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Islam Info #160
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- Articles de journaux (1445 items)
- Titre
- Islam Info #160
- Editeur
- Islam Info
- Date
- 26 novembre 2008
- numéro
- 160
- nombre de pages
- 12
- Sujet
- Nurudine Oyewolé
- Communauté Musulmane des Soufis de Côte d'Ivoire
- Ligue Islamique des Prédicateurs de Côte d'Ivoire
- Arabie saoudite
- Coopération arabe
- Association des Jeunes Musulmans de Côte d'Ivoire
- Nuit du Destin
- Islamisme
- Obscurantisme
- Terrorisme
- Radicalisation
- Extrémisme
- Détenteur des droits
- Éditions ALIF Islam Info
- Langue
- Français
- Source
- Ibrahim Doumbia
- Contributeur
- Frédérick Madore
- Identifiant
- iwac-issue-0000886
- contenu
-
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Vislam et tes Etats-Unis
। es attentats du 11 sep*
I tembre 2001 n'ont pas
|_________servi de repoussoir aux
Etats-Unis contre l’islam. Au contraire, Blancs, Latinos, Noirs ou Asiatiques se sont rués dans les mosquées. Le Coran a figuré pendant des mois à la tête des ventes de livres.
( Suite P.2)
Arabe 28 Zoul Qaada au Tarata 04 Zou! Hija 1429
L’INFORMATION À LA LUMIÈRE DE L’ISLAM
Zoul-Hija (12ème mois de l’Hégire) :
Les précisions sur le sacrifice de la Tabaskl
CÔTE D’IVOIRE -ARABIE SAOUDIT!
Youssef Al Bassam (Président du Fonds saoudien) :
“Nous allons épauler la Côte d’Ivoire”
INTERNATIONAL
Houarria Fêttah
Islam aux Etats-Unis : une W particularité légendaire
la première femme imam d’Europe
LES DERNIÈRES NOUVELLES DU HADJ
Le point sur l’étape de Médine
2
i I Islam Info N°160 du Mercredi 26 Novembre au Mardi 02 Décembre 2008 DuAraba 28Zoul Qaada au Tarata 04 Zoid Hija 1429
OPINION
'hroninue du vendredi
Par Abou KHALFAT-IM b
L'islam et les Etats-Unis
es attentats du 11 septembre 2001 n'ont pas servi de repoussoir aux ________tats-Unis contre l'islam. Au contraire, Blancs, Latinos, Noirs ou Asiatiques se sont rués dans les mosquées. Le Coran a figuré pendant des mois à la tète des ventes de livres. Ironie de l'histoire, la progression des conversions conjuguées à l'augmentation de l’immigration musulmane fait de l'Islam le culte qui se développe le plus vite aux Etats-Unis, soit environ 50.000 à 80.000 fidèles par an.
87% des 1209 mosquées ont été construites au cours des trente dernières années. Un quart depuis 1994. Aœ rythme, les musulmans vont bientôt constituer la première minorité religieuse (devant les juifs) de cette très chrétienne nation (iy a 5 à 8 millions de musulmans aux Etats Unis). Mais pourquoi une religion qui est utilisée par certains comme une arme contre l'Occident et semble à ce point aux antipodes de la culture de ce pays fascine-t-elle tant les enfants de l'Amérique ? «L'Amérique est le pays le plus religieux du monde occidental », rappelle Jocelyne Cesari, chercheuse du groupe de sociologie des Religions et de la laïcité (CNRS) et professeur à Harvard qui étudie les différences entre les pratiques de l'islam en Europe et aux Etats-Unis. «Neuf Américains sur dix prient au moins une fois par semaine. Sept sur dix sont fidèles d'un lieu de culte. Quatre sur dix participent hebdomadairement à,un office. Et chaque semaine, apparaissent de nouvelles églises et des sectes». Selon la sociologue, l'engouement actuel des Américains pour l'Islam s'inscrit dans le contexte de ce « vaste marché du religieux » que sont les Etats-Unis. «En moyenne, un Américain aura trois religions diffé-
rentes au cours de sa vie ! » L'Islam serait la dernière mode en la matière après le bouddhisme, le taoïsme, le confucianisme, le tarot, l'astrologie, le new âge. Pourquoi les Américains acceptent-ils finalement l'Islam ? Les Imams ne cessent de marteler cette précision stratégique : « Il n'est pas besoin de jeter sa Bible ou sa Torah »,« Le Coran est un prolongement, un achèvement », insiste Oumar Abu Namous, ancien traducteur aux Nations, Imam de l'Islamic Cultural Cen-ter (3 à 4000 fidèles chaque vendredis).
A cela les convertis ajoutent : « l'Islam, c'est une ligne directe avec Dieu sans passer par le standard». Juan Shafeeq Abdul-lah Mohammed, 34 ans, marié et père de deux petits garçons, fils d'une famille catholique blanche originaire de St Domingue raconte : «Plus qu'un changement, c'est un retour. Un retour à mon état naturel de musulman qui s'ignorait. Un retour vers tout ce en quoi j'ai toujours cru». Il y a Geoffroy Orens, 26 ans, converti depuis deux ans : «Ma mère est pasteur anglican, ma grand-mère est juive, mais c'est à la mosquée que j'ai trouvé me communauté». Le jeune homme auteur d'un livre sur le soufisme dit avoir découvert une famile et aussi des valeurs. Cest sans doute tune des dés de œs conversions. Beaucoup blâment le matérialisme et le mercantilisme américains. «Les Etats-Unis sont un pays très individualiste, où la compétition est omniprésente, où les pressions sociales sont très fortes. »
Dans l'Islam, on ne vous demande pas d’être le premier, le meilleur, le plus fort. On n'est pas seul. Le lien communautaire est très puissant
Pensées de la semaine
Méditation sur des pensees _________________TIREES DES HADITHS________________________ 1- Plus j'aime l'humanité en général, moins j'aime les gens en particulier, comme individus. Fiodor Dostoïevski
2- Il ne faut pas dire qu'un acte froisse la conscience commune parce qu'il est criminel, mais qu'il est criminel parce qu'il froisse la conscience commune. Emile Durkheim
3- Tout groupe humain prend sa richesse dans la communication, l'entraide et la solidarité visant à un but commun : l'épanouissement de chacun dans le respect des différences. Françoise Dolto.
4- Etre complètement seul ne signifie rien d'autre qu’être complètement fou. Thomas Bemhard
fctf(^j*AÀMâJi-*^~JL-ü<üAM--à^fc*à^^
Dates importantes 2008
Arafat:
Tabaski:
09 déc 2008
10 déc 2008
^
Fédérations
COSIM: 21-3M7-51
CNI:
Police:
2242-67-79 111/170
Cie: 179
Côte d'Ivoire Télécom : 190/ 07-83-23-72 20-3440-16
SMO: 1544
Pompier: 180
SAMU: 185
Sodeci: 175
Par Dlakllé Allama occultes pour me protege?tout ?e temps$
Salam à toutes les sœurs. Qu’ALLAH agrée nos prières et fasse de nous des musulmanes pieuses et sincères.
Je vous suis depuis chez moi via le net et je profite de mon bref séjour ici pour partager mon expérience avec vous. Je suis A T. Je suis née au centre de la Côte d'Ivoire et à l'âge de 19 ans, j'ai quitté mes parents pour vivre avec ma sœur qui venait d'avoir un emploi stable. Ma sœur K était mariée et avait un bébé de deux ans. Toutes les deux, nous étions comme des jumelles. Nous nous ressemblions énormément et étions très complices. Rien de ce que je faisais ne lui échappait. C'est moi qui choisissais ce que mon neveu devait porter comme vêtement ; ce qu'il devait manger et je l'accompagnais à l'hôpital lorsqu'il avait un petit bobo. Mon beau frère était très compréhensible et s'éclipsait très souvent pour nous laisser le temps de parler de nos journées, de nos rencontres et autres. Il était heureux de savoir que sa femme avait un visage plus rayonnant depuis que j'étais là. Je me sentais épanouie mais au fond j'aspirais à une vie de couple comme celui de ma sœur. Je voulais me marier, fonder une famille. Cependant, j'avais un problème : les djins. Je sais que certaines personnes n'y croient pas mais mes nuits étaient pénibles. Je faisais des rêves bizarres et pour peu qu'un homme me demande mon nom ou me dise bonjour dans la journée, je me levais avec des courbatures et
des cicatrices sur tout mon corps comme si j'avais été battue toute la nuit. Cela devenait insupportable pour moi et des inquiétudes naissaient en moi. Je me demandais si j'allais pouvoir réaliser un jour mon rêve d'avoir des enfants dans un foyer béni par ALLAH. Je faisais des prières et des jeûnes sur-érogatoires sur le conseil de mon beau frère, mais dès que tout commençait à rentrer dans l'ordre, je commençais à baisser les bras. Ainsi, grâce à une tantie du quartier qui nous considérait comme ses filles, j'ai rencontré un Imam qui disait-on était très fort dans le domaine. Il était d'origine nigerianne. Nous nous rencontrions très souvent. J'allais chez lui quand j'avais le temps et au fil du temps je sentais une amélioration. Ma sœur me soutenait tant physiquement, moralement que financièrement. Mon Imam était marié avait des enfants. Selon lui, il me serait difficile voir impossible de me marier un jour, car mes djins ne m'en donneront jamais l'occasion. Il fallait que j'aie un mari qui maîtrise les sciences occultes pour me protéger tout le temps. Par conséquent, il décida de m'épouser comme une deuxième femme ce que ma sœur refusa prétextant les difficultés que nous avons vécues dans notre famille. En effet, mon père avait trois épouses et l'entente n'a jamais été le maître mot chez nous. Elle prévoyait une autre vie pour moi : un mariage avec un jeune diplômé musulman prêt à supporter mes caprices et me donner tout ce dont
j'avais besoin. Mais moi je ressentais le besoin de me lier à cet homme. Pas que je l'aimais véritablement mais la peur de ne plus avoir l'occasion de réaliser mon rêve me hantait. Sa connaissance du monde théologique et son aisance oratoire ne permettaient de croire que je n'avais rien à craindre à ses cotés. Ma sœur a été obligée de se plier à ma volonté contre son gré. Depuis, plus jamais rien n'a été pareille entre nous. Je venais de placer un mur entre nous. Je me suis mariée avec mon imam et j'ai eu un garçon deux ans après. Je vivais avec ma co-épouse sous le même toit et c'est à peine si ma sœur venait me voir. Je me sentais comme rejetée de tous. Les choses ont commencé à se dégrader quand la santé de mon mari a commencé à chuter. Il passait des journées entières à la maison et moi, ne faisant rien, il était difficile d'assurer la pitance quotidienne. Le 14 Août 2003 la volonté de Dieu fut faite ; mon mari a rendu l'âme. J'avais à peine 25 ans avec un enfant dans les bras. Aujourd'hui en y pensant je me dis que les voies divines sont insondables et incontournables. Je suis revenue chez ma soeur après les obsèques et en Décembre 2007 je me suis mariée à Koné. Nous vivons aujourd'hui à Londres. La médecine a démontré que je n'aurai plus jamais la chance d'enfanter, alors mon mari et moi mettons toute notre énergie dans la réussite de l'éducation de notre fils qui illumine ma vie. Salam I
Ce Qui me surprend le plus !
Ce qui me surprend le plus !
Ce qui me surprend le plus... dans l'humanité ?
C'est...les hommes... I
Parce qu'ils perdent la santé pour accumuler de l'argent.
Ensuite, ils perdent leur argent pour recouvrer la santé.
Et ils se perdent dans d'anxieuses pensées sur le futur au point de ne plus vivre ni le présent ni le futur.
Hs vivent comme s'ils n'allaient jamais mou-
Et meurent comme s'ils n'avaient jamais vécu. 1
Datai Lama
Vivez le Hadl comme^ï\^nsi7Stïez
* Les préparatifs du Hadj
* Les listes et heures de départs
* L’ambiance sur les lieux de
* Le déroulement du Hadj, les coulis me?ts et départs émotions, avec notre envoyé spécial eS* os av’s ot ,es
PRE
DEZ-
ERCREDIS
N" 160 du Mercredi 26 Novembre au Mardi 02 Décembre 2008
RELIGION
DuAraba 28auTarata27ZoulQaadaJ4Z>——---
r Grégorien Lunaire
Mercredi 26 Nov Araha 28 Zoul Qaada
Jeudi 27 Nov. Lamissa । 29 Zoul Qaada
Vendredi 28 Nov. Djouma 30 Zoul Qaada
Samedi 29 Nov. Sibiri Vr Zoul Hija
Dimanche an Nov Karl .Q2ZouLHija._
lundi u Ténin 03_Zoy[ Hija_
Mardi W 02 Déc. Tarata | 04 Zoul Hija
HEURES DE PRIÈRE A SOUBH : O5h 13 ZOUHR : 13h OO ASR : 16hOO MAGHRIB : 1 8h 1 O ICHA^19h3O^J [^^^ AVEC TOURE MASSAMBAjggga
95.7™ : ATOI MASOEUR.... : Mardi 21 h 10 à 21 h 40 PILIERS DE L'ISLAM : Mardi 17 h à 17 h 45 MARCHE VERS ALLAH : Mercredi 20 h 40 à 21 h 40
3 Soumâmah Ibn Outhâl «MM»
§®«@®Gk AIQadr
C'est au cours de la sixième année de l'Hégire que le Prophète (saw) a décidé d’élargir le champ de sa mission. Il a envoyé huit lettres aux dirigeants de la Péninsule arabe et ses environs, les appelant à embrasser l'islam.
C'est un de ces dirigeants que nous présentons.
Qui est cet homme ?
I s'appelle Soumâmah Ibn Outhâl, il était un des plus puissants gouverneurs arabes de l'époque préislamique. Cela n'est pas surprenant puisqu'il était chef de tribu des Banoû Hanifah et dirigeant d'Al-Yamâmah ; on osait ni lui désobéir, ni le défier.
Avant sa conversion
Quand Soumâmah a reçu la lettre du Prophète (saw), il s'est consumé de colère et a rejeté rappel. Il a refusé cfécouter Finvitation à la vérité et au xen. Plus encore, il a senti le désir impérieux d'aller tuer le Prophète (saw) et de l'enterrer avec sa mission. Soumâmah a attendu que le bon moment se présente pour réaliser son plan contre le Prophète (saw) jusqu'à ce qu'en fin de compte, Foubli lui a fait perdre tout intérêt Un de ses oncles, cependant, le lui a rappelé, en louant ses intentions.
