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Titre
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Communauté musulmane du Burkina Faso : prières et invocations pour la paix
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Date
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14 octobre 2013
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Résumé
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La communauté musulmane a invité, le 13 octobre 2013, veille du jour dit d'Arafat dans le pèlerinage à la Mecque, imams, maîtres coraniques, élèves ou simples musulmans, à une séance de prières et d'invocations à Ouagadougou au sein de la grande mosquée. Cette occasion a été mise à profit pour prier pour la paix et la stabilité au Burkina Faso.
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Droits
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Identifiant
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iwac-article-0000121
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contenu
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La communauté musulmane a invité, le 13 octobre 2013, veille du jour dit d'Arafat dans le pèlerinage à la Mecque, imams, maîtres coraniques, élèves ou simples musulmans, à une séance de prières et d'invocations à Ouagadougou au sein de la grande mosquée. Cette occasion a été mise à profit pour prier pour la paix et la stabilité au Burkina Faso.
Vieux, jeunes, femmes, imams, maîtres coraniques, élèves et simples musulmans, ils étaient nombreux à répondre à l'appel de la communauté musulmane, le 13 octobre 2013 à la grande mosquée de Ouagadougou pour des prières et invocations en faveur de la « paix, de l'entente entre toutes le communautés au Burkina Faso, pour apaiser les cœurs afin que, peu importe la situation dans laquelle l'on se situera, Dieu nous éloigne de tout ce qui est mauvais », que ce soit au Burkina Faso ou dans la sous-région. Selon l'imam Sakandé de la Fédération, il ne faut pas « attendre de se retrouver dans une situation difficile avant de commencer à faire des prières ». Aussi, cet acte, qui vient pour perpétuer la tradition voulue par feu Oumarou Kanazoé qui le faisait d'ailleurs chaque année chez lui, est fait dans le contexte du pèlerinage et la veille du jour de la station d'Arafat pour les pèlerins à la Mecque. Si ce jour, veille de la Tabaski, alors que les pèlerins sont à la station d'Arafat, il est demandé aux non-pèlerins d'observer le jeûne, et ce jour est très important, à en croire l'imam Sakandé. A la question de savoir si ces prières et invocations sonnent la paix au sein de la communauté, l'imam Sakandé de la Fédération a fait comprendre qu'il faut que les gens sachent que les deux structures ont parlé et ce que l'AEEMB et le CERFI critiquent porte sur « la forme et non sur le fond. Sur le fond, nous sommes tous d'accord. Nous sommes des humains et pouvons tous nous tromper. Donc, je crois que l'on ne devrait pas s'accrocher à la forme et oublier le fond. Si vous demandez aux responsables de l'AEEMB et du CERFI, ils vous diront qu'au niveau du fond, il n'y a pas de problème, quant à la Fédération. Et après ce qui s'est passé, on s'est expliqué et on s'est compris. Nous allons continuer à marcher ensemble, il y aura toujours la cohésion entre nous. Ce ne sont pas des questions non religieuses qui vont nous diviser. Nous avons plus en priorité les questions d'ordre religieux, conformes ou non à la question, voilà ce qui nous guide ».
A l'occasion, l'imam a formulé les vœux que « Dieu nous aide à préserver les richesses que nous avons, a savoir la paix, l'entente, la coexistence pacifique entre les différentes communautés. Que les musulmans se retrouvent en grand nombre aux lieux de prières et perpétuent la tradition de Abraham et la tradition du prophète Mohamed (PSL) dans la joie, le partage. Que l'on profite de ces moments pour prier, et notre imam va beaucoup invoquer Dieu pour la tranquillité et l'entente. Bonne fête de Tabaski à toute la communauté musulmane ».
Boureima DEMBELE
Le Pays
Banque Islamique de Développement
Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina
Cercle d'Études, de Recherches et de Formation Islamiques
Fédération des Associations Islamiques du Burkina
Frédérick Madore