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Islam Info #725
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- Articles de journaux (1648 items)
- Titre
- Islam Info #725
- Editeur
- Islam Info
- Date
- 6 novembre 2019
- numéro
- 725
- nombre de pages
- 16
- Sujet
- Voile
- Université Musulmane Africaine
- Communauté Musulmane des Deux plateaux Aghien
- Laïcité
- Association des Élèves et Étudiants Musulmans de Côte d'Ivoire
- Détenteur des droits
- Éditions ALIF Islam Info
- Langue
- Français
- Source
- Frédérick Madore
- Contributeur
- Frédérick Madore
- Identifiant
- iwac-issue-0000756
- contenu
-
L’impact du message du Prophète sur l’humanité (saw) P 8-9
AEEMCI/CIMA2019 P5
Le Conseil des Imams
LANCEMENT DU PROJET “VOILÉE ENTREPRENANTE”
Nobala veut donner des p5 opportunités aux tommes voilées
réoriente la politique de formation de la structure
ISLAM AU QUOTIDIEN
Invocation à réciter quand on se réveille tard la nuit
Is am Info N°725
Du Mercredi 06 au Mardi 12 Novembre 2019
Du Araba 08 au Tarata 14 RabioulAwal 1441H
ditorial
Par Hassan
La pratique de la sounna à l’épreuve de la « fameuse » laïcité
Sacré TOTO, l’imbattable
lors qu’une bonne frange de la communauté musulmane se prépare activement à célébrer
Mouhammad (saw) à l’occasion de la commémoration de la date anniversaire de sa naissance, sa tradition ou sounna connait de multiples entraves de nos jours dans sa mise en pratique. En premier plan de ces difficultés s’affiche l’interprétation partielle et parcellaire de la laïcité qui tend à exclure de la sphère publique, toute pratique religieuse ou simplement toute manifestation d’une idéologie religieuse, notamment islamique. Ainsi toute la vie du musulman contemporain est durement affectée dans ces pays à législation dite laïque qui en réalité promeuvent insidieusement des civilisations judéo-chrétiennes au détriment de l’Islam. De fait, par le biais de stratagèmes imprimés à la notion de la laïcité, il est défendu au musulman de suivre amplement le modèle que le Créateur lui a envoyé. On lui impose même parfois de se soumettre à des normes à l’opposé de sa foi, en vertu d’une quelconque laïcité manipulée à volonté pour servir d’autres desseins. L’actualité brûlante sur le voile de la femme musulmane en France n’est qu’un exemple parmi tant d’autres de la contestation de la foi et de la civilisation que Mouhammad (saw) a enseignées sous inspiration di-
vine. On peut y ajouter, entre autres, les restrictions imposées dans ces pays laïcs relativement aux modalités originelles des prières canoniques qui contraignent les fidèles à des pratiques pas toujours conformes à la sounna. Sur le plan sociologique, certaines pratiques telles que la polygamie, le port de la barbe, l’excision, la promotion de la consommation « halal » sont systématiquement incriminées et certains événements d’importance capitale pour le musulman au regard des enseignements du prophète ne bénéficient pas toujours d’égards souhaités. En somme, cette option de la laïcité en vigueur dans les Etats modernes est attentatoire à la mise en œuvre effective et, peut-être, complète de la tradition reçue du Messager de l’Islam. Il y a donc lieu d’y remédier par des actions concrètes en vue de l’émergence d’une laïcité qui fait prévaloir la liberté des cultes reconnue à tout citoyen, pour un mieux-être du musulman partout où il sera. De toutes les manières, ce combat parait plus légitime et noble pour l’ensemble des musulmans que le duel stérile et honteux que les pros et antis Maoulid continuent d’animer dans nos communautés.
Plaise à Allah de faciliter toutes les entreprises en faveur du plein épanouissement du musulman de quelle que doctrine qu’il soit !
Le père de Toto entre du travail. Il trouve Toto assis tranquille au salon. Une idée subtile lui vient soudainement à l’esprit. Il entame alors un échange amical avec son fameux fils :
Papa : Qui préfères-tu entre papa ou maman ?
- Toto : Les 2
- Papa : Ok si je vais aux USA et que ta mère va à Paris. Où iras-tu ?
- Toto : À Paris!
- Papa : Cela signifie que tu aimes ta maman plus que moi ?
- Toto : Non, j’aime Paris.
-Papa : Ok si je vais à Paris et ta mère aux USA.
Où iras-tu ?
- Toto : Aux USA!
- Papa : Pourquoi!
- Toto : Parce que j’étais déjà à Paris.
- Papa : Vampire! Quand étais-tu à Paris ?
- Toto : Dans l’autre question que tu as d’abord posée, papa.
Sacré Toto !
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Culte
Du Mercredi 06 au Mardi 12 Novembre 2019
Du Araba 08 au Tarata 14 RabioulAwal 1441H
Calendrier
Grégorien Hégirien 1440H
Mercredi 06 Novembre Araba 08 Rabioul Awal
Jeudi 07 Novembre Lamissa 09 Rabioul Awal
Vendredi 08 Novembre Djouma 10 Rabioul Awal
Samedi 09 Novembre Sibiri 11 Rabioul Awal
Dimanche 10 Novembre Kari 12 Rabioul Awal
Lundi 11 Novembre Ténin 13 Rabioul Awal
Mardi 12 Novembre Tarata 14 Rabioul Awal
R x 1
g HEURES DE PRIERE
ÊSOUBH: 05H15
:ZOUHR: 13H00
ÎASR: 16H00
:MAGRIB: 18H30
hcHA 19H30
COMMERCE
RIZ-SUCRE-DIVERS
Siège social AD J AME Boulevard du General de Gaulle Adjame Ex Renault 03BP292ABJ03 (225)20 37 4 / 85/20 3/50 78 tniai ü»I((1\m3üa
0 hapelet
Imam Méité Al Imam
Le Prophète Mouhammad :
Un illustre modèle
"S’adressant au Prophète Muhammad, (saw), Allah s’exprime en ces termes : "Et tu es certes d’une moralité éminente." (Sourate Al-Qalam, verset 4) "En effet vous avez dans le Prophète un excellent modèle, pour quiconque espère en Allah et au Jour dernier et invoque Allah fréquemment." (Sourate Al Ahzâb, verset 21)-
Muhammad : un homme d’exception
L’exceptionnalité du Prophète (saw), tient à ce qu’il ne fut pas seulement une grande figure de son temps mais une grande figure pour tous les temps et pour tous les peuples, indépendamment des considérations de races, de couleurs, de nationalités ou de situations géographiques. Son exemple valait pour les Arabes du septième siècle comme il vaut pour l’humanité actuelle, en ce début de vingt et unième siècle. 11 constitue un excellent modèle pour riches et pauvres, jeunes et vieux, gouvernants et gouvernés, pour les gens doués d’une grande intelligence comme pour les esprits communs. Allah a fait de lui Son Envoyé pour toute l’humanité : " Dis :" Ô hommes ! Je suis pour vous tous le Messager d’Allah, à Qui appartient la Royauté des cieux et de la terre. Pas de divinité à part Lui. Il donne la vie, Il donne la mort. Croyez donc en Allah, en son Messager, le Prophète illettré qui croit en Allah et en Ses paroles. Et suivez-le afin que vous soyez bien guidés." (Sourate Al-A'râf, verset 158) Le Prophète, (saw), mettait en pratique ce qu’il prêchait. Il a appliqué méticuleusement les préceptes du Coran, Parole d’Allah qui lui avait été révélée, à chaque instant et dans chaque détail de sa vie. C’est ainsi que sa vie fut le reflet de la Parole Divine. Il devint le Coran en personne, son incarnation et même, pour parler par métaphore : "la Parole divine en chair et en os". Un hadith en témoigne : Sa'îd Ibn Hishâm s’adressa ainsi à Â’ishah, l’épouse du Prophète, que Dieu l’agrée : "Parle-moi du caractère du Prophète, paix et bénédictions de Dieu sur lui". "Son caractère, répondit-elle, c’était le Coran." (Musnad Ahmad)
Quelques qualités du Prophète
La moralité du Prophète ne se réduisait pas à quelques traits de bonnes mœurs mais recouvrait une grande di-
versité d’éléments et d’aspects de sa vie. Bon, compatissant, aimant, généreux et humble, il était également fort, courageux, éloquent, sage et d’une grande perspicacité. S’il fut un grand planificateur, un éminent organisateur et penseur, il fut aussi un homme rempli de foi, de confiance et de piété envers Allah. Son implication active au sein de sa famille et de sa communauté ne lui faisaient aucunement négliger ses prières, son jeûne et son dévouement à Allah. En vérité, nul ne priait autant que lui. Exemplaire comme enseignant, prêcheur, Imam, chef, homme d’Etat, juge, commandeur des armées, il l’était aussi comme époux, père, grand-père, comme homme d’affaires, voisin et ami. Il faisait montre de la plus grande humilité qui soit. C’était son habitude de se mêler aux pauvres et de s’asseoir parmi eux, faisant cesser l’usage de ceux qui restaient debout en sa présence. Toute place disponible dans une assemblée, quelle qu’elle fût, le satisfaisait, jamais il ne cherchait le surplomb ou la mise en avant, il pouvait ainsi arriver que les visiteurs ne sachent pas qui des personnes réunies était le Prophète. Ainsi, lorsqu’à la tête d’une grande année victorieuse, il entra à La Mecque, ce fut en faisant la démonstration d’une humilité exceptionnelle, son front touchait la scelle de son chameau !
Muhammad : une Miséricorde pour l’Humanité
Il était la personne la plus miséricordieuse du monde. Allah dit de Lui qu’il est " une miséricorde pour les mondes". (Sourate Al-Anbiyâ, verset 107) Il exerçait cette qualité auprès de sa famille, de ses partisans, de ses amis mais aussi de ses ennemis. En bénéficiaient également jeunes et vieux, humains comme animaux. Ceux qui le persécutèrent à la Mecque, tuant ses proches et ses compagnons faits prisonniers lors des défaites, eurent eux-mêmes droit à son pardon. La constance constituait une donnée primordiale de son comportement moral. Après avoir déterminé une pratique saine ou une voie bénéfique, il s’y tenait et l’observait à jamais, répétant volontiers que : "L’action la plus aimée d’Allah est celle qui est accomplie régulièrement, même si elle n’est que peu de chose." (Al-Bu-khârî, n°5983).
INVOCATION À RÉCITER QUAND ON SE RÉVEILLE TARD LA NUIT
Le Prophète (saw) dit : « Quiconque se lève la nuit et dit : La ilaha il-lallah Wahdahou la Sharika lahou Lahoul-moulk, Wa la houl-hamd Wa houwa ala kouli Shay-i-inn Qadiir. Alhamdoulil-Lahi Wa soubhaana-l-Lahi Wa laa-ilaha il-la-l-Lahou Wal-Laahou Akbaar Wa la Hahoula Wa la Qouwwata ilia Bil-Lahi.
Ce qui signifie :
Point de divinités en dehors d’Allah, Unique qui n’a point d’associés. A Lui la toute la Royauté et toute la Louange, l’Omnipotent.
Louange à Allah, Gloire à Allah, point de divinités en dehors d’Allah l’Exalté.
Il n’y a de puissance et de force à part celles d’Allah.
Is am Info N°725
Culte
Du Mercredi 06 au Mardi 12 Novembre 2019
Du Araba 08 au Tarata 14 RabioulAwal 1441H
Par Abou Ismaël
Q oua de la semaine
SOURATE ACH-CHOURA- NO 42- LA CONSULTATION:
Doua pour L’expiation du verbiage dans une assemblée
V.4: Lahou Mâ Fî-s-Samâwâti Wa Mâ Fîl-'Ardi Wa Houwa Al-’Alîyou Al-’Azîmou
V.5: Takâdou -s-Samâwâtou Yatafat-tarna Mine Fawqihinna Wa-l-Malâ'ika-tou Yousabbihoûna Bihamdi Rabbihim Wa Yastaghfiroûna Limane Fîl-'Ardi 'Alâ 'innaAllâha Houwa Al-Ghafoûrou Ar-Rahîmou
V.4 : A Lui appartient ce qui est dans les deux et ce qui est sur la terre. Et 11 est le Sublime, le Très Grand
V.5: Peu s'en faut que les deux ne se fendent depuis leur faîte quand les anges glorifient leur Seigneur, célèbrent Ses louanges et implorent le pardon pour ceux qui sont sur la terre. Allah est certes le Pardonncur, le Très Miséricordieux.
