Issue
Islam Info #579
- Classe de ressource
- Issue
- Collections
- Islam Info
- Titre
- Islam Info #579
- Editeur
- Islam Info
- Date
- 11 janvier 2017
- numéro
- 579
- nombre de pages
- 16
- Détenteur des droits
- Éditions ALIF Islam Info
- Langue
- Français
- Source
- Frédérick Madore
- Contributeur
- Frédérick Madore
- Identifiant
- iwac-issue-0000688
- contenu
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NOUVEAU DESIGN. PLUS D’INFORMATIONS.*?- " ’ .^À , T- *
N° 579 du Mercredi 11 au Mardi 17 Janvier 2017
EDITORIAL
Prix : 500 Fcfa
Islam
DUARABA 12 AU TARATA 18 RABIA SANI
L’INFORMATION À LA LUMIÈRE DE L’ISLAM
L’IMPORTANCE DE L’ASSAINISSEMENT DE LA FOI POUR LE MUSULMAN
La Foi “’AI imane” signifiant littéralement : « connaissance, croyance et conviction sans aucun doute possible » constitue la base de l'Islam. Elle est la raison pour laquelle l’homme a été créé, c’est-à-dire qu’il a été créé pour connaître son Créateur par la Foi et pour l’Adorer exclusivement.
LA FOI ET SES IMPLICATIONS
। uel impac sur le Cray
ANYAMA/POSE DE lère PIERRE
P 12
Bientôt un complexe . socio-éducatif livré
COSIM/FORMATION DES
IMAMS AU MAROC P 6
La 1ère promotion est de retour en Côte d’Ivoire
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Islam Info N° 579 du Mercredi 11 au Mardi 17 Janvier 2017-du Araba 12 au Tarata 18 Rabia Sani 1438H
’JyblTORIAL
A.Pamantay
L’importance de l’assainissement de la Foi pour le musulman
ommsLLre
Editorial importance de l’assainissement de la Foi pour le musulman Page 2
Chapelet
La Foi "AI imane” signifiant littéralement : « connaissance, croyance et conviction sans aucun doute possible » constitue la base de l'Islam. Elle est la raison pour laquelle l’homme a été créé, c’est-à-dire qu’il a été créé pour connaître son Créateur par la Foi et pour l’Adorer exclusivement. A cet effet, la profession de foi constitue le premier des cinq piliers de l’Islam, c’est-à-dire attester qu’il n’y a d’autre divinité en dehors d’Allah, et reconnaître que Mouhammad (saw) est Son serviteur et Son Messager. De ce point de vue, la Foi est un moyen, un chemin pour l’homme de gagner le bonheur éternel, c’est aussi la clé du paradis. Les autres piliers de l’Islam à savoir la prière, la zaqat, le jeûne et le pèlerinage à la Mecque (Hadj) prennent leur appui sur la foi.
La foi en Islam est soumise à six piliers fondamentaux que sont: croire en Dieu (Allah), en Ses anges, en Ses livres révélés, en Ses prophètes, au jour du jugement dernier, et au Destin qu’il soit favorable ou défavorable.
Pion dans un monde épris par la tentation de tout ordre, l’homme montre souvent un état contraire aux règles religieuses par ses paroles ou ses gestes.
Dans un premier temps, l’état d’âme d’un homme ainsi que sa pensée et sa compréhension peuvent changer très souvent par rapport au temps dans lequel il vit, au lieu dans lequel il se trouve ou encore à l’environnement qu’il côtoie. Les événements qu’il subit, les travaux qu’il fait ou encore les
personnes avec qui il converse laisse chez lui des traces soit positives, soit négatives.
Deuxièmement, c’est une réalité que l’homme possède en lui des sentiments négatifs comme l’ego, les passions et les illusions. Il est réel que satan (shaytan) nous pousse continuellement au mal en nous insinuant l’hésitation, le doute et des mauvaises pensées. Un moment de négligence suffit à l’homme pour que les pensées négatives puissent causer un doute dans sa Foi. Pour ne pas tomber dans un tel état, le renouvellement de la foi est indispensable.
Pour souligner la grande importance de la Foi, le Prophète (Paix, Salut et Bénédictions d’Allah Soit sur Lui) a dit dans un hadith:
« Renouvelez votre Foi en disant « lah ilaha illallah » (il n’y a d’autre divinité qu’Allah) ; c’est ainsi qu’il attire l’attention sur l’importance de renouveler et de protéger la Foi. Cette foi pourrait aussi être entretenue en assainissant avant tout les occupations, fréquentations etc. Sachant que l’assainissement de la foi est nécessaire pour chaque croyant et voulant contribuer à la préservation de celle-ci, votre hebdomadaire Islam Info, vous donne des enseignements sur la foi et ses impacts sur le musulman aux pages 8 et 9 de cette parution N 579.
Bonne lecture et à la semaine prochaine Incha’Allah !
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Purifier son âme
Page 3
Vie et Spiritualité
Invocation en faveur de celui qui propose le don de ses biens
Page 4
vie de la communauté
La Fondation Djigui invite à l’élimination des MGF par les lois Pase 6
focus
Quels impacts sur le musulman ?
Page 8-9
Hadith femme
L’obéissance de la femme, un droit
j Page 15
de repoux *
Confidence
Un étrange sentiment de soulagement
Page 15
Santé
Les avantages de l’avoine sur la santé
Page 7
Astuce / bien-être
Voici comment se débarrasser des boutons de fièvre rapidement Page 15
9°go!n
Par CISSÉA
AH LE BAC T
Résultats du Bac, Toto jubile et
arrive à la maison :
ai eu
ooooh ! J’ai eu mon Bac ! ». Soudain, son père apparait : « Tais-toi là-bas, vaurien là ! Tu savais que quand on a le Bac, c’est doux et puis tu as fait ça onze fois là ? ».
Islam Info N° 579 du Mercredi 11 au Mardi 17 Janvier 2017-du Araba 12 au Tarata 18 Rabia Sani 1438H
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Grés lorien Hégirien J
Mercredi 11 Janvier Araba 1 2 Rabia Awal
Jeudi 12 Janvier Lamissa 1 3 Rabia Awal
Vendredi 13 Janvier Djouma 14 Rabia Awal
Samedi Dimanche 14 Janvier 15 Janvier L^J FBI 15 Rabia Sani 16 Rabia Sani
Tênin
16 Janvier 17 Rabia Sani
17 Janvier Tarata 18 Rabia Sani
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C HAPELET
Imam Mcité Al Imam
Purifier son âme
Le premier niveau de l'âme humaine ("ar-rûh al-hayawânî" ou "an-nafs al-hayawâniyya") est le confluent du "cœur" ("ar-rûh al-insânî" ou "al-qalb") et du corps, et donc, de façon naturelle, le siège du bien comme du mal. Du bien si les besoins du corps sont satisfaits en tenant compte de ceux du "cœur". Du mal s'ils le sont de façon excessive, c'est-à-dire sans prise en compte des exigences de ce "cœur". "Et par l'âme humaine et par Celui qui l'a créée, puis lui a inspiré sa piété et son libertinage. Aura réussi celui qui l'a purifiée. Aura perdu celui qui l'a corrompue" (Coran 91/ 7-10) (Lire notre article : Corps et cœur).
De quoi s'agit-il de purifier son âme ?
Al-Ghazâlî écrit qu'il est faux de croire que "purifier son âme" signifierait "annihiler toute composante corporelle de l'homme, tout sentiment et tout désir". "Le désir a été créé en l'homme pour une raison nécessaire associée à sa nature : si l'appétit cessait, l'homme ne mangerait plus et se détruirait ; si l'appétence cessait, l'homme ne se reproduirait plus. Si la colère était effacée totalement, l'homme ne pourrait plus jamais se défendre de ce qui va le détruire, et il serait détruit. Et tant qu'il y aura en l'homme le désir, il y aura également en lui l'attachement aux biens lui permettant de satisfaire ce désir, ce qui le poussera à garder des biens en sa possession. L'objectif de la purification de l'âme n'est nullement de chercher à effacer ces composantes de la nature humaine, mais de les ramener à l'équilibre, d'éviter l'excès" (Al-lh'yâ, 3/92). Par rapport à la sexualité par exemple, il s'agit ni de faire de l'abstinence l'idéal (ceci constituant un extrême), ni de flatter l'instinct et de lui laisser libre cours jusqu'à ce qu'il occupe tout notre être et toute notre pensée (ce qui est un autre extrême). Il s'agit de canaliser la manifestation de cet instinct (ce qui correspond, en Islam, à rester dans le cadre juridique du permis : "halal") et de ne pas faire de cet instinct lui-même un des objectifs de son existence (ce qui correspond à éviter de donner à quelque chose d'autre que Dieu une place trop importante, à éviter un shirk asghar).
"Purifier son âme", en islam, c'est donc d'arriver à éviter l'excès, non pas seulement au niveau juridique (actes extérieurs et visibles), mais au niveau de son cœur également. Car "la réussite dans l'au-delà, écrit également Al-Ghazâlî, est liée au fait d'avoir eu sur terre un cœur sain de tout attachement excessif aux choses terrestres. Dieu dit : "Le jour où ni enfant ni bien ne servira. (Aura réussi) seulement celui qui sera venu à Dieu avec un cœur sain (qalb salîm)" [Coran 26/88-89]" (Al-lh'yâ, 3/93).
"Un cœur sain", c'est "un cœur sain de tout attachement excessif aux choses terrestres et qui aura été lié à Dieu". Cela ne veut bien sûr pas dire que l'homme arrivera à un état où il ne fera plus aucun péché (puisque cet état est le propre des prophètes uniquement), mais qu'il se conformera le plus possible sur le plan extérieur et juridique aux directives de Dieu, comme il développera sur le plan intérieur et spirituel des qualités (khuluq), et notamment un attachement réel avec Dieu.
Comment peut-on purifier son âme ?
Selon l'islam, l'homme peut se purifier de l'excès d'attirance vers ses penchants corporels et matériels par une pratique (foi et actions) conforme à l'authenticité musulmane, pratique qui inclut les efforts spirituels (jihâd un-nafs) faits pour développer réellement en soi la servitude à Dieu (al-'ubûdiyya).
Shâh Waliyyullâh écrit en substance : "Lorsque l'homme a la foi (al-îmân), une foi qui englobe ses facultés morales et psychiques, cherche réellement à se conformer à l'état de servitude à Dieu (al-'ubûdiyya), et agit ainsi longuement, chaque partie de son âme absorbe sa part d'adoration de Dieu, et des dispositions naissent alors en elle. Si ces dispositions sont profondes et permanentes (malaka), ce sont des qualités". "Sache que la lumière de la foi que porte le cœur doit agir face aux pulsions naturellement présentes chez l'homme (afin de créer un équilibre). Cette action porte un nom spécifique, selon le type de pulsion auquel elle se rapporte, et le Prophète (saw) a cité le nom de chacune de ces actions. C'est lorsque le cœur arrive à une maîtrise
(malaka) dans son action face à la pulsion naturelle, que naît la qualité".
L'amélioration des penchants de l'âme :
Laissée en son état, l'âme humaine ("ar-rûh al-hayawânî" ou "an-nafs ul-hayawâniyya"), en prise avec ce qui l'attire du côté des désirs corporels, va au plus facile : la part de l'influence du cœur ("ar-rûh al-insânî" ou "al-qalb") diminue alors en elle, et elle devient axée sur le mal. C'est ce que dit le Coran : "Aura perdu celui qui l'a corrompue" (Coran 91 /10). La corrompre, c'est, selon al-Ghazâlî, justement la laisser en son état (ihmâl) ; "L'âme pousse énormément au mal" (Coran 12/53). L'homme possède alors, pour reprendre la formule coranique, une "nafs ammârah bi-s-sû'". Mais "aura réussi celui qui l'a purifiée" (Coran 91/9) : cette même âme, travaillée par le moyen de la foi et des actions, devient au fil du temps plus proche de son côté spirituel au point de connaître un réveil de conscience : si elle se laisse alors aller encore assez souvent au mal, elle se le reproche. L'âme de l'homme est alors une "nafs lawwâma" (Coran 75/2). Travaillée encore, l'âme arrive à réaliser concrètement l'équilibre entre besoins du corps et exigences du cœur au point d'être "mutma'ïnna" (Coran 89/ 27), "sereine" dans la Présence de Dieu. Ce n'est pas à dire qu'elle ne fera plus du tout de péchés mais qu'elle aura réussi à diminuer considérablement ceux-ci.
Invocation (du'â) enseignée par le Prophète Mouhammad (saw) : Le Prophète Mouhammad a enseigné aux musulmans cette prière (du'â) à faire à Dieu : "Ô Dieu, donne à mon âme sa piété. Et purifie-la. Tu es le meilleur qui puisse la purifier ; Tu es son maître et son seigneur" (Muslim).
Wallâhu A'Iam (Dieu sait mieux).
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Islam Info N° 579 du Mercredi 11 au Mardi 17 Janvier 2017-du Araba 12 au Tarata 18 Rabia Sani 1438H
u rate de la semaine
Abou Ismaël
lossaire
Le terme
«Aiyyim »
Abou Ismaël
SOÛRATOU MOHAMMAD N°47-MOHAMMAD (SUITE)
Le vocable «Aiyyim » désigne une femme veuve ou divorcé, avec consommation du mariage.
