainteté,apaisait les coeurs chargés de problèmes. De telle sorte que quand tu venais le voir, tes problèmes se réglaient. Cette fois, les fidèles, à défaut de lui parler, ont fait des invocations, dans l'espoir qu'AI-lah les agrès. La matinée de la célébration de la 18ème édition du Maoulid a été consacré à la ziara. Par contre, l'après midi a été exclusivement réservée à la commémoration de
l'anniversaire du Prophète (saw). Le maoulid représente chez les Tidja-nies un moment d’exaucement, de bénédictions et d'expression de l'amour du Prophète (saw). Pour témoigner cet amour, nombreux sont les musulmans qui ont effectué le déplacement pour vivre cet instant. Au menu des conférences, était à l'ordre du jour : La vie exemplaire du Prophète Muhammad, le modèle pour l'humanité. La première conférence a été animée par l'imam Dem-belé Ahmad. Il a essayé d'expliquer
la vie du Prophète en cinq points. Aussi, a-t-il montré que le Prophète était exemplaire dans tous les aspects de la vie. Selon lui, c'est ce qui a fait sa grandeur auprès de Dieu et des hommes vus les valeurs et caractères moraux qu'il incarnait. A sa suite, l'imam Ouattara Bachir a intervenu sur le thème : le devoir du musulman envers son Créateur. Il a rappelé que « Le devoir d'Allah sur les créatures est de l'adorer et de ne rien lui associer, l'adorer exclusivement. Nous constatons souvent que lorsque le fidèle fait un bien, nous oublions que le vrai donateur est Dieu. Dieu, assujetti les autres pour venir faire le don. Si tu fais un don d'une voiture ou autre chose à quelqu'un, tes vœux immédiats et futurs seront exaucés. Celui qui reçoit, remercie, certes celui qui a donné mais doit savoir que c'est DIEU qui est à l'origine, qui doit avoir le vrai remerciement ». Prenant la parole le Cheick Boikary Fofana a exhorté les musulmans à une meilleure connaissance de l'Islam. Cette cérémonie a pris fin par les bénédictions du Khalife Sonta.
Hadja Aissata KONE
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INTERVIEW EXCLUSIVE
Sa majesté Tchifi Zié Jean Gervais
❖ Pourquoi et comment je suk devenu musulman
❖ Ma rencontre et mes rapport* avec le colonel kadhaffi
❖ Mon combat pour l'unité et k cohésion de la cote d'ivoire et de l'Afrique
❖ Et bien d'autres points
S ISLAM INFO
INTRONISATION
A L’OCCASION DE LA VISITE DU CHEICK HICHAM MOUHAMED KABBANI
L'Imam Koudouss baptisé "Cheickoul-lslam"
Pendant sa récente visite en Côte d'Ivoire, le guide Naqchabandi, Cheick Hicham Mouhamed Kab-bani a intronisé l'imam Koudouss.
L'imam Koné Idriss Koudouss a un nouveau titre depuis le Samedi 27 Février 2010. C'était à la 2ème conférence du Cheick Hicham Mouhamed Kabbani, lors de sa dernière visite en terre ivoirienne. Le titre qui a été donné au président du Conseil National Islamique (Cni) est : « Cheickoul-lslam Il a reçu ce nom, du Maître de l'ordre Naqchabandi, Cheick Kabbani pour symboliser ce nouveau titre. Cette initiative du Cheick à l'égard de l’Imam Koudouss n'est pas l'effet du hasard. Le Cheick Kabbani a révélé qu'il a eu la chance de rencontrer le Cheick Ibrahim Niass au Liban, dans les années 50. Kabbani avait alors 12
Les imams Abba Cissé, Imam Koudouss, l’Imam Ali Ouattara, intronisés par le Cheick Kabbani (en vert ).
ans., Cheick Ibrahim Niass lui avait dit ceci : « Un jour, tu effectueras une visite en Afrique subsaharienne. Et tu
vas rencontrer des descendants d'Hassane, petit-fils du Prophète (saw). » Selon le Cheick Kabbani,
dans sa visite africaine en Côte d'ivoire dès qu'il a vu El Hadj Koudouss, il lui est venu à l'esprit ce que Cheick Niass lui avait dit. Autre fait avant cela, en 1993 en Arabie Saoudite pendant le hadj, le même Imam Koudouss avait été enturbanné par un des petits-fils du maître Hassane Ibn Ali. Par la même occasion, l'Imam Aba Cissé a été enturbanné aussi. Ce qui lui fait augmenter de grade dans la Tariqa spirituelle « Qadiryat », dont il est un des grands responsables en Côte d'Ivoire.
L'Imam Ali Ouattara, a également reçu un turban. En plus de la portée spirituelle et fraternelle, la Qaçudat (cantique et prestation) des disciples du Cheick Kabbani a donné une dimension récréative à la visite de leur maître. A cet effet, les imams, Koudouss, Aba et Ali Ouattara en compagnie de Kabbani ont pris part à la dernière Qaçudat des disciples du Maoulâna Kabbani à la salle Lougha
Le Cheick Kabbani investissant l'imam Koudouss avec le titre de Cheick Ul Islam
François au palais de la culture.
Sanogo Abou Amirat Sanoma74@yahoo.fr
le cheick kabbani : “Un gros attira de foi va jaillir très bientôt dans ce pays”
Le président du Conseil Islamique Suprême d'Amérique, Cheick Hicham Mouhamed Kabbani, était en visite en Côte d'Ivoire dans le mois de Février dernier, à l’invitation du Conseil national Islamique. Durant ce séjour qui a duré cinq jours, le Maître de l'ordre Naqchabandi a revivifié les esprits à travers ses enseignements. Le Dimanche 28 Février, date de son retour, il nous a accordé cette interview.
Islam Info : Nous connaissons sous nos tropiques, la Tidjania, la quadria, la Chaziliya, mais nous ne connaîssons pas assez le Naqcha-bandya. Pouvez-vous nous présenter cette Tariqua?
Cheick Kabbani : La Tariqa Naqcha-bandya est à l'image de toutes les autres, Tidjania, Qadiria, Chazilia. Toutes ses Tariqa enseignent à l'être humain les voies pour accéder à Dieu. Elles prônent le perfectionnement des caractères de l'être humain. Toutes proviennent du Prophète Mouhamed (SAW). La Naqchabandya, est originaire de l'Asie centrale, avec le Cheick Chafioudine Naqchabandi qui a mis son emprunte sur cette voie.
Il : Dans toutes vos interventions, vous privilégiez l'âme par rapport à tout Notamment au corps, vous essayer de ramener l'homme parfait à une dimension angélique. Cela est-il possible dans ce monde matérialiste dans lequel nous sommes?
Cheick Hicham Muhammad Kabbani,le maître de l’ordre Naqchabandi
CK : Aujourd'hui, malheureusement, la majorité des gens voient le côté externe des choses, le côté matériel. Mais l'accent doit être mis sur le côté interne qui amène l'homme à la perfection. Cela peut être dure mais c'est ce qu'il faut. Malheureusement ce n'est pas pris en compte. Les savants musulmans ne prêchent pas beaucoup sur la spiritualité. Aux Etats-Unis, en Europe et même dans les pays musulmans, beaucoup de gens courent vers le boudhisme et tout ce qu'on appelle les nouvelles religions. Parce
que nous avons mis l'accent sur le coté superficiel de l'islam. On a négligé l'aspect interne qui traite les maladies de l'Âme. Mais c'est maintenant on voit cela. Avant ce n'était pas le cas. L'accent était mis sur le cœur et ses maladies et comment y remédier. Nous nous arrêtons seulement sur les cinq piliers, or au delà de cela il y a beaucoup de choses. La religion est composée de trois compartiments. Il y a l'islam (cinq piliers), la foi (six piliers) et l'excellence ou le caractère parfait. Et œ dernier compartiment est le plus
important. Mais personne n'en parie comme si ça n'existe pas.
Il : Quelles sont les recettes que vous pouvez nous donner pour atteindre un haut niveau de spiritualité ?
CK : Je m'excuse de faire œtte déclaration. Malheureusement aujourd'hui, nos savants étudient la Charia et le Fiqh. Mais ce caractère qui est très important en Islam, ils ne le font pas. Ils imposent aux gens, dans les mosquées ce qu'ils ont appris, mais ils ne l'appliquent pas eux-même. Cela n'est pas acceptable en Islam. Pour répondre à ta question, en premier lieu, j'exhorterai chacun à porter un regard rétrospectif sur soit-même. Il faut t'occuper de tes rapports avec Allah et chercher toujours à t'améliorer. Il ne faut pas porter le regard sur les autres. Cela est facile mais ce n'est pas la solution. Il y a un Hadith qui dit : « Quiconque connaît ses limites s'y arrête. Et quiconque s'y connaît atteindra son Seigneur. »
Il : Quel jugement faites-vous de la situation de l'Islam dans le monde actuel, avec de nouveaux termes comme : fondamentaliste, islamiste et terroriste ?
CK : La majorité des musulmans dans le monde sont des gens pacifiques. Mais malheureusement dans ces temps, œrtaines personnes ont donné une autre coloration à l'islam. Ils ont usurpé ce titre en donnant des enseignements qui ne sont pas en
accord avec l'Islam.
au monde musulman lors de son discours mémorable prononcé en Juin 2009, à l'université du Caire. Dans cette même vaine, l'Imam Yahaya Hindi de l'université Georgetown a visité plusieurs pays africains, notamment le nôtre en Juin dernier. Est-ce que le Cheick Kabbani est dans ces mêmes ordres d'idée ?
CK : Mon souhait est que le discours que le Président Obama a prononcé en tendant la main au monde musulman en Egypte, devienne une réalité. Dans le cas contraire, (je ne le souhaite pas), nous devons trouver un moyen pour que ce dialogue puisse avoir lieu. Je voulais faire une précision.
Il : A quelques heures de votre départ d'Abidjan, que peut-on retenir de ce passage en Côte d'Ivoire ? Et que pensez-vous de l'islam dans ce pays?
CK : Lorsque je venais en Côte d'Ivoire, j'avais une idée de l'islam dans œ pays différente de ce que j'ai découvert. Lorsque je suis arrivé, j'ai découvert que la communauté musulmane ivoirienne a une soif de l'islam et de l'amour du Prophète (saw). ici en Côte d'Ivoire, les mosquées se remplissent de monde aux heures de prières. A cet effet, un gros arbre de foi va jaillir très bientôt dans ce pays. Que la paix d'Allah soit sur la Côte d'Ivoire et ses habitants.
