Issue
L'Appel #14
- Titre
- L'Appel #14
- Editeur
- L'Appel
- Date
- mars 1997 – avril 1997
- numéro
- 14
- Résumé
- Bimestriel Islamique de Formation et d'Information Générales
- nombre de pages
- 12
- Sujet
- Femme en islam
- Mamadou Alioune Diouf
- Unité
- Cercle d'Études, de Recherches et de Formation Islamiques
- Détenteur des droits
- Cercle d'Études, de Recherches et de Formation Islamiques
- Langue
- Français
- Contributeur
- Frédérick Madore
- Identifiant
- iwac-issue-0000561
- contenu
-
Bimestriel Islamique de Formation et d'Informations Générales Burkina Faso : Afrique 350 CFA / US $ 1 - Europe DOM. TOM 5 FF Amérique. Asie, Océanie US $ 2
“Que tous ceux qui m'écoutent transmettent le message à d’autres et ceux-là à d’autres encore ; et que les derniers puissent le comprendre mieux que ceux qui m’écoutent directement’’ (Hadith)
Questions - réponses sur le pèlerinage
8 Mars 1997 ; Rôle des intellectuels dans la promotion de l’islam
Lettre à ma sœur qui n’a pas compris
Les maladies spirituelles des intellectuels musulmans
Pédophilie : la honte d’être homme
EDITO
Au-delà de la lune
Pour une fois, les musulmans du Faso ont pu s'accorder pour mettre sur pied une Commission chargée de la recherche et du visionnement de la lune de ramadan. Fait important, ce regroupement occasionnel a pu se réaliser sur l'initiative de certaines associations islamiques de Bobo-Dioulasso avec à leur tête le bureau provincial du CERFI. Cette unité d'action des musulmans est à Encourager même si elle ne repose que sur la lune. Nous l'avons toujours souhaité. Nous l'avons toujours voulu. Nous la voulons aujourd'hui tout comme demain. Car notre religion nous le demande et notre Prophète nous le recommande ardemment. "Il n'est pas de ma Communauté celui qui se bat pour la division. Il n'est pas des nôtres celui qui meurt dans la division." C'est bien dit.
Et cela nous permet d'affirmer que la Commission lune doit, en dépit de ses difficultés, travailler pour résoudre les problèmes de début et fin de ramadan, mais aussi œuvrer pour renforcer l'unité d'action des musulmans. De nombreux défis restent à relever et, au-delà de la lune, nous avons la lourde responsabilité de mettre en commun nos talents et énergies pour construire une Ouma forte. Celle de notre pays n'en est pas une et nous devons en être conscients.
Peut-elle en être une quand, au Mouvement sunnite, on refuse la réconciliation? Peut-elle en être une quand l'AEEMB et le CERFI continuent de... Balbutier que la Communauté musulmane, la Tidjânia, l'Itihad et les autres associations islamiques ont d'autres préoccupations que le regroupement des musulmans ? Une Ouma forte, cela suppose que nous mettions en commun nos forces pour regrouper nos imams au sein d'un conseil, où se discuteront les problèmes théologiques de notre communauté. Que nos intellectuels sortent de leur torpeur pour mettre au service de l'islam des données historiques, sociologiques, économiques, scientifiques... Que les associations pourraient utiliser dans le cadre de la promotion de notre religion. Que nos associations et mouvements s'accordent pour mettre sur pied une coordination des associations islamiques, laquelle coordination aura pour mission de défendre enfin les intérêts de l'islam au Burkina Faso. Que nous nous mettions enfin ensemble pour gérer nos affaires. Notamment nos mosquées, nos écoles et notre pèlerinage qui sont gérés depuis des ministères par notre faute. Pour le cas spécifique du pèlerinage, l'histoire ne Nous pardonnera pas si nous n'arrivons pas à nous organiser et à nous outiller pour reprendre. L'Histoire ne nous pardonnera pas également si, au-delà de la lune, nous n'arrivons pas à relever, la main dans la main, les défis qui se présentent à notre communauté. Ne l'oublions pas, nous sommes les plus nombreux mais les plus mal organisés ; les plus riches mais les plus assistés, les plus forts, mais les plus opprimés. Ces faits sont suffisants pour faire de notre communauté une Ouma unie comme un corps.
Le Prophète a dit : "Les croyants ont de l'amour, de la compassion et de la sollicitude les uns pour les autres. Ils sont comparables au corps vivant. Quand l'un de ses organes se plaint d'un mal, toutes les autres parties du corps compatissent à la douleur par la fièvre et l'insomnie".
C'est bien que nous nous soyons regroupés pour la lune. Nous devons le faire pour le pèlerinage et pour bien d'autres choses encore. Car à l'aube du 21e siècle, ceux qui refuseront l'unité verront leurs œuvres vouées à l'échec. pire, ils seront eux-mêmes voués à la disparition. Que Dieu nous en préserve ! Amen !
L'Appel islamique - Quelques questions sur le pèlerinage
L'Appel islamique de ce numéro s’intéresse au Hadj, cinquième pilier de l'islam. À travers une série de questions-réponses, le lecteur, surtout le candidat au Hadj, pourra découvrir les différents rites du pèlerinage et les récompenses qui s’y trouvent.
Qu’est-ce que le pèlerinage ? Quel est son but ?
Le pèlerinage est le cinquième pilier en date à être prescrit. Il signifie, du point de vue étymologique, “s’orienter”, “se diriger” vers son créateur. C’est sans doute pourquoi il consiste, pour tout croyant pubère, libre, sain d’esprit et disposant en outre de moyens financiers et physiques, à se rendre à la maison sacrée de Dieu, au moins une fois dans la vie, pour y accomplir des rites. Et ce, dans un esprit de piété. Le but du pèlerinage, c’est de purifier l’âme du croyant. C’est de le laver de ses péchés et rendre son âme proche et digne de la... grâce de Dieu. “Quiconque accomplit le pèlerinage et s’abstient de tout obscénité et libertinage, sort de ses péchés net comme le jour de sa naissance” disait le Prophète. (Que la paix et salut de Dieu soient sur lui) Quelles conditions faut-il remplir pour accomplir le pèlerinage?
• Pour accomplir le pèlerinage à la maison sacrée il faut:
- être musulman (ou musulmane)
- être libre (non esclave)
- être pubère
- être sain d’esprit (en pleine possession de ses facultés mentales)
- avoir les moyens financiers (frais de voyage et provisions nécessaires pour soi-même, ainsi que pour la famille sur place)
- jouir d’une bonne santé.
Le pèlerinage n’est pas obligatoire pour un enfant. Toutefois, c’est un acte louable qui ne le dispense pas d’accomplir un autre lorsqu’il atteindra la majorité. La femme musulmane peut, avec ou sans l’autorisation de son mari, accomplir le Hadj à la condition d’être accompagnée par ce dernier (mari), par un “mahram” (père, frères, proches... avec qui elle ne peut contracter de mariage). mariage) ou à défaut en compagnie de personnes dignes de confiance. Quels sont les principaux rites du pèlerinage ? Arafat, le lieu où le prophète Mouhammad (BSSL) avait prononcé son historique Sermon d’Adieu.
