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Titre
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Pèlerinage à la Mecque : les visas toujours indisponibles
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Date
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22 janvier 2003
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DescriptionAI
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À 48 heures du premier vol, les visas pour les pèlerins burkinabè du Hadj 2003 sont toujours manquants, provoquant angoisse et incertitude quant à la participation du pays. Ce retard, potentiellement lié à une épidémie de méningite de l'année précédente, met en lumière des problèmes d'organisation récurrents. Malgré les efforts des autorités et un accord de principe du ministre saoudien du Hadj, la situation reste critique pour les quelque 1240 pèlerins prévus.
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Identifiant
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iwac-article-0000098
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Droits
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contenu
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A 48 heures du premier vol départ de nos pèlerins prévu pour le vendredi 24 janvier 2003, les visas ne sont toujours pas disponibles. La méningite qui a sévi dans notre pays l'année dernière serait la principale cause de ce retard. Bien que les organisateurs soient rassurants sur l'obtention des visas, pour le moment l'angoisse règne au sein des pèlerins et leurs familles s'interrogent sur la participation effective du Burkina Faso à ce forum mondial islamique, 1423 après l'Hégire.
Ces derniers jours, nombreux sont les démarcheurs du Hadj qui abandonnent leur domicile de l'aube à une heure tardive de la nuit. Pour cause, il n'y a pas encore de visas pour les pèlerins qu'ils ont inscrits en leur nom et qui ne cessent de les acculer à ce sujet. Jusqu'à la dernière rencontre des membres de la Commission nationale d'organisation du pèlerinage à la Mecque (CNOPM), tenue le mardi 21 janvier dernier, il n'y avait toujours pas de visa. Un visa d'ailleurs qui a été refusé aux Burkinabè ayant voulu accomplir la oumrat ou petit pèlerinage pendant le mois de Ramadan. Avec un Ambassadeur saoudien au Burkina Faso, il est incompréhensible que la CNOPM n'ait pas pu régler ce problème de visa depuis longtemps. Encore un problème d'organisation après plusieurs années d'expérience en la matière.
La fermeture de la route Médine-Mecque étant fixée au 28 janvier 2003, trois vols départs avec Faso Airways ont été prévus pour les 24, 25 et 26 janvier 2003. Autrement dit, deux vols de 980 pèlerins à partir de Ouagadougou et un vol de 360 pèlerins environ de Bobo Dioulasso, soit un total de 1240 pèlerins environ. Un nombre de pèlerins inférieur à celui de l'année passée. Les démarcheurs comptent cependant avoir 1500 pèlerins d'ici là afin d'effectuer un vol balayage Ouaga-Bobo-Dioulasso. Si jusqu'à présent, des pèlerins de l'année dernière ne sont toujours pas entrés en possession de leurs bagages, selon des organisateurs, des mesures adéquates ont été prises cette année pour que les pèlerins aient leurs bagages dès leur arrivée au Burkina Faso.
En rappel, les pèlerins doivent débourser la somme de 1 220 300 F CFA pour effectuer le Hadj 2003, sans tenir compte du coût de la restauration et du prix du mouton à immoler, pour lesquels il faut prévoir environ 500 000 F CFA. Avec l'absence de visa à 48 heures du premier vol départ, on est en droit de se demander si les 1500 pèlerins Burkinabè prévus pourront effectivement prendre part au Hadj 2003. Mais les autorités religieuses et administratives se démènent pour l'obtention des visas, et le ministre du Hadj en Arabie Saoudite aurait donné son accord de principe à ce sujet. Attendons donc de voir.
Le Pays
Frédérick Madore
