Issue
L'Appel #11
- Hierarchies
-
Burkina Faso
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- L'Observateur Paalga (509 items)
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- San Finna (9 items)
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- An-Nasr Vendredi (318 items)
- L'Appel (48 items)
- L'Autre Regard (11 items)
- Le CERFIste (13 items)
- Le vrai visage de l'islam (15 items)
- Documents divers (Burkina Faso) (16 items)
- Photographies (Burkina Faso) (9 items)
- Références (Burkina Faso) (297 items)
- Articles de journaux (3615 items)
- Titre
- L'Appel #11
- Editeur
- L'Appel
- Date
- septembre 1996 – octobre 1996
- numéro
- 11
- Résumé
- Bimestriel Islamique de Formation et d'Information Générales
- nombre de pages
- 12
- Sujet
- Aboubacar Fofana
- Fondation Omar Ben Khattab
- Mouvement Sunnite (crises internes)
- Nouhoun Bagayoko
- Relations Côte d'Ivoire-Burkina Faso
- Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina
- Cercle d'Études, de Recherches et de Formation Islamiques
- Terrorisme
- Islamisme
- Détenteur des droits
- Cercle d'Études, de Recherches et de Formation Islamiques
- Langue
- Français
- Contributeur
- Frédérick Madore
- Identifiant
- iwac-issue-0000564
- contenu
-
Burkina Faso: 200 F CFA — Côte d'Ivoire, Mali, Niger, Togo, Bénin, Sénégal, Guinée : 250 F CFA “Que tous ceux qui m’écoutent transmettent le message à d’autres et ceux-là à d’autres encore ; et que les derniers puissent le comprendre mieux que ceux qui m’écoutent directement” (Hadith)
Les doutas de 7e et 40e jours sont-elles islamiques ? P. 8
Dérive morale en Ouganda. Levée de bouclier des dictatures arabes ... dans votre nouvelle rubrique “Saviez-vous ?”
Que se passe-t-il encore au Mouvement Sunnite ? p. 6
EDITO
La rentrée scolaire
Cette année, les enfants ont repris plus tôt le chemin des écoles dans notre pays. De mémoire d'acteurs du secteur éducatif au Burkina, c'est peut-être la première fois qu'une rentrée scolaire s'est effectuée dans la première quinzaine du mois de septembre. La circulaire gouvernementale fixant la date de la rentrée 96-97 au 13 septembre a fait l'objet de beaucoup de commentaires et de contestations surtout. Souci d'assurer une formation plus complète aux enfants Burkinabé, Victimes d'une année scolaire que l'on juge trop courte. Volonté aussi de terminer les programmes annuels pour éviter une formation au rabais. Le niveau d'ensemble de nos élèves et étudiants étant déjà jugé en dessous de la moyenne.
Dans tous les cas, les deux ministères (celui des Enseignements secondaires et supérieurs, et le Ministère de l'Enseignement de base) initiateurs de la mesure n'ont pas manqué d'arguments face aux contestataires. Seulement, la rentrée scolaire est loin d'être une affaire des seuls ministères. Les protestations les plus virulentes sont venues des parents dont la plupart ont jugé la décision gouvernementale trop brutale et mal venue. Mal venue parce qu'en septembre, nos braves paysans (qui constituent la grande majorité des parents d'élèves) n'ont encore rien récolté des champs pour supporter les frais de scolarité, de fournitures et autres charges d'une rentrée scolaire. Mal choisie, elle l'est également la période de cette rentrée 96-97 pour les fonctionnaires. Le 13 du mois. trouve en effet la majorité d'entre eux en saison de vaches maigres tirant le diable par la queue. Si la rentrée scolaire se prépare, on ne pouvait trouver plus logique que cette levée de boucliers des parents d'élèves. La rentrée scolaire, c'est aussi l'affaire des professeurs et des enseignants, qui, cette année, se sont vus brusquement "sevrés" d'un repos qu'ils avaient pourtant bien mérité. Ils renouent plus tôt avec les dures réalités des effectifs pléthoriques, du manque d'infrastructures et de matériels didactiques. La rentrée, c'est enfin et surtout un problème pour les écoliers, des élèves et des étudiants. Pour les premiers, on savourera sûrement la joie des retrouvailles des premiers jours, avant de se rendre compte qu'une année scolaire ça dure 10 mois. Les élèves auront sans doute été surpris dans leur inconscience. Que c'est court les vacances ! En attendant l'ouverture des amphithéâtres dans la 1ère semaine d'octobre, les étudiants seront certainement en train de vivre les angoisses d'une Nouvelle année académique ou de peaufiner (pourquoi pas) les futures stratégies de revendication. Quant à votre bimestriel, il a choisi de rentrer dans ce nouveau bimestre en vous entraînant sur le paisible terrain de la spiritualité.
Kappd COIN DU BONHEUR • Des vacances réglées à la mesure de la tradition prophétique pour la jeunesse musulmane militante. Dix (10) mariages en un mois. À commencer par le cercle des célibataires de l’Appel, qui se rétrécit, grâce à deux mariages.
ILBOUDO Alidou, enseignant à Tougan, et la sœur SINON Roukiatou (31/08 à Koudougou). Yacouba TRAORE, enseignant à Solenzo, et la sœur OUEDRAOGO Roukiatou (14/09 à Ouahigouya).
* 29 août 1996 à Bobo : Frère Mohamed Tien-drébeogo et sœur COMPAORE Mouniratou.
* 5 septembre 1996 à Ouaga : Frère MONE Omar et sœur NIKIEMA Awa.
* 05/09/96 à Fada : Frère LOMPO Alassane et sœur KLEMA Adissa.
* 12/09/96 à Fada : Frère ZOUGMORE Boukari et sœur NAKANDE Assénatou.
* 12/09/96 à Fada : Frère DOUSSA Zakaria et sœur Dima Maïmouna.
* 13/09/96 à Ouaga : Frère. SAWADOGO Abdoulaye et soeur MAIGA Mariétou • 13/09/96 à Ouaga
Frère SAWADOGO Sidi Mohamed et soeur MAIGA Amamatou • 25/00/96 à Dakar
Frère DIONI Ali et soeur BANCOLE A.Lina
À tous ces jeunes couples, l’équipe de l’Appel présente ses vives félicitations et demande au Tout-Puissant de répandre sa grâce et sa miséricorde infinie sur leurs foyers respectifs.
Lycée Ridwane B.P. : 413 Ouagadougou — Tel : 34-16-13
Le Lycée RIDWANE est un établissement privé ouvert par arrêté (Ref. à la commission permanente de l'enseignement privé en sa séance du 26/07/94). Il dispense un enseignement général. Cet établissement accorde une place particulière à l'éducation morale. Aussi, en plus du programme officiel de l'enseignement général, des cours de culture islamique sont dispensés. Le Lycée Ridwane est situé au secteur 17, non loin de l’Ex-Marie de la commune de Boulmlougou.
CLASSES OUVERTES
Pour cette année scolaire 1996-1997, de la 6ème à la classe de 1ère D.
CONDITIONS D'ADMISSION
1) Classe de 6ème
L'entrée en classe de 6ème est conditionnée par l’obtention du CEPE et le candidat doit être âgé de moins de 15 ans et fournir un dossier comprenant :
- Une (1) demande non timbrée ;
- Une (1) photocopie de l’extrait de naissance légalisé ;
- Une (1) attestation non légalisée du CEPE.
2o) Classe de 3ème
Les candidats doivent fournir un dossier comprenant :
- Une (1) demande non timbrée ;
- Le dernier Bulletin Trimestriel ou Semestriel ;
- Un (1) extrait de naissance.
N.B. : Les élèves de 3ème doivent fournir trois (3) extraits d’acte de naissance dûment légalisés. (À déposer avant le 30 Octobre 1996).
3o) Classe de 2nd
Les candidats doivent être titulaires du BEPC et être âgés de moins de 21 ans et fournir un dossier comprenant :
- Une (1) demande non timbrée ;
- Le dernier Bulletin Trimestriel ou Semestriel ;
- Un (1) extrait de naissance.
