Article
Salam du Ramadan : bonne destinée à tous
- Titre
- Salam du Ramadan : bonne destinée à tous
- Créateur
- Moussa Nombo
- Editeur
- Sidwaya
- Date
- 25 juillet 2014
- Résumé
- A l'occasion de la nuit du destin, le Cercle d'études, de recherches et de formation inslamiques (CERFI) et l'Association des élèves et étudiants au Burkina (AEEMB), à travers ce discours implorent Allah pour qu'il accorde sa grace et sa miséricorde. Mais surtout, une bonne destinée à toute la Oummah islamique.
- Sujet
- Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina
- Cercle d'Études, de Recherches et de Formation Islamiques
- Ramadan
- Nuit du Destin
- Détenteur des droits
- Sidwaya
- Langue
- Français
- Contributeur
- Frédérick Madore
- Identifiant
- iwac-article-0004955
- contenu
-
A l'occasion de la nuit du destin, le Cercle d'études, de recherches et de formation inslamiques (CERFI) et l'Association des élèves et étudiants au Burkina (AEEMB), à travers ce discours implorent Allah pour qu'il accorde sa grace et sa miséricorde. Mais surtout, une bonne destinée à toute la Oummah islamique.
Toutes les louanges sont destinées à Allah, celui dont rien ne peut être que par sa volonté. Que son salut et sa bénédiction se déversent abondamment sur son noble messager, le prophète Mohamed (SAW), sa famille, ses fidèles compagnons et sur ceux qui leur emboîteront le pas dans le chemin de l'adoration d'Allah jusqu'au jour de la rétribution.
Avant tout autre propos, recevez mon salut fraternel, le salut des gens du paradis Assalamou Aleykoum wa rahmatoullahi wa barakatouhou.
Louange à Allah, seigneur de l'univers, maître du jour de la rétribution qui a fait de nous des privilégiés parmi ses créatures en nous accordant l'islam comme religion.
Ce privilège implique néanmoins des responsabilités et chaque génération de croyants et croyantes a le devoir d'assumer pleinement la responsabilité de sa soumission à Allah jusqu'à la fin de ses jours
Nos devanciers, notamment le prophète et ses compagnons ont su appréhender et relever les défis de l'islam au début de son expansion. Défis de la transmission du message divin et ses implications multiples, au plan économique, culturel, social, politique et j'en passe.
14 siècles après, l'islam dont Allah lui-même s'est porté garant de sa perpétuité et les musulmans, vivent d'autres réalités avec évidemment de nouveaux défis.
Ces défis sont les nôtres et nous devons porter et transmettre fièrement le témoin aux générations futures de croyants. Tel est le challenge personnel et collectif du musulman et de la Oummah.
Frères et sœurs en islam, Mesdames et messieurs
Louanges à Allah qui a non seulement fait de nous des musulmans, mais nous a également accordé d'innombrables faveurs. Parmi celles-ci, nous avons le mois béni de Ramadan dans lequel se trouve Laylatoul Qadr ou la nuit de la destinée.
Notre présence en ces lieux ce soir, trouve sa raison essentielle dans la recherche des mérites de cette nuit qui correspond à mille mois d'adoration. Puisse Allah de par sa grâce infinie, nous en donner tous les mérites. Puisse-t-il éclairer toute l'année par la lumière de Ramadan ! Qu'il nous accorde de nombreux autres Ramadans sur sa voie.
Pour ma part, je voudrais au nom du CERFI et l'AEEMB rendre grâce à Dieu pour avoir permis encore cette année de réussir l'organisation de cette assemblée entre frères et sœurs en ces lieux.
Je remercie et félicite tous ceux qui font le déplacement chaque année ici au SIAO, pour poursuivre avec nos deux associations, la recherche des mérites de la nuit de mille mois, et partager par la même occasion, les préoccupations de la communauté des musulmans au Burkina Faso.
C'est aussi l'occasion pour moi de remercier très particulièrement tous ceux dont les contributions de toutes sortes, ont rendu possible, avec le soutien d'Allah, la tenue de cette soirée à charge spirituelle.
Allah dans sa miséricorde vous a enrichi et vous avez enrichi le CERFI et l'AEEMB par votre présence et vos appuis et contributions divers. Puisse Allah dont les récompenses n'ont pas de limite vous combler abondamment de ses bénédictions
Frères et sœurs en islam,
Mesdames et messieurs
En ce moment précis du cours de notre histoire et de la marche de la société à laquelle nous appartenons, je voudrais m'exhorter et vous exhorter à faire individuellement et collectivement le bilan des efforts déployés par notre communauté, afin qu'ensemble nous prenions des engagements nouveaux pour l'édification d'une société de paix et de prospérité.
Nos associations se font le devoir d'interpeller régulièrement les musulmans de notre pays sur leurs obligations à porter non seulement les défis de la foi musulmane, mais aussi à être, en tant que la plus grande communauté par son nombre, la solution du mieux vivre des Burkinabè.