Poursuivant ses plans maléfiques contre le Prophète (saw), Soumâmah a rencontré et a tué un groupe de Compagnons. Cest alors que le Prophète a demandé qu'on le capture, ou qu'on le tue à vue.
Son arrestation par les Compagnons du Prophète Peu de temps s'est écoulé avant que Soumâmah ne décide de partir pour la Oumra. Il désirait faire le tawaf autour de la Kâbah et offrir un sacrifice aux idoles. Il a quitté ainsi Al-Yamâmah pour la Mecque. Sur son chemin, il est passé près de Médine. Un événement qu’il n’avait pas prévu est survenu.
Des groupes de musulmans (Compagnons) patrouillaient dans les quartiers de Médine et ses alentours à la recherche (/étrangers ou d'éléments dangereux. Un de ces groupes a croisé Soumâmah et fa appréhendé, sans connaître son identité réelle. Emporté à Mécine, Is font enchaîné à tune des colonnes de la mosquée. En attendant que te Prophète lui même l'interroge et décide de son sort
Le Prophète l'entretient avec délicatesse
Alors que te Prophète (saw) allait entrer dans la mosquée, il a vu Soumâmah et a demandé à ses Compagnons, « Savez vous qui avez vous fait prisonnier ? »
« Non, Messager de Dieu », ont-ils-répondu.
« Cest Soumâmah Ibn Outhâl AJ-Hanafi », a drt te prophète. «Vous avez bien fait de te capturer ».
Le Prophète (saw) est retourné alors chez lui et a dit à sa famille : « Prenez ce que vous pouvez de nourriture et envoyez- le à Soumâmah Ibn Outhâl ». Il a fait alors traire sa chamelle.
Le Prophète s'est approché alors de Soumâmah, espérant l'encourager à embrasser l’islam. « Qu'as-tu à dire pour toi ? », a-t-il demandé.
« Si tu cherches à tuer par représailles », a répondu Soumâmah, « tu as en face une personne de sang noble à tuer. SI, par bonté, tu veux pardonner, je te serai reconnaissant. Si tu préfères une compensation en argent, je te donnerai quelque quantité que tu demandes. »
Sur ce, le Prophète (saw) Fa laissé deux jours, mais il s'est chargé de lui envoyer de la nourriture. Le Prophète (saw) est revenu vers lui à deux (2) reprises encore en posant la même question, et Soumâmah n'a toujours pas changé de réponse. Alors, le Prophète (saw) s'est tourné vers ses Compagnons, et dit : « Libérez-te.»
La conversion de Soumâmah Soumâmah a quitté la mosquée du Prophète (saw) et a voyagé jusqu’à une palmeraie en périphérie de Médine. Convaincu par le caractère du Prophète, Soumâmah a abreuvé sa chamelle et a pris un bain consciencieusement. Puis il a rebroussé chemin vers la mosquée du Prophète. Là, face à un rassemblement de musulmans, il a annoncé « Je témoigne qu'il n'y a de dieu qu'AL lah, et je témoigne que Mohamad est son Prophète. » Il est allé ensuite au
Prophète (saw) et a dit :
« O Mohamad, par Dieu, aucune face sur cette terre ne m'était plus détestable que la tienne. Maintenant, elle est devenue la plus chère de toutes à mes yeux.»
« J'ai tué certains de tes hommes », continuait-il, « je suis à ta merci. Que feras tu de moi ? ”
« Aucun reproche ne te sera fait, Soumâmah », répond le Prophète. « Devenir musulman annihile toutes actions passées et marque un nouveau départ. »
Soumâmah s'est trouvé grandement soulagé. Son visage reflétait sa joie et sa surprise. Il a juré alors : « Par Dieu, je place ma propre personne, mon épée, et tous mes fidèles à ton service et au service de ta religion.» « ô Messager cfAllah », poursuit-il, « quand tes cavaliers m'ont intercepté, j’étais sur te chemin de la Oumra que penses-tu que je dois faire maintenant? »
« Continue et accomplis ta Oumra », a répondu le Prophète, « mais accomplis, la selon les lois d'Allah et de Son Messager.» Le Prophète (saw) lui a enseigné alors les rites de la Oumra selon les règles islamiques. Depuis lors Soumâmah a été un étroit serviteur de l'islam et un grand compagnon du Prophète. Qu*Allah soit satisfait de l'Homme.
Sanogo Abou-emirat
Nom
Cette sourate doit son nom au mot Al-Qadr (le rang, l'honneur, la dignité, ou la destinée) mentionné dans son premier verset.
Période de Révélation
; Son caractère mecquois ou médi-nois est controversé. Abû Hayyân dans Al-Bahr Al-Muhît avance que la plupart des savants, la considèrent comme médinoise. Al-Wâhidî affirme dans son commentaire que c'est la première sourate révélée à Médine. A l'opposé, Al-Mawardî soutient que pour la majorité des savants cette sourate est mecquoise. La même opinion est exprimée par l'imâm As-Suyûtî dans Al-ltqân. Ibn Mar-daweih attribue à Ibn 'Abbâs, Ibn Az-Zubayr et, la Mère des Croyants et 'Â'ishah la nature mecquoise de celte sourate. L'étude de cette sourate montre aussi qu'elle fut révélée à la Mecque, comme nous l'expliquerons ultérieurement.
Thème
Le thème de cette sourate consiste à informer l'homme de la valeur, de l'intérêt et de l'importance du Coran. Le fait que cette sourate soit placée juste après sourate AI-'Alaq dans le corpus-
Butes s Lliosiiital'ité du Prophète (Saw)
Muhammad était connu pour sa grande hospitalité, et ceci avant même qu'il ne devienne Prophète. Personne ne repartait jamais les mains vides de chez lui. Il donnait à manger aux pauvres et aux nécessiteux ainsi qu'aux veuves et aux orphelins. A Médine, son hospitalité n'avait pas de limites, sa demeure restait ouverte à tous, aux riches et aux pauvres, aux amis comme aux ennemis. Tous allaient le voir et étaient très généreusement accueillis. Les gens venaient le voir, souvent en grand nombre et de toute provenance. Chacun d'eux était soigneusement accueilli et servi par le Prophète lui-même. Son hospitalité ne se limitait pas aux musulmans seulement. Il accueillait volontiers tout être humain, quels que soient son statut social et ses croyances. Les non-musulmans comptaient parmi ses visiteurs, et étaient tous reçus avec hospitalité. Lorsqu'une délégation chrétienne venue d'Abyssinie arriva à Médine, il en hébergea les membres chez lui et se chargea personnellement de servir ses invités jusqu'à la fin de leur séjour. Un jour, Muhammad reçut un polythéiste à qui il offrit le lait d'une chèvre ; celui-ci le but en
cule du Coran montre, en soi, que le Noble Coran, dont la révélation a débuté par les cinq premiers versets de sourate AI-'Alaq, fut révélé en une Nuit du Destin. C'est un Livre Glorieux et sa révélation est une entière bénédiction pour l'humanité. Au tout début, Allah dit : « Nous l'avons certes fait descendre (le Coran) ». Cela signifie que que ce n'est nullement l'œuvre de Muhammad, (saw), mais c'est Nous qui l'avons révélé.Puis, Il dit: « Nous l'avons certes, fait descendre (le Coran) pendant la nuit d'AI-Qadr ». La Nuit d’AI-Qadr a deux sens, tous deux impliqués par ce verset. D'abord, il s'agit de la Nuit où les destinées sont fixées ; ou, en d'autres termes, il ne s'agit pas d'une nuit comme les autres, c'est une Nuit où les destinées sont décidées. La révélation de ce Livre cette Nuit, n'est pas simplement la révélation d'un livre, mais plutôt un événement qui va changer la destinée non seulement de Quraysh, ou de l'Arabie, mais celle du monde entier. Cela est également évoqué dans sourate Ad-Dukhân ; conférer l'introduction qui lui est dédiée. L'autre sens impliqué est que cette Nuit est une nuit d'un honneur, d'une dignité, d'une gloire unique, si
entier. Le Prophète lui servit le lait d'une seconde chèvre, qu'il termina également. Ainsi, l'invité but en tout le lait de sept chèvres, le Prophète lui en ayant resservi jusqu'à ce qu'il soit repu. Souvent il arrivait que les invités mangent toute la nourriture disponible dans la maison, si bien qu'il ne restait plus rien pour le Prophète et sa famille qui devaient alors passer la nuit le ventre vide. Les Gens de la Banquette (ashàb as-suffah) étaient les plus pauvres et les plus démunis parmi les Compagnons : ils ne possédaient pas de maison et vivaient à la Mosquée en tant qu'invités permanents des musulmans. La plupart du temps, ils étaient les invités du Prophète. Celui-ci dit une fois : « Quiconque a suffisamment de nourriture pour deux personnes devrait la partager avec trois de ses compagnons. Quiconque en a suffisamment pour quatre personnes devrait en inviter cinq à la partager ». Ainsi, Abu Bakr offrit son hospitalité à trois d'entre eux ; le Prophète, quant à lui, en invita dix.
Abû Hurayrah raconta une expérience pénible de la famine qui l'avait touché lorsqu'il faisait partie des Gens de la Banquette : « Un jour, alors que j'étais complè-
bien "qu'elle est meilleure que mille mois. Ainsi, les infidèles mecquois sont-ils avertis, comme pour leur dire : « Par votre ignorance, vous considérez que ce Livre que Muhammad, (saw) vous présente, comme une calamité pour vous. Vous vous plaignez comme d'un désastre qui s'est abattu sur vous, alors que la Nuit où sa révélation fut décrétée est tellement bénie. Elle renferme un bienfait pour l'humanité qui n'a jamais été accompli auparavant, même pendant un millier de mois d'Histoire". Cela a également été signifié, et exprimé en d'autres termes, dans le verset 3 de sourate Ad-Dukhân, comme nous l'avons expliqué dans l'introduction qui lui est réservée.
En conclusion, il est établi que, durant cette Nuit, les anges et Gabriel descendent avec tout ordre (que sourate Ad-Dukhân qualifie de amrin hakîm : sage ordre) par l'autorisation de leur Seigneur. Elle est entièrement paix, depuis le soir jusqu'à l'aube. Cela signifie que le mal n'y a pas sa part, car tous les Ordres de Dieu visent la promotion du bien et non le mal. Et ce, à un tel point que si la décision de détruire une nation y est prise, cela sera pour un bien ultime, et non un mal.
Imam Mélté Al-lmam
tement affamé, je m'assis quelque part sur la route principale. J'aperçus Abû Bakr, passant par là, et pour attirer son attention sur mon piètre état, je lui posai une question à propos d'un verset du Coran. Il ne remarqua rien et passa son chemin. La même chose se répéta avec Umar qui ne me prêta pas non plus grande attention. Puis, ce fut au tour du Messager de passer par là, et lorsqu'il me vit, il me sourit et me dit : « Viens avec moi ». Lorsqu'il arriva à la maison, il trouva un bol de lait et s'enquit sur sa provenance. On lui dit que quelqu'un lui en avait fait cadeau.
Il me demanda d'aller chercher* tous les Gens de la Banquette. Je partis les chercher et les ramenai tous avec moi. Il me tendit le bol de lait et me demanda de le partager avec eux. Je me demandais comment cet unique bol pouvait suffire à apaiser la faim de tout le monde. Je passai mal-gré tout le bol, et chacun put en boire à satiété, et en fin de compte, je pus en boire à mon tour suffisamment pour assouvir ma faim. » Miraculeusement, cet unique bol de lait suffit à nourrir tous.
Ainsi notre Prophète (saw) transmettait-il ses enseignements à ( ses Compagnons aussi bien par j la parole que par la pratique.
Elhadj Imam Mélté Al-lmam j
N® 156 du Mercredi 19 au Mardi 25 Novembre 2008
SPIRITUALITE DuAraba 21 auTarata 27 ZoulQaada 1429
Grégorien
I Lundi
I Mardi "
26 Nov_______
27 Nov.______
28 Nov.
29 Nov.
30- Nov.----
1- Déc:
02 Déc.
Ara lia Lamissa ajourna Sibiri Kart
r
28 Zoul Qaada _29Zoul Qaada
30 Zoul Qaada 1~ Zoul Hija jD2_Zqu! Hija . .
03 Zoul Hija
04 Zoul Hija y
Lunaire
SOUBH : O5h 1 3
ZOUHR • 1 3h OO
ASR - 1 6h oo
MAGHRIB - 1 8h 1 O
ICHA - 1 9h 30
J sourate de la semaine: Soûratoul-t-tine (N°95) - Le figuier •*«**- "»i/«
C'est la 95*"* sourate du Coran. Mais elle la 28*"* dans l'ordre coranique. Elle comprend huit (8) versets révélés à la Mecque. Le titre, le figuier (at-tine) est tiré du premier verset.
Transcription et traduction des versets 1à 8 :
TRANSCRIPTION DES VERSETS 1à8
TRADUCTION DES VERSETS 1 à 8
Bismillahir-rahmanir-rahîm
V1 : Wa-t-tini Wa-z-zaytoùn.’
V2 : Wa-toûri-sînîne
V3 : Wa hâdhal baladil-amîne
V4 : Laqad khalaqnâl-insâna fî ahsani
taqwîm. '
V5 : Thoumma radadnâhoou asfala sâfilina
V6 : lllal-ladhina âmanoû wa amiloû-ç-çoilihâti falahoum ajroun ghayrou mam noûn
V7 : Famâ youkadhdhibouka ba-adou bi-d-dîn
V8 : A laysa Allaho bi-ahkamil-hâkimîn.
Au nom d'Allah, le Très Miséricordieux, le tout Miséricordieux.
V1 : Par le figuier et par l’olivier
V2 : Et par le mont Sinîne !
V3 : Et par cette cité sûre
V4 : Très certainement, nous avons créé l’Homme en la plus belle stature.
V5 : Ensuite nous l'avons envoyé au plus bas des bas.