Tous les dossiers doivent être réunis dans une chemise cartonnée.
La Direction
L'Appel
Septembre - Octobre 1996
L'Appel au quotidien
La vie des Associations
Conseil National du CERFI y?* es 19/20 et 21 juillet 1996 se sont tenues à l'Institut Al Ilm d'Hamdalaye (y à Ouagadougou), les assises du Conseil National du CERFI. Cette rencontre statutaire a regroupé les membres du bureau National, de la cellule féminine et les représentants des bureaux Provinciaux. L'opportunité a été offerte aux structures de présenter leurs rapports et programmes d'activité et de faire des propositions en vue d'une amélioration des prestations à divers niveaux.
Au programme figurait à juste titre l'audition des rapports d'activités des différentes structures, la présentation des programmes d'activité (1996-1997) et les plénières. L'occasion a également été donnée aux participants de bénéficier d'une formation islamique à travers des rappels et une conférence-débat animée par El Hadj Aboubacar FOFANA autour de la problématique de la planification du travail islamique. De nombreuses résolutions, motions et recommandations ont été adoptées à l'issue des travaux.
Des étudiants musulmans à Niamey. Le Conseil Général de l'AEEMB de l'Université de Ouagadougou a organisé une sortie sur Niamey au Niger, du 03 au 08 juillet dernier. 67 étudiants dont 29 sœurs ont participé à ce voyage fort intéressant (selon les termes des participants) qui a été une occasion d'échanges, de découverte et surtout de formation. Comme activités majeures, on retiendra qu'il y a eu des cours de formation islamique, des conférences, des causeries suivies de débats et des séances de projection. Prévu pour le 09 juillet, le retour à Ouagadougou a dû être abrégé. Situation politique oblige. Le climat d'insécurité qui régnait dans la capitale nigérienne au moment des élections ne permettait pas à nos étudiants de poursuivre leurs travaux en toute quiétude. Espérons que la prochaine sortie ne coïncidera pas avec des élections, surtout quand elles sont organisées par des putschistes reconvertis à la démocratie...
Le 6^e Congrès National Ordinaire de l'AEEMB : Le frère BAKAYOKO Nouhoun, étudiant en Géographie, a été intronisé. comme 6e Président National de l'AEEMB. C'était au terme du 6e Congrès National de l'Association tenu du 03 au 05 août 1996 à l'Institut Al Ilm de Ouagadougou, en présence des membres du comité Exécutif, du Conseil Consultatif et des délégués des conseils généraux. Conformément aux dispositions des statuts, le VIe congrès a en outre procédé à la révision des principaux textes de l'Association, à l'appréciation du bilan de l'exercice 1994 - 1996, à l'audition du rapport des commissaires aux comptes et au renouvellement des différentes structures. Rappelons que le 6e congrès était placé sous le thème : "AEEMB, dix (10) ans ? Quelles perspectives ?". L'opportunité a donc été offerte aux participants (80 environ) de s'imprégner de l'historique de leur Association, de faire le diagnostic du présent et de jeter les bases pour des lendemains meilleurs. Un projet de charte des responsables a été soumis aux congressistes. En marge des travaux, les participants ont suivi des conférences, des causerie-débats, etc. École Franco-Arabe (Medersa) Nouvelle formule
Pour la rentrée scolaire 1996-1997, l’Agence des Musulmans d’Afrique (A.M.A) ouvre au secteur 28 de Ouagadougou.
L’école Primaire de vos rêves :
■ Enseignement primaire normal (Programme national officiel dispensé en français !!!)
■ Éducation religieuse (Arabe + Islam).
Cadre de formation agréable et stimulant, favorisant la réussite de vos enfants (80% de réussite en 1995-1996).
Les inscriptions en classe de CPI ont débuté depuis le 1er septembre.
Les Colonies de Vacances : environ 500 enfants ont respectivement été formés ces vacances à Banfora, Koudougou, Ouahigouya, Bobo, Kaya et Ouagadougou, et ce, à l'occasion des colonies de vacances islamiques organisées par l'AEEMB et la cellule féminine du CERFI. Comme chaque année depuis 1990, les enfants ont bénéficié des cours de formation islamique, des activités récréatives et des activités sportives.
Des Séminaires Régionaux à Fada et Kongoussi : du 11 au 16 août 1996, Fada et Kongoussi ont abrité. des séminaires de formation islamique. Tous organisés par AEEMB, ces séminaires ont regroupé 253 participants dont 127 pour Fada et 126 pour Kongoussi. Le Togo a été représenté au Séminaire de Fada. Des cours de formation islamique, des conférences, des causeries islamiques, des travaux d'intérêt commun, des activités sportives et récréatives étaient les activités majeures au programme de ces rendez-vous islamiques organisés dans le cadre de la promotion et de la dynamisation de l'islam en milieu scolaire et estudiantin.
Sharif Souley
Septembre - Octobre 1996
DINER-DEBAT
Contribution de l'Islam à l'intégration sous-régionale
C'est dans le cadre enchanteur de l'hôtel Palm Beach que s'est tenu le vendredi 02 août 1996, le premier dîner-débat de l'Appel. Animé par Aboubacar FOFANA, il portait sur le thème : "Quelle contribution de l'Islam à l'intégration sous-régionale" et était parrainé par le Ministre d'Etat, chargé de l'Intégration et de la... Solidarité Africaine. Le Ministre a introduit le thème en insistant sur la pertinence et l'urgence des défis inhérents à l'intégration. Sommets ou sur le "papier" mais dans les cœurs et les esprits. C'est pour n'avoir pas compris cette réalité que les structures d'intégration communautaire telles que le Conseil de l'Entente, l'UEMOA, la CEAO ont disparu ou végètent dans la médiocrité.
Monsieur Herman YAMEOGO s'est dit persuadé que l'intégration est en marche et devra répondre aux attentes et espoirs des populations de l'espace sous-régional. Le choix d'Aboubacar FOFANA comme animateur n'est pas fortuit. Directeur des ressources humaines de la Société Ivoirienne de Banque, porte-parole du Conseil supérieur des Imams de Côte d'Ivoire, il avait tout le répondant nécessaire pour tenir en haleine le public. La communication de l'Imam FOFANA s'articulait autour de trois grands axes : l'historique de l'Islam dans la sous-région, la parenthèse coloniale et ses conséquences, et la réintégration qui doit. être une initiative des musulmans. Tout au long de son exposé, l'Imam FOFANA démontrera que l'Afrique occidentale a été le domaine de grands empires. Elle vivait l'intégration. Les biens et les personnes circulaient aisément. Les commerçants musulmans s'installent pacifiquement dans les contrées et propagent par l'exemple la foi islamique. Les commerçants Sarakollés, Haoussas, Mandingues, etc. sont en majorité musulmans. Grâce au commerce de l'or, de la cola et d'autres produits, on assiste à un véritable brassage des populations. On éclate les antagonismes ethniques. Tombouctou, Djenné, Gao, Kong deviennent des lieux de rencontre de toutes les cultures. La parenthèse coloniale et sa dérive anti-islamique porteront un coup dur à cette intégration harmonieuse des populations. Désormais, c'est le règne du micro-nationalisme, du nationalisme étriqué et mesquin. Face à ces menaces qui existent jusqu'à présent, les musulmans se doivent de reprendre l'initiative. L'Islam porte en lui des valeurs et des vecteurs. d'intégration. L'Islam est une religion de tous les temps et de tous les lieux. Cette vision universaliste permet le brassage des races et ethnies différentes. C'est en ce sens que le Coran, dira l'Imam FOFONA, insiste sur le mouvement des hommes. "C'est lui, Dieu, qui a étalé la terre pour tous. Circulez en toute liberté et recherchez votre subsistance. C'est à nous que vous retournerez." L'Islam réalise l'intégration des cœurs et des esprits grâce à des notions de solidarité, d'amour d'autrui, de moralité comportementale et de la culture du travail. Qu'on ne s'y méprenne pas : l'intégration sous-régionale ne se réalisera jamais dans les palais, les colloques. Oustage Fofana, en bonnet, au milieu, à sa droite le Ministre Herman Yaméogo, tous deux, ont insisté sur la nécessité d'une intégration véritable en Afrique.