Réalisée par : Kemebrama, S. Abou Ami-rat (d'Islam Info) et Koita Moussa Maka-lou (de la radio Al-Bayane)
Il : Barack Obama a tendu la main
Mariam Sidibé a rompu avec le céibat
Le mariage en Islam est un devoir religieux que tout fidèle doit accomplir pour réaffirmer le degré de sa foi. C'est justement dans le souci de se conformer à cette tradition que Ballo Seydou et Sidibé Mariam
(du service commercial d’ISLAM INFO) ce sont dits « oui » le jeudi 18 mars 2010 à la mosquée FITYA d'Abobo. À cette occasion, les parents, amis, collègues et connaissances sont sortis massivement pour rehausser la cérémonie par leur présence. L'équipe d'Islam Info souhaite succès au nouveau couple.__________________
Bassiratu dompte El Gourou pour toujours
El Gourou, adieu au célibat. « Chose promise et chose accomplie », telle a été la déclaration du couple Abdoul Hakim Odoloyé (Journaliste à la Radio Al Bayane) et Bassiratu Jimoh lors de la cérémonie du mariage religieux le dimanche 21 mars 2010. C'était dans la grande cour de l'établissement EPP plaque 1 sise à Abobo avec la participation des membres de famille, de collaborateurs et de proches amis. El Gourou, tout Islam Info vous souhaite prospérité.
ANNONCES
INTERVIEW AVEC
LE MINISTRE EL HADJ SIDIKI KONATÉ
Ce qu'il n'a jamais dit sur :
❖ Ses rapports avec Dieu, l’Islam et le Coran
❖ Son accident d'avion avec le Premier ministre
❖ Son pèlerinage à la Mecque
A LIRE BIENTOT DANS ISLAM INFO
Islam Info N° 230 du Mercredi 31 Mars au Mardi 06 Avril 2010. Du Araba 15 au Tarata 21 Rabiou Sani 1431
BRESIL
DE L'Esclavage à Allah Islam hip-hop dans les tavelas
La religion musulmane attire de plus en plus de jeunes Afro-Brésiliens, qui y voient un retour aux sources autant qu'un instrument de lutte contre les inégalités raciales et sociales.
Cinq fois par jour, leurs regards survolent le béton des rues irrégulières et cherchent La Mecque, de l'autre côté du monde. Pour Honerê, Malik et Sha-rif, prier en direction de ce lieu lointain, qui paraît exotique à la majorité des Brésiliens, représente le plus court chemin vers eux-mêmes. Ils ont longtemps été Carlos, Paulo et Ridson ; mais ils se sont convertis à l'islam et se sont forgé une nouvelle identité. Ils sont pauvres, noirs et, désormais, musulmans. Ils voient dans le Coran une réponse à leurs difficultés quotidiennes - les mauvais traitements de la police, les violences liées au trafic de drogue ou les difficultés d'accès à l'éducation et à la santé - et à ce qu'ils interprètent parfois comme un “projet d'extermination de la jeunesse afro-brésilienne”.
Ces jeunes hommes diffusent l'islam dans les banlieues du pays, notamment à Sâo Paulo, l'utilisant comme un instrument de transformation politique. Et ils se préparent à apporter le message du prophète Mahomet aux prisonniers, dans les prisons. Ils brandissent haut la bannière de l'islam, espérant voir se profiler un Etat musulman dans l'horizon du Brésil. Pour expliquer leur choix, ils scandent, le menton fier et le regard orgueilleux : “Un musulman baisse la tête devant Allah - et seulement devant Allah.” Honerê, originaire de la banlieue de Sâo Bernardo do Campo, a converti Malik, de la banlieue de Francisco Morato, qui lui-même a converti Sharif, de la banlieue de Taboâo, qui en convertit d'autres à son tour. C'est ainsi que l'islam progresse dans les banlieues du Grand Sâo Paulo. Les nouveaux musulmans ne sont pas nombreux, mais leur présence est de plus en plus tangible. Lors des rassemblements culturels ou politiques des ghettos, on aperçoit toujours quelques chéchias. La plupart d'entre eux sont noirs. “C'est un islam de qualité qui progresse grâce à des personnes qui savent ce qu'elles font’, affirme le rap-peur Honerê Al-Amin Oadq, 31 ans -Carlos Soares Correia, pour l'état civil. “A chaque coin de rue, on m'accoste en me disant : 'J'ai déjà entendu parler de toi et je veux connaître l'islam.' C'est notre attitude qui permet de diffuser la religion. L'islam progresse par la conscience et par l'exemple.”
A Sâo Paulo, on estime à quelques centaines le nombre de Brésiliens convertis dans les banlieues au cours des dernières années. Dans le pays, ils seraient quelques milliers. Le nombre total de musulmans au Brésil est incertain : à peine plus de 27 000 selon le recensement de l'an 2000, mais de 700 000 à 3 millions selon les organisations musulmanes - autant dire que l'importance de l'islam au Brésil demeure une inconnue. En réalité, jusqu'aux années 2000, il n'y avait pas un intérêt réel à se pencher sur une religion qui éveillait plus l'attention dans des telenovelas que dans le journal télévisé.
Feres Fares, prosélyte fervent de l'islam, a voyagé dans tout le Brésil pour réaliser un recensement des mosquées et des mussalas [salles de prière]. Les chiffres sont impressionnants. Ces huit dernières années, le nombre aurait presque quadruplé, passant de 32 en 2000 à 127 en 2008.
Des mosquées sont même apparues dans des Etats du Nord comme l'Amapâ, l'Amazonas et le Roraima. Le cheikh iranien Ishan Mohammad Ali Kalandar, auteur de l'ouvrage Les Musulmans au Brésil, affirme pour sa part que, depuis le 11 septembre 2001, le nombre de conversions a beaucoup augmenté. “Les Brésiliens ont pris connaissance de la religion”, fait-il remarquer, ajoutant que “l'islam a toujours été accueilli d'abord par les plus pauvres”. Selon Ali Hussein El-Zoghbi, directeur de la Fédération des associations musulmanes du Brésil, trois facteurs sont essentiels pour comprendre cet intérêt : le croisement d'icônes musulmanes avec des personnalités importantes de l'histoire du mouvement noir, l'accès à des informations instantanées par Internet et l'amélioration en termes structurels des organisations brésiliennes. “Les fils des Arabes qui sont arrivés au Brésil après la guerre ont atteint un niveau d'éducation et de connaissance qui a permis la progression du prosélytisme et un plus grand rapprochement avec la culture brésilienne”, affirme-t-il.
La présence de l'islam dans les médias depuis l'attentat contre les Tours jumelles, renforcée par l'invasion américaine de l'Afghanistan et de l'Irak, aurait eu un double effet : d'abord en renforçant l'identité musulmane des descendants d'Arabes éloignés de la religion, qui se sont sentis persécutés et diffamés ; ensuite en attirant des Brésiliens n'ayant aucun lien avec l'islam, mais dont le sentiment de marginalité est important. Ce dernier phénomène a éveillé l'intérêt de l'ambassade des Etats-Unis au Brésil, comme en témoigne cet extrait d'un rapport de 2008 sur la liberté religieuse : “Les conversions à l'islam ont augmenté récemment parmi les citoyens non arabes.”
Les jeunes convertis apportent à l'islam la culture hip-hop et une formation politique issue du mouvement noir. En se prosternant devant Allah, ils ont l'impression de revenir à la maison après un long exil, l'islam noir puisant ses racines dans le Brésil esclavagiste. Pour raconter cette histoire, il faut revenir en 1835, à Salvador de Bahia, où la révolte des Malês leur nom proviendrait du terme yoruba imalé, “musulman”, menée par des Noirs musulmans, a constitué le soulèvement d'esclaves urbains le plus important de l'histoire du pays. Peu cité dans les livres scolaires, cet événement a, grâce au rap, touché les banlieues après un long silence. Il s'est ajouté à l'héritage du militant afro-américain Malcolm X, découvert grâce au film de Spike Lee en 1992, et aux événements du 11 septembre, qui ont engendré des théories du complot popularisées sur la Toile. C'est cet islam qui a atteint les convertis les plus récents. Sâo Paulo, noyau dur du hip-hop au Brésil, est le plus touché par ce phénomène. La tentaculaire banlieue de Sâo Paulo est, comme le disent les poètes marginaux, la “senzala moderne” [la senzala est l'endroit où vivaient les esclaves des “'planta-tions]. Et chaque nouveau converti croit sentir en lui un peu de Malê. Ce n'est pas par hasard si Mano Brown, le plus important rappeur brésilien, qui n'est pas musulman, chante dans Esprit de bandit :
“Je suis un peu effaré par le langage de certains rappeurs, mais leur discours s'est répandu. Une fois que le feu a pris dans les buissons, il se propage. L'islam est tombé au cœur de la banlieue”, estime Valter Gomes, 62
ans. Dans les années 1990, il a “plaidé” avec une grande véhémence devant les organisations du mouvement noir des ghettos et de l'ABC de Sâo Paulo [région industrielle au sud-est de la mégalopole, dont les trois principales villes sont Santo André (A), Sâo Bernardo do Campo (B) et Sâo Caetano do Sul (C)] ; il y a défendu l'idée que le salut pour les Afro-Brésiliens viendrait de l'islam. “Frères, vous voulez lutter, mais vous n'avez pas d'objectif. Je vous apporte un objectif et un étendard. L'objectif, c'est le paradis ; l'étendard, c'est l'islam.”
Ces paroles ont enflammé le cœur de certains rappeurs, qui cherchaient depuis longtemps un chemin unissant dieu et idéologie. Tant que l'islam évo-
L’Islam gagne du terrain au Brésil
quait seulement une religion ethnique, arrivée au Brésil par l'intermédiaire des immigrés arabes de la seconde moitié du XIXe siècle, il n'y a pas eu d'identification. Mais, lorsque le mouvement noir et, par la suite, le rap ont diffusé la révolte des Malês comme une réaction de fierté dans une histoire marquée par la soumission, la religion est devenue un moyen de sauver ses racines. Les jeunes musulmans ne disent pas qu'ils se convertissent, mais qu'ils se “retournent” - ou qu'ils renaissent. Le mot a pour eux un double sens : récupérer une identité séquestrée par l'esclavage et s'inscrire dans une tradition dont on peut être fier. Les églises évangéliques néopentecôtistes - qui se sont multipliées à partir des années 1980, notamment dans les banlieues et dans les prisons -n'avaient rien d'attrayant pour les jeunes Noirs en quête d'identité et sans vocation pour suivre le troupeau. “Dans l'église évangélique de ma mère, l'histoire du Christ pardonnant tout me gênait. J'avais déjà eu droit à des coups de matraque de la police, des coups bien réels. Le jour où il y aura une autre bagarre, il faudra que je tende l'autre joue ?” assène Ridson Mariano da Paixâo, 25 ans. “Je ne suis pas dans cet état d'esprit passif. Grâce à Malcolm X, j'ai découvert que l'islam nous permettait de nous défendre.”
Ridson est devenu Dugueto Sharif A-Shabazz en 2005. Son nom fait la synthèse historique de la trajectoire de l'islam dans les banlieues brésiliennes. Le prénom Ridson [“fils délaissé”, en anglais] a été choisi par son père, un Noir facétieux. Dugueto est le nom d'un groupe de rap qui renvoie au mot ghetto ; Sharif est emprunté à un personnage d'un film de gangsters ; Sha-bazz provient du nom islamique de Malcolm X.