Soubhânaka l-lâhoumma wa bi-hamdika. Ash-hadou an lâ ilâha illâ anta, astaghfi-rouka wa atoûbu ilayka.
TRADUCTION : « Gloire et pureté à Toi, Ô Seigneur, et à Toi la louange. J’atteste qu’il n’y a pas d’autre divinité que Toi. Je Te demande pardon et me repens à Toi. »
L e saviez-vous ?
La signification du destin
H adith de la semaine
D'après Abu Hurayrah , le Messager de Dieu (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit : « Quand Dîeu a décrété la Création II s’est engagé Lui-même en écrivant dans Son livre, qui repose près de Lui : Ma miséricorde l’emporte sur Ma colère ». (Cela a été rapporté par Muslim et aussi par al-Bukhari, an-Nasa'i et Ibn Majah).
ossaire
La croyance au destin est le sixième pilier de la foi, comme cela a été cité dans le hadith bien connu de Jibril : "La foi, c’est de croire en Allah, en Ses Anges, en Ses Livres sacrés, en Ses Messagers, au Jour Dernier et c'est croire à la prédestination bonne ou mauvaise."
La foi d'un serviteur n'est complète que s'il croit à la prédestination. Ne pas croire au destin fait sortir de l'islam.
LE TERME « ALIM ('ALIM) »
Définition du destin
"Fils tu ne sauras le vrai goût de la foi que si tu es convaincu que ce qui fas touché ne pouvait te rater et que ce qui t'as raté ne pouvait te toucher. J'ai entendu le prophète dire :
"La première chose que Dieu a créé c'est le Crayon et lui a dit : "Ecrit.", alors le Crayon dit : "O Dieu! Qu'est-ce que j'écris?", alors Dieu répondit : "Ecris la destinée de toutes choses jusqu'au jour de la résurrection." Puis Obada continua : "Fils, j'ai entendu le prophète dire : "Celui qui meure en croyant à autre que çà n'est pas des miens."
Le mot Alim (ou ’Alim) désigne celui qui détient un savoir ; C’est une personne bien informée ou un savant en théologie islamique.
uestion-réponse
Question : Qui en profite effectivement d’une prière faite pour tout le monde,? Une telle prière profite-t-elle à un homme ou une femme déterminée qui ne connaît pas le prieur et que celui-ci ne connaît pas.Quand je prononce une prière tout en pensant à quelqu’un en profite-t-il exclusivement?
Réponse : Louanges à Allah.
Il est institué de prier pour que l’ensemble des musulmans et des musulmanes vivent bien ici-bas et dans l’au-delà. Agir ainsi est une manière d’illustrer le sens de la fraternité et de la loyauté intra musulmanes. Le musulman est le frère de son coreligionnaire et doit aimer pour lui ce qu’il aime pour sa propre personne.Voilà ce qui le pousse à prier pour que tous les musulmans jouissent des biens d’ici-bas et de ceux de l’au-delà. Quand le musulman apporte son soutien à ses coreligionnaires en priant pour eux, on peut espérer que la bénédiction d’une telle prière leur profite tous.
Al-Boukhari, (831) et Mouslim (402 ) ont rapporté d’après Ibn Massoud (P.A.a): « Quand nous priions derrière le Prophète (Bénédiction et salut soient sur lui) nous disions: « Salut à Djibril et à Mikaael. Salut à untel et untel.» Une fois, le Messager d’Allah (Bénédiction et salut soient sur lui) s’est retourné vers nous et dit: « En vérité, c’est Allah qui est as-salaam. Quand l’un d’entre vous prie, qu’il dise: « at-tahiyyaatou lillahi was-salawaatou wat-tayyibaatou.as-salaa-mou alayka ayyouha-n-nabiyyou warahma-tou lillah wa barakaatouhou. As-salaamou alaynaa wa alaa ibaadillahi as-saalihiin.» (Les saluts sont adressés à Allah ainsi que les prières et les bonnes choses. Salut, miséricorde et bénédiction divines à toi, ô Prophète. Salut à nous et aux pieux serviteurs d’Allah.) « Si vous le dîtes, elle parviendra à tout pieux serviteur d’Allah sur terre et au ciel. J’atteste qu’il n’y a pas de divinité en dehors d’Allah et j’atteste que Muhammad est l’esclave-serviteur et messager d’Allah. » (ajoute le Prophète)
Si un musulman entend prier pour une personne déterminée mais le fait pour tous les musulmans, on peut espérer qu’ils en profitent tous.
Abou Dawoud,( 3201) a rapporté qu’Abou Hourayrah a dit: « Faisant la prière des morts à quelqu’un ,1e Prophète (Bénédiction et salut soient sur lui) a dit: «Seigneur, pardonne nos vivants, nos morts, nos petits , nos grands, nos mâles , nos femelles , nos absents et nos présents.Seigneur, maintiens dans la foi celui d’entre nous que tu laisses survivre.Fais mourrir musulman , celui à qui Tu donnes la mort.Seigneur , ne nous prives pas du partage de son récompense et ne nous égare pas après lui. » (Jugé authentique par al-Albani dans Ahkaam al-Dja-naaez (1/124)).
Al-Qaari (Puisse Allah lui accorder Sa miséricorde a dit: « At-Tibi a dit :en citant quatre éléments on entend donner une portée globale (à la prière).Aussi ne faut -il pas se fier au syntaxe de la phrases pour lui donner un sens restrictif.C’est comme si on disait: Seigneur, pardonne à tous les musulmans et musulmanes. » Extrait de Mirqaat al-mafaatih (3/1208)
Ibn Allan (Puisse Allah lui accorder Sa miséricorde) a dit: « Seigneur, pardonne nos vivants et nos morts » signifie tous les vivants et tous les morts de l’ensemble des musulmans. Car quand un mot est mis en état d’annexion, il acquiert une portée générale. » (Extrait de Dalil al-Fatihiine (6/416)).
On lit dans fiqh al-adiyyah wal-adhkaar (3/232): « Il y a là une importante invocation qui englobe le mort au profit duquel la prière en cours est prononcée mais aussi les autres défunts musulmans, petits , grands, mâles , femelles ,absents et présents car ils ont tous besoin de la miséricorde et du pardon divins.».....
Allah le sait mieux.
(Source: Islam Q&A).
L'origine du mot est "taqdir", évaluation, "tadbir", réfléchir sur les suites de quelque chose, faire fonctionner quelque chose suivant un système précis avec un but.
Comme lorsqu'Allah dit : " Nous avons créé toute chose avec mesure," ( Sourate Al Qamar, verset 49)
Définition de la croyance au "qadar" :
C'est croire que tout ce qui se passe dans cette vie arrive avec la connaissance de Dieu et sa volonté.
Les différents traitements du "qadar" :
Quand nous disons que Dieu a destiné quelque chose nous sommes entrain d'énoncer quatre vérités :
La connaissance , L’Ecriture, La volonté et La création :
La connaissance
Dieu sait les choses avant qu'elles n'arrivent, Il sait ce qui a été, ce qui sera et ce qui est. Rien ne se passe sans qu'Il le sache que ce soit grand ou petit :
" Tu ne te trouveras dans aucune situation, tu ne réciteras aucun passage du Coran, vous n'accomplirez aucun acte sans que Nous soyons témoin au moment où vous l'entreprendrez. Il n'échappe à ton seigneur ni le poids d'un atome sur terre ou dans le ciel, ni un poids plus petit ou plus grand qui ne soit déjà inscrit dans un livre évident." (Sourate Yunus, verset 61).
L’écriture
Dieu a tout consigné sur la Table Gardée : les actions, les paroles, les situations, les gestes, les entités et les détails,...
" Nul malheur n'atteint la terre ni vos personnes, qui ne soit enregistré dans un Livre avant que Nous ne l'ayons créé; et cela est certes facile à Allah," ( Sourate Al hadid, verset 22).
" Dis : “Rien ne nous atteindra, en dehors de ce qu'Allah a prescrit pour nous. Il est notre Protecteur. C'est en Allah que les croyants doivent mettre leur confiance”. (Sourate At Tawba, verset 51).
Obayda ibn Assainit a dit à son fils :
La volonté
Tout ce qui se passe dans l'univers est la volonté de Dieu. Ce qu'Il veut est et ce qu'Il ne veut pas n'est pas :
" Cependant, vous ne saurez vouloir, à moins qu'Allah veuille. Et Allah est Omniscient et Sage."
(Sourate Al Insan, verset 30)
La création
Tout ce qu'Il y a dans cet univers est la création de Dieu, par les pouvoirs de Dieu, sans associé.
" Dis : “Qui est le Seigneur des cieux et de la terre ? ” Dis : “Allah”. Dis : “Et prendrez-vous en dehors de Lui, des maîtres qui ne détiennent pour eux-mêmes égales, les ténèbres et la lumière ? Ou donnent-ils à Allah des associés qui créent comme Sa création au point que les deux créations se soient confondues à eux ? Dis : “Allah est le Créateur de toute chose, et c'est Lui l'Unique, le Dominateur suprêmc”."( Sourate Ar Rad, verset 16).
" Celui à qui appartient la royauté des cieux et de la terre, qui ne S'est point attribué d'enfant, qui n'a point d'associé en Sa royauté et qui a créé toute chose en lui donnant ses justes proportions."
(Sourate Furqane, verset 2)
(Source : Notice sur les parties de la foi de Majd Makki)
Que la paix et les bénédictions d'Allah soient sur le prophète Mohammad, celui qui a tenu sa promesse, le confident. O Allah nous ne savons que ce que Tu nous as appris, c’est Toi qui détiens la science. O Allah apprend nous ce qui nous apportera du bien et fais nous profiter du bien de ce que Tu nous as appris et augmente nos connaissances. Et embelli le bien à nos yeux et aide nous à le suivre. Et enlaidi le mal à nos yeux et aide nous à nous en détourner. Et mets nous parmi ceux qui écoutent la parole et suivent les meilleures d’entre elles. Et fais de nous tes bons adorateurs par Ta miséricorde.
Gloire à Toi Seigneur, que Tes louanges soient célébrées, j'atteste qu'il n'y a de divinité que Toi, j'implore Ton pardon et je reviens vers Toi repentante.
Is am Info N°725
Oumma
Du Mercredi 06 au Mardi 12 Novembre 2019
Du Araba 08 au Tarata 14 RabioulAwal 1441H
> AEEMCI
CÉRÉMONIE DE CLÔTURE CIMA 2019
Le Conseil des Imams réoriente la politique de formation de la structure
Après quatre jours de réflexions autour du thème central : « Quelle approche pédagogique pour une formation de qualité à rAEEMCI ? », le Comité Exécutif de la structure quarantenaire a procédé à la clôture de son Conseil des Imams dénommé (CIMA). C'était le Dimanche 03 Novembre 2019 au sein du Centre national de matériels scientifiques (CNMS) sis à Cocody.
Du 31 octobre au 03 novembre 2019 les acteurs de formation de la base étaient en séminaire de réflexion à l’Université Musulmane Africaine (UMA) afin d’améliorer et harmoniser la formation de ses militants. A cet effet, les imams, les formateurs, les délégués culturels des 28 régions de la Côte d’Ivoire étaient répartis en ateliers de réflexions sur certains aspects de la vie de la structure telles que : l’adéquation du contenu de formation à l’âge des militants, la production des avis juridiques à l’AEEMCl : par qui et comment ?, la sécurisation des mosquées et espaces de prières. Par ailleurs, c’est en présence des autorités religieuses et administratives que le représentant du sous-comité AEEMCI de Kou-massi Charles Kouamé a lu les différentes recommandations à la sortie de ses quatre jours d’échanges. Dans son adresse, il a signifié que seul l’Imamat Central à la compétence de produire des avis juridiques. Le Conseil demande aux formateurs d’éviter la divergence et surtout les détails qui peuvent
conduire à la division des militants. Quant à l’adéquation de la formation, le Conseil a suggéré la mise en place d’un manuel usant de la poésie, du théâtre, de chants et des illustrations. Et sur la question des mosquées, il a été décidé l’élaboration d’un manuel de gestion des mosquées selon le porte-parole des participants. Outre cette étape, une conférence a été donnée par le past-Amir Yeo Kanaben Oumar. Le Dr a demandé aux encadreurs et formateurs de se référer aux méthodes d’enseignement du prophète Mou-hamd (SAW).
Le parrain du CIMA 2019, Samaké Vakara-moko Directeur Général Scconass assurance n’a pas manqué de remercier l’imam Sékou Sylla, imam central de l’AEEMCl pour l’encadrement des militants depuis des décennies. Par ailleurs, l’Imam central a exhorté les formateurs de prendre attache avec les bases du Cosim et de la Lipci de leurs localités pour qu’ils travaillent ensemble.
