Islam Info #513

Titre

Islam Info #513

Editeur

Islam Info

Date

23 septembre 2015

numéro

513

nombre de pages

16

Sujet

Djiguiba Cissé

Pèlerinage (hadj)

Mariam Fofana

Plateforme Interconfessionnelle des Femmes en Côte d'Ivoire

Mahmoud Souaré

Confédération des Femmes Musulmanes de Côte d'Ivoire

Association des Femmes Musulmanes de Côte d'Ivoire

Émergence

Élection présidentielle ivoirienne de 2015

Aminata Kane Koné

Organisation des Établissement d'Enseignement Confessionnel Islamique en Côte d'Ivoire

Femme en islam

Association des Jeunes Musulmans de Côte d'Ivoire

Droits

Détenteur des droits

Éditions ALIF Islam Info

Langue

Français

Source

Frédérick Madore

Contributeur

Frédérick Madore

Identifiant

iwac-issue-0000670

contenu

Transfert International
envoyez et recevez de l’argent pour tenter de gagner des moutons, un voyage au Maroc et pleins d’autres lots
N° 513 du Mercredi 23 au Mardi 29 Juillet 2015
Prix : 500 Fcfa
DU ARABA 09 AU TARATA 15 ZOUL HIDJA 1436H
L’INFORMATION À LA LUMIÈRE DE L’ISLAM
CELEBRATION DE LATABASKI
P12 POINT DE PRESSE
ORGANISATION DU HADJ 2015
Le DG des CuRes présente le bilan
SANTE P7
Ebola de retour en Sierra Leone
0'NJ'G
WNI-WWWS'SÇ®
TABASKI2015
L’ONG Al Muwassat organise l’opération
hospitalisés
Nos besoins
Espèce, Kits pour Bébé, Rafraichissement, produits d’hygiene, Joués
Jnfolint
08 65 49 66/04 74 75 67
21 25 51 02
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Islam Info N°513 du Mercredi 23 au Mardi 29 Septembre 2015-du Araba 09 au Tarata15 Zoul-Hidja 1436 H
7 ÉDITORIAL
Koulibaly Y Khayder
; OTRE SELECTION
La fête de Tabaski, une expression de foi et non la fête des moutons
^ÿéditation । Xoriyan
La fête de la Tabaski n’est pas un mot mais un comportement. Cela signifie que la célébration de la Tabaski doit être perçue comme un acte de communion avec Allah en tenant à sa promesse. Selon nos oulémas, c’est la continuité de l’expression de l’engagement du Prophète Ibrahim (AS), père des croyants vis-à-vis du Tout-Puissant Créateur des Mondes. Tout fidèle musulman qui s’estime croyant, doit suivre l’exemple de cet homme de foi. Cette fête est célébrée dans le douzième mois du calendrier hégirien. “Dhoul-Hidja”est l’appellation de cet important mois qui fait partie des quatre mois sacrés cités dans le Coran. Il est strictement recommandé au musulman qui doit immoler un bélier, de se conformer à un certain nombre d’exigences durant les dix premiers jours de “Dhoul-Hidja”. Celui-ci ne doit pas se raser, se couper les ongles, ni ôter la vie à un être vivant quelconque, observer le jeûne depuis la prière de fadjrou de (l’aube) jusqu’à l’immolation de la bête le jour de la fête de Tabaski. En outre, procéder au partage de la viande avec les nécessiteux. Certains savants recommandent qu’on puisse donner 1/3 de la viande aux démunis et partager la partie restante avec la famille. Par ailleurs, il faut retenir comme enseignements, les faveurs de Dieu face à la soumission de Son serviteur, le père du monothéisme. Célébrer également le rachat de son fils unique Ismaël (AS) en échange du bélier. Allah, en le faisant, facilite la tâche aux fidèles qui ont la foi révérencielle et qui devraient être soumis à l’épreuve d’immolation de leur premier fils. C’est aussi le lieu d’exprimer sa reconnaissance à Dieu pour avoir donné au Prophète Ibrahim (AS) un fils qui est soumis à la volonté du Tout-Puissant Créateur des univers. Dans ce numéro, nous voulons montrer le caractère sacré de la fête de Tabaski. Depuis quelques temps, la Tabaski fait l’objet de vives discussions autour de nous, et souvent mêmes ces discussions parviennent à des degrés particulièrement douloureux pour les croyants. Compte tenu de cela, nous devons taire ces discussions extérieures et nous orienter intérieurement vers le sens profond de la Tabaski. La Tabaski, loin d’être une
charge à vivre extérieurement, est au contraire un devoir religieux que nous devons assurer dans notre for intérieur. A titre d’exemple, l’hadith qui nous permet de construire au fond de nous une texture morale résolvant en même temps la question relative à la bonne conduite de cette pratique, est le suivant : « Allah aime la beauté des œuvres bien accomplies par Ses serviteurs ! ». Pour ce qui concerne la Tabaski, l’ensemble des préparatifs moraux apportés au couteau (c’est-à-dire le rendre bien tranchant), est un signe exprimant la texture spirituelle et, en même temps, qui traduit la valeur spirituelle que l’on possède à l’égard de l’animal à sacrifier. Durant ce temps, on doit se comporter corrélativement aux désirs de son âme. Autrement dit, en se nourrissant d’un ensemble de sentiments de miséricorde, de compassion et d’affection. Ceci doit être effectué de manière à laisser le spectateur qui, de loin, perçoit cette concentration. De plus, chaque musulman doit se mettre en tête qu’il représente un Ibrahim avec son fils unique Ismaël. La Tabaski n’est pas un festin de viande. Même s’il était question de la concevoir à cette échelle, il faut noter qu’il y a aussi cette souffre de charité et de compassion qu’elle porte pour les pauvres et les démunis. Autrement dit, donner une bonne éducation sur la sacralité de la vie humaine. La Tabaski est mystère. Sans connaître sa signification, sans la vivre, sans se raccrocher à cela, aucune activité, telle la construction d’un abattoir ou d’une boucherie, n’est acceptable. Il faut comprendre qu’il s’agit de l’esprit d’adoration dans l’acte que nous accomplissons que pour Allah. Le Directeur général des cultes a dressé le bilan à mi-parcours du Hadj 2015 concernant les difficultés liées aux départs des pèlerins et le drame de la Mecque. En page féminine, la rubrique “Témoignage” traite de l’histoire d’un jeune qui reçu la guérison à cause de Dieu. Que notre pèlerinage, notre Tabaski et notre Fête soient bénies.
Bonne lecteur et à la semaine prochaine !
DOMMAGE DE PENSER NE PAS AVOIR LE TEMPS
C'est désolant de n’avoir le temps d’écouter Tous ceux là qui veulent à nous se confier Ni avoir du temps pour ceux qui ne nous demandent que quelques minimes instants pour être comblés.
Désolant de n'avoir du temps pour échanger
Avec ceux
Dont un seul mot de nous rendrait vraiment heureux
Désolant d'ignorer ceux dont notre simple sourire mettrait aux anges
Désolant de n'avoir le temps de répondre à un appel, un message.
Désolant de n'avoir pas le temps de rendre visite, De donner un coup de main à ceux qui ne nous en demandent pas plus.
C'est pourtant tous ces gestes, ignorés, méprisés qui font la beauté de nos actions, La solidité de nos relations,
Mieux qui font la beauté de la vie...
Il faut, et on peut
Si vraiment on le veut,
Avoir toujours le temps de faire attention aux autres.
La vie est de si courte durée
Et on ne sait jamais où et quand elle peut prendre fin.
Cependant ces petits gestes de bonté
Laissent très souvent des traces éternelles, des bonheurs sans fin...
Par CISSÉA
Va rire à gogo!!;
f«-La lumière
Un fou se reveille au bon milieu de la nuit et allume la lumière. Son collègue fou lui demande: «Que se 3asse-t-il ? Pourquoi allumes-tu la umière?»
-C’est pour voire si elle était vraiment éteinte.
Islam InfoN°513 du Mercredi 23 au Mardi 29 Septembre 2015-du Araba 09 au Tarata15 Zoul-Hidja 1436 H
3
Grégorien
Hégirien
23 Septembre
Jeudi 24 Septembre Lamissa
Vendredi 25 Septembre Djouma
Samedi Sibiri
Dimanche 27 Septembre Kari
28 Septembre Ténin
29 Septembre Tarata
09 Zoul-Hidja
10 Zoul-Hidja
11 Zoul-Hidja
12 Zoul-Hidja
13 Zoul-Hidja
14 Zoul-Hidja
15 Zoul-Hidja
RADIO ™93 6
lŸeichvBlle
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66 08 46 62 05 20 93 46
RECEVEZ ZAMAN TAARE SUR RADIO TREICHVILLE 93.6 TOUS LES MARDI DE 22H A 00H ET SUR 106.1 TOUS LES JEUDI ET VENDREDI DE 16H A18H AVEC JAH OUSTAZ
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HEURES DE PRIÈRE
SOUBH: ZOUHR: ASR : MAGHRIB : ICHA
LA RADIO AL FIRDAWS
05h 23 13h 00 16h OO 18h 30 19h 30
Une radio musulmane à Bouaké au service du pays profond
HAPELET
Imam Meité Al Imam
NUMEROS UTILES
Que notre Tabaski soit bénie
Dans ce numéro, nous voulons qu’ensemble nous cherchions « le mystère de Tabaski ».
La Tabaski, loin d’être une charge à vivre extérieurement, est au contraire un devoir religieux que nous devons assurer dans notre être intérieur. En exemple, ce hadith qui nous permet de construire au fond de nous une texture morale résolvant en même temps la question relative à la bonne conduite de cette pratique: «Allah Ta’ala aime la beauté des œuvres bien accomplies par Ses serviteurs !»
Le Messager d’Allah (saw) établit la mesure de cette manière.
Surtout lors d’une adoration... L’accomplir en cherchant ses
beautés dans un état de beauté...Pour ce qui concerne la Tabaski, l’ensemble des préparatifs moraux apportés au couteau (le fait de le rendre bien tranchant) est un signe exprimant la texture spirituelle et, en même temps, qui traduit la valeur spirituelle que l’on possède à l’égard de l’animal à sacrifier. Durant ce temps, on doit se comporter corrélativement aux désirs de son âme. En d’autres termes, en se nourrissant d’un ensemble de sentiments de miséricorde, de compassion et d’affection...
Ceci doit être effectué de manière à laisser le spectateur qui, de loin, perçoit cette concentration:
« Ces musulmans sont en train de sacrifier un animal à l’occasion de la Tabaski et, très attentifs, on dirait qu’ils sont à la place du sacrifice (l’animal). >> De plus, ils doivent se dire que chaque musulman représente le Prophète Ibrahim et en même temps son fils Ismail.
Quant au sentier de la texture spirituelle au fond de nous, c’est la
base la plus importante de découverte du mystère de Tabaski...
Se raccrocher au mystère de Tabaski
S’embellir avec le mystère de Tabaski...
la la
la
la
La Tabaski n’est pas un festin de viande. Même s’il était question de la concevoir à cette échelle, il faut
noter qu’il y a aussi l’expression de la charité et de compassion qu’elle porte pour les pauvres et les démunis. Autrement dit, donner une bonne éducation sur « l’infusion ou l’effusion de sang » de l’homme...
La Tabaski est mystère. Sans connaître sa signification, sans la vivre, sans se raccrocher à cela, aucune activité, telle la construction d’un abattoir ou d’une boucherie, n’est acceptable.
Alors que dans la Tabaski, il existe autre chose en dehors de cela. Ce qui introduit l’esprit « d’adoration » dans une œuvre, c’est l’acte accompli au nom d’Allah.
COMMUNIQUE RELATIF A LA RENTREE UNIVERSITAIRE 2015-2016
» SECURITE
POLICE SECOURS
Tél: 111/170
DIRECTION GENERALE DE LA POLICE 20 22 20 30
PREFECTURE DE
POLICE 20 21 00 22
DIRECTION DE LA POLICE JUDICIAIRE 20 21 23 00
DIRECTION DE LA POLICE ECONOMIQUE 20 32 51 44
La Direction de L’Institut International de l’Imamat en Afrique (31 Afrique), démembrement de l’Université Musulmane Africaine (UMA) porte à la connaissance des candidats que le dépôt des dossiers pour le test d’entrée a commencé depuis le 20 juillet 2015, il se poursuit jusqu’au 20 septembre 2015.
Les dossiers à fournir sont :
• Une Photocopie légalisée du baccalauréat
• Une Photocopie légalisée du Relevé de notes
• Une copie d’extrait de naissance
• Une photocopie de la carte nationale d’identité
• 06 photos d’identité de même tirage
• 5.000f francs CFA droit d’examen
Par conséquent, nous informons les candidats que le test d’entrée a lieu le lundi 21 septembre 2015 à 09heures dans les locaux de dit institut
Quant aux inscriptions et réinscriptions au titre de l’année universitaire 2015 - 2016, elles débuteront le 23 septembre 2015 dans les filières suivantes :
1 -IMAMAT ET AUMONERIEMUSULMANE 2-CHARIAET DROIT
3 -COMMUNICATION ET PREDICATION
Suivant le système L.M.D. (Licence - Master -Doctorat).
Les fiches d’inscription et de réinscription sont à retirer à la scolarité de l’institut sise à la Riviera Bonoumin (Mosquée ARAFAT) tous les jours ouvrables de 09 H 00 à 16 H 00.
INFOLINE :
22 49 09 41 /08 23 31 32/66 52 25 96 08 06 07 72/03 47 07 97
Email : troisiafrique@yahoo.fr
Le Directeur Général DrkonatèARNA
iSLAMM WWW.ISLAMWS.MET
uhtiMai.
mami^o^t, un portail pour
□ Toutes les communautés
mmmm/nrw
COMMERCE RIZ-SUCRE-DIVERS Siège social ADJAME Boulevard du Général du GaulleAdjamé En Renault 03BP 292 ABJ 03 - Tel : (225) 20374785/20 375078 Email: esf@aviso.ci
□ Associations
Q Et ONG musulmanes
Vos:
• Communiqués/
A Annonces r ^^^ <tw Aa^
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» DEFENSE
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Tél: 20 25 70 00
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Tél: 21 75 79 01 /
21 75 79 02
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Islam Info N°513 du Mercredi 23 au Mardi 29 Septembre 2015-du Araba 09 au Tarata15 Zoul-Hidja 1436 H
Islam
Vie et Spiritualité
burate de la semaine Abou Ismaël
SOURATE DE LA SEMAINE: SOURATOU QAF-N°50-QAF (SUITE).
TRANSCRIPTION : 22 A 23
