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Titre
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Hadj 2003 : des associations dénoncent la prise en otage
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Date
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17 mars 2003
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Résumé
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Le Cercle d'étude, de recherche et de formation islamique (CERFI) et l'Association des élèves et étudiants musulmans du Burkina (AEEMB) sont mécontents de l'organisation du Hadj 2003. Dans cette lettre ouverte au ministre de l'Administration territoriale et de la Décentralisation, ils invitent les différents protagonistes à des concertations franches pour une gestion transparente des prochains pèlerinages.
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Droits
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Identifiant
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iwac-article-0000054
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contenu
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Le Cercle d'étude, de recherche et de formation islamique (CERFI) et l'Association des élèves et étudiants musulmans du Burkina (AEEMB) sont mécontents de l'organisation du Hadj 2003. Dans cette lettre ouverte au ministre de l'Administration territoriale et de la Décentralisation, ils invitent les différents protagonistes à des concertations franches pour une gestion transparente des prochains pèlerinages.
Monsieur le ministre, Louange à Allah, seigneur des univers. Que sa paix , son salut et ses bénédictions en abondance soient sur le dernier des envoyés, notre prophète Muhammad, sur sa famille, ses compagnons et sur tous les vertueux serviteurs de Dieu.
" ô vous qui avez cru ! Craignez pieusement Dieu et que chaque âme considère bien ce qu'il a acquis pour demain. Craignez pieusement Dieu. Dieu est parfaitement informé de ce que vous faites" (Coran 59/18) Monsieur le Ministre, La situation déplorable vécue cette année par les candidats burkinabè au pèlerinage à la Mecque, illustre une fois encore les difficultés rencontrées dans notre pays pour prendre en charge ce voyage aux lieux saints de l'islam qui, il faut rappeler, constitue le 5ème pilier de notre religion.
Encore une fois, les associations islamiques qui composent la commission nationale d'organisation du Pèlerinage à la Mecque, (y compris les nôtres bien entendu) et l'Etat burkinabè, à travers ses représentants à la commission, portent ensemble l'entière responsabilité des insuffisances organisationnelles constatées cette année ainsi que tous les préjudices subis par nos pèlerins.
En tant que structures islamiques, soucieuses de la bonne image de notre religion, de la préservation de la dignité des musulmans et de la défense de leurs intérêts, le CERFI et l'AEEMB se sont sentis particulièrement interpellés par la souffrance endurées par les fidèles musulmans du fait des retards enregistrés par les programmes de vol. Tout en présentant leurs sincères excuses à tous les frères et soeurs victimes des défaillances organisationnelles graves enregistrées cette année, le CERFI et l'AEEMB demandent la convocation d'une rencontre rapide de toutes les parties prenantes dans la conduite du Hadj afin d'en tirer les leçons.
Comme elles l'ont déjà fait de par le passé, nos deux associations réitèrent leur appel à l'endroit des autorités de notre pays afin qu'elles oeuvrent véritablement à l'instauration d'une réelle transparence et du sérieux requis dans l'organisation du pèlerinage musulman.
Convaincus que le fonctionnement actuel de la CNOPM favorise la prise en otage du Hadj et fait barrage à toutes les initiatives et bonnes volontés susceptibles de mettre un terme au flou , le CERFI et l'AEEMB affirment toute leur disponibilité à soumettre au gouvernement de nouvelles propositions pouvant permettre une organisation du Hadj qui préserve l'image de notre religion et les intérêts des pèlerins.
En rappelant encore une fois de plus le caractère sacré du voyage à la Mecque, nos deux organisations voudraient inviter humblement tous les acteurs à placer la crainte de Dieu au centre de leur engagement. "Celui qui fait dans le bien le poids d'un atome le verra et celui qui fait dans le mal le poids d'un atome le verra". Coran, chapitre 99, Versets 7 et 8 En vous remerciant d'avance de l'attention que vous porterez à nos propositions, recevez, Monsieur le Ministre et cher frère, nos très sincères salutations islamiques.
Le Président de l'AEEMB
Adama Coulibaly
Le président du CERFI
Salifou Belem
Le Pays
Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina
Cercle d'Études, de Recherches et de Formation Islamiques
Frédérick Madore