Le pèlerinage repose sur quatre (4) rites fondamentaux dont l’omission ou la non-observation entraîne la nullité de la reprise du Hadj. Ce sont :
a- L’ihram
L’ihram consiste, pour le pèlerin arrivé au Mikat (lieu géographique fixé d’avance pour chaque pèlerin de rentrer en état de sacralisation), à se purifier, à revêtir la tenue d’ihram et à formuler l’intention d’accomplir soit le Hadj, soit la Oumra, soit les deux ensembles. L’ihram met ainsi le fidèle en état de sacralisation spirituelle et physique.
b- Le tawaf
Le tawaf ou la circumambulation autour de la Ka’aba consiste à accomplir sept (7) fois le tour de la Ka’aba en commençant et en terminant par l’angle où est encastrée la pierre noire. Le tawaf se fait en ayant la Ka’aba à sa gauche, c’est-à-dire dans le sens contraire des aiguilles d’une montre. Le Say
Le Say est le parcours entre Safa et Marwa que le pèlerin fait dans un esprit de dévotion pour commémorer l’acte de bravoure de Agar, femme d’Abraham. Le Say consiste à faire le trajet sept (7) fois de suite en commençant à Safa et en terminant naturellement à Marwa.
La station d’Arafat
Arafat est le lieu où le Prophète a prononcé son célèbre discours d’Adieu. Le jour d’Arafat (9e jour de Dhoul Hidja), tous les pèlerins (y compris les malades et les plus faibles) se retrouvent en même temps et dans la même tenue (Ihram) dans le but de se faire pardonner leurs péchés. Car, Arafat est le jour où Dieu promet de pardonner aux pèlerins présents tous leurs péchés antérieurs. En d’autres termes, celui qui a manqué la station d’Arafat n’a pas de pèlerinage.
Quels sont les autres rites du pèlerinage?
En dehors des rites de base, le pèlerinage comporte d’autres rites non moins importants : les rites indispensables et les... Rites traditionnels. Les premiers dont l’omission ou la non-observation n’entraîne pas la nullité du hadj, mais plutôt sa réparation par l’immolation d’une tête de bétail sont :
- le Tawa initial
- le séjour de Mozdalifa
- le séjour de deux (2) ou trois (3) jours à Mina
- la lapidation des dômes de Satan
- le Tawaf d’Adieu et de départ
- l’abstention des choses provisoirement interdites.
Les rites traditionnels, très méritoires, sont ceux inspirés des actes du Prophète. Il s’agit notamment de :
- la proclamation de la Talbiyya
- la consommation de l’eau de zam zam
- la visite de la Mosquée et de la tombe du Prophète à Médine
- la visite du cimetière d’Al Baqi, de la mosquée de Quba, du Mont Ohud et des autres lieux historiques de l’Islam.
Combien de fois doit-on accomplir le pèlerinage (Hadj) ?
Le pèlerinage est une obligation pour ceux qui en ont les moyens au moins une fois dans la vie. “Qui l’accomplit plus d’une fois aura fait un acte surérogatoire”, disait le Prophète. Toutefois, à ceux qui ont un corps. sain et une situation heureuse, le Prophète le recommande une fois tous les cinq ans. Que doit-on faire avant d'aller au pèlerinage?
• Lorsque le musulman décide d’accomplir le Hadj, il lui est préférable:
- de recommander aux siens et à ses amis la crainte de Dieu;
- de préciser par écrit et en présence de témoins ses dettes qu’il doit et qui lui sont dues;
- de s’engager résolument à un véritable repentir de ses péchés; c’est-à-dire s’engager à la cessation des péchés, à leur désavœu, au regret des péchés commis et à la décision de ne plus y revenir.
Il convient aussi de se faire délier des injustices commises à l’égard des autres, de leur honneur ou de leur bien avant le départ.
- de financer son Hadj par des biens purs et des moyens licites. Lorsque les moyens sont impurs (produits de vol, de jeux de hasard, de détournement, d’usure...) et les biens illicites, les dépenses sont illicites et le pèlerinage invalidé;
- de se suffire (financièrement) pour éviter de demander et de devenir une charge pour les autres. autres ; ou alors pour éviter de faire de sa famille une charge pour tes autres ; - d’agir pour accéder à la satisfaction de Dieu et non aller aux lieux saints pour viser la vie d’ici-bas et ses nombreux biens périssables. Non également pour la renommée qu’on pourrait avoir en portant le titre de “El hadj” ; - de chercher à connaître ce qui lui est prescrit pour l’accomplissement de son hadj. Se former donc.
Quel est l'importance du pèlerinage ? • “Un pèlerinage bien accompli n’a pas de récompense que le paradis” a dit le Prophète. Cette déclaration met fin à toute spéculation sur l’importance du Hadj en principe. Il est toutefois nécessaire de rappeler que le pèlerinage est aussi ce congrès annuel de l’islam qui offre l’opportunité à des millions de fidèles de race, de nationalité et de statut social différents d’accomplir les rites dans le même clan de piété.
Toute choix qui contribue à une meilleure compréhension de la différence entre les nations. L’importance du pèlerinage réside aussi en ce qu’il commémore à travers plusieurs de ses rites, l’acte de foi d’Abraham et des siens. “Informez-vous bien de votre pèlerinage; c’est un héritage qui vous est dévolu de votre père Abraham”, disait le Prophète.
Peut-on accomplir le pèlerinage pour quelqu'un? • Il est permis d’accomplir le pèlerinage pour le compte d’une personne âgée incapable de le faire. La Sunna rapporte qu’un homme a dit au Prophète: “Mon père est vieux. Il ne peut ni accomplir le pèlerinage, ni accomplir la Oumra, ni supporter le voyage.” “Accomplis-les à sa place”, lui dit le Prophète. Il est aussi possible d’accomplir le Hadj pour une personne rappelée à Dieu. Toutefois, celui qui doit le faire doit avoir déjà effectué le Hadj.
Quelles sont les récompenses d'un Hadj bien accompli? • Le Prophète a dit: “Celui qui accomplit le pèlerinage et s’abstient de toute obscénité et libertinage sort de ses péchés comme le... jour de sa naissance”. En clair, comme il l’a si bien dit : “un pèlerinage bien accompli n’a de récompense que le paradis. Que Dieu agrée nos œuvres. Amen !
Sharif Souley l’appela à 013 janvier.
L’APPEL quotidien - Rôle des intellectuels dans la promotion de l’Islam. Quel est, ou du moins, quel doit être le rôle des intellectuels musulmans dans la promotion de l’Islam ? Tel est la question que l’on pourrait se poser en cette fin de 20e siècle où les intellectuels musulmans ne semblent pas encore comprendre leur place et leur rôle au sein de cette Oummah islamique déchirée par des querelles et des conflits de leadership.
