Issue
ASSALAM #34
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-
Bénin
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- Références (Bénin) (92 items)
- Articles de journaux (1880 items)
- Titre
- ASSALAM #34
- Editeur
- ASSALAM
- Date
- mai 2019 – juin 2019
- numéro
- 34
- nombre de pages
- 12
- Sujet
- 9e congrès de l'ACEEMUB
- Association Culturelle des Étudiants et Élèves Musulmans du Bénin
- Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Togo
- Aziz Atanda Yaya
- Congrès OJEMAO (2019)
- Femme en islam
- NTIC et islam
- Organisation de la Jeunesse Musulmane en Afrique de l'Ouest
- Ramadan
- Islamisme
- Couverture spatiale
- Université d'Abomey-Calavi
- Détenteur des droits
- Association Culturelle des Étudiants et Élèves Musulmans du Bénin
- Langue
- Français
- Source
- Frédérick Madore
- Contributeur
- Frédérick Madore
- Identifiant
- iwac-issue-0000503
- contenu
-
« ASSALAM » (Paix et Salut) parole de la part d’un Seigneur très miséricordieux
Coran 36 : 58
ASSALAM
MENSUEL D’ÉDUCATION D’ANALYSE ET D’INFORMATION GÉNÉRALE
LE JOURNAL DE L’ASSOCIATION CULTURELLE DES ÉLÈVES ET ÉTUDIANTS MUSULMANS DU BÉNIN
N°34 SHAWWAL 1440 MAI - JUIN 2019
BÉNIN 300F CEDEAO 500 F CFA AUTRES PAYS 5£
ÉPANOUISSEMENT DE LA FEMME MUSULMANE AU BÉNIN
Les cellules féminines de l’Aceemub
L’Association Culturelle des Élèves et Étudiants Musulmans du Bénin (Aceemub) fonctionne par démembrement. Pour former des futures femmes pieuses et capables de défendre les idéaux de l’Islam partout où elles se retrouveront, l’Aceemub s’est dotée des cellules féminines dans chaque localité.
9è CONGRÈS ORDINAIRE DE L’OJEMAO P. 5
La gouvernance sociopolitique et responsabilité communautaire en débat
« QUE CELUI QUI ADORE RAMADAN, SACHE QUE RAMADAN EST PARTI »
NOUVELLE MALADIE VIRALE DITE DENGUE P. 9
Le mal incurable fait son entrée au Bénin
CAN EGYPTE 2019 P. 11
Un grand défi pour les écureuils du Bénin Bénin
SCIENCE ET EFFICACITÉ AU SERVICE DE L’ISLAM
FRANCHEMENT LES RÉSEAUX SOCIAUX
La Vie Communautaire En Asphyxie
Par Mohamed Bachirou OGBON
Chaque époque avec son identifiant. Pour l’actuelle, l’on peut admettre que c’est les réseaux sociaux. Moyens de communication très prisés par la génération actuelle, Facebook, Twitter, Snapchat, Instagram, WhatsApp, etc., sont des canaux digitaux par lesquels les jeunes discutent et partagent des informations, des vidéos, des photos et bien d’autres éléments. Mais le bon usage reste un défi pour cette jeunesse plongée dans des comportements à laisser désirer.
En effet, il est su de tout le monde que contrairement aux attentes, l’utilisation des réseaux sociaux impacte négativement les jeunes, en particulier les adolescents. Hors de tout contrôle, ils s’adonnent à des actes indignes sur la toile. L’exhibitionnisme, le chantage, l’arnaque, l’apologie du crime, tels sont les champs d’actions des jeunes aujourd’hui dans l’univers digital. Plus loin, l’on observe de la Part de cette jeunesse dépendante de la vie virtuelle, une sorte d’errance dans la solitude. Les échanges entre amis dans la vie réelle sont quasi inexistants. Pour certaines personnes, il faut comprendre non seulement que tout concourt à la canalisation des instincts, des désirs et des pensées des hommes, en vue de nourrir les chaînes de discussion au détriment des relations existant entre deux personnes de façon directe, mais aussi les mutations socio-technologiques pèsent sur les échanges quotidiens. Un comportement qui entrave la vie en communauté. C’est pourquoi, un passionné des réseaux sociaux nous fait une nuance selon laquelle, « La vie réelle ne doit pas devenir une vie virtuelle. Les réseaux sociaux doivent rester des supports pour s’exprimer d’une certaine manière, mais en aucun cas, un outil qui renferme les gens sur eux-mêmes, les gardant prisonniers d’une vie non ancrée dans le réel ». Quand bien même le côté pervers qui est le plus exploité, les réseaux sociaux demeurent les canaux les plus efficaces au monde pour informer le plus tôt et à moindre coût. C’est du moins ce qu’on peut comprendre de l’avis défendu par Waliou Obatoussi, étudiant en Gestion. Pour lui, les TIC facilitent les études et offrent beaucoup d’opportunités. Toutefois, leur usage doit être modéré pour ne pas s’écarter des valeurs qu’impose la vie en communauté.
ASSALAM MENSUEL D’EDUCATION D’ANALYSE ET D’INFORMATION GÉNÉRALE
Directeur de Publication : Mohamed Bachirou OGBON
Responsable aux Finances : Rizikatou ALEKOUDOU
Rédacteur en chef : Salissou IDRISSOU
Rédacteur en chef adjoint : Mouphid HOUNOU
Secrétaire de Rédaction : Abdou Razack TOMOUSSOSSI
Secrétaire Général : Abdou Satar AKADIRI
Responsable au Marketing et à la Distribution : Mazidi FASSASSI
La Rédaction
Islamia AFFO
Gafarou AFFO (stag)
Badariath ISSIAKOU (stag)
Faïzol ADECHI (stag)
Conseiller Editorial
Euloge Abd-gafar ZOHOUNGBOGBO
SCIENCE DES HADITHS
La visite et ses politesses dans l’islam
L’homme de par sa nature aime l’amitié avec les autres, et l’Islam est la Religion du rassemblement et de l’amitié ; se mélanger avec les gens, se connaître mutuellement font partie de ses principaux enseignements. Le prophète (qu’Allah prie sur lui et le salue) a préféré celui qui se mélange avec les gens plus que celui qui les quitte et s’éloigne d’eux : « Le croyant qui se mélange aux gens et qui patiente lorsqu’ils lui font du mal, a une plus grande récompense que le croyant qui ne se mélange pas aux gens et qui ne patiente pas lorsqu’ils lui font du mal. » Rapporté par Ibn Majah, selon le hadith d’Ibn Omar (qu’Allah soit satisfait de lui et de son père).
La visite est un moyen parmi les moyens du mélange avec les gens, elle amène à la communication, engendre l’amour, les cœurs se rassemblent, les liens se fortifient, les gens se rappellent entre eux, l’insouciant se réveille, l’ignorant apprend, les âmes se divertissent et se reposent, elle diminue les problèmes et les tristesses, et bien d’autres avantages. Le prophète (qu’Allah prie sur lui et le salue) visitait plusieurs de... Ses compagnons, et il rendait toujours visite à Abou Bakr (qu’Allah soit satisfait de lui). Selon Ourwah ibn Az-Zoubéïr, Aïcha la femme du prophète (qu’Allah prie sur lui et le salue) a dit : « Je n’ai jamais vu mes parents faire autre chose que pratiquer la religion, et une journée ne passait pas sans que le messager d’Allah (qu’Allah prie sur lui et le salue) ne vienne nous rendre visite au début et à la fin de la journée, le matin et le soir. Et un jour, pendant que nous étions assis chez Abou Bakr à l’heure de midi, quelqu’un dit : voilà le messager d’Allah (qu’Allah prie sur lui et le salue) à une heure à laquelle il n’avait pas l’habitude de venir nous rendre visite » rapporté par Al-Boukhari.