Balla
PLATEAU
LANCEMENT DU PROJET “VOILÉE ENTREPRENANTE”
Nobala veut donner des opportunités aux femmes voilées
La fondation NOBOLA a procédé au lancement de son projet “ Voilée et entreprenante” ce samedi 02 Novembre 2019. La salle de la CRRAE-UEMOA a servi de cadre pour accueillir la rencontre.
KO’
Représentant la Ministre de la famille, de la femme et de l’enfant, Florence Tano a souligné que le projet s’inscrit dans l’un des programmes du ministère dont le concept est l'entreprenariat féminin. Elle invite toutes les femmes à s’approprier les fonds mis à leur disposition par le gouvernement. Florence Tano conclu en disant “avec le voile ou pas, vous êtes des acteurs de développement au même titre que les hommes, alors les femmes doivent penser le monde, être partout et en tous temps pour l'avenir d'un monde meilleur”.
Pour l’occasion, un panel a été au programme avec trois panelistes, Samira Mas-saoui venue d’Algérie, Dénéba Diouf du Sénégal et Yakiema Diabaté de la Côte d’Ivoire. Au cœur de l’assise, le thème “En-treprenariat féminin” avec pour modératrice Nabou Fall et les trois panelistes, après avoir
fait un partage d’expériences, ont conclu leurs interventions par des conseils.
Pour Yakiéma Diabaté, les femmes voilées ont leur place à prendre dans le monde, il faudrait surtout cultiver la confiance en soi et s’ouvrir au monde. Quant à Samira Mas-saoui, elle a invité les femmes musulmanes à “ porter le voile avec conviction, oublier le regard des autres, accepter les critiques et être cultivée”. Dénéba Diouf a signifié que la communauté musulmane constitue un marché énorme de la consommation. Et pour s’approprier ce marché, il les invite à croire en eux, à s’inspirer du Prophète (saw) tout en ayant foi en Dieu.
Une phase de questions-réponses a fait partie du programme afin de lever l’encre sur les incompréhensions relatives au projet et l’intervention des panelistes. Le lancement du projet “ VOILEE ET ENTREPRENANTE”
a pris fin par des remerciements de Adja Ba- SIRA
kayoko et des informations sur ledit projet.
Oummct
Du Mercredi 06 au Mardi 12 Novembre 2019
Du Araba 08 au Tarata 14 RabioulAwal 1441H
TREICHVILLE
FIN DE FORMATION INITIATIQUE DE LECTURE DE CORAN
La promotion imam Aba Cissé honorée
L’Ecole de Formation Islamique en Côte d’Ivoire (EFI) a organisé au Centre Bureautique et de Gestion de Treichville le dimanche 03 novembre 2019, les festivités de fin de formation initiatique à la lecture du noble Coran.
Apprendre le Coran est une noble adoration et compte parmi les meilleures. Le Messager d’Allah (psi) a dit : « Le meilleure d’entre vous est celui qui apprend le Coran et l’enseigne ». Rapporté
par Al Boukhari. C’est ce qui a motivé plusieurs personnes dont des fonctionnaires, des commerçantes et des étudiantes à s’inscrire à l’EFI. Au nombre de 11 dont 9 femmes et deux hommes, ces auditeurs vien-
nent de voir leurs efforts récompensés après plus de trois années d’apprentissage. A l’occasion des festivités, cette première promotion baptisée ‘’lmam Aba Cissé”, du nom Président communal du COSIM Treichville a été honoré par la présence, des parents, amis et des guides religieux. Démonstration de lecture, remise d’attestation, conseils et une communication sur l’importance du noble Coran a meublé cette cérémonie. S’adressant aux auditeurs, Imam Ibrahima Konaté, Président communal de la LIPCI les a encouragés de continuer la formation. Ensuite, il a exhorté l’assistance à s’inscrire dans les centres pour apprendre le Coran. Car dira-t-il, la lecture du Coran par une personne, lui est profitable ici-bas, dans la tombe et dans l’au-delà. Quant à Kadidja Amadou Maïga, marraine de cette promotion, elle n’a pas manqué de saluer l’effort des enseignements qui permettent à d’autres personnes d’apprendre à lire le Coran. Ensuite, elle a encouragé l’assemblée à appren-
dre le Coran pour mieux connaître et pratiquer la religion. En tant que musulmane, elle a demandé des bénédictions afin qu’elle puisse un jour s’inscrire dans un centre pour apprendre à lire le Coran. Interrogé sur les raisons qui Tont poussé à venir s’inscrire dans ce centre, l’auditrice Coulibaly Assetou Guindo fait savoir que c’est pour connaître sa religion. Selon elle, pour mieux pratiquer la religion, il faut apprendre à lire le Coran. C’est l’occasion choisie par l’équipe de TEFI dirigé par Oustaz Zaré Abdourahmane d’inviter les musulmans à venir s’inscrire pour apprendre à lire le Coran pendant trois mois. Cette formation au dire de l’Oustaz est une initiation à l’alphabet arabe et une chance pour les déscolarisées et les personnes adultes. Notons qu’une nouvelle session des cours débutera le 24 novembre prochain.
Ibrahima Khalil
MEDIA
JOURNÉE INTERNATIONALE DE FIN DE L’IMPUNITÉ
Les journalistes ivoiriens interpellent les décideurs
La Journée Internationale de la Fin de l’Impunité des Crimes Commis Contre les Journalistes (JIFICCCJ) a été célébrée le samedi 02 novembre dernier à Grand-Bassam par les organisations professionnelles des médias de Côte d’Ivoire.
Débutée par une procession dès 09h30mn au rond-point de la commune de Grand-Bassam jusqu’à la préfecture de ladite commune, les hommes et femmes des médias Ivoiriens avaient pour slogans ‘justice pour les journalistes et sécurité pour la presse”. Cette sixième édition a été marquée d’une déclaration du président
de 1 ’OJPCI par ailleurs représentant de pays de TOng Press Emblem Campaign (PEC/ Genève) à la Préfecture. L’autre étape de cette cérémonie a été marquée par la lecture du message de la DG de l’Unesco Azouley Audrey et l’organisation des panels animés par la journaliste Nesmond Delaure, Traoré Sékou Tidiane du Conseil National des
Droits de l’Homme (CNDHCI) et le correspondant de Reporters Sans Frontières (RSF) Baudelaire Mieu. C’est Boni Claver qui a, au nom de la représentante pays, Mme Anne Lemaistre, lu le message de T Unesco portant sur la préservation de l’intégrité physique des journalistes. Selon la consœur Delaure, les lois ivoiriennes actuelles garantissent la liberté d’expression et sécurisent les journalistes. Le genre est souvent victime de l’intimidation, d’harcèlement sexuel et de violence physique. Elle a illustré ses propos par le cas de la journaliste giflée par un Ministre en 2004 et de la photographe de presse Olga Ottro violentée par un policier en 2019. « Pour y remédier il faut porter plainte » a-t-elle suggéré. Après la présentation du Conseil et les fondements des droits de l’Homme, Traoré Sékou a fait savoir à l’assemblée que le domicile et le siège d’un journaliste sont inviolables parce qu’il est considéré comme un défenseur de droit de l’homme. Il a toutefois exhorté les journa-
listes qui ont évoqué les cas de deux journalistes tués, Sylvain Gagneto et Désiré Oué, à saisir le CNDHCI en vue d’un accompagnement technique. Cela, même si la Côte d’Ivoire n’a pas encore ratifié le protocole d’accord sur les disparitions forcées. Pour Baudelaire Mieu, la Côte d’Ivoire a fait beaucoup de progrès dans le classement avec un bond de 11 places en occupant la 71 ième place sur 175 pays en 2019. Selon lui, grâce à Reporters Sans Frontières, un crime commis contre les journalistes est considéré comme un crime contre l’humanité par les Nations Unies. Notons que cette édition était présidée par le maire de Grand Bassam Jean jacques Moulot et parrainée par le Sénateur Germain Ollo. A la fin des travaux, rendez-vous a été pris pour l’édition 2020 à Ya-moussoukro.
Ibrahima Khalil
Oummo 7
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Du Araba 08 au Tarata 14 RabioulAwal 1441H
COCODY/AGHIEN
JOURNÉE DE CONFÉRENCE
La femme musulmane invitée à la recherche de la science religieuse
Dans le cadre de rexécution de son programme d’activités, la cellule féminine de la Commission Jeune de la Communauté Musulmane des Deux plateaux Aghien (CJ-COMUDA) a organisé une conférence dédiée à la femme musulmane. C’était le dimanche 27 octobre 2019 à la salle polyvalente de la mosquée d’Aghien.
« La recherche de la science religieuse : quelle importance pour la femme musulmane ? », tel a été le thème de cette rencontre. Thème à travers lequel la CJ-COMUDA entend inculquer les valeurs cardinales de ITslam à ses militantes et sympathisantes. Selon Losseni Diomandé, président de Commission Jeune de la Comuda, ‘’la femme est le socle de la société et c’est pour l’instruire sur les bases religieuses afin qu’elle puisse jouer pleinement son rôle dans la société que la Cj-comuda a initié cette activité”.
Le conférencier du jour, Fousseni Diabaté, Ecrivain et Journaliste s’est à cet effet appuyé sur trois principaux points que sont : l’importance de la science, les domaines et objectifs visés par la quête de la science et les impératifs de la science religieuse pour
répondre à cette interrogation. A partir de versets tirés du Coran et de hadiths, le conférencier a su mettre à nu la démarche à adopter par la femme musulmane en vue d’acquérir cette science religieuse. Invitant l’assemblée à s’approprier ses valeurs, en rappelant certains passages du saint Coran qui invite à la recherche de la science : ‘’Dis : «Sont-ils égaux, ceux qui savent et ceux qui ne savent pas?» Sourate 33, verset 9 ; « ... Allah élèvera en degrés ceux d’entre vous qui auront cru et ceux qui auront reçu le savoir...» Sourate 58, verset 11.
Cette rencontre a aussi été l’occasion pour les participantes de soumettre leurs préoccupations au conférencier en vue d’une bonne pratique de leurs obligations en tant que femmes musulmanes.
Le conférencier Fousseni Diabate face a l auditoire développant le sujet relatif à l'importance de la recherche de la science religieuse par la femme musulmane.
La Cj-comuda compte poursuivre dans cette leur religion, dynamique de formation et d’orientation de ses membres pour une meilleure pratique de
A.Pamanta
1NNONDAT1ON À GRAND BASSAM
LUjocci apporte son soutien à la Mairie et à la Direction de la Maison du Patrimoine
L'Union des journalistes culturels de Côte d’Ivoire (Ujocci) s ’est rendue ce mardi 29 octobre 2019 dans la ville historique de Grand-Bassam pour apporter son soutien aux populations et aux autorités locales.
Le président de l’Ujocci, Philip Kla, et son 1er Vice-président, Fofana Ali, ont conduit une délégation de journalistes auprès des autorités municipales et des services du ministère de la Culture et de la Francophonie de Grand-Bassam. Pour le nu-
méro un des journalistes culturels du pays, l’Ujocci ne pouvait pas rester en marge de cet élan de solidarité qui se manifeste pour la ville de Grand-Bassam qui subit un sinistre du fait des inondations. « La ville historique de Grand-Bassam est inscrite sur la
liste des patrimoines de l’Unesco. Nous sommes donc venus saluer les efforts, des autorités, du maire Jean-Louis Moulot et de son Conseil Municipal pour toutes les actions entreprises en vue de sauvegarder les bâtiments inscrits sur la liste des patrimoines de l’Unesco. En tant qu’organisation de journalistes culturels, nous avons le devoir de vous accompagner pour amplifier vos messages à l’endroit des populations et de tous les partenaires de la culture », a expliqué Philip Kla. La délégation de l’Ujocci a été reçue par des collaborateurs du maire de Grand-Bassam et par le Directeur général de la Maison du Patrimoine, par ailleurs Secrétaire Exécutif de la Ville historique de Grand-Bassam, Romaric Djako. Tous ont salué la démarche de l’Ujocci. Pour Amadou Bakari, Conseiller Municipal, représentant le maire de la ville de Grand-Bassam, toutes les mesures ont été prises pour porter assistance aux populations sinistrées et pour sortir les bâtiments de l’eau. Jocelyn Kongo, Chef de cabinet du maire Jean-Louis Moulot, a
expliqué aux journalistes culturels que les bâtiments du patrimoine ne sont pas en danger. « La ville historique de Grand-Bassam est inscrite selon des valeurs. Nous appelons cela la valeur universelle exceptionnelle (Vue) à savoir la valeur historique, la valeur paysagère, la valeur architecturale et la valeur culturelle. Malgré les inondations, toutes ces valeurs sont dans leur intégrité. Nous sommes aujourd’hui davantage rassurés qu’il n y a pas de péril. Qu’il n’y a pas d’inscription de Grand-Bassam sur la liste des patrimoines en péril parce qu’il y a eu des inondations. Certes, il y a des problèmes d’humidité au niveau de la fondation des bâtiments mais, nous allons évaluer tout cela avec des experts de l’Unesco », a-t-il annoncé. L’Ujocci et sa délégation se sont ensuite rendues sur plusieurs sites de la ville historique et sur la place Abissa pour constater le retrait de l’eau grâce aux actions des autorités de Grand-Bassam.