V6 : Sauf ceux qui croient, et font œuvres bonnes car à eux, un salaire jamais interrompu.
V7 : Après cela, qu'est ce qui te fait traiter de mensonge la rétribution.
V8 : Dieu n'est-il pas le plus grand juge des juges ?
LE SAVIEZ-VOUS ? «MpWifttMM |
Les savants sont unanimement d'accord sur le fait que le sacrifice ne peut être accompli que moyennant un chameau, un bovin, un ovin ou un caprin. (...)
On ne peut pas acheter en guise de sacrifice, ni utiliser à cette fin des animaux congelés ou de la viande en conserve, leurs immolations étant intervenues avant l'échéance du sacrifice et parce que ces animaux n'appartiennent pas au moment de l'immolation à l'acheteur qui les offrirait en sacrifice. (...) Concernant les critères d'âge, le Prophète (saw) dit : « Ne sacrifiez qu'une bête âgée de deux ans et plus ( Musin-nah) sauf, si vous n'avez pas les moyens, aux-
quels cas, sacrifiez un mouton âgé d'un an ». Pour ce qui est du critère de forme. Selon un hadith, il est interdit de sacrifier des bêtes ayant perdu une moitié de corne ou d'oreille ou celles manifestement borgnes ou clairement malades ou les bêtes boiteuses ou chétives ou celles ayant l'oreille coupée en grande partie par devant
, sur le côté, ou fendue dans le sens de la longueur ou percée ; de la bête amputée totalement de l'oreille ou de la corne ou .a bote aveugle ou poussive.
Abou Ismael.
.*•*_'• QUESTIONS - REPONSES ^ ^<^ -^w^
Q1 . Doit -on sol même égorger sa bête de tabaski ou peut-on charger quelqu'un de le faire ?
R1 : Il est préférable pour le musulman d'effectuer personnellement le sacrifice. Mais il lui est permis d'en charger quelqu'un.
Q2 : En combien de parties partage-t-on la viande du sacrifice de tabaski ?
R2 : Il est bon de partager la bête sacrifiée en trois parties : une partie pour la famille, une partie distribuée soqs forme d'aumône et une autre partie aux amis.
Q3 : Est-ce une obligation de diviser ainsi son mouton de tabaski ?
R3 : Non, cela n'est pas une obligation. Mais, l'essentiel est de donner une partie aux besogneux, et d'en réserver aussi pour la famille.
Q4 : Pour une grande famille, un seul mouton suffit-il?
R4 : Une seule offrande suffit pour toute la famille, fut-elle vraiment grande, nombreuse.
Q5 : Qu'en est-il des gens qui n'ont aucun moyen pour faire le sacrifice de tabaski ?
R5 : Le prophète (saw) à offert un sacrifice au nom de tout son peuple. Donc tout musulman dépourvu de moyen bénéficie de ce sacrifice.
Q6 : Combien de personnes peuvent-elles se regrouper pour faire le sacrifice d'un bœuf pour la tabaski?
R6 : Jusqu'à sept personnes peuvent se regrouper pour acheter un bœuf et en faire le sacrifice de tabaski.
Abou Ismael
LES AHADITHS DE LA SEMAINE
le Prophète (saw) dît :
"Que l'un de vous ne meure qu'en ayant une bonne opinion de Dieu" (Maslim)
" ne sacrifiez que des "Moucinnas", à moins d'impossibilité. Dans ce cas vous pouvez recourir à des moutons moins âgés. (Mouslim).
" L'homme n'accomplit pas une action plus
agréable à Dieu le jour de l'Aid que celle d'offrir un sacrifice. Le jour de la résurrection, l'offrande vient intacte, avec cornes, sabots, poils et laine. Le sang qui en coule est estimé de Dieu avant même qu'il ne touche le sol. Soyez-en heureux. (Ibnou Maja et Tirmidy).
Abou Ismaël
LA DOUA DE LA SEMAINE
Lorsque le musulman égorge un animal ou fait un sacrifice, il récite la formule suivante :
"bismiflahi wal-llahou akbar. Allahoumma minka wa laka. Allahoumma taqabbal mini."
Traduction: Au nom cfAllah; et Allah est grand. O Alah ( c’est de toi et pour toi, O Allah, acceptera de moi.
Abou Ismaël
4-tavri r*»«ww» r^ri l r»^ * *«'Vf ; avec toure massamba
AL UYANE^^^^^»
95.7 w___________
A TOI MA SOEUR, ... :
PILIERS DE L'ISLAM :
MARCHE VERS ALLAH :
95.7 ~
Mardi 21 h 10 à 21 h 40
Mardi 17hà17h45
Mercredi 20 h 40 à 21 h 40
wm« GLOSSAIRE : Le mot « Moucinna » <—
Le terme "moucinna est un mot arabe. Il désigne dans le troupeau certains'types de bêtes. Ainsi la "moucinna est la bete de deuxième dentition. Mais il faut signaler que toutes les betes ne commencent pas à changer de dents au même âge.
Abou Ismaël.
«^^^cwM^c-^iMOH*^ Recette 4
Pour la recherche des moyens de subsistance
Actuellement, tout le monde cherche les moyens de subsistances. La sourate iklass (sourate 112, le monothéisme pur) permet d'avoir ces moyens.
Pour cela comme dans les autres invocations
On récite :
- la fatiha une fois
- le stigfar 100 fois pour demander à Allah de pardonner ses péchés
- la salat sur le prophète selon les différentes formules, ensuite on va réciter le premier et le deuxième verset de cette sourate d'une manière particulière en laissant tomber le terme « koul » qui signifie « dit » :on se retrouve donc avec le passage suivant:
Ouwa allahou ahadoun
Allahou samadoun
il faut zikrer (réciter) ce passage, 291 fois à tout moment de la journée selon votre emploi du temps de préférence après la
prière ou avant mais il n'y a pas de temps fixe
Dans les détails, on récite ce passage d'abord une fois. Après cela, on tend la main vers Allah et on dit «Allah c'est toi qui as les moyens, par la grâce de la sourate iklass, pourvoie-moi » Ensuite on récite 90 fois ce même passage et on pressente les mêmes vœux à Allah.
Enfin on termine en récitant ce passage 200 fois et on présente les mêmes vœux à Allah Toute personne qui s'évertue à réciter ces deux versets comme indiqué ci-dessus, aura toujours de quoi nourrir sa famille quels que soient les problèmes Mais il faut préciser qu'Allah connaît nos intentions ; il est plus proche de nous que ne le sont nos veines jugulaires. Il sait l'intention de ceux qui recherchent les moyens pour la subsistance de leur famille et ceux qui recherchent l'argent pour s'adonner aux interdits.
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Islam Info N 160 du Mercredi 26 Novembre au Mardi 02 Décembre 2008 DuAraba 28ZoulQaada auTarata 04 ZoulHija 1429 L _1
VIE DE LA COMMUNAUTE
COMMUNAUTÉ MUSULMANE DES SOUFI EN CÔTE D’IVOIRE (CMSCI)
Un déjeuner de reconnaissance à AL Maïdat
' Le Cheick Soufi Bilal a offert un déjeuner au restaurant islamique Al Maïdat le samedi 15 novembre 2008 face au Commissariat du 16*"" arrondissement à Yopougon.
Ce déjeuner organisé par la Communauté Musulmane Soufi en Côte d'Ivoire s'inscrit dans le cadre du soutien aux œuvres islamiques. Comme on le voit, ce restaurant islamique est le premier du genre dans cette commune voire dans le pays. Alors, le guide spirituel des Soufi le Cheick Soufi Bilal ne pouvait rester indifférent à ce projet si noble. Aussi, le restaurant al maïdat a-t-il montré un savoir faire de sa
Le Cheick Soufi Konaté (au milieu) a offert un déjeuner au restaurant Islamique
maison lors de la dédicace du livre "Iklaç" du cheick soufi Bilal. En effet, en guise de reconnaissance à ce restaurant qui s'est montré à la hauteur, il était question pour cette communauté de venir dire merci à toute l'équipe d'AI maïdat pilotée par M. Ouattara. Ce faisant, ce déjeuner a été un prétexte pour soutenir et saluer cette équipe. Mais la surprise était de taille chez certains invités qui ignoraient l'existence d'un restaurant islamique en Côte d'Ivoire. Ceci a fait dire au premier guide al moudjaidoun le Cheick Konaté Moussa Ibn Daoud : «C'est ma première fois de manger dans un restaurant islamique»». Prenant la parole, le représentant de Cheick Soufi Bilal le Cheick Soufi Konaté guide spirituel de la Communauté Musulmane Soufi en Côte d'Ivoire ''soutenir al maïdat en venant man-
ger ou louer ses services est un acte méritoire”, a-t-il dit La communauté musulmane doit tout mettre en œuvre pour appuyer et soutenir ce genre d'action. Selon lui, aujourd'hui nombreux sont les musulmans qui mangent ou sollicitent le service traiteur dans les différents restaurants. Or, l'alcool et la viande de porc sont utilisés dans les mêmes assiettes et verres. Cest pourquoi, il a attiré leur attention en ces termes : «Vous n'avez plus droit à l'excuse parce qu'il existe maintenant un restaurant islamique». Le Cheick Soufi Konaté a terminé son intervention par des voeux de succès et prospérité à Al maïdat en donnant le coup d'envoi des festivités. Notons que les invités se sont régalés et ont mangé à satiété.
Fané NYacoro
ABOBO : OPÉRATION DE DON DE SANS
L'AJMCI honore la journée de la paix
L'Association des Jeunes Musulmans en Côte d'Ivoire (AJMCI) était le samedi 15 novembre 2008 à l’honneur à l'occasion de la journée, de la paix à l'hôpital général cfAbobo pour une journée de don de sang. Les responsables de cette structure ont expliqué au public et responsable de ce centre de santé les raisons de leur démarche.
«Je donne mon sang pour la paix»», c'est le message que les jeunes musulmans ont voulu partager avec leurs concitoyens pendant la journée de don de sang qu'ils ont organisée à Abobo.
«Le choix de la date commémorative de la paix retrouvée pour organiser une cérémonie de don de sang reste pour nous, un sacrifice de soi jamais suffisant pour sceller, à travers ce geste, l'adhésion de toute la communauté musulmane à un
idéal de paix et de cohésion sociale avec tous les fils et filles de notre cher pays. Nous voulons aussi faire un témoignage de foi de notre engagement à vivre en communauté avec notre prochain, sans distinction de race, de religion ni d'origine ainsi que l'enseigne notre religion. Car cette opération de sang contribuera à renforcer la banque nationale de sang et nous sommes davantage soulagés de savoir que notre sang pourra sauver des vies»» a d'emblée signifié le président communal de cette Association, M Kamissoko Amadou. Le Président national, M. Nurdine Oyowelé a ajouté que œtte action vise également à amener tous les membres de sa structure à inscrire dans leur comportement de tous les jours le don de sang. Pour lui, ce geste est tellement important qu'il faut l'inculquer aux enfants dès
leur bas âge. Il a au nom de sa structure remercié vivement les nombreux donneurs et les responsables du centre hospitalier dont Mme Aka Micheline, Directrice du centre de transfusion cfAbobo. Cette dernière a à son tour félicité l'Ajmci pour son
Le don de sang est une action humanitaire recommandée
geste civique et humanitaire avant risques de pathologie, le prélève-d'inviter toutes les populations à en ment de sang et une collation. M.
faire autant
L'opération en elle-même se faisait en quatre étapes. L'identification du donneur, la prise de tension, la consultation, la consultation médicale, une étape cruciale du processus qui consiste à la recherche des
Koné Lacina, les dames Kouyaté Mariam et Soumahoro ont dit être venus contribuer à sauver des vies en répondant surtout à l'appel lancé par l'AJMCI. Cette structure compte offrir au centre de transfusion sanguine environ 1000 poches. Pour cela, comme l'a indiqué M. Nurdine Oyowélé, l'AJMCI va étendre dans les jours à venir cette opération de don de sang sur toute l'étendue du territoire.
Par ailleurs, les jeunes musulmans ont été soutenus par le représentant du maire de la commune, M. Fofana Zoumana, le vice-président de la coordination CNl d'Abobo, M.Konaté Drissa. Ils ont tous deux remercié l'AJ MCI pour l'initiative ainsi que les donneurs qui sont venus nombreux. Parallèlement à Abobo, d’autres opérations de don de sang se faisaient à Adjamé et à Marcory par la même structure. On a noté 102 poches à Abobo, 75 à Adjamé et 84 à Marcory.
Haroun B
RELATIONA IRAN - LIPCI
le Coran ouvre de nouvelles portes à la LIPCI
Sur l'invitation de l'ambassade de la République Islamique d'Iran en Côte d'Ivoire, le président de la Ligue Islamique des Prédicateurs en Côte d'Ivoire (Upci) a effectué un voyage en Iran le mardi 12 novembre 2008 dans le but de prendre part au deuxième concours international de la lecture saint Coran des étudiants.
Rentré le mardi 18 novembre 2008 en Côte d'Ivoire, lïmam Aboubacar Coulibaly a été accueilli par ses pairs et les membres du BEN de ladite structure à leur tête l'Imam Fodé Doumbia le vice président Egalement, il y avait 5 sections de la ligue qui ne se sont pas fait raconter l'événement. Ce sont entre autres la section de Yopougon, Treichville, Marcory, Koumassi et Port Bouët avec la participation de Nour Salam pour donner une note de gaieté à l'accueil du président. Dans le hall de l'aéroport international Félix Houphouët Boi-gny, ce sont des accolades et des coups de poignets qui ont souhaité la bienvenue à leur premier responsable. A sa sortie, il a accordé
Le président de la LIPCI, l’imam Aboubakar Coulibaly lors de son arrivée
un temps d'entretien à la presse pour donner l'objectif de sa visite dans le pays de l'Imam Khomeyni. Selon lui, l'objectif de cette visite est le fruit d'une bonne relation entre la Upci et l'ambassade de la République Islamique d'Iran en Côte d'Ivoire. "Nous étions à ce concours international de lecture du Coran comme invité d'honneur. A cet effet,
nous avons suivi tout le déroulement de ce concours. Mais ce qui nous a impressionné était l'organisation parfaite et la place qu'ils ont accordées au Coran et aux lecteurs. D’énormes moyens ont été mis à telle enseigne que la salle qui a servi de cadre n'a laissé personne aux intempéries”, a-t-il dit. Pour sa part, ce premier voyage
apportera beaucoup à la Upci surtout quant à l'organisation du prochain concours sous-régional de la lecture psalmodiée du saint Coran. Notons que pour ce voyage te président Aboubacar Coulibaly s'est entretenu avec la télévision iranienne. Ce sont 22 pays qui ont participé à ce concours international y compris la Côte d'Ivoire.