Et selon Anass ibn Malik (qu’Allah soit satisfait de lui) : « Le messager d’Allah (qu’Allah prie sur lui et le salue) rendit visite à une famille des Ansars, il mangea quelque chose chez eux, lorsqu’il voulut sortir, il ordonna qu’on lui installe un tapis que l’on mouilla un peu avec de l’eau dans un endroit. » de la maison, puis pria sur ce tapis et adressa des prières à Allah pour eux » rapporté par Al-Boukhari.
Les visites sont différentes, certaines sont obligatoires et d’autres ne le sont pas, et elles sont des droits que les créatures reconnaissent ; les vacances sont une bonne occasion pour respecter les droits, et pour remplir les heures avec quelque chose d’utile. Nous parlons des vacances pour que ce soit un rappel, et le rappel est bénéfique pour les croyants ; pour ne pas que vous soyez dépassés par les tentations et les distractions et que vous oubliez ces droits. Il ne faut pas cacher que la situation dans laquelle nous vivons et l’ouverture rayonnante faite de nos jours, ont laissé beaucoup parmi nous dans l’ébahissement ; ils ont donc oublié les choses les plus importantes, ils ont fait passer ce qui est permis avant les obligations. De même que l’injection des moyens de communication a donné de l’importance à des choses qui n’ont pas de valeur dans la vie, et a négligé d’autre part certains droits obligatoires. Nous pouvons dire que la visite des parents fait partie du bon comportement envers eux, une visite régulière qui englobe l’accomplissement de leurs droits, nous voyons leur situation, nous les aidons, et nous leur donnons de l’affection... quelles que soient leurs occupations, les enfants n’ont aucune excuse pour le fait d’oublier leurs parents, ou de remplacer le bon comportement avec eux par des distractions éphémères, alors qu’Allah a donné beaucoup d’importance à leur droit, et a rendu obligatoire la générosité envers eux (traduction rapprochée) : Et aussi, la visite des gens de famille avec l’intention de garder les liens de parenté, de rester toujours en contact avec eux, de connaître leurs situations, et les aider financièrement et mentalement... Allah a mis le fait de garder les liens de parenté comme le fait de garder les liens avec lui, selon Abou Houréïra (qu’Allah soit satisfait de lui) le messager d’Allah (qu’Allah prie sur lui et le salue) a dit : Le prophète (qu’Allah prie sur lui et le salue) dit : (lisez si vous voulez : {Mais qui sait si, une fois au pouvoir, vous n’allez pas semer la corruption sur terre et rompre les liens sacrés de la parenté} rapporté par Al-Boukhari, selon le hadith d’Abou Houréïra (qu’Allah soit satisfait de lui).
Parmi les visites, se trouve la visite des voisins ; pour demander les nouvelles de leurs situations, les aider, participer à leurs mariages, les soulager dans leur tristesse ; et pour montrer l’importance du droit du voisin et sa haute position, le messager d’Allah (qu’Allah prie sur lui et le salue) a dit : « L’ange Gabriel ne cessait pas de me recommander d’avoir de bons rapports avec mon voisin jusqu’à ce que j’ai pensé qu’il le mettrait parmi les héritiers » rapporté par Al-Boukhari et Mouslim, selon le hadith Ibn Omar (qu’Allah soit satisfait de lui et de son père).
La Rédaction
SCIENCE ET EFFICACITÉ AU SERVICE DE L’ISLAM
CAMPUS
3 RÉGLEMENTATION ALIMENTAIRE À L’UNIVERSITÉ D’ABOMEY-CALAVI
La vente ambulante de nourriture Devenue presque légitime sur le campus, certains étudiants vont manger dans les restaurants ou dans les centres commerciaux de l’Université. Par contre, d’autres préfèrent se rapprocher des bonnes dames qui se promènent d’amphithéâtre en amphithéâtre avec des plastiques chargés sur la tête contenant du pain et d’autres friandises. Ces nourritures achetées chez ces revendeuses et consommées par les étudiants ne subissent aucune vérification de la part de l’autorité sanitaire conviée pour la cause. Ce qui constitue d’ailleurs un risque énorme sur la santé des étudiants.
Les revendeuses des nourritures non contrôlées
L’Université d’Abomey-Calavi, premier haut lieu de savoir sur le territoire béninois, souffre en matière de réglementation alimentaire des étudiants. C’est d’ailleurs ce qu’il faut comprendre d’un acte posé le samedi 15 juin aux environs de 10 heures devant l’amphithéâtre C1000 où les étudiants, à la fin des compositions, se rapprochaient des vendeuses de pain et d’autres friandises pour acheter de quoi. manger. Cyrille Bada, un étudiant trouvé sur les lieux, nous explique que ses nourritures ne sont pas de bonne qualité. « À dire vrai, je me suis hasardé plus d’une fois à acheter ces friandises dans ma première année à l’UAC. Mais, jamais je n’ai eu la joie de les manger avec plaisir car la qualité n’est pas du tout bonne », a-t-il fait entendre.
Aubin Alanmafan confirme en insistant aussi sur la qualité de la nourriture. « Après dégustation, j’ai constaté que la qualité n’est pas au rendez-vous », a-t-il souligné. Les étudiants ont notifié que bien qu’étant conscients des dangers liés à la consommation de ces nourritures, ils n’ont pas le choix. Cyrille Bada a ressorti cet aspect dans ses propos : « C’est bien grave pour nous étudiants de consommer ces produits ou nourritures de l’informel car ils ne sont pas contrôlés pour une hygiène acceptable ». Aussi, « l’on peut croire que la qualité n’est pas ce qui préoccupe ces revendeuses, d’où les maladies chroniques, la diarrhée, dysenterie,… ». « Il faut comprendre qu’on se tue à petit coup en s’abonnant à ces déchets », a-t-il déclaré.
Sous d’autre angle, Sètondji Azonhè, étudiant à l’Université d’Abomey Calavi, ne juge pas trop la qualité de la nourriture vendue mais renvoie la balle dans le camp des autorités. « Les étudiants sont obligés d’en payer car ces dames n’ont pas été placées à des endroits pour la vente et accessibles, je ne pense pas qu’il soit mauvais pour les étudiants de consommer des nourritures non contrôlées si l’autorité même ne dit rien, c’est d’ailleurs une preuve qu’elle consent », a-t-il fait savoir.
Dame Sorli, retrouvée sur les lieux, n’a pas manqué d’éclairer sur quelques aspects de la situation. « Les étudiants n’ont jamais cessé de se plaindre au sujet de la qualité des nourritures que nous leur vendons », a-t-elle précisé. Elle poursuit en rapportant que, « la santé des étudiants nous préoccupe beaucoup, c’est pourquoi nous alertons sans cesse les commerçantes chez qui nous prenons nos marchandises », a-t-elle ajouté.
Ces étudiants n’étant pas d’accord avec la qualité douteuse des nourritures vendues par ces bonnes dames et nuisibles pour la santé, invitent d’une part leurs camarades à la prudence et d’autre part à s’adresser aux autorités compétentes. C’est du moins ce que Cyrille Bada a eu à faire, en invitant les autorités universitaires à penser aux réformes organisationnelles dans les restaurants universitaires. « Je crois, le ventre n’étant pas des dépotoirs d’ordures, nous devons lutter tous ensemble contre ces produits que nous jettent au visage ces vendeuses ambulantes puis penser à comment faire pour que les autorités universitaires et politiques puissent donner un nouveau visage au fonctionnement des restaurants universitaires », a-t-il mentionné.
Dans le même ordre d’idée, Sétondji Azonhé responsabilise les autorités qui détiennent le pouvoir d’éviter ces gabegies qui s’observent à l’université d’Abomey Calavi. « Je pense que ces dames vendeuses ne peuvent pas arrêter de se promener d’amphithéâtre en amphithéâtre pour libérer leurs produits, si l’autorité ne prend pas ses responsabilités de veiller au contrôle permanent des aliments mis à la disposition des étudiants et ainsi œuvrer pour la bonne santé des uns et des autres», a-t-il notifié.