TRANSCRIPTION : 38
TRADUCTION : 38
1^e saviez-vous ‘
Abou Ismaël
V.38: Hâ'antoum Hâ'oulâ'i Toud'awna Litounfiqoû R Sabîli Allâhi Faminkoum Mane Yabkhalou Wa Mane Yabkhal Fa'innamâ Yabkhalou 'An Nafsihi Wa Allâhou Al-Ghanîyou Wa Antoumou Al-Fouqarâ'ou Wa 'Ine Tatawallaw Yastabdil Qawmane GhayrakoumThoumma Là Yakoûnoû Amthâlakoum
adith de la semaine
Le Messager d Allah (que la paix et le salut d Allah soient sur lui) a dit : « Le musulman est celui qui ne porte pas atteinte aux musulmans avec sa langue et sa main. Le croyant est celui auquel les gens font confiance à l’égard de leurs personnes et leurs biens. >>
Rapporté par Boukhâry et Mouslim.
^ i roua de la semaine
Abou Ismaël
invocation en faveur de celui oui propose le don de ses biens:
Bâraka-l-lâhou laka fî ahlika wa mâlika.
TRADUCTION: « Qu Allah te bénisse dans ta famille et dans tes biens.
LFuestions-Réponses
Abou Ismaël
Question Je suis un ingénieur informaticien spécialiste des réseaux. J’interviens auprès de nombreux partenaires comprenant des sociétés et des privés s’occupant de la vente d’ordinateurs et de consommables. Les clients peuvent être mes connaissances qui veulent acheter des équipements et des accessoires, etc. Je leur fixe un prix en leur expliquant que l’appareil leur coûte tant et j’inclus ma commission dans le montant à leur insu. Par exemple, si l’appareil coûte réellement 2000 francs je leur annonce un coût de 2500 francs. Ensuite, j’achète l’appareil en payant à partir de mon compte personnel. Puis je reçois du client la somme de 2500 francs, une fois l’appareil livré. Je voudrais savoir s’il est juste de percevoir de mes clients une commission à leur insu alors que je traite avec des sociétés qui fournissent des ordinateurs. La société concernée établit une facture indiquant 2500 francs alors que le prix réel est de 2000. Il faut savoir que c’est moi qui indique les caractéristiques techniques de l’appareil et le réceptionne et cosigne avec le client l’accord conclu entre nous. Comment la loi islamique juge-t- elle une telle pratique?
RÉPONSE:
Louanges à Allah.
Il vous est permis d’acheter pour les clients les appareils qu’ils veulent et de les leur revendre à un prix raisonnable, à condition de réceptionner l’appareil avant de le revendre au client. En effet, le Prophète (Bénédiction et salut soient sur lui) a interdit la vente d’une marchandise dont on ne dispose pas. A ce propos, an-Nassai (4613) et Abou Dawoud (3503) et at-Tirmidhi (1232) ont rapporté d’après Hakim ibn Hizam qu’il avait interrogé le Prophète (Bénédiction et salut soient sur lui) en ces termes: «Ô Messager d’Allah, parfois quelqu’un se présente à moi et commande une marchandise dont je ne dispose pas et je la lui vend avant de l’achèter sur le marché... »? Il m’a dit: « Ne vends pas ce
V.38: Vous voilà appelés à faire des dépenses dans le chemin d'Allah. Certains parmi vous se montrent avares. Quiconque cependant est avare, l'est à son détriment. Allah est le Suffisant à Soi-même alors que vous êtes les besogneux. Et si vous vous détournez, Il vous remplacera par un peuple autre que vous, et ils ne seront pas comme
(Fin de la sourate)
vous.
Abou Ismaël
que tu ne possède pas.» Ce hadith est jugé authentique par al-Albani dans Sahih an-Nassai.
Il faut que le client sache que vous êtes un revendeur et que vous n’agissez pas bénévolement. Sa connaissance du montant de votre commission n’est pas une condition de la validité de l’opération. S’il précise les caractéristiques techniques de l’appareil qu’il veut, vous lui dites qu’un tel appareil va lui coûter tant. Si vous agissez à titre bénévole, vous n’avez pas le droit d’augmenter le prix.
Cheikh Ibn Outhaymine (Puisse Allah lui accorder Sa miséricorde) a dit: «Quand quelqu’un se consacre à une activité et qu'un autre vient lui remettre un tissu en lui disant: faites-moi-en un vêtement, le tailleur a droit à un salaire car il se consacre à la couture. Quant à celui qui ne se consacre à aucune activité, il n’aura rien parce qu’on le sollicite en tant que volontaire. Dès lors, toute personne qui accomplit un travail pour autrui sans contrat, n’a rien à réclamer, à l’exception de trois cas: le premier est la protection de biens jugés religieusement inviolables contre la spoliation. Le deuxième est le rapatriement d’un esclave en fuite. Le troisième est le cas de celui qui se consacre à une activité.» (Extrait de charh al-moumtii (10/88)).
Il y a deux autres cas autorisés: le premier est le cas où vous ne seriez pas un revendeur mais un agent intervenant contre une commission fixe. Vous informez le client que vous allez lui acheter l’appareil au meilleur prix disponible sur le marché, quitte à percevoir un montant précis pour rémunérer votre effort de recherche et d’indication des caractéristiques techniques nécessaires. Le deuxième est le cas où vous seriez un agent intervenant moyennant un pourcentage du prix comme dix pour cent du prix de l’appareil, par exemple.
Dans ces deux cas, vous n’aurez droit qu’à ce qui est convenu. Ce qui sera offert en termes de réduction ou de cadeaux qui accompagnent l’achat de l’appareil revient exclusivement à votre mandant. Allah le sait mieux.
La foi et ses
Louanges à Allah.
Premièrement, les oulémas des musulmans sont unanimes à soutenir que la foi implique une parole et une action et qu’elle ne se réalise qu’à la réunion de ses deux composantes. La foi consiste dans une adhésion intime, exprimée par la langue et concrétisée par les organes. Elle croit grâce aux actes d’obéissance et décroit à cause des actes de rébellion.
Deuxièmement, d’après Abdoullah ibn Massoud, le Messager d’Allah (Bénédiction et salut soient sur lui) a dit : «Celui qui possède ne serait-ce que l’équivalent d’un atome de la foi n’entrera pas en enfer.» (Rapporté par l’imam Ahmad, 3947, rapporté et jugé authentique par at-Tirmidhi, 1999 et déclaré authentique par al-Albani dans Sahih at-Tirmidhi).
On entend dire que le concerné n’ira pas en enfer comme le ferait un mécréant puisqu’il n’y restera pas éternellement, même s’il y entre à cause de ses péchés. (...).
Dans le hadith de Mouslim (193) relatif à l’intercession, on lit : «On me dira : «ô Mouhammad (SAW), lève-toi la tête et parle pour être entendu et demande pour qu’on te donne et intercède pour être suivi.» Je dirais : ma communauté ! Ma communauté ! On me répondra : va faire sortir de l’enfer celui d’entre eux qui possède en son cœur l’équivalent du poids d’une graine de moutarde de la foi. Je m’exécute et retourne auprès de mon Maître et Le loue avec les louanges (qu’Il mérite). Puis Je me prosterne et l’on me dit : ô Mouhammad, lève-toi la tête et parle pour être entendu et demande pour qu’on te donne et intercède pour être suivi. Je dirais : ma communauté ! Ma communauté ! On me répondra : va faire sortir de l’enfer celui d’entre eux qui possède en son cœur l’équivalent de la plus petite quantité d’une graine de moutarde de la foi. Je m’exécute. Tout cela veut dire qu’Allah Très-haut accordera Sa grâce aux pécheurs parmi les adeptes de la foi en l’unicité absolue d’Allah. Car, Il fera sortir de l’enfer ceux qui ont l’équivalent d’un atome de la foi dans leurs cœurs. Puis, Il les fera entrer au paradis par Sa grâce. Seul le mécréant invétéré, qui ne possède la moindre quantité de foi, restera éternellement en enfer parce qu’interdit d’accès au paradis. Al-Bokhari (4203) et Mouslim (111) ont rapporté que le Prophète (Bénédiction et salut soient sur lui) a dit : «N’entrera au paradis qu’un croyant.» (....). Puisque les textes religieux attentent que seul un croyant entrera au paradis et que la foi implique une parole et une action sans lesquelles elle ne pourrait se constituer et que devient caduque l’œuvre de celui qui abandonne la prière, on peut en déduire que l’auteur d’un abandon définitif de la prière ne possède plus une foi authentique susceptible de le mettre à l’abri de l’enfer d’après le hadith susmentionné. At-Tabarani a rapporté dans al-Mou’ jam al-kabir (8941) grâce à une chaîne sûre qu’Abdoullah ibn Massoud (P.A.a) a dit : «Celui qui ne prie pas n’appartient à aucune religion.» Cheikh ibn Outhaymine (Puisse Allah lui accorder Sa miséricorde) a dit : « Un homme raisonnable qui possède l’équivalent du poids d’un atome de la foi ne peut persévérer dans l’abandon de la prière tout en étant conscient de son importance due à sa prescription depuis l’endroit le plus élevé qu’un être humain puisse atteindre. Comment attester qu’il n’y pas de divinité en dehors d’Allah tout en persistant à abandonner la prière ? Une attestation si importante qu’on répète dans le plus important acte cultuel doit être traduite en actes. L’on ne
implications
saurait se contenter de la prétention sans passer à l’action. Pour nous, celui qui adopte une telle attitude est un mécréant. Pourquoi le jugeons-nous mécréant en nous fondant sur les textes qui le déclarent mécréant bien qu’il dise : il n’y a pas de divinité en dehors d’Allah et nous abstenir de le juger mécréant pour son abandon définitif de la prière ? Ce serait contradictoire. La parole du Prophète (Bénédiction et salut soient sur lui) dans le hadith de Mouadh : «Sera protégé par Allah contre l’enfer toute personne qui atteste sincèrement qu’il n’y a pas de divinité en dehors d’Allah et que Mouhammad est Son Messager. » (Rapporté par al-Bokhari et Mouslim). Abonde dans le même sens la parole du Prophète (Bénédiction et salut soient sur lui) dans le hadith d’Itban ibn Malick : «Certes, Allah met définitivement à l’abri de l’enfer celui qui dit : il n’y a pas de divinité en dehors d’Allah dans le but de complaire à Allah.» (Rapporté par al-Bokhari et Mouslim). Le fait de lier la prononciation des professions de foi à la sincérité et à la véracité empêche le fidèle d’abandonner la prière. Aucune personne sincère et véridique ne peut prononcer les professions de foi sans que sa sincérité et sa véridicité ne lui inspirent la pratique de la prière. Car, celle-ci reste le (principal) pilier de l’Islam et le lien qui attache le fidèle à son Maître. S’il ne cherche qu’à complaire à Allah, il ne peut pas ne pas employer le moyen qui lui permet d’y parvenir et éviter tout ce qui l’en écarte.
Celui qui atteste sincèrement et véridiquement qu’il n’y a pas de divinité en dehors d’Allah et que Mouhammad est le Messager d’Allah (Bénédiction et salut soient sur lui), sa sincérité et sa véridicité ne peuvent pas ne pas le pousser à pratiquer la prière sincèrement eu égard à Allah Très-haut et pour se confirmer à la Sunna du Messager d’Allah (Bénédiction et salut soient sur lui), cela étant une implication de la véracité de son attestation. » (Extrait succinct et remanié de ach-charh al-moumt’i (2/31 -36)). Cheikh Ibn Djabrine (Puisse Allah lui accorder Sa miséricorde) a été interrogé en ces termes : «Comment les oulémas peuvent-ils juger mécréant celui qui abandonne la prière par négligence en se fondant sur les hadiths relatifs à l’intercession, le hadith du détenteur de la carte et ceux qui affirment que sera sorti de l’enfer celui qui possédera en son cœur l’équivalent d’un atome de la foi ? »
Voici sa réponse : «Ce que l’on sait grâce aux hadiths relatifs à l’intercession est que celle-ci ne profitera qu’aux adeptes de la foi pure en l’unicité absolue d’Allah, les gens d’il n’y a pas de divinité en dehors d’Allah, personnes qui seront reconnues grâce aux traces de la prosternation (sur leurs fronts). Car Allah a interdit au feu de l’enfer de consumer la partie de l’humain qui abrite la trance de la prosternation. Ce qui indique que les croyants observent la prière et que celui qui ne l’observe pas ne sera pas reconnu et partant ne bénéficiera pas de l’intercession.
Il en est de même à propos du hadith évoquant le détenteur de la carte. On sait bien que celle-ci contient les deux professions de foi et que ne la possédera qu’un croyant qui y adhère sur la base d’une profonde conviction qui ne peut pas manquer de le pousser à la pratique. C’est à quoi réfère la mention en respectant le droit cité dans le hadith. C’est à ce prix qu’on fera partie des gens d’Il n’y a pas de divinité en dehors d’Allah » qui la mettent en pratique donc observent la prière. » (Extrait de charh akhsar al-moukhtassraat (64/39) selon la numérotation de la chamilah).
