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Islam Info #640
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- Articles de journaux (1648 items)
- Titre
- Islam Info #640
- Editeur
- Islam Info
- Date
- 14 mars 2018
- numéro
- 640
- nombre de pages
- 16
- Détenteur des droits
- Éditions ALIF Islam Info
- Langue
- Français
- Source
- Frédérick Madore
- Contributeur
- Frédérick Madore
- Identifiant
- iwac-issue-0000697
- contenu
-
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N° 640 du Mercredi 14 au Mardi 20 Mars 2018
Prix : 500 Fcfa
Islanw
DUARABA 26DJOUMADALSANIAUTARATA 03 RADJAB 1439 H
L’INFORMATION À LA LUMIÈRE DE L’ISLAM
EDITORIAL
La femme, un être de valeur
Tout comme les années antérieures, le monde entier a marqué une pause ce 08 mars, en vue de rendre hommage à la FEMME à l’occasion de la journée internationale des droits de la femme. p 2
L’HABILLEMENT DE LA FEMME
Interview de:
Dr Koné Aminata Kane
P 8-9 selon l'Islam
ASSASSINAT DE PETIT BOUBA
Le COSIM rend visite à la famille TRAORÉ
P6
“Le vêtement doit être l’extériorisation de notre foi "
CRISE EN BIRMANIE
Facebook ' accusé par l’ONU
AFFAIRE TARIQ RAMADAN P12
Prenons position
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Islam Info N°640 du Mercredi 14 au Mardi 20 Mars 2018-du Araba 26 DjoumadalSani au Tarata 03 Radjab 1439H
DITORIAL
La femme, un être
de valeur
Tout comme les années antérieures, le monde entier a marqué une pause ce 08 mars, en vue de rendre hommage à la FEMME à l’occasion de la journée internationale des droits de la femme.
De sa naissance à sa vieillesse, en passant par son adolescence, sa vie de fille, d’épouse et de mère, la femme a une valeur des plus importantes et elle mérite d’être célébrée tous les jours.
Elle est l'autre moitié de l'homme. Elle compose la majorité de la population globale du monde. Elle a des rôles à jouer et des devoirs à accomplir dans ce monde immense où elle exerce en sa qualité de mère, d'épouse, et de fille. Ce qui aboutit à prouver son éminence et son importance à la fois dans la dimension domestique et sociale. C'est là, la seule raison de son égalité en droit et en devoirs à l'homme. Les droits et devoirs ont été répartis équitablement en fonction de la nature des deux
Par A.Pamanta
^mmaTre
sexes et c'est la raison pour laquelle plusieurs de ces droits ne sont pas les mêmes. Le premier à déclarer à la femme ces droits et ces devoirs était le système sociopolitique le plus mature et le plus élaboré de tous : l'Islam. Selon Cheikh Abdel-Aziz Ibn Baz, “La femme a un rang haut, élevé dans l’Islam, et son influence est notable dans la vie de tout musulman. Elle est la première école qui forme la société pieuse, ceci bien sûr si la femme suit la guidée du Livre d’Allah et de la Sounna de Son Prophète, prière et salut d’Allah sur lui, car l’attachement (à ces deux sources) éloigne tout musulman et toute musulmane de l’égarement, quel qu’il soit.”
Pour s’inscrire dans cet hommage rendu à la femme, vous trouverez dans les colonnes de cette parution 640, des éléments traitant du rôle et de la place de la femme musulmane dans la société.
Editorial
La femme, un être de valeur
Page 2
Chapelet
Les vêtements de la femme en Islam
Page 3
Vie et Spiritualité page 4
Doua à dire en égorgeant une bête
Vie de la communauté page s
Le COSIM présente ces condoléances à la famille Traoré
Focus Page 8-9
INTERVIEW DE: DR KONE AMINATA KANE
Le COSIM présente ces condoléances à la famille Traoré
confidence Page 15
«Fervente musulmane, la prière me déplaît»
Témoignage
Page 15
«J’ai assisté à beaucoup d’enterrements, je n’ai jamais vu égorger quelqu’un au cimetière»
Hadith femme
Page 15
Le jugement sur la femme qui s'épile les sourcils
Astuce beauté Pa^ 15
Un masque naturel à l’ananas pour atténuer les rides sous les yeux
Augmentation additionnelle
Un maître demande à ses élèves: 1+1= combien?
Un petit répond:4
Le FOU qui était de passage secoue la tête et dit:
"Le gouvernement va seulement nous tuer! Vraiment tout a augmenté ici, l'essence, le gaz, la nourriture, tout a augmenté! Même 1+1 qui était = 2 est devenu
Islam Info N°640 du Mercredi 14 au Mardi 20 Mars 2018-du Araba 26 DjoumadalSani au Tarata 03 Radjab 1439H
Grégoi rien 1 Hégirien 1439H
Mercredi 14 Mars 26 Djoumadal Sani
Jeudi 15 Mars Lamlssa 27 Djoumadal Sani
Vendredi 16 Mars Djouma 28 Djoumadal Sani
Samedi 17 Mars 29 Djoumadal Sani
18 Mars 01 Radjab
19 Mars 02 Radjab
[Mardi 20 Mars 03 Radjab
RECEVEZ ZAMAN TAARE SUR RADIO TRE1CHVILLE 93.6 TOUS LES MARDI DE 22H A 00H ET SUR 106.1 TOUS LES JEUDI ET VENDREDI DE 16H A18H AVEC JAH OUSTAZ
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Zamaii Taare, 50% Haoussa - 50% Français - Jah Oustaz Avec Zaman Taare, Tout Abidjan va crier Haka také
HEURES DE PRIÈRE '
SOUBH 05h25
ZOUHR 13h OO
ASR 16h 00
MAGHRIB 18h 30
ICHA 19h 30
t^HAPELET
Imam Meité Al Imam
les vêtements de la femme en Islam
Ceux qui laissent paraître la nudité : le musulman doit en effet couvrir sa nudité avec les habits comme Allah a dit :{Nous vous avons apporté un vêtement pour cacher les parties de votre nudité} [S 7 V 26].
L’Islam a défini les limites de la nudité qui doit être couverte chez la femme. La nudité (à couvrir) chez la femme en présence d’hommes étrangers, c’est tout son corps à l’exception du visage et des mains.
Il n’est pas permis de se couvrir avec un habit serré qui moule le corps de façon à dessiner la forme des membres ou avec un habit diaphane (ou transparent) qui laisse entrevoir ou apparaître la peau en dessous. C’est la raison pour laquelle Allah a menacé ceux qui portent des vêtements qui laissent leur nudité transparaître. En effet, le Prophète (saw) a dit :
«Il y a deux types d’habitants de l’enfer... », et il mentionna «...des femmes à la fois vêtues et dévêtues...»
Ceux qui induisent une ressemblance entre les deux sexes : c’est-à-dire que les hommes ressemblent aux femmes en portant les habits spécifiques aux femmes et inversement, les femmes ressemblent aux hommes (dans leur habillement). Ceci est interdit et fait partie des grands péchés. Entre dans ce cas, le fait de ressembler à l’autre sexe dans la manière de parler, de marcher ou de se mouvoir (dans la démarche et la gestuelle). Le Messager d’Allah (saw) a maudit l’homme qui s’habille comme la femme et la femme qui s’habille comme l’homme (Abou Daoud). Il a aussi maudit les hommes qui font en sorte de ressembler aux femmes et les femmes qui font en sorte de ressembler aux hommes (Al-Boukhari). La
malédiction signifie être déchu et repoussé loin de la miséricorde d’Allah.
L’Islam veut donc que l’homme ait un caractère et une apparence caractéristiques (de sa masculinité) et de même pour la femme [qu’elle ait des caractéristiques propres à sa féminité]. C’est ce que requièrent la saine nature et le bon sens.
N’est pas considéré comme de l’imitation (ou de la ressemblance intentionnelle) le fait que le musulman porte les habits répandus dans son pays, même si la majorité des non musulmans le porte car le Prophète (saw) s’habillait comme s’habillaient les païens mecquois, à l’exception de ce qui est interdit.
Ceux qui sont indissociables de l’orgueil et de la superbe. Le Prophète (saw) a dit : «N’entre pas au paradis celui qui a dans son cœur fût-ce le poids d’une poussière d’orgueil» (Muslim).
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Islam Info N°640 du Mercredi 14 au Mardi 20 Mars 2018-du Araba 26 DjoumadalSani au Tarata 03 Radjab 1439H
Abou Ismaël
Abou Ismaël
>urate de la semaine
lossaire
SOÛRATOU-D-DOUKHANE- LA FUMÉE-N°44 (SUITE)
LE TERME « BAGHDADI » :
TRANSCRIPTION : 21-22
V.21 : Wa 'ine Lam Tou'ouminoû Lî Fâ'taziloûni
V.22 : Fada'â Rabbahou ’anna Hâ'oûlâ'i qawmoun Moujrimoûna
TRADUCTION : 21-22
V.21 : Si vous ne voulez pas croire en moi, éloignez-vous de moi".
V.22 : Il invoqua alors son Seigneur: "Ce sont des gens criminels".
e saviez-vous ;
Abou Ismaël
Le terme Baghdadi veut dire «de Baghdad » (qui provient de Baghdad) et il désigne un genre de papier. Après avoir eu longtemps recourt au parchemin (peau animale traitée sous forme de feuilles) pour les manuscrits, les arabes découvrent en 751 de l'ère chrétienne, par des prisonniers chinois, la technique de fabrication du papier. Ce papier fût appelé Baghdadi.
1 i Toua de la semaine
Abou Ismaël
la différence entre la mosquée Qoubaa et la mosquée prophétique
Doua à dire en égorgeant
une bête
Louanges à Allah.
Premièrement, il n’y a aucune confusion dans les récits historiques concernant la mosquée Qoubaa et la mosquée prophétique. Leur différence est claire ainsi que la distance qui les sépare. La mosquée Qoubaa est dans un endroit et la mosquée prophétique dans un autre. Ce qui exclut la possibilité de les confondre.
Qoubaa était un village, situé à environ deux miles ou trois kilomètres approximativement de Médine et habité par les Banou Amer ibn Awf. A ce propos, Yaqout al-Hamawi a dit: « Qoubaa désignait à l’origine un puits situé dans l’habitat des Banou Amer ibn Awf, issus des Ansars. C’est un village situé à deux miles à la gauche de celui qui se dirige vers La Mecque. Il abrite de nombreuses ruines. » (Extrait deMou’djam al-bouldaan, 4/302).
Deuxièmement, arrivée dans les environs de Médine, le Prophète (Bénédiction et salut soient sur lui) s’installa à Qoubaa. Il construisit une mosquée sur place et y pria. Ensuite, il poursuivit sa marche vers Médine et édifia sa mosquée à l’endroit où sa chamelle s’était accroupie.
Al-Moubarakfouri a dit: « Le lundi 8 Rabii I de l’an 14 après l’investiture du Prophète (Bénédiction et salut soient sur), correspondant à l’an I de l’Hégire et au 23 septembre 622 AC, le Messager d’Allah (Bénédiction et salut soient sur) arriva à Qoubaa. Il y séjourna 4 jours : le lundi, le mardi, le mercredi et le jeudi et jeta les fondations de la moquée Qoubaa et pria sur place. Ce fut la première mosquée construite après l’avènement de l’islam donc fondée sur la piété.
Au cinquième jour, qui fut un vendredi, il se réinstalla sur sa monture qu’il partageait avec Abou Baker, suite à un ordre qu’Allah lui avait donné dans ce sens. Il dépêcha un envoyé auprès des Banou Nadjdjar, ses oncles maternels, et ils se présentèrent munis de leurs épées. Il se dirigea vers Médine. L’heure de la prière du vendredi arriva alors qu’il se trouvait dans le campement des Banou Salim ibn Awf qui comptaient une centaine d’hommes. Il les réunit et leur dirigea la prière au fond de la vallée.
A la suite de la prière du vendredi, le Prophète (Bénédiction et salut soient sur lui) entra dans la localité dite Yathrib, rebaptisé dès ce jour la ville du Messager d’Allah (Bénédiction et salut soient sur lui) ou tout simplement Médine. Ce fut un illustre jour historique .
La chamelle avança jusqu’à l’emplace-
ment actuel de la mosquée prophétique et s’y accroupit. Et puis elle se remit debout et marcha un peu, se retourna avant de revenir au premier endroit. Le Prophète (Bénédiction et salut soient sur lui) descendit alors. Le terrain appartenait aux Banou Nadjdjar , ses oncles maternels. >> (Bref extrait d’ar-Rahiq al-Makhtoum,p. 154).
Troisièmement, aucun uléma n’a dit que la mosquée Qoubaa était la mosquée du Messager d’Allah (Bénédiction et salut soient sur lui). Leur différence est bien connue. D’abondants hadiths concordants relevant de la Sunna prophétique indiquent leur différence.