Évaluation du dîner-débat
Dans l'optique de mieux préparer les prochaines rencontres, L'Appel a bien voulu sonder les participants à ce 1er dîner-débat. Voici leur appréciation. de la manifestation. Les participants dont nous avons pu identifier environ 74 % se composent essentiellement : des cadres de l’UEMOA, des fonctionnaires internationaux, des opérateurs économiques, des fonctionnaires et travailleurs, des imams et responsables religieux et des étudiants. À la question de savoir pourquoi ils sont venus au dîner-débat, ils ont répondu : pour échanger, pour donner et recevoir, pour apprendre et mieux connaître l’Islam, pour soutenir et encourager l’APPEL, pour l’importance du thème dans le cadre du service, pour la valeur du conférencier et pour établir de nouveaux contacts.
Pour ce qui est de leur appréciation de l’accueil et de l’animation, le résultat du dépouillement se présente comme suit : 27 % Très Bien, 47 % Bien, 20 % Passable, 06 % Médiocre. 74 % des participants ont trouvé le cadre très bien. 20 % l’ont trouvé bien et seulement 06 % l’ont trouvé passable. La qualité du service semble avoir été positivement appréciée, en témoignent les résultats du sondage : 13 % Très Bien. 60 % Bien et 27 % Passable. La table de séance a pu tirer son épingle du jeu, le dépouillement donne : 20 % Très Bien, 60 % Bien, 20 % Passable. Les participants ont diversement apprécié le niveau des débats. La poire a été divisée en trois : 1/3 de Très Élevé, 1/3 d’Élevé et 1/3 de juste comme il faut. En ce qui concerne la sonorisation, elle gagnerait certainement à être améliorée même si 13 % ont estimé que c’était Très, et que 47 % et 34 % ont respectivement pensé que c’était Très Bien et Passable. Rappelons que sur ce point 06 % d’abstention ont été enregistrées. Pourquoi ? Certainement pas à cause de la durée du dîner-débat que 60 % des participants ont trouvé acceptable et 34 % longue. Seulement 06 % l’ont trouvé Très Longue. Pour terminer, 11 % ont trouvé le dîner-débat très cher. 27 % l’ont trouvé cher et 46 % pensent que les 8.500 F CFA sont acceptables. Avant, il n'y avait ni douanes, ni police, ni gendarmerie, ni eaux et forêts sur les voies reliant des populations. On allait et venait comme chez. Aujourd'hui, le sentiment nationaliste est en vogue dans plusieurs pays. On exalte la nationalité. On vilipende l'étranger et on fait de lui le bouc émissaire de tous les maux. Comment s'intégrer dans ces conditions ? Une solution : le retour à l'Islam, religion de Dieu.
Ils ont tout de même déploré qu’un tarif spécial n'ait pas été institué pour les couples. Rappelons qu’il y avait très peu de célibataires ou du moins très peu de « singlettons ». Comme suggestions, les participants ont demandé aux organisateurs de continuer sur cette lancée en multipliant ce genre de rencontres. Ils ont par ailleurs souhaité la mise en place d’un cadre de suivi pour éviter que les résolutions issues du dîner-débat ne dorment dans les tiroirs.
Après avoir déploré l'exiguïté du cadre, ils ont proposé qu’à l’avenir, les organisateurs trouvent une salle plus grande. Dans le souci d'une plus grande efficacité au niveau de l’accueil et de l’installation, il a été suggéré que les tables soient numérotées et que les numéros figurent. sur les cartes. Pour les prochains dîners-débat, les participants souhaitent que les thèmes à développer se rapportent plus au vécu quotidien des musulmans.
Sharif Souley l'hippel JB°0ll be Septembre - Octobre 1996
Dossier 24 Heures sur les pas du saint prophète (saw)
La personnalité du prophète Mohammed est sans nul doute le référentiel suprême pour tout musulman. Dans sa quête spirituelle, le croyant doit ramener chaque fois sa pensée à ce référentiel pour permettre une bonne élévation de son esprit et contrecarrer tous ceux qui appellent à une spiritualité en dehors de l'islam. Pour ce faire, nous avons décidé de suivre le prophète pendant 24 heures.
L'islam est le chemin naturel que Dieu a tracé aux hommes pour leur salut. De ce fait, il convient à tous les hommes sans exception, l'homme des champs comme celui de la ville, l'homme de la rue comme le savant, y trouvent leur compte. C'est pourquoi, il satisfait aussi bien ceux qui s'arrêtent aux premières impressions que les natures contemplatives qui sondent les... profondeurs de la vérité. En tout et pour tout, l'islam a tracé la voie. "Elle est claire le jour aussi bien que la nuit. Ne s'écarte d'elle que l'homme voué à la perdition." Naturellement, en matière de spiritualité, l'islam a ses principes qui sont clairs et bien connus. On est musulman ou on ne l'est pas. On ne peut donc pas se prétendre musulman et fréquenter un quelconque club qui enseigne une spiritualité autre que celle de l'islam. La tradition du saint prophète est assez fournie en dires et en faits spirituels qu'il serait insensé d'aller en chercher ailleurs. "Il demeure très certainement dans le messager de Dieu un beau modèle pour vous, pour quiconque espère en Dieu et au jour dernier et qui se rappelle souvent de Dieu" (S33 V21). Passons donc une journée avec le saint prophète et puisons dans notre modèle de vie quotidienne, dans la source bénie de sa tradition.
1- La prière du saint prophète. Parmi les actes quotidiens du prophète, la prière est ce qu'il y a de plus grand et de plus sublime. Le Messager de Dieu, il la faisait à la perfection et nous a tous appelés à son exemple. Le prophète était attentif au moment de la prière et trouvait en elle le repos de son corps et de son esprit. En plus de 17 rakaats obligatoires où il prononçait 94 Allahou Akbar, le messager de Dieu offrait en sus journalièrement des prières avant et/ou après celles prescrites. Le nombre de rakaats était sensiblement égal à 35. Ce qui porte à 288 le nombre d'Allahou Akbar prononcés, toute chose qui le maintenait dans un bain divin, une béatitude créée par la certitude de l'unicité d'Allah. Les adorateurs ne peuvent rien trouver de mieux, surtout que dans cette pratique, il y a la station de la nuit qui compte 11 à 13 rakaats. Le prophète a dit d'elle : "C'est la pratique des gens droits avant vous; c'est un moyen de vous rapprocher de votre Seigneur. C'est une expiation pour vos péchés, un préventif contre le mal". Ahmad et Tirmizi.
2- Les invocations du matin et du soir
Le matin et le soir étaient pour le saint prophète des moments. privilégiés pour des invocations, annonçant le début et/ou la fin d'une période, il profitait d'eux pour évaluer ses acquis et se réarmer pour de nouvelles luttes. Par la récitation quotidienne des prières du prophète, le fidèle : restera attaché au souvenir de Dieu et son cœur se trouvera tranquillisé. Ces invocations vont de la récitation des versets coraniques à des formules spécifiques dont la quintessence est contenue dans celle-ci : "Le jour se lève (ou la nuit tombe) sur nous alors que nous acceptons l'islam comme religion, que nous attestons qu'il n'y a de Dieu que Dieu, et que la voie du prophète Mohammed est la nôtre, que le culte d'Abraham notre père est notre culte. Car en vérité il n’était point du nombre des associateurs.” Il serait salutaire pour tous les croyants d'apprendre ces formules et de les intégrer dans leur quotidien. Cela nous éviterait d'aller chercher ailleurs de quoi combler notre journée de quête spirituelle. Ces maisons de Dieu sur terre ! Balaye la maison car l’étranger. "Arrive". C’est le refrain d’un chant de jeu en pays mooga. Tous les petits enfants de mon âge le connaissent. “La purification est la clé de la prière". C’est là un hadith que tous les musulmans connaissent aussi. Seulement, entre ces deux propos, il y a un grand fossé. Tandis que le mooga grandit dans l’esprit qu’il doit apprêter sa maison pour accueillir l'étranger, beaucoup de musulmans ne se soucient pas de la propreté de leur mosquée. À quoi sert-il de bien laver ses membres et sa figure et d’aller les poser sur de la saleté ? Ne suit-on pas que dans les conditions de validité d’une prière, il y a aussi la propreté du lieu ? Nos mosquées sont sales. Quand vous allez faire vos ablutions dans un endroit où stagne de l’eau et que vous enjambez un bac à ordures pour entrer dans une mosquée, il y a de fortes chances que votre prière soit nulle.
