Issue
Islam Info #865-866
- Classe de ressource
- Issue
- Collections
- Islam Info
- Titre
- Islam Info #865-866
- Editeur
- Islam Info
- Date
- 31 août 2022
- numéro
- 865
- 866
- nombre de pages
- 12
- Détenteur des droits
- Éditions ALIF Islam Info
- Langue
- Français
- Source
- Issouf Binaté
- Contributeur
- Frédérick Madore
- Identifiant
- iwac-issue-0000797
- contenu
-
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CÔTE D'IVOIRE 2023 l^f&Apîlali
Le Groupement des Editeur de Presse de Côte c' voire (GEPCI) et le COCAN-Câle d'Ivoire. JNIS pour lu réussite totale de la Coupe d'Afrique des Nations 2023 en Côte d'Ivoire !
N°865-866 Du Mercredi 31Août au Mardi 06 Septembre 2022
Du Araba 03 au Tarata 09 Safar 1443H
LA ZAKAT, UN REGIME DE PROTECTION SOCIALE EN ISLAM
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U DU MERCREDI 31 AOÛT AU MARDI 06 SEPTEMBRE 2022
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ommaire
CORAN 107: SOURATE AL MA'UN (L'USTENSILE) Tout savoir sur son histoire, son explication et ses mérites
PERSONNAGE ISLAMIQUE INFLUENT
Said Ibn Al-Mussayyab une référence de la jurisprudence et des sciences islamique LA MÉDITATION (MURAQABA) EN ISLAM
Un exercice qui demande du calme, de la sérénité et de la concentration
LAZAKATALMAAL
L’aumône légale, un régime de protection sociale en islam
COMMENT S'ATTIRER L'AGRÉMENT D'ALLAH ET REPOUSSER LES MAUX ET LES MALHEURS
Ce que révèle le Noble Coran au sujet de trois grandes valeurs humaines
COMMENT S'ATTIRER L'AGRÉMENT D'ALLAH ET REPOUSSER LES MAUX ET LES MALHEURS
Ce que révèle le Noble Coran au sujet de trois grandes valeurs humaines
HISTOIRE DU PROPHETE NOUH
Nouh construit l’arche pour préserver les croyants contre le déluge de Dieu
Q LU
UNIVERSITES PUBLIQUES L’ACCES ET LA QUALITE DE L’OFFRE D’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR EN NETTE AMELIORATION
DUARABA03 AU TARATA 09 SAFAR 1443 H
COMMUNIQUÉ
CEREMONIE DU 40”JOUR
Lors des obsèques de notre bien aimée maman,
HADJA ROKIHA FOFANA,
Vos Mots, Vos Messages et Votre Soutien nous ont été d’un Très Grand Réconfort.
Aussi, tenons-nous à vous exprimer Notre Profonde et Infinie Gratitude
Par ailleurs, nous portons à votre connaissance que la cérémonie religieuse du 40*"* jour aura lieu le DIMANCHE 4 SEPTEMBRE 2022
à partir de 9H, au domicile de Monsieur Ahmed CISSÉ
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sis à la Riviera 3 dans le prolongement de l’Ecole l’Ardoise.
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|\|° 865-866
DU MERCREDI 31 AOÛT AU MARDI 06 SEPTEMBRE 2022
Tafsir
DUARABA03 AU TARATA 09 SAFAR 1443 H
CALENDRIER
Grégorien Hégirien 1443H
Mercredi 31 Août Araba 03 Safar
Jeudi 01 Septembre Lamissa 04 Safar
Vendredi 02 Septembre Djouma 05 Safar
Samedi 03 Septembre Sibiri 06 Safar
Dimanche 04 Septembre Kari 07 Safar
Lundi 05 Septembre Ténin 08 Safar
Mardi 06 Septembre Tarata 09 Safar
s uniorc nr ddicdc 2
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SOUBH: 05H 20 :
ZOUHR: 13H 10 :
ASR: 16H00 Ê
MAGRIB:18H20 :
ICHA 19H30 î
CORAN 107 : SOURATE AL MA'UN (L'USTENSILE)
Tout savoir sur son histoire, son explication et ses mérites
Sourate Al Ma'un ou sourate L'ustensile, est le nom que porte la 107e, désignée ainsi à cause du mot « Al Ma'un » qui apparaît au dernier verset. Cette sourate décrit les hypocrites qui s'étaient convertis en apparence à la religion de l'Islam. Des faux croyants qui prient en public, mais refusent de venir en aide aux nécessiteux. En effet, le mot Ma'un signifie dans cette sourate, l'entraide et la gentillesse que les musulmans devraient témoignés entre eux. Dans quel contexte a été descendue cette sourate ? Nous allons dans ce qui suit vous éclairez sur l'histoire de la 107e sourate du texte saint.
Histoire et explication de sourate Al Ma’un Révélée au Prophète (paix et bénédiction de Dieu soient sur lui) quand il était à la Mecque, sourate Al Ma’un décrit le comportement cruel de l’Homme qui dément l’existence d’au-delà, aveuglé par son ignorance. Cette sourate est aussi appelée sourate « Ara’ayta qui signifie ‘ Vois-tu’ » en référence au premier mot de la sourate. Mais aussi nommée sourate « Al Yateem ou les orphelins », puisque la sourate indique l’importance de soigner et d’honorer les orphelins.
Allah s’adresse à tous les croyants pour mettre en lumière la notion de la véritable foi (Imane) qui se traduit par les bonnes actions et la bienveillance envers autrui. En effet, la totalité de la sourate représente un avertissement, une description du terrible sort qu’attend les incrédules le Jour de la Résurrection. Parallèle-
ment, Allah a voulu à travers de cette sourate, faire connaître que toute bonne œuvre » déguisée », non accompagnées de foi et de croyance sera inaccomplie.
