Issue
L'Appel #5
- Hierarchies
-
Burkina Faso
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- Articles de journaux (3615 items)
- Titre
- L'Appel #5
- Editeur
- L'Appel
- Date
- septembre 1995 – octobre 1995
- numéro
- 5
- Résumé
- Bimestriel Islamique de Formation et d'Information Générales
- nombre de pages
- 12
- Sujet
- Association des Jeunes Musulmans de Côte d'Ivoire
- Modernité
- Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina
- Association des Élèves et Étudiants Musulmans de Côte d'Ivoire
- Cercle d'Études, de Recherches et de Formation Islamiques
- Intégrisme
- Fondamentalisme islamique
- Islamisme
- Terrorisme
- Détenteur des droits
- Cercle d'Études, de Recherches et de Formation Islamiques
- Langue
- Français
- Contributeur
- Frédérick Madore
- Identifiant
- iwac-issue-0000514
- contenu
-
Que tous ceux qui m’écoutent transmettent le message à d’autres et ceux-là à d’autres encore ; et que les derniers puissent le comprendre mieux que ceux qui m’écoutent directement” (Hadith)
L’Islam et l’Occident
La haine viscérale P. 8
DOSSIER P. 4
Le Coran : Miracle Ultime
Belting : L’Afrique au rendez-vous P. 5
Hiroshima, 50 ans déjà... P. 10
Tout un symbole
Le livre blanc sur le P. 10
Le Coran : Miracle ultime
Notre prophète a fait des miracles, quels sont les miracles réalisés par le vôtre ? À ces questions des confessions non islamiques, qui font penser que devant le miracle, des fois la magie, toute raison humaine s'inhibe, le musulman se doit de répondre tout simplement : "Le miracle de notre prophète à nous, c'est le CORAN, le miracle des... "Miracles". Sinon, comment comprendre qu'un livre qui n'a pas fait l'objet de propagande tapageuse à coups de fusil, de chantage et de denrées alimentaires ait plus d'adeptes au monde que tous les autres livres et religions ? Sans nul doute, cela est dû au fait que le Coran (en arabe Al Qur'ân, lecture par excellence) est la "parole incréée" de Dieu. C'est Dieu qui l'a confié au prophète Mouhammad (saw) afin qu'il le transmette à l'univers tout entier.
Le Coran reste un miracle du fait que c'est le seul livre sacré qui se base sur deux principes élémentaires de la recherche scientifique moderne pour persuader les gens : le texte transmis et la raison. C'est le seul livre sacré qui ne demande pas que l'on croie pour croire, mais qui demande que l'on réfléchisse, médite, raisonne, pense, cherche avant de croire. Que ceux qui critiquent le caractère figé du Coran sachent que la vérité est différente d'une vérité. La vérité ne doit pas s'adapter aux désirs incertains. et cartouches d'encre - Photocopieur - Disquette et cartouche numérique - Formation - Maintenance (Service après-vente).
Tains, variables et pervers des hommes, mais ce sont ces derniers qui doivent se rallier à la vérité. Une vérité qui change au gré des hommes, qui change de forme ou de sens, selon le lieu, le temps et les humeurs des Êtres, cesse d'être la vérité. Elle devient une vérité relative, voire même une fausseté. Que ceux qui s'insurgent contre l'intraductibilité du Coran sachent que la vérité est une et que essayer de la traduire, c'est la trahir, c'est prendre le risque d'aboutir à plusieurs vérités. Le Coran n'est pas le fruit de l'imagination de l'Homme, encore moins d'un homme. Pour preuve, il contient des informations morales, scientifiques... relatives au passé, au présent et au futur que des millions d'esprits ne peuvent élaborer. Le Dr Steingass le confirmait assez bien à travers cette interrogation : "Comment un homme, illettré au départ, aurait-il pu, en devenant par ailleurs, du point... De vue de la valeur littéraire, le premier auteur de toute la littérature arabe énonce des vérités d'ordre scientifique que nul être humain ne pouvait élaborer en ce temps-là, et cela, sans faire la moindre déclaration erronée sous ce rapport. Quel miracle peut encore dépasser ce miracle des miracles ? Ce ne sont pas les miracles (pour utiliser la marque suffixale du diminutif anglais) qui peuvent le concurrencer. Il n'y eut pas, n'y a pas, n'y aura pas une œuvre aussi miraculeuse que le CORAN, LE MIRACLE ULTIME.
L'APPEL
L'APPEL Bimestriel islamique de formation et d'informations générales. Récépissé N° : 2010/MU/CA-TGI/OUA/P.F. Directeur de publication : Abibou Thiombiano. Administration - Rédaction - Abonnement : 01 BP 5716 Ouagadougou 01. Tél : 30-00-63. Saisie : L’Appel. Photocomposition-Impression : AICD. Tél : 30-74-93. 01 BP 5536 Ouagadougou 01. BURKINA FASO. Contactez-nous ! 01 B.P. 1713 Ouagadougou 01. © : (226) 36 32 51 / 31 03 21 / 33 25 32. Fax : (226) 33 25 32. Appel au quotidien * Vie des Associations
La sous-région ouest-africaine a connu dans le mois d'août 1995 des périodes d'intenses activités islamiques dont les plus marquantes sont les suivantes : Les Colonies de Vacances. Six provinces ont abrité cette année des Colonies de Vacances islamiques organisées par l'A.E.E.M.B. et le C.E.R.F.I. Il s'agit notamment du KADIOGO (16 au 30 juillet 1995) ; du SOUROU (03 au 09 juillet 1995) ; du YATENGA (16 au 30 juillet 1995) ; du HOUET (21 au 31 juillet 1995) ; du BOULKIEMDE (24 au 30 juillet 1995) et de la COMOE (14 au 23 juillet 1995). Ces Colonies de Vacances ont respectivement connu la participation effective de 190, 350, 52, 50, 48 et 43 enfants. En somme, 733 enfants ont reçu une formation religieuse et un encadrement à travers des cours de morale, de hadith, d'office de la prière, des causeries sur la vie de certains prophètes, etc.
Excursion des Étudiants sur LOME. Du 05 au 10 juillet 1995, le Conseil Général A.E.E.M.B. de l'Université de Ouagadougou a organisé une excursion sur la capitale togolaise. Cette excursion, qui s'inscrivait dans le cadre de la formation, de la fraternité et de la solidarité islamique, a vu la participation de 40 élèves et étudiants musulmans, dont 14 sœurs et 26 frères. Durant 4 jours, ces derniers ont échangé avec les frères et sœurs de la Jeunesse Islamique de l'Université du Bénin (J.E.I.B.) au Togo et ont mis leur séjour à profit pour se former. Des causeries, des exposés, des conférences, des échanges sur la gestion associative et des visites dirigées à la plage et au port autonome de Lomé sont restés les faits marquants du programme de cette sortie qui restera à jamais gravée dans les mémoires de l'A.E.E.M.B.
Rendez-vous pour Niamey 96, Incha'Allah, Séminaire National de l'A.E.E.M.B. Dans le cadre de la promotion de l'Islam en milieu scolaire et estudiantin, Dédougou a eu l'honneur d'abriter du 19 au 26 août 1995 le 3e Séminaire National de Formation Islamique de. l'A.E.E.M.B. placé sous le thème "l'Islam face au développement socio-économique". Notons que les 447 séminaristes venus de 25 provinces du Faso et d'Associations estudiantines ou juvéniles de la Côte d'Ivoire, du Mali, du Niger, du Togo et de l'Université Islamique de Médine ont six jours durant, bénéficié d'une formation islamique intense, riche et très diversifiée.
