Issue
Islam Info #043
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Côte d'Ivoire
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- Articles de journaux (1445 items)
- Titre
- Islam Info #043
- Editeur
- Islam Info
- Date
- 23 août 2006
- numéro
- 43
- nombre de pages
- 8
- Sujet
- Djiguiba Cissé
- Convergence de la Jeunesse Islamique en Côte d'Ivoire
- Cellule Islamique de Réflexion et d'Action
- Radio Al Bayane
- Enseignement confessionnel islamique
- Association des Jeunes Musulmans de Côte d'Ivoire
- Détenteur des droits
- Éditions ALIF Islam Info
- Langue
- Français
- Source
- Ibrahim Doumbia
- Contributeur
- Frédérick Madore
- Identifiant
- iwac-issue-0000822
- contenu
-
Verset
Et chercher secours dans l’endurance et la salaL Certes, la Salat est une lourde obligation sauf pour les humbles
Sourate 2 -Uerset 45
N°O43
du Mercredi 23au
Mardi 23 Août 2006
PRIX : 200 Fda
EH
lePropteteEawlaaL
‘Celui qui comble le [ besoin de son frère, j Allah comblera ses ! besoins".
Ibn nadjah
Savane Yaya Muséologue : "00 » www
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Inédit
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H! » Incursion flans 8e monde des Djinns »
^événement
Islam Info N’ 043 du Mercredi 23 au 29 Août 2006
- Du 28 Radjab au 04 Cha’Abane 1427^ | [
2
ditorial
RELIGION
Htnemutteséutes catessmnetes !
-'<■-' - • . • - -
U e samed 12 août2006, CAsso-dation Musulmane du Person-
If^pei de l'Enseignement en Côte d’Ivoire (AMPECI) a tenu une confé-rence publique dont te thème s'^ lai : "Nécessité d’une école confes-sionneie en Côte (Hydre*. Le conférencier du jour était te Professeur Kanvaly Fadga. Le constat qu'Bâtait est net et amer. Les écoles confessionneltes musulmanes représentent à peine 3% en œ qui concerne te primaire. Pour te secondaire, seul te lycée Kamourou Cissé de Gagnoa est reconnu par CEtat Quant au sipérieur, la communauté musulmane est totalement absente. Ce qui est anormal pour la commu-
nauté la plus nombreuse et qui plus est, ne manque pas de moyens.
La réalité de récote que vit la communauté est 1a suivante : tes écoles coraniques .elles sont nombreuses, Coffre est plus que suffisante et tes débouchés sont inexistants ;
tes écoles médersas elles sont aussi nombreuses, mais tes perspectives sont très fruitées ;
tes écoles confessionneltes non musulmanes : elles sont nombreuses, renseignement y est de qualité, mais on n’y donne aucun enseignement islam ique ;
tes écoles confessionnelles islamiques : elles sont très peu, alors qu’il y a une forte demande.
Les écoles laïques : ici, Coffre est suffisante, mais il y a absence d’encadrement reiïgieux.
C’est dre que la situation de Cécole confessionnelle musulmane interpelle tous les musulmans ; le COSIM, te CNI, tes imams, les hommes d’affaires, tes intellectuels, tes enseignants, etc
La communauté regorge d'hommes et de femmes qui sont des experts dans te domaine de Céducation. Ceux-là ont te devoir dépauter tes responsables de COEECl et de CAM-PECI avec la bénédiction de nos imams et responsables dbrganisa-tionsafin que le combat que mènent ceux-ci puisse aboutir aux résultats attendus.
renseignement de Carabe comme langue vivante ne peut et ne doit constituer un blocage. Larabe est une langue bien vivante. Si ailleurs, c’est te latin et te grec queCon enseigne, tes écoles confessionneltes musulmanes ont te droit de choisir Carabe à côté des autres langues enseignées.
Le domaine de Céducation est porteur. Les hommes d’affeires ne dolent pas hésiter à y investir et à s'y investir. Non seulement, ils rentreront dans leurs fonds, mais ils auront aussi l’avantage d’avoir contribué à la formation de la relève de la communauté. Une relèw bien formée et capable de relever tes défis des temps modernes, en cette période d’adversité culturelle qui va grandissante chaque jour que Dieu taiL Les musulmans ont te droit d'être fiers de leurs écoles confessionnelles qui auront formé des cadres musul- । mans de valeur. Le président de CAMPECI a mis un point d'honneur à la formation et à Céducation des enfants, de tous tes enfants. Que cela ne reste pas un vœu pieux 11 est temps que les uns et tes autres se retrouvent pour accélérer te processus et aller au-delà des écoles primaires pour atteindre te niveau des collèges et lycees. Il faudra penser ensuite à des instituts et universités dignes de ce nom avec un programme d'enseignement islamique valable et valide pour te bonheur de tous !
Issah Koné
Commentaire du Coran
SOURATE RT-TRUIBRH (SOURATE 9)
Le Repentir ou le désavoeu
Cette sourate est cornue sous deux noms : At-Tawbah et AFBarâ’ah. At-Tawbah parce qu’elle énonce le repentir et mentionne les conditions de son acceptation (versets 102-118). AFBarâ’ah (la Sortie) est tirée du premier mot de la sourate.
Pourquoi l'omission de Bismillah ? C’est la seule sourate du Coran qui ne commence pas par Bismillah (Au Nom de Dieu). Parce que le Saint Pro-phète(saw) lui-même ne fa pas dictée dans le commencement de la sourate ainsi que ses Compagnons. La preuve du soin extrême pris pour garder le Coran intact sous sa forme complète et originale.
Sections et Période de Révélation
Cette sourate comporte trois parties.
• La première partie (w. 1-37) a été révélée en Tan 9 après l'Hégire à DhuTQTdah. Etant donné l’importance du sujet, cette déclaration se devait d’être faite à [occasion du Hadj, le Prophète(saw) chargea AIT de livrer le discours devant les représentants des différents dans de [Arabie afin de les informer de la nouvelle politique à adopter envers les mushriks.
• La deuxième partie (w. 38-72) a été révélée en [an 9 après [Hégire durant le mois de Rajab ou un peu avant, quand le Prophète(saw) était occupé dans les préparatifs pour la Campagne de Tabùk. Ce passage poussait les Croyants à être actifs dans le jihad et réprimandait sévèrement les réticents pour leur attachement à leur richesse et pour leur hésitation à sacrifier leur vie dans la voie d’Allah à cause de leur hypocrisie, de leur faible foi ou de leur négligence.
• La troisième partie (w. 73-129) a été révélée au retour de la Campagne de Tabùk. Il y a quelques passages dans cette partie qui ont été révélés à différentes occasions pendant la même période et que le Prophète(saw) a ensuite consolidé dans la sourate conformément à [inspiration d'Allah. Mais cela n’a en rien altéré la continuité parce qu’il est question du même sujet et de la même série dévénements. Ce discours avertit les hypocrites de leurs mauvais actes et réprimande les Croyants qui étaient restés en arrière dans la Campagne de Tabùk. Alors après les avoir réprimandés, Allah pardonne aux vrais Croyants qui n’avaient pas pris part au Jihad sur la Voie dAllah pour une raison ou pour une autre. Contexte historique
La série des événements qui a été énoncée dans cette sourate a eu lieu après le Traité de paix de Hudaîbiyah. A ce moment-là, un tiers de l’Arabie était sous [emprise de l’Islam qui s’était établi comme une puissance, en un Etat Islamique bien organisé et civilisé. Ce Traité a donné I occasion à [Islam de propager son influence grâce à [atmosphère relativement paisible qu il instaura. Deux événements eurent lieu et ont donné des résultats très importants : le prestige du Prophète(saw) et de l'Islam avait augmenté ;les députations de toute [Arabie avaient commencé à attendre son retour de Tabùk pour lui offrir leur allégeance et leur obéissance. Le Saint Coran a décrit ce triomphe dans la sourate AN-NAS R : " Quand le secours d’Allah est venu et la victoire a été atteinte et vous avez vu les gens rejoindre les rangs de l’Islam en grand nombre... "
EâlLdŒ
• Faire de [Arabie entière un " Dar-ul-lslam " parfait,
Je soutiens la cause do Dieu en achetant “Islam info”
• Etendre [influence de [Islam aux pays avoisinants,
• Faire stopper les espiègleries des hypocrites
• Préparer les Musulmans au Jihad contre le monde non-musulman.
