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Islam Info #875-876
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- Titre
- Islam Info #875-876
- Editeur
- Islam Info
- Date
- 2 novembre 2022
- numéro
- 875
- 876
- nombre de pages
- 12
- Détenteur des droits
- Éditions ALIF Islam Info
- Langue
- Français
- Source
- Issouf Binaté
- Contributeur
- Frédérick Madore
- Identifiant
- iwac-issue-0000802
- contenu
-
ÇSÇON
CÔTE D'IVOIRE 2023
Le Groupement des Editeurs de Presse de Côte d’Ivoire (GEPCI) et le COCAN-Côte d’tvoire. UNIS pour la réussite totale de la Coupe d'Afrique des Nations 2023 en Côte d’tvoire !
N°875-876 Du Mercredi 02 au Mardi 15 Novembre 2022
Prix • SOO Fcf a
LUMIERE DE L’ISLAM
Islam,religion du Juste Milieu
Education
REPORTAGE
ilid^æ africaine (lessages-feiiinies enfants en islam d'Afrique francophone (FASFAF)
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N° 875-876
DU MERCREDI 02 AU MARDI 15 NOVEMBRE 2022
DU ARABA09 AU TARATA19 RABI'ATH-THAMI 1443 H
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ommaire
ditorial
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SOURATE AL MULK (67) : RÉVÉLATION, BIENFAITS ET MÉRITES
Voici ce que vous apporte la sourate Al Mulk (la souveraineté)
LA SALAT
Les vertus que nous confère la prière (Salât)
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L'EDUCATION DES ENFANTS EN ISLAM
Voici où mettre le curseur pour assurer une meilleure éducation pour son enfant
L'ÉDUCATION DES ENFANTS EN ISLAM
Voici où mettre le curseur pour assurer une meilleure éducation pour son enfant
ISLAM,RELIGION DU JUSTE MILIEU
Mustapha Cherif, prône la vie du juste milieu comme sésame de cohésion
C
LES ENFANTS DU PROPHÈTE
LE CANCER DE LA PROSTATE : COMMENT SAUVER SA VIE?
Ce qu'il faut faire pour sauver sa vie de la prostatite
ABOBO: LANCEMENT DES TRAVAUX DE CONSTRUCTION D'UNE PISCINE OLYMPIQUE
Le Premier ministre, Patrick Achi pose la première pierre de la piscine olympique aux côtés des autorités politiques, religieuses et traditionnelles 3ÈME CONGRÈS DELA FÉDÉRATION
AFRICAINE DES SAGES-FEMMES D'AFRIQUE FRANCOPHONE (FASFAF)
Des sages-femmes africaines s'instruisent sur les nouvelles directives de l'OMS
~ LES UNES DE ^ ISLAM INFO
L'existence de l'homme est tellement mouvementée de mésaventures qu'il lui faut un bouclier pour se séréniser. La (Salât) se révéle donc comme le sésame de sa réussite tant dans l'au delà que dans la vie d'ici bas. Explications
Dieu avait une confidence si importante à faire à Moïse, qu’Il l’a dirigé seul sur le Mont Sinaï : "Du côté droit du Mont Sinaï Nous l'appelâmes et Nous le fîmes approcher tel un confident" (19:52). En outre, Dieu a appelé Moïse sans l’intermédiaire d’un ange. Moïse s’est dirigé au sommet de la montagne, parce qu’il a aperçu du feu. Il en avait besoin pour réchauffer sa famille : "Je vois du feu de loin, peut-être vous en apporterai-je un tison, ou trouverai-je auprès du feu de quoi me guider" (20:10).
C’est ainsi que Dieu le fit déplacer seul, afin de lui confier un secret.
Maintenant qu’il est isolé, Dieu lui annonça
la très importante nouvelle : "Moi, Je t'ai choisi. Ecoute donc ce qui va être révélé. Certes, c'est Moi Allah, point de divinité que Moi. Adore-Moi donc et accomplis la Salât pour te souvenir de Moi" (20:13,14). Allah ! La confidence faite à Moïse nous est ainsi révélée : "Adore-Moi et accomplis la Salât".
Quand on prie, on entre dans le secret que Dieu confia à Moïse. La Salât est l’acte d’adoration le plus complet. Dans la Salât, on adore Dieu avec notre langue, on L’adore avec notre corps à travers nos mouvements, on L’adore avec notre intellect car on pense à Lui, on L’adore avec notre cœur parce qu’on L’aime.
Il n’y a rien de plus important que la Salât, d’où la nécessité de 1 ’ accomplir correctement. La Salât est la clef de notre succès ici-bas et dans l’au-delà. Elle nous ouvre les portes quand tout semble fermé.
Accrochons-nous à la Salât quelque soit les circonstances. Quand on prie avec assiduité, on a pas besoin de l’aide d’un cheikh ou d’un marabout, encore moins d’un charlatan. Aucune créature mortelle nous est indispensable parce qu’on est intime avec Dieu, l’immortel et l’incréé. Dieu nous facilite la prière !
Ahmed Kangone
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N° 875-876
Tafsir
DU ARABA 09 AU TARATA 19 RABI'ATH-THAMI 1443 H
DU MERCREDI 02 AU MARDI 15 NOVEMBRE 2022
SOURATE AL MULK (67) : RÉVÉLATION, BIENFAITS ET MÉRITES
Voici ce que vous apporte la sourate Al Mulk (la souveraineté)
Sourate A/ Mulk est une sourate Mecquoise qui comporte 30 versets. Le Prophète "sa-lallahou 'aleyhi wa salam" ainsi qu'Abdallâh Ibn Mass'oûd (radhiallàhu 'anhu) ont vanté ses mérites notamment l'intercession de sourate Al Mulk en faveur du croyant ou encore le fait que sa lecture assidue engendre la protection d'Allah contre le supplice de la tombe. Voici l'exégèse
Il a été rapporté par Abû Hurayrah (ra-dhiallâhu ‘anhu) que le Prophète (sallallahu ‘alayhi wa salam) a dit : « Une certaine Sourate du Qor’ân, qui contient trente versets, a intercédé en faveur d’un homme jusqu’à ce qu’il en fût pardonné [pour ses péchés] .
C’est la Sourate -Ta-bârak al-ladhî bi-ya-dihi al-Mulk [c’est-à-dire la Sourate al-Mulk - La Royauté |. » Rapporté par at-Tirmidhî, Abû Dâwoud et Ibn Mâd-jah - At-Tirmidhî a dit que c’est un hadîth « hasan » [bon].