Deux types de personnes sont décrits dans la sourate :
- Les mécréants qui renient Allah et ne croient pas au jour du jugement. Ceux qui ignorent et méprisent l’orphelin et ne font pas la charité. Ils seront ainsi méprisés à leur tour par le seigneur de cet univers.
- Les hypocrites qui pratiquent l’islam sans révérence et non pas pour Allah, mais seulement par ostentation à travers leurs prières ou actes.
Les versets 2 et 3 décrivent la mécréance de ces gens qui n’hésitent pas à faire preuve d’hypocrisie. Quant aux quatre derniers versets, Allah évoque l’état des non-croyants, musulmans en apparence
mais ne croient pas en la Miséricorde du Seigneur pardonnerai, et Je ne M'en
véridicité des révélations coraniques, notamment celles qui concernent le Jour de Jugement.
Les bienfaits de la sourate Quiconque récite Sourate Al Ma’un, sera parmi ceux pour qui Allah accotera la prière et le jeûne. LeMouslimPost
Hadith Divin du Jour
Absolu Pardon et Infinie
le Très-Haut
D'après l'envoyé d'Allah, qu'Allah prie sur lui et le salue, Allah dit: "O fils d'Adam! Tant que tu M'invoques et tu Me pries, Je te pardonne malgré ce que tu as commis et Je ne M'en Soucie pas. O fils d'Adam! Si tes péchés atteignent les nuées (par leur gravité) et que tu Me demandes le pardon, Je te
soucie pas. O fils d'Adam! Si tu viens à Moi avec tes péchés autant que la terre puisse contenir, et tu ne M'associes rien, J'irai à toi avec autant de pardons".
Rapporté par Al-Tirmizi
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H DU MERCREDI 31 AOÛT AU MARDI 06 SEPTEMBRE 2022
Pratique
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ERSONNAGE ISLAMIQUE INFLUENT
Said Ibn Al-Mussayyab, une référence de la jurisprudence et des sciences islamiques
Deux ans après la succession de Farouk Oumar Ibn Al-Khattab aux commandes du califat islamique à l'an 15 hégire, Said Ibn Al-Mussayyab fut né à Médine. Il a alors vu Oumar Ibn Al-Khattab, entendu Ousmane Ibn Affan, Aly Ibn Abi Talib et d'autres grands compagnons du Prophète (psi)
Il grandit béni, suivi référence incon- fierté, que le calife leur approche et tournable et incon- de l'époque, Oumar
leurs actions, ra- testable de la Ibn Abdel Aziz, fut
conta les Hadiths du Prophète (psi), épousa la fille du vénérable compagnon Abou Hu-rayra, et informa les gens de ses discours. Said était une
jurisprudence et des sciences islamiques, il était le chef des juristes savants de Médine, et le premier à être consulté pour la fatwa.
Il lui suffit, comme
l'un de ses disciples. Voici l'émir de la ville sous le calife Abdul Malik Ibn Marawan lui ordonnant la prestation de serment pour son fils, prince héritier,
Walid Ibn Abdil Malik, alors, Said s'abstient à cause de leur injustice, et le calife le menace de frapper son cou. Il ne recule pas de son opinion bien qu'il savait ce qui l'attendait du tourment.
A peine a-t-il déclaré son opposition qu'il fut déshabillé, battu de 50 fouets, et rugi dans les marchés de la ville. Said refusa aussi que sa fille ait été la première dame du califat islamique lorsque le calife Abdul Malik Ibn Marawan demanda
sa fille comme épouse pour son prince héritier, mais Said refusa fermement, et plutôt fit épouser sa fille à l'un de ses pauvres disciples, chercheur du savoir.
H tire sa révérence à l'an 94 hégire.
Qu'Allah, L'Omnipotent et Le Miséricordieux, lui accorde un immense pardon et lui fasse une infinie miséricorde.
Fatim Djamila
islam lnf-N Religion 5
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LA MÉDITATION (MURAQABA) EN ISLAM
Un exercice qui demande du calme, de la sérénité et de la concentration
Le terme Muraqaba, généralement traduit par méditation, signifie en vérité « vigilance ». L'un des noms d'Allah -subhanahou wa ta'ala - est Ar-Raqîb : Celui Qui sait toute chose et rien n'échappe à Sa science. De notre côté, nous aspirons également devenir raqîb, c'est-à-dire un de ceux qui veillent à préserver en eux la présence d'Allah, et ceci peut s'acquérir par la méditation
La méditation a pour but de construire consciemment en soi la présence d’Allah, c’est-à-dire d’établir une connexion entre soi et Allah, entre notre cœur et Allah. La Muraqaba aide ainsi à se rappeler de manière constante qu’Allah nous voit, qu’Il nous entend et qu’Il est avec nous, en permanence. Ceci conformément au Hadith qui évoque la notion d’Ihsân dans lequel le Prophète Mouhammad (saw) a déclaré : « Al-Ihsân consiste à adorer Allah comme si tu Le voyais car même si tu ne Le vois pas, Lui te voit ». Une fois que le croyant possède cette conscience de la présence d’Allah, cela se répercute de manière positive et productive dans sa vie quotidienne et c’est un bienfait immense dans son cheminement vers Son Créateur.
