Issue

Islam Info #085

Titre: Islam Info #085
Editeur: Islam Info
Date: 13 juin 2007
numéro: 85
nombre de pages: 12
Sujet: Idriss Koudouss Koné; Crise politico-militaire en Côte d'Ivoire; Alassane Ouattara; Association des Élèves et Étudiants Musulmans de Côte d'Ivoire; Conseil Supérieur des Imams, des Mosquées et des Affaires islamiques; Aboubacar Fofana; Extrémisme; Terrorisme; Salafisme
Droits
Détenteur des droits: Éditions ALIF Islam Info
Langue: Français
Source: Ibrahim Doumbia
Contributeur: Frédérick Madore
Identifiant: iwac-issue-0000849
contenu: Enfin, est nee la FiPEM pour le bonheur des Pèlerins
Bonne Nouvelle pour les Pèlerins de 2006 bis et 2007
FIP^M ’ Fédération Ivoirienne pour le Pèlerinage à la Mecque ■ ■■ Enfin, est née la FIPEM pour le bonheur des Pèlerins
Ensemble pour un pèlerinage réussi
ATTENTION !!!
LE HAD) 2007 :
MtSTBIÎHTÔT
Mslami
Araba 28 au Tarata 5 Djoumadal Thanita 1428
N° 085
du Mercredi 13
L’INFORMATI ON À LA LUMIÈRE O E L’ISLAM
Don à la communauté musulmane
UN MAROCAIN OFFRE UN TERRAIN AU CNI
Imam Bachir Ouattara :
“LES PREUVES DE DIEU SONT MULTIFORMES”
PREMIER ANNIVERSAIRE DE LA POSE DELA 1“ PIERRE DE LA MOSQUÉE DU PLATEAU DOKUI
LE 16 JUIN 2007 À9H00
ARABIE SAOUDITE
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VISITE DE RECONNAISSANCE-1^,^^’?
HÔCilÜCHHCïWW
Vous êtes le premier homme politique à nous rendre visite”
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2
| Islam Info N° 085 du Mercredi du 13 au Mardi 19 Juin 2007 - Du Araba 28 Q/oumada/au Tarata 05 Qjoumada Thanfta 1428
Heures de prières
Soubh : 5hl0 Zour : 13h30
Attention !!!
Arafat
. Jour J-194
Heures de prières
Asr : 161100 Magribh : 18h35 ICHA’ : 19hl5
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Fête des mères : Les grandes oubliées
Lorsqu’un de ses compa- 1 gnons lui posa la question 1 de savoir auquel de ses 1 deux géniteurs il devait plus । d’égard, le Prophète Muhammad s (SAW) lui a répondu par trois (03 B «Ta mère » et la quatrième fois, i il dit «Ton père ». Une telle i réponse montre bien la place de । choix qu’occupe la mère. Celle : la- même qui endure les étapes g de la grossesse, de l’accouche- g ment, sans compter l’allaitement ( et surtout l’éducation des enfants . à assurer.

Le Dimanche 03 Juin était la fête des mères. Toutes les mamans, en principe, ont eu l’occasion d’être célébrées. Ce jour-là, le ministère de la femme, les mairies, les conseils généraux ont tous organisé des cérémonies festives au cours desquelles ils ont reçu et fait danser des
£

femmes à qui des cadeaux ont । été remis. Sans vouloir jouer le g rabat- joie, il faut noter que ce । même dimanche, des mamans ~ ont passé toute la journée au : bord de la route, sous le soleil, ( seules ou avec leurs enfants ( entrain de demander de l’aide , pour ne pas mourir de faim. Avec “ elles, plusieurs autres étaient victimes de violence ce même jour. Pour elles rien n’aura été fait. Les 1 jours passent et se ressemblent 1 : sombres, tristes et difficiles.
Ce sont ces mères là que le * ministère, les mairies et autres s conseils généraux devraient i prendre en compte ce 03 Juin, i En les regroupant quelque part ■ par communes, secteurs, quar- ■ tiers et leur donner à manger et , des cadeaux afin qu’elles sentent g la différence entre ce jour et les । autres. Mais hélas ! Elles n’auront pas droit à ce luxe. Elles ! n'auront pas remarqué que 1 quelque chose se passait autour 1 d’elles, dont elles étaient les pre- 1 mières concernées. 1
Quelque chose doit être fait pour ces femmes à l'avenir. Et c’est maintenant qu’il faut y réfléchir et prendre toutes les dispositions. Le jour de leur fête, toutes les mères ont droit à la joie, à la fête, à la reconnaissance.
La fête des mères en Côte d’Ivoire doit désormais être une véritable fête de l’amour et de la solidarité partagée.
Issah Koné
Nom
La Sourate doit son nom à la [19*"*] lettre alphabétique - Sad - par laquelle elle débute.
Période de la Révélation
Comme il le sera développé plus loin, selon certaines traditions la Sourate a été révélée au cours de la période où le Saint Prophète commença à appeler ouvertement les gens de la Mecque à l’Islam, appel qui provoqua une grande frayeur parmi les chefs Quraïshites. S’il est exact, la période de sa révélation serait [fixée] aux alentours de la 4è™ année de la Mission Prophétique. Selon certaines autres traditions, la Sourate a été révélée après la conversion à l’Islam de notre maître 'Omar Ibn Al-Khattâb] qui s’était déroulée comme il est tant bien connu après la migration vers l’Abyssinie. Une autre narration montre que l’épisode'qui donnerait lieu à la révélation de cette Sourate prit place au moment de la dernière maladie de Abu Talîb. Dans ce cas, s’il est juste, la période de sa révélation serait la 10*™ ou la 11e™ année de la Mission Prophétique.
Contexte Historique
Voici une synthèse des traditions rapportées entr e autres par les Imams Ahmad, An-Nasâ’î, At-Tirmidhî, Ibn Jarîr, Ibn Abî Shaybah, I bn Abî Hatim, Muhammad Ibn Ishâq.
. Lorsque Abû Talîb tomba malade, et que les chefs Quraïshites ont compris que sa fin était proche, ils ont décidé après délibération d'aborder l’ancien chef à propos du conflit qui les oppose à son Neveu et qu’il devait résoudre. En effet, ils craignaient que, après la mort d’Abû Talîb et face aux rudes épreuves qu’ils feront subir à Muhammad (saw), les Arabes les méprisent en disant : " Ils avaient peur de l’ancien chef aussi longtemps qu'il était en
RELIGION
Sourate 38 : (Sâd)
Le Coran
vie ; maintenant qu’il est mort, ils ont commencé à maltraiter son Neveu ",
Au moins 25 des chefs Quraïshites dont Abû Jahl, Abu Sufyân, Umayyah Ibn Khalaf, 'Âs Ibn Wâïl, Aswad Ibn Al-Muttalib... ' partirent chez Abû Talîb. D’abord, comme d’habitude, ils déposèrent face à lui un ensemble de plaintes à l’en-' contre du Saint Prophète, puis ajoutèrent : " Nous sommes venus à toi avec le souhait suivant : dis à ton Neveu de nous laisser à notre religion, et nous le laisserons à la sienne. Il pourrait adorer ce qui lui plaira. De cette façon nous ne pourrons plus lui être hostiles, mais il ne devra plus condamner nos dieux ou tenter de nous exhorter à les abandonner. Voudrais-tu bien lui dire de
s’entendre avec nous sur cette condition ? " Abû Talîb appela le Saint Prophète et lui dit : " Cher Neveu, ces gens de ta tribu sont venus à moi avec un souhait. Ils veulent que tu t'arranges avec eux de façon juste afin de mettre un terme à ton conflit avec eux". Puis, il lui dévoila l’objet de la sollicitation des chefs Quraïshites. Le Saint Prophète répliqua : " Cher Oncle : je les solliciterai sur une chose qui, s'ils acceptent, leur permettra de conquérir l’Arabie tout entière ainsi que de soumettre le monde non-Arabe à leur pouvoir. “ En écoutant ces propos les chefs étaient d’abord déconcertés ; ils ne savaient pas comment ils refuseraient une telle proposition. Alors, après qu’ils eurent considéré la chose, ils répondirent : " Tu parles d’un mot : nous sommes disposés à en
répéter dix autres comme celui-là, mais de grâce dis-nous de quoi il s’agit” et le Saint Prophète de répondre : La ilâha ilia Allâh. De là, ils se levèrent tous ensemble et quittèrent le lieu en disant ce que Allah a mentionné dans le prologue de cette Sourate.
Ibn Sa'd dans ses Tabaqât (Classes) a relaté l’épisode qui vient d’être cité, or, selon lui, le contexte n’était pas au cours de la dernière maladie de Abû Talîb mais au temps où le Saint Prophète a commencé à prêcher ouvertement l’Islam, et les nouvelles sur la conversion de telle personne ou telle autre se répandaient presque quotidiennement à la Mecque. A cette époque, les chefs Quraïshites avaient dépêché plusieurs
délégations chez Abû Talîb et lui ont demandé d’empêcher Muhammad, sur lui la paix et les Bénédictions d’Allah, de prêcher son message. Ça serait avec l’une de ces délégations que ce dialogue a eu lieu.
Az-Zamakhsharî, Ar-Razî, An-Naysabûrî ainsi que certains autres exégètes disent que cette délégation alla chez Abû Tâlib au temps où les chefs de Quraïsh avaient été bouleversés par la conversion à l’Islam de notre maître ’Omar, mais aucune référence à son fondement n’est disponible dans un quelconque livre de traditions et les exégètes qui ont rapporté cette opinion n’en ont pas cité la source. Toutefois, s’il est vrai, cela serait compréhensible. En effet, les infidèles Qurayshites étaient déjà embarrassés de s’apercevoir que la personne qui s’éleva parmi eux avec le message divin n’a de pareil dans l’ensemble de la tribu, nul ne lui est égal dans sa noblesse, la pureté de son caractère, sa sagesse et son sérieux. De plus, son bras droit et principal défenseur était Abû Bakr qui était bien connu dans la Mecque et ses alentours comme étant un homme doux, juste et brillant. Dès lors qu’ils se sont aperçus qu’à son tour un brave et résolu homme comme ’Omar les avait rejoints, ils ont bien senti que le danger était éminent et qu’il devenait insoutenable.
Imam Méité Al Mamy
Suite dans le prochain n° 86

Cheick «Nous ne sommes pas
1*1
htûHl
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La tournée du président Koudouss à Gagnoa..
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Le Prophète Moussa.... Sourate de la semaine. Hadith de la semaine... Douah de la semaine.., Glossaire.............
Le saviez-vous........
Edito
Sourate 38
des opposants politiques...... 6
^^ Cœur d'Imam, cœur d’homme 6

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Le Cheick Ahima dans la cité du romager....
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Commémoration du 18e anniversaire
de l'Imam Khomein.
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i
S
Fête des mères à Koumassi 4
Activité de fin d’année AEEMCI
Abobo St Joseph....
Sabil Nadjah de Lakota à 40 ans...............
Fan club Albayane de Treichville chez le maire Touré Moussa.. 9
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Imam Bachir Ouattara : Les épreuves de Dieu sont multiformes...... 5
Ce que représente lamère en Islam 5
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Visite de reconnaissance de ADO au Cheick......
ictiialiK
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Le Sport, facteur de paix.. rA-^^A^
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Comment vit-on en couple ?.... 10
Epreuve de vie. Le vœu exaucé de ma Mémé .ù.......... 10
Communiqués et annonces 11

Arabie Saoudrte :
Un pays de la Baraka «J—. 12

5
fcto 7^^085 Ai MeraedcL 13 au Mardi 19 Juh •DuAate 28qbiina(tfaur^(l5l^
Date probable à re
11 Août 2007
La nuit de l’ascension
27 Rajab
Mina
19 -20- 21 -22
Décembre 2007
Date probable à retenir
29 Août 2007
laïlat Al Bara’a
Nuit de la purification
15 Chaaban
Suite et fin
VIE ET SPIRITUALITÉ
Le Prophète Moussa :
C’est ainsi que Pharaon et ses soldats moururent. Sachant qu’il allait se noyer, Pharaon crut (en Allah), mais il n’en tira aucun profit. Allah sauva son corps afin qu'il serve de source de méditation pour les générations postérieures. Les partisans du Pharaon furent châtiés ici-bas par la noyade dans la mer et dans l’au-delà par un châtiment très intense : «< le Feu, auquel ils sont exposés matin et soir. Et le jour où l’Heure arrivera (il sera dit) : "Faites entrer les gens de Pharaon au plus dur du châtiment". Et quand ils se disputeront dans le Feu, les faibles diront à ceux qui s’enflaient d’orgueil : “Nous vous avions suivis : pourriez- vous nous préserver d'une partie du feu ?" » (S. 40: 46^7).
La non reconnaissance des fils d’Israël.
Les fils d'Israël constatèrent les miracles de Moïse dont le dernier fut leur sauvetage et la noyade de leurs ennemis. Ces miracles étaient censés assez forts pour extirper les racines de l'idolâtrie de leurs cœurs. Cependant, l’idolâtrie rebondissait en leur sein d’une période à l'autre. Moïse affronta des terreurs dans le cadre de son effort pour les ramener au culte d’Allah, l’Unique. Parmi les moments terrifiants, citons ceux-ci : Après avoir traversé la mer, ils arrivèrent chez des idolâtres et les compagnons de Moïse lui demandèrent de leur trouver une idole pour qu’ils puissent l’adorer. Moïse leur dit : « Et Nous avons fait traverser la Mer aux Enfants d’Israël. Ils passèrent auprès d'un peuple attaché à ses idoles et
dirent : "Ô Moïse, désigne-nous une divinité semblable à leurs dieux." Il dit : "Vous êtes certes des gens ignorants. Le culte, auquel ceux-là s'adonnent, est caduc ; et tout ce qu'ils font est nul et sans valeur." Il dit : "Chercherai-je pour vous une autre divinité qu'Allah, alors que c'est Lui qui vous a préférés à toutes les créatures (de leur époque) ?" » (8.7 : 138-140).