Conversion d'un village animiste à l'Islam. Incroyable mais vrai ! Un petit village du nom de TIBA dans le département de SEGUENEGA (Province du YATENGA) a vu la conversion successive de 49 personnes à l'Islam le 16 juin 1995. Avec cette cascade de conversion, TIBA vient de tourner une nouvelle page de sa vie. Puisse le Très Haut répandre sa Miséricorde sur ces nouveaux convertis.
La Caravane de Da'awa de l'A.J.M.C. et S.E.M.I.C.I. Une Caravane de Da'awa organisée conjointement par l'Association des Jeunes Musulmans de Côte d'Ivoire (AJMCI) et le Secours Médical Islamique de Côte d'Ivoire (SEMICI) s'est tenue à ABENGOUROU à l'Est de la Côte. d'Ivoire du 11 au 16 août 1995. Placée sous le thème : "Islam, préjugés et réalités", cette rencontre a regroupé plus de 300 personnes. Prédicateurs et agents de santé présents se sont attelés au cours de la caravane, les uns à transmettre l'Islam aux populations, les autres à leur apporter une assistance médicale.
Le séminaire national de l'A.E.E.M.C.I. à Bouaké. 500 élèves et étudiants musulmans ont participé du 11 au 19 août 1995 à Bouaké, au Séminaire National de Formation Islamique de l'Association des Élèves et Étudiants Musulmans en Côte d'Ivoire (A.E.E.M.C.I.). Le Burkina a été représenté par l'AEEMB à cette activité qui a regroupé plusieurs associations islamiques de jeunesse de la sous-région.
Une sélection de Ahmad Baro & Fawzi Sogsey.
Tflpptl 005 de septembre - octobre 1993. Société Beijing : L’Afrique au rendez-vous. Depuis l’aube des temps, les femmes ont engagé une lutte en vue de faire valoir leurs droits. Cette fois encore, Beijing sera l’occasion des débats sur la situation des femmes dans le... monde. L’Afrique ne sera pas en marge. Voyons à travers ses lignes la vision de l’Islam par rapport à l’émancipation de la femme occidentale. La conférence de Beijing n'est pas une innovation dans l'histoire de l'humanité car la première du genre s'est tenue du 16 juin au 02 juillet 1975 à Mexico. Des milliers d'hommes et de femmes venus des quatre coins du monde sont appelés à débattre des thèmes tels que l'émancipation de la femme, l'égalité des sexes, le rôle des femmes dans le processus de développement en cours dans le monde entier, etc. Dans le cas particulier de notre pays, environ une cinquantaine de femmes représentant plusieurs organisations ont pu effectuer le déplacement sur Pékin. Rappelons qu'en prélude de ce grand rendez-vous du siècle finissant, s'est tenue l'année dernière la Conférence Africaine des Femmes Ministres et Parlementaires à Dakar. Cette rencontre a permis aux femmes africaines de jeter les bases d'une meilleure organisation de la gent féminine afin que la Participation de l'Afrique soit assez fructueuse pour des lendemains meilleurs. La conférence de Beijing apportera-t-elle un changement réel à la situation des femmes dans le monde ? Attendons de voir les résolutions finales de la Conférence.
Le modèle d'émancipation de l'Occident
Il est aisé de constater que la femme occidentale, modèle de l'émancipation de la femme, n'a pas accédé à la liberté tant prônée par les médias. En témoignent ces images de publicité qui exhibent dans les couloirs de métro (en Europe ou ailleurs) les corps des femmes qui n'ont d'autres buts que de vanter les produits. Cette vision de l'émancipation de la femme n'est pas celle dans laquelle elle peut s'épanouir. Dans ce contexte, la femme ne constitue qu'une simple jouissance pour l'homme. Cette libéralisation s'est faite au détriment de la considération de l'intégrité du genre humain. La société occidentale est faite pour les plus forts. Pour les pays développés, la force se caractérise par le capital. Plus vous en possédez, plus. Vous êtes puissants. C'est ainsi que la femme est sortie de la maison non pour être au service de la société, car elle l'est obligatoirement, mais pour détenir elle aussi un capital, se sentir forte elle aussi au niveau économique et politique et avoir le sentiment d'exister puisque la société tient le capital pour référence.
La vision de l'émancipation en Islam
Il s'avère difficile pour la femme musulmane de servir une société dans une telle logique. Les occidentaux se sont toujours évertués à présenter l'Islam comme étant une religion anachronique, qui s'oppose à une certaine émancipation de la femme. Cependant, l'Islam en tant que civilisation a accordé une place de choix à la femme. En témoigne les propos de Mme Sittor Raghadat Mohamed, Ministre des affaires sociales, de la population, du travail et de l'emploi des Iles Comores, citée dans "L'Observateur Paalga" du 21 au 23 juillet 1995 : "Mon pays est à 100 % musulman. Jusque-là, le problème qui s'est posé, c'est la mauvaise interprétation de la religion." Sinon, l'Islam en soi n'entrave pas l'intégration, l'émancipation et l'épanouissement de la femme. En Islam, le premier devoir de la femme est l'éducation de ses enfants, ce qui ne l'exclut pas de la société. La femme n'est pas privée de son rôle social.
WCŒE TOWANE
BP 314 Ouagadougou
Tel: 34 16 13
Pour cette année scolaire 1995-1996, le Lycée Kidwane sera encore heureux de vous accueillir. Ces classes ouvertes vont de la 6ème à la Seconde. Ce Lycée Kidwane, situé au Secteur 17, non loin de l'Ex-Mairie de Poulinouyou, accorde une place particulière à l'éducation morale (islamique) de vos enfants. Des facilités d'inscription vous seront offertes. Ce Lycée Kidwane, pour l'éducation complète de vos enfants.
La Direction
Dans cette quête effrénée de l'égalité des sexes, les féministes pensent que le législateur doit reconnaître la femme comme chef de famille. D'autres estiment qu'il faut libéraliser l'avortement et les méthodes modernes de contraception. En Islam, nul n'est autorisé à sombrer dans la... Perversion et le plaisir des sens. Cette émancipation à l'occidentale ne doit pas être le modèle identitaire de la femme musulmane. L'Islam a reconnu des droits à la femme, mais aussi des devoirs à l'égard de son époux. Dieu dit à ce propos : "Comportez-vous convenablement envers elles" (Coran 4/19). Et le prophète d'affirmer que le meilleur d'entre les musulmans est celui qui a le plus noble comportement envers sa femme. Le prophète a encore conseillé d'user de modération avec les femmes, ce qui aboutit au respect de la particularité de la femme.
Dans le système de la création, toute chose a sa raison d'être, ce qui lui donne sa spécificité. La femme n'est pas inférieure à l'homme. Elle ne lui est pas non plus égale, elle est tout simplement différente de l'homme. La supériorité aux yeux de Dieu, c'est la foi. Dieu a équitablement réparti les rôles en confiant plus particulièrement le domaine de l'éducation à la femme et à l'homme l'entretien de la famille. Seule une étude objective de l'Islam permettra de... comprendre que la femme musulmane est émancipée depuis le 7ème siècle de l'ère chrétienne. Sacandé Kassouni. 4 — „,.„__„ Z'9ppel U°005 de Septembre-Octobre 1995 Dossier Le miracle du Coran On a toujours voulu opposer Islam et science ; comme si les deux termes étaient antagonistes. À vrai dire, il est le fait d’esprits mal intentionnés ou sous-informés qui ne veulent voir en l’Islam qu’une religion ascientifique, rétrograde ; en retard sur l’ère moderne, etc. Aujourd’hui, les diverses découvertes scientifiques, les vérités sociologiques et économiques confirment le caractère miraculeux du Coran qui énonçait 14 siècles auparavant ce que nous savons aujourd’hui. Le physicien tunisien Bachir Turki parle “d’anticipation coranique sur notre époque”. Pour comprendre le caractère miraculeux du Coran, il est important de se situer dans le contexte arabique du 7e siècle. Les Arabes étaient des poètes réputés. La Perse et la Bysance étaient au devant des sciences et techniques. Comment un berger illettré de ce désert... Arabique aurait-il pu de son propre gré affirmer des vérités aujourd’hui incontournables. Au regard de cette interrogation... notre dossier.