Cette génération ne pardonne pas non plus au catholicisme son mutisme lors de la période de l'esclavage africain. “Ma famille est catholique, mais, en faisant des recherches historiques, j'ai découvert que l'Eglise avait soutenu l'esclavage. Ils affirmaient que les Noirs n'avaient pas d'âme, souligne
Honerê. Sans compter que Jésus était blanc, les anges étaient blancs aussi. Et tout ce qui était mauvais était noir.” Honerê est devenu un des principaux divulgateurs de la religion dans l'ABC. Il est actuellement l'un des dirigeants du Mouvement noir unifié [apparu en 1978] et travaille au Centre de divulgation de l'islam pour l'Amérique latine. Pour lui comme pour la majorité des musulmans noirs, peu importe que la race n'existe pas en tant que concept biologique. C'est avant tout un concept culturel à l'origine de toutes les asymétries socio-économiques qui ont déterminé leur existence et qui aujourd'hui représente un élément fondamental dans la construction de leur identité, y compris religieuse. Il raœnte “'comment Carlos Soares Correia s'est transformé en Honerê Al-Amin Oadq
au milieu des années 1990.
“Ma mère était domestique chez des Blancs ; elle a souvent été traitée de 'misérable négresse'. Je me rendais compte qu'à l'hôpital ou ailleurs ceux de ma œuleur étaient les seuls à faire face à des difficultés. Il n'y a pas un Noir dans ce pays qui n'ait une histoire de discrimination à raconter. Alors, j'ai décidé de partir à la recherche de ma propre histoire. C'était l'époque où le rap était de la musique de Noirs pour les Noirs. Et le rap m'a fait découvrir Malcolm X. Ensuite, j'ai découvert l'histoire des Malês. Ils ne buvaient pas, ne fumaient pas, savaient écrire ; ils étaient instruits. S'ils avaient réussi à s'emparer de [Salvador de] Bahia ce jour du 25 janvier 1835, ils auraient eu le pays entre leurs mains, et le Brésil serait un Etat musulman.”
A l'époque, la révolte des Malês a non seulement ébranlé le Brésil, mais aussi la communauté internationale. Des journaux de Londres, Boston et New York ont relayé les événements, qui se sont achevés avec la mort de 70 rebelles et des condamnations - à des peines de prison, à la peine de mort ou à la déportation en Afrique -pour plus de 500 autres.
Avant d'opter pour un nom musulman, Honerê a fait partie des fondateurs de l'une des plus anciennes posses de hip-hop en activité, la Haussa. Les posses sont des groupes qui réunissent des personnes ayant des affinités culturelles et politiques afin d'atteindre des objectifs communs. Les Haous-sas étaient à la tête de révoltes d'esclaves dans la région de Bahia au début du XIXe siècle. Musulmans, ils étaient originaires de ce qui est aujourd'hui le nord du Nigeria et fuyaient une guerre religieuse qui a fourni nombre d'esclaves au trafic négrier. Deux siècles plus tard, la Haussa rassemble uniquement des Noirs, 40 jeunes de l'ABC. Le nom a été choisi “parce que les Haoussas ne se laissaient pas dominer ; ils avaient des convictions et étaient soumis seulement à Dieu”. Rappeur et ancien prisonnier, Leandro fait partie de œux qui se sont intéressés à la religion en voyant la réalité imi-
ter le cinéma catastrophe hollywoodien. “J'ai compris qu'il existait un peuple avec une attitude différente en Palestine, en Irak, en Afghanistan. J'ai commencé à chercher à en savoir plus ; j'ai rencontré Malik et j'ai fini par me 'retourner1, dit-il. Mon épouse et moi, nous voulons étudier pour diffuser l'islam. Parœ qu'il n'y a pas mieux que ceux qui viennent des tavelas, comme nous, pour parier avec les jeunes qui y vivent. Alors que, si un mec y va habillé en arabe, les Blacks seront morts de rire.” Leandro a monté il y a un an, dans une tavela à l'est de Sâo Paulo, le projet Istambul Futebol e Educaçâo, avec 25 gamins en situation difficile. Les moyens financiers proviennent d'un musulman militant en Syrie. L'action sociale répond au projet politique, qui voit dans l'islam une réponse aux statistiques de la violence.
“On ne s'organise pas ainsi par racisme ; nous n'avons pas de problèmes avec d'autres couleurs ou races. Nous voulons simplement que les Afro-Brésilienss arrêtent de mourir à 20 ans. Ceux qui meurent jeunes au Brésil, ce sont œux qui ne œnnaissent pas leurs origines et n'ont pas eu accès au savoir. C'est un génocide de la population de banlieue qui existe depuis l'époque de la senzala, affirme Malik. Depuis que je suis devenu musulman, je ne bois pas, je ne fume pas, mes enfants ont un père et une mère, une éducation et une vie réglée.”
Malik est le président du Centre de développement islamique brésilien (NDIB), l'organisation la plus combative du nouvel islam noir. Les militants du NDIB (au nombre de huit) croient que l'islam peut être une alternative à la conversion évangélique, massive dans les prisons brésiliennes. Pour son projet politico-religieux, entrer dans les prisons est stratégique, et le POCC [Prisoners of Conscience Committee, le Comité des prisonniers de œnscienœ] de Hampton Jr. [fils d'un leader des Black Panthers] est un partenaire important. “Les prisonniers sont devenus croyants [évangéliques] faute d'alternative, parœ que le dernier choix du détenu, c'est de devenir évangélique”, affirme Leandro. “L'islam est une construction de la connaissance. Nous voulons travailler en apportant œtte œnscienœ, en construisant l'histoire de chacun et en montrant qu'ils sont des prisonniers politiques, indépendamment du délit qu'ils ont œmmis”, précise Sharif.
En 2009, le NDIB souhaite initier la construction de Nova Médina, une œmmunauté musulmane capable d'aœueillir les convertis de plusieurs endroits de la périphérie de Sâo Paulo. Nous rêvons d'un quartier musulman où il n'y ait pas de bars servant de l'alcool au coin des rues, où l'on ne vende pas de viande de cochon, où nos enfants puissent étudier dans des écoles islamiques et où nos femmes ne soient pas appelées mulher-bomba [femme-bombe]”, précise MalikPour œla, ils pensent acquérir un lopin de terre et faire un lotissement.
Coiffé d'une chéchia jaune et verte [œuleurs du drapeau brésilien] - symbole de sa condition de musulman brésilien qui n'acœpte pas de changer de nom -, Valter Gomes remet tout entre les mains d'Allah. Il a les yeux humides lorsqu'il affirme : “Allah dit dans le Coran que pour chaque peuple il existe un prophète qui parle sa langue. Alors, qui sait s'il n'y a pas un petit Black plein de peps et de rimes qui va apparaître en banlieue ?”
Par elkhadra
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| Islam Info N° 230 du Mercredi 31 Mars au Mardi 0 6 Avril 2 010. Du Araba 15 au Tarata 21 Rabiou Sani 1431
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LE DE
. COMMUNAUTE
SOCIETE
IACTION HUMANITAIRE
15 tonnes de dons du Cosim aux zones sinistrées
IMAM DIAKITE OUSMANE (Secrétaire executif du COSIM)
L'opération “Solidarité” débutera un mois avant le Ramadan"
S'il y a un domaine qui commence à être pris en compte par les Musulmans en Côte d'Ivoire de manière organisée au niveau des structures, c'est bien celui de l'humanitaire et la dernière action menée par le Conseil Supérieur des Imams (COSIM) s'inscrit dans cette démarche.
Le mercredi 07 mars 2010 au moment où nous passions à la mosquée de l'avenue 8 siège du Cosim, ce lieu de culte débordait de colis de toutes sortes rangés sur toute l'étendue de la Mezzanine. Ces dons, résultats d'une quête organisée par le Conseil Supérieur des Imams, (Cosim) étaient destinés à des sinistrés.
L'imam Diallo de la zone 4, responsable de cette opération et ses collaborateurs ont dirigé cette opération de main de maître ce qui leur a permis d'engranger 340 colis pesant au total 15 tonnes. Ces colis comprenant des tenues vestimentaires, des chaussures des ustensiles de cuisine et des produits sanitaires ont été recueillis à la suite des sinistres survenus ces derniers temps à l'intérieur du pays : « Nous avons eu l'information que des villages ont été sinistrés par des incendies. Par conséquent, le Cheick Aïma Boikary Fofana a donné des instructions aux imams d'informer la communauté musulmane et a appelé à solidariser avec ses frères sinistrés sans tenir compte de leur religion et de leur origine ethnique. Cet appel a été lancé et les Musulmans ont réagi », a expliqué l'imam Diallo de la
A travers les dons, le COSIM a apporté le sourire aux sinistrés
zone 4. Interrogé sur la destination de ces dons, l'imam Diakité Ous-mane de la mosquée Arafat sise à la Riviera Bonoumin, Directeur de Cabinet du Cheick Aïma Boikary Fofana a tenu à préciser: « Nous allons redistribuer ces dons aux sinistrés. C'est un acte de solidarité un acte de foi. Le Prophète Muhammad (saw) a dit que Dieu sera toujours au secours de son serviteur tant que ce dernier portera secours à son frère. C'est pour mettre en application cet appel du Prophète Muhammad (saw) que nous ferons bénéficier aux nécessiteux cette manne offerte par les frères et soeurs musulmans».
De manière effective, ces dons sont destinés aux villages sinistrés deTouba Nassian, Mankono, Divo, ect.. A Divo, l'orphelinat et la prison civile recevront des donations au même titre que les habitants de villages sinistrés.
kemebrama@hotmail.com
A la suite de la présentation des dons recueillis au profit des sinistrés, l'imam Diakité Ous-mane, fortement impliqué dans l'organisation du Conseil Supérieur des Imams, a bien voulu répondre à nos questions relatives aux actions sociales et humanitaires de cette institution.
Imam, vu ces dons recueillis, on se demande pourquoi le COSIM ne met pas en place une structure telle que “la Caritas” comme c'est le cas avec nos frères les chrétiens?
Cela ne saurait tarder. Des études sont en cours, plusieurs structures seront mises en place bientôt par le Cosim pour s'occuper des aspects humanitaires de la daawa. Jusque-là, le Cosim faisait face à plusieurs défis ponctuels qu'il devait relever et qui ont été effectivement relevés. Tous ces faits ponctuels jusqu'à présent, constituaient un test pour jauger de la crédibilité du Cosim auprès de la communauté. Ils avaient également pour objectif d'évaluer la disponibilité de cette même communauté à solidariser. Aujourd'hui, nous sommes arrivés à des conclusions. Bientôt, des structures pérennes seront mises en place afin de recueillir ce genre de dons avant même qu'il n'y ait des sinistres. Tout cela pour dire que le problème du social et de l'humanitaire constituent des préoccupations fondamentales à notre niveau. Il fallait d'abord avoir une bonne visibilité avant de mettre en
place ces structures car l'humanitaire ne peut être efficace avec des actions ponctuelles.
Quelle est la leçon que vous tirez de cette action en cours?
La leçon que nous tirons de cette action ponctuelle est que les Musulmans ont des moyens qu'ils sont prêts à mettre à la disposition de la communauté pourvu qu'on sache le leur demander et surtout pourvu qu'ils sachent ce qu'on fait avec ces dons de manière effective afin que cela se fasse avec rigueur selon les bonnes règles de gestion
En termes d'actions sociales, on constate que l'opération “Solidarité Ramadan” se meurt!