Il a été classifié comme « Sahîh » par SHeikh al-Islâm Ibn Taymiyyah dans son Majmû ’ al-Fatâwa et par SHeikh al-Albânî
dans « Sahîh Ibn Mâd-jah»
Il a été rapporté que Abdallâh Ibn Mass’oûd (radhiallàhu ‘anhu) a dit : « Quiconque récite la Sourate « al-Mulk » [La Royauté] chaque nuit, Allâh le préservera du supplice de la tombe. Du temps du Messager d" Allâh (sallallahu ‘alayhi wa salam) nous l’appelions « al-Mâni’ah » [La protectrice] . Elle est, en fait, une Sourate du Qor’ân dont la récitation chaque nuit est source d’une bonne et grande rétribution. »
Rapporté par an-Nassâ’î et al-Hâkim qui a dit que sa chaîne de transmission est authentique [Sahîh] - Et SHeikh al-Albânî (ra-himahullâh) l’a classé comme : « hasan »
[bon] dans « Sahîh at-Targhîb wal-Tarhîb »
Sourate Al Mulk : Révélation et signification
Sourate Al Mulk fut proclamée à notre prophète (salallahou ‘aleyhi wa salam) avant qu’il n’ait quitté la Mecque. D’après les oulamas, cette sourate occupe la 77e place dans l’ordre des révélations du saint coran.
Sourate Al Mulk rappel la grandeur d’Allah azawajal, résume les consignes de l’Islam et rappelle la mission de notre prophète (salallahou ‘aleyhi wa salam), sa dénomination réfère à l’expression Mulk utilisée au premier verset.
L’objectif de sourate
Al Mulk est de faire qu’en prouvant sa foi éveiller la conscience et sa fidèle croyance des ignorants et les en Allah.
pousser à réfléchir, ses premiers versets glorifient Allah et rappellent à l’homme que l’univers est une création divine parfaite et que personne n’arrivera à trouver le moindre défaut ou faiblesse.
Ces créations confirment la puissance d’Allah Azawajal. A travers Sourate Al Mulk l’Homme est rappelé qu’il est envoyé à ce monde pour passe une épreuve qu’il ne pourra réussir
Sourate Al Mulk met la lumière sur la mission du Prophète (salallahou ‘aleyhi wa salam) notamment le fait que le prophète faisait avertir les gens de l’arrivée du jour du jugement dernier.
Quant à l’heure et la date de ce jour seul Allah Azawajal peut les désigner.
Ahifr
4 islam Inf N° 875-876 । Education
_____ou MERCREDI 02 Ml MARDI 13 NOVEMBRE 2022_ou ARABA09 AU TARATA19 RABEATH-THAMI 1040 H
L'ÉDUCATION DES ENFANTS EN ISLAM
Voici où mettre le curseur pour assurer une meilleure éducation pour son enfant
L'éducation des enfants en Islam n'est pas chose facile, surtout quand il s'agit de transmettre à ses enfants al 'aqida (la croyance), les valeurs de l'Islam, l'amour d'Allah et du Prophète Bien Aimé Mohamed. Un enfant est une page blanche sur laquelle les parents sont les premiers à écrire. Avec un peu d'effort, nos enfants seront bi-idniLLahi de bons musulmans, pratiquant l'Islam avec dévotion et apportant ainsi une valeur ajoutée à la société. Dans notre article, on va évoquer les points qui semblent évidents dans l'éducation des enfants en Islam
Le droit des enfants et les obligations des parents. Les enfants ne sont pas seulement un cadeau d’Allah
« Ne tuez pas vos enfants par crainte de pauvreté -Nous pourvoyons à vos besoins comme aux leurs. »
(soubhanou wa ta’ala), ils sont aussi une responsabilité que le parent doit honorer vis-à-vis d’Allah (soubhanou wa ta’ala). En ce sens, les enfants ont des droits légitimes que les responsables légaux sont dans l’obligation de respecter. Ainsi, les parents ont le devoir de satisfaire les besoins physiologiques de leur enfant, c’est-à-dire le nourrir et veiller à son confort vestimentaire. « O vous qui croyez! Préservez-vous, ainsi que vos familles, d’un Feu dont le combustible est composé d’hommes et de pierres, gardé par des anges durs et sévères qui ne désobéissent jamais à Dieu en ce qu’Il leur commande et qui font (strictement) tout ce qui leur est ordonné. » (Sourate 66, verset 6).
(Sourate 6, verset 151). Ce dernier verset nous rappelle un point primordial: le droit des enfants commence avant même leur naissance ou leur conception. Donc, un enfant conçu à le droit à la vie, et interrompre une grossesse par crainte de ne pas subvenir aux besoins de son enfant est une faute grave.
Les parents ont aussi une obligation d’enseigner l’Islam et ses fondements afin que leur descendance puisse lire la langue arabe et s’imprégner du Saint-Coran. Les parents doivent apprendre à guider leurs enfants vers le bon comportement et lui inculquer les valeurs qui le rendront dignes d’être un bon musulman. Les enfants sont censés connaître les bases de la
doctrine Islamique, qui comprend la Croyance (‘Aqida), l’Unicité de Allâh (Tawhid) et Ses Attributs (Sifat), la Biographie (Sirah) du Prophète béni d’Allah (soubhanou wa ta’ala), les bases de ce qui est licite (Halal) et de ce qui est illicite (Haram), les Règles (Fiqh) concernant la Prière (Salât), le Jeûne (Siyam).
L’équité envers ses enfants
L’équité envers les enfants est d’une telle importance qu’elle a fait l’objet de nombreux récits prophétiques et exhortations des compagnons a propos de l’éducation des enfants en Islam. Un jour, ‘Omar ibn Abdul Aziz (qu’Allah l’agrée) serra contre lui l’un de ses fils qu’il aimait particulièrement et lui dit : « O untel, j’en jure par Allah que je t’aime, mais je ne peux pas te préférer à ton frère, ne serait-ce par une bouchée ».
L’équité envers les enfants est un devoir pour nous, un ordre qui nous a été transmis par le meilleur des hommes (‘alayhi salat wa salam). D’après un hadith rapporté par Ibn Hanbal (qu’Allah l’agrée), le Prophète (‘alayhi salat wa salam) a dit : « Soyez équitables envers vos enfants ! Soyez équitables envers vos
enfants ! Soyez équitables envers vos enfants ! ». Le fait d’être juste de manière générale, est un devoir pour tout musulman. Nous devons être justes et équitables envers nos enfants comme l’a ordonné le Prophète (‘alayhi salat wa salam), d’autant plus que les personnes équitables seront récompensées pleinement par Allah. Le Messager d’Allah (‘alayhi salat wa salam) a en effet dit :« Les justes seront auprès d’Allah, sur des trônes de lumière. Ce sont les personnes équitables dans les jugements qu’ils rendent, qui sont impartiaux dans leur famille, et envers ceux qui dépendent d’eux ». (Muslim).