Il est vrai toutefois qu’une divergence oppose les ulémas à propos de la signification de la parole du Très-haut: «Car une Mosquée fondée dès le premier jour, sur la piété, est plus digne que tu t’y tiennes debout [pour y prier]. .(» (Coran,9:108) Renvoient-ils à la moquée Qoubaa ou à la mosquée prophétique? Cette question est très célèbre au sein des ulémas. Les uns disent que la mosquée visée est celle de Qoubaa tandis que d’autres affirment qu’il s’agit de la mosquée prophétique. Un troisième groupe soutient que le verset s’applique aux deux mosquée; ce dernier avis est choisi par Ibn Hadjar et d’autres. Cheikh al-islam Ibn Taymiya (Puisse Allah lui accorder Sa miséricorde) dit: « La mosquée Qoubaa fut fondée sur la piété-. Celle du Prophète (Bénédiction et salut soient sur lui) fut également fondée sur la piété. Elle répond mieux à cette description. Quand Allah Très-haut révéla Sa parole: « Car une Mosquée fondée dès le premier jour, sur la piété, est plus digne que tu t’y tiennes debout [pour y prier]. On y trouve des gens qui aiment bien se purifier, et Allah aime ceux qui se purifient» (Coran,9:108) à propos de la mosquée Qoubaa, le texte s’étendit a fortiori à la mosquée du Prophète (Bénédiction et salut soient sur lui)
(Extrait de Minhadj as-sunna an-nabawiyyah,4/245)).
Peut-être l’auteur de la présente question n’arrive -t-il pas à se retrouver dans les propos des ulémas sur le sujet. Ce qui l’a conduit à croire que la mosquée Qoubaa était la mosquée prophétique. Il n’en est rien car elles sont deux mosquées différentes. La divergence des ulémas porte sur la désignation de celle visée dans le noble verset, comme il a été dit.
Allah le sait mieux.
(Source : Islam Q&A).
Bismi l-lâhi wa-l-lâhou akbar. [Allâhoumma minka wa laka]. Allâhoumma taqabbal minnî.
TRADUCTION : "Au nom d’Allah, et Allah est le Plus Grand. (Ô Seigneur ! Ceci vient de Toi et est pour Toi.) Ô Seigneur ! Accepte cela de moi."
V adith de la semaine
Abou Ismaël
Le Prophète dit: «Certes, Allah est beau et aime la beauté. Le vrai orgueil consiste dans le rejet de la vérité et le mépris des gens.» (Hadith jugé authentique par al-AI-bani dans Sahihi Tirmidhi).
uestions-Réponses
Abou Ismaël
Q.1 : Nous savons que le père de notre noble Prophète (bénédiction et salut soient sur lui), s’appelait Abd Allah et qu’il est mort avant la naissance du Prophète (bénédiction et salut soient sur lui). Sur la base de ce background, quelle était la conception que les Arabes avaient d’Allah avant le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) ? Comprenaient-ils ce terme (Allah) avant la naissance du Prophète ? Quelle distinction établissaient-ils entre Allah et les idoles si tant est qu’ils savaient les distinguer ? Merci.
R.1 : Louange à Allah.
Vous devriez savoir que les sociétés arabes anté-islamique ne professaient pas l’athéisme fondé sur la négation de l’existence d’Allah, et n’ignoraient pas l’existence d’un Maître créateur pourvoyeur de subsistances. Au contraire, ils connaissaient bien cela et conservaient des vestiges de la religion d’Abraham et entretenaient des relations avec les Juifs et les Chrétiens.
Leur problème consistait dans le fait qu’ils n’esseulaient pas Allah dans la pratique du culte qui doit Lui être rendu exclusivement, sans associé. Ils adoraient d’autres divinités à côté d’Allah pas que ces divinités incarnassent le Maître créateur et pourvoyeur de subsistance, mais parce qu’elles servaient d’intermédiaires entre eux-mêmes et Allah et pouvaient les rapprocher de Celui-ci. C’est pourquoi Allah dit : « Si tu leur demandes qui a créé les cieux et la terre, ils diront : Allah ».
Ce qui indique qu’il reconnaissait qu’Allah est le créateur. Dans un autre verset, le Transcendant dit : « Si tu leur demandes qui a créé les cieux et la terre, ils diront : Allah » De nombreux autres versets révèlent leur adhésion à l’unicité d’Allah dans Ses actes (et sa souveraineté). Leur association touchait la divinité (le fait de Lui consacrer le culte)
comme l’affirme le Très Haut, le Transcendant : « ceux qui prennent des protecteurs en dehors de Lui (disent): "Nous ne les adorons que pour qu' ils nous rapprochent davantage d'Allah". » (Coran, 39 :3 ). C’est-à-dire qu’ils disaient : nous ne les adorons qu’afin qu’elles nous rapprochent d’Allah.
(Source : Islam Q&A - Sheikh Muham-med Salih Al-Munajjid).
Q.2 : Un homme a demandé la main d'une femme. Les parents de celle-ci ont donné leur accord. La dot a été fixée mais n'a pas été versée par le fiancé. Pendant ce temps celui-ci meurt. Comment juger l’affaire ? La fiancée va-t- elle hériter de son fiancé et porter son deuil ?
R2 : Louanges à Allah.
Si la situation est telle que vous l'avez décrite dans votre question, si le mariage n'a pas été conclu et confirmé par le tuteur légal de la femme et accepté par le mari, et si, en plus du respect des autres conditions prises en compte et de l'absence chez les contractants des facteurs empêchant l'établissement d'un mariage entre eux, s'il en est ainsi, ladite fiancée n'hérite pas de son fiancé et n'a pas de délai de viduité à observer ni de deuil à faire car elle n'est pas la femme de son fiancé. Au contraire, elle lui est étrangère, étant donné que le mariage n'a pas été conclu légalement. Il n’y a eu que fiançailles et accord entre les parties concernées sur la dot. Ce qui ne suffit pas pour considérer le mariage effectif. Ceci ne fait l'objet d'aucune divergence entre les ulémas (puisse Allah leur accorder Sa miséricorde). Si les parents de la financée ont reçu de l'argent, ils doivent le restituer aux héritiers du défunt.» Son éminence Cheikh Abdoul Aziz ibn Baz (Puisse Allah lui accorder Sa miséricorde).
(Source : Fatwa lslamiyya,3/124).
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PIRITUALITE
Les collections de Imam El Hadj Al-Imam Méité
b) Une réparation à cause de rajout : le "sujûd ai-ba'dT'
Les différents cas d'ajouts:
Quand on ajoute dans notre prière quelque chose qui n'en fait pas partie sans faire attention: exemples : le cas du prophète (paix et salut sur lui). C’est à dire en pratique pour la prière du Zuhr ou ‘asr (par exemple): si on fait deux rak’at puis par inattention on fait le salâm après le tashahhud du milieu, après on se rend compte ou on se rappelle de suite qu'on a fait que deux rak'at : là on se relève(on fait la takbîrat al-ihrâm), on effectue les deux rak'at manquantes, on fait le tashahhud final et le salut final puis on fait le "sujûd al-ba'dî" (deux prosternations après le salâm final) décrit ci-dessous.
T estez vos connaissances
Le Prophète Mouhammad (sawl fit le
voyage de la Mecque à Médine (Hégirel en compagnie de :
J es étapes pour une bonne compréhension du Coran Un réel malentendu entre l'esprit du Coran et l'exégèse classique
En effet, ces études ont permis de confirmer qu’entre l’esprit du Coran d’une part et les ouvrages classiques d’exégèse (tafâsîr) et de droit musulman d’autre part, il y a un réel malentendu : les lectures interprétatives élaborées par des savants influencés par leur environnement socio-culturel fortement patriarcal ont forcé le texte et donné lieu à des interprétations sexistes dont certaines ont été parfois à l’encontre des finalités, voire des prescriptions du message spirituel.
La prédominance de la lecture littéraliste a pris le dessus au détriment d’une lecture spirituelle contextualisée, ce qui a figé le texte et même tué la parole. Le résultat est que l'on a des compilations d’exégèse qui datent des premiers siècles de l’islam et qui sont encore de mise actuellement dans les plus grandes universités islamiques.
A SUIVRE
A) ABOU BAKR
B) ALI
C) OMAR
D) HAMZA
LA RÉPONSE À LA QUESTION DU N°639: B
§ agesse de la semaine
« En vérité, Dieu ne modifie point l’état d’un peuple tant que les hommes qui le composent n’auront pas modifié ce qui est en eux-mêmes. » “[Coran, Sourate du Tonnerre (Ar-Ra’d), 13 :11]
T ’ interprétation du Coran (texte et explication / Tafsir Ibn Kathir)
L’INTERPRETATION DE LA SOURATE “LA VACHE”
Souratoul-Baqara
Madaniyya, wa ayatuha sittun wa tamânûn
«wa qulnâ ya ’Âdamu-s-kun ’anta wa zawjuka -1-jannata wa kulâ minhâ ragadan Mytu si’tumâ walâ taqrabâ hâ-dihi-s-sajarata fatakûna mina-zzâlimîn» 35
«fa ’azallahumâ-s-saytânu ‘anha fa ’aAajahumâ mimmâ kânâ fîhi wa qulnâ-h-bitû ba‘dukum li ba‘<An ‘aduwwun wa lakum fi-l-’ardi mustaqarrun wa matâ‘un ’ilâ hîn» 36
Nous dîmes:«Ô Adam, demeure au Jardin, toi et ton épouse, mangez de ses fruits à satiété et où il vous plaira, mais n’approchez pas de cet arbre, car tous vous mettriez du côté des injustes»I35).
Satan causa leur perte et les fit sortir du Jardin. Nous leur dîmes alors: ((Quittez ces lieux ennemis des uns des autres, et la terre ne sera plus pour vous qu’un séjour éphémère. (361.
Un autre aspect d’honneur accordé à Adam quand Dieu lui dit de demeurer au Jardin (Le Paradis) lui et son épouse pour s’y déplacer où il veut et manger de ses fruits à discrétion. Plusieurs opinions ont été dites au sujet de ce Paradis; était-il dans le ciel ou sur la terre, bien que la première l’ait emporté. Quant aux deux sectes «Al- Mou’tazila» et «Al-Qadaria», ils ont dit que c’était sur la terre, un sujet dont nous allons traiter en détail en interprétant la sourate «Al Araf>> [Coran VII]. Nous y parlerons aussi de la création d’Eve avant la demeure dans le Paradis, bien qu’on dit que cette création eut lieu après.
D’après les dires d’ibn Abbas et certains des compagnons: «On chassa Iblis du Paradis
et on le donna à Adam comme demeure où il circula seul sans une compagne, il s’endormit et à son réveil, il trouva une femme assise auprès de sa tête que Dieu avait créée d’une des côtes d’Adam. Il lui demanda: «Qui es-tu?». - Une femme, répondit-elle. Il répliqua: «Pourquoi es-tu créée?» Et Eve de riposter «Afin que tu te reposes auprès de moi». Les anges dirent alors à Adam pour savoir l’étendue de sa science » «Comment s’appelle-t-elle?» -Eve, répondit-il. - Pourquoi lui donnes-tu ce nom, répliquèrent les anges. Et Adam de rétorquer «Parce qu’elle a été créée d’une substance vivante.
N-B A savoir qu’en arabe Eve signifie Hawa qui dérive du mot: Hay: vivant
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E DE LA COMMUNAUTÉ
WILLIAMSVILLE
ASSASSINAT DE BOUBA
Le COSIM présente ses condoléances
à la famille Traoré
C’est en présence du Cheick Boikary Fofana, Président national du Conseil Supérieur de Imams (COSIM) qu’une délégation d’Imams a rendu une visite le jeudi dernier au domicile de la famille Traoré sis à Williamsville dans la commune d’Adjamé.
C’est une forte délégation du COSIM conduite par son président Cheick Al Aïma Boikary Fofana qui a rendu visite à la famille Traoré. Elle avait pour objectif d’apporter la compassion de la communauté musulmane nationale à cette famille éprouvée par l’assassinat du jeune Traoré Aboubacar Sidiki dit "Bouba”. Pour rappel, c’est sur les réseaux que la disparition du petit "Bouba” avait été signalé afin d’élargir les recherches et accroître ainsi les chances de le retrouver. Mais, il sera retrouvé tué, ligoté, vidé de son sang et inhumé à quelque encablure du Centre Hospitalière Universitaire de Cocody-Angré par son bourreau, le bijoutier de son quartier, Sagno Etienne le 24 février 2018. Le petit Traoré Aboubacar Sidiki était âgé seulement de 04 ans et appelé affectueusement "Bouba”. A cette occasion, le Cheick Boikary s’est exprimé en ces termes « Non à ce crime, aucun crime ne doit se produire au nom d’une religion, d’une croyance. Nous sommes venus présenter les condoléances de la communauté musulmane nationale à la famille victime de cette barbarie humaine. Faite attention, la course à la richesse éphé-
mère ne profite guère à autrui, ne soyez pas complice de ces féticheurs et charlatans qui vous demandent de sacrifier des humain pour avoir des postes de responsabilité dans la société, le pouvoir et d’autres choses. Chacun doit être vigilant en surveillant ses enfants et son environnement. » Pour la circonstance, le COSIM a fait don d’un montant symbolique à la famille Traoré. Au nom de la famille Traoré, docteur Ouattara a exprimé sa gratitude au COSIM pour ce geste important fait en leur endroit. Pour Docteur Ouattara, cet acte vient encore démontrer une citation prophétique qui indique que les musulmans sont des frères et ils doivent s’aider dans les moments de gênes. Quant à Ibrahim Traoré, le père de "Bouba”, il a lancé un appel au gouvernement pour que justice soit rendue dans cette affaire d’assassinat de son enfant. Rappelons qu’avant cette visite du COSIM, plusieurs autres personnalités entre autre Dominique Ouattara, première dame ivoirienne ont visité la famille.
Ibrahima Khalil
HADJ 2018
SEMINAIRE DES POINTS FOCAUX
La performance recherchée par les religieux et le corps médical
Le samedi 3 mars 2018, les points focaux du commissariat du Hadj spécialisés tant dans l’encadrement religieux que dans le médical, ont tenu un séminaire à Cocody avec la participation de plus d’une centaine de membres.