TRADUCTION : 22 A 23
^dith de la semaine
Abou Ismaël
Le Prophète (SAW) dit:« Allah m’a révélé que vous devez vous montrer humbles. Nul ne doit se vanter aux autres et nul ne doit opprimer les autres. » (Mouslim)
V.23 : Wa Qâla Qarînouhou Hâdhâ Mâ Ladayya 'Atîdoun
V.24: Alqiyâ Fî Jahannama Koulla Kaffârine 'Anîdine
V.23: Et son compagnon dira: "Voilà ce qui est avec moi, tout prêt".
V.24: "Vous deux, jetez dans I ' Enfer tout mécréant endurci et rebelle,
I ’oua de la semaine
Doua à réciter pour faciliter une entreprise
| gestions-Réponses
Abou Ismaël
Q.1:Le paradis et l’enfer existent-ils actuellement ou Ne sont-ils pas encore créés? Dureront-ils aussi longtemps qu’Allah le voudra?
R.1: Louange à Allah.
Cela étant, les membres de la communauté fidèle à la Sunna sont d’avis que le paradis et l’enfer sont déjà créés et qu’ils existent actuellement. Aucun d’entre eux n’en doute à cause de l’importance des preuves tirées du livre et de la Sunna allant dans ce sens.
Parmi les textes coraniques figure la parole du Très Haut relative au paradis : «un Jardin (paradis) large comme les cieux et la terre, préparé pour les pieux, » (Coran, 3 : 133) et Sa parole : « Hâtez-vous vers un pardon de votre Seigneur ainsi qu' un Paradis aussi large que le ciel et la terre, préparé pour ceux qui ont cru en Allah et en Ses Messagers..» (Coran, 57:21 ) et la parole du Très Haut : «Il I' a pourtant vu, lors d'une autre descente, près de la Sidrat-al-Mountahâ, près d' elle se trouve le jardin de MaV/â: » (Coran, 53 :13-15) et Sa parole relative à l’enfer : «parez- vous donc contre le feu qu' alimenteront les hommes et les pierres, lequel est réservé aux infidèles. » (Coran, 2 : 24). La parole du Très Haut : « est réservé aux » signifie qu’il (le paradis ou l’enfer) est prêt à accueillir... ce qui prouve leur existence en ce moment.
Parmi les textes tirés de la Sunna, citons ceux-ci :
Le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) a vu le lotus du terminus et vu auprès de lui le paradis dit djannatou al-ma’awa conformément au hadith rapporté par al-Boukhari et par Mouslim. La version de ce dernier reposant sur un hadith d Anas (P.A.a) relatif au récit du
voyage nocturne du Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) dit à sa fin : « Et puis Gabriel me conduisit jusqu’au lotus du terminus couvert par des couleurs que je ne saurais décrire ... (Plus loin il dit) : et puis j’entrai au paradis où je découvris des dômes faits de pierres précieuses surplombant un sol de muse».
Selon al-Boukhari et Mouslim d’après un hadith d’Abd Allah ibn Omar (P.A.a), le
Messager
dAllah
(bénédiction et salut soient sur lui) a dit: « Quand l’un de vous meurt, on lui montre matin et soir la place qui lui est réservée soit au paradis soit en enfer. On lui dit : « voilà la place où tu résideras jusqu’à ce qu’Allah te ressuscite au jour de la Résurrection ». On lit dans le long hadith d’al-Bara ibn Azib ceci : « Une clameur lancera depuis le ciel : Mon serviteur est véridique ; préparez-lui son lit au paradis et ouvrez-lui une porte qui débouche sur le paradis et lui permet d’en recevoir la fraîcheur et l’odeur » hadith authentique vérifié par Ibn al-Qayyim dans Tahdhib as-Sunan, 4/337 et par al-Albani dans Ahkam al-djanaïz (59). Selon al-Boukhari et Mouslim Abd Allah ibn Abbas (P.A.a) a dit : « Le soleil s’éclipsa du vivant du Messager d’Allah (bénédiction et salut soient sur lui) ... Dans la suite du hadith on lit : « J’ai vu le paradis et voulu m’en saisir d’une grappe (de fruit). Si je l’avais obtenu, vous en mangeriez jusqu’à la fin du monde. J’ai vu l’enfer et n’avais jamais découvert un spectacle aussi affreux ».
Dans le Sahih de Mouslim on trouve un hadith d’Anas (P.A.a) selon lequel le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) a dit : « Au nom de Celui qui tient mon âme en Sa main ! Si vous voyiez ce que je vois, vous ririez peu et
pleuriez souvent. - Qu’as-tu vu, ô Messager d’Allah ? - Le paradis et l’enfer. »
Les Sunan d’at-Tirmidhi et d’autres (sources) rapportent d’après Abou Hourayra (P.A.a) que le Messager d’Allah (bénédiction et salut soient sur lui) a dit : « Quand Allah a fini de créer le paradis et l’enfer, Il envoya Gabriel au paradis et lui a dit: Regarde-le et ce que j’y ai préparé pour ses habitants. Il s’y présenta et le regarda pour voir ce qu’Allah y avait préparé pour ses occupants. Et puis Gabriel retourna à Lui et dit: «Par Ta puissance ! Toute personne qui en aura entendu parler voudra y entrer». Il donna alors l’ordre de le faire entourer par des choses pénibles puis dit à Gabriel: va regarder de nouveau ce que j’ai préparé à ses occupants » Quand il y retourna il eut la surprise de découvrir qu’il était entouré de choses pénibles. Il retourna encore auprès de Lui et Lui dit : « Par Ta puissance ! Je crains que personne n’y entre» - Il lui dit : « va voir l’enfer et ce que j’y ai préparé à ses habitants. Il eut la surprise de découvrir que ses couches se superposaient. Il retourna auprès de Lui et dit : « Par Ta puissance ! Aucune personne qui en aura entendu parler ne voudra y entrer ». Il donna alors l’ordre de le faire entourer par des choses convoitées. Et puis il lui dit : « va le voir de nouveau ». Il y retourna puis dit : « Par ta puissance ! Je crains que personne n’y échappe » At-Tirmidhi a dit : « voici un hadith beau et authentique ». Al-Hafiz dit dans al-Fateh, 6/320 : « Sa chaîne de garants est solide ». (.) Allah le Très Haut le sait mieux.
(Source : Sheikh Muhammed Salih Al-Munajjid)
Doua à réciter en entrant au marché:
«Allahomma innî as-alouka khaïra hâdha-s-souki wa khaïra mâ fihâ wa a'oudhou bika mine charrihâ wa charri mâ fîhâ,
Allâhomma innî a'oudhou bika ane ouçiba fîhâ çafqatane khâsiratane».
TRADUCTION :
«O mon Seigneur! Je Te demande le bien de ce marché et le bien que je
peux y obtenir; je cherche refuge auprès de Toi contre le mal de ce marché et le mal qui peut m'y arriver. O mon Seigneur! Je demande Ta protection contre toute mauvaise affaire».
*-4ossaire
Abou Ismaël
Le terme h Asmâ Ur-Rijâl »
Asmâ Ur-Rijâl est la compilation encyclopédique des biographies des différents compagnons du Prophète Mouhammad (sur lui la prière et la paix) et de leurs descendants. Ces ouvrages ont joué un rôle important dans la compilation des hadiths du Prophète, permettant aux savants de connaître les biographies de ses contemporains et de leurs descendants et de s'assurer ainsi de la fiabilité de ceux qui transmirent ces hadiths et des Isnad, chaînes de transmetteurs.
saviez-vous ?
S’aimer pour ALLAH
Importance de « Deux personnes qui s’aiment pour Allah, qui se rencontrent pour cette raison et se quittent sur le même sentiment... »
S’aimer mutuellement pour Allah est une des meilleures choses qui mènent au succès dans l’au-delà et qui nous font goûter à la douceur de la foi en ce monde. S’aimer mutuellement pour Allah, signifie que le musulman aime une autre personne seulement et uniquement parce que cette dernière suit la bonne voie et la bonne religion. L’apparence de la personne, les vêtements qu’elle porte, sa fortune ou sa pauvreté, ses origines et la couleur de sa
Abou Ismaël
peau importent peu; peut-être même que vous détestez plusieurs choses chez cette personne, mais vous l’aimez tout de même pour sa foi et parce qu’elle suit la religion de vérité, et c’est justement cela, aimer pour Allah.
« Allah, le Puissant et Majestueux, dit : « Ceux qui s’aiment pour Ma gloire seront illuminés et seront enviés des Prophètes et martyres. » (at-Tirmidhi et Ahmad)
Subhanallah! Imaginez être envié par les messagers élus d’Allah et par ceux qui sont morts dans Sa voie! Telle est la récompense de ceux qui s’aiment pour Allah.
COMMUNIQUE
ONG ALMUWASSAT
La Tabaski commémore la soumission d'Ibrahim à son Dieu qui lui avait ordonné de sacrifier son fils unique Ismaël. C’est en hommage à cet enfant qui a porté la peine de son père que l’ONG AL MUWASSAT organise chaque année, le jour de la fête de Tabaski, une opération dénommée « Tabaski pour les pédiatries » à l’endroit des enfants malades hospitalisés.
L’édition 2015 aura Inch’Allah lieu le jour de la fête de Tabaski (Probablement le Mercredi 23 Septembre 2015).
Pour la réalisation de cette activité, l’ONG AL MUWASSAT prie toutes personnes de bonne volonté de bien vouloir soutenir cette noble action en apportant une aide financière et/ou matérielle.
Nos besoins
Pour tous vos dons, veuillez contacter
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COMMERCE RIZ-SUCRE-DIVERS
Siège social ADJAMEBoulevard du Général du Gaulle Adjamé Ex Renault 03BP292 ABJ03 - Tel :(225)20 3747 85/ 20 375078 Email: esf@aviso.ci
Espèce
Poudres et pommades pour enfant
Eau de Cologne pour enfant
Parfums pour les bébés
Des kits bébés
Des Rafraîchissements (jus, sucrerie et eau minérale)
Des produits d’hygiène (savon, savon liquide, javel etc....)
Des couches jetables
Des jouets
Treichville: M. KABRAN Ismaël : 08 65 49 66 / 04 74 75 67
Yopougon: Hadja KONE Mawa : 08 02 85 85
Cocody :DrDAOYaya:05 42 94 23
Koumassi: DIARRASSOUBAZoulkif : 05 83 85 76
Bouaké : M. KONE Abroulaye : 0611 52 93
Odienné: M. BAMBA Ibrahim : 05 01 58 43
Korhogo: M. KONE Métouhou : 04 74 74 90
Man : M. LAGOUE Seydou : 5718 35 50
Yamoussoukro: M. BANDE Abdoul Karim: 66 90 26 87
Agnibilékrou: M. SANGARE Sékou : 45 77 6911
Toumodi: Imam SANOGO Fousseni : 05 63 04 42
Daloa :M.SYLLAAdama:05 76 59 68
Dimbokro : M. KARAMOKO Inza : 08 00 14 44
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IE DE LA COMMUNAUTE
COHESION SOCIAL activité de long sanagouya
Abou.Soufyane
NUMEROS UTILES
Bientôt un colloque international sur les alliances à nlaisanteries
Le mardi 15 Août 2015 LONG Sanagouya, en collaboration avec le groupe de Recherche en Analyses et Théories Littéraires (GRATHEL), a procédé au lancement d’un colloque international sur les alliances interethniques. Cette cérémonie qui a réuni les responsables de l’enseignement universitaire de Côte d’Ivoire s’est tenue à la salle du conseil de la présidence de l’Université Félix Houphouët Boigny.
anagouya
De la droite vers la gauche(les Professeurs Valy Sidibé, Ly Ramata Bakayoko Président de UFHB, Méké Méïté et le Président de l’université Péléforo Gon de Korhogo, Coulibaly Adama.
Jadis les populations africaines vivaient dans la paix. Le secret de cette coexistence pacifique n’est rien d’autres que les alliances entre les peuples, les ethnies, les tribus et les communautés. Souvent basées sur des pactes, les alliances à plaisanterie encore appelées respectivement "Sanagouya” ou "Sinagouya” ou encore ‘Toupkê” en Malinké et Akan ont constitué un véritable
PLATEAU CONFERENCE DE PRESSE
La CECI/OEECI dit merci au Président de la République
La bibliothèque nationale a abrité le mercredi 16 septembre 2015, une conférence de presse prononcée par la Conférence de l’Enseignement Confessionnel Islamique de Côte d’Ivoire (CECI) de par la voix de son Président, Imam Konaté Aboubakary.
L’Imam Konaté Aboubakary a exprimé la reconnaissance de la CECI au Président de la République Alassane Ouattara.
Suite à l’intégration de 343 écoles confessionnelles islamiques au système classique ivoirien, la CECI a
ciment de la cohésion sociale en Afrique. En cette période pré- électorale, l’ONG Sanagouya veut sensibiliser les populations sur l’importance du Sinagouya non seulement dans la prévention des conflits, mais aussi la réconciliation nationale. Pour ce faire, elle organisera en collaboration avec le GRATHEL, les 28 et 29 septembre prochain un colloque international autour
voulu témoigner sa reconnaissance au gouvernement ivoirien avec à sa tête le Président Alassane
du thème « Sanagouya et Processus électoral en Côte d’Ivoire: apports, leçons et méditations ». Ce colloque qui se tiendra à l’Ecole Normale Supérieure(ENS), réunira d’éminents professeurs du Mali, Burkina Faso, Sénégal, Togo et des différentes universités de la Côte d’Ivoire. Prenant la parole, le Président de l’ONG , par ailleurs président du Comité scientifique du colloque, Professeur Méké Méité a expliqué les raisons de la tenue d’un tel colloque. Selon lui, à travers ce colloque, son ONG participera à l’apaisement des coeurs en cette année électorale en Côte d’Ivoire ainsi que dans d’autres pays notamment la guinée, le Togo, le Burkina. Selon le Coordonnateur Général du colloque, le Directeur de l’ENS, Professeur Valy Sidibé, la paix sociale est mise en péril parce que les Africains ont foulé au pied la notion de Sanagouya au profit de la civilisation occidentale qui a brisé tous liens sacrés qui garantissaient l’entente, gage de la paix. Il