Surtout quand vous êtes 3 - Les invocations de circonstances. "Maintiens ta bouche tendre et fraîche pour le rappel de Dieu", a dit le prophète Mohammad. La vie du Le prophète symbolise cette parole. Chaque action que le prophète avait à exécuter était un moment pour lui d'invoquer Dieu. Toute sa vie était invocation donc adoration, comme pour confirmer la parole de Dieu : "Je n'ai créé les Djinns et les hommes que pour qu'ils m'adorent". Tout croyant voulant marcher sur les pas du messager doit faire du rappel permanent sa passerelle, son pont pour atteindre la connaissance parfaite de Dieu. Cela lui donnera plus de confiance dans la vie et de perspicacité dans ses jugements.
Notre prophète, sur les pas duquel nous devons être, s'est distingué par des invocations et des rappels durant toute sa vie : avant de se mettre au lit, au réveil, lors d'une maladie, avant et après les repas, en allant à la mosquée, au marché, pendant le voyage comme au retour, lors de circonstances heureuses ou malheureuses, au travail, etc. Ces invocations que ses compagnons nous ont transmises constituent le viatique indispensable pour notre voyage vers la proximité. Il serait très prétentieux de... Vouloir cerner en une page la journée du saint prophète. L'essentiel est de faire savoir à ceux qui le désirent que Mohammed (SAW) avait une pratique quotidienne pour qu'ils essayent de l'explorer dans toute sa finesse. Que Dieu nous guide sur les pas du saint prophète.
Responsable des lieux, vous portez un grand boubou brodé qui traîne derrière vous. Écoutons Dieu parler à Abraham : “Nous avions confié une mission à Abraham et à Ismaël. Purifiez Ma maison pour ceux qui accomplissent les circuits ; pour ceux qui s’y retirent pieusement, pour ceux qui s’inclinent et se prosternent.” Ce verset 125 de la sourate 2 appelle à l’éloignement du chirk mais aussi de toute impureté qui pourrait gêner les croyants. Rappelons que le prophète de Dieu a aussi déconseillé la présence à la mosquée à quelqu'un qui sentait l’oignon ; que dire donc de ces saletés qui sentent dans la cour des mosquées ? Les musulmans ont toujours été diligents quant à la salubrité dans ces lieux. Mais au-delà de ces actions spontanées, il... Il faudra installer toute une machine. Cela est simple : il suffit qu’on laisse le travail aux éléments capables de le faire. Qui dit non ?
JABIR
Septembre - Octobre 1996
Dossier
Le Viatique du musulman
Le Rappel et l'invocation
- Pries-tu Fajr à la mosquée avec la communauté ?
- Fais-tu toutes les prières en commun à la mosquée ?
- As-tu lu quelque chose du Coran aujourd'hui ?
- As-tu lu les zikrs et les douas du prophète après chaque prière ?
- Observes-tu les prières sunnah après et avant les prières farid ?
- Médites-tu sur la mort et la tombe ?
- Médites-tu sur le jour dernier, son châtiment et son déroulement ?
- As-tu demandé à Dieu le paradis trois fois ? Parce que celui qui demande à Dieu trois fois le paradis, le paradis dit : "Ô mon Dieu, fais-le rentrer dans le paradis".
- As-tu demandé à Dieu de te préserver de l'enfer trois fois ? Parce que celui qui demande trois fois de le préserver de l'enfer, l'enfer dit : "Ô mon Dieu, préserve-le de l'enfer".
- As-tu lu quelque chose des... Hadiths du prophète (SAW)
- As-tu lu tes zikrs du matin et du soir ?
- As-tu demandé à Dieu rémission de tes péchés aujourd'hui ?
- As-tu demandé à Dieu d'affermir ton cœur sur la religion ?
- As-tu observé les temps où les douas sont acceptés pour faire tes requêtes à Dieu ?
- As-tu demandé pardon à Dieu pour les croyants et les croyantes ? Parce que tu dois du bien à tout croyant et à toute croyante ?
- As-tu remercié Dieu de t'avoir fait musulman ?
- As-tu remercié Dieu de t'avoir pourvu en ouïe, vue, cœur, et autres organes de sens ?
- As-tu donné aumône aujourd'hui aux pauvres et aux nécessiteux ?
- As-tu cessé de te fâcher pour ton propre compte et t'habituer à ne te fâcher que pour Dieu l'Exalté ?
- As-tu rendu visite à un frère en Dieu ?
- As-tu appelé à Dieu ta famille, tes voisins, tes frères et leurs alliés ?
- Es-tu compatissant envers tes géniteurs ?
- As-tu bien traité ton voisin ?
- As-tu nettoyé ton cœur de l'orgueil, de l'ostentation, de la médisance et de l'égoïsme ? As-tu nettoyé ta langue du mensonge, de la délation, de la critique, du commérage, du faux témoignage et des plaisanteries ? - As-tu craint Dieu dans ta restauration, dans ta boisson, comme dans ton habillement ? - Te repens-tu sincèrement vers Dieu à chaque instant et pour tous tes péchés ? Frère musulman, réponds à toutes ces questions par la pratique et tu seras parmi les sauvés et les récompensés si Dieu le veut.
L'APPEL : "Seuls sont vraiment croyants ceux dont les cœurs frémissent à la mention du nom de Dieu". Coran 8 :2. La mention du nom d'Allah (Zikr) ou rappel est un moyen permettant la purification de l'âme du croyant. L'invocation est une profession de foi ; en appelant Dieu à tout moment, le croyant accepte la souveraineté d'Allah et reconnaît Son omnipotence. Qui s'écarte du rappel et de l'invocation court à sa perte spirituelle. Mais quiconque sera détourné de mon rappel mènera une vie misérable. Puis Nous le ramènerons aveugle le jour de la résurrection. Il dira : "Mon Seigneur ! Pourquoi..." M'as-tu ramené aveugle alors que je voyais clair auparavant ? Dieu dira : "De même que tu as oublié nos signes après qu'ils te soient parvenus, tu seras oublié aujourd'hui". Ces versets 124, 125 et 126 de la sourate 20 se passent de tout commentaire. À un compagnon qui était venu lui demander conseil, le messager de Dieu lui dit : "Ne départis jamais ta langue du rappel d'Allah".
Quand le rappel est bien fait, il libère l'âme humaine de la mondanité, la purifie et la mène au sommet de la perfection et de la piété. Les serviteurs du Miséricordieux (Dieu appelle ainsi les vrais croyants) sont décrits comme ceux qui passent la nuit devant leur Seigneur, debout ou prosternés. Pour que le rappel soit profitable, il faudra qu'il soit désintéressé et qu'il ne vise que la face de Dieu. Il faudra qu'il soit aussi conforme à la tradition prophétique.
