Article
Organisation du Hadj : la faillite de l'État?
- en
- fr
- Hierarchies
-
Burkina Faso
- Articles de journaux (3615 items)
- Burkina 24 (279 items)
- Carrefour africain (33 items)
- FasoZine (116 items)
- L'Evénement (45 items)
- L'Observateur (61 items)
- L'Observateur Paalga (509 items)
- La Preuve (28 items)
- Le Pays (709 items)
- LeFaso.net (709 items)
- Mutations (13 items)
- San Finna (9 items)
- Sidwaya (1104 items)
- Publications islamiques (432 items)
- Al Mawadda (11 items)
- An-Nasr Trimestriel (16 items)
- An-Nasr Vendredi (318 items)
- L'Appel (48 items)
- L'Autre Regard (11 items)
- Le CERFIste (13 items)
- Le vrai visage de l'islam (15 items)
- Documents divers (Burkina Faso) (16 items)
- Photographies (Burkina Faso) (9 items)
- Références (Burkina Faso) (297 items)
- Articles de journaux (3615 items)
- Titre
- Organisation du Hadj : la faillite de l'État?
- Créateur
- Hamadi Baro
- Editeur
- Le Pays
- Date
- 13 septembre 2002
- Résumé
- Très bien. C'est la mention de satisfaction du jury qui a délibéré, le 10 septembre 2002 sur la soutenance de mémoire de maîtrise portant sur "le Hadj et son organisation au Burkina de 1960 à 2002", de Mahamoudou Oubda, ex-directeur du Centre africain de diffusion islamique et scientifique (CADIS).
- Sujet
- Centre Africain de Diffusion Islamique et Scientifique
- Commission Nationale d'Organisation du Pèlerinage à La Mecque
- Hadj
- Laïcité
- Mahamoudou Oubda
- Langue
- Français
- Contributeur
- Frédérick Madore
- Identifiant
- iwac-article-0000043
- contenu
-
Très bien. C'est la mention de satisfaction du jury qui a délibéré, le 10 septembre 2002 sur la soutenance de mémoire de maîtrise portant sur "le Hadj et son organisation au Burkina de 1960 à 2002", de Mahamoudou Oubda, ex-directeur du Centre africain de diffusion islamique et scientifique (CADIS).
Présidé par le professeur Samuel Salo, les deux autres membres du jury étaient Yacouba Zerbo, rapporteur, et Hamidou Diallo, directeur de mémoire. En choisissant ce thème, Mahamoudou Oubda a voulu comprendre les raisons qui poussent des milliers de Burkinabè à effectuer annuellement le Hadj à la Mecque, qu'est-ce qui a motivé l'Etat burkinabè laïc à prendre en main l'organisation du Hadj par la création en 1995 de la Commission nationale d'organisation du pèlerinage à la Mecque (CNOPM) ? Quelles sont les conséquences de la pratique du pèlerinage sur l'islamisation du Burkina, quelles sont les repercussions du pèlerinage sur la politique extérieure du pays, sur sa politique interne (incidences sociales et enjeux électoralistes).
"Malgré la mainmise de l'Etat sur l'organisation du Hadj, en dehors de l'édition 1996 qui a été saluée par tout le monde, les difficultés organisationnelles sont de nos jours énormes et persistent", a constaté Mahamoudou Oubda, avant d'évoquer sa déception de l'organisation du Hadj par les autorités politiques du Burkina, en ce sens qu'en dépit des meetings et marches de protestation des pèlerins contre le CNOPM, rien n'a changé. L'ambition de Mahamoudou Olibda à travers ce thème, est de revenir à la source pour relever les aspects saillants, les faiblesses et les discordes qui existent dans l'organisation du Hadj, dans le souci de permettre aux musulmans du Burkina de mieux organiser le Hadj, afin que les fidèles puissent pratiquer leur pèlerinage dans de bonnes conditions.
Pour ce faire, une série d'actions doit être entreprise, notamment l'assainissement de la gestion des fonds alloués à cette activité qui est, selon Mahamoudou, à l'origine même des difficultés organisationnelles que rencontre la CNOPM.
Des innovations allant dans ce sens ont été introduites cette année. Ce sont entre autres la suppression des différentes taxes prélevées par l'Etat sur les titres de voyage des pèlerins qui n'existent pas dans d'autres pays. Ces taxes s'élèvent à 13 500 F. Dorénavant, personne ne peut aller à la Mecque en tant qu'encadreur sans avoir auparavant effectué le pèlerinage ; et les frais des représentants des ministères impliqués dans le Hadj doivent être supportés par lesdits ministères.
Après l'exposé oral, le mémoire a été passé au peigne fin par le jury tant au niveau de la forme qu'au niveau du fond. A l'issue de cette séance, le jury a délibéré à huis-clos. Mahamoudou Oubda est sorti satisfait de sa recherche avec la mention très bien. "Ce document doit être lu notamment par les chercheurs et les étudiants", a indiqué le président du jury.