Ouattara. C’est devant la presse que Konaté Aboubakary premier responsable de la structure s’est prononcé. Ce dernier a commencé par situer le cadre de la rencontre qui consiste à remercier les autorités du pays. " La rencontre de ce matin n’a d’autre sens que de témoigner notre reconnaissance au gouvernement, en particulier au Chef de l’Etat pour avoir ouvert la porte du système éducatif ivoirien à nos écoles confessionnelles islamiques” a-t-il affirmé. Eu égard à la marginalisation des élèves de ces écoles islamiques avant leur intégration, l’OEECI depuis sa création en 1996 s’est donnée pour mission de mener le combat de faire intégrer les écoles confessionnelles islamiques.
faut donc que les Africains s’approprient cette valeur à l’effet d’éviter toutes autres formes de conflits pouvant conduire à la guerre. Mais avant, Professeur Ly-Ramata Bakayoko, Présidente de l’Université Félix Houphouët Boigny, a pour sa part salué la venue de ce colloque international qui s’inscrit selon
PROPOS DE...
Professeur Méké Méïté
(Président du Comité scientifique) ‘11 y a des mécanismes tels que “le Sanagouya” nour désamorcer les tensions inutiles”
De prime abord, l’objectif de ce colloque est d’amener les sociétés rurales et urbaines à s’approprier ce concept de Sanagouya en vue de le conceptualiser, le vulgariser en le diffusant. Ensuite c’est pour faire baisser la tension
Empruntant un chemin bien que rude, elle finira par se faire entendre par les autorités ivoiriennes en 2011. Ce sont 22 écoles en 2011, 84 écoles en 2012 puis 209 écoles qui ont progressivement été intégrées avec 3 disciplines enseignées : la langue arabe, la religion musulmane et le programme classique. Ces enfants autrefois limités dans leur orientation en vue d’une insertion professionnelle, se voient désormais offerts les mêmes chances que leurs camarades des écoles classiques. "En seulement 4 ans, nous avons enregistrés 343 écoles autorisées, ce sont du coup 83.478 enfants qui voient un nouvel horizon s’ouvrir devant eux avec au bout, l’espoir de s’insérer un jour dans le tissu économique de leur pays” s’est-il réjoui.
elle dans les missions de l’université qui sont notamment, la formation, la recherche et le service à la communauté. Ce colloque organisé par les Universités publique du pays est donc important d’autant plus qu’il vise à consolider la paix à travers un concept social qui est le “Sanagouya”.
sociale en ces périodes électorales. Il faut montrer aux uns et aux autres qu’une élection n’est pas synonyme de la guerre et que dans notre type de fonctionnement, il y a des mécanismes tels que le Sanagouya pour désamorcer les tensions inutiles. Aujourd’hui il ne vaut plus la peine de couler le sang d’un innocent au motif qu’il ne partage pas la même chose que vous.
A.Pamanta
Par ce soutien affiché des autorités du pays à leur structure, la CECI s’engage désormais à accompagner le Président dans sa volonté de faire de la Côte d’Ivoire un pays émergent à l’horizon 2020. "Par ce geste, vous montrez que vous êtes le père de tous les enfants de ce pays, vous avez une grande vision pour l’avenir de ce pays. Et nous nous engageons à vous accompagner dans la réalisation de ce grand rêve, celui de faire de la Côte d’Ivoire un pays émergent à l’horizon 2020”. Imam Aboubakary Konaté ne terminera son intervention sans rendre un vibrant hommage à ses compagnons de lutte ainsi qu’au premier responsable de la communauté musulmane, le Cheick Boikary Fofana.
I SANTE ABIDJAN ET INTERIEUR
CHU DE COCODY-Abidjan .
Tél:22 44 90 00/
22 44 90 38
CHU DETREICHVILLE-
Abidjan.
Tél:21 25 65 70/
21 24 91 22
Fax: 23 46 67 27
CHU DE YOPOUGON - Abidjan Abidjan 21 BP 632 Abidjan Tél:
23 46 64 54/
23 46 61 70
HOPITAL DE PORT BOUET-
AbidjanTél: 21 27 85 00
CENTRE NATIONALANTI-TUBERCULEUX
Adjamé à côté de l'INSP 01
BP v 123 Abidjan
Tél: 20 37 94 26
MEDECINS D'URGENCES -
Abidjan
Tél: 07 08 26 26
SAMU-Abidjan 06 P 2546
Tél: 22 44 34 15
SOS MEDECINS-Abidjan
Tél: 22 44 53 53
CROIX ROUGE-Abidjan
Tél: 20 3213 35
CROIX BLEUE-Abidjan
Tél: 20 37 00 53
REANIMATION 186
SAMU
Tél: 185/22 44 34 15
SIDA DIRECT
Tél: 20 33 14 68
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D'URGENCES
Tél: 07 08 07 08/05 96 05 20
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IE DE LA COMMUNAUTE
ADRESSES UTILES
PLATEAU 2ème SEMINAIRE DE FORMATION
135 enseignants OEECI aux classiques ivoiriens
Trois jours de formation des enseignants du primaire des écoles confessionnelles religieuses islamiques. Les collections de français "je lis et j’écris” et mathématique " cristal” au cœur du séminaire; formation initiée par "les classiques Ivoiriens” en collaboration avec l’Organisation des Etablissements d’Enseignement Confessionnel Islamique en Côte d’Ivoire (OEECI). La bibliothèque nationale du plateau a servi de cadre à ce renforcement de capacités. C’était du Lundi 14 au mercredi 16 Septembre 2015.
Les enseignants des écoles islamiques en pleine prise de note lors de la formation.
D’enseignant à élève, le pas a été franchi par les 135 enseignants du primaire venus d’Abidjan et de l’intérieur du pays. Assis face à l’écran projeté sur le mur de la salle, ils ont été outillés sur les différentes collections crystal en math et je lis et écris des éditions " les classiques Ivoiriens” par Bomah Eboi.
CEREMONIE DE REMISE DE DIPLOMES
La communauté du quartier millionnaire célèbre l’excellence
Le dimanche 13 septembre 2015, la communauté musulmane de la Mosquée Al-Imane du quartier millionnaire de Yopougon a procédé à la remise officielle de diplômes des élèves de cours de vacances islamiques enregistrés pour l’édition 2014-2015. C’était en présence de nombreux parents d’élèves et fidèles de ladite communauté et d’ailleurs.
YOPOUGON
Une photo de famille pour immortaliser l’événement.
La fin des vacances 2015 s’annonce progressivement. A l’image des communautés musulmanes organisées, celle de la Mosquée Al-lmane de Youpougon quartier millionnaire a choisi d’occuper sainement les enfants inscrits
Selon la directrice commerciale de "les classiques Ivoiriens”, Achirou Yôh, sa maison d’édition a tissé une relation fraternelle avec l’OEECI afin que les ouvrages des "classiques ivoiriens” notamment les collections crystal en mathématique et "je lis et écris” soient utilisés dans les
dans les écoles classiques. Le principal but recherché par les initiateurs de ces cours de vacances consiste à permettre à ces tout-petits de bénéficier également des connaissances religieuses. Le comité de gestion en
écoles confessionnelles islamiques. "L’objectif est de permettre aux enseignants d’être efficace sur le terrain dans l’utilisation des ouvrages” explique Achirou Yôh. Cette rencontre a favorisé la présentation de la nouvelle collection " la nouvelle lecture arabe” constituée de 2 livres de lecture et un livre d’exercices pour le niveau CP, nouveaux ouvrages adaptés à l’enseignement islamique. Pour Traoré Ibrahim, auteur du livre "Al djadid fi tilawatil arabiya”, nouvelle collection arabe et " qitab tamarin”, livret d’exercices, ces productions vont remplacer les livres marocains utilisés depuis plus de 50 ans qui ne répondaient pas aux réalités ivoiriennes. “Un livre c’est le contenu, se sont les illustrations qui doivent être en symbiose avec l’environnement de l’enfant” explique l’auteur. Après ceux du niveau CP, les
collaboration avec le conseil imamal et des sages dudit édifice religieux ont voulu récompenser les meilleurs élèves sur les vingt-huit enregistrés pour l’année 2015. El Hadj Saïd Diabagaté (Imam principal de la
SIRA
niveaux CE et CM seront venir, annonce Achirou Yôh et disponibles dans les années à Traoré Ibrahim.
Un livre arabe à la sauce ivoirienne
es prochains livres academiques en arabe pour les écoles confessionnelles islamiques.
Un livre académique en arabe avec des patronymes ivoiriens, des habitudes
d’Abidjan et des autres contrées du pays, de même que la représentation de toutes les cultures par les tenues vestimentaires, "Al djadid fi tilawatil arabiya”, a été écrit avec des ingrédients ivoiriens. Il était temps. En lieu et place des livres marocains datant de plus de 50 ans, ce nouveau "bébé” de 105 pages destinés aux
Mosquée) a saisi l’opportunité pour encourager les autres fidèles encore hésitants, à inscrire leurs enfants afin de leur réserver un avenir radieux. Le directeur, Saïd Koné a remercié les meilleurs élèves qui méritent d’être célébrés à cause de leurs efforts. A cette occasion, les enfants ont démontré leurs capacités à travers les séances de récitations coraniques et des questions-réponses. Le porte-parole des parents d’élèves, Oumar Konaté a adressé ses remerciements aux organisateurs de la cérémonie qui promeuvent l’excellence. Quant au président du comité de gestion de la Mosquée, Sékou Diallo, a encouragé le sens d’engagement des parents d’élèves et des membres du conseil de l’imamat pour leurs conseils avisés. Poursuivant, il indique
enfants de 6 à 8 ans, est le premier du genre pour les élèves de CP. Pour Traoré
Ibrahim, auteur du livre, "Ces livres sont adaptés au programme et à la pédagogie en vigueur sur l’étendue du territoire, l’ouvrage correspond à l’environnement ivoirien et africain en général. Et ils sont très bien illustrés et bien fabriqués de sorte qu’ils puissent être durables”.
AbouAmirat
que c’est une tradition de former les enfants qui assureront l’avenir. Rappelons que l’enseignant Aboubacar Diarra a participé à la formation des enfants. «C’est au bout de l’effort que se trouve la réussite. Je rends gloire à Allah. Continuons dans ce sens, car l’objectif est de parfaire notre foi », a-t-il affirmé pour terminer. Notons que le montant prévu pour l’inscription est de 2000 F CFA par enfant. Hadj Koné a profité de cette cérémonie pour interpeller tous les ivoiriens à prôner la paix, l’amour du prochain et la tolérance à l’approche des présidentielles 2015. Précisons que Abdoul Malick Advi, 8 ans a été le 1er de la promotion avec une moyenne de 15 sur 20. La bénédiction finale et la photo de famille ont mis fin à la manifestation.
I Associations Musulmanes en Côte d’Ivoire
ADICI (Association pour le Développement de l’Islam en Côte d’Ivoire)
Tél : 05 79 72 73
11 Bp 152ABJ 11
AFMCI (Association des Femmes musulmanes de Côte d’Ivoire)
Tél: 23 46 00 13/ 05 41 73 13
AJMT (Association des Jeunes Musulmans de
Treichville)
Tél : 48 88 62 89/06 02 03 06
05 BP 2119 ABJ 05
AJMCI (Association des Jeunes Musulmans en Côte d’Ivoire)
Tél : 09 02 80 76/ 21 25 35 15
SMCI (Scouts Musulmans de Côte d’Ivoire)
Tél : 07 36 59 60
AEEMCI (Association des Elèves et Etudiants de Côte d’Ivoire)
Tél : 22 43 47 58 08 BP 2446 ABJ 08
AJCOMCI (Association des journalistes et Communicateurs Musulmans de Côte d’Ivoire)
Tél : 09 02 80 76/ 21 25 35 15
ASSOCIATION DES JEUNES TIDJANI EN Cl
Tél : 05 71 29 81
AMPECI (Association Musulmane du Personnel Enseignant de Côte d’Ivoire) Tél: 07 62 46 86/ 24 49 72 15
AMSCI (Association des Musulmans Sunnites de Côte d’Ivoire)
Tél : 20 37 26 53
CHAMCI
(Club des Hommes d’Affaires Musulmans de Côte d’Ivoire)
Tél : 22 52 51 17/ 45 02 72 08
Islam InfoN°513 du Mercredi 23 au Mardi 29 Septembre 2015-du Araba 09 au Tarata15 Zoul-Hidja 1436 H
ANTE
Cissé A
ADRESSES UTILES
k SANTÉ ,
REAPPARITION DU VIRUS
La Sierra Leone rattrapée par Ebola
Alors que le pays se pensait débarrassé du virus, une femme a été déclarée positive samedi dans un village du Nord.
Un nouveau cas d’Ebola a été révélé dans un village du nord de la Sierra Leone, placé en quarantaine, à la fin du mois d'août, après la mort d’une femme de 67 ans victime du virus, a déclaré dimanche soir le président, Ernest Bai Koroma. Ce nouveau cas, une femme testée positive samedi, serait la nièce de la précédente victime, une vendeuse de nourriture morte
le 28 août dans le village de Sellu Kafta (district de Kambia). «Cet incident nous rappelle qu’Ebola est toujours présent et que nous devons respecter les mesures de précaution décidées par les autorités sanitaires», a ajouté le Président.
Juste avant ces nouveaux cas, la Sierra Leone espérait être en voie d’éradication du virus, après la sortie de
l’hôpital de Makeni, le 24 août, de la dernière malade connue, après plus de deux semaines sans nouvelle contamination signalée.
Le village de Sellu Kafta, dont la population approche le millier d’habitants, a été placé en quarantaine la semaine dernière pour vingt-et-un jours, la durée maximale d’incubation du virus. Une centaine de personnes ont
commencé à y recevoir un vaccin testé avec succès en Guinée. Selon des responsables sanitaires, la vaccination progresse de manière satisfaisante.
L’épidémie d’Ebola en Afrique de l’Ouest - la plus grave depuis l’identification du virus en Afrique centrale en 1976 -
est partie en décembre 2013 du sud de la Guinée. Elle a fait depuis, plus de 11 300 morts pour quelque 28 000 cas, un bilan sous-évalué de l’aveu même de l’Organisation mondiale de la santé. Plus de 99% des victimes vivaient en Sierra Leone, au Liberia et en
Guinée. AFP
Geignements
Les dispositions spirituelles contre les pandémies / EBOLA
❖ faire ces zikrs : -100 fois Istighfar -100 fois salât ala nabi