Mouphid M. HOUNNOU
DEGUSTATION DES PLATS DANS LES RESTAURANTS A L’UAC
Pour une qualité avertie des mets
Avant d’être servis aux étudiants, les repas parcourent plusieurs étapes parmi lesquelles figure la dégustation qui est un avant-goût assuré par les représentants des étudiants. Cette étape détermine la qualité du met préparé, s’il est consommable ou non. Lorsque les bonnes dames finissent de cuisiner, les institutions universitaires, le Comité de Gestion et d’Hygiène dans les Restaurants Universitaires (COGERES), la Police Universitaire (PUS) et le CODE, tous chargés du bon fonctionnement des restaurants de l’Université d’Abomey-Calavi, désignent respectivement trois étudiants pour déguster le met au menu. Cela permet selon Wenceslas Tchéké superviseur du COGERES, d’appréhender non seulement l’avis des dégustateurs mais aussi d’attribuer une note pour apprécier la qualité du repas. C’est après cette étape que les plats sont lancés pour être servis. Malgré toutes ces dispositions, quelques légères inexactitudes persistent. C’est du moins ce que semble relever un étudiant dans une salle à manger quand il affirme que « le riz servi est salé tout comme la viande qui est pleine d’huile ». À croire les responsables aussi, des situations pareilles se posent et ils essaient de gérer. « S’il arrivait que le repas n’est pas consommable, nous les retournons aux bonnes dames pour qu’elles les ré-cuisinent », a clarifié le superviseur COGERES, qui ajoute que « mais si par exemple c’est le riz qui est trop salé, ce n’est pas évident qu’on le reprépare ; dans ce cas nous prenons la peine d’informer les camarades de la situation avant de lancer le repas ». Si le COGERES s’attèle à surveiller l’hygiène alimentaire, la qualité et la quantité des repas servis aux étudiants, la Police Universitaire et le Code œuvrent pour la sécurité et le maintien de l’ordre au sein des restaurants de l’Université d’Abomey Calavi.
Abdoul Bastou Kayodé (Stg)
SCIENCE ET EFFICACITÉ AU SERVICE DE L’ISLAM
ACEEMUB INFO
JOURNÉE DE L’ÉLÈVE ET DE L’ÉTUDIANTE MUSULMANE DU BÉNIN
L’émancipation de la femme en débat
L’Association Culturelle des Élèves et Étudiants Musulmans du Bénin a organisé le samedi 20 avril 2019 la Journée de l’Élève et de l’Étudiante Musulmane du Bénin (JEEM BENIN). À l’occasion, l’assistance s’est fait éclairer sur l’autonomisation de la femme musulmane à travers la conférence inaugurale donnée à cet effet. La femme doit être mise en avant (évoluée) afin de fonder la société savante voulue par Allah et son prophète.
« Problématique de l’émancipation de la femme en Islam », c’est le thème qui a été choisi pour cette édition de la JEEM BENIN 2019. En effet, pour certains, la femme est une esclave mise en marge de toute émancipation. Selon Abdoul Fatah Ogbon, spécialiste dans l’exégèse coranique, l’autonomisation de la femme est une obligation. À l’en croire, ni Allah, ni le prophète n’ont fait de distinction entre l’homme et la femme. C’est pourquoi, il fait savoir qu’à l’avènement de l’Islam, les traitements dont les femmes faisaient objet avaient été combattus et progressivement arrêtés sur le territoire arabe.
Du rôle social de la femme
Le rôle de la femme est d’une telle importance qu’il est obligatoire de l’envoyer à l’école. Selon le conférencier, la femme est la base de la société et pour cause, elle doit beaucoup évoluer dans les études. « La femme doit être mise en avant (évoluée) afin de fonder la société savante voulue par Allah et son prophète », a martelé Abdoul Fath Ogbon avant de clarifier que l’homme doit son éducation à sa mère. En outre, la femme a droit à la parole dans les assises de décision. Pour lui, lorsque la femme est associée aux décisions de la société, elle a sa conscience libérée ; ce qui a une répercussion positive sur ses relations avec ses enfants et son entourage. l’Europe et l’Islam sont deux promoteurs de l’émancipation de la femme, celle que prône l’Islam n’a rien à voir avec les spectacles pécheresse qu’offrent les émancipées de l’autre bord. « Notre référence, ce n’est pas l’Europe mais plutôt le Coran et la Sunna du prophète », a fait remarquer le conférencier. La quête du savoir doit être l’une des premières cartes que doit jouer un musulman, quel que soit son genre et son âge. Cette recommandation n’a pas échappé aux élèves et étudiantes musulmanes qui se réunissent en cellule pour leur culture islamique. Cela se matérialise par les différents jeux concours auxquels elles ont participé durant cette journée de commémoration de la femme.
Razack TOMOUSSOSSI
PROGRES NUMERIQUE DANS LE MONDE ASSOCIATIF
L’Aceemub à pied d’œuvre pour son affirmation Web
L’Association Culturelle des Élèves et Étudiants Musulmans du Bénin s’est lancée dans la création d’un site Web propre à elle. Un rêve que le Bureau Exécutif National a nourri depuis un moment, un défi à relever, celui de doter leurs chers asso- a conduit jusqu’au bout. Révéler l’Association au monde entier, tel est l’objectif principal visé par les dirigeants de l’ACEE-MUB, en envisageant leur présence sur la plateforme Web. C’est du moins les propos d’Abdel Aziz Atanda Yaya, président et Imam de ladite Association qui explique qu’aujourd’hui, avec la mondialisation et ses corollaires, le site web apparaît comme un incontournable outil de développement, surtout quand on sait que les autorités étatiques et les promoteurs d’entreprise font l’apologie du numérique.
À l’en croire, les bases permettant de pourvoir l’Aceemub de site Web remontent à l’année 2015-2017. « L’idée de doter notre chère Association d’une identité numérique, notamment un site web, remonte au Bureau avant nous qui a initié le projet et enclenché les procédures devant le Bureau de Conseil National (BCN) », a laissé entendre l’Amir. Ayant très tôt pris au sérieux ce défi qui leur est légué, les membres du Bureau Exécutif national mandature 2017-2019 se sont mis à pied. d’œuvres. En effet, « le travail n’a été d’aucun repos, pas facile non plus », comme l’avoue Aziz Atanda Yaya, mais Allah a inspiré dans les démarches entreprises pour la réalisation du projet. Il ne reste plus grandement que le lancement du site qui aura lieu avant le congrès des Aceemubistes prévu pour démarrer le 02 août prochain, par la grâce d’Allah à Djougou au centre socio-éducatif An-nadjah.
Abdou Razack TOMOUSSOSSI
SCIENCE ET EFFICACITÉ AU SERVICE DE L’ISLAM
ACE EMU B INFO
CONCOURS DE RÉCITATION DU SAINT CORAN AU TOGO
Un pari gagné pour l’ACEEMUB
L’Association Culturelle des Élèves et Étudiants Musulmans du Bénin a organisé le samedi 20 avril 2019 la Journée de l’Élève et de l’Étudiante Musulmane du Bénin (JEEM BENIN). À l’occasion, l’assistance s’est faite éclairée sur l'autonomisation de la femme musulmane à travers la conférence inaugurale donnée à cet effet. De la quatrième place l’année dernière à la première place cette année, ce n’est qu’un pari gagné et un objectif atteint. s’est réjoui le Bureau Exécutif National de l’ACEEMUB, après la victoire d’Ibouraima Idrissa qui séduit les membres du jury et sort champion de l’édition de 2019 avec gros lots. Pour le BEN-ACEEMUB, ils ont de quoi se réjouir puisque dans l’histoire de ce concours c’est pour la première fois que la première place a été remportée par les Aceemubistes. Également, ils n’ont manqué de préciser que cette victoire est, non seulement une fierté pour la communauté Aceemubistes mais aussi celle des frères et sœurs Togolais.
