Issue
An-Nasr Vendredi #350 (La preuve par quatre : le doute impossible)
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- Titre
- An-Nasr Vendredi #350 (La preuve par quatre : le doute impossible)
- Editeur
- An-Nasr Vendredi
- Date
- 16 juillet 2010
- numéro
- 350
- nombre de pages
- 4
- Couverture spatiale
- Dori
- Détenteur des droits
- Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina
- Langue
- Français
- Contributeur
- Frédérick Madore
- Identifiant
- iwac-issue-0000484
- contenu
-
Lorsque vient le secours d'Allah ainsi que la victoire, célèbre les louanges de ton Seigneur et implore son pardon. Il est malheureux encore en ce second millénaire de l'ère chrétienne des gens pour douter du message professé par l’homme le plus véridique de tous les temps, le prophète de l'Islam (paix et salut sur lui).
Ce sont d'une part la preuve par quatre : le doute impossible lot des sceptiques, agnostiques et athées qui disent ne pas croire ou douter de l'existence de Dieu (Exalté soit son nom) et d'autre part les gens du livre, c’est-à-dire ceux qui possèdent un livre révélé et un messager l'ayant reçu et enseigné. Vis-à-vis de l'Islam, ils ont à quelques différences près nombre de points d'intercession. Ils sont tous non musulmans, rejettent par conséquent le Saint Coran et l'homme à qui il a été révélé.
Cela s'explique : les athées ne croyant pas en l'existence de Dieu (Exalté soit-il) ont raison de ne pas croire à un quelconque messager parce que l'existence d'un envoyé suppose et implique celle. d'un voyant. Les gens du livre, eux non plus, ne sauraient donner un crédit à un messager postérieur au leur, car le postulat juridique qui veut que toute nouvelle loi abroge toute(s) disposition(s) légale(s) antérieure(s) contraire(s) est tout aussi valable en théologie. Nous voudrions, dans les lignes qui suivent, ramener nos amis athées, sceptiques et du livre, et ce par la grâce de Dieu (exalté soit-il), à prendre conscience de la précarité de leurs actions.
Il y a un principe sémiotique (étude de la signification des messages) qui veut que toute action (humaine) ait pour moteur au moins un des éléments suivants : « vouloir faire, pouvoir faire, savoir faire et devoir faire ». En d'autres termes plus simples, l'homme ne peut faire quelque chose s'il n'en a pas la science (savoir faire), s'il n'en est pas capable (pouvoir faire), s'il n'en a pas la volonté (vouloir faire), s'il n'y est pas contraint (devoir faire). C'est ce qu’on appelle en sémiotique les modalités de l'action. Comme nous le remarquons, le savoir-faire, le pouvoir-faire et le vouloir-faire émanent de l'être de l'homme ; ils lui sont immanents. Seul le devoir-faire lui est transcendant. Si nous réussissons donc à montrer que Muhammad (SAW) n'avait pas de vouloir-faire dans la révélation, qu'il n'avait pas le pouvoir et le savoir nécessaires pour accoucher du livre explicite, si nous aboutissons au fait que la révélation du Saint Coran s'est imposée à lui, alors les non-musulmans n'auraient pas à l’être, à moins qu’ils n'aient choisi délibérément de faire partie de ceux qui alimenteront le feu au jour dernier.
