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L'Archevêque de Ouaga parmi les fidèles
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Burkina Faso
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- Titre
- L'Archevêque de Ouaga parmi les fidèles
- Créateur
- Hamadi Baro
- Editeur
- Le Pays
- Date
- 29 novembre 2009
- Résumé
- La prière d'Ide al ad-hâ ou du sacrifice de mouton en souvenir du sacrifice d'Abraham, père du monothéisme, s'est déroulée à la Place de la Nation de Ouagadougou, le 27 novembre 2009. Placée sous le signe de la paix, de la fraternité et de la solidarité religieuse, cette prière a été officiée par El Hadj Aboubacar Sana, grand imam de Ouagadougou en présence de Monseigneur Philippe Ouédraogo, Archevêque de Ouagadougou.
- Sujet
- Aboubacar Sana
- Adama Sakandé
- Pluralisme religieux
- Philippe Ouédraogo
- Fédération des Associations Islamiques du Burkina
- Communauté Musulmane du Burkina Faso
- Aïd al-Adha (Tabaski)
- Aïd el-Fitr
- Couverture spatiale
- Ouagadougou
- Langue
- Français
- Contributeur
- Frédérick Madore
- Identifiant
- iwac-article-0000032
- contenu
-
La prière d'Ide al ad-hâ ou du sacrifice de mouton en souvenir du sacrifice d'Abraham, père du monothéisme, s'est déroulée à la Place de la Nation de Ouagadougou, le 27 novembre 2009. Placée sous le signe de la paix, de la fraternité et de la solidarité religieuse, cette prière a été officiée par El Hadj Aboubacar Sana, grand imam de Ouagadougou en présence de Monseigneur Philippe Ouédraogo, Archevêque de Ouagadougou.
Un archevêque à côté d'un imam officiant la prière de la plus grande fête musulmane de Al Kabir. Plus d'un fidèle étaient surpris de voir Monseigneur Philippe Ouédraogo, premier responsable des chrétiens catholiques, assister à leur prière de fin d'année grégorienne 1430 (de l'Hégire). C'est sous le signe de la paix, de la fraternité et de la solidarité religieuse que cette prière a été dirigée par El Hadj Aboubacar Sana.
Après avoir effectué les deux unités de prière (Rakas), l'imam a, dans son sermon, tenu à saluer la présence de l'Archevêque de Ouagadougou qui, pour la première fois, est venu honorer les musulmans. "Nous remercions l'Eglise catholique pour ce geste de solidarité et de fraternité manifesté à l'endroit des musulmans", a-t-il dit. "Nous espérons leur retourner l'ascenseur, à l'occasion d'une fête chrétienne", a laissé entendre Adama Sakandé, vice-président de la Communauté musulmane du Burkina (CMBF) et de la Fédération des associations islamiques (FAIB).
Pour lui, dans une société où toutes les religions se retrouvent, ce genre de visite symbolique venant d'un premier responsable religieux est très important, en ce sens qu'il va contribuer à raffermir davantage les rapports qui existent déjà entre chrétiens et musulmans. "Nous vivons déjà dans la cohésion pacifique", relèvera-t-il, avant d'indiquer que les musulmans tiendront compte de cet acte qui les a honorés afin que le Burkina continue de vivre dans la paix, la quiétude et la tranquillité pour plus de progrès et de développement.
Quant à Mgr Philippe Ouédraogo, même si l'occasion ne lui a pas été offerte pour dire un mot en cette circonstance, il a cependant, à travers les micros que lui ont tendus les journalistes, exprimé ses sentiments de fraternité à l'endroit des musulmans. Il a invité les chrétiens à fraterniser davantage avec les musulmans afin que perdurent la paix, la stabilité et la tranquillité qui règnent dans notre pays.
Le sens du sacrifice
L'imam Aboubacar Sana a rappelé que la Tabaski est la perpétuation d'une tradition que le prophète Abraham a respectée selon la volonté de Dieu. Dieu lui a demandé en songe d'exécuter son fils Ismaël. Le fils aussi s'est soumis à cette volonté divine en disant à son père d'exécuter l'ordre de Dieu et qu'il le trouvera parmi les patients. (Coran, verset 102 du chapitre 37). Abraham passa à l'acte. Dieu ayant trouvé que Abraham a obéi à son ordre, lui a envoyé un bélier par l'intermédiaire de l'Ange Gabriel. C'est le bélier qu'il a égorgé en lieu et place de son fils. Pour perpétuer cette tradition, les musulmans, chaque année, immolent le 10e jour du 12e mois lunaire (Zoul Hidja) un mouton en souvenir de cet acte de soumission d'un serviteur de Dieu à son Seigneur.
"De ces moutons que nous immolons, ni leur chair, ni leur sang, ni leur peau n'atteignent Dieu. Seule la crainte de Dieu compte ici", a souligné l'imam. Pour lui, c'est la foi et la crainte de Dieu qui vont atteindre Dieu lorsque le fidèle achète un bélier et l'immole en suivant cette tradition d'Abraham. Offrir un sacrifice de mouton, c'est aussi préparer les musulmans à accepter volontiers de dépenser de l'argent pour l'amour de Dieu, en aidant les pauvres et les nécessiteux. Il faut noter que l'islam permet le divertissement tant qu'il ne comporte pas d'immoralité, d'allusion à la luxure ou d'exhortation aux péchés.
Fait partie de L'Archevêque de Ouaga parmi les fidèles