À sa 23ème édition aujourd’hui, le concours de récitation du saint coran organisé au Togo a toujours connu la présence d’un candidat de l’Aceemub. Ainsi, cela est une aubaine qui renforce selon l’Aceemub, la collaboration et les liens de fraternité avec l’Association sœur du Togo (AEEMT). Aussi faut-il rappeler, le concours prend en compte également les autres catégories de récitation du coran. Notamment, les catégories Amma, Mudjadal, Yassin et Khaf. En prélude à sa participation au Togo, Ibouraima Aceemubistes de la localité d’Abomey-Calavi a remporté l’étape de sélection au siège de l’Aceemub le jeudi 16 mai 2019 devant quatre autres candidats venant de Tanguiéta, de Cotonou et de Djougou.
Mohamed Bachirou OGBON
Le champion IDRISSA Ibouraima
Aceemubistes de la localité d’Abomey-Calavi
ÉPANOUISSEMENT DE LA FEMME MUSULMANE AU BENIN
Les cellules féminines de l’Aceemub organisées pour la cause
L’Association Culturelle des Élèves et Étudiants Musulmans du Bénin (Aceemub) fonctionne par démembrement. Pour former des futures femmes pieuses et capables de défendre les idéaux de l’Islam partout où elles se retrouveront, l’Aceemub s’est dotée des cellules féminines dans chaque localité.
Le renforcement des connaissances religieuses reste prioritaire. En marge de leurs formations académiques, les élèves et/ou étudiantes musulmanes s’organisent en cellules pour se donner des formations. C’est le constat fait dans toutes les localités où est présente l’Aceemub. Ainsi, quand on parle de cellules féminines il... faut, selon la Chargée des Affaires Féminines du Bureau Exécutif National, comprendre qu’il s’agit d’un groupement qui réunit des sœurs musulmanes élèves et étudiantes. Selon les données fournies par la CAF, 11 cellules féminines sont actives à la date d’aujourd’hui bien que d’autres soient en gestation. Il faut notifier aussi que les formations englobent non seulement les pratiques religieuses mais aussi les domaines professionnels. Toutefois, le renforcement des connaissances religieuses reste prioritaire, a-t-elle laissé entendre.
C’est ainsi que Moustakimath, Secrétaire aux affaires féminines (SAF) du département d’Anglais-UAC, confirme : « Dans notre cellule, nous lisons le Coran, les Hadiths et débattons des questions qui ont rapport à l’intimité féminine, souvent avec des aînées ». Les réalités étant différentes d’une localité à une autre, Idjaabatoullah Assouma, Responsable aux Affaires Féminines (RAF) de la localité de Parakou, pense que l’élément motivateur qui explique la participation massive des Sœurs aux cellules féminines de l’Aceemub est le choix des thèmes touchant le quotidien et la sensibilité des sœurs sans occulter l’amour et la fraternité qui n’est pas à marchander.
Razack TOMOUSSOSSI
SCIENCE ET EFFICACITÉ AU SERVICE DE L’ISLAM
EDUCATION
EXAMEN DU BAC 2019 AU BENIN
Après les épreuves écrites les candidats se disent confiants
L’examen du Baccalauréat a démarré ce mercredi 19 juin 2019. Lancées à 8 heures précises dans tous les 142 centres de composition disposés sur l’étendue du territoire national, les épreuves ont occupé les candidats jusqu’au vendredi 21 juin de l’année en cours. Ainsi, après les épreuves écrites, les candidats se disent confiants et satisfaits des épreuves proposées.
Les candidats se disent confiants et satisfaits des épreuves proposées. La reconnaissance du travail bien fait est plus satisfaisante qu’un salaire », a-t-on souvent dit. C’est d’ailleurs pourquoi à l’ouverture de l’examen du BAC 2019, la Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique n’a pas manqué de saluer les efforts fournis par chacun et tous pour que cette année scolaire soit rose. Entre autres, « les enseignants, inspecteurs et conseillers pédagogiques qui n’ont ménagé aucun effort pour la tenue effective et à bonne date et dans de bonnes conditions de cet important examen », a laissé entendre madame Odile Atanasso.
Ainsi, les candidats au BAC ayant composé à bonne date saluent le gouvernement et apprécient les épreuves. Si bien que, Rachidi Gloto ayant composé au CEG1 Savè, pense non seulement que c’est un effort louable de la part des autorités et de leurs professeurs pour que l’année ne soit pas perturbée mais aussi que, les doyens ayant proposé les épreuves sont restés au juste milieu pour un élève moyen. « Et c’est d’ailleurs une très bonne chose », a-t-il précisé.
Tout comme son prédécesseur, Aminath Nadia aussi candidate, nous parle d’un pari gagné pour elle. « Je crois, du moins si Dieu le veut, j’ai fait le nécessaire pour ne pas dire que j’ai mis le paquet », avait-elle. Laissé entendre. Aussi dans le rang des professeurs, le sourire a gagné les visages ce vendredi dernier jour des épreuves écrites. Selon eux, c’est du moins parce que toute l’épreuve était à la portée de l’élève vigilant, concentré et moyen en matière de connaissance adaptée à leur niveau. « Le gouvernement, à travers les doyens qui ont proposé les épreuves, est resté impartial pour la réussite de ceux qui en ont vraiment le souci », avait éclairé Elisée Yena, professeur des mathématiques au CEG Union Azohoue Cada. Aussi, Josias Gbedjissi avoue que les épreuves étaient à la portée des candidats moyens. « Sans agitation donc, la majorité peut tirer son épingle du jeu », a-t-il clarifié. La suspense reste donc grande dans l’atmosphère où les regards sont tournés vers l’Office du Bac pour les résultats de l’édition de 2019.
Mohamed Bachirou
STYLE VESTIMENTAIRE
La Jeunesse béninoise dans un Contrat d’Acculturation
Les bonnes mœurs ont déserté le forum social notamment dans l’ha- ninois qui adoptent le style Vestimentaire des célébrités du monde, habillement des jeunes, filles comme garçons. La tendance depuis plus musical et autres. Un phénomène qui n’est pas sans conséquences. D’une décennie démontre des comportements aliénés des jeunes. Dans presque tous les pays africains, le constat sur l’habillement des jeunes est le même et s’avère amer. Habillés dans des tenues légères qui portent atteinte à la pudeur, les jeunes, en particulier les filles, ne se soucient guère de leur réputation. « Un mal profond qui va de mal en pis », diront certains observateurs. « Une aliénation outrancière, une jeunesse en perte de repère », se désoleront d’autres.
Selon certaines personnes ressources, ce phénomène social vient de la passion démesurée des jeunes à tout ce qui émane du cinéma et du showbiz. Ainsi, pour les jeunes filles, leur banque d’éducation comportementale et vestimentaire est désormais la télé Novelas. Du côté des garçons, ce sont les artistes chanteurs, les acteurs de film qui les fascinent, sans pour autant connaitre leur réel mode de vie. Une attitude qualifiée de perverse par Jean Paul Agbede, étudiant en Sociologie Anthropologie à l’Université d’Abomey-Calavi (UAC). Pour lui, ces modes vestimentaires et comportementales dont fait preuve la couche juvénile s’expliquent par la mutation incontrôlable que connaît le monde. Autrement dit, le monde étant transformé en un village planétaire grâce à l’internet, l’accès aux réalités de chaque pays est devenu chose facile. Ce fait a permis l’accélération d’un contrat d’acculturation sans arrière-pensée. Un contrat à effets amers selon Euradine Ahouissoussi, étudiante en Linguistique à l’UAC. « Pourquoi porter des choses ou faire comme quelqu’un qui se vend à travers son style ? D’autres filles portent des choses qui les empêchent de bien s’asseoir au milieu des gens. L’on s’assoit comme le singe qui guette sa proie », s’est-elle indignée. À l’en croire, les stars qui se vendent à travers leurs manières de faire ou de s’habiller, mènent en réalité une double vie que tout le monde ne maîtrise pas. La plupart des personnes abordées condamnent cette attitude dont font preuve les jeunes. À cet effet, un parent approché, confie que des actions doivent être entreprises pour la conscientisation de la couche juvénile. « Tout simplement, il faut contraindre l’évolution d’une telle tendance vestimentaire insensée dans le rang de la jeune génération, en interdisant la commercialisation de ces vêtements, tout en promouvant les tenues locales », a-t-il proposé.