L’équité envers les enfants est également un bienfait puisque cela permettra à nos enfants de vivre de manière épanouie, sans envier l’autre ni le dénigrer. Pensons qu’une fois plus âgés, nous souhaiterions que ces enfants soient pour nous de tout repos et bienfaisants comme nous l’avons été envers eux. C’est en ce sens que le Prophète (‘alayhi salat wa salam) nous a mis en garde contre l’injustice faite aux enfants : « Pratiquez l’équité entre vos enfants dans les dons, de la même manière que vous aimez qu’ils pratiquent l’équité entre vous concer-
nant la bienfaisance et la politesse ». (Muslim).
Jouer avec les enfants
Abou Hourayra (ra) raconte : « J’ai vu de mes yeux, et entendu, de mes oreilles, le Messager d’Allah (psbL) prendre la main de Al-Has-san (ra) ou Al-Houssayn (ra) et je crois qu’il s’agissait plutôt de Al-Houssayn : il lui mit les pieds sur les siens et commença à le hisser sur ses jambes et ses cuisses en disant : « Monte mes petits yeux (tarqqa ‘ayna baqqa) « .
En s’exécutant, Al Hassan ouvrit la bouche, alors le Prophète (psbL) l’embrassa puis dit : « Seigneur ! Je l’aime alors aime le et aime celui qui l’aime » (rapporté par Al-Boukhari et Abi Ad-dounia chaine de transmission bonne)
Oum Khâlid Bint Ihâlid Ibn Saïd raconte : « J’accompagnais un jour mon père chez le Messager d’Allah (psbL). Je portais alors une tunique qui plut au Prophète (psbL). Il me dit : « Sanah,Sanah (c’est bien, c’est bien en abyssin) ». Contente, je voulus jouer avec le « sceau de la prophétie », mais mon père me rabroua.
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| OU MERCREDI 02 AU MARDI 2022 DÜARABAO9 AU TARATAIRRABrATH-TMAMI 1A43H
L'ÉDUCATION DES ENFANTS EN ISLAM
Voici où mettre le curseur pour assurer une meilleure éducation pour son enfant
Le Messager d’Allah (psbL) lui dit alors « laisse la ! » (rapporté par Al Bou-khary)
Ya’la Ibn Oumayya raconte : « Nous fûmes invités une fois avec le Messager d’Allah (psbL) à un repas. En chemin, nous vimes Al-Hu-sayn (ra) en train de jouer. Le Prophète (psbL) s’empressa vers lui et ouvrit les bras en le faisant rire. L’enfant essayait de s’enfuir à gauche et à droite. Le Prophète (psbL) l’attrapa finalement une main sur la tAte et l’autre sur le menton puis le serra contre lui. » (rapporté par Ahmed, Al-Bou-khari et Ibn Maja, chaine de transmission bonne)
Respecter la spécificité de chacun
Accorder autant d’attention à l’un et à l’autre, dans leurs différences est l’équilibre à trouver. Agir avec justice ne veut pas dire agir avec égalité.
Un enfant malade, par exemple, n’a pas les mêmes besoins qu’un enfant en parfaite santé. Vouloir les rendre égaux n’est qu’utopie et peut rendre le parent injuste. La justice c’est plutôt respecter les droits de chacun spécifiquement. Pour cela, le parent peut trouver le juste milieu en offrant un temps unique et entier à chacun de ses enfants. En trouvant le moment d’être présent pour lui seulement, l’enfant se trouve aimé pour ce qu’il est en
tant qu’individu et plus en tant que groupe. Il peut être lui-même avec son parent qui l’écoute et ne se trouve pas effacé dans la famille, recherchant sa place. Il n’est pas non plus en compétition pour de l’attention puisqu’elle lui est accordée de plein droit.
De la créativité pour une fratrie soudée
Déduction des enfants en Islam est basée sur les principes de la religion, par exemple, le respect des uns et des autres, l’attention à chacun et l’union en notre Seigneur. Parfois avoir des enfants est, tout de même, synonyme de chamailleries inévitables.
Faire preuve de créativité pour leur montrer qu’ils sont tous écoutés peut apporter son lot de légèreté tout en étant utile dans la fratrie.
Encourager la prise de décision de chacun peut se révéler être le champ de compétition entre frères et sœurs. Alors créer un lieu neutre d’expression comme une boîte à idées où chacun pourrait y inscrire son opinion, sur papiers, serait une amusante solution, parmi d’autres, pour les inciter à participer sans s’énerver. Les parents prendraient un papier au hasard dans le lot recueilli et tout le monde serait chacun à tour de rôle compris.
Ce système semble efficace
en cas de sorties à préparer ou choix de vacances. Les options sont multiples et à réinventer chaque jour dans une famille mais le plus solide des cadeaux à leur offrir pour s’entendre, incarnant l’apaisement de toutes les tensions et l’union par excellence, est le Coran.
La punition, pas une sanction mais une réaffîrma-tion
La punition, un mot qui nous est bien familier. Il est cependant accompagné d’une connotation négative : traumatisme d’enfance ou simple appréhension de la sanction?
La punition ne doit pas être le synonyme de sanction, contrairement à ce que pensent beaucoup de parents. En effet, ce que l’on appelle punition, dans réduction des enfants en Islam, doit être utile à l’éducation et complémentaire du discours parental. C’est en ce sens que la punition doit représenter une réaffirmation, réaffirmation de la règle mais également du statut de parent.
Les règles transmises en éducation sont bien présentes et sont transmises, de manière consciente ou non. Cela dit, toute règle transgressée suggère une punition, d’où notre expression de réaffirmation de la règle. Punir l’enfant c’est lui rappeler qu’il n’a pas respecté
telle règle, c’est le rappeler à l’ordre avant d’appliquer l’ordre concerné. Le psychologue Patrick Traube explique que « l’éducation repose sur un système de règles qui doivent permettre à l’enfant de comprendre la différence entre ce qui est autorisé et ce qui est interdit et, par extension, entre le bien et le mal. Or, une règle n’en est une que si elle est assortie d’une sanction en cas de transgression ».
