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Islam Info #018
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- Articles de journaux (1648 items)
- Titre
- Islam Info #018
- Editeur
- Islam Info
- Date
- 1 mars 2006
- numéro
- 18
- nombre de pages
- 8
- Sujet
- Nurudine Oyewolé
- Fatoumata Diaby
- CNI et renouvèlement de ses structures
- Lamine Berthé
- Collectif de la société civile pour la paix
- Congrès AJMCI (2006)
- Radio Al Bayane
- Amicale des Anciens de l'AEEMCI
- Journée de l'Enfant Musulman
- Mendicité et talibés
- Association des Jeunes Musulmans de Côte d'Ivoire
- Conseil National Islamique
- Conseil Supérieur des Imams, des Mosquées et des Affaires islamiques
- Détenteur des droits
- Éditions ALIF Islam Info
- Langue
- Français
- Source
- Ibrahim Doumbia
- Contributeur
- Frédérick Madore
- Identifiant
- iwac-issue-0000810
- contenu
-
« Dis : Invoquez Allah, ou invoquez Le Tout Miséricordieux. Quel que soit le nom par lequel -vous l'appelez, Il a les. plus beaux noms... »
Sourate 17, Verset ïl0 ‘
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Selon Othman Ibnou Affane (raa), le Messager d'Allah (saw) a dit :"Le meilleur d'entre vous est celui qui a appris le .? Coran et l'a enseigné aux autres". -^
Bokhari
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JEM 2006/ 1427
Congrès deTAJMCI
Nous voulons valoriser tannée O musulmane
Islam et mendicité
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Nourdine
Oyéwolé © pour 3 ans~
La gravité de négliger la prière e
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le CNI est me structure ederative....
I Mous travaillons nom le bien le la communauté musulmane’
El Hadj Touré Fama
Coordonnateur du Conseil National Islamique (CNI) :
Islam Info N° 018 du Mercredi 1er au Mardi 7 Mars 2006
2
^Jiïitorial >
R .E L I G I O N
EnmntpoirliHilMiiZ
1,2,3... 17 et de 18 pour Islam Info. Ce qui équivaut à plus de quatre mois d'existence pour cet hebdomadaire. Avec le numéro 17, Islam Info a bouclé ce que nous avons baptisé la saison 1. Elle avait pour objectif d'assurer Foxistence du journal. Et cette bataille de l'existence, nous pensons ravoir gagnée. Comme le dirait Fautre, il s'agissait dans un premier temps d'exister. Ce challenge a été gagné avec vous et grâce à vous. Vous qui n’avez eu de cesse de nous appeler dé jour comme de nuit pour nous féliciter, nous encourager et nous faire des suggestions afin que notre journal, votre journal aille toujours de lavant C'est le lieu pour nous de remercier tous ceux de nos frères et sœurs spécialistes en matière de médias et de journalisme pour leurs apports salutaires. C’est la preuve évidente que la communauté dans son ensemble nous soutient et nous suit pour le travail que noüs faisons. Nous en sommes flattés et prenons cela comme un défi pour toujours mieux faire. Car, nous nous sommes engagés pour une autre bataille, celle de la mobilisation de toute la communauté autour du journal. Et le n° 18 constitue le premier numéro de la saison 2 que nous avons nommée « le pari de la mobilisation ». Nous savons que nous vaincrons une fois de plus grâce à Dieu, grâce aux prières et bénédictions des uns et des •
autres et à l’achat effectif du journal par tous. Pour que cela soit, nous avons estimé qu’il était bon
d’apporter quelque touches nouvelles à Islam Info, pour le rendre plus attractif afin que
chaque lecteur y trouve son compte. Nous n’avôns oublié ^ ^personne. C'est ainsi que vous y * • découvrirez de nouvelles rubriques et sous-rubriques
aussi nombreuses et variées les
unes que les autres. Nous avons pour souci de vous faire plaisir. Dans tous les cas, le credo de notre journal se résume comme suit:
- Islam Info çst un journal d’information et de formation pour consolider les connaissances, - Islam info est un journal d^du-cation pour un changement positif des comportements. Un tel journal ménte un soutien plus qu’effectif de toute la communauté pour encourager ceux quiy.travaillent Les musulmans n’ont pas le droit de le laisser mourir à l'image de ses prédécesseurs. En d’autres termes, la mobilisation autour d’Islam Info doit être totale et sans calcul. Nous savons que nous réussirons parce que nous nous avons non seulement des lecteurs conscients de leur devoir, mais aussi une équipe engagée et déterminée à travailler avec ardeur et foi pour ne pas faillir à la mission qu’elle s'est assignée. Celle de permettre aux lecteurs dans le silence de la nuit, d'oublier le stress d’une journée mouvementée à travers la lecture d'Islam Info pour se réarmer spirituellement et garder un seul contact, celui avec Dieu, le Très Haut, créateur de ce monde. Toute l'équipe d’Islam Info attend beaucoup de toute la communauté pour se donner les moyens de toutes les victoires !
Lssali Koné
LA PRIERE
La gravité de la négligence de la prière
La prière est un moyen de purification extraordinaire des péchés pour le musulman, comme l'a évoqué le Prophète Mouhammar* (saw) dans de nombreux Hadiths.
Avant d'aborder la question de la gravité que représente la négligence de la prière obligatoire en Islam, je voudrais rappeler un certain nombre de choses :
La prière est le plus important pilier de l'Islam après la profession de foi.
L'une des dernières recommandations du Prophète Mou-hammad (saw) à l'attention de sa communauté, avant qu'il ne quitte ce monde, portait sur le .respect de la prière.
D'après les Hadiths, il apparaît clairement que la prière sera 1^ premier devoir sur le quel les croyants seront interrogés le Jour du Jugement Dernier.
Le Prophète Mouhammad (saw) affirmait que la fraîcheur de ses yeux se trouvait dans la prière.
Quand II (saw) était préoccupé par quelque chose, il allait chercher du soutient dans la prière. La prière est un moment durant lequel le croyant converse directement avec Dieu. En effet, dans un Hadith, il est relaté que lorsque le musulman récite les différents versets de la sourate l’Ouverture "Fâtiha", Dieu lui répond immédiatement. C'est peut être la raison pour laquelle certains affirment que la prière est le (l'ascension) du croyant.
La prière est également pour le croyant un moyen qui lui permet d'exprimer par ses gestes et sa conduite sa totale soumission à Dieu. La prière est un moyen de purification extraordinaire des péchés pour le musulman, comme l'a évoqtié le Prophète Mouhammad (saw) dans de nombreux Hadiths.
Ces différents éléments montrent clairement l'importance de la prière en Islam. Il est à noter cependant que les références islamiques n'ont pas seulement évoqué l'obligation de la prière ainsi que les vertus qui sont liées à sa pratique; ils contiennent également des mises en garde sévères et des avertissements terribles à l'encontre de ceux qui font preuve de négligence par rapport à ce devoir fondamental.
Il est ainsi rapporté dans les Hadiths que le Prophète Mouhammad (saw) a dit: * "En vérité, entre l'homme et le polythéisme ainsi que la mécréance, il (n'y) a (que) la négligence de la prière. (Mous-lim)
C'est en raison de ce genre d'avertissements que certains Compagnons (r.aou) (tels que Oumar (r.aou), Abdoullah Ibné Abbâs (radhia Allâhou anhou) et Abdoullah Ibn Mas'oûd (r.aou) , ainsi que de nombreux savants parmi lesquels l'Imâm
Ahmad Ibn Hambal r.a., Ishâq Ibn Râhwayh r.a. et Abdoullàh Ibn Moubârack r.a.) étaient d'avis que celui qui délaisse une prière obligatoire sans raison valable perd sa foi et devient mécréant. Il est à noter cependant que cette question n'a jamais fait l'unanimité et elle a toujours été controversée. En effet, la majorité des savants pensent, se basant pour cela sur un certain nombre d'autres références, que celui qui abandonna la prière sans motif valable mais qui ne renie pas pour autant son obligation commet un très grave péché. Il reste cependant musulman. Ils interprètent cet hadith comme étant en rapport avec celui qui délaisse la prière en remettant en question son caractère obligatoire. Il n'en reste pas moins que les propos du Prophète Mouhammad (saw) sont très durs et donnent à réfléchir...
Dans un autre Hadith, il est dit en ce sens :
"Celui qui ne respecte pas la prière n'aura ni lumière, ni preuve (en sa faveur), ni salut (le Jour du Jugement Dernier). Et il sera le Jour du Jugement dernier en compagnie de "Qâroûn" (Coré), "Fir'aoûn" (Pharaon), "Hâmân" et "Oubay Ibn Khalf"." (Ahmad, Tabrâni et Ibn Hibbân)lbn Qayyim r.a., expliquant ce Hadith, écrit que: Celui dont le pouvoir aura empêché de prier sera ressuscité avec Pharaon. De nombreux versets du Coran relatent comment il avait abusé de son pouvoir pour asservir son peuple et-s'était lui-même proclamé comme étant Dieu. Le Coran évoque également sa tyrannie, sa rébellion envers Dieu et le Prophète Moïse (a. salâm).
Celui dont les biens auront empêché de faire la prière sera ressuscité en compagnie de Coré (voir le sort qui lui a été réservé dans le passage suivant du Coran : Sourate-28 / Versets 76 à 82).