Mohamed Oyéyèmi Ogbon
SCIENCE ET EFFICACITÉ AU SERVICE DE L’ISLAM
RELIGION
7 ABDOULFATAH OGBON
À PROPOS DE LA PORTÉE DES ADORATIONS APRÈS RAMADAN
« Que celui qui adore ramadan, sache que ramadan est parti »
Il y a quelques mois, les fidèles musulmans accueillaient le mois de bénédictions, celui du ramadan. Les adorations, plus qu’avant, se sont intensifiées à l’ascendance. Les mosquées, dès lors, hébergent l’effectif pléthorique des musulmans. À présent que ce mois a claqué ses portes, il paraît important de s’approprier les prescriptions d’Allah sur la gestion de l’après-ramadan; raison pour laquelle nous nous sommes rapprochés de l’Islamologue Abdoulfatah OGBON, Enseignant de la langue Arabe et des sciences Islamiques et Directeur Général Adjoint de l’école Franco Arabe de Savè.
L’Islamologue Abdoulfatah OGBON
Quels avantages le musulman a-t-il à jeûner durant le mois de ramadan ? Nous devons remercier Allah le Tout miséricordieux, le Très Miséricordieux qui a bien voulu nous compter d’abord parmi ceux qui ont commencé le jeûne du mois de ramadan de l’année 1440 mais également pour Sa grâce nous permettant de le terminer. Paix et salut sur le sceau des prophètes, Mouhammad (S.A.W) sur sa famille, ses compagnons et sur tous ceux qui suivront son chemin jusqu’au jour de la rétribution.
Chers frères et sœurs en Islam, le mois de Ramadan est un mois à part entière dans les 12 mois de l’année lunaire. Pour rappel, c’est pendant ce mois qu’Allah exalté soit-Il a fait descendre le noble Coran au prophète Mouhammad (S.A.W). Ainsi, Il nous dit dans la sourate 02 verset 183 : « Ô les croyants ! On vous a prescrit le jeûne comme on l’a prescrit à ceux d’avant vous, ainsi atteindriez-vous la piété ». Mes frères et sœurs dans la foi, le Ramadan est une prescription d’Allah. C’est d’ailleurs un mois école pour ceux qu’Allah a guidés. Une école où l’on apprend la patience, la tolérance, la générosité. Voyez donc tel que nous avons l’habitude de faire pendant le mois de Ramadan, il y a des choses que nous faisions et que nous ne faisons plus au cours de ce mois béni. Donc il y a beaucoup d’avantages à jeûner le mois de Ramadan parce que ça nous éloigne des péchés. En réalité, c’est un mois de bienfaits. Alors jeûner comme Allah l’a prescrit est sans doute une grande chance pour la personne. Aussi, ne faudrait-il pas occulter l’aspect que les récompenses du jeûne du mois de Ramadan ne sont connues de personne, et qu’il revient à Allah de récompenser ses serviteurs qui ont observé, comme cela se doit, les prescriptions du mois de Ramadan. Comme Il l’a si bien dit dans le hadith alqoudsy (hadith à sens divin) : Le Prophète (S.A.W) a dit, « Toute (bonne) action des fils d’Adam sera multipliée : la bonne action en vaut dix (en récompense) et peut être multipliée jusqu’à sept cent fois. Allah-Ta’ala-Dit : Sauf le jeûne car il est à Moi, et c’est Moi Qui en accorde la récompense, Il (l’homme) abandonne son désir et sa nourriture pour Moi. »
Pensez-vous qu’en dehors de ramadan, les adorations importent ? Toi qui as jeûné pendant 29 ou 30 jours, les comportements que tu as eus, tu dois les intensifier après le ramadan et c’est ça qui justifiera seulement les efforts que tu as fournis pendant ce mois béni mais aussi cela fait partie des signes qui montrent qu’Allah a exaucé tes prières pendant ramadan. L’Islam préconise que nous ne devons pas avoir de bon comportement et qu’après le ramadan on change tout. Ramadan n’est pas le seul mois de bienfaisance, c’est plutôt tous les mois. En réalité celui qui adore ramadan, doit savoir que ramadan est parti. Alors celui qui Adorer Allah, faut qu’il sache qu’Allah est toujours là. Ainsi, la communauté de Mohamed (S.A.W) a été conviée pour adorer Allah et non adorer Ramadan. C’est pourquoi nous devons être musulmans dans tous les mois et partout où nous sommes. Ne soyez donc pas musulmans en 29 ou 30 jours, ce qui correspond au mois de Ramadan.
L’islam enseigne-t-il d’autres carêmes après ceux du mois de Ramadan ? Le prophète Mohamed (S.A.W) nous enseigne que quiconque accompagne ses 29 ou 30 jeûnes de 6 jeûnes surérogatoires dans le mois de Chawwal, le mois suivant celui de Ramadan, sera considéré comme ayant jeûné toute l’année. Dieu exalté soit-il a dit dans le noble Coran que tout bienfait est récompensé 10 fois. À considérer cela, nos 30 jours de jeûnes sont récompensés à 300 jours et les 6 derniers à 60 jours. Or, chers frères et sœurs, l’année compte moyennement 360 jours. Ainsi, voilà un premier jeûne surérogatoire qui est recommandé dans le mois de Chawwal. Aussi, il est recommandé selon la sunna du prophète Mouhammad (S.A.W). de jeûner le lundi et le jeudi. Sans oublier la recommandation divine qui nous invite à jeûner le jour d’Arafat. Tout cela, c’est des jeûnes surérogatoires dont les mérites sont énormes auprès d’Allah.
Ne pensez-vous pas que Satan (libéré de sa prison) est pour quelque chose dans la négligence des mosquées après le Ramadan ? Par Allah, nos mosquées pleurent, nos mosquées manquent de fidèles même à partir de quelques jours avant la fin du jeûne de Ramadan. Ces jeunes, ces femmes et ces hommes qui ont délaissé les mosquées après Ramadan vont regretter le jour de la résurrection puisqu’ils vont vouloir mettre la responsabilité sur Satan et celui-ci leur dira qu’il n’est pas responsable de leurs actes, mais qu’il a juste mis dans leurs cœurs des pensées.
Chers frères et sœurs, Allah nous a bien prévenus dans le Coran, sourate 14, verset 22, de cette réponse que va donner Satan le jour dernier : « Et quand tout sera accompli, le Diable dira : "Certes, Allah vous avait fait une promesse de vérité, tandis que moi, je... vous ai fait une promesse que je n’ai pas tenue. Je n’avais aucune autorité sur vous si ce n’est que je vous ai appelés, et que vous m’avez répondu. Ne me faites donc pas de reproches ; mais faites-en à vous-même. Je ne vous suis d’aucun secours et vous ne m’êtes d’aucun secours. Je vous renie de m’avoir jadis associé à Allah. Certes, un châtiment douloureux attend les injustes.
