Issue
Islam Info #032
- en
- fr
- Hierarchies
-
Côte d'Ivoire
- Articles de journaux (1648 items)
- Agence Ivoirienne de Presse
- Fraternité Hebdo (74 items)
- Fraternité Matin (623 items)
- Ivoire Dimanche
- L'Alternative
- L'Intelligent d'Abidjan
- La Voie (185 items)
- Le Jour (16 items)
- Le Jour Plus
- Le Nouvel Horizon (4 items)
- Le Patriote (291 items)
- Notre Temps (5 items)
- Notre Voie (450 items)
- Publications islamiques (880 items)
- AJMCI Infos (4 items)
- Al Minbar (12 items)
- Al Muwassat Info (2 items)
- Al-Azan (13 items)
- Alif (69 items)
- Allahou Akbar (1 item)
- Bulletin d'information du CNI (1 item)
- Islam Info (695 items)
- Les Échos de l'AEEMCI (1 item)
- Plume Libre (82 items)
- Photographies (Côte d’Ivoire) (4 items)
- Références (Côte d'Ivoire) (239 items)
- Articles de journaux (1648 items)
- Titre
- Islam Info #032
- Editeur
- Islam Info
- Date
- 7 juin 2006
- numéro
- 32
- nombre de pages
- 8
- Détenteur des droits
- Éditions ALIF Islam Info
- Langue
- Français
- Source
- Ibrahim Doumbia
- Contributeur
- Frédérick Madore
- Identifiant
- iwac-issue-0000818
- contenu
-
T ^B^ ITO32
du Mercredi 7 au
^ ^^^ U ^^^ ^H^tt >A Mardi 13Juin 2006
ISlClrt
du Merdredi 12 au 19 Djoumada Oula1427 jj |,|
8^1 ’ü!?
Hadlth
Le Prophète (P et B) adit# «Jamais aumône n‘a rien diminué d’une richesse et jamais pardon n'a ajouté à celui qui pardonne autre chose que la considération», Rapporté parAbou Hourayra.
«Mousfimn
L’INFO R M A T I O N A L A L U M I È R E DE L’ISLAM
IMAM MAGASSOUBA CHEICK OUMAR :
COUPE DU moUDE DE fOOTBDU
□□□ o
ERQUÊTE SUR L’ISLflm n L’EST q
Abengourou, cité islamique
______\ Ismail Moustapha Sy Yacoub :_■_
Evitons de nous faire des complexes
“Méditons sur la sourate “La course aux richesses]’’ 8
Imam Bachir Ouattara (Mosquée Riviez Gotf) aux fidèles musulmans
*
Samedi 10 juin2006: Pose de la première pierre de la Grande mosuuée du Plateau Delon
W^«* *w«MWUin*<m»MV
Islam Info N’ 032 du Mercredi 07 au Mardi 13 Juin 2006
- Du 12 au 19 DjoumadaOula 1427^ \ j
2
itorial
Legnsdentm^
communauté musulmane », les 4 et 5 juin derniers, est désormais imprimé dans les annales de l'histoire de la Côte cf Ivoire. Ce fut un tournant décisif pour notre communauté. A plusieurs titres D’abord, pour le Conseil National Islamique, il fallait relever un double défi, interne • et externe : au plan interne, 3 s'agissait dqse convaincre de la nécessité et de l'opportunité d’une telle rencontre après la désignation du nouveau Cheick. Cet évènement capital, est intervenu à la veille du
Conseil. Au plan externe, il fallait rassurer des associations qui ont toujours taxé le Cni de sa trop forte présence, de sa domination, en un mot,
massive des musulmans et musulmanes (près de trois cents personnes pour une prévision optimale de 150), la présence d’une forte délégation du COSIM, celle du leader de la OUMMA, et du Dr SY MOUSTAPHA, théologien de grande renommée, sont, en soi, la preuve de la mobilisation doublement qualitative et quantitative. U y eu aussi plus de quarante communications d'associations, de confédérations, symbote de nmplantatiw l'Islam dans toute la Côte d'Ivoire.
travaux des dix commissions au cours des séances plénières, a fini de convaincre de l'opportunité de ce séminaire, qui s? n’avait pas eu Beu, aurait dû être programmé. Ici et maintenant Car, au moment ou la Côte d’Ivoire tout entière est conviée à bord dp « train de la paix », n’étart-
mans d'y monter, ensemble, main dans la main ? Certes, avec des valises de différentes couleurs, mais ayant le même contenu : La parole de Dieu et les enseignements de l’Islam. Le séminaire a-t-il atteint ses objectifs ? Certainement oui. Sans aucun doute. Cabsence de certaines organisations pour des raisons que nous ignorons, n'a entamé, outre mesure, rengagement des participarits au séminaire qui se sont parlés franchement. Mais la perfection n’est pas de ce monde. Il y a certainement eu des manquements au niveau de l'organisation. Si c'est le cas, 3 faudra veiller, dans le futur, à redresser la barre. Cest pourquoi la décision recommandant l'institution d’un Forum
vie rf effets probants Dans cette perspective, le Conseil National Islamique devra continuer, hurrfolemert et patiemment à vaincre les réticences et malentendus, fondés ou
et toujours, toutes les associations . rnrsulmanes dans leur dversités. C'est un challenge important, mais la noblesse de l'œuvre commande qu'aie soit Fune des priorités du pré- | sidentKOUDOUSSquiaréuni musulmans et chrétiens, imams et , rabbins à travers lé monde. Eh
attendant, ISLAM INFO, votre hebdô préféré, sera en mesure de pdbiier la semaine prochaine, pour vous, chers lecteurs, chères lectrices, les prindpales résolutions et les images fortes de la 'rencontre historique que fut la première édition des » états Généraux de la corrvTKjnauté musiJmane de Côte
■ d'Ivoire».
A vendredi prochain IN CHAALLA-
HOU
KONEISSA
;• Xv .< A .«rx.- S
RELIGION isuunrrsÉcifflrrÉ la foi en Allah procure la sécurité
Un des besoins fondamentaux de l’être humain c’est la sécurité. Le besoin de se sentir en sécurité est une nécessité psychologique pour trouver l’harmonie et l’équilibre de soi. Les besoins de l’être humain sont de deux sortes, physiques et psychologiques.
Parmi les besoins physiques il y a la nourriture l’eau et l’habitation. Parmi les besoins psychologiques il y a la propriété, la sécurité, l’affection, la liberté. Un manque important parmi les besoins physiques peut entraîner des maladies graves et même la mort. D’Un autre côté quand il y a un manque parmi les besoins psychologiques il en résulte des troubles plus ou moins graves de la personnalité tels que tristesse, angoisse, paranoïa, insomnie et occasionnellement suicide.
La paix intérieure
L’Islam donne une grande importance à la morale et à l’éthique car, l’être humain n’a pas seulement besoin de pain pour vivre heureux. L’homme a besoin de paix intérieure. L’homme est esprit et chair, il n’est pas seulement une âme ou seulement un corps. Par conséquent l’être humain a besoin de ce qui satisfait et préserve son corps et son âme. L’Islam nous ensejgne la façon correcte de faire ces deux choses, ce qui sécurise le bon état physique et psychologique de l’homme
La mort n’est pas la fin L’Islam nous enseigne que la mort n’est pas la fin de la vie mais une étape vers une autre forme de vie. Cette croyance est un des plus grands facteurs de sécurité spirituelle. Comment quelqu’un qui croit que la mort est la fin de son existence peut-il se sentir en sécurité ? L’Islam nous assure de la continuité de la vie après la mort. Cette croyance nous apaise, le musulman n’a pas peur de la mort car, il sait que c’est une étape de sa vie mais pas la fin. Quelqu'un qui n’a pas la certitude dans la vie après la mort sera toujours effrayé au fond de son cœur à la pensée de la mort. Ceci le conduira à chercher refuge et une illusion de paix et de sécurité dans l’argent et toutes sortes de passions car, il pense que cette vie est tout ce qu’il a. Cette pression le privera d’une paix intérieure authentique.
La vie après la mort Le musulman croit en la vie dans l’au-delà, il a la certitude
Islam lato -DIRECTION COMMERCIALE
OPERATION ABONNEMENT COMMUNAUTES ET ASSOCIATIONS
• L'Opération abonnement communautés et Associations musulmanes Appelez au 22-42-85-01 / 08-73-09-64
• Immédiatement et vous avez vos numéros d'Islam Info pour les membres de votre mosquée ou association • Nous sommes désormais disponible dans tous les kiosques, du lundi au dimanche.
de la direction à donner à su vie et se sent apaisé dans la Sagesse et la Justice d’Allah. Le musulman espère que Allah dans son infinie Miséricorde lui pardonnera ses péchés et le récompensera pour ses bonnes actions, sa patience et ses sacrifices. Cette foi éloignera de lui le désespoir et l’angoisse et le rendra confiant, actif, plein d'espoir.
La miséricorde d'Allah L’Islam nous enseigne que Allah est, Le Tout Miséricordieux. Cette foi en la miséricorde d’Allah a une double influence sur le musulman. Cette miséricorde entraîne le musulman à être miséricordieux avec sa famille, ses proches, ses voisins, le reste de l'humanité et de la création et cette injonction de miséricorde en Islam renforce le sentiment de sécurité et de paix intérieure .Quand chacun s’efforce d’agir dans un^esprit de miséricorde tout le monde se sentira sécurisé pour sa vie, son honneur, ses bienfaits et ses droits. La Miséricorde d’Allah est tellement grande que* malgré nos péchés, nous pouvons garder espoir qu’Il nous pardonnera, si nous Lui demandons le pardon sincèrement avec la ferme intention de ne pas répéter nos péchés. La grandeur de la Miséricorde d’Allah et Son pardon nous rassurent et nous encouragent à nous efforcer de toujours Lui obéir.
Miséricorde humaine Ce concept de Miséricorde Divine et de miséricorde entre les hommes est déterminante dans l'Islam. Quand le musulman invoque Allah il Linvoque par Sa Miséricorde, la lecture du Coran débute par la formule « Au Nom d’Allah Le Clément Le Miséricordieux » Le Miséricordieux est un des Noms d’Allah le plus cité dans Le Coran. Le musulman mentionne La Miséricorde d’Allah des dizaines de fois dans les prières quotidiennes. Le musulman vit avec un sentiment de sécurité dans le présent et le futur, il a la certitude dans La Miséricorde d'Allah.