La récompense, un complément pour l’éducation Au-delà de punir l’enfant lorsque celui-ci persiste dans sa désobéissance comme nous l’avons expliqué, la récompense quand il se comporte bien représente un complément de cette pratique. En effet, lorsque le parent récompense son enfant, ce dernier se sent valorisé et estimé, ce qui l’encouragera à poursuivre sur cette voie et à réitérer les actes qui lui ont valu cette récompense.
La récompense peut être
seulement une parole. En effet, le fait de féliciter oralement l’enfant est en soi une récompense. L’enfant, par le biais des compliments, développera l’estime de soi et pourra ainsi agir de manière positive.
Allah a révélé concernant « la bonne parole » : {N’as-tu pas vu comment Allah propose en exemple une bonne parole semblable à un bel arbre dont les racines sont fermes et les branches s’élancent dans le ciel. Il donne à tout instant ses fruits, par la grâce de son Seigneur. Allah propose ces exemples aux gens afin qu’ils se souviennent} (Sourate 14 : Versets 24-25). L’éminent savant Ibn Qayyim al Jawziyya (qu’Allah lui fasse miséricorde) explique que de nombreux exégètes expliquent qu’Allah a comparé la bonne parole à un bel arbre car le bel arbre engendre de bons fruits et la bonne parole entraîne de belles actions.
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ISLAM,RELIGION DU JUSTE MILIEU
Mustapha Cherif, prône la vie du juste milieu comme sésame de cohésion
Les musulmans traversent une des plus graves crises de leur histoire. De l'intérieur, l'intégrisme et des sectes extrémistes fabriqués, chevaux de Troie, usurpent le nom de l'islam et propagent le nihilisme. De l'extérieur, des stratégies de domination, de division, s'abattent sur eux. Dans ce contexte, des discours de diversion les dénigrent et les stigmatisent. Pour relever les défis, les musulmans doivent renouer avec la voie médiane. Qu'en est-il ? Les détails ci-dessous
Le juste milieu, la média-nité
Afin d’assurer la résilience, mon paradigme est clair : se tenir à distance des postures extrémistes vouées à l’échec : celle de la fermeture (intégrisme-fondamentalisme) et celle de la dilution (matérialisme-historicisme), pour forger une humanité ouverte, équilibrée et juste. Le monde a besoin de la voie médiane, qui est un humanisme. Les monothéismes et d’autres cultures peuvent s’y retrouver. A chaque fois qu’on s’écarte d’el wassat, la mé-dianité, des catastrophes surgissent.
Un nouvel horizon de la fraternité humaine est possible. Il suffit de rendre visite à tant d’associations engagées pour le vivre ensemble pour se rendre compte que le peuple guette le souffle de l’être commun juste. Wassat, la médianité, qualifie les musulmans, tels qu’ils devraient être : « C’est ainsi que Nous avons fait de vous une communauté du juste milieu (médiane).. . » (Coran 2.143). Il faut lire ce verset en rapport avec d’autres, comme celui qui, sans monopoliser le vrai, signifie que les musulmans sur la base de la médianité peuvent être dotée de l’éminence: « Vous êtes la meilleure communauté
qui n’ait jamais été donnée comme exemple aux hommes. En effet, vous recommandez le Bien, vous dénoncez le blâmable et vous croyez en Dieu » (Coran 3.110) La médianité est liée à la justesse. Il faut mériter cette qualité, elle est conditionnelle. La recommandation pour le bien c’est à soi-même d’abord qu’elle se doit d’être.
Le terme « wassat » est polysémique. Il signifie: la médianité, le juste, l’équité, le meilleur, le supérieur, la qualité, le noble, l’excellence, le centre, le cœur, le milieu, la droiture, la rectitude. Le dictionnaire « Lis-sân al ‘arab » définit «
wassat » comme le meilleur. La notion de « Umma », communauté spirituelle, signifie l’ensemble des croyants musulmans, par delà leurs origines ethniques, leurs cultures et leurs nationalités. Elle n’exclut pas l’idée de peuple, de patrie, de nation, de citoyenneté, la diversité des situations, ni la pluralité des appartenances et opinions.
La Umma se veut ouverte à toutes les autres dimensions et à toutes les communautés religieuses et culturelles, pour viser la communauté globale : l’humanité tout entière. Elle renvoie aussi à l’idée symbolique de Matrice, l’être commun. Dans cette direction, l’espérance peut venir des femmes, car elles portent le sens de l’intériorité, la défense de la vie et le désir de paix. De nombreux penseurs ont traité de la question de la voie médiane. Abu Hamid Ghazali (1058- 1111) dans «Revivification des sciences de la religion » la définit comme l’excellence et Ibn Khal-doun (1332-1406) dans son ouvrage fondateur de la sociologie «Muqadima» la lie à la civilisation.
Ibn Arabi (1165- 1240) dans le chapitre de son ouvrage Futûhât, où il analyse la sourate al-‘asr, prière du milieu, il est question de la médianité, qui selon ce
grand maitre mystique préserve l’Homme de toute déviation: “S’agissant du croyant exemplaire...il demeure exempt de toute influence... le spirituel au bel agir atteint la pleine sobriété (fî ghâyat al-sahw), à l’exemple des Envoyés.” L’homme médian, à l’image du Prophète, est humble et sobre. Il témoigne, mais ne cherche pas à briller ou à imposer son point de vue, ni à montrer ses qualités spirituelles.
La discrétion de l’homme médian, est pour Ibn Arabi le signe de l’élévation spirituelle, caractéristique des héritiers du Prophète. Humilité et non dissimulation, le connaissant,’ârif, transcende les apparences. La connaissance que Dieu octroie à ceux qu’Il aime, en ces temps modernes reste accessible à ceux qui s’inscrivent dans l’intériorité, la confiance et la patience. « Adore Dieu comme si tu Le vois, car si tu ne Le vois pas Lui te voit » cette parole prophétique, participe au souffle qui ne doit pas quitter le croyant, ne pas désespérer de la miséricorde et viser l’excellence.
Par la médianité l’islam retrouvera ses significations, loin des instrumentalisations et des idéologies sectaires. Le concept de médianité, wassatiya, est le
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DU MERCREDI 02 AU MARDI 15 NOVEMBRE 2022
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DUARABA09 AU TARATA 19 RABI'ATH-THAMI 1443 H
ISLAM,RELIGION DU JUSTE MILIEU
Mustapha Cherif, prône la vie du juste milieu comme sésame de cohésion
plus important sur le plan théologique, après celui de Tawhid, l’Unicité de Dieu. Il s’appuie sur T idée d’équilibre, de modération, de mesure, du refus de tout excès, de tout désespoir et de toute idolâtrie.