Prenons donc garde ! Il faut également comprendre que l’emprisonnement du Satan durant le mois de ramadan ne signifie pas que si quelqu’un se lève volontairement pour commettre un mal, il ne le pourra pas, mais plutôt les Hommes pieux seront plus ou moins écartés des tentations. D’autres pensent qu’il serait bon de retarder les actes d’adoration pour chaque ramadan et occuper le temps pour d’autres préoccupations ? (Allah étant Pardonneur) Ce qui est risquant dedans c’est que si tu crois qu’après ce ramadan ça fait encore au ramadan prochain, qui est-ce qui te donne la certitude que tu continueras à vivre jusqu’au ramadan prochain ? C’est Dieu seul qui sait ; donc nous devons pratiquer les adorations tous les jours, toutes les semaines et tous les mois, tout le temps à toutes heures, à tout moment.
Vos conseils aux frères et sœurs dans la foi. Sachez qu’Allah nous a fait une grâce, celle d’être musulman et ceux qui ne le sont pas, en regretteront amèrement. C’est pourquoi nous remercions Allah qui nous a fait ce bien. Ainsi, nous devrons bien nous attacher à notre religion ; ce n’est pas absolument pendant le ramadan ou le jour de Arafat ou quand il y a un rassemblement (prière de vendredi) que vous allez être les bons musulmans. Alors chers adorateurs d’Allah, c’est plutôt à tout moment qu’il le faut parce que nous ne savons pas quand est-ce que l’ange de la mort nous rendra visite.
Chers frères et sœurs soyez prudents, adorez Allah comme si vous le voyez, et même si vous ne le voyez pas sachez que Lui, Il vous voit et Il est toujours à vos côtés et Il ne manquera pas de l’être jusqu’au jour de la résurrection.
Votre mot de fin. Mon Mot de fin va non seulement à l’endroit des responsables de l’Aceemub à divers niveaux mais aussi à l’endroit des membres du journal Assalam ; qu’Allah vous assiste et gratifie vos œuvres de bonnes puis vous en fasse bénéficier le jour où ni la fortune, ni la richesse, ni les progénitures ne seront valables que ceux qui sont venus vers Allah avec un cœur propre.
Réalisation : Razack TOMOUSSOSSI & Mohamed Oyéyèmi OGBON
SCIENCE ET EFFICACITÉ AU SERVICE DE L’ISLAM
COMMUNAUTE
9È CONGRÈS ORDINAIRE DE L’OJEMAO
La gouvernance sociopolitique et responsabilité communautaire en débat
PROGRAMME GENERAL DES ACTIVITÉS
PERIODE ACTIVITES
Vendredi 19 juillet 2019
06 H 00 - 16 H 00 Accueil + Inscription + Installation
16 H 00 - 18 H 00 Visites des responsables à quelques autorités
18 H 00 - 19 H 00 Prières et Prêches
19 H 00 - 20 H 00 Restauration
20 H 00 - 22 H 00 Rencontre de concertation générale de tous les participants
Samedi 20 juillet 2019
04 H 30 - 05 H 10 Réveil et prière de Soubh
05 H 10 - 05 H 30 Prêche
05 H 30 - 06 H 00 - 07 H 00 Sports
07 H 00 - 07 H 50 Toilettes
08 H 00 - 09 H 00 Restauration
09 H 30 - 10 H 30 Installation des participants
10 H 30 - 12 H 15 Cérémonie d’ouverture du Congrès et du CIF
12 H 15 - 13 H 15 Conférence d’ouverture sur le thème central
13 H 15 - 14 H 15 Restauration
14 H 00 - 15 H 30 Prière
15 H 30 - 16 H 15 Repos
16 H 30 - 18 H 00 Prière d’Asr
18 H 00 - 19 H 10 Communication 1
19 H 10 - 20 H 30 Table ronde 1
20 H 30 - 21 H 00 Prière de Maghreb, Prêche et Prière d’Ichai
21 H 00 - 22 H 30 Restauration
22 H 30 - 00 H 00 Communication 2
00 H 00 - Congrès
Dimanche 21 juillet 2019
04 H 30 - 05 H 10 Réveil et prière de Soubh
05 H 10 - 05 H 30 Prêche
05 H 30 - 06 H 00 Sports
06 H 00 - 07 H 00 Toilettes
07 H 00 - 07 H 50 Restauration
L’organisation de la jeunesse musulmane en Afrique de l’Ouest (OJEMAO), organise du 19 au 22 juillet 2019 à Bamako le colloque international de formation (CIF) et le 9ème congrès ordinaire de l’organisation. Un rassemblement qui permettrait aux associations membres (AM) de porter leurs parts de vérité sur la gouvernance sociopolitique et la responsabilité communautaire. C’est pourquoi pour cette édition, il serait question d’évaluer le fonctionnement de l’OJEMAO et de renforcer les capacités des responsables des structures membres de l’organisation ouest-africaine face aux défis de l’heure. Ainsi donc, ces assises prévues pour se tenir à Bamako au Mali regrouperont non seulement les militants et dirigeants des associations membres de l’OJEMAO mais aussi les intellectuels musulmans de l’Afrique de l’Ouest et d’ailleurs.
08 H 00 - 10 H 30 Communication 3
10 H 30 - 11 H 00 Pause – Café
11 H 00 - 13 H 30 Communication 4
13 H 30 - 14 H 00 Prière de Zouhr
14 H 00 - 14 H 30 Restauration
14 H 30 - 15 H 30 Repos obligatoire
15 H 30 - 16 H 00 Prière d’Asr
16 H 00 - 18 H 30 Excursion (visite touristique)
18 H 30 - 19 H 30 Prière de Maghreb, Prêche et Prière d’Ichai
19 H 30 - 20 H 30 Restauration
20 H 30 - 21 H 30 Congrès
Lundi 22 juillet 2019
04 H 30 - 05 H 10 Réveil et prière de Soubh
05 H 10 05 H 30 Prêche
06 H 00 - 07 H 00 Toilettes
07 H 00 - 07 H 50 Restauration
08 H 00 - 09 H 00 Cérémonie de clôture
09 H 00 - 11 H 00 Retour de toutes les délégations
Mohamed Oyéyèmi OGBON
SCIENCE ET EFFICACITÉ AU SERVICE DE L’ISLAM
SANTÉ
NOUVELLE MALADIE VIRALE DITE DENGUE
Le mal incurable fait son entrée au Bénin
La dengue est une maladie virale transmise par les moustiques et qui s’est propagée rapidement dans toutes les Régions de l’Oms ces dernières années. Apparue pour la première fois en France et en Croatie en 2010, au Portugal en 2012 selon l’OMS et maintenant au Bénin, selon un communiqué signé par le ministre béninois de la santé, la dengue est une maladie de type grippal qui touche les nourrissons, les enfants, les jeunes et les adultes mais dont l’issue est rarement fatale. Selon des spécialistes, on suspecte la dengue en présence d’une forte fièvre (40°C) accompagnée de deux des symptômes suivants : courbatures, maux de tête ou de ventre, vomissement simple ou avec du sang. Douleurs articulaires, fatigue, saignements souvent mortels. À les en croire, les symptômes perdurent en général de 2 à 7 jours et apparaissent à la suite d’une période d’incubation de 4 à 10 jours après la piqûre d’un moustique infecté. Aussi, la plus grave, celle dite ‘’dengue sévère’’, est « une complication potentiellement mortelle due à une accumulation liquidienne, une détresse respiratoire, des hémorragies profuses ou une insuffisance organique », a laissé entendre les gardiens de la santé humaine. Les signes d’alerte surviennent de 3 à 7 jours après les douleurs abdominales sévères, des vomissements persistants, une agitation, du sang dans les 24 à 48 heures suivants de cette phase critique.