Les mesures suivantes ont été adoptées :
> Abolition de tous les traités signés avec les mushriks et libération des Musulmans des obfi-gations de pactes noués avec eux après un délai
de quatre mois (Versets 1 à 3). Cette déclaration était nécessaire pour extirper complètement le système de vie basé sur le “ shirk " et faire de [Arabie exclusivement le centre de [Islam.
I Un décret pour que la tutelle de la Kaaba, qui tenait une position centrale dans toutes les affaires de [Arabie, soit arrachée aux " mushriks ■ et placée entre les mains des Croyants (versets 12 à 18) pour mettre fin à toutes les coutumes et pratiques de " shirk “ et interdire aux “ mushriks " de s’approcher "de la Maison” (verset 28). Ces directives furent adoptées dans le but de supprimer toutes traces de " shirk " et de " kufr " (mécréance) (verset 37).
tiens internes
Versets 1 à 12 : Cette partie traite du caractère sacré des pactes et énonce les principes et les règles à garder à l’esprit avant de rompre les pactes ou dans [éventualité où la seconde partie ne les respecte pas sincèrement.
Versets 13 à 37 : Les musulmans ont été incités à lutter dans le Chemin de Dieu contre, les non croyants qui avaient été suffisamment avertis des conséquences de leurs méfaits et de leur conduite inique.
Versets : 38 à 72 : Il est dit aux musulmans clairement qu’ils hériteront des récompenses promises par Dieu seulement s’ils s’engagent activement dans la lutte contre la mécréance car, ceci est le critère distinguant les musulmans véridiques des hypocrites.
Versets : 73 à 90 : Traitent des problèmes des hypocrites et énoncent des règles régissant le traitement qui leur est réservé, tout en signalant les caractéristiques qui les différencient des musulmans véridiques.
Versets 91 à 110 : Traitement du cas de ceux qui sont restés à [arrière et n’ont pas accompa-
gné 1e Prophète à la balaie de Tabùk : tes invalides, tes malades, tes incigents, les hypocrites et tes croyants qui se sont rendus compte de leur culpabilité et se sont punis eux-mêmes avant te retour du Prophète de Tabùk.
Versets : 111 à 118 : Par opposition, et pour rendre leur mérite encore plus manifeste, les caractéristiques des croyants ont été citées. Ceux-ci ont été rassurés que Dieu, le Souverain de [Univers, les appuyait et tes gardait Par ailleurs, grâce à leur sincérité, Dieu a pardonné aux Croyants qui n’ont pas pris part à [expédition alors qu’ils en étaient capables.
Les versets 119 à 127 : Des instructions pour la guidance des Croyants sont données.
Versets 128 à 129 : La conclusion est : "Suivez te Messager qui abonde de douceur, de compassion et souhaite votre bien, et placez votre confiance en Dieu, le Seigneur de [Univers." © Istamophileorç
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Islam Info met à votre disposition * une page entière réservée aux activités de vos communautés ; ' cette tribune vous permettra de présenter aux nombreux lecteurs de notre hebdomadaire : • la structure de votre communauté ou votre organisation • ses projets • ses réalisations O ses problèmes • la gestion.de son imamat et de ses prières de vendredi (cas des communautés) • l’organisation de ses jeunes et de ses femmes.
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Islam Info N° 043 du Mercredi 23 au 29 Août 2006
- Du 28 Radjab au 04 Cha’Abane 142^ 11
VIE ET SPIRITUALITÉ
^SWWEDtUlSHnflinEiSoaïiDtrt-târiq OesaMBtet^^
TnKcriptMi :
12. inné bateha rabbika lâ chadîd
13. innahouhouwa youbci-ou wa you’îd
14. wa-houwaLgafoûroul wadoûd
15. dzoûl-'archil-majîd
16. fa-'âtoun Himâ yourid
17. hal atâka hadithoul-jounoûd
18. fir’awna wa thamoûd
19. batt-ladhîna kafaroû fi takdhîb
20. wa-4-lahou mine warâ-ihim-m-mouhît
21. bal houwa qur'ànoun m-majîd
22. fi lawhine m-mahfoûz
TradKtmi :
DUBDons-HÉPonsts de m seidride
l’Islam sous les yeux de Amar qui fut écrasé par les pierres brû-
Q1 : Le planning familial est -il permis en islam ?
RI : Le planning est le contrôle volontaire des naissances. Selon la jurisprudence c’est la limitation et l'espacement des naissances. La législation islamique interdit formellement de limiter les naissances selon son bon vouloir. Dans un hadith, le Prophète (saw) dit : “Prenez pour femme celle qui est affectueuse et féconde. Je voudrais surpasser en nombre toutes les autres communautés le jour de la résurrection". Et Allah nous avertit qu’il n’appartient à personne de décider autrement lorsque Allah et Son Prophète ont déjà décidé. Le musulman doit faire des entants jusqu’à ce qu’a soit dans Fropossi-bifité totale d’en faire. Les exégètes sont unanimes sur ce point Mais cette interdiction est assortie d'exception : si supporter une grossesse peut causer du tort à la mère, elle peut mettre fin à la procréation jusqu’à ce qu’elle soit en mesure de le faire. La jurisprudence stipule que la nécessité lève l'obligation mais ne doit
LE SflUIEZ-UOUS ?
Le Coran assimile les montagnes à des reliefs enracinés dans le sol. Cette version se retrouve sous des formulations différentes : « Ne considèrent-ils pas... comment les montagnes ont été dressées ? -(S.88V.19)
Le terme employé ici “ noucibat ” dérive du verbe “ naçaba” évoquant l’action de dresser, élever, fixer en terre... L’illustration d’une telle expression, est que les montagnes comportent une partie souterraine à l’instar des racines ancrées dans la terre, alors que la partie aérienne dresse son relief altier. Un autre passage confirme cette façon de voir : « Il a ancré solidement les montagnes (dans le sol) » (S79 V32) . Le mot utilisé est ‘’arsaha “ dérivant de ’arsa’ qui veut dire ancrer, fixer solidement Les nombreux orientalistes et traducteurs sont unanimes sur cette définition. En effet, pour Sadok Mazigh, Dieu planta solidement son relief. Quant à Kazimirski, Dieu a amarré les montagnes. Bla-chère utilise le verbe dresser. Ce qui n’est pas une contradiction dans la mesure où l’on prend ce terme dans le sens de planter et d’élever. Ce n’est qu’au vingtième siècle que les géologues ont été en mesure de confirmer, à l’aide d’appareils utilisant la propagation des ondes sismiques provoquées artificiellement, que les montagnes étaient ancrées dans le sol par leurs racines. L’écorce s’épaissit systématiquement
12. La riposte de ton Seigneur est redoutable
13. C’est Lui certes qui commence (la création) et la refait
14. Et c’est Lui le Pardonneur, Le Tout Affectueux
15. Le Maître du Trône, Le Tout Glorieux
16. Il réalise parfaitement tout ce qu’Il veut
17. Test-il parvenu le récit des armées
18. de Pharaon et de Thammoûd ?