Dans ce large éventail des Zikrs, on peut citer la lecture du Coran, la prière, la méditation sur les signes de Dieu, la répétition d'un attribut de Dieu, etc. pourrait ajouter dans une certaine mesure, le travail pour gagner son pain quotidien. Surtout quand l'intention première est d'avoir du licite qui nous éviterait de l'illicite. Bref, toute action qui rapproche de Dieu est zikr. L'invocation est le fait d'appeler Dieu chaque fois que de besoin. Loin d'être un dernier recours, le croyant doit permanemment invoquer Dieu car à Lui appartiennent les trésors des cieux et de la terre. Bien plus, Dieu Lui-même nous recommande son invocation : "Je suis proche en vérité. Quand mes serviteurs t'interrogent à mon sujet, dis : 'Je réponds à l'appel de celui qui m'invoque quand il m'invoque'." Coran 11 : 186. Dans la sainte pratique de l'envoyé de Dieu, il y avait le fait qu'il mentionnait le nom de Dieu devant n'importe quelle situation. De sa sublime position devant Allah pendant la prière, à la simple manière de laver ses mains, il n'oubliait jamais d'invoquer le Miséricordieux. C'est le secret qui a fait toute sa force spirituelle. Tous les croyants doivent s'engager sur les pas du saint prophète et dénoncer les autres pratiques des marchands de paradis. C'est à cette seule condition qu'ils parviendront à constituer une forte personnalité islamique véritable. Que Dieu nous guide !
JABIR
Septembre - Octobre 1996
Dossier
La finalité de la spiritualité
De nos jours, l'activité spirituelle connaît une expansion de plus en plus grande et le monde musulman fourmille de "vendeurs" de bonheur. Il n'est pas rare d'entendre "si tu répètes tel mot, tu seras riche". Du coup se pose cette question : Pourquoi pratique-t-on le spiritualisme ?
On distingue deux groupes de finalités recherchées dans les Zikrs : Le premier groupe que nous pouvons qualifier de spiritualisme vicié et qui comprend : Le monisme existentiel qui, pensant que tout ce qui existe (pierres, hommes) est une partie d'Allah et qu'il faille se purifier soi-même par l'invocation pour faire partie de Dieu. Or cela conduit au polythéisme. L'incarnation, lorsqu'on invoque Allah, le corps se purifie. et Dieu s'y installe ! Soubhanallah ! La communion confusionniste qui fait d'Allah un cercle - lorsque l'homme se purifie par l'invocation, il peut rejoindre ce cercle ! Cette finalité sent le polythéisme de la sainte trinité. L'extase : à force de se concentrer par l'invocation, on perd connaissance. Du coup, l'invocation qui est une adoration s'annule.
Le spiritualisme utilitaire et matérialiste (sans doute le plus répandu et le plus dangereux) qui est la recherche des biens matériels mondains seulement, or le Coran stipule : "celui qui recherche les biens rapides de ce monde, nous y accélérons l'obtention puis nous lui réservons l'enfer où il rôtira dans l'opprobre et le bannissement" (XVII, 18).
Spiritualisme agréé. Comme toute activité du musulman, la spiritualité doit avoir pour finalité la recherche de l'agrément et de l'amour d'Allah. Pour cela, il faut invoquer Allah pour les raisons suivantes : Parce qu'Allah est le plus grand, par devoir de gratitude, parce qu'Allah est digne de louanges. "Heureux ceux... qui purifient leur âme ! Malheur à ceux qui la corrompent. V. Yacouba TRAORE
On croyait la crise du mouvement Sunnite définitivement résolue. On se rappelle la chaude et chaleureuse accolade entre l'Imam Shuaib et le président Semdé le 9 janvier dernier. Les récents développements ont révélé un malaise persistant et une vérité poignante : la crise n'est pas résolue en fait, elle n'a jamais été résolue. On a fait semblant. La vraie réconciliation est celle des cœurs et non celle sur "papiers".
Au plus fort de la crise, des émissaires sont venus d'Arabie Saoudite, des Associations Islamiques Nationales sont intervenues pour réconcilier les tendances. Mais en vain. On a refusé la réconciliation proposée par des musulmans au nom du Coran et de la Sunna. Il a suffi qu'un richissime musulman se présente, pour que tout le monde accoure à la soupe de la réconciliation. Nous n'avons rien contre les riches musulmans, encore moins contre les services qu'ils peuvent rendre à la communauté. Mais de grâce, que chacun reste dans son domaine. Et là n'était pas vraiment pas le leur : Depuis quand l'argent a-t-il réconcilié des cœurs ? Si le Coran et la Sunna n'ont pas unis les cœurs, ce n'est pas l'argent qui le fera. L'Islam a ses principes de réconciliation ; ont-ils été appliqués dans le cas du Mouvement Sunnite ? Où est le Coran ? Où est la Sunna ? Au lieu de cela, on a préféré une pompeuse réconciliation politico-financière au ministère des Affaires Étrangères (on aurait préféré tout de même une mosquée). L'Imam Shuaib et le Président Simdé sont partis sans être véritablement partis car leurs partisans sont encore dans les structures de direction. Selon les informations reçues, on a pris 4 Imams dans chaque camp. Chacun des 8 Imams aurait une P.50 plus 25.000 f et un sac de riz par mois. Est-ce là la réconciliation ? Frères musulmans, que Dieu nous aide à nous réconcilier véritablement parce qu'il n'y a jamais eu de réconciliation ! Il y a encore au Mouvement Sunnite des frères sincères, qui veulent la paix et ne Désirent que l'Islam. Pour ceux qui ne désirent pas la réconciliation, qui veulent la honte de l'Islam et des Musulmans, un seul conseil : Partez !
Tipa -Tipa Camp Ophtalmologique
L’Agence des Musulmans d’Afrique (A.M.A) organise à partir du 5 octobre 1996, à son nouveau Centre Socio-Éducatif situé au secteur 28, le 4ème Camp Ophtalmologique de Ouagadougou. Vous aurez gratuitement :
- des consultations ophtalmologiques
- des médicaments
- des opérations chirurgicales et des hospitalisations
(Pour tout renseignement, contactez : Agence des Musulmans d’Afrique (A.M.A) Cité AN III, Villa 187, Tél 31-04-56, Ouagadougou)
Septembre - Octobre 1993
L'appel islamique — Les Dou'a des 7e, 40e jours sont-elles islamiques ?
Communément appelée dou'a du 7ème jour, 40ème ou 100ème jour, cette pratique sociale rythme la vie quotidienne de bon nombre de musulmans. À l'occasion de ces cérémonies de dou'a, tout est mis en œuvre pour que des galettes, des boules d'accassas et autres, takoula et le zoom-koom ne... manquent pas au festin devenant ainsi des réunions où l'on se rencontre plus pour manger, boire et remplir les poches avec quelques pièces de monnaie et de colas que pour demander la miséricorde divine pour le défunt. Très souvent, lors de ces cérémonies, certains principes élémentaires de l'Islam sont bafoués. Les dou'a du 7ème jour et autres engendrent de nouvelles charges pour la famille du défunt qui n'a pas encore oublié sa douleur.
Comment organiser la dou'a selon la tradition connue ? À l'origine, les dou'a de 7ème, 40ème et 100ème jour étaient une pratique des sociétés traditionnelles d'avant l'Islam. En effet, dans les sociétés mandé-dioula, il était admis que durant 7 jours l'âme défunte rodait dans la famille et au 7ème jour, elle revenait à la maison avant de repartir définitivement. Il fallait ainsi bien l'accueillir en préparant de la nourriture que l'on gardait dans la maison. Donc si l'âme revenant à la maison trouvait de quoi manger, elle s'en allait sans faire de mal à quelqu'un dans. la famille. Il en était de même pour les 40^e et 100ème jour, dates de départ définitif de l'âme qui rejoignait les ancêtres. Convertis à l'islam, les populations ont gardé ces anciennes pratiques sociales qu'ils n'ont pas jugées trop en contradiction avec l'islam. Les musulmans ont ainsi contracté par ignorance une habitude qui consiste à se réunir pour les condoléances chez la famille du défunt, qui organise à l'occasion un festin et supporte des dépenses souvent pour le prestige. Les cérémonies de dou'a lors des funérailles ont pris un caractère ostentatoire. Chacun profite de ces moments pour faire étalage de sa fortune en donnant des billets de banque, des sacs de riz, des moutons. Très souvent, les choses sont remises au moment où les gens sont rassemblés, donc au vu et au su de tout le monde. De telles attitudes sont condamnées en Islam et sont à éviter, car elles n'existaient pas au temps du prophète et de ses compagnons. Les dépenses sont d'autant plus inutiles quand on rend compte après que la personne pour... Éviter les débordements que l'on. Concernée est morte à cause d'une ordonnance de 5.000 F. Que gagnons-nous alors en laissant nos pères, mères, frères et sœurs mourir dans le dénuement total pour ensuite organiser à leur mémoire des festins auxquels sont conviés des marabouts et autres "vautours" ? Rien et absolument rien, car le sac de riz, le mouton ou l'argent dilapidés leur auraient certainement été plus bénéfiques de leur vivant. Dieu ne dit-il pas que celui qui soulage son frère musulman sur cette terre, Lui, Dieu déchargera ce dernier d'un grand fardeau le jour de la rétribution ?