Les fils d’Israël se dirigèrent ensuite vers la Terre sainte, éprouvèrent de la soif au cours de leur marche et s’en plaignirent auprès de Moïse qui implora son Maître pour leur donner à boire. Loin de se montrer reconnaissants, ils se mirent à multiplier les demandes : « Nous les répartîmes en douze tribus, (en douze) communautés. Et Nous révélâmes à Moïse, lorsque son peuple lui demanda de l'eau : "Frappe le rocher avec ton bâton." Et voilà qu’en jaillirent douze sources. Chaque tribu sut son abreuvoir. Nous les couvrîmes de l'ombre du nuage, et fîmes descendre sur eux la manne et les cailles : "Mangez des bonnes choses que Nous vous avons attribuées." Et ce n’est pas à Nous qu’ils ont fait du tort, mais c’est à eux-mêmes qu’ils en faisaient » (S. 7:160). Ils exprimèrent leur plainte en ces termes : « Et (rappelez-vous) quand vous dîtes : "Ô Moïse, nous ne pouvons plus tolérer une seule nourriture. Prie donc ton Seigneur pour qu’Il nous fasse sortir de la terre ce qu’elle fait pousser, de ses légumes, ses concombres, son ail (ou blé), ses lentilles et ses oignons !" - Il vous répondit : "voulez-vous échanger le meilleur pour le moins bon ? Descendez donc à n’importe quelle ville ; vous y trouverez
certainement ce que vous demandez !". L'avilissement et la misère s'abattirent sur eux ; ils encoururent la colère d’Allah. Cela parce qu'ils reniaient les révélations d’Allah, et qu'ils tuaient sans droit les prophètes. Cela parce qu’ils désobéissaient et transgressaient. » (S.2:61).
La Thora : le livre révélé à Moïse
Allah avait promis à Moïse de lui révéler un livre contenant des prescriptions et des proscriptions destinées aux fils d’Israël. Après la mort du Pharaon, Moïse demanda à Dieu de lui remettre ce livre. Dieu lui donna l'ordre de jeûner quarante jours. Ce faisant, il se fit remplacer auprès de son peuple par son frère Aaron. Et puis Allah lui révéla la Thora près du Mont Tor. Ce livre contient des sermons et traite de tout. Rentré auprès de son peuple, Moïse découvrit qu'ils adoraient un veau fabriqué à partir de bijoux par le Samaritain qui leur avait dit : « ceci est votre dieu et celui de Moïse » : Allah dit : « Puis il en a fait sortir, pour eux un veau, un corps à mugissement. Et ils ont dit : "C'est votre divinité et la divinité de Moïse ; il a donc oublié !" Quoi! Ne voyaient-ils pas qu'il (le veau) ne leur rendait aucune parole et qu'il ne possédait aucun moyen de leur nuire ou de leur faire du bien ? Certes, Aaron leur avait bien dit auparavant : "Ô mon peuple, vous êtes tombés dans la tentation (à cause du veau). Or, c'est le Tout Miséricordieux qui est vraiment votre Seigneur. Suivez-moi donc et obéissez à mon commande-
ment". » (S.e 20:88-91 ). Ceci suscita la colère de Moïse et il les blâma, leur
expliqua a vérité, brûla le veau, le jeta dans a mer et infligea au Samaritain un châtiment qui fît qu’il ressen-
tait de la douleur au contact de n’im-
porte quoi. Les fils d’Israël regrettèrent d'avoir adoré le veau. Par la suite, Moïse choisit parmi eux soixante dix hommes et se rendit en leur compagnie au mont Tor afin qu’ils y obéissent à Allah et expriment leur regret de ce qu’ils avaient fait. C’est là qu’AI-lah a réellement adressé la parole à Moïse. Mais certains des compagnons de ce dernier ne crurent pas que c'est Allah qui lui avait parié. Par conséquent, ils lui désobéirent et lui dirent : montre-nous Allah ouvertement : « Et (rappelez- vous) lorsque vous dites : "0 Moïse, nous ne te croirons qu'après avoir vu Allah clairement" !... Alors la foudre vous saisit tandis que vous regardiez. Puis Nous vous ressuscitâmes après votre mort afin que vous soyez reconnaissants. » (S. 2:55-56).
. Les fils d’Israël désobéissaient à Moïse.
Quand Moïse retourna auprès de son peuple porteur de la Thora, ils refusèrent d’en adopter le contenu et désapprouvèrent ses dispositions. Mais il les menaça de sorte à les amener à les accepter. Allah dit : « (Et rappelez-vous) quand Nous avons contracté un engagement avec vous et brandi sur vous le Mont - : "Tenez ferme ce que Nous vous avons donné et souvenez-vous de ce qui s’y trouve afin que vous soyez pieux !" Puis vous vous en détournâtes après vos engagements, n’eût été donc la grâce d’Allah et Sa miséricorde, vous seriez certes parmi les perdants. » (S.2 : 63-64). Et puis Moïse donna aux fils d’Israël l'ordre de l’accompagner en terre sainte de Palestine. Ils le suivirent puis éprouvèrent de la crainte à cause des redoutables habitants de ce pays. Ce qui les conduisit à désobéir à Moïse
et à se révolter contre lui : « Ils dirent : "Moïse ! Nous n’y entrerons jamais, aussi longtemps qu’ils y seront. Va donc, toi et ton Seigneur, et combattez tous deux. Nous restons là où nous sommes". » (S.5 : 24). Moïse invoqua Allah contre eux et Allah exauça sa prière et l’informa que l'accès de la Terre sainte leur était interdit et qu'ils erreraient durant quarante ans et qu’ils n’avaient à s’attrister pour leur sort : « Il dit : "Seigneur ! Je n'ai de pouvoir, vraiment, que sur moi-même et sur mon frère : sépare-nous donc de ce peuple pervers". Il (Allah) dit : "Eh bien, ce pays leur sera interdit pendant quarante ans, durant lesquels ils erreront sur la terre. Ne te tourmente donc pas pour ce peuple pervers". »» (S. 5 :25-26).
Moïse endura ainsi les nombreux griefs et plaintes formulés par les fils d’Israël. Pendant les années d’errance, Moïse, Haroun et la plupart de leurs compagnons moururent. Au bout de l’errance, ils entrèrent en Terre sainte sous la conduite de Youchou 'Ibn Noun.
Allah avait procuré aux fils d’Israël de nombreux bienfaits. Il les avait sauvés du Pharaon, leur avait procuré de bonnes subsistances, désigné des prophètes et des rois en leur sein et les avait préférés à tous les humains. Mais ils étaient restés ingrats devant ces bienfaits et ne s’étaient jamais montrés reconnaissants : « (Souvenez- vous) Lorsque Moïse dit à son peuple : "Ô mon peuple! Rappelez-vous le bienfait d’Allah sur vous, lorsqu'il a désigné parmi vous des prophètes. Et II a fait de vous des rois. Et Il vous a donné ce qu’Il n’avait donné à nul autre au monde. » (S. 5 :20).
SOURATE DE LA SEMAINE : SOURÂTOUL - MOUD DATH-THIR : SOURATE 74 - EN COUVERTURE
C'est la 7f Sourate du Coran. Elle est la t dans l'ordre de la révélation. Elle a été révélée à la Mecque. Elle comprend 56 versets. Son titre est tiré du premier verset et signifie, littéralement « Celui qui s'enveloppe des couvertures au-dessus des draps ».
Concernant les circonstances de sa révélation, ' Abou IShaq Ahmed Ben Ibrahim Al-Muqui a rapporté que Jaber a dit : * Le Messager d'Allah (SAW) nous a dit une fois qu'il s’était retiré à la
grotte Hirâ pendant un mois. Après le lit de la vallée. Là, on l'appela. Il regarda devant, derrière, à droite et à gauche mais en vain. On l'appela une deuxième fois. Il leva alors la tête vers le ciel où il vit l'archange Gabriel. A son retour à la maison il dit à sa famille : « Couvrez-moi I Couvrez-moi » on le couvrit et on l'aspergea d’eau. Après cela Allah le Puissant et le Majestueux révéla : « Ô toi qui est couvert... » Des versets 1 à 4.
LE SAVIEZ-VOUS ?
LESAHADITHS
Le Prophète (SAW) dit :
• “Le pire des repas est bien le banquet des noces, auquel on invite les nches et on écarte les pauvres". (Bou-khari et Mouslim)
• “Quiconque croit en Allah et au jour dernier doit bien trader son hôte
DOUA
Lorsque le fidèle musulman fait ses ablutions ou prend son bain, il dit ou formule (s’il est dans les toilettes, sur le point de se laver :
Transcription :
“Allahomma-gh-fir-lî dhanbî wa wa-si’ lî fî dâri wa barik lî rizqi’.
Traduction :
"0 mon Seigneur ! pardonne-moi mes péchés et étends pour moi ma maison et répands la plénitude sur ma portion”.
La djihâd était proscrite aux musulmans durant toute la période mec-quoise. C’est la raison pour laquelle, la nuit du second serment d’Aqaba (Colline près de la Mecque à quelques kilomètres de la Mecque), lorsque certains néo-musulmans ont proposé au Prophète (SAW) de prendre d’assaut les Mecquois et les surprendre dans leur sommeil, il leur répond : "ce n'est pas ce qui nous a été ordonné". Ce n'est que la deuxième année de l'hégire que la “jihad" a été permis aux musulmans à travers le verset 39 de la Sourate 22 (le pèlerinage).
GLOSSAIRE
Le terme “Ijma” :
Le mot "ijma" signifie consensus, c'est-à-dire que c'est la pratique historiquement admise par la communauté. L'ijma est considéré comme une source du droit islamique.
Transcription
Bismillahi Rahmânir-Rahîm
VI : Yâ-ayyaouhâ-l-mouddath-lhir
V2 : Qoum fan-dhir
V3 : Wa rabbaka fakab-hir
V4 : Wa Ihiyâbaka fa-tab-hir
V5 : Wa-r-roujza ah-jour
V6 : Wa la tamnoum tas-takthir
V7 : Wa lirabbika faç-bir
V8 : Fa-idha nounqira tîn-n-naqoûr
V9 : Fa-dhâlika yawm a-idhline yawnou a-sîr
VIO : Alâ-l-Kafinna ghayrou ya-sîr
QUESTIONS-REPONSES
Le musulman est-il tenu de répondre à toute invitation venant de ses coreligionnaires ou d’autres personnes ?
Le musulman est tenu de répondre à toute invitation, tant qu’il n’y a pas d'interdit d’Allah.
S'il est sûr qu'en se rendant à une invitation, il y rencontrera des choses interdites (alcool, porc, etc.) et consommées là-bas, il vaut mieux pour lui s'abstenir d’y aller.
Que faire si l’on reçoit deux invitations licites en même temps ?
S’il vous est possible d’honorer les deux invitations, il faut le faire. Dans le cas contraire, présentez-vous à l’intention reçue la première.
Doit-on répondre à une Invitation quand on jeûne ?
Il faut répondre à l’invitation, même si elle correspond à ton jour de jeûne. Si c’est un jeûne facultatif, tu peux le rompre et manger avec les autres. Mais tu peux aussi maintenir ton jeûne et dans ce cas, il faudra faire des
Traduction
Au Nom d’Allah, le Très Miséricordieux, le Tout Miséricordieux
VI : Et, toi, en couverture !
V2 : Lève-toi, puis avertis
V3 : Et ton Seigneur, magnifie.
V4 : Et tes vêtements, purifie
V5 : De ce qui irrite Allah, écarte-toi
V6 : Et ne rappelle pas le bienfait, en l’estimant grand-chose
V7 : Et, pour ton Seigneur, endure !
V8 : Quand, donc, on claironnera du clairon
V9 : Alors, ce jour-là sera un jour difficile
V10 : Pqs facile aux mécréants.
douas pour ton hôte.
Combien de compagnes militaires le Prophète (SAW) a-t-il mené de son vivant ?
Le Prophète (SAW) a mené au total 21 campagnes militaires.
Combien y avait-il de tribus juives à Médine au temps du Prophète (SAW)
Il y avait trois tribus juives à Medine au temps du Prophète (SAW). Les banû Qurayha. les Banû Qaynuqâ et les Banù-n-nadir. .
Aboulsmaél
Islam Mb N° 085 du Mercredi du 13 au Mardi 19 Juin 2007
-Du Araba 28 Djoumadal au Tarata 05 Djoumada Thanita 1428
tDate à retenir»^
11 Août 2007
La nuit de l’ascension
27 Rajab
Attention !!!
Le Hadj 2007
Probablement le 19 décembre 2007
«^ Date à retenir ,r^
29 Août 2007
Laïlat Al Bara’a
15 Chaaban
VIE DE LA COMMUNAUTE
SABIL NADJAH DE LAKOTA
40 ANS AU SERVICE DE LA SCIENCE ET DE LA RELIGION
Activité de fin d’annee de la section AEEMCI du collège St JOSEPH
Le parrain Fofana Ibrahim : « C’est la consécration et la victoire du savoir sur l’igno-rance »
Du 26 au 27 mai 2007 l’école Sabil Nadjah a fêté son 40*"* anniversaire.
Cette cérémonie a débuté par une lecture coranique montrant le label de cette école. La manifestation a trouvé toute son essence lorsque l’Imam des Imams le Cheick Boikary Fofana a fait son entrée. Le parrain, M. Fofana Ibrahim, s’est dit heureux d’avoir été choisi pour cette
La fête des mères à Koumassi
Koumassi Remblais : Quand des femmes se célèbrent !