Je prends le contre-pied de ce que vous dites en affirmant que l'opération solidarité Ramadan ne se meurt pas et qu'elle est bien vivante. Pour preuve, lors du dernier Ramadan elle a connu un grand engouement.
Malgré tout, nous constatons que ces dons ne sont distribués qu'en plein Ramadan ou même à la fin de ce mois béni ?
Je pense que vous n'avez pas suivi depuis deux ou trois ans l'évolution de ce projet. Durant le mois de Ramadan dernier, toutes les 100 tonnes de dons que le Cosim a redistribuées l'ont été dans ce mois béni. Aucun sac de riz n'est resté ici dans les magasins avant la fin du Ramadan.
Est-ce qu'on ne pourrait pas lancer l'appel deux mois avant le
Imam Ousmane Diakité
mois de ramadan pour être plus efficace?
Nous allons le faire mais il y a un problème spirituel. Au niveau des Musulmans, tant que le mois de Ramadan n'a pas débuté, beaucoup pensent qu'il n'est pas opportun d'offrir des biens. Nous allons leur expliquer que faire des dons avant le Ramadan avec l'intention que cela soit distribué pendant le Ramadan est préférable. Dans ce sens, le Prophète nous dit que Dieu ne juge les actions que selon les intentions qui les soutendent.
Comment comptez-vous résoudre ce problème?
Ce problème, nous allons le résoudre à travers la sensibilisation, l'éducation en un mot à travers la communication. Il n'est pas facile de changer du jour au lendemain des habitudes séculaires. Il nous appartiendra de montrer à l'avenir avec nos différents circuits de communication que sont Al Bayane, Islam Info et nos canaux traditionnels que sont les mosquées, que faire des dons pendant le mois de chaabane en vue de venir en aide à des démunis pendant le Ramadan, est aussi important que si on le fait pendant le Ramadan.
YOPOUGON
RÉUNION MENSUELLE DU CNI-COCY
TOURNEE DE L'IMAM KOUDOUSS DANS LES DASES H COORDINATIONS DU CNI
Le CNI-COCY, un exemple de bonne vie associative
Le Conseil National Islamique Coordination communale de Yopougon (CNI-COCY) a belle et bien tenu sa réunion de ce mois de Mars. C'est la communauté musulmane Rahmat qui a abrité cette rencontre.
La concertation étant une recommandation coranique, le Conseil National Islamique, Coordination Communale de Yopougon (CNI-COCY) tient à respecter ce principe. Chaque mois, les communautés membres de cette coordination se réunissent pour échanger sur les voies et moyens à suivre pour la bonne marche de l'Islam particulièrement à Yopougon. Les travaux de ce mois se sont tenus dans la matinée du Dimanche 14 Mars dernier. C'est la mosquée Rahmat au Quartier « Niagon-Académie » qui a servi de cadre à cette réunion. Au cours de la rencontre, les membres ont été informés des activités menées par la coordination durant le mois passé. Ils ont pris également connaissance des activités à venir. Le point des cotisations a été aussi fait, pour que chaque communauté membre sache sa position. Les différentes communautés ont répondu massivement à cette réunion qui a été sanctionnée par la visite du Bureau Exécutif National du CNI. Cette visite du BEN au CNI-COCY, constitue l'entame d'une
Une vue des membres du Cni-Cocy à la mosquée rahama
tournée envisagée par les responsables de cette structure dans ses bases. Les membres de la Coordination CNI de Yopougon ont reçu avec ferveur et enthousiasme la délégation du BEN du CNI conduite par Cheickoul-Islam, l’Imam Koné Idriss Kou-douss, son premier responsable. Au cours des échanges, un accent particulier a été mis sur la nécessité de la cohésion dans la communauté, en plus de plusieurs autres suggestions allant dans le sens d'améliorer le travail du CNI et ses coordinations à travers la Côte d'ivoire.
Pour sa part, le président du CNI-COCY, El Hadj Diaby Sekou s'est dit comblé de voir les communautés répondre nombreuses à leur appel. La prochaine réunion du CNI-COCY est fixée au Dimanche 11 Avril 2010.
Sanogo Abou Amirat
Sanoma74@yahoo.fr
Dans le cadre du renforcement de l'unité de la communauté musulmane en générale, et du Conseil National Islamique en particulier, le Président du CNI, l'Imam Kou-douss, a rencontré la dynamique coordination de Yopougon. Il était accompagné au cours de cette tournée, des membres de son cabinet et des principaux chefs de départements de la dite structure. L'honneur est revenu au Directeur de cabinet de l'Imam Koudouss de faire un exposé liminaire. Il était axé essentiellement sur trois points principaux : l'histoire de la création du Conseil National Islamique, les réalisations historiques acquises par le CNI et le COSIM au bénéfice de toute la communauté musulmane de Côte d'Ivoire, (Mosquée du Plateau, Radio Al Bayane, le groupe scolaire Iqra, ...), des jours fériés le lendemain de la nuit du destin et du Maoulid, et les perspectives pour l'avènement d'un CNI apte à relever les défis majeurs tant internes qu'externes. Par la suite, la parole a été libérée. Ainsi les fidèles musulmanes ont exprimé leur joie d'accueillir, et de pouvoir écouter directement les premiers responsables du CNI sur toutes les questions de l'heure, aussi bien au niveau de la communauté musulmane que de la Côte d'Ivoire. Enfin, le président du CNI, l'Imam Koné Idriss Koudouss, est intervenu sur deux points essentiellement en précisant surtout que son engagement pour la cause de l'Islam est avant tout héréditaire car il est fils d'Imam. Ensuite, son parcours scolaire est essentiellement religieux. Ce qui l'a emmené à acquérir un lopin de terre au profit de la
l’Imam Koudouss et le président de CNI COCY
communauté Musulmane de Port bouet II, pour y bâtir la mosquée Bilal. Fonctionnaire de son état, il a été cependant contraint à accepter
l'Imamat de la Mosquée, comme par la suite, la présidence du CNI. Le deuxième point abordé par l'Imam est son attachement aux missions originelles de son engagement au sein du CNI et du COSIM. Pour lui, les défis de la communauté musulmane sont tellement importants, qu'il faudrait y consacrer toute son énergie positive. C'est dans cette ambiance d'engagement renouvelé, que la cérémonie a pris fin après un repas copieux offert par la communauté de la Mosquée Rahma, membre de la coordination CNI de Yopougon dirigée
Sanogo Abou Amirat Sanoma74@yahoo.fr
“Délit Colombo est né”
Allah l'a voulu et il est né.
Sanogo Abdoullah dit «petit Colombo» est venu dans notre monde le soir du dimanche 07 février 2010 à Man à l'Ouest de la Côte d'Ivoire. Son père est Monsieur “Portrait” d’Islam Info, Sanogo Mamadou dit Abou Amirat. C’est à lui que nouveau né doit son nom de pétit Colombo car son père est un grand détective. Qu'Allah déverse Sa miséricorde et Sa bara-kat sur Addoullah et qu'Il lui accorde une longue vie.
AMINE ! ! !
Islam Info N° 230 du Mercredi 31 Mars au Mardi 06 Avril 2010. Du Araba 15 au Tarata 21 Rabiou Sani 1431
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DEUIL
DANS LA DOULEUR ET LE RECUEILLEMENT
Oumar Thiam conduit à sa dernière demeure
«Certes nous sommes à Dieu et c'est à lui que nous retournerons» c'est ce verset qui était sur toutes les lèvres lors de l'enterrement d'Oumar THIAM le vendredi 19 mars 2010 à la mosquée de la Riviera golf où de nombreuses personnes avaient du mal à retenir leurs larmes
En effet, l'air était à la douleur et au recueillement .A cela s'ajoutait entre l'étonnement et la consternation qui se lisaient sur tous les visages malgré l'atmosphère empreinte de dignité. Tous les airs graves et peinés compa-
Témoignages...
A l'occasion du décès d'Oumar Thiam, différentes interventions et témoignages ont été prononcés par des imams et des personnes proches de la famille lors des veillées, de l'enterrement et de la cérémonie du septième jour. Islam Info vous en livre quelques extraits
Témoignages des Imams...
« Allah SWT n'éprouve que ses amis pour tester leur foi. Et comme nous savons que Thiam a une foi solide et inébranlable, quelque soient les épreuves, nous sommes rassurés...Que le Tout Puissant accueille Omar dans son Paradis ».
IMAM ALY OUATTARA (président du COSIM Yopougon)
« Je suis déjà passé par cette épreuve. Malgré mon statut d'Imam, j'ai passé des durs moments jusqu'au jour où mon fils m'est apparu en rêve en me disant que Dieu donnera mieux que lui... ». Je voudrais prier le Tout Puissant pour qu'il gratifie son serviteur exemplaire Thiam, de toute sa miséricorde et de sa générosité infinie. »
IMAM MODA KASSE : “Allah avait cousu le linceul d'Oumar à notre insu”
Oumar THIAM s'est couché dans la paix de son Seigneur à 22 ans au moment où on s'y attendait le moins. Il était plein de vie. Cependant, Alah en a décidé autrement. Tout le monde peut se demander pourquoi cette mort à cet âge ?
Le samedi avant le décès d'Oumar Mokodou THIAM selon une tradition qu'il s'est fixé était allé rendre visite au cimetière, sur la tombe de sa mère
tissaient à la peine qui accablait le frère Thiam Mokodou son épouse et ses proches à l'occasion du décès de leur fils Oumar Thiam, retiré brutalement à leur affection le mercredi 17 mars 2010 La douleur était d'autant plus forte que:«quinze minutes avant son décès, il causait encore avec sa mère sans manifester un quelconque signe de malaise, et c'est ce qui rend la situation plus dramatique pour les parents et pour nous-mêmes» nous a dit un intime de la famille les larmes aux yeux. La prière mortuaire a été effectuée par le Cheick Aima Boikary FOFANA qui était entouré pour la cir-
comme il le fait chaque samedi. Et ce jour-là, il a dit à son fils Oumar: « cher fils, ce carré de terre appartient à la famille. Si je décède, je serai enterré ici auprès de ta grand-mère. Fais en sorte de venir rendre visite à ma tombe comme je le fais pour ta grand-mère.
ABOUBACAR COULIBALY (IMAM ADJOINT D'AGHIEN): « Donnons une éducation islamique à nos enfants »
IMAM KOUDOUSS (président du CNI)
Nous sommes réunis pour les cérémonies de septième jour de notre fils, notre frère, notre ami Oumar Thiam qui nous a quittés à 22 ans, l'âge de la plénitude. L'âge où nous avons le vent en poupe, l'âge où la jeunesse bat son plein, en un mot l'âge des folies. Mais chers frère et soeurs, c'est l'occasion pour moi d'attirer l'attention de tous et notamment des jeunes et des parents que nous devons rendre compte de nos actes devant Alah dès lors que nous avons atteint l'âge de la puberté. Autrement dit que quel que soit notre âge, il faut que nous respections les prescriptions divines en termes de prières, de jeûne de bons comportements, etc. Cependant, si je m'en tiens à ce que je sais de Thiam et de son épouse Djenebou, je suis certain qu'ils ont mis tout en œuvre pour que notre fils ait une éducation islamique avant œtte échéanœ inévitable.