Il appelle à en être digne. Dans ce sens, l’islam est séculier, favorisant la formation d’une conscience citoyenne. Il distingue et articule. Il offre le modèle de l’homme médian, en particulier la possibilité de trouver la voie équilibrée entre l’autonomie de l’individu et la vie commune, entre l’origine et le devenir, entre la rigueur et la clémence.
Le lien social que la religion fonde a pour fonction de favoriser l’interconnaissance, condition de la coexistence. Le Coran et la Sunna définissent le musulman à la fois comme un être rationnel, un être spirituel, un être social. C’est une vision décisive, qui vise l’équilibre, l’articulation et la complémentarité entre les dimensions essentielles de l’existence. Nier l’une d’elles crée des déséquilibres. L’humain peut sombrer si une partie de lui manque. Pour sortir des impasses de l’intégrisme et du matérialisme, l’homme médian est la voie.
La ligne médiane se veut de la hauteur de vue, de la rectitude, non pas seulement au centre entre des postures contradictoires, mais leur dépassement, pour choisir
toujours l’ouvert sur le fermé. Le Coran vise la subtilité : «En vérité, mon Seigneur est Subtil dans ce qu’Il veut » (12.100) Cela échappe autant aux rationalistes qu’aux intégristes. La modernité peut se décliner autrement que par la dictature du Marché, le rationalisme abstrait et la logique de la séparation. «La vie dernière est meilleure pour toi que la vie ici-bas » (93.4) proclame le Coran, mais en même temps précise : « N’oublie pas ta part en ce bas monde » (28.77). Distinction, lien et complémentarité, caractérisent la vision.
Pour interpréter un principe de droit dans le Coran deux normes doivent êtres liées, en traduction de la méthode médiane : azm al umur, l’exigence éthique, et rukhça, l’atténuation bienveillante.
Même pour la récitation du Coran, la ligne médiane est recommandée : « N’élève pas trop la voix dans la salât et ne l’effectue pas non plus à voix basse. Mais entre les deux, adopte le juste milieu » (17.110). Wassat oriente vers la pratique du culte intériorisé pour s’élever spirituellement. Assiduité et souplesse se conjuguent. Être croyant médian, ce n’est pas seulement pratiquer, mais faire le bien : « La vérité est que quiconque s’en remet en confiance à la Volonté divine tout en faisant le bien, c’est celui-là qui recevra sa récompense
et n’aura à éprouver ni crainte ni peine. » (Coran 2.112)
Ni rigorisme, ni laxisme ; ni individualisme, ni communautarisme. L’islam distingue et lie les dimensions essentielles de l’existence, traversée par des tensions: l’individu et la société, la religion et le monde, le corps et l’esprit, la liberté et la loi. Unicité de Dieu, multiplicité des êtres, unité de l’humanité, multiplicités des races, des cultures, des langues et des expériences, unité du sens et diversité des compréhensions.
Toutes les valeurs musulmanes reposent sur la mé-dianité, d’où que l’extrémisme est l’antiislam. La voie médiane re-
cèle une dynamique de la vie qui est de remettre constamment en route l’humanité vers plus d’Humanité.
Sortir de la dérive histori-ciste
L’islam est méconnu et déformé. Il n’y a pas que des obscurantistes politico-religieux qui s’opposent à la vision médiane. L’historicisme, avec le rationalisme (qui n’est pas la rationalité), l’athéisme dogmatique antireligieux (qui n’est pas l’acte libre de ne pas croire), l’idéologie hédoniste (qui n’est pas l’érotisme et l’art des sens), et le libéralisme sauvage (qui n’est pas l’économie moderne), trompent des opinions et déséquilibrent
l’humain. L’historicisme réinterprète l’histoire sous l’angle des préjugés du présent et sur le mode du relativisme. Il nie le fait que le sens et la valeur des croyances se fondent sur des références universelles et transcendantes. La crise aujourd’hui pour tous les peuples c’est la difficulté d’articler l’ancien et le nouveau, le permanent et l’évolutif.
La lecture intégriste fige les sens symboliques de la révélation et refuse le sens de l’évolution ; d’un autre côté la posture historiciste nie la dimension transcendante, les normes constantes, et, sans ancrage, applique des grilles de lectures réductrices.
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8 slam Inf ^N ^ _____________| j DU MERCREDI 02 AU MARD115 NOVEMBRE 2022___________________ LES ENFANTS DU PROPHÈTE
Histoire
DU ARABA 09 AU TARATA19 RABI'ATH-THAMI 1443 H
Ce qu'il faut savoir sur la progéniture de Muhammad, Messager d'Allah
Le Prophète, paix et salut sur lui, eut sept enfants : trois garçons et quatre filles. Ils étaient tous ceux de Khadija à l'exception d'Ibrahim dont la mère était Maria. Dans ce article, il s'agira pour nous d’effleurer, sans être exhaustif, la vie des enfants du noble prophète Muhammad (SAW)
Al Qassim
enterré au cimetière de
Fils du Prophète, paix et salut sur lui, Al Qassim décéda alors qu’il était encore enfant. Les mecquois appelaient son père, paix et salut sur lui, Abul Qassim (père de Qassim).
Abdallah
Appelé aussi Al Tahir «le pur» et Al Tayyib «le bon», Abdallah décéda également très jeune à la Mecque.
Ibrahim
Il naquit en l’an 8 de l’hégire à Médine de l’union du Prophète, paix et salut sur lui, et de Maria la copte. Lors de son baptême, le Prophète, paix et salut sur lui, sacrifia un mouton et Abu Hind lui rasa les cheveux. Il décéda à deux ans en l’an 10 de l’hégire et fut
Baqii. On rapporte que le Prophète ressentit énormément de tristesse lors de la perte de son fils. Ce hadith de Bukhari en témoigne : « Les yeux versent leurs larmes, le cœur est meurtri de tristesse, mais malgré cela, nous ne prononçons que ce qui plaît à notre Seigneur. Certainement, nous sommes tristes de devoir te quitter, ô Ibrâhîm ! ».