Sa place dans l’Islam. Celui qui a un goût affirmé pour l’étude, la recherche, la formation..., bref pour les activités de l’esprit est appelé intellectuel. C’est le cas également pour celui dont la profession comporte essentiellement ces activités dites de l’esprit. L’intellectuel, du point de vue de l’Islam, n’est pas seulement celui qui a un goût effréné pour les... activités de l’esprit. Bien plus, c’est celui qui, grâce à son intelligence, enrichit sans cesse son savoir, valorise et perfectionne sa vie matérielle et spirituelle, ainsi que celle de ses semblables. Il est de ce fait au service de sa communauté (religieuse) et de sa société. C’est-à-dire qu’il a pour mission de travailler pour le bien-être moral, matériel et spirituel de l’homme. Cette mission est la sienne parce qu’il est enclin à rechercher la science nécessaire pour la réaliser.
La place de l’intellectuel en Islam ne saurait se comprendre en dehors de l’importance que la législation islamique accorde à la recherche du savoir. La recherche du savoir, l’islam en a fait une obligation du berceau à la tombe, pour l’homme et pour la femme. Et le Prophète a demandé de rechercher la science, même si pour ce faire on devait se rendre dans la Chine lointaine et non islamique de l’époque. Toute chose qui laisse entrevoir que le savoir dont il s’agit n’est pas que le savoir religieux, mais aussi le savoir dont le Le Coran parle, peut se rapporter aux secrets de la création, aux cieux, à la terre, à la nature, aux océans, aux mers, à l’histoire des peuples... En fait, il s’agit de toute science nécessaire à l’épanouissement de l’homme et utile pour son existence ici-bas et dans l’au-delà. En Islam, ceux qui savent sont réputés avoir plus d’estime auprès d’Allah que ceux qui ne savent pas.
Le Coran est on ne peut plus clair : "Dieu élève de plusieurs degrés ceux d’entre vous qui ont cru et ceux qui ont reçu le savoir" (Coran 58/18). L’estime de l’Islam est grande pour les détenteurs de savoir. Grande à tel point que le Prophète est allé jusqu’à dire que "la mort d'une tribu est moins terrible et nuisible que celle d'un savant". Il a aussi dit, comme pour insister encore sur la place de la science, que "l'encre du savant a plus de mérite aux yeux de Dieu que le sang du martyr". Pour qui connaît tout le respect que l’Islam doit au martyr, on comprend alors ce que vaut le statut que cette religion accorde aux savants. Certaine mesure aux intellectuels. L’intellectuel : son rôle dans la promotion de l’Islam. Fort de ce statut de privilégié que l’Islam lui accorde, l’intellectuel musulman a le devoir de travailler dans le sens de sauvegarder les vies, les biens et l’honneur des hommes. Son devoir religieux, c’est d’interpeller ses semblables à la piété. Cela suppose : Primo, de lutter contre sa propre ignorance à travers une quête perpétuelle de la science en général et du savoir religieux en particulier. Surtout quand on sait qu’une meilleure compréhension de la science religieuse passe inéluctablement par une connaissance ne serait-ce que superficielle des autres formes de savoir. On ne peut adorer Dieu dans l’ignorance des préceptes les plus élémentaires de l’Islam. Un effort de lecture doit être fait par les intellectuels musulmans (n’ayant pas été formés théologiquement) pour restaurer le legs prophétique. Ils doivent le faire à l’instar de ces premiers musulmans qui avaient tellement bien perçu l’importance de la. science qu’ils ont bouleversé en l’espace de quelques siècles, la carte du monde, mettant en branle une véritable révolution intellectuelle, culturelle, sociale et économique. Secundo, de lutter pour maintenir et renforcer la foi des croyants à travers la transmission du message. Cela est impératif après la recherche du savoir, car une bonne partie de la Ummah baigne dans l’ignorance de la religion islamique. Et c’est un devoir pour ceux qui détiennent la connaissance de la transmettre aux autres. Pour transmettre, il faut certes connaître. Mais en plus, il faut être soi-même un exemple vivant de l’islam. C’est-à-dire traduire dans les actes, dans les faits et dans son vécu quotidien ce que le Coran et la sunna commandent aux croyants. Cette entreprise nécessite donc, en plus du savoir religieux, de la sincérité et beaucoup de patience. La patience, cela s’entend celle de Noé, de Zakaria, d’Ayub... que l’histoire de l’apostolat exalte à juste titre. Rendre l’Islam vivant, c’est refuser de regrouper les prières, de boire et de tomber dans les interdits de Dieu, parce que simplement, on n'est pas intellectuel à l’occidental. Tertio, l’expansion ou la diffusion de l’Islam : le fait de transmettre le message à d’autres afin que ceux-ci le transmettent à d’autres encore et que les derniers perçoivent le message cinq sur cinq, pour reprendre en substance l’appel du Prophète au pèlerinage d’adieu. Promouvoir l’Islam pour un intellectuel, c’est savoir choisir le message qui convient au public cible et savoir identifier le public apte à recevoir le message et à le diffuser.
Le public, il faut connaître ses besoins, ses forces, ses limites, mais aussi sa psychologie avant de l’aborder. “Adressez-vous aux gens selon leur mentalité”, a dit le Prophète. Le choix du public cible ou du message adapté doit répondre à une démarche organisée et rationnelle que les intellectuels doivent réaliser parce qu’ils sont plus aptes à le faire. L’insuffisance de moyens qui demeure aujourd’hui la chose la mieux partagée, nous commande beaucoup de. méthode dans le travail de diffusion de l’Islam. Les mêmes méthodes qui nous permettent d’atteindre de bons résultats en entreprise également, doivent nous aider à améliorer nos stratégies dans le travail islamique. L’Islam doit être perçu par les intellectuels comme un produit, il a besoin d’être bien présenté pour être bien accepté du public. Ce marketing de l’Islam incombe encore à l’élite intellectuelle musulmane, car en plus de la connaissance islamique, il nécessite la maîtrise d’un autre type de savoir. La lutte de l’intellectuel pour la promotion de l’Islam ne doit pas se limiter à un simple concours intellectuel. Elle doit s’étendre à l’apport financier et au don de toute sa personne. Cela a un très grand mérite. Le Prophète a dit : “Le meilleur des humains est un croyant combattant pour la cause de Dieu, y allant de sa personne et de ses biens”. Ce mérite, le Coran l’exalte : “Croyants ! Vous indiquerais-je un négoce qui soit propre à vous épargner un douloureux tourment ? C'est croire en... Dieu et son prophète, et combattre pour sa cause, y allant de vos biens et de vos personnes. Tel est votre intérêt si vous pouvez le comprendre. Si vous le faites, Dieu vous pardonnera vos péchés et vous accueillera dans des jardins baignés d'eau vive, et vous aurez, pour séjour, d'agréables demeures au Paradis d'Éden. Tel sera le triomphe suprême. (Coran 41/10-11/12)
Rappel H°O14 be /Bar# - Sbril 1997
L’Appel quotidien - L’importance de la recherche du savoir
« Celui qui veut le monde d’ici-bas doit rechercher la science, et celui qui veut le monde de l’au-delà doit rechercher la science ».
