Article
Sous le signe de la paix à Natitingou
- en
- fr
- Hierarchies
-
Bénin
- Articles de journaux (1880 items)
- 24h au Bénin (131 items)
- Agence Bénin Presse
- Banouto (43 items)
- Bénin Intelligent (42 items)
- Boulevard des Infos (48 items)
- Daho-Express (53 items)
- Ehuzu (165 items)
- Fraternité (134 items)
- L'Evénement Précis (64 items)
- La Nation (854 items)
- La Nouvelle Tribune (71 items)
- Le Matinal (85 items)
- Les Pharaons
- Matin Libre (190 items)
- Publications islamiques (133 items)
- ASSALAM (11 items)
- Islam Hebdo (122 items)
- Documents divers (Bénin) (2 items)
- Photographies (Bénin) (12 items)
- Références (Bénin) (92 items)
- Articles de journaux (1880 items)
- Titre
- Sous le signe de la paix à Natitingou
- Créateur
- Alexis Meton
- Editeur
- La Nation
- Date
- 11 avril 2024
- Résumé
- La communauté musulmane de Natitingou a célébré l’Aïd-el-fitr, ce mercredi 10 avril, à la place Idi de la commune. Les fidèles musulmans ont investi cet espace devenu trop exigu. Dans son sermon, l’Imam Nourou Dine Mohamed Sanni a insisté sur la paix, fondamentale au développement.
- Couverture spatiale
- Natitingou
- Langue
- Français
- Contributeur
- Frédérick Madore
- Identifiant
- iwac-article-0005124
- contenu
-
La communauté musulmane de Natitingou a célébré l’Aïd-el-fitr, ce mercredi 10 avril, à la place Idi de la commune. Les fidèles musulmans ont investi cet espace devenu trop exigu. Dans son sermon, l’Imam Nourou Dine Mohamed Sanni a insisté sur la paix, fondamentale au développement.
Mercredi 10 avril 2024. Les fidèles musulmans de Natitingou, venus par milliers à la place Idi, ont participé à la prière marquant la fête du ramadan. Cette communauté a été soutenue par les autorités politico-administratives ainsi que les autres confessions religieuses et les têtes couronnées de la ville. À l’occasion, l’imam Nourou Dine Mohamed Sanni a insisté dans son sermon sur la paix, fondamentale au développement.
« Frères en Islam, aujourd’hui, notre sermon tourne autour de la paix, indispensable pour notre vie. Chacun de nous doit œuvrer au quotidien pour assurer la paix dans son milieu, dans sa ville, dans son lieu de travail. C’est notre devoir parce que sans la paix, l’imam ne peut pas aller à la mosquée. Le prêtre ne peut pas se rendre à son église, les commerçants ne peuvent pas aller au marché ni les paysans au champ. Sans la paix, toutes les activités vont s’arrêter…», martèle l’imam. Il implore Allah d’accorder sa paix au Bénin et à toute l’Afrique. Il le prie aussi pour qu’il assiste les autorités du Bénin, notamment le chef de l’État et les députés.
Venu au nom de la communauté chrétienne catholique souhaiter une bonne fête aux musulmans, Antoine Sabi Bio, évêque de Natitingou, s’estime heureux de participer à la prière. Rappelant que la paix est un facteur déterminant du développement, l’évêque invite chaque citoyen à cultiver les pensées, les paroles et les comportements de paix. « C’est Dieu qui donne la paix. Si nous sommes ensemble et nous prions, Dieu ne peut pas nous refuser cette paix-là. Dieu nous a créés nombreux, il nous a mis ensemble et nous a donné plusieurs formules pour pouvoir s’adresser à lui », a précisé l’évêque de Natitingou.
Pour sa part, Taté Ouindéyama, maire de Natitingou, fait savoir que le gouvernement œuvre au renforcement de la paix. La cohésion de toutes les religions à Natitingou témoigne, selon le maire, de la paix. Il faut travailler à renforcer les valeurs traditionnelles de cohésion sociale, suggère Okoti Tcha-Dietti, chef suprême des cultes otamari.
Le docteur Mohamed Bawa Cissé, chargé de mission du préfet de l’Atacora, note que la paix est une denrée essentielle pour le vivre-ensemble. Le chargé de mission informe que la cohésion sociale est aujourd’hui incontournable, sans elle, aucune activité ne peut se mener. Le Bénin peut se réjouir, dit-il, des efforts du gouvernement qui ont atténué les effets néfastes des perturbations qui n’épargnent pas le département de l’Atacora. « La cohésion sociale garantit la tranquillité des institutions et l’exercice du pouvoir d’Etat », rassure docteur Mohamed Bawa Cissé.