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VFPlRITUALITE
El Hadj Imam méité Al Imam
Les collections de Imam El Hadj Al-Imam Méité
D es étapes pour une bonne compréhension De l’affranchissement du fanatisme à l’indépendance intellectuelle
Celui qui recherche la véracité doit faire aussi l’effort dans sa réflexion, il doit se montrer indépendant intellectuellement s’il ne veut pas tomber dans les pièges du fanatisme vis-à-vis des chouyoukhs et/ou des groupes. En effet, celui qui est touché par cette maladie ne réfléchit plus par lui-même. Cet individu a confié son intelligence, ses sentiments au groupe auquel il se rattache et rejette l’avis des autres. Dieu décrit ce phénomène qui était dans un premier temps caractéristique des idolâtres : Et quand on leur dit : Suivez ce qu’Allah a fait descendre, ils disent : Non, mais nous suivrons les coutumes de nos ancêtres. -Quoi ! Et si leurs ancêtres n’avaient rien raisonné et s’ils n’avaient pas été dans la bonne direction ? Les négateurs ressemblent à [du bétail] auquel on crie et qui entend seulement appel et voix confus. Sourds, muets, aveugles, ils ne raisonnent point [2;170-171], Bien plus, la personne fanatique adopte une attitude de suivisme aveugle (al taqlid), ce qui compromet la recherche d’une compréhension juste des sources de la religion.
L’imâm Ibn Al Jawzi dit : Il y a dans l’imitation aveugle l’annulation du bienfait que constitue la raison. En effet, la
raison fut créée pour évaluer les idées et réfléchir. Il est exécrable qu’une personne à qui l’on a donné une bougie (la raison) pour s’éclairer l’éteigne puis marche dans le noir. Ainsi, pour éviter de tomber dans l’immobilisme intellectuel, le croyant doit se libérer du taqlid. Pour y arriver, il doit faire preuve d’objectivité vis-à-vis de ceux qui ne partagent pas ses avis, et analyser les propos plutôt que les gens. Aujourd’hui, il y a parmi les musulmans celui auquel on dit : untel a écrit tel livre ou tenu tel discours, et son interlocuteur de lui répondre par exemple : je n’écoute ni ne lis les propos d’untel car celui-ci ne suit pas le bon chemin. Pourtant, la Sounna du Prophète (saw) nous a appris à écouter autrui et à évaluer objectivement ses propos, fusse-t-il un contradicteur, un égaré, un innovateur, et fusse-t-il même le diable en personne ! L’Imam Al Boukhari rapporte dans son Sahih la mésaventure qu’Abou Houraïra relata au Prophète (saw), et à l’issu de laquelle le diable finit par lui conseiller de réciter le verset du Trône avant de se coucher. Le Prophète (saw) dit :En réalité, il t’a dit la vérité, même s’il est un menteur. A su.vre
L es petites ablutions
Leur mérite
“Lorsque le serviteur de Dieu se gargarise, a dit le Prophète (saw), les péchés sortent de sa bouche. Quand il aspire l’eau par les narines, les péchés sortent de son nez. S’il lave sa figure, les péchés sortent de son visage et sous les cils de ses yeux. Après avoir lavé les mains, les péchés sortent de ses mains et dessous les ongles de ses doigts. Aussitôt qu’il s’humecte la tête, les péchés sortent de sa tête et de ses oreilles. Une fois qu’il se lave les pieds, ses péchés se dégagent de ses pieds et dessous les ongles de ses orteils. Ensuite, sa marche vers la mosquée et sa prière constituent un acte su ré rogatoire”.
“Voulez-vous, a dit le Prophète (saw) à ses compagnons, que je vous indique ce par quoi Dieu efface vos péchés et vous élève de plusieurs degrés.... C’est l’accomplissement des ablutions selon les règles tout en surmontant les contraintes qui l’accompagnent, l’abondance des enjambées vers les moquées et l’attente des heures de la prière l’une après l’autre. Tel est le combat dans le sentier de Dieu. Certes, tel est le combat dans le sentier de Dieu”.
A suivre.
S agesse, de la semaine
« Quelles sont les meilleures de toutes les actions? Réjouir le cœur d’une personne, nourrir celui qui a faim, aider celui qui est éprouvé, alléger le chagrin de celui qui est chagriné, et alléger les souffrances de celui qui est blessé. » (Boukhari) A SUjVre_
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IX MEMO RI AM
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14 Janvier 1997 - 14 Janvier 2017 i
T estez vos connaissances
À quel âge le Prophète Mohammad perdit-il son grand-père ?
a) à 6 ans c)à8 ans
b) à 7 ans d) à 10 ans A suivre.
L’interpretation du Coran (texte et explications)
PAR ABOUL FIDA’ ISMAIL BEN KATHIR
Aspect littéraire
Il se particularise par la beauté du style, la grâce d’expression et la puissance de la langue. Le peuple Arabe, malgré son éloquence innée, devait confronter un langage qui n'était ni de la prose ni de la poésie. Son ton est plus attirant que la poésie et plus éloquent que la prose.
A.J Arberry, dans son ouvrage intitulé «The Quran inter-preted» a déclaré: «Chaque fois que j’entends le Coran psalmodié, je m’imagine écoutant de la musique. Par delà le flot de mélodie qui s’écoute, le battement persistant d’un tambour s’étend. C’est comme le battement de mon cœur».
Le Coran a défié les hommes qui vivaient à l’époque de Mouhammad (saw) et ne cesse de les défier au fil des jours pour démontrer leur incapacité à produire quoi que ce soit de son texte. Dieu a montré cette incapacité par trois fois durant la révélation ou, si l’on peut dire, dans trois phases».
La première quand II a dit: «Dis: Les hommes et les génies auraient beau se concerter respectivement pour produire un pareil Coran, qu’ils n’y parviendraient pas. S’associeraient-ils même? qu’ils ne le pourraient pas
non plus» [S 17, 88].
La deuxième est celle-ci: «S’ils s’obstinent à dire que le Coran est une invention du Prophète réponds: «Composez seulement dix sourates semblables aux miennes. Et, pour cela, recourez à toutes les divinités que vous pourrez en dehors d’Allah, si vous êtes sincères» [S 11,13].
La troisième est la suivante: «Si vous avez le moindre doute sur ce que nous avons révélé à notre serviteur, tâchez de produire une sourate comme celle-ci et, pour cela, invoquez les intimes que vous vous êtes donnés en dehors d’Allah, si vous êtes de bonne foi» [S 2, 23]. Enfin, du point de vue littéraire, le Coran demeure toujours le Livre céleste inimitable qui n’a pas un précédent tant pour le style que pour la structure et le contenu. L’éloquence des versets coraniques fut au-delà de la compétence humaine. A savoir qu’il fut révélé à une époque où il a surpassé un peuple réputé pour être maître dans la technique du discours et dans l’art de l’éloquence.
A suivre.
É DIARRASSOUBA Siriki Tendo B
| Voilà maintenant 20 ans que le SEIGNEUR a | g rappelé auprès de Lui son serviteur g
| DIARRASSOUBA SIRIKI TENDO, enseignant à | | la retraite. È
8 À cet effet, la grande famille DIARRASSOUBA à 8 I Napié, Abidjan, Bouaké et les familles alliées | | vous prient de vous unir en prières pour le repos § & de son âme, et vous informe par la même | | occasion qu'une cérémonie de prière et de B sacrifice sera organisée en la mémoire du
g défunt, le dimanche 15 Janvier à Koumassi
| Prodomo, au domicile du défunt à partir de 9H.
| Pour plus d'informations contactez les
& numéros suivants : 04 24 32 67 - 05 60 71 36
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rIE DE LA COMMUNAUTE
TREICHVILLE
ATELIER D’INTENSIFICATION DE L’ACTION MONDIALE VISANT A ELIMINER LES MGE
La Fondation Djigui invite à l'élimination des MGF par les lois
Les 27,28 et 29 Décembre 2016, PAIBEF a servi de cadre à P atelier sur P intensification de P action mondiale visant à éliminer les mutilations génitales féminines (MGF). C’est dans le cadre du projet «BanFGM: Pour l’Elimination des Mutilations Génitales Féminines», financé par le Ministère italien des Affaires étrangères et de la Coopération internationale et Co-organisé par la Fondation Djigui « La Grande Espérance », le Comité Inter-Africain sur les Pratiques Traditionnelles ayant effet sur la Santé des Femmes et des Enfants (CI-AF), No Peace Without Justice, le Comité Inter-Africain, et le Ministère de la Promotion de la Femme, de la Famille et la Protection de l’Enfant.
Le 20 décembre 2012, l’Assemblée générale des Nations unies (AGNU) a adopté la Résolution 67/146, renouvelé en décembre 2014 par la Résolution 69/150, interdisant les MGF dans le monde. Aussi, dans l’objectif de contribuer à l'intensification des efforts pour l'élimination des MGF à travers la mise en oeuvre de la Résolution onusienne et en
particulier l’application de la loi nationale, aussi en activant et renforçant les activités de sensibilisation et de plaidoyer pour la mise en œuvre des instruments législatifs pour l’interdiction des MGF, la Fondation Djigui a initié trois jours de rencontre. Pour le Président du Conseil d’Administration de la fondation, Imam Cissé Djiguiba, “ la fondation estime
avoir contribué à faire avancer les résolutions afin de venir à bout des MGF”. Et, il a exhorté tous les participants à s’approprier la résolution et effectué un réel travail en ce sens. Kadi Koïta, conseillère à No Peace Without Justice, de rappeler que “les MGF sont un grand pion dans le puzzle des Violences Basées sur le Genre qui détruisent à petit feu les personnes qui les subissent”. Pour elle, “les gouvernements doivent s’engager par les lois pour continuer le combat parce que ces lois sont des mesures de prévention”. Kadi Koïta de terminer en lançant un cri de cœur “ n’oublions pas la souffrance des filles au nom des cultures osons dire non”. Pour le ministère de tutelle, représenté par Bessi Josiane, les décisions arrêtées au cours de cet atelier sauront aider à faire avancer la lutte contre les MGF.
Il faut signifier que cet atelier a enregistré plusieurs communications, dont celle sur la situation des MGF en Côte d’Ivoire, dite par OSSEY Marcellin. Une autre communication, celle d’ADOU Honorine de l’Association des Femmes Juristes de Côte d’Ivoire (AFJCI), a porté sur la présentation de la loi ivoirienne 98-757 du 23 décembre 1998 interdisant les MGF. Mme BANSE, Assistante Sociale à ASAPSU, s’est attardée sur les missions de l’ONG qui consistent à l’amélioration des conditions de vie socio-sanitaire des populations vulnérables et défavorisées des
milieux urbains et périurbains afin que par l’autopromotion, elles parviennent à un développement intégral. Quant aux docteur Corne obstétricien, la chirurgie réparatrice des femmes excisées est possible en Côte d’Ivoire et les interventions sont faites en fonction des types d’excisions.
Par ailleurs, pendant ces jours d’échange, trois groupes de travail ont été formés autour des thèmes suivants: prise en charge médicale, la législation et la prévention et approche communautaire. Ces réflexions ont consisté à faire ressortir les méthodes actuelles, leurs forces et faiblesses, les obstacles et les solutions. A la fin des travaux, des recommandations, des résolutions de même que des déclarations finales ont été enregistrées, toutes visant à mettre un terme aux Mutilations Génitales Féminines pour que, comme l’a signifié lïmam Cissé Djiguiba “ nous visons la tolérance zéro MGF en agissant ensemble”.
L’atelier sur l’intensification de l’action mondiale visant à éliminer les mutilations génitales féminines a vu la participation des représentants des institutions et de la société civile, y compris des représentants du gouvernement, des autorités locales, défenseurs des droits humains, groupes de femmes, médias, chefs religieux, leaders communautaires, travailleurs de la santé, enseignants. Sira
PORT-BOUET
FORMATION DES IMAMS AU MAROC
La 1ère promotion est de retour en Côte d’Ivoire
Cent imams formés au Maroc par le biais du Cosim sont de retour au pays depuis le jeudi 29 décembre 2016. Arrivés successivement le mercredi 28 et le jeudi 29 décembre derniers, les imams ont été accueillis par le Dr Arna Konaté, Directeur de l’Institut International de l’Imamat en Afrique (31 Afrique).
Le jeudi 29 décembre était l’arrivée de la dernière vague des imams formés au Maroc à l’institut Mohammed VI de Rabat. Ces imams, jeunes pour la plupart étaient contents de retrouver leur pays, la Côte d’Ivoire, après 2 ans de formation. Une joie se lisait sur tous les visages. Parents et amis les attendaient à l’aéroport International Félix Houphouët Boigny.
« Al hamdoulilah, nous rendons grâce à Allah. Nous disons merci à 31 Afrique et au Cheick Al Aima Boikary Fofana, de nous avoir permis de compléter notre formation. Nous avons beaucoup appris et ce dans tous les domaines. Cela a été très important pour nous. Car, l’imam en plus d’être guide spirituel est aussi membre de la société », a-t-on entendu.
Pour Imam Ouattara Soumaïla, Secrétaire général des Imams formés, “La formation a été très positive pour nous. Nous remercions infiniment le Roi Mohamed VI sans tout de même oublier le Président de la République SEM Alassane Ouattara.
Nous traduisons notre gratitude au Cheick Al Aima Boikary Fofana grâce à qui nous avons pu obtenir cette formation. Ce travail est le fruit d’une collaboration entre deux pays c'est-à-dire la Côte d’Ivoire et le Maroc. Grand merci à ces deux grandes personnalités grâce aux efforts conjugués desquelles nous avons pu suivre cette formation”.
Dr Arna Konaté, directeur des 31 Afrique, a pour sa part souhaité la traditionnelle Akwaba aux jeunes imams en ces termes : « La communauté musulmane se réjouit de votre arrivée. La volonté du Cheick Al Aima est d’avoir des Imams bien formés, prêts à relever les défis de l’émergence vers laquelle notre pays tend. Vous avez été bien formés pendant votre séjour au Maroc. Vous êtes à présent des modèles à la fois pour nous et pour les autres »
Fané N’Facoro
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Les avantages de l’avoine sur la santé
Les études montrent que l'avoine a plusieurs avantages sur la santé. Elle prévient l'élévation trop rapide de la glycémie et de l'insulinémie après un repas, tant chez les personnes diabétiques que chez celles qui ne le sont pas. On peut l'utiliser dans de nombreuses recettes!