Parmi les effets, nous pouvons citer :
- La reconnaissance des droits d’Allah (et donc l’accomplissement consciencieux des devoirs religieux et la recherche de la perfection dans cette pratique, comme une meilleure concentration et recueillement (Khushu) dans la Prière...),
- La reconnaissance des droits du Messager d’Allah (et donc l’augmentation du respect qui lui est dû...),
- La reconnaissance des droits des créatures d’Allah (et donc l’augmentation du respect à leur encontre ainsi que l’arrêt des nuisances et des injustices que nous sommes susceptibles de leur causer. Cela s’applique et profite aux parents, aux conjoints, aux enfants, à la famille, aux savants, aux voisins, aux collègues, à l’ensemble des Musulmans, aux non-Musulmans, aux nécessiteux, au monde animal comme au règne végétal et même aux choses inanimées comme ce qui fait partie de notre environnement...), etc.
Le Zhikr et les Dou’as sont aussi des formes de méditation. Ces pratiques représentent le cœur de l’adoration, son âme, car cela permet de développer notre connexion avec Allah. Comment procéder :
La méditation est une activité qui demande du calme, de la sérénité et de la concentration. Préférez les moments où vous pouvez vous isoler et ne pas être dérangé. Si possible se placer dans la pénombre. Le temps de ‘’Tahadjud” est le meilleur moment pour faire cet exercice, mais il peut aussi être réalisé à n’importe quel autre moment. Chacun pourra évaluer la durée qui lui convient, l’important étant la régularité. Une pratique quotidienne de 10/15
mn constitue une bonne habitude.
Avant de commencer, il faut bien se remémorer qu’Allah nous voit, qu’Allah nous entend et qu’Allah est avec nous, en ce moment même et de manière constante. Cette pensée ne doit pas quitter notre esprit (y compris en dehors de la méditation et cette dernière permet justement de développer cette proximité).
Fixez le nom d’Allah durant 1 ou 2 minutes (celui de l’image en haut de l’article par ex.), puis fermez les yeux.
Le fait de regarder le nom « Allah » aide à se rappeler avec qui nous devons maintenant entrer en communication. Voir ou ne pas voir le nom une fois les yeux clos n’est pas important, il
est simplement question de garder l’esprit concentré sur la présence d’Allah, fin de ne pas laisser son esprit se disperser. Notez que la disparition progressive du nom est normale, l’empreinte du nom s’estompera petit à petit et ce n’est pas grave car la visualisation du nom aide à se concentrer, à se focaliser sur la présence d’Allah, mais elle n’est pas une condition de réussite de la Muraqaba. Une fois le nom disparu, il faut garder à l’esprit cette connexion établie. 1/ Penser à chaque bénédiction qu’Allah nous a accordée, à commencer par notre propre existence. Allah a pensé à moi, Il m’a créé et m’a donné l’opportunité d’être avec Lui pour toujours, de parler avec Lui, de Le voir, etc. Au milieu de
beaucoup d’autres créatures, Allah a choisi de me créer. Quelle immense preuve d’Amour. Je me dois d’être reconnaissant envers Lui.
Pensez aux bienfaits qu’Allah nous a donnés, à ce qui nous entoure, toutes les choses magnifiques crées par Allah, les dons qu’Il nous a octroyés, le plus grand d’entre eux étant le Prophète Mouhammad (saw), puis de nous avoir gratifié de la Foi (être devenu Musulman), la santé, les parents, l’entourage, la famille, les enfants, avoir appris la religion (Deen), avoir rencontré des savants (Shuyukhs) ... pensez à tout cela puis remerciez Allah.
sunnisme.com
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j DU MERCREDI 31 AOÛT AU MARDI 06 SEPTEMBRE 2022 DUARABA03 AU TARATA 09 SAFAR 1443 H
LA ZAKAT AL MAAL
L’aumône légale, un régime de protection sociale en islam
La zakât ou zakat ou zakaat; mot arabe traduit par « aumône légale » est le troisième des piliers de l'islam après l'attestation de foi et la prière. Le musulman est tenu de calculer chaque année lunaire (hégire) ce montant et de le donner « aux miséreux/ aux pau-vres, à ceux qui travaillent au service de la zakât, aux nouveaux convertis dont le cœur est à raffermi^ aux esclaves [qui en ont besoin pour remplir leur contrat d'affranchissement^ aux endettés [qui ne peuvent pas s'acquitter de leurs dettes] aux combattants bénévoles et au voyageur [qui n'a pas ce qui lui permet d'atteindre sa destination » [sourat At-Tawbah / 60]
Purifier les biens du croyant avant tout, et faire acte de foi.
Permettre aux plus pauvres de subvenir à leurs besoins, ce qui était un droit dans le cadre de la responsabilité collective prônée par l'islam.
Rallier le cœur des hommes à Dieu.
La zakat est le troisième pilier de l'islam et son essence
même révèle l'importance de la participation sociale dans l'univers musulman. La zakât est clairement un impôt sur l'avoir et la propriété qu'il faut comprendre, d'abord, comme une obligation devant Dieu. Ce prélèvement purifie sur le plan religieux, sacré et moral le bien de celui qui le possède.
Les différents types de biens soumis à la Zakat Sont soumis à la zakat quatre types de biens: Avoirs/biens et fortune (espèces, métaux précieux, dépôts ou titres bancaires) ou zakat al maal
Les récoltes
Fonds de commerce (sur tout bien destiné à la vente) Les bestiaux (ovins, bovins, ou encore camélidés) Non soumis à la zakat:
Terrain, immeuble, bâtiment (non destinés à la vente)
Mobiliers, vêtements, voitures, etc.