La fête des mères du 03 juin 2007 à été l’occasion pour la cellule féminine de la mosquée MASDJIDOULAHI(la maison de Dieu) sise à Koumassi Remblais d’organiser une cérémonie de réjouissance en son sein. Motif, porter à la connaissance de tous, les efforts accomplis par les femmes et leurs filles sur le chemin du savoir.
La cérémonie qui s’est déroulée entre 9h et 13h était axée sur le savoir à la lumière de deux hadihts du Prophète Muhammad(saw), la recherche et la transmission du savoir. A Koumassi Remblais, les femmes ont fait de la recherche du savoir une obligation assignée et un devoir de le transmettre. Pour bien faire les choses, elles ont choisi comme marraine Hadja Oumou Coulibaly, enseignante des lycées et collèges. Après les civilités, nous avons eu droit à trois allocutions. Celle de El Hadj Diaw Amadou, représentant le président de la communauté. Il a salué l’enthousiasme des femmes à se rappeler de leur grande qualité et leur possibilité d’aider la communauté à aller de l'avant en instruisant conforment à la réalité islamique. H a terminé en saluant tous ceux qui ont fait le déplace-jent La présidente des femmes
Soumahoro Aminata a dit que la cérémonie a pour but de simplement montrer à tous, le tra-vai réalisé avec les femmes sur le chemin du savoir pendant 4ans, à savoir la mémorisation du Coran, l’étude des hadiths et le tafsir(com-
noble action. Pour lui, cette journée est la célébration de la parole magnifique de Dieu. Il a félicité le Moudir El Hadj Konaté Mohammad d’avoir su assurer sa mission d’éducation et d’instruction. « Aujourd'hui,tes élèves font la fierté de toute la communauté ». C’est pourquoi, le Calife Général le Cheick El Hadj Mous-tapha Sonta a fait des bénédictions pour l'école sans oublier le fondateur. A son tour le Moudir a exprimé sa profonde gratitude à tous. Il a formulé des bénédictions à l’endroit de tous ses élèves. Il les a exhortés à agir uniquement pour Dieu. Il a
La marraine Oumou et ses filleules
mentaire du coran). Elle a salué la marraine pour la promptitude avec laquelle elle a répondu à leur sollicitude. La dernière intervention a été celle de la marraine, Mme Coulibaly Oumou. Elle s’est réjouie de son choix et a ajouté que l'instruction est l’essence de la vie. Elle a rappelé que si des femmes se mettent à apprendre, elles doivent être encouragées, car elles sont les premières à en assurer la régularité dans l’esprit des progénitures. Aux nombres des apprenantes il y avait 5 filles de moins de 10ans et les autres de 10 à la trentaine. Deux conférences étaient à l’affiche. La première a été dite par Oustazate Fatoumata Sacko sur les droits et devoirs des conjoints. Elle a dit qu’il ne saurait avoir de problème entre les conjoints si chacun avait à cœur les enseignements de Dieu et du Prophète(saw). i a deuxième conférence a été dite
remercié le Cheick Aboubacar Fofana pour sa présence à cette activité. Il a également félicité le Rais Imam Idriss Koudouss Koné pour son attachement fervent à l’islam. Cette cérémonie a vu la participation de presque tous les Imams de la ville d’Abidjan. Toutes les grandes figures religieuses étaient présentes. La cérémonie s’est achevée par des remises de présents aux personnalités religieuses et le tout couronné par la pose de la première pierre de la mosquée de la dite école.
Fané N'facoro
par Outaz Konaté Youssouf sur la crainte de Dieu. Qui selon lui est un tout. Celui qui a la crainte de Dieu se marie, respecte ses géniteurs, évite l’iniquité et observe tous les piliers de l'islam dans la mesure de ses possibilités. La sœur Koné Sana a égayé l’assistance de sa voix en rappelant les grands axes du combat islamique à la gloire de Dieu. La marraine a offert des pagnes et autres produits cosmétiques aux femmes apprenantes. Au total ce sont 22 femmes qui ont reçu leur diplôme. La marraine a eu le soutien de l’épouse du Cheick Boikary Fofana et de l’Imam adjoint Amadou Dosso de la riviéra 3. Chacun a dit sa satisfaction à la fin d'avoir été associé à la cérémonie.
La cérémonie a pris fin par les bénédictions de l’Imam Mouf-thaoudine suivi d’un repas offert par la marraine.
Yahaya Dosso
L'Imam Dosso Mamadou
C’est dans la cour du collège st Joseph le samedi 02 juin 2007 qu’a eu lieu la manifestation de la deuxième édition des journées culturelles de l’association des élèves étudiants musulmans de Côte d’Ivoire (AEEMCI) sous section dudit collège. Placé sous le parrainage de rimam Cissé Djiguiba, la cérémonie s’est étendue sur toute la journée du samedi. Elle était la dernière de l’année académique 2006-2007. Responsables de rétablissement, Enseignants, élèves et invités se sont retrouvés pour communier autour du thème « Jeunesse et modernité- ». Le conférencier, l’Imam Dosso Amadou de la Riviera3, a dit que l’islam, dès sa naissance, s’est doté de toutes les formes de modernité. Dieu
Assemblée Generale Ordinaire de Zouhouroul Islam ---------------------------------------------^
Sanogo Lacma succède à Allany Loukman
Zouhouroul Islam, d’Adjamé
Dallas, un sous comité de l’Association des jeunes Musulmans en Côte d'Ivoire (AJMCI) a choisi Sanogo Lacina comme président
Photo de famille avec le nouveau président (le plus grand) Sanogo Lacina
Il nous faut une nouvelle mentalité, un nouveau souffle pour redynamiser notre association. C’est l'essence du message lancé par Traoré Tidiane, président du comité d’organisation à la salle de mariage de la mairie d Adjamé le dimanche 02 Juin dernier. Au terme de l'Assemblée Générale qui s’y est tenue, Sanogo Lacina a été choisi pour conduire Zouhouroul Islam. N
en dotant l’humanité d’un code de vie universelle, l’a voulu utilisable en tout temps. Ita continué en disant que les bases de données techniques qui sont à l’origine de la modernité sont antérieures à notre époque. Les mathématiques» la médecine, la physique...sont d’abord de Dieu.
La question que je me pose a dit l’Imam, est certainement le non dit de ce qui est sous-entendu. La liberté dégradante des mœurs n'est pas une modernité. La colorations des filiations par des attitudes de débauche est aujourd’hui préjudiciable à plus de famille. Les pères non déclarés d’enfants ont rempli les familles. De la manière dont une dépense générale non ordonnancée pose préjudice à une nation, c’est comme ça qu’une filiation non orthodoxe menace une famille, une tribut et une nation. Après les échanges, les uns et les autres se sont dits très satisfaits des réponses données. La pluie comme dira un sage est venue attester de la véracité de ce que chacun a pu entendre en arrosant la ville. La seconde conférence sur le thème : « comment préserver la foi en milieu scolaire » ? n'a pu avoir lieu à cause de la pluie.
YahayaDossp
Collaboration El Hadj Coulibaly 0. Y.
sera aidé dans sa tâche par deux commissaires aux comptes : Fané
Mariam et Doukouré Mohamed. Bien avant, la désignation du nouveau président, M. Allany Kouassi Loukman, le président sortant a fait le bilan moral de son mandat Selon lui son bilan est mitigé. D’autant plus des actions ont pu être menées mais d’autres pas. Au cours de son mandat, il a mis l’accent sur l’aspect social qui faisait défaut à l'association. Cependant le non-respect du programme dans sa globalité dû à la situation soc» politique et la démobilisation de certains membres ont été un handicap. Sanogo Ladji a fait le bilan financier.
Par ailleurs, le Parrain de la cérémonie, l'honorable Mamy Demandé a prodigué de sages conseils à ses filleuls et leur a promis une assistance morale, psychologique et matériels.
L’Imam Aknamy Méité représentant rimam Dosso Mamadou, président de la cérémonie, a lui aussi remercié les uns et les autres non sans oublier de leur faire bénéficier de ses sages conseis. Il en M de même pour Mamadou Sontas qui a fait la doua finale.
HarounR
SOCIETE
L'Imam Bachir Ouattara, adjoint à la mosquée de la riviera golf explique répreuve en islam.
« Les épreuves de Dieu sont multiformes »
Islam info : Qu’est ce qu’une épreuve ?
Imam Bachir Ouattara : L’épreuve en islam est une situation dans laquelle Allah place sa créature (l’homme). Elle peut être de deux sortes : le bonheur ou le malheur.
Le bonheur peut être quoi par exemple ?
Le bonheur c’est la santé, la richesse, la réussite dans toutes nos entreprises et même avoir des enfants etc.
En quoi est ce que c’est une épreuve ?
C’est une épreuve car, Dieu lui-même dit dans le Saint Coran que ces épreuves de bonheur peuvent nous détourner de la voie de Dieu. La preuve, il ne donne pas ces occasions à tous en même temps. Il vous teste pour voir si vous serez ingrat ou reconnaissant envers votre Dieu. C’est comme le cas de Karoun à qui Dieu a donné les moyens, mais il a été ingrat vis-à-vis d’Allah. Il a dit qu’il a obtenu ses biens .par sa science et non pas par Dieu. Finalement, il a été châtié.
L’EPREUVE EN L’ISLAM
L’Imam Bachir Ouattara
Imam Bachir Ouattara
Comment ?
Il a été tout simplement englouti avec sa fortune dans la terre, r
En quoi le malheur peut être une épreuve ?
C’est une épreuve parce qu’il permet de tester le degré de foi du croyant. C'est pourquoi dans un hadith, le Prophète (saw) dit qu’il est étonné du comportement ’des croyants car, le croyant doit être toujours reconnaissant envers Dieu quelque soit l’épreuve à laquelle il est fait face. Dieu lui-même dit dans le saint Coran que chaque fois que je
vous fait grâce et que vous en êtes reconnaissant je vous augmenterai. Mais si vous êtes ingrats, mon châtiment sera douloureux. Donc le croyant doit toujours rendre grâce à Dieu quelque soit la situation dans laquelle il se trouve.
Quels conseils avez vous à donner aux croyants qui sont riches ?
Ce que je peux leur dire est de savoir que ce qu'ils possèdent c'est grâce à Dieu et il faut lui être reconnaissant en retour. C’est une grâce divine parce*que vous pouvez avoir les mêmes salaires, mais l’autre peut être plus riche que vous. C’est l’œuvre d’Allah. Il ne sert à rien de se taper la poitrine. Il faut donc faire la zakat ou l'aumône aux pauvres. Dieu nous donrte l’occasion de travailler sur son chantier. Il dit dans le saint Coran qu'il faut vivre licitement dans ce bas monde de ce qu’Il nous a donné et de préparer l'au-delà. Il s’agit de faire des dons à Dieu, de faire de bonnes œuvres etc.
Existe-t-il des maladies qui font perdre la foi ?
La maladie est une épreuve. Pour les frères qui sont dans cet état, nous leur demandons de faire
preuve d'endurance et de ne pas perdre la foi. Très souvent on leur fait croire que c’est X ou Y. Il faut croire en Dieu. Quand on a un mal, il faut se confier à Dieu. Par exemple il y a le cas cfAyoubh, un des prophètes d’Allah à qui II avait donné assez de moyens. Mais Dieu voulant l’éprouver, l’a fait subir 9 ans et 4 mois de maladie. Sa femme lui disait : étant un prophète d’Allah, demande lui donc de te guérir de ce mal !
Il rétorquait en lui demandant : combien de temps avons nous passé dans le bonheur ? J’ai honte de demander à Dieu de me guérir. C’est à ce moment qu’il dit au Seigneur qu’il se demande comment il pourra l’implorer si sa langue ne peut plus le faire ? Il n’a pas demandé à Dieu de le guérir. Il a plutôt dit : Seigneur j’ai été frappé par un mal et Tu es Le Miséricordieux des miséricordieux. Et Dieu l'a guéri de sa maladie. Nous devons suivre un tel exemple. Il faut savoir surtout qu'après l'épreuve nous avons une ouverture. Il y a eu aussi le cas de Joseph (Youssouf).
Ce sont là des exemples du passé. Avez-vous des exemples récents dans votre entourage ?
Oui, nous avons des fidèles qui ont été éprouvés par la perte de leur emploi à cause de la guerre. Ils sont venus nous voir afin que nous priions pour eux. Nous leur avons demandé de se confier à Dieu. Aujourd'hui, il y en a qui ont obtenu
des postes plus revalorisants que ce qu’ils avaient. Je vous assure que cela à renforcé leur foi. C’est le cas de certaines femmes qui ont été frappées par la stérilité temporaire. Aujourd’hui après leur endurance, Dieu les a récompensées.
Généralement quelles sont les épreuves fréquentes chez les fidèles ?
Généralement, c’est pour des problèmes d’emploi et les maladies.
Le prophète (SAW) a t-il été éprouvé ?
Il a été éprouvé par la perte de 5 de ses enfants de son vivant. Mais le Prophète est resté endurant. A part Dieu, ceux qui étaient ses protecteurs, son oncle, Khadidja son tous décédés. C’est aussi une épreuve. Les chroniqueurs ont appelé cette année là, l’année du chagrin. Et c’est la même année que le Prophète a effectué le voyage nocturne, et celui de taeff. Où après avoir fait comprendre aux gens qu’il est interdit de voler, de tuer, de mentir, il a été lapidé. Ce sont des épreuves, mais le Prophète les a traversées. C’est pour vous dire que personne ne sera épargné des épreuves. Dieu le dit dans le Coran qu’il va nous éprouver d'un peu de peur, de faim, la perte des biens et des êtres qui nous sont chers mais annonce la bonne nouvelle aux endurants.