Zaynab
Zaynab est né alors que le Prophète, paix et salut sur lui, avait trente ans. Elle était la plus âgée de ses filles. Avant l’avènement de l’islam, elle se maria avec son cousin Abul Aas ibn Rabii. La mère de ce dernier, Hallah bint Khuwalid, était la sœur de Khadija, l’épouse du Prophète. C’est elle, qui conseilla Abul Aas
connu pour sa loyauté, son commerce et sa richesse, en tant que gendre au Prophète, paix et salut sur lui. Dès le début de la prophétie, Zaynab embrassa l’islam à la suite de quoi les qurayshites partirent voir Abul Aas, qui n'était pas converti, pour lui suggérer d’abandonner Zaynab. En échange, ils promirent de lui offrir en mariage la femme de son choix. La réponse d’Abul Aas fut la suivante : « Par Dieu, jamais je ne la quitterais et je ne désires me marier avec aucune femme qurayshite si ce n’est Zaynab ». A l’issue de la bataille de Badr, Abul Aas, du côté des qurayshites, fut capturé par les musulmans. Les mecquois vinrent alors voir Zaynab pour lui demander l’argent de la rançon. Zaynab donna sa seule richesse : la parure offerte par sa chère mère Khadija lors de son mariage. Lorsqu’on rapporta au Prophète cette parure de la Mecque, il fut tellement attristé qu’il demanda aux musulmans de rendre ce bijou d’une valeur affective et symbolique à Zaynab. Ils acceptèrent naturellement. Un peu plus tard le Prophète demanda à Abul Aas, polythéiste, de quitter sa fille musulmane. Zaynab, qui était alors enceinte, se diriga vers Médine accompagnée de son beau-frère Kinanah ibn Al Rabii et
contre l’avis des qurayshites. Ces derniers envoyèrent des hommes à leur poursuite. Habar Ibn al Aswad fut le premier à les rejoindre, il terrorisa Zaynab et la jeta à terre causant la perte de son enfant. Kinanah prit alors son arc, devant les mecquois qui arrivaient en masse, il menaça : «« Par Dieu, si un homme s’approche de nous, je l’abats sur le champ par une flèche ! ».
Abu Sofiane le calma et lui suggéra de rentrer à la Mecque avec Zaynab le temps d’apaiser les tensions et de repartir plus tard en direction de Médine. Quelques nuits plus tard, Zaynab et Kinanah prirent à nouveau la route en direction de Médine, où ils furent reçus très chaleureusement par le Prophète, paix et salut sur lui. Abul Aas rejoignit quelques temps plus tard Médine et professa l’attestation de foi. Le Prophète, paix et salut sur lui, fit appeler Zaynab et Abul Aas pour unir l’heureux couple amoureux qui eut deux enfant : Ali et Oumamah. Cette dernière épousa l’imam Ali, après la mort de Fatima al Zahra. Après le décès de l’imam Ali, Oumamah se remaria avec Al Mughira ibn Nawfal avec qui elle eut un enfant, Yahya. Zaynab décéda du vivant de son père, paix et
salut sur lui, en l’an 8 de l’hégire.
Roqiya
Mariée à Utbah ibn Abi Lahab, Roqya ne resta pas longtemps à ses côtés après la révélation de la sourate : « Que périssent les deux mains d'Abu-Lahab et que lui-même périsse. Sa fortune ne lui sert à rien, ni ce qu'il a acquis. Il sera brûlé dans un Feu plein de flammes. De même sa femme, la porteuse de bois, à son cou, une corde de fibres » (111:1-5). En effet, Abu Lahab demanda à ses fils Utbah et Uteybah de divorcer des filles du Prophète, paix et salut sur lui, afin de se venger. Sans même consommer leur mariage, les fils d’Abu Lahab divorcèrent de leurs femmes. Roqiya se maria alors avec Uthman ibn Affan à la Mecque, ils émigrèrent ensemble en Abyssinie puis à Médine. Touchée par une grave maladie, Roqiya fut épaulée par son mari Uthman qui ne put participer à la bataille de Badr. Malheureusement, elle ne résista pas à la maladie et rendit l’âme à Médine. Au retour de Badr, Zayd ibn Haritha vint annoncer la victoire à Uthman alors qu’il se trouvait sur la tombe de Roqiya.
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N° 875-876
DU MERCREDI 02 AU MARDI 15 NOVEMBRE 2022
Interview 9
DU ARABA 09 AU TARATA 19 RABI'ATH-THAMI 1443 H
LE CANCER DE LA PROSTATE : COMMENT SAUVER SA VIE ?
Ce qu'il faut faire pour sauver sa vie de la prostatite
L'OMS, la Croix-Rouge, l'Association de lutte contre le cancer et d'autres institutions médicales internationales sonnent l'alarme. Selon eux, la prostatite est l'une des principales menaces pour la vie des hommes dans le monde. Au moins 75% de tous les patients meurent de complications à la fin. Nous avons discuté avec le chef de l'Institut d'urologie, Aurélien Bertrand, de la question de savoir si la prostatite est si dangereuse et comment y faire face
Bonjour, Aurélien Bertrand. Pouvez-vous commenter les données internationales sur le danger de la prostatite?
- Malheureusement, je ne peux qu'affirmer que c'est correct. En effet, environ 75% de tous les hommes qui ont une inflammation de la prostate meurent d'un cancer. De plus, au cours des dernières années, l'espérance de vie de chaque patient diminue. Si auparavant un homme qui avait reçu un diagnostic de prostatite pouvait compter sur au moins 10 à 20 ans de vie, maintenant cette période est de 3 à 12 ans.
Si on parle de notre pays, alors on a le pourcentage d'hommes qui meurent est encore plus élevé à cause de la mauvaise situation environnementale et la qualité de la nutrition. En moyenne, 7 à 8 hommes sur 10 meurent. Et je ne pense pas que la situation changera dans un proche avenir.
- Quel est le problème du traitement de la prostatite? Après tout, pour autant que l'on sache, la maladie peut maintenant être traitée ou du moins contrôlée.
Oui, la prostatite peut maintenant être traitée. Mais le problème est que la plupart des hommes malades ne consultent tout simplement
pas les médecins. Une partie d'entre eux ne considère pas cela comme dangereux, une partie - honteuse. En conséquence, on obtient une situation où les malades ignorent tout simplement la maladie. Et s'ils demandent de l'aide, ils le font le plus souvent à ces moments où il est trop tard et où une tumeur cancéreuse commence à se développer.