-100 fois la ilaha ila anta soubhanaka inni kountou mina zôlimine
-100 fois hasbounalahi wa niimal wakil ensuite demander à Dieu de nous épargner la maladie (Ebola).
❖ R a b b a n a latouhamilna maalatô qatalanabih
(313 fois) à faire de la manière suivante -faire ce zikr 300 fois d'abord et faire la fatiha, ensuite souffler dans les mains sans se frotter le visage.
-faire 10 fois le même zikr et la fatiha et souffler dans les mains sans se frotter le visage -faire enfin 3 fois ce zikr et la fatiha. Ensuite souffler dans les mains sans se frotter le visage.
COMMUNIQUE
COMUCHUT
Communauté Musulmane du CHU de Treichville
PROGRAMME ARAFAT 2015
1. 13 h 00 min-13 h 30 min ....... MISE EN
PLACE
2. 13 h 30 min-13 h 40 min ....... PRIERE
DEZHUR
3. 13 h 45 min - 13 h 55 min ...
INTRODUCTION ET MOT DU COGES
4. 14 h 00 min-15 h 00 min ....... LECTURE
INTEGRALE DU CORAN
5. 15 h 00 min-15 h 50 min ....... LECTURE
DE DALAÏL KHAYRAT ET DUOUAHS DE L’IMAM KONE HAROUNA (En direct de ARAFAT)
6. 16 h 00 min - 16 h 10 min DEASR PRIERE
7. 16 h 20 min - 18 h 00 min SEANCE DE ZIKR
8. 18 h 05 min - 18 h 15 min DOUAHS 9. 18 h 20 min - 18 h 25 min RUPTURE DU JEÛNE
10. 18h 25 min - 18 h 35 min DE MAGRHIB PRIERE
I Associations Musulmanes en Côte d’Ivoire
ADICI (Association pour le Développement de l’Islam en Côte d’Ivoire)
Tél : 05 79 72 73 11Bp 152ABJ 11
AFMCI (Association des Femmes musulmanes de Côte d’Ivoire)
Tél : 23 46 00 13/ 05 41 73 13
AJMT (Association des Jeunes Musulmans de Treichville)
Tél : 48 88 62 89/06 02 03 06
05 BP2119ABJ 05
AJMCI (Association des Jeunes Musulmans en Côte d’Ivoire)
Tél : 09 02 80 76/ 21 25 35 15
SMCI (Scouts Musulmans de Côte d’Ivoire)
Tél : 07 36 59 60
AEEMCI (Association des Elèves et Etudiants de Côte d’Ivoire)
Tél : 22 43 47 58 08 BP 2446 ABJ 08
AJCOMCI (Association des journalistes et Communicateurs Musulmans de Côte d’Ivoire)
Tél : 09 02 80 76/ 21 25 35 15
ASSOCIATION DES JEUNES TIDJANI EN Cl
Tél : 05 71 29 81
AMPECI (Association Musulmane du Personnel Enseignant de Côte d’Ivoire) Tél : 07 62 46 86/ 24 49 72 15
AMSCI (Association des Musulmans Sunnites de Côte d’Ivoire)
Tél : 20 37 26 53
CHAMCI
(Club des Hommes d’Affaires Musulmans de Côte d’Ivoire) Tél : 22 52 51 17/ 45 02 72 08
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ocus
LA FETE DU SACRIFICE
Imam Elhadj Meite AL-IMAM
La piété au cœur de la fête de Tabaski
“Ni leurs chairs ni leurs sangs n’atteindront Allah, mais ce qui L’atteint de votre part c’est la piété.” Ainsi s’exprimait Allah, le Tout Puissant Dieu dans la sourate 22 au verset 37. A travers cette par oie, Dieu demande aux croyants de matérialiser leur foi en Lui en posant cet acte dénué de toutes idées d’idolâtrie et d’associationnisme. La Tabaski, en plus de son aspect festif est un moment de réaffirmation de la foi en Dieu, maître suprême de l’Univers.
On a tendance à croire que la Tabaski est simplement le fait de faire couler du sang et de distribuer de la viande. Pour les hommes, il peut en être ainsi. Or, Allah le Très-Haut n’apporte de l’intérêt ni à sa viande, ni à son sang (de l’animal). Pour Lui, ce qui importe est que l’animal soit égorgé seul pour Sa satisfaction. Si l’animal n’est pas sacrifié pour cet agrément, cette offrande n’aura aucune valeur. Dieu le Tout-Puissant ne donne de la valeur et récompense que selon l’intention et la sincérité de Sa créature. La Fête du sacrifice a lieu le dixième jour du mois sacré de Dhul-hidjja (dernier mois du calendrier
“Allah le Très-Haut n’apporte de l’intérêt ni à sa viande, ni à son sang (de l’animal). Pour Lui, ce qui importe est que l’animal soit égorgé seul pour Sa satisfaction. Si l’animal n’est pas sacrifié pour cet agrément, cette offrande n’aura aucune valeur”
lunaire musulman).
Le sacrifice d’une bête (un mouton, bovin..) ce jour (ou pendant les deux jours qui suivent) est une tradition prophétique appuyée pour
ceux qui ont les moyens d’acheter la bête.
Pour cette bête à sacrifier dite Ud-hiyya, on préfère les ovins. On préfère toujours le male a la femelle, et la bête plus en chair que les autres. On n’a pas à s’endetter pour l’acheter.
Dans l’école malikite, on ne peut pas s’associer (cotiser) avec d’autres dans son prix (elle ne sera pas valide dans ce cas), mais la personne peut associer d’autres dans le mérite du sacrifice avant de le sacrifier, à condition que les autres soient des proches (comme son frère, son fils, son cousin, son épouse) et qu’ils soient à sa charge (que cette charge soit obligatoire
comme le père ou le fils nécessiteux, ou non obligatoire comme le frère ou le cousin). Il faut aussi qu’ils habitent avec lui sous le même toit (la même maison).
Si ces trois conditions sont réunies: les personnes associées dans le mérite du sacrifice seront exonérées du sacrifice.
Au matin de la Fête du sacrifice, le musulman fait un Ghusl (qui est sunna) et met ses nouveaux habits, puis part pour accomplir une prière de deux rak’at (qui est une sunna appuyée) a la mosquée derrière l’Imam (appelée: prière de l’Aid), il écoute le prêche de l’Imam, puis après que l’Imam sacrifie (égorge, immole) la bête (mouton ou autre), le musulman égorge sa bête (après avoir prononcé le Nom de Dieu):
L’immolation doit avoir lieu donc après la prière de la
“Le sacrifice d’une bête (un mouton, bovin..) ce jour (ou pendant les deux jours qui suivent) est une tradition prophétique appuyée pour ceux qui ont les moyens d’acheter la bête”
Fête. Selon un hadith, le Prophète (saw) dit: «Celui qui immole avant la prière de la Fête, n’aura fait qu’abattre un animal pour être consommé, mais celui qui immole après cette prière aura offert un sacrifice rituel.» (Bukhârî)
On consommera la viande de la bête d’une part et il est préférable (mandub) aussi d’en donner en aumône aux pauvres et aux nécessiteux musulmans ainsi que d’en offrir (en cadeau) aux amis et voisins. 1
Dieu dit dans le Coran: «jamais ne parviendra à Dieu leur viande ni leur sang, mais ce qui Lui parvient de votre part c’est la piété» (Sourate 22, verset: 37)
Il est recommandé pendant ce jour de fête et les deux jours qui le suivent de multiplier les
Invocations: entre autre dire Allahu Akbar (3 fois après la
fin de chaque prière pendant les trois jours) et invoquer la gloire et la louange du Seigneur...Ainsi est méritoire: le Takbir
(3 Allahu Akbar) après chaque fin de prière obligatoire durant les quatre jours de la Fete: le dixième (à partir du Zuhr), le onzième, le douzième et après le Subh du treizième du dernier mois de l’hégire: à savoir que les dix premiers jours du mois sacré de Dhul-Hidja sont bénis et il convient de faire pendant ces jours plus d’actes méritoires et d’invocations. Il est recommandé aussi de montrer des signes de joie et de bonheur et de les partager avec la famille, les proches et les voisins... Les visites
mutuelles pour augmenter l’amour et consolider les liens sont aussi très recommandés pendant cette Fête....
Parmi les convenances avant d’aller à la prière de la Fête (Al-Fitr et al-Ad-ha (Tabaski):
• Faire le grand bain (janabah).
• Mettre des nouveaux habits, se parfumer (sauf pour les femmes quand elles sortent)...
• Manger après la prière.
• Invoquer Dieu abondamment par la formule « Allahu Akbar » jusqu’à l’arrivée de l’Imam. Beaucoup de fideles utilisent aussi les formules: << Allahu Akbar, Allahu Akbar, Allahu Akbar, wa subhana Allahi wa al-hamdu lillahi wa la hawla wa la quwwata ilia billah; la Ha ha ilia Allah».
• Sourire et montrer la joie à tous les croyants qu’on rencontre.
• Faire des aumônes volontaires.
Histoire de la Fête du Sacrifice:
Ibrahim (S) avait auparavant laisse son fils Ismail avec sa mère Hajar seuls dans le désert de l’Arabie sans moyens, ceci sous ordre
I “Dans l’école malikite, on ne peut pas I s’associer (cotiser) avec d’autres dans son prix (elle ne sera pas valide dans ce cas), mais la personne peut associer d’autres dans le mérite du sacrifice avant de le sacrifier, à condition que les autres soient des proches”
divin....
Plus tard, les années passèrent, Ibrahim (S) vit en songe qu’il sacrifiait son fils Ismail. Il s’agissait là d’une révélation divine et d’une grande épreuve pour ce Prophète patient et obéissant
Ibrahim (S) s’adressa alors à son fils et, avec tout l’amour et l’affection d’un père, lui demanda son avis. Le fils, fort par sa certitude et sa croyance, répondit sans hésitation: « Ô mon cher père ! Fait ce qu’on t’a ordonne, tu vas trouver en moi, par la volonté de Dieu, la patience et l’obéissance ».
Dieu dit dans le Coran à ce propos: «Quand il (Ismâ'îl ou Ismaël) fut en âge de marcher (dans la vie) à ses côtés, il (Ibrahim) dit: «Mon petit ! Je me vois en rêve en train de t’égorger. Il dit: «Père ! Fais ce qu’on t’ordonne et tu me trouveras, si Dieu veut, de ceux qui se montrent patients» (S 37, V: 102).
Malgré les conditions très difficiles et les épreuves, cette famille avait un cœur orienté vers le Seigneur et soumis a Sa volonté, car le monde d’ici bas, pour eux, n’était qu’éphémère... Satan a
essayé de tenter Ibrahim (et l’inciter à désobéir) trois fois, mais en vain.
Ibrahim lapida le tentateur trois fois (ce qui est à l’origine du rite de la lapidation des stèles qui fait partie intégrante du grand pèlerinage en Islam).
Et la lame du couteau passa
sous la gorge d’Ismail...
Mais, miracle, le couteau par ordre divin perdit sa fonction de couper!
Et Dieu envoya un grand et beau bélier pour remplacer ce courageux jeune homme... Ce bélier était, dit-on, l’offrande d’Abel, qui a été agrée par Dieu auparavant contre celle de son frère Caïn ingrat et rebelle-
Dieu dit dans le Coran à ce sujet: «Quand ils se soumirent à la volonté de Dieu et qu’il le renversa sur le front. Nous l’appelâmes alors: «Ô Abraham !» «Tu as effectivement cru à ce que tu as vu en rêve. C’est ainsi que Nous récompensons les gens de bien». C’est là de toute évidence la mise à l’épreuve. Nous le rachetâmes par une énorme bête (mouton) à égorger. Nous lui laissâmes un bon renom dans les générations ultérieures.» (S37, V103 à 108).
Ainsi, fut instauré une fois pour toute, pour tous les musulmans, la sunna du sacrifice en commémoration de cet événement, et c’est un grand jour de fête et de partage.
Islam Info N°513 du Mercredi 23 au Mardi 29 Septembre 2015-du Araba 09 au Tarata15 Zoul-Hidja 1436 H
9
ocus
TABASKI
Imam Elhadj Meite AL-IMAM^
Ibrahim et Ismaïl (as), leçons de Foi et de sacrifice
La Tabaski, un moment très important dans la vie du musulman du fait de son caractère particulier qui lui est afférant. Son histoire remonte au temps du Prophète Ibrahim, “père du monothéisme pur” et de son fils Ismaël qui lors d’une épreuve ont pu démontrer leur foi en leur Seigneur Allah, l’exalté. Nous vous proposons à travers leur histoire, des leçons à tirer des différentes actions posées.
Restons avec ces paroles de Dieu, qui nous content dans sourate Assaffat [37] : «Seigneur, supplia-t-il, veuille m’accorder une vertueuse postérité !» [101] Nous lui annonçâmes alors que son foyer serait égayé par la naissance d’un garçon plein de sagesse. [102]”
PREMIÈRE ÉPREUVE
Ibrahim laisse Hajar et Ismaël dans le désert
Ibrahim quitta son peuple, après leur avoir démontré la fausseté de leurs idoles et survécu au bûcher, qui lui était dressé, par la grâce de Dieu. Miracle éternel ! Et fit cette invocation à Dieu de lui accorder une descendance. A savoir, Ibrahim (s) était devenu vieillard et était marié à Sarah, et n’espérait plus d’enfants. Allah, répondant à son appel après qu’il ait désespéré d’avoir des enfants. Mais comment cela
s’est-il passé ? Sarah, proposa à Ibrahim de prendre sa servante Hajar, pour épouse. Hajar, qui était
égyptienne et née d’une lignée noble, lui donna un fils, Ismaël. Et Dieu accomplit son Ordre divin. Chaque homme espère avoir un enfant, qui perpétue son nom, mais, cela est aussi une épreuve. Car à peine était-il devenu un petit bébé, que Dieu, ordonna à Ibrahim, d’emmener sa femme Hajar et de la laisser dans la vallée de la Kaaba. Voici ce que dit le Coran de ce passage à travers la bouche de Ibrahim, dans sourate Ibrahim : “Seigneur, j’ai installé une partie de mes descendants dans une vallée sans culture, auprès de Ton oratoire sacré afin, Seigneur, qu’ils puissent accomplir la salât ! Seigneur, dispose en leur faveur les coeurs d’un certain nombre d’hommes ! Veille à leur procurer des fruits pour leur subsistance. Peut-être seront-ils reconnaissants. “[S 14 V 37]
Cet enfant tant voulu, tant chéri, il le laisse avec sa
femme, en plein désert sans eau, ni nourriture. Hajar, voyant son mari, rebrousser chemin, s’écria : “Est-ce Dieu
qui t’ordonne cela ? Est-ce Dieu qui t’ordonne cela ?” et devant le silence approbateur de Ibrahim (s), elle dit, pleine de foi, de certitude, dans un moment où toute autre femme, le traiterait de tous les noms : “Alors, Il ne nous laissera pas !“