Propos recueillis par Salit Y.
LA MÈRE EN ISLAM •
La femme est honorée et élevée en sa qualité de mère en Islam. Elle bénéficie d'une attention particulière Que tout bon musulman) ce doit respecter.
L'histoire ne connut aucune religion ni système ayant honoré et élevé la femme en sa qualité de mère autant que l'islam, lequel insista sur les égards qui lui sont dus à tel point qu’il en fit mention juste après la déclaration de l’Unicité de Dieu et le devoir de L'adorer.
Il compta la bienfaisance envers elle parmi les principes de la vertu et donna la précédence à ses droits par rapport à ceux du père en raison des peines qu'elle endure pendant la grossesse, l’accouchement, l’allaitement et l’éducation. C'est ce que le Coran établit et répète dans nombre de sourates pour mieux marquer les esprits des enfants comme par exemple dans la parole du Très Haut : “Nous commandâmes à l’homme la bienfaisance envers ses parents ; sa mère l’ayant porté subissant pour lui peine sur peine : son sevrage a lieu
La mère doit bénéficier d'une attention particulière
en deux ans. Sois reconnaissant envers Moi ainsi qu'envers tes parents. Vers Moi est la destination." [31:14] "Et Nous avons enjoint à l’homme de la bonté envers ses père et mère : sa mère l’a péniblement porté et en a péniblement accouché ; et sa gestation et sevrage durant trente mois". [46:15]
Un homme vint voir le Prophète (saw) et lui dit : "Je voudrais aller au front, mais je voulais prendre ton avis au préalable." Le Prophète lui dit : "As-tu une mère (toujours en vie) ?" L'homme acquiesça. Le Prophète lui
dit : "Ne f en sépare pas, car le paradis se trouve à ses pieds." Certaines religions négligeaient les rapports avec la mère et n’y prêtaient aucune attention mais l'islam recommanda, non seulement d’être bienfaisant ' envers les parents, mais aussi de soigner nos liens avec nos oncles et tantes maternels et paternels.
En effet, interrogea le Prophète (saw) au sujet de sa relation avec sa mère non-musulmane qui était venue lui rendre visite. Il lui dit : "Oui, sois bienfaisante envers elle."
Un litige opposa Omar (ra) à son
ex-épouse devant Abù Bakr (ra) au sujet de leur fils Asim. Abû Bakr (ra) jugea en faveur de la mère et dit à 'Omar : "Son souffle, son odeur et son verbe lui sont plus bénéfique que toi". De fait, les liens maternels comptent plus que les liens paternels en matière de garde des enfants.
La mère qui a bénéficié de toute cette attention de la part de l’islam et pour qui il a donné tous ces droits a aussi des devoirs : bien éduquer ses enfants, leur inculquer les vertus, leur rendre les turpitudes détestables, les habituer à obéir à Dieu, les encourager à soutenir ce qui est
La visite du Premier ministre Alassane Ouattara, président du RDR au CNI.
I- Ce que ADO et Koudouss ont dit
I- Les images fortes
juste et favoriser l’appel de la vérité.
Par exemple, nous avons vu comment une mère croyante comme Al-Khansâ’ incitait ses quatre fils pendant la bataille d’AI-Qàdisiyyah et leur recommandait d’aller de l’avant et d’être fermes, le tout dans un merveilleux discours éloquent. A peine la bataille fut-elle terminée qu’on lui annonçait le décès te tous ses fils. Elle ne se lamenta ni hurla. Elle dit avec satisfaction et certitude : Louange à Allah qui m’a honorée par leur mort dans Sa voie !
Imam Méité Al-lmam
05-38-1243 — meiimamQyahoo.fr
Dans Islam Info,
III /s7fl/n//^N° 085 du Mercredi du 13 au Mandi 19 Juin 2œ -DuAœba28ÿoumadalau^^
Les deux personnaités se congratulent
Ils écoutent l'intervention de l'Imam Cissé Djiguiba
ACTUALITE
Le Cheick Boikary Fofana et le Premier Ministre Alassane Ouattara ont échangé le samedi dernier à la Riviera III au domicile du premier.
Le bienfait n’est jamais perdu dit l’adage. C’est dans ce sens que s’inscrit la visite qu’a rendue le président des Républicains(RDR) au Cheick et aux Imams. En effet, Alas-sane Dramane Ouattara est venu témoigner toute sa reconnaissance à l’endroit des Imams et de toute la communauté musulmane pour leur mobilisation totale et exemplaire lors de la disparition de sa génitrice Hadja Nabintou Cissé. Des milliers de personnes avaient pris d’assaut le cimetière lors de l’enterrement et des sacrifices du 7èmejour à la Riviera Golf. Le Premier Ministre d’Houphouet Boigny a dit qu’il ne pouvait rester insensible à cette marque d’attachement affectif. Ainsi il tenait donc à les remercier. Il aurait pu le faire depuis, n’eussent été ses nombreux déplacements à l’extérieur. En plus de cela, ADO tenait à féliciter le Cheick pour sa nomination à la tète du COSIM. Il n’a pas manquer non plus de féliciter la communauté pour son implication dans le
Aboubacar FOFANA :
“Nous ne sommes pas des opposants politiques”
Le problème de la laïcité s’est posé ces derniers jours à l’occasion de la visite du RDR au Cheick ABOUBACAR FOFANA. Pour coller à l’actualité, nous vous proposons l’intervention de ce dernier sur ce sujet à son arrivée d’exil. C’était en novembre 2006.
Eviter de tomber dans les pièges
Le problème de laïcité est assez délicat de sorte qui II faut éviter de tomber dans les pièges et d’être naïfs dans l’approche des choses. Pour être constructifs, il faut être à la hauteur dans l’appréciation des choses.
On a beaucoup supputé sur certains de nos propos tenus au début de cette crise. Mais qu’on sache que nous n’étions pas en lutte politique contre le pouvoir en place. Nous luttions pour que notre foi soit reconnue et respectée. Il y a une différence entre ceci et être un opposant politique. Ma position sera toujours celle de celui qui défend sa religion.
Par moment il y a eu des choses qui auraient pu nous frustrer, mais nous ne les avons jamais relevées.
Visite de Reconnaissance ADO était chez le Cheick
La doua avant de prendre congé de ses hôtes
processus de sortie de crise. En retour, les Imams le lui ont bien rendu à travers le Cheick en le rassurant d’être toujours avec lui en de pareilles circonstances. « Je vous remercie en tant que frère et en tant que Président du RDR. Je reçois un frère ». Et de renchérir « vous êtes le premier homme politique à venir nous rendre visite » a dit le Cheick. Ils n’ont pas manqué de lui exprimer leurs inquiétudes par rapport à la situation que vit son parti même si le COSIM n’est pas membre d’un parti
Nous avons le sensTdu civisme, de la responsabilité. Nous avons des préoccupations pour la paix.
A ce propos on dit que la coexistence chrétiens- musulmans serait même assez douloureux au niveau politique. Un vrai chrétien ne prie pas pour ici-bas mais pour l’au-delà. Un vrai musulman aussi. Seulement il peut y avoir le droit des communautés. A partir du moment où on poserait fes problèmes politiques en ternie tribal, régional ou confessionnel, cela fausse tout.
Nous souscrivons à la tolérance et l’encourageons
Nous souscrivons à la tolérance et nous l’encourageons. Nous sommes dans un pays multiconfessionnel et puisque nous avons accepté de vivre ensemble, nous adhérons à l’esprit de tolérance. Nous sommes dans un pays organisé, avec des textes et des lois, et chacun doit faire valoir ses droits. Nous avons fait l’objet de beaucoup d'attaques. Nous les comprenons, car c'est la liberté, la démocratie. Tout le monde ne peut pas être content sur les petits détails. Cependant, il faut signaler que le jour où nous allons tous nous consi-
politique et ne fait pas la politique comme le Cheick a tenu à le préciser. Le Premier Ministre parlant de la situation socio politique, a souligné que des efforts sont faits pour le retour à la paix, mais qu’il reste beaucoup à faire. Car nombreux sont ceux qui n’ont pas de pièce d’identité. Selon lui la paix ne peut être obtenue dans l’injustice. Il a demandé aux Imams de faire beaucoup de prières-afin que les leaders politiques soient éclairés.
Haroun B
Le Cheick Ahima
dérer comme enfants d’un même pays, il n’y aura plus de problème en Côte d’Ivoire. Si le gouvernement traite équitablement toutes les confessions parce que le pays est laïc, il n’y aura plus de problème. Si l’on donne à chaque groupe sa part sans problème il n'y aura plus de frustration.
Chrétiens et Musulmans ne sont pas des ennemis.
Le Coran dit «Si Dieu avait voulu, il aurait fait de nous une seule et même communauté... ». Mais,
Le Samedi 02 juin 2007, le Président du Conseil Supérieur des Imam (COSIM) a reçu le Président du Rassemblement des Républicains (RDR) en sa résidence pnvée, à la Riviera III.
Lors de la réception du Dr Alassane Ouattara par El Hadj Boikary FOFANA, l’imam CISSE Djiguiba, en s’adressant à l’illustre hôte, a dit en substance que la situation que vit le RDR en ce moment et dont tout le monde parie, préoccupait les Imams. Cela a suffit pour que des confrères en fassent leur choix gras en tirant non seulement sur nos guides, mais aussi sur toute la communauté musulmane, malheureusement.
Mais, il faut préciser que ce discours aurait^pu se tenir en présence de tout autre responsable de parti. Car l’Imam par définition est le chef ,
Dieu a décidé qu’il y ait des chrétiens, des juifs et des musulmans. Les Musulmans n’ont jamais été, ne sont pas et ne serons jamais l’adversaire des chrétiens encore moins des autres religions. Nous sommes des frères dans la foi, nous avons beaucoup en commun ; ce qui est commun en nous est plus important que ce qui nous différencie. Nous avons à travailler ensemble pour renforcer l’unité et la cohésion nationale de notre pays. Et c’est ça l’essentiel. Chacun à choisi sa foi, l’appréciation est à Dieu ; chacun est fier de ce qu’il a choisi mais la société a besoin de notre apport, c’est cela l’essentiel.
Que la politique ne nous divise pas !
Mais, la politique est ce qu’elle est. Elle a pu opposer par le passé des frères de même père dans nos propres communautés. Elle a fait divorcer par le passé de solides couples. Elle a pu créer des problèmes entre de bons amis que nous connaissons tous ici. Et c’est cette même politique qui intervient dans notre vie aujourd’hui pour faire des différences entre le Sud et le Nord, entre chrétiens et musulmans.
Pour ce qui nous concerne, nous musulmans, notre vision est que la nation est à tous, mais chacun a sa religion. Et chaque religion doit participer positivement et sainement à la construction nationale !
Intégrer dans les projets politiques, le pluralisme ou la pluralité politique
Chers frères et sœurs, nous voulons dire à nos autorités politiques, à nos cadres politiques, que désormais tous ceux qui prétendent ou sont au pouvoir en Côte d’Ivoire doivent accepter d’intégrer dans leur
de la communauté sans exclusive.'
Les fidèles des Imams sont issus de tous les partis. FPI; UDPCI. PIT, PDCI, RDR... Tous les responsables et membres de ces différents partis sollicitent régulièrement les Imams pour des bénédictions et les guides religieux eux-mêmes ne cessent d’implorer le Seigneur, afin que la paix véritable règne sur le pays. Partant, il s’intéresse à tout ce qui se passe autour d’eux. Donc, c’est tout naturellement qu’ils évoquent la situation du RDR dont le Président est venu leur rendre visite ce jour-là. Il faut éviter les amalgames et ne voir dans ces propos que l’adresse d’un Imam à un citoyen, à un fils de ce pays et non des moindres.
Les Imams ont toujours tenu le même discours d’unité et d’amour à tous les ressortissants de ce pays.
INK
projet de société et dans leur projet politique, le pluralisme ou la pluralité confessionnelle. C’est ça, la Côte d’Ivoire : chrétiens, musulmans et animistes tous ensemble partagent le même territoire et vivent les mêmes réalités socio-politiques et socioculturelles qui finiront par aboutir un jour à une nation ivoirienne une et indivisible.
A ce sujet, Le Coran nous a donné la capacité de vivre avec tout le monde. Pariant de nos frères chrétiens il dit : « il faut parier aux gens du livre de la bonne manière ». Cela veut dire qu’un musulman ne doit jamais attaquer un chrétien dans sa foi. Il ne doit pas le choquer, même s’ils ne sont pas d’accord. Sur nos manières de concevoir Dieu, nous devons respecter les autres. Pariant des animistes on lit ceci : « N’insultez pas ceux qui adorent autre chose qui n'est pas Dieu... ». Voilà l’enseignement que l’islam nous donne. Et, c’est ce que nous avons vécu à travers toute notre histoire.
Que l’Etat se mette à équidistance des religions !
Demandez à l’Etat de se mettre à équidistance de toutes les religions. Et c’est la chose qui nous permettra de vivre sans heurts et sans problème. L’Etat appartient à tous, mais chacun a sa religion. Et cette religion doit, inch’Allah, contribuer à la reconstruction de la nation.
Que Dieu ramène la paix, qu’Il inspire nos dirigeants politiques.
Comme je l’ai dit, je le répète, il faut faire des prières pour les dirigeants politiques pour que Dieu les inspire.
Propos ncueÜHs par IwnebramaQhotmafaota
Islam Info N° 085 du Maaed du 13 au Mardi 19 Juin 2007
-Du Arate 28Qjouma<&au 7^ati05Qjoumada Thanito 1428
Le donnateur et le président à son domicile
Koudouss pose la première pierre
Photo de famille
FOCUS
Le président El Hadj Idriss Koudouss dans la cité du Fromager.