Hypothèque
Bijoux personnels (pour les femmes suivant l'école Chafiite leurs parures en or sont exemptés de zakat, dans les trois autres écoles, tous les bijoux sont exemp-
tés de zakat sauf l'or et l'argent)
Bénéficiaires
1. Le Zakat doit bénéficier, selon le verset 60 de la sourate 9 à huit catégories de personnes:
2. Les pauvres
3. Les indigents. Pour le différencier du pauvre, selon Sahih al-Bukhari l'indigent est celui dont on ne soupçonne pas la pauvreté et qui ne demande pas l'aumône
4. Les collecteurs et gestionnaires du Zakat lui-même
5. Les nouveaux convertis
6. L’affranchissement des esclaves musulmans
7. Les endettés
8. Ceux qui luttent pour la voie de Dieu, incluant la guerre sainte, la logistique ou ce qui est d'utilité publique
9. Les voyageurs
Les avantages individuels et sociaux de la Zakât sont nombreux.
Nous pouvons citer dix-sept avantages de la Zakât à savoir:
Le premier: La Zakât complète et parachève la foi du serviteur, car c'est l'un des piliers de l'Islam. Si le musulman la verse, sa religion est complète et parfaite, ce qui est certes un objectif im-
portant pour chaque musulman croyant cherchant à parachever sa religion.
Le deuxième: elle prouve la foi sincère de celui qui la verse. En effet, l'argent est chéri par l'homme et il ne sacrifie ce qu'il aime que pour quelque chose d’au moins aussi aimé. C'est pourquoi, elle est appelée sadaqa (aumône) car elle traduit la sincérité (sidq) de celui qui l'accorde en cherchant l'agrément d'Allah, le Très Haut.
Le troisième: elle purifie les mœurs de celui qui la verse, la préserve de toute avarice et l'élève au rang des gens généreux. En effet, si l’être humain s'habitue au don, et qu’il fait don de son savoir, de son argent et de son prestige, cette tendance à donner deviendra une qualité si dominante qu'il se sentira gêné le jour où il ne fera pas de don. Il en est de même concernant le pêcheur habitué à la pêche: s’il n’y va pas un jour, il se sent mal à l'aise. Celui qui s'habitue également à donner, se sent déprimé s'il laisse passer un jour sans donner de ses biens, sans faire profiter autrui de son prestige ou de ses bienfaits.
Le quatrième: elle rend l'homme allègre, car celui qui fait don d'une chose,
surtout l'argent, éprouve de la joie. Ce sentiment est effectivement constaté par expérience, à condition que le don soit fait par générosité et volontairement, et non avec attachement au bien versé. Dans son ouvrage Zâd al-ma'âd, Ibn al-Qayyim, qu'Allah lui fasse miséricorde, a dit: « Le don et la générosité sont des facteurs d’épanouissement. Cependant, ne le ressent que celui qui donne avec largesse et de bon gré. Il la verse avec le cœur avant de le faire avec la main. Quant à celui qui donne l'aumône seulement avec la main, alors que le cœur n’y est pas, il ne profitera pas de ce don.
Le cinquième: ce don fait de l'homme un croyant complet. Le Prophète Mo-hammma (paix et salut sur lu) a dit : « Aucun de vous n'aura vraiment la foi avant de désirer pour son frère ce qu'il désire pour lui-même » (Mouslim).
Tout comme vous désirez que l'on vous donne assez d'argent pour satisfaire vos besoins, il faut désirer donner également à votre frère ; et c'est ce qui rend la foi parfaite.
Le sixième : La Zakât est l'une des raisons de l'accès
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DUARABA03 AU TARATA 09 SAFAR 1443 H
LA ZAKAT AL MAAL
L’aumône légale, un régime de protection sociale en islam
au Paradis. En effet, le Paradis est destiné à « celui qui parle gentiment, nourrit (les gens), salue les autres en abondance, et prie la nuit alors que tout le monde dort » (Ahmed et al-Tirmidhî). Et l’entrée au Paradis est le but que nous désirons tous atteindre.
Le septième : la Zakât fait de la société islamique une seule famille où le plus fort aide le faible et le riche donne au pauvre. C'est ainsi que chacun ressent qu'il a des frères avec qui il doit être bienfaisant comme Allah l’a été avec lui. A ce propos, Allah, le Très Haut, dit (sens du verset) : « Et sois bienfaisant comme Allah a été bienfaisant envers toi. » (Coran 28/77). Ainsi, la nation islamique devient une seule famille, ce qui est connu chez les savants contemporains sous le nom d’entraide sociale". La Zakât est la meilleure forme d'entraide car c'est ainsi que l'homme s'acquitte d'une obligation et rend service à ses frères.
Le huitième : elle étouffe la volonté de révolte chez les pauvres. Il est probable que le pauvre ressente de l'animosité en voyant le riche monter dans de belles voitures, habiter les palais de son choix et manger ce qu'il désire, alors que, lui, le pauvre, ne circule qu'à pied et ne dort que sur les chemins. Certes, il éprouve une certaine amertume en témoi-
gnant de tout cela.
Ainsi, si les riches donnent aux pauvres, ils étoufferont leurs velléités de révolte et calmeront leur colère. C'est alors que les pauvres diront : « Nous avons des frères qui se souviennent de nous dans les moments de gêne », ils éprouveront de l’affection pour les riches et les aimeront.
Le neuvième : la Zakât empêche les crimes portant sur les biens comme les vols, les pillages, et le brigandage et tous les crimes semblables, car les pauvres trouvent de quoi satisfaire leurs besoins et sont indulgents avec les riches qui leur offrent une part de leurs biens : le quart du dixième sur l'or, l'argent et les marchandises, le dixième ou sa moitié sur les céréales et les fruits et une grande partie sur les bestiaux. Les pauvres estiment donc que les riches sont ainsi bienfaisants envers eux et ne les offensent pas.