19. Mais, ceux qui ne croient pas persistent à démentir
20. Alors qu’Allah, derrière eux les cerne de toutes parts
21. Mais, c’est plutôt un Coran glorifié
22. Préservé sur une Tablette (auprès d’Allah).
^^^= PORTRAIT ^^= flmar Ben Yasser
Rempli de foi jusqu’à la moelle
Son père Yasser ibn Amar quitta le Yémen et s’installa à la Mecque. Il eut comme épouse une serviteuse : Somaya Par bint Khayat et de ce ~“ mariage béni, Dieu rlmam leur donna Amar. x
Leur conversion à Mette
l’Islam fut rapide et —” "
leur valut de la part des Bani Makhzan des tortures. Yasser, Somaya et Amar goûtèrent à toutes sortes de supplices dans un seul but : leur faire renier leur foi en Dieu. Yasser et Somaya refusèrent et furent les premiers martyrs de
pas dépasser les limites du besoin. Comme au v.173/ s. 2: « Celui qui pourtant a été contraint sans désir particulier de sa part et sans dépasser les limites de ses besoins, celui-là ne supporte aucun péché et Dieu est essentiellement Absoluteur et Miséricordieux.» L’islam autorise plutôt l’espacement qui est de deux ans ou deux ans et demi ( non imposés).
Q2 : Allah peut-il accepter le repentir de celui qui a déjà forniqué ?
R2 : La fornication fait partie des grands péchés. Allah pardonne tous les péchés sauf celui de l’associationnisme.
Il nous dit (v.8/ s.66) : "Ô vous qui avez cru repentez-vous d’un repentir sincère...". Le repentir est accepté à la condition qu’il soit sincère. Selon les savants trois conditions cumulatives le déterminent (si Pacte offense Dieu) : la cessation immédiate de l’acte ; le regret de Pacte ; la résolution ferme de ne plus y revenir et de ne plus le commettre.
lantes de ses tortionnaires. Il supportait la torture de son corps
car, son âme était bien élevée. Le Prophète le vit et lui dit «aucune
sous les montagnes au niveau où la profondeur des racines est souvent dix fois plus importantes que la hauteur des cimes. Ainsi les spécialistes ont estimé que les racines de la Cordière des Andes descendent à soixante dix kilomètres de profondeur ; le Tibet et l’Himalaya cinquante à quatre vingt kilomètres de profondeur. La croûte continentale est renforcée pour permettre aux montagnes de se maintenir et de se stabiliser. On peut affirmer par ailleurs que les montagnes naissent de la collision des plaques lithosphériques entre elles. Lorsque deux plaques continentales convergent l’une vers l’autre, il se produit une collision qui déforme sous les forces de compression, les bordures continentales qui vont s’épaissir, se plisser et se déformer, provoquant l’apparition d’un relief montagneux dont les racines plongent à plusieurs dizaines de kilomètres de profondeur, alors que les sommets se dressent vers le ciel. Cette représentation est tout à fait conforme aux révélations coraniques qui décrivent les montagnes dressées vers les hauteurs du ciel et en même temps enracinées dans les profondeurs de l’écorce terrestre. Le monde est resté silencieux, tandis que le Coran s’exprimait sur les grands thèmes de l’univers et de la création.
Source : Gloire à Dieu ou les mille vérités scientifiques du Coran(Tome 2)
HRDITH DE m SEmniDE___________________________________
Ibn Oumar rapporte que Dieu soit satisfait de lui rapporte que le Prophète l’ayant saisi par l’épaule lui dit : “Sois dans ce bas-monde comme un étranger ou un passant”. Ibn Oumar ajouta : “Lorsque tu es au matin n’attends pas le soir, et quand tu es au soir n’attends pas le matin. Prends de ta santé pour ta maladie, et de ta vie pour ta mort”. (Bokhari et Moslim)
IR DOUR (IRUOCRTIOnjDE Lfl SEIDDIDE
Ita ■SSS'MNl a dit QK le Prepllète disait SMVMt : “Allahoumman inni as alouka-l-houda wa touqa wal a/afa wal ghina ”
TradKttM : **Ô Allah, je fe demande la bonne direction, la piété, la descence et la richesse".
crainte ne t’afflige ».
Le Messager (saw) l’aimait beaucoup et se vantait devant ses compagnons de sa foi, il disait "Amar est rempli de foi jusqu'à la moelle, celui qui est hostile à Amar, Allah lui est hostile, celui qui hait Amar, Dieu le hait, Amar est une partie de moi (le morceau de la peau entre mon nez et mes yeux)".
Il était grand de taille, aux yeux bleus, aux épaules larges, le plus silencieux parmi les gens. Il a assisté avec le Messager (saw) à tous les combats, son épée au service d’Allah était toujours présente. Il fut nommé par Omar (ra) gouverneur à Koufa. N s’est comporté dans son gouvernement de sorte que ceux qui voulaient le bas monde ne pouvaient le supporter. Lors de la construction de la Mosquée de Médine où chaque Musulman dans la fraternité portait les pierres lourdes en suant sous la chaleur torride, en louant Allah, Amar était au milieu de ce spectacle de solidarité ; le Messager vint vers lui, lui essuya la poussière des mains et s’écria "Malheur à Ibn Somaya, le groupe inique le tuera". Un mur s’effondra sur Amar, ses compagnons crurent qu’il était mort, mais le Messager les rassura en disant : " Il n’est pas mort, mais te groupe inique le tuera".
Sous le califat d’Ottiman Ben Affane (ra) les complots se tramaient de toutes parts contre l’Islam. Omar fut assassiné, ensuite Othman (ra). Ali (ra) fut Calife et Moâwiya lui disputa le Califat Les Musulmans étaient divisés, certains pour Moâwiya et d’autres pour Ali (ra). C’est dans ce dernier camp que se rangea Amar, l'homme bon et purifié selon les paroles du Messager (saw).
La campagne de Siffine arriva et Amar y prit part ;il sortit pour combattre car, cela était un devoir selon lui. Il combattit mieux que les jeunes de 30 ans. Il disait tout fort "Combattons les gens qui revendiquent la vengeance d'Ohman (ra). Par Allah, ils ne veulent pas le venger, mais s'approprier ce bas monde". Puis, il s’élança vers Moâwiya et les Amaouites en disant "Nous avons déjà combattu lors de la révélation du Coran, aujourd’hui nous vous combattons pour l'avoir mal interprété".
A 93 ans, il menait l'ultime combat de cette vie courageuse et magnifique. Ses ennemis faisaient tout pour l'éviter à cause de la prédiction du Prophète (saw) "le groupe inique le tuera" et ce fut le cas.
Paix à toi l'élu du Paradis. qu’Allah t’accorde la place due à ton rang !
Llslam, une religion de paix et de bien-être
Islam signifie «paix » en arabe. L'islam est une religion qui offre à l'humanité la paix et le bien-être. Dans la vie du musulman, la miséricorde et la compassion éternelles d’Allah sont manifestes. Allah invite tous les hommes à prendre les enseignements moraux du Coran comme modèle grâce auxquels la miséricorde, la compassion, la tolérance et la paix seront établies dans le monde. Certaines personnes prétendant agir au nom de la religion peuvent mal interpréter ou mal la pratiquer. C'est pourquoi, la meilleure façon de comprendre l'Islam est de se référer à sa source divine. Le modèle de la moralité décrit dans le Coran est complètement différent de ce qui est
véhiculé dans les médias. H est basé sur les concepts de la bonne moralité, de l’amour, de la compassion, de la miséricorde, de l'humilité, du dévouement, de la tolérance et de la paix. Un musulman qui vit selon ces préceptes moraux est raffiné, réfléchi, tolérant, digne de confiance et obligeant. Il offre l'amour, le respect et une joie de vivre à ceux qui l'entourent. Allah dit «Et recherche à travers ce qu’Allah t'a donné. la demeure dernière. Et n'oublie pas ta part en cette vie. Et sois bienfaisant comme Allah a été bienfaisant envers toi. Et ne recherche pas la corruption sur terre. Car Allah n'aime pas les corrupteurs ».