La Foi en Allah
La Foi en Allah donne au croyant un sentiment de tranquillité constante, Comment quelqu'un qui n’a pas la foi en Allah peut-il se sentir en sécurité ? Des recherches scientifiques ont démontré que les problèmes d’ordre psychologique étaient plus fréquents chez les mécréants que chez les croyants. Le mécréant n’a pas de certitude en un système de vie globale, il n’a pas de certitude sur ses origines, sur son futur, ses objectifs. Pour un mécréant le système de valeur, de morale, le concept de bien et de mal est conjecturel, il n’a pas un système de vie absolue. Généralement un mécréant est anxieux, désordonné, hésitant dans ce qu'il fait. Par contre le musulman sait qui est son Créateur et qu'il va retourner vers Lui, il connaît les règles de vie cultuelle et sociale, ses droits et ses devoirs, et il a la certitude dans la croyance et les actions prescrites par Allah pour assurer sa paix et sa sécurité. '
La certitude dans les valeurs divines
Quand une personne a ses principes définis selon les principes divins,elle se sent en sécurité. La certitude du musulman dans ses valeurs et ses objectifs est ancrée dans les enseignements révélés par Allah dans Le Coran et la tradition du Prophète Mohammed (SAW).Quand une personne a ses idéaux bien définis suivant les principes révélés par Le Créateur et la certitude dans le pourquoi et le comment de son existence et le Jour du Jugement, il se sent pleinement en sécurité car, il sait comment diriger ses efforts et ne s’inquiète pas de ce qui lui échappe. Quand nous regardons dans les communautés non musulmanes nous constatons le taux élevé de gens affectés par des troubles de la personnalité. La cause principale de cet état est le manque de vie religieuse vraie, le sentiment d'une vie sans but, l'amour du bas monde et la peur de la mort. Sans religion l'homme est perdu, il est sans support et sans objectif l’élevant au dessus de ce bas monde. Par contre avec la Foi
en Allah, l’être humain se sent guidé, protégé et sa vie a un sens.
Ainsi, l’Islam la seule religion acceptée par Le Créateur, peut donner à l’être humain la sécurité psychologique et physique dont il a besoin pour peu bien sûr qu’il reconnaisse la nécessité de s’en remettre à ce que Le Créateur a prescrit pour lui comme croyance, culte et comportements .Quand on a la conviction profonde qu’il y a une vie après cette vie, que Allah est Le Miséricordieux, qu'Il pardonne, qu’Il guide et protège ceux qui croient en Lui et cherchent Sa satisfaction l'on trouve en soi même, la paix et un vrai sens de sécurité.
CONTACT DES ASSOCIATIONS NATIONALES
LIPCI 22-43-39-13
A E E M CI 22-43-47-58
SE.M.I 21-34-34-44
A.J.M.CI 21-25-35-15
AFMCI 05-41-73-13
OEECI 21-36-24-02
A.JMT 21-24-69-12
CE.R.I.C.1 22-42-67-79
COSIM 21-35-87-51
CNI 22-42-67-79
CEEMUCI 22-44-53-17
CNOPM 22-42-91-90
AL BAYANE 22-40-59-95 22-40-59-96 22-40-59-97 22-40-59-98
IQRA 22-40-59-99 23-46-01-28
ASI-CI 05-09-73-62
INFOS- SERVICES
UNE PAGE SERVICE est désormais ouverte et vous permet de faire passer vos annonces ; vos communiqués, etc. -Contactez-rious aux numéros suivants :
22 42 85 01 ; 22 42 15 06 ou le 07 73 09 64 Adresse : BP : 174 Cedex 03 Abidjan 08
• E-mall:cnicosim ©yahoo.fr
LA TRIBUNE DES LECTEURS Faites-nous parvenir vos réflexions sur les sujets d'ordre général, islamiques, socio-culturels pour publication.
NB : Une attention particulière sera accordée aux articles à orientation religieuse
Tel : 22 42 85 01 ; 22 42 15 06 ou le 05 37 07 36.
Adresse: BP 174
Cedex 03 Abidjan 08 E-mall :ls la ml nfoclQyaboo.fr
PUBLI REPORTAGE Islam Info met à votre disposition une page entière réservée aux activités de vos communautés : cette tribune vous permettra de présenter aux nombreux lecteurs de notre hebdomadaire : • la structure de votre communauté ou votre organisation • ses projets • ses réalisations • ses problèmes • la gestion de son imamat et de ses prières de vendredi (cas des communautés) • l'organisation de ses jeunes et de ses femmes. Faites-nous signe et nous viendrons à vous avec des conditions très souples pour cette opération.
ADRESSE:
BP 174 Cedex 03 Abidjan 08 Tel: 22 42 85 01; 22 42 15 06 ou le 05 37 07 36
E-mail: lalamlnfoclOyahoo.fr
Islam Info N' 032 du Mercredi 07 au Mardi 13 Juin 2006
- Du 12 au 19 Djoumada Quia 14271 |
VIE ET
SPIRITUALITÉ
| .4» tum de Dieu le Clément et le Miséricordieux
Ul SOURffTE DE Ul SERIfllRE : SOURATOUL-BALAD (Çh^it^ dejaÇitél -suüeetjin
TmiSCrilMM:
11. falâq tahamal-aqabah
12. wamâ adraka mâl-aqabah
13. fakkou raqabah
14. aw it’âmoun fî yawmlne dhî masghabah
15. yâtimane dhâ maqrabah
16. aw miskînane dhâ matrabah
17. thumma kâma minal-ladzîna âmanou wa-tawaçaw bi-ççabri wa tawaçaw bil-marhamah
18. oulâ-ika aç-haboul maymanah
19. wal ladhîna kafaroû bi-ayâtina houm aç-haboul mach-amah
20. alayhîm nâroun mouçâ-dà
questioib-répoikes de m semniDE
IQ1 :Une personne est tombée dans un coma de plusieurs jours. Comment peut-elle rattraper ses prières ?
R1 : Le musulman doit prier quand il est conscient. La personne qui sort d'un coma commence ses prières au cours de la séance obligatoire des cinq prières qui l'a trouvé consciente. Par exemple, si vous sortez d’un coma et retrouvez la conscience à midi (12h30), vous commencez par la prière de Zhour (13h30) sans prier les séances pendant lesquelles vous étiez inconscient.
IQ2 : Comment faire la prière en prison quand on est nu ?
R2 : On prie dans la prison même étant nu. Mais, on ne prie pas nu quand on n'est pas contraint de la taire.
IQ3 : Comment doit-on prier dans une prison souillée par l'urine ?
R3 : On prie en formulant l’intention,
• se diriger vers la Kaa’ba , mais si on ne connaît pas la direction par rapport à l'endroit où on est situé, on fait la prière avec l’intention ;
• étant toujours assis, on récite les versets
LE SflUIEZ-UOUS ?
Dlei MRiaK le salit Ceru : “Et IlfaU descendre du ciel, avec mesure, de l'eau grâce à laquelle Nous ranimons une cité morte : Ainsi serez-vous ressuscités". (S. 43, v. 11).
Ce qui retient notre attention ici est le fait que Dieu parie de "mesure" quand il fait descendre l’eau de pluie. Cette idée de mesure de la pluie a été découverte par les recherches scientifiques modernes.
On estime, en effet, que seize (millions (16 000 000) de tonnes d'eau s’évapore de la terre à chaque seconde. Ce chiffre s’élève à cinq cent treize milliards (513 000 000 000) de tonnes d’eau en année. Et ce dernier chiffre est égal à
_____________________Lfl POUR (inUOCRTIOn) DE Lfl SERIRinE_______________________
Si quelqu’un vous offre à boire ou à manger, faites pour lui l’invocation suivante : “Allahoumma at-îme mane at-amanî wa as-qi mane saqânî”.
Induction : “ô Allah, donne à manger à celui qui me donne à manger et donne à boire à celui qui me donne à boire.
_________________GLOSSAIRE : WALI œLUREFI DE AWLIYA)________________________________________ le terne "wiir (euwallyeu : prononciation locale) désigne un saint. C'est celui que Dieu a pris en charge et placé sous sa protection spéciale. “Wall" signifie aussi le très proche, le tuteur, le préposé, l’auxiliaire, l’ami, le maître.
Abou Ismael
LES HflDITHS DE Lfl SEmniHE
Le Prophète Muhammad (SAMo dit:
L'homme est plus proche de Dieu quand il est en prière, prosterné. (Moslim).
Quiconque invoque trois fois Dieu d’étre accepté au paradis, le paradis supplie Dieu trois fois de I y introduire ; et quiconque invoqué trois fois Dieu de le préserver de l’enfer, l'enfer implore le Seigneur
de l'en sauver.
TraducUia:
11. Or, il ne s’engage pas dans la voie difficile
12. Et qui te dira ce qu'est la voie difficile ?
13. C'est délier un joug (affranchir un esclave)
14. ou nourrir, en un jour de famine
15. un orphelin proche parent
16. ou un pauvre dans le dénuement
17. Et c'est être en outre, de ceux qui croient et s'enjoignent mutuellement l'endurance, et s'enjoignent mutuellement la miséricorde. .
18. Ceux-là sont des gens de la droite
19. Alors que ceux qui ne croient pas en Nos versets sont des gens de la gauche
L'enfer se refermera sur eux.
MAationswIaso^ ncne^oui^^____________________
Quelles sont les circonstances de la révélation de cette sourate ?
Elle comprend huit (08) versets, révélés à la Mecque après la sourate ‘Al Kawçar".
La cause de la révélation de cette sourate
Ibriou Hatim rapporte que Ibnou Bou-reidat soutient que cette sourate fut révélée au sujet des deux tribus des Ançars (Médinoises) : les Banis haris-sats et les Banis hariss) qui se sont vantées entre elles, montrant leurs richesses. Lune de ces tribus dit telle
coraniques comme on le fait d’habitude pour les prières quotidiennes,
• baisser un peu la tête pour la génuflexion , • relever la tête, puis aller plus bas par rapport à ce que représentait la génuflexion précédemment pour faire la prosternation.