Il faut comprendre que la prostatite est une maladie mortelle, dont l’un des principaux dangers est la transformation en tumeur cancéreuse de la prostate. Ce qui, à son tour, conduit souvent à la mort du patient. Et aujourd'hui, la plupart des décès dus aux complications de la prostatite ne sont que des tumeurs cancéreuses. Plus l'environnement est mauvais et plus la charge sur le corps du patient est élevée, plus la prostatite devient rapidement une tumeur mortelle . Laissée sans contrôle ni traitement, la maladie se développe parfois rapidement, conduisant au cancer en 1 à 2 ans.
Voici quelques exemples terribles qui, malheureusement, sont très courants dans la pratique quotidienne.
1. Un homme de 47 ans pendant une intervention
chirurgicale pour enlever une tumeur maligne de la prostate. Malheureusement, le patient n'a pas été sauvé.
2. Et c'est une tumeur enlevée d'un autre patient, qui a heureusement survécu. Elle s'est développée en un an et demi après les premières douleurs de la prostate.
Urologie Interview d'un expert
2021,10:32
La prostatite est la cause de 75% des décès masculins! Une tumeur cancéreuse se développe chez un homme sur deux avec une prostate malade en 2-3 ans! Comment peut-on sauver sa vie? Interview de l'urologue en chef!
De l'éditeur: L'OMS, "la Croix-Rouge", "l'Association de lutte contre le cancer" et d'autres institutions médicales internationales sonnent l'alarme. Selon eux, la prostatite est l'une des principales menaces pour la vie des hommes dans le monde. Au moins 75% de tous les patients meurent de complications à la fin. Nous avons discuté avec le chef de l'Institut d'urologie, Aurélien Bertrand, de la question de savoir si la prostatite est si dangereuse et comment y faire face.
- Bonjour, Aurélien Bertrand. Pouvez-vous com-
menter les données interna- pas que la situation chan-tionales sur le danger de la géra dans un proche avenir, prostatite?
Malheureusement, je ne
peux qu'affirmer que c'est correct. En effet, environ 75% de tous les hommes
qui ont une inflammation de la prostate meurent d'un cancer. De plus, au cours des dernières années, l'espérance de vie de chaque patient diminue. Si auparavant un homme qui avait reçu un diagnostic de prostatite pouvait compter sur au moins 10 à 20 ans de vie, maintenant cette période est de 3 à 12 ans.
Si on parle de notre pays, alors on a le pourcentage d'hommes qui meurent est encore plus élevé à cause de la mauvaise situation envi-
ronnementale et la qualité de la nutrition. En moyenne, 7 à 8 hommes sur 10 meurent. Et je ne pense
- Quel est le problème du
traitement de la prostatite?
Après tout, pour autant que l'on sache, la maladie peut maintenant être traitée ou
du moins contrôlée.
- Oui, la prostatite peut maintenant être traitée. Mais le problème est que la plupart des hommes malades ne consultent tout simplement pas les médecins. Une partie d'entre eux ne considère pas cela comme dangereux, une partie - honteuse. En conséquence, on obtient une situation où les malades ignorent tout simplement la maladie.
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N° 875-876
DU MERCREDI 02 AU MARDI 15 NOVEMBRE 2022
REPORTAGE
DU ARABA09 AU TARATA19 RABI'ATH-THAMI 1443 H
ABOBO : LANCEMENT DES TRAVAUX DE CONSTRUCTION D'UNE PISCINE OLYMPIQUE Le Premier ministre, Patrick Achi pose la première pierre de la piscine olympique aux côtés des autorités politiques, religieuses et traditionnelles
Pendant longtemps, le sport est resté abandonné tout seul dans le vieux tiroir de l'Etat au profit des autres activités. Aujourd'hui, le chef du gouvernement, Patrick Achi a décidé d'accorder au sport une place de choix dans le processus du développement du pays. C'était le samedi 22 octobre à Coco Services sur le site des travaux. Les détails ci-dessous
ministre des Affaires étrangères de l'Intégration africaine et de la Diaspora a indiqué que « la Côte d'Ivoire solidaire a atteint sa
Il n'y avait presque plus de d'espace au lieu du rendez-vous tant la population était venue en masse.
de Côte d'Ivoire » a lancé la première responsable d'Abobo sous de vibrants cris et applaudissements de les Ivoiriens.
Tam-tam en mains et la voix à peine audible, Touré Moussa laissait sentir sa satisfaction : « Aujourd'hui, on est tellement contents de recevoir madame le maire et le Premier ministre avec nous, ici à Abobo, pour célébrer ensemble ce projet. Si désormais, nous, jeunesse d'Abobo, avons une piscine, c'est une grande joie et nous remercions l'État pour ce geste. » a-t-il dit.
Prenant la parole, madame la ministre Kandia Kamis-soko Kamara a exprimé sa fierté en tant que maire d'œuvrer à la construction d'infrastructures majeures pour la commune d'Abobo. Poursuivant, la nouvelle
vitesse de croisière, assurant que le gouvernement, dans sa vocation de procurer le bien-être et l'épanouissement aux Ivoiriens, aucun pan du développement humain n'a été délaissé.
Et derrière tout ce travail se trouve un homme d'une compétence reconnue qui est sans doute, monsieur le Premier ministre, chef du Gouvernement PATRICK ACHI qui, rappela-t-elle, avait récemment posé la première pierre pour le plus grand centre hospitalier de du pays dénommé le CHU d'Abobo. Cela montre la diligence dans le travail jamais constatée dans l'histoire du développement
Le chef du Gouvernement, Patrick ACHI s'est à son tour adressé à la foule enthousiaste qui guettait son discours afin de s'imprégner son message. Il a d'emblée fait savoir à l'assemblée qu'il était un digne fils d'Abobo et qu'il s'assurera de la transformation de sa commune au point qu'elle soit choyée par les autres. Pour l'anecdote, le premier ministre lâcha « Avant, quand on disait Abobo est zoo, on pensait automatiquement au zoo où résident les animaux.
Maintenant, Abobo est en voie de changement... a-t-il dit, tout en promettant que ceci n'est qu'une infime par-
tie, car ce qui arrive, selon lui, sera à la limite de nos rêves et nos espérances ». Ça été l'occasion pour lui de rappeler la construction prochaine du plus grand lycée de jeunes filles dans cette commune d'Abobo.