DON D’UN TERRAIN DE 500 m2 AU C.N.I A GAGNOA
Le samedi 2 juin 2007 dans la matinée le C.N.I a reçu un terrain (don d’un ressortissant marocain ) à Gagnoa pour la construction d’une mosquée et d’un centre culturel.
Le président Koudouss a fait son entrée à Gagnoa à 10h19min. il a été accueilli par une très forte communauté composée des dignitaires religieux de toutes confessions et d’un chef traditionnel. Ceux-ci sont venus exprimer le tradition-nel“dansé” à cette grande figure de la scène religieuse musulmane ivoirienne. Le cortège du Président du C.N.I était composé d’une délégation de deux représentants de l’Ambassade du Royaume du Maroc. Cela n’est pas fortuit. Parce que le don a été fait par M. Abdel Jalil Lalou commerçant de profession à Gagnoa. Dans cette même veine à 10h34min, le donateur a reçu le président du C.N.I et a délégation à son domicile. Comme pour souhaiter le salam fraternel à ses frères venus d’ailleurs.
Après cette étape, c’est la salutation des autorités administratives de la ville. Le président Koudouss dans ses habitudes s’est assigné comme valeur le respect strict des civilités. C’est pourquoi, le préfet de la région M. Mohiri René s’est dit heureux et honoré de cette démarche. « Nous avons besoin de vos bénédictions et à la fois nous vous demandons de prier Allah afin qu’il nous accorde une paix définitive. Merci pour cette marque de considération à ma personne et à ma région » a-t-il dit. La mobilisation était totale. Il faut dire que Gagnoa était à l’honneur pour avoir reçu en moins de dix jours deux grandes personnalités musulmanes.
Fané N’facoro
LA CEREMONIE OFFICIELLE DE REMISE DE DON A LA GRANDE MOSQUEE DE GAGNOA
Il est 11h45min le Rais et sa délégation font leur entrée dans
de la première pierre de la future mosquée Fez de Gagnoa
Doua de la pose
la grande mosquée. En ce jour du samedi tous musulmans de Gagnoa sont là. C’est le S.G de la coordination Oustaz Diaby qui a donné le coup d’envoi de cette cérémonie par une lecture coranique. L’honneur est revenu au président du COSIM d’ouvrir la série des allocutions. Il a dans ses propos remercié le donateur pour cet acte de foi. Ensuite il s’est dit'heureux pour cette marque de considération faite à sa communauté. Le Pr.Aboubacar Konaté porte-parole de la coordination CNI Gagnoa : * C'est un vent nouveau qui souffle sur la ville du Fromager* dit-il. En plus il a tra-
duit sa gratitude au frère Abdel Jalil Lalou pour avoir offert ce terrain de 500m2 au CNI. Quant au donateur Abdel Jalil Lalou, les mots lui manquaient pour s’exprimer. L’émotion était grande et il était très ému pour les éloges dites à son endroit. Raison pour laquelle il dit : « remercions Allah. Car, mes frères c’est à Lui que nous devons tout ». Il a terminé ses propos en disant cette phrase forte : « Cet acte est un devoir pour moi. La mosquée est un hôpital où les fidèles vont faire les piqûres de foi»
Le 2ème secrétaire chargé des affaires économiques et cultu-
relles M.Sbihi Mohammed représentant l’Ambassadeur du Royaume du Maroc a félicité son compatriote Jalil pour ce geste si généreux. Pour lui cela est l’expression d’une intégration réussie. Le président Koudouss viendra renchérir les propos de M.Sbihi en ses termes : « Cela n’étonne pas. Car, le Maroc a fait beaucoup et continue d’aider la communauté ivoirienne sur tous les plans. Merci au frère Jalil pour cette action. Seul Dieu le récompenser». Cette cérémonie s’est achevée par un véritable échange entre le président du CNI et les musulmans de Gagnoa à propos du Hadj 2006 bis. Tout le monde est sorti heureux de cet échange. Parce que tous les doutes ont été dissipés dans l’esprit des musulmans. La fin de cette manifestation a été marquée par la remise des papiers du lot au président du CNI.
LA POSE DE LA PREMIERE PIERRE DE LA FURTURE MOSQUEE “FEZ” DE GAGNOA.
Juste après la cérémonie officielle de remise de don, le cortège du président du CNI s’est dirigé sur le site de la future mosquée “Fez”, sise au quartier Libreville à coté de la gare de KS. La pose de la première pierre a été faite dans une ambiance hautement spirituelle. Pour l’occasion le président en a profité pour rappeler à tous ce grand geste de Jalil. Il a également demandé à Dieu d’accorder les moyens nécessaires aux musulmans pour la construction rapide de cette mosquée. Alors les musulmans de la cité du Fromager doivent relever ce défi. Ce fut le lieu pour les uns et les autres d’exprimer leur joie. Une bénédiction collective a marqué la fin de cette cérémonie.
LES PROPOS DU DONATEUR ABDEL JALIL LALOU
Aujourd’hui est un grand jour pour moi. Je m’en réjouis. Et je suis très ému. C’est un rêve qui vient de se réaliser grâce à Dieu. Et ce, après deux tentatives malheureuses. D’abord à San Pédro et à Gagnoa où j'avais acheté un terrain pour cette œuvre divine. Malheureusement, suite à des litiges, je les ai perdus. Grâce à Dieu
cette fois a été la bonne. Cet acte est un symbole. Car, la mosquée est un hôpital où les fidèles vont faire leurs piqûres de foi.
Les propos du représentant de l’ambassade du Royaume du Maroc M.Sbihi Mohammed.
« La participation à la construction d’une mosquée est un acte fort ».
“Notre témoignage aujourd’hui ne pourra suffire pour récompenser notre frère Jalil. Seul Allah le récompensera. Merci pour votre foi et votre générosité. Vous représentez à nos yeux l’exemple d’une intégration réussie. Vous faites honneur à la communauté marocaine. Celle-ci participe d’une manière active à la vie économique de ce pays et a sa construction. Cette donation est le gage d’un lien de fraternité entre le peuple marocain et ivoirien. Comment pourrait-il en être autrement ? Il y a de cela une année grâce au CNI nous avons organisé un concours par lequel les futurs Imams, prédicateurs et encadreurs sont allés en formation au Maroc. J’espère un jour voir un de ces jeunes être Imam de cette mosquée. Coopération qui a permis à 50 jeunes ivoiriens dont une femme de bénéficier de cette formation.
Je me réjouis de voir que ce don s’inscrit dans le sillage du renforcement des relations qui nous unissent au-delà de la piété. Je voudrais qu’il soit un symbole du partage du passé, du présent et de l’avenir entre nos deux peuples.”
Fané N’facoro
Discours du président Koudouss à Gagnoa
J
I | |' Islam Info N° 085 du Mercredi du 13 au Mardi 19 Juin 2007
- Du Araba 28 Djoumadal au Tarata 05 Djoumada Thanita 1428
Le Chelck entre les fils de Yacouba Sylla
Le Chelck signe le livre d'Or
Le fondateur, le Chelck et le ministre Salif N’Diaye
OPINION
La visite du CHEICK AHIMA BOIKARY FOFANA à Gagnoa
Le Cheick Ahima Boikary Fofana dans la cité du fromager
Arrivés en fin d’après midi du jeudi 24 mai à Gagnoa, le Cheick des imams et sa délégation ont séjourné dans la cité du fromager les 24,25et 26 mai 2007.
Après Yamoussoukro, Bouaké, Korhogo.Vavoua et Séguéla, c’est Gagnoa qui accueille le Cheick Ahima et sa délégation. Les populations musulmane et non musulmane de la cité du fromager étaient toutes mobilisées pour réserver un accueil chaleureux au guide suprême. En outre, cette visite a réactivé le feu de l’Islam dans cette cité. Car le Cheick dans ses différentes interventions a exhorté les musulmans à l’amour, l’entente, la fraternité, la solidarité et à l’unité nationale. On pourrait affirmer avec certitude que les musulmans de Gagnoa étaient comme un seul homme, en faisant fi de leur appartenance aux différents courants islamiques. Ils ont suivi toutes les activités du Cheick sans relâché en écoutant d’une oreille attentive tous ses sages conseils.
POSE DE LA PREMIERE PIERRE
DE DAR THAFIZ COUR’AN DE
GAGNOA
Dans le cadre de sa visite à Gagnoa, le Cheick Aboubacar Fofana a procédé à la pose de la première pierre de Dar Thafiz Cour’an du groupe scolaire confessionnel islamique Cissé Kamourou le vendredi 25 mai 2007. Cela traduit l'attachement de cette ville à la religion.
HOMMAGEA FEU
EL HADJ CISSE KAMOUROU
Il est 11 h 10 min bien avant la pose, le Cheick a visité l'école primaire et le collège. A ses différents lieux, il a rendu hommage à feu El Hadj Cissé Kamourou. Ce dernier selon lui, c’est battu pour l’émergence de l'Islam en C.l. « et cette école en est l'illustration » a t il dit. Raison pour laquelle le CHEICK s’adressera aux élèves en ces termes : « Vous voulez devenir demain une nouvelle génération, une génération éduquée et formée, faite pour construire la nation et non la détruire. Cela exige de vous une bonne moralité, le respect du bien public et de la hiérarchie. »
11 h 20 mn, c’est tout un monde qui suivait le Cheick dans chacune de ses actions. Il fallait admirer toute une masse humaine se dirigeant vers le site de Dar Thafiz Cour’an. C’est avec joie qu’on pouvait voir tous ses
La pose de la première pierre de la mosquée Dar Thalll Coran
élèves qui attendaient impatiemment le Cheick sur tout le long du site.
La cérémonie a débuté avec l’allocution de M Coulibaly Mamadou. Il a remercié le Cheick et sa délégation d’avoir répondu à leur invitation. « Aujourd’hui, notre rêve est devenu une réalité grâce à vous. » Il a montré que le lycée Kamourou est l’un des meilleurs dans la région. Car, hormis l’enseignement général national, l’on y enseigne le Coran et les hadiths du prophète (saw).
Pour sa part, El Hadj Cissé Bou-raima Khalil a traduit ses sincères remerciements à tous. En plus, il a remercié le ministre Pr. Alassane Salif N’Diaye d'avoir accepté d'accueillir le Cheick dans sa résidence. Pour lui, Dar Tahfiz Cour’an est le parachèvement d'un rêve relevant ainsi un grand défi. C'est en cela qu’il dit : « l’Islam est un moyen de vie et d’éducation. » L’occasion a été pour le Cheick Ahima Boikary Fofana de féliciter l’initiateur de cette œuvre. Selon lui, ses actions doivent être multipliées. Et les musulmans doivent investir dans le domaine de l’éducation et de la formation. C’est à ce prix que nous relèverons les défis. La fin de la manifestation a été marquée par la pose de la première pierre, suivie des bénédictions du Cheick Ahima à 11 h 50 min. La joie se lisait sur tous les visages.
LE CHEICK ABOUBACAR FOFANA CHEZ LE CHEICK YACOUBA SYLLA
C’est aux environs de 16 h 00 que le Cheick et sa délégation se sont rendus au domicile de feu Cheick Yacouba Sylla. Cette visite de courtoisie qui vient renforcer les liens qui
existaient entre le Cheick et cette famille. Cela a été l’occasion pour le Cheick de rappeler aux enfants du Cheick Yacouba Sylla que leur père n’est ni venu faire fortune ni s’accaparer d'un quelconque pouvoir à Gagnoa. Mais, pour la religion. C’est pourquoi, je vous exhorte ainsi que moi à suivre son modèle. C’est à dire lutter pour l’épanouissement de l’Islam partout où nous nous trouverons. Après ses sages conseils prodigués par le CHEICK, ce fut l'événement le plus important de la visite. Il s’agissait d’apprécier la chaîne qui a servi à la capture du Cheick Yacouba Sylla jusqu’à son arrivée à Gagnoa au temps jadis. Il fallait admirer toute la grosseur et la lourdeur assez considérables de cette chaîne.
LE DIALOGUE DIRECT ENTRE LE GUIDE SUPREME ET SA COMMUNAUTE
Le Cheick BOIKARY Fofana à la mosquée "Koyaga’’
Après le domicile de feu CHEICK Yacouba Sylla, le cap est mis sur la mosquée ”Koyaga”. Il est 18 h 30 min, tous attendent l'Imam des Imams pour officier la prière de Maghreb. Comme on peut le constater point de place ! L’on se croirait à l’une des grandes fêtes musulmanes. C'était la bousculade de tous les côtés. Après s'être acquitté de cette obligation divine. C’est le dialogue entre le Cheick et ses fidèles. Dans son intervention, le Cheick a surtout insisté sur l'unité des musulmans. Qui selon lui est plus que nécessaire ! Il dira : « il faut pardonner tout ce qui s'est passé, mais cela nè veut pas dire d’oublier ». La division dans notre communauté est à bannir. Il faut nous aimer les uns les autres d'un amour sincère. C'est en
cela que nous sortirons victorieux.
Le Cheick Ahima au "yirimissiri" (mosquée en bois).
Juste après la prière de Maghreb. C'est cette mosquée qui accueille le Cheick pour la prière d’Icha à 19 h 37 min. Son intervention s'est axée sur le travail. « L’homme musulman aujourd’hui est devenu de plus en plus paresseux. Il faut corriger cela. Car Dieu n’aime pas les paresseux ». Il faut que les musulmans retournent aux sources et valeurs laissées par nos prédécesseurs, à savoir leur ardeur au travail. Il a déploré le fait qu’ils s’adonnent à la débauche et à la perversité. Cela n’est pas digne 'd’un musulman. Mais le plus important pour lui est l’union des musulmans. Certes, le chemin est long, mais avec l'apport de tous, Dieu réalisera cela. Pour cela il a demandé à cette communauté de l’aider dans ce sens afin de mieux réussir la mission à lui confiée.