Celui dont la fonction et l'attachement à l'honneur l’auront empêché de prier sera ressuscité avec Hâmân qui est également mentionné dans le Coran comme étant un proche collaborateur du Pharaon, dont il était le vizir. Celui dont le commerce aura empêché de faire la Salât sera ressuscité aux côtés de "Oubay Ibn Khalf". A titre de rappel, il faut savoir que ce dernier? était un riche commerçant païen de la Mecque et un ennemi acharné du Prophète Mouhammad (saw). Il avait l'habitude de dire au Prophète Mouhammad (saw) qu'il avait élevé et entretenu un cheval dans le seul but qu'un jour il
s'en servirait pour le tuer. Une fois, le Prophète Mouhammad (saw) lui répondit en ces termes : "Incha Allah, c'est Moi au contraire qui vais te tuer I". Cette prophétie se réalisa plusieurs années plus tard,-lors de la bataille de Oud. Le Prophète Mouhammad (saw) le blessa alors légèrement avec une petite lance. Mais cette blessure fut pourtant à l'origine de sa mort, et il rendit l'âme dans d'énormes souffrances, avant même d'avoir pu retourner à la mecque.
Le Jour du Jugement Dernier, comme enseigné dans le Coran et les hadiths, sera vraiment terrible... Ace moment, chacun essaiera de s'attirer la Miséricorde de Dieu... En ce Jour, la colère de Dieu sera si grande que même les Messagers et Prophètes (a.s) n'oseront pas Lui demander quoique ce soit... Dans ces conditions, essayez d'imaginer la situation de celui qui se retrouvera aux côtés des plus grands ennemis de Dieu... Que Dieu nous préserve tous d'un tel sort ! Amine.
Dans un autre Hadith, il est rapporté que le Prophète Mouhammad (saw) a dit :
“Celui qui a perdu une prière, c'est comme si on lui avait pris sa famille et ses biens." (Ibn Hibbân et Ahmad)
Au travers de ces propos, le Prophète Mouhammad (saw) veut faire prendre conscience aux croyants et croyantes que le préjudice que représente pour un individu la perte de sa famille et de ses biens est équivalent au préjudice que doit supporter celui qui a perdu une seule prière. Essayez d'imaginer à partir de là, la situation de celui qui délaisse les cinq prières quotidiennes...
Ces différents Hadiths que nous avons vu jusqu'à maintenant ne laissent place à aucune ambiguïté : la négligence de la prière compte parmi les péchés les plus graves... Pourtant, combien de fois, demos jours, nous nous montrons insouciants à ce sujet. Par exemple, il suffit que l'on soit un peu souf-
_ _ ISLAM INFO FtMININ^— : Chères tectrices cette page est ta vôtre. N'hésitezpasà 'nous écrire pour partager un point de vue, donnerune.
V astuce. Vos témoignages nous intéressent, vous êtes ’ confrontées à des difficultés, vous avez eu la force et le courage de vous en sortir, partagez votre expérience avec MMA^finécrivant à la rubrique islam info féminin ^^MW’ islaminfoci® yahoo fr * _ ' * Un concours ætlatâ pour le plus beau M
du mas» le chouchou du mois », faites- nous parvenir les photos par mails ou en les déposant au siège du journal .à ‘ ^^ ïsæ** " oaouyafva@yahoo.fr --^®m«
frant pour qu'on délaisse complètement la prière. En agissant ainsi, nous oublions la réaction de Oumar (r.aou) dans les derniers moments de sa vie : Bien qu'il avait été poignardé à plusieurs reprises et qu'il avait des blessures ouvertes très graves avec une forte hémorragie, cependant, lorsqu’ arrivait l'heure de la prière, on le réveillait et on lui demandait s'il désirait l'accomplir. Il répondait par l'affirmative, l'accomplissait comme il le pouvait et ajoutait alors : "Celui qui ne fait pas la prière n'a pas de place en Islam...Pureté à Dieu ! Ces gens avaient réellement compris l'importance de la prière ! Que Dieu nous accorde également cette compréhension qui nous fait défaut aujourd'hui. Amine.
Il est à noter que les Hadiths cités portent également sur le fait de ne pas accomplir la prière à son heure et de le remplacer par la suite, et ce, sans raison valable. Ibn Mas'oud (ra aou) , commentant le verset suivant du Coran qui dit " Malheur donc, à ceux qui prient tout en négligeant leur prière" , affirme que cela concerne ceux qui retardent les prières.
Dans un Hadith du Sahîh Bou-khàri, il est rapporté qu'une fois le Prophète Mouhammad (saw) fit un rêve dans lequel il vit un homme qui se faisait écraser la tête indéfiniment avec un rocher (c'est à dire qu'à chaque fois qu'il avait la tète enfoncée, le temps que le rocher soir ramené, sa tête retrouvait sa condition normale. Et le supplice recommençait alors à nouveau...). Lorsqu'il questionna Djibril (a.s) qui l'accompagnait à ce sujet, voici la réponse qu'il obtint : "Cet homme avait appris le Coran et l'avait ensuite délaissé et il se montrait négligent envers les prières obligatoires."
Qu'Allah nous protège de tous les châtiments et nous permette de toujours respecter la prière, ainsi que tous les autres devoirs religieux.
\ahaya ibn lioussein
Islam Info N° 018 du Mercredi 1er au Mardi 7 Mars 2006
------------QUESTIONS-RÉPONSES DE LA SEMAINE
• ^' : Comment les fidèles qui prient derrière un Imam voyageur (qui doit donc
• raccourcir ses prières) doivent compléter leurs prières ?
RI : La prière doit être complétée individuellement. Il n'y a jamais deux Imams dans une même prière.
HADITH DELA SEMAINE :
• Q2 : Le travail de la femme musulmane est-il interdit ?
• R2 : Il n ’y a pas de textes dans le Coran qui l’interdit.
Mais, certains hadiths indiquent le travail assigné aux femmes (...) Le Prophète (SAW) avait recommandé à l’époque à Aïcha (RA) de s’occuper de la famille (...) Kadidja, (l épouse du Prophète (SAW)) était commerçante. Après son mariage avec le
• Prophète (SAW), elle gérait la maison et le Prophète (SAW) gérait son commerce. •
e Q3 : Pourquoi certaines femmes se voilent -elles tout le visage ?
R3 : Les femmes du Prophète (SAW) se voilaient tout le visage. C’est pour suivre l’exemple des femmes de l’Envoyé (SAW) qu’elles le font...
# Q4 : Un homme peut-il épouser sa fiancée qui est séropositive ?
£ R4 : Dieu dit ceci : « Il ne faut pas se jeter dans le désastre ». Le mariage peut être £ obligatoire, facultatif ou interdit. Le mariage est obligatoire si toutes les dispositions
sont réunies pour le faire (conditions physiques, morales et financières) ; Il est facultatif si l homme n est pas prêt, c'est-à-dire, s'il n'a pas un travail fixe, n'a pas d’écono-t mie. Tout cela pour ne pas mettre la femme dans des difficultés (...) ; Le mariage, • enfin, est interdit quand l’un des époux est atteint d’une maladie mortelle et transmis-^ sible, puis dans un second cas à un homme qui est impuissant. Avant le mariage, si l’un des futurs conjoints est atteint d’une maladie transmissible et mortelle ou si T un des deux présente une défaillance au niveau de l'appareil reproducteur (impuissance), il n y a pas de mariage. Si le dysfonctionnement de l'appareil reproducteur intervient
• dans le mariage, l'islam recommande qu’on donne un temps à la personne malade 9 pour se soigner. Quand votre fiancé(e) est séroposiliflve), il faut l’assister moralement • et financièrement) (...) (Mais) il ne faut surtout pas se jeter dans le feu.
Source : Imam Diakité Mohamed
LE SAVIEZ-VOUS ?
• Dieu a dit dans le Saint Coran :
• « C'est lui (Dieu) qui donne libre cours aux deux mers, l'une d'eau douce et rafraîchissante,
• l’autre, salée et amère. Il a assigné entre elles une zone et une barrière insurmontable. » (sou-
• rate 25, verset 53). *
Ce verset parle d’une barrière Invisible qui existe entre l’eau des fleuves (arrêtant toute soif) et , l’eau saumâtre des mers, des océans. Selon les recherches des scientifiques, celte barrière
• résulte d’une pression entre l’eau pure et l’eau salée et appelée pression osmotique, dirigée de • l'eau pure vers l ’eau salée.
• Cette barrière fait que, selon toujours les résultats des recherches scientifiques, les deux eaux
• ne se mélangent pas facilement. Conséquence : les eaux des fleuves pénètrent dans les mers et s ’étendent longuement sans se mélanger avec l ’eau de mer. N'eut été l'existence de cette pres-
9 sion osmotique orientée de l’eau pure vers l’eau salée et non l’inverse, les sels (des mers) se • seraient diffusés dans les eaux pures facilement ; s ’y seraient pénétrés, se seraient mélangés • avec elles et toutes les eaux de la ferre seraient devenues salées. Ce qui arrêterait alors toute • vie végétale, puis toute vie.animale et enfin toute vie humaine. C’est grâce à cette pression * osmotique que tout arbre peut puiser de l ’eau, des nappes souterraines profondes pour sa croissance. Il faut aussi ajouter que dans chaque cellule de tous les êtres vivants, cette pression
® osmotique joue im rôle très important. Elle permet en effet aux cellules (qui possèdent des • membranes et des cruches) de se protéger et de se nourrir grâce aux pressions osmotiques • sélectives. La découverte de ces mystères aujourd’hui, décrits par le Coran depuis 14 siècles, • participe du miracle coranique.