La recherche du savoir est donc un impératif islamique, une obligation pour tout musulman et pour toute musulmane. Ainsi, tout musulman, pour répondre à cet impératif, doit faire de la quête du savoir un corollaire de sa vie, car l’islam a toujours exhorté les fidèles à s’instruire. L’Islam a exigé que tous les musulmans, hommes et femmes, s’instruisent. Le prophète Mohamad (SAW) déclara... La quête du savoir est une obligation pour tout musulman. Le hadith ne fait aucune distinction entre les différentes formes de savoir, c’est-à-dire le savoir inculte et le savoir religieux. Pour l’islam, la recherche du savoir est un devoir général, elle concerne aussi bien l’homme que la femme. Il incombe donc au musulman de s’instruire pendant toute sa vie et d’approfondir constamment son savoir. Un hadith du noble prophète insiste sur ce devoir islamique : "Tâchez de vous instruire du berceau à la tombe.”
Le musulman s’instruit donc à toutes les étapes de sa vie, depuis sa naissance jusqu’à sa mort. Nous devons apprendre quand nous sommes jeunes, mais aussi, même quand notre barbe blanchit, nous devons avoir l’humilité de demander ce que nous ne savons pas pour approfondir nos connaissances. En effet, quelle que soit la connaissance de l’homme, il a toujours quelque chose à apprendre, car la science est infinie. On n’est jamais trop jeune ni trop vieux pour apprendre. Alors que ceux qui se mettent sous le faux couvert... de l’âge pour ne plus vouloir apprendre, sachant que leur argument n’est pas valable. Même si les mémoires sont faibles, même si les langues ne sont plus déliées pour prononcer certains sons, on doit faire un effort car Dieu récompensera tout homme en fonction des efforts qu’il fournit sur son chemin. La recherche du savoir est perpétuelle. Le croyant se doit de rechercher la science auprès de toute personne et en tout lieu. Le musulman savant et instruit est bien supérieur au musulman ignorant. Dieu dit à cet effet dans le Coran : "Ceux qui savent et les ignorants sont-ils égaux? Les hommes doués d’intelligence sont les seuls qui se souviennent” (Coran XXXIX verset 9). Le savant est donc supérieur à celui qui ne possède pas le savoir. Le savoir détermine la personnalité du musulman. Comme nous le constatons, Dieu et son prophète ont exalté la science. Que devons-nous faire, nous intellectuels musulmans ayant bénéficié du savoir inculte, pour nous instruire sur le plan islamique? Nous devons descendre de notre Haute sphère et aller vers les détenteurs du savoir islamique pour nous instruire. Le prophète dans un hadith disait : "Le savoir et la science sont les choses les plus précieuses au monde que peut perdre un croyant. Même s’il doit les chercher jusqu’en Chine.” Acquérir le savoir est une obligation pour tout bon musulman même si pour y parvenir il doit entreprendre de longs voyages. Donc si le musulman a besoin d’un savoir, il doit se déplacer vers le détenteur de ce savoir.
Pourquoi donc certains intellectuels musulmans restent-ils dans leur ignorance millénaire et refusent-ils d’aller s’instruire auprès de ceux-là qui ont la science religieuse ? Nous exhortons les musulmans à aller vers les cadres de formation qui ont été créés par certaines associations pour répondre au besoin de savoir des musulmans. En plus, il faut mettre les moyens nécessaires à l’acquisition de la connaissance. Si nous sommes capables de payer d’autres types de formations pour la vie de ce monde, il faut que nous soyons plus aptes à... Débourser le minimum pour l’acquisition des connaissances qui nous conduiront au paradis. Que chaque intellectuel musulman prenne un enseignant en islam comme on le fait pour d’autres disciplines ou qu’il se rende dans les centres créés pour leur formation. Frères et sœurs en islam, recherchons le savoir et cessons d’être des musulmans ignorants. Fournissons des efforts dans ce sens. Même si c’est un seul verset du Coran que nous apprenons par jour, au bout d’un an, nous aurons appris 365 versets. Cela n’est pas du tout négligeable. Ajoutons un peu de détermination à notre petite volonté et nous verrons le résultat. Qu’Allah soit notre guide et soutien.
Les maladies spirituelles des intellectuels musulmans. Les intellectuels musulmans sortent peu à peu de leur torpeur, sous nos latitudes. Ce réveil (tardif, il est vrai) ne doit pas masquer les tares et insuffisances de certains intellectuels musulmans. Si ces maladies sont guéries, nul doute que la communauté en profiterait. L’orgueil, l’ignorance et le... complexe, sont de véritables maux spirituels. L’orgueil consiste à croire que l’Islam ou le Coran n’est pas complet. Des intellectuels musulmans sont d’accord, par exemple, avec la justice prônée par l’Islam mais sont contre le code pénal qu’ils traitent de cruel. Ils veulent légiférer à la place d’Allah. Alors qu’ils n’ont de savoir qu’une science ministérielle, comme le dit le Coran. L’ignorance est liée à l’orgueil, celui qui ne sait pas doit être modeste et humble et chercher à savoir davantage. Bien des actes posés par les intellectuels sont généralement plus le fait de l’ignorance que de la certitude. Quand on rappelle leurs erreurs à ceux qui sont sincères, ils changent de comportement. D’autres restent par contre imperturbables, arguant que l’Islam doit s’adapter au modernisme comme si l’Islam était passéiste et rétrograde. Aussi, il n’est pas rare de voir des musulmans servir l’alcool à leurs visiteurs les jours de fêtes musulmanes, participer à des messes de requiem. Cela, on le fait en général au nom des arguments comme : "écoutez ! L'Islam doit tenir compte des réalités actuelles. Servir de l'alcool, aller à une messe de requiem, embrasser les femmes ci-et-là, ce n’est pas grave ! L'Islam est tolérant !”. Ignorance quand tu nous tiens ! La compromission est la résultante de l’ignorance. On veut faire plaisir à tout le monde, en même temps que Dieu. On se compromet. Le 1er stade de la compromission, c’est le compromis. Qu’Allah vide de nous l’orgueil, l’ignorance et la compromission. Qu’Allah fasse de nous de vrais musulmans. À bon entendeur... Salam.