Voici ce que fait la foi en Dieu, en Sa Sagesse, en Son amour, en Sa clémence et en Sa Grâce. Ibrahim, qui répond à l’appel de Dieu en laissant cet enfant tant désiré, et cette femme qui l’a comblé d’un fils. Ne sachant qu’adviendra-t-il d’eux ! Et Hajar, cette femme, pleine de confiance en Dieu, qui accepte son sort. Mais une foi active ! Car Hajar, ne restera pas les bras croisés, assise avec son bébé, attendant que le ciel pleuve de nourriture ! Elle chercha partout de l’eau pour son bébé, et de la nourriture et de là, jaillit sous les pieds de Ismaël, la source des puits de Zamzam, abreuvant depuis des siècles des hommes et des femmes, se dirigeant vers Dieu. De ces gestes, de ces actes de foi, on retrouve tout le rituel du pèlerinage que font les musulmans à la Mecque durant le mois de Dhou Al Hijja, et dont les actes culminent le jour de Arafat et finissent par le jour du Sacrifice.
Autre leçon de foi :
“Et lorsque l’enfant fut en âge d’accompagner son père, celui-ci lui dit : «Mon cher fils ! J’ai vu en songe que je t’immolais. Vois ce qu’il y a lieu de faire !» - «Père, dit l’enfant, fais ce qui t’est ordonné. Tu verras, s’il plaît à Dieu, que je suis de ceux qui savent s’armer de patience dans l’épreuve.» [103] Tous les deux s’étaient résignés à la Volonté divine. Et déjà le père avait couché le front de son fils contre terre, [104] lorsque Nous l’appelâmes : «Ô Abraham ! [105] Tu as ajouté foi à ta vision ! C’est ainsi que Nous récompensons ceux qui
font le bien.» [106] En vérité, ce fut là une bien rude épreuve. [107] Nous rachetâmes l’enfant par une offrande de grande valeur. [108] Et Nous perpétuâmes son renom dans les générations ultérieures. [109] Paix sur Abraham ! [110] C’est ainsi que Nous récompensons les gens de bien ; [111] Abraham était un de Nos fidèles serviteurs. [112] Nous lui annonçâmes également l’heureux avènement d’Isaac, comme Prophète parmi les saints. [113] Et Nous lui accordâmes Notre bénédiction ainsi qu’à Isaac . Mais, parmi leur descendance, il y eut des hommes de bien et d’autres manifestement injustes envers eux-mêmes. [Sourate Assaffat - 37 ]
Ismaël grandit et devint un jeune ado, qu’lbrahim venait visiter avec sa mère de temps à autre. Mais ce soir là, Ibrahim, fit un songe, qui a valeur de révélation pour les Prophètes. Encore une épreuve où Dieu lui demande d’immoler ce fils tant désiré, et qui maintenant est en âge d’accompagner son père. Et là, on constate l’attitude extraordinaire de Ibrahim, de Ismaël, et de Hajar. Une famille, liée par l’amour de Dieu, qui nourrit leur lien affectif ! Ibrahim (s) s’adresse à son fils, avec des termes où se mêlent amour et respect. Ibrahim va se concerter d’une question importante avec son fils. Une question, qui concerne la vie et le devenir de son fils. Une situation, qui nous apprend la concertation comme valeur musulmane. Ibrahim, Prophète envoyé de Dieu, aurait pu appeler son fils, l’emmener à un endroit puis, exécuter la sentence sans en lui parler. Mais que non ! Ibrahim nous apprend, que les parents auront grande estime dans le cœur de leurs enfants, lorsqu’ils se concertent avec eux, de la vie familiale, de leur avenir et cela
ne diminue en rien, leur rôle de père ou de mère.
Que répond Ismaël (s) ? Il ne dit pas à son père : “Eh, le vieux ! t’es devenu fou ! On va t’enfermer dans une maison de retraite ou dans un asile !!” Mais il répondit à son père de la meilleure manière qu’un
“Dieu par sa miséricorde et Son amour pour Ses créatures, et Son amour pour sa plus belle créature l’être humain, qu’Il a anobli, honoré et lui asservi tout ce qui est sur terre, sur les mers, et dans l’espace, envoya un bélier pour racheter la vie de Ismaël”
père aimerait entendre son fils. Il s’adresse à son père, avec amour et respect. Et lui dit d’accomplir ce que Dieu lui avait ordonné, et qu’il demande à Dieu de lui accorder la patience et de supporter la douleur de la lame autour de son cou ! Y a-t-il plus grand sacrifice ? Sacrifier son fils, sacrifier sa vie !
Et ils s’en allèrent tous les deux, vers leur destin. Le cœur rempli de foi, de dévotion ! N’oublions pas Hajar, la maman ? Imaginez qu’aurait-elle fait ? Quel acte de foi ?
Et Dieu par sa miséricorde et Son amour pour Ses créatures, et Son amour pour sa plus belle créature l’être humain, qu’Il a anobli, honoré et lui asservi tout ce qui est sur terre, sur les mers, et dans l’espace, envoya un bélier pour racheter la vie de Ismaël. Et ce n’était qu’une épreuve que Dieu fait passer à Ibrahim, pour lui donner bien plus que cela.
Imaginez un instant, ce qu’aurait répondu un ado ou une ado à son père ou à sa mère, s’il lui disait d’aller chercher du pain à la
boulangerie ! de descendre la poubelle, de garder ses frères et sœurs, ou d’aider à la maison, sans parler des devoirs ... !! Entendez vous ces ados comme moi, qui osent appeler leurs parents de “vieux”, de leur crier dessus, voire les insulter ou se moquer
d’eux ! Le jour de l’aïd, ce n’est pas manger de la viande qui importe mais de mesurer notre éducation vis à vis de celle de cette famille de Prophètes !
Allah annonce aussi la venue d’un autre enfant, Isaac (s), né de Sarah... Avez vous oublié Sarah, première femme de Ibrahim, qui sacrifia son amour pour son mari, supporter de souffrir de ne pas avoir d’enfants et voir la joie de Hajar avec son fils ...? Voici une autre protagoniste dans l’histoire du sacrifice !
Deux femmes, un homme, deux fils, voici la famille de Ibrahim (s), qui de sa descendance naîtront les Prophètes et Messagers qui vont appeler les êtres humains à reconnaître leur Seigneur et Créateur.
Ainsi, l’avènement de Aïd-EI-Adha, fête du sacrifice, me rappelle toujours ses enseignements, qui font de nous des musulmans, intitulé donné par Ibrahim lui-même pour désigner tout simplement des êtres soumis à leur Créateur, Seigneur et Bienfaiteur.
Ressentir la proximité d’Allah
La religion qui traite de la relation de l'homme avec son Créateur est une discipline qui assure le plus haut niveau de croyance possible. Le Créateur, pour sa part, veut une perception et une conception consciencieuse de cette proximité. La recherche de cette proximité devient par conséquent le sens fondamental de l'aventure de l'homme sur terre. Le Créateur fait savoir qu'Il est beaucoup plus proche de l'homme que de sa propre veine jugulaire. Quel que soit le lieu où l'homme se trouve, Il est avec lui. Est-il dit. L'intention de ces particularités, c'est d'offrir à l'homme cette faculté de perception afin qu'il puisse fonder une existence et un monde selon cette perspective. Les règles relatives à la religion portent en elles cet objectif d'éducation tout en étendant cette conscience en faveur de l'homme. Avec les prières, le jeûne, le pèlerinage, l'aumône légale (zakat) et le sacrifice accompli durant la Tabaski que nous accomplissons saisonnièrement chaque année...
Il existe une pratique en Islam nommée «dhikrullah» signifiant «évoquer Allah». Toutes les adorations, en tout lieu, sont ordonnées selon un «dhikrullah». «Dhikrullah», c’est la reconnaissance du Créateur dans chacun de nos comportements, ne jamais L’oublier, c’est développer en nous, à chaque respiration, l’esprit de la puissance inégalée du Créateur.
La «kalima ach-chahada», qui est l’un des cinq piliers de l’Islam, insinue la notion d’engagement. Nous savons que nous vivons en présence du Créateur et nous disons pour ce fait: « O mon Seigneur ! En ma qualité d’être humain, j’ai cette conscience de Ton existence dans mon esprit. Je me suis lié à Toi. » Ceci étant l’interprétation la plus fondamentale de l’existence sur terre. Le comportement global des musulmans, déterminant ladite adoration, porte un sens et une mission beaucoup plus intérieure que toutes les autres dimensions. Par exemple, le Coran nous révèle ceci: «La viande et le sang des sacrifices ne montent pas vers Allah, seule Lui parviendra la crainte (taqwa) des hommes.» Quant au terme «taqwa», il est désigné comme étant le sentiment de respect envers le Créateur, de crainte à Son égard, mais aussi comme la perte de son propre bien-être. Le Prophète (saw) donne des recommandations relatives à la prière et au jeûne. Il nous révèle qu’une prière accomplie sans profonde spiritualité n’est récompensée que par la fatigue
occasionnée par les mouvements de la prière. Dans la même perspective de qualité, le jeûne ne sera sanctionné que par la sensation de faim. En partant de là, imaginons une personne qui n’a pas pu bénéficier d’un sentiment de purification à son retour d’ Arafat. Est-ce par conséquent concevable d’être insatisfait d’un tel voyage ?
L’Envoyé d’Allah (saw) fait un rapport entre l’ascension et la prière. Lorsque nous nous sommes positionnés en vue d’effectuer notre prière, nous avons l’impression de ressentir, puis d’attendre la montée de notre spiritualité vers Allah. La prière est alors en mesure de nous saisir et de nous emmener vers une contrée très proche... et de là-bas, lorsque nous quittons cette contrée, nous ressentons dans notre veine jugulaire le jaillissement du pouls divin. Vivre la Tabaski de la même manière nous revient comme un devoir.
Le Messager d’Allah (saw) a dit que le sourire est une aumône...
ACCOMPLIR LE SACRIFICE DE LA TABASKI
L’Islam ne ratifie jamais la torture de l’animal apprête pour la Tabaski et, en aucun sens, il ne le permet pendant les autres moments de la vie quotidienne. Surcharger les animaux, les torturer, les laisser affamés et/ou assoiffés sont des pratiques considérées comme des péchés. Le Prophète (saw) nous révèle qu’une femme
est entrée au paradis parce qu’elle avait offert de l’eau a un chien assoiffé. En matière d’éthique, de culture et d’adoration en Islam, sacrifier un animal lors de la Tabaski n’est pas synonyme de guerre livrée contre l’animal en question. A la place de l’expression « sacrifice de l’animal » autant dire « c’est un animal béni », car il est admiré dans sa qualité et est gardé avec soin.
Dans tout cela, encore une fois, le sacrifice de l’animal est réalisé dans une perspective de vie établie par le Tout-Puissant, Celui qui donne la vie à toute créature.
Dans la vie des hommes ,existe également une influence déterminante des valeurs de jugement. L’homme se sacrifie bien souvent pour quelques valeurs qui le dépassent. Pendant que dans les familles musulmanes les enfants aussi partagent un climat particulier et, dans ce climat, ces familles considèrent
“La Tabaski est en même temps une fête et une période ou les joies sont étendues. Elles nécessitent d’être étendues partout sur la surface de la terre...”
comme un péché le fait de laisser verser le sang pour des raisons injustes. En effet, la Tabaski est intériorisée et conçue à l’instar de la foi accordée à tout autre acte d’adoration.
La Tabaski n’est pas qu’un processus d’égorgement, mais un processus conduisant à la sensation de jouir de la proximité d’Allah. Les souvenirs qui renvoient à l’évolution de l’établissement de la Tabaski (voir les récits relatifs a Hazrat Ibrahim et a Hazrat Ismail) assurent la rencontre de l’esprit qui unit l’animal sacrificiel et la proximité d’Allah. Dans les pays musulmans, les gens indifférents à la Tabaski, qui
ne regardent que le côté extérieur, ne voient que le sang qui coule.
TOUS ENSEMBLE DANS UN CLIMAT DE
FRATERNITÉ ISLAMIQUE
A la veille de ‘Arafat, des millions de musulmans, vêtus de leur linceul blanc, saints de toute idée matérialiste, se réunissent sous la Présence, levant leurs mains et implorant la bénédiction pour toute l’humanité. Le
lendemain, tous les
musulmans du monde se chargent de ce devoir spirituel qui consiste à rechercher la proximité du Seigneur dans le climat d’affection particulière propre au sacrifice de la Tabaski. Parvenir au terme de ces quatre jours, par la grâce d’Allah, et vivre cette sensibilité affective face à la puissance du Créateur: quelle joie pour tous ces croyants !
Allah le Miséricordieux... la proximité d’Allah...
Durant toute son existence, le musulman est confronté à
toutes sortes d’épreuves... Chaque acte d’adoration lui fait bénéficier d’un souffle de spiritualité musulmane...
La Tabaski est identique Ceci est la perspective de la Tabaski dans le Coran: «Ni leurs chairs ni leurs sangs n’atteindront Allah, mais ce qui L’atteint de votre part c’est la piété. Ainsi vous les a-t-ll assujettis afin que vous proclamiez la grandeur d’Allah, pour vous avoir mis sur le droit chemin. Et annonce la bonne nouvelle aux bienfaisants.» (Coran, Al-Hajj, 22/37)
Ce verset signifie qu’en dehors de la chair et du sang qui coule, la Tabaski porte une
autre particularité: la chair et le sang n’atteindront pas Allah, ce qui L’atteint c’est le sentiment de Sa proximité. Voici ce que révèle un autre verset coranique: «Le jour où ni les biens, ni les enfants ne seront d’aucune utilité, sauf celui qui vient à Allah avec un cœur sain.» (Coran, Ash-Shu’ara, 26/88,89)
Ce jour est celui des grands comptes.
