Article
Hadj 2012 : une pèlerine de Ouahigouya en prison à Djeddah
- en
- fr
- Hierarchies
-
Burkina Faso
- Articles de journaux (3615 items)
- Burkina 24 (279 items)
- Carrefour africain (33 items)
- FasoZine (116 items)
- L'Evénement (45 items)
- L'Observateur (61 items)
- L'Observateur Paalga (509 items)
- La Preuve (28 items)
- Le Pays (709 items)
- LeFaso.net (709 items)
- Mutations (13 items)
- San Finna (9 items)
- Sidwaya (1104 items)
- Publications islamiques (432 items)
- Al Mawadda (11 items)
- An-Nasr Trimestriel (16 items)
- An-Nasr Vendredi (318 items)
- L'Appel (48 items)
- L'Autre Regard (11 items)
- Le CERFIste (13 items)
- Le vrai visage de l'islam (15 items)
- Documents divers (Burkina Faso) (16 items)
- Photographies (Burkina Faso) (9 items)
- Références (Burkina Faso) (297 items)
- Articles de journaux (3615 items)
- Titre
- Hadj 2012 : une pèlerine de Ouahigouya en prison à Djeddah
- Créateur
- Hamed Nabalma
- Editeur
- Le Pays
- Date
- 14 janvier 2013
- Résumé
- Décidément, le pèlerinage 2012 n'aura pas été facile pour les pèlerins burkinabè. Après le cas malheureux d'un de nos compatriotes pris en flagrant délit de vol, voilà une autre affaire qui surgit : celle de Mme Fatimata Ouédraogo, ressortissante de Ouahigouya, bloquée toujours à la Mecque pour une histoire de papiers non conformes.
- Sujet
- Hadj
- Langue
- Français
- Contributeur
- Frédérick Madore
- Identifiant
- iwac-article-0000163
- contenu
-
Décidément, le pèlerinage 2012 n'aura pas été facile pour les pèlerins burkinabè. Après le cas malheureux d'un de nos compatriotes pris en flagrant délit de vol, voilà une autre affaire qui surgit : celle de Mme Fatimata Ouédraogo, ressortissante de Ouahigouya, bloquée toujours à la Mecque pour une histoire de papiers non conformes.
Près de 60 jours après, l'époux de la dame, El hadj Hamadé Ouédraogo que nous avons rencontré, le lundi 14 janvier dernier est remonté contre Sana Voyages qui, selon lui, est à l'origine de la mésaventure de son épouse.
Dans les mosquées, lors des cérémonies islamiques, les fidèles musulmans de Ouahigouya ne ratent pas l'occasion d'évoquer l'affaire Fatimata Ouédraogo.
Partie à la Mecque, cette femme a été arrêtée en Arabie Saoudite par les forces de sécurité aéroportuaires. Depuis, elle est privée de sa liberté.
Que lui reproche-t-on exactement ? Des explications fournies par son mari, il ressort que Fatimata Ouédraogo porte un passeport dont la photo qui y figure n'est pas la sienne.
Mise au courant de cette erreur, Fatimata a pris le soin d'informer les responsables de Sana Voyages chargés de son voyage vers la Mecque.
Ces derniers avaient alors donné des assurances, arguant que cela est arrivé par mégarde et qu'il n'y avait pas d'inconvénient, non sans préciser qu'ils interviendraient en cas de problème.
C'est ainsi qu'après le Hadj proprement dit, Fatimata et une de ses coreligionnaires (plus âgée qu'elle) ont été épinglées pour papiers non conformes.
Si l'une a été libérée à cause de son âge, ce n'est pas le cas pour Fatimata Ouédraogo qui, depuis lors, n'a pas encore rejoint son Ouahigouya natal. Du coup, son mari ne sait plus à quel saint se vouer et pointe d'un doigt accusateur les responsables de l'agence Sana Voyages. « Je jette toute la responsabilité sur les responsables de Sana Voyages.
Cela fait maintenant 52 jours que ma femme reste bloquée à Djedda. J'ai versé 1 810 000 F CFA en tout pour le pèlerinage à la Mecque de ma femme. Mais à ma grande surprise, les responsables de Sana Voyages lui ont encore réclamé 63 500 F CFA sur place à la Mecque.
Depuis notre naissance, nous n'avons jamais vu cela. Ce qui m'a le plus touché dans cette affaire, c'est que ces responsables ne font rien pour obtenir la libération de ma femme.
A chaque fois, ils me tournent en bourrique et me font croire qu'ils sont en contact avec les autorités saoudiennes. Ils n'ont jamais cherché à rentrer en contact avec qui que ce soit pour comprendre l'affaire.
Quand je me suis déplacé à Ouaga pour les voir, ils racontent des choses qui ne tiennent pas la route », raconte El hadj Hamadé Ouédraogo.
A la question de savoir comment ils comptent faire pour obtenir la libération de sa femme, El hadj répond : « Je tiens pour responsables ceux qui ont pris l'engagement de venir en aide à ma femme en cas de difficulté.
S'ils ne trouvent pas la solution à mon problème d'ici-là, je vais porter plainte contre eux ». Nous avons également rencontré la représentante de Sana Voyages à Ouahigouya.
Hadja Oumou Ouédraogo, puisque c'est d'elle qu'il s'agit, en dépit de notre insistance s'est refusée à tout commentaire sur la question.