à
LA DOUA (INVOCATION) DE LASEMAINE
Le Prophète (saw] dit:
• "Dieu possède des serviteurs auxquels recourent les gens en cas de besoin, ceux-là sont préservés du châtiment de Dieu, le jour du jugement”
9 "La foi est en deux moitiés : une moitié dans la t patience et une moitié dans le remerciement ” f "Le croyant est affable et accessible. Fi à celui qui ne
l ’est pas ”
LES SOURATES DE LA SEMAINE :
Sourate Al -AdîyâHLes coursiers)
• C’est la 100e sourate du Coran. Elle est la I4eme dans • Tordre chronologique. Elle comprend 11 versets d'inspira-tion mecquoise.
Le titre est tiré du premier verset où il est question de • "celles qui vont à fond de train, qui courent”, ce participe • actif au féminin pluriel désigne les juments.
। Cependant étant donné que c’est un pluriel se rapportant à des êtres non doués de raison et du fait du contexte, les
* conunentateurs T interprètent comme destriers, chevaux en • général (Khayl). C’est le cas de Tabari. Pour d’autres, il • s’agit de chevaux de combat (Khaylul- ghawz). L'opinion g selon laquelle, il s’agirait de chameaux est rejetée par Tabar(. Concernant les circonstances de sa révélation,
• Muqâtil a rapporté : « une fois le Messager (SAW) a • envoyé une expédition contre im clan de Kinana et à la tête * de laquelle il a désigné Al-Munthir ben Amru al-Ansari.
Mais les nouvelles de cette expédition tardèrent à parvenir w au Prophète (SAW). Ce qui provoqua ces commentaires des • hypocrites qui dirent : "Ils ont été tous abattus ”. Sur ce, • Dieu, le Très Haut, en donna des informations. Par : « Par les coursiers haletants. "C'est-à-dire par les chevaux de cette expédition. Cela est confirmé par Ibn Abbas cité par • Abdel Ghâfir ben Muhammad al-Fârisi.
• La sourate Al-Âdiyât peut se diviser en 3 parties : des ver-। sets 1 à 6, Dieu le très Haut met en lumière l'extrême ingra-e titude de l’homme ;
-Au verset 8, H souligne que l'homme aime passionnément • la richesse. ; /
• - Aux versets 7, 9,10 et 11, Dieu nous apprend que * l’homme ignore que Dieu lui-même est témoin et bien informé de tout ce qu ’il fait. ’
• Sourate 100 :Tntsa1|MiM-TMucliM
• Transcription:
- Bismillahir Rahmanir Rahùn
* -1 wal- âdiyâti dab-hâ
• - 2 Fal-moüriyât qadhâ
- 3 Fal- moûgwirâti soub-hâ
- 4 Fa-athama bihi naq’â
9 - 5 Fa-wassaina bihi jam’â
• - 6 Innal-insâna li-Rabbihi lakanoûd
t- 7 Wa- innahou alâ dhalîka la chahid
0 - S- Wa- innahou H houbbil khaïri la chadîd.
- 9 A falâ Ya- alamou idha bou-outlùra mâ fil qoubouri 9 -10 Wa hussila mâ jis-soudoûri
• - II Inna rabbahoum bihun yawma idhin lakhabir
• Lorsque vous ressortez de la mosquée, il faut réciter la doua suivante :
# Bismillahi wa salatou wa salamou ala rassoûlil lahi. Allahômma inni as-alouka mine fadlika Allahoumma a-assimnî mina chaytanir rajîm.
• Traduction : Au nom d'Allah, la bénédiction et la paix soient sur le Messager d'Al-• lah (SAW). Ô Allah, je te demande dé m’accorder de ta grâoe. Ô Allah, protège-moi
• contre Satan le lapidé.
GLOSSAIRE : LE MOT “AT-TAKBIR
• Le tenue “Takbir” est la dénomination de l’expression « AllahouAkbar ». Si lors
9 d’un sermon, un prêche ou dans une assemblée vous entendez la terme "Takbir » (ou Takbirate) Sachez qu’il s’agit de l’expression « Allahou Akbar, qui signifie "Dieu est le plus grand”.
• Quand vous êtes dans une assemblée et qu ’à un moment donné, le maître de cérémonie • ou quelqu’un d’autre dit * Takbir », alors répondez avec les autres "Allahou Akbar’’.
* Le « Takbir » remplace là, les applaudissements (déconseillés) Abou Ismaël
9 Au nom d’Âllah, le Tout Miséricordieux, le très Miséricor-
• dieux
il- Par les coursiers qui halètent,
* 2- qui font jaillir des étincelles,
3- qui attaquent au matin,
• 4- et qui font ainsi voler la poussière,
• 5- et pénètrent au centre de la troupe ennemie.
0 6- L’homme est, certes ingrat envers son Seigneur ;
É 7- et pourtant, il est certes témoin de cela ;
W 8- et pour l’amour des richesses, il est certes très ardent.
• 9- Ne sait-il donc pas que lorsque ce qui est dans les tombes
• sera bouleversé,
10- et que sera dévoilé ce qui est dans les poitrines,
11- ce jour-là, certes leur Seigneur sera Parfaitement
• Connaisseur d’eux.
Is±_n Info N° 018 du Mercredi 1 er au Mardi 07 mars 2006
EVENEMENT
INTERVIEW
TOURÉ FAMA (VICE-PRÉSIDENT DU CNI) :
le CNI est une stnicture fédérative oui travaille pour le bien de la Communauté”
Islam Info ouvre ses colonnes à M. Touré Fama, vice-président du CNI et directeur de société.
Dans cet entretien exclusif, il lève un coin de voile sur les actions du CNI. .
Islam Info :Yati1une différence fondamentale entre le Conseil national islamique (CNI) et le Conseil supérieur des Imams (COSIM)?
Touré Fama : En ma qualité de pionnier du CNI, je peux dire que nous poursuivons le même but que le Conseil Supérieur des Imams. Toutefois, comme son nom l’indique le Conseil supérieur des Imams regroupe ceux qui ont pour activité principale de guider les musulmans, de les aider à raffermir leur foi et de leur donner une formation spirituelle. Alors qu’au Conseil national islamique (CNI), nous sommes des cadres et de simples ^fidèles. Nous nous retrouvons pour réfléchir sur les préoccupations de la communauté musulmane. En ce sens, nous sommes les bras * séculiers du Conseil supérieur des Imams et de ce fait une structure fédérative qui travaille pour le bien-être de la communauté, et pour la promotion de l’Islam. C’est pourquoi, nous demeurons à l’é-
coûte et au service de toutes les- ^or] .sur tout le territoire national. Composantes de cette commu- Grâce / au Conseil national islamique, Jes musulmans parient d’une même voix quand les événements graves touchent le pays. Pour le bilan, il y a effectivement beaucoup d’acquis. Au niveau de l'éducation et de la formation religieuse, on constate que les cadres, les jeunes et les femmes ont une meilleure compréhension de leur religion devenant ainsi des modèles pour leurs enfants.
Aujourd’hui à travers l'AEEMCI et l’AJMCI, la jeunesse musulmane
nauté : les cadres, là jeunesse, les femmes, les prédicateurs et les enseignants. Alors que le Conseil supérieur des Imams (COSIM) est la structure spirituelle et religieuse. Par ailleurs, au CNI nous he pouvons prendre de décisions importantes touchant à la religion, sans nous référer au COSIM. En résumé, le COSIM regroupe des guides religieux et le CNI, les associations et communautés musulmanes.
Il : Le CNI a aujourd’hui plus de dix (10) ans d'existence, quel bilan pouvez-vous faire ?
TE : Avant la création du Conseil national islamique, tout un processus avait été enclenché. Il y a eu d ‘abord cette volonté de promouvoir l’islam en Côte d'Ivoire et de regrouper les organisations islamiques ; car nous ne l’étions pas. 'Ainsi, c’est à travers cette volonté de donner une allure à la vie de la communauté musulmane ; qu’il a été décidé effectivement de mettre en place une structure fédérative. Cela n'a pas été une tâche facile de mettre ensemble toutes les communautés et associations musulmanes. La fédération une fois mise en place, il fallait travailler et coordonner toutes les activités car chacune d’elles dans sa mosquée avait ses propres activités. Cela créait souvent une cacophonie au sein de la commu-i auté. Nous avons alors constitué tas structures administratives, de communication, de formation, etc. Par les séminaires, nous avons réussi effectivement à former les cadres musulmans pour être de vrais interlocuteurs de l’administra-
---C^r^~’m?'yr;tr;rç3:-^*;?":;y^,;7',.ffi^^ ... ;,.-~r ~. i ■■ '... ~ - J JMWMWJBWMMMMMMB
El Hadj Touré Fama en compagnie El Hadj Doumbia Ibrahim, notre Rédacteur en chef
échange efficacement avec les langue arabe soit introduite comme
jeunes d’autres confessions religieuses. Tout cela a contribué à faire des musulmans des citoyens accomplis et sans complexe. Par rapport aux réalisations beaucoup de choses ont été entreprises : au niveau de la communication, nous avions à l’époque un journal dénommé "Plume Libre". Celui-ci a été remplacé aujourd’hui par "Islam Info". Nous avons également une radio confessionnelle musulmane appelée Al Bayane. Nous avons à ce jour, un groupe scolaire dénommé Groupe scolaire Iqra qui fonctionne normalement. Grâce à nos partenaires institutionnels, nous ouvrirons bientôt cinq autres écoles précisément à Korhogo, à Abidjan, à Bouaké et à San Pedro. D’autres projets concernant l’éducation le social et le pèlerinage sont actuellement en cours de réalisation. Nous avons aussi obtenu de feu le président Félix Houphouët Boigny des jours fériés. Nous avons en outre pu mettre en place un Centre d'Etude, d’Information et de Documentation appelé CEID. Cette structure fait par exemple des études sur la pénétration de l'islam et sur l'évolution des musulmans en Côte d’Ivoire. D’autres projets
similaires font l'objet d’études. Nous avons un site Internet. Les rapports entre les institutions internationales et le CNI se développent davantage. Le Conseil national islamique a des rapports avec Sanf Egidio basée en Italie, où le président Koudouss est régulièrement invité à participer à différentes conférences. Le président Idriss Koudouss a été élu comme membre de l'Association pour le rapprochement des écoles juridiques : islamiques. En plus, nous avons demandé que l’enseignement de la
deuxième langue dans les établissements et les choses sont en bonne voie. Nous avons pu obtenir une convention entre l’Etat de Côte d'Ivoire et le CNI pour la création d'établissements scolaires qui bénéficieront du programme national. Malgré nos contradictions, le CNI et le COSIM demeurent nos références.