Sous la clarté de la Résurrection, toute chose deviendra pure et le cœur sera définitivement relié à Allah...
Voila, l’homme tente d’implanter le pilier de ce cœur à travers les Tabaskis, les pèlerinages, les prières, les takbirs qu’il accomplit.
La veille de ‘Arafat, les takbirs de la course commune vers Allah débutent dès la prière de
l’aube... « Allahou Akbar, Allahou Akbar, la ilaha ilallah, wallahou Akbar. Allahou Akbar wa lillahil hamd ».
Ces takbirs sont émis à
chaque fin de prière obligatoire et ce durant quatre jours. Rassembles en qualité de croyants, leurs cœurs se purifient dans cette atmosphère spirituelle alimentée de nombreux takbirs: « Mon Seigneur ! Tu es le Plus Grand, le Plus Puissant ! »
Puis les sacrifices de la Tabaski s’accomplissent. La Fête est commémorée. Le bienfait de tout acte accompli par le musulman orne son cœur.
Apres ces quatre jours, nous pouvons contempler notre cœur en le prenant dans la paume de la main. Son état est-il assez propre pour parvenir jusqu’à Allah ?
La tabaski est adoration. Elle porte également le sens de la soumission à Allah.
Toutes les adorations doivent être accomplies avec une conscience immensément profonde.
Le sacrifice de la Tabaski, quant à lui, doit être accompli avec un sentiment de crainte envers Allah, mais aussi avec un sentiment de bienfaisance et d’affection.
Dans la Tabaski, il existe un monde étendu, a perte de vue, dans lequel s’est mélangé l’amour père-fils entre Ibrahim et Ismail, en même temps qu’un sentiment de rapprochement envers Allah. Le sacrifice de la Tabaski doit être accompli en vivant de ce monde très étendu qui est à perte de vue.
En disant « Bismillahi Allahou Akbar » on doit être comme Ibrahim et nos enfants comme Ismail... et faire l’invocation suivante: «En vérité, mes prières, mes adorations, ma vie, ma mort appartiennent à Allah, le Créateur et le Maître des cieux qui n’a ni conjoint ni de ressemblant sur terre !»
La Tabaski est en même temps une fête et une période ou les joies sont étendues. Elles nécessitent d’être étendues partout sur la surface de la terre...
Puis, dans cet élan, notre cœur comblé de joie, nous contribuons à satisfaire nos parents et nos enfants. Nous avons la nécessite d’apporter cette joie à nos voisins, à nos concitoyens et à tous les musulmans que nous connaissons en partageant avec eux la viande de notre animal sacrifié à l’occasion, en se rendant visite mutuellement, en se serrant les mains, en s’embrassant.
«Ni leurs chairs ni leurs sangs n’atteindront Allah, mais ce qui L’atteint de votre part c’est la piété. Ainsi, vous les a-t-ll assujettis afin que vous proclamiez la grandeur d’Allah, pour vous avoir mis sur le droit chemin. Et annonce la bonne nouvelle aux bienfaisants.» (S22/37).
Islam InfoN°513 du Mercredi 23 au Mardi 29 Septembre 2015-du Araba 09 au Tarata15 Zoul-Hidja 1436 H
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FTE DE LA COMMUNAUTE
ADRESSES UTILES
HAOJ201S DEPART DES PELERINS DES STRUCTURES PRIVEES
Los 97 florins do “EIMPC VOYAGE HADJ" ont quitté Uldlao
Le Lundi 14 Septembre les pèlerins de l’agence de voyage “ EIMPC voyages Hadj” ont quitté l’aéroport international Félix Houphouët Boigny de la Côte d’Ivoire pour l’Arabie Saoudite où ils accompliront le Cinquième pilier de L’Islam.
Les pèlerins remplissant les formalités avant leurs embarquements.
Pari gagné par “EIMPC voyages Hadj”. Après le départ tumultueux des pèlerins du contingent étatique, c’est le tour des structures privées dont EIMPC voyages Hadj qui a choisi les vols réguliers pour le transport de ses 97 pèlerins en terre sainte. Ces pèlerins
ont quitté l’aéroport Félix Houphouët Boigny à 9h pour Accra au Ghana, ensuite à Beyrouth où ils ont embarqué à bord d’un vol direct à destination de la Mecque. Un voyage long et souvent pénible du fait des escales, mais rassurant vu l’organisation mise en place.
Les clients de cette structure privée évoquent plusieurs raisons dans leur choix de “EIMPC voyages Hadj”. Diarra Mamadou pèlerins justifie son choix par le professionnalisme avec lequel les organisateurs réussissent à donner le meilleur aux clients. « J’ai choisi “ EIMPC voyages Hadj” parce que l’année derrière un de mes frères a fait le voyage avec la
IMPRESSIONS DE...
Bamba Souleymane
( Chef de EIMPC voyages) «Nous restons lucides »
Par la grâce de Dieu, nous, pèlerins embarquons aujourd’hui. Toutefois nous restons lucides car nous savons que le grand défi que
même agence qui a su le convaincre par la qualité de ses services. Donc cette année lui et moi avons décidé de bénéficier des mêmes traitements des années précédentes. Déjà, étant encore ici j’ai été marqué par la qualité des cours de formations qui ont été donnés avant le Hadj. Avec cette formation, nous sommes sûrs d’accomplir un bon pèlerinage
nous avons à relever, est celui de la Mecque. Mais, avec l’expérience que notre agence a, nous espérons être à la hauteur des tâches que nous avons. C’est vrai que notre hadj n’est pas un “hadj VI P”, mais nous offrons un “hadj standard au dessus des autres”
Nous partons confiants, car nous bénéficions d’un encadrement qui est au-delà de nos espérances. Nous sommes bien
à la Mecque », déclare t-il avant rembarquement. Pour sa part, le Directeur de l’agence, Bamba Souleymane, a promis un pèlerinage standard certes, mais de qualité au bonheur de ses clients. Précisons que le coût du hadj de l’agence de voyages EIMPC est de 2.800. 000 francs CFA.
Abou Soufyane
ParA.S
Diarra Mamadou (Pèlerins) « Nous partons confiants »
formés sur les rites du Hadj. Un bon pèlerin est celui qui a été bien formé. Avec EIMPC voyages Hadj, je me vois en famille. Aujourd’hui c’est notre départ en terre sainte c’est vraiment un moment inoubliable car c’est un honneur pour moi de répondre à l’appel de mon Seigneur.
I Associations Musulmanes en Côte d’Ivoire
CNI (Conseil national Islamique)
Tél : 22 42 43 21
CID / Cl (Confédération Islamique de Développement en Cl)
Tél : 20 37 53 51 / 20 27 40 30 / 22 42 35 60
COSIM (Conseil Supérieur des Imams)
Tél : 21 35 87 51
FOI (Front de la Ouma Islamique)
Tél : 20 38 97 67
FORUM NATIONAL DES CONFESSIONS
RELIGIEUSES DE Cl
Tél : 07 03 38 09
LIPCI (Ligue Islamique des Prédicateurs en Côte d’Ivoire)
Tél : 22 43 39 13
NAMFAT
Tél : 05 72 72 24
05 BP 2665 ABJ 05
UCAMCI (Union des Cadres Musulmans de Côte d’Ivoire)
Tél : 22 43 89 89
TREICHVILLE PASSATION DE CHARGE ET REMISE DE CHEQUE
Souaré Mahamoud encourage à mobilisation pour la réalisation du nouveau siège do l'AJMCI
Le samedi 12 septembre 2015, le siège social de l’Association des Jeunes Musulmans en Côte d’Ivoire (Ajmci) a servi de cadre à la séance de passation de charge et de remise de chèque au président du comité de pilotage de la réalisation du nouveau siège de l’Ajmci par l’actuel président Souharé Mahamoud.
Remise symbolique du chèque de 2 OOO OOO F cfa au Président de comité de pilotage, Diaby Mamadou (à gauche) par le Président du BEN de l’AJMCI.
Donner l’exemple pour encourager les bonnes volontés à contribuer financièrement à l’organisation du projet de réalisation du nouveau siège de l’Ajmci en
construction à Bingerville, est l’intention des membres du Bureau Exécutif National (BEN) en remettant officiellement l’important chèque de 2.000.000 F CFA
au comité de pilotage du projet. « C’est un acte symbolique pour encourager toutes les personnes qui souhaitent apporter leur contribution », affirme-t-il en abordant le sujet à l’ordre du jour. La première déclinaison de cette rencontre fut la passation de charge entre le commissaire sortant, Ibrahima Cissé et Abdul Fadel Coulibaly (commissaire entrant). Sada Ibrahima président de la séance de ladite rencontre. Les sept membres du conseil d’administration du nouveau mandat étaient majoritairement représentés avec à leur tête le Président Nurudine Oyéwolé. Les six autres sont Amara Traoré, Imam Hassane Koné, Fatoumata Diaby, Aminata Emma et Moussa Diarrassouba. Avant de prêter le flambeau, le commissaire sortant a prodigué des conseils à son remplaçant pour une continuité efficace
des tâches. Ce dernier lui a par exemple invité à prendre en compte les remarques et recommandations faites lors du dernier congrès. A son tour, Abdul Fadel Coulibaly a remercié son confrère pour ses conseils avisés et promet qu’il mettra tout en oeuvre pour mériter la confiance des membres du Ben de l’Ajmci. Après la poignée de main, la fin de cette phase a été marquée par la remise symbolique des documents. Pour sa part, l’actuel président du Ben, Souaré Mahamoudou a fait savoir que la priorité de son deuxième mandat, c’est de tenir le prochain congrès de août 2018 dans le nouveau siège de la structure. Mais, cet objectif ne peut être atteint si chacun ne s’implique pas personnellement. Pour cela, il appelle à la mobilisation de ses membres et des bonnes volontés à contribuer dans la mesure de leur possibilité.
Après avoir reçu le chèque de 2.000.000 F CFA, Mamadou Diaby (président du comité de pilotage) indique qu’à ce stade, les travaux sont au niveau de la dalle. Celui-ci a rappelé que le premier geste de charité du Ben de l’Ajmci qui s’élève à 1.500.000 F CFA, remonte à l’occasion de la 1 ère journée de contribution nationale à Marcory précisément à la Mosquée Madina le 28 février dernier. Il ajoute par ailleurs qu’il faut 20.000.000 F CFA pour achever les travaux. Concernant l’état d’avancement des travaux, il précise qu’ils sont au niveau de la dalle. Nurudine Oyéwolé (PCA de l’Ajmci) souligne : « nous sommes en train de faire naître une culture au sein de notre association. Ce geste est lourd de symbole et cela doit rentrer dans nos habitudes ».
Fané N’Facoro
OEECI (Organisation des Enseignants des Ecoles coraniques) Tél : 05 04 29 00 / 21 36 24 02
Les 3A (Amicale des Anciens de l’AEEMCI) Tél : 20 20 00 14 / 07 66 02 80
COMONACI
(Coordination des musulmans d’Origine Nigériane et d’Adoption en Côte d’Ivoire)
Tél : 05 33 87 68
13 BP 785 ABJ 13
ASI-CI (Assistant Sociaux Islamique)
Tél : 05 09 73 62 / 23 45 44 47
ONG Orphan Smile (le sourire de l’Orphélin).
Tel : 04 05 74 51 / 05 05 15 27
ANSAR-UD-DEEN SOCIETY (ADS)
Tel : 05 02 91 91
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ONTRIBUTION
POUR DES ELECTIONS EMERGENTES
La publication de la liste définitive des candidats aux élections présidentielles du 25 octobre prochain en Côte d’Ivoire n’a pas manqué de mettre une partie de l’opposition ivoirienne en émoi. Pour cause, la Coalition Nationale pour le Changement (CNC), un regroupement de l’opposition ivoirienne, conteste que le président en exercice, Alassane Ouattara, en fasse partie. En effet, selon son interprétation de l’article 35 du code électoral ivoirien, celui-ci serait frappé d’inéligibilité. Aussi, a-t-elle appelé ses militants à manifester. Occasionnant ainsi, d’importants dommages matériels, de nombreux blessés et surtout une perte en vie humaine.
Dans un pays où les habitants n’ont pas fini de se remettre du traumatisme qu’a occasionné une crise post-électorale lors des précédentes élections, soldée par 3000 morts et des dizaines de milliers de déplacés et réfugiés, une telle situation ravive systématiquement des souvenirs douloureux et paralysants. C’est pourquoi, tout esprit pensant est-il en droit de se demander ce qui cloche. Pour parler à l’ivoirienne : « y’a quoi même ?
»
En vérité, nous pensons que le temps est venu pour tous les acteurs politiques ivoiriens de faire à l’unisson, le bond qualitatif. Ce saut qui
permettra à notre pays d’entrer définitivement dans l’ère des élections démocratiques, transparentes et paisibles qui conduisent à une dévolution démocratique et paisible du pouvoir. En somme, des « élections émergentes.» Ce cadeau, nos acteurs politiques le doivent aux Ivoiriens, qui ne cessent de leur répéter: « on est fatigué. »
Car, en fait, pour qui ferraillent-ils ? Pour eux-mêmes ou pour les Ivoiriens ? Chaque homme politique, s’il veut prouver son étoffe d’homme d’Etat, doit impérativement sacrifier ses intérêts personnels sur l’autel des intérêts nationaux. Après tout,
ne sommes-nous pas de simples mortels appelés à partir un jour ? Le plus important, ce ne seront pas nos gloires chevaleresques, mais plutôt l’œuvre qu’on aura réalisée pour le bien de la collectivité. C’est ce que l’histoire et les hommes garderont de nous, et cela seul, rien d’autre.
En réalité, la situation actuelle pose en toile de fond, la problématique de l’exercice démocratique, tant à l’échelle des partis politiques que nationale. En effet, par exemple, la stratégie actuelle de la CNC, qui n’offre aucune possibilité de comprendre aussi bien ce qu’elle veut pour elle-même que pour la Côte d’Ivoire, trouve son explication dans le manque d’observance préalable de certaines pratiques démocratiques en son sein.