Sur le plan scientifique, le poids du saint Coran sur l’étude scientifique de l’univers reste un fait unique dans la littérature mondiale religieuse. Il attire régulièrement notre attention sur tous les phénomènes naturels qui nous entourent. Il rappelle régulièrement aux musulmans que leur devoir consiste à parfaire leurs connaissances scientifiques. Il insiste régulièrement sur la vérité inconnue, du monde pré-coranique, que tout ce qui provient de la nature sert l’homme et qu’il doit faire en sorte que ces liens soient mis en valeur.
Il nous supplie d’étudier l’organisme humain et ses fonctions, tout comme ceux de l’animal et des plantes, donc toutes les questions de biologie. Il nous prie d’étudier l’ordre de la nature et les propriétés générales de la matière et des effets de l’énergie sur elle : la physique moderne. Il nous pousse à étudier la... structure et la constitution minérale de notre globe, les différentes strates qui le composent, l’évolution de la matière organique, etc. c’est-à-dire la géologie. Il encourage l’étude des propriétés des substances et composés ainsi que leurs lois de combinaisons et de réactions, à savoir la chimie moderne. Il nous incite à étudier la description générale de la terre, ses aspects physiques : mers, fleuves, montagnes, plaines, etc., les minéraux, les plantes, et le règne animal, ainsi que les répartitions politiques : la géographie. Il stimule l’étude des motifs de l’alternance du jour et de la nuit, des variations saisonnières, du mouvement des planètes et autres phénomènes célestes : l’astronomie. Il nous encourage à l’étude des vents, de la formation et de l’évolution des masses majeures, de la pluie et autres phénomènes identiques : la météorologie. Soumission à la loi de Dieu. L’univers à toutes les échelles ne peut être le fruit du hasard ou d’un quelconque rapport de forces matérielles. “Du microcosme au macrocosme, de la matière inerte à la matière vivante, de l’atome à la galaxie, de la cellule à l’homme, il est régi par des lois immuables. Une pierre dans sa chute, une plante dans sa croissance, un animal dans ses instincts grégaires, les galaxies dans leurs courses, les végétaux dans leur photosynthèse, les vents dans leurs cycles, la cellule dans son métabolisme, sont soumis à la loi de Dieu. Ils sont donc musulmans. C’est dans ce sens que le Coran dit que l’univers tout entier est musulman. Près de 750 versets, soit 1/12 du Coran, sont consacrés à l’exhortation de la recherche scientifique, l’étude et l’observation des phénomènes de la nature. Sans être un traité scientifique, le Coran se présente comme une symbiose des sciences allant de la physique à l’astronomie en passant par les complexes lois de la reproduction humaine, animale et végétale. Le soleil et la lune. “Dieu est celui qui fit du soleil une lumière et de la lune, une clarté. Coran 10/5. “Dieu créa sept cieux en couches et il y a placé la lune comme clarté et le soleil comme un flambeau”. 71/15-16. Comme on le sait de nos jours, le soleil est une masse incandescente et source de lumière, et la lune (évoquée 27 fois dans le Coran) ne joue qu’un rôle de réflecteur des rayons du soleil. Ce n’est pas un berger du 7e siècle qui pouvait faire la différence entre ces deux notions. Les versets qui parlent du soleil évoquent aussi sa destinée finale. Le Coran nomme “Mustaqqar” le terme final du soleil. L’astronomie moderne le situe parfaitement et lui a donné le nom d’apex solaire. Le point commun entre le fait coranique et la découverte scientifique est l’existence d’un terme final du soleil.
Le couplage de toutes choses. “Nous avons créé un couple de chaque chose. Peut-être réfléchirez-vous ?”. Coran 51/49. Selon le Coran, tout ce qui existe dans l’univers, qu’il soit vivant ou inerte, obéit à la règle du couplage. Si cette règle paraît évidente dans le règne animal et Végétal, elle n’a été en revanche vérifiée pour les choses inertes que récemment grâce au microscope et à la découverte de l’atome. Tous les éléments de l’univers existent en couples. La science et l’observation quotidienne confirment cette donnée : flux-reflux ; mâle-femelle ; nuit-jour ; doux-amer ; action-réaction ; lumière-obscurité ; chaud-froid, etc. L’unicité est donc l’apanage exclusif de Dieu. Lui seul existe dans l’absolu. Il est 1. Mais 1 est différent du 1 mathématique et arithmétique. Tous les éléments de l’univers sont voués à la disparition. La science n’a jamais garanti l’éternité d’une chose. Tout doit évoluer vers quelque chose... un point final. Quand l’appel du 5 septembre-octobre 1995. Dossier, bien même on ne le nomme pas. L’Occident scientifique, présuppose malgré elle, l’existence de Dieu. C’est en ce sens que la profession de foi musulmane (il n’y a de divinité qu’Allah) est vérité scientifique de premier ordre. Tout ce qui est autre que Dieu n’existera plus. “Tout ce qui... existe doit disparaître. Seule subsistera la face de ton seigneur, pleine de majesté et de noblesse”. Coran 55/26-27. C’est à Dieu que tout retourne. Cette formule du “Masir” exprimée plus de 30 fois dans le Coran marque une orientation. C’est l’élan de la création toute entière par phases et métamorphoses vers la source créatrice qu’est Dieu.
Au-delà de ces deux faits, le Coran abonde d’autres vérités aujourd’hui confirmées par la science : la rotondité de la terre (27/88 ; 39/5) ; la mouche (22/73) ; le langage des abeilles (16/68-69) ; la séparation des mers (25/53) ; le miracle des extrémités digitales (75/4). Le Coran est un miracle pluridimensionnel. Il s’inscrit dans la droite ligne de la volonté d’Allah de montrer ses signes aux humains. “Nous leur montrerons nos signes dans tous les horizons et en eux-mêmes jusqu’à ce qu’ils leur deviennent manifeste que c’est la vérité”. Coran 41/53.
Sans nul doute, le Coran n’est pas l’œuvre d’un humain. S’il l’était, on y trouverait à coup sûr des failles. Dieu lance le défi aux hommes et aux djinns d’apporter quelque chose de semblable au Coran. (Coran 2/24-25 ; 17/88). Le Coran est une révélation divine, mais à dimension humaine. Car il s’adresse à l’espèce adamique dans sa diversité. C’est le plus grand miracle du prophète Mouhammad (saw). La lecture envoûtante et suave, la richesse thématique, la tonalité plurielle, la beauté stylistique, le lyrisme brisant le cadre spatio-temporel, les images et symboles évocateurs font du Coran un miracle littéraire également. En un mot comme en cent, le Coran n’est la parole d’aucun être humain. C’est la parole de Dieu.