Un bol brûlant de gruau d’avoine assaisonné de cannelle magique n’est pas seulement un plat réconfortant. Les études montrent que cette céréale a plusieurs avantages, elle prévient l’élévation trop rapide de la glycémie et de l’insulinémie après un repas, tant chez les personnes diabétiques que chez celles qui ne le sont pas.
Cette action est due à la richesse en fibres solubles de l’avoine. Les fibres se transforment en substance gélatineuse dans l’estomac, ce qui ralentit la digestion et, par conséquent, agit positivement sur la glycémie. L’avoine est également une excellente source de manganèse, un minéral qui joue un rôle dans le métabolisme du glucose sanguin. Des dizaines d’études ont permis de conclure qu’en consommant de l’avoine 5 ou 6 fois par semaine, on pouvait diminuer de 39 % le risque de diabète du type 2. Et comme il s’agit d’un grain entier, en consommant cette céréale tous les matins, vous vous rapprochez du but énoncé dans le 3e secret magique : trois de vos portions quotidiennes de glucides devraient être des grains entiers. De plus, l’avoine combat la maladie cardiaque, comme on l’indique désormais sur les emballages. On l’a prouvé sans l’ombre d’un doute au cours de plus de 40
études réparties sur 30 ans. Cet effet est largement dû aux bêta-glucanes, un type de fibres solubles présent dans l’avoine.
Autre avantage : l’avoine procure un
sentiment de satiété de longue durée. Dans une étude, on a observé que les personnes qui mangeaient de l’avoine au déjeuner ingéraient près d’un tiers de calories en moins au dîner que celles
qui avaient pris une céréale froide sucrée. (Le son d’avoine est aussi bon pour votre glycémie que les flocons.)
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LES REGIMES FONT-ILS GROSSIR ?
On pourrait croire qu'en limitant son apport alimentaire, on peut perdre rapidement du poids, mais les experts affirment que, à long terme, les régimes font plutôt grossir.
Qu’ils soient à base de pamplemousse ou de soupe au chou, qu’ils reposent sur des combinaisons alimentaires ou limitent l’apport en gras, les régimes restrictifs ne permettent pas de perdre du poids. Gardez à l’esprit que la très grande majorité despersonnes qui suivent un régime finissent par reprendre les kilos perdus, quand ce n’est pas plus. Si bien qu’elles sont habituellement à la diète pendant toute leur existence, du moins de manière intermittente. Privées de nombreux aliments, elles en viennent forcément àtricher; elles éprouvent alors un sentiment de culpabilité et l’image qu’elles ont d’elles-mêmes en souffre. Tout régime repose sur le principe que les aliments sont des ennemis; on en vient à oublier qu’ils nourrissent et sont source de bien-être. Et il n’y a vraiment rien de bon à attendre des régimes yo-yo, qui se traduisent par une chaîne sans fin de gain et de perte de poids.Quand on diminue brusquement son apport alimentaire, le corps, qui a été programmé pour survivre, ralentit son métabolisme afin de mieux conserver son énergie. C’est ce qui explique les
fringales: par exemple, on se gave de chocolat, histoire de refaire rapidement ses réserves d’énergie. C’est aussi pour cette raison que, au bout de deux ou trois semaines à se rationner, on arrive plus difficilement à perdre du poids.
En outre, contrairement à ce que bien des gens croient, au cours des premières semaines d’un régime draconien, on ne perd pas de la graisse mais les glucides qui sont stockés sous forme de glycogène dans les muscles et le foie. D’où la fatigue et la baisse d’énergie que l’on éprouve et qui résultent d’une diminution de la puissance musculaire. On perd aussi beaucoup d’eau, ce qui a pour effet d’atténuer les ballonnements et de donner l’impression qu’on a minci; en réalité, on a toujours la même quantité de graisse.
Solution: La clé, c’est l’équilibre. Pour atteindre un poids santé et le préserver, il est important de consommer des aliments riches en nutriments, ce qui permet également de protéger contre les maladies, de préserver son énergie et d’assurer son bien-être psychologique.
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El Hadj Imam Meité Al Imam
LA FOI ET SES IMPLICATIONS
Quels impacts sur le musulman P
La question de la nature de la foi est run des principaux thèmes abordés par le Coran en ce sens qu’il touche à l’essence même du message de la révélation et son but. Le terme de foi (imane) et ses dérivés y apparaissent ainsi à de nombreuses reprises.
Imane est le dérivé de la quatrième forme de la racine trilitère a-m-n, racine dont sont également issus les termes de amn et amân évoquant la paix, la confiance et la sécurité, ou encore de amâna, signifiant la fidélité et la probité ; de telle façon que le croyant est celui qui procure paix et sécurité à lui-même et aux autres. Si “mu’mîn” désigne le croyant, ce terme est également l’un des Noms de Dieu cités dans le Coran sourate 59 verset 23. Dans ce second cas, il peut signifier la foi incréée que Dieu a de Lui-même de par la connaissance absolue qu’Il détient de Sa propre personne mais aussi, dans le sens premier du mot, celui qui apaise, qui procure paix et sécurité. Dès le départ, la racine arabe de ce mot vient suggérer que la foi est une réalité ne se limitant pas au domaine des choses de l’esprit et à un simple assentiment. Quoi qu’il en soit, le fait que le nom de “mu’mîn” soit partagé à la fois par Dieu et Ses créatures témoigne de l’existence d’un lien étroit entre eux, une foi partagée de l’homme en Son créateur, et, réciproquement, du Créateur en Sa créature, selon un cercle vertueux ascendant.
Le Coran est parsemé de versets commençant par des formules telles que "ceux qui ont cru"/"ceux qui ont mécru" suivies de leurs caractéristiques respectives, venant souligner qu’en vue de mieux cerner l’essence de la foi, il est également nécessaire de l’étudier au miroir de ce à quoi elle s’oppose : la mécréance. Néanmoins, comme nous le verrons, la foi et la mécréance sont loin de se limiter à une opposition binaire se résumant au fait de croire ou de ne pas croire en Dieu: les lignes de partage entre elles sont bien plus subtiles et font intervenir d’autres paramètres.
L’origine de la foi et son essence
Le Coran considère que la foi fait partie de la nature primordiale de l’homme, qui a été créée selon "la religion" : "Dirige tout ton être vers la religion exclusivement [pour Dieu], telle est la nature que Dieu a originellement donnée aux
hommes", Coran (30:30). Elle tire son origine dans la création même de l’homme et est liée au dépôt (“amâna”, de la même racine que “ imane”) que Dieu a confié à l’homme, et qui consiste en la possibilité d’actualiser l’ensemble des perfections divines en lui. "Nous avions proposé aux cieux, à la terre et aux montagnes le dépôt. Ils ont refusé de le porter et en ont eu peur, alors que l’homme s’en est chargé, car il est très injuste [envers lui-même] et très ignorant" Coran (33:72).
Elle est donc ce qui permet à l’être humain de réaliser ce pour quoi il a été créé. Cependant, il est évident que tout homme n’a pas la foi, et le Coran lui-même évoque à de nombreuses reprises les mécréants(“kâfirûn”) La traduction imparfaite de ce mot en français par "mécréants", "infidèles" ou "mécréants" tend à nous voiler sa signification profonde qui est étroitement liée à la conception de la foi en Islam : le terme de “kâfir”, qui vient de la racine k-f-r, exprime l’idée de cacher et d’ensevelir une chose. Le “kâfir” ne rejette donc la foi qu’en apparence : il la cache, l’enfouit en lui, mais cette dernière n’en fait toujours pas moins partie de son être profond. Le mécréant est en réalité celui qui fait preuve d’ingratitude (kofr) en recouvrant d’un voile et en refusant de voir les grâces que Dieu a déposées en lui. Le Coran évoque ainsi la possibilité que des gens "couvrent leur foi par l’iniquité" Sourate 6 verset 82; l’idée de recouvrir impliquant l’idée que l’iniquité et l’injustice ne font pas disparaître la foi, mais ne font que l’envelopper d’un voile et l’empêcher de se manifester. Nous voyons ici l’importance de revenir à la racine des mots arabes et d’être conscient des connotations qu’elles véhiculent pour saisir le sens profond de la foi et de la mécréance en Islam ; cette richesse sémantique étant malheureusement perdue lors de la traduction. La foi telle qu’elle est présentée dans le Coran est donc un phénomène authentique et inhérent à chaque être humain, et non un épiphénomène issu de conditions historiques ou psychologiques particulières.
Sur la base de ce que nous venons d’évoquer, le terme de foi tel qu’il est utilisé dans le Coran peut être employé de deux façons : premièrement, en tant que réalité faisant partie de la nature de tout homme et qui se trouve en lui à l’état de latence, et deuxièmement, la foi qui est actualisée, vécue en toute conscience. En d’autres termes, le fait que la foi soit innée (fitrî) n’entraîne aucunement qu’elle soit présente à l’état d’actualité et de façon unique dans l’ensemble des êtres. Un tel constat est valable pour la majorité des penchants et désirs innés chez l’homme : selon la nature de chacun et les conditions sociales dans lesquelles il vit, certains de ces penchants peuvent être davantage sollicités et fortifiés aux dépens d’autres, ou peuvent le conduire à ignorer leur existence même. C’est notamment le cas des sociétés les plus matérialistes qui tendent à réduire l’homme à sa stricte dimension matérielle en focalisant exclusivement son attention sur les jouissances de ce monde, l’empêchant ainsi de prendre pleinement conscience de l’aspect spirituel de son être. L’actualisation de la foi est donc liée à son milieu et à la façon dont ce dernier va - ou non -susciter un rappel de cette dimension humaine, ou au contraire contribuer à l’enfouir sous mille préoccupations mondaines. C’est également dans ce sens que, comme nous le verrons, le Coran insiste de façon spécifique sur la dimension sociale de la foi et l’importance de vivre dans une société qui fournit ce rappel. Sur la base de cette distinction de deux niveaux de foi, il est donc possible d’avoir la foi et d’être mécréant, en l’enfouissant sous mille voiles ; le croyant au sens vrai étant doté de ce que nous pourrions qualifier de "double foi", ayant fait passer sa foi innée et latente à l’état d’actualité. La question de la définition de l’essence de la foi, prise ici dans sa dimension actualisée et consciemment assumée, a fait l’objet de nombreux débats au début de l’Islam, certains affirmant qu’elle ne consistait qu’en une seule profession verbale (iqrâr), d’autres qu’elle était un assentiment intérieur (tasdîq) sans actes, et d’autres encore qu’elle résidait en un assentiment devant nécessairement être accompagné d’actes en accord avec le contenu de cette foi.
Sur la base des versets du Coran, la foi en Dieu ne consiste pas seulement en ce que l’homme sache et reconnaisse qu’un Dieu unique existe et qu’Il est la vérité. En d’autres termes, le savoir n’entraîne pas nécessairement la foi, mais peut s’accorder avec l’orgueil et la dénégation : "Ils les nièrent injustement et orgueilleusement, tandis qu’en eux-mêmes ils y croyaient avec certitude", sourate 27 verset 14 ; "Ceux qui sont revenus sur leurs pas après que la guidance leur a été clairement exposée" sourate 47 verset 25. La certitude qu’une chose est vraie n’implique donc pas nécessairement d’avoir foi en cette chose: ainsi, le Diable sait que Dieu existe, mais il n’est pas croyant pour autant. Le savoir n’est qu’une condition de la foi, et non son essence.
Outre la connaissance, la foi implique donc un enracinement de la croyance dans le cœur, une adhésion profonde de l’être vis-à-vis de son contenu et un engagement concret pour elle. Cette adhésion s’accompagne d’une humilité
vis-à-vis du Créateur, conduisant peu à peu l’ensemble des forces de l’âme et du corps à agir en fonction de cette foi. En résumé, la foi n’est ni un simple savoir ou un assentiment indépendamment de tout acte, tout comme elle ne se résume pas non plus aux actes, étant donné que l’on peut agir par hypocrisie, elle est dans son essence un état intérieur profond appelé à transfigurer l’ensemble de l’être.
