Des leaders religieux outillés

Titre

Des leaders religieux outillés

Créateur

Grégoire B. Bazie

Editeur

Le Pays

Date

6 décembre 2007

Résumé

Le Secrétariat permanent du comité national chargé du suivi et de l'évaluation du Plan d'action national pour l'enfance (SP/PAN-Enfance) a organisé du 29 novembre au 1er décembre 2007 à Bobo Dioulasso un séminaire sur les droits de l'enfant au profit des leaders religieux de la région. René Kaboregou, administrateur de l'Action sociale, a présidé l'ouverture de la rencontre au nom de son directeur régional, Paulin Konkobo.

Couverture spatiale

Bobo-Dioulasso

Ouagadougou

Droits

Langue

Français

Contributeur

Frédérick Madore

Identifiant

iwac-article-0000062

contenu

Le Secrétariat permanent du comité national chargé du suivi et de l'évaluation du Plan d'action national pour l'enfance (SP/PAN-Enfance) a organisé du 29 novembre au 1er décembre 2007 à Bobo Dioulasso un séminaire sur les droits de l'enfant au profit des leaders religieux de la région. René Kaboregou, administrateur de l'Action sociale, a présidé l'ouverture de la rencontre au nom de son directeur régional, Paulin Konkobo.

Rendre familier le droit de l'enfant aux religieux de la région en vue de susciter davantage leur implication dans la question de la protection de l'enfance. C'est l'objectif principal du séminaire organisé du 29 novembre au 1er décembre 2007 à Bobo Dioulasso par le Secrétariat permanent du comité national chargé du suivi et de l'évaluation du plan d'action national pour l'enfance (SP/PAN-Enfance).

René Kaboregou, qui présidait l'ouverture du séminaire au nom de Paulin Konkobo, directeur régional de l'Action sociale des Hauts-Bassins, a indiqué que la protection de l'enfance restait toujours d'actualité dans la majeure partie des pays africains, y compris le Burkina Faso, au regard de leurs droits civils, économiques, sociaux, culturels et politiques bafoués ou ignorés. Et d'ajouter que "tant que les phénomènes du trafic des enfants, du mariage forcé et précoce, d'enfants abandonnés, d'enfants vivant dans la rue et d'enfants travailleurs persisteront, nous ne cesseront de dire que notre société a "mal à sa jeunesse".

Ils sont une trentaine de religieux à prendre part au séminaire. Il s'agit de représentants des communautés musulmane, catholique, protestante et coutumière. Les représentants de ces quatre communautés religieuses avaient pris l'engagement le 9 mai 2002 à Ouagadougou, devant le Médiateur du Faso, d'oeuvrer en faveur du bien-être des enfants.

Avant de déclarer ouvert le séminaire, René Kaboregou a tenu à rendre hommage au Secrétariat permanent du comité national chargé du suivi et de l'évaluation du plan d'action national pour l'enfance : "Nous saluons l'initiative du SP/PAN-Enfance et nous saisissons l'occasion pour lui témoigner toute notre reconnaissance, lui qu n'a ménagé aucun effort pour traduire dans les faits la réponse à nos préoccupations." La formation au cours du présent séminaire a été assurée par Anatou Kindo, Maria Sombugma, Aissatou Sawadogo et Patricia Sarr.

Selon Anatou Kindo, le choix porté sur les leaders religieux pour le présent atelier s'explique par l'influence qu'ils ont dans leur communauté. A ce titre, formés, ils seront d'un apport important dans la promotion des droits des enfants.