Fané NTacoro
CONTACTS : 22-42-15-06 [ 22-42-85-01
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Islam Info N°160 du Mercredi
26 Novembre au Mardi 02 Décembre 2008 DuAraba 28ZoulQaada au Tinta 04 ZoulHIja 1429 '
FOCUS
ISLAM AUX ETATS-UNIS: Enfants d'Allah et de l'Amérique
Une Ouma multiraciale
Noirs, Blancs, Latinos, Asiatiques... Chaque année, de 50 000 à 80 000 Américains se convertissent. Des ennemis intérieurs, membres de I' «axe du mal»? Non, disent-ils, des citoyens en quête de spiritualité qui trouvent leur voie dans le Coran. Contre le matérialisme et l'individualisme yankees, mais en fidèles neveux de l'Oncle Sam
40% des musulmans américains sont des convertis
La famille de Zaki et Maria Azzaoui, pendant la prière du soir, chez eux, près de Boston.
Il se complique un peu la vie, Juan Alvarado. Regarder la télévision est devenu un casse-tête. Aller au cinéma? Trop risqué. Et les spectacles de Broadway avec les copains, terminés. La hantise de cet instituteur de Spanish Harlem (New York): entrevoir par surprise le corps dénudé d'une hétaïre, tomber sur une scène de fesses, infliger à sa pudeur contrite la vision dégradante d’une gorge lascive ou d'une hanche polissonne. Juan, 34 ans, marié, père de deux petits garçons, n'est pas entré dans les ordres. Il s'est converti à l'islam. Fils d'une famille catholique blanche originaire de Saint-Domingue, Juan -Shafeeq Abdullah Mohammed pour ses coreligionnaires - fréquente désormais assidûment l'Islamic Cultural Center of New York, marmoréenne mosquée au minaret fiché sur la 96e Rue, à dix minutes de Central Parte «Plus qu'un changement, c'est un retour, affirme Juan. Un retour à mon état naturel de musulman qui s'ignorait. Un retour vers tout ce en quoi j'ai toujours cru.» Comme lui, des milliers d'Américains convertis se rendent chaque semaine à la prière, à une lecture herméneutique ou à un cours d'arabe dans l'une des 85 mosquées de la ville. Tous les ans, selon les experts, de 50 000 à 80 000 Américains choisissent d'embrasser l'islam. Bizarrement, les attentats du 11 septembre 2001 n'ont pas servi de repoussoir. Au contraire, Blancs, Latinos, Noirs ou Asiatiques se sont rués dans les mosquées. Ironie de l'Histoire, cette progression des conversions, conjuguée à l'augmentation de l'immigration musulmane - notamment en provenance des pays d'Asie du Sud - fait de l'islam le culte qui se développe le plus vite aux Etats-Unis. 87% des 1 209 mosquées américaines ont été construites au cours des trente dernières années. Un quart depuis 1994. A ce rythme, les musulmans vont bientôt constituer la première minorité religieuse de cette très chrétienne nation. Mais pourquoi une religion qui est utilisée par certains comme une arme contre l'Occident et semble à ce point aux antipodes de la culture de ce pays fascine-t-elle tant les enfants de l'Amérique?
Sur les 5 à 8 millions de musulmans américains - comme en France, les statistiques manquent singulièrement de précision - près de 40% sont des convertis. La plupart n'ont rien de commun avec John Walker Lindh, le jeune taliban américain arrêté en Afghanistan, condamné à vingt ans de prison, ni avec le tireur fou de Washington. Tous ne sont pas non plus des Noirs du ghetto fascinés par
L'Imam FeisalAbdul Rauf (en blanc) lors d'une rencontre entre musulmans
Elijah Mohammed, Malcolm X et Muhammad Ali, les icônes de la culture black. La Nation of Islam (NOI), le très médiatique mouvement sectaire du prédicateur Louis Farrakhan, ne rassemble qu'une poignée d’agités. Et ceux qui se proclamaient naguère «Black Muslims» se disent aujourd'hui «Muslims» tout court, musulmans parmi les autres dans la grande oumma multiraciale version bannière étoilée. God Bless America, quel quïl soit.
Un vendredi, à Tribeca, dans le sud de Manhattan. Il est midi. Sur ce bout de trottoir venteux de West Broadway, quelques dizaines de personnes attendent de pousser la discrète porte verte de la mosquée Al-Farah. Dans le vestibule, les chaussures s'empilent Les femmes couvrent leurs cheveux d'une écharpe ou gardent simplement leur chapeau, avant de s'installer sur les tapis soyeux, séparées des hommes par une symbolique rangée de bancs miniatures.
Petite et coquette, avec sa chaire de bois précieux, ses murs de brique laquée de blanc et son plafond mouluré, la mosquée est à lïmage de la ville: United Colors of Islam. Assis à touche-touche, des gaillards blonds, des Noirs d'ici et d'Afrique, des Asiatiques, des Indiens, des Moyen-Orientaux, des costumes-cravates et des casquettes de base-bail prêtent la même oreille au sermon en américain de l'imam Feisal Abdul Rauf. Physicien de formation, ce quinquagénaire raffiné à la courte barbe grise et au regard aigu, descendant d'une lignée d'imams égyptiens intellectuels et cosmopolites, est incontournable. Au lendemain du 11 septembre 2001, la chaîne CBS a reconnu en lui le porte-parole d'un islam qui se veut moderne et modéré - américanisé?
Maître soufi, il prêche à Al-Farah depuis vingt ans, et il a fondé en 1997, avec sa femme, Daisy Khan, l'Asma Society, une association culturelle et artistique destinée à promouvoir une «expression américaine» de l'islam. «Après les attentats, le Coran a figuré pendant des semaines en tête des ventes de livres, explique-t-il. Les gens réalisaient soudain qu'il y a 1,2 milliard de musulmans dans le monde, et se demandaient si nous étions tous des assassins en puissance. Beaucoup sont venus jeter un coup d'oeil dans les mosquées.» De journées portes ouvertes en «pizza-parties», certains sont restés.
Pourtant, Il n'est pas facile de s'affirmer musulman aux USA
Prière à la mosquée du Centre culturel islamique, à New York. Plus de la moitié de ses fidèles sont des convertis.
Pourtant, ces derniers temps, il n'est pas si facile de s’affirmer musulman aux Etats-Unis. «Les leaders des organisations islamiques américaines n'osent pas critiquer publiquement le gouvernement, assure Louis Cristillo, chercheur au Middle East Institute de l'université Columbia et spécialiste des communautés musulmanes de New York. On est vite taxé d'antipatriotisme, par les temps qui courent.» Pompier retraité de 48 ans, Kevin James, converti depuis vingt ans, accuse: «D'un côté, on laisse s'exprimer des dangers publics, comme Pat Robertson (télévangéliste ultracon-, servateur), et, de l'autre, on emprisonne des universitaires comme
L'Imam Deen Mohamed
Sami AJ-Arian (arrêté à Tampa, en Floride, en février). C'est la porte ouverte à l'irrationnel!» Christina «Safiya» Tobias-Nahi est mariée à un Marocain. Ces trentenaires travaillent tous les deux à Boston, pour l'université Harvard: «L'autre jour, les flics sont venus arrêter mon mari dans un fast-food, sans raison! s'indigne cette militante des droits civiques. Pendant longtemps, les Noirs ont été dans le collimateur. Maintenant, ce sont les musulmans. On ne peut plus faire de don aux associations caritatives musulmanes sans risquer d'être, un jour, soupçonné de liens avec la mouvance islamiste et privé de la citoyenneté américaine!» Les convertis déclarent défendre une autre idée de l'Amérique que celle de Bush. Nurah Jeter, archiviste à la bibliothèque afro-américaine de Harlem et directrice du
Muslim Women's Institute for Research and Development, s'enflamme: «Quel sens ça a d'apporter la démocratie à des gens que l'on fait mourir sous les bombes?»
Et quel sens cela a-t-il d'opter pour une religion qui sert de moteur aux ennemis de son propre pays? Réponse: «Les terroristes sont des salauds qui se servent de l’islam pour leurs propres intérêts, tonne Kevin James. Ce qu'ils font est fondamentalement contraire au message du Coran.» A les écouter, aucun de ces convertis n'éprouve la moindre fascination ou complaisance pour les dictatures islamistes et les pétromonar-chies. Plutôt plus politisés que l'Américain moyen, mieux informés et plus critiques sur les mass media, ces musulmans tout neufs ne mâchent pas leurs mots: «On pervertit la religion pour asservir les peuples et les réduire à la misère», s'indigne Christina Solano, Californienne voilée, étudiante en histoire des civilisations latino-américaines.Pourtant, comme beaucoup, la jeune femme ne semble guère troublée par les actes de fanatisme qu'elle recense sans complaisance.
Dans l'islam on n'est pas seul, le lien communautaire est très puissant
Chaque vendredi soir, une quarantaine de personnes se réunissent au domicile du couple Abdul Rauf, un appartement cossu du West Side, pour psalmodier, deux heures durant, des versets du Coran. La moitié de l'assistance est composée de convertis, récents ou plus anciens, fascinés par la mystique soufie, la doctrine ésotérique et philosophique de l'islam: il y a là Masud Tariq-Towe, professeur d'histoire d'une cinquantaine d'années, qui se sentait «prisonnier de l'église catholique», dont les dogmes «ne touchaient pas» le «cœur».
Yahya, 22 ans, surnommé «John the Baptister» à cause de son penchant pour Jésus et ravi que l'islam l'autorise à continuer de révérer son héros; Frank «Abdul-Majid» Vriale, la quarantaine prospère, impliqué à plein temps dans sa nouvelle passion; David, un informaticien de 32 ans, qui a épousé le soufisme en même temps que sa femme bangladaise, etc.
Et il y a Geoffroy Orens, 26 ans, converti depuis deux ans: «Ma mère est pasteur anglican, ma grand-mère est juive, mais c’est à la mosquée que j'ai trouvé une communauté.» Un peu exalté, le jeune homme, auteur d'un livre sur le soufisme, dit avoir découvert une «famille», et aussi des valeurs. C'est sans doute l'une des clefs de ces conversions: beaucoup blâment le matérialisme et le mercan-
tilisme yankees. «Les Etats-Unis sont un pays très individualiste, où la compétition est omniprésente, où les pressions sociales sont très fortes, précise Louis Cristillo. Dans l'islam, on ne vous demande pas d'être le premier, le meilleur, le plus fort. On n'est pas seul, le lien communautaire est très puissant.»» En quête de discipline et de mystique, mal à l’aise dans sa propre tradition' religieuse, paumé, Geoffrey a trouvé sa voie. Définitivement?
Quand ils ne croient plus dans le Dieu de leur enfance, la plupart des Français ne croient plus en Dieu du tout et ne s'en trouvent pas plus mal. Pas les Américains. «C'est le pays le plus religieux du monde occidental, rappelle Jocelyne Césari, chercheuse au Groupe de sociologie des religions et de la laïcité (CNRS) et professeur à Harvard, qui étudie les différences entre les pratiques de l'islam en Europe et aux Etats-Unis. 9 Américains sur 10 prient au moins une fois par semaine. 7 sur 10 sont fidèles d'un lieu de culte. 4 sur 10 participent hebdomadairement à un office. Et chaque semaine apparaissent de nouvelles églises et des sectes.» Selon la sociologue, l'engouement actuel des Américains pour l'islam s’inscrit dans le contexte de ce «vaste marché du religieux»» que sont les Etats-Unis: «En moyenne, un Américain aura eu trois religions différentes au cours de sa vie!»» L'islam serait la dernière mode en la matière, après le bouddhisme, le taoïsme, le confucianisme, le tarot, la méditation transcendantale, l'astrologie, la kabbale, le New Age, le paganisme... Ainsi, Todd Leslie, californien bon teint, blond aux yeux bleus de 46 ans, fils d'une catholique et d'un protestant, élevé dans le culte baptiste parson beau-père, a fait un long détour par le bouddhisme zen avant de découvrir les poèmes de Rumi, poète persan du XIIle siècle, fondateur du soufisme, qui fait un carton chez les prospecteurs de foi. Converti en septembre 2002, Todd se réjouit que son entourage ait si bien pris la chose: «Dans la famille, on a l'habitude! Plaisante-il. D'ailleurs mon frère aîné s'est converti à l'hindouisme.»»
«Question de spiritualité, les Américains sont des chercheurs invétérés, confirme l'imam Feisal. L’islam est une religion monothéiste, universaliste et simple, cousine de leur tradition d'origine, et ils s’y sentent très vite confortable, à l'aise.» D’autant que les imams ne manquent pas de marteler cette précision stratégique: pas besoin de jeter sa Bible ou sa Torah: «Le Coran est un prolongement, un achèvement», insiste Omar Abu Namous, ancien traducteur aux Nations unies, le «boss>» du vaste Islamic Cultural Center de New York -de 3 000 à 4 000 fidèles chaque vendredi. «L'islam, c'est une ligne directe avec Dieu, sans passer par le standard», répètent à l'envi les convertis. Le plus souvent issus du christianisme, ils décrient l'opacité de certains dogmes chrétiens comme la Sainte Trinité ou le péché originel. Les pragmatiques veulent de la simplicité, de la clarté - de la facilité? «Et puis je ne voyais pas pourquoi je devais avouer mes fautes à un intermédiaire, sourit Bany Danielian, 41 ans. J'aime lïdée de n'avoir de comptes à rendre qu'à mon Créateur.» Trompettiste de jazz -il a joué aux côtés de Branford Mar-salis, Natalie Cote et Tito Puente -Bany vénère deux dieux: Allah et Miles Davis. Converti depuis une quinzaine d'années, cet enfant du
^~r^— l8MuM"teii‘ 26 Novembre au Mardi 02 Décembre 2008 Pu4raM 28ZoulOaada auTarata 04 ZculHI/a 1429 |
FOCUS
melting-pot (mère italienne, père arménien) affirme avoir trouvé dans fisiam une discipline de vie: «Je ne fume pas, je ne mange pas de porc, je ne bois pas d’alcool - pas facile, pour un jazzman! - je fais mes cinq prières quotidiennes. C’est comme la gym: on n'a pas envie d'y aller mais on se sent mieux après.» Si sa femme, Cecilia, ne l'a pas suivi dans sa foi, leurs deux filles, 9 et 11 ans, prient avec papa. «C'est important de leur donner des valeurs, des repères, une morale», insiste Barry.