Toutes les rakkas de prières doivent être faites de la sorte.
IQ4 : Comment faire le tayamoum dans une prison souillée par l'urine ?
R4 : Il faut demander qu’on vous envoie du sable. Dans l’impossibilité d'avoir du sable, on prie sans ablution, avec l'intention.
IQ5 : Peut-on prier Fadjr (prière de 05h15) à dix (10) heures?
R5 : On accomplit le Fadjr même quand on se lève à l'heure de Zhour (13h30) ; on doit d'abord prier Fadjr avant de prier Zhour. Mais quand on ne prie pas les cinq prières à l'heure, on fait d’abord la prière dans la période de laquelle on est avant de faire les autres. < }
Imam Diakité Mohamed
(Mosquée de Cocody-Angré).
personnalité est des nôtres et telle Imam BacWr Ouattara autre personnalité est des vôtres. Et Pi^m CkJfi9 l’autre tribu réplique telle personnalité (Mosquee Riviera Golf) est aussi des vôtres. Sur ce, elles se vantèrent avec les vivants. Ensuite, ils se sont dit: "Venez avec nous au cimetière". Arrivé sur ce lieu, Tune des tribus se vantait encore avec les morts en disant les mêmes paroles. Allah fit révéler alors dans cette circonstance cette sourate 'La course aux richesses vous cistrair. Ibnou Djarir rapporte aussi que Ali Ibn Abi Talib a dît qu’ils doutaient au sujet des supplices de la tombe jusqu’à ce que Allah révèle'La course aux richesses vous f a distrait" au verset 'certainement vous verrez".
la quantité d’eau qui tombe sur la terre en une année: Cela signifie que l’eau circule continuellement en un cycle équilibré, selon une mesure. Et la vie sur terre dépend de ce cycle de l'eau. Même si les hommes avaient employé toute la technologie au monde, ils seraient incapables de produire artificiellement ce cycle. De plus, même une déviation mineure de cette quantité causerait très rapidement un déséquilibre majeure qui conduirait à la fin de toute vie sur terre. Mais cela ne se produit jamais. Et exactement la même quantité de pluie continue de tomber chaque année comme le dit le saint Coran, parole de l'Omniscient Allah.
Tinnidhi Ibn Maja
A qui a t- elle été adressée particulièrement ?
Ici Allah Le Tout-Puissant s’adresse à ses serviteurs en les blâmant de se laisser distraire par la course aux richesses, négligeant son adoration qui est la cause même de leur création. Il dit Exalté sort-il, “Rivalisez par le nombre vous avertit”. Cette rivalité dont nous parie le Sel-gneur peut concerner la fortune, les enfants, les titres et les aSes. Cette distraction vous a occupés au point que vous visitiez les tombes. En ce moment, vous ne pouvez plus vous retou mer dans ce monde cfici-bas pour adorer Le Seigneur Allah comme I se doit “Ô non vous saurez bientôt encore ! encore non vous saurez9. Vous saurez (lorsque vous serez dans la tombe) ce qui est arrivé aux morts. De même que vous saurez lorsque vous serez ressuscités pour vous , récompenser ; c’est ce que Dieu dit dans fa sourate 3, verset 30. Te jour où chaque âme sera confrontée à ce qu’elle aura tait de bien et de mal, elle souhaitera qu’il y ait entre ete et ce mal une longue ds-tance”. Vous saurez le jour où vous serez ressuscités torses nus, pieds nus, chacun répondra de ses actes, vous n’aurez rien que vos œuvres. “Celui dont la balance sera lourde de biens sera admis dans une vie agréable, mais celui dont la balance vai baisser sera admis dans le Haawiyat (Tenter)”, vous saurez lorsque le pont sera dressé, et que les gens le traverseront en fonction de leurs œuvres. C’est pour toutes ces raisons que Dieu a dît : « Toujours non si vous saviez de : science certaine ", ce qui vous attend à l'au-delà, vous ne vous laisserez pas distraire par fa vie présente. Au contraire, vous vous consacrez à poser des bonnes œuvres. Mais, fa méconnaissance de ce qui vous attend vous conduit vers ce que vous voyez aujourd’hui. Vous. verrez fa Géhenne ou fa fournaise qu’Allah a promise aux mécréants. “Oui, puissiez-vous la voir (fun œil de certitude”. Autrement dit, vous allez la voir avec vos yeux. (Sourate 18 verset 53).
Quel sera le sort de ceux qui ont mal utilisé leur richesse ?
‘Puis ce jour-là, vous serez interrogés sur les délices” : fa santé, fa sécurité, la vue, fa richesse. Vous serez interrogé sur votre gratitude concernant ces bienfaits d’Allah Le Tout-Puissant, avez-vous été reconnaissants en donnant fa part d’Allah ? N’ avez-vous pas utilisé cette fortune dans la désobéissance d'Allah ? Ce jour-là, Allah va vous châtier d'un châtiment douloureux. Dieu dit dans fa sourate 46 au verset 20 : Te jour où ceux qui ont mécru seront présentés au feu il leur sera dit : Mus avez dissipé vos biens excellents et vous en avez joui pleinement durant votre vie sur terre. On vous rétribue donc aujourd’hui d’un châtiment avilissant”. Le Prophète Muhammad (SAW) a lu la sourate ( La course aux richesses vous a distrait) et il a dit : “Le fils d’Adam ne cesse de dire rnon argent I As-tu, en vérité, de Targent que ce que tu auras dépensé ou que tu auras utilisé dans Thabiâement et qui est usé, ou avec lequel tu auras fait sacrifice, mais tout ceux qui sont en dehors deçà, tu partiraset le laisseras aux gens”.
Dans un hadith, il y a trois éléments qui accompagnent le défunt dans sa tombe : ses parents, son argent et ses œuvres. Deux de ces éle- , ments retournent (les parents et l’argent), un seul reste avec le défunt dans sa tombe (ses œuvres). Mais i est dit : “Œuvrez pour ce monde comme si vous vivrez éternellement, et œuvrez pour Tau-dei comme vous le quitterez demain”. Dieu a dit : 'Et recherchez ce qt Allah vous a donné dans l'au-delà*. (Sourate 28 verset 77).
Nous, musulmans devront faire en sorte que ce bas monde ne sort pas notre plus grande préoccupation. Nous devons nous apprêter en nous approvisionnant de bonnes œuvres avant que la mort ne nous i frappe.
Imam Bachir Ouattara ' ( A h j <quêt • Ri \ ’i< ru Gotf) i
Islam Info N° 032 du Mercredi 07 au Mardi 13 Juin 2006
- Du 12 au 19 DjoumxSa Quia 1427
4
ACTUALITE
COUPE DU IDOINE DE fOOTDDLL
iüteruiew / l’imnm mncnssouBR :
“Dieu est capable de tout
l’ii^v^e'dif^ la co.upe du mond^. nous avons décidé de vous plonger dans univers du football en interrogeant un imam qui a pratiqué ce sport au haut niveau ;
H s agit de lïmam MagassoubaT Cheick Oumar
Islam Info : Présentez-vous : à nos lecteurs ? .
Magassouba Cheick Oumar : Je' suis Magassouba Cheick Oumar, imam adjoint à la Riviera III pendant dix (10) ans. Je suis né le 28 février 1966à Bouaké.
Il : Vous êtes un grand sportif, est-Ce compatible avec l’islam ?
MCO : Oui, c’est compatible. Nos parents n’ont toujours pas eu cette compréhension : le fait qu’on puisse aller à l'école coranique et devenir grand sportif. Il faut dire que j’ai pratiqué deux sports. Je suis footballeur et j’ai également pratiqué les arts martiaux . je suis ceinture noire 2è dan de shotokan. Pour la petite histoire, les dirigeants de Bouaké où je suis né, sont venus voir mon père pour ’ que je jou^au football. Celui-ci a commencé à pleurer, il a voulu répudier ma maman. Il se disait que jouer au football était un métier de rrlécréant. Mais le - football était ma seule passion.
D’ailleurs, j’ai joué à Bouaké, au Cameroun, en Egypte dans l’équipe espoir du Zamalek. Je suis monté par la suite dans l’équipe A en tant que gardien de but. En 1986, je suis revenu jouer contre l’Africa en tant que gardien remplaçant, lors de la finale de la coupe d’Afrique des clubs. Le Zamalek a remporté la coupé aux tirs aux buts et j’étais le deuxième gardien.
Il : Comment arriviez-vous à lier vos activités islamiques et le sport ?
MCO : Il n’y a pas de problème. Cela dépend de ^disponibilité de l’individu et de sa foi en Diéu. L’on doit savoir ce qu’on veut. Moi, j’ai joué au football, mais j’avais un objectif à atteindre : c’était de terminer mes études islamiques. Puisque mes parents voulaient que je sois ‘ imam ou prédicateur. Et pour ce faire, je partais au cours et je jouais. En plus, le sport n’est pas interdit en islam. En Egypte où j’étais étudiant j’ai pratiqué le football avec beaucoup de musulman
Il : D’après tout ce qu’on entend dire, est ce que le milieu sportif et la foi Islamique font bon ménage ?
MCO : Non, effectivement, le milieu sportif est üh milieu pourri ; il y a les fétiches, les mauvais comportements, etc. mais, il appartient à l'individu de faire la part des choses. C’est justement pour cela qu’il faut des religieux dans le milieu pour aider les autres. En 1993-94, je jouais au Séwé sport de San
‘T^ii^îjy^^^
pédro. On devait jouer un match contre l’Asec. Ce jour-là, j’étais le gardien le plus en forme . On a pris un féticheur pour le match. La nuit, il nous a réveillés et a dit de nous déshabiller. Moi, j’ai dit que je ne pouvais pas le faire. Donc, il a dit qu'on perdrait le match si je jouais. Je n'ai pas joué mais on a perdu le match 3-0. Il faut qu'on soit un peb partout dans le milieu sportif car, les frères ont besoin de nous pour leur donner une éducation islamique adéquate. On a beaucoup de frères qui font la fierté de la communauté musulmane, comme Kolo Touré (Arsénal), ' Koné Aruna, etc. on a besoin d’eux et ils ont besoin de nous.