Tiégo - Appel des lecteurs à la conception du travail en Islam. Selon la révolution des mentalités, des besoins de la société et des individus, le concept TRAVAIL fait appel à différentes appréciations. Ainsi, après le passage de la vision esclavagiste à celle de la nécessité, le travail est aujourd'hui perçu comme un moyen d'épanouissement de l'être humain. L'Islam étant la civilisation qui prend en compte à la fois l'aspect matériel et spirituel. De l'homme, il exige que celui-ci soit actif non seulement pour assurer ses besoins matériels mais aussi pour épanouir son être profond. C'est dans cet esprit que votre bimestriel aborde le thème du travail pour mieux préciser la vision islamique sur la question. Que celui-ci révèle sa vraie nature d’homme, cela en conformité avec le Coran : "C’est lui (Dieu) qui a créé pour vous tous ce qui est sur terre, puis Il a orienté sa volonté vers le ciel et en fit sept. Et Il est Omniscient." (2 : 29)
La libération de l’homme par le travail se perçoit également à travers l’intégration sociale. En effet, travailler équivaut à une nécessité vitale. Le travail, une nécessité pour certains, une fin en soi pour d’autres, un échappatoire encore pour beaucoup : voici ce qui fonde l’intérêt de se pencher sur la question du travail à travers les sociétés et plus particulièrement en Islam. Le terme “TRAVAIL” recouvrait à son origine un sentiment de servitude, d’assujettissement de l’homme. Etymologiquement, “TRAVAIL” en français renvoyait à “TRAVAIL” en latin qui désignait un instrument de trois pieds destiné à maintenir les bœufs ou les chevaux difficiles pendant qu’on les ferrait. Et le substantif “TRAVAILLEUR” ne signifie rien d’autre que le bourreau ou tourmenteur. Pour le philosophe idéaliste grec, Platon, le travail permet de distinguer les hommes libres qui s’occupent de la contemplation des idées, des esclaves qui, eux, sont soumis au travail douloureux de la matière. Quant aux Latins, ils opposaient le travail (negotium) au loisir (otium). Dans la conception chrétienne, le travail est assimilé à la punition. Puisqu’après le péché dit originel, Dieu aurait dit à Ève : “Tu enfanteras dans la douleur (en travail) les enfants.” N’est-ce pas ce qui a influencé les accoucheuses qui parlent de “travail” pour une femme en état d’accouchement ? Ensuite, Dieu aurait dit à Adam : “Tu mangeras ton pain à la sueur de ton front (par le travail).” Ailleurs dans le monde. Occidental, le travail était perçu comme une aliénation de la personne humaine. Ainsi, dans la conception profane du travail, les qualités humaines des acteurs ne sont pas prises en compte. Si bien que les individus sont considérés comme des “UNITÉS” interchangeables et purement numériques. Et l’homme est ainsi assimilé à l’objet, à la matière de production : il fait partie du capital de l’entreprise. N’est-ce pas ce que dénonçait R. GUÉNON dans Le Règne de la quantité et les signes des temps (Idées, Gallimard, 1945) en ces termes : “Serviteur de la machine, l’homme doit devenir machine lui-même et son travail n’a plus rien de vraiment humain” ?
Et J. Fourastié mit davantage cela à nu lorsqu’il dit : “Ce sont les passions et les calculs matériels qui font de l’Homme un simple outil de production, un moyen d’exécution, un engin mécanique, sans valeur spirituelle, ni sentiments humains”.
Le travail est donc devenu pour certains une fin en soi. Ainsi, il les asservit, au détriment de leur vie. spirituelle, puisqu’ils deviennent esclaves du travail, des zombies qui perdent donc leur qualité spirituelle. Pourtant l’homme devrait s’épanouir par le travail. Le travail, source de libération de l’homme. Par le travail, l’être humain exprime sa suprématie sur le reste de la création terrestre ; il conquiert ainsi sa liberté. En effet, l’homme transforme intelligemment la nature pour s’en servir. C’est dans cet ordre d’idées que le philosophe Auguste COMTE, dans le Système de Politique positive, définit le travail en ces termes : “Le travail est la modification utile du milieu extérieur opéré par l’homme”. Ainsi voyons-nous apparaître l’utilité du travail et sa capacité d’humaniser l’Univers. Autrement dit, par le travail l’homme essaie de faire place aux autres êtres terrestres. Et c’est en cela qu’il se fait une place dans l’organisme social. N’est-ce pas que le rang social est souvent apprécié par rapport au statut professionnel de l’individu ? C’est ainsi qu’un aide-soignant sera difficilement traité. de la même manière qu’un médecin spécialiste, un soldat ne bénéficiera jamais des mêmes égards qu’un capitaine, encore moins qu’un maréchal. Le travail n’est pas seulement une source de libération de l’homme, il est également une source de bonheur pour celui-ci.
Le travail, source de bonheur
Le travail n’est pas seulement un moyen de se procurer du bien matériel. C’est aussi et surtout un moyen d’expression de son identité, de sa personnalité. En effet, par le travail, l’on fait preuve de son savoir-faire, de son efficacité, de sa performance et même de sa dignité. N’est-ce pas pour cela que beaucoup d’hommes affirment que la première condition du bonheur pour eux, c’est de se réaliser dans leur travail ? D’où toute la valeur morale du travail. Et c’est par le moyen du travail qu’on joint l’utile à l’agréable. Puisque d’une part on assure un bien-être matériel et économique, et d’autre part on s’offre une satisfaction morale.
Le travail, preuve de l’existence de l’homme
Par le travail, l’individu affirme son existence dans la société. En effet, le chômeur a le sentiment de ne plus appartenir réellement à la société. D’autant plus qu’il n’a plus de moyens dignes d’expression de sa personnalité. Par le travail, on apprend donc à exister, à appartenir à la société, voire à se faire une place.
#°O14 be /Har# - Sbril 1997 - Dossier adorer Dieu. Et lui de demander : “Mais qui donc le nourrit, et qui le vêtit ? Ses parents lui répondit-on. “Alors ses parents sont meilleurs que lui, conclut le Prophète. N’est-ce pas que tous les prophètes gagnaient leur vie à la sueur de leur front, malgré leur noble et lourde tâche de guide par excellence de leur peuple ? Adam fut cultivateur, Noé menuisier. Ibrahim, Ismaïl et Souleyman...
“Et très certainement, nous... Avons / ne maçons, Daouda (David) forgeron, accordé de la noblesse aux enfants Moussa (Moïse), Sou’aïb bergers et Élé-d'Adam. Et nous leur avons procuré, sur terre comme sur mer, de quoi monter et leur Imam à tous, Mohammad, attribuer d'excellence sur beaucoup de ce que Nous avons créé (17:70).
De ces deux versets ci-cités, nous retenons que l’homme est la meilleure des créatures terrestres. Ceci de par la science qui permit à l’ancêtre Adam d’avoir le dessus sur les anges. Et c’est cette science qui permet à l’homme d’humaniser l’univers, par le biais du travail. D’où la nécessité de fournir de l’effort, de travailler donc.
Et en islam, il y a un lien de propriété entre le travail et l’homme. Car la première façon d’acquérir un bien est offerte par le travail. Ensuite vient le don ou legs, ou l’héritage tout court. Ainsi, personne n’a le droit de vivre uniquement du fruit du travail des autres. N’est-ce pas là ce que le messager de la providence divine, Mohammed, a enseigné ? (S.A.W.) stigmatisait quand il dit : “Maudit soit celui qui pose sa charge sur les autres." Et avant lui, le prophète Moussa (Moïse) (A.S.) disait : “Allah déteste un homme désœuvré et apathique.” Il est interdit à celui qui est capable de travailler de rester inactif. Et “Celui qui mendie sans nécessité est comme quelqu'un qui ramasse des braises,” disait le saint prophète Mohammad (S.A.W.). Il enseignait que : "La main haute (celle qui donne) est meilleure à la main basse (celle qui reçoit)." Il comparait celui qui demande à celui qui fait des blessures sur son propre visage.