L’actualisation de la foi
Se pose alors la question suivante : comment passe-t-on d’une foi latente et innée à une foi actualisée et vécue consciemment dans le cadre de la religion ? Le Coran fait dépendre l’actualisation de la foi de certaines conditions préalables, comme le fait d’avoir de la crainte (“taqwâ”) : "Ceux qui croient et qui faisaient preuve de taqwâ" SouratelO verset 63. Comme nous l’avons évoqué dans un autre article, la taqwâ est un état intérieur propre à l’être humain qui lui permet de préserver son être de ce qui pourrait faire obstacle ou mettre en danger la réalisation de sa propre perfection et l’éloigner de sa vérité profonde. Cette idée implique qu’avant même d’adopter une religion ou même de croire consciemment en Dieu, l’homme est conscient qu’il est doté d’une dignité particulière qui le distingue des animaux. Ce sentiment le conduit à adopter un comportement propre à son espèce, en apprenant notamment à faire preuve de patience, de maîtrise de soi, d’humilité, de loyauté, et de respect vis-à-vis de son environnement, et en refusant de se soumettre au diktat de ses passions et de ses penchants matériels. En employant le passé, le verset cité plus haut souligne que ceux qui ont la foi étaient auparavant habités par la taqwâ. La taqwâ et la foi sont donc deux états étroitement dépendants l’un de l’autre, l’actualisation de la foi permettant en retour une consolidation de la taqwâ originelle qui trouve alors tout son sens, puisqu’elle est désormais consciemment utilisée dans le cadre d’un cheminement spirituel. La première sourate du Coran évoque également que ce Livre est un guide pour ceux qui sont dotés de taqwâ (al-muttaqîn), qui comprennent donc aussi ceux qui n’ont pas encore actualisé leur foi - et qui se caractérisent par le fait de croire en l’invisible, de prier, et de donner de leurs biens. En écho aux deux types de foi distingués plus haut, il existe également deux sortes ou niveaux de guidance : l’une, innée et située au sein de la nature divine primordiale (fitra) de l’homme qui rejoint cette foi originelle et lui permet d’être habité par la taqwâ, et une autre prodiguée par la révélation ; l’actualisation de la seconde reposant sur l’existence de la première. A l’opposé, les mécréants sont affectés par deux types d’égarement : une tendance originelle à adopter des comportements mauvais et hypocrites qui leur voile leur vérité profonde et constitue un premier égarement, puis un second, qui résulte du premier et les conduit à rejeter tout message spirituel : "Il y a dans leurs cœurs une maladie (de doute et d’hypocrisie), et Dieu laisse croître leur maladie" sourate2, versetl 0.
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El Hadj Imam Meité Al Imam
LA FOI ET SES IMPLICATIONS
Quels impacts sur le musulman P
C’est aussi sur cette base que nous pouvons comprendre ce verset au sujet d’une parabole : "Par cela, nombreux sont ceux qu’Il égare et nombreux sont ceux qu’Il guide ; mais II n’égare par cela que les pervers" Sourate2, verset 26; "Puis quand ils dévièrent, Dieu fit dévier leurs coeurs" Sourate 61, verset 5. Si la foi est une grâce divine, son actualisation dépend donc d’un acte libre et de dispositions négatives ou positives qui détermine en partie la façon dont Dieu se comporte vis-à-vis de chacun.
En plus du rôle des facteurs psychologiques tels que la taqwâ, l’intellect a une fonction centrale dans l’actualisation de la foi. Ainsi, si cette dernière ne se résume pas à des argumentaires théoriques, elle ne peut pas non plus être le résultat d’une imitation aveugle et dénuée de réflexion. Dans ce sens, le Coran insiste sur l’importance de la réflexion personnelle (ta’aqqol, tafakkor) au sujet de Dieu, de la création et de sa propre existence, afin de conférer à la foi une base intellectuelle solide. Il dresse également une critique de ceux dont les croyances reposent sur une imitation aveugle des pratiques de leurs parents, sans qu’ils ne s’interrogent sur leur validité et leur fondement : "Et quand on leur dit : “Venez vers ce que Dieu a fait descendre (La Révélation), et vers le Messager", ils disent : “Il nous suffit de ce sur quoi nous avons trouvé nos ancêtres.” Quoi ! Même si leurs ancêtres ne savaient rien et n’étaient pas sur le bon chemin...?" sourate 3, verset 104. Toute imitation n’est pas rejetée, il est notamment possible d’y avoir recours par la suite pour certains aspects de sa vie religieuse -, mais le fait même de croire en Dieu et le choix d’une religion doit être le fruit d’une décision personnelle et libre : "Quiconque le veut, qu’il croit, et quiconque le veut qu’il mécroie", sourate18, verset 29. L’acte de foi est donc un acte libre. La dimension de liberté conférant sa valeur à la foi est évoquée à l’occasion du récit de la mort de Pharaon, qui professe sa croyance en Dieu alors qu’il est en train de se noyer (sourate 10, verset 90) le rejet de ses paroles vient souligner que la foi n’a aucune valeur au moment de la mort et de la vue du châtiment, et que la croyance en l’invisible dans ce monde même est un élément indissociable de la foi. En le dotant d’intellect et de taqwâ, Dieu a donné à l’homme l’ensemble des éléments permettant de dévoiler le trésor de la foi qu’il détient en lui, même si ce dévoilement reste ultimement une grâce issue de Dieu et serait impossible sans Sa volonté : "Dieu guide qui II veut vers un droit chemin", Sourate 24, verset 46, "Dieu guide vers Sa lumière qui II veuf sourate 24, verset 35.
Une fois cette étape franchie, son Créateur continue de l’accompagner étroitement durant l’ensemble des étapes de sa foi. Le Coran affirme ainsi que Dieu élargit la poitrine du croyant pour le rendre capable de comprendre la vérité et le sens profond de l’ensemble du contenu des croyances religieuses. La foi permet d’acquérir une clairvoyance et une lumière par lesquelles il s’oriente, Coran 6:122; ces dernières pouvant être rapprochées de cette compréhension rendue possible par rélargissement de l’être : "Celui dont Dieu ouvre la poitrine à l’Islam et qui détient ainsi une lumière venant de Son Seigneur...." (39:22). Cette lumière l’accompagnera également dans l’Au-delà : "Le jour où tu verras les croyants et les croyantes avec leur lumière évoluant devant eux et à leur droite", sourate 57, verset 12. A l’inverse, le kâfir a la poitrine étroite et gênée, et ne peut saisir ce qui dépasse l’étroitesse de son
horizon personnel. Selon le Coran, sourate 22, verset 46, le cœur du mécréant est aveugle et endurci (39:22).
Le croyant est également aidé par un "esprif (rûh), source de vie et de connaissance issue de Dieu : "Il les a aidés d’un esprit venant de lui" (58:22), ainsi que par une quiétude qui renforce sa foi : "C’est Lui qui a fait descendre la quiétude dans les cœurs des croyants afin qu’ils ajoutent une foi à leur foi" (48:4). Si les hommes sont en apparence tous vivants, les croyants sont dotés d’une vie particulière et d’un niveau de conscience dont sont dépourvus les autres êtres. Plus profondément, la foi est la vie même, alors que la mécréance n’est rien d’autre que la mort et les ténèbres : "Est-ce que celui qui était mort et que Nous avons ramené à la vie et à qui Nous avons assigné une lumière grâce à laquelle il marche parmi les gens, est pareil à celui qui est dans les ténèbres sans pouvoir en sortir ?" (6:122).
De façon générale, le Coran exprime l’idée selon laquelle Dieu a une relation de proximité extrême avec les croyants, et leur apporte Son aide à chaque instant : ces derniers ont la particularité d’être en sécurité (lahum al-amn) et bien guidés (6:82). "Ceux qui disent : “Notre Seigneur est Dieu” et qui se tiennent dans le droit chemin, les Anges descendent sur eux. “N’ayez pas peur et ne soyez pas affligés ; mais ayez la bonne nouvelle du Paradis qui vous était promis. Nous sommes vos protecteurs dans la vie présente et dans l’Au-delà" (41:30-31 ). Cette aide est évoquée au travers plusieurs exemples dans le Coran, notamment lors des guerres des croyants contre les incroyants durant lesquelles Dieu envoie aux croyants l’aide d’anges (3:125) ou encore, en montrant les ennemis des musulmans peu nombreux à leurs yeux pour leur donner du courage, et les musulmans plus nombreux qu’ils ne l’étaient aux yeux de leurs ennemis en vue de les effrayer (8:44), venant souligner l’étendue et les modalités de l’aide de Dieu qui se manifeste jusque dans les regards et dans les cœurs. Ainsi, c’est aussi Lui qui unit les cœurs des croyants : "Il a uni leurs cœurs (par la foi). Aurais-tu dépensé tout ce qui est sur terre, tu n’aurais pu unir leurs cœurs ; mais c’est Dieu qui les a unis, car II est Puissant et Sage" (8:63). Le croyant mène une "bonne vie" issue de ses bonnes actions : "Quiconque, mâle ou femelle, fait une bonne œuvre tout en étant croyant, Nous lui ferons vivre une bonne vie" (16:97). Si les actes sont une condition de la foi, c’est également la foi qui donne toute sa valeur aux actes en les sacralisant. Dans ce sens, si nous dépassons les apparences, le mécréant ne peut pas, au sens profond du terme, faire de bonnes actions car son motif profond n’est pas Dieu mais sa propre personne, qui n’est en elle-même que néant. Même si son acte est bon en apparence, il est dénué d’esprit et n’est pas rattaché à la Source de vie, tel un mort que l’on aurait revêtu des étoffes les plus fines et paré de bijoux : l’apparence est belle, mais l’intérieur est mort. Tout s’écroulera par une simple brise, car seul ce qui est fait pour Dieu et fondé sur Lui peut subsister et être source d’un bien étemel : "Celui qui dépense son bien par ostentation devant les gens sans croire en Dieu et au Jour dernier ressemble à un rocher recouvert de terre ; qu’une averse l’atteigne, elle le laisse dénudé. De pareils hommes ne tireront aucun profit de leurs actes" (2:264). [9] Le Coran compare également les actes du croyant à un édifice solide qui perdurera dans l’Au-delà, alors que ceux du mécréant sont dénués de
fondation solide et voués à la destruction : "Lequel est plus méritant ? Est-ce celui qui a fondé son édifice sur la piété et l’agrément de Dieu, ou bien celui qui a placé les assises de sa construction sur le bord d’une falaise croulante et qui croulera avec lui dans le feu de l’Enfer ?" (9:109). C’est sur cette base que dans de nombreux versets, la mention des récompenses des bonnes actions est précédée de celle de la foi, qui est la condition même du fait qu’elles soient bonnes : "Dieu promet à ceux d’entre eux qui croient et font de bonnes œuvres, un pardon et une énorme récompense" (48:29) ; "Mais s’ils avaient donné à Dieu des associés, alors, tout ce qu’ils auraient fait eût certainement été vain" (6:88). Outre sa dimension intellectuelle, la foi implique également de s’engager de tout son être dans la voie que l’on a choisie : "Ô vous qui avez cru ! Vous indiquerai-je un commerce qui vous sauvera d’un châtiment douloureux ? Vous croyez en Dieu et en Son messager et vous combattez avec vos biens et vos personnes dans le chemin de Dieu" (61:10-11).
De par la lumière dont ils bénéficient et leur foi qui enracine leurs actes dans l’éternité, les croyants sont qualifiés de "bienheureux" ou "ceux qui réussissent' (qad aflaha al-mu’minûn, 23:1 ). L’emploi de la racine f-l-h, qui exprime à l’origine l’idée de fendre un matériau dur et par extension celle de triomphe et de victoire, vise à souligner que les croyants sont ceux qui arrivent à réaliser leur souhait le plus profond à la fois dans ce monde et dans l’Au-delà : dans ce monde, en menant une vie équilibrée, vécue avec espoir et honneur, qui leur permettra d’accéder à la vie éternelle auprès de leur Seigneur.
L’actualisation et l’approfondissement de la foi est donc le fruit d’une subtile alliance entre volonté divine et libre arbitre humain, entre une croyance intérieure profonde et la réalisation d’acte en accord avec le contenu de cette foi, qu’il importe ici de préciser.
Les éléments constitutifs de la foi
La foi rassemble l’ensemble des croyances et connaissances (ma’ârif) au sujet du Principe de la création et de l’Au-delà, ainsi que les
préceptes de la religion incluant les actes d’adoration et l’ensemble des règles organisant la vie individuelle et sociale communiqué à l’homme au travers de la révélation. Les principaux éléments de cette foi sont évoqués au début de la seconde sourate du Coran, et consistent à croire en l’invisible (qui comprend à la fois Dieu, Ses anges et tout phénomène non visible avec des yeux de chair), en l’existence d’une vie future, ainsi qu’en la révélation divine en général (2:3-4). Ces deux premiers éléments déterminent à la fois l’existence de Dieu et l’idée d’un retour vers Lui qui va donner son orientation à l’ensemble de la vie humaine. De manière similaire, dans d’autres versets, le contenu de la foi est défini comme le fait de croire en Dieu, Ses anges, Ses livres et Messagers (2:285), ainsi qu’en la Résurrection (60:6). Avoir foi en Dieu implique de croire en Son prophète étant donné qu’il est Son envoyé diffusant Son message. Dans ce sens, plusieurs versets mentionnent successivement le fait d’avoir foi en Dieu et en Son prophète comme deux éléments d’une réalité unique : "Vous croyez en Dieu et en Son Messager" (61:11). Néanmoins, le Coran insiste sur le fait que croire en Dieu n’implique pas seulement d’avoir foi en un Prophète, celui de l’Islam, ou tout autre, mais de croire en l’ensemble des messagers divins et en ce qu’ils ont révélé pour guider l’homme : "Le Messager a cru en ce qu’on a fait descendre vers lui venant de son Seigneur, et aussi les croyants : [.. .]“Nous ne faisons aucune distinction entre Ses messagers”." (2:285).
Plus profondément, la foi, qui s’enracine dans la nature même de l’homme, consiste à reconnaître et à sentir en soi-même cette vérité selon laquelle nous sommes par essence dépendants d’un Autre dans tout notre être. L’essence et le fondement même de la foi est donc le sentiment profond d’une dépendance d’où découle la croyance en un Être invisible sur lequel repose l’ensemble de ce qui est et qui répond à tous les besoins, dont, pour l’homme, celui de découvrir le sens profond de sa propre existence : "Ô hommes, vous êtes les indigents ayant besoin de Dieu" (35:15).