L'imam Cissé Djiguiba : “Omar Thiam était un cœur d'or”
Il se rendait au Plateau avec Oumar THIAM. Au sortir de la barrière du quartier aux Deux Plateaux, ils rencontrent un jeune cireur. Sans autre forme de procès, Oumar sort 5000 FCFA de sa poche (toutes ses économies ce jour-là) et les tend à œ jeune cireur. Lorsque 'imam l'interroge sur son geste, il lui répond en ces termes«œ jeune pourra nourrir ses parents avec œtte somme aujourd'hui». Des témoignages de œ genre ont été faits par d'autres personnes et ils ont tous porté sur l'esprit d'altruisme
constance de l'imam TRAORE Mamadou de la Riviera golf et de nombreux autres imams tenant à marquer leur sympathie à Thiam Mokodou entourés de son épouse et de ses autres enfants. On remarquait dans l'assistance de nombreuses personnalités parmi lequelles le Premier Ministre Alassane Ouattara.
Lors des cérémonies du septième jour qui se sont déroulées le dimanche 21 mars 2010 à la mosquée d'Aghien, un grand public venu de tous les quartiers d'Abidjan ainsi que de l'intérieur du pays, a fait le déplacement en vue de prendre part aux différents actes de cette cérémonie notamment la lecture intégrale du Saint Coran. A cette occasion, plu-
d'Oumar.
Des parents...
Le père Thiam Mokodou : « Omar était un fils mais aussi un ami et un collaborateur »
Oumar était un fils mais aussi un ami et un œllaborateur. Car c'est lui qui faisait toutes les courses de la maison. Chaque samedi on allait au cimetière ou nous avons une parœlle. Le samedi avant sa mort, je lui répétais enœre que je souhaite être enterré à côte de ma mère décédée pensais que c'est lui qui aurait à accomplir œtte mission à laquelle tout père ou tout parent rêve. Mais hélas ALLAH LE TOUT PUISSANT en a décidé autrement. Je retiens de lui un enfant très serviable prêt à tout moment à se mettre au serviœ des autres. Quand OUMAR nous demandait de l'argent c'était rarement pour lui-même c'était toujours pour les autres, les néœssi-teux. Parfois au carrefour à la vue des mendiants, quant je ne réagis pas il me regarde et dit « Mais PAPA on fait quoi ? ». Et quant je lui dis qu'aujour-d'hui on a rien je le vois très affecté...OUMAR pensait qu'on pouvait résoudre tous les problèmes à tout moment. Je lui avais souhaité une longue vie pour pouvoir réaliser ses rêves....Mais le TOUT PUISSANT ALLAH connaît mieux œ qui est bon pour OuMAR.. .c'est lui qui nous l'a donné et il vient de le reprendre. Nous ne pouvons que le remercier de nous avoir donné un enfant qui nous a rendus heureux et renforcé notre foi dans sa vie et dans sa mort.
Binta Thiam : «Il ne me forçait pas à prier »
IL me donnait toujours des œnseils. Il était toujours gentil. Je n'imagine pas la vie sans lui. il ne me forçait pas à prier mais il me disait toujours que la prière a changé sa vie à lui. Je l'aime et je l'aimerai toujours.. Quant je le savais en ville je l'appelais pour lui œmmander toujours de repas. Chaque fois il disait « .. .Toi vraiment... ». Mais toujours il se débrouillait pour m'apporter œ que je voulais....c'était plus qu'un frère pour moi.. Que DIEU ait pitié de son âme
Mme Coulibaly KadiatoufTante de Oumar) : « Il était la copie conforme de son papa »
Je ne sais pas œ que je peux dire. Après la visite de ses amis il me rendait visite. Je suis venu te dire bonjour. Il pensait toujours à ses œusines. Il faisait souvent mes courses. Il était plus que son âge. Il était la œpie conforme de son papa. La œnfianœ absolue en l'homme. Sa maman l'a toujours trouvé un enfant très serviable. Il est toujours à l'aise entouré de ses amis et parents.
La communauté musulmane ivoirienne a prié pour le repos de l’âme du défunt
sieurs sermons et des témoignages ont été faits par rapport au défunt mais également par rapport à son père THIAM Mokodou et à son épouse Djenebou THIAM, née TRAORE tous
Adama c, grand frère : « il était très serviable »
Très poli il était œmme une commette et en même temps furtif. Il était en pleine phase d'acquisition spiritualité œ qui se passe vers la quarantaine généralement. Il est même mort en ablution. On a tous la foi mais lui était déjà dans la spiritualité. Il se détournait des choses futiles de la vie. Pour la meilleure des vies les sorties n'était plus néœssaires. Je retiens aussi qu' il était hyper serviable. Il pouvait vous donner 900 f sur 1000f. Il se comportait hier avec ses petits neveux œmme un grand oncle. Le jour même de sa mort il cherchait à donner de l'argent à un mendiant à qui il avait promis...
Le matin même de sa mort il appelle ses neveux( les fils de Kader aux USA) il leur promet la piscine le samedi 20 mars 2010. Moi j'ai perdu un petit mais mes enfants ont perdu un grand frère
...et des amis
KOUROUMA TIELANKA - (étudiant fac de droit à l'université Atlantique) : « On s'apprêtait à aller au
THIAM MOKODOU, UNE ICONE
Lors du décès d'Oumar Thiam, de nombreuses voix se sont élevées pour rendre hommage à Thiam Mokodou, le père de ce dernier
Cheick Boikary FOFANA, Thiam Mokodou est l'un des premiers cadres ivoiriens à s'être affirmé en tant que Musulman aux "heures chaudes " du œmbat pour la propagation de l'islam dans notre pays et surtout à Coœdy:«.En œ moment tous les cadres craignaient pour leur postes et refusaient de s'affirmer. Thiam Mokodou est l'un des premiers
COMMUNIQUÉ I
Forum des Jeunes Musulmans en Côte d’Ivoire organise
La 8ème édition de la caravane du Maoulide
Date : 10 et 11 avril 2010
Heure: 08 hOO
Lieu: Port-Bouet 2
Thème: La réunification de la Côte d’Ivoire: telle que recommandé par le ProphèteMohammad (saw)
1 J
deux engagés fortement dans l'organisation de la communauté musul-
mane.
kemebrama@hotmail.com
cours lorsque... »
On se œnnait depuis la classe de 6éme. C'était un garçon intègre et sage. Il y a des choses que nous faisions en tant que jeunes qu'il ne faisait pas. Il y a avait l'amour pour son prochain. Il était toujours entrain d'aider les autres. Il est beauœup observateur. Il prend toujours le temps de réfléchir. Il se privait de œrtaines choses au profit des autres. Il était courageux. Il priait régulièrement.
Chaque vendredi il ne ratait pas sa prière. Il priait soit au plateau soit à Aghien. Il voulait imiter son père. Il se demandait toujours pourquoi son père était si attaché à la religion et à l'esprit de générosité quelque soit sa situation financière.
MICHELLE SERY ami de Binta et Omar : « Il aimait vivre »
Je n'ai pas enœre réalisé. C'est quand on va venir les soirs que nous allons nous rendre œmpte. IL était quelqu'un de bien. Il aimait vivre. C'est à lui qu'on demandait toujours de parier.
Par kemebrama@hotmail.com kemebrama@hotmail.com
cadres à nous avoir soutenu en s'affirmant au vu et au su de tous.
El hadj Touré Moussa qui au nom des membres de la Communauté Musulmane de la Riviera (CMR) a relevé tout le travail abattu par Thiam depuis 1982, date à laquelle il a été désigné œmme président de œtte communauté. Thiam restera à la tête de œtte œmmunauté jusqu'au jour où Alah lui retirera la vie pour dire en d'autres termes qu'il est président à vie de œtte œmmunauté.
L'imam de la grande mosquée de Dabou Souleymane Kouma de même que le président de la coordination CNI de œtte ville El Hadj Kas-soum Ouattara de leur côté mettront en exergue toutes les œuvres acœmplies par œ frère au niveau de l'islam à Dabou.
Par kemebrama@hotmail.com kemebrama@hotmail.com
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Islam Info N° 230 du Mercredi 31 Mars au Mardi 06 Avril 2010. Du Araba 15 au Tarata 21 Rabiou Sani 1431
ALLEMAGNE
ORT INFO
Musulmane, allemande, et surtout vedette du sport
FatmireBajran
Kl
“Je prie avant de jouet"
notamment sa religion, musulmane.
« Je prie avant d'aller dormir ou
NECROLOGIE
La jeune et insouciante Fatmire Bajramaj est le nouveau visage du football féminin en Allemagne. La vie mouvementée de cette Koso-vare musulmane rappelle le fameux film anglais Joue-la comme Beckham, dans lequel une jeune footballeuse affronte les préjugés ethniques et défie les réticences de sa famille.
Fatmire Bajramaj, plus connue sous le nom de Lira, a fui le Kosovo avec sa famille pour s'installer finalement à Mônchengladbach, une ville de la Rhénanie-du-Nord - Westphalie où elle commence à jouer au football contre l'avis de son père.
« Il voulait que je fasse du ballet et disait que le football, c'était pour les garçons », se souvient-elle.
Lorsqu'elle prend conscience de son talent sur le terrain, Fatmire s'inscrit dans l'équipe féminine du FSC Mônchengladbach, puis fait assez rapidement partie d'une autre équipe plus ambitieuse. Sa famille s'en rend compte, mais elle réussit à convaincre son père de la regarder jouer. « A partir de là, il est devenu mon plus grand fan», affirme-t-elle avec un grand sourire. A l'âge de 16 ans, la footballeuse commence à recevoir des offres d'équipes de ligue nationale, c'est ainsi qu'elle rejoint le FCT Duisburg en 2004 et joue son premier match pour l'équipe nationale allemande un an plus tard. La jeune femme a depuis participé à 35 matches internationaux et marqué six buts dont les plus importantes ont probablement été ceux contre le Japon, marqués dans la finale pour la troisième place aux Jeux Olympiques de 2008.
La liste des victoires de Fatmire Bajramaj est impressionnante : elle a été vainqueur du Championnat d'Europe des moins de 19 ans et a gagné la coupe de l'Union des associations européennes de football (UEFA) ainsi que la coupe de la Fédération allemande de football (Deutscher Fuss-ball Bund DFB). Elle a obtenu une médaille de bronze aux Jeux Olympiques et remporté le championnat d'Europe féminin ainsi que la Coupe du monde féminine.
Malgré son jeune âge, Fatmire Bajramaj a un passé mouvementé, qui remplit les pages de sa biographie Mein Tor ins Leben: Vom Flüchtling zur Weltmeisterin (Mon but dans la vie, de réfugiée à championne du monde) publié en octobre 2009. Ce livre raconte l'histoire de son enfance à Gjurakovc, au cœur du conflit au Kosovo. Lorsque les attaques serbes se sont intensifiées en 1992, ses parents ont fui en Allemagne, avec la petite Lira, âgée alors de 5 ans, et ses deux frères. Les Bajramaj ont laissé derrière eux leur ferme et il leur a fallu payer un pot-de-vin aux douaniers autrichiens pour pouvoir franchir la frontière. Ils sont parvenus à se rendre finalement chez des proches en Rhé-nanie-du-Nord - Westphalie, avant d'être transférés assez rapidement à un centre de requérants d'asile. Le père de Fatmire trouva du travail en
Je prie avant d'aller dormir ou d'entreprendre un voyage en voiture ou encore de jouer un match. Mais je ne me voile pas, j'aime me maquiller et je participe à des fêtes, tant qu'ouvrier à Mônchengladbach et la famille s'installa dans un petit appartement de cette ville célèbre pour son équipe de football.