Le second Khalife de l’islam, Omar Ben Khattab, affirmait ses sentiments en ces termes : “Je vois un homme, il m'impressionne, mais lorsqu'on me dit qu'il n'a pas de métier, il chute à mes yeux." Alors la paresse que manifestent certaines personnes sous le prétexte de s’adonner uniquement au culte de Dieu au détriment de toute œuvre terrestre ne trouve point sa justification en islam. Et à juste titre, une fois on... Exalta un homme devant le prophète Mohammad (S.A.W.) disant qu’il passait son temps à (S.A.W.) fut berger, puis commerçant. Cela montre qu’il n’y a pas de sots métiers en islam, encore moins de métiers dévalorisants. L’Islam définit le travail comme tout effort corporel ou intellectuel que fournit l’homme dans l’intention de produire un bien matériel ou un service licite “Halal” afin d’assurer un besoin réel et licite (halal).
“Pour l'islam, il n'y a pas de travail ou de métier méprisable ou humble. C'est le fait de ne pas travailler tout en étant apte à le faire qui est méprisable”, disait Cheikh TOURE dans La loi islamique du Travail, p. 24. Et pour preuve, un jour, serrant la main de quelqu’un, le Bien-Aimé d’Allah Mouhammad (S.A.W.) sentit sa rigueur (à cause du labour). Alors il embrassa l’homme et dit : “Celle-ci est une main interdite à l'Enfer”. Et dans une occasion, il a dit : “Voici une main qu'Allah aime”. Ces hadiths nous convainquent enfin que l’islam n’a aucune estime pour le travail. illicite de même que pour l’oisiveté, le parasitisme et toute autre forme de dépendance. Le travail licite, bien fait, est un véritable djihad, et celui qui meurt dans la recherche de subsistance pour sa famille, meurt comme un martyr. Et mieux, le travail est une adoration par excellence. Puisqu’il apparaît dans certains hadiths comme le seul moyen expiatoire de certains grands péchés. Ainsi le prophète disait : "Parmi les péchés, il y en a que ni le jeûne, ni la prière, ni le pèlerinage n'expient, mais que seul l'effort d'un homme pour sa famille expie", d’après Al-Tabarani dans Al-Awsat.
Cependant, dans le travail, comme dans toute œuvre du musulman, il ne peut y avoir d’exagération. Autant la dévotion spirituelle ne doit pas être un prétexte à l’oisiveté, autant l’amour excessif du travail ne doit pas être source de mécréance sous prétexte qu’on n’a pas le temps à "perdre". Le juste milieu reste donc le meilleur. Et c’est pourquoi l’Emir des Croyants, Ali bin Abi Thalib, quatrième Khalife. orthodoxe de l’Islam disait : "Le fidèle doit partager son temps en trois parties : la prière, le travail et les loisirs légitimes. L'homme sage voyage afin d'améliorer ses connaissances". Et un témoignage pathétique du célèbre Soufi AS-Sibli (861 - 945) semble suffisant pour conclure cet exposé sur le travail vu dans une perspective islamique. Il dit : “J'ai suivi quatre cents Maîtres et j'ai lu quatre mille hadiths. Puis j'en ai choisi un seul que j'ai mis en pratique à l'exclusion de tout autre, parce que je l'ai médité et j'y ai trouvé ma délivrance et mon salut. J'y ai trouvé aussi la science entière des anciens et des Modernes. Je m'en suis contenté".
Voici ce Hadith : "Travaille pour la vie d'ici-bas dans la mesure où tu résideras sur la terre : travaille pour la vie future dans la mesure où tu dois y demeurer (éternellement) ; travaille pour ton Seigneur autant que tu as besoin de lui, et travaille pour le feu de l'enfer autant que tu pourrais en supporter l'ardeur".
Nouhoun Bakayoko
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Lettre à ma sœur qui n’a pas compris
Ma sœur, as-tu profité du 08 mars pour l’interroger sur ta place dans l’islam ? Et surtout, ne te contente pas seulement de revendications empruntées, mais interroge-toi aussi sur ce que tu as apporté à ta communauté et sur ce que tu comptes lui apporter dans le futur. La meilleure façon pour toi de mener cet interrogatoire consiste à chercher dans les textes de l’islam (Coran et Sounna) le statut qui t’est accordé, et à jeter un coup d’œil sur la vie de tes sœurs qui font avancer l’action islamique. La connaissance de ces femmes musulmanes, dont les noms sont inscrits en lettres d’or dans l’histoire de l’islam, te permettra de mieux te connaître et d’envisager de la suite. façon la meilleure, ta participation (qui ne saurait être ni occultée, ni négligée) à la promotion de la religion de Dieu. Hélas, le 08 mars est souvent transformé en journée de complaintes par certaines femmes musulmanes ignorant leur statut au point de revendiquer ce que l’islam leur a accordé depuis belle lurette. En effet, l’islam n’a oublié dans sa législation ni la fille, ni la femme, ni la mère, n’en déplaise à ceux et à celles qui appartiennent à la tendance diabolique.
Concernant la fille, on semble s’être subitement rendu compte qu’elle a des droits et on revendique aujourd’hui pour elle un traitement égal à celui des garçons. Pourtant, l’islam lui a accordé ce droit et même plus sans attendre l’Unicef ni le récent sommet de quelques premières dames à Ouagadougou. L’islam a d’abord dénoncé l’attitude discriminatoire des parents consistant à être très heureux à l’annonce de la naissance d’un garçon, et fâchés, voire même déçus à la naissance d’une fille. Certains Arabes au VIIe siècle, père Frustrés, n’hésitaient pas à enterrer leur fille vivante tout comme aujourd’hui, en Chine ou en Inde. En effet, dans ces pays, grâce à la détermination à l'avance du sexe du fœtus, on procède à des avortements précoces pour éviter la naissance d’une fille. Cette attitude est clairement dénoncée dans le Coran aux versets 58 et 59 de la sourate XVI. “Et lorsqu'on annonce à l’un d'eux la naissance d'une fille, son visage s'assombrit et une rage profonde (l'envahit). Il se cache des gens, à cause du malheur qu'on lui a annoncé. Doit-il la garder malgré la bonté ou l'enfouira-t-il dans la terre ? Combien est mauvais leur jugement !” Ensuite, la fille qui échappe à cet infanticide ultra-précoce risque de se demander ce qu’elle fait dans ce monde. On pense que la connaissance n’est pas importante pour elle ou plutôt que l’investissement sur l’éducation du garçon serait plus rentable. Une telle pratique est contraire à la recommandation du Prophète (PSL) qui a dit : “Celui qui a une fille et qui ne l'enterre…” Pas vive, qui ne l'insulte pas, et qui ne favorise pas son fils sur elle, Dieu le fera entrer au Paradis. L’Envoyé de Dieu dit ailleurs : "Traitez vos enfants avec égards car ils sont des dons qui vous sont offerts. Quand vous faites des dons à vos enfants, soyez équitables. S'il m'avait été permis de privilégier quelqu’un, ce sont les femmes que j'aurais choisies.”