Il : Vous semblez très satisfait du bilan du CNI, certaines personnes sont d’avis contraires. On vous reproche de ne pas soutenir la jeunesse ; par exemple les diplômés qui auraient pu bénéficier de bourses pour aller à l'extérieur et ceux qui passent les concours ?
TF. : Vous savez, il faut toujours se remettre en question, l’homme n'est jamais parfait. Seul le Créa-teür l’est. A ce niveau, nous avons beaucoup à faire. Cela dit, les écoles créées sont pour nos jeunes diplômés ; ensuite dans ravenir avec les projets du CHAMCI et de l’UCAMCI, nous allons donner de l’espoir à nos enfants pour une meilleure insertion et nous créerons les conditions pour cela grâce ces
projets. Cependant, nous-mêmes n’avons pas de moyens, nous ne sommes pas subventionnés, c’est grâce aux différentes communautés qui cotisent et aux cadres qui nous donnent les moyens de survivre et d’organiser nos manifestations. Inch'allah grâce à nos projets, nous serons indépendants financièrement. Et nous améliorerons les conditions d’existence de notre jeunesse.
U. : Qu'en est-il exactement de l’organisation du prochain congrès du Conseil national islamique après les
décès des cheikh Affou SANOGO et Anzoumana KONATE ?
T.F. : Le président Koudouss
a
dirigé le CNI jusqu’en 1996, c’est à cette même date que le congrès l’a . reconduit pour un nouveau mandat
de 3 ans renouvelables. Mais suite aux événements de décembre 1999, aucun autre congrès n’a pu se tenir pour diverses raisons. Cela a amené feu le cheikh Affou Sanogo à demander le report sine ' . die du congrès afin d’éviter que la : communauté musulmane ne con-•: naisse une quelconque division. ’• Avec feu le cheikh Anzoumana
‘ Konaté, il était également question
de voir à quel moment nous pour- •
rions convoquer les associationsq ce sort*Au sein du bureau
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pour organiser un congrès ordinaire. Avec la situation du pays qui est divisé en deux, nous avons dit qu’il faut garder la cohésion pour que le président Koudouss et ses collaborateurs continuent la mission qui leur a été confiée. Néanmoins, nous réfléchissons chaque jour sur l’organisation de ce congrès. A ce sujet, le bureau exécutif avait déjà convoqué les associations pour leur demander de réfléchir et de faire des propositions en vue de l’organisation prochaine du congrès. Toutefois, nous continuons de respecter les textes ; il y a un bureau exécutif, un président et un commissaire aux comptes qui sont toujours en place ; nous travaillons toujours sous l’autorité du COSIM.
Les réactions que vous constatez sont des contributions et avis liés à l'évolution de toute structure. Il en est de même pour un enfant qui naît, grandit et gravit des échelons, avant l’âge de maturité, il aura des périodes de turbulences. C’est ce qui se passe dans toutes les structures de quelque nature que ce soit Les crises d'évolution et de maturité sont donc normales ; et ce n’est pas le- CNI qui y échappera. Quoiqu’il en soit, nous continuons à travailler pour le bonheur de la communauté malgré tous ces remous, les résultats sont là et nous n’avons jamais baissé les bras. Le CNI est aujourd’hui connu mondialement, ce qui fait qu’aucune autorité ou personnalité extérieure n’entre en Côte d'Ivoire sans consulter le CNI pour les avis, suggestions et échanges. Il n’y a pas de parti politique, d’ONG, ou d’autres structures qui ne viennent sans discuter avec nous, car, ils connaissent le sérieux du CNI.
II : En dépit de ces réactions dures à votre égard, qu'allez-vous faire ? Prévoyez-vous une autre ‘ date ?
TF. : Unanimement, nous avons voulu le faire fin 2004, vous'savez ce qui s est passé avec les événe-
ments de novembre 2004. Il était difficile pour nous d'organiser un congrès. Aussi pour répondre aux vœux de feu Cheikh Affou Sanogo qui a souhaité un minimum de paix avant que nous n’entreprenions
l^loin Info N° 018 du Mercredi 1 ®r au Mardi 07 mars 2006
VIE DE LA
OMMUNAUTE
exécutif,’ nous pensons tous les jours à comment organiser le congrès. Partant de là, je m'investis nuit et jour à la cause islamique malgré, mes occupations professionnelles pourqu’enfin se tienne le congrès. Dans ce sens, nous continuons de tenir les réunions avec toutes les associations.
LL : Il se dit souvent que le président Koudouss est de connivence avec le pouvoir, quel est votre avis sur la question ?
T.F. : Chaque fois que cette question m’est posée, je m’interroge sur l’objectif recherché par ceux qui posent le problème de cette manière. Un chef religieux n’est pas un chef de parti, il est dans sa mosquée, son église, sa synagogue ou son temple et il a des fidèles de toutes tendances. Lorsqu'on a besoin de rencontrer la communauté musulmane, je pense que F Imam Koudouss en tant que chef religieux est un interlocuteur crédible. Que vous soyez dans l’opposition, que vous soyez chef religieux, quand le chef de l’Etat a besoin de vous, vous répondez à son appel en posant les problèmes de votre communauté. Alors si rencontrer les autorités politiques et leur poser les problèmes de la communauté musulmane est une complicité, je dis que c’est une bonne complicité. Mais s’il y allait pour des problèmes personnels,* cela pourrait être autre chose. Je ne vois donc pas en quoi, avoir des rencontres avec les autorités politiques de ce pays, peut être perçu négativement. Je m’interroge sincèrement sur les intentions réelles de ceux qui tiennent ces propos.
faire la paix avec leurs voisins. A travers, le Forum des confessions religieuses, des rencontres ont été organisées pour expliquer aux différents protagonistes d’aller dans le sens de la paix. Ensuite, l’Imam Koudouss a participé à des séminaires et des conférences qui ont permis à ses collaborateurs de sensibiliser d’autres communautés dans l’intérêt de la paix ; il a évité une guerre civile et religieuse à la Côte d'Ivoire en ne répondant pas aux brimades et agressions subies par nos mosquées, nos imams et fidèles. Il était avec toutes les structures de l’ONU, pour organiser des rencontres afin que la paix revienne en Côte d'Ivoire.
U. : Comment expliquez-vous que quel que soit le pouvoir en place, le CNI est considéré comme un adversaire ?
T.F. : Je pense qu’il faut situer les choses dans leur contexte ; le CNI sous l’autorité des lmams.se .bat pour le pouvoir de Dieu (le poüvoir
spirituel) et le CNI a mis Dieu au centre de toutes ses entreprises. Mais, le pouvoir qu’exerce nos autorités ici-bas est temporel et n’intègre pas Dieu, il est donc normal que celui qui se bat pour ce pouvoir temporel et qui n’intègre pas Dieu, sort en contradiction avec celui qui intègre Dieu. C’est pourquoi, on sentira toujours que le
LE CONGRÈS DE L'AJMCI
AJMCI, Berthé passe le flambeau à Nuredine pour 3 ans
Les travaux du 5e congrès ordinaire de l'Association des jeunes musulmans en Côte d'Ivoire (AJMCI) qui se sont tenus du 17,18 au 19 février 2006 conjointemeht'au lycée moderne la Colombe et au Foyer des jeunes de Koumassi, a connu son épilogue avec l'investiture du nouveau président Nuredine Oyéwolé. Ce congrès co-parrainé par le ministre Touré Moussa et Samba Coulibaly Directeur de société, avait pour thème central : quelle contribution de l’AJMCI pour l’émergence d'une jeunesse ivoirienne facteur d’unité et de paix ?
Nuredine Oyewolé est depuis le dimanche 19 février 2006, le nouveau président du bureau exécutif national de l’AJMCI ; en effet c’est à l’issue d’une concertation comme le recommande l’islam que le choix a été porté sur le frère Nuredine. En plus du président, le congrès a procédé à la désignation des deux commissaires aux comptes selon les statuts et règlements de la structure. Ce sont les frères Ouédraogo Adam et Anoh Richmond.