Par Imam Mette
Islam Info N° 043 du Mercredi 23 au 29 Août 2006- Du 28 Radjah au 04 Cha’Abane 1427^ {^j |
ACTUALITÉ
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COLLOQUE DE LH TIDJADIfl H FEZ OU DIOROC EU UllflGES
La confrérie tidjanite vient de ce réunir à Fez au Maroc. Islam Info vous fait revivre cet important rassemblement et le compte rendu qui en a été fait(en images). Ce samedi 05 août 2006, de 10 h à 13h, la grande mosquée de Williamsville a été le théâtre de la concertation organisée par la CJICI autour du thème “La responsabilité de la communauté musulmane de Côte d’Ivoire".
Islam lllfo N* 043 du Mercredi 2 3 au 2 9 Août 2006
Du 28 Radjab au 04 Cha'Abane 1427
F O C U S
ENTRETIEN AVEC...
imnm bbllo moHnmED (mosquée bhl budr de Koumnssi] Voici les différentes catégories de Djinns et leurs actions Limam Ballo Mohamed de la mosquée AHL BADR de Koumassi Remblais, spécialiste en ‘’diinnetologie” parle des Djinns, de leurs particularités et les signes de leur présence chez le malade possédé.
Islam Info : Depuis quand
BaDo Mohamed : J'ai commencé à
retour cFEgypte en 2000.
donner à ta ^dpnnetotogie’ ?
extra-humain. Ainsi, la science qui Fétudie s’appelle ‘djinnetotogie’’ ; fertile nous expfique tes phénomènes psychiques» spirituels qui échappent dans une certaine mesure à b compréhension des
animaux)
Le mot cpm est une terminotogie arabe qu veut dre caché, rivishe. Elles sont nommées djinns par ALLAH en raison de leur caractère
te verset 27 de la sourate 7 : « Bs vous voient lui et ses suppôts (F où vous ne les wyez pas ». De b
des créatures réelles et non un mythe, comme te pensent malheureusement œrtains.Ftermettez-moi d’ajouter que tes djinns ont pour origine te feu comme te cit verset Ï5 de la sourate 55 : “Et i a créé tes djinns de la flamme d’un feu sans fumée”.
0 y en a qui disent que la pratique de la djînnetologie est un risque, qu’en pensez-vous
n faut relativiser la réponse à cette question. En effet, le risque peut venir du fait que celui qui te fait est soit insuffisamment formé car, te traitement des djinns est très délicat ; soit i te fait en dehors du Coran et de la Sounnah auquel cas, tes djinns dont Fune des particularités est la vengeance peuvœt lu nuire ainsi qu’à sa familte. La pratique de la djin-
sur te Coran et la Sounnah. H n'y a aucun risque pour te soignant ni pour sa descendance. Cest un tra-vai qu repose sur la foi.
Quelles sont les différentes
manifestations chez les
de djinns dont nous citerons dix (10)
imMks Actes
reux qu transmettent leurs pensées et leurs émotions aux sujets possédés. Ils habitent très souvent te corps de ceux ou celtes qu s’adonnent à la dépravation tant au point de vue vestimentaire que comportemental. On peut insister sur te fait que tes parfums trop forts, les cheveux
Ces créatures sont non setiement très amoureuses mais très dangereuses. I faut donc évier de les provoquer par notre nudûé.
et s'isole constamment et refuse toute causerie sans motit I a la tête lourde lorsque marcha I a Frnpres-sion cf avoir de la compagnie. Enfin, i
Les OUnns Ghawas
dansFeau).
Signes de leur présence : Le sujet possédé aime se laver tard dans ta
se lave avec de Feau très froide même en période de fraîcheur, arne
une grande capacité de motilité. Us
rie que Satan, Fancêtre des djinns, appartient Ce sont des djinns très dangereux, c’est avec eux que les sorciers travaillent
se voit toujours dans les deux en rêve. Il a souvent des pertes de
lu, le rend très violent et difficile à maîtriser, te met dans un état de dépression nerveuse ; B peut même courir dans la rue. B s’isole sans raison et a souvent des accès de fièvre très intense qu font virer la couleur de ses yeux au vert LestffinnsXrtnMMnr
Us habitent tes endroits soufflés tels
dures, tes maquis (buvettes cfal-cooi), les hôtels, les boites de nuit, etc. Bs habitent également tes maisons sans spiritualité et sans éducation islamique où on joue constamment la musique, où on regarde tes films immoraux, où tes femmes adoptent des tenues indécentes. De
le contrôle de œs forces négatives. Us habitent aussi te corps de ceux
et totetîes sans évoquer tes Nom d'Allah et œtes qii découvrent leur corps quand elfes vont prendre leur bain.
aime s’enfermer dans tes toilettes pendant un long moment I aime beaucoup l'obscurité et attend toujours la nuit pour se laver. D ne supporte pas Fazan (appel à la prière) et
découverts et le port des mèches
JM
fait constamment des rêves érotiques pendant lesquels le djinn tente de coucher avec lui de gré ou de force. Cest ce qui expfique cer-
eto.) au révei Le malade a de fortes misaines qui commencer! généralement au coucher du sofel I
rares fois tes grandes personnes.
portert exactement comme des
paralysie chez ta personne possédée» elfe ment beaucoup s’adonne à b dépravation» couche à souhait avec te djinn, elle s'éloigne de Fado-ration, devient à la bngue charfetan.
entants au crépuscufe qui est leur moment de révei.
carrément devenir fou.
ItstattuNaBi
Ce sort tes djinns enfants. Is ne pos-
r Imam BaDo Mohamed (Mas-. quée aMbadr de Kouassi) ]
te Coran. K a des douteurs constantes au niveau des reins et
U$»LMff
Us habitent tes cimetières et sont extrêmement dangereux. Ils ont pour dtie ceux qui crient, partent à haute wix et jettent des pierres au cimetière; aiment s’asseoir sur les tombes. De telles attitudes déclenchent leur colère et Bs frissent par se venger. Cette vengeance peut continuer jusqu’à h derrière des-
grelotte énormément à la présence du djinn ; i a un accès de fièvre intense que seul te Coran peut calmer. Le djfen s'installe dans son cerveau pour le contrôler et chercher à te paralyser définitivement B peut lu arracher Fusage de la parole, te rendre sourd, muet et bloquer son anus et sa respiration. En rêve, te malade se voit au cimetière entrain de causer avec les morts. B aime également se retirer dans tes cimetières sans raison valable.
Lss^innsflimrouBéit
Ils habitent nos maisons ou cohabitent avec nous de part notre négfi-genœ des invocations quotidiennes
mad (SAW). Bs vivant dans tes maisons où Fhomme et la femme se disputent toujours.
Signes de leur présence : Le malade s’enferme dans la chambre sans raison et refuse de cohabiter avec ses proches ou tes gens. D pleure sans motif, i a toujours peur et a son cœur qu bat fortement U voit tes animaux sauvages dans sa maison.
Les annns DlaiiaDou ouater
Cest avec eux que tes hommes
ment reposent sur Fassociation-nisma B peut exiger la mort soit cf un entant bien aimé, du frère, de la sœur, du père ,de la mère ou un Titre de sang humain. Si Thomme n’est pas capable de satisfaire ses
LaÉrt refuse de se taire et reste coter à sa mère. L'enfer! ne désire
dart son sommet i s'amuse et en rêve, B joue avec ses camarades.
les allons Xhadhnou Simm
niers.
A lire dans le prochain numéro
hiérarchiques des seconds. Bs tes envoient pour déposer h sorcellerie
k. £omx Vê^ided»
(Amb
Z
L’AEEMCI
et Etudiants Musulmans de Côte d’Ivoire *4lah la 21*— édition de son
2m Cooseil Sxpêrigxrdes Imams (COSIM} ; '^Noiiaaal Islamique (CNT) ;
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Association
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Lundi Centre Mercredi
C^LAH septembre
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THEME CENTRAL
ON ISLAMIQUE
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DUf IA Rf COOfTRWOTlOR CÔTE DTTOlRt
à 1OH00 au Siège de FAEEMCL des Métiers de Pêche.