«Ce sont au total 90 religieux et 105 agents du corps médical prévus pour la séance de perfectionnement en vue d’un Hadj réussi », a déclaré le premier Vice-commissaire du Hadj 2018, Dr Moustapha Diaby, au siège du commissariat du Hadj à Cocody, lieu d’audition des agents médicaux accrédités. Les 90 religieux suivent, quant à eux, leur formation à la grande mosquée de la Riviera-Golf supervisée par Aly Berté (2ème Vice-commissaire). Venus pour la plupart des villes de l’intérieur du pays, ces apprenants ont eu l’opportunité de dresser le bilan de l’édition précédente avant de réfléchir sur les perspectives pour une amélioration des services destinés aux pèlerins. A l’occasion, le premier adjoint du commissaire Bachir Ouattara a confié que « le CHR de Divo vient s’ajouter cette année, à la liste des 25 centres de consultations pré-pèlerinage afin de rendre
plus efficace le service ». Selon lui, les agents médicaux doivent attribuer le certificat d’aptitude au Hadj dans toute la rigueur des règles de l’art. Et se dit convaincu, si tel est le cas, de la bonne sélection des candidats capables d’accomplir le 5ème pilier de l’Islam avec une santé rassurante. Mais, poursuit-il, le personnel médical accrédité est invité à redoubler d’effort pour rassurer les hôtes de Dieu d’un bon encadrement médical de proximité. De l’autre côté, les religieux examinent les failles dans la formation et l’encadrement des pèlerins lors de l’édition 2017 et tentent de trouver de solutions nécessaires à une amélioration continue du Hadj. Interrogés, des participants se disent « satisfaits d’avoir été associés à cette séance de formation constructive ».
Koulibaly Y Kayder
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TS ET CULTURES
10EME EDITION DU MASA
Abidjan accueille plus de 1500 festivaliers culturels
Le rideau s’est ouvert officiellement ce jeudi 8 mars 2018, sur l’événement culturel de l’année. C’était en présence de la grande chan-celière. Artistes, professionnels des arts du spectacle des arts vivants trouvent ainsi une plate-forme d’échange.
Le MASA 2018 est un succès. Nous en ferons le MASA de la maturité et de l’émergence” Professeur Henriette Dagri Diabaté, Grande chancelière de Côte d’Ivoire et initiatrice de l’événement, a soutenu, hier cette assertion à l’ouverture officielle du MASA, au palais de la culture à Treichville. La participation massive des artistes et professionnels à l’événement culturel d’Abidjan l’a confronté dans sa conviction. Il y’a des années, le festival n’a pu être réalisé que grâce aux différentes crises qu’a connu le pays. "Aujourd’hui, elle est devenu une propriété de la Côte d’Ivoire en générale, mais, une propriété du district Autonome d’Abidjan, avec le changement du sigle”, a souligné professeur Dagri Diabaté. Qui révèle, par ailleurs, un bilan positif d’un marché qui se veut être une vitrine, une rencontre de créa-
teurs pluriels pour célébrer l’art. Selon le Ministre Maurice Bandaman, Ministre de la Culture et de la Francophonie, c’est grâce à la détermination du gouvernement ivoirien et de certains partenaires au développement culturel, notamment l’Organisation Internationale de la Francophonie qui a permis à plusieurs festivaliers d’effectuer le déplacement en Abidjan. Depuis l’édition dernière du MASA, l’équipe dirigé par le Professeur Ya-couba Konaté a permis à plusieurs troupes et groupes musicaux africains de signer des contrats avec les professionnels. Rappelons que durant une semaine plus de 1500 festivaliers se produiront à ce festival qui prendra fin le 17 mars prochain.
Ibrahima Khalil
PARTAGE D’EXPERIENCE
Le Conseil de l’entente présente ses acquis
Présent à la 25ème édition du Marché des Arts et du Spectacle d’Abidjan (MASA), pour mieux se faire, le Conseil de l’Entente s’est donné pour mission de valoriser la culture des
différents pays qui le compose.
Créé le 29 Mai 1959, le Conseil de l'Entente est la doyenne des institutions sous régionales ouest-africaines regroupant cinq pays dont la Côte d’Ivoire, le Togo, le Niger, le Burkina et le Bénin. L’espace entente est un cadre de concertation permanent entre les Etats membres, de convivialité et de dialogue entre les dirigeants, de rapprochement entre les peuples, d’intégration économique. Fort de son cadre approprié de renforcement de la coopération entre les pays membres, le conseil a contribué à l’intégration de l’espace-ouest africain en participant à la création de d’autres organisations spécifiques poursuivant les mêmes objectifs. Toutefois, les crises successives et la diversité culturelle des pays membres ont perturbé le fonctionnement de l’entente. Ainsi, après plusieurs concertations, la nouvelle génération des chefs d’Etat ont décidé
de privilégier les domaines de la sécurité et la culture. Lors du marché, Asséko, le chargé de communication a eu le privilège de présenter les acquis et les réalisations de l’entente. Au niveau culturel, il y’a eu l’organisation à Abidjan de la cuisine de l’entente qui est un facteur d’intégration par l’art culinaire, la formation des femmes et la mise en place d’un réseau de femmes. Quant aux autres secteurs d’activités, il y’a eu investissement tout azimut dans les infrastructures scolaires, sanitaires et énergétiques au bénéfice des populations. Rappelons que le conseil a entrepris d’ériger à l’emplacement de son siège actuel à Abidjan, un immeuble ultra-moderne de 20 étages. Fruit d’un partenariat public-privé de 52 milliards de F cfa, cet édifice sera le symbole de la renaissance de l’organisation pionnière.
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LE CONTE ET
LE PATRIMOINE
A L’HONNEUR
Sous la houlette du célèbre artiste-conteur ivoirien Obin Manféi, par ailleurs conseiller artistique chargé du conte du Marché des Arts et du Spectacle d’Abidjan, la soirée du conte et du patrimoine a réuni sur une même scène, le dimanche 11 mars de 21 h à minuit, des conteurs renommés en provenance du Canada, du Burkina Faso, de l’Algérie, du Maroc, du Togo, de la France et du Tchad. Avec leurs homologues ivoiriens, ils ont plongé au cœur de l’oralité, du merveilleux, du fantastique et des traditions ancestrales.
Cette scène s’est déclinée en trois tableaux avec des intermèdes artistiques du patrimoine de la Côte d’Ivoire, pays hôte du MASA. Ce deuxième volet de la soirée a focalisé les projecteurs sur le patrimoine endogène avec le balafon ou djéguélé, inscrit au patrimoine culturel de l’Humanité (UNESCO) en 2013 et le zaouli qui a reçu la même inscription au patrimoine universelle fin 2017. Assurément, tout a été réuni pour en ajouter à l’émerveillement des diasporas des Amériques (Nord, centre, sud, Antilles et Caraïbes) qui ont joué leur partition aux côtés de leurs « frères » du continent, lors de ces retrouvailles qui réunissent à Abidjan près de 200 artistes, professionnels de spectacle, tourneurs, chercheurs et autres spécialistes du monde des arts et du spectacle.
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A.Pamanta coll.Koriyan Camara
INTERVIEW DE...
DR KONE AMINATA KANE (CHIRURGIEN DENTISTE)
“Le vêtement doit être l’extériorisation
de notre foi”
Le corps de la femme est sacrée nous enseignent les saintes écritures. Pourtant, de nos jours, il est de plus en plus exposé dans nos rues décrivant ainsi la dépravation des mœurs dans nos sociétés. L’Islam, définit un type de vêtement à la femme afin que celle-ci contribue à rétablir l’ordre sociétal. Dans cette interview de Dr Koné Aminata Kane vous aurez les réponses aux questions relatives à l’habillement de la femme musulmane.
Comment l’Islam définit l’habillement ?
L’habillement répond à plusieurs impératifs notamment celui de couvrir la nudité, de servir d’ornement, mais également il apparaît comme une protection. Et à ce propos dans la sourate 7 verset 26, Allah nous rappelle en disant aux fils d’Adam « Nous vous avons donné des vêtements pour couvrir votre nudité et des ornements, mais le vêtement de piété est le meilleur ». Il dit également à la sourate 16 verset 81 « il vous est donné des vêtements pour vous préserver de la chaleur et d’autres pour vous préserver dans vos combats » et dans le même ordre d’idées vous voyez que quand il fait froid, on porte des vêtements pour se protéger du froid. Mais au-delà de couvrir notre nudité, ils servent également de protection. Donc, il y a des vêtements qui vont être adaptés en fonction du climat et il y a aussi ceux qui vont être fonction du contexte dans lequel nous évoluons. Quand Allah parle de vêtements dont on se revêt pour se protéger pendant les combats, il faut entendre les armures qui sont fabriquées. Mais II dit dans la sourate 7 que le meilleur vêtement, c’est celui de la piété. Pour dire dans une certaine mesure que notre façon de nous vêtir doit être le prolongement de ce que nous avons à l’intérieur. Le vêtement doit être l’extériorisation de notre foi, de notre croyance en Dieu.
A partir de là, peut-on affirmer que l’Islam pose des principes dans la vestimentation ?
Tout à fait, il y a des principes qui sont posés puisque nous sommes hommes et femmes. Donc, il y a des différences qui sont faites entre le vêtement de la femme et celui de l’homme. Les parties qui doivent être obligatoirement fermées, recouvertes ne sont pas les mêmes pour l’homme et pour la femme. Et dans le cas spécifique de la femme par exemple, le Prophète (saw) nous enseignera dans un hadith que le vêtement de la femme ne doit pas être identique à celui de l’homme. Donc la femme de par son vêtement doit se différencier de l’homme. Ensuite, ce vêtement ne doit pas être transparent parce qu’il a dit dans un hadith
que vers la fin des temps, les gens seront dévêtus bien que vêtus, parlant des femmes. Parce que ce vêtement laissera transparaître tout ce qui devait être normalement caché. Ce vêtement doit également être ample.
La femme musulmane a-t-elle une permission de s’inscrire dans la mode ?
La mode, c’est quelque chose qui passe, c’est éphémère. Il y a des modes qui sont porteuses de mauvaises valeurs. Le Prophète (saw) a dit que nous serons ressuscités au jour de la résurrection avec les gens qu’on aime. Donc si vous imitez quelqu’un qui est aux antipodes des valeurs que vous incarnez, vous êtes d’accord avec moi que lorsqu’on va vous voir vous inscrire dans la mode de cette personne, vous serez identifié à cette personne. Si en vous voyant, on vous identifie de facto à cette personne, qui a un comportement contraire à vos valeurs, il y a problème. La mode en elle-même n’est pas un problème, tout est fonction du contenu que nous mettons dans cette mode. La mode concerne aussi bien les vêtements que les appareils, il y a un moment où c’est une expression qui va être à la mode, c’est une façon d’être qui va être à la mode. Mais la mode passe alors que les principes islamiques régissant le vêtement féminin sont immuables, ils ne varient pas. On peut avoir une femme musulmane qui lance une mode qui est « le retour aux vêtements amples » par exemple parce que cette femme est prise en exemple par les autres. Pour moi, en fait, c’est la personne qui est porteuse de cette mode. Qui on veut suivre ? Donc de ce point de vue, la mode n’est pas un problème. Mais qui incarne cette mode ? Est-ce que cette mode est en phase avec les principes de notre religion concernant le vêtement de la femme.
Le vêtement de la musulmane peut-il varier d’un pays à un autre ?
Cette immuabilité en même temps cette flexibilité concernant le vêtement féminin permet à la musulmane, qu’elle soit chinoise, japonaise, ivoirienne, érythréenne d’embrasser sa culture, sans forcément changer les principes de bases. Que vous soyez dans un pays ou dans un autre, vous êtes d’accord avec moi que vous pouvez remplir ces conditions. Quand vous regardez les femmes japonaises par exemple, le vêtement traditionnel de celles-ci est ample, il est tellement élégant qu’il suffira pour elles de mettre un voile et finalement elle sera habillée de façon musulmane. Donc, l’Islam a cette flexibilité, cette ouverture qui fait que toutes les cultures se retrouvent dans les principes qui sont donnés. Le vêtement devrait pouvoir tenir compte du contexte culturel dans lequel les gens évoluent. Le bazin par exemple, vous allez le trouvez chez les femmes maliennes, les sénégalaises, aujourd’hui de plus en plus les femmes ivoiriennes se sont appropriées ce vêtement qui vient d’ailleurs. Quand vous regardez tel que ces femmes font leurs grands boubous, ils sont amples, seulement que les manches sont tellement grandes que quand elle lève la main, on voit tout à l’intérieur. Ce problème peut être résolu en cousant les bords de sorte qu’on porte son bazin et on est en phase avec sa culture, mais en même temps, on est en phase avec sa religion.
Qu’en-est-il pour nos sœurs qui s’habillent avec des vêtements épousant leurs formes et mettent un voile au-dessus ?