L’UNITE MUSULMANE
RETROUVEE A GAGNOA
La visite du Cheick Boikary Fofana a été sanctionnée par une conférence publique le samedi 26 mai 2007dans la matinée à la salle de cinéma Yacouba Sylla. Cette étape marque ainsi la fin de la visite du Cheick dans cette région.
Cette cérémonie a débuté par une lecture comique faite par le Hahfiz Sultane pour demander la clémence à Dieu. Ibrahim Kamaté P.C.O de cette manifestation a donné le coup d’envoi des allocutions. « Notre rêve est devenu une réalité, le Cheick Ahima est là... », a t il dit. A sa suite, c’est le président de l’AJMCI de Gagnoa M. Diarrassouba Moussa qui a donné un message fort en ses termes : « Nous les jeunes sommes à ta disposition, guide nous en tant que Imam et père. Car, ton ardeur sur la voie de Dieu est connue de tous ». La présidente de l’AFMCI, Adja Fatou N'diaye a remercié le Cheick de penser à toutes les femmes musulmanes en leur accordant un cadre d’échange afin qu’elles donnent leur vision sur l'Islam actuel en C.l. Le président de la coordination CNI M. Ibrahim Diar-rasouba dira : « Nous nous engageons dans votre armée pour l’épanouissement des musulmans et de l'Islam dans notre pays. » Pour le Président du C.S.I.M El Hadj Souma-horo Soualio, cet acte du Cheick est un espoir pour toute la communauté. Selon lui, cela entraînera la vraie unité dans le pays.
La conférence animée par le Cheick avait pour thème : « Contri-
bution de l’Imam dans la consolidation de la paix en C.l » Il a montré l’importance des Imams pour une paix définitive. Aussi les a-1- il exhortés à pardonner, mais ne jamais oublier parce que l’oubli efface l’histoire. A travers cette conférence, il a profité pour mettre les musulmans face à leur responsabilité. Cette manifestation s’est achevée par des bénédictions du Cheick en souhaitant à tous de meilleures retrouvailles.
LES MOTS DU CHEICK AUX IMAMS SEMINARISTES DE LA
REGION DU FROMAGER
Tous le savent, le Cheick à ses habitudes ne mâche pas ses mots. Car, il parie en se fondant sur le Coran, la Sunna et sur le vécu quoti-dien des hommes. C’est pourquoi, il a interpellé les séminaristes à mieux se former. Car selon lui, un Imam est un reflet pour les hommes. Donc c’est un devoir pour lui d’apprendre et d'enseigner à ceux qui ne savent pas. Aussi, a-t-il déploré le fait que les imams s'humilient devant certaines personnalités politiques et administratives. Et cela n'honore pas leur image. Pour le Cheick lorsqu’on a Dieu point n’est besoin de demander à qui que ce soit. Raison pour laquelle il a exhorté les séminaristes à la foi, la crainte et la totale confiance en Dieu qui peut tout.
LE CHEICK AHIMA A LAKOTA
C’est à 10 h18 min que le Cheick Ahima BOIKARY FOFANA et sa délégation sont rentrés à Lakota, après avoir quitté Gagnoa le dimanche 28 mai 2007.
On ne cessera jamais de le dire, le cortège du Cheick a été accueilli chaleureusement par les musulmans de Lakota. Par d’illustres personnalités telles que l’Ambassadeur de C.l en Arabie Saoudite, SEM Dosso Lacina et le Calife Général le Cheick Mous-tapha Sonta.
La venue du Cheick Ahima dans cette ville s’inscrivait dans le cadre des 40 ans de l’école Sabil Nadjah. 11 h 55 min la délégation du Cheick amve à l'école pour la célébration officielle de l’anniversaire. L’occasion a été pour le Cheick de montrer l’importance de cette école qui a formé des Imams qui font honneur à la communauté toute entière. Pour cela, il a tenu à remercier le fondateur le Moudir El Hadj Konaté Mohammad. Il a demandé aux hommes et aux femmes d’aider cette école qui n’a pas de mosquée propre à elle. Cette cérémonie a pris fin par la pose de la première pierre de la mosquée suivie des douas du Cheick.
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ART-SPORT-CULTURE
Commémoration du 18ème
anniversaire du rappel à Allah de l’Imam Khomeiny
L’Ambassadeur Amin Nejad Mohammad de la République Islamique d’Iran et les Iraniens résidant en Côte d’Ivoire, ont observé un moment de recueillement dans les locaux de leur Ambassade à la mémoire de l’Imam Khomeiny rappelé à Allah il y a de cela 18 ans.
Chez les Iraniens, commémorer la mémoire de l’Imam Khomeiny, c’est respecter les valeurs et les hommes qui agissent selon les valeurs. C’est pourquoi ils ont convié à l’occasion tous les présidents d’association islamiques en Côte d’Ivoire, avec à leur tête le Cheick Boikary FOFANA Président du COSIM. Il y avait aussi des Ambassadeurs de pays amis, des magistrats et cadres de l’admi-
Treichville
Le fan club Radio Al Bayane à l’honneur chez le Maire Traoré Moussa
Les tous petits du fan club radio Al Bayane de la commune de Treichville ont été reçus par l’adjoint au Maire Traoré Moussa (dit Moussa dix) .après leur sacre à l’émission “jardin des enfants’’ les vacances dernières. La rencontre a eu lieu la samedi 26 juin 2007 au domicile de l’adjoint au Maire. Au menu de cette visite, des remerciements à l’endroit de EL hadj Traoré Moussa pour avoir accepté de parrainer le fan club durant cette compétition intercommunale, a dit le porte-parole des enfants Coulibaly Ali. Et cette aide leur a été bénéfique, car l’équipe de Treichville est sortie victorieuse. El Hadj Traoré Moussa a dit qu’il a
La visite du Premier ministre Alassane OüATTARA, PRÉSIDENT DU RDR AU CNI.
y. I-Ce que ADO et Koudouss ont dit h Les images fortes
'Dans Islam Info,
L’Imam Khomeiny
nistration nationale et internationale. Au programme, il a eu la lecture du Saint Coran, l’exécution des hymnes nationaux de l'Iran et de la Côte d'Ivoire, une projection de film, des discours de personnalités et le cock-
accepté de parrainer cette équipe à condition qu'elle obtienne un bon résultat, car lui il abhorrait la défaite. La leçon a été assimilée par les enfants, qui ont ramené la. victoire. Pour démontrer sa joie, le maire a octroyé à l’équipe la somme de 50000f, des présents aux responsables du fan club Treichville et à chacun des enfants. Le parrain a offert un déjeuner à ses invités et rendez-vous a été pris pour le dimanche 3 juin à la mosquée de l’avenue 15 pour célébrer cette victoire. Le frère Serrne Abdoul Malick (dit Malick Al Bayane) est le président de ce fan club.
Moussa Koita
tail.
Au chapitre des allocutions, il y a eu celle du Président Koudous, des représentantes d’associations de femmes du CNI. Le Cheick FOFANA au nom de toute la communauté a
Sport
‘le sport facteur d’unité”
La rencontre Côte d’Ivoire-Madagascar, comptant pour la 4e journée des éliminatoires de la CAN 2008 qui a eu lieu à Bouaké a constitué un véritable espoir pour le retour de la paix.
Qui l’eut cru, un match officiel de football au stade municipal de Bouaké, où l’équipe nationale de Cl a livré la rencontre que tout le pays attendait. En effet le 03 juin 2007 sera une date mémorable, car la Cl tout entière a communié dans un élan de paix, grâce au sport. Par définition le sport est une activité physique, qui a pour but la compétition, l’hygiène ou la simple distraction. Au-delà de cet état de fait, le sport de nos jours est devenu
une source de conflit permanent qui souvent endeuille nos populations ; cela a été constaté en Europe lors d’une finale de football qui a opposé la Juventus de Turin (Italie) et Liver-pool FC (Angleterre) en 1985, où plusieurs supporters de part et d'autre ont trouvé la mort à cause des fanatiques. Ici chez nous en Cl la rivalité Asec - Africa a suscité des situations désagréables. Cependant le sport ne peut proposer les ondes négatives loin s'en faut. Le sport peut procurer le bonheur, l’amour,
salué la mémoire de l’Imam Khomeiny et son attachement à l’unité. Il dira : “En Côte d’Ivoire, nous avons besoin d’unité dans la diversité d’opinion, de couleur et de tout autre considération”. Il a continué pour dire que le Prophète (SAW) a dit que chaque 100 ans Allah enverrait un éclaireur d’opinion et celui du 20^ siècle fut Ayatollah Khomeiny.
La dernière intervention fut celle de son Excellence Amin NEJAD. Après avoir salué les uns et les autres pour leur déplacement et leur soutien moral, il a rappelé que l'Imam Khomeiny n’avait aucun appui en dehors d’Allah et qu’il croyait de tout son être, en la victoire divine. Parmi, les valeurs défendues par l’Imam Khomeiny, il y avait la démocratie avec tous ses droits. Seulement trois mois après la victoire de la révolution islamique, il a • confié au peuple de faire le choix de système politique pour le pays. N’est-ce pas là la démonstration réelle de la démocratie et le rôle du peuple pour la gestion des affaires
Le Premier ministre lors de la rencontre Côte d'Ivoire / Madagascar
voire favoriser .l’unité entre des frères ennemis. Eh ! Bien le sport a donné aux ivoiriens cette joie qu’ils recherchaient depuis Ie19 septembre 2002, la date où a éclaté notre crise militaro-politique. Cette allégresse a débuté de prime abord le samedi 8 octobre 2005 où les éléphants se sont qualifiés pour la première fois aux phases finales de la coupe du monde de football. Ce jour là l'on a fait fi de nos appartenances politique, religieuse, ethnique, du sud au nord les Ivoiriens ont laissé éclater leur joie. Ensuite pendant la CAN 2006 en Egypte, après une brillante prestation, nos pachydermes perdent la finale au tir au but face aux pharaons d’Egypte. Nonobstant cette déconvenue, les Ivoi-ri.ens sont sortis une fois de plus à l'unisson pour leur réserver un accueil chaleureux en février de la même année. Et vient la consécration du symbole de cette équipe, Didier Drogba, sacré meilleur joueur
publiques ?
Il a soutenu, dira-t-il, réellement le droit et le rôle unique des femmes. Pour expliquer mieux la portée de l'unité, l’Imam considérait la désunion comme gangrène de la communauté islamique et la langue qui la propage comme celle du diable. Selon l’Ambassadeur; l’Imam Khomeiny croyait au monde d’avant et d’après celui dans lequel nous sommes. Il était amoureux de. l’objectif et de l’idéal islamique et s’est sacrifié pour cette cause. Il disait : ‘'Celui qui a peur d’Allah, celui qui n’a d’autre objectif que de travailler pour Allah, et pour sa satisfaction, celui qui.agit suivant son obligation, la défaite n’a pas de sens dans son action...”
Le vainqueur du demïér concours national de la lecture du St Coran, le jeune DIARRASSOUBA Abdoul Karim, avant le cocktail, a gratifié l’assistance d’une belle lecture.
Yahaya DOSSO
d’Afrique en mars dernier. Une 1^ dans l'histoire du football ivoirien. Après cette distinction, Didier a émis le vœu de jouer le match Cl-Mada-gascar à Bouaké le 03 juin au nom de la réconciliation nationale. En islam on dira que les douas du capitaine des éléphants ont été mous-tadjabs (vœux exaucés). Drogba et ses camarades ont disputé ce match historique à Bouaké devant des milliers de supporters venus très nombreux au stade. Le Premier Ministre Guillaume Soro, quelques membres de son gouvernement, les F DS et les FAFN et des diplomates étaient ensemble par la magie du sport. Les spectateurs ce jour- là n'ont pas boudé leur plaisir, car notre équipe a littéralement dynamité les Malgaches par 5 à 0. On peut oser affirmer que le sport a réussi là où le politique a échoué. En conclusion le sport est devenu un facteur d’unité pour toute la Côte ivoire.
Koüa Makaiou mGholmail.com
__________________ISLAM AU FEMININ
La vie de couple
L'objectif de cette réflexion n’est pas de livrer l'analyse d'un spécialiste, ce que je ne suis pas, et encore moins de proposer une recette toute faite de vivre ensemble. Son objectif serait plutôt de mettre le doigt sur les sources possibles de discorde au sein d'un couple et d'interpeller, peut-être, certains d'entre nous sur l'importance de nous préparer avant et pendant l'union, de manière à faire de notre vie de couple une occasion d'épanouissement. A plusieurs reprises je me suis retrouvé sollicité, bon gré mal gré, lors de tentatives de réconciliation au sein d'un couple. Les expériences d'un couple à l'autre sont très différentes, et lorsque les traditions s'en mêlent, il devient alors relativement difficile de savoir quel modèle pourrait convenir. Pourtant, celui ou celle qui cherche à se marier ne se pose souvent pas toutes ces questions.
L'homme et la femme : Deux univers différents !
A mon intime conviction, l'essentiel des conflits vient surtout des incompréhensions issues d'une mauvaise connaissance de la psychologie de l'autre. Un effort devrait donc être fait dans ce sens, afin de mieux comprendre l'autre sexe. On y
apprend comment l'autre sexe réfléchit et perçoit ce qu'on lui dit. Allah sait ô combien les hommes en ont besoin ! Combien d'entre eux, une fois mariés, sont surpris que leur tendre épouse soit offusquée devant un mot prononcé ou une inattention auxquels ils sont habitués entre "hommes". Quelquefois, à cette différence fondamentale s'ajoutent des différences culturelles qui nous conditionnent dans la perception que l'on a du monde et qui sont souvent à l'origine d'à priori que l'on développe sur la vie de couple, sur la femme, sur les rôles de chacun. On vient avec un modèle de vie de couple. On veut reproduire un schéma tel qu'il est dans notre esprit et on se casse les dents... L'époque de nos parents n'est déjà plus la même que notre époque et celle de nos enfants sera différente encore. Il faut donc privilégier une compréhension et des principes plutôt qu'un schéma statique que l'on veut instaurer.