' i
Il : Quand vous étiez sportif, arriviez-vous à observer 4e Jeûne et les autres devoirs islamiques ?
MCO : Cela ne me gênait pas. Déjà, à Bouaké ,je ’ jeûnais et jouais à la fois. C’était difficile mais’ j’ai su gérer en m’entraînant matin et soit- A la suite, l’entraîneur a supprimé les séances du matin pendant le Ramadan et ori ne s'entraînait que les soirs.
Il : Dans quelques Jours, la Côte d'Ivoire entamera la compétition du mondial 2006, en Allemagne, en
. tant Imam et sportif, que pensez-vous de la formation des Eléphants ?
MCO : Vous savez dans le football, il n'y a pas de hasard. C'est
la réalité du terrain. Nôus avons- "compte-que Je-pou Vais- égale- “ des . joueurs compétents qui * ment aider beaucoup- de nos
peuvent faire le travail. On a notre mot à dire. Si l’entraîneur fait le bon choix en mettant chacun à sa place je crois qu’on pourra faire quelque chose. D’ailleurs,nous avons beaucoup de chance car nous serons moins stressés que les équipes favorites qui veulent remporter la coupe. Or, nous jouerons beaucoup plus libérés. Nous avons , de grands joueurs comme Kolo, Aruna, Drogba, Zoro Marc, etc. Ce sera difficile mais on fera de notre mieux.
Il : Vous êtes dans le domaine du sport, vous avez un centre et vous êtes dans le système de placement de joueurs. Comment vous vous y prenez ?
MCO : Quand je suis arrivé au pays après nies. études en Egypte, j’ai décidé de m’engager dans ce domaine pour aider mes jeunes frères. C’est dans ce sens que j’ai créé ce centre de formation, je suis président du centre de formation “Les élites de Cocody”. Notre devise est éducation-fraternité-travail. Et qui dit centre dit école et dit éducation. On fait plus par rapport aux autres centres. On a une équipe morale. C’est vrai qu’on n'oblige personne à être musulman. Mais, on essaie de donner une culture islamique. 95 %de de mes enfants sont musulmans. On essaie de les aider moralement et spirituellement. Par rapport au placement de joueurs je me suis rendu
frères à monnayer leurs talents et c’est ce qui m’a motivé. Je précise que je suis plutôt un intermédiaire dans ce domaine et grâce à Allah je me débrouille bien. Je suis arrivé quand même à placer. de grands joueurs.
Il : Pouvez-vous en citer ?
MCO : J'ai eu à placer des joueurs comme Patrick M'Boma du Cameroun, Dao Lacina et Fadel Keïta. Mon carnet d’adresse est fourni. Je le fais depuis six (6) ans grâce à un ami, Daoud Diaby qui est un étudiant ivoirien travaillant à l’Ambassade de France en Arabie Saoudite. C’est avec lui que je travaille. Je viens de la Libye et je dois aller au Qatar où j’ai placé des joueurs ;c’est ce voyage qui m’empêche d’aller k en Allemagne.
Il : Au niveau du transfert, on parle de magouilles, d’escroqueries et de malversations ?
MCO : Moi, je crois qu'il faut savoir ce qu’on veut et ce qu’on fait ; la foi doit primer. C'est vrai il y a les affaires. Certains disent dans les affaires il n’y a pas de moralité. Mais moi je crois que cela n’est pas vrai, tous mes joueurs me connaissent, vous pouvez les voir. Ce sont des gens que je n'ai jamais grugés. Il y a un frère qui est dans le même domaine que moi. Il m’a dit que je n'aurais jamais de l’argent parce que je refuse de gruger.
Il -: Avez-vous eu des, regrets dans ce domaine ?
MCO : Aujourd’hui, mon plus grand regret, vient du fait qu’un enfant musulman que j'aimais bien m’a trahi à la dernière minute.
Il : En tant que Imam et
SAMED116JUIN2006:
Pose de la première pierre -de la Grande mosquée du Plateau Dokui
prédicateur, pensez-vous que les prières peuvent quelque chose pour les éléphants ?
MCO : Il faut que les gens sachent tout d’abord que c’est DIEU qui doit primer. Je crois avant tout qu’on a besoin de spiritualité dans toute chose, surtout lorsqu’on est croyant. DEIU doit être au devant de toute chose car c’est Lui Seul qui peut nous aider. Avant de commencer, chacun doit faire sa prière, les musulmans doivent faire leurs prières de même que les chrétiens et les joueurs des autres croyances.. Nous, c’est Dieu qui nous a permis d’aller au Mondial sinon, la Côte d’Ivoire était mal placée après la défaite contre le Cameroun (à l’aller comme au retour). Cela veut dire que quelque part, Dieu était avec nous
Il : Si je dis par exemple, que Dieu peut nous permettre de prendre la coupe du monde, que diriez-vous ?
MCO : Avec la volonté de Dieu, tout est possible. Rien ne peut résister à la volonté 'de Dieu. Mais, c’est un peu prétentieux.. Bon, cela n’engage que moi. C’est la vision d’un homme averti, un homme du milieu. Mais il est dit dans le Coran “Dieu est capable de tour IL est Omnipotent. A la bataille de Badr les musulmans ont remporté la victoire alors qu’ils étaient inférieurs en nombre et en puissance. Le Prophète Muhammad (SAW) a dit : “La communauté n’est pas bien structurée, si elle perd aujourd’hui, les gens vont perdre le paradis". Et Allah a donné la victoire aux Musulmans. Pour un musulman, il faut beaucoup prier et demander l'aide de Dieu même si le projet est utopique.
। Réalisée par Kêmê Brama
Islam Info N° 032 du Mercredi 07 au Mardi 13 Juin 2006
~JDuJ2jau19Jfjo^^ 11 |
F O C U S
Les libertés religieuses en Islam
Ahmed Jaballah, Directeur de l’IESH (Institut Européen des Sciences Humaines), a choisi cette année de traiter de la conception de la liberté et de la place de la religion dans la société actuelle. Il articule son intervention autour de trois questions : En quoi consiste la liberté religieuse dans la conception islamique ? ^ue's sont ^es fondements de cette liberté ? Quelles sont les exigences relatives à cette liberté, autrement dit, cette liberté a-t-elle des limites ?
Ce débat séculaire, qui a intéressé les philosophes, les savants et les théologiens, et qui concerne les différents domaines de la vie, religieux, civique, économique et social entre autres, a nécessité une distinction préalable qui prévaut en Islam, à savoir la dissociation entre la sphère individuelle et la sphère collective. Llslam s’est d’ailleurs toujours appliqué à établir l’équilibre et l’harmonie entre ces deux dimensions.
Lhomme contemporain a vu son champ de liberté détendre grâce à la grande liberté qu’offrent les moyens d’information et de connaissance. Cependant, toutes les valeurs de liberté doivent avoir un sens, les libertés sans références morales régies par la loi aboutiraient à des anarchies qui risquent, à tenue, de nuire à la notion même de liberté.
La liberté religieuse est la première des libertés individuelles et collectives, mais parce qu’elle est sujette à controverses, il est nécessaire d’en préciser les contours en rap-
pelant que la liberté de pensée, de • conscience et de religion est éta-bfie par l'article 9 de la convention européenne qui ne souffre que des restrictions de sécurité publique et de droits d’autrui. Cet article est en accord avec la tradition musulmane. Chacun ayant le choix de sa foi et de ses convictions sans contraintes. Mais la contrainte, cette notion apparemment opposée aux principes de liberté, est
nécessaire à la structuration de la société qui ne peut se concevoir sans rétablissement des bis, de la morale et de la justice. Se pose alors le problème de la détermination des critères et limites qui la définissent, comme par exemple quand la loi établit une injustice en choisissant d’interdire le voile à Técole.
La déclaration universelle des droits de l’homme et du citoyen promeut pourtant la liberté religieuse que cette loi interdit. Elle assure la liberté de conscience, de pratique et de visibilité qui manifeste de la pratique religieuse.
Llslam, par la gestion et l’organisation des libertés religieuse, par la dispense d’un enseignement riche et profond, a assuré .de façon pérenne la sauvegarde de cette liberté dans la société musulmane. Cette liberté peut se décomposer en cinq points essentiels :
La foi, la croyance interne, qui doit être le fruit d’un choix libre et sincère et ne peut être contrainte. Elle est le fait de la volonté divine (S1CW99).
Labsence de contrainte qui garantit le choix et la liberté (S 2 V256). La tradition musulmane repose essentiellement sur la notion de rappel, l’homme est invité au dialogue avec les autres.
Il est essentiel de reconnaître la liberté de choix, quelque soit le résultat de ce choix, et défendre cette liberté en maintenant le dialogue dans le respect de la liberté de choix de fautre (S18/V29).
La diversité humaine est une Volonté divine et la reconnaissance divine de la diversité implique sa défense inconditionnelle et sans réserve (SI 1/V118-119).
Lislam encourage et recommande le dialogue, devoir fondamental de tout musulman qui est régit par trois règles qui garantissent un échange paisible et fructueux : - Mettre en valeur ses points communs, essentiellement la soumission en un Dieu commun.
- Dialoguer sur les divergences, chercher la parole commune, avec la volonté d’arriver à une entente.
- Respecter la position des autres, le désaccord, et laisser Allah tran-
cher de toute chose.
Lhistoire de l’Islam confirme cet 'attachement à la liberté qui a vu le jour dès lés débuts de rislam, lors de la constitution de Médine. Cette constitution, qui représente une avancée considérable dans l’histoire des Hommes, dans leur statut de citoyen, exigeait le respect et la sauvegarde des libertés religieuses. Toute une partie- de la jurisprudence islamique a institué et organisé, au fil de l’histoire des musulmans, la protection des minorités religieuses non . musulmanes dans des sociétés majoritairement musulmanes (le Maghreb et l’Andalousie étaient des exemples marquants).