C’est problématique. Il est dit que le vêtement de la femme doit être ample. Et c’est justement là où il faut comprendre la sagesse de Dieu. Lorsque vous regardez des émissions dans lesquelles on vous parle du choix du vêtement selon sa morphologie, on vous dira qu’une femme qui a des formes, des bourrelets, il faut qu’elle privilégie la fluidité du vêtement. Cela, parce quev lorsqu’une femme qui a des formes porte des vêtements plaqués, on voit qu’elle est boudinée de partout, c’est disgracieux. Elle peut porter un haut qui est ample, qui est fluide de sorte que ne soit pas dessinée sa forme. Ainsi, elle apparait élégante. Donc en réa-
lité, ce n’est pas dans le fait d’être plaqué qu’on est élégant. L’élégance, c’est faire attention à sa forme. Le fait que notre religion nous recommande de porter des vêtements amples, nous, en tant que musulmanes, nous sommes d’autant plus heureuses puisque ces vêtements amples vont nous permettre d’être à l’aise dans nos mouvements, de pouvoir retrousser nos manches tranquillement en faisant nos ablutions sans avoir à en souffrir. Il ne faut pas que les gens croient que quand vous êtes mince ça peut aller. Si vous êtes fine comme un poteau électrique, tout plaqué sur vous, mais on a l’impression qu’on a habillé un poteau électrique. Mais quand vous vous habillez selon les normes islamiques, vous êtes à l’aise. Dans les principes islamiques tout le monde s’y retrouve. Et c’est justement cette sagesse qu’il faut comprendre. Et dans le même ordre d’idées, pour les femmes qui portent des hauts très plaqués et qui allaitent, elles ont énormément de difficultés pour allaiter leurs enfants. Elles se voient obligées parfois de prendre une grande couverture pour démonter leur tenue, et là c’est problématique.
Donc, vous devez tenir compte de tous ces aspects pour faire votre choix de vêtement. Mais dans tous les cas, l’aspect ample de la tenue est ce qui va le plus avec la femme. Souvent, vous avez des gens qui portent des regards sur vous. Vous sentez qu’ils sont sensibles à votre forme mise en valeur, et vous-même, les regards vous gênent.
Donc, le côté ample du vêtement et après, le côté transparent, ce sont des éléments sur lesquels on devrait mettre l’accent. Il est arrivé parfois de voir que la femme porte un boubou qui est très beau, mais vous voyez tous ses dessous. Cela est extrêmement gênant que tous ses dessous soient visibles de l’extérieur. Avant de sortir de chez soi ou dans le choix du vêtement qu’on va coudre, il faut faire en sorte que cela soit pris en compte. Demander à quelqu’un : à sa sœur ou à son mari de vérifier si le vêtement n’est pas transparent. Pour la femme, le vêtement doit être le prolongement de sa spiritualité intérieure, c’est-à-dire cette crainte de Dieu que vous avez, cet amour que vous avez pour Dieu doit se voir dans votre façon de vous habiller. Vous avez une certaine pudeur, vous avez une certaine exigence, vous êtes en attente de respect, ce respect passe également par la tenue vestimentaire que vous allez porter et qui va vous garantir le respect des gens. D’ailleurs, Allah nous dit dans le Coran à la sourate 33 verset 59 « Ô Prophète, dis à tes épouses, à tes filles, aux femmes des croyants de ramener sur elles leurs grands voiles, elles en seront plus vite reconnues et éviteront d’être offensées ». Toutes celles qui font le choix du vêtement islamique féminin sont appelées de facto "Hadja”. Dans le même ordre d’idées, il y a eu des situations où le regard de la société sur la femme voilée n’était pas agréable. Où des femmes voilées sont prises pour des analphabètes. C’est pour cela qu’aujourd’hui, notre discours consiste à dire que si vous décidez de vous inscrire dans la dynamique du vêtement islamique féminin, soyez de vrais ambassadrices de ce vêtement, mais en plus de cela,alliez à votre pratique spirituelle, la pratique intellectuelle. C’est-à-dire l’intelligence, cet esprit qui fait que quand vous ouvrez la bouche, on aura envie de vous écouter encore plus. C’est-à-dire qu’on a envie de pousser plus loin la curiosité. Imaginez que vous ouvriez la bouche et que ce qui sort est extrêmement intelligent, sage, on vous accorde encore plus de crédit. L’idée, c’est d’avoir des femmes musulmanes voilées, qui ont une pratique spirituelle intéressante et en plus de cela, une présence intellectuelle qui force le respect et l’admiration de ceux que nous côtoyons au quotidien.
A partir de là un mot à nos mamans qui adorent le voile VIP (grand voile coûteux, transparent et décoré avec des perles).
Selon le verset du Coran, les vêtements sont aussi utilisés comme des ornements. Cela correspond à un code vestimentaire contextuel. Et ce voile, n’est pas le témoignage et le symbole de leur foi, mais plus d’une appartenance à une certaine classe sociale qui s’illustre de cette manière.
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INTERVIEW DE...
DR KONE AMINATAKANE (CHIRURGIEN DENTISTE)
“Le but de la tenue vestimentaire, est un élément surtout de urotection pour la femme”
Donc il faut demander à ceux qui sont les concepteurs de ce type de voile de proposer en même temps des types de voile qui vont répondre à la volonté des femmes de s’afficher, mais en même temps répondre aux normes islamiques de sorte qu’elles soient en phase avec les normes de l’Islam et donc agrées par Dieu dans le choix de ce vêtement.
Il nous revient de nous poser des questions sur la sincérité de nos intentions lorsque nous nous habillons et que nous sortons de chez nous bien mises. Pourquoi est-ce que nous nous habillons ? Pourquoi est-ce que nous nous parons ? Est-ce que nous le faisons pour plaire à Dieu ou aux hommes? Ou est-ce pour faire envie, pour faire jaser, pour que les gens disent que vous avez un voile VI P. Est-ce que c’est cela l’essentiel? sachant que le jour de notre mort, nous serons recouverts d’un vulgaire tissu qui nous servira de linceul. C’est à chacune d’interroger sa conscience de façon sincère et chacune trouvera sa réponse. Une réponse en toute sincérité vis-à-vis du Seigneur.
Y a-t-il des sanctions qui seront infligées aux femmes ne respectant pas ces principes de notre religion ?
Le but de la tenue vestimentaire, est un élément surtout de protection pour la femme. C’est vrai qu’il y a des avis différents par rapport à la question du féminisme. Il y a des femmes qui disent qu’elles ont le droit de s’habiller comme elles veulent. Donc, on ne peut pas au nom de cet habillement leur faire du mal. Elles ont entièrement raison. La société garantit cette liberté pour chacun et chacune. Mais dans le même temps, la réalité est que nous sommes dans une société qui est en perte de vitesse par rapport à ses valeurs morales. Nous sommes dans une société qui se caractérise par la dépravation des moeurs. C’est-à-dire, autant vous avez le droit de porter votre mini-jupe, autant vous ne pouvez pas empêcher à un homme de vous siffler quand vous passez. Il n’a pas le droit, mais vous ne pouvez pas l’empêcher de penser que votre tenue l’appelle. Il est vrai qu’il faut éduquer les hommes de nos sociétés à voir ces femmes et à ne pas en faire des objets sexuels ou de se dire que la tenue de la femme est un appel au viol, à l’agression. Il faut faire cette éducation, mais dans le même temps, il faut que la femme comprenne qu’elle a tout intérêt elle-même à se vêtir d’une certaine manière.
Comme Allah a dit dans le Coran, le vêtement prescrit, c’est pour vous protéger, pour que vous soyez plus vite reconnues en tant que musulmanes, en tant que des femmes porteuses de foi et de valeurs morales, mais aussi pour éviter d’être offensées. Donc la sanction première, on pourrait dire, c’est le manque de respect ou les agressions auxquelles elles pourraient s’exposer. Les femmes aujourd’hui, les textes de loi leur garantissent la liberté du choix de leur vêtement. Donc autant, on ne va pas interdire à une femme de porter sa minijupe, autant on ne va pas interdire à une femme de porter son voile. Si l’une a le droit de se dénuder, l’autre devrait avoir le droit de se couvrir. Nous en tant que musulmanes, nous sommes à l’aise par rapport à cet enseignement de notre religion et je pense que toutes les femmes musulmanes font cette expérience du respect qui leur est donné et la considération dont elles bénéficient quand elles se vêtissent comme Dieu l’a demandé, mais surtout lorsque ce vêtement est le résultat d’un choix personnel de se conformer et de faire pour Dieu.
Qu’en est-il du maquillage et du parfum?
Sur le parfum, il y a un texte que nous retenons du Prophète (saw) qui dit qu’une femme qui se parfume et qui sort de chez elle est considérée comme fornicatrice. Mais pour aller plus loin sur cette question, il y a des parfums dont l’objectif est de séduire. Vous savez que par l’odorat, on peut susciter des émotions, on peut créer un état chez les gens. Il y a des parfums qui sont discrets et qui camouflent les mauvaises odeurs corporelles sans compter que le meilleur moyen de lutter contre les odeurs corporelles c’est vraiment l’hygiène corporelle, bien se laver et bien laver ses vêtements. Si vous transpirez dans votre soutien-gorge par exemple, quand vous le prenez il sent mauvais. Prenez donc le soin de le laver. Comme ça, il n’y aura plus d’odeurs.
L’autre, ce sont des parfums qui quand vous passez, vous faites éternuer les gens, comme dit plus haut. Les parfums sont de plus en plus sophistiqués et l’idée, c’est de susciter un désir surtout sexuel. Sachez donc à quoi vous en tenir par rapport au choix de votre parfum. Vous allez faire le choix du parfum qui va être discret,
qui va dissimuler vos odeurs corporelles, mais qui ne va pas faire éternuer et susciter le désir chez les gens. Vous pouvez aussi acheter un parfum qui coûte cher et bien odorant, mais si vous êtes sales, ce parfum mêler à vos odeurs, ne sera qu’extraordinaire. Donc il faut faire attention à cela.
Maintenant sur la question du maquillage, il faut savoir que le maquillage fait partie de la parure de la femme. Cela pose la question de notre intention lorsque nous nous parons pour sortir. Je laisse le soin à chaque femme de répondre à la question. Le maquillage est un artifice de beauté qui a toujours existé. Les femmes ont utilisé des artifices de beauté naturelle et aujourd’hui on a des artifices de beauté qui sont tels que quand vous maquillez une femme et comparez son image où elle est maquillée à celle où elle était au naturel, c’est deux personnes différentes. Donc c’est de l’arnaque sur l’identité.
Il y a des maquillages qui viennent boucher vos pores et empêchent votre peau de respirer. La peau des femmes qui se maquillent trop vieillissent plus vite que la peau de celles qui ne se maquillent pas. Pour celles qui ont l’habitude de se maquiller, quand elles ne le font pas, elles semblent plus vieilles et elles ne se sentent pas elles-même parce qu’elles ne sont pas maquillées ce jour. Donc laissez votre peau respirer. Le meilleur maquillage pour la femme, reste son sourire et sa piété. Parce que c’est cette pratique spirituelle qui va garantir cette lumière du visage qui va faire que quand on vous voit, on pose directement les yeux sur vous, on est tout de suite apaisé sans que vous se cacher derrière des tonnes de maquillage. Surtout quand ces maquillages sont extravagants, ils cachent très souvent une souffrance intérieure. Je laisse le soin aux imams de dire si le maquillage est interdit pour la femme musulmane ou pas. Pour moi en tout cas, quand on sort de chez soi habillée quel que soit ce qu’on a porté, il faut se poser une question. Pourquoi, on a fait ceci, pourquoi on a choisi de s’habiller comme ci et pas comme ça? Parce que même dans votre sobriété, votre volonté de paraître simple, l’intention peut être mauvaise. Autant une femme qui se maquille et qui sort de chez elle peut être agrée par Dieu, autant une autre qui s’habille de façon simple peut encourir la colère de Dieu. Tout dépend de ce qu’on met et de pourquoi est-ce qu’on le met. Il ne vous est pas interdit de prendre soin de vous. Prendre soin de soi, c’est de s’accorder du temps pour respirer pas forcément derrière des tonnes de maquillage. Il y a des maquillages légers, quand vous voyez, la femme ne paraît pas maquillée, mais la couche de fond de teint qu’elle a cache par exemple les imperfections de son visagesi elle a trop de boutons ou des tâches. Si vous devez le faire, choisissez des produits qui sont en accord avec votre peau et qui vont permettre à votre peau d’être délicatement embellie, pas agressée.
La femme musulmane peut-elle porter des vêtements courts ou serrés devant ses enfants, ses frères... ?
Votre façon de vous vêtir doit contribuer à l’éducation, à la formation de vos enfants. Il se trouve qu’il y a des pères qui ont violé leurs filles. Ils les voient comme des femmes parce qu’elles ont des formes aguichantes. J’ai eu plusieurs témoignages de jeunes filles de 14 ans qui ont été violées par leurs pères. On peut se dire que les pères avaient des problèmes. Mais quand vous regardez islamiquement, le Prophète (saw) nous enseigne que lorsque les enfants ont dix ans, il faut séparer dans la couche, les garçons et les petites filles. Cela veut dire que le frère peut ressentir des choses pour sa sœur par rapport à ce qu’elle est en tant que femme. Même pour la mère qui doit se dévoiler devant ses enfants, il faut qu’elle fasse attention par rapport à ce qu’elle montre à ceux-ci. Je dirai que c’est peut-être surtout par rapport à l’âge des enfants. Mais quand ils sont en âge de comprendre, vous devez vraiment faire attention à vous protéger, à vous couvrir. Pas forcément se voiler complètement devant vos enfants, mais à vous couvrir d’une manière assez descente pour ne pas que la découverte du corps de la femme par votre garçon se fasse sur vous votre corps. Vous êtes sa mère et il vous doit énormément de respect et de considération. Je vais plus loin dans le Coran, à la sourate 24, Allah enseigne que les enfants qui sont en âge de comprendre doivent frapper la porte de leurs parents avant d’entrer dans leur chambre. Cela signifie que lorsque l’enfant commence à avoir une certaine maturité d’esprit, il faut faire attention à ne pas exposer un certain nombre de choses de votre corps devant lui pour ne pas le choquer et surtout pour préparer son éducation morale. L’enfant ne fait pas forcément la différence entre ce que maman fait dedans et ce qu’elle fait dehors. Par rapport à votre discours, vous pouvez lui dire qu’elle peut ne pas se voiler à la maison.