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' Fie de la communauté
TREICHVILLE
CEREMONIE DE TRENTENAIRE
Ibrahima Khalil
Le SMCI présente ses sept promotions
Le groupe islamique de Koumassi des Scouts Musulmans de Côte d’Ivoire (SMCI) a organisé à la fédération ivoirienne du scoutisme ces festivités du trentenaire du 23 au 25 décembre 2016.
Fondé pour apporter une éducation citoyenne et responsable aux jeunes filles et garçons musulmans, le mouvement
scout est apparu dans le milieu musulman en 1986 dans la commune de Koumassi. Malgré les préjugés non fondés sur le
mouvement et les différentes interpellations de certains parents, feu docteur Gnamankro Doumbia, Imam Diaby Seydou et feu Imam Marna Cissé, fondateur d’une école coranique ont su relever les défis en permettant à certains jeunes d’apprendre leur religion d’une autre manière. Sans aucun financement, ni de subvention, ils ont permis à certains d’entre eux de se frotter à d’autres scouts de religions différentes à travers des voyages à l’extérieur du pays. A force d’acharnement, le mouvement s’est étendu au niveau national. Pour permettre à tous de connaitre le travail abattu, la journée du 25 décembre a été choisie pour faire une présentation du groupe. Lors de cette activité, il y’a eu la présentation des drapeaux de la Côte d’Ivoire, des SMCI et des étendards du groupe de Koumassi et du trentenaire. Ainsi, le chef Fofana Ibrahim, pendant sa
communication, a salué la mémoire des Imams Marna Cissé, Chams Cissé et du docteur Gnamankro Doumbia qui Leur ont permis d’acquérir des formations et d’être des modèles dans la société. Il termine pour encourager la jeune génération à suivre les règles établies par le mouvement. Suite à cela, il y’a eu une projection de film, le passage et la présentation des différentes promotions des camps de formations initiées depuis 2004. Ce sont entre autre la promotion madame Traoré en 2004, celle de l’Imam Koné Abdrahmane en 2007, de l’Imam Haidara Mohamed Lamine en 2009, de la promotion Kano en 2010, suivi en 2011 de la promotion Koné Blaky, en 2015 de madame Bakayoko et de la promotion Samaké Vakaramoko en 2015. La nuit a été consacrée par un feu de camp au cours duquel, chaque groupe scout présent a fait des démonstrations.
ENTRETIEN AVEC...
IMAM DIABY SEYDOU (président du conseil national des SMCI)
“Notre rôle est de suivre l’évolution du mouvement sur toutes ses formes”
Pionnier du mouvement scout dans le milieu musulman, Imam Diaby Seydou, président du conseil national des SMCI, nous parle de son évolution et de sa nouvelle mission.
Que représente pour vous ces trente (30) ans ?
Ces trente ans représentent un moment de réflexion sur notre bilan et au cours duquel, il y aura analyse des actions réalisées, celles non réalisées et de s’orienter dans l’avenir. Enfin un remerciement à l’endroit du Créateur
qui nous a permis d’être en vie jusqu’aujourd’hui.
En tant que pionnier de ce mouvement, quelles ont été les difficultés rencontrées au cours de la mise en place des groupes? Au cours des premiers moments de la mise en place de ce mouvement, il y’a eu plusieurs difficultés que nous avons pu braver à notre manière. En effet, les hommes nous reprochaient de prendre des jeunes filles et garçons que nous conduisons à la foret du Banco pour faire de mauvaises pratiques. Cette situation est remontée au niveau des parents qui nous ont interpellé. Bafoué dans notre foi et honneur, c’est ainsi qu’un des nôtres, à savoir feu Docteur Doumbia Gnamankro a décidé de donner l’occasion à une jeune fille scout Mariam Dosso de participer tout frais payé à un camp national en Afrique du Sud pour mieux être imprégnée du mouvement. Son retour au pays avec sa nouvelle compréhension de la vie et les actions posées a permis aux parents
réfractaires de mieux cerner le scoutisme et permettre à leurs enfants d’y participer.
A cette période, quelles étaient votre source de financement ?
Pendant ces périodes, nous n’avons pas de financement. Toutefois, grâce aux actions de la fédération ivoirienne du scoutisme, nous avons pu effectuer des voyages à l’extérieur au Mali et au Sénégal. Pour des raisons d’incompréhension entre l’AEEMCI et nous, nous n’avions pas pu effectuer le voyage sur l’Egypte.
Quelle est l’évolution du scoutisme musulman en Côte d’Ivoire ?
En premier lieu, notre mouvement est reconnu par les autorités administratives. En plus, le COSIM le reconnaît, ce qui est très important dans la mesure où c’est cette structure qui oriente la communauté. Parlant du mouvement, il est représenté sur l’ensemble du territoire où nous avons des groupes pour les communes, les quartiers,
des conseils régionaux et un bureau exécutif national. Les membres sont des personnes qui ont des responsabilités dans ce pays et des jeunes qui essaient d’orienter leur vie professionnelle.
Quel rôle joue le conseil national ?
Notre rôle est de suivre l’évolution du mouvement sur toutes ses formes. En tant que musulman, nous mettons l’accent sur les valeurs religieuses et veillons à ce qu’il n’y ait pas de dérapage au niveau des comportements des uns et des autres. Lors des incompréhensions de part et d’autre, nous intervenons afin de trouver une solution capable de ramener l’ordre dans la famille.
Votre mot de fin ?
Mon vœux est de saluer toutes ces personnes présentent tels les scouts laïques, catholiques avec qui nous avons commencé le mouvement. Enfin, dire à la nouvelle génération de bien suivre ce mouvement qui lui permettra d’être un modèle dans la société.
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11 flE DE LA COMMUNAUTE
YOPOUGON
BALADE A L’ÎLE BOULAY
Ibrahima Khalil
Le personnel d’Islam Info observe une journée recréative
La journée du 11 décembre 2016 a été choisie par le personnel de Vhebdomadaire Islam Info pour effectuer une sortie détente sur Vile Boulay.
La traversé de la lagune par les visiteurs.
Suite à une invitation de Niaoné Zakaria, un ancien infographiste au journal Islam Info, le personnel du journal a fait une excursion à l’île Boulay. Cette sortie détente vient à point nommé car après une période de travail, le personnel a abandonné son stylo pour se déstresser à travers les visites de sites touristiques. L’excursion commence à Wheures ce dimanche du mois de décembre 2016 dans un bateau-bus de la Société Abidjanaise des Transports (SOTRA) en direction d’île Boulay. Quand l’embarcation fait dos au quai de la gare sud du Plateau, après quelques navigations sur la lagune Ebrié, le port d’Abidjan se dresse devant les participants dans toutes ses dimensions. La balade continue toujours en direction de l’île Boulay et quand nous arrivons en eau profonde, une découverte nous chagrine. Le cimetière des bateaux ou du moins ce qu’il en reste, c’est-à-dire pratiquement rien car le cimetière n’existe que de nom. Lorsque le bateau-bus dépasse cet endroit
l’île Boulay se rapproche de nous. C’est un ensemble de 13 îles s’étendant sur 18km de long avec une superficie de 2000 hectares. L’île Boulay fait partie du plan d’eau général ivoirien ayant une superficie de 61000 hectares qui s’étalent sur 156 kilomètres de la baie d’Assinie à la frontière du Libéria divisés en 16 lagunes dont la plus importante est la lagune Ebrié. Lorsque le bateau accoste dans l’une des treize îles, toute l’embarcation descend et s’adonne aux plaisirs. C’est la croisière en balade avec tout ce que cela suppose comme jeux et farniente. Notons que l’île Boulay qui fait partie de la commune de Yopougon, doit son nom à un colon blanc du nom de Boulay qui y avait sa plantation. Les villages qui la composent sont : Ossibissa, N’gbossroya, Quartier baoulé, Eden city, de Mister Brown, johnnykro, Mangokro. Azito palace, Azito Beach, l’Eden Beach 1970, African paradise et enfin N’zimakro.
KOUMASSI
COMEMORATION DE LA NAISSANCE DU PROPHETE MOUHAMMED (SAW)
Cherif Oumar Abdel Aziz invite à la pratique de la tidjanya
Le dimanche 08 janvier 2017 la section “Hamdi” du cercle spirituel Nasrulllm Côte d’Ivoire a organisé sa première édition de la célébration de l’anniversaire du Prophète Mouhammed (saw). Cette cérémonie qui a enregistré plusieurs adeptes de la tidjanya s’est tenue au quartier grand marché de la commune de Koumassi.
Sensibiliser les jeunes musulmans sur les bonnes pratiques dans la spiritualité islamique et sortir la zawiya de la morosité, étaient l’objectif de cette cérémonie. Pour cette première sortie, Moukhadam Sawadogo Aboubakar, responsable de la zawiya Hamdi et ses frères de Hamdi ont mis le bouchon double en optant pour leur guide spirituel Cheick Cherif Oumar Abdel Aziz pour une conférence sur l’importance de la tariqua tidjanya pour le musulman. Sous le regard bienveillant, l’éminent conférencier a, avec éloquence, indiqué que la tidjanya vise à promouvoir la constance dans l’adoration d’Allah, raison principale de la création de l’espèce humaine et les djinns. Pour mieux véhiculer son message, Cheick Cherif a expliqué en vrai maître, la pratique de la tidjanya qui consiste en la demande de l’expiation des péchés à travers la formule “Astagfiroulah”, la sôlat sur le prophète (saw) et la profession de foi. Pour lui, la pratique tidjanite n’est que “ la connexion de l’homme à Dieu”. Il n’a pas manqué de mentionner quelques avantages liés à cette
pratique spirituelle qui sont entre autres la miséricorde de Dieu et le rapprochement de Dieu. Le guide de Nasrul ilm Côte d’Ivoire s’est d’ailleurs félicité de la propagation de la tidjanya dans ce monde dominé par l’immoralité et la perversité. Selon lui, la tidjanya est un creuset dans lequel les jeunes se forgent dans la spiritualité. C’est pourquoi, avant de clore sa communication, il a exhorté tous les musulmans à devenir des “Tidjanites” afin de garantir leurs accès au paradis. “Quiconque meurt tidjanite, rentrera indubitablement au paradis” Insiste t-il. Notons que cette première édition du maoulid de la zawiya a enregistré la présence de plusieurs délégations venues d’autres localités du pays notamment Soubré,Gagnoa, Bouaflé et Yopougon, Treichville, Gonzagueville. Cette cérémonie a été animée par les cantiques à la gloire de Prophète Mouhammed (saw) chantés savamment par des chantres tidjanites.
Abou Soufyane
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DE LA COMMUNAUTE
ANYAMA/PK18-SCIERIE
CÉRÉMONIE DE POSE DE PREMIÈRE PIERRE
Bientôt un complexe socio-éducatif et religieux pour la communauté musulmane
La communauté musulmane d’Anyama pk 18 scierie à travers l’un de ses dignitaires Imam Nourdine Coulibaly veut offrir un complexe socio-éducatif et religieux à toute la population ivoirienne. Elle a organisé à cet effet, une cérémonie de pose de la première pierre, le jeudi 05 janvier 2017 dans ladite commune.
Dans le souci de doter la communauté musulmane de Côte d’Ivoire de plus d’infrastructures socio-éducatives adéquates tout en bénéficiant de l’agrément d’Allah (swt), l’Imam Nourdine Coulibaly, donateur du futur
complexe socio-éducatif et religieux a exprimé sa grande joie face à cette cérémonie inaugurale du chantier. Il a fait savoir que cet acte vient à point nommé témoigner de son asservissement et sa Foi en Dieu, car rien ne
pourrait justifier une telle générosité si ce n’est : « que avec la crainte de Dieu » a-t-il signifié. Poursuivant son propos, l’Imam Nourdine a évoqué que les hommes de Dieu les mieux guidés sont ceux-là qui croient à un jugement dernier, qui œuvrent dans Son sentier, qui prient et construisent des Mosquées. Corroborant son exposé, il s’est fondé sur l’hadith du Prophète (saw) : « Quiconque meurt en laissant derrière lui un enfant bien éduqué, un puits profitant aux hommes, un abri pour les voyageurs ou une mosquée où on loue Dieu, n’aura pas vécu inutilement, car de sa tombe, il recevra les bénédictions de ses œuvres ». Pour terminer, il a invité toute l’assistance d’être des acteurs privilégiés dans la réalisation de ce projet en faveur de la population. Pour Falikou Soumahoro (2ème adjoint au maire de la commune d’Anyama), cette œuvre s’inscrit dans la droite ligne des missions de l’autorité qu’il incarne. Il n’en dira pas moins, parce qu’il est du devoir de la mairie d’apporter le développement économique et socio-éducatif dans les confins de sa circonscription. Selon lui, cette religion musulmane ne connaîtrait l’essor qu’à travers un dynamisme accru de formation éducative et religieuse dans un environnement adéquat. Il indique par ailleurs, qu’il se porte garant de transmettre en bonne et due forme le message de ce projet à sa hiérarchie en guise d’une implication active. Imam Soumahoro, représentant le Cosim, quant à lui a rappelé en ces termes: "nos Mosquées, en plus d’être des lieux de culte, elles servent aussi de lieu de rassemblement et de formation pour le fidèle musulman. Et ses lieux manquent de plus en plus d’espaces
suffisants pour l’accueil des fidèles”. Fort de ce constat, il a exhorté les participants, selon leur domaine de compétence, de participer aux activités inhérentes à la mosquée. Il a clos son allocution avec des mots d’encouragement et de bénédictions à l’endroit de son jeune frère Imam Nourdine Coulibaly.