Coran et spiritualité. L’homme est corps et esprit, âme et matière. C’est pour avoir oublié cette vérité première que notre société a produit des anormaux et des déséquilibrés. L’équilibre naturel de l’espèce adamique réside donc dans la parfaite symbiose de l’esprit et du corps. Notre société ayant élevé la matière et ses dérivés au rang de divinités, il s’en suit inéluctablement un vide spirituel et une sécheresse. de l’âme. Le Coran, référence suprême du musulman, s’adresse à l’être humain dans sa totalité. Il parle à son âme et à son corps. Dans le domaine de l’âme, Dieu affirme qu’ils ont “des cœurs, mais ils ne saisissent pas le sens des choses ; ils ont des yeux, mais ils ne voient pas clair ; ils ont des oreilles, mais n’entendent pas. Ceux-là sont comme des animaux. Pire, les animaux leur sont supérieurs. Ils sont insouciants”. Coran 7/169. Dieu assène encore cette vérité : “Il y a une maladie dans leurs cœurs. Dieu en rajoute à cette maladie”. Coran 2/10. “Ce ne sont pas les yeux qui sont aveugles, mais les cœurs qui sont dans les poitrines”. Coran 22/46. Quand le cœur est malade, on devient sourd, muet, aveugle et handicapé spirituellement. C’est ce néant spirituel qu’évoque le Coran. C’est la raison qui justifie la lutte permanente pour purifier l’âme.
Tarifs Publicitaires 1 1/2 1/4 1/8 page : page : page : page : 1 page publi-reportage : À son stade premier, l’âme incline vers le mal. “L’âme incline vers le mal. Sauf celui à qui Dieu a fait miséricorde. Il est certes pardonneur et miséricordieux”. Coran 12/53. L’âme a donc besoin d’être guidée. Cette synthèse entre le désir de s’épanouir et les mauvais penchants de l’âme conduit à une âme qui blâme, en cas de non-conformité avec les prescriptions : “Je jure par le jour de la résurrection, je jure par l’âme qui blâme”. Coran 75/1-2. Une âme qui blâme a conscience du bien et du mal. Elle aspire au bien pour ne plus avoir de remords. Aussi, c’est l’étape de la purification. “Celui qui purifie son âme aura gagné. Celui qui la corrompt sera perdant”. Coran 91/8-9-10. La quatrième étape est l’âme de la rectitude. Cette âme est l’amie de Dieu. “Ceux qui ont dit : Notre Seigneur est Dieu et ont adopté la rectitude, les anges déferlent sur eux en leur disant : N’ayez aucune crainte, ni aucune affliction. Nous sommes vos amis ici-bas et dans l’au-delà”. Coran 41/30-31. Un ami ne saurait mécontenter son ami. Il l’aime sincèrement. Ce dernier stade de la purification de l’âme, la conduit au paradis. “O toi âme apaisée, agréée et qui agrée, entre parmi mes serviteurs, entre dans mon paradis”. Coran 89/27-30.
Tiemtoré Tiégo 75 000 F CFA 40 000 F CFA 20 000 F CFA 10 000 F CFA 100 000 F CFA. “Si nous avions fait descendre ce Coran sur une montagne, tu aurais vu s’humilier et se fendre par crainte de Dieu. Ces paraboles, nous les citons aux gens afin qu’ils réfléchissent”. Coran 59/21.
Tiemtoré Tiégo. L'Appel, c'est des tarifs étudiés pour vos annonces 01 BP 5716 Ouagadougou 01.
Septembre - Octobre 1995. Dossier Le Coran et la formation de l’univers.
Le Coran présente en deux (2) versets une synthèse des phénomènes qui ont constitué le processus fondamental de la formation de l’univers. Explications détaillées sur le phénomène.
Sourate 21, Verset 30. “Les incrédules n'ont-ils pas vu que les cieux et la terre formaient une masse compacte ? Nous les avons séparés et nous avons créé à partir de l'eau, toute chose vivante. Ne croiront-ils pas ?”.
Sourate 41, Verset. 11. “Dieu ordonna au prophète de dire après une invitation à la réflexion au sujet de la création de la terre : “Par ailleurs, (Dieu) se tourna vers le ciel alors qu'il était fumée et il lui dit ainsi qu'à la terre...”. Ces deux versets nous enseignent qu’au départ était une masse compacte qui se serait séparée et au moment de cette séparation, le ciel se présentait comme une fumée. Il faut interpréter le mot fumée comme une masse gazeuse avec de fines particules qui peuvent appartenir aux états solides et même liquides de la matière, à une température plus ou moins élevée. Comme Dieu nous le dit dans le saint Coran : “Voilà le livre dont il n'y a point de doute, une guidance pour les pieux” ; Coran 2/2. Et Dieu nous interpelle dans le Coran en ces termes : “Certes nous avons fait descendre le livre pour ceux doués d'intelligence”. Ainsi, il apparaît clairement que le Coran nous interpelle à la réflexion dès la lecture du moindre verset. Afin de répondre à cet appel de Dieu, et de mieux cerner la... Dimension scientifique des deux versets précités, rappelons les données de la science moderne sur la formation de l’univers. Il est indéniable qu’on ne peut relater l’histoire de l’univers sans parler de la théorie du big bang, c’est-à-dire le “grand boum”. Elle est unanimement admise aujourd’hui par la communauté scientifique internationale.
1 - Au commencement de l’univers actuel, toute la matière céleste (étoiles, planètes, poussières, nuages cosmiques, etc.) était concentrée dans un atome d’une densité quasi infinie. Cet atome hyperdense explosa : ce fut le big bang. Les astrophysiciens identifient cet atome ultra dense à une masse gazeuse composée principalement d’hydrogène et en partie d’hélium en rotation lente.
2 - Pendant un dix-millième de seconde après le big bang, la température fut très élevée : 10^13 °K (10 000 milliards de degrés). À cette température, l’univers est composé de rayons gamma (radioactifs) et de particules lourdes, qu’on appelle des protons, des neutrons et des mésons. Les neutrons constituent les noyaux des atomes ; les mésons forment les rayons cosmiques. Protons et neutrons, immobilisés dans l’espace, forment la matière de l’univers, toujours très condensée : sa masse spécifique est alors de 2,1 kg/cm³, soit 200 millions de milliards de milliards de kg par centimètre cube.
À la fin de la première seconde après le big bang, la température s’est abaissée jusqu’à 5 milliards de degrés (5 × 10^9 K). Il n’y a plus assez d’énergie pour produire des particules lourdes ; et il se forme des particules légères (électrons).
Pendant les 99 secondes qui suivent, la température de l’univers tombe graduellement à un milliard de degrés (10^9 K). Il n’y a plus assez d’énergie pour produire de la matière et il ne reste plus, dans l’univers, que du rayonnement et la matière fournie aux stades précédents (protons, neutrons, électrons pour l’essentiel). Les protons sont des noyaux d’atomes d’hydrogène. Certains fusionnent deux à deux et constituent des atomes d’hélium. Les 700 secondes qui suivent, la température passe de 10° K à 10° K (100 millions de degrés). Tous les noyaux atomiques constituants la matière actuelle sont formés.
6 - La sixième phase est la plus longue : elle dure un million d’années ; la température de l’univers tombe peu à peu à 1 000° K. Les électrons ont rejoint les noyaux atomiques ; les atomes sont constitués et au complet.