Flash back sur l’ouverture de ce cohgrès, le samedi 18 février 2006. C’est le foyer des jeunes de Koumassi situé en face de l'église saint J^énhé gui a servi de cadre à la cérémonie d'ouverture du congrès. C’est après une lecture psalmodiée du saint Coran qu'a débuté la série d’allocutions. Le premier à ouvrir le bal a été le Conseil supérieur des Imams (COSIM ) garant spirituel des assises. l'Imam Ismaël Coulibaly, au nom de ses pairs, a remercié l’AJMCI pour son combat au service de l'islam. Et il a félicité les
4 *
Le président Nouredinc
l'AJMCI pour le choix de sa modeste personne, à ses filleuls, il les a exhorté de bannir de leur rang toute velléité de division. Pour dore cette série d’allocution, c'est l'asso-dation mère, le Conseil national
islamique (CNI) qui par la voix de son vice-président, El Hadj Fama Touré a rendu un hommage mérité à l’AJMCI en disant ceci «vous êtes notre fierté et notre raison d'être, car malgré les précarités, vous avez tenu à respecter vos engagements » ; il a rassuré les membres de l'AJMCI sur la tenue prochaine du congrès du CNI. Et M. Touré a déclaré ouverts les travaux du 5e congrès ordinaire.
Il est à noter que la conférence d’ouverture a été animée par l’Imam Ousmane Diakité de la mosquée de Bonoumin sur le thème central cité plus haut. L’Imam a incité les jeunes à œuvrer pour la paix en mettant en pratique les règles sociologiques islamiques. Enfin, le 5e congrès de l'AJMCI a pris fin le dimanche 19 février avec la désignation de Nure-dine Oyewélé comme président. C’est l'Imam Dosso qui au nom du Conseil national islamique a clôturé les travaux.
Koïüi Moussa
deux parrains et les donateurs pour CNI qui se bat pour la vérité, pour j । ■ - ...........
intégrer Dieu dans tout ce qu’il fait [
leurs soutiens sans faille à la jeu-
Propos de quelques congressistes
peut donner cefte impression. Ce ! n’est pas lié à un régime, mais à la • gestion du pouvoir dans son inté- H
gralité. Dans un second temps, il ! fai rt rlirp ni ia Ia CNI rlÀc mkA An
nesse musulmane ; enfin l’homme de Dieu a formulé des bénédictions afin que le Tout Puissant Allah les assiste durant les travaux. Après les
Imams, la charge est revenue au
faut dire que le CNI, dès sa mise en . J président du comité d'organisation, place, sést engagé à agir dans le rf limité Mamadou de livrer le dis-
cadre d’une structure apolitique et
Il : Revenons à la situation socio- politique de la Côte d'Ivoire, depuis l'éclatement de la crise ivoirienne, quelles sont les actions que le CNI a menées pour le retour de la paix en Côte d'Ivoire ?
T.F. : Le CNI avait prévenu tous les acteurs politiques du danger qui guettait le pays ; et lorsque la crise a éclaté, le CNI a joué sa partition , le président Koudouss n’a pas cessé de lancer des messages de paix et de réconciliation, malgré les injustices et les attaques dont la communauté musulmane était victime. Très tôt, le CNI a pris le devant des choses en participant au Collectif de la société civile pour la paix, en parcourant les quartiers, les communautés, pour expliquer aux musulmans et aux fidèles des autres confessions religieuses de
s'est toujours battu pour son indépendance. C’est pour cette raison, il ne peut pas être toujours en phase avec les régimes en place. Et lorsque le pouvoir ne voit pas les choses aller dans son sens, il pense systématiquement que le CNI est un adversaire. Je crois que c'est cela le problème. Nous avons dit également que nous vous réservons le droit d’intervenir, lorsque la sécurité et la cohésion de la communauté musulmane sont menacées. Mais, nous évitons de nous compromettre avec un régime donné. Telle est notre vision conforme aux enseignements islamiques, a
Réalisée par Keletigui Sylla et Koné Issa Coll. Koïta (stagiaire)
6ROUPË S6OLAIRR IQRA
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UNE ÉCOLE MUSULMANE 'AU SERVICE DE LA SOCIÉTÉ
cours de bienvenue. Il a réitéré les remerciements de l'AJMCI à l'endroit du maire de Koumassi, aux parrains et à M. Drissa Ballo fondateur du lycée la colombe. Il a terminé ses propos en exprimant sa gratitude au COSIM et au CNI pour leur soutien spirituel et moral. Quant au représentant de la commune de Koumassi, le conseiller, Dramane Ouattara s'est dit ému d’être l'hôte de ce congrès ; et il a souhaité plein succès à ces assises. Ensuite, ce fut au tour du président sortant, Ber-thé Mouhamed Lamine de lire son allocution. Selon le président «voici plus de 3 ans que se sont tenues les assises du 4e congrès ordinaire de l'AJMCI...trois années difficiles pour la Côte d’Ivoire entière et par ricochet pour l’AJMCI. » Concernant son mandat, il a poursuivi qu’«au regard du contexte particulier que vit notre pays, nous avons opéré le choix stratégique de veiller au bon fonctionnement de nos bases. » Prenant la parole en qualité de vice-présidènt du Conseil d'administration de l'AJMCI, M. N’Dia Youssouf a solennellement demandé à l’assemblée une Fatiha à l’intention de tous les militants disparus ; Il a souhaité à l’endroit du COSIM le choix enfin d'un nouveau guide spirituel, au CNI, il a demandé la tenue du congrès afin de dégager les nouvelles orientations de la communauté musulmane. Le parrain, le ministre Touré Moussa a remercié
■ Berthé Mouhamed lamine président sortant)
ll faut dire qu’après trois années très difficiles pour nous car nous n’avions pas prévu, qu’il aurait la guerre en Côte d’Ivoire ; donc les objectifs fixés et les résolutions arrêtées au dernier congrès étaient difficiles à appliquer. Alors, il fallait réorienter les choses en installant nos comités régionaux pour que le travail puisse continuer. Et dans cette même veine, nous avons tablé sur la formation. Par conséquent, ce mandat était celui de la formation.
Diaw Amadou (Ancien président)
Nous rendons gloire à Allah qui a permis que les assises du 5e congrès ordinaire de l’AJMCI se déroulent dans de bonnes conditions. Ça été un des congrès les mieux organisés, car nous avons tenu un pré- congrès. Nous fondons nos espoirs en Allah afin qu’il aide le tout nouveau président.
SoumahoroMoustapha (1er président de I AJMCD
C’est un sentiment de satisfaction qui m’anime en tant que 1er président de cette structure, car je constate que d’année en année, l’AJMCI commence à gagner en maturité . Vous avez dû constater à travers les résolutions, le travail qui a été abattu et je pense que Favenir promet avec le nouveau président qui vient d’être choisi car c’est un enfant de la maison. Il a les
capacités Intellectuelles, spirituelles et morales, nous sommes persuadé qu’il assumera cette
fonction inch’Allah.
Nuredine Oyewolé [Nouveau président de l’AJMCU
Il faut dire que ce sont des senti-
î
ments de joie et aussi de mesure de la responsabilité de la charge qu'on vient de nous confier. Et nous n’avons pas demandé cela, ce sont les frères qui ont voulu nous confier cette tâche. Nous faisons confiance en Allah et . nous savons que c’est sa volonté ; nous l'implorons afin qu’il puisse nous guider sur la bonne voie durant ce mandat.
Imam Ousmane Diakité (COSIM)
C’est une impression de satisfaction parce que les jeunes nous ont présenté une image de sagesse et d’unité. Ils ont organisé leur congrès qui n’a connu aucun problème majeur. Vraiment .nous prions Allah afin qu’il assiste le nouveau président dans sa tâche.
Mme Koné (Département affaires féminines région du Moyen Comoé)
Mes impressions sont positives car c'est la 1 er fois que j'assiste à un congrès. Et il nous est permis de resserrer nos liens de fraternité. Nous avons passé au peigne fin les nouvelles résolutions afin de redynamiser notre structure.
Koïta Moussa
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Islam Info N° 018 du Mercredi 1er au Mardi 7 Mars 2006
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COMMUNAUTE
ANGRÉ - MAHOU
La Fondation docteur Javad Nurbaksh ouvre un centre de santé
L’ONG islamique Fondation docteur Javad Nurbaksh a ouvert un centre médical à Cocody II Plateaux Angré-Mahou. Le centre est en fonction depuis maintenant cinq mois, au quartier Djami.
La Fondation Dr. Javad Nurbaksh est une ONG d’obédience islamique reconnu depuis 2001. Elle a été fondée par des adeptes de l'ordre soufi Nimatoullah. Cette ONG a pour mission d'intervenir dans le domaine de l’humanitaire. Partie donc du constat que les musulmans ne sont pas trop présents dans le social, cette ONG a décidé de combler ce vide en construisant un centre de santé. Ce centre a été financé donc par le Dr. Javad Nurbaksh, grande figure de l’ordre Nimatoullah international et médecin iranien de formation. Le centre est ouvert depuis le 3 octobre 2005 et compte en son sein deux médecins résidents (permanents, à savoir le doc-
teur Raji Mohammed, qui en est faculté de médecine de Cona-le directeur, diplômé de la kry (Guinée) et le docteur
Bamba Kanvanly, diplômé de la faculté de médecine de Casablanca (Maroc). Le centre dispose aussi de médecins spécialistes en pédiatrie (2), ophtalmologie (1), dermatologie (1), gynécologie (1) dont les consultations se font sur rendez-vous. On y trouve également deux sages-femmes et trois infirmières. Le centre comprend une douzaine de pièces avec une possibilité d’extension.