Il y a donc lieu pour les musulman(e)s de se conformer à ces enseignements du Prophète (PSL) à l’endroit des enfants. Le traitement préférentiel (ou discrimination "positive” si vous voulez) accordé aux filles n’est pas une solution. C’est juste pour être bien placé parmi les derniers dans le rang des nations puisque le critère "sexe féminin” est pris en compte "occidentalement” quand on classe les nations développées.
Devenue jeune fille, ma sœur, les hommes (encore eux) vont te caser dans un mariage forcé comme s’ils te reprochaient d’avoir grandi. Ton mari (toujours un homme) te comptera tout simplement parmi ses biens. Aucun égard et... Surtout pas de droits pour toi. Tout ce qu’on te demande, c’est de produire : économiquement mais biologiquement aussi, voire même surtout. Ma sœur, l’islam n’a jamais demandé qu’on marie par la force. La jeune fille doit être mariée avec son consentement. Devenue épouse, le Qur’an t’accorde autant de devoirs que de droits. "Quant à elles (les épouses), elles ont des droits équivalents à leurs obligations conformément à la bienséance. Mais les hommes ont cependant une prédominance sur elles. Et Allah est Puissant et Sage.” S 2 V 228.
Ma sœur, l’islam ne s’est pas contenté de t’accorder des droits ; le mari, en plus de ses devoirs (oui, il en a), doit se comporter correctement à l’endroit de sa femme. "Et comportez-vous convenablement envers elles.” S 4 V 19. Votre honneur en tant qu’épouse est protégé. Ce fut le cas avec la calomnie contre Aïcha (RA) (S V 11-21) et la plainte de Khawba bint Tha’laba (RA) (S 24 V 1-4). Devenue mère, l’islam honore encore plus la femme. Abu Hurayra (RA) nous rapporte la... Discussion entre Muhammad (SWS) et un de ses compagnons lui demandant qui il devait traiter le mieux entre ses deux parents. Le Prophète (PSL) lui répondit trois fois de suite "ta mère" avant de citer le père. Le Coran parle en plusieurs endroits du respect dû aux parents et dans le verset 14 de la sourate XXXIV, il insiste sur la reconnaissance due à la mère. "Nous avons commandé à l’homme (la bienfaisance envers) ses pères et mère; sa mère l'a porté (subissant pour lui) peine sur peine : son sevrage a lieu à deux ans. Sois reconnaissant envers Moi ainsi qu'envers tes parents. Vers Moi est la destination."
Ma sœur ! L’islam n’a à aucun moment oublié la moitié de l’humanité. Comment Dieu qui les a créées peut-il oublier la femme ? Ne te comporte pas comme un bouquet de fleurs, ma sœur, usant et abusant de tes charmes, sinon tout comme les fleurs, ma sœur, celles-ci se fanent et on les met à la poubelle... Aussi, quand tu ne seras plus fille, on t’ignorera. En t’interrogeant sur toi et sur tes semblables, intègre ces... Questions de Hani Ramadan. "Combien de jeunes filles trompées et trahies sont victimes de la 'libération des mœurs'? Combien de femmes divorcées, de veuves solitaires, de vieilles oubliées vivent dans une société qui ne leur offre aucune chaleur humaine à partir du moment où, n'étant plus capables d'être femmes, elles n'entrent plus dans le commerce des plaisirs?" Vois ma sœur quelle place l’islam t’accorde. Ne combats pas l’homme, c’est ton complémentaire; mais conseille-le plutôt comme t’y appelle le Coran glorieux. "Les croyants et les croyantes sont responsables mutuellement les uns des autres; ils ordonnent le convenable et interdisent le blâmable." Je souhaite vivement que désormais, la reconnaissance de tes droits, de ta dignité et de ton honneur se fasse quotidiennement et non pas en... une seule journée, fut-elle le 08 mars, fraternellement Diouf Alioune. (1) voir aussi S 43 V 17 et S 81 V 8-9. (2) Hani Ramadan, La femme en Islam. Éd. Tawhid / Euw Médias, P.33. 1997
£e saviez-vous ?
Tourisme et exploitation sexuelle des enfants : La honte d’être homme
L'article suivant est un écrit de Médias-France intercontinents de RFI (Radio-France Internationale). Bien que ne décrivant pas tous les contours de cette grave maladie humaine que représente la pédophilie, il permet tout au moins de se rendre compte de l’ampleur du phénomène. Avec ce qu’il est convenu d’appeler aujourd’hui le tourisme sexuel, on est en droit logique de se demander à quoi aura vraiment servi le développement pour l’Occident ? Lorsque l’abondance ne réussit pas à humaniser, à civiliser davantage l’homme, mieux vaut pour lui de disparaître car il ne peut prendre la place de l’espèce animale ou jouer le rôle de celle-ci. C’est pourquoi les solutions essayées jusqu'à là pour combattre l’exploitation sexuelle des mineurs (dont certaines sont reprises dans l’écrit) n’ont aucune chance de faire disparaître le mal. L’homme est malade, très malade spirituellement, et c’est là qu’il faut le soigner et le guérir. Surtout. Les devises amères de la prostitution. Les principales organisations touristiques mondiales - en particulier l'Organisation mondiale du tourisme, la Fédération universelle des associations d'agents de voyages et l'IATA (Association du transport aérien international) - étaient présentes à Stockholm en août 1996 pour souligner leur rôle dans la “police” interne de leur profession. On les comprend : depuis 1960, les voyages internationaux ont vu leur nombre et leur fréquence se multiplier par sept, et la moitié d'entre eux sont des déplacements à visée touristique. Le nombre de touristes internationaux, estimé à 567 millions en 1995, approchera le milliard en 2010, estiment les professionnels. Avec 200 millions d'emplois, l'industrie du tourisme et du voyage est aujourd'hui le premier employeur du monde : un emploi sur six, en moyenne, est lié au tourisme. On comprend dès lors que pour bon nombre de pays, l'industrie touristique soit considérée comme un secteur vital de l'économie ; il en est même. Parfois le principal, en particulier dans certains pays du Tiers Monde. C'est pourquoi quelques-uns d'entre eux, notamment en Asie, se sont depuis des années pratiquement résignés à voir dans la prostitution, y compris celle des enfants, une sorte de compagne obligée du développement touristique, un mal nécessaire, un effet secondaire inévitable. C'est ainsi que certains pays se sont en quelque sorte “spécialisés” dans le tourisme sexuel, et en particulier dans la prostitution enfantine, au détriment non seulement de leur image mais surtout de la santé de leur population, du respect dû à leurs enfants, bref de l’avenir tout entier.
