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Paix et réconciliation nationale : une délégation de la CODER reçue par la FAIB
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- Titre
- Paix et réconciliation nationale : une délégation de la CODER reçue par la FAIB
- Créateur
- Françoise Dembélé
- Editeur
- Le Pays
- Date
- 23 novembre 2016
- Résumé
- Ablassé Ouédraogo, à la tête d'une délégation de la Coalition pour la démocratie et la réconciliation nationale (CODER), a été reçu par la Fédération des associations islamiques du Burkina (FAIB), le lundi 22 novembre 2016 à Ouagadougou. Après une trentaine de minutes d'échanges à huis clos, le président de la CODER, Ablassé Ouédraogo, se livre aux journalistes : «Nous avons eu le bonheur d'avoir été reçus par le président de la FAIB, El hadj Abdouramane Sana, et son bureau. Ce que nous avons entendu ce soir est extraordinaire et nous ressortons de cet entretien très réconfortés. La communauté islamique au Burkina Faso, est très importante et les inquiétudes qu'elle nous a soumises par rapport à la situation que traverse le Burkina Faso indiquent clairement qu'elle souhaite que les acteurs politiques se donnent la main. Et c'est ce que la CODER recherche à travers l'instauration d'un dialogue inclusif». Ablassé Ouédraogo dit avoir reçu des leçons selon le Saint Coran relativement au pardon et à la réconciliation. Et il nous fait un point de la leçon sur les trois catégories de personnages que l'on peut rencontrer dans la communauté : « Il y a un groupe de personnes qui sont intolérantes et qui veulent la loi du Talion. Il y a une deuxième catégorie de personnes qui admettent qu'on fasse de la compensation. Elles sont moins extrémistes que le premier groupe. La troisième catégorie, c'est ceux qui savent pardonner ». A quel prix le Burkina Faso peut-il aborder la réconciliation nationale ? Ablassé Ouédraogo pense qu'« il y a certaines vérités qui doivent être gérées avec le pardon et la tolérance. Il y a aussi des vérités qui exigent que la voie judiciaire soit prise. Et c'est après ce processus que nous aborderons la réconciliation nationale. Et la rencontre avec la FAIB nous donne beaucoup de tonus pour continuer le combat pour la réconciliation», a-t-il poursuivi.
- Sujet
- Ablassé Ouédraogo
- Coalition pour la Démocratie et la Réconciliation Nationale
- Hadj
- Sidi Mohamed Koné
- Fédération des Associations Islamiques du Burkina
- Démocratie
- Réconciliation
- Extrémisme
- Couverture spatiale
- Ouagadougou
- Langue
- Français
- Source
- Le Pays
- Contributeur
- Frédérick Madore
- Identifiant
- iwac-article-0000117
- contenu
-
Ablassé Ouédraogo, à la tête d'une délégation de la Coalition pour la démocratie et la réconciliation nationale (CODER), a été reçu par la Fédération des associations islamiques du Burkina (FAIB), le lundi 22 novembre 2016 à Ouagadougou. Après une trentaine de minutes d'échanges à huis clos, le président de la CODER, Ablassé Ouédraogo, se livre aux journalistes : «Nous avons eu le bonheur d'avoir été reçus par le président de la FAIB, El hadj Abdouramane Sana, et son bureau. Ce que nous avons entendu ce soir est extraordinaire et nous ressortons de cet entretien très réconfortés. La communauté islamique au Burkina Faso, est très importante et les inquiétudes qu'elle nous a soumises par rapport à la situation que traverse le Burkina Faso indiquent clairement qu'elle souhaite que les acteurs politiques se donnent la main. Et c'est ce que la CODER recherche à travers l'instauration d'un dialogue inclusif». Ablassé Ouédraogo dit avoir reçu des leçons selon le Saint Coran relativement au pardon et à la réconciliation. Et il nous fait un point de la leçon sur les trois catégories de personnages que l'on peut rencontrer dans la communauté : « Il y a un groupe de personnes qui sont intolérantes et qui veulent la loi du Talion. Il y a une deuxième catégorie de personnes qui admettent qu'on fasse de la compensation. Elles sont moins extrémistes que le premier groupe. La troisième catégorie, c'est ceux qui savent pardonner ». A quel prix le Burkina Faso peut-il aborder la réconciliation nationale ? Ablassé Ouédraogo pense qu'« il y a certaines vérités qui doivent être gérées avec le pardon et la tolérance. Il y a aussi des vérités qui exigent que la voie judiciaire soit prise. Et c'est après ce processus que nous aborderons la réconciliation nationale. Et la rencontre avec la FAIB nous donne beaucoup de tonus pour continuer le combat pour la réconciliation», a-t-il poursuivi.
Il a été donné aux journalistes, de voir que la FAIB, faîtière des associations islamiques au Burkina Faso, a aussi apprécié la rencontre en ce sens que «la FAIB est aussi demanderesse de cette réconciliation. Voilà pourquoi quand un acteur politique parle de réconciliation, on a le devoir de soutenir cette initiative», nous a confié Cheick Sidi Mohamed Koné, au nom de la FAIB.
Par ailleurs, la rencontre avec la FAIB n'est pas la dernière pour la CODER. Le président de la CODER nous a signifié que son bâton de pèlerin pour la réconciliation, le conduira aussi chez les autres communautés religieuses et personnes ressources qui peuvent aider les Burkinabè à se réconcilier.
Françoise DEMBELE