7 - Nous entrons alors dans la dernière phase de l’histoire de l’univers. La température est maintenant inférieure à 1 000° K. Au début de cette phase, il y a 15 à 20 milliards d’années, les atomes, neutres et isolés dans l’espace, se groupent tandis que se poursuit l’expansion de l’univers. Dans le courant du premier milliard d’années, ils donnent naissance à d’immenses ensembles de matières, de galaxies, qui s’éloignent les unes des autres (récession des galaxies). Puis, dans les galaxies, la matière se condense localement : naissent alors les étoiles. On peut alors résumer le processus général de formation du système solaire. comme suit : - Condensation et contraction d’une masse gazeuse en rotation, séparation en fragments laissant en place, soleil et planètes dont la Terre. Il faut remarquer qu’il n’y a pas eu de succession dans la formation d’éléments célestes comme le soleil et dans celle des éléments terrestres, il y a eu seulement un parallélisme évolutif avec identité d’origine. La formation du système solaire se serait déroulée un peu plus de 5 milliards d’années après celle des galaxies. - L’explosion primordiale a donné lieu à un rayonnement de très haute température. 10 milliards d’années plus tard, la température de l’univers, dans toutes les directions, est tombée à 3° K : C’est ce qu’on nomme rayonnement thermique de l’univers. On dit qu’il est isotrope. L’étude de la radioactivité naturelle permet de situer l’âge de la Terre et le moment de la formation du soleil à 4,5 milliards d’années, avec une précision de 2,2 %. Si nous réfléchissons comme le Coran nous le demande, nous constatons que les savants n’ont fait que Confirmer ce que le Coran avait décrit il y a 14 siècles. Le Coran ne donne certes pas les détails sur l’histoire de la formation de l’univers, mais il nous donne des éléments à partir desquels nous pouvons accéder à une connaissance plus approfondie de notre planète. En guise de conclusion, nous pouvons dire que la révélation démontre à elle seule que l’origine divine du Coran ne souffre d’aucun doute. Car, on ne peut pas croire que le prophète Mouhammad (saw) possédait au 7e siècle la faculté de concevoir de tels phénomènes et prendre du coup tant de siècles d’avance sur les astrophysiciens les plus réputés. Compte tenu des connaissances de l’époque, seul le créateur était à même de dévoiler les mécanismes qui débouchèrent sur la naissance de l’univers.
Issa ZERBO. FAST Université Ouaga. Septembre - Octobre 1995
L’Islam et l’Occident : La naissance. À sa naissance, l’Islam a sauvé le monde de la décadence généralisée et du chaos car les grands empires se... Désintégraient : Byzantin, Sassanide, Inde... Après sa naissance, l'Islam a dominé le monde pendant plus de cinq siècles. Le Coran, en proclamant la transcendance de Dieu, a donné aux hommes la conscience de leur dimension proprement humaine. Puis ce fut la décadence totale du monde musulman avec la chute de l'empire ottoman, précédée par la défaite du christianisme face aux laïcs. Depuis ce temps, l'humanité est dominée et dirigée par des idéologies dont la caractéristique principale est la méconnaissance de la dimension spirituelle de l'homme et donc le rejet de Dieu. Depuis ce temps aussi, cette même humanité est à la recherche de sa place réelle dans la gestion de la destinée de l'humanité.
Depuis sa victoire sur le communisme, l’Occident ne nourrit plus qu’un seul rêve : asseoir son hégémonie complète et définitive sur le monde à travers la réalisation de ce qu’il appelle “le nouvel ordre mondial”. Mais ce nouvel ordre dont parlait le Président américain à la veille de la victoire des alliés occidentaux... Face à l’Irak, ce “nouveau monde”, les occidentaux entendent le construire seuls et le diriger selon leur idéologie et leur idéologie seule. “Plus personne n'a le droit de venir jouer un rôle dans la cour des grands.” “Laissez-nous conduire seuls le bateau parce que nous sommes les mieux placés.” Ainsi pourrait-on résumer en substance le message qui est lancé à tous ceux qui osent vouloir regarder le monde avec des lunettes autres que celles de l’occident.
Le message s’adresse particulièrement à l’Islam qui, depuis qu’il a franchi les frontières asiatiques pour aller s’établir en Espagne européenne, est considéré comme un ennemi juré de la civilisation occidentale judéo-chrétienne. Les croisades et leur cortège de barbaries en sont la plus parfaite illustration. Depuis que l’occident a réussi à détruire l’empire turc ottoman et à décapiter le califat, il ne veut plus entendre parler de Dieu et pas davantage d’Islam en Europe. Le culte du matériel et la négation de la vie sont les seules valeurs que la... civilisation occidentale a institué et entend maintenir sur le vieux continent. L’Islam et l’Occident : La confrontation permanente. Dans sa confrontation avec l’Islam, l’Occident n’a pas oublié la force idéologique de cette religion et sa facilité à conquérir les esprits fertiles (rappel de la campagne d’Espagne). Pour donc empêcher les musulmans de revenir sur le devant de la scène, la lutte permanente a été conçue et instituée. Le fait que l’Islam soit la cible privilégiée après le communisme n’est donc guère surprenant. L’Islam est (et il n’y a aucun doute à cela) aujourd’hui l’ennemi numéro un de l’Occident et tout est mis en œuvre pour déstabiliser les pays musulmans et étouffer toute tentative de retour des musulmans vers la vraie religion. Les preuves sont légion : Plus de 2/3 des conflits de ces derniers temps à travers le monde ont opposé soit des musulmans à d’autres religions (Indes, Bosnie, Palestine) soit des musulmans entre eux (dont une partie est généralement soutenue par l’Occident). (Algérie, Iran, Irak, Guerre du Golfe). Toutes ces barbaries et crimes sont créés et entretenus par les occidentaux pour mieux présenter l’Islam comme une religion ennemie de la paix, du progrès, de la modernité et surtout de la démocratie. L’histoire des rapports Islam/Occident après 14 siècles se conte malheureusement aujourd’hui à travers de sombres pages tachetées de sang. Trop de peuples y ont souffert pour être tout simplement des musulmans.
En Afrique, les marabouts ont payé un lourd tribut pendant la période coloniale. Les écoles coraniques et toutes les institutions du continent noir ont été purement et simplement balayées par la colonisation.
En Asie, l’Iran a peiné pendant huit ans pour pouvoir sauvegarder sa révolution islamique dans une horrible guerre avec l’Irak armée et entretenue par l’Amérique et ses alliés. Plus récemment, la coalition occidentale qui a mis fin aux aventures de l’Irak dans le Golfe maintient encore jusqu’à ce jour plus de 15 millions d’Irakiens dans la misère. par embargo. On n’oubliera pas d’ajouter à cela l’humiliation que subit le peuple palestinien musulman, chassé de ses terres par des juifs armés et soutenus par l’Occident. Dans le Maghreb, la Libye, après avoir été bombardée le 15 avril 1986 par les Américains, est soumise aujourd’hui à un embargo après avoir reçu sur le dos tous les accidents d’avions survenus ces dernières années. En Algérie, la France arme, soutient et entretient un régime qui, après avoir annulé des élections organisées et gagnées à la régulière, est en train d’exterminer son propre peuple taxé de fondamentaliste, et ce au nom de la démocratie. L’Égypte et la Tunisie ne sont pas en reste. Ils sont engagés dans la même logique de suppression de tout ce qui symbolise le retour à l’Islam. En Europe, les musulmans de Bosnie sont en train d’être exterminés tandis que le monde entier attend un procès semblable à celui de Nuremberg pour juger les Serbes reconnus coupables de purification ethnique. La petite Tchétchénie à majorité musulmane a été Littéralement rasée par la Russie sous le regard indifférent des chantres occidentaux des droits de l’homme. On n’oubliera pas également la lutte sans merci engagée par la France contre ses propres filles devenues musulmanes, mais obligées de déposer une partie de leur Islam à la maison pour pouvoir se rendre à l’école.
