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Titre
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Musulmans ressortissants du Passoré : 4 jours pour échanger autour de la paix en Islam
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Date
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21 juillet 2011
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Résumé
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Il se tient depuis le mardi 19 juillet et ce jusqu'au 22, un séminaire islamique Provincial à Yako sur le thème : "Islam : religion de paix". Organisée par l'association des musulmans ressortissants du Passoré (AMRP), cette 2e édition entre frères musulmans se veut un cadre d'échanges autour des valeurs cardinales de la paix en Islam. Le président des associations musulmanes du Burkina, El Hadj Oumarou Kanazoé, en est le parrain.
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Droits
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Identifiant
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iwac-article-0000113
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contenu
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Il se tient depuis le mardi 19 juillet et ce jusqu'au 22, un séminaire islamique Provincial à Yako sur le thème : "Islam : religion de paix". Organisée par l'association des musulmans ressortissants du Passoré (AMRP), cette 2e édition entre frères musulmans se veut un cadre d'échanges autour des valeurs cardinales de la paix en Islam. Le président des associations musulmanes du Burkina, El Hadj Oumarou Kanazoé, en est le parrain.
Face à des communautés de vie en proie à des crises et à toutes sortes d'instabilités, le musulman en général et celui du Passoré en particulier ne pouvait rester indifférent. "Le musulman est fils de son pays et vit son époque", a lancé d'entrée de jeu le coordonnateur du séminaire, El Hadj Sabane Sanfo.
Il doit s'impliquer dans la recherche et la résolution des crises. Pour le coordonnateur du séminaire, Imam de la grande mosquée de Yako, la paix cristallise les fondements de la foi et l'historique de l'Islam recommande la paix au détriment de la vision terroriste qu'on veut lui coller.
Les séminaristes venus de plusieurs villes du Burkina mettront à profit ces 4 jours pour fraterniser et acquérir de nouvelles connaissances sur l'Islam. Plus de 1 000 imams prennent part à ce forum dont l'un des objectifs, selon ses initiateurs, est de permettre à ces derniers de "distiller leurs acquis au sein de leurs communautés respectives".
C'est dans cette optique que le représentant du parrain, El Hadj Issaka Sinon les a encouragés pour le choix de ce thème pertinent, la paix étant une préoccupation majeure pour tous les fils du Burkina Faso, par ces temps qui courent".
Prononçant le discours d'ouverture du séminaire, le haut-commissaire du Passoré, Charles Eugène Nabollé, a salué la Communauté musulmane du Burkina Faso pour sa contribution dans la recherche de solutions à la crise que connaît notre pays à travers notamment sa participation aux débats du CCRP et les prières organisées dans toutes les mosquées du pays ".
Pour lui, une telle activité, participe au renforcement des compétences des acteurs, de la cohésion et de l'unité d'action des associations islamiques. Ce qui, a-t-il poursuivi, va contribuer sans nul doute à une connaissance plus approfondie des règles qui régissent l'Islam au moment où celui-ci est perçu à tort par une certaine opinion comme étant une religion qui favorise l'intégrisme et la violence.
Des conférences-débats, des enseignements et des prières vont rythmer ces 4 jours de communion islamique, le tout encadré par des personnalités de la religion comme le Dr Mohamed Kindo, un des conférenciers de ce séminaire.
Des séminaristes apprécient :
Sayouba Ouédraogo, représentant de Bobo
"Nous rendons grâce au Seigneur et à son Prophète Mohamed (saw) pour avoir permis cette rencontre. Nous sommes réunis entre frères musulmans et c'est un appel de Dieu qui nous regroupe.
Je suis là à la tête d'une délégation de Bobo et notre objectif est de partager nos connaissances islamiques avec nos autres frères et naturellement acquérir d'autres de leur part".
Dr Mohamed Kindo, Ouagadougou
"Le thème traduit l'attachement de l'Islam aux valeurs cardinales de la paix. La pertinence se vérifie autour de trois raisons : D'abord, notre pays a connu une crise et il est du devoir du musulman de s'impliquer dans la recherche de la paix par sa propre attitude au sein de sa communauté.
Ensuite, nous devons toujours apporter l'éclairage nécessaire aux fidèles sur les pratiques vraies en Islam afin d'éviter les mauvaises interprétations, sources de radicalisme et de fanatisme.
L'Islam, c'est la paix et la quiétude. Enfin, il conviendrait que les musulmans eux-mêmes s'ouvrent aux autres religions, se cultivent davantage sur leur religion pour livrer une image plus positive de leur pratique.
Salif Ouédraogo, délégation de Ouaga
"Pour nous, beaucoup de personnes comprennent mal certains versets coraniques, se livrant souvent à des scènes de division. Or, l'Islam enseigne la cohésion et l'union. Nous sommes venus pour disséminer ces valeurs et renforcer la fraternité entre frères musulmans sans référence aux diverses tendances".
Le Pays
Frédérick Madore