Mais quand vous êtes maman, jusqu’à deux ans, les enfants vous courent après même dans la douche. A cet âge, ils ne comprennent pas votre corps, mais il faut faire attention quand l’enfant commence à grandir il faudra lui faire comprendre que le corps de la femme est sacré et que lui le garçon doit respecter la femme et faire sien la défense du corps de Icelle-ci dans le sens de protéger sa sœur, de protéger les autres femmes.
Une adresse à vos sœurs musulmanes.
Ce que je peux dire en conclusion, c’est que le choix de votre tenue vestimentaire doit correspondre au choix spirituel que vous avez fait. Est-ce que c’est Dieu que vous choisissez ou est-ce que c’est ce monde que vous choisissez ? Le choix de s’inscrire dans la dynamique du vêtement féminin islamique doit répondre à un cheminement personnel que vous avez fait, il doit se faire quand vous vous sentez prête à vous lancer, à franchir le pas, forcément pour faire comme les autres, pas forcément pour trouver un mari, pas forcément pour que vous soyez acceptées dans une société. Dieu est témoin de ce que cachent nos cœurs. On peut faire quelque chose et si cette sincérité n’est pas présente dans le sens où nous agissons pour Dieu, nous aurons agi en vain. Il faut comprendre que l’élégance de la femme se trouve dans la simplicité, la sobriété. Je voudrais faire cette précision : l’élégance ne signifie pas un appel. L’élégance c’est d’avoir des vêtements qui soient en harmonie avec votre morphologie et qui s’inscrivent en même temps dans la dynamique de ce que l’Islam nous enseigne. Et dans la fluidité du vêtement, vous avez cette élégance. Même pour les filles qui sont très minces, elles ont également des imperfections au niveau du corps. Donc quand vous portez des vêtements qui laissent deviner vos formes, vos sous-vêtements, il faut vraiment faire attention par rapport à vous-mêmes et par rapport à Dieu. Portez des vêtements où vous sentez quand vous sortez que vous êtes en phase avec Dieu et que vous êtes contentes de ce que vous avez mis comme vêtement. De plus, c’est une protection pour la femme. C’est une protection qui est physique, mais c’est une protection qui est aussi morale et spirituelle. Ça, il ne faut pas l’oublier, parce que de la protection de la femme, on va aider à protéger ceux qui sont faibles et qui n’arrivent pas à se retenir devant la femme. Et pour compléter le tout comme je l’ai dit, il faut pouvoir faire une éducation également vis-à-vis de ces hommes qui se mettent à agresser les femmes qui s’habillent de façon indécente. Mais leur faire comprendre que ce n’est pas par l’agression qu’on va ramener ces sœurs à s’intégrer dans le fait d’emmener la société vers une société de valeurs. Ce n’est pas par l’agression, c’est plutôt à travers l’explication et la compréhension surtout l’accompagnement et l’encouragement. C’est un cheminement, ce n’est pas une décision qui se prend du jour au lendemain. Sautez le pas, lorsque vous vous sentez prête à aller plus loin dans votre relation avec Dieu.
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Vî’IRITUALITÉ
Imam Meité Al Imam
La valorisation de la femme par l'Islam
C’est par le truchement de l’Islam que, depuis son avènement, la femme a pu trouver sa vraie valeur humaine. En dehors de l’Islam, tous les systèmes qui affirment donner de la valeur à la femme ne la considèrent en réalité que comme un objet d’exposition, ne l’utilisant qu’à desfins économiques ou sexuelles. L’Islam a apporté beaucoup de changements dans la vie de la femme en lui attribuant une valeur exceptionnelle. Pour bien comprendre cet état, il est important de savoir comment vivaient ces femmes et quel était leur rôle dans la
société préislamique.
El Hadj Imam Al-lmam Méité
Dans la société préislamique, le fort écrasait le faible, le pauvre, l’orphelin et le mendiant étaient mal considérés, la conscience intérieure était éteinte et les tyrans cruels et impitoyables se promenaient librement. Durant cette période, l’honneur de la femme était bafoué et elle subissait la barbarie de l’homme. Les femmes esclaves étaient utilisées comme des objets de désir et humiliées en permanence. Ne parlons pas de ces personnes cruelles qui n’hésitaient pas à enterrer vivante leur propre fille, l’ayant préalablement arrachée des bras de sa mère, craignant qu’elle ne finisse comme une prostituée ou qu’elle ne meure de faim.
Le Coran rapporte le cas de païens de la période préislamique qui lorsqu’on leur annonçait la naissance d’une fille, on voyait leur visage s’assombrir : « Et lorsqu’on annonce à l’un d’eux une fille, son visage s’assombrit et une rage profonde [l’envahit]. Il se cache des gens, à cause du malheur qu’on lui a annoncé. Doit-il la garder malgré la honte ou l’enfouira-t-il dans la terre ? Combien est mauvais leur jugement ! >> (S 16/58,59).
Il est important de rappeler ici la parole de ‘Umar (RA) qui invite à poser un regard sur la femme telle que la considérait la société préislamique : « En vérité, nous ne donnions aucune valeur humaine à la femme. Ensuite, avec l’islam, et par l’intermédiaire des versets du Coran, Dieu le Très-Haut leur attribua un certain nombre de droits.
»
En réalité, c’est l’islam qui donne une valeur exceptionnelle à la femme en lui permettant de vivre une existence emprunte de dignité. Si auparavant elle était méprisée et dédaignée, c’est dès l’avènement de l’islam qu’elle a pu véritablement acquérir son statut de femme. Si son droit à la parole était inexistant, c’est avec l’islam qu’elle a pu se défendre et c’est grâce à Dieu le Très-Haut et aux recommandations de notre Prophète (saw) que des droits leur ont été attribués.
Dieu le Très-Haut déclare explicitement dans un verset coranique : « Et comportez-vous convenablement envers elles... » (an-Nisa). Notre Prophète (saw) vécut toute sa vie à la lumière de ce verset, conseillant et aidant son peuple à mieux vivre en leur compagnie. Une tradition dit ceci : « Celui d’entre vous qui est le plus honorable, c’est celui qui se comporte le mieux avec sa femme. » (Ibn Maja). « Que nul d’entre vous n’éprouve de la haine envers sa femme. S’il déteste l’une de ses qualités, il en aimera sûrement une autre. » (Muslim).
Aujourd’hui, nous pouvons constater que leurs droits sont bafoués et qu’elles sont sujettes à des violences qui en aucun cas ne peuvent être attribuées à l’islam. Nous ne voyons chez notre Prophète (saw) nul geste de violence envers quelque créature que ce soit, encore moins envers les femmes. Bien au contraire, il a toujours lutté contre toute forme de violence. De nos jours, la violence faite aux plus fragiles est perpétrée par des hommes dont les coeurs sont privés de l’éthique islamique. Dieu le Très-Haut a créé la femme d’une façon très particulière, l’ayant ensuite confié à son mari. Mais alors la question se pose : pourquoi toutes ces violences perpétrées à son encontre ? Ceci montre bien qu’il existe un déficit évident en matière de morale et de crainte révérencielle de Dieu le Très-Haut.
Ainsi donc, nous voyons que chez notre Prophète (saw), il n’y eut ni geste ni parole contenant de la violence ou de la répression. Bien au contraire, ses paroles et ses gestes n’étaient que courtoisie, élégance, délicatesse, tolérance, sacrifice, loyauté et gratitude. Voici un exemple qui témoigne de cette attitude : Un jour, ‘Umar (ra) décida d’aller rendre visite au Prophète (pbsl). Arrivé devant la porte de sa demeure, il demanda la permission d’entrer. À cet instant, aux côtés du Prophète (pbsl) se trouvaient des femmes qurayshites qui étaient en train de lui poser de nombreuses questions, le ton de leur voix, en termes de décibel, étant supérieur à celui de notre Prophète (pbsl). Ces femmes apprirent que ‘Umar (ra) avait demandé la permission d’entrer, elles se ressaisirent aussitôt.
Lorsque ‘Umar (ra) eut reçu l’autorisation d’entrer, ce dernier vit notre Prophète (saw) arborer un large sourire. Étonné, il lui demanda la raison d’un tel sourire. Notre prophète (saw) lui répondit : « Je suis étonné de la manière dont ces femmes se sont ressaisies quand elles ont entendu ta voix. »
‘Umar (ra) rétorqua : « Ô Prophète ! Tu es plus digne que moi de recevoir le respect. »
Puis se tournant vers les femmes, il leur dit en les grondant : « Pauvre de vous ! Pourquoi vous sentez vous gênées à cause de moi ? C’est de notre Prophète que vous devriez vous sentir davantage gênées ! >>
Là-dessus les femmes répondirent : « C”est parce que tu es d’un caractère dur et impitoyable que nous te redoutons toutes.»
Notre Prophète (saw) prit alors la parole : « Tout va bien ô ‘Umar, je jure par Allah que même avec tant de dureté et de grandeur, si le diable se trouvait en face de toi, il changerait de chemin et irait ailleurs ! » (Al-Bukharî).
Nous pouvons constater par le biais de ce récit que notre Prophète (saw) faisait toujours montre de tolérance et de douceur envers tous. Et notamment envers les femmes, il se montrait toujours courtois et affable. Lorsque les femmes rendaient visite à notre Prophète, il les complimentait, s’intéressait à elle, prenait de leurs nouvelles et en aucun cas ne restait indifférent (vis-à-vis d’elles). (Al-Bukharî). Lorsqu’il apprenait que l’une d’elles était malade, il allait express Islam sèment lui rendre visite et lui souhaitait un prompt rétablissement. (Al-Nasa’î). Lorsqu’une d’entre elles invitait notre Prophète, il honorait l’invitation. (Al-Bukharî,).
Notre prophète (saw) leur a même alloué une porte à la mosquée et leur faisait des discours lors de la prière du vendredi et des deux fêtes. En particulier, une fois par semaine, il répondait à leurs questions et leur apportait toutes sortes de conseils et de recommandations.
De leur côté les femmes percevaient notre Prophète (saw) comme un homme qui se souciait de leurs problèmes, réconciliant les couples lorsqu’il y avait mésentente, protégeant leurs droits, conseillant les hommes au sujet de leurs comportements envers les femmes. Certes notre Prophète (pbsl) était un exemple parfait puisqu’il appliquait concrètement dans sa vie ce qu’il disait, étant considéré par les femmes comme un ami et un bienfaiteur.
Voici encore un exemple concernant ‘Umar (ra), homme connu pour sa dureté, lequel, lorsqu’il rencontra l’éthique islamique, gagna les coeurs :
Durant le califat de ‘Umar (ra), un homme qui se plaignait du comportement de sa femme se rendit chez celui-ci pour s’en plaindre. Il s’assit devant la porte, attendant de voir sortir ‘Umar (ra). Après un court instant, un vacarme se fit entendre. Le grand calife se faisait hurler dessus par sa femme, celui-ci ne disant pas un mot, attendant que la tempête se calmât. L’homme qui attendait devant la porte hocha la tête en marmonnant : « Si notre calife qui est connu pour être dur et drastique réagit ainsi, comment pourrait-il apporter une solution à mon problème ? »
Il se leva ensuite et commença à s’éloigner lorsque ‘Umar sortit de chez lui. Ce dernier interpella l’homme en ces termes : « Toi, viens par ici, quel est ton problème ? »
L’homme répondit : « Ô Commandeur des croyants ! J’étais venu me plaindre à toi du comportement désinvolte et du mauvais caractère de ma femme. Lorsque j’ai entendu ta femme te tenir des propos vexants, j’ai décidé de renoncer à ma plainte et, faisant demi-tour, je me suis dit :
« Si la femme de notre calife se comporte ainsi, comment pourrait-il trouver une réponse à mon problème. »
‘Umar (ra) dit alors à l’homme : « Mon frère, c’est parce que ma femme a des droits sur moi que je me plie à ses colères. Elle est à la fois ma cuisinière et ma boulangère, c’est elle qui s’occupe de
mon linge et elle est la mère de mes enfants (car elle les a allaités). Elle n’est pas obligée de faire tout cela. De plus, elle m’aide à lui être fidèle (litt. elle m’aide pour que je ne commette pas d’adultère). C’est pour ces raisons que je me résigne à ses humeurs.»
Ayant entendu et reçu ces paroles, l’homme répondit : « Ô Commandeur des croyants ! Ma femme ressemble en tout point à la tienne.»
‘Umar (ra) lui dit alors pour lui remonter le moral : « Allez mon frère, va et plie-toi à l’humeur de ta femme. Cette vie ne dure que le temps d’ouvrir et de fermer les yeux. » (Al- Dhahabî).
En islam, la femme est un être qui mérite que l’on soit tendre, respectueux, plein de compassion et courtois envers elle. C’est pour cette raison que notre Prophète (pbsl) a dit : « Le paradis se trouve sous les pieds des mères pieuses ! » (Al-Nasa’î).