Le dixième : grâce à la Zakât, l'homme est délivré du feu de l'Enfer. A ce propos, le Prophète (paix et salut sur lui) a dit : « Le Jour de la Résurrection, les gens seront protégés par les aumônes qu'ils auront faites de leur vivant » (Ahmed). En outre, il a dit parmi ceux qui seront protégés par l'Ombre d'Allah le jour où il n’y aura pas d’autre ombre que la Sienne : « Un homme qui a fait une au-
mône si discrètement que sa main gauche ignore ce qu’a dépensé sa main droite » (Boukhari et Mouslim).
Le onzième : elle mène l'homme à connaître les prescriptions et les enseignements d'Allah, exalté soit-Il, car il ne versera sa Zakât qu'après avoir pris connaissance de ses règles, des montants à verser, ses nisâb-s, ses ayants-droit, ainsi que de tout ce qui s'y rapporte.
Le douzième : elle est à l'origine de l'accroissement de l'argent, dans un sens aussi bien propre que figuré. Ainsi, si l'homme fait l’aumône de son argent, il sera prémuni contre les maux, et pourra même augmenter sa subsistance en raison de cette aumône.
C'est pourquoi, il a été rapporté que : « L’aumône ne diminue en rien les biens de celui qui la fait » (Mouslim).
Dans ce sens, il est remarquable que la personne avare peut être victime d'un certain désastre qui détruit ses biens ou leur majeure partie suite à un incendie, à de lourdes pertes ou à des maladies qui l'obligent à dépenser de grandes sommes d'argent pour y remédier.
Le treizième : La Zakât est à l'origine de beaucoup de bienfaits, comme dans le Hadiith :« Les gens ne refuseront pas de s’acquitter de la Zakaat sur leurs biens sans qu’on ne les prive de pluie » (al-Tirmidhi et Ibn Hibbân)
Le quatorzième : « L’au-
mône éteint la colère du Seigneur » (al-Tirmidhi et Ibn Hibbân), dans le hadith du Prophète (saw).
Le quinzième : L'aumône empêche une mort funeste (dans la pauvreté, la maladie ou autre) (al-Tirmidhi et Ahmed).
Le seizième : elle empêche les épreuves d’arriver sur terre (al-Tabarânî).
Le dix-septième : elle permet d’expier les péchés. Le Prophète (saw) a dit :« L’aumône efface les péchés comme l’eau éteint le feu » (Ahmed, al-Tirmidhi et al-NasâT).
Que Allah nous donne la bonne compréhension.
Abou Soumahoro
8 islam |nf^N 865 866 Religion
_____DU MERCREDI 31 AOÛT Aü MARDI 06 SEPTEMBRE 2022_DU ARABA 03 Aü TARATA 09 SAFAR 1443 H
COMMENT S'ATTIRER L'AGRÉMENT D'ALLAH ET REPOUSSER LES MAUX ET LES MALHEURS
Ce que révèle le Noble Coran au sujet de trois grandes valeures humaines
le Coran n'est pas qu'un livre fait de lois, de règles que le musulman doit suivre ; il renferme également d'autres aspects qui recommandent des valeurs à cultiver dans nos relations avec les autres, nos relations d tous les jours : parmi elles, la paix, l'amour et la compassion ; vertus que nous présenterons ci-dessous
Le mois de ramadan est tradition- privilégié et le plus usité. Mais
nellement un moment de regain d’intérêt pour l’islam. Non seulement pour les musulmans, lesquels s’apprêtent à vivre un temps fort dans leur foi, mais aussi pour tous
ceux qui ont dans leur entourage
des croyants qui observent le jeûne
de ce mois. C’est alors l’occasion,
pour les uns comme pour les autres, de s’interroger sur la signification spirituelle d’un engagement religieux.
Or, lorsque l’on cherche à approfondir sa connaissance de l’islam, le livre - même si les nouveaux médias offrent aujourd’hui des contenus qui sont parfois de grandes qualités - reste le support
concernant le Texte sacré de l’islam, le lecteur fait très rapidement face à un certain nombre d’obstacles qui se révèlent parfois insurmontables.
Le Coran, en effet, se présente
comme un texte sans structure di-
dactique apparente : c’est une compilation de versets révélés sur une période de 23 ans, et réunis en 114 unités appelées sourates. Ces dernières ne traitent jamais d’un sujet de manière exhaustive, si bien qu’il faut une connaissance de l’entièreté du texte pour pouvoir saisir l’enseignement du Coran sur un thème donné. En dehors de cette connaissance - qui doit savoir al-
lier l’esprit de synthèse et l’esprit d’analyse - il y a grand risque de se méprendre sur le Livre sacré de l’islam. L’actualité nous offre, malheureusement, très régulièrement des cas d’école...
L’idée première de l’ouvrage que nous présentons ici part précisément de la constatation que les enseignements coraniques sur la miséricorde sont souvent tronqués voire sciemment déformés. 11 est l’œuvre d’un chercheur anglais, Reza Shah Kazemi, éditeur et fondateur de l’islamic World Report. 11 est également l’auteur, entre autres aux ouvrages, de Path to Transcendance, The Other in the Light of the One, et de Justice and Remembrance : Introduction to the Spirituality of Imam Ali.