à 09H00 au siège de r AEEMCL cfAbidpn.
AU PROGRAMME
z Journée SIDA
Départ Heu Retour Participât
T^VMes tôümâques '"Kermesses
’ Prières b
Renseignement et insen^uwas, #
au S*ege de IAEEMCI sis a la Mosquée An Npur de la Riviera 2
24 4 J 4 7 58/05 01 63 95/ U/ 2 2 37 06__
Le candidat à b sorcefferie •
tion suivante à ta suite de laquelle il devient sorcier : la renonciation à ta foi ou te reniement cf un élément fondamental de fistam. I peut donc demander au candidlat (fariner sur te Saint Coran ou écrire Ite versets cfa’ Coran avec tes menstrues (fune
se frotter avec de Furine après tes attifons pour b priera B peut aussi
famûte.
Avant FlntiaÔGn, te cancfrfat doit absolument te prouver au djinn, llhe
positon et i devient désormais sor-
Les Uîlnns Philosophes
Ce sort eux qui s’attaquent aux
sôenœ mondaine, afors le dpm régare en ki faisant croire que des!
ferrent I se met en colère contre tes gens sans motif. K cherche coûte que coûte ta raison (fans tes débats
pas juste. I a en véritetie penchant pour la discussion et te mensonge.
Comment se préserver de leur emprise ?
Islam Info N* 043 du Mercredi 23 au 29 Août 2006
- Du 28 Radjab au
04 Cha^Abane 1427^ ; !
D E
tes ÉCOLES COIlFESSIOnnEllES
AHlnwar Charifa célèbre rExcellence
DEUXIÈME ÉDIÏ10U DU SREC DE U ORA
les joyaux»
H l^rll
aux dans (Impasse
De nombreux parents entiou-
nefle îstanipe en Cote dhore)
mation Oustaz AbliKain a fai remstper que la consbucfion dïn étabtissement confessionnel doit être le teflmoiv de note communauté. Selon UJfetam rfaia de
Le panain de ta cérémonie, fimam
USITE DU UUUISTÈRE DE la sauté à sakafat
Les élèves des écoles confessionnelles islamiques désormais prises en compte
Le ministere de la saute et de (hy-gene pubfiqua; à tares le pro-
a intié une activié de déparastiage et de visie systématique médcate
dans tes écoles confessionneies
istantiques le 17 août2006à finstet Sakafat dAbobo. Selon la date des Nations Urées, tous tes enferés ont drai à (éducation et à la santés C’est à juste tes <>je le ministere de la santé et de (hygiène puttique arec Fappu de (Unicef et le soutien techréque de Irégarésation mandate de la santé (OMS) a «gansé ire cérémonie de lancement des
médcate systématique dans les écoles confessionneies et cora-
niques. A en croire le mnste de la
niques à ftostar des aies élèves des écoles biques. Le représentant du maire dAbobo a remercié le mnste pair sa visie et son action à travers son programme de tavai. I a soigné Paspect salutaire de fa prise en compte au plan sarétaire des écoles confessionneies islamiques. La comnrxre dAbobo enregistre une population éretoée à 1 700 000 habiants et 200 à 300
écfifces scalaires et universtiaies pour la comnuiauté. I a invié les biertaieurs à une prise de conscienoe. I a remercié les responsables de fêtabfissement AL Anwar Charifa et formée des vœux de succès et de courage à Pendrai des élèves. La manaine Abja Satinai, a remercié toute ^assistance et a sortatié tangue vie à récote.
naissances par jour Madame le dtecteur coordrateur du programme national a réitéré les mêmes peints de vue dans ta mesue où cette prise en compte pourrai redite les dégâts causés
Selon ele, la drection du programme national de santé scolaire et ireerstare veré ara améfiorer le cadre de vie des entante en mieu scolaire. Ce programme comprend : les activités de déparasi-tagejes bonnes aîtitodes en pratique dhyÿène et ta prévention des parasites intestinales ;i s'exécutera sur ire phase piote de six (06) mois dans tente (30) écoles confession-
Les 32 élèves de la promotion "B Hadj Sonia Aboubacar* ont fai ire prestation devant Passistanœ. L'école fondée par Mahma Srinta en 1992, est à sa 9ème promotion de 'Gourana (fgu*. Cette année sur 33 candidats, 16 élèves ont réussi arec brio à leur examen.
Makaiou
neies dans ta commune dAbobo et dans les régions de Bondoukou et de San Pédro. Une intervention de fimam QsséDÿgufoa amisraccent sur le fait que les élèves des écoles confessionneies islamiques, au nombre de 96 000, sont des laissés pour compte’ ne bénéficiant daucun traitement de santé alors que FEtat a le devoir de s'en occuper. A sa sute, le ministe Alah Kouado Rémi a indqué que le mitistere de la santé prendrait en compte dorénavant les enfante des écoles confessionneies islamiques. Au terme de Pactivié, une séance de déparasitage a été réalisée sur place.
Konaté Souhaïbou
Le samedi 12 août 2006 à Fhôtel Manhattan Suites, laCelule Islamique de Réflexion et daction(CIRA) a organisé la deuxième édition du Salon Islamique de Réflexion et déchange (SIRÉC) autour du thème : “Fonctions et architecture des mosquées cas de la vie d'Abidjan”.
Le frère Sanogo Mamadou, président de la CIRA a dans son alocu-tion resté sur fobjectif fondamental du SIREC qui est de réunir les intellectuels dans la perspective de prix cite des idées. Cetiesci donneront vie aux actions et permettront à ta communauté musulmane de comaîte son plein succès.
A travers le tième, i a été question de réfléchir sir les fonctions assi-
gnées aux mosquées et ensdte sur ta tanne archtectorate véritable de
à savoir, les mosquées du Plateau (en voie dachèvemert), dû CHU de Treichvle, de RorLBouët, de Kou-massi, dAriJamé, dAdjaTénin Cou-ibaly dAbobo, du compte® cdUel tarais de Maroory .de ta RMera 3 et de cele du Gotf. A Perception dû
ont les mêmes problèmes qui se résinent à un manque de btfe tièque, cfintirmerie, de parking et de centre de formation. D’où Interrogation suivante quête est ta véritable fonction dune mosquée ? La réponse a été donnée par fimam Ahmad Samassi de ta mosquée Taotiq" de \bpougon. Ce dernier a rappelé Peœmple de ta mosquée de Médine au temps du Prophète Muhammad (saw) qui servait de centie de formation, dinfirmerie, de
JOINIEECIIllURELLEBUUniQUERGim
El Hadl Sanogo : “la crainte d'Allah est la clé de toute adoration"
L’Ajma préfectorale de Grand-Bassam a organisé le samedi 12 août 2006 sa tracfitiorTiefe journée euflure^ à son siège au quartier Congo.
Cette cérémonie, a débuté par une lecture intégrale du Saint Corarv srévfe de finrnotation dirc mouton. Le président AJMCI, Bocoum Amadou a remercié Pas-sistance pour sa présence massive et a tancé un appel pressant à la jeiresse de Grand-Bassam pour se joindre à P AJMCI afin de hisser haut le drapeau defistam.fi a affirmé que h jeunesse constitue ta colonne vertébrale dire organisation islamique. I a par aieurs exprimé sa gratitude à ses bienfaiteurs dont le maire de Grand-Bassam et les fidèles musifimanso Le président national de l'Ajmci, Nurecfine Oyéwolé quant à lui a affirmé que PA^nci est une association nationale qui a pour mission déduquer la jeunesse musulmane'. I a terminé ses propos en invitant h jeunesse de Grand-Bassam à participer a^ promptitude aux activités et surtout de se munir de leurs cartes de membres.