Quelques-uns ont commencé à prendre conscience de la gravité de ce fléau. Les Philippines, puis plus récemment la Thaïlande, ont commencé à renforcer leur arsenal législatif et répressif. Mais il y a fort à faire car les habitudes sont solides, les gains sont énormes et les policiers eux-mêmes souvent corrompus et complices. Il y a fort à faire aussi dans les pays d'où proviennent. Les touristes sexuels totalement dénués de scrupules, qui considèrent les enfants du Tiers Monde comme de véritables marchandises même lorsqu'ils sont chez eux de respectables pères de famille et occupent dans leur pays des positions parfois très élevées. L'organisation ECPAT a établi une sorte de typologie de l’exploiteur sexuel de mineurs. Certains relèvent de la psychiatrie et trouvent plaisir non seulement à abuser sexuellement des enfants mais aussi à les frapper et parfois même à les tuer. D'autres, de très loin les plus nombreux, sont de “simples” touristes que l'éloignement dégage des contraintes qui pèsent sur eux dans leur propre pays et qui ont souvent très bonne conscience. Certains expliquent avec conviction qu'ils aident ces enfants à faire vivre leur famille. Depuis quelques années, les pays d'origine de ces touristes sexuels ont eux aussi renforcé leur arsenal législatif : ainsi douze pays européens, dont la France et l'Allemagne, disposent aujourd'hui de lois d’extra-territorialité qui leur... permettent de poursuivre les auteurs d'abus sexuels sur mineurs même lorsque les actes ont été commis à l'étranger. Mais ces lois sont jusqu'à présent très peu appliquées. D'autre part, plusieurs organisations (ONG, agences de voyages) distribuent de nombreux tracts et dépliants sur les lieux du tourisme sexuel pour inciter à la vigilance. En France, l'industrie du tourisme et plusieurs ministères se sont associés pour éditer un dépliant sur les ravages de la prostitution enfantine ; un million de ces dépliants ont été distribués. Il faut évidemment faire bien davantage encore, aussi bien dans les pays d'origine des touristes sexuels que dans les pays hôtes de ces touristes.
Source MFI 10 U'Spell^OK be/Har# -Sbril 1^ Détente - Services
Invocation à réciter en cas de souci ou de tristesse : Abdoulah, bun Mas-oud (qu'Allah soit satisfait de lui) rapporte que le messager d’Allah Mouhammad (Bénédictions et Salut sur lui) a dit : Tout serviteur qui invoque Allah par cette invocation en cas de souci ou de tristesse, Dieu dissipera son souci, son affliction et changera sa tristesse en joie. Dire : “Allahoumma inni abdouka, ibnou abdika, ibnou amatika, naciyaty biyadika, madhin fiyya houkmouka, à dloun fiyya qada-ouka, as-alouka bikoulfis-min laka sainmaïta bihi nafsaka, aw-anzaltahou fi katabika awa ’llamtahou ahadammine khalqika, awis-t'a sarta bihi fi ilmil-ghaïbi indaka, an tadj-alal-qour-ana rabi-a qalby wa noura bacary, wa djala-a houzny, wa zahaba hammy”, ana a’b douka wa ana ala a hdika wa wa’dika mastata”tou, ! a ouzou bika min charri ma cana tou, abou-ou laka bini’mati-ka alayya, wa abou-ou bizambi, taghfirli, fa-innahou la yagh firouz-zounouba ilia anta”.
Signification O Allah ! Tu es mon Seigneur, il n’y a de divinité (digne d'adoration) que Toi, c’est Toi qui m’a créé et je suis Ton esclave; je suis soumis à Tes promesses autant que je le puis, je cherche refuge auprès de Toi contre le mal que j’ai commis; je reconnais Tes bienfaits dont Tu m’as. comblé et je reconnais mon péché. Pardonne-moi car nul autre que Toi n'absout les péchés.
Air Algérie : Air France ; Air Burkina :
LES PHARMACIES DE GARDE
Signification : “Seigneur Allah ! Je suis Ton serviteur, le fils de Ton serviteur, et le fils de Ta servante; je suis sous Ton autorité et soumis à Ton pouvoir. Ton jugement sur moi s’exécute et Ta prédestination est juste à mon égard. Je Te demande par tous les noms qui T’appartiennent : soit par ceux que Tu t’es donnés Toi-même, soit par ceux que Tu as révélés dans Ton livre, soit par ceux que Tu as enseignés à une de Tes créatures, soit par ceux que Tu as gardés auprès de Toi dans la science de l’invisible; de faire du Coran la lumière de ma poitrine, le printemps de mon cœur, la dissipation de ma tristesse et la disparition de mon angoisse.”
La formule reine pour demander le pardon des péchés. Le prophète Mouhammand (Bénédiction et salut de Dieu soient sur lui) a dit. dans un hadith rapporté par Al-Boukhari. Quiconque aura prononcé en toute sincérité cette invocation au cours de la journée, s’il meurt le même jour avant la nuit, ira au paradis. Et quiconque l’aura également prononcé en toute sincérité au cours de la nuit, s’il meurt avant le jour, sera du nombre des habitants du paradis. Dire : “Allahoumma anta rabbi la ilaha illa anta, Khalaqtani”.
Selon Abou Hourayra (DAS), le messager de Dieu (BSDL) a dit : “Le croyant fort est meilleur et plus aimé de Dieu que le croyant faible, et dans les deux il y a un bien. Recherche avec énergie tout ce qui te fait du bien, demande aide à Dieu et ne faiblis jamais. Si un malheur te touche, ne dis pas : “Si j’avais fait telle chose, il ne m’aurait pas touché”, mais dis : “Dieu en a prédestiné ainsi et ce qu’Il a voulu, Il l’a fait”, car le mot “si” ouvre la voie à l’œuvre de Satan.” (Rapporté par Moslem).
“Jaber (DAS) rapporte que le messager de Dieu (BSDL) a dit : “Toute bonne action est une aumône.” Rapporté par Moslem. Al-Boukhari). Selon Abou Musa (DAS), le prophète (BDSDL) a dit : “Chaque musulman est redevable d’une aumône”. On dit : “Et s’il n’en a pas les moyens ?”. Il dit : “Il travaille de ses deux mains. Il se fait ainsi du bien à lui-même et peut faire l’aumône”. On dit : “Et s’il en est incapable ?”. Il dit : “Il aide autrui à atteindre ce qui lui tient à cœur”. On dit : “Et s’il ne le fait pas ?”. Il dit : “Il s’abstient de faire le mal et c’est déjà pour lui une aumône”.
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LES 5 DIFFÉRENCES : Sharif Souley.
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Complétez les mots avec les lettres suivantes : A - E - E - E - E - N - O - R - T - T - T.
Horizontalement : Solutions des jeux précédents. JEUNEURS
I - On se sert pour nettoyer
II - Dieu grec de l’amour
III - Trouble physique, moral, économique...
IV - Misérables, pauvres.
V - Liaison entre deux énoncés
Verticalement
1 - Outil qui sert à retourner la terre
2 - Cessation, interruption
3 - Mammifère rongeur qui hiberne (longtemps et profondément)
4 - En quantité suffisante
5 - Matière de.
Mots croisés N°012
Croisement N° 000
1- 2 3 4 5
□ nanti
□ Doonan
□ Snman
□ ônonn
□ Hoort
□ îTSppel
^°O14
be JRanf -
Fait partie de L'Appel #14