Article
Fête de ramadan à Gaoua : les musulmans ont prié pour la paix
- Titre
- Fête de ramadan à Gaoua : les musulmans ont prié pour la paix
- Créateur
- Hompko Sylvestre Kambou
- Editeur
- Le Pays
- Date
- 21 août 2012
- Résumé
- La communauté musulmane de Gaoua, toute tendance confondue, a célébré le 19 août la fête de l'Aïd el fitr. La prière s'est déroulée à la Place de la nation en présence de Mme le gouverneur du Sud-Ouest, Hadja Karidja Zampaligré. La paix et la tolérance ont été demandées à tous les fidèles et non fidèles commémorant cette fête au lendemain d'une crise dans la cité du Bafuji.
- Couverture spatiale
- Gaoua
- Langue
- Français
- Contributeur
- Frédérick Madore
- Identifiant
- iwac-article-0000195
- contenu
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La communauté musulmane de Gaoua, toute tendance confondue, a célébré le 19 août la fête de l'Aïd el fitr. La prière s'est déroulée à la Place de la nation en présence de Mme le gouverneur du Sud-Ouest, Hadja Karidja Zampaligré. La paix et la tolérance ont été demandées à tous les fidèles et non fidèles commémorant cette fête au lendemain d'une crise dans la cité du Bafuji.
La Place de la nation était bondée de fidèles musulmans qui s'y sont rendus pour accomplir la prière de rupture d'un mois de jeûne. L'imam El Hadj Salam Sissako qui a dirigé la prière n'a pas manqué de formulé des louanges et bénédictions à l'endroit des fidèles. Il a, en effet, prôné l'entente, la cohésion sociale et la paix à l'endroit de tous. Pour lui, le salut est d'abord au Tout-Puissant Dieu. Il a demandé aux fidèles d'adorer Dieu et de vivre la spiritualité tout au long de leur vie et non à ce seul moment de carême.
S'agissant de la crise, il a demandé aux uns et aux autres de faire preuve de patience. « Dieu n'aime pas celui qui n'est pas patient », a-t-il dit, avant de remercier les autorités pour leur soutien à leur endroit en ce mois de pénitence. Crise oblige, la nuit du destin n'a pu être célébrée. Mais pour lui, cela fait partie de la prescription de Dieu. Mme le gouverneur Hadja Zampalegré a prié aux côtés de ses soeurs musulmanes de Gaoua.
« Toutes confessions confondues, nous sommes tous enfants de Dieu, nous sommes tous des frères et soeurs. J'adresse à la communauté musulmane, à la population de Gaoua et à celle du Sud-Ouest, mes voeux de santé, de paix, assez d'amour dans nos coeurs, que chacun contribue à la restauration de la paix et que Dieu favorise l'apaisement », a-t-elle souhaité en fin de prière.
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