Parce que nous sommes les plus nombreux, les problèmes sociaux sont naturellement plus ressentis dans nos rangs. Et donc de ce fait, nous devons être les plus concernés par toutes les initiatives ayant pour but de répondre aux besoins des Burkinabè.
Vous, intellectuels musulmans du Burkina Faso, êtes davantage interpelés par rapport au rôle et aux responsabilités que la Oummah doit porter. Il devient de plus en plus léger, l'argument qui consiste à imputer le retard de notre communauté à la faiblesse de l'éducation de ses membres, leur indigence et leur ignorance.
Aujourd'hui, l'on a obtenu au fil des années, l'avènement d'une intelligentsia musulmane décomplexée à tout point de vue, qui s'assume, qui s'affirme et se construit.
C'est le lieu donc d'affirmer que nous avons non seulement les moyens, mais nous avons surtout le devoir de soutenir les actions publiques et privées pour l'amélioration des conditions de vie des populations,
Frères et sœurs en islam,
Mesdames et messieurs
L'éducation est la voie par excellence par laquelle les sociétés se délient du joug du sous-développement et des maux de tout genre. C'est pourquoi, le devenir de tout pays dépend pour une large part de son système éducatif, étant entendu que c'est l'appareil qui construit l'homme et le met au service de sa société.
Cependant force est de reconnaitre que nos systèmes éducatifs souffre de beaucoup d'insuffisances structurelles. Le Burkina Faso ne fait pas exception à la règle.
C'est pourquoi cette année, nous plaçons la grande conférence de cette nuit sous le thème « Le système éducatif : responsabilité et contribution des musulmans ».
A travers ce thème, nous entendons susciter au sein de notre communauté, la réflexion sur les insuffisances de notre système éducatif, définir la responsabilité des organisations musulmanes et dégager des perspectives d'une meilleure contribution de notre communauté.
Cette grande problématique interpelle tous les musulmans de ce pays et les leaders des organisations musulmanes en premiers.
Il est plus qu'un impératif de mettre d'abord de l'ordre dans nos rangs en la matière à travers la réalisation d'écoles de référence qui vont éduquer la masse selon les valeurs chères à l'islam, mais produire une élite à même de représenter valablement la Oummah sur les divers fronts du développement.
Cette nécessité tient à la survie même de notre communauté et à l'obligation de contribuer à la construction d'un Burkina viable pour les générations futures
C'est conscient des enjeux de l'éducation que le CERFI s'est engagé, ces dernières années à inscrire les réalisations socioéducatives comme un axe majeur de son action.
Frères et sœurs en islam,
Mesdames et messieurs
Depuis sa création donc, le CERFI a fait de la promotion de l'islam et de ses valeurs dans notre pays, son cheval de bataille. Il travaille par ailleurs à promouvoir des projets socio éducatifs pour pallier les effets d'une quasi absence de la communauté musulmane dans ce domaine.
Plusieurs discours ont été tenus à ce propos, et depuis quelques années, le Cercle tente de joindre l'action au discours, avec notamment la conception et l'exécution des projets dans le domaine de la santé, l'éducation et la formation islamique.
Vous êtes d'ailleurs très nombreux à nous accompagner dans cette initiative qui nous permet à ce jour, de dresser un bilan toute somme modeste, mais encourageant.
Le CERFI dispose d'un complexe scolaire à Banfora, d'un collège d'enseignement général à Dédougou, d'un complexe scolaire en finition à Fada N'Gourma, d'un centre de santé en installation à Ouagadougou. A ces réalisations, il faut ajouter le projet du complexe scolaire de Tenkodogo et celui du lycée de la prospérité sis au siège du CERFI.
Je saisis l'occasion pour remercier avec toute la sincérité qui sied, tous les partenaires qui ne se lassent pas de nous accompagner. Seul Dieu payera à chacun le salaire qui le dispensera de tout autre besoin.
Grâce à Dieu qui vous a facilité la voie à nous aider, beaucoup de choses ont été faites par le CERFI et ses partenaires. Mais les défis restent encore quasiment en l'état. Nous attendons alors et toujours vos contributions pour faire de notre communauté, une communauté qui agit, et non une communauté du simple discours.
Frères et sœurs en islam,
Mesdames et messieurs
Je terminerai mon propos en implorant Dieu de nous assister tout au long de cette nuit et de nous accorder les bienfaits de Ramadan et de Laylatoul qadr.
J'invite surtout les frères et sœurs à apporter leurs différentes contributions à l'animation du débat sur le thème, objet des échanges de ce soir.
Je vous aime au nom de Dieu, qu'Allah vous aime et vous mette à l'abri du mal d'où qu'il vienne.
Barakallahoufik wassalamoullahi aleikoum.
Président du CERFI
Fait partie de Salam du Ramadan : bonne destinée à tous