L’interdiction du foulard islamique est aussi accompagnée de rafles incessantes opérées par la police française dans les mosquées de France, refuges supposés des islamistes, ennemis de la modernité et de la démocratie. La liste des pays ou régions du monde où les hommes ont souffert et continuent de souffrir à cause de leur appartenance à l’Islam est longue, du fait de l’Occident.
L’Occident doit se ressaisir. L'APPEL, c'est des tarifs étudiés pour vos annonces et abonnements.
Mais pourquoi cette haine viscérale de l’Occident à l’égard de l’Islam ? Pourquoi cette volonté farouche de détruire tout ce qui est ? Islamique ? Certes, il faut chercher certaines raisons de cette haine dans l’ignorance des valeurs réelles de l’Islam par la civilisation occidentale. L’Occident n’a jamais fait l’effort (ni même eu la volonté) de percevoir le caractère tolérant et pacifique de cette religion, qui ont été des facteurs très déterminants dans sa rapide propagation. Ces mêmes valeurs expliquent encore de nos jours l’engouement de nombreux hommes pour l’Islam.
Mais, il faut surtout voir dans ce cynique comportement de l’Occident à l’égard de l’Islam une volonté délibérée de chasser tout ce qui relève du spirituel de la terre. L’Occident est en effet conscient que la seule force capable de lui résister et surtout de mettre fin à son hégémonie de cinq siècles est celle de l’Islam, fondée sur Dieu. L’Islam représente bien cette force, car le christianisme a perdu de sa valeur puisque l’Occident lui-même est supposé être chrétien. La civilisation occidentale a aussi et surtout montré son incapacité à assumer le devenir de. L’humanité et Roger Garaudy a su choisir les termes pour le dire : "Après 5 siècles d'hégémonie sans partage de l'Occident, le bilan peut se résumer en 3 chiffres. En 1982, avec près de 600 milliards de dollars de dépenses militaires, 4 tonnes d'explosifs sont placées sur la tête de chaque habitant de la terre, tandis que dans la même année, 50 millions de personnes sont mortes de faim dans ce qu'il est convenu d'appeler le 1/3 monde." Il est urgent que l’Occident comprenne que son attitude à l’égard de l’Islam est injuste et constitue une menace pour la stabilité du monde. Il est hypocrite de continuer à vouloir conduire seul le destin de l’humanité avec des valeurs qui l’amèneront inéluctablement vers sa fatale destruction.
Hassane Aziz.
Malcolm X : Tout un symbole
Malcolm Little, Malcolm X, Malik El-Shabazz ; trois noms pour désigner un seul homme. Disons plutôt un symbole. Trois noms qui résument aussi la vie d'un homme. Une vie marquée par une jeunesse difficile, auréolée par un engagement total pour la Réhabilitation de l'homme noir et couronnée par une adhésion à la cause de l'Islam et à la lutte contre la discrimination raciale. Bref, trois noms pour mieux comprendre l'existence d'un homme qui écrivait dans son autobiographie : "Toute ma vie a été une chronologie de changement".
Sa jeunesse. Malcolm X est né le 25 mai 1925 à Omaha, au Nebraska, sous le nom de Malcolm Little. Il connut une enfance difficile et passa sa jeunesse à traîner dans les rues de Boston et de New York. Très tôt, Malcolm Little versa dans la drogue, le vol, l'escroquerie et le cambriolage qui étaient les seuls repères des jeunes noirs, dans cette Amérique ségrégationniste où le Ku Klux Klan avait le vent en poupe. Malcolm, dès sa tendre enfance, se sentit en marge de cette "société ignoble" qui ne pouvait pas arrêter d'opprimer, de mépriser et de marginaliser les noirs. Témoin, dès son jeune âge, de l'attaque et de l'incendie de la maison de ses parents par le Ku Klux Klan, ce groupe blanc d'extrême droite d'une triste notoriété. Malcolm avait fini par se convaincre que l'homme blanc était un diable. Son rêve fut dès lors, la lutte pour la libération de la "Nation Noire" du joug de l'oppresseur blanc. Mais, à peine sa vingtième année sonnée, Malcolm Little allait connaître la prison à la suite d'un cambriolage.
Sa vie carcérale et sa conversion à l'Islam. Malcolm Little, pendant qu'il purgeait sa peine de 10 ans d'emprisonnement pour vol, entra en contact avec l'Islam propagé par Elijah Muhammad. Cette conversion transforma considérablement ce jeune homme dont la société américaine avait rempli le cœur de haine et de sentiment anti-blanc et anti-intégration.
Il disait à propos de cette nouvelle vie : "J'ai trouvé Allah et la religion islamique et cela transforma considérablement ma vie". "Je m'émerveille encore de la rapidité avec laquelle ma précédente façon de concevoir la vie s'est enfuie de moi, comme la neige tombant d'un toit. C'est comme si quelqu'un d'autre que je connaissais avait vécu une vie d'escroquerie et de crime. Je "Je serais effrayé de me voir penser d'une façon lointaine à ma personne précédente comme celui d'un étranger." L'Islam avait métamorphosé Malcolm. Mais sa détermination pour l'épanouissement de la nation noire était constante. Il ne se doutait pas un seul instant que son combat pour son peuple était intimement lié aux aspirations de sa nouvelle religion : l'Islam. "Chaque fois, disait-il, qu'une religion ne me laisse pas me battre pour mon peuple, je dis à l'Enfer que c'est la raison pour laquelle je suis un musulman."
Des enseignements d'Elijah Muhammad, Malcolm, à l'instar de plusieurs militants de la "Nation de l'Islam", épousa très vite l'idée que les noirs étaient originaires d'Afrique où ils furent capturés, expédiés, puis vendus en Amérique comme esclaves, par des commerçants blancs chrétiens. Convaincu en outre que leur culture et leur religion originales étaient musulmanes, Malcolm comprit que les noms de famille que les noirs portaient leur avaient été donnés par leurs maîtres. Pour exprimer Son affranchissement des griffes de l'oppresseur et donner par là même une nouvelle image de soi-même, Malcolm remplacera son nom de famille par "X". Malcolm X, s'appellera-t-il désormais. Lorsque Malcolm X se convertit à l'Islam, le test le plus difficile auquel il fit face était l'accomplissement de la prière. Le fier homme qu'il était ne s'était en effet jamais prosterné ou agenouillé pour une cause noble : "Forcer une serrure pour cambrioler la maison de quelqu'un était le seul moment où mes genoux se pliaient". Mais cette époque était à jamais révolue. X avait tourné une nouvelle page de son existence. Il devait désormais s'agenouiller, se prosterner même, parce qu'il avait accepté d'être musulman, c'est-à-dire un soumis de Dieu : "Je devais me forcer à plier les genoux. Et des vagues de honte et d'embarras me tentaient à faire demi-tour. Encore et encore, je devais me forcer à revenir dans la posture de Dieu". Malcolm devait ainsi inverser le mouvement régressif de son caractère d'antan. Il devait Développer ce qu'il avait de progressif dans son caractère, dans sa personnalité et tout ceci dans les limites de l'Islam. Cela n'était pas chose aisée, car il fallait qu'il se donne tout entier à l'Islam. C'est ce qu'il fit en se rendant au pèlerinage à la Mecque.