Les femmes musulmanes de plus en plus respectées
Pendant la prière, à la Mosque of the Islamic Brotherbood, à Harlem.
Tous les convertis le clament l’Ameri-can way of life a du plomb dans l'aile. Ils méprisent un peu ce que Cindy Hankins, étudiante en sciences sociales à San Diego, appelle «l'Amérique de Fox News et de CNN, son individualisme forcené et son consumérisme à tous crins, son patriotisme virulent et sa brutalité ordinaire». Les Etats-Unis glisseraient vers le chaos, la violence, la décadence, selon l'imam Abu Namous, et la comptabilité qu'il tient a de quoi faire frémir. L'index levé, il scande: « Ici, un viol est commis toutes les trois minutes! Cela fait 500 femmes violées par jour! 175 000 par an! Vous vous rendez compte? C'est le règne du crime, de la drogue, de l'immoralité et des désirs vite assouvis. La dignité des femmes est bafouée! Seul l'islam peut stopper ça»
Selon l’imam, une trentaine de personnes viennent chaque mois à sa mosquée pour solliciter leur conversion. «Nous voyons souvent arriver des jeunes filles d'une vingtaine d’années, un peu perdues, qui ont déjà
L'Islam prend de plus de plus de proportion en Amérique
connu pas mal d'expériences sexuelles et vivent avec un petit copain, assure Omar Abu Namous. Blés se sentent mal, elles cherchent un absolu, des cadres, des repères. Quand elles entrent dans l'islam, elles quittent leur copain, arrêtent de boire et de fumer. Elles trouvent une communauté. C'est comme un coup d'Etat Elles reprennent le pouvoir sur leur existence.» Le pouvoir, vraiment? «Je porte le voile, certes, mais mon mari fait le ménage, les lits et la vaisselle!» assure Christina, à qui la synthèse de l'islam et du féminisme ne fait pas peur.
S'ils se cherchent des règles, une discipline de vie, pourquoi ces croyants en mal de rigueur n’observent-ils pas celles de leurs propres traditions religieuses? Pour l'imam Omar, la réponse est simple: les Eglises chrétiennes sont devenues laxistes. «Maintenant, il suffit de croire au
Christ et hop! Ça suffit Vous allez à l'église pour écouter le sermon, et puis vous continuez votre vie comme si de rien n'était Plus structuré, plus exigeant, l’islam rédame une implication plus grande: arrêter de fumer, de boire, d'avoir des rapports sexuels hors mariage, prié cinq fois par jour,
de personnes chaque mois.
faire le ramadan. Et, pour les femmes, porter le voile. C'est important pour elles de montrer qu'elles ne sont pas des objets sexuels faits pour le fun.» Sandra Wellington, biologiste de 37 ans et polyglotte émérite - elle parle huit langues! - a fait le ménage dans sa vie: «Je suis beaucoup plus calme depuis que je me suis convertie, assure cette jeune femme d'origine haïtienne, pourtant expansive. J'avais besoin de règles. J'appréhendais de mettre le hidjab, j'avais peur des réactions dans la rue, mais ça se passe très bien.» Elle tripote machinalement
son foulard lavande: «Bon, ce n'est pas très pratique pour les manipulations au labo, avec les souris qui risquent de s'agripper dedans... Mais, pour le reste, ça a changé ma vie. Les gens sont beaucoup plus respectueux avec moi. Les hommes s'adressent désormais à mon intelligence, ils sont plus polis et gentils.»
Rigueur, discipline, sobriété, continence, cohésion de la famille: au pays de Mickey et de McDo, on s'étonne à l'évocation d'un tel programme. On a tort ça plaît. «La hantise de la société américaine, c'est la dislocation de la cellule familiale, note la sociologue Jocelyne Césari. On divorce, on ne sait plus comment gérer les enfants. Pour eux, l'islam remet les pendules à l'heure en les recentrant sur les valeurs familiales. Ce qui, paradoxalement, s’accorde assez bien avec le discours des conservateurs tels que George W. Bush: leurs valeurs sont très proches de celles que va prôner
l'islam.»
Un message particulièrement bien reçu par la communauté afro-américaine, sinistrée par le chômage, la délinquance, la violence, l'alcoolisme et la drogue. C'est sur ce terreau qu'Elijah Mohammed a fait prospérer la Nation of Islam fNOR mouvement
fondé dans les années 1930 et visant à restaurer la «fierté» noire. Il s'agissait alors de renouer avec la religion des ancêtres africains réduits en esclavage et christianisés de force, tout en enrayant l'autodestruction d'une communauté qui s'enfonçait dans l'alcoolisme. «Mais quand on a souffert jusqu'à en perdre la mémoire, le réveil est difficile, brumeux, confus, affirme l'imam le plus influent de Harlem - «La Mecque des Afro-Américains» - Talib Abdur-Rashid, de la Masjid of Islamic Brotherhood (mosquée de la fraternité islamique). La
NOI était complètement pervertie par le nationalisme black.»
La NOI était alors considérée par l'islam orthodoxe comme un mouvement hérétique, fondé sur une genèse rocambolesque, une secte raciste que Malcolm X finira par quitter pour revenir aux sources de la tradition islamique. A la mort d'Elijah Mohammed, en 1975, son fils, Warith Deen Mohamed, reprend les rênes du mouvement, rompt avec l'amphigouri séparatiste de son père, change le nom Nation of Islam en World Community of Al-lslam in the West (aujourd'hui Muslim American Community), ouvre ses mosquées à tous les musulmans, sans distinction de race, et fait rentrer ses membres dans un piétisme sunnite de bon aloi. Une révolution que ne tolère pas son rival, Louis Farrakhan,
qui restaure les vestiges de la NOI mais ne parviendra jamais à rallier les anciens Black Muslims: seuls 1% des 3 millions de musulmans afro-américains appartiennent aujourd'hui à la NOI. Farrakhan est désormais considéré comme un fanatique isolé, alors que Warith Deen Mohamed est un interlocuteur écouté.
Le retour à la religion d'origine
Réunion soufie, chez l'imam de la mosquée Al-Farah, à New York.
Devenu respectable, l'islam des Afro-Américains continue de se chercher des racines: «Les historiens estiment que 35% des esclaves noirs’déportés en Amérique pour travailler dans les champs de coton étaient musulmans, soutient l'imam Talib Abdur-Rashid. Aujourd'hui, nous nous réapproprions notre histoire.» Et il martèle: «Je me définis comme un musulman afro-américain et un activiste des droits
sociaux.» Il faut dire que l'homme est né dans les années 1950 à Greens-boro (Caroline du Nord), d'où partit à la même époque le mouvement des droits civiques, contre la ségrégation raciale.
Depuis quelques années, une frange de la communauté hispanophone, pas franchement favorisée non plus, entonne à son tour ce credo. On estime à environ 50 000 le nombre des Latinos qui se seraient déjà convertis. En juillet 2002 s'est même tenue, près de Chicago, la «3e conférence sur l'islam en milieu latino-américain», sous les auspices de la puissante Islamic Society of North America. Eux aussi se cherchent une filiation historique avec l'islam: «On observe le développement de tout un discours sur les fondements islamiques de l'identité espagnole, souligne Hisham Aidi, chercheur au Middle East Institute de l'université Columbia. Des organisations latinos comme l'Alianza islamica insistent sur l'importance de l'héritage musulman de l'Andalousie des Abbassides. Ils soutiennent que leurs ancêtres étaient des Maures venus du Maghreb et d'Afrique, convertis de force par les chrétiens après la Reconquista, puis déportés dans les Caraïbes et en Amérique latine.»
Convaincus d'opérer un retour aux sources, ces Latinos ne parlent* d'ailleurs pas de conversion à l'islam, mais de «reversion» (retour). Contrairement aux Blacks, qui troquent traditionnellement leur nom d'esclave contre un patronyme arabe, les Latinos conservent souvent le leur, sous prétexte de consonance arabe. Ainsi, Juan Alvarado, l'instituteur au cas de conscience télévisuel, se réjouit-il: «Dans Alvarado, il y a Al, c'est un mot arabe!» Certains membres de la communauté hispano-musulmane vont même jusqu'à prétendre que l'emblématique «Olé» des corridas serait dérivé du mot «Allah» . „
Malgré ses composantes hétérogènes - ou à cause d'elles - l’islam américain parvient à rassembler ses fidèles dans les mêmes mosquées. Plus qu'en Europe, où chaque pays voit l'islam à travers le prisme d'une immigration liée aux anciennes colonies, complexée et défavorisée, explique Jocelyne Césari. «En France, on se représente le monde musulman à travers les Algériens ou les Marocains. En Grande-Bretagne, ce sont les Pakistanais. Ici, l'islam est issu de tant de pays différents que sa
A chacun son "Islam Info"
dimension universaliste apparaît comme une évidence. Et la récente immigration musulmane est plutôt haut de gamme: financiers, avocats, universitaires, scientifiques, médecins...»
Beaucoup d'entre eux épousent une fille du pays, comme Ibrahim, ingénieur égyptien, qui s'est marié avec Justine, attachée culturelle new-yorkaise. Ils ont 28 ans et sont les heureux parents d'Aya, 2 mois. Ou Zaki Azzaoui, marocain, et Maria, d'origine italienne, tous deux cadres supérieurs dans la même société d'informatique de Boston, parents de Sarah (7 ans) et d'Ali (4 ans). Comme beaucoup d’autres jeunes femmes, Justine et Maria ont commencé par s'intéresser intellectuellement à la religion de leur fiancé. «Je suis fascinée par cette foi qui rythme son quotidien», insiste Justine. L'arrivée des enfants leur a fait sauter le pas et, désormais, elles se font un devoir de devenir de bonnes musulmanes. Jusqu'à porter le voile? «J'aimerais bien en avoir la force, confie Maria, mais je ne me sens pas prête. Evidemment, mon mari me laisse libre.» Grâce à son épouse, ce dernier dit redécouvrir sa propre religion: «Moi, je fais comme au Maroc, comme on m'a appris, sans me poser de questions, dit-il. Mais elle, elle va aux sources, elle s’interroge, elle sait pourquoi elle fait les choses. Surtout, elle veut être une musulmane américaine, pas marocaine.»
L'islam qui s'invente là ne ressemble à aucun autre. A l'instar des autres convertis, Barry le jazzman pratique un islam dépouillé de toute référence géographique, ethnique ou culturelle, pas plus moyen-oriental que maghrébin, asiatique ou africain. «J'ai commencé par aller à la mosquée la plus proche de chez moi, dans un quartier égyptien de New Jersey City, raconte-t-il. Le prêche était en arabe. Je suivais avec des écouteurs dans une petite pièce séparée, mais J’ai préféré changer de mosquée. Je suis américain, mon expérience culturelle est américaine, pas arabe.» Alors que l'Europe peine à faire émerger un islam réformé, cette transformation pourrait bien s'opérer, paradoxalement, aux Etats-Unis, patrie du communautarisme. L'imam Feisal y croit «On a l'occasion de créer ta* une nouvelle identité musulmane, de moderniser la théologie. L'Amérique est une chance pour lïslam.» Un comble.
Source : Expcess.fr
Islam Info N° 160 du Mercredi 26 Novembre au Mardi 02 Décembre 2008 DuAraba 28Zoul Qaada au Tarata 04 Zoul Hija
SOCIETE
YOUSSEF Al B ASSAM (président du Fonds Saoudien de Développement) : “Nous allons épauler la Côte d'Ivoire dans son développement
LAURENT SBAôBO (President de la République ) :
“Inspirons-nous du modèle des pays arabes”
Après la signature de la convention de prêt entre l’Etat de Côte dlvoire et le Fonds Saoudien de Développement, M Youssef Al BASSAM a bien voulu accorder une interview à Islam Info dont nous vous livrons les grandes articulations.
Monsieur le président, qu'est-ce que le Fonds Saoudien et quelles sont vos activités ?
Le Fonds Saoudien de Développement est le canal officiel par lequel le royaume d'Arabie Saoudite passe pour octroyer ses aides aux pays amis. Son rôle est d’octroyer des prêts concessionnaires à ces pays pour résoudre les problèmes sociaux. Notre institution a à peu près à ce jour, 77 activités à travers le monde aussi bien avec les Etats que les institutions de Financement Parmi ces Etats au nombre 52, figure la Côte d'Ivoire
L’aide octroyée per le Fonds Saoudien de Développement tient-elle compte des considérations religieuses?
Le Fonds saoudten pour le Développement a été créé pour aider dans le cadre du développement au plan international, il n'est pas par conséquent question de ciscrimination religieuse ou ethnique dans cette aide. Notre institution traite avec les pays qui ont des relations solides avec le royaume d'Arabie Saoudite Dans ce sens, la Côte dlvoire figure parmi ces pays.. La présence des deux ambassadeurs à savoir celui du royaume de l'Arabie Saoudite en Côte d'Ivoire et de celui de la Côte d'Ivoire à Riyad à cette cérémonie, prouve que cette relation est solide entre nos deux Etats
De manière effective, quels sont les rapports que le fonds entretient Avec notre pays ?
Je vous signale que cela fait à peu près trois ans que le Fonds a entamé ses relations avec la Côte dlvoire. Et pendant ces trois ans, nous sommes parvenus à signer deux accords notamment dans le domaine de la réhabilitation de l'autoroute du Nord et de renseignement et c'est justement
IX SUFFE "HAMZX"
Les relations sont au beau fixe
Les relations entre la Côte d'Ivoire et les pays du Golfe sont au beau fixe. Pour preuve, le dernier passage de la délégation du Fonds saoudien de Développement dans notre pays.