(sercom)
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El Hadj Imam Al Imam Méité
LE PROPHÈTE (SAW) DANS LA SOCIÉTÉ
Ses actions pour le respect des droits humains
Le Prophète Mohammed (saw) défendait les droits des hommes et des femmes, des jeunes et des personnes âgés, quels que soient leur condition sociale et leurs niveaux de vie.
fl établit dans ce domaine un ensemble de principes émi-/ nents. Il insista, par exemple, lors de son sermon d'adieu, sur l'interdiction la plus formelle de verser le sang des gens, de transgresser leurs biens et leur honneur. Mohammed présenta au monde le modèle parfait de la fraternité entre les hommes et affirma qu'aucun groupe ethnique n'était supérieur a un autre, car ils font tous partie de l'espèce humaine et sont égaux dans leurs droits et leurs devoirs. Nul n'est supérieur a un autre si ce n'est par la force de sa foi et de son adoration pour Allah. 11 appela ainsi a la fraternité et a l'égalité entre tous les êtres humains, et précisa que ce qui les différencie n'est autre que la piété, la droiture, l'utilité a la société et les bonnes actions, et que l'image extérieure, la couleur de la peau, la noblesse de sang n'entrent pas en compte dans cette différenciation. Le prophète fit alors évoluer cette société en déclarant ouvertement et sans relâche, par révélation divine, que cette ségrégation et ces traitements n'avaient pas lieu d'être. En effet, l’islam stipule qu’aucun citoyen ne peut être emprisonné tant que sa culpabilité n’a pas été prouvée par une cour de justice. Procéder à l’arrestation d’un homme sur simple soupçon et le jeter en prison sans avoir suivi les procédures judiciaires appropriées, et sans lui avoir fourni la possibilité de se défendre n’est pas admis par l’Islam. Il faut retenir que tout pouvoir et toute autorité appartiennent à Dieu, qui délègue certains de Ses pouvoirs à l’homme. Un homme doté de tels pouvoirs doit être extrêmement respectueux envers son peuple. L’Islam reconnaît le droit à la liberté de pensée et d’expression pour tous les citoyens d’un état islamique, à condition qu’elle soit utilisée pour propager la vérité et la vertu, et non pour répandre la méchanceté et le mal. 11 est clair que l’islam ne permettra en aucune circonstance la propagation de la méchanceté et du mal. Il interdit à quiconque d’utiliser un langage offensant ou injurieux sous prétexte de critique. Les Musulmans avaient l’habitude de demander au Prophète si une injonction divine lui avait été révélée sur tel ou tel sujet. Lorsqu’il répondait qu’il n’en avait reçu aucune. 11 est permis aussi aux hommes le droit de s’associer et de former des partis ou des organisations. Ce droit aussi, est assujetti à certaines règles. Parallèlement à la liberté de conscience, l’Islam donne à l’individu le droit d’être respecté dans ses convictions religieuses et garantit que rien ne porte atteinte à ce droit. L’Islam donne à ses citoyens le droit à l’égalité complète et absolue devant la Loi. Enfin, il doit être clair que l’Islam tente d’appliquer les droits de l’homme ci-dessus mentionnés, ainsi que bien d’autres, non seulement par la mise en place de certaines sauvegardes, mais également en invitant l’humanité à transcender le niveau inférieur de la vie animale afin de dépasser les simples liens créés par la parenté de sang, la supériorité raciale, l’arrogance linguistique et les privilèges économiques. Il invite l’humanité à essayer d’atteindre un niveau d’existence, où l’homme grâce à ses qualités intérieures, peut réaliser l’idéal de la Fraternité Humaine.
[— Les droits de l’enfant --------------------------------------------------------------------------------
ressort de l'examen des histoires et des hadiths que le Prophète a accordé à l'enfant une partie de son / temps et beaucoup de son attention. Avec les enfants il était un père aimant, sage et éducateur qui plaisan-.Z tait et jouait avec eux et leur donnait des conseils tout en les éduquant. La période de l'enfance est la période la plus importante et la plus fertile, l'éducateur doit la mettre à profit pour inculquer à l'enfant les valeurs et principes fondamentaux de l'Islam.
Le prophète aimait beaucoup les enfants de sorte qu’à chaque fois qu’il marchait dans la rue, il prodiguait force tapes amicales et caresses à ceux d’entre eux qu’il rencontrait sur son chemin. Il ne manquait jamais de visiter les malades pour s’enquérir de l’état de leur santé et de les réconforter et se joignait également aux processions mortuaires.
Dans la vie du Prophète il y a de nombreuses positions éducatives et pédagogiques qui doivent être scrupuleusement étudiées par ceux qui s'intéressent à l'éducation et à la réforme, pour en tirer les avantages, cueillir les fruits, les imiter et, à leur lumière, traiter avec les enfants d'aujourd'hui car ceux-ci sont les hommes de demain.
------------L’émancipation de la femme
e Prophète Mohammed (saw) a été l’un des plus grands défenseurs de la femme. Tous les ré-f cits de sa tradition, de sa vie et de ses actes et paroles témoignent de l'immense respect et Z J considération qu’il vouait à toutes les femmes. Que cela soit avec ses épouses, ses filles ou les femmes en général, le prophète était toujours là pour les soutenir, les encourager, les libérer et les aimer surtout...
Dans un de ses célèbres hadiths, le Prophète (saw) affirmait que de ce monde, Dieu lui avait fait aimer, de cette vie, les femmes et les parfums et que la salat (la prière) était la prunelle de ses yeux. On remarquera que dans ce hadith le Prophète (saw) mentionne les femmes en même temps que les parfums et la prière alors que cette dernière constitue un acte fondamental de la pratique spirituelle de l’islam. Il aimait les femmes dans la vie terrestre comme symbole du bonheur de vivre comme il aimait la prière dans la vie spirituelle. Ce rapport subtil entre amour, bonheur et spiritualité témoigne de la façon particulière dont le Prophète (saw) aimait les femmes. C’est une vision des femmes tout à fait novatrice pour ne pas dire révolutionnaire qu’apportait le Prophète (saw) au beau milieu d’une société tribale, bédouine et faudrait-il le rappeler totalement hostile aux femmes. Alors que ces dernières étaient considérées le plus souvent comme un butin à convoiter, dévalorisées et marginalisées dans une société dont le patriarcat était des plus austères, voilà que le Prophète (saw) leur dit qu’il les aiment comme il aime la prière et que pour lui, elles incarnent la source de vie et du bonheur sur terre!
Le Prophète Mohammed (saw) n’a pas fait qu’aimer les femmes dans un sens idéaliste, il a démontré qu’il les aimait profondément en ébranlant complètement les fondations de la société misogyne de l’époque. Il a tout fait pour leur donner un statut légal de femmes indépendantes et autonomes au sein de la société islamique naissante et ce, malgré les réticences voire les résistances de ses propres compagnons et des plus fidèles d’entre eux qui n’arrivaient pas à concevoir que les femmes puissent avoir des droits !
Le Prophète (saw) s’est battu de façon acharnée pour que les femmes puissent choisir librement leur futur époux, qu’elles ne soient plus subordonnées aux maris, pères et frères, qu’elles puissent prendre la parole pour se défendre, s’exprimer et critiquer...Et il serait trop long de citer toutes les femmes qui ont compris ce message de liberté, qui l’ont vécu, transmis et qui ont été les premières à s’engager du côté du Prophète (saw), de celui qui les comprenait et les aimait. Khadija, l’épouse et la compagne de la première heure, la première qui saura le protéger, l’apaiser et surtout le convaincre de l’authenticité de la révélation qu’il avait reçue...
Oum Salma qui sera sa conseillère politique lors des moments les plus difficiles, quand il se retrouvera tout seul et incompris de tous...Aïcha, l’amour de sa vie, celle qui aura appris du souffle de la prophétie ce que bon nombre de compagnons n’auront pas saisi ni assimiler, celle qui sera la gardienne de son enseignement, qui n’hésitera pas à défendre son opinion jusqu’à se retrouver en pleine bataille au désert en face de son gendre et calife Ali.
Ce sont des femmes de cette trempe là que le Prophète (saw) aimait et dont il encourageait les actions. Il voulait des musulmanes, fortes, épanouies dans leur spiritualité et dans leur ardeur de vie. 11 embrassait ses filles alors que la culture bédouine voyait en cela un signe de faiblesse. Il aidait ses femmes au foyer alors que l’homme arabe ressent cela comme une atteinte à sa virilité...11 rendait visite aux anciennes amies de sa femme Khadija, visitait les femmes malades, envoyait des cadeaux et de l’aide aux veuves de sa communauté, raccompagnait celles qui avaient un long trajet à faire...C’est comme cela que le prophète de l’islam témoignait de son amour auprès des femmes. Le Prophète (saw) a puisé de toutes ses forces dans le message libérateur de l’Islam pour libérer les femmes, les émanciper, les aider à sortir de leurs conditions précaires de femmes recluses.
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M
Le respect des non-musulmans
4/ Le Prophète (saw) et la lutte contre la pauvreté
l’époque du Prophète (saw), la Péninsule arabe comptait plusieurs religions sur son territoire. Il y avait des chrétiens, des juifs, des zoroastriens et des polythéistes. Le Prophète (saw) était tolérant envers les gens d’autres confessions. Il existe de nombreux exemples, au cours des treize années de sa mission qu’il a passées à la Mecque, où le Prophète a fait preuve de tolérance. Comme certains pourraient croire qu’il cherchait par-là à améliorer l’image des musulmans et le statut social de l’Islam en général, nous ne tirerons nos exemples que de l’époque qui commence avec la migration du Prophète (saw) à Médine et, plus précisément, à partir du moment où la constitution fut établie. Le meilleur exemple de tolérance dont le Prophète (saw) fit preuve envers des membres d’autres religions fut sans doute la constitution elle-même, appelée « Sahifah » par les premiers historiens. Quand le Prophète (saw) émigra à Médine, cela mit fin à son rôle de simple leader religieux. Il devint le leader politique d’un État gouverné selon les préceptes de l’Islam, ce qui exigeait l’établissement de lois claires afin d’assurer l’harmonie et la stabilité
Le respect de l’environnement
a relation du musulman avec la terre, l'environnement et la vie, ne se limite pas à quelques aspects seulement, mais elle englobe la terre et la nature entières car, selon la conception du Prophète Mohamed (saw): "La terre appartient à Allah Qui la lègue à Ses sujets et récompensera les croyants”. Pour ce fait, la loi musulmane considère la terre entière, dans ses moindres recoins, comme un lieu de purification et de prières pour le musulman. C'est ce qui ressort du noble hadith du Prophète (saw) : "La terre m'a été créée comme un lieu de prières et de purification."(Al Boukhari.) En conséquence, le musulman est porté à aimer tous les habitants de la terre.
Dans son esprit, sa foi et sa loi, le musulman parcourt cette grande mosquée qu’est la terre tout en supprimant le mal et les dangers qui peuvent guetter les êtres humains. Il sème le bien et s’active à tous les niveaux à préserver la vie.
Je me propose à présent d'aborder un aspect particulier de la relation humaine avec l'environnement sur la base du Hadith du Prophète (saw), à savoir la lutte contre la pollution et les menaces qui pèsent sur l'environnement, ou la promotion de ce qui est bon et utile.