La belle-famille : aïe aïe aïe !!!
En se mariant, l'homme se retrouve souvent dans des positions embarrassantes. D'un côté il a sa maman pour qui il doit porter une affection, un respect et une ten-
dresse irréprochables. D'un autre côté, il construit de nouvelles relations d'amour avec une femme encore étrangère. Souvent la belle maman et les belles sœurs se sentent investies d'une mission pour mettre en garde leur homme contre "l'étrangère". Ses paroles, son comportement sont passés au peigne fin I
Il faut absolument que l'homme reste neutre et trouve la bonne distance entre sa vie conjugale et ses relations familiales. Il ne doit pas prendre position pour sa famille ou sa femme, mais plutôt faire la part des choses dans ses différentes relations. Voilà encore une source de conflits très fréquente. Faire comprendre à sa maman que l'on préfère ne pas évoquer les détails de sa vie de couple
La vie en couple n'est pas toujours facile
n'est pas faillir à sa responsabilité de fils, c'est préserver et développer une nouvelle forme de relations. Vouloir préserver à tout prix les mêmes relations avec sa famille se fera forcément au détriment de son épouse qui devra alors intégrer une famille et non construire la sienne... D'un autre côté, la femme quitte son berceau d’amour où baignent encore les souvenirs de son enfance.
Elle "troque" le quotidien de son père, de sa mère, de ses frères et de ses sœurs pour le quotidien d'un homme qui ne comprend pas pourquoi sa douce bïen-aimée ne coupe pas ses liens avec eux...
Il faut laisser le temps à son épouse de comprendre ce qui lui arrive. Il faut lui laisser le temps de comprendre l'ampleur de ses nouvelles responsabilités. Les relations se réaménagent alors. Une fois de plus, précisons que ceci ne signifie évidemment pas de couper court ses relations avec sa famille, mais plutôt de les réadapter.
Mes droits et mes devoirs !
La préparation au mariage est souvent réduite à la prise de
connaissance des droits et des devoirs de chacun. N'est-ce pas, d’une certaine manière, aborder le sujet de façon pessimiste ou, tout du moins, partielle ? Il y aura forcément des conflits et il faut donc établir un contrat sec de vivre ensemble qui va résoudre tous les conflits, à l'image d'une entreprise, avec un règlement intérieur...
Si les droits et les devoirs demeurent des frontières qu'il ne faut pas approcher, le bel édifice reste à construire à l'intérieur de ce domaine.
L'homme ; Un pilier dans la famille !
J'ai constaté que beaucoup de couples se fragilisaient pour des raisons similaires : perte de confiance en l'autre, manque de respect puis perte d'amour... A mon avis, un homme doit être un pilier dans sa famille, c'est-à-dire qu'il doit installer une atmosphère d'écoute, de respect et doit rassurer par sa présence. La confiance en l'autre est une richesse qui doit s'ancrer dans le couple : ne jamais douter de l'autre, car la suspicion malsaine détruit l'amour. La confiance est la richesse la plus importante après l'amour
La vie de couple : une école !
Le mariage est une occasion de se découvrir, de se rapprocher du Créateur, de changer, de cheminer. C'est une merveilleuse opportunité
de se réformer de l'intérieur, d'apprendre à se connaître à travers le miroir de l'amour. Ta moitié verra en toi ce que beaucoup ne voient pas. Ainsi le Prophète (saw) nous enseigne que le meilleur d'entre les hommes est le meilleur avec son épouse (la réciproque est évidemment vraie I)
Voila un baromètre qui ne trompe pas !
Tu veux connaître ta valeur ? Demande-le à ta moitié (l'autre moitié du couple). La vie de couple devient alors une école d'éducation où l'on se corriqe mutuellement et où l’on fait des efforts quotidiens pour se changer et permettre à l'autre de trouver suffisamment d'espace pour s'épanouir et pour respirer.
Qu’AJIah fasse de nos familles des modèles en matière d'amour et de miséricorde à l'heure où les familles sont disloquées et où les enfants sont tiraillés dans des familles recomposées !
Merci à nos mère et père d'avoir surmonté toutes leurs difficultés et leurs épreuves pour nous permettre de vivre l'amour, le confort et la chaleur dans une famille unie.
Imam Mité Aimâm 05^-1243
LE VŒU EXAUCÉ DE MA MEME
Ma grand-mère était une brave femme, elle m’aimait beaucoup. C’est elle qui m’a élevé. J’étais plus attaché à elle qu’à ma mère. Nous étions beaucoup proches, liés, alors quelle était la coépouse de la maman de mon père. Je ne sais pas pourquoi, mais elle m’avait adopté. Même si je portais le nom de son mari, je n’étais pas le seul. Je voyageais beaucoup, et à chaque voyage, je ne savais que lui dire parce que nos séparations étaient toujours douloureuses. Quand je parlais pour un an, je lui faisais croire que c’était pour deux mois. Quand les deux mois arrivaient, je trouvais des arguments pour lui dire que je ne viendrais pas. Je me rappelle qu’une fois je devais aller dans un lointain pays pour deux ans, et là il fallait que je lui dise la vérité. Mais le problème était : Quels arguments pour la convaincre ? Je lui dis : « tu sais maman, comme je suis un jeune fonctionnaire et que mon salaire n’est pas important, je vais voyager pour deux ans. A mon retour, je vais construire une grande maison dans laquelle tu pourras vivre avec toute la famille. » Elle me rétorqua : « Mais on peut rester ici et avoir la grande maison puisque c’est Dieu qui donne. »
- Oui, c’est vrai. Mais il faut prier pour qu’on ait la grande maison ici comme à l’étranger.
Elle me regarda et dit :
• J’ai vu en rêve que tu devais voyager, il faut-y aller et je suis convaincue que c’est bon pour nous tous.
Je savais qu’elle n’était pas contente, mais il fallait partir. Elle avait plus de 110 ans quand je partais. Elle était bien portante. Elle mangeait ce qu’elle voulait, elle n’avait ni le diabète, ni l’hypertension ; mais elle avait des problèmes au niveau de la gorge, ce qui l’empêchait de manger correctement. Elle était toujours de bonne mine et très intelligente. Un jour, elle m’informe de son état de santé, elle est très malade et souhaiterait rendre l’âme auprès de moi. Je n’ai pu retenir mes larmes et les pleurs s’en sont suivis. Toute la nuit, j’ai pleuré parce que je venais de comprendre que je ne la reverrais plus.
Aujourd’hui après une dizaine d’année, lorsque ce souvenir me revient à l’esprit, mes larmes perlent sur mon visage. Deux mois plus tard, j’obtiens un congé de deux semaines pour faire un tour au pays. D’ordinaire, à chaque escale que je faisais au pays, de l’aéroport je partais chez ma inémé avant de rejoindre mon domicile familial.
C’est donc de l’aéroport que je me suis rendu chez ma mémé. Les retrouvailles ont été émouvantes. J’ai même cru qu’elle ne me dirait plus mol parce qu’elle était affaiblie par la maladie et venait de perdre l’usage de la parole quelques jours avant • mon arrivée.
Ma présence l’a tellement soulagée que mémé a retrouvé l’usage de la parole en me questionnant pour savoir comment j’allais et si j’avais entamé la construction de la grande maison ?
Par la grâce d’Allah, celle retrouvaille s’est bien passée et c’est avec le cœur heureux, mais bouleversé à moitiéfpar la
Epreuve de lu vie jmmga^aÊMa '
maladie de mémé) que je suis rentré chez moi.
Mémé était envahie de piété. Elle s'en remettait toujours à Dieu. Tout ce qu’elle souhaitait, arrivait. Une fois, je lui ai demandé de l’argent. Elle me confia qu’elle en aurait plus lard pour m’en remettre si Dieu le voulait. El à chaque fois qu’elle émettail un tel vœu, quelques heures après son vœu se réalisait soit parce qu’un étranger venant lui rendre visite et lui remettait de l’argent avant de partir. En plus, elle a été pour moi une preuve de l’existence d’Allah parce qu’après plus d’un siècle, elle était toujours heureuse, elle était reconnaissante et tout le long de sa vie, elle n’enviait personne, elle se contentait toujours de ce qu’elle avait, elle était sobre.
Le huitième jour de mes congés arriva. J’ai demandé la permission à mémé de me rendre à l’intérieur pour rendre visite à ma mère, elle accepta.
Comme convenu, le lendemain en partance pour une ville de l’intérieur avec ma voilure, celle-ci tomba en panne. Durant toute la journée, je suis resté au garage jusqu’au coucher du soleil. Il fallait donc remettre mon voyage au lendemain. A l’heure de la prière de Magrib j’arrive chez mémé, tout le monde se met à me sermonner sous prétexte que j’étais introuvable, que mémé agonise et qu’elle tient à me voir. La peur a commencé à m’envahir. Je frappe à la porte de mémé et j’entre.
Elle est couchée sur son lit qui est couvert du drap que je lui avais apporté de l’étranger. Elle me dit :
• Tu es venu ? Tu vois je suis couchée sur le drap que tu m’as apporté. Je le souhaite une vie pleine de réussite, de bonheur...(phrase de bénédiction). Quelques instants après, sa fille se mit à pleurer. Je regarde mémé, je constate qu’elle vient de fermer ses yeux. Mémé vient de rendre l’âme. Comme elle l’avait souhaité, elle devait mourir dans mes bras. Et Allah a exaucé ses vœux. Dans la vie, rien ne se fait au hasard, chacun a son destin et c’est Allah Seul qui exauce nos vœux.
• Celle histoire a renforcé ma foi en ce sens que Dieu est présent, Il nous regarde, sait tout et voit tout
APPROCHE ISLAMIQUE
Qu'Allah agrée Mémé dans sa Miséricorde infinie ! Mémé rappelée avant nous attend de ceux et celles qui l'ont chêne comme vous et à qui elle a retourné l'as-censeur, des prières, des aumônes...
Vous êtes la bonne œuvre de Mémé qui survit à une partie de sa vie. Tout ce que vous entreprenez de bien auquel elle vous a éduqué, lui est en partie rétribué.
Il faut persévérer à faire le bien et demander l'indulgence d'Allah pour tous les péchés que Mémé a commis avant son rappel à Allah. Il vous reste possible d'exprimer toujours à Mémé votre Amour fibaL
En Islam, il y a trois (3) stades que huit homme franchit : la vie terrestre, la vie tombale, le jugement dernier.
Mémé vit la vie tombale. Qu elle lui soit agréable f
imamDOSSO
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- Du Araba 28 Djoumadal au Tarata 05 Djoumada Thanita 14281 I
Islam Info N° 085 du Mercredi du 13 au Mardi 19 Juin 2007
Hilton Médine
Arafat
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Mosquée Médine
Marriot Médine
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COURS DE RELIGION COMPAREE
cité verte lièvre
Début des cours : 02 MAI 2007 à 15 heures
Jours de cours : Mercredi de 15 h à 17 h
Inscription : 5000F
Tarif
Travailleurs
élèves et étudiants 5000F/mois
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Toutes les polycopies et brochures : 5000F
Des cours seront organisés dans chaque commune ou qualier avec un minimum de 20 élèves
- Pour vous débarrasser du doute et taire de vous de fervents musulmans, rO.N.G.(OIBES)Organisation Islamique pour le 0 Bien Être Social
Communiqué AEEMCI - Anyama
Samedi de 08 h à 12 h
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CONTACTS :
02-02-14-73
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L'Arabie Saoudite: LE PAYS DE L'ISLAM ET DE LA BARAKA
Baignée à Test par le golfe Persique et à l'ouest par la mer Rouge, l’Arabie Saoudite occupe les quatre cinquièmes de la péninsule Arabique soft 2 millions de km_ dont 90% sont désertiques. C’est d’ailleurs en Arabie Saoudite que se trouve le plus grand désert de sable du monde, le Rub al-Khali, ainsi que la plus grande oasis du monde, al Hasa, dans l’est de l'Arabie Saoudite : Elle est bordée par la Jordanie, flraq et le Koweit au nord, par FOman et le Yémen au sud, et par les Emirats arabes unis et le Qatar au sud-est L’Arabie Saoudite n'a aucune rivière ou étendue deau permanente ; les cours deau s’assèchent l’été. Certains Saoudiens utilisent encore le chameau, que Ton appelle parfois "navire du désert", comme moyen de transport Son lait nourrit les voyageurs entre deux points deau, sa viande est comestible, son poil sert à la fabrication de vêtements, et ses excréments, de combustibles et parfois de médicaments recherchés par les pèlerins. Ainsi avant 1938, selon les historiens, le royaume reculé et assez pauvre d'Arabie Saoudite trouvait des moyens précaires de subsistance dans un pastoralisme à portée limitée, une agriculture (/oasis et les profits des pèlerinages à la Mecque dont vivait un petit commerce à Fétat embryonnaire. L'économie de F Arabie Saoudite a connu une longue période de pauvreté "stable" jusqu'à ce que la découverte du pétrole en 1938 initialise un bouleversement littéralement fabuleux non seulement pour le royaume mais pour toute la région et le reste du monde. Plus de 60 ans après, les responsables saoudiens, sont toujours confiants, Ainsi M. Mahmoud Abdoul-Baqi, vice-président dAramco chargé de la prospection de la Saudi Aramco, rassure dans le journal le Monde : « Nous avons la capacité de mettre sur le marché plus de pétrole que n’importe qui. (...) Nous continuerons de fournir du pétrole pendant au moins soixante-dix années. » En attendant, que de chemins parcourus dans cette étendu de sables sans fin, où Dieu et les hommes se rencontrent au quotidien!