M. Konan Kouassi, consoler mtricipai, représentant le parrain de ta cérémonie, le maire Jean Mchei Moulod, a falote et encou-
de fieu daccuei et dhébergement et même de tobireL A sa suite, le conférencier Diable Oumarou, urbaniste aménageur au Bureau BNETD a (fit que les fonctions susmentionnées assignées aux mosquées posent LT problème des-pace vu Pévükteon <pe cornait le monde de nos jours. I a par aieurs noté une négfigence notoire des musitinans à Pégard de leur refi-
de réflexion ont souhaié ta création
dinfrastuctores capables dabriter tous les éléments cflés par Prnam Samassi. Ce deuxième SKEC a
été Poccasion de faire Pétai des
pression de Fidentite et le fieu par eœeflence de revalorisation et de promotion de b cùtore istarréque.
Koné Yacoub
La conférence dont le trème était "Comment entier au paraefis" animée par B Hatif Adfatou Sanogo a tenu toutes ses promesses, la (fit que c'est ta miséricorde d Alah qo peut faire entier quiconque au paraefis à concfition de se laisser habiter par sa crainte à travers le bon comportement I a exhorté l'assistance à la crainte d Alah et à Phumiié. Cette activié a vu la participation de plusieurs personnalités refigieuses et adminisiratives de cette locaite. Des jeux, du foéâtie et un match de tootoafi ont oonstitoé le reste du programme
Makatou
Islam Info N* 043 du Mercredi 23 au 29 Août 2006
- Du 28 Radjah au 04 Cha’Abane 1427^ 11 ^^
SOCIETE
LES ARTISTES fflUSIClEAS IRUSUmiADS ET L’ISlfllB
‘flous sommes Drêtsàm^ire notre art au service de RstanT
A ^occasion de la fête de Tabaski dernière, la radio Al Bayane a organisé un festival de musique islamique. Islam In fo en a profité pour tendre le micro à certains Ji^esmusulmans dont Fadal Dey, Neith Soûl et Aliman
Réalisés par Kêmê Brama
Fartai Dey
Islam-Info : vous êtes resta, M vous vouiez chanter pour Allah. Est-ce à dire que vous allez réorienter votre musique ?
Fadal Dey : Dabord, f aimerais vous cire que je ne suis pas rasta. Le rastafarisme est une reigion, une doctrine, une manière de voir. Nous sommes musulmans. Comme le dsait mon frère Neith Sort, i y a Icngtemps que nous nous sommes sentis écartés. C’est grâce à Faction de lïmam Cissé Djiguiba qui nous a approchés et qui nous a dit que seul le bon Dieu a le droit de juger et que Fétre humain n’a pas le droit de juger. Cette action, nous aurions pu la poser depuis longtemps, mais, comme on nous rejetait, nous nous étions mis à Pécari Etant donné
d/on nous a fart appel, nous allons nous investir pleinement au profit de Flsfam.De manière pratique, nous allons continuer avec notre style reggae, mais nous allons intégrer dans nos disques des chansons à la gloire de Dieu.
Islam Info : Avec votre carrière, avez- vous te temps cf effectuer vos prières ?
ED : Je cirai que ta prière, b zakat tout musufrnan. Cependant, i faut également compter avec Famour du prochain. Dieu est amour, et i Fa crée par amour. Je fais de mon mieux pour plaire à Dieu Je ne veux pas mentir devant Dieu pour plaire aux être humains ; je m’efforce de faire les cinq prières, mais parfois, je n’arrive pas à les faire à rheure ; dans ce cas, je les regroupe. Quand je prends par exempte un avion sur Paris pendant 6 h, c’est normal que je ne puisse pas faire mes cinq prières. Cela est un exempte. Sinon quand je ne suis pas dans ce genre de situation, ou dans un TGV, je fais mes cinq prières normalement
0 : Et te jeûne du Ramadan? C'est un acte obligatoire et je ne le rate pas.
siens. "
I faut savoir raison garder. Si vous avez bien suivi b i prestation de nos frères musiciens, notamment^ Fadal Day et Neith Soûl, vous vous rendrez compte H qui n’ont rien drt, ri rien fart qui parte à rencontre de I rrslam. Au contraire, ïorrt chante te louanges cfAHah I et de son prophète Mohamed (saw). 9
J’aimerais surtout rester sur notre intention qu
n’est que pédagogique. Regardez autour de vous aussi bien dans tes rnédfas nationaux qTrtemationaux :is sont envahis par des artistes des autres confessions religieuses. Qu’offrons nous en échange ? tous êtes (f accord avec mot que ta nature a horreur du vide. S nous n’offrons rien en échange à nos jeunes gens et jeunes filles qui sort continuellement en contact avec tes médtas, i est évident quiIs peuvent être détournés.
i — roinTDtuuÊ
HeffliSoul
islam Info : Vous êtes des restas, qu'est-ce qui peut vous amène à chanter pour fa gloire de Dieu ?
Neith Sou! : Je salue tous les frères et toutes les sœurs musulmans. Que cette fête à l’honneur du prophète Abraham nous fortifie dans la foi ! Pendant longtemps, nous nous sommes sentis à Fécart car, tout le monde pensait qui y avait un fossé entre religion et musique. Aujourd’hui, grâce à Dieu, et à Faction de Flmam Cissé Djiguiba et de fa Radio Al Bayane, les choses commencent à changer. Ils nous ont rencontrés et nous avons jeté ensemble les bases d’une collaboration saine au profit de l'islam. Aujourd'hui, nousjftonsj^^
nécessité d’unir notre voix à tout œ qui est islamique. Nous allons utiliser notre chanson pour répandre fislam, même si cette religion est déjà connue.
U. : Est-œ que vous avez te temps de pratiquer votre religion convenablement ?
N. S. : Comme le dirait Flmam Cissé
ADman Coulibaly
Depuis votre mariage, est ce que votre mari vous autorise à chanter ?
Oui, i n’est pas contre œ que je fais.
Depuis quand avez-vous commencé à chanter ?
Je chante depuis 2001.
Vos parents ne se sont-ils pas opposés?
Au début, c’était difficile pour moi car, certains affirmaient ça et là que j’étais devenue une griotte. Donc, mes parents ne voulaient pas de cela vu que notre famille n'appartenait pas à une caste de griot Maintenant les choses sont rentrées dans Tordre, Al hamdoulilah !
Est ce que beaucoup de personnes ont approuvé votre participation aux émissions radiotélévisées comme Tempo, Panache et autres ?
. Après mon passage à ces émissions, fai été critiquée amèrement par une partie de fa communauté. Par contre, d’autres ont apprécié mes prestations. Pour ma part, mon intention, c’est de faire ma musique
pour servir de Allah et de Son Prophète (SAW). Aussi c'est une manière pour moi de participer à Fédosion de Fislam par le chant. Par ailleurs, je suis prête à considérer les conseils qui me permettront de m'améliorer afin d'être en phase avec les recommandations divines.
Des personnes vous accusent souvent de chanter dans des lieux non islamiques, voire illicites. Que répondez-vous?
Cela dépend des milieux. Je me dis qu'il y a des milieux où j'estime qu'il faut impérativement diffuser le message de fislam. Donc, par devoir de
Djiguiba, seul Dieu est capable de juger. Je fais mes cinq prières quotidiennement Mais, ta religion ne se limite pas à cela. Je fais de mon mieux pour respecter les principes de ma religion. Il faut se détromper. Il ne faut pas assimiler fa musique à la drogue, à f alcool non plus. Je ne bois pas, je ne drogue pas, je ne fume pas non plus.
Je pratique ma religion autant que faire se peut Je peux poser peut être des actes que je pense bien et me tromper, mais seul Dieu nous jugera.
LL : Est-ce que tu observes te mois de jeûne ?