Toute liberté doit avoir des limites car l'excès de liberté tue la liberté, et à cet égard, se pose la question de la manière de garantir la liberté religieuse individuelle et collective. Etre musulman, c’est respecter l’autre dans ses convictions, la critique est permise, le dénigrement de l’autre dans sa différence et dans ses convictions ne Test pas.
Ahmed Jaballah
La région ps® avancer te ®É Mogiimes
Les êtres humains sont en train de détruire les systèmes de vie de la Terre à un taux alarmant, causant ainsi la fin de l’ère géologique actuelle.
Des données, y compris le Rapport millénaire 2005 sur l’évaluation des écosystèmes, indiquent que nous modifions le climat et remplissons l’air, l’eau et le sol dés toxines, mettant en danger la • santé de millions d’êtres humains . ainsi que la santé d’autres espèces.
En raison de la poussée démographique du 20e siècle - de deux milliards à six milliards de personnes - et de la consommation subséquente des ressoudes, la Terre se hçurte vers la catastrophe. De nos jours, tes scientifiques consignent que nous vivons une sixième période d’extinction à cause de la perte, d’un nombre immense d’espèces chaque année — plus de 10 000
par an - la plus grande perte en
65 millions d’années, depuis l’ex- _ quoi ont-elles pris tant de retard
tinction desdinosaures.
Llndonésie, une nation faisant face de tout côté à ur^e dégradation environnementale importante et à la surpopulation, illustre la nature critique de notre crise / globale. Les forêts tropiques du pays brûlent, sa biodiversité disparaît, ses récifs coralliens sont en train d’être détruits, et une pauvreté très répandue menace de réduire les efforts d’arrêter rérosion des écosystèmes.
Avec plus de 230 millions d’habitants, dont 88 pourcent sont des -
musulmans, l’Indonésie est au quatrième rang dans la liste des pays tes plus peuplés. C'est aussi 1e pays musulman te plus peuplé dans le monde. Récemment, avec Ibrahim Ozdemir, savant turc, fêtais à la tête d’un séminaire à l’Université de Gad-
jah Mada à Yogyakarta, sur Fis-, gions pouvaient offrir des contri-
lam et l’écologie, pour explorer comment la religion peut influer sur les questions environnementales.
Voici quelques-unes des questions sur lesquelles tes participants se concentrèrent pendant cette troisième phase du séminaire de l’Université Harvard sur la religion et l’écologie: Quelle est la réponse des religions du monde au déclin environnemen-
tal global? Les religions, pour- gions, une partie nécessaire de
en répondant à des questions environnerBentales? Quels sont tes obstacles à leur participation inconditionnelle? Est-ce que le souci pour le salut personnel ou pour la rédemption dans l'après-vie devient un obstacle dans les soins de la création? Quels textes, traditions, et pratiques islamiques sont importants dans le context indonésien ?
En représentant des disciplines qui englobaient la religion, la philosophie, la science, te droit, la
politique, te journalisme et tes de l’Université de , Stanford,
organisations de base non-gou-vemementales, les participants notèrent qu’il n’était pas nécessaire de nier tes limitations de la religion en termes de violence et de sectarisme. Ils acceptèrent, pourtant, qu’à titre de façonneurs anciens de 1^ culture, les reli-
butions inestimables à la tâche de repenser notre impasse actuelle. Les religions ont développé un éthique pour te homicide, le suicide et le génocide. C’est maintenant leur défi d’englober le biocide et l'écocide.
Les participants reconnurent aussi que l’environnement était l'un des sujets les plus aiguillonnants qui pouvaient inspirer un dialogue sérieux parmi les refi-
la vie en Indonésie. Un tel dialogue peut créer une opportunité énorme d’une coopération pour une cause commune: l’avenir de la vie en Indonésie et en d’autres parties du monde.
Partout dans le monde, les scientifiques et les façonneurs de poli- ' tique, reconnaissent l’importance des valeurs religieuses et culturelles dans le cadre de la discussion des soucis environnementaux. Dans 1e numéro juillet 2005 de Science, Paul Ehrlich et Donald Kennedy, savants connus
demandent une étude majeure du comportement et des valeurs humains par rapport à la protection et à la conservation de l'environnement, et plusieurs plans d’études environnementales intègrent maintenant l’éthique environnementale dans leurs programmes.
Les traditions monothéistes du judaïsme, du christianisme et de l’Islam - ainsi que tes traditions de l’hindouisme, du jaïnisme, du confucianisme et du bouddhisme - se trouvent maintenant la voix concernant l’environnement, selon la série d’Harvard. De mêrne, les traditions indigènes de l’Afrique, de l’Asie, du Pacifique et des Amériques contribuent leurs connaissances anciennes aux discussions nascentes. Comme récemment souligné en Indonésie, toutes ces traditions font des progrès en retrouvant la langue, les symboles et les rites pour encourager la protection des biorégions-et des espèces. Elles commencent aussi à rapprocher ceux qui s’occupent de la justice sociale et économique,
j» 3,e <cx# ^s
tan» æjoii lama JiillimEiâilla .-
avec ceux qui se concentrent sur tes questions de soutien.
Le travail [fait] en Indonésie pour impliquer les traditions islamiques dans la protection et la restauration environnementales est formidable. Par exemple, desX projets élémentaires pour planter des arbres et nettoyer tes fleuves, qui dépendent des principes et des pratiques islamiques, sont déjà bien en cours dans plusieurs régions. En plus, tes participants au séminaire comptent organiser un congrès national à Jakarta pour la Journée mondiale de l’environnement en juin prochain, afin de souligner les contributions de la religion [à la résolution des] problèmes environnementaux. Ils espèrent que cette alliance croissante entre la religion et l’écologie attirera encore plus d'attention à mesure que son importance se fait comprendre de plus en plus, en Indonésie ainsi qu'autour du monde.
Mary Evelyn Tucker est professeur des religions du monde, et coordonnatrice du Forum sur la religion et l’écologie.
Mary Evelyn Thcker
Islam Info N° 032 du Mercredi 07 au Mardi 13 Juin 2006
- Du 12 au
19 Djoumada Oula 1427
6
VIE DE
LA COMMUNAUTE
EnQUÊTE SUR L’ISlflm fl L’EST
Abengourou, cité islamique
Abengourou, capitale du moyen-comoe, région Est de la Côte d’Ivoire est située à environ 210 km d'Abidjan. Dans cette ville cosmopolite, plusieurs religions se côtoient, dont la nôtre, l’Islam. Cette dernière vit une effervescence particulière impulsée surtout par le dynamisme des associations islamiques. Dans cette première partie d’une enquête sur l’islam dans la région Est, découvrons cette ville à travers ses lieux de culte, écoles coraniques....
Des mosquées oui ossalallavae Dès 4 heures du matin, Ton entend une série cTAzanes (appels à la prière) se succéder à travers la ville pour inviter les nombreux fidèles encore au lit ou déjà réveillés à la première prière de la journée. C’est à cette scène que Ton assiste chaque matin étant dans cette vite. Cette situation est appréciée de diverses manières. Ffour Monsieur Paul de confession religieuse Cathoique, ouvrier dans une scierie, ces appels lui sont profitables car “ ils constituent ^excellents réveils’, nous a-t-i confié. Par contre de nombreuses personnes s’en plaignent énormément A Abengourou, Ton recense au total 11 mosquées dont 4 servent à la célébration de la prière de Djoumat (vendrecf). La première appelée TA GRANDE MOSQUEE- est une
. bâtisse fondée dès 1958. Située en ; bordure de la voie principale de la \ vite, ele est dirigée par Flmam Sey-dou Mamadou Ouattara. Ensuite œ sont celtes du quartier CAFETOU ou Mosquée Sunnite de Flmam Badjaga. Ces deux mosquées subissent actuellement des travaux de réfection. La mosquée de Mossi-kro est la troisième et est suivie de celte du nouveau quartier (Diouia-kro), construite en bois d’où [appeL lation « Mosquée Sicobois ». A côté de Fédifice en bois, est stationné un futur joyau architectural dont tes travaux sont bloqués depuis des ‘ lustres pour “manque de moyens’ nous a indiqué un fidèle de cette mosquée. Toutes ces mosquées ont en leur sein des comités de gestion qui s’investissent énormément pour leur fonctionnement Mais, œs gestions sont totalement différentes des gestions dites « modernes" constatées généralement dans plusieurs mosquées de la capitale. Le malinké est la principale langue utilisée pour les sermons et autres prédications dans les mosquées d’Abengourou. Cependant, “des efforts sont de plus en plus entrepris par tes prédcateurs quant à Futifisa-tion de la langue de Molière, te français pour véhiculer te message islamique*, a précisé Mohamed D. un fidèle musulman de la cité ...En plus des moquées, premiers lieux de formation par excellence de Fls-lam, Abengourou compte de-nombreuses écoles coraniques...
