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Titre
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Mosquée de Benogo : enfin l'inauguration 14 ans après la construction
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Date
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3 avril 2008
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DescriptionAI
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La mosquée de Benogo à Ouagadougou, construite 14 ans auparavant par le Dr Cheik Doukouré, a été inaugurée le 28 mars 2008. Cette inauguration a résolu une polémique de longue date concernant son appartenance, opposant les fidèles autochtones et les "déguerpis". Grâce à une médiation réussie, la mosquée a finalement été attribuée aux "déguerpis", rétablissant l'union et la concorde au sein de la communauté musulmane locale.
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Identifiant
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iwac-article-0000045
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Droits
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contenu
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Les fidèles musulmans de Benogo (à Ouagadougou), étaient en fête le vendredi 28 mars 2008 à l'occasion de l'inauguration de la mosquée de ce quartier, construite voilà 14 années par le Dr Cheik Doukouré.
Le vendredi 28 mars 2008 a été inaugurée la mosquée de Benogo (à Ouagadougou). Construit il y a de cela 14 années, par le Dr Cheik Doukouré, le représentant de l'union islamique (ITHAD en arabe), l'édifice était au centre d'une polémique. En effet, les fidèles musulmans se disputaient l'appartenance de la mosquée. Il y avait le camp des autochtones et celui des déguerpis des 1 200 logements. Finalement, les uns et les autres, avec la médiation de personnes- ressources, se sont entendus. La mosquée appartient désormais selon le "verdict" aux déguerpis. "Nous n'étions pas prêts pour l'inauguration.
Il y avait des divergences entre les fidèles, mais nous avons pu les aplanir grâce à la sollicitude de personnes- ressources....", a indiqué Amadou Bara, vice-président du comité d'organisation de la cérémonie inaugurale. L'imam de la mosquée, Issa Bara, et le député Salifo Tiemtoré entre autres personnes, ont été remerciés pour leurs actions en faveur de l'union des fidèles. Daouda Bondaogo, maître coranique et fidèle de la mosquée, s'est réjoui de la fin des tiraillements. Prenant la parole à la suite d'autres intervenants au cours de la cérémonie, le député Tiemtoré a salué le grand rassemblement des fidèles dans la cour de la mosquée : "La démarche a été consensuelle et j'ai demandé à tous de se donner la main.
La présence de toutes les sensibilités religieuses après des mois de médiation, témoigne du prix que chacun attache à l'union des coeurs...." Des fidèles ont demandé au député de ne point cesser d'apporter son appui et ses conseils à la communauté, cela en tant que personne- ressource en qui ils disent avoir confiance, pour son franc-parler.
Le Pays
Frédérick Madore