Si ces relations relèvent de la ReaJpo-litik menée par le Président de la République qui entend diversifier les sources d’aide dans notre pays, elles sont pilotées par le ministère des Affaires étrangères avec pour maître d'ouvrage l'Ambassadeur Hamzah Sallah Abdel kadder.
Ce diplomate de carrière discret mais efficace a su imposer sa marque à ces nouvelles relations entre notre pays et les pays du Golf appliquant à merveille l'écodiplomatie en règle au Ministère des Affaires étrangères. Dans cette optique, on assiste depuis trois ans au défilé des institutions de financements arabes et hommes dAf-
YOUSSEF Al BASSAM, président du Fonds Saoudien de Développement
•ce deuxième accord concernant l'éducation qui nous réunit ici ce matin.
Quel est le montant du prêt consenti à notre pays ?
D'abord c’est un grand plaisir pour moi d'être devant vous aujourd'hui pour signer œt accord entre le Fonds Saoudien de Développement et la République de Côte d'Ivoire. L'institution que j'ai l'honneur de diriger octroie un prêt concessionnaire d'un montant de près de 37,5 millions de Riyad saoudien soit l'équivalent de 5 milliard 376 millions de francs CFA en vue de participer au financement du projet des établissements techniques et professionnels. L'accord qui vient d'être signé concerne 5 villes de la Côte d'Ivoire à savoir Bouaké, Yamoussoukro, Daoukro, Issia et Bouaflé La réalisation de ces projets est perçu à notre endroit comme une contribution réelle au développement des Ressources humaines dans le pays, la diminution du chômage et les problèmes sociaux qui en découlent
Comptez-vous financer d'autres projets dans notre pays ?
Effectivement, Le gouvernement ivoi-
L'ambaMadeur Hamzah Sallah Abdel Kader
falres de cette région à l'exemple du prince multimilliardaire, Al Walid La participation de la Côte dlvoire au dernier sommet de IOCI à Dakar et surtout le récent voyage du Premier
rien a des projets ambitieux qui sont en cours dans le domaine de la santé, de l'agriculture et les discussions sont en cours afin d'y apporter notre contribution on souhait ardent est que ceux-ci puissent être mis en œuvre avec l'appui du fonds Saoudien pour le Développement qui ne ménagera aucun effort pour aider la Côte d'Ivoire. Et en tant que spécialiste dans le domaine de développement je suis optimiste et mon souhait le plus ardent est qu'ils puissent se réaliser prochainement ; ce qui sera avantageux pour l'avenir de ce pays.
Quels sont les moyens d'actions du Fonds de Développement Saoudien ?
Notre Intervention dans les divers processus de Développement peut se faire sous diverses formes : Premièrement, notre intervention peut se faire directement par le biais des ressources financières du Royaume d'Arabie Saoudite. Deuxièmement, elle peut se faire à travers des canaux de développement régionaux ou internationaux dans le cadre de participation massive de notre institution à des institutions mondiales telles que la Banque Islamique de Développement (BID), l'Organisation des Pays Exportateurs de Pétrole (OPEP), la Banque Arabe pour le Développement Economique de l'Afrique (BADEA) de même que la Banque Africaine de Développement (BAD)
En définitive,que pouvez-vous retenir de cette visite que vous venez d'effectuer dans notre pays? Je voudrais exprimer à travers votre organe, ma profonde gratitude et mes vifs remerciements pour l'accueil chaleureux qui nous a été réservé, à la délégation qui m'accompagne et moi-même depuis notre arrivée ici à Abidjan. Et je saisis cette occasion pour présenter au gouvernement, au peuple amis de Côte d’Ivoire, mes meilleures salutations et celles du Royaume d'Arabie Saoudite pour le progrès et la prospérité de œ pays ami et frère.
Propos recueillis par kemebrama@hotmailcom
ministre Soro dans les pays du Golf,sont des illustrations parfaites de ce dynamisme qu'a imprégné cet homme à la représentation diplomatique de notre pays en Arabie Saoudite, ayant sous sa coupole d'autres pays tels que le Koweit et au delà des relations diplomatiques l'ambassadeur Hamzah est également impliqué dans l'organisation du hadj si bien que lors de la réception des pèlerins à leur retour du hadj 2007, le Président de la République l'a félicité publiquement. Cette année également à la toute dernière rencontre entre le Président de la République et les Imams dans le cadre de la préparation du hadj 2008, le président n'a pas hésité à dire en public qu'il lui confiait le sort des pèlerins, lui et l'ambassadeur d’Arabie Saoudite en Côte d'Ivoire, son excellence BALKOYOR de même que le Consul général de Côte d'Ivoire en Arabie Saoudite, monsieur TOURE Vazoumana
Mabrouk Excetanca
A l'occasion du premier sommet africain des mines et de l'Energie qui s'est tenue le mardi 18 novembre 2008,a Yamoussoukro, en présence de nombreuses délégations africaines, le Président de la République ,son excellence, Laurent GBAGBO.a invité dans un pan de son discours ,les pays africains à s'inspirer du modèle de gestion des pays arabes quant à la gestion de leurs ressources minières ....Chers compatriotes il faut agir comme les pays comme l'ont fait les pays arabes. Ils sont su tirer profit de la découverte du pétrole dans les zones désertiques qu'ils habitent Regardez aujourdhui le Qatar qui était une étendue de désert, pour moi qui suis spécialiste de tennis ,on vient d'y jouer la finale du Master (NDLR tournoi de tennis) sur une cour qui n'a pas son pareille même dans les grandes nations européennes Dans ce pays se déroulent les championnats de formulel. C'est dire donc Qu'il existe des infrastructures de pointe dans ce pays. Il faut également Dubaï ,c'est le gigantisme dans un pays qui, il y a peu .était un désertOest pour vous dire chers frères que s'appuyant sur les richesses pétrolières ,œs pays ont créé des fonds structurels pour le financement de leur propre dévelop-
DOSSO MOUSSA (Ministre de l'Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle) :
"Ces prêts serviront à rentoreer nos capacités”
Une signature de convention de prêts entre le Fonds saoudien de Développement et Le Ministère de l'Enseignement technique et de la Formation Professionnelle s'est déroulée le lundi 03 novembre 2008 à l'immeuble SCIAM, siège du Ministère de l'Economie et des Finances, pour un montant de 37,500 millions de riyai saoudien soit environ 5,527 milliards de Francs CFA. Ce Fonds servira à la construction et à la réhabilitation des structures du Ministère de l'Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle. A l'issue de la signature de cette convention, Le Ministre DOSSO Moussa a accepté de répondre à nos questions.
Quel est l'objectif qui soutend cette convention de prêts ?
. Je voudrais dire avant tout que nous sommes relativement contents d'avoir procédé ce matin à la signature de ce contrat de prêt. Il faut simplement rappeler que tout cela vise à renforcer les capacités du Ministère de l'Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle. Dans nos structures deformation, on dispense des cours mais il faut retenir aussi que nous sommes là pour transmettre des métiers à ces jeunes et cette transmission du savoir passe par un équipement didactique performant. Malheureusement avec les différentes crises, le matériel sur lequel travaillent nos jeunes frères et sœur n'est plus adapté et c'est l'objet essentiel qui motive la recherche de financement pour renforcer les capacités des différentes structures de mon département.
Le Président de la République, S.EM Laurent Gbagbo
pement mais aussi pour aider à, financer des infrastructures et donc à contribuer à l’émergence de pays pauvres ou en développement les fonds koweïtiens saoudiens ,1a BADEA ,etc. .sont là pour l'illustrer.
En Côte d'Ivoire par exempte, certains de ces fonds interviennent dans te financement de l'autoroute du Nord allant de Singrobo à, Yamoussoukro :Nous africains ,et surtout africains noirs, sommes assis nous ne faisons rien pour transformer nos richesses en fonds structurels pour notre développement
Recueillis kemetorama@hotrnal.corn
Quelles sont les zones qui bénéficieront de ces prêts ?
Les structures de formations qui bénéficieront de ces prêts se situent sur toute l'étendue du territoire, non seulement dans la partie nord mais également dans la partie sud du . Il n'y a donc pas de discriminations à faire même si on sait que les zones CNO ont plus besoin d'appui et de renforcement de capacités. Il s'agit pour nous de couvrir l'ensemble des établissements qui sont en Côte d'Ivoire Par ordre de priorités.
Existe t-il d'autres convention de prêts en vue ?
Nous avons d'autres conventions qui sont en cours avec la Banque Arabe pour Développement Economique de l'Afrique (BADEA) et nous allons signer peut-être bientôt avec la Banque Islamique de Développement (BID ) pour également d'autres projets, Il s'agit pour nous de trouver les meilleurs financements à mettre à la disposition de notre département pour la réhabilitation, la construction et l'équipement de nos centres.
P* k^netomm® O htnW.com
^s^^^^m,,^ SERMON DU VENDREDI DuAraba 28ZoulQaadaauTar3tà04Zou[Hija^l4^
ÙHOUL-HIbJA, LE 12^ MOIS DE L'ANNÉE HÉGIRIENNE
La valeur des dix premiers Jours de ce mois
Les dix premiers jours de ZoubHIdja, qui commenceront bientôt, (Incha Allah fin novembre 2008), sont les meilleurs jours auprès d’Allah. Il les a appelés dans son Livre : “Les jours connus”.
Il est conseillé d'invoquer Allah pendant ces jours dans les mosquées, les rues, les lieux de rassemblement, les bureaux, les marchés....Toutes les louanges reviennent à Allah qui a créé le temps, qui a rendu des jours et des nuits meilleurs que d'autres, durant lesquels les récompenses sont surmultipliées, et ce, par Miséricorde à l'égard de Ses serviteurs.
Les dix premiers jours de Zoul-Hidja comptent parmi ces "saisons spéciales" d'adoration et de culte. Ibn Abbâs (ra) rapporte ces propos du Prophète Muhammad (saw) : “Aucune action n'est plus aimée par Allah que celle qui est faite durant ces dix jours." (C'est à dire les dix premiers jours de Zoul-Hidja).
Les gens demandèrent : "Pas même la lutte dans la voie d'Allah ? " Il répondit : "Pas même la lutte dans la voie d'Allah, excepté dans le cas d'un homme qui sort au péril de sa vie et de ses biens et qui ne ramène rien." (Boukhâri). Ce hadith, ainsi que beaucoup d'autres, indiquent que ces dix jours ont plus de valeur que tous les autres jours de l'année. D'après les savants, leur supériorité dépasse même celle des dix derniers jours (pas les nuits) de Ramadan
On peut déduire les vertus de ces jours d'après un certain nombre de choses :
Dans le Coran , Allah jure par eux. Le fait d'être l'objet d'un serment
Pourquoi les dix iours
«Il n' y a pas meilleurs jours que les dix jours de Dhoul Hidja et chaque jour jeûné en est récompensé d'une année de jeûne. Selon Ibn Abbas, le Prophète a
dit: «Il n'y a pas d'œuvres meilleures que celles faites en ces 10 jours».
«Quiconque jeûne un jour de Dhoul Hidja est comme s'il avait jeûné toute l'année, et la bonne action est récompensée de 700, et selon Ibn Abbas, Dieu pardonne au fils d'Adam chaque jour jeûné de ces dix jours.
Le 1er jour, Allah pardonna à Adam. Celui qui jeûne ce jour bénéficie du pardon d'Allah.
Le 2eme jour, Allah a accepté l'invocation de Jonas (Younous) lorsqu'il sortit des entrailles du poisson. Quiconque jeûne ce jour, Dieu accepte son invocation.
Le 3eme jour Allah accepta l'invocation de Zacharie (Zacharia), le 4eme jour est celui de la naissance de Jésus (Issa). Quiconque fait montre d'abstinence ce jour, Allah le préserve de cala-
suffit pour désigner leur importance. Allah dit: "Par l'Aube ! et par les dix nuits !‘(A1-Fadjr / Versets 1-2).
Ibn Abbas, Ibn al-Zubayr, ainsi que d'autres commentateurs du Coran disent que ceci se rapporte à la première décade de Dhoul-Hidja
Le Prophète Muhammad (saw) a lui-même encouragé les musulmans à multiplier les bonnes actions durant ces jours. Le Prophète Mouhammad (saw ) a aussi ordonné de réciter en grand nombre durant cette période de Subhan-Allaah, Al-hamdu Lillaah .Allaahu akbar. Ibn Oumar (ra) rapporte: "Il n’y a aucun autre jour qui possède plus de valeur au yeux d'Allah, et durant lesquels les bonnes actions Lui soient plus chères que durant ces dix jours. C'est pourquoi , récitez en grand nombre durant ces jours les Subhan-Allaah, Al-hamdu Lillaah .Allaahu akbar. (Ahmad).
mités et de la pauvreté
Le 5*"" jour la naissance de Moïse (Moussa), quiconque jeûne ce jour Allah le préserve de l’hypocrisie et des supplices de la tombe. Le 6ème jour Allah accorda tout le bien à son Prophète. Jeûnez ce jour, et Allah vous regardera avec Miséricorde et ne vous punira jamais.
Au 7*” jour Allah ferme la porte de Géhenne et ne l'ouvre qu'à la fin des 10 jours de Dhoul Hidja ! Allahferme, pour le jeûneur de ce jour, trente portes de difficulté.
Le 8ème jour est celui de la tarwya ou jour de la délibération ( pour se préparer au hadj en se sacralisant ). Le jeûne de ce jour vaut à son auteur une récompense que Allah seul connaît. Le 9ème jour est celui de Arafat. Le jeûne de ce jour est une Sunna confirmée pour qui n'effectue pas le pèlerinage, selon le hadith du Prophète (saw) : « J'espère la récompense d'Allah que ce jeûne efface tes péchés de l'année écoulée et ceux de l'année à
Ces dix jours Incluent-le :
Le Jour d'Arafat, au cours duquel le verset exprimant la perfection de l'Islam fut révélé : "Aujourd'hui, J'ai parachevé pour vous votre religion, et accompli sur vous Mon bienfait. Et J'agrée l'Islam comme religion pour vous." Sourate 5/ Verset 3).
Le jeûne de ce jour amène le pardon de deux années de péchés, comme en témoigne de nombreuses Traditions. Le Prophète Muhammad (saw) a également qualifié ce jour de meilleur de l'année.