LE DEVOIR FAIRE
Un examen sommaire du style coranique montre qu'il ne peut être le résultat d'un devoir-faire. De la Thora en passant par les psaumes ; du Zabour en passant par les évangiles, le Saint Coran est le livre saint dans lequel l'ordre occupe une place capitale. En effet, en amont comme en aval, de la première sourate à la dernière, le discours coranique s'inscrit dans le mode impératif. Le prophète n'a pas le choix, il doit faire ce qu'on lui ordonne : « Lis, au nom de ton seigneur qui a créé » S96v1 « Dis : » S112, 113, 114 v. « Lève-toi et avertis » S74 v2 « Laisse-moi avec celui que j’ai créé seul » S74 v11
LE SAVOIR-FAIRE
Le prophète de l'islam n'avait pas le savoir qu'il faut pour écrire le saint Coran. Il n'avait pas l'intelligence nécessaire pour énoncer ces vérités hautement scientifiques que les découvertes astrologiques, climatologiques et biologiques n'ont confirmé que récemment. Dans : « Gloire à Dieu ou les mille vérités scientifiques du Coran de KASSAB (M.Y) paru aux éditions ES SALAM en 1997 », il est logiquement dit que pour écrire un livre du genre coranique et ce dans toute sa dimension littéraire et littérale, il faudrait une longue chaîne d'ordinateurs et des milliers d'années à son éventuel auteur. Muhammad (P.S.L) n'a vécu que soixante-trois (63) ans dont vingt-trois (23) seulement de vie prophétique ; on ne saurait lui attribuer la paternité du saint Coran. Le prophète Mohammed a-t-il voulu être prophète ? Toutes passions religieuses mises à part, nous disons non. La biographie de l'homme, disséquée par des historiens pour la plupart non musulmans, le témoigne clairement. Sa stupéfaction, sa peur et sa panique lors de sa première rencontre avec l'archange Gabriel (Paix sur lui) ne sont pas les réactions d'un homme qui joue le prophète. Lui-même pensait au début qu'il était sous l'emprise d'un esprit maléfique. La suite de la révélation achèvera de neutraliser cette hypothèse, car de tous les livres révélés, le saint Coran apparaît comme le plus impitoyable et le plus virulent vis-à-vis de l'esprit malin ainsi que de toute conduite y afférente.
Du reste, quel intérêt pouvait-il motiver le vouloir-faire du saint prophète ? Quel intérêt Mohammed (Paix sur lui) avait-il à vouloir faire figure de prophète ? Car quoiqu'on dise, l'homme n'agit que grâce ou à cause de quelque chose. Sur quoi se fondait alors le vouloir-faire du prophète ? Les richesses ? Les femmes ? Les honneurs ? Non ! La mission de Mohammed manque de dessous. matériel ou matérialiste. Quand au début de sa prophétie, la bourgeoisie et l'aristocratie mecquoises lui proposèrent d'abdiquer à son œuvre en échange de la chefferie, des richesses et des plus belles femmes de la Mecque, que répondit-il ? « Par Celui qui tient mon âme entre Ses mains ! Même si vous mettez le soleil dans ma main droite et la lune dans ma main gauche, je ne cesserai ce que j'ai commencé. »
LE POUVOIR FAIRE
Il n'est plus besoin de démontrer que le prophète Mohammed (psi) n'avait pas un pouvoir faire dans l'écriture coranique, puisque cette incapacité se déduit à partir des deux dernières modalités d'actions déjà étudiées. En effet, comme la révélation du saint coran transcendait le vouloir et savoir faire de Mohammed (psi), on en conclut par voie de conséquence que son pouvoir faire n'y a été pour rien ; car comment peut-on faire ce qu'on ne veut pas et ce qu'on ne sait pas faire ?
CONCLUSION
C'est du reste à ceux qui voient dans le Saint coran un pouvoir faire humain que ces versets. s'adressent : « si vous avez un doute sur ce que nous avons révélé à notre serviteur, tâchez donc de produire une sourate semblable et appelez vos témoins que vous adorez en dehors d'Allah, si vous êtes véridiques. Si vous n'y parviendrez jamais, parez-vous donc contre le feu qu'alimenteront les hommes et les pierres, lequel est réservé aux infidèles » Coran S2 V23 et 24.
www.aeemb.bf
SERFI HOUNDE ET DORI
DATE : DU 31 JUILLET AU 07 AOÛT
LIEU : DORI ET HOUNDE
FRAIS DE PARTICIPATION : 5000
FRAIS DE TRANSPORT ALLER RETOUR OUAGA-DORI : 6000
ALLER RETOUR OUAGA-HOUNDE : 7000
Les inscriptions ont commencé et se poursuivent tous les jours au siège de l’AEEEMB.
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