« Je voudrais que le public sache à quel point il est difficile pour un enfant réfugié de s'intégrer en Allemagne. C'est uniquement grâce au sport que j'ai réussi à me faire des amis. J'espère que mon livre encouragera les jeunes filles issues de minorités ethniques à prendre le même chemin que moi », dit Fatmire Bajramaj.
Sur le terrain, elle a eu droit à une bonne dose de commentaires racistes, mais avec le temps, elle a réussi à gagner du respect. « A partir de ce moment-là, les gens ont cessé de faire des commentaires idiots », se souvient-elle. L'Allemagne est sa nouvelle patrie, mais elle maintient encore des liens profonds avec son pays d'origine. Ses parents et ses frères vivent à Mônchengladbach mais le reste de la famille est toujours au Kosovo. Les Bajramaj visitent leurs proches restés au pays une fois par an et aiment bien retourner au Kosovo, mais ils sont tout aussi heureux de rentrer en Allemagne. Fatmire Bajramaj ne veut pas faire table rase de ses racines - et abandonner
d'entreprendre un voyage en voiture ou encore de jouer un match. Mais je ne me voile pas, j'aime me maquiller et je participe à des fêtes.
»
Beaucoup de gens imaginent encore que les footballeuses ont les cheveux courts et des gros mollets, raison notamment pour laquelle, la jeune femme se plaît à entretenir une image très féminine lorsqu'elle joue au football - en étant généralement maquillée sur le terrain ou en portant des chaussures à crampons roses lors de la finale de la coupe de la Fédération allemande de football ou encore en tirant un but avec des escarpins à talons lors d'une émission sportive à la télévision.
« Ce que je veux avant tout et pardessus tout c'est gagner, mais aussi être belle quand je le fais », dit-elle.
Cependant, Fatmire Bajramaj a bien plus à offrir que son look unique - elle a également un très grand cœur. Ambassadrice pour l'organisation humanitaire d'aide aux enfants World Vision, elle parrainera bientôt un enfant. Au début de œtte année, elle a aussi été nommée ambassadrice pour l'Année européenne de lutte contre la pauvreté et l'exclusion sociale, mouvement qui renouvelle l'engagement européen pour la solidarité, la justice sociale et une plus grande intégration.
Pour Théo Zwanziger, président de la Fédération allemande, Fatmire Bajramaj est un formidable exemple d'une intégration réussie. Il tient à œ qu'elle l'accompagne à des événements de relations publiques ou à des visites d'écoles fréquentées par un grand nombre d'élèves issus de minorités ethniques.
« J'aime bien le faire », dit-elle. « C'est un honneur pour moi que de servir d'exemple ».
Source: André Tucic Qantara.de, 3 mars
2010, www.qantara.de Reproduction autorisée.
La grande famille DIOMANDE à TEGUELA (S/P de SEGUELA), Abidjan, Bouaké, Ouragahio, France et Italie et Familles alliées ; La grande famille FOFANAà KENEGBE (S/P DE SEGUELA), Abidjan, Guiberoua, Sinfra, Bouaké, Saioua, France, Italie, Angleterre et familles alliées Traoré, Bakayogo, Dosso, Kané, Méité, Bamba, Karaboué ; M. Médiatié FOFANA, Chercheur à l'institut de recherches Mathématiques (IRMA Université de Cocody) et Conseiller Technique du Ministre de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, frères, sœurs et enfants, à Abidjan et Londres ;
Ont la profonde douleur de vous annoncer le décès de leur épouse, mère, belle, sœur, fille, cousine, tante amie.
Mme FOFANA née DIOMANDE Nochami
Ex-comptable
Décès survenu le Jeudi 25 Mars au CHU de Cocody.
Le programme des obsèques est le suivant
Lundi 29 mars 2010 à 11 hOO : levée de corps au domicile familial à Angré en face de l'EPP
I d'Angré (Villa N°46 Lot D)
A 13h00: Prière mortuaire à la mosquée d'Angré située au carrefour du Commissariat du 22ème arrondissement et de la BICICI, suivie de l'inhumation au cimetière municipal de Williamsville.
Dimanche 4 avril 2010 à partir de 9h : cérémonie de 7ème jour au domicile familial.
Les condoléances sont reçues tous les jours de 9 heures à 20 heures au domicile familial à Angré.
« INALILAHI WA ILEHIRADJIOUN »
El Hadj Souleymane COULIBALY, Adama COULIBALY et les grandes Familles COULIBALY et TRAORE de Tengrela ; El Hadj Abdoulaye KONE et fammile à Kanakono ; El Hadj Berna YAYA KOUMA, Imam de la grande Mosquée de Tengrela ; El Hadj Mamadou CISSE, Secrétaire S/Section CNI (Conseil National Islamique) de Tengrela ; Vas-sery COULIBALY, Frères et Sœurs à Daloa, Abidjan et Tengrela ;
Ont la profonde douleur de vous annonœr le décès de
EL HADJ BABENOGO COULIBALY dit "BÉLÉ"
Chef de Canton Kadlé
Décès survenu le vendredi 05 mars 2010 à Tengrela Programme des cérémonies religieuses et Coutumières
Samedi 03 avril
20H00 : Rencontre et lecture coranique au domicile du défunt Dimanche 04 avril
09H00 : Cérémonie religieuse à la grande mosquée de Tengrela.
(Islam
^^■BBUHBQnHBMDBiBHHBx: up
COMMUNIQUE
Sous l’autorité spirituelle du COSIM
Sous le parrainage d’EI Hadj Konaté Sididki,
Ministre du Tourisme et de l’artisanat,
Le bureau exécutif national de l’Association des Jeunes Musulmans en Côte d’Ivoire (AJMCI).
Organise la cérémonie de lanccement officiel de ses activités au titre du mandat 2009-2012.
Date : Dimanche 04 Avril 2010
Lieu : Hôtel du district au Plateau
Heure : 9h00
AU PROGRAMME
Présentation des membres du BEN et présidents des BER, dicours programmedu président du BEN, présentation des projets du mandat. Ajmacistes, chers frères et soeurs, vous êtes convié à assister à œtte activité importante pour l’avenir de l’AJMCI
û CeRoq lw A<ww de Dieu, t.e Miséricordieux par Essence er par Excellence X _ x
III M S4 114 - OS 79 79 40 - 07 07 10 *3 - 60 OS OS 2! - 66 SS 62 62 - 22 43 US S3
“- Abidjan — Kiviera Jardin — non loin de lu Mosquée An-\our -= e-mail lenxprhoimiiil fr / cclluleroqya^yahoo fr
La Cellule Roqya « CEROQ » en collaboration avec Cheick Abder Raouf Ben Halima (spécialiste de renommée internationale en roqya) informe l'ensemble de la communauté nationale, musulmans et non musulmans qu'elle organise une grande caravane de Roqya «Traitement par le Coran et la médecine Prophétique des affections dues à la sorcellerie, envoûtement, Djinns (Génies - maris et femmes de nuit), mauvais œil, blocage dans la vie, problèmes de santé et états mentaux anormaux et cauchemars, nouvelles habitations et maisons hantées » à Abidjan et à l'intérieure du pays. Le programme s'établi comme suit :
❖ Abidjan: du vendredi 19 février au mercredi 07 avril 2010.
❖ Riviera Jardin: du vendredi 19 février au jeudi 25 mars 2010.
❖ Marcory Remblais: du vendredi 26 au mercredi 31 mars 2010.
❖ Yopougon Cité CIE: du jeudi 01 avril au mercredi 07 avril 2010.
❖ Dabou: du jeudi 08 avril au mercredi 14 avril 2010.
❖ Abengourou: du Jeudi 15 avril au mercredi 21 avril 2010.
❖ Yamoussoukro: du jeudi 22 avril au mercredi 28 avril 2010.
❖ Bouaké: du jeudi 29 avril au mercredi 05 mai 2010.
❖ Séguéla: du jeudi 06 mai au mercredi 12 mai 2010.
❖ Man: du jeudi 13 mai au mercredi 19 mai 2010.
❖ Duékoué: du jeudi 20 mai au mercredi 26 mai 2010.
❖ Daloa: du jeudi 27 mai au mercredi 02 juin 2010.
❖ Gagnoa: du jeudi 03 juin au mercredi 09 Juin 2010.
❖ Buyo: du jeudi 10 juin au mercredi 16 juin 2010.
❖ San Pédro: du jeudi 17 juin au mercredi 23 Juin 2010.
❖ Tabou: du jeudi 24 juin au mercredi 30 Juin 2010.
❖ La «CEROQ» tient à préciser que pour des raisons d'incapacité physique à se rendre à son centre ou pour ceux qui le désirent, ils peuvent solliciter des traitements à domiciles, aussi, même en absence de Cheick Abder Raouf Ben Halima, ses collaborateurs et élèves assurent la permanence dans les différents centres.
❖ Par ailleurs des séances de formations auront lieu durant toute la caravane pour tout musulman le désirant.
❖ Ensuite Cheick Abder Raouf Ben Halima fera le commentaire du Saint Qurian (Tafsir) selon le programme suivant :
❖ Mosquée An-nour Riviera II: tous les jours de 13h 15 mn à 14h 15 mn du samedi 20 février au jeudi 25 mars 2010.
❖ Mosquée Al-madina Marcory Remblais: otous les jours de 13h 15 mn à 14h 15 mn du vendredi 26 au mercredi 31 mars 2010.
❖ Mosquée Bilal Yopougon Port Bouët II: tous les jours de 13h 15 mn à 14h 15 mn du jeudi 01 avril au mercredi 07 avril 2010.