On posa avec insistance au Prophète (pbsl) la requête suivante : « Ô Prophète d’Allah ! Qui doit recevoir le meilleur traitement ? » Notre Prophète (saw) répondit :«Votre mère, votre mère, puis votre mère. Ensuite votre père et pour terminer un proche parent. » (Muslim).
La terre et le ciel sont témoins que le paradis sur terre est paradis si le droit des femmes est respecté et il est enfer si celui-ci est bafoué. Notre Prophète (saw) nous rapporte ceci dans un hadith : « La femme qui satisfait son mari ira au paradis. » (At-Tirmidhi).
Lors de son dernier sermon, notre Prophète (saw) mit en garde les hommes, disant : « Ô Peuple, il est vrai que vous avez certains droits à l’égard de vos femmes, mais elles aussi ont des droits sur vous. Si elles se soumettent à vous, alors à elles appartiennent le droit d’être nourries et habillées convenablement.
Traitez donc bien vos femmes et soyez gentils envers elles car elles sont vos partenaires.
Et il est de votre droit de vous assurer qu’elles choisissent leurs amies avec votre approbation, aussi bien que de ne jamais commettre l’adultère.» (Boukhari).
En revanche, le système capitaliste d’aujourd’hui et son esprit égoïste est en train d’assécher les consciences, de rejeter la compassion et la bonté des coeurs, de remplacer la courtoisie et la grâce par l’égoïsme, la grossièreté et la vulgarité de nos désirs. La femme qui est un être sensible dotée de sentiments est la grande perdante de ce système capitaliste qui n’a aucune conscience et aucune âme. De nos jours nous voyons les cas de divorce augmenter et les enfants qui sont les grands perdants, emportés par une vague qui peut les noyer à tout moment. Il ne faut pas oublier que dans les sociétés où la spiritualité de la femme est négligée, il ne peut y avoir de printemps humain.
La femme, en perdant sa vraie valeur, se retrouve à la rue. C’est comme si l’on jetait un diamant à la poubelle et ceci serait un fait bien regrettable. Une femme qui se retrouve à la rue, c’est la fin et l’éclatement du noyau familial. Ne parlons pas de la cruauté de ces femmes qui avortent en tuant le fruit de leurs entrailles et qui montre au final l’inhumanité de l’homme lorsqu’il y a un manque de spiritualité. Dieu le Très-Haut désire des croyants que leurs épouses soient éduquées. Et à cet effet, notre Prophète (saw) nous rapporte ceci : « Il y a trois choses que l’on m’a fait aimer, et l’une d’elle c’est une femme pieuse. » Et dans un autre hadith : « L’enfer est peuplé d’une grande majorité de femmes. » Ici, notre Prophète (pbsl) nous interpelle sur le fait que si la femme ne reçoit aucune éducation spirituelle, son sort sera bien triste.
En réalité, si la femme reçoit une éducation spirituelle, la société ne peut être que plus vertueuse. Mais si elle est loin de la spiritualité de l’islam et baigne dans la mentalité capitaliste, elle ne peut répandre que la misère. Aujourd’hui, le premier combat de la femme, c’est de protéger sa famille en lui donnant une éducation selon les normes islamiques. Son deuxième combat, c’est d’être une femme pieuse et de représenter les valeurs de l’islam. C’est la femme pieuse qui est le véritable architecte de la société. C’est d’elle que naissent des conquérants comme Fatihl. C’est elle qui porte le bébé pendant neuf mois dans son ventre, ensuite elle le porte dans ses bras et jusqu’à sa mort elle le portera dans son cœur. Dieu le Très-Haut n’a créé aucune autre créature semblable à la femme envers qui on ne doit jamais manquer d’amour et de respect.
Une femme qui se consacre et se voue entièrement à sa famille ne peut que recevoir un amour profond, un grand respect et un éternel remerciement. Seigneur Dieu, permets-nous d’élever des enfants pieux.
Amin....
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DE LA COMMUNAUTE
COCODY
CONFERENCE DE PRESSE
Imam Aboubacar Konaté fait des précisions sur le séminaire organisé par l’OEECI
Le mardi 06 mars dernier, Imam Aboubacar Konaté, président de P Organisation des Etablissements d'Enseignement Confessionnel Islamique (OEECI) a animé une conférence de presse dans lequel il fait l'état du séminaire de renforcements de capacités tenu du 03 au 07 mars 2018. C'était dans un réceptif hôtelier de la commune de Cocody.
”Ce n’est un secret pour personne que nos socié- tés sont de plus en plus minées par des maux liés
à une absence notoire et la perte des valeurs cardinales et universelles” décrie Imam Konaté. C’est pourquoi, selon lui, l’Oeeci à travers ce séminaire veut apporter sa pierre à la construction d’une société stable et en paix par la sensibilisation et l’éducation, notamment contre le phénomène des enfants en conflit avec la loi. En effet, du 03 au 07 mars dernier, près de 160 participants ont pris part au séminaire organisé à l’intention des enseignants islamiques. Cela, en vue “de développer le civisme chez les enseignants, les outiller afin qu’ils soient des modèles pour leurs apprenants” précise-t-il. L’imam en a profité pour adresser ses remerciements au Cheick Hassane Ben Yahya Ben Oumar Al Feylali, leur hôte venu de l’Arabie Saoudite pour l’occasion. Par ailleurs, Imam Konaté au cours de sa communication a affirmé toute sa compassion à la famille de Traoré Abou-
bacar Siddik dit "Bouba”, lâchement assassiné pour des rituels. Un crime qui n’a laissé aucune âme indifférente et qui selon lui, résulte de la mauvaise éducation et de l’absence de valeurs dans nos sociétés actuelles. Suite à son adresse, Imam Konaté et son hôte se sont prêtés aux questions des journalistes. Séance au cours de laquelle Cheick Feylali a félicité l’Oeeci pour la pertinence de la formation. Aussi a-t-il souhaité que ce projet soit réalisé à court terme afin que son impact soit vu dans nos sociétés. Pour rappel, cette formation placée autour du thème « Les valeurs universelles pour une éducation morale et civique garantie » a été donnée par Cheick Hassane Ben Yahya Ben Oumar Al Feylali (Directeur général de la fondation saoudienne pour la promotion des valeurs universelles).
A. Pamanta
PIFCI
LANCEMENT DE LA CARAVANE POUR LA COHESION SOCIALE
Les femmes marchent pour la paix
Le samedi 03 mars 2018, la Plate-Forme Interconfessionnelle des Femmes en Côte d'Ivoire (PIFCI) a organisé le lancement officiel de la caravane pour la cohésion sociale en Côte d'Ivoire à la place Figayo dans la commune de Yopougon.
"Marchons d’un même pas” tel est le slogan de cette caravane qui a débuté avec une marche qui marque la volonté et le désir de toutes les femmes de Côte d’Ivoire, sans distinction de religion et de croyance de bâtir une société plus conviviale, plus juste, plus équilibrée. Cette caravane a pour objectif de susciter un élan d’amour, de pardon et d’acceptation de l’autre malgré ses différences dans le cœur des ivoiriens en vue d’une paix vraie en Côte d’Ivoire. Il s’agit pour les membres de cette plate-forme de sensibiliser les populations ivoiriennes à comprendre que la paix est nécessaire à la vie des nations et des hommes. Selon Fofana Mariam, sa présidente nationale, ce slogan "marchons d’un même pas” est un concept central dans le cheminement pour asseoir la vision d’une cohésion sociale réussie afin de maintenir et de sauvegarder un environnement social apaisant et apaisé entre les couches et les com-
posantes multiples de la population, mais également la solidarité entre l’Etat avec les groupes sociaux défavorisés ou en détresse. Ensuite, la présidente a appelé à adopter un esprit de civisme et de démocratie des hommes politiques de tout bord au moment où le pays se prépare à nouveau à recourir aux urnes pour les sénatoriales, les municipales et les régionales, de mettre balle à terre et de s’approprier les armes du père fondateur, c’est-à-dire le dialogue. A cette occasion, Koné Drissa, conseiller technique du Président de la République chargé des cultes a lancé en l’endroit des initiatrices des mots de reconnaissance et d’encouragement. Pour Koné Drissa la mise en place de cette plate-forme interconfessionnelle permettra de canaliser et d’orienter les actions des femmes religieuses. Rappelons que cette caravane sillonnera les 31 régions du pays.
Ibrahima Khalil
YOPOUGON
Abou Soufyane
SOUTIEN AUX STRUCTURES SANITAIRES
L’ONG AL Khadamatfait don de matériels médicaux
Dans sa volonté d'apporter son soutien à la frange la plus défavorisée de la société, l'ONG islamique Al khadamat fait un don de matériels médicaux au centre de santé communautaire de Wassakara-Attie . C'était ce 01 mars 2018.
Le président de l’Ong Alkhadamat (deuxième à gauche) remettant les matériels médicaux aux responsables du centre de santé.
Matériels médicaux composés de lit sanitaire, béquilles, fauteuil roulant, séchoir, chaise médicale pour les handicapés permettant de faire les besoins naturels. C’est le don fait par Diarrassouba Abdoul Aziz au nom de son ONG de Bienfaisance Al khdadamat. Estimés à plus de 750 mille francs Cfa, “ces matériels servent à soutenir le centre communautaire dans ses actions d’assistance envers les personnes défavorisées”, précise le donateur avant d’ajouter “ nous volons nous rendre utiles en multipliant de telles actions”. Recevant ce don, Ouattara Clément le Président du conseil d’Administration du centre communautaire a exprimé sa gratitude à l’ONG AL khadamat et ses bailleurs de fonds pour ce geste de générosité et haute portée spirituelle. En tant que responsable
de centre communautaire, c’est toujours avec plaisir que nous recevons ces genres de dons. Car la majorité des patients que nous accueillons ici, n’ont pas les moyens de s’offrir de tels materiels qui coûtent très chèrs”. Il n’a pas manqué de prier pour l’ONG et ses responsables tout en espérant que d’autres bonnes volontés suivront cet exemple. Notons qu’Ai khadamat est une structure caritative spécialisée dans le domaine de l’éducation et la scolarisation des enfants. Toutefois, elle a fait de l’assistance aux personnes indigentes son cheval de bataille. Ace jour, plusieurs actions sont à son actif. Ce sont notamment la distribution de vivres et non vivres pendant le mois de Ramadan et la fête de Tabaski.
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ONTRIBUTION
AFFAIRE TARIQ RAMADAN
Prenons position
TARIQ RAMADAN, depuis plusieurs années dérange une certaine élite occidentale simplement parce qu’il contribue à l’éveil, à l’émergence et à la formation d’une conscience citoyenne occidentale et musulmane.
En donnant une opinion claire, précise et sans ambages à la lumière des valeurs de l’Islam sur tous les sujets (terrorisme, bur-qua, burkini, Palestine, droit de la femme, droit des minorités....) dans une société où des personnes, du citoyen lambda aux intellectuels de haut vol veulent par des simplifications, travestir et pervertir le message islamique, Tariq s’est assurément fait des ennemis.
Face à lui, tous les grands débatteurs et détracteurs de l’Islam sont passés, hommes politiques de gauche comme de droite, journalistes, philosophes, écrivains ...Nicolas SARKOSY, Manuel Valls, Alain MINC, Caroline FOUREST, Jacques CREMERS, Bernard henry LEVY, Charles PASQUA, Marc BONNANT tous ont perdu leur verbe et leur verve face à la pertinence des idées de l’universitaire.
Il a ébloui de son éloquence, de son talent et de la maîtrise de ses sujets tous les écrans de télé, ralliant à sa cause nombre de ses détracteurs.
N’ayant pu arriver à bout des idées de Tariq, il faut décrédibiliser son discours. Ainsi la machine s’est mise en branle. On l’a accusé de tenir un double discours et de changer ses positions et ses convictions en fonction du public qui est face à lui. Des livres truffés de mensonges ont été écrits sur ses idées, il a été interdit d’avoir accès à certains pays, la France lui a refusé le droit de tenir des conférences pendant plusieurs années, ses livres ont été interdits de diffusion. Il est régulièrement accusé sans preuve d’antisémitisme et d’homophobie.
Le mot d’ordre est clair, empêcher que le discours séduisant de Tariq ne prospère. Car en réalité, il bat en brèche le discours officiel. Ce discours officiel qui établit une égalité entre Islam et terrorisme. Ce discours officiel qui entretient une confusion voulue entre l’Islam telle qu’enseignée par le Coran et la tradition du Prophète (paix et salut sur lui) et celle des attentats, des kamikazes, des bombes et
prises d’otages.
Malgré tout, l’homme est resté debout, populaire, cohérent et crédible. Il faut passer à une autre étape. Ayant échoué dans la diabolisation du discours, il faut décrédibiliser la personne.
D’abord par son origine. Le fait d’être le petit-fils d’Hassan el banna fondateur des frères musulmans est répété en abondance comme pour dire qu’il ne peut être qu’inté-griste et présenté comme illégitime à parler d’Islam modéré , d’Islam de paix ,d’Islam ré-
publicain. A ce propos le théologien Soheib Beicheikh disait de lui dans les colonnes du parisiens "Tariq Ramadan n'est pas un théologien, mais c'est un tribun charismatique. Il défend une vision totalitaire, intégriste, c'est un crime de le mettre en contact avec la jeunesse".