Le sous-titre du livre introduit d’emblée le lecteur aux différents aspects de la Miséricorde : « Les enseignements du Coran sur la Compassion, la Paix et l’Amour ». L’ouvrage lui-même est composé de deux parties : d’abord une longue introduction visant à offrir une synthèse des différents enseignements coraniques sur la miséricorde (p. 25-51), puis une
anthologie réunissant tous les versets qui mentionnent expressément la Miséricorde divine, mais aussi certains versets touchants à des sujets connexes comme la noblesse de caractère ou la générosité (p. 53-118).
Cette anthologie a donc le mérite de mettre en lumière des versets comme : « Repousse le mal par la plus belle bonté » (23, 96) ou encore « l’action bonne n’est pas semblable à la mauvaise. Repousse celle-ci par ce qui est le plus beau en bonté : tu verras alors celui qu’une inimitié séparait de toi devenir pour toi un ami chaleureux. C’est là une chose à laquelle n’atteignent que ceux qui exercent la patience, ceux qui ont reçu une faveur insigne » (41,34-35). Les versets ne sont pas simplement traduits avec un grand souci de fidélité, ils sont aussi pour la plupart éclairés par des commentaires pertinents.
Le titre de l’ouvrage est tiré d’une expression coranique : Ma Miséricorde embrasse toute chose (Coran : 7, 156). Ce titre évoque déjà
l’universalité de la Miséricorde divine. Mais comme le souligne l’auteur, cette universalité - ou omniprésence - de la Miséricorde n’est pas perceptible - tant s’en faut - pour celui qui s’en tient à la surface des phénomènes. C’est pourquoi, dès l’introduction, R. Shah Kazemi souligne la nécessité de comprendre en profondeur les fondements de la spiritualité musulmane :
« La doctrine de l’Unité de Dieu est exprimée dans le premier témoignage de l’Islam : lâ ilâha illa-Llâh, pas de divinité si ce n’est Dieu. Cette unité est conçue sous deux modes complémentaires : elle est à la fois absolument distante, exclusive, transcendant toutes choses, et inéluctablement intime, inclusive, pénétrant toute chose de son immanence. D’une part, “Il n’y a rien qui Lui soit comparable” (Coran : 42, 11) ; et d’autre part, “Dieu est plus proche de l’homme que sa veine jugulaire” (Coran : 50, 16).
C’est dans les termes de cette relation d’intimité, de proximité, d’inclusion, et enfin de compte
islam inf^N 865866
i I DU MERCREDI 31 AOÛT AU MARDI 06 SEPTEMBRE 2022
Religion
DUARABA03 AU TARATA 09 SAFAR 1443 H
COMMENT S'ATTIRER L'AGRÉMENT D'ALLAH ET REPOUSSER LES MAUX ET LES MALHEURS
Ce que révèle le Noble Coran au sujet de trois grandes valeures humaines
d’identité que le principe de compassion émerge de la manière la plus claire. Parmi les classiques quatre-vingt-dix-neuf “plus beaux Noms” de Dieu, lesquels sont fondés sur la manière dont la réalité divine se décrit elle-même dans le Coran, nous trouvons des Noms tels que “Celui qui englobe [embrasse] toute chose”, “ LTnfini-ment Vaste” (al-Muhît ; al-Wâsi‘) ; l’Unité inclusive de Dieu, en vertu de laquelle absolument rien n’échappe à la présence divine, est inséparable de la Miséricorde de Dieu, à laquelle absolument rien ne peut échapper non plus : “Ma Miséricorde embrasse toute chose”. » Le célèbre Ghazâlî (m. 1111) avait bien perçu l’apparente contradiction entre l’affirmation coranique de l’universalité de la miséricorde et l’existence du mal dans la vie quotidienne de l’homme : comment comprendre que Dieu permette que le mal se produise alors qu’étant Tout-Puissant, Il pourrait y mettre fin ? Tout en reconnaissant l’impuissance de l’esprit humain face l’impénétrable sagesse divine, il a recours à l’image de l’éducation parentale :
« Notre réponse est celle-ci : il arrive qu’une mère refuse de soumettre son enfant à la saignée par
faiblesse sentimentale, tandis que le père lucide le soumet de force à l’opération. L’ignorant croira que la mère est miséricordieuse et que le père ne Test pas ; l’intelligent sait que le comportement du père est une expression de sa miséricorde, de sa tendresse et de sa réelle compassion envers son enfant. La mère se comporte, en réalité, en ennemie, sous couvert d’affection, car la souffrance passagère en vue d’un grand bienfait n’est pas un mal, mais un bien ! » En isolant un Attribut divin et en passant sous silence les autres aspects de la nature divine, Reza Shah Kazemi sait qu’il risque d’être taxé de partialité. Mais mettre tous les Attributs divins sur le même plan et leur accorder la même place centrale revient à ignorer une distinction pourtant classique entre les Attributs de l’Essence (Dhât) - qui relèvent donc de la nature divine - et ceux qui appartiennent aux “Actes” divins (Af‘âl). Ainsi, contrairement à la Miséricorde, la colère divine, s’exprime de manière ponctuelle et ne relève pas de l’Essence, d’où le fameux hadith qudsî : « Ma Miséricorde l’emporte sur Ma colère. » « On peut prévoir l’objection suivante à une compilation de cette
nature : les versets choisis ne mon-
la forme de la générosité mais
texte “dans sa totalité” sur l’âme.
trent qu’un aspect du message co-
ranique, et en ignorant l’aspect
sévère et prompt à la colère, on présente une image trompeuse. Nombreux sont ceux qui, tant au sein qu’en dehors de la foi islamique, ferait une telle objection, et
elle est de toute évidence valable, jusqu’à un certain point. Il faut prendre le Coran comme une totalité, et l’équilibre entre la promesse et la menace, entre l’espérance et la crainte, entre la douceur et la rigueur, est continuellement maintenu tout au long du texte.