L'Islam est l'expression d'une volonté de propreté dans tous les domaines, et il insiste sur la propreté des habitations individuelles et collectives. Le Hadith sacré nous intime aussi l'ordre de nettoyer les mosquées, de les encenser et les purifier. Aïcha rapporte que le Prophète a ordonné que des mosquées soient construites dans les villages,
dans une société qui sortait à peine de décennies de guerres de toutes sortes. Il était donc essentiel d’assurer une coexistence paisible entre musulmans, juifs, chrétiens et polythéistes. Le Prophète (saw) rédigea une constitution détaillant les responsabilités de chaque groupe résidant à Médine, de meme que leurs obligations les uns envers les autres et certaines restrictions pour chacun. Chaque groupe se devait de respecter les détails de cette constitution et toute violation de l’un de ses articles était considérée comme une trahison. Les musulmans et tous les juifs, chrétiens et idolâtres qui avaient signé le traité de paix, constituaient « une seule nation, à l’exclusion de toutes les autres ». Ils étaient tous considérés comme membres et citoyens de Médine, indépendamment de leur race, religion ou lignée. Les non-musulmans jouissaient de la même protection et de la même sécurité que les musulmans, tel que stipulé dans un hadith qui disait : « Les juifs qui sont avec nous recevront de l’aide et seront traités de façon équitable. Ils ne seront point lésés et aucun soutien ne sera apporté à leurs ennemis. » Auparavant, chaque tribu avait des alliés et des ennemis à l’in-
et maintenues propres et soignées. AtTirmidhi
Suivant le récit de Saad Ben Abi Wakass, le Prophète (saw) a dit : "Allah est bon et II aime la bonté ; Il est propre et II aime la propreté ; Généreux, Il aime la générosité, et Bienveillant, Il aime la bienveillance. Ne faites pas alors comme les juifs, et nettoyez vos saletés."(AtTirmidhi dans son Sunane, al-Adâb dans le chapitre relatif à la propreté). C'est ainsi qu'il ordonna à ceux qui dégageaient des odeurs désagréables de se tenir loin des rassemblements généraux ou, s'ils en faisaient déjà partie, d'en sortir, et ce, même s'ils se trouvaient dans une mosquée. Ainsi, tout fléau nuisible par son odeur, son aspect, et son pouvoir de propagation devait être écarté afin d'améliorer la qualité et l'hygiène de vie, et de préserver ainsi les gens contre tous les maux. Quant à l'eau, qui constitue de nos jours l'une des grandes préoccupations de l'humanité, elle occupe une place très particulière dans la vie du musulman pour qui c'est une richesse énorme dont Allah fait naître les créatures. C'est l'eau qui entretient la vie. L’eau est un moyen de propreté et de purification II faut remercier Allah pour ce don inestimable qu'est l'eau en la protégeant et en ne la gaspillant pas.
Les Compagnons du Prophète et leurs disciples enseignèrent à des générations entières que même si vous vous trouvez au bord d'une rivière, Il ne faut pas gaspiller l'eau, même celle des ablutions.
L'économie et la bonne conservation de l'eau font partie des plus grands principes qui gèrent la relation des musulmans avec l'environ-
térieur et à l’extérieur de Médine. Le Prophète (saw) rassembla ces différentes tribus sous un seul système de gouvernance dans lequel furent maintenus les pactes d’alliances existant déjà entre elles. Toutes les tribus devaient se considérer comme une seule nation, sans égard aux alliances individuelles. Toute attaque contre une autre tribu ou contre des membres d’une autre religion était considérée comme une attaque contre...
Comme les musulmans étaient en position d’avantage, le Prophète (saw) émit une stricte mise en garde contre toute forme de mauvais traitement contre les membres des autres confessions.
« Les juifs ont leur religion et les musulmans, la leur. ».I1 est donc clair que le Prophète (saw) ne supportait aucun acte d’intolérance à l’égard des autres religions et que bien qu’ils faisaient tous partie de la même société, ils pouvaient pratiquer chacun sa religion, un droit qui ne pouvait être violé sans conséquences graves. Ils étaient tous libres de pratiquer leur religion sans être lésés ni avoir à subir de provocations ou de harcèlement « A vous votre religion et à moi la mienne. » (Coran 109:6).
nement. Quant à l'usage monopolistique de l'eau, il est honni d'Allah, surtout quand il met en danger la survie comme c'est actuellement le cas dans certains pays africains.
Pour assurer une couverture aussi large et aussi durable que possible de la santé et du bien-être publics, la loi musulmane ordonne de faire revivre la terre.
Quiconque retarde l'exploitation d'une terre fertile et prête à produire, et ce, pour une durée qui dépasse l'entendement et les usages établis, mérite que cette terre devienne la propriété de celui qui vient l'occuper et la ressusciter. Omar Ibn Khattab a écrit aux gouverneurs de toute la contrée : "Celui qui retarde de trois ans l'exploitation d'une terre met toute autre personne qui s'y installe pour la faire fructifier en droit d'en devenir propriétaire."
Un jour, un habitant de Bassora dit à Omar : "La terre de Bassora ne nuit à aucun musulman, pas plus qu'elle ne lui est rentable. Je vous prie de me donner le droit d’en devenir propriétaire pour y cultiver oliviers et herbes vertes nutritives." Omar écrivit alors à Abi Moussa et lui dit : "S'il en est ainsi, transférez cette terre à cet habitant."(Fath Al Bari : 5/20). Les hadiths du Prophète (saw) confirment l'obligation de cultiver la terre, de semer et de planter tout ce qui est utile et bénéfique. Le prophète (saw) était attaché à la propriété ou propreté car en réalité, l’Islam est une religion digne qui va de père en mère avec la propriété ou propreté.
e Prophète Mohamed (saw) partageait la condition des pau-/ vres, il était humble, et très généreux. Il ne faisait pas de dif-1 7 férence entre eux et les riches. Le Prophète (saw) disait : "O Dieu, fais-moi vivre pauvre, fais-moi mourir pauvre, et ressuscite-moi le jour du jugement dans le groupe des pauvres" (At-Tirmidhi). Le Messager d’Allah (saw) admirait les pauvres, il les aimait d’un amour inconditionnel.
Il a été observé que le Prophète (saw) n’avait jamais déçu un solliciteur. Il ne lui opposait jamais de refus brutal mais préférait plutôt le faire attendre dans l’espoir qu’un bien lui advienne entre-temps pour satisfaire sa demande. Il comblait les différentes sollicitations même au prix du sacrifice de son propre bien-être. Il nourrissait ainsi les affamés tout en ayant le ventre vide et n’avait pas usage de garder de l’argent par devers lui. En agonie sur son lit de mort, il envoya chercher tout ce qui se trouvait encore dans sa maison et le fit distribuer aux pauvres. Même à l’endroit des créatures primitives de Dieu, son cœur était rempli de miséricorde. Il parla ainsi d’un homme qui, un jour, tira de Teau d’un puits pour étancher la soif d’un chien, que cet homme avait acquis le paradis par cet acte de bonté à l’endroit d’une faible créature de Dieu. 11 fit également savoir une fois, à propos d’une vieille femme décédée, qu’elle était en train de subir le châtiment d’outre-tombe du fait que, durant sa vie, elle avait la cruelle habitude d’attacher son chat et de le laisser affamé. Depuis sa prime jeunesse, il éprouvait une profonde compassion pour les veuves, les orphelins et les faibles sans recours. 11 disait souvent : « Celui qui prend soin d’un orphelin est aussi proche de moi que ces deux doigts le sont, » en montrant son index et son majeur accolés. Le Saint Coran est également rempli d’une miséricorde semblable envers les pauvres et les faibles : « Vois-tu celui qui traite la Rétribution de mensonge ? C’est celui qui repousse l’orphelin et qui n’encourage pas à nourrir le pauvre. » ( 107 : 1-3) Le Prophète (saw) pouvait endurer avec sérénité les plus dures épreuves qui le frappaient personnellement mais la moindre source de peine chez ses semblables le touchait toujours énormément. Il demeurait toujours du côté des opprimés et défendait les droits des femmes sur les hommes, ceux des esclaves sur leurs maîtres, ceux des gouvernés sur les gouvernants, ceux des sujets sur les souverains...
Le Prophète (saw) était modeste et bienveillant avec les Croyants. Car un jour, des gens de haut statut social trouvèrent le Messager de Dieu (saw) avec les pauvres et les faibles de leur société. Il y avait avec lui Bilal, Suhayb, Ammar et Ibn Masoud (que Dieu soit satisfait d’eux). Abu Jahl leur dit «« O Muhammad si tu veux qu’on prenne part à l’assemblée, tu dois d’abord demander à ces esclaves de quitter». En effet, le prophète partageait les peines des pauvres dans sa modestie ne dédaignait jamais d’accompagner un esclave ou une veuve pour lui rendre un service. Il acceptait toute invitation même si on lui proposait toute sorte de nourriture. Le Prophète (saw) dans sa bienveillance apprenait des métiers aux pauvres pour qu’ils s’assument financièrement. En effet, afin de subvenir à leur besoin, le prophète avait pensé à cette stratégie. Comme illustration un jour, un Ansari est venu auprès du Prophète pour lui demander la charité. Le Prophète (saw) lui demanda : "N'as-tu rien chez toi ?" "Si, répondit l'homme. Nous possédons un peu de tissu qui nous sert pour nous habiller et couvrir le sol pour nous asseoir ainsi qu'un récipient pour boire". Le Prophète (saw) lui demanda de les lui présenter et c’est ainsi que l’homme se sevra des effets pour les vendre afin d’avoir un sou.
En plus de ses qualités, le prophète était un homme juste, il ne jugeait personne. Il incitait ses compagnons et ses épouses à faire l'aumône. Zeynab Bint Jahsh Tune des épouses du Prophète (saw) exerçait un travail manuel qui consistait à décorer les pots et elle offrait le bénéfice aux pauvres. Quant aux compagnons, leur générosité et sacrifice ont été loués dans le Coran. Le prophète nous recommande de ne pas exclure les plus faibles des réjouissances. Selon Abou ad Darda: J’ai entendu le Prophète dire : «Recherchez ma bénédiction en faisant du bien à vos faibles car Dieu ne vous donne son soutien et votre subsistance que par égard pour vos faibles ». Le Prophète (saw) avait une attention particulière pour les deux catégories les plus faibles qui sont la veuve et l'orphelin.
Le droit des pauvres, en islam est une partie de l'argent des riches redistribué par la Zakat, l'aumône obligatoire que tout musulman possédant une richesse capitalisée sur une année doit donner la Zakat qui est autrement nommée "droit des pauvres". 11 est écrit dans le Coran: “et sur leurs biens (des croyants), il y a un droit dû au mendiant et au pauvre"(Sourate 51, verset 19).
Is am Info N°725
fivi/ et communiqué/
Du Mercredi 06 au Mardi 12 Novembre 2019
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Du Araba 08 au Tarata 14 RabioulAwal 1441H
Hadja TRAORE Hadiara née KONATE
IN MEMORIAM
Bismillahi Rahmani Rahim Inna lilahi wa inna ilehi radjioun 13 octobre 2008 -13 octobre 2019
Il a plu à Allah Soubhana wa taala de rappeler à Lui son fidèle et fervent serviteur, notre bien aimée :
Hadja TRAORE Hadiara née KONATE
Ex infirmière D.E Spécialiste Ex-Présidente de 1 ’AFMR3 (Association des Femmes musulmanes de la Riviera 3)
Nous rappelons à tous ceux qui l’ont connue et aimée, le souvenir de cette douloureuse épreuve, et les prient d’avoir une pensée pieuse et des bénédictions pour la défunte.
Al Fatiha.
Assalam aléikoum ramatoullah Wa barakatouhou.
SOS POUR UN MALADE
Sangaré Sory et Samaké Safiatou se sont dit "oui" le dimanche 20 octobre 2019 à la mosquée Tawfiq sise à Yopougon-Sable. Les deux tourtereaux ont décidé de s’unir pour le meilleur et le pire, en présence des parents, amis et collègues ainsi que la grande famille de l’AEEMCI.
Qu’ALLAH bénisse le couple Sangaré, qu’Il leur accorde une bonne progéniture.
Je suis un non musulman, la soixantaine révolue admirateur des disciples du Prophète Mouhammad et fervent lecteur de ‘Tslam Info”. Je sollicite l’aide de la communauté musulmane pour des examens et soins médicaux qui nécessitent beaucoup de moyens. Je souffre d’un mal au niveau du cœur qui me ronge. Je suis aussi Fondateur d’une école primaire privée en création à Abobo-Bocabo. Coût des travaux 1.500.000 F CFA pour deux salles de CPI et CP2 en semi dur. J’ai besoin de sable, briques, ciment, tôles, bois, peinture en nature ou en espèces en vue de la formation de nos enfants, sans distinction de race ni de religion.
Faites parler vos cœurs par :
-Orange money au: -MTN money au
48 60 86 98 46 90 89 47 -Main à main
Qu’Allah vous bénisse et vous rende au centuple !