MS : Je ne rate pas un jour, à moins que je sois malade. Mais dans œ cas, après te ramadan, je le rattrape automatiquement conscience morale, je chante en œs Deux. Pour cela, je remercie mon époux qui, chaque fois, m’accompagne lorsque je chante et à tous ceux qui me soutiennent
Avec votre statut de personne publique (artiste), comment arrivez-vous à conjuguer votre vie de foyer et votre vie de star ?
Al hamdoulilah, j’arrive à le faire. Je m'occupe de mes tâches au foyer. Et lorsqu'il y a un spectacle à donner, je l'assure avec, bien sûr, avec l’approbation de mon époux.
Comment se comporte votre album sur te marché et que pensez-vous de la piraterie ?
Louange à Dieu, on ne se plaint pas. Mais en œ qui concerne les pirates, il faut dire qu'ils sévissent durement au grand dam des artistes, impuissants. Surtout pendant le mois de Ramadan, mon album en a souffert. Je garde la foi en Dieu afin que des solutions idoines soient trouvées.
A quand votre prochain album ?
Pour bientôt inch'Allah !
QOEHURE ?
[Initiative prise par la radio Al Bayane en organisant ce festival de la musique musulmane est un acte à saluer à sa juste valeur dans la mesure où ï permet de mettre en évidence de véritables problèmes de fond Premièrement, i permet cf affirmer que l’islam n’est pas cette religion austère qui refuse tout œ qui est joie dans œ monde iefebas. En effet, les Musulmans se sont amusés.. .sainement, en écoutant de beaux airs distillés par des musiciens et musiciennes qui n’ont rien à envier aux autres et qii attendent mettre leur art au service de notre religion.
Deuxièmement, l'interrogation posée par l’imam CISSE Djiguiba en ces termes : « Que proposons-nous en échange 2 », mérite d'être approfondie.
En effet, c’est une lapalissade que d’affirmer que tes Musulmans ont beaucoup de problèmes aujourd'hui pour [éducation de leur enfants qui dès leur réveil se trouvent abreuvés de musique tant à la radio qu’à ta télévision et œ à tous tes endroits. Et il faut noter que de plus en plus cette musique cfistifie des messages d’autres religions. Dans ces conditions que faire ?
Deux scisËonspecveflt être eraîsagées.
• La première consiste à s'enfermer dans une position dogmatique qui consiste à dire que Fislam interdit la musique.
• La deuxième consiste à adapter cette musique à Féthique islamique comme nous le voyons avec [orchestre rayane ou même avec les Indonésiens et tes Philippins Ou même comme notre frère Salahocfine qui utilise des cantiques appréciés de tous
Cette réflexion pour nous est un point de vue qui a pour objectif de susciter un débat de fond relatif à la musique. Alors, à vos plumes I
Kemebrama@botinaiLcom
nnniuERSfliRE
le mensuel “AI Foumane’b deux ans
“La plume des sans voix" “Al Fourquane", le mensuel islamique’ a fêté sa deuxième année d’existence le mardi 15 août 2006 au lycée moderne la Colombe.
---------------_=i=5Œ
Le Directeur de Publication Paré
Ahmed a remercié tous les invités et particulièrement les fidèles lecteurs d’Aï Fburqane. Il a souhaité pour les prochains mois, plus de professionnalisme et de dynamisme à son équipe. Toutes choses qui permettront aux lecteurs en général et aux musulmans en particulier d’acheter ce journal afin qu’ils connaissent une ascension dans la foi. Limam Cissé Mamadou, parrain de la cérémonie a demandé, séance tenante, une contribution directe à travers Fâchât des anciens numéros. Lassistance a répondu positivement
La marraine, Madame Diaby Fanta
a prôné la solidarité autour du mensuel pour des lendemains meilleurs. Un bilan des deux ans d’existence du mensuel fait par le rédacteur en chef Ouattara Ardiouma a permis de savoir qu’Ai Fburqane, mensuel sous la tutelle de FAjmci de Marcory Aliodan à ses débuts est depuis février 2006, un journal autonome vis à vis de cette structure.
Il est à noter que cette cérémonie a été animée par deux confrères: Doukouré Ibrahim et de Koïta Moussa respectivement d’AI bayane et d’islam info.
Makalou
A lire dans “Islam Info P9
_____________________j
Agrès l'élève, le maître :
| souri bure n coeur ouvert j
• Comment se défaire de l’empnse des djinns ?
• Le point de vue de l’Islam sur la violence conjugale
^^...^^rTixrTT^^LiL/.rLr^^^
Islam Info N* 043 du Mercredi 23 au 29 Août 2006
Du 28 Radjab au 04 Cha'Abane 1427
INTERVIEW
---- sssssss INTERVIEW AVEC.... ^^^^^S
SRUfinE YRVH (mUSÉOWGUE] :
‘11 faut préserver le riche patrimoine islamique”
Islam Hb a renconbé Savané Yaya, muséeTogue, consultant, cUtuateur de la collection Frédéric BnJy Bouabré. I montre ia la richesse du patrimoine islamique de la Côte d’Ivoire.
I :Quele est votre définfôon du musée ?
Savane Y^ya : C’est un lieu de con-sensfiorx de recherche, <te axnnijri-cation» d’étude. 1 est ramené aux quatre coins du TTixCëBe conception des choses doit être dépassée. Pour moi, te musée est un prétexte en Atriqua 11 faut te réinueriteL Le notre est un
héritage cotaruaî qui se réduit aux masques et statues. Cert une vision réductrice dû patrimoine Africain. Un misée ne sert à rien si rites! pas visite par tes premiers intéressés. Les conservateurs dohertLi donner une
besoins des ccrnmraiJtes.
I lOufesl-œ que ctest te patrimoine ?
C’est un ensemble de biens que Ton tel par héritage de ses ancêtres, un repère, une source d'inspiration. Ce sort aussi des objets que nous protégeons parce quTs sort importants, ce sort des traits ktertftaires.
En quête année êtes vous arrivé au musée ?
En 1986_ J’étais déjà dans te patrimoine culturel, conservateur en chef du musée. De 1986 à 1989, nous avons sillonné l'Europe à travers tes expositions grâce à l'Etat, ndtammert celui cte Paris où nous avons vu importance du patrimoine ivoirien à Tex-térieut Nous avons pu faire l'inventaire de nos possessions dans ce domaine au meau des collections étrangères. Faire des collections à rextérieur du pays demande un financement important.
Comment avez vous trouvé le musée à votre arrivée ?
J'ai d’abord fait fétat des feux pour avoir une idée précise de la situation. Dans l'entendement de ta communauté, te musée c’est l'ensemble des masques, des fétiches. Le musée dépasse cette vision. J’ai essayé de rapprocher les concitoyens de leur rrusée en tarit que support d’éducation et de formation. 11 ne faut pas se v [imiter aux collections existantes,mais aller plus loin avec des musées sans collection.
Quelle est son importance ?
Cela nous permet de savoir où se trouvent des collections ivoiriennes. Une façon de dire aux occidentaux que s’ils veulent faire une exposition sur celles-ci, la Côte d’Ivoire doit être informée. A notre niveau, nous devons connaître tes œuvres que nous réclamons.
Quelle différence faites-vous entre te patrimoine qui se trouve à rextérieur et celui que nous avons sur place ?
I y a un patrimoine très précieux, important à l'extérieur. J’ai même fait des prêts à Londres pour tes exposer ici. Nous auns valorisé te patrimoine en faisant recours aux spécimens (fia et des objets de rextérieur, en y ajouter! des touches avec raccord des chefs traditionnels.
Vous êtes également un spé-
arrivé là ?
Le patrimoine va au-delà des masques et des statues. Au Nord ta richesse architecturale islamique m’a beaucoup frappé. Nous en avons fait un inventaire au ministère de ta culture où elle est apparue comme un patrimoine important Cela a permis de recenser un nombre d'édifices dignes d’intérêt pour te patrimoine d'Etat C'est ete qui fait te patrimoine islamique: Les bâtiments, ainsi que tes éléments qui y sort intégrés, tes manuscrits sur ces bâtiments sort des témoignages et doivent être pris en compta Cet ensemble enseigne sur l'implantation de nstam dans notre pays.