Une suraccentuation de Tun des éléments au détriment de l’autre,
altère l’intégrité du message et diminue l’impact psychologique du
Mais c’est précisément ce qui a été
fait à notre époque, dans la direc-
tion exactement opposée : l’aspect prompt à la colère, sévère, des enseignements islamiques a été présenté d’une manière unilatérale, de telle sorte que, sur un fondement
apparemment coranique, on a formulé une théologie de la haine qui sert de façade derrière laquelle une idéologie de toute évidence non islamique peut opérer. »
L’ouvrage de Reza Shah-Kazemi ne se contente pas d’une analyse pénétrante des enseignements coraniques sur la miséricorde divine, il montre aussi comment cette mi-
séricorde doit rayonner en l’homme. Elle doit rayonner sous
aussi - et surtout - sous la forme
de la compassion :
« Sur le plan humain, la “compassion” - la faculté d’appréhender autrui et d’être avec lui dans ses souffrances (en latin, cum = avec ; pati = souffrir) - n’exprime pas
qu’un sentiment humain, mais aussi un pressentiment spirituel ; la compassion procède avant tout de notre sens inné de l’unité qui relie tous les êtres humains entre eux. S’adressant à l’ensemble de l’humanité, le Coran déclare : “Votre création et votre résurrection sont pour Lui comme celle d’un seul être” (Coran : 31,28).
Par Tayeb Chouiref
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I DU MERCREDI 31 AOÛT AU MARDI 06 SEPTEMBRE 2022
HISTOIRE
DUARABA03 AU TARATA 09 SAFAR 1443 H
HISTOIRE DU PROPHETE NOUH
Nouh construit l’arche pour préserver les croyants contre le déluge de Dieu
Après la mort de Adam (alayhi salam), les gens sont restés musulmans pendant très longtemps, de longues années à glorifier Dieu l'Unique. Jusqu'au jour où les chayatines (diables) ont fini par réaliser leur but détestable. Au vue de la situation, Allah envoya le premier messager de l'Histoire
A cette époque, il y avait des hommes pieux. Parmi eux, il y avait Wadd, Suwa', Ya'ouq et Nasr, soit 5 personnes. Ces hommes adoraient leur Seigneur, et leurs peuples les aimaient. Mais quand ces 5 hommes pieux sont retournés vers leur Créateur, les chayatines sont venus vers leur peuple. Ils leurs ont dit : "Pourquoi vous ne créez pas des statues à leurs effigies ? Elles vous aideront à adorer Allah en se rappelant d'eux. Avec le temps, et après des générations les gens ont commencé à s'adresser directement à ces statues, puis de les sacraliser, et enfin les adorer.
Le premier homme à avoir été adoré après Allah, c'est Wadd. C'est pour cela des prénoms comme abd Wadd (serviteur de Wadd) existait à l'époque. Au vue de la situation, Allah envoya le premier messager de l'Histoire, pour qu'il déclare une nouvelle religion. C'est Nouh (Noé), alayhi salam. "Nous avons envoyé Noé vers son peuple. Il dit : "O mon peuple, adorez Dieu, Pour vous, pas d'autre divinité que Lui. Je crains pour vous le châtiment d'un jour terrible"." [sourate 7, verset 59|Ce sont les sages, les
dirigeants et les notables de son peuple qui se sont levés en premier contre Nouh. Comme pour tous les prophètes, ce sont les notables du peuple qui se dressent en premier. Ils sont venus vers Nouh et ont dit : "O Nouh, ce que tu nous demande est un égarement manifeste". Les notables de son peuple dirent : " Nous te voyons dans un égarement manifeste"." Celui qui demande l'adoration d'un seul Dieu est en égarement manifeste. Ceux qui adorent des statues, ce sont ceux eux les raisonnables, soubhanallahi ’amma yaqouloune.
Mais Nouh est un prophète, un messager qui sait faire de la prédication. Il n'a pas insulté mais il a dit : "O mon peuple, il n'y a pas d'égarement en moi; mais je suis un messager de la part du Seigneur de l'Univers. Je vous communique les messages de mon Seigneur, et je vous donne conseil sincère, et je sais de Dieu ce que vous ne savez pas.
Qui a cru et a eu la foi à ce que Nouh a rapporté ? Ce sont les pauvres et les faibles. Ils ont été plus raisonnables que les notables. Ces derniers ont répondu :
Si je me conforme à une preuve
"Les notables de son peuple qui
avaient mécru, dirent alors : "Nous ne voyons en toi qu'un homme comme nous; et nous voyons que
ce sont seulement les vils parmi nous qui te suivent sans réfléchir; et nous ne voyons en vous aucune supériorité sur nous. Plutôt, nous
pensons que vous êtes des men-
teurs".
[Sourate 11, verset 27] Qui te suivent Nouh ?
Les vils parmi nous, les pauvres et les faibles, que nous ne fréquentons pas. Alors que nous, les grands du peuple et les riches, ne te croirons pas. Nouh leur a ré-pndu, et de quelle façon : "O mon peuple ! Que vous en sem-
ble?
de mon Seigneur, si une miséricorde, (prophète) échappant à vos yeux, est venue à moi de Sa
part, devrons-nous vous l'imposer alors que vous la répugnez ? " Mais ils ont continué à refuser et ils lui ont demandé : "O Nouh !
Qu'est-ce que tu veux ?