❖ Vente de livres et CD de Cheick Abder Raouf Ben Halima sur la ROQYA et sur biens H’ai itr^Q thpmPQ
INFO LINE: 01 54 54 04 / 05 79 79 40 / 07 07 10 83
60 05 05 21 / 66 55 62 62 /* 22 43 85 53
Editeur et Propriétaire : Les Editions Alif SARL au capital de 5.000.000 Fcfa ♦ DG des Edition Alif: E.D Othman ♦ Autorisation de publication N° 255/MI/DGA/DAGP/SDPR/SAG du 29 mars 2006 ♦Dépôt légal : N° 7924 du 28 février 2006 ♦ N° CC: 0812725 S ♦ RCCM: CI-ABJ-2008-B-3439 ♦ N° CNPS: 129 152 ♦ Compte SGBC-siège: 114 9854472 ♦ Directeur Général et Directeur de Publication: CISSE Mamadou ♦ Rédacteur en Chef : Doumbia Ibrahim (05-37-07-36) ♦ Secrétaire Général de rédaction: Bamba Arouna ♦ Consultant : Imam Méïté : 05 38 12 83 ♦ Service Commercial : Assita Traoré 60 76 33 77 ♦ Service Religion : Koné Baffo
♦ SIEGE SOCIAL : Boulevard Latrille-ll-Plateaux - Tel 22-42-00-15 ♦ E-mail : islaminfoci@yahoo.fr / Site Web : http : //www.islaminfo-ci.org ♦ Impression s Sud Action média Tel. : 21 35 03 72
/ 21-35-27-85 ♦ DISTRIBUTION : EDIPRESSE ♦ Tirage : 5.000 exemplaires ♦ Régie publicitaire: AVUE D’OEIL ♦ E-mail: avuedoeil210@yahoo.fr ♦ Cel: 01 03 46 31 / 07 44 54 02
Islam Info N° 230 du Mercredi 31 Mars au Mardi 06 Avril 2010. Du Araba 15 au Tarata 21 Rabiou Sani 1431
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1 FSLAM AU FEMININ
vnfïdence
Par bambaroun@yahoo.fr
ParFN
Ne révélez pas vos secrets !
AVERTISSEMENT
Tout le monde a des secrets, des choses qu'il garde pour lui. Mais aujourd'hui on a plutôt tendance à les dévoiler, à l'instar de certaines émissions comme téléréalité et "Secret Story". Que peut-on divulguer sans risque ? Quels secrets garder pour soi ? Les réponses du Dr Pierre Levy-Soussan, psychiatre et psychanalyste, auteur du livre "Eloge du secret".
Tout le monde a des secrets ?
Dr Levy-Soussan : Il est impossible de ne pas avoir de secrets. Il y a toujours une part de jardin secret que l'on garde en soi. Cela va même plus loin, car tout le monde a en lui une partie qu'il ne connaît pas, des choses silencieuses même pour soi. Il y a les secrets que l'on ne connaît pas, et ceux qu'on décide de ne pas faire savoir. Ce qui implique de se connaître suffisamment pour décider de ce qu'on livre ou non aux autres.
Et dans le couple, est-il important de garder son intimité ?
Dr Levy-Soussan : Bien sûr, il y a toujours une part de secret à garder en couple. C'est essentiel de préserver cette part de mystère pour l'autre, de lui réserver toujours des surprises. Même si avec le temps on partage de plus en plus de choses, il est important que l'autre soit toujours un peu mystérieux. Aujourd'hui, les gens se livrent sur les plateaux-télé, sur leur blog, dans les émissions de télé-réalité.
Que pensez-vous de ce phénomène ?
Dr Levy-Soussan : Je ne pense pas que ce soit une bonne démarche. Souvent les gens pensent qu'en livrant un secret, ou leur intimité sur leur blog ou à la télé, ils vont résoudre leurs problèmes. Ils ont retenu de la psychanalyse que la "parole libère". Mais c'est une idée reçue. Il ne suffit pas de parier de ses problèmes pour aller mieux. D'ailleurs, on voit de nombreuses personnes pour qui le fait de révéler leur "secret" à la télévision a été délétère. On les a associés à leur révélation et aujourd'hui, cela leur colle à la peau, c'est devenu leur identité principale, ils ne sont perçus qu'au travers de cela.
Dans quel cas alors peut-on révéler un secret ?
INTERVIEW EXCLUSIVE AVEC...
EL HADJ NURUDINE OYOWÉLE,
Président de l'Association des Jeunes Musulmans en Côte d'Ivoire
(AJMCI)
» La jeunesse, l’avenir de la communauté
» Les nouveaux projets de l‘AJMCI
» Les difficultés majeures de la structure
A LIRE ABSOLUMENT DANS NOS PROCHAINES PARUTIONS
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Dr Levy-Soussan : Ce qui est important, c'est comment on dit le secret, et surtout le sens que l'on met dans cette révélation. Il y a des secrets négatifs, qui ont un effet traumatisant et qu'il faut évacuer. Mais il y a aussi des secrets positifs, qui nous fondent et qui nous protègent. Livrer ces secrets, c'est enlever cette protection, devenir plus vulnérable. Il faut donc réfléchir sur le sens de cette révélation. Pourquoi on tient à le dire, et à qui. Il faut comprendre les enjeux qui sont derrière. Avant de révéler quelque chose, posez-vous toujours les questions : Pourquoi ?
Comment ?
A qui le dire ?
On parie beaucoup des secrets de famille. Sont-ils forcément nocife ?
Dr Levy-Soussan : Là aussi, il y a deux types de secrets : les secrets de plume et les secrets de plomb. Et le même secret n'aura pas le même poids pour tous les membres de la famille ! Quand on examine les thèmes des secrets, c'est finalement assez pauvre. On a quatre sujets récurrents : sexe, argent, pouvoir et maladie. L'important, ce sont les enjeux que cela recouvre pour la personne, ce qui est plus profond. C'est là d'ailleurs qu'une thérapie peut-être utile, non pas pour dire un secret mais comprendre ce qu'il implique réellement. C'est important lorsque le secret est lourd à porter. Mais si le secret de famille est un secret de plume, qu'il n'a aucun effet négatif sur la personne, il n'y a pas de raison d'exagérer son impact.
Aujourd'hui on préconise de tout dire aux enfants, de ne rien leur cacher. Que pensez-vous de cette attitude ?
Dr Levy-Soussan : Il est vrai que certains parents jouent la carte de la franchise à tout prix avec l'enfant. On assiste notamment à cela dans les cas de séparation, on veut tout expliquer à l'enfant. Mais il faut se rendre compte que cela peut être nocif, surtout si les révélations prennent l'allure de règlement de compte entre adultes par enfant interposé ! Il y a des moments pour dire les choses. Il faut respecter l'enfant ne pas le plonger dans l'intimité des parents, alors qu'il n'a pas l'âge de comprendre.
L'animation de cette rubrique revient aux lecteurs d'Islam Info. Nous saluons l'intérêt qu'ils ne cessent d'accorder à «Témoignage ». Et,
J'ai retrouvé le chemin
Depuis ma naissance, je ne pratiquais aucune religion : ma famille n'est pas pratiquante mais elle m'a baptisé à l'âge de 3 ans. En fait, je faisais ma vie sans penser au rôle de mon existence sur Terre puisque dans ma famille on ne parlait jamais de religion, comme si on était né pour mourir ici ! Personnellement le Christianisme ne m'intéressait pas. Pour moi les pratiques comme les chants à l'Eglise ... c'était un peu n'importe quoi, vénérer une bible noyée de contradictions ne m'inspirait pas ! Je ne trouvais pas Dieu dans ces croyances...
J'avais environ 12-14 ans et l'Islam illuminait mon cœur sans toutefois avoir la Foi. J'aimais l'Islam mais j'avais encore du mal à croire en Dieu, en fait œ qui m'attirait dans cette religion c'était le fait, que l'Islam englobe toute la vie du musulman : les gestes, les paroles, les pensées, les dogmes, les pratiques : tout était précis.
Le vrai comportement du musulman
^ ] ^adith & Versets
Instruction islamique de la femme, un devoir pour son mari
Un homme demanda au Prophète (saw) : « Quels droits a la femme de l'un de nous sur son mari ? »
Il doit la nourrir quand il se nourrit, dit le Prophète, l'habiller quand il s'habille, éviter le visage quand il la corrige (frappe). Il ne doit ni l'avilir ni la mettre en quarantaine que chez elle. » (Rapporté par Abou Dawoud)
Il doit l'instruire de l'essentiel de sa religion, si elle l'ignorait, ou lui permettre d'assister aux cercles d'instruction islamique (dans les mos-
le de Couple
Le mariage est une recommandation divine (fin]
10/ Eviter la discorde en ayant ou en affichant un penchant pour membre de entourant
11/Le mari doit s'assurer avec exactitude qu'il au cœur de votre pensée 12/A son absence si un ami son jeune frère (en âge puberté/ se présente si vous pouvez prévenez le et éviter de mettre en situation d'isolement avec l'un de ces cas, parœ que vous avant tout humain vos capacités de résistanœ à la dissension du diable connaissent des limites, donc prudence.
13/A son retour, n'attendez qu'il vous demande l'objet de visite du visiteur. Renseignez votre mari au plus vite car en réalité il a envie d'en savoir mais il ne souhaite vous le faire savoir
14/ Lorsqu'il vous parie, suivez le
nous tenons à le souligner : les textes publiés dans le cadre de cette rubrique n'engagent que leurs auteurs. Et nous exhortons nos lecteurs à, non seulement réagir par rapport à ces textes, mais à nous propo-
symbolise la paix !
J'avais l'impression de voir des signes autour de moi qui me renvoyaient à l'existence de notre Créateur, j'étais sûre qu'il existait une divinité : je me souviens par exemple d'un rêve que j'ai fait au mois de juillet 2004 (je m'en rappelle bien parce que pour moi c'était inoubliable).
J'ai rêvé que je priais à la mosquée, alors que je ne savais pas du tout prier et après notre prière l'imam nous lisait le Coran : et c'est dès ce rêve que j'ai su que j'allais me reconvertir un jour, quand ? Je ne savais pas, mais mon envie de pratiquer et d'apprendre cette religion ne cessait de grandir SOUBHANALLAH.
Et dès que j'ai eu internet au mois de septembre, je passais des nuits sur des sites islamiques. J'apprenais l'Islam qui avait touché mon coeur !
Même si mes parents étaient un grand obstacle sur mon Chemin qui me liait à Dieu... je fonçais, j'essayais d'oublier ce problème. Je pense que le mois de ramadan 2004 a été déterminant dans mon cheminement. J'ai compris que c'était la voie
quées et partout...). Son besoin de consolider sa foi et de purifier son âme, n'est pas moindre que la nourriture qu'il lui fournit. Allah ne dit-il pas : « Ô vous qui avez cru ! Préservez vos personnes ainsi que vos familles d'un feu dont le combustible sera les gens et les pierres... !» S : 66, V : 6. L'épouse est un membre de la famille. On ne la préserve du feu que par la foi et les bonnes oeuvres que l'on peut obtenir par le savoir.
Le Prophète (saw) a dit également :
avec grande attention, cela signifie du respect à son égard
15 Ne soyez jamais joyeuse quand il est triste sinon il vous verra en ennemi et cela est vexant 16/ Apprendre à garder jalousement ses secrets ainsi il se sentira en sécurité auprès vous
17/Respecter son sommeil considérer et sa fatigue
18/ Soyez tactique, avec des gentils mots ou gestes quand vous sentez qu'il affligé et qu'il ne veut pas en parler ok qu'il se taise mais toi ma chou-pette, arrange toi à changer son humeur. (Lui rappeler son regard ou bonsoir et l'effet que œla vous a fait/ Demandez lui s'il avait la remarqué ? Il vous répondra œrtainement profitez donc de œ petit instant pour le dire qu'il est brave. (Cette scène doit
ser leurs réflexions par rapport à une aventure qu'ils ont vécue, à un témoignage...
Envoyez vos témoignages, réactions et suggestions à : islaminfoci@yahoo.fr.
à suivre... Dieu, alhamdoulileh (à Lui les louanges), avait fait de moi une future musulmane !