D’abord, parce que tout regroupement politique s’adosse avant tout, à un projet politique qui décline sa vision, c’est-à-dire, là où il veut conduire le pays. La CNC n’a, malheureusement, jusqu’à ce jour pu offrir une telle vitrine intellectuelle et de leadership aux Ivoiriens. Alors qu’elle compte en son sein, un aéropage d’éminents professeurs, diplomates,
économistes, syndicalistes, journalistes...
Ensuite, parce que tout regroupement humain, à fortiori politique, doit avoir un leader qui incarne son leadership et ses valeurs. Cela, la CNC n’en propose pas. Or, il eût fallu, pour ce faire, que les différents leaders de la CNC acceptassent de se soumettre à des élections primaires, comme cela se fait partout dans le monde. Cela, pour désigner celui ou celle qui parlerait en son nom et qui défendrait son drapeau aux élections à venir. On pourrait rétorquer que ce n’est pas un parti avec des membres bien identifiés.Soit ! Mais, pour éviter le spectacle cacophonique qu’elle nous offre, il eût été bénéfique et salutaire d’y penser et de trouver la formule adéquate. Nous sommes convaincu, que les têtes bien pensantes dont regorge la CNC sont en mesure d’accoucher d’une telle gestation assistée.
Ce préalable démocratique n’étant pas respecté, il est en conséquence difficile que la CNC porte un projet politique attrayant. Car, ne l’oublions pas, bien qu’on soit sur le champ politique, on a, à faire du marketing (politique) pour vendre son projet : Que vend-
t-on ? Pour qui ? Avec quelles promesses de satisfaction ? Et par quel canal ? A quasiment un mois des élections, nous ne pensons que la CNC ait encore commencé à répondre à ces questions essentielles.
De ce fait, il est temps que les hommes politiques ivoiriens fassent leur mue en même temps que la Côte d’Ivoire qui se fraie son chemin vers l’émergence. Même s’il demeurera toujours une cible d’électeurs qui restera, vaille que vaille, inconditionnelle à un parti, il ne faut pas moins venir à l’évidence que le gros lot de notre électorat est de plus en plus jeune, citadin et éduqué. En conséquence, les discours ne suffiront plus. Il faut convaincre avec un projet porteur d’espoir et capable d’apporter des solutions concrètes et réalistes à leurs préoccupations essentielles, qui gravitent autour de la formation et l’emploi. Pour parler comme M’boloNando, président du conseil régional de l’Agnéby-Tiassa au cours d’une émission de la RT1 : « il n’y a plus de bastion. Les gens ont des problèmes, il faut résoudre leurs problèmes et ils vous suivront.»
Peut-être, faut-il le répéter pour que certains esprits
s’éveillent, la Côte d’Ivoire est un grand pays qui fait la fierté des Africains. Aussi, l’heure a-t-elle sonné pour que les hommes politiques ivoiriens et les Ivoiriens eux-mêmes tiennent et méritent cette place. En acceptant de se soumettre à un exercice d’élévation d’esprit et d’âme, avant, pendant et après les échéances électorales à venir. Plusieurs pays autour de nous l’ont réussi depuis 1990 (Bénin, Sénégal, Cap vert, Niger, Mali) et récemment (Nigéria.) Pourquoi pas nous ? Serions-nous patriotes, si on ramait à contre-courant de cette dynamique démocratique sans laquelle notre place de leader resterait compromise ? Que gagnerions à balafrer notre pays et à martyriser nos populations sous le prétexte qu’on prétend les servir ? Le printemps des élections émergentes se présente à la Côte d’Ivoire. Alors, permettons que les hirondelles annonciatrices de paix et de bonheur voltigent dans son ciel. Cela, pour l’amour pour notre patrie.
NURUDINE OYEWOLE onurudine@yahoo.fr
DEUX-PLATEAUX POINT DE PRESSE
KassoumK
Messamba Ramba dresse le bilan à ml-parcours du Hadj 2015
Le jeudi 17 septembre 2015, le Directeur Général des Cultes a fait le bilan à mi-parcours de Vorganisation du Hadj 2015. C’était en présence de nombreux collaborateurs et représentants des médias.
Le Directeur Général des Cultes, Bamba Messamba (au centre) en train de dresser le bilan à mi-parcours du Hadj 2015.
Deux principales phases ont meublé cette rencontre à savoir le point de la phase départ des pèlerins ivoiriens en terre sainte d’Arabie
Saoudite dans le cadre de l’édition 2015 du Hadj, et La lumière sur les difficultés survenues à la Mecque. D’entrée de jeu, Messamba
Bamba rappelle que ce sont 4.200 visas de pèlerins obtenus sur ce même quota enregistré dans les trésoreries de l’Etat. « Neuf vols charters ont pu assurer le convoyage de 3.943 pèlerins à Médine, du 27 août au 09 septembre 2015. Il faut relever que 107 de ces candidats au Hadj n’ont pas emprunté ces vols charters pour diverses raisons. Ces derniers ont emprunté des vols réguliers », a affirmé le Directeur général des cultes. Concernant le point des vols réguliers, il indique que c’est un nombre de 150 pèlerins qui étaient attendus. Mais en définitive, 254 pèlerins programmés sur les 09 vols réguliers qui ont pu fouler le sol saoudien depuis le dimanche 06 au mardi 15
septembre dernier. Un total de 4.197 pèlerins sont donc présents à la Mecque pour accomplir le Hadj tandis que trois personnes ont renoncé volontairement. Sur un quota de 1400 places attribué et reparti entre les douze opérateurs privés sélectionnés, un opérateur a finalement renoncé à la course. Seuls 1083 candidats au Hadj soit 78% de l’effectif ont été inscrits par l’ensemble des opérateurs. Fort de ce constat, Messamba Bamba estime que l’objectif de la phase départ a été atteint. Cependant, il n’a pas manqué de signaler les difficultés liées à la complexité du fonctionnement du système de gestion électronique du Hadj et à certains candidats
au Hadj fort heureusement minoritaires. Selon lui, l’observation de plusieurs étapes exige l’obtention du visa saoudien. Entre autres, il s’agit du traitement administratif des dossiers des candidats assuré par la Direction générale des cultes, la demande de visa en ligne, etc. La forte sollicitation de ce système par les pays organisateurs le rend indisponible durant de longs moments. Par ailleurs, certaines erreurs dues aux numéros erronés de pèlerins ou des photos imprimées sur le visa qui ne correspondent pas à celui du pèlerin concerné, ont entravé la délivrance des visas à temps. D’autres candidats pour des raisons qui leur sont propres
ne se sont pas présents à rembarquement sur les vols pour lesquels ils étaient programmés. « Ce sont toutes ces difficultés qui ont causé le non-respect du programme des vols prédéfini et la répartition des 107 derniers pèlerins sur des vols réguliers ». Il a profité pour remercier tous ceux qui ont contribué à la réussite de l’organisation. Concernant le drame de la Mecque survenu le 11 septembre dernier, il a d’abord attesté qu’aucun pèlerin ivoirien n’a été compté parmi les victimes avant d’adresser ses mots de compassion aux pays endeuillés. Le point culminant de cette rencontre fut marquée par la phase de questions-réponses.
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IE DE LA COMMUNAUTE
PLATEAU
CEREMONIE D'INVESTITURE
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Fofana Mariam, capitaine du navire PIFCI
SOMMAIRE
Le district autonome d’Abidjan a servi de cadre à la cérémonie d’investiture de la présidente de la Plateforme Interconfessionnelle des Femmes en Côte d’Ivoire (PIFCI) et de son bureau. La salle Emmanuel Dioulo a abrité à cette occasion la conférence autour du thème "femmes de Côte d’Ivoire unies dans une plate-forme Interconfessionnelle pour la paix, l’unité et la cohésion sociale”. C’était le Mercredi 9 Septembre 2015.
Fofana maria me avec la flamme.
possible malgré le constat d’un ciel gris” ne manque pas de dire le Révérend père et pour arriver à cette paix, il conseille de construire des
enfants de la Côte d’Ivoire pour qu’elle devienne un modèle” continue-t-il et de clore son intervention en disant ” chères mamans vous
Éditorial : La fête de Tabaski, une expression de foi et non, la fête des moutons.
page 2
Méditation : Dommage de penser ne pas avoir le temps page 2
"La paix n’est pas un vain mot mais un comportement” disait le père fondateur de la Côte d’Ivoire, Félix Houphouët Boigny. Les femmes de la Côte d’Ivoire se sont approprié ses dires en passant à la concrétisation à travers la mise en place d’une plateforme avec toute religion confondue. Vêtues de boubou blanc avec voile ou de coiffe avec des ensembles pagnes, les femmes des différentes confessions religieuses ont conjugué leurs efforts pour s’inscrire dans le processus de recherche de la paix en Côte d’Ivoire. Pour se faire, elles ont porté leur choix sur la personne de Hadja Fofana Mariam née Coulibaly, présidente de la COFEMCI, pour l’atteinte de cet objectif. Pour la guider tout le long de
son mandat, elle a reçu deux livres saints, la Bible et le Coran d’où elle s’est inspirée pour démontrer la diversité de l’humanité selon Dieu et la symbiose entre chaque nation comme les membres d’un seul corps. Avec elle, un bureau exécutif composé d’un secrétariat général dirigé par Hoba Hélène et un commissariat aux comptes sous la coupole de Koné Mariam et Siby Makoka. Pour une bonne guidée dans leur mission, deux conférenciers se sont penchés sur le thème ” femmes de Côte d’Ivoire unies dans une plate-forme Interconfessionnelle pour la paix, l’unité et la cohésion sociale”, l’Imam Cissé Djiguiba de la grande mosquée du Plateau et le Révérend père Abekan Norbert. " La paix est
écoles de la vie, ” les femmes l’ont compris à travers la création de cette association”. Abekan Norbert termine en exhortant les femmes de la PIFCI à cultiver le respect, l’estime et l’amour entre elles pour que tombe le mur de la méfiance. Même son de cloche pour l’Imam Cissé Djiguiba qui n’a pas manqué de signifier que Dieu a assigné à la femme le rôle de porter la vie et donner une éducation à
ses progénitures. ” Vous devez enseigner l’amour aux
avez emprunté la bonne voie en créant cette plateforme interreligieuse”. Tout comme le Révérend père Abekan Norbert, l’Imam Cissé Djiguiba a invité les femmes de la PIFCI à perpétrer ses objectifs fixés dans le long temps en prenant en compte les violences basées sur le genre. Hadja Fofana Mariam dans son intervention, engage toutes les femmes de la PIFCI à être des facilitatrices de la
paix en temps que mère, épouse, sœur et femme.
Hadja Fofana Mariam
Ancienne présidente de l’Association des Femmes Musulmanes de Côte d’Ivoire (AFMCI), Hadja Fofana Mariam a mis en place la Confédération des Femmes Musulmanes en Cote d’Ivoire (COFEMCI). Elle a participé aux accords de Linas Marcoussis en janvier 2013, Son souci du vivre ensemble et de la cohésion sociale l’ont conduite à sillonner le pays pour le prémunir de la guerre, éthique et religieuse. Mariée et mère de 3 enfants, elle ne manque pas de dire que " Il est important pour nous, d’établir une société de consensus, une société libre empreinte de tolérance et de pardon. Une société durablement réconciliée avec elle-même et ses valeurs pour atteindre le havre de paix que la Côte d’Ivoire a été. Je pense que la plateforme Interconfessionnelle des femmes en Côte d’Ivoire sera un instrument déterminant pour l’avènement d’une cote d’ivoire nouvelle car elle naîtra de l’expression de sa diversité qui sera mise au service d’une intention commune. Et la force du dialogue intra et inter communautaire permettra d’aller vers l’ouverture pour faire barrage à l’exclusion, d’aller vers ce qui rassemble pour briser l’esprit de division”.____________________________
YOPOUGON JOURNEE DE LA MILITANTE MUSULMANE
Koriyan
Sabiloul-houda célèbre la femme musulmane
Le sous-comité Ajmci Sabiloul-houda a organisé la "journée des sœurs" autour des thèmes "Le leadership féminin en Islam " et "Femme musulmane et émancipation : quelle perception ?". C'était le samedi 05 Septembre 2015 à la grande Mosquée de Yopougon Selmer.
Aminata Kane est intervenue sur le leadeship féminin en Islam.
Selon la présidente du comité d'organisation, Amy Bamba, cet événement vise à promouvoir la femme musulmane tout " en lui rappelant son grand rôle dans la société et dans la religion" dit-elle.
Pour la première conférence, Aminata Kane, 1 ère conférencière du jour, a defini d'abord les concepts de son thème avant de donner aux participants les caractéristiques d'un leader.
Aussi, pour elle un leader doit-il savoir partager sa vision avec son équipe. Pour cela, il doit savoir déléguer ses pouvoirs, cotcher et souvent se mettre en retrait pour permettre à d'autres leader de briller. Poursuivant, la conférencière a précisé qu'il ne s'agit pas d'être forcément à la tête des autres pour être appellé leader. Outre cela, elle n'a pas manqué de dire que le leader doit cultiver l'écoute active, accepter les critiques
des autres et surtout se connaître. "Le leader doit savoir ses propres limites afin de les corriger" ajoute -t-elle. Pour ce qui est de la responsabilité de la femme musulmane dans l'évolution de l'Islam, Aminata Kane rappelle cet hadith du Prophète Mouhammad (Saw) "J'ai confié la destinée de l'Islam aux femmes et aux jeunes" pour dire que la femme a plus de responsabilité , car le terme "les jeunes" désigne aussi les jeunes filles. Elle a, pour terminer, porté à la connaissances de tous que le leadership s'accompagnent surtout de connaissance.