Si en théorie, .les consultations sont payantes (à partir de 1500 francs), en pratique «plus de la moitié des patients bénéficient d'une consultation gratuite. Cela est dû au fait que nous recevons beaucoup de malades indigents", explique le docteur Bamba Kanvanly. “Le centre a
connu un démarrage timide, mais aujourd’hui, nous enregistrons près de dix malades par jour », confie le docteur Raji. Les médecins du centre sont aussi disposés à faire bes cou-vertureç médicales pour les associations islamiques qui les sollicitent pour cela. Le centre souhaite également avoir une plate-forme de coopération avec toutes les ONG intervenant dans le même domaine qu’eux.
Le directeur du centre, M. Raji invite tout le monde, musulmans et non-musulmans à venir se faire soigner dans son centre. Il demande par ailleurs à toute la communauté musulmane de soutenir les efforts du centre.
Notons que le centre médical Nimatoullah est situé à 200 mètres du carrefour du 22e arrondissement de police entre le centre Marie Eugénie des sœurs catholiques et l’hôtel Calao.
Aboli Ismaël
la jeunesse musulmane se mobilise pour le développement rfAl Bayane
Le fan club Al Bayane section Cocody Attoban a organisé dans sa mosquée un thé débat, le dimanche 19 février 2006 de 14 h à 17 h 30 mn. Il était animé par El Hadj Doukouré Ibrahim et Koné Adama de la radio Al Bayane.
^^= Confidences ^
La copine de ma fille est ma rivale
“Les musulmans ne participent pas assez ». Cette phrase a plusieurs fois été répétée au cours des échanges. En effet, le thé débat organisé par le fan club Al Bayane section Cocody Attoban le dimanche 19 février 2006 de 14 h à 17 h 30 a permis à tous les participants de s’enquérir des nouvelles de leur radio. Avec les animateurs, ils ont passé en revue les difficultés (facture de communication, l’électricité, le déplacement du personnel, etc.) qui entravent le bon fonctionnement de la radio. Par la même occasion, ils se sont aperçus de l’utilité de cette radio pour la communauté. Et donc pour la religion. Mais avant d’y arriver, El Hadj Ibrahim Doukouré a, après la lecture d’ouverture et l'allocution de bienvenue de la présidente du fan Club, Mme Bah Mariam, fait un bref exposé portant sur l’historique, la présentation des différentes structures et les objectifs de la radio. Au cours des échanges, les animateurs ont répondu aux attentes des participants. « Je pense que nous avons eu une idée précise main-
NÉCROLOGIE
La grande famille TALAM DIAW à Abidjan, Dabou et Dakar, la grande famille MEDOUNE CISSE à Abidjan et Dakar, les familles alliées, le grand Imam de la mosquée sénégalaise EL-HADJ MAODO GAYE, la communauté sénégalaise, l’AJMCI ont la profonde douleur de vous faire part du décès de leur regretté frère, cousin, oncle, neveu, père, grand-père, arrière grand-père
tenant sur le fonctionnement de la radio » a laissé entendre Dia-kité Ousmane, l'un des participants et il a souhaité que ces initiatives se multiplient.
Instruits des difficultés de la radio, les jeunes ont décidé de s'unir afin de lui apporter l'appui nécessaire. Pour y parvenir, ils souhaitent fédérer tous les fan clubs. C’est d’ailleurs à juste titre que le fan club section Àtto-ban a organisé ce thé débat. Selon Belem Mohamed, chargé des affaires sociales du fan club,
EL HADJ DIAW BOUBACAR
survenu le lundi 20 février 2006.
L'Inhumation a mi lieu la mardi 2VMar 2006 au cimetière de KOUMASSL
Toutes les cérémonies de sacrifices ont lieu au domicile du défunt à Marcory Sicogi le mercredi 22 février 2006. Aussi, nous remercions tous ceux qui de près ou de loin nous ont apporté un soutien spirituel, moral, matériel et financier.
c'est d’abord faire connaître l’existence de ce club, amener les jeunes à y adhérer et exhorter les autres à créer des sections de sorte à agrandir le cercle.
Quant à Doukouré, il les a exhortés à s’unir pour avoir plus d’efficacité. Il a également conseillé aux jeunes de ne participer qu'au nom d’Allah et pour Allah à qui tous rendront compte un jour. Pour lui, les associations islamiques ont joué un rôle déterminant dans la création de la radio et donc elles méritent des encouragements. Plusieurs fan clubs ont participé à cette cérémonie notamment Kou-massi, Adjamé, Port-Bouët. Marcory, Attécoubé, Angré, Palmeraie, Gobélé et Aghien.
M. Koné Adama a donné l’assurance de la couverture très prochaine d'Abidjan et ses environs. Il a aussi interpellé la communauté toute entière à prendre ses responsabilités. Car U faut poser selon lui les actes qui peuvent faciliter l'accès du Paradis et ne pas attendre tout de l'extérieur.
Bamba Arouna
Nos remerciements particuliers vont à l’endroit du COSIM, du CNI, de la communauté musulmane de Marcory Sicogi, de l’AJMCI, des associations musulmanes sœurs, du directeur. de l’Institut de cardiologie d’Abidjan et de tout son personnel notamment Mme Beugré Thérèse et sa famille, les collègues de la SIB, le directeur de CIBI et le personnel, les collègues de TROPIVAL.
Chère sœur, Assalam aleykoum
Je suis enseignante deformation, mariée et mène de avis enfants. La première a 20 ans et les deux autres garçons ont respectivement 16 et 14 ans.
Ma fille, en première année de droit à l'université de Cocody a sa copine, N. qui est devenue nui rivale actuelle. N. était la meilleure (unie de nui file. Je la considérais comme étant mon enfant et elle fréquentait (a maison.
Ma fille m 'a, par la suite, confiée que N. l'a informée qu 'elle se faisait entretenir par un homme nuirié, maïs qu 'elle refusait de le lui présenter. Depuis un certain temps, j’avais remarqué le cluuigement de comportement de mon époux, ses sonies nocturnes se répétaient, nos disputes aussi. Je ne comprenais plus mon nuiri. A l'occasion d'un mariage, je suis infonnée par une de nies belles-sœurs que mon nuiri axait l’intention d’épouser une autre fenune. Renseignement pris, je me rends compte qu 'il s ’agit de la copine de nui fille que j’ai toujours considérée conune nui propre fille. Dans la soirée, j’interroge mon nuiri, il reconnaît les faits et m ’infonne que N. est enceinte et que c’est pour cela qu ’il veut régulariser leur relation.
• Chère sœur, je suis au boni du suicide, je n ai plus la force de vivre tellement le coup est dur pour moi. Aidez-moi.
Mme D. M. une fidèle lectrice. Triés chêne sœur,
Je voudniis commencer mes propos par te dire de te débarrasser de toute idée de suicide, nui sœur car en tant que musulmane, tu dois savoir que rien ne justifie le suicide en Islam. Chère sœur, c’est vrai que le coup est dur comme tu I ’as souligné toi-même, car tu te sens
trahie, trompée par l'homme avec qui tu as vécu tant d’années, mais trouve la force en toi pour te ressaisir. Je sais que lu en est capable. Sache que Allah est avec -< les endurants et tes patients », comme il l'a indiqué dans le saint Coran. Je te demande de considérer ce qui t'arrive conune une épreuve de Dieu et de lui confier ton son.
Même si cela te semble difficile car Allah est le meilleur recours.
Tu as déjà des enfants dans ce foyer que tu as bâti à force de courage et d’(unour, ne l 'abandonne pus pour tui autre. Ton mari a commis un péché d’adultère avec celle qu’il veuf épouser, vu qu elle est enceinte, il t'appartient en tant que croyante de demander à Dieu de faire en sorte que ce qui est bien pour toi dans ton foyer advienne. Chère sieur, ne bais se pas les brus, aide ton mari, air c'est le père de tes enfants, à quitter dans le péché. Vu que la fenune est déjà enceinte, il ne peut T épouser qu 'après avoir accouché. Même, si tu te sens trahie, mets toi au-dessus d'eux, montre leur que lu es une croxxuite. ne fais aucune difficulté pour le mariage de cette fille. Allah trou-veni tuie porte de sortie pour toi. Demande lui de te donner la force de surmonter cette épreuve et tu verms que tu en sortiras grandie car, il a dit dans le saint Coian : « Qu 'après la difficulté certes, vient la facilité pour les gens endurants et pieux ».
A.M. et M.S.
N.B. \bus pouvez nous envoyez vos courriers à l'adresse suivante islam UENHYPERTEXTE "mailto:mfoci@xxihoo.fr" infoci@yahoo.fr ou U EN HYPER TEXTE muihomiassondcsu-nogo@yahoo.fr massondesa-nogo@xxihoo.fr Nous nous ferons fini de \xm\ répondre.
ISLAM ET MENDICITÉ
Dans l’univers des mendiants
L Islam fait faf® $ Plusieurs phénomènes qui la déshonorent. C'est le cas de ia mendicité. L Islam et la mendicité, qu’en est-il ?