Il est à noter que cet édifice sera bâti sur une superficie de 1200 m2 comprenant une Mosquée, une école confessionnelle d’un bâtiment à deux niveaux, un logement pour l’Imam, des bureaux, une salle de réunion etc Nous rappelons que cette cérémonie était placée sous l’autorité spirituelle du Conseil Supérieure des Imams (COSIM) et sous la présidence du Conseil National Islamique (CNI). Elle a été rehaussée par la présence de personnalités politiques, religieuses et de fidèles musulmans de la commune d’Anyama du district d’Abidjan.
Cissé.A
IMPRESSIONS DE..
FALIKOU SOUMAHORO (2ème adjoint au maire de la commune d’Anyama)
“Il va de soit que ce sont les musulmans qui développent les villes de Côte d’Ivoire”
Je suis très ému d’être à cette pose de la première pierre de ce complexe socio-éducatif et religieux de la commune d’Anyama.
Tout ce que nous faisons Ici-bas commence par le nom de Dieu et se termine par le nom de Dieu. On ne peut cependant vivre sans avoir un lieu pour louer Dieu et aucun lotissement ne se fait
sans un lieu de culte. Mais, malheureusement ses lieux de culte ont été morcelés pour des habitations. Or dans ce cas d’espèce, les musulmans sont lésés. Et moi, en tant que urbaniste et architecte, je suis sidéré de voir que toutes les réserves affectées aux lieux de cultes sont affectées à d’autres fins inutiles. Nous allons voir avec mon aîné, monsieur le maire, comment anticiper nos projets dans les différents nouveaux quartiers. Parce qu’il va de soit que ce sont les musulmans qui développent les villes de Côte d’Ivoire. Donc, il est nécessaire de leur réserver des lieux de cultes appropriés. Nous allons mettre une politique de développement de notre religion pour aider nos coreligionnaires dans ces genres d’actions. J’encourage et félicite mon jeune frère pour ses grandes idées d’entreprise.
HONORABLE SIAKA OUATTARA (Député d’Anyama)
“J’exprime ma gratitude aux initiateurs de ce prolet”
ISSIAKA SYLLA
(Secrétaire général du Cosim d’Anyama)
“Aujourd’hui, par la grâce de Dieu, nous avons lait un bon pas en avant”
C’est un sentiment de joie qui nous anime d’être Iprésent sur le lieu de construction d’une mosquée. J’exprime ma gratitude aux initiateurs de ce projet. Nous profitons de l’occasion pour présenter nos vœux les meilleurs à toute la communauté musulmane et au Président de la République son excellence Alassane Ouattara qui mène beaucoup d’actions de bienfaisance à l’endroit de tous les courants religieux de la Côte d’Ivoire.
C’est une fierté pour nous que ce projet puisse voir le jour. Nous avons participé à son élaboration pendant un bon moment. Et aujourd’hui, par la grâce de Dieu, nous avons fait un bon pas en avant. Nous prions Dieu à ce que sa finition se déroule dans de meilleures conditions.
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Par Paré
ETATS-UNIS
Donald Trump nomme son gendre Haut-conseiller à la Maison Blanche
Alors que débutent ce mardi 10 décembre les auditions de confirmation des futurs «ministres» de son gouvernement, le président élu américain Donald Trump a nommé son gendre, Jared Kushner, haut conseiller à la Maison Blanche. Une nomination qui fait grincer des dents.
La nomination de Jared Kushner n’est pas une surprise. Le gendre de Donald Trump a été son conseiller de l’ombre durant la campagne présidentielle. Discret mais très écouté, il est devenu incontournable sur les dossiers de politique étrangère, selon la presse américaine. Même si il y a quelques mois encore, il n’avait aucune expérience en politique.
Fils d’un richissime homme d’affaires, le jeune homme de 36 ans a fait fortune dans l’immobilier, comme Donald Trump, dont il a épousé la fille Ivanka, 34 ans, la plus politique des enfants de Donald Trump -c’est elle qui avait annoncé la candidature de son père à la présidence en juin 2015-, avec laquelle il a trois enfants.
La nomination de Jared Kushner comme conseiller à la Maison Blanche pose toutefois problème. Elle risque de renforcer les soupçons de népotisme et de conflit d’intérêt même si Kushner a promis de laisser ses affaires à l’écart et de ne pas toucher son salaire d’entrepreneur durant son nouveau mandat.
Cette nomination risque aussi d’alimenter les critiques sur la brochette de conseillers fortunés qui entourent Donald Trump, alors que ce dernier a promis, durant sa campagne, de défendre les perdants de la mondialisation.
Par RFI
LE MAROC INTERDIT LA FABRICATION OU LA VENTE DES BURQAS
Selon la presse, les autorités, qui n’ont pas communiqué officiellement, ont interdit “l’importation, la fabrication et la commercialisation” de la burqa.
Le Maroc a interdit la fabrication et la vente de la burqa, ce voile intégral musulman, de tradition afghane, qui couvre complètement la tête et le corps, a rapporté la presse
marocaine. Le port reste autorisé et cette interdiction serait, toujours selon la presse, motivée par des raisons sécuritaires : « Des malfrats ont à maintes reprises utilisé ce vêtement pour perpétrer leurs crimes », affirme au site Le360 une source « de haut rang au ministère de l’Intérieur ». « Nous avons pris la mesure d’interdire totalement l’importation, la
fabrication et la commercialisation de ce vêtement dans toutes les villes et localités du royaume », confirme cette même source.
Le ministère a en effet diffusé une circulaire à ses agents en charge des commerces dans les villes leur signifiant de ne plus autoriser la confection et la commercialisation des burqas à compter de cette semaine, selon plusieurs
titres de la presse locale. Aucune annonce officielle ou communication publique sur le sujet n’avait cependant été faite.
« Niqab afghan »
Dans certains quartiers commerçants de Casablanca, capitale économique du pays, des agents du ministère de l’Intérieur ont mené lundi des « campagnes de sensibilisation auprès des commerçants pour les informer de cette nouvelle décision », indique le site Médias 24. À Taroudant (sud), le pacha de la ville (haut fonctionnaire administratif) a ordonné à des commerçants qui fabriquent et confectionnent des burqas de liquider leur stock dans les 48 heures, et de stopper toute fabrication e commercialisation de ce vêtement à l’avenir, selon un document qui circule sur les réseaux sociaux, largement repris par les médias locaux.
Idem dans la petite ville de Ouislane (centre-nord), où le pacha a enjoint aux commerçants d’arrêter dans les 48 heures la commercialisation de la burqa, qu’il qualifie de « niqab afghan », sous « peine de voir la marchandise saisie », comme le montre un autre document officiel relayé par la presse.
Parlepoint.fr
GAMBIE
Yahya Jammeh limoge 12 ambassadeurs ayant réclamé son départ
Douze diplomates ^ambiens ont été limogés par le chef de l’Etat Yahya Jammeh. Ils
avaient invité ce dernier à céder le pouvoir à Adama Barrow, vainqueur de l’élection présidentielle du 1 er décembre.
« Le gouvernement gambien a rappelé douze ambassadeurs après avoir mis fin à leurs fonctions, a déclaré une source au ministère ayant requis l’anonymat. Je ne sais pas pourquoi le président Yahya Jammeh les a limogés. Mais je peux vous dire que ce sont des ambassadeurs qui ont félicité le président élu Adama Barrow pour sa victoire. »
Il s’agit des ambassadeurs aux États-Unis, au Sénégal, aux Nations unies, en Chine, en Russie, en Grande-Bretagne, en Turquie, en Belgique, en Espagne, à Cuba, en Guinée-Bissau et en Éthiopie. Ces diplomates avaient adressé fin décembre à Yahya Jammeh une lettre lui demandant de céder le pouvoir.
Mauvais perdant ?
La Gambie traverse une crise née de l’élection présidentielle du 1er décembre. Dans un premier temps, Yahya Jammeh avait félicité son opposant Adama Barrow pour sa victoire. Mais le 9 décembre, le président en exercice, qui dirige le pays d’une main de fer depuis 22 ans, a annoncé qu’il contestait désormais les résultats.
Battu de quelque 19 000 voix, Jammeh a porté l’affaire en justice. Le 13 décembre, son parti a saisi la Cour suprême d’une demande d’annulation de l’élection, arguant d’irrégularités dans la comptabilisation des votes et l’organisation du scrutin. Deux autres recours ont également été déposés le 3 janvier, dont une émanant du chef de l’État lui-même.
Pressions internationales
Depuis son revirement, Jammeh est mis sous pression pour quitter le pouvoir le 19
janvier, après l’expiration de son mandat. La Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao, 15 pays), a notamment dépêché une mission de dirigeants à Banjul le 13 décembre, sans succès, et multiplie les réunions sur le dossier. Malgré ces pressions, Yahya Jammeh a assuré le 20 décembre qu’il ne céderait pas le pouvoir tant que la Cour suprême n’aurait pas statué sur ses recours électoraux. Cette juridiction doit se réunir ce mardi 10 janvier. Mais des incertitudes planent sur l’audience, plusieurs juges non gambiens n’ayant pas officiellement accepté d’y siéger. Ex-colonie britannique de moins de deux millions d’habitants, la Gambie fait souvent appel à des magistrats d’autres pays anglophones, notamment en provenance du Nigeria, pour renforcer son système judiciaire.
Par jeuneafrique
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Par Pamanta
NUMEROS UTILES
^^=^^= QUESTION DE LA SEMAINE ^^=^^= Que doit faire le musulman de l’argent qu’il a ramassé dans la rue?
FOFANAYSSOUF
En ce qui me concerne, je pourrai dire que si je ramasse de l’argent dans la rue et qu’il y a des personnes permanentes sur les lieux, je le leur remettrai afin qu’ils le remettent au propriétaire au cas où il repasse rechercher son argent. Dans le cas contraire s’il n’y a pas de personne permanente sur les lieux, je ferai une affiche de recherche d’argent en mentionnant mon adresse, sans mettre la somme.
EVE
Si je ramasse de l’argent, dans un premier temps s’il y a une adresse sur l’enveloppe je chercherai la personne à qui appartient la somme. En plus, s’il n’y a rien comme adresse, je l’offrirai à une personne qui est plus dans le besoin.
MOHAMED
Assalam alaykoum. Pour répondre à cette question, je pense qu’il serait préférable de demander aux personnes présentes à l’endroit où l’on a ramassé l’argent en vue d’identifier le propriétaire. Dans le cas où le propriétaire n’est pas identifié, je conseillerais de remettre cet argent à un nécessiteux ou la mettre dans la caisse d’une Mosquée; Allah sait mieux!
SOW
Vivant dans un pays qui n’est pas régi par les normes islamiques, s’il arrivait qu’une personne ramasse de l’argent, l’utilisation dépendra de sa foi. Il peut garder pendant une période jusqu’ à retrouver le propriétaire. Toutefois, s’il ne connait pas le propriétaire, il peut s’en servir.
SUJET A DEBATTRE PROCHAINEMENT
L’utilisation des contraceptifs est-elle admise pour la femme musulmane ?
Donnez votre avis sur la question en participant à la rubrique “débat” sur le site d’Islam Info, à l’adresse : www.islaminfos.net
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AEROPORT FELIX HOUPHOUET BOIGNY Tél: 21 75 79 01 / 21 75 79 02
At-tachahoud
1-At-Tahiyyâtou Lilâhi azakiyatoulilah wat-Tayyibâtou,-Sâlawâtoulilah as-Salâmou ‘alayka Ayyouhan-Nabiyyou wa Rahtmatou-Lâhi wa Barakâtouhou, as- Salâmou ‘Alayna wa ‘ala ‘ibâdillâh is-Salihina, Ash-hadou an laa ILâha llla-llâhou wa ash-Hadou anna Muhammadan ‘Abdouhou wa Rassoullouh.
Traduction :
Les salutations sont pour Allah, ainsi que les prières et les bonnes oeuvres.
Que le salut soit sur toi, ô Prophète, ainsi que la miséricorde d’Allah et Ses bénédictions.
Que le salut soit sur nous et sur les serviteurs vertueux d’Allah.
J’atteste qu’il n’y pas de divinité digne d’adoration en dehors d’Allah, Et j’atteste que Muhammad est Son serviteur et Son messager.
2- Allahoumma Salli ‘ala Mouhammadin wa ‘ala Alî Mouhammadin, kama sallayta ‘ala Ibrâhima wa ‘ala Alî Ibrâhima, Innaka Hamîdoun Majid. wa Bârik ‘ala Mouhammadin wa ‘ala Âli Mouhammadin, kama Bârakta ‘ala Ibrâhîma wa Âli Ibrâhima, Innaka Hamidoun Majid
Traduction :
Ô Seigneur, prie sur Muhammad et sur la famille de Muhammad Comme Tu as prié sur Ibrahim et sur la famille d’Ibrahim, Tu es certes Digne de louange et de glorification.
Ô Seigneur, accorde Tes bénédictions à Mouhammad et à la famille de Muhammad Comme Tu as accordé Tes bénédictions à Ibrahim et à la famille d’Ibrahim, Tu es certes Digne de louange et de glorification.
Islam Info N° 579 du Mercredi 11 au Mardi 17 Janvier 2017-du Araba 12 au Tarata 18 Rabia Sani 1438H
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SLAM AU FEMININ
nfïdence
Sidibé Ramatou
moignage
Par Abou Soufyane
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Un étrange sentiment de soulagement
AVERTISSEMENT
L'animation de cette rubrique revient aux lecteurs d'Islam Info. Nous saluons l'intérêt qu'ils ne
cessent d'accorder à «Témoignage ». Et, nous tenons à le souligner : les textes publiés dans le cadre de cette rubrique n'engagent que leurs auteurs. Et nous exhortons nos
lecteurs à, non seulement réagir par rapport à ces textes, mais à nous proposer leurs réflexions par rapport à leur aventure qu'ils ont vécue, à un témoignage...