La cité royale compte 10 écoles coraniques reparties à travers toute la ville, celles-ci ont contribué a la formation de nombreux guides religieux de la ville. On peut les regrouper en trois grands groupes. D’abord on a tes écoles coraniques franco-arabe à l’image de Dar El Hadiss, Boun Saoud, Aboubackar Sidick... là. le programme est essentiellement arabe avec le
Coran, te fiqh (Droit) tes hadiss... comme principales matières enset-gnées^Le français est dans une moindre mesure enseigné aux élèves pour “tes aider à mieux s’exprimer dans la vie courante’, nous a indiqué Flmam Dialo Ibrahim, te directeur de Fécote Boun Saoud de cafétou. Son établissement est te seul de la vile qui offre Fopportunité d'un premier cycle c’est-à-dire jusqu’en classe de troisième (3eme), niveau maximum des écoles de la région. Après cette phase (le BEPC), tes élèves se rendent dans cf autres contrées surtout à Bouaké pour y poursuivre te reste du cursus. Le second type d’école confessionnelle allie les deux programmes à savoir [instruction en arabe et te programme officiel du ministère de Féducation nationale et de la formation de base. Pour Diane Nabi Daouda, directeur de rétablissement B Hadj Diane Kabine que nous avons rencontré à [absence du fondateur, cet enseignement vise à “donner une éducation religieuse aux enfants tout en leur facilitant une insertion tacite dans la vie active’. Au sortir de cette école qui est un primaire, [élève peut soit poursuivre ses études dans une école coranique au medersa, ou intégrer un collège laïc. Cette école créée en 1997 est supervisée par lé Centre d’alphabétisation de la DREN (Direction régionale de [Education Nationale) du Moyen-comoe. Quant à la scolarité, elle varie d’une école à une autre mais il est à noter qu’elle reste abordable. Le constat est amer car de nombreux parents n’arrivent pas « à éponger tes frais de scolarité qui s’élèvent à 500 FCFA par mois par exemple à [école Boun Saoud » a fustigé [Imam Diallo Ibrahim. Et d’affirmer qu’avec “œtte situation, i est difficile de payer les enseignants". On constate un manque criard d’enseignants qualifiés car c’est généralement des élè^s en fin de cycle qui servent d’enseignants, les effectifs pléthoriques dans les classes, le manque de subvention, de supports pédagogiques... sont autant de failles du système constatées sur place. En plus de toutes ces écoles, ü en existe uné purement traditionnelle appelée généralement «le
Dougouman Kalan” située aux abords de la grande mosquée. Elle est pratiquement la seule de ce genre à Abengourou. Quant à [apport de [Organisation des Enseignants des Ecoles confessionnelles Islamiques (OESCI) dans te milieu des écoles confessionnelles de cette ville, tous les enseignants interrogés nous indiquent que cette structure est absente. Mais Oustaz Dembélé Moussa rassure que cfo peu, elle aura une base dans leur cité. Le bureau régional de FAJMCI a Fan dernier organisé les journées de [Enfants Musulman du Moyen-comoe qui furent un véritable cadre d’échanges entre ces écoles et ont permis de mettre à nu toutes les difficultés sus-citées.
Les associations, principates animatrices de la Ounaii.
Depuis plusieurs années, les associations islamiques ont joué un rôle incontournable dans la vie religieuse cf Abengourou. Avant même [arrivée du Conseil National Islamique (CNl), une communauté musulmane existait dans cette ville avec pour fief la Grande Mosquée et même [Association des Elèves et Etudiants Musulmans de Côte d’Ivoire (AEEMCI) depuis 1985. Aussi, l’on notait la présence d’une association de jeunesse musulmane à savoir [Association des jeunes Musulmans d'Abengourou (AJMA) depuis 1988 dont les pionniers furent El Hadj Mahmoud Toucé, Oustaz Dembélé Moussa, Doumbia Alama, Koné Abdou...
Aujourd’hui, plusieurs associations islamiques foisonnent dans la capitale de l’indénié. C’est en 1994 qu’est installée la coordination régionale du Conseil National Islamique (CMI) dirigée depuis cette période par l’Imam Diallo Ibrahim. A côté delle, existent ses fédérées que sont [Association des Femmes Musulmanes de Côte d’Ivoire (AFMCI) de Dr Kanté Mariam, le Cercle d’Etude et de Recherche Islamique (CERICI) piloté par monsieur Traoré Mamadi dit Yôrô Magni, l’ONG Secours Médical Islamique à sa tête Docteur Koné Moussa... Quant à la ligue Islamique des prédicateurs en Côte d’Ivoire (UPCI) elle n’existe que de nom même si la
ville regorge de nombreux prédicateurs. C’est le même son de cloche au Conseil Suprême des Imams en Côte d’Ivoire (COSIM) depuis le décès de l'Imam Bakayoko Sou-leyamane où Ton vit une léthargie.
U]euiesse,iefer
De lance de la Communauté
Deux grandes associations de jeunesse musulmane sont actives. Il s’agit de [AEEMCI et de FAJMCI. La première depuis 1984 est représentée par un sous comité divisé en sept (7) sections selon les premiers responsables. Son dynamisme lui a permis d'être le siège régional depuis 1999. Ses principales activités sont entre autres, tes conférences publiques, les séminaires islamiques, les journées culturelles ... Cette association aux dires de Ouattara Gnenefoli Mamadou, [un des responsables locaux « reçoit un soutien considérable de la part des aînés ». Elle possède également un bulletin mensuel d’information et de formation islamique qui est lu, soutenu et apprécié par toute la communauté. ^Association des jeunes Musulmans en Côte d’Ivoire (AJMCI), la seconde est actuellement pilotée de main de maître par te frère Souaré Mahmoudou. Son dynamisme actuel est irréfutable. A preuve, il ne se passe plus une semaine sans que cette association n’organise d’activités. En plus de ces structures, [on peut coter [union fraternelle des Anciens de [AEEMCI d’Abengourou (UFAAB) basée à Abidjan mais qui participe pleinement à la vie associative de sa zone d’origine et la Djamat Tabligh composée en majeure partie de jeunes constituant un pôle incontournable dans l’animation de toutes les mosquées. [^Association des Musulmans Sunnites de Côte d’Ivoire (AMSCI) y est représentée de même que les communautés Ttdjanite, Mourride et le mouvement Ançardine.
Un patrimoine au service de la Communauté
La communauté musulmane
INTEBBREVES=---—H
INDONÉSIE
La Tunisie a envoyé, jeudi, plus de douze (12) tonnes de produits alimentaires, de médicaments, de tentes et de couvertures destinés aux sinistrés du séisme qui a frappé Fîle indonésienne de . Java, causant des milliers de victimes et des dégâts matériels . considérables.
AFP/Reuters.
COTE D’IVOIRE
El Hadj Bakary Chérif, le président du Front de la Oumma Islamique (FOI) a animé une conférence de presse, mercredi, au siège de son organisation à Attécoubé. A cette occasion, le guide | religieux a promis faire des prières spéciales pour le retour de la paix et pour le succès des Eléphants au Mondial 2006, en Aile-
24 Heures n°1251 du vendredi 02 juin 2006.
; magne.
CUBA
’ i Quatre vingt dix-neuf (99) détenus de la prison américaine de Guantanamo participent à une grève de la faim pour protester contre leur détention, contre soixante-quinze (75) auparavant ; a annoncé l’armée américaine. Environ quatre cent soixante (460) hommes sont détenus à Guantanamo, depuis quatre bns et demi pour certains, pour leurs lions présumés avec Al-Qaïda ou les Talibans.
AFP
Une sélection de Konaté Souhaibou .«^MEbmiM»***?»**
d’Abengourou possède de nombreux biens qui constituent un véritable patrimoine.
Le plus remarquable est son corbillard. Acquis au prix de nombreux efforts, ce véhicule est entièrement géré par cette communauté à travers un comité dans lequel sont représentées toutes ses composantes. Avec des prestations à' moindre coût “il permet d'éviter de nombreuses tracasseries et autres difficultés dans le cadre des obsèques de nos fidèles", a laissé entendre MIS^A DOUMBIA, un résident de cette localité.
A cela s’ajoutent tes chaises, appareils électroniques (de sonorisation).... aux mains de la coordination du CNl financés par ses structures fédérés notamment le CERICI. Le drame est qu’à ce jour, aucune structure ne possède véritablement de siège social, malgré te dynamisme constaté.
Autre chose qui aux dires de M. SOUARE MANMOUDOU, te Président régional de [AJMCI constitue une plaie si bien que’ [acquisition d’un siège pour tes structures fédérées demeure une priorité de cette communauté". Toutes ces associations, communautés et mouvements religieux ont de denses programmes d’activités qui participent à [animation de la oumah. Ainsi, [organisation des conférences publiques, de thé-débats séminaires de formation islamique... constituent te quotidien des musulmans de la capitale de l’indénié. La solidàrité y est aussi présente. Lopération Ramadan - Tabaski par exemple est une activité de solidarité et d’entraide en faveur des Imams et de nombreux démunis de la communauté pendant les deux grands évènements de notre religion. Elle est organisée par de nombreuses structures sous la houlette du CNl... Tout ceci fait de cette ville uné cité islamique grâce à ses associations qui constituent son socte
YALEKOUE SALIF
slam Info N° 032 du Mercredi 07 au Mardi 13 Juin 2006_________________
- Du 12 au
19 DJoumada Oula 1427
A C T U A L
T E
monDifluoœ
— page Féminine --------1
Nlon compagnon de route
« Cette histoire est basée sur des faits réels »
Tous à l’assaut du Brésil
Je suis née en pleine saison d’hiver, en décembre 1969. Je suis venue au monde précocement et j’ai passé quelques temps dans une couveuse pour avoir des forces supplémentaires afin d’af-frontei le monde « des histoires *. Les jours de mon enfance étaient très doux et très innocents. Mes parents étaient vraiment en couple- exemplaire lorsque nous étions ma sœur et moi, toutes très jeunes. Quelques années après, nous assistions à des querelles (perpétuelles de nos parents, de sorte que ma mère a quitté le domic le conjugal parce que la vie avec mon père devenait impossible. Notre mère, qui nous protégeait souvent lorsque papa voulait nous brutaliser, s’en alla. Qui allait assurer notre éducation pour faire da nous des femmes accomplies ?
Nous avons accepté très difficilement son départ car, nous avions besoin d’elle.
A Page de vingt-deux (22) ans, j’étais une jeune fille pleine de vfe. Un peu timide et frustrée par les événements de la vie. J'ai rencontré men époux Omar, au début ce Tanné 3 1992, c’était merveilleux a vie à deux, je T aimais et c'était réciprcx^ue. Nous sommes mariés et pendant six ans nous avons vécu une vie de couple sans rien avoir à nous reprocher. Je voulais avoir me vie différente de celte ce mes parents . J’étais prête à tout Une chose manquait à mon bonheur : un entant Le temps passait et je n’arrivais pas à enfanter, ce qui m’angoissait terriblement Je me si is mise donc à rechercher activement un enfant, allant dhô-‘pital en hôpital. Mon médecin décidé, de m’opérer. Après son diagnostic , nous avions programmé une date pour l'opération. Une semaine avant [avais des examens, il y avait notamment e test de Vih/Sida ; mais son inscription était codée. Dans mon ignorance parfaite, fai effectué des prélèvements sanguins. Quelques jours plus tard, je devais rre rendre au laboratoire de Fhôpctal pour récupérer mes résultats. Après quelques minutes, on rre remit une enveloppe cachetée en me précisant que je devais a remettre à mon médecin sans rouvrir, une fois rentrée à la maison, je pris peur ; mon coeur commença à battre . Ne pouvant plus me retenir davantage, je rouvris, je vis inscrit en rouge séropositive. Je n’avais jamais entendu ces mots.