J'étais Déterminée...
Une amie m'a appris à faire la prière et tous les soirs j'apprenais en arabe les invocations (je peux dire que c'était difficile mais j'avais la motivation pour persister). Depuis le 20 janvier 2005, je suis musulmane, j'ai commencé la prière le jour de LAID et aujourd' hui je suis fière d être œ que je suis devenue...
Je sais pourquoi j'existe, je base ma vie sur des croyances incontestables. Et maintenant je ne suis plus perdue, j'ai retrouvé le chemin, celui qui me guidera vers la plus merveilleuse des vies étemelles : Le paradis inchallah !
A présent, je prie Dieu pour guider ma famille également. Je ne suis pas égoïste ... je veux être avec ma famille dans l'au-delà ! Inchallah. Ca ne va pas être facile mais je sais que par l'aide de Dieu tout peut se réaliser ...
Qu'Allah nous guide tous vers le Paradis
Par Abou Amirat
« Recommandez- vous la bonté envers les femmes. La femme a été créée d'une côte .Or c'est la partie la plus élevée de la côte qui est la plus courbe. Si tu cherches à la redresser tu la briseras. Et si tu la laisses telle quelle, elle demeurera courbe. Recommandez-vous donc la bienveillance envers les femmes. » (Rappoté par Boukhari et Mouslim) Cette recommandation implique le devoir de montrer à la femme ce qui affermit sa foi.
islaminfoci@yahoo.fr
se dérouler dans une ambianœ de séduction telle du comportement d'une jeune fille candide mais un peu allumeuse)
S'il sourit alors pari gagné changez aussitôt de ton (devenez responsable) et demandez qui est devenu l'on que vous aimé ? (Rappeler lui les qualités qu'il a)Parœ que si quelqu'un se trouve dans de pareille situation c'est qu'il a perdu toute confiance ainsi votre seigneur vous serait reconnaissant si vous parvenez à redonner la joie perdue
19/ Soyez propre avec bouche propre et dents bien nettoyées, rendez la maison propre, prenez soin des meubles.
2O/Veiller sur ses : vous-même ( ne laisser personne savourer aux délices de mari
POUR TOUS WS PROJETS DE:
^ Conception de site web
^ Affiches publicitaires
^ Hebergement site internet
tuces - beauté
Allama Diakité
Détendre les yeux fatigués et le regard triste
CONTACT: 04-20-77-73
1. Posez aux coins internes et externes de chaque oeil, le majeur et l'index de chaque main. Exercez une pression dans les coins internes et
externes des yeux gardés ouverts et poussez la paupière intérieure le plus haut possible. L'effort occasionne le tremblement de la peau sous les
doigts.
Relâchez et recommencez l'exercice en alternant 10 contractions et 10 relâchements.
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^slam Info N° 230 du Mercredi 31 Mars au Mardi 06 Avril 2010. Du Araba 15 au Tarata 21 Rabiou Sani 1431
INTERNATIONAL
AMÉRIQUE DU SUD
TEMOIGNAGE SUR L'ISLAM AU BRESIL / LIVRES
Gros plan sur un pan méconnu de l'histoire de la traite en Amérique latine, celui des esclaves musulmans. Une étude brésilienne montre que ces derniers formaient une communauté bien distincte préservant farouchement son identité monothéiste. Non traduit en français.
Diplomate, historien et poète brésilien, Alberto da Costa e Silva, spécialiste des relations entre le Brésil et l'Afrique, a publié de nombreuses études historiques sur l'esclavage
L'Islam au Brésil, 2 millions de fidèles...
Dans la seconde moitié du XIXe siècle, un imam irakien s'est retrouvé au Brésil, son navire battant pavillon de l'Empire Ottoman ayant dérivé, suite à des tempêtes inattendues, al-Baghdâdi est resté dans le pays entre deux ans et demi et trois ans à partir de juin 1866 dans l'intention d'« améliorer » les pratiques religieuses des musulmans d'origine africaine qui vivaient à Rio de Janeiro, Bahia et Pemambouc. Dans l'ouvrage issu de cette expérience, al-Baghdàdi décrit comment les Musulmans du Brésil priaient, célébraient le Ramadan, se réunissaient et récitaient le Coran. Pendant ses cours, il s'est consacré à leur expliquer minutieusement les piliers (arkân) de l'islam et la conduite qu'il considérait adéquate au respect de ces piliers.
Aujourd'hui, le nombre de musulmans au Brésil, le pays avec le plus de catholiques au monde, est en constante augmentation et dépasse
ENTRETIEN AVEC IBRAHIM YAHIA
“Il existe un grand Intérêt pour l’Islam au Brésil”
Nous poursuivons notre tour d'horizon des musulmans issus des pays hispano-américains. Notre correspondant en Espagne Yusuf Fernandez a interrogé, Ibrahim Yahia, psychologue brésilien qui a par ailleurs des responsabilités associatives en tant que musulman au Brésil.
Quelle est votre évaluation de la première conférence mondiale des Musulmans de langue espagnole et quand avez-vous embrassé l'Islam ?
La Conférence a recueilli la pluralité des points de vue des participants, ce qui m'a rappelé la pluralité de la société brésilienne. La Conférence a été aussi une formidable occasion de débattre entre nous. Elle s'est déroulée dans l'atmosphère luxueuse du Palais de la Cartuja à Seville. Il y a eu aussi des moments de grande simplicité que j'ai particulièrement appréciés. Pour les futurs congrès, je souhaiterais que l'on effectue plus d'actes d'adoration, (comme des prières), ce qui nous aidera à marquer le temps qui s' écoule chaque jour. Quant à ma
Prière dans une mosquée de Sao Paulo, en 2001
actuellement les 2 millions de fidèles, selon le Centre islamique pour la diffusion et l'éducation culturelle.
Selon le rapport de l'agence iranienne de presse coranique IQNA : “ce chiffre inclut les immigrés provenant de pays arabes, parmi lesquels bon nombre possèdent la nationalité brésilienne. Mais nous constatons depuis quelques années que de plus en plus de Brésiliens nés chrétiens se convertissent à l'Islam”, a expliqué à l'AFP Chaman Nawaz Khan, président du centre.
Augusto Severino da Silva, un policier de Brasilia à la retraite, a changé de religion en 1994 après avoir fréquenté une église évangéliste pendant plus de 30 ans. “J'ai été attiré par le profond respect que les musulmans ont pour leurs parents et les personnes âgées. Un imam m'a fourni tout le
conversion à l'Islam, j'ai prononcé ma Shahada il y a deux ans. Durant cette période, j'ai eu l'occasion de connaître l'Islam des deux rives.
Croyez-vous que cette conférence peut fortifier les liens entre les musulmans d'Europe et ceux d'Amérique Latine
Bien sûr. J'espère que cette rencontre permettra une plus grande collaboration entre nous tous à l'avenir.
soutien néœssaire et j'ai commencé à fréquenter sa mosquée”, raconte-t-il, ajoutant qu'il a accompli le pèlerinage
à la Mecque l'an dernier. Le plus dur, selon lui, a été de faire accepter sa conversion par sa femme et son fils, qui fréquentent toujours l'église bap-tiste.
D'après le secrétaire général de la Ligue de la jeunesse islamique du Brésil, Abdul Nasser, 35 ans, l'Islam ne cesse de faire de nouveaux adeptes également parmi les jeunes. Il affirme que le nombre de fidèles inscrits au centre culturel qu'il dirige à Sao Paulo est passé de trois en 2001 à plus de 1.500 aujourd'hui.
Etudiant en droit et ancien catholique pratiquant, Thiago Moreira de Car-valho, 21 ans, considère que les Brésiliens acceptent facilement les différences religieuses. “Mes collègues de faculté me posent parfois des questions incongrues sur ma religion, notamment sur la condition de la
Pouvez-vous brièvement nous parler de l'Islam et de vos activités au Brésil ?
Au Brésil il y a approximativement un million et demi de musulmans. La plupart sont des descendants de palestiniens et libanais. Dans ce pays, il y a environ 50 mosquées et entre 80 et 90 salles de prière. La plus grande mosquée a été construite en 1922 par quelques descendants d'immigrants palestiniens.
En ce qui concerne les revues, nous en avons une qui s'appelle : Al Urubat. Cette revue est éditée par la Société de Bienfaisance Islamique du Brésil. Nous sommes cependant confrontés à un problème majeur. Au Brésil, il y a des cheikhs qui ne maîtrisent pas le portugais. La communication avec les populations locales devient donc particulièrement difficile. Toutefois, il existe un grand intérêt pour l'Islam au Brésil, depuis notamment les événements du 11 septembre. Beaucoup d'universités organisent des conférences sur l'Islam. De même que plusieurs initiatives ont été lancées en vue de favoriser le dialogue inter-religieux.
Propos recueillis par Yusuf Fernandez
femme ou le terrorisme. Il me semble que c'est plutôt par manque d'information car l'Islam gagne du terrain, mais les musulmans restent tout de même très minoritaires”, affirme-t-il.
CARNAVAL ET ISLAM
Noirs, esclaves et musulmans au Brésil
Dans les rues de Rio de Janeiro, c'est un tube qu'on entonne à chaque Carnaval : « Ala, Ala meu bom Ala » (Allah, Allah, mon bon Allah). Tous les cariocas esquissent un pas de danse et reprennent à tue-tête le couplet chantant cette troupe d'Arabes qui, épuisés par la chaleur et une longue marche, se retrouvent dans la « ville merveilleuse ».
Mais si l'on connaît l'histoire des musulmans venus de l'Empire ottoman pour s'installer au Brésil, on oublie souvent que Rio de Janeiro a accueilli une autre immigration, contrainte celle-ci : les esclaves noirs musulmans, venus des côtes du Sénégal et du Cameroun. On les baptisait les « minas ». C'est à eux qu'AI-berto da Costa e Silva vient de consacrer un ouvrage. Pour tenter d'évaluer leur nombre dans la capitale d'alors, il se penche sur la correspondance officielle du comte de Gobineau, ministre
de la France au Brésil.
En 1869, celui-ci s'étonne, avec une pointe de dégoût, que ses compatriotes libraires Fauchon et Dupont exportent dans le pays, chaque année, une centaine de Coran, en arabe. Rédigés à la main, ils valent une petite fortune. Ce sont toutefois des esclaves ou des affranchis qui ont pu les acheter, démontre da Costa. De fait, les musulmans tenaient à leur identité dur comme fer. Ils ne se mêlaient pas aux autres, même pas aux autres esclaves, et « préféraient se marier au sein de la communauté, du fait du sentiment de supériorité d'une religion monothéiste » explique Manolo Florentino qui commente le livre dans le quotidien Folha de Sâo Paulo. Cette affirmation culturelle est peut-être une des raisons de l'importante proportion d'esclaves affranchis dans leurs rangs. Bien que minoritaires, les esclaves musulmans sont deux fois plus nombreux à obtenir leur affranchissement que leurs compagnons d'infortune issus d'autres religions. « Une histoire passionnante qui en finit avec l'ignorance sur l'épopée des Noirs musulmans » du Brésil, conclut Florentino.
Dossier réalisé par FATIM DJAMILA

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