Accompagnés d'une forte délégation, monsieur KONÉ FOUGNIGUÉ SOULEYMANE en sa double qualité de président de la jeunesse communale d’Abobo HABITAT et également responsable de L'URHDP d'Abobo HABITAT ainsi que monsieur CISSÉ YAYA (président de L'UJRHDP-PLAQUE SO-GEFIHA), étaient présents à cette cérémonie pour témoigner leur engagement au côté de l'État de Côte d’Ivoire et de madame le
Yahya Cissé Sultane.
maire, Son Excellence KANDIA CAMARA. Pour rappel, le projet est dénommé « Aisance aquatique », et prend en compte
la réhabilitation de la piscine de Bouaké et celle de Bingerville ainsi que la construction des piscines d’Abobo, Attécoubé, Yopougon, Marcory et Kou-massi.
Cet important investissement consenti par l’Etat doit contribuer, qualitativement à terme, à l’apprentissage des populations à la natation et au renforcement de la cohésion sociale. C’est dans cette optique que le Ministère des Sports, Maître d’ouvrage de la mise en œuvre de la Politique Nationale du Sport (PNS) organise la cérémonie de lancement officiel des travaux de construction de quatre piscines olympiques dans le District d’Abidjan, le samedi 22 octobre 2022
à 9 heures dans la commune d’Abobo.
slain Inf ^ n° 875 876 Reportage 11
। DU MERCREDI 02 AU MARDI 15 NOVEMBRE 2022DÜARABA09 AU TARATA19 RABI'ATH-THAMI 1443 H
3E CONGRÈS DE LA FÉDÉRATION AFRICAINE DES SAGES-FEMMES D’AFRIQUE FRANCOPHONE (FASFAF)
Des sages-femmes africaines s'instruisent sur les nouvelles directives de l'OMS
Le monde connaît aujourd'hui un nombre élevé de décés liés à l'accouchement, phénomène d'autant plus grandissant qu'il faut rapidement le prévenir et pourquoi pas, l'éradiquer. C'est dans cette perspective que l'OMS à travers la FASFAF a organisé cet atelier pré-congrès pour livrer les nouvelles directives en santé maternelle et néonatale. C'était le lundi 24 octobre au palais de la culture en présence de 200 sages-femmes d'Afrique francophones
Réduire la mortalité maternelle et renforcer les compétences des sages-femmes, tels sont les objectifs de la structure FASFAF à travers les nouvelles directives de l'OMS adoptées en 2019 pour garantir sa mission. A l'entame des travaux, le représentant résident de l'OMS en Côte d'Ivoire, Dr Jean-Marie Vianny Ya-méogo, a salué le ministère de la Santé, de l'Hygiène publique et de la Couverture maladie universelle pour l'amélioration des plateaux techniques et la disponibilité du personnel. « Les nouvelles directives ont permis de baisser la mortalité néonatale et infantile. Selon lui, la région Afrique a baissé d'au moins 40% des décès maternels, néonataux et infantiles ces 10 dernières années, mais nous estimons, poursuit-il, en ce qui concerne l'OMS, que les progrès sont encore lents. C'est pourquoi de nouvelles directives sont prises pour accélérer les progrès à 140 décès pour 100 000 naissances dans chaque pays », a-t-il expliqué. C’est le lieu de rappeler que 6/10 de grossesse prématurée se terminent par avortement. Plusieurs dispositifs sont mis pour éviter ces phénomènes ignobles et
freiner la propagation des cancers (seins, col de l’utérus...)
Prenant la parole, Mme la présidente de la FASFAF, Héloïse Adjowa Adando-gou-D'Almeida a indiqué au sujet des femmes susceptibles d'enfanter « Pour toutes les femmes en âge de procréer, il est plus que jamais nécessaire de renforcer le système de santé avec des personnels qualifiés pour assurer une assistance qualifiée » et de continuer « Je me réjouis de cette action conjointe de l'OMS avec les autres partenaires des agences du système des nations unies pour accompagner les pays à résoudre cette problématique » s'est-elle dite.
Par ailleurs, indique la présidente, « La quasi-totalité des pays d'Afrique Francophone sont classés dans la catégorie des pays n'ayant pas fait de progrès suffisants en matière de réduction de la mortalité maternelle », s'est-elle alarmée.
Pour le professeur Bony Serge en sa double qualité de président de la SOGOCI et représentant du ministre de la Santé de l'Hygiène pu-
blique et de la Couverture
de partenariats ».
regroupe à ce jour 17 mem-
maladie universelle "Aucune femme ne doit mourir en accouchant" a-t-il mar-
telé.
« C'est pourquoi il faut magnifier la franche collaboration et le travail d'équipe car, dit-il, il n'y a pas les gynécologues d'un côté, les sages-femmes et médecins de l'autre ; c'est la même équipe puisque la cible est la même" a fait savoir le professeur avant de remercier la présidente de la FASFAF. « Merci, madame la présidente pour votre engagement et votre dynamisme plusieurs fois démontré dans la recherche
Ça été l'occasion pour lui d'adresser le message du
ministre de la Santé et de l'Hygiène public en ces termes « Le message du ministre est un message d'espoir pour que le thème de la mortalité maternelle se fasse approprié par l'ensemble de la société, et que ce ne soit pas un combat se limitant seulement au ministère ; mais aussi de tous les partenaires pour que demain, nous arrivons à remporter la bataille afin qu'aucune femme ne meurt en accouchant. »
Rappelons que la FASFAF
bres. Et pour l'heure, les 200 participantes venues de 17 pays africains franco-
phones partagent des expériences pratiques sur les nouvelles directives de l'OMS pour la santé avant, pendant la grossesse, à la naissance et après pour réduire le taux de mortalité maternelle et infantile. Pour cet évènement qui s'étant jusqu'au 25 octobre, une dizaine d’ateliers pratiques sur des thématiques en lien avec la santé sexuelle et reproductive sont au cœur de cette rencontre.
Yahya Cissé Sultane
N°863 Du
N°K62
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10 au Mardi 16 Août 2022
la priere mortuaire
CEREMONIE DE PRESENTATION RE VIEUX DU NOUVEL AN MUSULMAN AU «mi AIMA OUSNANEDIAKIÏE
Construction imminente du CHU d'Abobo
LA ZAKAT, UN REGIME DE PROTECTION SOCIALE EN ISLAM
iwosnsronuQtB l'accès et la qualité de rôtira d'enseignement-supérieur en nette amelioration
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CELEBRATION OFFICIELLE DU MAHOULID 2022
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Interview avec le consul général de Côte d’Ivoire en Arabie Saoudite Soumaila Bamba: «Notre perspective est de faciliter l’insertion des etudiants en Côte d’Ivoire.»^»
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avec le président du CNBMCI Daouda Itaby :
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Mouharam
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Fait partie de Islam Info #875-876