Nous devons savoir aussi que c'est le feu de l'enfer que nous mettons dans notre ventre lorsque les repas offerts ont été préparés avec de l'argent puisé dans l'héritage. Dieu prévoit un châtiment douloureux pour ceux qui dévorent avec avidité l'héritage. S'il existe un repas de funérailles en l'islam, c'est celui qu'on offre en signe de soutien à la famille du défunt. Dans ce cas, le repas est offert par les parents et. Les voisins à leur propre frais, pour la famille en deuil, le jour du décès. Le prophète (SBL) avait ordonné à l'occasion d'un décès : "Préparez pour la famille de Jafar un repas car ils ont d'autres préoccupations". Comment comprendre alors que des musulmans envahissent la famille défunte, la contraignant ainsi à faire un repas pour eux ? Rassoulil-lah l'en a pourtant déchargée dans ce hadith qui ne souffre d'aucun doute.
Mes frères et sœurs en islam, revenons aux recommandations du saint prophète. Il propose des formes très claires et simples de dou'a que les musulmans ont soit dénaturées, soit laissées au profit d'autres pratiques. Les origines de l'aumône en Islam nous sont données par deux célèbres hadiths du prophète (SBL). Abou Hourera rapporte qu'un homme vint au prophète (SBL) et lui demanda : "Envoyé de Dieu, mon père est mort laissant une fortune sans faire de testament. Lui serait-il absolu que je fasse l'aumône à sa mémoire ?" Le prophète répondit oui (Mouslim). Dans ce hadith, la nature de L'aumône n'est pas précisée, ni la manière de la faire. Du fait que la personne défunte n'a pas fait la répartition de sa fortune avant sa mort et que ce sont ses héritiers qui ont décidé de l'aumône, l'Islam autorise que l'on prélève une partie de la fortune du défunt pour faire l'aumône. Le prélèvement se fait sur le tiers de la fortune. L'élément fortune est très important car cela doit nous empêcher d'exiger de l'aumône de quelqu'un qui a laissé sa famille dans la pauvreté. De grâce, musulmans, n'appauvrissez pas davantage les orphelins.
Le second hadith rapporte qu'à la mort de la mère de Saad ben Obada, son fils vint dire au prophète (SBL) : "Envoyé de Dieu, ma mère est morte, pourrais-je faire de l'aumône à son intention ?" Oui, répondit le prophète (SBL). Quel genre d'aumône est meilleur, dit Saad ? "Donner de l'eau à boire", répondit-il. (rapporté par Ahmed, Nassa'i et autres). À défaut, il demande de creuser un puits, planter un arbre et demander à ce que Dieu déverse des bienfaits sur notre défunt. Chaque fois que quelqu'un bénéficie de l'eau de ce puits ou de l'ombre de l'arbre, la lecture du Coran à la mosquée ou chez le défunt afin d'implorer le pardon et la miséricorde divine pour le mort est très recommandée. Cette lecture ne doit pas se faire moyennant un salaire. Le fait de lire le Coran contre une rémunération est une innovation hétérodoxe qui n'existait pas du temps des vertueux, c'est-à-dire aux premiers temps de l'Islam. La pratique est née au Maroc, où l'on trouve au cimetière des marabouts avec leur Coran qui sont prêts à lire quelques versets pour votre mort contre un salaire. La lecture est fonction de l'importance de la somme versée et, lorsque cette somme est insignifiante, ce sont des malédictions que l'on lit à l'intention de votre mort. Cependant, la meilleure lecture est celle faite sans réclamer un salaire. Sous nos latitudes, les gens se sont spécialisés dans la lecture des feuillets jaunâtres avec des écritures arabes. appelés "Dalal oui haïra" contre une somme de 100, 200 ou même 500 F par lecteur. Si l'origine de ces feuillets est douteuse, le fait de prendre de l'argent pour la lecture est un acte que les musulmans doivent bannir. Respectons les prescriptions coraniques et sunnatiques lors des cérémonies de dou'a faites à l'intention de nos morts. L'aspect folklorique des aumônes laisse planer le doute quant à savoir si nos morts profitent réellement des bienfaits de ces aumônes. Rendons donc aux cérémonies de dou'a leur caractère purement islamique. Les septième, quarantième ou même centième jours relèvent des traditions africaines.
D. Nouhoun
L'IMAM Ali à son fils Hassan
Extrait d'une lettre de conseils de Ali B. Abi-Talib à son fils Al-Hassan (que la paix soit sur eux !) rédigé à Hadirin, au retour de Siffin. Lettre d'un père décrépit, conscient de l'instabilité de la fortune, tournant le dos à la vie, résigné devant les vicissitudes du sort, méprisant ce bas monde, habitant les demeures des morts, bientôt appelé à Quitter cette terre, à un fils espérant ce qu'il n'obtiendra pas, engagé sur la voie de ceux qui ont péri, cible des maladies, otage des événements, proies des malheurs, esclave de la vie terrestre, commerçants concluant un marché de dupes, jouet de la fatalité, prisonnier de la mort, compagnon inséparable des soucis et des chagrins, point de mire des calamités, victime des appétits, successeur des morts.
La certitude que la vie immédiate s'éloigne de moi, que le sort s'acharne sur ma personne, et que la vie future vient à ma rencontre, pourrait me détourner de penser à autrui, et de m'intéresser à ce qui arrivera après moi. Cependant, n'étant préoccupé que par la vie immédiate, je constate que le sort s'acharne sur ma personne, et que la vie future vient à ma rencontre, ce qui pourrait me détourner de penser à autrui, et de m'intéresser à ce qui arrivera après moi.
Cependant, de moi-même (à l'exclusion des autres), ma raison m'a indiqué la vérité et m'a écarté de mes passions, et ma situation m'est apparue dans toute sa clarté. Sa clarté, ce qui m'a amené à être d'un sérieux exempt de toute frivolité, et une sincérité exclusive de tout mensonge. J'ai trouvé que tu étais une partie de mon être, et même tout mon être si mêlé. Ce qui pourrait t'atteindre, atteindrait aussi, et que si la mort te couvre, ce qui te concerne me concerne également. Je t'écris cette lettre pour qu'elle te protège, de mon vivant comme après ma mort.