Nous avions une voisine infirmière très gentille, qui travaillait dans un centre de lutte contre la tuberculose. 131e ne pouvait pas ignorer ce que ces termes signifiaient. J’ai donc décidé d’aller la voir. Mais une ta s arrivée devant sa barrière, je me suis retenue, en me disant qu’elle allait le propager. J’ai attendu Impatiemment l’heure de mon tendez-vous, pour me pré-
senter devant mon médecin. Lorsqu’elle Ta ouverte en ma présence, je tremblais de peur. J’ai eu des sueurs froides. Alors, elle m’a dit : « Mlle vous êtes porteuse du virus du sida ». je suis restée silencieuse pendant quelques minutes. Le ciel me tombait sur la tête. Je n’avais que vingt'trois (23) ans. J'étais trop jeune pour qu une chose aussi terrible m’arrive. A l’époque, avoir le Sida équivalait à la mort. La mort dans Tàme, j’ai demandé au médecin si je pouvais enfanter. Sa réponse fut : « non ». Je ne pouvais plus enfanter, mais devais mourir du Sida.
Je suis sortie du cabinet de mon médecin. J’ai marché plus de dix (10) kilomètres à pied. La douleur était forte, le plus étrange, c’est que je n’ai versé aucune larme. Dès que je suis rentrée à la maison, Omar n’était pas là, fai commencé à pleurer. A qui devais-je en parier ? A mes parents ? Non, je ne pouvais pas. Leur divorce avait déjà brisé la fibre familiale. A mon époux ? Scénario impossible. Je redoutais de le perdre et qu'il me fasse porter le chapeau. Javas reçu plusieurs consens de mon médecin, dont celui de ne pas avoir de rapports sexuels non protégés avec mon époux. Je n’avais pas la force cfannoncer à ce dernier fa terrible nouvelle et je devais assurer mon devoir conjugal. Quel cfîemme ?
Heureusement, i savait que fêtais soumise à de multiples traitements qui m’obûgeaient à avoir des rapports protégés. J’allais profiter de cet argument, mais jusqu’à quand ?
/avais tellement peur d’être rejetée, que fai décidé de garder le secret Si f en pariais à Omar , I n’aurait pas compris que ça pouvait venir de lut Ma cousine avec laquelle fêtais complice, étais pleine de préjugés. Elle disait que tes malades de Sida sont des personnes légères.
Mon médecin me proposa d'aller dans un centre pour les personnes malades du WVSîda Arrivée au centre, fai rencontré une dame du nom de Hafsa. Je lui ai raconté entièrement mon histoire en sanglotant La conseillère me réconforta avec des mots doux. Ce jour-là, je sortis tout de meme de son bureau avec un petit sourire.
Entre temps, on pariait du Sida très souvent Je ne participais pas au débat (fautant plus que l’attitude de mes collègues était discriminatoire. C’était difficile mais, je devais m’accrocher à ce qui m’était le plus cher, - ma vie ». fai interpellé Allah. Je lui en ai voulu, je me disais qu’Il a été injuste (soubhanaltah) d’avoir accepté qu’une chose pareille m’arrive. I savait que fêtais seneuse et que f avais toute ma vie devant mot Heureusement qui me restait un brin de foi. Omar, petit à petit, je le voyais s’en aller. Il se - fatiguait »,
j’ai constaté qu’il avait uno autre femme dans sa vie . Un Jour, fai exigé des explications. Il a reconnu qu’il avait épousé uno autre tomme à mon Insu parce que notre vio était perturbée. Jo me suis retrouvée obligée do lui dire que j’étais séropositive. Mais.il ne m’a pas crue car, il était impossible que je sois à la fois séropositive et bien portante. Chaque soir, nous nous querellions. Je finis par quitter la maison. Qu’allais-jo devenir désormais ? Encore une fois de plus, le ciel m’était tombé sur la tête. A partir de cette rupture, je me suis repliée sur moi-même.
Ma vie a continué. Elle n’était plus la même. Je me suis impliquée dans les actions de lutte contre le sida. Jusque-là, je n’avais toujours pas avoué mon secret. Entre temps, ma sœur cadette, Djélila est subitement tombée malade. J’étais loin d'imaginer que nous étions sur le même bateau. Elle, tout comme moi, avait gardé le secret Imaginez ma peine ! La douleur de savoir que nous étions toutes tes deux dans la famille à avoir la même maladie. Djélila avait deux enfants, elle était confiante. Elle disait toujours : « une fois remise de ma maladie, je ferais plein de choses ». Mais le temps et la maladie ont eu raison d'elle, je voyais mon propre film. Son infection était déjà avancée. Ma sœur est morte en janvier 1998, seule dans sa chambre, vomissant des caillots de sang. On constata qu’elle s’était battue contre la mort, s’agrippant aux murs avec ses mains ensanglantées. Elle est morte laissant derrière elle deux orphelines. Ce qui me révolta énormément, c’est pourquoi fai décidé de garder mon secret.
La vie était devenue presque normale pour moi. J’avais appris à accepter ma séropositivité ; je pense même que ce virus est devenu un vrai compagnon de route pour moi. Il était là ; il ne me dérangeait pas. Nous vivions en parfaite harmonie. Je compris qu’Allah avait voulu que j’accomplisse pour Lui une mission particulière. J’ai fini par comprendre que fa mort en elle-même, n’était pas si mauvaise, qu’il fallait vivre pleinement le temps qui m’était accordé. Savoir qu'il était important de se rendre utile, de pardonner, de faire l'effort d'accepter tes autres tels qu'ils sont Ma séropositivité m’a aidée à me connaître, à savoir que la vie est ce qu’l y a de plus cher au monde. Elle m’a aussi permis de connaître Allah comme T Être Suprême qui donne fa vie à qui il veut et qui te reprend à qui i veut et quand i veut et qui est capable de tout
Propos recueillis par Sanogû Mass.
A l’instar des 31 autres qualifiés, les Éléphants rêvent secrètement de ravir le trophée du Mondial 2006
Ça y ost lo coup cf envoie de la fête du football mondial sera donné inchallah lo vendredi 09 juin 2006 à 15h 46 au stade de Munich dans fa capital des bavières, l'équipe do l’Allemagne sera opposé à celle de la Costa Rica. C’est au total 32 équipes venues des cinq continents pour célébrer cette fête de la jeunesse mondiale. Plusieurs équipes seront en attraction pour le bonheur des fans du ballon ; nous avons entre les équipes du Brésil, de TAngleterre, de la France gt de fa Côte d’Ivoire.
Cinq pays dont le Togo, le Ghana, la Tunisie, F Angola et la Côte d’Ivoire défendront le continent
Parcourons les saisons de Famour
Les relations de couple sont comme les plantes d’un jardin. Pour qu’elles s’épanouissent et fleurissent il faut tes arroser régulièrement Il faut leur prodiguer des soins particuliers, en tenant compte dés saisons et des aléas de la météo II faut semer de nouvelles graines et enlever tes mauvaises herbes. De la même manière, pour maintenir la magie de Famour, il faut comprendre les raisons qui Finfluencent et lui donner tes petits soins dont i a besoin pour s'épanouir.
Le printemps de l'amour
On dft que, quand on tombe amoureux, c’est comme Farrivée du printemps. On a [impression qu’on sera toujours heureux. On ne peut pas imaginer de ne plus aimer notre partenaire. C’est te temps de [innocence. Lamour semble étemel. C’est un moment magique ou tout paraît et fonctionne sans difficulté. Notre partenaire nous semble être Fètre idéal
L'été de l'amour
Advient cette période estr^equi fait comprendre que notre partenaire n'est peut-être fias aussi partit que nous Favions magné, et que nous devins travail* par maintenir me relation saine. Nous réaisens que notre partenare est somrs à ta tagtaé de ta nature humaine. La frustration et ta déception tort tour appareœ ; tes mauvaises herbes ont beson dètre arrachées et tes (tantes réctamert plus deau peur race-vc< de Famcur Ftous découvrtns que nous ne sommes pas toujours heureux, et que nous ne nous semons pas toi^rs
africain. Particulièrement notre pays ta Côte d’Ivoire qu sera à première coupe du Monde de son histoire, connaîtra un regard émouvant de tout te peuple ivoirien. Les hommes d'Henry Michel rentreront dans fa compétition te samedi 10 juin 2006 à 19h contre Téquipe dArgentine deux champions du monde (1978, 1986). Ensuite les éléphants en découdront avec les équipes des Pays Bas et de la Serbe Monténégro. Toutes les prières nos imams accompagnent nos pachydermes durant cette mondial
C’est te 9 juillet que Ton connaîtra te successeur du Brési.
MakaJou
aimant Notre image de Famour a changé.
A ce stade, bien de couples perdent leur Boston. Les partenaires ne sont pas prêts à travailler à ce que leur relation tienne. Ils blâment leur partenaire et [abandonnent Ils ne réalisent pas que Famour n’est pas tacite, qui but requérir des efforts sérieux lorsque le soiei de nos ciffioités se fait trop brûlant Nous devons prendre soin des besoins de notre partenaire tout en nous rassurant de recevoir Famour qui nous but
L'automne de l'amour
Après avoir prodgué tes meilleurs soins pendant l'été, c’est te moment de récolter tes fruits de notre labeur. C’est une période - riche et gratifiante. Notre amour a plus de maturité et nous savons mieux accepter et comprendre tes impertectons de notre partenaire comme les nôtres.
Ayant trav^vié dur tout Fête, nous pouvons nous reposer et appré-ctor Famour que nous avons?