Quefle est la proportion du patrimoine islamique en Côte d'Ivoire ?
Une étude faite il y a longtemps par Paul M pariait de 300 édifices en Côte d'hors alors que ta nôtre aujourd’hui tait état de 20 édifices. C’est dire une perte de vitesse réelle de ce patrimoine alors que le Nord regorge aujourd’hui d'éléments importants tels que les écritures, les mosquées, les tombes, tes mausolées. Le patrimoine évolue aussi avec le temps. Par exempte tes mosquées cfAghien, de la Riv-iera, de Daba sont des monuments à prendre en compte.
Vous dites au Nord, mais où exactement ?
La ville de Kong, le Gorong réputé pour sa mosquée, les foyers de Mankono, Samatiguila, Ganwé, Bon-doukou, Kawara, Tringreta, Kouto... Par rapport à la déportation, le patrimoine se trouve aussi au sud.
Quelles sont tes caractéristiques principales des patrimoines que vous avez décou-verts ?
Ce cp frappe d’abord, c'est te bâti, Tar-chitacture, te savoir des parents qui Tort faite à ta main. Elle n’est pas propre à ta Côte d'Ivoire, elle est te pro-tongemert de (Afrique Subsaharienne avec te Mali, te Burkina-Faso, te Ghana. C'est cf ailleurs pourquoi, on appelle Kong, te Tàrrtnuctou du sud
par rapport à ta technique de construction de ces édifices. I y a aussi te fai que ces architectures de tare ort pu résister au temps ; pourtart on a un mépris pour b tare comme étant un matériau prraire rt périssable. Comment comprendre que ta mosquée de Samatiguila (plus de 200 ans d'existence) puisse demeurer encore ?
Au-delà de ta résistance, n'y a fl pas de maintenance ?
Effectivement, oeta existe bien, sinon comment ces mosquées pourrajert encore exister ? I y a souvent des transformations incohérentes. I faut respecter rîntégrité architecturale des sites. Nous assistons à des transformations qui défigurent tes édifices. Raur quls soient classés comme patrimoine, i faut respecter certaines normes. SI y a des clôtures ou des réparations à faire, 2 faut contacter des spécialistes.
En dehors du bâti, qu’est-ce qu'l y a encore comme patrimoine islamique ?
B y a immobilier. Il est aujourd'hui indissociable du modifier. Ce sort tes nattes, tes tambours, tes lampes traditionnelles ou des choses qui sort fiées à [existence des Imams qui y sort passés. Les affaires des Imams qui ont eu une renommée peuvent être intégrées ( Corans, tariqs et autres). On peut ajouter les tableaux appelés walaka qui peuvent intervenir dans une collection.
De quelle époque date la construction de ces édifices religieux ?
il est difficile de donner aujourd'hui une date précisa Le XVIème siècle tout de même nous paraît un repère indicatif Car, c’était la décadence de l'empire du Mal Avec les mouvements migratoires, l'architecture a commencé à se déplacer. Avec les exemples de Kong où la mosquée détruite en 1898 a été refaite, le cas de Samatiguila avec la succession de 17 Imams (200 ans environ) et le cas de Bouna avec la succession de 20 Imams, nous nous inscrivons dans tes limites du XVIème siècle.
Où était située l'université de Kong et qu’est-ce qu’on y enseignait ?
Université de Kong était une réalité ; les écrits l'attestent. C’était le nid du savoir, de l’érudition. On y enseignait, le Coran, le droit, l'histoire, la sunna, etc, c’était l'équivalent de Tombouctou qui fut un haut lieu de connaissance. Cette université comme celle des autres citées telle que Tombouctou, Djenné, hamdalaye... était liée aux mosquées qui en étaient leurs siègeLa communauté qui a le souci de sauvegarder cette université a essayé de restaurer le pan de mur qui restait de ta grande mosquée, son siège d’antan. Les traces des classes sont bien lisibles. Kong était la métropole. On y allait pour avoir de l'argent, mais surtout pour acquérir ta connaissance. Ce qui est frappart dans cette cité, c’est que chaque cour a une école coraniqje.
Avez vous découvert des éru-tftsctenslam ?
Chaque mosquée a pu retenir tes noms des Imams qui se sont succédés. Leur choix correspondait à un système d'organisation. Ne devenait pas Imam n'importe qui ! I fallait être éroda. Lors de mon passage à Kong,
on m’a montré ta liste de tous tes Imams qui s'y sort succédés. Lapport de l'Islam a été important dans ta culture locale.
Pourriez-vous citer des noms?
Je ne saurais vous donner des noms, mais j’ai une liste des Imams qui se sort succédés à Samatiguila du temps de Karamoto Ba jusqu’à maintenant.
Que conseâlez vous à ta communauté musulmane par rapport à ta conservation du patrimoine istamique ?
La protection du patrimoine ivoirien est Taffaire des horiens d’abord car le patrimoine islamique est communautaire et national. B faut protéger, entretenir puis recenser tes édifices au niveau national avant de prétendre à un classement au niveau international Figurez-vous que Kong ne figure même pas sur ta liste du patrimoine mondial Le respect de ce qui existe est important Sachez que tes gens sort foncièrement attachés à leurs mosquées ; ils ne veulent pas qu’on y touche, qu’on tes détruise. La tendance est à réfection des mosquées de types nouveaux sans même chercher à avoir des sources d'inspiration locale. Nous n’avons rien contre les nouvelles constructions mais 0 faut être à Técoute des conservateurs qui peuvent aider à la réhabilitation et à b conservation de œ patrimoine avec un bon plan de réfection. Eargent seul ne suffit pas.
Qui est Frédéric Bruly Bouabré qui fait l’objet de vos recherches ?
C’est un monument vivant, un artiste, Pun des acteurs humanistes tes plus connus au monde. C’est un musée, un détenteur de patrimoine. A 84 ans aujourd’hui, il continue de travailler, de diffuser sa pensée universaliste au sujet des arts et du patrimoine. Plus connu à rextérieur que dans son propre pays, Il est rinventeur de Talphabet ouest africain en 1956 publié par Théodore Monod.
Qu’est ce qui vous a attiré vers lui ?
C’est son humanisme, sa philosophie, son projet de société fondé sur tes valeurs hurnaines. Traditionaliste, 1 est à ta fois écrivain, philosophe, penseur et moraliste. C’est toute une encyclopédie. Il a aussi une dimension mystique. Ses œuvres sort pleines de valeurs compte un manuscrit de plus de 300 pensées révélées en des rêves ou issues de son observation cpotidh enne.
Comment expliquez votre passion pour cet illustre inconnu ?
Itinéraire de Bruly est un peu particulier. Nul n’est prophète chez sou B échappe au cursus universitaire sans lequel vous êtes ignorés. B pourtart c’est un intellectuel au sens plein du terme qui défend des thèses sur tous tes sujets académique, un monument qui est à notre portée et de renommée internationale.
Quel est votre rôle aux côtés de Bruly ?
Boiy est mon jjûre spirituel Mon rapport a^c lui n’est pas un hasard Je rai connu par te biais d’amis coopérants J’ai vu qui pouvait m'apporter beaucoup dans ma formation de muséologue. Je Tai connu par le biais damis coopérants J’ai vu qui pouvait m'ap-
porter beaucoup dans ma formation de muséetogue. Avec lui, fa —s beaucoup sur ta culture bêle, mû .”^ et bien d’autres.
Avez vous un message particulier à tancer ?
Le patrimoine istamique aussi doit être préservé et rester une source den-seignemenL B y a une éducation à mener Faire sionner te pays par tes éturfiants , formés pour crttecter des dorrées qi val enrichir œles sur Hsr tam. Pour moi, chaque régon est un foyer tstafirque. Ces données pourront servir.
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