Ils sont nombreux ! Très nombreux même. Chaque jour ils prennent d’assaut la ville» sillonnent tous les quartiers, les coins et les recoins de la ville. Les lieux publics (gares routières) les marchés, les familles, les carrefours) sont les plus fréquentés. Les mosquées sont leurs repères. Très souvent, ils sont de blancs vêtus. Mais' un blanc terne différent du blanc naturel, tellement la sueur et la poussière sont passées par là. Parmi eux, il y a ceux qui pour supporter les rayons du soleil, s’équipent de chapeaux de paille, ainsi que des cannes sur lesquelles ils s’appuient. Ils sont pour la plupart des handicapés physiques, (non voyants, borgnes, difformes, manchots) des veuves, des vieillards et des vieilles, des mères de jumeaux et des biens portants, etc. C’est justement des mendiants dont il s’agit. Ceux-là patrouillent dans la ville, tous les jours à la recherche de quoi pour subvenir à leurs besoins.
L’Islam n’autorise pas la mendicité
Apparemment, ils sont tous musulmans. C’est le moins qu’on puisse dire de par leur apparence religieuse et le lieu de repère qui est la mosquée. Cependant. « il n'est pas permis de mendier en islam, sauf dans certains cas « souligne l’Imam Bamba Moussa. Il s’agit selon le Prophète, dit-il : d’une pauvreté extrême, quand on est accablé de dettes et quand on est redevable d’une lourde indemnisation de victime d’homicide. C'est-à-dire que celui qui par inadvertance tue son semblable est obligé de payer des dommages-intérêts à la famille de la victime. Pour le vieux Tounkara Jafar, I Islam prône la solidarité, mais pas la mendicité. Bien au contraire, le vrai musulman est celui qui lutte et qui affronte les difficultés de la vie pour se nourrir et nourrir sa famille et incite à la recherche des moyens de subsistance par les voies licites et légitimes. C’est pourquoi, le Prophète a dit que la meilleure nourriture est celle que I on acquiert au moyen du travail de sa main II s'agit encore là de ceux qui en ont la capacité physique. Plusieurs mendiants sont pour la plupart des vieillards très fatigués ou des handicapés physiques. Que pensent-ils ? Rien d’autres que de demander l’aide des bonnes volontés.
Des fortunes diverses
Tounkara Djafar pense qu'il est normal de donner à quelqu’un qui demande votre aide au nom d’Allah, même si celui-ci est mieux habillé que vous-même et s’il se trouve nanti que vous. Mais, il faut remarquer que c’est justement ce qui sert d’alibi à certains pour soutirer de l’argent aux gens.
En effet, les mendiants que nous avons rencontrés ont des fortunes diverses. Généralement, les handicapés physiques pensent qu'à cause de leur état physique, ils ne peuvent faire grand-chose pour pouvoir se nourrir. Pour Oumar Coulibaly, handicapé, il pense économiser pour faire le commerce et arrêter ce travail qu’il exerce depuis bien longtemps. Les vieillards pensent qu’ils n'ont plus de force ou d’énergie pour exercer un quelconque travail puisqu’ils gagnent déjà leur vie dans ce qu’ils font. Même son de cloche pour les vieilles, des veuves pour la plupart et n’ayant personne pour s’occuper d’elles. Et pourtant, même pour ces cas, Oustaz Diakité estime qu'une procédure existe dans ce contexte en Islam. Une autre procédure n’est pas islamique. Il s’agit pour les veuves, que l'Imam de la mosquée soit informé. Il informe à son tour la communauté qui est priée de venir en aide à la veuve. Le hic est que cette aide de la communauté n'est pas toujours suffisante vu les nombreuses sollicitations.
On confond coutume et religion __
En plus des vieilles, se trouve les jeunes mères. Celles qui ont
des jumeaux et qui battent le record en nombre et en fréquentation quotidienne des carrefours et lieux puolics.
Tounkara Djafar estime que le comportement de ces dernières
puise son sens dans les coutumes et non de la religion. Pour lui l’islam n’autorise pas cela non plus.
Cet acte est le fait qu'on apporte de l aide à celles qui étaient dans cette situation, parce qu’on estimait qu’avec des jumeaux, elles avaient besoin d'aide. Ouattara Sali-mata avec trois accouchements, a fait des jumeaux donc 6 enfants. Mais, elle n’est jamais allée exposer les enfants
Si on vous demande de choisir entre le Coran (la Bible) et des dizaines de milliards. Que faites-vous ?
Pasteur G rivai
Je choisis la Bible, car mon espoir s’y trouve. Les milliards ne peuvent pas me donner ce que la Bible peut me donner. Ces milliards créeront des ennemis, puis des problèmes. La Bible symbolise Dieu et l'argent est le diable. Il vaut mieux choisir Dieu. Se’référant, à Jésus à qui le diable a proposé tous les royaumes du monde d'ici bas et leurs gloires dans la seule condition que Jésus se prosterne pour lui. Jésus lui répondit : « Retire toi Satan, car il est écrit tu adoras le Seigneur, ton Dieu, et tu le serviras lui seul ». Matt. 4 V-8-10. Dans Matt. 4, V. 4 ; Jésus nous rappelle que l'homme ne vivra pas seulement de pain, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu.
au soleil parce que « je ne trouve pas cela nécessaire, mon mari avec l'aide des parents arrive à s’occuper des enfants ». Un anonyme estime qu'on ne fait pas les enfants en comptant sur la communauté mais sur soi-même. Beaucoup d'entre eux parviennent à joindre les bouts avec la mendicité. Garba Ahamadou témoigne que lui et beaucoup de ses compatriotes ne vivent que de cela. Ils paient le loyer et la nourriture grâce à la mendicité. Pour lui, il est vrai que la religion ne l'autorise pas, mais dans leur statut de handicapé, il pense que c’est normal. A l’heure où le soleil est au zénith, le lieu de retrouvailles et de rassemblement est la mosquée d’Adjamé. Là ils se retrouvent, venus de toutes les communes d’Abidjan.
C’est un fonds de commerce
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Pour beaucoup d’observateurs, notamment les musulmans, un certain nombre de faits est reproché aux mendiants. Ils disent souvent demander des aides au nom d’Allah « Agné N’son Allah Kaman, aidez-moi au nom d’Allah ». Cela parce que Dieu même demande que le musulman aide son frère qui est dans le besoin. C’est donc pour la solidarité musulmane. Sinon, les mendiants ont une attitude déplorable selon des personnes qui ont gardé l'anonymat. En effet, nombreux sont ceux qui ont décrié le comportement des mendiants qui ne font pas attention aux principes religieux. Ils harcèlent souvent au point de devenir envahissants. En plus de cela, nombreux sont parmi ceux qui viennent par l'intermédiaire des « patrons »
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Mfilani Isslaka
Je choisis le Coran car, je peux avoir avec le Coran plus que l’argent que l’on me propose.
M.DIabyMamadou
Moi, je prends l’argent car, avec cet argent, je peux avoir plusieurs Corans.
M. KOÏTA
Si ma foi me guide, je choisis le Coran. Mais, si je suis guidé par mon instinct, je choisis l’argent.
Chelck Hassane
Je choisis le Coran car, avec le Coran, j’aurai non seulement l’argent, mais aussi beaucoup d'autres grâces divines que le milliardaire n'aura pas
qui les utilisent. Ces handicapés mendient à longueur de journée et leur rendent compte. Une fois, le frais de transport l’hébergement, la nourriture remboursés, le mendiant se prend en charge lui-même. C’est une pratique pour certains comme le trafic des enfants. Nous avons constaté aussi qu'ils n’ont besoin d’autres choses, si ce n’est l’argent. Pour ceux qui leur offrent des sacrifices comme des boîtes de lait par exemple, ils les revendent. Il semble que certains d’entre eux font semblant d'être malades rien que pour s’adonner à cette sorte d'escroquerie.
Ce qui paraît évident, c’est la condamnation quasi unanime de tous les sages et guides spi-. rituels que nous avons rencontrés. Ils ont toujours rappelé les propos du Prophète concernant ce sujet. Oustaz Diakité Adama affirme que le Prophète a dit : «< Chaque fois qu’un serviteur ouvre une porte de mendicité, Dieu lui ouvre une porte de pauvreté... ». Et d’ajouter que « la main haute est mieux que la main basse ; la main haute étant celle qui donne, la main basse celle qui reçoit ».
Il est ainsi demandé aux musulmans de privilégier le travail, qui revêt ainsi un caractère d’adoration. Toute activité, que le croyant exerce est considérée comme un acte cultuel selon l’Imam Coulibaly Yéo. C’est ainsi que l’Islam apprécie le travail et les travailleurs. Le musulman est responsable de l’entretien de son épouse, de ses enfants et de ses parents et s’il n’assume pas convenablement cette responsabilité. Dieu lui demandera des comptes et le punira en cas de manquements à ces obligations. A chacun donc sa responsabilité.
Bamba Arouna
Mme Coulibaly Assita
. C’est vrai que cet argent peut me permettre de réaliser beaucoup de rêves, mais je préfère le Coran. Le fait de l’avoir à côté de moi est déjà une sécurité. Chaque fois que j’en ferai un bon usage cela me rapprochera plus de Dieu D’aucuns diront que cet argent peut acheter autant de Corans que je veux. C'est vrai Cependant. après avoir acheté ces Corans, ne savent-ils pas que le reste des milliards peut ega-rer ? Car, a côte de l'argent, il y a le diable pour nous conduire à l'orgueil, à la méchanceté et à la désobéissance des recommandations de Dieu
Rahmadaii tir Quentin
Islatn Info N° 018 du Mercredi 26 février au Dimanche 5 mars 2006
EVENEMENT
INTERVIEW
ORGANISATION DE LA 8*™ ÉDITION DE LA JOURNÉE DE L’ENFANT MUSULMAN. DIABY FATOUMATA
Nous voulons valoriser l’année musulmane
Depuis 8 ans, I Amicale des anciens de l’AEEMCI (3A) organise une journée récréative dénommée la Journée de Tentant musulman. Pour en savoir davantage sur cette manifestation, nous avons rencontré la sœur Diaby Fatoumata, commissaire aux comptes adjointe des 3 A et responsable du comité d’organisation.