Un regard sur l'histoire
Au tout début du Vile siècle, l’Arabie Saoudite était un pays de tribus nomades et de petits villages regroupés autour d’oasis. C'est alors que le prophète Mohammed parla de ses visions prophétiques lui révélant l’existence d’un Dieu unique, Allah. Ce message et l’établissement d’un nouvel Etat musulman, dont la capitale était Médine, unifia les pays du Moyen-Orient pour la première fois. Quand le quatrième calife, Ali, déplaça le centre du pouvoir musulman en Iraq, l’Arabie perdit beaucoup de son importance, même si La Mecque et Médine restaient de grands centres religieux. Plus tard, les califes de Damas et de Bagdad perdirent leur pouvoir sur le monde musulman et la majeure partie de F Arabie repassa sous l'autorité des tribus. À partir du milieu du XVe siècle, la dynastie Saud régna sur la région de Diriyah, ville située près de la capitale actuelle, Ryiad. Au XVllle siècle, le dirigeant Saud s'allia au réformateur religieux Mohammed Ibn Abdual-Wahhab, qui prêchait un retour au respect rigoureux des lois islamiques; avec l’appui des armées de Saud, le mouvement islamique wahhabite se répandit bientôt dans presque toute l’Arabie.
Le wahhabisme insiste avant tout sur F unicité de Dieu, refuse le principe (finter-
cession des Saints et déclare infidèles les musulmans qui ne respectent pas strictement la loi. L’islam dans le pays peut être qualifié de strict et puritain.
Le Roi Abdallah ben Abdoul Aziz al Saoud, un monarque éclairé, clairvoyant et appelé l'Allié des pauvres
Réputé intègre, ce réformiste est le premier souverain du royaume à bénéficier d'une vraie popularité depuis le roi Fayçal, mort en 1975. C'est, incontestablement, un atout. Devenu roi, le 1er août 2005, après le décès de son frère’ Fahd, Abdallah, 82 ans, il est considéré comme le chef de file des réformistes au sein de la famille royale saoudienne.. Pour ceux qui le connaissent, le Roi Abdalah, est un musulman courageux, homme de conviction et sans complexe. Sa disponibilité et sa simplicité sont légendaires. En effet avant son arrivée au pouvoir il pratiquait dit on tous les exercices physiques, en plein désert sous une température de plus 50° avec ses soldats de la garde républicaine,(la plus puissante unité d'élite des armées saoudiennes) au milieu des bédouins. Cette présence permanente parmi les soldats et la population ont forgé non seulement sa réputation auprès des populations rurales mais aussi auprès des élites urbaines qu'il consultait en permanence sur les réformes nécessaires à la modernisation du royaume dans le respect de [islam et des traditions du pays.
A la mort de son frère, le roi Fahd, les diplomates et experts américains ont tout de
suite compris que rien ne serait plus comme avant d’autant plus que sur la situation dans la région, le nouveau roi, bien avant son couronnement avait toujours conseillé la prudence et la retenue aux occidentaux. Parce que pour lui, la paix et le sécurité dans la région, ne peuvent être obtenues durablement et solidement que par le respect des droits de tous et de chacun dans la dignité. Ce qui suppose la fin des arrogances régionales et extérieures, sources du terrorisme et de [extrémisme qui font tant de mal aussi bien à l'islam qu'au reste du monde. A [occasion de [ouverture à Ryad du 19e sommet de la Ligue arabe, dont son pays était Fhôte, il a dénoncé à propos de l'Iraq de Toccupation étrangère illégitime" ....A propos de la Palestine; s'adressant aux occidentaux, le roi Abdallah indique;"ll devient nécessaire de mettre fin au blocus du peuple palestinien frère au plus tôt, afin que le processus de paix puisse avancer loin du climat cfoppression et de force."
Quant au Liban, il a déploré que ce pays, "qui était un exemple de cohabitation", soit maintenant "paralysé" et que "ses rues soient transformées en hôtels". De mémoire d’observateurs de la scène proche orientale, après le roi Faycal, 1e souverain actuel se révèle comme désormais un roi en phase avec son peuple, sa culture sa civilisation tout en étant respecté et écouté par les grandes puissances de ce monde. Un diplomate africain toujours en poste nous a indiqué que n'eut été la gravité dès derniers évènements au moyen orient, te roi Abdallah aurait déjà effectué une tournée africaine. Car il a coeur de contribuer à la lutte contre Fignorance et le sous développement de œ continent qui aime beaucoup.
L'un des traits de caractère du Roi Abdallah est justement sa très grande piété et sa légendaire générosité ainsi que son peu cTintérêt pour les biens matériels. Ses moments de plaisir sont ceux qu’il passent en compagnie des oulémas pour approfondir ses connaissances religieuses ainsi que les longues nuits de prières dont il raffole. Sa générosité est légendaire et inonde le monde entier. Sur place en Arabie tout le monde connaît les immeubles de plusieurs étages qu'il a construits aussi bien à Médine qu’ à la Mecque pour y loger et nourrir les pèlerins démunis de tous les continents. Dans tout le royaume, il s'occupe de centaine de milliers de pauvres à partir de ses propres revenus. Tous les hôpitaux militaires du pays(considérés comme les mieux équipées au monde) de la garde républicaine étaient mis à la disposition des pauvres. Cette semaine, le Secrétaire général de la stratégie de lutte contre la pauvreté, Dr Abdallah Al-Moaïquel, a révélé que l’adoption d’un
montant de 946 millions de riyals soit 141 milliards par an pour lutter contre la pauvreté dans le Royaume sur décision du Roi Abdallah, appelé justement par [éditorialiste du grand quotidien saoudien, AL RIYAD, l'Allié des Pauvres.
Toujours à l'écoute de son peuple, il comprend la volonté affichée par [élite intellectuelle et libérale de voir les comportements sociaux évoluer. Mais il est hautement conscient cependant que cette volonté est loin d'être partagée par l'Arabie profonde. Cest pourquoi, il encourage les réformes avec une infinie prudence. L'exemple de la question des femmes au volant qui représente une préoccupation majeure de la presse anglo-saxonne, n'est à vrai dire chez tes Saoudiennes et le roi lui même qu’une préoccupation mineure.«Un jour viendra où les femmes pourront conduire, confiait récemment, le roi Abdallah à une journaliste américaine. Mais la question exige de la patience. Il m'est impossible de faire quelque chose qui ne serait pas acceptable aux yeux de mon peuple.» Cependant dans d'autres domaines le roi a fart avancer la cause des femmes saoudiennes. Ainsi Lama al-Sulaîman, 39 ans, cheveux coupés à la garçonne, quatre enfants et un diplôme de diététique vient cf être élue au conseil d’administration de la chambre de commerce et d'industrie de Djedda. Jamais auparavant dans [histoire du pays une représentante de la gente féminine n'avait été autorisée à briguer un mandat électif.
Les intellectuels et tes journaux de plus en plus nombreux bougent aussi. Mais La société, très conservatrice et très reigieusp, est profondément attachée à ses valeurs et à son identité, en particulier les classes moyennes. Noura al-Adouane, professeur à [université fémi-
nine c/Alecha à Riyad, malgré ses sept années passées aux Usa en est un exemple patent Elle affirme dans une édition du journal français [Express que; «— les concepts occidentaux. ne sont pas faits pour l'Arabie Saoudite..Ici, c'est l’homme qui est responsable de la famille, lui qui doit subvenir à ses besoins. Cest une obligation islamique.» Elle n'est certes pas opposée au travail des femmes, mais il lui semble logique de ««laisser la priorité aux hommes». «Il n'y a pas, dit-elle, d'égalité.» Elle défend aussi avec force le principe de la ségrégation des sexes en vigueur en Arabie: «Les femmes sont plus en sécurité. Cela évite le harcèlement sexuel.» Un point de vue qui semble largement partagé: les Saoudiennes trouvent souvent «plus confortable» d’évoluer dans une sphère exclusivement féminine.
Globalement, la persistance du discours identitaire traduit à la fois rattachement à l’islam, la peur d'une influence qui serait imposée de [extérieur et un anti-américanisme vivace, directement lié, lui, à la politique de Washington dans la région, perçue comme agressive. Ainsi selon un expert de la région, F Arabie Saoudite apparaît comme un pays pluriel, infiniment plus hétérogène que [image qu'on en a le plus souvent; les libéraux voudraient bousculer la société, les religieux traditiona-fistes restent crispés sur leurs certitudes et les salafistes dji-hadistes s'estiment en guerre contre [Amérique..............
Un pays de Baraka
Un tel pays qui repose sur la plus grande réserve mondiale de pétrole et de gaz, et possède les lieux saints de l'islam pratiqué ou vécu par des milliard d'hommes n'est pas un pays comme les autres.
Pour ce qui concerne les hydrocarbures, selon le journal spécialisé The Oil and Gas Journal, Saudi Arabia possède 261.9 de milliards de barils de réserve pétrolière prouvée, soit le quart des réserves mondiales. Le royaume compte 80 champs de pétrole et de gaz avec plus de mille puits d'hydrocarbures. Plus de la moitié de ces réserves se retrouvent dans seulement huit grands champs pétroliers dont Ghawar (le plus grand champ pétrolier terrestre mondial avec 70 milliards de barils) et Safaniya (le plus grand champ pétrolier marin avec des réserves prouvées de 35 milliards de barils). Le royaume saoudien a une capacité de production de de 15 millions de barils par jour sur au moins cinquante ans encore. Malgré cette capacité de production, en 2006 plus dq 90 rigs de forages cherchaient toujours [or noir dans tes sables du royaume dont te produit intérieur brut s’élevait en 2006 a plus de 374 milliards de dollars. Le dernier budget général de fonctionnement et (/équipement s'élevait à 189 milliards de dollar. Cette manne pétrolière profite largement aux 23 millions de citoyens saoudtens bien éduqués et bien soignés. En effet près de 10 % (soft près 30 milliards de dollars ou près de dx fois le budget total ivoirien) et 4 % du produit intérieur bnJ sont consacrés respectivement à [éducation et à la sanieftes 19 régions du pays ont tour inversüé et leur centre hospita-berurwersiare). Les réserves en devise et en or s'élèvent à plus de 31 milliard de
dollars. L'Arabie Saoudite compte plus de 3 millions (/internautes, et 13 millions (/abonnés au cellulaire. Plus de 45 mille kilomètres (/autoroutes inondent le pays autour de 73 aéroports principaux et 135 aéroports secondaires. Le marché boursier de la capitale Riyad est fréquenté par plus de huit millions cf acheteurs soft près du tiers du pays. Durant la mise à la souscription de 30%des actions de la société des communications saoudienne : [affluence a été intense puisque la souscription a réalisé près de quatre fois la couverture requise. Le revenu moyen annuel du citoyen saoudien c’est multiplié par 6.5 durant la période 1970-2000 passant de 600 000 Cf a à 3 864 000 Cf a. Le nombre de jeunes qui fréquentent l’école s’est élevé de 0.6 minions en 1969 à près de 4.7 millions en 1999 avec une moyenne (/accroissement de 7%. L'espérance de vie y est de 73 ans pour les hommes et 78 pour les femmes. Le nombre de travailleurs immigrés c’est élevé en Arabie Saoudite de 0.5 million en 1975 à 4 millions en 1999 et représente 55.5% de la force de travail globale avec un transfert de fonds annuel moyen de 25 milliards de dollars.
La manne pétrolière saoudienne profite également au monde musulman qui a reçu en 2006 près de cinq milliards de dollars d'aide. Il y à peine quelques semaines le royaume vient de décider avec (/autres pays, de créer au sein de la Banque islamique de développement, dont il est par ailleurs le fondateur et le plus gros actionnaire, un fond spécial de lutte contre la pauvreté de dix milFiards de dollars. La Côte (/ivoire bénéficie déjà de fond saoudien à travers plusieurs canaux, la Banque islamique de développement, la Banque arabe de développement, et le Fond saoudien qui participent à des projets (/aménagement agricole, de forages de puits, de la construction de l'autoroute Abidjan-Yamoussoukro et de la reconstruction de infrastructures détruites par la guerre.
Le pétrole n'est pas la seule richesse du royaume. On y a découvert des mines dor, de fer, de bauxite, de manganèse et de marbre exploitable du jour au lendemain. Mais les dirigeants saoudiens très prudents ne sont pas pressés parce que ils pensent déjà aux générations à venir de leur pays et du monde musulman. Car ils considèrent leurs richesses comme celles que te TOUT PUISSANT ALLAH leur a confié momentanément Mieux pour le Souverain actuel, le Roi Abdallah ben Abdoul Aziz al Saoud, [Allié des pauvres, la richesse matérielle dont jouit sa terre est uniquement te résultat de la baraka dvine et des prières des millions de musulmans qui se tournent cinq fois par jour vers la Mecque fréquentée par des millions d’autres chaque année. Cest pourquoi à chaque pèlerinage, le Roi du plus prestigieux état du monde musd-mans, et le plus riche de la terre, se mêle à la foute des pèlerins pour scander [hymne universel des musulmans, «LABBAYKA LAHOMMA LABAYK LAB-BAYKA LACHARIKA LAKA LABAYK. INNALE- HAMDA WA NI’MATA LAKA WALE MOLK, LA CHARIKA LAK* cela signifie :
« Me voici Seigneur, me voia pour accomplir te pèlerinage, Tu n’a point (/associés, La Louange et Le Bienfait Tap-partiennent ainsi que la toyaUé, Tu na point c/associés». .. A
FATVIKMAMLA

Fait partie de Islam Info #085

Collection Islam Afrique de l'Ouest

Islam Info #085

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