L enfant adulte a parfois un troublant ressenti de soulagement au décès de son parent. Ceci n'est absolument pas en contradiction avec le fait qu'il souffre de la disparition de son parent qui aimait peut être plus que tout. Ce soulagement -qui n'est bien sûr pas présent chez tous les enfants adultes en deuil- est très subtil et se décline sur deux axes: le premier est un soulagement face à l'arrêt de la souffrance de son parent -celui-ci ne doit plus désormais s'épuiser à lutter contre son cancer, il est enfin affranchi de l'enfer de l'Alzheimer etc. Sa mort signe la fin de ses tourments et ceci est source d'apaisement pour l'enfant adulte.
Le deuxième axe est plus intime. Le parent a été celui qui a régi une partie de l'existence de l'enfant. Son influence, son jugement, ses critiques parfois affectent et influencent profondément l'enfant, même quand celui-ci atteint l'âge adulte. Combien d'hommes et de femmes adultes continuent à moduler leurs choix et leurs décisions (consciemment ou non) en fonction de ce qu'ils croient que leur parent va en penser? Avec le décès du parent, c'est comme si I' "Œil de Moscou" se fermait à tout jamais: l'enfant adulte n'a plus de "compte à rendre", il n'a plus de décisions à prendre en prenant plus ou
ïe de couple
Les critères Pour choisir
son conjoint
Quatrième point: C'est dans le cadre des critères précédents que l'on tiendra compte de l'apparence physique. Car ce critère-là a aussi son importance. Le Prophète avait dit à un homme qui pensait épouser une femme ansârite : "Regarde-la. Les Ansâr ont quelque chose de particulier dans les yeux" (rapporté par Muslim). A al-Mughîra ibn Shu'ba, le Prophète dit de même : "Va et regarde-la. Cela sera plus à même de faciliter l'affinité entre vous deux" (rapporté par at-Tirmidhî). Cliquez icipour découvrir ce que, dans quelle circonstance, il est permis de regarder chez une femme qu'on envisage d'épouser.
Cinquième point: Il ne faut enfin pas oublier que les sources de l'islam enseignent que la jeune femme a le devoir de demander l'avis de ses parents (en fait son père, mais celui-ci doit de toute façon consulter la mère de sa fille). Quels sont
moins consciemment en compte les jugements ou critiques potentielles de son parent. La mort du parent réduit son emprise psychique sur l'enfant adulte, même s'il n'avait pas conscience d'être sous cette influence.
Il en résulte souvent un sentiment de liberté que l'enfant adulte ne parvient pas toujours à s'expliquer. Il se culpabilise même de ressentir cet embarrassant soulagement, alors même que son parent est décédé et qu'il se dit qu'il devrait être totalement écrasé de douleur. Ce sentiment n'est pas antinomique de la peine, il n'est pas non plus antinomique de l'amour: même des personnes ayant des relations paisibles avec leur parent peuvent éprouver ce subtil ressenti de liberté. Il n'a pas lieu de se culpabiliser. C'est un mouvement naturel du deuil qui parle de l'affranchissement intérieur d'une contrainte psychique parfois inhibante.
Le soulagement provient également du constat que le processus de deuil ouvre, au fil des mois ou des années, à une relation intérieure plus pacifiée et plus profonde avec son parent, comme si le travail de deuil permettrait de "nettoyer" les composantes névrotiques de la relation pour n'en conserver que les aspects positifs.
Cissé A
les critères que le responsable (walî) qu'est le père peut prendre en compte, et quels sont les critères qu'il ne peut pas prendre en compte ? Nous allons le voir ensemble...
Ici entre en jeu la notion de kafâ'ah, qui signifie "être de même niveau". Cette notion n'est pas prise compte en ce qui concerne la femme : celle-ci peut être d'un niveau en-deçà de celui avec qui elle désire se marier. C'est l'homme, lui, qui doit être au moins d'un niveau comparable à celui de la femme avec qui il projette de se marier. On dit alors qu "'il est kufu' pour elle". C'est là une mesure destinée à mettre davantage de chances pour que la femme soit heureuse auprès d'un mari qui est d'un niveau comparable au sien.
A suivre.
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(slamophobie...
Et alors, dans un magasin, une petite fille, qui devait avoir environ quatre ans, a demandé à sa mère si nous étions des terroristes. Je ne pense pas qu'elle se soit rendue compte de la gravité de sa question. En revanche, je ne peux ni oublier ni pardonner la réponse de sa mère: elle a attrapée sa fille, m'a dévisagée et est sortie du magasin sa petite fille fermement tenue par le bras. Le point qui m'effraie est que cette petite fille va grandir dans cette atmosphère et va sûrement éduquer
Voici comment se débarrasser des boutons de fièvre rapidement
Il n’y a rien de plus désagréable que d’avoir un bouton de fièvre juste au bord des lèvres ou pire encore sur le nez ? Surtout quand c’est à répétition. Vous le savez comme moi, lorsque l’on a un bouton de fièvre, on met tout en oeuvre pour le camoufler car ce n’est vraiment pas beau à voir. Nous vous offrons des remèdes de grand-mère naturels pour faire disparaître ces boutons rapidement.
- Le Glaçon
Facile à trouver, la glace est votre alliée pour éliminer les boutons de fièvre. Rien de plus simple, il suffit de poser une poche de glace sur le coupable 2 à 3 fois dans la journée. Par contre, ça prend du temps. Comptez 45 minutes pour chaque
[H adith femme
L’obeissance de la femme, un droit de répoux
Aïssata Pamanta
D'après Mouadh Ibn Jabal (qu'Allah l'agrée), le Prophète (que la prière d'Allah et Son salut soient sur lui) a dit « Si j'avais ordonné à une personne de se prosterner pour une autre personne, j'aurais certes ordonné à la femme de se prosterner pour son mari à cause de l'importance du droit qu'il a sur elle. Et une femme ne trouve pas la douceur de la foi jusqu'à ce qu'elle s'acquitte du droit de son mari et cela même si il lui demande sa personne alors qu'elle est sur le dos d'un chameau ».
(Rapporté par Al Bazar et authentifié par Cheikh Albani dans Sahih Targhib Wa Tarhib n°1939)
ses enfants de la sorte. Cette expérience m’a apporté une énorme prise de conscience. Ça n'a duré que quelques heures, et je n'imagine même pas comment les filles musulmanes peuvent supporter ce genre de préjudices chaque jour ». Cette jeune américaine a eu une démarche exemplaire en vérifiant par elle-même le quotidien des femmes voilées. Elle n’a pas été déçue. Il faudrait davantage d’Ela dans le monde pour comprendre le point de non-retour que l’Occident a atteint. A suivre
L.M.
pose et environ 2 jours de traitement pour arriver à vos fins. Cette astuce a l’avantage de diminuer la douleur ainsi que la grosseur du bouton.
- L’Ail
L’ail est un remède de grand-mère efficace et souvent utilisé pour traiter l’herpès. Sachez que contre les boutons de fièvre disgracieux, il vaut mieux prévenir que guérir. Ainsi, dès que vous ressentez le moindre picotement qui semble annoncer l’arrivée imminente d’un bouton de fièvre, frottez immédiatement la zone concernée avec une gousse d’ail : un réflexe simple à retenir.,
A suivre
Islam
Premier groupe de presse musulman en Côte d’Ivoire paraissant depuis
Ramadan 2005
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Islam Info N° 579 du Mercredi 11 au Mardi 17 Janvier 2017-du Araba 12 au Tarata 18 Rabia Sani 1438H
Imam Koudous et le forum des jeunes musulmans prient pour la paix et la cohésion
Du vendredi 06 au dimanche 08 janvier 2017, le Forum des Jeunes Musulmans en Côte d’Ivoire (FJM-CI) avec le soutien de l’imam Koudous a organisé la 13ème édition des festivités du Maoulid. C’était dans la commune de Yopougon précisément au quartier Port-Bouët 2.
Le représentant du parrain remettant symboliquement le diplôme d'honneur d’El Hadj Abou Touré (Président de la communauté Bilal) et membre fondateur de la Caravane Maoulid.
Valoriser les valeurs cardinales de la cohésion sociale à travers les enseignements du Messager Rassoul (saw), est l’enjeu au cœur de l’édition 2017 de la caravane du Maoulid. Cinq phases ont meublé cette manifestation religieuse. La première concerne la séance inaugurale de lecture intégrale du glorieux Coran en faveur des défunts musulmans dans l’après-midi du vendredi 06 janvier dernier. La seconde journée a été consacrée au concours Al llm visant à tester la connaissance des élèves des écoles islamique de “Sabiloul Falah”, “Fatouhou Dine”, “Al-Fourqane” et de Sabil Nadjat. Sur les quatre établissements d’enseignement, trois ont pu participer au concours en dehors de “Sabil Najat”. Les candidats ont été soumis aux épreuves de lecture psalmodiée de la sourate “Ar-Rahmane du glorieux Coran, de l’azane, de questions-réponses, de prêche en langues arabe, française et malinké. Au terme de la compétition, les élèves de l’école “Fatouhou Dine” ont été déclarés vainqueurs avec 564 sur 620 suite à de brillantes prestations de leur part. A cette occasion, Souleymane Konfé
dernier virage des festivités du Maoulid a été marqué par une marche collective avec pour point de départ la Mosquée Bilal de l’imam Koudous en passant par le carrefour CHU de Yopougon, le quartier anananeraie pour retourner au même endroit. Le représentant de l’honorable Député Sié a transmis les mots de soutien et d’encouragement aux organisateurs avant de leur remettre une enveloppe. Dans l’après-midi, le match de gala a opposé les jeunes du Forum aux jeunes de la Ligue Islamique des Prédicateurs en Côte d’Ivoire (LIPCI) section Yopougon qui sortent vainqueurs après la phase des tirs au but. El Hadj Aboubacar Touré (Président de la communauté Bilal) a salué l’esprit de cohésion qui a prévalu durant les trois jours de la caravane du Maoulid. Rappelons que l’imam Koudous a saisi l’occasion pour demander aux jeunes de continuer à travailler dans le sentier d’Allah et à prier pour la paix en Côte d’Ivoire.
(représentant du Cheick Sarba) ont transmis les messages de soutien et d’encouragement du guide spirituel aux organisateurs avant de
distribuer les Corans et livres islamiques aux candidats et organisateurs de la caravane. La journée du dimanche 08 janvier a marqué le
Les photos de famille des équipes avec les officiels a mis un terme aux festivités.
MESSAGE DE...
ParEIKidr
IMAM KONÉ IDRISS KOUDOUS (Président du CNI)
Je souhaite à la Côte d’Ivoire, une année glorieuse, de prospérité où il fait bon vivre”
Je voudrais féliciter nos enfants qui organisent la caravane du Maoulid depuis quelques années. Je leur souhaite à chaque fois, un plein succès dans leur détermination sur le sentier d’Allah. Je souhaite également à la Côte d’Ivoire une année glorieuse, une année de prospérité où il fait bon vivre, une année qui apportera la paix. Je demande aux enfants de continuer à se mettre au service de Dieu. C’est le seul travail qu’on ne regrette jamais dans la vie. Dans la vie, ce n’est pas le départ qui compte, mais il faut surtout penser à une bonne fin. Il faut donc se comporter comme tel pour atteindre le but recherché. Il peut arriver que Dieu vous éprouve durant le départ. Si vous êtes patients, endurants et persévérants, Allah vous accordera ce que vous souhaitez. Fasse Allah que je participe physiquement à la prochainement édition de la caravane Maoulid.
IMPRESSIONS DE..
ParEIKidr
IMAM ABOU FOFANA (Représentant du Cosim)
“Nous souhaitons bonne continuité aux organisateurs”
Nous représentons le COSIM communal de Yopougon à cet événement. Nous sommes venus soutenir l’imam Koné Idriss Koudous et ses jeunes pour l’initiative de la célébration du Maoulid. Nous les félicitons, prions pour la santé de l’imam Koudous et à chacun de nous. Nous souhaitons bonne continuité aux organisateurs.
EL HADJ ABOU TOURÉ (Président de la communauté Bilal) “ Cette édition du Maoulid du forum des jeunes fut une réussite”
Nous plaçons la 13ème édition de la caravane Maoulid sous le signe de la cohésion. Nous avons exprimé un message de reconnaissance à Dieu. La jeunesse musulmane doit connaître le Prophète (saw) et suivre son modèle. Nous encourageons la jeunesse pour sa détermination sur le sentier d’Allah. Cette édition du Maoulid du forum des jeunes a été une réussite.
TOURÉ ADAMA (Président communal de GRISE) “Nous exhortons les jeunes de Yopougon Port-Bouët 2 à cultiver davantage la cohésion”
Nous encourageons nos frères du Forum qui ont initié cette caravane avec le soutien de l’imam Koudous. Tout s’est bien déroulé. Nous avons senti l’implication de chacun. Nous exhortons les jeunes de Yopougon Port-Bouët 2 à cultiver davantage la cohésion. Chaque fidèle de la communauté musulmane de ce quartier et d’ailleurs doit profiter pour tirer profit des enseignements. Nous souhaitons une amélioration de l’organisation pour l’année prochaine.
Fait partie de Islam Info #579