Mode de transmission
La transmission du virus s’effectue uniquement par la piqûre de moustiques femelles vecteurs du genre Aèdes. En effet, ce sont des moustiques qui piquent jours au Bénin. Cette maladie qui s’avère dangereuse du fait de ses aspects symptomatiques, reste jusqu’à ce jour sans vaccin approuvé. Essentiellement le jour. Selon les résultats de recherches, le moustique doit être porteur du virus de la dengue. Ils s’infectent en piquant un homme porteur du virus qu’ils inoculent ensuite à d’autres humains. Contrairement aux moustiques vecteurs du paludisme, les Aèdes piquent le jour, volent en faisant peu de bruit, leur piqûre est perceptible et provoque une inflammation locale. Ils vivent aussi bien dans les zones rurales que périurbaines et urbaines et se reproduisent dans des endroits contenant de l’eau stagnante comme les vieux pneus ou les bidons abandonnés, les trous d’arbres, les citernes, les jarres en terre cuite.
La dengue sévit soit de façon endémique c’est-à-dire toute l’année, soit par épidémies souvent explosives.
Traitement
Il n’existe pas de traitement spécifique ni de vaccin contre la dengue. Le traitement est avant tout symptomatique notamment de la douleur et de la fièvre. L’aspirine et les anti-inflammatoires non stéroïdiens sont contre-indiqués du fait du risque hémorragique. Plusieurs organisations de santé suggèrent des méthodes de prévention pour se protéger de la dengue. Il faut porter des chandails à manches longues et des pantalons longs, traiter les vêtements avec un répulsif comme le perméthrine, utiliser une moustiquaire si vous prévoyez être dans des régions qui ont beaucoup de moustiques, s’assurer que les moustiquaires de fenêtres et de portes sont fermées pour éviter que les moustiques entrent dans des espaces confinés. Et éviter les zones avec de l’eau stagnante spécialement dans les moments d’activité élevée des moustiques comme l’aube et le crépuscule.
GROSSESSE TARDIVE
Un couteau à double tranchant PMA, qui n’est pas sans risques, non seulement sur la santé de la mère, mais aussi sur celle du nourrisson. Une grossesse tardive est une grossesse chez une femme de plus de 40 ans. Cette possibilité de grossesse s’est considérablement accrue du fait des progrès récents assistés. La bonne période pour Tomber enceinte est de 25 à 35 ans. Diabète gestationnel, hypertension artérielle, prééclampsie, hématomes rétroplacentaires, hémorragie de délivrance, arthrose, mortalité maternelle d’une part et anomalie chromosomique, notamment trisomie 21, malformations congénitales, retard de croissance in utero, macrosomie, prématuré d’autre part, ce sont là, autant de risques auxquels sont exposés respectivement la mère et le bébé selon le collège national des gynécologues et obstétriciens français et du médecin TOHOUE-NOU Christian gynécologue obstétricien de la clinique centrale de Calavi.
Pour ce dernier, on parle de « grossesse tardive lorsqu’une grossesse survient ou qu’un embryon qui deviendra plus tard fœtus pendant une période de 9 mois se développe dans le ventre de la mère à partir de l’âge de 36 ans (> à 35 ans) ». Cependant, pour l’Organisation mondiale de la santé (OMS), la bonne période pour tomber enceinte est de 25 à 35 ans.
Des causes multiformes Les causes liées à ce phénomène dit grossesse tardive sont de deux ordres: ordre socioéconomique et culturel. Pour des personnes averties, les causes socioéconomiques ont pour origine la scolarisation assortie de l’émancipation de la femme. En d’autres termes, les femmes, après les diplômes, attendent d’avoir une situation professionnelle suffisamment stable avant de contracter une grossesse. C’est aussi du fait que « certaines femmes sont à la recherche de l’homme idéal », pour d’autres.
Quant aux causes culturelles, elles sont basées sur la tradition. C’est-à-dire, la recherche d’un héritier de la famille coûte que coûte. Une vision qui ne prend pas en compte l’âge des parents et les risques auxquels ils s’exposent.
Des précautions à observer
Par ailleurs, il convient de porter une attention particulière sur les premiers signes d’une grossesse tardive qui sont, en fait, les mêmes que ceux d’une grossesse « classique », selon TOHOUENOU. Il s’agit entre autres d’arrêt de menstruation, de seins gonflés et tendus, de nausées, de vomissements, d’hypersensibilités des odeurs, d’aversion soudaine pour des aliments. Cependant, « l’apparition de ces symptômes ne fait pas toujours penser à une grossesse, mais plutôt à des symptômes de préménopause » a clarifié le gynécologue. Il est donc recommandé de consulter un médecin pour déterminer l’origine exacte des symptômes.
Pour les femmes ayant contracté une grossesse tardive, le gynécologue TOHOUENOU propose quelques conseils. A l’en croire, elles doivent prendre conscience que la grossesse tardive est un phénomène à grand risque et donc doivent adopter les méthodes de contraception. « Il vaut mieux peser la balance d’avantages avant de risquer sa vie. », a-t-il chuté.
Islamia AFFO
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DECOUVERTE DANS LE MONDE INFORMATIQUE
Tout un PC intégré dans une puce ! Dans le cadre de l’International Solid-State Circuits Conference qui se déroule à San Francisco, des chercheurs de Stanford ont dévoilé le prototype d’un ordinateur qui tient sur un seul et même composant. Ingénieurs ont développé une mémoire de type RRAM (résistive random-access memory) qui offre plusieurs avantages. La miniaturisation a permis de nombreuses évolutions technologiques, comme les smartphones et les PC portables. Certains veulent pousser cette tendance encore plus loin, pour créer un ordinateur tellement petit qu’il pourrait être intégré à n’importe quel équipement. Dans ce but, une équipe menée par des chercheurs de l’université de Stanford aux États-Unis vient de dévoiler le prototype d’un ordinateur complet sur une seule puce électronique.
Cette innovation a été présentée lors de l’International Solid-State Circuits Conference à San Francisco ce 19 février, un forum dédié à l’électronique. Concrètement, il s’agit d’un processeur surmonté d’une mémoire, utilisant une nouvelle technologie. Les chercheurs de Stanford se sont associés avec des scientifiques du Laboratoire d’électronique et de technologie de l’information (Leti) de Grenoble pour développer cette mémoire et l’intégrer sur le processeur. Selon Subhasish Mitra, professeur d’ingénierie électrique et de sciences informatiques à Stanford, il s’agit de créer un « tout » plutôt que « la somme des parties ».
Une nouvelle technologie de mémoire
Ces ingénieurs ont développé une mémoire de type RRAM (résistive random-access memory) qui offre plusieurs avantages. Tout d’abord, il s’agit d’une mémoire non volatile, ce qui signifie qu’elle retient les données, même lorsque la puce passe en veille prolongée afin d’économiser l’énergie. De plus, elle permet une densité de stockage plus élevée afin d’en réduire la taille, les chercheurs étant parvenus à augmenter la capacité de stockage de chaque cellule. Plutôt que d’enregistrer deux états, un 0 ou un 1, comme la grande majorité des technologies de mémoire informatique, chaque cellule peut stocker cinq états différents. La mémoire RRAM offre une consommation électrique réduite ; l’intégration directement sur le processeur permet de réaliser encore plus d’économies. La réduction au minimum des Circuits entre les deux éléments permet d’éliminer les pertes électriques et de réduire au maximum le temps de réponse, pour améliorer l’autonomie et la puissance du système. La mémoire et le processeur ont une consommation électrique qui équivaut à 1/10e de ce que consomment d’autres appareils équivalents, tout en gardant une puissance de calcul avancée. Ils ont ajouté un algorithme pour mieux gérer l’usure de la mémoire et affirment qu’elle dispose d’une durée de vie d’environ dix ans.