Jâbir (ra) rapporte que le Prophète Muhammad (saw) a dit : "Aucun jour n'a plus de valeur auprès d'Allah que le Jour de Ara-fah “ (Sahîh Ibné Hibbân) Le Jour du Sacrifice, qui est un des moments les plus importants de l'année entière et du Hadj, fait aussi partie de ces dix jours.
Voici quelques actions à faire durant les dix premiers jours de Dhoul-Hidja, parmi lesquelles cer-
venir. » Muslim.
Le 10ème jour commémore le sacrifice par Ibrahim d'un bélier, dont Allah a décidé qu'il compensait le sacrifice qu'lbrahim projetait de son fils Ismail Pour les commentateurs, la volonté d'Ibrahim de sacrifier son fils unique, à un âge qui offrait peu d'espoir qu'il puisse en avoir un autre, est la marque de la profondeur et de la grandeur de son allégeance à Allah. La naissance de son second fils Isaac est perçue comme une récompense à Ibrahim pour sa soumission parfaite. Répétant ce geste d'obéissance depuis des siècles, les musulmans du monde entier vont entendre avant cela, et après la prière, un sermon leur rappelant leurs devoirs envers Allah et envers leurs semblables. Les imams vont, en effet, exhorter les croyantes et tes croyants à remercier Allah pour ses bienfaits et à Lui demander pardon pour leurs fautes. Puis ils en feront autant auprès de celtes et ceux qu'ils ont offensés.
taines sont obligatoires, tandis que d'autres, recommandées :
Se repentir de ses péchés et se souvenir d'Allah (par le Dhikr et les actes d'adoration) le plus souvent possible. Le Jeûne : Il est Sounnah de jeûner le neuvième jour de Dhoul-Hidja quand on n'est pas à Arafat, parce que cet acte compte parmi les plus appréciés par Allah, comme cela est énoncé dans le hadith Qoudsi : "Allah dit : Toutes les actions de l'être humain sont pour lui, excepté le jeûne qui est pour Moi. Je le récompenserai personnellement pour cette action ." (Boukhâri)
Pour ce qui est des mérites liés à l'observation de ce jeûne, Abou Qatâdah (ra) rapporte que le Prophète (saw) a dit : "... J'ai espoir que le jeûne du Jour de Arafat compense (les péchés de) l'année précédente et l'année suivante ." (Mouslim) Le Prophète Muhammad (saw) avait l'habitude de jeûner le neuvième jour de Dhoul-Hidja. Hunaydah Ibn Khâlid rapporte de sa femme que certaines des épouses du Prophète Mouhammad (saw) ont dit : "Le Prophète Muhammad (saw) avait l'habitude de jeûner le neuvième Dhoul-Hidja, le jour de Ashourâ , trois jours de chaque mois, ainsi que les deux premiers lundi et jeudi de chaque mois. " (Nisaa'i, Abou Dawoud). Dans un autre hadith, le Prophète Muhammad (saw) affirme que " le jeûne de Arafat équivaut à mille jeûnes." (Tabrâni)
.Abou Houraïra (ra) rapporte que le Prophète Muhammad (saw) a dit :
"Allah n'apprécie pas autant que Son adoration soit faite à d'autres moments comme II l'apprécie durant les 10 premiers jours de Dhoul-Hidja. Le jeûne de chacun
LA PRESSE ÉCRITE EN DANGER
EDITEURS IMPRIMEURS DISTRIBUTEURS LECTEURS
TOUS UNIS CONTRE LA FRAUDE !
Chères lectrices, chers lecteurs, dans le milieu de la presse, un réseau mafieux sévit en vendant frauduleusement des journaux. De la fabrication à la distribution, ne soyez pas complices de la mort des journaux.
A CHAQUE CITOYEN, SON JOURNAL. Ceci est un acte civique-
de ces jours équivaut (en récompense) au jeûne d'une année et rester debout en prière de chacune de ces nuits équivaut à prier durant le "Laylat-oul-Qadr" (Nuit du Destin) ."(Tirmdhi)
Rappel : Il est strictement interdit de jeûner cinq jours de l'année: 10ème , 11 ème, 12ème et 13ème Zoul-Hadj, ainsi que le 1er Chawwâl.
La prière de la nuit : Le hadith cite ci-dessus montre également les vertus de la prière durant les 10 premières nuits de Zoul- Hadj. Le Prophète Mouhammad (saw) dit en effet : "Celui qui reste éveillé les nuits des deux Ides (fêtes musulmanes) dans l'espoir d'obtenir des récompenses, son cœur ne mourra pas le jour où les cœurs mourront." (Ibn Mâdja) Le Takbîr Tachriq : D'après l'école hanafite, il est Wâdjib (obligatoire) aux hommes et aux femmes de réciter le Takbir Tachriq après chaque prière obligatoire, depuis le 9ème Zil Hadj après la Salât Fadjr jusqu'au 13ème Zil Hadj après la Salât Assr. Les hommes doivent le réciter à haute voix, tandis que les femmes à voix basse. La formule du Takbir Tachriq est : " Allâhou Akbar Allâhou Akbar Lâ llâha lllallâhou wa Allâhou Akbar Allâhou Akbar wa Lillâhil hamd ". Il est obligatoire à la personne aisée de sacrifier un animal le 10ème Zoul Hadj ou les jours suivants, au plus tard le 13ème Zoul Hadj. Les récompenses promises pour ce devoir sont énormes. Le Prophète (saw) affirme que "pour chaque poil que compte l'animal égorgé, on obtient une récompense."
Qu'Allah nous accorde à tous la chance de profiter pleinement de cés jours bénis, et accepte toutes nos actions !
Elhadj Imam Mette AHmam
PROGRÈS ET AUTHENTICITÉ
le débat sur la réforme du monde musulman
«A chaque siècle, contre les menaces Intérieures plus souvent encore que contre celles de l 'extérieur, l'Islam a pulsé en lui-même l'énergie salvatrice.»
L'avenir de la Tradition entre révolution’ et occidentalisation est le titre d'un nouvel ouvrage, paru chez les éditions Rocher, fruit d'une étude approfondie sur la problématique-clef “authenticité et modernité" qui devrait aller de soi en Islam, mais que le monde musulman a des difficultés à mettre en œuvre aujourd'hui. L'auteur, Chartes Saint-Prot, directeur de l'Observatoire d'études géopolitiques et chercheur à la Faculté de droit de Paris Descartes, considère, d'emblée, que le troisième rameau monothéiste reste mal compris, réduit à des clichés souvent hostiles, imaginé comme enfermé dans une tradition archaïque incapable de s'adapter au monde moderne. Sans omettre qu'une des causes des préjugés est le mauvais comportement de certains de ses adeptes, il précise que: "L'incompréhension, teintée d'hostilité, dont souffre le monde musulman, n'est pas nouvelle. Au fil des siècles, toute une mythologie s'est tissée autour de l'Islam. En février 1862, Ernest Renan déclarait, dans sa leçon inaugurale, au Collège de France, que les "peuples qui sont gouvernés par l'Islam sont condamnés à rester dans la barbarie". Renan ajoutait "l'Islam n'a jamais eu de penseurs" et il croyait pouvoir conclure en prédisant une extinction de l'Islam qu'il voyait à l'agonie! Depuis Renan, rien n'a changé: des clercs et de soi-disant experts, souvent autoproclamés, continuent à juger l'Islam, à le rejeter radicalement et à lancer avec une incroyable hardiesse des "vérités" qu il faudrait prendre pour argent comptant. Saint-Prot cite aussi le théologien protestant, Jacques Ellul, qui a présenté l'Islam comme un ennemi irréductible d'un prétendu judéo-christianisme idéalisé et à se faire le chantre d'une nouvelle auerre des civilisations. Inversement, dit-il. "on sait que les penseurs de bonne volonté qui ont tenté de mieux comprendre l 'Islam et de plaider pour un rapprochement avec le monde musulman, ont souvent ete victimes de calomnies et de dénigrement, voire de persécutions .
Entre islamophobie et archaïsme .
Source d'inquiétude P°ur 'es uns, énigme pour les autres I Islam, note l'auteur, continue a susciter autant d'interrogations que d'hostilité. Périodiquement Hdée d'un “réveil de Ilslam es* évoquée à propos des agita ions politiques ou sociales q manifestent dans certains pay
Le philosophe Mustapha Shérif, auteur de centaines d’articles en sciences humaines et sociales
musulmans. Tour à tour, la "révolution" iranienne en 1979, des conflits régionaux trouvant leur origine dans des causes géopolitiques (Afghanistan, Balkans, Caucase...), la volonté des pays musulmans d'être des acteurs sur la scène mondiale, l'activisme extrémiste ou terroriste, ont donné lieu à des commentaires sur ce prétendu réveil. Saint-Prot met en évidence que, malgré le fait que tous ces événements résultent de diverses influences qui n'ont rien à voir avec la tradition authentique de l'Islam, cela permet d'entretenir le spectre d'une menace du monde musulman. Il démontre que le mouvement islamique, où qu'il apparaisse, "n'est pas un phénomène social homogène, unifié et monolithique", et qu'il est inexact de parier du réveil de l'Islam. Il considère que le fait que les pays musulmans aient, pour la plupart, été absents de la scène durant l'époque coloniale et perdurent aujourd'hui dans le sous-développement économique, ne permet pas d'affirmer que l'Islam, en tant que foi et système de références morales et spirituelles, n'ait pas continué à être vivant
Il a raison de mettre l 'accent sur une réalité: il ne faut pas confondre l 'Islam et des péripéties sociopolitiques et idéologiques qui sont éloignées de l'aspiration au renouveau spirituel. Il met en exergue l 'idée que les dérives de poignées d'inauthentiques musulmans ont donné une vigueur à la propagande antimusulmane, l'islamo-phobie. .
L'approche du politologue et juriste s'appuie sur l'hypothèse que, pour comprendre la nature des coltures islamiques contemporaines. il faut être capable de dépasser les clichés monoli-
thiques déformants. L'Islam, dit-il, est souvent présenté comme une religion monolithique et immuable, "objet de peurs, de fantasmes et d'idées reçues tenaces". Il constate que la masse des gens n'a de l'Islam qu'une vague idée, "souvent déformée par les préjugés ou l'image inexacte ^'en offrent certains de se adeptes". Il déplore que l'isl oit une religion mal connue . auteur de ce livre riche en données géopolitiques et soc ^historiques, remarque à quel p nt la perception dominante de l'Islam "l'érige en "étrange étrangeté" * comme s'il n'y avait aucune valeur partagée entre l'Islam et l'Occident. Il faut, dit-il, en chercher les raisons dans une histoire faite de confrontations, dont l'espace méditerranéen a été le décor. Il reconnaît que toutes les critiques contre l'Islam ne se réduisent pas à un complot visant à porter des coups au monde musulman, car des musulmans commettent des excès, des outrances qui servent de prétextes à ceux qui voudraient résumer tout l'Islam aux errements des aventuristes. L'auteur observe que pour une étude ou un article consacrés à la civilisation arabo-musulmane, il y en a dix autres qui relèvent de la propagande anti-islamique et appellent à se méfier d'une religion qui serait "incompatible (...) avec les valeurs, les modes de vie et les systèmes politiques des Occidentaux".
Sa recherche montre que la diversité du monde islamique n'exclut pas une solidarité et un même attachement à la foi com-nmz Ost d'ailleurs cet atta-chme < 3 une reliejon qui n'est pat Con p» s par les sociétés sécularisées oc&dû< Haies, lesquelles ayant "po.du" leurs propres repères spirituels se
persuadent que la vitalité de l'Islam ne serait qu obscurantisme. Cette juxtaposition a atteint son paroxysme après les attentats contre New York et
Washington, le 11 septembre 2001. A force de raccourcis, d'amalgames entre religion musulmane et violence, l'Islam est devenu pour certains en Occident une menace. C'est dans ces conditions, précise l'auteur, qu'a été inventée la thèse hallucinée d'un Islam promu comme nouveau danger mondial après l'effondrement du bloc communiste.
Authenticité et progrès vont de pair
De prétendus spécialistes se sont mis à employer des termes islamiques qu'ils ont détournés de leur sens, termes méconnus par le grand public ignorant souvent tout de l'Islam. C'est ainsi que des mots ont été déformés au point de ne plus pouvoir les reconnaître. Il est nécessaire, ajoute-il, de chercher les causes profondes d'un phénomène qui ne peut s'expliquer par des amalgames hasardeux entre l'Islam et des actes condam-
nables. Il développe l'idée juste que le radicalisme est avant tout politique; ce qui le caractérise est l'instrumentalisation du religieux par des groupes sectaires pour lesquels la religion n'est qu'un outil de propagande. L'erreur la plus commune, déclare t-il, consiste à juger l'Islam à la seule aune des références qui ont cours dans les pays occidentaux. Du même coup, l'auteur constate que c'est le respect de la diversité culturelle qui est nié et l'un des droits fondamentaux des peuples.
Sur le plan méthodologique le chercheur revient aux sources, celles de l'Histoire et celles des valeurs. Ainsi, la première partie de son ouvrage retrace les lignes de l'histoire et de la pensée de l’Islam pour indiquer comment la Tradition orthodoxe s'est constituée, et dans quelle mesure l'Islam est valable en tous temps. Il met en lumière que le sunnisme considère que les divisions à l'intérieur de la communauté constituent une déchirure catastrophique (fitna). L'hypothèse de Saint-Prot consiste à tenter de démontrer que Tradition et réformisme, authenticité et progrès, vont de pair. Nous sommes ici au cœur de l'une des questions de toute culture. A vrai dire, dit-il, le débat n'est pas entre les "anciens" et les "modernes", car la tradition est la promesse d'un avenir. Il est donc nécessaire de mettre l 'accent sur le lien existant entre le courant progressiste et la Tradition. C'est dans ce contexte qu'il examine, dans une deuxième partie, l'œuvre de ceux qu'il considère comme les précurseurs du réformisme moderne. Il le fait avec une certaine indulgence, cherchant d'une certaine manière à innocenter ces idéologues qui sont
des références pour nombre de mouvements de la fermeture ou de l'archaïsme.