Islam Info : Qu'est-ce qui justifie l'organisation d’une Journée de l'enfant musulman ?
Diaby Fatoumata : Vous savez, l’environnement national et international est marqué par l’adversité culturelle. L'Islam fait face à diverses cultures, religions et mouvements dans le monde. Si la diversité culturelle est source de richesse accentuée, elle égare les enfants. Ces derniers sont de plus en plus victimes de toutes sortes de violences. Aujourd’hui, le monde change, il est à l’heure du pluralisme et du numérique. Les mentalités de nos enfants ont changé. Ils sont réfractaires à l’autorité. Ils refusent le1 dogmatisme et recherchent le sens des choses.
C’est dans ce contexte que ’la responsabilité individuelle et collective se pose. Chaque parent, chaque organisation devrait davantage s’impliquer dans l’encadrement, l’éducation est Torienta-tion des tout-petits qui sont la relève de demain. Au regard de ces différents enjeux culturels et sociaux, nous avons initié, il y a 9 ans, la Journée de l’enfant musulman dénommée « JEM ». La JEM se veut un cadre d’éveil, d’échanges et de fraternisation entre les enfants.
LL Quels sont vos objectifs en organisant cette journée ? D.F. : Nos objectifs en organisant cette Journée sont : la valorisation de Tannée musulmane dans Topin-
ion nationale. L'année religieuse doit être connue de tous surtout de nos héritiers, les enfants. Nous voudrions aussi inculquer par le divertissement, les éléments de la culture islamique aux enfants. Enfin, nous voudrions susciter la fraternité entre les enfants par le rapprochement et les échanges.
La JEM est destinée aux enfants de 7 a 15 ans.
Il : Vous êtes à la 8ème édition. A quelle date, cette édition aura-t-elle lieu et combien d'enfants espérez-vous recevoir ?
D.F. : La présente édition se déroulera le dimanche 12 mars 2006, inch’Allah au Palais de la culture de Treichville de 08 h à 13 h. Nous comptons y recevoir environ 4000 enfants.
Il : Quel est le thème de cette année ?
D.F. : Cette anoée, le thème de la Journée est « Tentant musulman et la culture de la paix ».
1.1 : Qu’est -ce qui justifie un tel thème ?
D.F. : Vous savez, notre pays traverse une crise depuis bientôt 4 ans. Cette situation a accentué la haine, et la méfiance des uns envers les autres. Nos enfants sont malheureusement souvent utilisés pour véhiculer des messages de haine et de violence et cela est très dangereux pour l'avenir de notre
Mine Diaby Fatoumata
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pays.Nous avons pensé que les enfants étant l’avenir du pays, il faut leur inculquer les valeurs de paix, d’amour du prochain et de tolérance afin qu'autour d’eux, ils soient des agents de paix. Nous voudrions qu’au sortir de cette journée, Tentant retourne dans sa famille en sachant que leur différence d’avec les autres ne doit pas être une source de conflits, mais de richesse.’
Il : Quel est le contenu de cette journée ?
D.F. : La JEM comprend des
moments forts qui peuvent varier selon la contrainte temps : En général, le conducteur est le suivant : le message des enfants, l’animation (chants, cantiques, etc.) sketch (prestation des enfants), jeux, concours de connaissance (concours Al ILM), questions- réponses, poèmes. Concours vestimentaire (le plus beau El Hadj et la plus belle Hadja), l’Imam du jour (concours de prière en groupe). Etc. Cette année, nous comptons apporter des innovations. Ce sera une surprise pour les enfants. La journée sera animée comme toujours par tonton Bouba, « l’ami des enfants ».
Il : Quel est le prix du ticket?
D.F : Cette année, nous avons revu le prix à la baisse car l’objectif est d’avoir le maximum d’enfants. Aussi, les tickets seront vendus à 1000 F pour Tentant, le parent accompagnateur paiera 1000 F également'
Il : Pouvons-nous savoir le coût de la manifestation ?
D.F : Pour l'organisation de la JEM, nous avons besoin d’environ. 8 millions de francs pour la location du cadre de la manifestation, pour les spots publicitaires, les cadeaux des enfants, etc. Nous comptons sur nos partenaires afin qu’ils nous soutiennent toujours dans l’organisation
Islar
de cette Journée.
Il : Qui sera le parrain de cette année ?
D.F : Cette année, nous avons sollicité le parrainage d’une personnalité qui ne nous a pas encore donné son accord. Je ne peux donc pas donner son nom pour l’instant. Nous espérons inch’Allah que d’ici peu, nous aurons son accord.
Il : Quel est votre mot de fin ?
D.F. : Nous voudrions lancer un appel vibrant aux parents afin que cette année, nous puissions atteindre notre objectif qui est de recevoir plus de 4000 enfants lors de cette Journée. Nos enfants n'ont pas de cadre de divertissements licites, cette Journée en est un pour eux. Il - faudrait donc qu’ils les laissent venir car, c’est pour eux que nous organisons la journée.
Nous avons prévu beaucoup d’innovations cette année. Au niveau de l’organisation, nous avons tenu compte de leurs critiques et inch’ Allah, cette année avec l’expérience que nous avons acquise, nous pensons qu’y n’y aura pas de problèmes. Pour la sécurité, nous avons pris les dispositions adéquates, les enfants seront assistés par le Secours médical islamique. Nous demandons aux parents d'habiller les enfants selon les normes islamiques car nous aurons des concours vestimentaires. Ils doivent aussi prévoir un goûter pour les enfants. Cette fête est une occasion pour les parents de récompenser leurs enfants.
Réalisée par Amy Méité
Revue de Presse
• De l'avis de plusieurs observateurs et des spécialistes des questions d’organisations musulmanes en Côte d’Ivoire, l’année 2006 sera une période de renouvellement des instances dirigeantes de plusieurs de ces structures. Et ce pour insuffler un nouveau dynamisme à ces associations qui pour la plupart ont connu leur moment de gloire à partir des années 90 avec la création du Conseil national islamique (CNI). Après l’Association des élèves et musulmans de Côte d’Ivoire (AEEMCI) qui a tenu son dernier congrès dans le mois de janvier 2006, c’est au tour de l’AJMCI, l’Association des jeunes musulmans de Côte d’Ivoire.
L'intelligent d'Abidjan
tuer cette année, le cinquième pilier de l’Islam. Ils ont tenu à exprimer à leur bienfaiteur, gratitude et reconnaissance. Dix-huit, c’est le nombre de personnes, composé de huit femmes et 10 hommes que le maire de la commune d’Abobo, Adama Toungara a fait partir à la Mecque lors de la toute dernière édition du Hadj. En reconnaissance à ce geste de générosité, les pèlerins ont rendu vendredi dernier, un hommage à leur bienfaiteur au sein de la mairie de cette commune.
DNA du 20 février 2006.
lieu de l’enterrement et le programme des obsèques. La défunte avait, selon des sources bien introduites souhaité, être mise en terme dès son décès. Cependant, depuis mercredi qu’elle a rendu- Pâme, le corps de Mme Kady Sow, n’a pas encore pris le chemin du cimetière pour le repos éternel.
DNA du 20 février 2006
SIEGE SOCIAL: Mosquée d'Aghien (H-Plateaux Bvd Lattrile)
DIRECTEUR GENERAL : Cisse Mamadou -07-25-39-04
DIRECTEUR DE PUBLICATION : Issa Koné-07-33-41-25
REDACTEUR EN CHEF : Doumbia Ibrahim-05-37-07-36
REDACTEUR EN CHEF ADJOINT : Koné Bafo: 05-08-74-52
• La mairie d’Abobo a été vendredi dernier, le cadre choisi par des pèlerins ayant bénéficié du Soutien du maire Adama Toungara pour effec-
• Le roi d'Abengourou et la famille se battent. Décédée le mercredi dernier à Abengou-rou, le corps de dame Kady Sow, l'ex-épouse du premier président de la Côte d'Ivoire est au centre d’une polémique. Le roi d’Abengourou (l’oncle de la défunte) et la famille Houphouët ont du mal à accorder les violons sur le
• Nurudine Oyewolé, est désormais le nouveau président de l'Association des jeunes musulmans de Côte d'Ivoire (AJMCI). Enseignant de formation, il a été élu pour un mandat de trois ans à l’issue des assises du cinquième congrès ordinaire de cette Association islamique qui se sont tenues du 18 au 19 février 2006 au lycée moderne « la Colombe » de Koumassi (Abidjan). M. Oyewolé vient ainsi de succéder à Mohamed Lamine Berthé. Le Patriote du 20 février 2006
SECRETAIRE DE REDACTION : Koné Bakary dit Balte 07-91-33-59
REPORTAGE-: Daouda Yaya Dosso -07-29-10-94
SOCIETE : Méité Ami
SERVICE COMMERCIAL : Ouattara Yacouba 07 87 44 05
E.mail yacoubaouattara@yahoo.fr
EDITEUR : CEID
IMPRESSION : MAYAMA EDITION
DISTRIBUTION : ED1PRESSE
TIRAGE : 5.000 EXEMPLAIRES
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