Une technologie qui pourrait rapidement intégrer les Smartphones. Le prototype ferait « le diamètre d’une gomme de crayon », soit six millimètres seulement. Le développement a nécessité la collaboration d’informaticiens et d’ingénieurs électriques, qui y ont intégré de nombreuses technologies matérielles et logicielles. Ce prototype serait encore trop grand pour certains développements du futur, comme avec l’internet des objets, mais le principe de combinaison de la mémoire et du processeur pourrait déjà être intégré dans de nombreux appareils. Cette nouvelle architecture intéresse déjà les fabricants de puces et pourrait permettre de nouvelles évolutions dans les smartphones et autres appareils mobiles.
futura-sciences.com
ÉGYPTE
En pleine comparution Mohamed Morsi avale son acte de naissance
À 67 ans, l’ex-président égyptien Mohamed Morsi est mort, lundi, après une audition au tribunal, rapporte la télévision d’État. Issu du mouvement des Frères musulmans, il était devenu en 2012 le premier président librement élu de l’histoire du pays. Il avait été en 2012 le premier président librement élu d’Égypte. Mohamed Morsi, 67 ans, est mort lundi 17 juin au Caire. Selon le parquet, l’ancien chef d’État s’est effondré vingt minutes après avoir pris la parole devant le tribunal. Il est décédé peu après à l’hôpital où il avait été transporté d’urgence. L’autopsie n’a rien révélé d’anormal. Issu du mouvement islamiste des Frères musulmans, Mohamed Morsi avait accédé à la magistrature suprême en 2012, un an après la « révolution du Nil » et La chute de son prédécesseur, Hosni Moubarak. Un an plus tard, il était lui-même destitué par l’armée après de grandes manifestations. Son successeur, le maréchal Abdel Fattah al-Sissi, a mené une répression sans merci contre l’opposition islamiste et en particulier les Frères musulmans, dont des milliers de membres ont été emprisonnés.
Âgé de 67 ans, Mohamed Morsi purgeait une peine de sept ans de prison pour avoir falsifié des documents en vue de sa candidature à l’élection présidentielle en 2012. En parallèle, il avait été jugé dans plusieurs autres affaires, dont un dossier d’espionnage pour l’Iran, le Qatar et des groupes comme le Hamas à Gaza.
Le président turc Recep Tayyip Erdogan, allié de l’ancien président islamiste, lui a rapidement rendu hommage en le qualifiant de « martyr ». « L’histoire n’oubliera jamais les tyrans qui l’ont conduit vers la mort en le mettant en prison et en le menaçant de l’exécuter », a-t-il déclaré lors d’un discours télévisé à Istanbul. Les Frères musulmans ont par ailleurs accusé les autorités égyptiennes de « meurtre à petit feu » de leur ancien champion. Source : AFP et Reuters Le président Mohamed Morsi
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SPORTS
CAN EGYPTE 2019 Un grand défi pour les écureuils du Bénin
Le 12 avril 2019, la Confédération Africaine de Football (CAF) a procédé au tirage au sort en prélude de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) Egypte 2019. Comme le Bénin qui se retrouve apparemment dans une poule difficile, les différentes nations connaissent leurs adversaires de poule.
Une préparation à l’image d’un défi
La compétition qui se déroule du 21 juin au 19 juillet ne laisse qu’une lueur d’espoir à l’équipe béninoise. Le Ghana, la Guinée Bissau, le Cameroun voilà successivement les équipes dont doit se défaire l’équipe béninoise dans le Groupe F. Un énorme défi pour l’équipe de Michel Dussuyer qui va batailler pour retrouver les huitièmes de finale ou tout au moins ne pas faire piètre figure. Quand l’on se retrouve dans tel groupe où l’on doit jouer son Premier match contre le Ghana, les chances sont minces. En 5 rencontres, le Bénin a obtenu une victoire, 3 matches nuls et une défaite face aux Black Stars. Le Ghana, 4 fois champion d’Afrique et un grand habitué de la compétition, ne voudra pas mal commencer sa compétition, même si les coéquipiers de Stéphane Sessègnon ne vont pas baisser les bras pour autant.
L’équipe jouable pour les Écureuils du Bénin est la Guinée-Bissau. Mais il faut noter la nette progression de cette équipe de la Guinée ces dernières années, même si elle est à sa deuxième participation alors que le Bénin joue sa quatrième.
Le Bénin pourra-t-il dompter les Lions ? Il faudra attendre après les 90 minutes face au Cameroun pour répondre à cette question. Les tenants du titre ne voudront pas faire piètre figure et joueront dans l’intention de conserver leur titre, sans oublier la rage de la CAN qui leur a été retirée. La tâche est très lourde et les Écureuils devront jouer le tout pour le tout. Si une chance de qualification est fortement probable, il faudra... miser sur une place dans les meilleurs troisième puisque le nombre de compétiteurs est désormais à 24 équipes.
Une préparation à l’image d’un défi
Le ministre des sports Oswald Homeky avait déjà promis une préparation exceptionnelle des joueurs bien avant le tirage au sort. Selon lui, les deux grandes conditions pour que le Bénin ne soit pas un distributeur de points, est de maintenir non seulement les joueurs en forme mais aussi ensemble d’une part et, d’autre part, de les envoyer séjourner dans un pays qui partage les mêmes réalités que l’Égypte. Ainsi il a été décidé que les écureuils fassent leurs stages au Maroc. Et ceci à compter du 3 juin 2019. De plus trois matches amicaux sont programmés afin que l’équipe puisse faire un bon parcours à la Can Égypte 2019. Ils seront face à la Guinée le 11 juin, ensuite un match test contre la Tunisie le 17 juin et ils défieront la Mauritanie le 18 juin. Ceci permettra à Michel Dussuyer de faire les derniers réglages sur le système de jeu de l’équipe et d’étudier les conditions physiques des joueurs qu’il a à sa disposition. Le défi est lancé et Dussuyer, un technicien qui connaît bien les équipes africaines saura poser les pions avec son staff technique pour que le Bénin soit hissé parmi les grandes nations de football.
Mazidi Fassassi
32E ÉDITION DE LA COUPE D’AFRIQUE DES NATIONS
Le pays hôte remporte son match d’ouverture
Au stade international du Caire de près de 75 000 spectateurs, les pharaons se sont imposés face aux warriors du Zimbabwe ce vendredi 21 juin 2019 lors du match d’ouverture de la grande compétition de football africain. Avec un score de 1-0 en faveur des pharaons qui entrent ainsi timidement dans la compétition. Sur une pelouse préparée pour la cause, l’Égypte et le Zimbabwe ont passé au lancement officiel des rencontres pour le compte de la Coupe d’Afrique des Nations Total Égypte 2019. Ainsi, c’est déjà à la 5e minute du jeu que Mohamed Salah et ses coéquipiers ont offert une très belle prestation aux spectateurs. Mais ayant devant eux les Poussins de Welly Mpandare, les Égyptiens n’ont pas eu de cadeau de la part de ceux-ci. Néanmoins, c’est à la 41ème minute du jeu que la nomenclature offensive de Javier Aguirre a dû fonctionner. Un instant qui vient modifier le jeu en accordant un but aux Pharaons suite à un geste objectif de Mohamed Trezeguet à lui favorisé par Ashraf à l’entrée de la surface de réparation.
Au retour des vestiaires 15 minutes après la pause, l’Égypte, motivée davantage par ses spectateurs, a voulu empirer la situation des Warriors du Zimbabwe par un doublé raté de l’homme du premier but égyptien. Devenu tendu, le gardien de but des Warriors n’a pas pu résister aux différents contacts entre lui et ses adversaires. Ce qui l’a obligé à regagner les vestiaires en laissant sa place à son remplaçant Chipezeze suite à une blessure légère à la 76ème minute du jeu.
Contrairement aux attentes pour cette rencontre, Mohamed Salah n’a pas pu se démontrer à travers ses buts. Les Pharaons se sont imposés face aux Warriors du Zimbabwe. extraordinaires comme il sait bien le faire en club. En attendant leur prochaine rencontre avec le RD-CONGO, trois points, c’est tout ce que les pharaons retiendront de leur première sortie pour la CAN.
Badariath ISSIAKOU & Faizol ADECHI (Stags)
SCIENCE ET EFFICACITÉ AU SERVICE DE L’ISLAM
Fait partie de ASSALAM #34