Tu veux de l'argent, on va te le donner. "O mon peuple, je ne vous demande pas de richesse en retour. Mon salaire n'incombe qu'à Dieu. Je ne repousserai point ceux qui ont cru, ils auront à rencontrer leur Seigneur. Mais je trouve que vous êtes des gens ignorants.
O mon peuple, qui me secourra contre la punition Dieu si je les
repousse ?
Ne vous souvenez-vous donc pas ?" Puis il leur dit qu'il n'est pas un ange, ni qu'il connait l'invisible,
qu'il n'a pas les trésors des deux et de la terre. Il est un humain comme eux. Mais c'est le premier messager. Allah l'a envoyé pour leur dé-
mander d'adorer uniquement Dieu,
car Noé craint pour eux le châtiment d'un jour douloureux. Nouh est resté faire de la prédication parmi son peuple pendant 950 ans. Il leur a ordonné d'adorer Allah, et de ne pas adorer les statues. Est-ce qu'il faisait la prédication une fois par semaine ? Ou une heure par jour ?
Non, c'est 950 années de prédication sans arrêt, nuit et jour.
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| DU MERCREDI 31 AOÛT AU MARDI 06 SEPTEMBRE 2022
UNIVERSITES PUBLIQUES
EDUCATION -|-|
DUARABA03 AU TARATA 09 SAFAR 1443 H
L’ACCES ET LA QUALITE DE L’OFFRE D’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR EN NETTE AMELIORATION
Depuis 2012, les universités publiques se rapprochent des populations. La création de nouveaux pôles universitaires a permis de désengorger les premières universités tout en améliorant la qualité de l'offre d'enseignement supérieur avec des spécialisations qui tiennent compte des potentialités des différentes régions
Ils sont 98 464 candidats admis à la session 2022 du Baccalauréat. Ces nouveaux bacheliers seront orientés dans les établissements d’enseignement supérieur (universités publiques, universités privées et grandes écoles). 19 770 parmi eux seront accueillis par les universités publiques du pays. Ces nouveaux bacheliers ont le choix entre huit universités publiques déjà fonctionnelles. La politique de décentralisation des universités améliore, au fil des ans, l’accès à l’enseignement supérieur et à la recherche
scientifique.
C’est à partir de 2012 que l’offre d’enseignement supérieur a été étoffée. En effet, après les Universités Félix Houphouët-Boigny de Co-cody, Nangui Abrogoua d’Abobo-Adjamé, Alassane Ouattara de Bouaké, celles de Daloa, Korhogo, Man et San Pedro ont ouvert leurs portes pour renforcer le développement du capital humain et de l’économie
nationale.
En 2012, les anciennes Unités régionales de l’enseignement supérieur (URES) de Korhogo et de Daloa, après des travaux d’extension sont respectivement devenues l’Université Péléforo Gon Coulibaly de Korhogo et l’Université Jean Lorougnon Guédé de Daloa. Pour la prochaine année académique, 2450 nouveaux étudiants seront orientés à Korhogo et 700 iront à Daloa.
L’Université de Man créée par le décret 2015-776 du 9 décembre 2015, a accueilli
ses premiers étudiants en février 2016. Elle propose les filières de Mathématiques-informatique-physique-chi-mie et de sciences biologique, géologique et minière. Elle dispose de Classes Préparatoires aux Grandes Ecoles (CPGE). Cette université qui par ses performances ambitionne de devenir l’un des fleurons de l’enseignement supérieur public en Côte d’Ivoire accueil-
lera 420 nouveaux bacheliers cette année.
L’Université de San Pedro a ouvert ses portes en octobre 2021. C’est un pôle universitaire thématique avec des formations innovantes proposées par quatre Unités de Formation et de Recherche (UFR). L’UFR Agriculture, Ressources halieutiques et Agro-industrie, l’UFR Sciences de la mer, l’UFR Logistique, Tourisme, Hôtellerie-Restauration et l’UFR Sciences de la santé. Elle accueillera à terme, plus de 20.000 étudiants.
A côté des universités clas-
siques, la première université d’enseignement supérieur à distance en Côte d’Ivoire est créée en 2015 (décret n°2015-775 du 09 décembre 2015). L’Université virtuelle de Côte d’Ivoire (UVCI) est l’une des solutions du gouvernement pour faire face aux problèmes de sureffectifs des établissements universitaires. Elle développe l’enseignement à distance, via le numérique. L’UVCI accueil-
lera pour la prochaine année mera des cadres de haut ni-
académique 4500 nouveaux étudiants. Elle est spécialisée en Informatique et Sciences
du Numérique, dispense des
formations dans six do-
maines : réseaux et sécurité informatique, bases de données, développement d’applications et e-Services, multimédia et arts numériques, communication digitale, e-Commerce et marketing digital.
L’université de Bondoukou
dont la première pierre a été posée en décembre 2019 devrait ouvrir ses portes bientôt. Elle s’étend sur une superficie de 305 ha et for-
veau dans les domaines de l’architecture, de l’urbanisme et d’autres filières.
La construction d’une uni-
versité à Odienné, dans la région du Kabadougou (Nord-ouest) se précise. Le gouvernement a annoncé, mercredi 03 août 2022, l’adoption par le Conseil des ministres d’un décret portant ratification d’un accord-cadre entre la Côte d’Ivoire
et la Banque islamique de développement (BID).
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©SCAN -Qm
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moipiïaiïté
COTE D'IVOIRE 2023
Le Groupement des Editeurs de Presse de Côte d'Ivoire (GEPCI) et le COCAN-Côte d'Ivoire, UNIS pour la réussite totale de la Coupe d'Afrique des Nations 2023 en Côte d’Ivoire !
Fait partie de Islam Info #865-866