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113 HEURES DE TAFSIR (mp3)
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AUTEUR IMAM ABOUBACAR KONATE REALISATION EL HADJ BABOU CISSE PRODUCTION RADIO NATIONALE ISLAMIQUE AL BAYANE CONTACTS
Tel : 22405996 - www.radio-elbayane.info
Sincères remerciements à la famille de l'Imam ABOUBACAR KONATE; Remerciements à la Direction Générale et au Personnel de Radio AL BAYANE.
NB Acheter un coffret ce cette production, c'est soutenir Radio AL BAYANE
Distribution Exclusive . Radio Al Bayane, Tel : 22405995 La voix de l'Islam éternel pour l'éternité
TAFSIR DE CORAN EN MALINKE
IMAM ABOUBACAR KONATE
Islam Info N°725
Société
Du Mercredi 06 au Mardi 12 Novembre 2019
Du Araba 08 au Tarata 14 RabioulAwal 1441H
À émoignage
" Avertissement
Par Abou Soufyane
L'animation de cette rubrique revient aux lecteurs d'Islam Info. Nous saluons l'intérêt qu'ils ne cessent d'accorder à «Témoignage ». Et, nous tenons à le souligner : les textes publiés dans le cadre de cette rubrique n'engagent que leurs auteurs. Et nous exhortons nos lecteurs à, non seulement réagir par rapport à ces textes, mais à nous proposer leurs réflexions par rapport à leur aventure qu'ils ont vécue, à un témoignage...
Par Sidibé Ramatou
onfidence
Peur d’une nouvelle grossesse après la perte d’un bébé
Envoyez vos témoignages, réactions et suggestions à :
Abou Soufyane (08 69 24 55) ou écrivez à temoignagesabou@gmail.com
“ Au-delà des rêves, il m’arrive de sentir l’odeur de cadavre”
Fausse couche^ interruption médicale de grossesse... La perte d'un bébé in utero est bouleversante. Nathalie Lancelin-Huin^ psychologue spécialisée en périnatalité^ aide les couples à surmonter l'épreuve du deuil périnatal.
Comment annoncer une fausse couche à son enfant ?
Tout a commencé avec feue, ma grand-mère maternelle. Je devrais avoir, entre 7 ou 9 ans. Pendant mon sommeil, j'ai vu ma grand-mère en rêve m’informant qu'elle quittera ce monde. À mon réveil, je me dépêchai d’annoncer la triste nouvelle à maman, lui disant de ne pas aller au marché car il serait fort probable que sa mère décède ce jour. Chose qu’elle négligea complètement, sûrement à cause de mon jeune âge. Aussi, peut-être s’est-elle dit que ce n’était qu’un rêve d’enfant à prendre surtout avec des pincettes. Elle vaqua tranquillement à ces occupations. Aux environs de 10 Heures, nous aperçûmes maman rentrer à la maison toute en pleure confirma l’information qui lui avait été donnée par son petit garçon que je suis. Oui, la nouvelle du décès de grand-mère venait de lui parvenir toute fraîche du village. Elle ne sera pas la dernière car pour le décès de mon oncle paternel, ce fut pra-
tiquement le même scénario. Ce dernier (paix à son âme) me parvint en rêve vêtu d’un tissu blanc, tel l’Hiram (l’habit porté par les pèlerins pendant le tawaf autour de la Kaaba) et il me disait ceci : « Salut ton père pour moi et dislui que je monte chez Allah, dis à mes femmes et mes enfants de ne pas pleurer ». Allahou Akbar ! Que la gloire soir rendue à Allah ! La connaissance absolue du mystère ne relève que de Ses spécificités de Grand Connaisseur des mystères. Cependant, Allah dans Sa bonté, peut révéler à celui qu'Il veut ce qui lui plaît de Son mystère. Et comme toujours, ma mère fût la toute première à être informée. Contrairement à la précédente fois, elle m’a accordé du crédit cette fois. Ainsi, quand la nouvelle de son décès fut annoncée, ma mère n'a pas été surprise. Elle a même dit à mon père que j'avais vu cela en rêve.
A suivre
"Les enfants sont dans la vie et obligent les parents à être dans le quotidien. Ils représentent en quelque sorte le soleil dans ce moment d'ombre et aident les adultes à avancer vaille que vaille", observe Nathalie Lancelin-Huin. Pour autant, on a tendance à minimiser l'impact que cette perte de grossesse peut avoir sur les petits. Ces derniers sont très instinctifs et ressentent la tristesse des parents. Ils peuvent se faire discrets, ou au contraire, manifester la tension qu'ils perçoivent en faisant du bruit pour se faire remarquer. Quel que soit leur âge, "il faut dire les choses sur ce que l'on vit, avec des mots qu'ils peuvent comprendre : "Maman est triste parce qu'elle avait un bébé dans le ventre et ce bébé n'est plus dans son ventre". Cette courte explication permettra à l'enfant de mieux comprendre le changement d'attitude de ses parents, sans penser qu'ils sont tristes à cause de lui, ou parce qu'il n'aurait pas été sage par exemple. Rappelons qu'en début de grossesse, certains enfants ne
sont pas encore au courant que leur maman était enceinte ce qui peut compliquer, d'avoir à annoncer la grossesse en même que sa fin. Il y a d'autres contextes singuliers de grossesses interrompues. On a pu voir par exemple un enfant culpabiliser parce qu'il rêvait d'avoir un petit frère (lui qui n'a que des petites sœurs). La maman attendait bien une autre fille, qu'elle a malheureusement perdue. Dans une telle situation, l'aîné doit comprendre qu'il a tout à fait le droit de désirer un frère (et même d'en avoir marre de ses petites sœurs). On peut lui dire que "cela doit être compliqué dans son petit cœur", mais qu'il n'y est pour rien : il n'a, en aucun cas, le pouvoir "de vie ou de mort à cet endroit", précise la psychologue. Enfin, des livres adaptés aux tous-petits sur le thème des grossesses sont parfaits pour aborder le sujet simplement avec son enfant. Cela permettra à ce dernier d'y projeter son imaginaire, ses émotions et ses questions.
la crainte de vivre une seconde grossesse, après une fausse couche
La patience est un chemin d'or
Née d'une famille de 7 enfants dont je suis la 3ème, la vie n 'a pas été toujours facile pour nous et nos parents. Aujourd'hui je suis femme mariée, au foyer, j'ai une grosse 4+4 cylindrée, suffisamment de moyens pour mettre mes parents à l'aise, j'habite une somptueuse villa bâtie sur lhectar de terrain avec piscine je suis mère de 9 enfants avec un époux aimant.
Papa avait un don, il connaissait nos qualités et nos défauts. Le soir, après avoir fini le repas qu’Allah nous a permis d’avoir, il nous prenait individuellement et disait les orientations de chacun. Il n’était pas devins, mais il avait la connaissance. Il disait à ma sœur aînée toi tu ne seras pas assez patiente pour te marier et supporter les caprices d’un homme, mais tu seras bonne maman pour moi et ma femme quand nous seront vieux parce que de vous tous tu as le plus pitié de nous.
Quant à la deuxième, papa disait d’elle qu’elle était trop raffinée et l’appelait ma blanche, toi tu vas épouser un blanc tu
aimes trop le raffinement et la classe. En ce qui me concerne, papa m’appelais la riche, il disait à maman lorsqu’elle me grondait, laisse ma riche tranquille c’est elle qui va nous sortir de cette pauvreté et maman lui disait ah bon, et lui de réponse soit patiente tu verras. La petite dernière était encore un bébé. Souvent lorsqu’elle s’amuse, papa l’observe et un jour alors que ma petite sœur jouait j’étais assise auprès de mon père et il me dit en ces termes : « qui va mettre celle-là à l’école ? Elle sera une grande dame un jour, très intellectuel. »
A suivre
Une femme qui a vécu une fausse couche ou la perte de son bébé in utero aura forcément des appréhensions lors de sa prochaine grossesse. "Il n'y a aucune raison que cela recommence, mais rien ne peut non plus garantir le contraire à 100 %", commente Nathalie Lancelin-Huin. "Il est important de dire ce qui est, de se placer devant le grand mystère de la vie, d'éviter de se remettre trop en question pour éviter un sentiment de cul-
Faut-il attendre trois mois pour annoncer sa grossesse ?
Je conseille aux futures mamans de faire comme elles le sentent. En général, elles n'ont pas envie d'annoncer leur grossesse immédiatement. Elles le font souvent au moment de leur déclaration de naissance ou lorsqu'elles doivent l'annoncer à leur employeur, ou encore quand elles ont passé le cap du premier trimestre plus propice à une fausse couche. A l'inverse,
pabilité, et plutôt de se poser la question de ce que cela nous fait vivre de prendre ce risque (selon notre estime de soi, notre foi en la vie, déjà avant la grossesse et encore davantage après l'arrêt de la grossesse)". Le regard bienveillant de chacun, dans le couple, doit ainsi apporter confiance en l'avenir et en cette nouvelle grossesse. Il faut avant tout s'ouvrir et en parler autour de soi.
les couples peuvent décider de partager précocement l'heureux événement après une précédente expérience douloureuse, parce qu'ils ne souhaitent pas reproduire le même schéma et qu'ils ont envie, cette fois, d'être davantage soutenus en attendant bébé et justement au cas où", explique la psychologue.
Suite et fin
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Société
Du Mercredi 06 au Mardi 12 Novembre 2019
Du Araba 08 au Tarata 14 RabioulAwal 1441H
CONTACTS DE TOUS LES COMMISSARIATS D'ABIDJAN
■ ONTRIBUTION
Victoire des springs boks sud africains et nations arc-en-ciel et ivoirienne
Lorsqu 'une idéologique politique veut s'incruster dans le corpus social d'une société, le politique lui offre des vecteurs symboliques puissants. Généralement, il s'agit des stars de la musique, des hommes de lettres, des sportifs, etc. En Afrique du sud du temps de l'apartheid (1948-1991), le rugby était un sport exclusivement réservé aux blancs. Pour ce faire, il transportait avec lui la forte charge de l'idéologie raciste de l'apartheid qui prônait une nette séparation entre blancs et noirs.
En 1995, après la chute de l’apartheid, l’Afrique du Sud organise la coupe du monde de rugby. Nelson Mandela, pour marquer et véhiculer sa vision de « nation arc-en-ciel » qu’il projette de l’Afrique du Sud a, au cours de la finale, qu’a remportée son pays, porté le maillot vert et or des Springs Boks alors propriété exclusive des racistes blancs. Un message chargé d’une forte symbolique pour dire que ce sport ne devait plus être la propriété d’une couche raciale donnée, comme ne devait l’être quelque secteur de la société sud-africaine. L’Afrique du Sud doit être dorénavant une nation démocratique et multiraciale.
Avec la pression du politique sur la Fédération Sud-Africaine de rugby (SARU), ce sport a ouvert ses portes aux populations noires. Quasiment 20 ans après, le dimanche 02 novembre 2019, l’Afrique du Sud est pour la 3ème fois championne du monde avec son capitaine noir Siya Kolisi brandissant la coupe tant convoitée et une équipe particulièrement multicolore. Pendant cette finale qui a vu les Springs Boks surclassé les anglais, on pouvait voir les supporters noirs et blancs sud-africains s’embrasser, jubiler dans une communion fusionnelle.
Le président Cyril Ramaphosa était aussi présent, portant le maillot de l’équipe nationale sud-africaine. Ces images en plus d’être historiques sont chargées de symboles fortes. Elles montrent que le rêve de Nelson Mandela, en dépit des récentes violences xénophobes, est en voie de se concrétiser. Pourtant, que de résistances de la part des radicaux dans les deux camps!
Cette trajectoire de l’équipe sud-africaine nous interpelle en tant qu’Ivoiriens. En effet, comme Nelson Mandela, le père de la nation ivoirienne a eu une vision claire pour son pays. A savoir, faire de celui-ci une terre d’hospitalité, de rencontres et de brassages des peuples. Malheureusement, après lui, prétendant agir au nom de son idéologie politique, certains leaders politiques ont volontairement véhiculé d’autres concepts idéologiques qui ont induit à une crispation ethno-religieuse qui n’en finit pas de créer une instabilité socio-politique dans le pays. Les points d’acuité de celle-ci se traduisant par des coups d’état et des guerres.
Pourtant, alors qu’on croyait avoir fenné cette parenthèse douloureuse et malheureuse, le refrain de ces concepts confligènes sont remis sur la table, avec un usage fortement tendancieux de la
terminologie « les Ivoiriens ». Au point où il faut à juste titre s’interroger si les autres en face, ne seraient-ils pas suffisamment Ivoiriens pour qu’on leur oppose d’autres Ivoiriens ?