Pour ce qui est du 2 ème thème relatif à l'émancipation de la femme musulmane, Hadja Ballo Aïcha Kaba, 2ème intervenante, l'a defini comme étant la libération d'un état entravant. Pour elle l'émancipation de la femme commence à la maison. Car la
femme émancipée, selon elle, est celle qui sait concilier l'entretien du foyer et vie professionnelle. Mieux, c'est celle qui s'attèle à donner une bonne éducation à ses enfants qui sont l'avenir de la nation. "L'émancipation de la femme, c'est d'abord à la maison" affirme -t-elle.
Des concours de connaissance générale et culinaire ont opposé différents sous-comités ajmcistes de Yopougon. les séries d'allocutions ont permis à la réprésentante de la marraine (Sangaré Salimata), Mme Oumou Camara, de transmettre les messages de fierté, d'encouragement de la marraine aux organisatrices. Des sketchs, des cantiques ont égayé les participantes mais également les participants de cette activité festive.
Chapelet: Que notre Tabaski soit bénie! Page3
Vie et Spiritualité S’aimer pour Allah
Page 4
Focus: Célébration de la Tabaski: quelle attitude pour le croyant?
Pages 8-9-10
Contribution: Pour des élections émergentes
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Débat:
Les unités empruntés aux sociétés de téléphonies mobiles seraient-elles usuraires ou
permises? Page 14
Témoignage :
L’Islam a été le moteur de ma
guérison
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Confidence: Enceinte, je suis célibataire et voilée(3)
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Vie de couple:
Savoir apprécier ce qu’on a
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Astuce cuisine:
Comment récupérer une salade flétrie?
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Islam InfoN°513 du Mercredi 23 au Mardi 29 Septembre 2015-du Araba 09 au Tarata15 Zoul-Hidja 1436 H
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NUMEROS UTILES
^^^^=^^^^= DEBAT ^^^^=^^^^=
Les unités empruntées aux sociétés de téléphonies mobiles seraient-elles usuraires ou permises ?
NADIA KONATE
Salam. Je pense que l'emprunt des unités est permis à partir de l'instant où on ne paie pas plus que la somme empruntée à l'operateur de téléphonie mobile. Dans le cas contraire, il serait vu comme de l'usure.
Sylla Miassé
SALAM
A mon avis, l’emprunt des unités aux téléphonies mobiles est permis, parce ce que ces téléphonies mobiles ont des charges dont ils doivent satisfaire les demandes. Je ne connais pas la position de l’Islam sur ce thème.
Al Qoudsiya Camara
Les unités empruntées aux téléphonies mobiles sont usuraires. Car, selon la loi Islamique (Charia) le remboursement d’un prêt doit être équivalent au(x) coût(s) de l’emprunt, pour ne pas être dans de l’usure. Nous savons que les téléphonies mobiles prélèvent, d’une façon ou d’une autre, des intérêts sur les prêts d’unités faits à leurs clients. Autant,éviter (sauf sans autre alternative) ces prêts si l’on ne veut pas tomber dans l’usure. ALLAH sait mieux.
Souleymane
Salam,
Si nous partons du fait que prêter avec intérêt n’est pas autorisé par la religion alors je pense que l’emprunt de crédit de communication est usuraire. Souvent, les opérateurs offrent de forte somme pour ne pas que vous puissiez rembourser dans le temps et que la pénalité s’applique à vous.
CHU DE BOUAKE-Bouaké
01 P 12885
Tél:31 63 21 90/
31 63 53 50/
31 63 53 49
CHR DE BONDOUKOU
BP 03
Tél:35 91 51 78/
35 91 51 79
CHR DE BOUAFLE BP 605
Tél:30 68 93 43/
30 68 91 35
CHR DE DALOA
BP 207
Tél:32 78 22 90/
32 78 36 23
CHR DE DIMBOKRO
BP 274 Tél:30 62 50
33/30 62 52 11
CHR DE DIVO
BP 240 Tél: 32 76 03
53 /32 76 00 97
CHR DE GAGNOA
BP 60 Tél:32 77 23 62
CHR DE GUIGLO
BP 47 Tél: 33 7050 63
/33 70 51 34
CHR ODIENNE
BP 03 Tél: 33 70 81 95
/33 70 84 60
Zaïd Al Farouk
Salam,
A notre avis, pour pouvoir plancher sur cette question, il faut de prime à bord savoir ce qu’est l’usure. Selon le saint Coran dans la sourate “la vache”, l’usure est tout intérêt ajouté sur un prêt accordé à une personne ou une surfacturation d’une marchandise en vue d’en tirer un gros bénéfice. Au vu donc de cette approche définitionnelle, nous pouvons dire sans risque de nous tromper que les unités empruntées aux téléphonies mobiles sont licites. Toutefois, il importe de souligner que tout taux d’intérêt ajouté à la somme empruntée au moment du remboursement est considéré comme une usure dans la mesure où la somme remboursée est au-delà de celle empruntée. Il serait donc juste et judicieux pour les téléphonies de ne prendre aux clients que ce qu’elles ont accepté de prêter. Pour le client, il doit s’atteler à ne pas dépasser la date des échéances pour ne pas être soumis à la pénalité.
CHR DE SAN-PEDRO
01 P 366
Tél: 34 71 07 68/
34 71 17 42
CHR DE
YAMOUSSOUKRO
BP 1005
Tél:30 64 01 26/
30 64 00 33
HOPITAL
PROTESTANT DE
DABOU -
Dabou BP 115
Tél: 23 57 23 15 Fax:
23 57 21 84
» DIVERS
CNDDR
Tél: 166/177/158
SUJET A DEBATTRE PROCHAINEMENT
Un Imam refuse défaire la prière mortuaire sur le corps d’un défunt musulman assidu aux 5 prières canoniques à la mosquée, mettant ses biens au service de la communauté, _________________mais qui pratique le Poro, Quelle e_st_ votre position ?__
Donnez votre avis sur la question en participant à la rubrique “débat” sur le site d’Islam Info, à l’adresse : wwyv.islaminfos.net
DEPANNAGE CIE
Tél: 179
DEPANNAGE SODECI
Tél: 175
COTE D'IVOIRE-TELECOM
Tél: 120
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LAM AU FEMININ
njidence
Sidibé Ramatou
rnoignage
Par Abou Soufyane
Envoyez vos confidences, réactions et suggestions en écrivant à Confidencesira@yahoo.fr Cel : 08 65 34 62
AVERTISSEMENT
Enceinte, je suis célibataire et voilée [3]
Salam, mon problème est tel que j’ai très honte de l’expliquer. Mais encore plus, quand je pense à la décision que je veux prendre. Je m’en veux tellement que j’ai presque envie de mourir. Je ne me sens plus digne d’être musulmane. Dans un moment d’égarement, j’ai touché au fruit défendu et comme par malchance, j’ai le résultat de mon péché ; une grossesse. Je ne veux plus sortir depuis que je l’ai su et je ne sais pas à qui en parler, mais cela m’étouffe. J’ai trahi mes engagements envers Allah et moi-même, j’ai bafoué l’image de toutes mes sœurs voilées. Je veux me faire avorter. M’exprimer sous anonymat dans votre rubrique est ma seule voie
V v rie de couple
Cissé A
pour me libérer un temps soit peu.
Se confier à une personne de confiance ou un guide religieux
L’appartenance à une communauté ou une religion impose le suivi d’une certaine ligne de conduite, marque de cette identité. Et poser un acte allant à l’encontre de ces principes n’est pas aisé à gérer. Le plus difficile est de trouver une personne dans ce même environnement qui pourra être à votre écoute et vous soutenir sans vous approuver forcement. La logique voudrait que vous en parler avec l’auteur de la grossesse qui reste votre tout premier soutien. Essayer de trouver d’un commun accord une tierce personne de
confiance dans votre entourage commun ou de l’un ou l’autre, pour vous écouter. Je suppose que tout comme vous, il pratique sa religion. Rester dans ce carcan à deux ne peut que réduire votre vision d’une solution durable et à long terme. Vous avez trop de culpabilité en ce moment pour être objective et même vos convictions religieuses ne sauront vous aider d’autant plus que vous pensez l’avoir trahi. Cette sensation de triple trahison ne doit pas être votre source de motivation dans la prise de vos décisions.
T. A, une lectrice
L'animation de cette rubrique revient aux lecteurs d'Islam Info. Nous saluons l'intérêt qu'ils
Envoyez vos témoignages, réactions et suggestions à : Abou Soufyane (08 69 24 55) ou écrivez à temoignagesabou@gmail.com
“L’Islam a été le moteur de ma guérison”
Elle s’appelle Natalia, Aisha depuis sa conversion à l’Islam. Brésilienne d’origine, elle a « vécu [ses] six premières années avec [sa maman] à supporter ses coups ainsi que sa déchéance et sa négligence envers [ses] besoins d’enfant. » Puis Natalia a été adoptée à l’âge de huit ans et demi. C’est l’histoire bouleversante d’une jeune fille qui entrera en Islam comme on sort du cauchemar
ne cessent d'accorder à «Témoignage ». Et, nous tenons à le souligner : les textes publiés dans le cadre de cette rubrique n'engagent que leurs auteurs. Et nous exhortons nos
L’Islam a été le moteur de ma guérison. Ce fut la chose qui m’a donné un espoir concret et une compréhension de ce que j’avais traversé avec tant de difficultés : je comprenais, je guérissais. C’est l’Islam qui a fait que je suis restée en vie, la semaine où je suis restée enfermée chez moi à regarder des vidéos sur la fin du monde. La semaine avant “le grand saut” devait être une semaine de déchéance, mais ce fut la
lecteurs à, non seulement réagir par rapport à ces textes, mais à nous proposer leurs réflexions par rapport à leur aventure qu'ils ont vécue, à un témoignage...
semaine vers le chemin de la délivrance. De ma famille, depuis mon adolescence, je ne fréquente que mes parents, la conversion fut dure pour mon père et, pendant un moment, j’ai eu le droit à des remarques poignantes de sa part. Notre relation, même avant le voile, était loin de l’amour père-fille. L’avenir me dira si nous pouvons nous entendre. Depuis toujours, il n’y a que ma mère adoptive qui ne m’a jamais délaissée.
SAVOIR APPRECIER CE QU’ON A “Les femmes aussi comparent leur mari avec ceux des autres”
« Et parmi Ses signes, Il a créé de vous, pour vous, des épouses pour que vous viviez en tranquillité avec elles. Et II a mis entre vous de l’affection et de la bonté. Il y a en cela des preuves pour des gens qui réfléchissent » (Sourate 30 : verset 21). C’est d’ailleurs pour cette raison que l’homme est attiré par la femme et vice-versa, comme si chacun d’entre eux était à la recherche constante de sa moitié.
La relation doit être protégée des influences négatives qui peuvent l’affecter. L’une des pires qui soit est le fait de comparer son époux ou épouse aux autres. Beaucoup d’hommes ont tendance à comparer leur femme à celles des autres. Certains vont même jusqu'à les
comparer avec celles qu’ils voient dans les magazines ou à la télévision. Les femmes aussi comparent leur mari avec ceux des autres, surtout en matière de richesse, de beauté et sur la fréquence avec laquelle ils font des activités extérieures avec leur épouse. Toutes ces comparaisons malsaines amènent les conjoints à se sentir mal et médiocres et la relation peut se trouver rapidement affectée.
Si nous tenons à nous comparer aux autres, nous devons le faire avec ceux qui sont moins pourvus que nous. Le Messager d’Allah adit : « Regardez ceux qui sont en-dessous de vous et non pas ceux qui sont au-dessus. Cela est meilleur pour vous, afin que vous ne minimisiez pas les bienfaits
d’Allah. » (Sahih Boukhari et Sahih Mouslim)
Il est grand temps que nous apprenions à vivre dans la réalité et à être satisfaits de ce qu’Allah a décrété pour nous. Nous ne devons pas considérer avec envie ce qu’Allah a donné aux autres. Même le peu que nous avons peut signifier beaucoup si nous savons bien l’utiliser et en tirer profit.
Il est fort possible que plusieurs des personnes qui parlent de leur bonheur conjugal et qui se vantent de leur mari ou de leur femme ne disent pas tout à fait la vérité; ce n’est que la vanité qui les fait parler. L’herbe nous semble souvent plus verte chez le voisin, mais seulement parce que nous ne la regardons pas d’assez près.
i radith femme
Djihad des femmes
D'après Aicha (s), j'ai dit: « Ô Messager d'Allah, y a t-il un djihad obligatoire pour les femmes »? Le Prophète (saw) a dit: « Un djihad
stuce cuisine
Aïssata Pamanta
dans lequel il n'y a pas de combat leur est obligatoire: le hajj et la 'omra ». ”
(Rapporté par Ibn Khouzeima)
Aïssata Pamanta
Comment récupérer une salade flétrie ?
Les salades fraîches, ça vous donne l’envie. Vous vous en en procurez une bonne quantité. Malheureusement vous ne pouvez pas les consommez toutes le même jour. Des jours après vous trouvez votre salade flétrie. Pas de souci à vous faire. Nous vous proposons une astuce toute simple pour redonner vie à votre saladel -Remplissez votre essoreuse
à salade d’eau froide.
-Ajoutez-y quatre ou cinq glaçons et une pomme de terre coupée en rondelles.
-Laissez tremper votre salade dans ce mélange pendant une vingtaine de minutes.
-Essorez ensuite vos feuilles de salade comme d’habitude. Et voilà nqu’elles sont maintenant prêtes à être déguster.
Bon appétit !
i Isla^
Premier groupe de presse musulman en Côte d’Ivoire paraissant depuis Ramadan 2005 Tél. : ( 225) 22 42 43 21
Isla-
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