À suivre au prochain numéro. Sources : Malcolm X (Dépliant A.MA.) Sharif Souley.
L'Appel n° 005 de Septembre-Octobre 1995
Appel des lecteurs
Le livre blanc sur la répression en Algérie (1991-1994)
Le livre blanc sur la répression en Algérie (1991-1994) ou l'histoire de la tragédie d’un peuple est un recueil de centaines de témoignages collectés par le Comité Algérien des Militants Libres de la Dignité Humaine et des Droits de l’Homme, édité par Hoggar en Suisse en 1995. Dédié aux victimes du terrorisme d’État en Algérie, ce livre de 224 pages réparties en trois chapitres interpelle toute conscience demeurée humaine par les faits qui y sont révélés. Dans sa préface, l’éditeur note que l’Algérie n’a jamais été meurtrie par une... crise aussi grave que celle vécue en ce moment. Selon les mots de M. Ali Yahia Abdenour rapportés dans la préface, il s’agit de la volonté d’un pouvoir qui “veut un règlement de compte à huis clos avec le peuple” sans images, sans témoins, sans traces. L’introduction fait la genèse de la violence d’État en Algérie par un rapide survol des étapes qui permettent de mieux comprendre la “nature du régime militaro-fasciste en place actuellement en Algérie”. Un tour d’horizon est fait sur les coups d’États militaires successifs qui vont donner naissance à un “régime à double facette” : une apparente avec des technocrates marionnettes à la solde des militaires qui constituent l’autre facette, cachée, mais qui est le principal centre de décision. Les propos de Mouhammad Harbi (historien) sur l’armée algérienne sont illustratifs. “Si chaque État dans le monde a une armée, en Algérie, l’armée a son État.” Cette répression aveugle qui rappelle celle des colons durant la guerre de libération est aujourd’hui l’œuvre de ceux. qui sont censés protéger le peuple et qui, depuis 1962, l’oppriment. Il a fallu attendre le 05 octobre 1988, suite à la répression sauvage qui laissera sur la chaussée plus de 600 enfants et adolescents, pour qu’il y ait un début d’ouverture démocratique rapidement refermée. En effet, suite aux victoires écrasantes du FIS aux élections municipales de juin 1990 et législatives du 26 décembre 1991, les militaires, sentant "leur pouvoir leur échapper", le reprennent par un coup de force le 11 janvier 1992. Boudiaff sera trompé et utilisé comme technocrate marionnette avant d’être exécuté. Ce régime fera 18 000 prisonniers politiques et, avec l’état de siège, des camps de concentration seront ouverts à 2 000 km d’Alger où seront déportés les élus des municipales, départementales et législatives. La torture devint alors systématique dans les centres de détention (commissariats de police, brigades de gendarmerie...). Les méthodes les plus abominables sont utilisées (chiffon, sodo-misation, courant sur les parties). sensibles, arrachement des ongles, de la barbe, bastonnade, brûlures par mégots, chalumeau et fer à souder, suspension au plafond, perceuse électrique) pour amener les membres, les sympathisants ou de simples citoyens à reconnaître des faits qui leur sont dictés et à signer un procès-verbal les yeux bandés.
Le premier chapitre du “livre blanc sur la répression en Algérie (1991-1994)” est consacré à une présentation des tribunaux d’exception, des prisons et des camps de concentration. Les prisons sont non seulement surpeuplées et sales, mais la torture morale y est présente sous forme d’insultes, d’obscénités de toutes sortes. On empêche les prisonniers de dormir en leur versant de l’eau dans les cellules. En plus, une interdiction est faite de lire le Coran à haute voix, de faire l’appel à la prière en commun. Les habitations sont constituées de simples tentes sans infrastructures d’accueil, ni conditions d’hygiène. Les déportés faisaient leurs besoins en plein air sous les rires moqueurs de leurs gardiens. Les Déportés jeûneront tout un mois de Ramadan dans ces camps. Parmi ces camps, on peut citer Reggane, Ouargla, Ain Salah... et Ain Miguel qui, seul, persiste après les pressions de l’opinion internationale avec 650 déportés. Ce chapitre renferme également des listes non exhaustives de détenus et de condamnés à mort par les tribunaux d’exception, en plus de témoignages sur les conditions inhumaines de détention.
Le chapitre II, consacré aux exécutions sommaires, assassinats, blessés, disparitions, présente des listes de victimes et des témoignages poignants sur la sauvagerie du régime militaire. Tout le peuple y passe : hommes, femmes, enfants, vieillards de toute catégorie professionnelle. On note ainsi que le plus jeune blessé, Mouhoud Hayat, âgé de 9 ans, a été mortellement atteint avec sa grand-mère âgée de 60 ans à Larbaa le 15 janvier 1994 à 16 heures. Le plus jeune mort, Bougandoura Djamal, 15 ans, est mitraillé à la sortie de la boulangerie de son village à Khémis El Kechna le 28 avril 1994. Le plus vieux... Laouid Abdelhamid, 72 ans, est exécuté en même temps que son petit-fils Laouid Nabil, 20 ans, dans l’Oued voisin du village de Ben-Zerga, encerclé par les blindés dans la nuit du 12 décembre 1993. On se croirait dans un film dont le titre pourrait être “Gangstérisme d’État en Algérie”.
Le chapitre III révèle l’horreur qui se déroule dans les centres de détention sous la forme de tortures systématiques aboutissant souvent à la mort. Le pouvoir militaire, par la torture systématique et les exécutions, s’oppose à une volonté populaire de changement par le feu, le sang et la mort. On peut s’interroger sur l’exactitude de ces témoignages, mais les indications données sur les victimes (nom, prénom, domicile, âge, adresse professionnelle, date et lieu d’arrestation, lieux de détention et/ou de torture, méthodes de torture, le numéro d’écrou quand on est condamné...) ne laissent aucun doute. Ces indications permettent de vérifier les faits chez les rescapés parmi les combattants pour une “Algérie souveraine, démocratique”. et sociale dans le cadre des principes islamiques”. Ibn Babacar. Hiroshima, 50 ans déjà... 6 Août 1945, 6 Août 1995, il y a 50 ans déjà quand la population d’Hiroshima se réveillait sous le plus grand déluge de feu que n’avait jamais connu la terre des hommes auparavant. La première bombe atomique venait d’être lâchée sur Hiroshima, la ville japonaise qui ne réalisera l’expérience de la destruction à grande échelle que bien plus tard. 140.000 morts, nous disent les chiffres officiels. La progéniture d’Adam venait de connaître l’expression de la plus grande faiblesse humaine. L’humanité qui croyait avoir atteint un niveau considérable de développement, venait d’enregistrer l’un de ses plus graves accès de folie. L’une des catastrophes les plus meurtrières organisées et perpétrées par des hommes contre leurs semblables. Ce furent des moments indescriptibles, inouïs, apocalyptiques même. Des moments qui, loin de subir les effets du temps qui passe, traînent dans la mémoire collective comme une tare congénitale. Venant qui naît, avant de devenir un “loup pour les autres hommes” ou défenseur de leurs droits, frissonnera à l’écoute de l’histoire d’Hiroshima et de Nagasaki et condamnera a priori cet acte ignoble. Un demi-siècle après cette hécatombe, les mêmes interrogations reviennent sourdement à l’esprit. Pourquoi l’espèce humaine est-elle si encline à s’auto-détruire ? Quelles raisons secrètes ont sous-tendu le recours des États-Unis à l’arme nucléaire ? L’expérience nucléaire valait-elle vraiment la peine d’être tentée par le président Harry Truman alors que la capitulation du Japon était une question de jours après la défaite de l’Allemagne, son puissant allié ?