L'hiver de l'amour
Vbta que te temps change encore et qui se retax# Rendant de fcngs mas h faire dort C est te temps du repos» de ta reteuenet cto renouveau. Dans tes rendors de capta, c’est te moment ou nos encens retîntes remortort a ta surface I vaut meux (user davantage dans nos propres res-sarcxs amo/ettes que compter sa eûtes cto ncce ftftenare par nas ripera * C’est comme ire q.ra Apres ruts ère antes et gîter s dare ta c^r vntre cto ff> ver, b pnrarr^ reMert rwdm-nr^rt et te cyrte «.! currptet
Mu»<i» Ma-**
Islam Info N° 032 du Mercredi 07 au Mardi 13 Juin 2006
« Du 12 au 19 Djoumada Quia 1427 |
INTERVIEW
ENTRETIEN AVEC.... =
luttons de nous faire des comidexes”
Ismail Moustapha Sy Yacoub est diplômé d’études supérieur en jurisprudence. Dans œt entretien, il explique la différence entre la Charia (droit islamique) et le Droit dvil. Il insiste sur la possibilité de vivre dans un Etat laïc, tout en respectant les principes de [Islam
Islam Info : Présentez-vous à nos lecteurs.
Ismail Moustapha Sy Yacoub : Je m’appelle Ismail Moustapha Sy Ybcoub, fai 27 ans et je suis le fils du docteur Moustapha SY. J’ai fait mes études islamiques en Arabie ' Saoudite précisément à [Université Islamique de Médine. J’ai achevé mes études en charia (droit) dans ce pays avec un Diplôme d’étude supérieur en jurisprudence.
U : Quelle a été la thèse de vos recherches ?
IMSY : Mes études ont porté sur la jurisprudence islamique à [époque -du prophète Muhammad (SAW).
'Olslatthof
Directeur Général
C1SSE Mamadou
Directeur de Publication ksaKONE
Rédacteur en Chef DOlfMBIA Ibrahim
Rédacteur en Chef adjoint Koné Baffb
Service des Sports
Koïta Moussa*
Service Santé / Environnement
Mass Sanogo
Dosso Monique
Service Ecpcation /Culture
Bamba Aruna
Service Economie
Komara Mamadou
Service Politique ______Souhab Konaté______
Service Commercial
Maté Amie
Service Edition électronique
Koné Sounkak)
Service Documentation et Recherche _________Dosso Yaya_____________
SIEGE SOCIAL ADMINISTRATION Boulevard Latrille -11-Pïateaux 22^2-85-01 / 22-42-15-06 E-nui : islaniinfoci@yahoo.fr Site Web : hitp : //wwwxnicosniofg
Dépôt légal: N ° 7924 dû 28 février 2006
RC W 257517
Impression :
ROTO PRESSE MAYAMA Td. : 21 35 03 72 21-35-27-85
DISTRIBUTION;
EDIPRESSE
Islam Info est une publication du Ccnsed National Islamique, édité par le Centre d'Etude d’Informations et de Documcntatioœ (CEID)
tlKAUt Y 000 EXEMPLAIRE
ISmRIl mOUSTHPHH SV VflCOUB PUR RAPPORT h IR CHRRIR :
ADRESSES UTILES
Il : Qu’est-ce que c’est que la charia?
IMSY : La charia, c’est le droit comme vous le dites ici chez vous. Elle est fondée sur le Coran et la sunna c’est-à-dire les actes du prophète Muhammad (SAW) et de ses compagnons. Il existe des articles dans le coran et des articles dans la sunna.
Il : En combien d’années avez-vous obtenu ce diplôme?-------------— IMSY : j’ai effectué ce parcours pendant dix années d’études. Sachez que je suis né en Arabie Saoudite où j’ai effectué des études primaires sanctionnées par l’équivalent de votre entrée en sixième. Par la suite, je suis venu poursuivre mes études chez mon père à Daloa où j’ai obtenu le BEPC arabe. Enfin, après ce diplôme, je suis allé poursuivre mes études à Médine.
Il : Comptez-vous faire un doctorat ?
IMSY :J’avais l’intention de faire un doctorat. Mais en fin de compte, fai décidé de m’orienter vers la diplomatie et les relations internationales à Londres.
Il : Pourquoi le choix de Londres ?
IMSY : Le choix de Londres s’explique par le fait que je voudrais élargir mon horizon en pratiquant l’anglais en plus de [arabe et du français qui est la langue nationale de mon pays, et ce pour pouvoir servir un jour mon pays inch-Allah de même que notre religion. Comme vous le savez, notre pays entretient des relations diplomatiques avec tous les pays du monde et notamment les pays arabes. J’espère qu’avec cette formation, je serai utile à mon pays.
Pensez-vous qu’il est possible d’appliquer la charia en Afrique ?
IMSY : C’est un e question délicate que vous me posez compte du tenu du contexte dans lequel nous vivons en Afrique. Voyez le cas du Nigeria où cette charia est pratiquée dans certains Etats . Il /a problème aussi bien dans sa compréhension par la population que dans son application. A Mon humble avis certains aspects du code islamique méritent d’être mieux assimilés par ceux qui ont la responsabilité de [appliquer. Parfois ,on a [impression que le terrain n’a pas été bien déblayé avant l’instauration de cette loi.
Existe t-il des différences entre la charia et le droit qui régit notre vie et qui est surtout fondé sur la civilisation occidentale ?
IMSY : Il existe effectivement une grande différence entre ces deux droits. En effet le droit islamique est fondé sur le Coran et la sunna du prophète Muhammad (S.A.W) alors que le droit occidental est fondé sur le vécu des individus. Il /a souvent des incompréhensions dans l’attitude des Occidentaux qui estiment qu’on ne peut régir les relations humaines à partir du coran et de la sunna, alors que la charia part du principe que tous ces droits dont parlent ces derniers ont été codifiés dans les livres de référence des musulmans, en l’occurrence ,1e coran et la sunna du prophète Muhammad (S.A.W) pour ma part, j’estime que la réflexion humaine, ne peut surpasser celle de Dieu. Dans le coran il est d’ailleurs mentionné qu’il faut se référer à Dieu pour le règlement de vos litiges.
U : Pensez-vous sincèrement qu’on puisse régir notre vie
avec des préceptes issus du coran qui date d’environ 1400 ans alors qu’on parle de plus en plus de Mondialisation. ?
IMSY : Le Coran n’est pas lié au temps. Il est surpasse les contingences liées au temps. ।
U : Mais vous convenez avec mol qu’au temps du prophète Muhammad (SAW), les gens se déplaçaient à dos de chameau et qu’il n’y avait pas d’antennes paraboliques, etc. En plus, le monde musulman se limitait en ce moment à l’Arabie Saoudite ?
IMSY : Il /a une question de foi qui apparaît à travers votre question. Sachez que la charia peut être pratiquée si on a la foi si on croit en Dieu et au prophète Muhammad (SAW) venu au monde pour [humanité et non exclusivement pour les Arabes.
Actuellement nous vivons dans des sociétés multiethniques et multiculturelles tout de même ?
IMSY : Au temps du prophète Muhammad, cette réalité existait également 11 /a eu la communauté de Médine où on avait à la fois les Musulmans, les juifs et les Chrétiens et pourtant cette charia avait droit de cité. En plus, référez-vous à l’histoire islamique. La première migration des musulmans a eu lieu en Afrique notamment en Ethiopie. Lun des premiers compagnons du prophète était également africain, à savoir Bilal. Cela voudrait donc dire que l’Afrique n’est pas la dernière de la classe sur le plan islamique et que le droit islamique ne doit pas être . considéré comme une chose de nouvelle sur notre continent.
Il : La charia qui coupe les mains des voleurs, qui décapite les gens n’est-elle pas barbare ?
IMSY : Pas du tout. C’est Dieu qui nous a créés et c’est lui qui sait où se trouve notre bonheur.
C’est Dieu qui a prescrit ces règles à travers la loi islamique.
Apparemment vous ne voyez que les droits des condamnés, mais pensez un peu à tout ceux qui subissent les préjudices, à ceux dont les parents sont assassinés, toute chose qui amène la justice à appliquer les sanctions suprêmes. Dans tous les cas de figures,ceux qui estiment que ces lois sont barbares exécutent les gens par la chaise électrique ou par la piqûre létale, qui tuent au même titre que le sabre. Il faut également prendre en compte les résultats.
Réalisée par Kêmê Brama
CROIX ROUGE
20 3213 35
CROIX BLEU
20 37 00 53
URGENCE
Police secours 111/170 Préfecture de Police 20 21 00 23
En cas de dérangement du 180 Indénié: 2021 1280
, Zone 4: 2135 73 65
Yopougon : 23 4516 90
SAMIKICSOS)
Médecins 185 Urgences: 22 44 53 53 Sida Direct:20 3314 68 Ambulance: 21 35 36 88 Avion sanitaire 21 36 8051
DÉPANNAGE
CIE 179
SODEC1175
GAZ-C1174 Serrures 21 35 65 85/20 32 54 26 Côte dlvoire TELECOM 190
AMBASSADES
Algérie: 20 21 23 40
Egypte: ' 20 32 79 25
Iran : 22 48 75 48
Liban: 20 33 28 24
Libye: 20 22 0127
Maroc: 22 44 56 30
Tunisie: 20 22 6123
ARABIE SAOUDITE
AMBASSADE COTE D’IVOIRE
TEL: 00 966 1 48104 83
FAX: 00 966 1 48 296 29
CONSULAT COTE D’IVOIRE
TEL: 00 966 2 68 216 94 FAX :00 966 2 63 91014
ORGANISATIONS MUSULMANES
FOI: 20 38 97 67
CID:20 37 40 30
CSI : 07 81 88 44
UCAMCI : 22 43 89 89
CHAMCI:22 42 67 79
MOSQUEES CENTRALES
ABOBO:24 39 38 43
COCODYGOLF:224311 18
YOP HOUD:23 46 62 01
TREICHEVILLE 21 36 36 29
PLATEAU: 21 26 30 96
PORTBOUET: 21 2789 36
MARCORY:2126 30 96
KOUMASStO572 9719
WILUAMSVILLE 20 37 74 16
ORGANISATIONS DU PELERINAGE
CNOPM:22 42 91 90
AMOP :24 39 55 07
SGAP :22 4417 06
PLANETE VOYAGE : 20 3318 87