Son discours est déclaré incompatible avec les valeurs de la république par Emmanuel valls, qui va jusqu’à lui denier le droit d’accéder à la nationalité française. Alain Juppé déclare qu’il n’est pas le bienvenu à bordeaux....avouons que c’est un peu trop. Ensuite la cerise sur le gâteau, l’intellectuel Tariq, l’universitaire dont les œuvres sont enseignées dans 80 universités aux Etats unis, l’enseignant de la prestigieuse université
d’oxford, ce brillantissime prédicateur du jour au lendemain nous est présenté comme un vulgaire obsédé sexuel, qui est prêt à sortir son zizi face à la première venue. Tariq serait devenu subitement un violent détraqué mental qui s’en prend à une handicapée, la sodomise (soubhana lah) lui urine dessus, mon Dieu ! Le scénario est un peu gros.
La presse s’en mêle, ceux qui avaient perdu la face lors des débats avec Tariq exultent. Ils sont heureux parce qu’ils l’ont blessé là où ça fait mal, sa crédibilité. Des plaintes
sont suscitées, des débats à charges sont organisés dans tous les médias, la procédure est orientée, la sacro-sainte présomption d’innocence est transformée en présomption de culpabilité. Les politiques, les médias, la justice, tous les acteurs du puzzle jouent à perfection leurs jeux. Comment du jour au lendemain cet éminent professeur qui en plus de la prestigieuse université d’oxford enseigne à la faculté d’étude islamique du Qatar, à l’université Mundiapolis au Maroc, à l’université Perlis en Malaisie, Ce senior Research Fellow à l’université de Doshiha au Japon, ce directeur du centre de recherche sur la législation islamique et l’éthique à Doha, ce membre de la célèbre union mondiale des savants musul-
mans peut-il devenir ce monstre que décrit la presse hexagonale ?
Les contradictions et mensonges dans les récits de ces accusatrices n’émeuvent personne, les conditions carcérales sont corsées à dessein pour le détruire mentalement, il est interdit de visite par sa famille, le dossier d’instruction oublie à dessein des preuves profitables à l’érudit. Pourtant des cas similaires existent où dans les mêmes circonstances, l’enquête a été classée sans suite.
Le journal le monde du 29 novembre 2017 nous édifie en cela sur le cas de Christophe AREND, député de la république en marche qui Le 20 octobre 2017 est accusé par une ancienne assistante parlementaire d’harcèlement et agression sexuelle. Cinq semaines d’enquêtes mettent en évidence de nombreuses incohérences dans les déclarations de celles-ci. Elle a par exemple envoyé aux députés de nombreux messages qui s’interprètent comme des avances, le 29 novembre l’affaire est classée sans suite.
Hélas ce ne fut pas le cas pour Tariq qui est victime de sa grande gueule. Le monde épris de justice ne demande qu’un procès équitable et juste. Juste ça. Mais en attendant face à ces dérives constatées depuis ces plaintes, nous n’avons pas le droit de nous taire, nous associons notre modeste voix à celles de tous ceux qui revendiquent le respect de la présomption d’innocence à notre coreligionnaire et la tenue d’un procès respectant toutes les règles de droit en la matière.
Nous concluons pour dire, Notre mère Aicha a été accusée d’adultère par les ennemis de l’Islam, le Prophète Youssouf a été accusé d’agression sexuelle par la femme du roi, mais DIEU a fait triompher la vérité. Et ce même Eternel DIEU fera triompher la vérité dans le cas de Tariq INCHA ALLAH.
JE SUIS ALIOUNE, JE SUIS TARIK.
SOUMBOUNOU Alioune Hassimi
Cadre d’administration publique
Président du réseau des Enarque
Musulman
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IE DE LA COMMUNAUTE
COCODY
RENTRÉE SOLENNELLE DU COMENS
Les normaliens invités à agir selon les principes islamiques
Le samedi 03 mars 2018, l’amphi Mamadou Coulibaly de l’Ecole Normale Supérieure (ENS) sise à l’Université Félix Houphouët Boigny, n’a pas désempli. Il abritait la rentrée solennelle de la communauté musulmane de l’Ens (Comens).
L'imam Soro Vamara a invité les musulmans à s'approprier les valeurs islamiques.
Ce sont 27 personnes, hommes et femmes qui assureront désormais la gestion du comens pour ce mandat.
A l’occasion de sa rentrée solennelle, son président Cissoko Abdoul Kader a présenté sa structure: “Nous existons depuis 4 ans et nos activités concernent essentiellement la solidarité entre nos membres et les personnes en difficultés.” Dit-il, tout en précisant que sa communauté est constituée d’étudiants et de tout le personnel administratif et enseignant musulman de l’ENS.
Créée depuis 2008 et renouvelée chaque année, la Comens s’est donnée comme mission l’éveil de la conscience islamique et professionnelle de ses membres. Elle veille surtout à leur meilleure pratique de l’Islam. C’est d’ailleurs à ce titre qu’elle s’est saisie du cadre de sa rentrée solennelle pour inviter l’assistance à agir selon les principes islamiques.
Intervenant sur le thème centrale “la pensée de l’islam et la pensée du musulman”, l’imam Soro Vamara, conférencier du jour a
invité l’assistance à dissocier certains actes des musulmans des injonctions islamiques. Car le musulman est un humain, faillible et agit selon sa pensée qui n’est pas forcement en adéquation avec ce que l’Islam lui recommande. “L’avis du musulman est relatif parce qu’il peut être conforme ou contraire à l’Islam” prévient-il tout en invitant son auditoire à se conformer aux principes islamiques qui n’omet rien des aspects de la vie de l’homme. C’est pourquoi “Le musulman doit se former, être humble et chercher toujours à s’assurer de la véracité de son avis avant de se prononcer” ajoute-t-il.
Il a surtout enjoint les participants à s’ouvrir aux autres, à être tolérants afin de parvenir à une vie sociale harmonieuse.
Ajoutons que cette activité a enregistré la présence d’autres structures religieuses telle que le comité exécutif de l’Association des Elèves et Etudiants Musulmans de Côte d’Ivoire (Aeemci).
Koriyan Camara
COCODY
LOGEMENT POUR TOUS
“MIND’ICI’’ lance son premier salon de l'immobilier
Bientôt Abidjan va abriter un nouveau salon de l’immobilier. C’est l’information donnée le vendredi 02 mars dernier lors de la conférence de presse de lancement dudit salon à l’Ivoire Golf Club.
Un autre salon pour trouver des solutions au problème de logement en Côte d’Ivoire. Avec le Salon de l’immobilier de Côte d’Ivoire (Sici), “Mind’ici-cor-poration” entend permettre aux populations de s’imprégner des informations fiables en vue de l’acquisition de biens et services immobiliers. Pour ce faire, Lath Cynthia, Commissaire générale dudit salon a insisté sur le déficit de logements du fait de la forte démographie enregistrée dans la capitale ivoirienne. “Le besoin est là ; et les gens manquent cruellement d’informations relatives aux possibilités de devenir propriétaires de biens immobiliers”, affirme-t-elle en ajoutant qu’il faut multiplier les salons pour arriver à bout de ce problème. Bien qu’étant inexpérimentée dans le domaine de l’immobilier, la promotrice compte avant tout sur l’expertise et la qualité de ses partenaires pour qui l’immobilier n’a aucun secret. Une innovation majeure, Selon les dires de Madame Lath, ce salon facilitera des visites de chantiers et terrains par des navettes reliant le site du salon et lesdits terrains. Présent à cette cérémonie de lancement, le président de la chambre nationale des
promoteurs de l’immobilier de Côte d’Ivoire, Monsieur Bourgi a félicité “Mind’ici” pour cette autre initiative qui ne peut qu’être soutenue. Et d’ajouter que seulement 25% des ivoiriens possèdent une maison. C’est pourquoi, il s’est dit prêt à accompagner cet autre rendez-vous de l’immobilier en Côte d’Ivoire. A sa suite, la toute nouvelle présidente de la présidente de la chambre des notaires de Côte d’Ivoire a indiqué qu’aucune opération de vente et d’achat n’a de valeurs que par la certification d’un notaire. Information dont les visiteurs auront les détails durant les deux jours du salon prévu les 24 et 25 mars prochains à l’Ivoire golf Club.
Ce salon qui a obtenu le soutien du directeur général de l’Ecole supérieure des professions immobilières et le président du Conseil national des architectes de l’intérieur, compte recevoir au moins 20 mille visiteurs et plus de 50 entreprises. Le stand est au prix de 300 mille francs CFA.
Abou Soufyane
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Par Panianta
NUMEROS UTILES
QUESTION DE LA SEMAINE
L’Islam impose t-il une couleur au vêtement de la femme ?
^ LE PENSEUR
Salam à tous,
Du vivant du Prophète (psi), les femmes portaient des Bourqas de couleur noire. Lorsque le verset sur le port du voile fut révélé au Prophète, le lendemain, toutes les femmes musulmanes de la ville de Médine étaient vêtues de noire selon une narration. Mais, il est primordial de savoir que le but du voile est de couvrir la pudeur de la femme, la rendre indésirable aux yeux des hommes autre son mari. Les savants ont donc vu que la tenue noire était moins attirante que les autres tenues. C’est pour cela, qu’ils l’ont préférée. Toutes les couleurs sont bonnes pourvu que le vêtement soit décent et qu’il ne mette pas à nu des parties cachées de la femme.
VAZOUMANAIBN VAZOUMANA
Que la paix et le salut d’Allah soit sur la meilleure des créatures Mouhammad fils d’Abdallah.
L’Islam n’impose pas de couleur aux vêtements de la femme, mais plutôt des critères sur la forme des vêtements et laisse le fond aux traditions et aux coutumes. Ces critères sont donc:
- L’habillement doit avoir un caractère de couverture, couvrant le corps.
- Le vêtement ne doit pas être descriptif du corps de la femme, ou ne doit pas être collant au corps de la femme.
- Le vêtement ne doit pas être attirant ni par sa couleur ni par sa manière d’être cousu.
- Le vêtement ne doit pas être semblable aux vêtements des hommes.
Ces critères révèlent d’une considération divine pour la femme en Islam, car le corps de la femme est sacré, intimement réservé à elle seule avant le mariage et strictement à son mari après le mariage. Qu’Allah nous donne la bonne compréhension!
^ IMAM SARE
Louange à Allah qui a crée diverses couleurs. Il n'y a pas de couleur exigée dans la tenue vestimentaire de la femme musulmane. Ce qui nous prouve qu’une femme musulmane a le droit de s'habiller avec differentes couleurs pour se parer, mais décemment conformément à la sounna et la charia coranique.
Qu'Allah nous donne une bonne compréhension
Sujet à débattre prochainement
La femme musulmane peut-elle se faire coiffer par un homme ?
Donnez votre avis sur la question en participant à la rubrique “débat” sur le site d’Islam Info, à l’adresse : www.islametinfos.net
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POLICE SECOURS
Tél: 111/170
DIRECTION GENERALE
DE LA POLICE 20 22 20 30
PREFECTURE DE POLICE
20 21 00 22
DIRECTION DE LA POLICE JUDICIAIRE 20 21 23 00
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AEROPORT FELIX HOU-PHOUET BOIGNY
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At-tachahoud
1-At-Tahiyyâtou Lilâhi azakiyatoulilah wat-Tayyibâtou,-Sâlawâtoulilah as-Salâmou ‘alayka Ayyouhan-Nabiyyou wa Rahtmatou-Lâhi wa Barakâtouhou, as- Salâmou ‘Alayna wa ‘ala ‘ibâdillâh is-Salihina,
Ash-hadou an laa ILâha llla-llâhou wa ash-Hadou anna Muhammadan ‘Abdouhou wa Ras-soullouh.
Traduction :
Les salutations sont pour Allah, ainsi que les prières et les bonnes oeuvres.
Que le salut soit sur toi, ô Prophète, ainsi que la miséricorde d’Allah et Ses bénédictions.
Que le salut soit sur nous et sur les serviteurs vertueux d’Allah.
J’atteste qu’il n’y à pas de divinité digne d’adoration en dehors d’Allah, Et j’atteste que Muhammad est Son serviteur et Son messager.
2- Allahoumma Salli ‘ala Mouhammadin wa ‘ala Alî Mouhammadin, kama sallayta ‘ala Ibrâhima wa ‘ala Alî Ibrâhima, Innaka Hamîdoun Majid. wa Bârik ‘ala Mouhammadin wa ‘ala Âli Mouhammadin, kama Bârakta ‘ala Ibrâhîma wa Âli Ibrâhima, Innaka Hamidoun Majid
Traduction :
Ô Seigneur, prie sur Muhammad et sur la famille de Muhammad Comme Tu as prié sur Ibrahim et sur la famille d’Ibrahim, Tu es certes Digne de Louange et de glorification.
Ô Seigneur, accorde Tes bénédictions à Mouhammad et à la famille de Muhammad Comme Tu as accordé Tes bénédictions à Ibrahim et à la famille d’Ibrahim, Tu es certes Digne de Louange et de Glorification.
Par Koriyan Camara
^nfidence
moignage
Cissé A
Envoyez vos confidences, réactions et suggestions en écrivant à Confi-dencesira@yahoo.fr Cel : 08 65 34 62
« Fervente musulmane, la prière me déplaît »
Salam aleykoum, je suis née d’une famille musulmane. J’ai bénéficié d’encadrement religieux depuis le bas âge et Dieu merci je suis jusqu’à ce jour, moi-même une fervente musulmane. J’aime ma religion et j’ai pu amener beaucoup de jeunes musulmans à s’intéresser à leur religion et à mieux la pratiquer. Cependant depuis quelques années maintenant la prière me déplait. Et les moments d’adoration me sont vraiment insupportables. Je le cache aux autres et me force à prier malgré tout. Mais le problème est que cela commence à avoir des conséquences sur mon physique et mon moral. Je maigris et présente un aspect de malade, je suis devenue de plus en renfermée et moins gaie. Je ne sais que faire et j’ai peur de finir par tout abandonner.