Ces questions ne manquent pas de susciter la polémique au sein de l’opinion publique nipponne et même internationale. Dans tous les cas, l’héritage que les témoins de cette honteuse parenthèse historique préparent à leur progéniture promet d’être plus douloureux un jour. Tant d’années après, l’humanité ne semble pas regretter Hiroshima et Nagasaki. Au contraire, les acteurs, ne cessent d’embellir cette horreur. Pire, ils continuent par leurs agissements d’en faire un petit maillon d’une chaîne qui s’allonge infiniment au regard des intérêts égoïstes grandissants. La Somalie, la Bosnie, la Tchétchénie... sont autant d’exemples qui confirment l’animalisation de l’espèce humaine et rappellent la destruction d'Hiroshima. 50 ans après, l’humanité ne redoute pas seulement un autre Hiroshima, mais craint de disparaître du fait de s’être donné les possibilités. Ceux qui ont détruit Hiroshima sont capables aujourd’hui de détruire dix fois la Terre, nous apprennent des hommes avisés. Ce qui est du reste surprenant, c’est que, ce qui fait l’objet de préoccupation chez la communauté internationale, ce ne sont pas la reprise des essais nucléaires et autres phénomènes d’armement, mais des problèmes mineurs du genre lutte contre l’islamisme, l’intégrisme, le fondamentalisme... qui, dans la réalité, sont des problèmes créés de toute pièce. L’APPEL qui a communié avec les 60.000 personnes le 06 Août 1995 à la place d’Hiroshima à l’occasion des 50 ans du bombardement, prie Allah de protéger ses serviteurs et d’accorder à l’humanité plus d’amour, de paix et de sécurité. Fawzi Sogsey.
10 I/Sppelü°005 be 6 septembre - octobre 1995
DETELE - SERVICES
Après un hadith rapporté par Abdoullah Ibn Omar, le prophète a dit : "Quand vous entendez le muezzin, dites comme lui, puis invoquez pour moi la bénédiction de Dieu, car celui qui me bénit une fois, Dieu le bénit dix fois. Puis demandez à Dieu de m'accorder le moyen qui me rapproche de lui, car c'est là un degré au paradis que Dieu a réservé à un seul de ses esclaves et j'espère être celui-là. Celui qui a demandé pour moi le moyen qui me rapproche de Dieu a mérité pour cela mon intercession en sa faveur".
L'invocation enseignée par le prophète à cet effet est : "Allahoumma rabba hâzihidda'wati-t attâmmati waç-çalâtil qâ-imati, âti Mouhammada nil wassilata wal fadilata waba’as-hol maqâma al mahmoudal lazî wa'adtohou, innaka la toukh-lifoul mî'âd". "O Allah ! Le seigneur de cet appel parfait et de cette prière annoncée à son heure, donne à Mouhammad le moyen qui le rapproche de Toi, ainsi que la distinction dans le bien et fais-le ressusciter à la place louable que tu lui as promise.
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Le calife Omar Ibn Khattab Il fut le deuxième calife de l’Islam. Son franc-parler et son intégrité lui valurent le surnom de “FAROUK”. Ce qui signifie “séparer la vérité du mensonge”. Sa conversion fut un grand bienfait pour l’Islam. Son courage et sa dévotion eurent pour effet de rehausser le moral de la petite communauté des croyants. Très vite, Omar allait gagner la confiance du saint prophète (saw). À la mort du premier calife, c’est à lui que les croyants jurèrent fidélité sans hésitation. Le califat d’Omar constitue l’un des plus grands moments de l’épopée musulmane. Sous lui, l’Islam se répandit très vite. L’Arabie mise à part, l’Égypte, l’Irak, la Palestine, l’Iran se soumirent à l’Islam. Mais la grandeur d’Omar réside plus particulièrement dans la qualité de son administration. Il insista pour que les gouverneurs des provinces mènent une vie simple, sans garde à la porte et que le peuple ait libre accès à toute heure. Il commençait par donner l’exemple lui-même. Plusieurs fois, les envoyés et messagers étrangers le trouvèrent se reposant sous un dattier ou priant dans la mosquée en compagnie du menu peuple. C’était difficile pour eux de distinguer qui était le calife. Très souvent, il restait en éveil le soir, parcourant les rues de Médine afin de voir si quelqu’un n’était pas en besoin d’une assistance quelconque.
Omar dota son gouvernement d’une structure administrative. Des départements de Finances, de l’Armée et des revenus publics furent mis sur pied. Par amour pour la justice et le respect des droits, Omar eut l’idée d’adopter un règlement interne à l’intention des juges. Ce code de conduite qu’Omar prescrivit aux juges reste un modèle du genre. L’attachement et le dévouement d’Omar à l’ensemble de la collectivité. islamique était spontané et sans bornes. S’enquérir de la santé de tous et satisfaire le besoin des nécessiteux où qu’ils soient était chez lui une préoccupation permanente. Cette affection débordait la société humaine pour atteindre même les bêtes. Il dit un jour : "Je jure par celui qui envoya Muhammad (saw) que si un dromadaire meurt égaré dans l'Euphrate, je craindrais d'en être tenu pour responsable." Les populations coptes du Nil avaient l’habitude de faire des sacrifices humains au fleuve pour obtenir une grande inondation pour leurs champs. Ils pensaient que si le Nil était mécontent, il n’y aurait plus d’inondation, ni de récoltes. Quand l’Égypte fut conquise, Omar interdit cet acte de sauvagerie. Cette année-là, le Nil eut très peu d’eau. Les récoltes furent mauvaises. Certaines populations commencèrent à quitter le pays. Amr écrivit rapidement au calife Omar. Ce dernier envoya une lettre au Nil. "Du serviteur d’Allah et chef des croyants, au Fleuve Nil. O Nil ! Si vous coulez de votre propre... Volonté, alors ne coulez pas. Mais si votre cours est contrôlé par Allah, le Tout-Puissant, nous prions Allah de garder votre puissant débit. La lettre fut jetée dans le fleuve, comme l’ordonna le calife. Le fleuve coula en abondance tel que cela ne s’était jamais produit. Le pays fut à nouveau vert de moisson. Les paysans furent heureux. La pratique du sacrifice humain valait de prendre fin. Admirez ce sens de la responsabilité. Le sentiment était si aigu chez lui que les derniers mots entendus à son chevet furent : “J’aimerais laisser ce monde en étant quitte, sans en être bénéficiaire, ni redevable.”
En l’An 23 de l’Hégire, en retournant à Médine, venant du pèlerinage, Omar leva les mains et pria : “Dieu, je suis âgé, mes os sont fatigués et mes forces déclinent. Les gens qui tombent sous ma responsabilité se sont éparpillés ici et là. Rappelle-moi à toi, Seigneur !” Quelques temps après, il fut assassiné par le persan Abou Loulou Firouz. Il fut enterré aux côtés du saint prophète. On n’oubliera jamais. La vie débordante d’activité d’Omar. Son enseignement est resté vivace pour les générations qui l’ont suivi. Qu’Allah soit satisfait de lui ! Tiemtoré Tiégo.
L'Appel du 005 lie Septembre-(Octobre 1995) 11 - JEUX ET CASSEROLLES. Trouvez les lettres qui manquent pour compléter les mots qui forment la croix. Mots croisés N°005. Solutions des jeux précédents. Mot caché N°004 : Cuisine. Mots croisés N°003.
Fait partie de L'Appel #5