La victoire sud-africaine avec une équipe multicolore, chose inimaginable des années en arrière, nous conforte dans l’avenir et permet de comprendre que toute entreprise de discrimination ne peut prospérer durablement. Elle est appelée à faire faillite d’une manière ou d’une autre. Cela parce que l’essence de la création de l’univers impose la rencontre des peuples afin de construire un vivre-ensemble inclusif et pacifique. En conséquence, les porteurs du rêve d’une Côte d’Ivoire inclusive doivent y croire fermement et continuer à labourer les sillons de cette voie. C’est à ce prix que sa victoire sera nette et totale. Cela, nonobstant les actions et les cris du putois des partisans d’une vision ex-clusionniste de la société ivoirienne.
Nurudine OYEWOLE
Expert-Consultant en contntunication onurudinel 6@gniail. cont
1) Commissariat du 1er Arrondissement
PLATEAU
20 21 58 33
2) Commissariat du 2ème Arrondissement
TREICHV1LLE
21 24 17 48
3) Commissariat du 3ème Arrondissement ADJAME MARCHE
20 37 44 65
4) Commissariat du 4ème Arrondissement
ZONE 3
21 35 1027
5) Commissariat du 5ème Arrondissement
PORT-BOUËT
21 27 71 78
6) Commissariat du 6ème Arrondissement KOUMASSI
21 36 14 34
7) Commissariat du 7ème Arrondissement
ADJAME - 220 LOGEMENTS
20 37 15 91
8) Commissariat du 8ème Arrondissement
COCODY
22 44 15 91
9) Commissariat du 9ème Arrondissement MARCORY
21 26 78 58
10) Commissariat du lOème Arrondissement
ATTECOUBE
20 37 27 41
11) Commissariat du 1 lème Arrondissement
W1LL1AMSVILLE
20 37 23 28
12) Commissariat du 12ème Arrondissement
II PLATEAUX
22 41 3 5 05
13) Commissariat du 13ème Arrondissement
ABOBO
24 39 00 90
14) Commissariat du 14ème Arrondissement
ABOBO
24 39 15 54
15) Commissariat du 15ème Arrondissement
ABOBO
24 39 05 00
16) Commissariat du 16ème Arrondissement
YOPOUGON
23 45 26 64
17) Commissariat du 17ème Arrondissement
NIANGON
23 46 37 28
18) Commissariat du 18ème Arrondissement
RIVIERA
22 47 18 65
Islaw ^^^^^^^KBI
Premier groupe de presse musulman en Côte d’Ivoire paraissant depuis Ramadan 2005
Tél. : ( 225) 22 42 43 21
DIRECTEUR DE PUBLICATION : CISSE Mamadou Cel : 05 94 33 82. REDACTEUR EN CHEF : KOULIBALY Y Khayder Cel : 06 24 71 18.
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Société
Du Mercredi 06 au Mardi 12 Novembre 2019
Du Araba 08 au Tarata 14 RabioulAwal 1441H
Par Ibrahima Khalil
SUJET
LA S EM AU N
Quel est l’Impact de la préférence établie d’un enfant sur les autres par les parents dans certaines familles ?
Avis du consultant religieux
Oustaz Soumahoro
TOURE
zLa question de préférence est difficile a expliqué. Si je me réfère aux dires des érudits, Allah lui-même a donné des surnoms à certains prophètes en l’occurrence il a appelé Ibrahim (AS) mon ami intime et au prophète Mouhamad (SAW) Il dit mon bien aimé ‘’Habiboulah”. Ce qui pourrait laisser dire que c’est un fait normal auquel aucun parent ne peut échapper. Ceci étant, si le fait est avéré, le conseil que je peux donner aux parents c’est la modération, surtout éviter d’en parler ce qui peut entrainer des méfiances entre les enfants lorsqu’ils seront des adultes. Les impacts sont diverses elles peuvent être d’ordre psychologique, moral et même relationnel. La préférence entre les enfants peut jouer sur la mémoire de l’enfant car il gardera toujours en mémoire les agissements des parents envers eux. Aussi cela peut agir sur leurs relations car ils diront toujours qu’un tel est le bien de
. papa ou maman.
NOURIBATOU
Salamoualeykoum pour ma part je dirai que le fait que dans ’ certaines familles, les parents préfèrent un enfant parmi les autres peut entrainer la frustration chez les autres enfants. Ensuite ces derniers iront chercher un amour, une affection dehors parce qu’ils n’en ont pas à la maison, ce qui peut les envoyer à consommer de la drogue, l’alcool s’ils tombent vsur une mauvaise compagnie.
Salam cher frère et sœur ;
Pour répondre à ce sujet, nous devons savoir que Allah (saw) nous a créé et II a mis un cœur dans la poitrine de tout un chacun. Cela a beaucoup de rôle dans le corps de l’être humain ainsi que toutes les autres créatures d’Allah. Celui qui n’a pas de cœur ne pourra jamais vivre, en plus de cela, pour aimer ou détester quelque chose provient du cœur. En tant que créature avec un seul cœur nous ne pouvons pas aimer plusieurs choses de la même manière. Que ça soit les parents, les épouses, les enfants, ou les amis, c’est impossible de les aimer de la même façon. Même notre bien aimé le Prophète Mouhammad (paix et salut sur Lui) n’a pas aimé ses enfants de la même manière, Il a aimé Fatimat (ra) que ses autres enfants, ainsi que ses épouses. Quant II faisait des partages entre elles II le faisait équitablement, ensuite II disait « O Seigneur j’ai fait ce qui est de mon fort, et ne méjugé pas de ce qui est dans mon cœur ». Et c’est pareil pour tout le monde, nous ne pouvons pas aimer nos enfants de la même manière. Mais il ne faut pas le faire savoir aux autres enfants. Un enfant qui à le sentiment ou qui sait qu’il n’est pas aimé par ses ou son géniteur ; il se sentira rejeté, et cela créera la haine entre les enfants ainsi que ses parents, et il aura des mauvais comportements vis à vis des grandes personnes. Et ensuite ceci peut lui créer des problèmes morale et psychologique, et ça va l’amener à avoir des mauvaises fréquentations, ceci ne sera pas bon pour lui ni pour ses parents ni pour la société.
Qu 'Allah nous donne une bonne compréhension.
Sujet à débattre prochainement
Qu’est ce qui justifie l’hostilité de certaines personnes à l’égard du voile de la femme musulmane P
H
mieux-Vivre
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Du Araba 08 au Tarata 14 RabioulAwal 1441H
ante
Généralité sur les Hépatites
Hépatite virale
L’hépatite virale est une inflammation du foie causée par l’un des cinq virus de l’hépatite: A, B, C, Dou E.
Ces virus se transmettent par des voies diverses : par l’ingestion d’aliments ou d’eau contaminés pour les hépatites A et E; par contact avec du sang non sécurisé ou d’autres liquides corporels pour l’hépatite B; essentiellement par du sang contaminé pour l’hépatite C; quant à l’hépatite D c’est une infection additionnelle qui se déclare en présence de l’hépatite B.
Fatigue, fièvre et perte d’appétit
Les virus provoquent tous une hépatite aiguë qui se caractérise par de la fatigue, une perte d’appétit, de la fièvre et une jaunisse. La plupart des personnes atteintes se rétablissent complètement, mais l’hépatite aiguë peut entraîner le décès d’une faible proportion d’entre elles.
En outre, les infections causées par les hépatites B et C peuvent devenir chroniques et entraîner une cirrhose ou un cancer du foie. On estime qu’environ 1,4 million de personnes décèdent chaque année des différentes formes de l’hépatite virale.
L’hépatite, présente partout dans le monde
Les infections dues à l’hépatite sont présentes partout dans le monde. Pour de nombreux pays, les données sur la prévalence font défaut; toutefois, selon les estimations, un demi-milliard de personnes souffrent d’une infection chronique due au virus de l’hépatite B ou de l’hépatite C. Ces infections chroniques sont à l’origine de 57 % des cas estimés de cirrhose du foie et de 78 % des cas de cancer primitif du foie.
Il est possible de prévenir l’infection due à l’hépatite en veillant à l’approvisionnement en aliments sûrs et en eau potable (hépatites A et E) et en vaccins (hépatites A, B et E), en assurant le dépistage des dons de sang et la fourniture de matériel d’injection stérile, et en renforçant la lutte anti-infectieuse (hépatites B et C). Toute-
fois, la prévention et les efforts de sensibilisation sont largement insuffisants.
Des traitements coûteux
Les infections chroniques par les virus des hépatites B et C peuvent être traitées mais la plupart des personnes atteintes, en particulier celles qui vivent dans les pays à revenu faible ou intermédiaire, n’ont pas accès au traitement du fait de l’absence de dépistage et de services cliniques et du prix élevé de certains des médicaments contre l’hépatite.
L’OMS a redoublé d’efforts pour aider les pays à lutter contre l’hépatite virale. Le Programme mondial de lutte contre l’hépatite a été créé en 2011 à la suite d’une résolution de l’Assemblée mondiale de la Santé, qui a également décidé de célébrer la Journée mondiale de l’hépatite le 28 juillet.
En 2014, le Programme mondial de lutte contre l’hépatite a été intégré au Groupe VIH/sida, tuberculose, paludisme et maladies tropicales négligées afin d’intensifier les efforts de lutte tout en créant les synergies nécessaires pour lutter contre l’hépatite virale chez les personnes vivant avec le VIH.
www.who.int
Islam au féminin
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Du Araba 08 au Tarata 14 RabioulAwal 1441H
Brave Femme
PIONNIERE
Binta Noura
Brave femme est une rubrique qui met en avant les femmes de toutes confessions, rang social, tirant leurs épingles du jeu dans l’autonomisation de la femme.
Lisez leurs impressionnants parcours.
Dieney Eliane de Dorcas, à 45 ans, elle retourne sur les bancs
Entreprendre, se réaliser n’a pas d’âge. Si certaines ont eu l’état d’esprit de se lancer dans la fleur de la jeunesse, d’autres ont compris un peu plus tard sans voir en leur âge un obstacle. Notre brave femme dame de la semaine, Dieney Eliane de Dorcas, la cinquantaine révolue, en est l’exemple type.
AL-KHANSA BINT 'AMRU
La mère des martyrs
Mecquoise, de son vrai nom Tamadhûr bint Amrû ibn Al-Hâ-rith, elle fut surnommée Al-Khansâ, « la mère des martyrs ». Poétesse de grande renommée avant le début de la Révélation et d'une forte personnalité, elle était considérée pour son éloquence et le lyrisme qui se dégageaient de ses écrits.
Dieney Eliane de Dorcas est une belle maman de quatre enfants qui fait la navette entre la Côte d’Ivoire et l’Angleterre. Comptable de formation, elle a également une Licence en développement International et étude de la petite enfance. Elle a travaillé comme nourrice agrée à domicile et est présidente de l’ONG DORCAS FONDATION. En plus de tous ces titres, Eliane de Dorcas est intermédiaire dans l’immobilier et vend du beurre du Cacao.
Pour elle, toutes ces activités n’ont pu être réaliser que parce qu’elles les aiment, “Je pense qu’au fur et à mesure que le temps passait, j’ai entrepris ce que j’aime” dit-elle.
Dorcas est restée comptable pendant une bonne partie de sa vie et a exercé ses fonctions aussi bien en France, en Côte d’Ivoire qu’en Angleterre. Etant enceinte avec un souci de garde de son enfant à Londres, elle s’est rendue compte des grandes difficultés des familles à exercer pleinement leur boulot et prendre soin de leurs enfants. Elle décide alors d’ériger sa demeure en garderie, et elle nous dit que “les enfants que je gardais étaient souvent de parent seul, des mères seules ou des papas vivants seuls”. Cette phase de sa vie
Le citron sur les peaux à tendance acnéiques
On pense souvent que l'acné est plus fréquente lorsqu'on est adolescent. Pourtant, on peut également en souffrir à l'âge adulte. L'acné est souvent due à une sécrétion de sébum importante. Pour lutter contre ça, on fabrique un gommage maison au citron. Il suffît de mélanger quelques gouttes de jus de citron avec une
lui faire prendre conscience de son amour pour le social, “j’avais un côté social qui se développait, j’avais accès à tous ces enfants. Et donc je voyais que j’étais obligé de faire plus que mes collègues sans prendre plus d’argent”. Notre brave dame décide de suivre une formation dans le domaine de la petite enfance. Mais, elle était confrontée à un réel problème de langue pour avoir accès aux cours des formations. A 45 ans, elle s’inscrit pour prendre des cours et 3 ans après, 48 ans, elle a son diplôme en poche. “Ce n’était pas évident de m’asseoir avec les élèves de 18 ans qui m’appeler Anti et je leur disais hé je ne suis pas votre Anti je suis une collègue pour qu’on puisse discuter ensemble. Mais c’était la barrière de la langue toujours, il fallait braver parce que j’avais une motivation” explique Dorcas. Elle ajoute que “je pense que tout ce que je faisais me permettait d’aller de l’avant, c’est-à-dire qu’aillant une formation de comptable, je savais tenir mes comptes déjà, je savais tenir mes comptes de garde d’enfant et comme je suis artisan, donc il fallait concilier tout ça avec la famille mes propres enfants, faire le ménage”.