Mon fils, je te recommande de craindre Dieu, de respecter scrupuleusement Ses ordres, d'avoir le cœur plein de Sa pensée et de te mettre à l'abri de Son alliance. Comment pourrais-tu saisir un lien plus solide que celui qui t'unit à Dieu ? Vivifie ton cœur par les sermons, mortifie-le par l'abstinence, fortifie-le par la certitude, éclaire-le par la sagesse, humilie-le par la pensée de la mort, fais-lui reconnaître la précarité de l'existence, apprends-lui à voir les fléaux de la vie, mets-le en garde contre les attaques de la fatalité et les détestables retournements de la... Chance. Raconte-lui les récits des anciens, rappelle-lui les malheurs qui frappèrent ceux qui t'ont précédé, promène-toi dans leurs demeures et sur les vestiges de leur histoire, médite sur ce qu'ils ont fait, sur ceux qu'ils ont laissés et sur l'endroit où ils sont descendus. Tu trouveras qu'ils ont quitté leurs amis et rejoint le séjour de l'exil. Bientôt, tu seras pour ainsi dire comme un des leurs. Prépare-toi un heureux refuge, et ne vends pas ta vie future pour ta vie immédiate. Ne parle pas de ce que tu ne connais pas, et ne fais pas de discours sur ce dont on ne t'a pas chargé. Si tu crains qu'un chemin t'égare, ne t'y engage pas, car, si l'on risque de se perdre, mieux vaut s'abstenir qu'explorer des voies périlleuses.
Ordonne le bien, et tu seras un homme de bien. Réprouve le mal par tes actes et par tes paroles, et efforce-toi de fuir celui qui le fait. Combats comme il se doit pour Dieu, sans encourir aucun reproche à Son service. Mêle-toi à la lutte pour le droit où qu'il soit; aie une. connaissance approfondie de la religion; habitue-toi à supporter les désagréments, car c'est une excellente qualité que d'être endurant pour une bonne cause. En toute chose, cherche refuge auprès de ton Dieu, tu trouveras une caverne bien gardée et un puissant protecteur. Ne demande qu'à ton Seigneur car c'est à lui qu'il appartient de donner ou de refuser. Prie souvent Dieu pour lui implorer ses dons; tâche de bien comprendre mes conseils, et ne t'en détourne pas, car les meilleures paroles sont celles qui sont utiles. Sache qu'il n'y a aucun bien dans une connaissance sans profit, et qu'on ne tire aucun profit d'une connaissance dont l'acquisition n'est pas nécessaire. Oui, mon fils! Voyant que j'ai atteint un certain âge, et que je deviens de plus en plus faible, je m'empresse de t'adresser ces conseils pour t'enseigner la vertu, de crainte que mon heure arrive avant que j'aie pu te confier ce que j'ai à te dire, ou que ma raison décline comme mon corps. Je redoute aussi que devançant mes recommandations, les Passions ou les séductions de la vie s'emparent de toi, et te rendent ombrageux et farouche. En effet, le cœur d'un jeune homme est semblable à un sol vierge, qui engloutit tout ce qu'on y jette. Je me hâte de faire ton éducation avant que ton cœur se durcisse et que ton esprit soit absorbé, afin que ton intelligence considère attentivement les vérités que l'expérience des autres te dispense de découvrir et d'éprouver. Ainsi, tu t'épargneras la peine de chercher, et tu éviteras les inconvénients de l'expérience. De la sorte, ce que nous nous étions obligés de quêter viendra spontanément à toi, et ce qui pouvait nous paraître obscur t'apparaîtra évident.
Le saviez-vous ? Quand les USA s’apprêtent à franchir les limites du raisonnable. Selon certaines sources, les États-Unis d’Amérique, grand défenseur de la cause juive et protecteur inconditionnel d’Israël, seraient sur le point de franchir le rubicon dans leur injuste et honteuse politique au Proche-Orient. Orient. Washington s’apprêterait en effet à déclarer dès le mois d'octobre 1996, la vieille ville de Jérusalem comme capitale de l’État sioniste. Si une telle information s’avérait exacte, ce sera la dernière étape d’un processus de profanation systématique du 3ème lieu saint de l'Islam. Jérusalem capitale d’Israël ! Le monde entier attend un tel événement pour savoir à quel degré les musulmans et surtout les pays arabes sont déterminés à défendre la cause de l’Islam.
N’oublions pas qu’en octobre, nous serons à un petit mois des élections présidentielles aux USA. Bill Clinton a besoin certainement de voix et surtout du soutien du lobby juif pour rester à la Maison Blanche. Pour les conquérir, il est prêt à toutes les bassesses, même à piétiner royalement les principes et les valeurs sur la base desquels il compte se faire réélire (justice, égalité, liberté...). Mais Clinton ne devrait cependant pas oublier la fatale bêtise de Shimon Peres en juin dernier. L’opération “Raisin de la colère”, qu’il avait Provoquée pour remonter dans les sondages et dans laquelle des centaines de civils palestiniens ont été massacrés, n’a pas empêché l’élection de Benjamin Netanyahu.
“La honte d’un orgueilleux”. Aviez-vous que le trésor américain a refusé au leader de la nation de l’Islam, Louis Farrakhan, de toucher le montant du prix Kadhafi des Droits de l’Homme ? D’un montant de 250 000 dollars (environ 125 millions de francs CFA), ce prix a été décerné au militant islamique américain en reconnaissance des efforts que lui et son mouvement déploient dans la lutte pour la liberté, l’égalité et la justice afin de faire face à toutes les formes de discrimination, de persécution et d’exploitation dont sont victimes les Noirs aux USA.
Injustice quand tu nous guides, la honte n’a plus de sens ! Sinon comment l’Amérique prétendue terre des libertés et de la dignité humaine peut-elle se permettre de faire entrave à des initiatives posées au nom des droits de l’Homme ? Puissent-elles provenir de Kadhafi, leur ennemi juré ? Musulmans, arrêtez la comédie ! Aviez-vous combien de fois le Maouloud de cette année a été célébré dans notre pays ? Pas moins de “n” fois et à des dates différentes. S’il vous plaît, après le 18 juillet, date à laquelle a été fêté cet événement par l'ensemble des musulmans (du moins par ceux qui le commémorent), plusieurs autres réjouissances ont eu lieu, aussi grandioses et tapageuses les unes que les autres, affublées du terme “à l’occasion de la célébration de l’anniversaire de la naissance du prophète (SAW)”.
Jusqu’au vendredi 23 août, tenez-vous bien, près d'un mois après la fête officielle, des communiqués continuaient de convier les fidèles à des célébrations de la fête anniversaire de la naissance du prophète. C’est à croire que notre noble prophète a plusieurs dates de naissance. Chers fidèles musulmans, même si vous aimez les fêtes et “la bouffe”, cessez tout de même ce genre de comédie !
La levée de boucliers des dictatures arabes se comprend. Avez-vous cru qu’une conférence islamique... acceptée et surtout abritée par un pays comme la Grande-Bretagne serait vivement critiquée par des pays musulmans ? Ce n’est pas si évident. Pourtant, c’est arrivé. Sachez que la conférence islamique dénommée “Manifestation pour le Renouveau” qui devait être organisée le 8 septembre dernier à Londres par le parti islamique du Cheick syrien Omar Babri Mohammed a été violemment critiquée par certains pays musulmans, dont notamment l’Égypte et l’Algérie. Le Caire et Alger ont en effet protesté vigoureusement auprès des autorités britanniques qu'ils ont accusées de servir de base de repli aux mouvements d’opposition islamique. Hosni Moubarak est allé même jusqu’à demander au gouvernement britannique d’empêcher la conférence des dirigeants islamistes. Cette levée de boucliers des dictatures arabes n’avait d’ailleurs rien de surprenant puisqu’elle n’a fait que relayer la voix du lobby juif et conforter la position du sionisme international. On a en effet appris que le conseil des députés juifs britanniques avait demandé et obtenu de la Grande-Bretagne qu'elle interdise la participation à ce forum islamique de toute personne qui serait en contact avec des milieux que les députés juifs ont eux-mêmes qualifiés de “terroristes”. Le gouvernement britannique avait pourtant accepté, malgré toutes ces pressions, avant de revenir imposer des taxes dites “de sécurité” aux organisateurs. Conséquence : la manifestation a été annulée en dernière minute, au grand bonheur des dictatures algérienne et égyptienne. Qu’à cela ne tienne, le réveil islamique amorcé depuis quelque temps ne fait que se confirmer davantage. Les insensés continueront de le qualifier de tous les termes et surtout de le freiner. Mais Dieu veille. Il soutient toujours les véridiques.