Mais Saint-Prot tente de replacer dans des circonstances de temps et de lieu spécifiques ces récentes tentatives crispées de renouvellement de l'Islam. L'auteur considère que les idées des réformateurs comportent plusieurs éléments de modernité comme " -le dépassement des particularismes des quatre écoles traditionnelles, la critique de l'imitation conservatrice (taqlid). l'exigence de l'effort de réflexion (ijtihâd), le retour aux sources pour prendre un nouveau départ- et à ses projets d'ordre temporel, en particulier, la volonté d'insuffler aux musulmans une dynamique socioculturelle et politique à la mesure de leur grandeur passée". Il défend les réformistes qui, analysant les causes du retard du monde musulman confronté à l'expansion de l'Occident, poursuivent une tentative de renouveau, afin d'élaborer un modèle social original. En rupture avec les clichés, l'auteur de cet ouvrage riche, propose une lecture de la notion de tradition. Il avance que le débat ne saurait se réduire à une opposition entre deux concepts aussi flous que "La modernité" et "Le passé". La problématique se situe, dit-il, dans la nécessité de "repenser l'Islam sans rompre avec le passé... c'est-à-dire dans le rapport étroit entre l'authenticité (assala) et la prise en compte des évolutions naturelles." La Tradition, conclut-il, ne s'oppose pas à la raison puisqu'elle invite à faire un constant effort pour tirer des sources les prescriptions devant s'appliquer à un cas donné, à une époque précise. •
Sur le plan politique, la doctrine classique, celle de la Tradition réformiste, fait largement prévaloir le réalisme et elle laisse à l'Etat "une large souplesse d 'action en vue du bien commun (maslaha) et toutes les possibilités pour prendre les mesures nécessaires afin d'améliorer les conditions de vie matérielle et morale de la communauté. Dans un esprit de progrès, il écrit que: "A chaque siècle, contre les menaces intérieures plus souvent encore que contre celles de I extérieur, l'Islam a puisé en lui-même l'énergie salvatrice. "Malgré, affirme l'auteur, les nombreux facteurs de blocages, de colère ou d humiliation - la question palestinienne, la menace du nouvel impérialisme des Etats-Unis, le choc d'une mondialisation qui est, pour l’essentiel, une occidentalisation ou une américanisation de toute la planète, les imperfections ou les ambiguïtés de nombreux régimes politiques - la majorité des musulmans fait prévaloir la nécessité d aller de l avant, de progresser, de s installer dans I univers contemporain.
Mustapha CHERIF Lexpressiondz
Islam Info N° 160 du Mercredi 26 Novembre au Mardi 02 Décembre 2008
DuAraba 28ZoulQaada auTarata 04 ZoulHija 1429
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INFO SERVICES
LES DERNIERES NOUVELLES DU HADJ 2008
Par Kamagaté Kassoum, Envoyé spécial au Hadj
MEDINE ; VILLE SYMBOLE. Pmimc nèlAIWK que sur le plan organisationnel il reste payés, il faut soit supprimer ce rôle soit
Les “Ziara” le business des encadreurs beaucoup à falre.Ce qui m'a beau- les remplaœ^ niveau_^ loge^
La délégation ivoirienne va bientôt achever son séjour à Médine. Elle a comme tous les autres pèlerins effectués des Ziara (visites) qui font partie du hadj, sur les lieux saints. C'est une aubaine pour les encadreurs qui se font de l'argent
Médine est une ville symbole dans l'histoire de l'Islam. L'hégire qui marque le début du calendrier lunaire fait référence à cette ville. C'est pourquoi le passage dans cette ville constitue un élément important du Hadj; même si cela n'est pas obligatoire. Au plan rituel; chacun des pèlerins ivoiriens s'acharne à remplir le contrat de 40 prières obligatoires successives à la mosquée du Prophète (saw). L'arrivée d'un plus grand nombre d'encadreurs a permis le démarrage des "Zara" depuis le 16 novembre. Cette activité consiste à
Une pèlerine meurt en plein hadj
Hadja Fofana Aminata Sangaré est décédée le mardi 18 novembre 2008 à Médine aux environs de fadjr sur le chemin de l'hôpital. Elle était à son troisième hadj cette année. Mme Sangaré a tiré sa révérence à l'âge de 61ans suite à un petit malaise. Le hadj 2008 peut-on le dire commence avec des événements malheureux pour certains et heureux pour d'autres. C'est le dimanche 23 novembre 2008 que sa famille a fait les 'sacrifices de 7ème jour pour le repos de l'âme de la défunte. kk
rendre visite dans les lieux historiques. Ainsi, sont visités la mosquée deKoubba complexe des sept mosquées, la mosquée des deux Kiblas, le cimetière des martyrs, la tombe du Prophète, le mont Ohoud et pour certains chanceux d'autres endroits tels que la mosquée Bilal, l'imprimerie des Corans, la plantation des dates bénies, etc. Les incessants mouvements de cars devant la Taiba, résidence des pèlerins ivoiriens, montre l'ardeur des pèlerins et encadreurs à la tache. Pour la plupart des pèlerins le déplacement se fait dans les cars collectifs. Le prix à payer est de 10 riyals, environ 1500 FCFA. Pour une autre catégorie de pèlerins plus nantis, le déplacement se passe en petit groupe, souvent a bord d'un taxi. Ces pèlerins semblent être les plus convoités par les encadreurs.
KK à Médine
Les pèlerins ivoiriens ont tous apprécié leur position par rapport à la mosquée. Ils ont félicité le gouvernement pour ce travail. Par contre, ils n'ont pas du tout aimé l'encadrement religieux qui était presque inexistant Voici ce qu'ils disent.
DJAKARIDJA KONÉ
Au niveau
de
l'hébergement, nous sommes totalement satisfaits. Nous sommes logés à deux pas de la mosquée. Beaucoup de
pays nous envient notre position. La défaillance c'est au niveau de la restauration. Si l'organisation pouvait faire en sorte que nos femmes viennent faire la cuisine, ce serait intéressant car la nourriture des arabes ne nous convient pas. Au niveau de l'encadrement religieux, les choses n'ont pas été ce à quoi nous nous attendions. Cela a créé beaucoup de désagréments.
HONORABLE KONÉSIAKA
Je tiens à féliciter et à remercier Islam Info. Je suis à ma quatrième présence en terre sainte et j'avoue
coup plus, c'est la proximité du logement avec la mosquée. Par contre au niveau de l'encadrement c'est une totale défaillance. Chaque pèlerin s'est retrouvé livré à lui-même. Chaque année, c'est la même chose. Nous avons l'impression que nos frères arabisant ne font que s'écouter au lieu d'écouter les autres. Il faut qu'ils acceptent d’écouter les autres, sinon ils ne progresseront jamais.
KONÉ MOHAMED
Mon séjour à Médine s'est bien passé. On nous avait dit que chaque groupe de 40 aura un encadreur. Depuis notre arrivée ici, moi je n'ai pas
vu d'encadreur. Si les encadreurs ne peuvent taire ce pourquoi ils sont
Mise au point
Suite aux différents propos tenus par les pèlerins, le Commissaire Malick Coulibaly joint au télé-! phone depuis Médine a tenu à les rassurer sur la volonté manifeste du commissariat au hadj de les mettre dans les meilleures conditions pour accomplir convenablement le Hadj. Ainsi toutes les critiques formulées par les pèlerins ont été passées en revue et corrigées les jours qui ont suivis. En ce qui concerne les deux commis-
on peut féliciter le gouvernement car nous étions à côtéde dans la mos-
quée.
IMAM TRAORE ZAKARIA Les gens confondent l'encadrement religieux et l'encadrement général. Sinon à notre niveau, nous avons accompli notre rôle. Car depuis l'arrivée du vol bleu sur lequel je suis encadreur, nous avons conduit les pèlerins à toutes les étapes de la Zaria. Que ce soit à l'extérieur ou au sein de la mosquée. Pour le départ sur la Mecque, les cars sont prêts et nous sommes là pour conduire nos pèlerins dans les actes religieux qu'ils auront à poser. Donc à notre niveau nous ne nous reprochons rien. S'il y a autre chose
voyez le président
KK
sions qui ont causé de réels soucis à tous à savqir la restauration et l'encadrement religieux des dispositions ont été prises pour mettre de l'ordre. Au niveau de la restauration, seuls ceux qui ont payé à Abidjan seront désormais pris en compte. Après, il y a eu une séance de travail avec le Cheick. Il a donné les consignes nécessaires afin que les encadreurs religieux rectifient le tire. Le résultat est déjà perceptible à la Mecque. La Oumrat a été très bien encadrée pour l'instant
INTER-BREVES
Par Haroun B.
HOUARRIA FETTAH
li prtoièru femme knamtfBnpe
Dans la province de Liège, en Bel-
gique, la mosquée Assahaba, qui a été reconnue officiellement par l'Etat belge, a recruté en son sein une femme imam. Quoique "imam de troisième rang", à savoir qu'elle ne dirigera pas la prière mais prêchera bel et bien, Houarria Fettah a été recrutée par le Conseil d'administration (CA) de la mosquée pour en "développer l'encadrement de la population féminine", selon les termes employés par Michael Privot, un des membres du CA Elle est Née en Algérie d'une mère Belge et d’un père d'origine algérienne, Houaria Fettah est âgée de 35 ans. Elle est mère de trois enfants. Parmi les critères de sélection mis en avant pour ce poste, la "promotion d'un islam réformiste en phase avec son contexte européen", la “volonté de s'engager avec la société belge et européenne dans son ensemble, sans tabou et toujours à la recherche de solutions proactives et inclusives", ou encore la maîtrise aussi bien du français que de l'arabe.
AUTRICHE
Premier omettre nwsu^
Le premier cimetière musulman d'Autriche a été inauguré le 3 octobre dernier, à Vienne par la municipalité et la Communauté islamique locale. Situé
dans le sud de la capitale, il peut accueillir4000 tombes. Il aura fallu plus de vingt ans de négociations pour que les 140 000 musulmans de Vienne -essentiellement originaires de Turquie - aient enfin leur cimetière. D'une superficie de 3,4 hectares, le site a obtenu le soutien financier du Fonds de f Opep, du Qatar et de l'Arabie Saoudite.
HADJ
Travaux du premier mènerai prévus en décembre
Les travaux du premier monorail devraient commencer en décembre, après le Hajj 2008 qui débute cette année en novembre. Ce système de
transport guidé comportant un seul rail doit ainsi faciliter l'accès aux millions de pèlerins qui se rendent chaque année à La Mecque. Cinq lignes reliant La Mecque, Mouzdalifah, Mina et le Mont Arafat doivent être construites. Chaque monorail est constitué de plusieurs véhicules pouvant se déplacer à cheval sur le rail ou suspendus sous celui-ci. Le projet est évalué à 20 milliards de riyals saoudiens soit environ 5 milliards d'euros. La première ligne est celle qui relie Mina à La Mecque. Elle pourra transporter environ un million de pèlerins. Le deuxième monorail sera construit seulement deux à trois ans après la construction du premier. Ce projet permettra de retirer 25 000 bus sur un total de 70 000 utilisés chaque année par les pèlerins locaux
et les pèlerins étrangers. Selon le gouvernement saoudien, le monorail pourra transporter au moins 500 000 pèlerins entre 6 et 8h de transport L'intérêt de ce mode de transport est qu'il ne bloquera pas la circulation des piétons et des voitures, puisqu'il sera situé en hauteur, à environ 8-10 mètres du sol.
DERNIER MAQUIS
Il mosquée, te pammetses ouvriers Avec réalisme et finesse, humour et gravité, 'Dernier maquis', le troisième film de Rabah Ameur Zaïmèche nous plonge au cœur d'une Tragédie prolétarienne qui interroge sur la place de l'islam et son rapport avec le monde du travail". Une véritable peinture sociale, politique et culturelle profondément humaine. Sortie en salle depuis le 22 octobre 2008. «Il me semblait important de mettre en valeur une controverse historique capitale qui concerne l'islam, dans une zone industrielle délabrée mais sans être à l'abandon. La désignation de l'imam est importante. Souvent, elle se fait de manière autoritaire et sans concertation, alors que l’imam doit être désigné par l'assemblée des croyants comme le représentant (...) Non pas imposé par le ministère de l'intérieur par exemple » : Mao est musulman comme ses ouvriers. Ses manœuvres qui s'échinent à la tâche pour un salaire de misère viennent d'Afrique. El Hadj, dans son bleu de travail rougi par la peinture semble avoir quitté l'autre rive de la Méditerranée avec les travailleurs de la première génération. Les mécanos, quant à eux, sont de là bas. Mais Mao, le patron, est tiraillé entre sa proximité culturelle avec sa force de travail et ses intérêts de chef d'entreprise. S'il fait tout pour être « un bon musllm », la mosquée qu'il met à disposition est aussi au cœur de ses contradictions. Il a
investi sans aucune forme de consultation B Hadj de la fonction d’imam. Le dernier rang, celui des mécanos se dissocie pendant la prière pour protester contre cette nomination Et c’est là que le film prend toute son ampleur dans une scène précise. Après consultation, B Hadj ait été investi dans la fonction d'imam par Mao sans aucune forme. Toute l'histoire se noue dans l'arène d’une entreprise de réparation de palettes à l'agonie coincée quelque part dans une zone industrielle.
ALGÉRIE
tavaux ta 3ème plus grand leu ite cite musulman au monde
C’est le mercredi 29 octobre qu’ont débuté les travaux du troisième plus grand lieu de culte musulman au monde. Construite à l'ouest de la capitale Alger et surplombant la mer, cette mosquée s’inscrit en terme de taille après celle de La Mecque et de Médine, mais avant celle d'Hassan l| au Maroc. Rassemblant une mosquée, une bibliothèque, un institut d'étude islamique, un centre culturel, une sale de conférences, des commerces et restaurants, un hôtel, un
parking, des espaces verts et un parc de loisirs, le complexe pourra accueillir 120 000 personnes. L'esplanade pourra contenir 80 000 personnes, et
la salle de prière 40 000. Le minaret atteindra 300 m de haut Presque autant que la Tour Eiffel 1 Le projet représente un coût de 500 millions d'euros selon le gouvernement Certains commentateurs estiment plus vraisemblable qu’il s'agira de 4 milliards d'euros. Livraison en 2013, inch allah!
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Fait partie de Islam Info #160