AVERTISSEMENT
L'animation de cette rubrique revient aux lecteurs d'Islam Info. Nous saluons l'intérêt qu'ils ne cessent d'accorder à «Témoignage ».
Et, nous tenons à le souligner : les textes publiés dans le cadre de cette rubrique n'engagent que leurs auteurs. Et nous exhortons nos lecteurs à, non seulement réagir par rapport à ces textes, mais à
nous proposer leurs réflexions par rapport à leur aventure qu'ils ont vécue, à un témoignage...
Envoyez vos témoignages, réactions et suggestions à : Abou Soufyane (08 69 24 55) ou écrivez à temoignagesabou@gmail.com
«l’ai assisté à beaucoup d'enterrements, je n’ai jamais vu égorger quelqu’un au cimetière»
Mr Yao Alikou Frank olivier, converti à l’Islam.
Mais une fois que je fini ma prière je rentre à la maison, on m’appelle pour me dire de venir prendre, c’est la j’ai trouvé que la religion musulmane est bonne. Par finir il y a des débats que les gens posent, J’ai trouvé que ce que les gens disaient sur la religion musulmane de l’autre coté s’était du faut, des infondés .Lorsque je suis allé au village même ma tante, la petite sœur à mon papa voulait me faire retirer pensant que une fois musulman
tu divorce d’avec ta femme, tu te mari avec une autre femme musulmane .Si tu es Abbey tu dois laisser ta femme Abbey pour te marier avec une femme de chez eux. De deux, quand tu meurs il n’y a pas bon funérailles, on t’enterre comme bébé quand tu es malade on ne te soigne plus à l’hôpital, on va t’égorger.
Quand on parle de tout cela ça fait peur, c’est pourquoi Les gens ont peur de pratiquer la religion musulmane. C’est là j’ai compris que la religion musulmane c’est une bonne religion pour moi, parce que dieu m’a envoyé il me donne tout. A suivre
Et surtout n’abandonnez pas la prière !
Les difficultés que vous rencontrez actuellement dans l’adoration est entre autre des épreuves auxquelles le croyant peut-être soumis. A travers les épreuves, Allah teste le croyant pour voir son degré d’engagement. A lui de
ïe de couple
Nos différends dans le couple
La relation amoureuse est rarement un long fleuve tranquille qui se laisse aller au gré du vent! Et à bien y penser, c'est tant mieux! Être en couple, c'est aussi accepter le fait que les disputes, les conflits et les remises en question feront partie de la vie. C'est vrai, mais il faut tout de même que ces conflits se règlent dans le respect des deux partenaires. Vous croyiez que votre couple était au bord du gouffre? Rassurez-vous, il est probablement en pleine santé! Mais quelles sont les causes les plus fréquentes de dispute dans un couple?
montrer à son Seigneur son infaillible engagement à l’adorer malgré tout.
Et peut-être que jusque-là vous êtes protégez du pire en continuant à prier malgré tout. Pour le croyant la prière est un bouclier contre les turpitudes et le blâmable, nous dit le Coran. Si l’on arrête donc de prier parce qu’on en souffre, que nous reste-il comme armure ?
A suivre
Cissé A
L'art de la dispute
Nul ne peut être maître dans l'art de la dispute que s'il est en mesure de la rendre constructive! Il est important de bien se connaître afin d'être en mesure d'évaluer si nos réactions sont un peu trop excessives. Il est essentiel de se demander : cette situation vaut-elle vraiment la peine qu'on y mette autant d'énergie?
L'évaluation des conséquences de la dispute nous empêche de mettre de l'huile sur le feu. Bien des conflits peuvent se régler plus facilement, simplement en admettant ses propres torts et en se mettant dans la peau de l'autre.
A suivre
IMS
stuce beauté
Un masque naturel à l'ananas pour atténuer les rides sous les veux
L’ananas est un véritable allié de notre peau, grâce à l’action de son enzyme active appelée broméline, qui agit comme un anti-inflammatoire et comme un agent régulateur du pH de notre organisme.
Cette substance est une forme naturelle d’al-phahydroxyacide, un composé qui est souvent utilisé par l’industrie cosmétique pour l’élaboration des crèmes antirides.
Pour atténuer les rides autour et sous les yeux, nous pouvons réaliser un traitement alternatif. Ce qu’il vous faut : 1 grande rondelle d’ananas et 2 cuillerées de miel (50 g) Comment faire ?
Épluchez l’ananas, coupez-en une grande rondelle que vous allez couper en morceaux. Ensuite, mettez-la dans votre robot et
^adith femme
le jugement sur la femme qui s'épile
les sourcils
D'après Alqama, Abdallah Ibn Mass'oud (qu'Allah l'agrée) a dit: Qu'Allah maudisse les femmes qui tatouent et celles qui se font tatouer, celles qui s'épilent les sourcils et celles qui se liment les dents pour la beauté, celles qui changent la création d'Allah. Qu'aurais-je à ne pas maudire la personne qui a été maudite par le Messager d'Allah (que la prière d'Allah et Son salut soient sur lui) alors qu'il y a dans le livre d'Allah: - Ce que le prophète vous apporte prenez le et ce qu'il vous interdit arrêtez le - [Sourate Al Hachr n°59 verset 7].
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°5931 et Mouslim dans son Sahih n°2125)
A Pamanta
mixez bien. Après avoir obtenu une purée ou un jus naturel, ajoutez au mélange deux cuillerées de miel, puis remuez bien.
Méthode d’application
Le soir, nettoyez votre peau avec votre lait habituel, et assurez-vous d’avoir bien éliminé toute trace de maquillage.
Lorsque votre peau est parfaitement propre, appliquez-vous un peu du masque à l’ananas sur le contour des yeux, notamment sur les zones touchées par des petites rides.
Laissez le mélange agir pendant 20 à 30 minutes, puis rincez à l’eau froide.
Stockez le reste du produit dans votre réfrigérateur.
Utilisez ce traitement tous les jours ou au minimum 3 fois par semaine.
A Pamanta
Premier groupe de presse musulman en Côte d’Ivoire paraissant depuis Ramadan 2005
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Islam Info N°640 du Mercredi 14 au Mardi 20 Mars 2018-du Araba 26 DjoumadalSani au Tarata 03 Radjab1439H
NTERNATIONAL
ETATS-UNIS
POLITIQUE EXTÉRIEURE
L’ONU accuse Facebook d’avoir alimenté la crise des Rohingyas en Birmanie
Les experts des droits de l’Homme des Nations unies qui enquêtent sur un possible génocide contre les Rohingyas en Birmanie ont déclaré, lundi 12 mars, que Facebook avait joué “un rôle déterminant’ dans la propagation de discours de haine dans le pays. Là-bas, plus de 30 millions de Birmans utilisent Facebook, la plupart d’entre eux ne sachant ni comment naviguer sur Internet, ni débusquer les fausses nouvelles, notamment celles relayées par un moine bouddhiste hyperactif sur les réseaux.
Facebook a joué “un rôle déterminant’ dans la propagation de discours de haine en Birmanie, selon des experts des droits de l’Homme des Nations
unies qui enquêtent sur un possible génocide contre les Rohingyas dans ce pays. Pourtant, le mois dernier, le réseau social disait œuvrer régulièrement au retrait de discours de haine en Birmanie et désinscrire ses abonnés partageant de tels contenus.
Le réseau social n’a, pour l’heure, pas commenté ces accusations.
‘Tout passe par Facebook”
S’exprimant devant le Conseil des droits de l’Homme de l’ONU à Genève, l’enquêtrice Yan-ghee Lee a affirmé que les atrocités commises contre les musulmans Rohingyas “portaient les marques d’un génocide” et a appelé le Conseil a
mettre sur pied une instance pour réunir les preuves en vue de potentiels procès. Pour rappel, plus de 650.000 Rohingyas ont fui l’État de Ra-khine (Arakan) pour rejoindre le Bangladesh depuis que des attaques menées, en août dernier, par des rebelles Rohingyas contre l’armée et la police birmanes, ont provoqué une féroce campagne de répression contre cette minorité musulmane.
Elle a également conforté les accusations de Mar-zuki Darusman, président de la mission internationale indépendante d’établissement des faits mandatée par l’ONU, concernant le rôle de Facebook dans la propagation d’articles haineux et de désinformation, en pointant le fait que ‘tout passe par Facebook en Birmanie11.
“Il est utilisé pour transmettre des messages à la population mais nous savons aussi que les bouddhistes ultranationalistes ont leurs propres pages et se livrent à de l’incitation à la violence et à la haine contre les Rohingyas et d’autres minorités ethniques. J’ai peur que Facebook se soit maintenant transformé en une sorte de monstre, et pas en ce à quoi il était initialement destiné”, a-t-elle ajouté.
Plus de 30 millions d’utilisateurs en Birmanie
Il est vrai que Facebook est très prisé en Birmanie depuis l’essor massif du mobile - d’ailleurs, l’application serait pré-installée sur tous les téléphones portables. C’est ce qu’explique au New York Times Jes Kaliebe, le patron de Phandeeyar, principal centre technologique du Myanmar qui a aidé le réseau social à s’implanter dans le pays. Selon lui, “Facebook est devenu l’Internet de facto de la Bir-
manie“.
Dans ce même article, on apprend que les utilisateurs de Facebook ont bondi d’environ 2 millions en 2014 à plus de 30 millions aujourd’hui. Mais la plupart d’entre eux ne savent pas comment naviguer sur Internet et n’ont donc pas les codes pour repérer les fausses nouvelles. “Je pense qu’il est vraiment important que les gens se concentrent sur l’éducation de cette nouvelle génération d’utilisateurs numériques11, ajoute-t-il.
Désinformation, photos de cadavres et insultes Les “routes de l’info” sont donc grandes ouvertes à la désinformation et à la propagande. En Birmanie, plusieurs ONG dénonçaient déjà l’impact de Facebook dans cette grave crise humanitaire, qualifiée de “nettoyage ethnique” par l’ONU.
Un papier du site Numerama met justement en lumière la grande caisse de résonance dont bénéficiait le moine bouddhiste Ashin Wirathu (qualifié de “Hitler birman”), dont le mouvement ultra-nationaliste est interdit en Birmanie depuis mai 2017, sur Facebook. Sur sa page, il publiait régulièrement des messages hostiles aux Rohingyas, qu’il s’agisse de les accuser de nombreux maux -quitte à verser dans la désinformation à grand renfort de photos de cadavres ou de violence -, ou simplement de les insulter. Sous la pression, le compte de Wirathu a été supprimé fin février car les “normes communautaires interdisent les organisations et les personnes qui promeuvent la haine et la violence11, selon un porte-parole du réseau social.
(Avec Reuters)
LONDRES
RELIGION
Deux grandes mosquées inscrites au patrimoine historique du Royaume-Uni
Conformément à une recommandation de l’agence gouvernementale Historié England, chargée de la protection du patrimoine, deux majestueux phares de l’islam, qui rayonnent dans le
paysage londonien depuis plusieurs décennies, ont été inscrits sur la liste du patrimoine historique et architectural national du Royaume-Uni.
Le ministre britannique de la Culture s’est félicité
de cette belle marque de reconnaissance accordée aux somptueux édifices religieux que sont la Mosquée centrale de Londres, avec son centre culturel islamique attenant, nichée dans un écrin de verdure à Regent’s Park, et la Mosquée Fazl, implantée dans le quartier de Southfiels, qui fut le premier lieu de culte musulman érigé en 1926.
« En inscrivant ces magnifiques mosquées sur la liste, non seulement nous préservons d’importants lieux de culte, mais nous célébrons également le riche patrimoine des communautés musulmanes en Angleterre », s’est réjoui le secrétaire d’Etat au patrimoine, Michael Ellis.
Reconnaissable à son imposant dôme doré qui la surplombe et à son minaret haut de 44 mètres s’élançant vers le firmament, la Mosquée centrale de Londres, inaugurée en grande pompe en 1977, est sortie de terre en 1970, sur un terrain qui fut offert à la communauté musulmane par le gouvernement Churchill dans les années 1940. Un don précieux octroyé en signe de « reconnaissance de l’importance de la foi musulmane au Royaume-Uni, dans une société de plus en plus multiculturelle », comme le précise l’agence Historié
England dans son communiqué officiel.
Emergeant dans le Londres des années 20, la mosquée Fazl, la première à avoir ouvert ses portes aux fidèles, grâce à des fonds récoltés en Inde auprès de membres de la communauté Aha-madie, se caractérise par sa blancheur immaculée, rehaussée de vert, la couleur emblématique de l’islam, ainsi que par sa « fusion heureuse de formes architecturales indiennes et britanniques contemporaines », selon la description de l’agence Historié England.
Une bonne nouvelle n’arrivant jamais seule, la mosquée Shah Jahan, la plus ancienne du royaume, implantée à Woking, dans le comté verdoyant du Surrey, vient de passer dans une catégorie supérieure dans le prestigieux classement regroupant les édifices de belle facture, se démarquant par un « intérêt exceptionnel ».
Au total, selon l’AFP, pas moins de 17 mosquées sont inscrites au patrimoine historique et architectural du Royaume-Uni.
Oumma.com