Quand le pays du sida légalise la prostitution, avez-vous idée de ce à quoi peut conduire un peuple qui manque de repères ? À tout sauf à la dignité humaine. Aviez-vous appris que le parlement ougandais a décidé, suite à une requête du ministre chargé des femmes, de légaliser la prostitution ? Les motivations de cette dérive morale, c’est que selon M. Janet Mukwaya (c’est le nom de ce ministre dit chargé de l’égalité des sexes et du développement communautaire) : “Le besoin de ce type d’activité (la prostitution) existe puisqu’il existe une demande et une offre.” Le Ministre Mukwaya ne s'est pas limité à ce commentaire honteux. Il a en outre ajouté : “La politique de libéralisation du gouvernement implique une légalisation de la prostitution” parce que les études ont démontré que les prostituées d’un quartier de Kampala (la capitale du pays) étaient très bien organisées et séronégatives.
Triste son que celui d’un État où les dirigeants prennent des prostituées pour référence. Même avec le triste record de pays le plus atteint au monde par le sida (près de 2 millions d’Ougandais sont atteints), l’appel du Ministre en faveur d’une légalisation de cette saleté sous prétexte que les prostituées sont séronégatives est tout simplement humiliant. Que Dieu nous protège de ce genre de dirigeants ! Amine. Téhéran demande réparation à Bagdad. Vous imaginez que l’Iran allait un jour demander des réparations à son bouillant voisin l’Irak pour la guerre qui a opposé les deux pays de 1980 à 1988 ? Cela est pourtant arrivé quand le président Ali Akbar Hashemi Rafsandjani a déclaré le 30 août dernier devant des étudiants de l’Université Islamique de Téhéran, qu’en tant qu'agresseur, l’Irak devrait des réparations de guerre à l’Iran, “et nous finirons par le faire payer”, a-t-il dit en substance.
Selon Téhéran, les destructions causées par cette sale guerre fratricide s’élèveraient à près de 1.000 milliards de dollars, mais l’Iran n’en réclame que 100 milliards. Mais avec quoi le pays du dictateur Saddam Hussein va-t-il payer de telles réparations, lui qui n’a déjà que 2 milliards de dollars convertis en nourriture pour survivre par trimestre ! Embargo oblige.
Zeid Omar Babri
Septembre - Octobre 1996
Quelques Invocations Enseignées par le Prophète Mohammed
Détente - Services
Une sélection de Sharif Sot dey, Avant de manger "Midhonuna barik lanàfimâ raza- ifwi^ibcr^ %31W trex; v^^- 3®MWsl^M Itiülfpànà' s® £. Wend<bçnda &**£ ~ÆfaX*z.' g^^^ MWbMsWk S±fX“M»œ |^£^!^ r*?^ ' ■ i*i?^ k S^'4 y^$4‘f^ ' ^h£^^'2 X'G(PHARMACIES DE ^^S^^M -#^^^^**.$^ ^$ÿ«^ «yvxiii^ Drl4 tfu 21^ ;Bfelh1wWBcbjës^^ ^W^WwO ; I^iU; ^&f»nçù&fe îïïiOi^^ tey>rbgr£;. Ta^ Pdsf é, Jobî ^%xS^ Ûl££ùi^^ SSIS^
En entrant aux toilettes "Allâhanuna ù,n* fdoudhn bika minai khaubothi wal khabâuh" .. 0 mon Seigneur ! Je cherche refuge auprès de toi contre les démons, mâles et femelles"
En sortant des toilettes "Abhanulo Hllâhî uibidhi adh-haba *amüabadhâ wa 'ûfîuiï". "Louange à Dieu qui m'a permis de me débarrasser des choses nuisibles et m’a accordé une bonne santé".
"Qtanâ, waqinâ 'adhâban-nâr, moS' linun moslbnin", "O mon Seigneur, répands la plénitude dans tout ce que tu nous a accordé comme portion et garde-nous du châtiment de l’enfer. Au nom d’allûh".
À la fin du repas "Al-hanido Ullàhibludbî aCanxanû wa saqânâ wa ja atand". "Louange à". Dieu qui nous a donné à manger et à boire et a fait de nous des musulmans. Ces fonctionnaires inconscients et dangereux ! Nos services sont de plus en plus truffés de travailleurs inconscients. On a beau organiser des CAAP, des colloques et séminaires sur la morale professionnelle. Rien ne passe ! Tel Monsieur arrive au service à 9 h, écoute RFI et Africa No 1, lit quelques journaux avant de demander à la longue file de personnes alignées devant son bureau, "il y a quoi même pour vous ?". Sans dire bonjour ! Tel autre est arrogant envers ceux qui viennent pour la signature d'un document, alors qu'ils sont payés chaque mois pour leur travail. Aussi, tous les fonctionnaires arrogants, inconscients ne méritent pas leur salaire. Dans nos services, sont tapis dans l'ombre et aux aguets, des fonctionnaires corrompus à la puissance "n". Tel autre en une année de service s'est construit une villa, s'est offert une voiture neuve, sans avoir reçu ni de don ni d'héritage. On n'a également pas découvert. un puits de pétrole ou un gisement d'or dans sa cour. D'où vient cette richesse subite ? Du ciel ? Dans nos services, les gens ne travaillent plus. Du moins la majorité. Ils volent, pillent, escroquent, passent le temps à bavarder, à piailler, à calomnier, etc. Une société se développe grâce à deux éléments : les facteurs (économiques, énergétiques, climatiques, etc.) et les acteurs. Ce sont les acteurs qui impriment sa marque au substrat social. S'ils sont mauvais, la société, malgré les facteurs économiques, ne se portera guère mieux. L'équation est simple : mauvais travailleurs = société pourrie. "Dieu ne change pas l'état d'une société, tant que ceux qui y sont ne se changent pas" (Coran 13 : 11). Une société ne prospère que par le travail.
TIEMTORE Tiego
L'APPEL
Bimestriel islamique de formation et d'informations générales.
Récépissé N° : 2010/MU/CA-TGI/OUA/P.F.
Directeur de publication : Abibou Thiomblano
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Septembre - Octobre 1906
JEUX ET CASSER
Il est dit que notre religion est guide (HADITH); W. Sharif Souley
Mot caché N°011 "Congés" AIR - AVATAR - AVION - BATEAUX - CHAMP - CHASSE - CONTEUR - COURSE - HAIE - JEUX - MER - NAGE - RAIL - RAPT - ROUTE - SAUT - TRAIN - VACANCIERS - VILLAGE - VISITE - VIVE - VOITURE - VOYAGE - ZOO
JEUX
Mots en croix N°011
Trouvez les lettres qui manquent pour compléter les mots qui forment la croix
Mots croisés N°011
Horizontalement
I- Chose délicieuse
II- Composé organique
III- Après cinq
IV- Bois noir dur et pesant
V- Pronom personnel - Numéro un
Verticalement
1- Cassé, idiots, stupides
2- Animal unicellulaire
3- Nymphe des eaux de la mythologie germanique
4- Une révolution de la terre autour du soleil - Intersection
5- Insectes des eaux stagnantes A A A R E B Z A C V N E U E O P A R A M R S
Mots Croisés N° 011 III-IV-V
V O U R E A C S
Solutions des jeux précédents.
Mot caché n°010 : SAVOIR
Mots en croix N°010
Mots croisés N°010
Communiqué
J’ai l’honneur de porter à la connaissance du public francophone que la commission ‘‘Éducation” de la fondation OMAR BEN KHATTAB organise des cours d’Arabe aux niveaux préparatoires et élémentaires à partir d’Octobre 1996. Les frais d’inscription s’élèvent à vingt mille (20.000) francs CFA par an. Il sera mis à la disposition des inscrits des enseignants disponibles et très expérimentés pour leur dispenser les cours ‘BAAB” (porte d’accès à la science).
ASSALAM AlaiKoum
Le Responsable, Marboulaye
NOMBRE
Septembre • Octobre 1996
Fait partie de L'Appel #11