A suivre
A. Pamanta
cuillère à café de sucre ou de sel de Gué-rande. Après vous être démaquillée, appliquez le gommage sur la peau et frottez tout doucement. Pour nettoyer la peau, passez un coton imbibé de jus de citron sur votre peau et rincez à l'eau tiède, cela permet de resserrer les pores. Vous pouvez appliquer ce gommage tous les soirs.
Amrû et la poésie
Elle embrassa l'Islam en l'an 8 de l'Hégire, à Médine, où elle rejoignit le Prophète Mouham-mad (saw) avec les gens de sa tribu, les Banû Sâlim. L'Envoyé de Dieu l'admirait et lui vouait beaucoup de respect. Il lui demandait parfois de lui réciter des vers qu'elle avait composés et qu'il appréciait pour leur beauté. À ce propos, il disait parfois : « N'y a-t-il pas de la magie dans certains vers de poésie ? »Un jour, un Compagnon très lettré, Adî ibn Hâtim, émit un avis à propos des meilleurs poètes : « Ô Messager de Dieu ! Nous avons les meilleurs poètes parmi les gens, les plus généreux d'entre eux et les plus habiles en cavalerie ! » Le Prophète Mohammad (saw) lui demanda : « Cite-les-moi ! » Et Adî cita : « Le meilleur des poètes est Amrû Al-Qays, le plus généreux est Hâtim ibn Sa'd, quant au plus habile cavalier c'est Amrû ibn Ma'd Yakrub. » Mais le Prophète rétorqua : « Ce n'est pas comme tu as dit ô Adî : le meilleur des poètes, c'est Khansâ bint Amrû, le plus généreux d'entre les gens, c'est Muhammad, tandis que le plus habile des cavaliers est Ali ibn Abi Talîb. »
Son engagement et celui de ses enfants dans l’Islam
Dès sa conversion à l'Islam, elle s'investit totalement dans l'approfondissement de sa religion et vécut sa foi avec passion et sincérité. Elle consacra beaucoup de temps à la lecture du Coran, d'autant que, très pénétrée des subtilités de la langue arabe, elle fut plus apte à en apprécier la beauté du texte. Après la disparition du Prophète Mohammad (saw), Al-Khansâ demeura fidèle à l'engagement qu'elle avait pris et au serment d'allégeance. En raison de son âge avancé, il lui fut impossible de participer aux différentes campagnes militaires menées par les musulmans. Mais elle stimula ses quatre fils - qui embrassèrent l'Islam avec elle - et les engagea à affronter l'ennemi avec détermination, leur tenant ces propos : « O mes fils ! Vous avez em-
brassé l'Islam et émigré de plein gré. Par Dieu, en dehors Duquel il n'y a pas d'autres dieux, vous êtes les fils d'une femme qui n'a jamais trahi votre père, ni déshonoré votre oncle, ni mélangé votre lignée, ni changé votre famille. Vous savez ce que Dieu a réservé aux musulmans comme récompenses dans la lutte contre les infidèles ; sachez que la vraie vie commence après la mort. Dieu dit : « O vous qui croyez ! Armez-vous de patience ! Rivalisez de constance ! Soyez vigilants et craignez Dieu, si vous désirez atteindre le bonheur ! » Coran 3.200 Si Dieu le veut et que vous soyez de ce monde demain matin, partez tôt combattre vos ennemis tout en restant vigilants. Avec l'aide de Dieu, vous serez vainqueurs de vos ennemis. Au moment où vous verrez le combat s'engager et que la brutalité de la mêlée s'embrasera autour de ce dernier, dirigez-vous vers le cœur de la mêlée et tranchez la tête de l'adversaire le plus brave. Vous atteindrez votre objectif et vous obtiendrez la victoire sans peine et avec honneur au rang le plus élevé dans la maison de l'éternité. »IIs suivirent les conseils de leur mère et affrontèrent l'ennemi avec bravoure et détermination, jusqu'à ce qu'ils tombassent martyrs l'un après l'autre. Lorsque la nouvelle parvint à leur mère à Médine, elle la reçut avec une grande patience et une foi inébranlable. Elle eut ces sublimes paroles : « Louange à Dieu qui m'a honorée de leur martyre. Je prie le Dieu Tout Puissant de nous réunir ensemble dans Sa Miséricorde. »
La vie après la perte de ses fils
Après la mort de ses fils, elle retourna dans sa tribu, les Banû Sâlim où elle consacra son temps à l'adoration de Dieu. Nous savons que le calife 'Umar lui alloua une rente mensuelle de 800 dirhams. Elle quitta ce monde sous le califat de 'Uthmân, en l'an 24 de l'Hégire. Que Dieu soit satisfait de Khansâ, la mère des martyrs.
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Islam Info N°725
International
Du Mercredi 06 au Mardi 12 Novembre 2019
Du Araba 08 au Tarata 14 RabioulAwal 1441H
La BAD augmente son capital de 125% à 208 milliards de dollars pour «accélérer» les agendas 2030 et 2063
Citait l’un des dossiers les plus chauds de la Banque africaine de développement (BAD) ces deux dernières années. Finalement, les 80 pays membres réunis pour la cinquième session extraordinaire du conseil des gouverneurs ont approuvé ce 31 octobre l’augmentation de 125% du capital général de la BAD, passant ainsi de 93 milliards à 208 milliards de dollars. Cet argent servira à financer les objectifs de développement du Continent.
« Nous n'avons que 10 ans avant l'échéance des ODD [Objectifs de développement durable en 2030, ndlr]. Nous ne pouvons pas accepter que l'Afrique n'atteigne pas ses objectifs », a martelé Akinwumi Adesina, président de la Banque africaine de développement (BAD) en conférence de presse jeudi soir à Abidjan. C'est cette urgence qui justifie, a-t-il souligné, le timing de la septième opération d'augmentation du capital de la BAD. Réuni en session extraordinaire ce 31 octobre, le conseil des gouverneurs a en effet approuvé une augmentation de 125% du capital général, passant ainsi de 93 milliards de dollars à 208 milliards de dollars, soit 115 milliards de dollars supplémentaires. La plus importante augmentation de capital de toute l'histoire de la BAD.
« C'est un moment historique pour une décision historique. [...] L'augmentation générale du capital se répercutera dans le monde entier. Cela nous aidera à faire un grand pas en avant pour l'Afrique », a déclaré Akinwumi Adesina, président de la BAD.
Après deux ans de pourparlers
Cette décision est l'aboutissement de deux longues années de pourparlers entre Rome (Italie), Washington (Etats-Unis), Malabo (Guinée équatoriale) et Charm el-Cheikh (Egypte). L'objectif de départ était de doubler la capacité financière de la BAD afin qu'elle puisse davantage appuyer le développement des économies africaines. A Abidjan, les 80 pays membres de l'institution se sont retrouvés pour décider. 11 a été révélé qu'un pays comme le Canada a apporté 1,1 milliard de dollars supplémentaires, tandis que la Suède en a misé 500 millions de dollars supplémentaires.
Le Chef de l'Etat ivoirien Alassane Ouattara, présidant la cérémonie de lancement des travaux à huit clos du conseil des gouverneurs, a insisté sur le rôle qu'une institution telle que la BAD joue dans l'essor économique et social du Continent, dans un contexte de « défis d'ordre économique, sécuritaire et clima-
tique ».
« L'une des clés du succès de ces ambitions légitimes réside dans la capacité des pays africains à mobiliser des ressources financières suffisantes et à les utiliser de façon efficiente pour réaliser la transformation structurelle de nos économies, et mettre en place les conditions d'une croissance durable et inclusive. » Alassane Ouattara.
La BAD estime que toutes les parties prenantes du développement du Continent -institutions, Etats, secteurs privés...- devraient « accélérer » leur action en vue de concrétiser non seulement l'agenda 2030 des Nations Unies, mais aussi l'agenda 2063 de l'Union africaine (UA). Pour rappel, l'action de la BAD est structurée autour de cinq priorités : électrifier, nourrir, industrialiser, intégrer l'Afrique et améliorer la qualité des vies des populations. « Si nous arrivons à concrétiser ces cinq priorités, l'Afrique aura réalisé 90% des ODD et 90% de l'agenda 2063. D'où l'importance de disposer des moyens nécessaires », a fait remarquer Adesina.
La BAD s'attend, par ailleurs, à ce que l'augmentation de son capital conforte son rating AAA, lui conférant « une plus grande stabilité dans les années venir », pour
remplir aisément sa mission. « La Banque aura plus de ressources que jamais auparavant. Nous aurons ainsi la possibilité de réaliser de plus grands projets », a souligné Adesina.
Des fonds pour des projets transformateurs
Les 115 milliards de dollars mobilisés auprès des actionnaires de la BAD seront déployés au fur et à mesure à partir de 2020, selon les précisions de Bajabulile Swazi Tshabalala, vice-présidente pour la Finance et directeur des finances. La BAD a déjà identifié des projets clé qui bénéficieront de ses nouveaux fonds propres, notamment l'Initiative Desert to Power qui, promise pour être la plus grande zone solaire au monde, permettra à 250 millions de personnes dans le Sahel d'accéder à l'énergie.
Tous les grands projets, notamment infrastructuraux et agro-industriels qui permettront également une implémentation facilitée et efficace de zone de libre-échange continental (Zlec), sont une priorité, Akinwumi Adesina a notamment cité l'autoroute Lagos-Abidjan. La BAD s'engage également à « aider les pays à créer des zones spéciales de transformation agro-industrielle qui transforment et ajoutent de la valeur aux produits agricoles ».
La Banque entend également doubler sa mise pour le financement climatique à 25 milliards de dollars d'ici 2025. L'autonomisation des femmes constitue également une priorité. Ainsi, 3 milliards de dollars supplémentaires seront consacrés à la mise en œuvre de l'Action financière positive pour les femmes en Afrique (AFAWA).
Accent sur le secteur privé
De plus en plus, la BAD insiste sur la nécessité de propulser le secteur privé et favoriser la construction d'environnement des affaires propices à l'affluence des entreprises et investisseurs. Ainsi, la Banque entend davantage accompagner les PME africaines, particulièrement celles versées dans la technologie et les petites et moyennes industries (PMI). « Nous ne pouvons pas continuer à exporter les matières premières. Nous devons développer des chaines de valeur. L'expérience a montré que les pays qui ne font qu'exporter les matières premières sont soumis à la volatilité des prix et finissent par s'appauvrir. Or ceux qui s'orientent vers la transformation s'enrichissent », a remarqué Adesina, soulignant « l'exemple » de la Côte d'Ivoire et du Ghana qui porte désormais cette ambition pour leur cacao.
Pour davantage engager le secteur privé dans l'essor du Continent, la BAD a lancé l'année dernière le Forum pour l'investissement en Afrique. La seconde édition se tiendra du 11 au 13 novembre prochain à Johannesburg, en Afrique du Sud. Et la Banque compte sur cette plateforme pour davantage fédérer les secteurs privés d'Afrique et d'ailleurs autour des objectifs de développement du Continent.
4fri que. latribune.fr
FOOTBALL: PREMIER LEAGUE
URGENT Manchester United en passe d’être racheté... par les saoudiens
e Directeur Général du groupe de football et administrateur de / Manchester United, Richard Arnold, aurait tenu une réunion ex-traordinaire avec des délégués de l’Arabie Saoudite.
Le prince héritier du pays envisagerait de s’approprier le fameux club détenteur de 3 ligues de champions pour la modique somme de 3 milliards de livres sterling.
Après la réunion, le professeur et journaliste Hafez Medlej, qui aurait été présent, a révélé qu’il « avait essayé de confirmer la vente de « Man Utd », mais qu’il était dans l’impossibilité de le confirmer « en présence de légendes ». Afrique.latribune.fr