Issue
An-Nasr Vendredi #241 (Conditions pour une véritable éducation spirituelle)
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Burkina Faso
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- Titre
- An-Nasr Vendredi #241 (Conditions pour une véritable éducation spirituelle)
- Editeur
- An-Nasr Vendredi
- Date
- 11 juillet 2008
- numéro
- 241
- nombre de pages
- 4
- Détenteur des droits
- Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina
- Langue
- Français
- Contributeur
- Frédérick Madore
- Identifiant
- iwac-issue-0000403
- contenu
-
Lorsque vient le secours d'Allah ainsi que la victoire, célèbre tes louanges de ton Seigneur et implore son pardon.
L’éducation spirituelle semble être un terme flou. Souvent, il renvoie au modèle soufi très contesté mais riche en pratiques et en figures emblématiques. Sinon, il renvoie à quelques belles histoires de compagnons, d’hommes pieux et de femmes pieuses. Ou encore à quelques expériences personnelles vécues dans un sain environnement. Dans ce présent numéro, nous tentons d’expliciter quelques principes sous forme de conditions pour une véritable éducation spirituelle.
L’éducation selon le modèle prophétique consiste en trois éléments : l’éducateur, l’environnement et le candidat à l’éducation. Chacune de ces composantes doit vérifier une condition particulière. L’éducateur doit être un digne héritier du Messager de Dieu afin que sa compagnie puisse promouvoir la foi chez ses... compagnons. L’environnement doit être un environnement de souvenance de Dieu et d’amour et de conseil mutuel en Lui, notamment, une association de fidèles qui vit le Message de Dieu à l’Homme et qui veille à le transmettre. Le candidat, moi, doit être sincère et vrai dans ma recherche de la Face de Dieu.
La bonne compagnie. La notion de compagnie est une notion omniprésente dans la vie de chacun. Elle agit sur son comportement de manière douce et réelle. La bonne compagnie est un facteur très important dans l’éducation spirituelle musulmane. Déjà, dans l’histoire de l’Islam, la génération la plus distinguée et les acteurs les plus marquants portent le titre de compagnons. Ce sont les compagnons du Prophète (saw). La compagnie de cet auguste homme a fait d’eux une génération noble et privilégiée. Les premiers bons compagnons dans la vie d’un musulman sont ses parents musulmans qui l’initient à la foi en Dieu et lui présentent en leurs personnes et leur conduite un bon modèle qu’il tentera spontanément. d’imiter. Voici une raison pour laquelle, après Dieu Exalté, c’est à ses parents qu’on doit sa plus ample gratitude. Sur un plan plus général, le Prophète (saw) instaure les liens de la compagnie porteuse de la foi : « On a la même intensité de foi que son ami le plus intime », a dit le Prophète (saw). Rapporté par Ahmad et al-Hâkim. Puis, à double titre de recommandation et de mise en garde, il poursuit : « ... Choisissez donc vos amis intimes avec soin. »
L’information est passée, on voit alors les compagnons de Médine ‘s’arracher’ les compagnons de la Mecque venus s’installer chez eux. L’Histoire témoigne ici d’une hospitalité et d’une solidarité extraordinaires. Plus l’ami intime est proche de Dieu, plus son amitié rapproche de Dieu. Mais l’amitié d’un élu de Dieu n’est pas une chose passive. À l’exemple des compagnons du Messager de Dieu, la compagnie d’un homme de grande envergure céleste puis terrestre nécessite une préparation et un travail spirituel et intellectuel ainsi qu’une mobilisation pour les. bonnes œuvres. La présence à Dieu « Au nom de Dieu. »... Cet exergue qui est devenu une clause de style, une habitude dans nos lectures et écritures et une formule oratoire dans nos discours, est, dans l’intention première, une déclaration solennelle de principe et un signe de ralliement. Je suis pour Dieu, je reconnais Sa souveraineté et espère Sa bonté. J’appartiens au peuple des fidèles qui professent la même foi. Toute lecture musulmane de la réalité vécue en vue d’ouvrir une voie vers un monde meilleur serait en train de trahir la révélation si elle ne se fait pas au nom de Dieu. Le Coran affirme au premier verset révélé : « Lis au nom de ton Seigneur. » ; une condition qui impose au lecteur une présence particulièrement assidue, voire quasiment sans faille, à son Seigneur. L’entreprise mise en œuvre n’est pas moins concernée par cette présence que la lecture, dont elle découle. Le Prophète (saw) dit : « Toute entreprise de quelque importance qui n'est pas initiée en invoquant le nom de Dieu est une... Affaire coupée. » Rapporté par Ahmad selon Abou Houraïra sous le numéro 8698. La présence à Dieu doit être l’identité du candidat à une présence pour Dieu. Sans quoi, la présence et la participation par les bonnes œuvres chutent dans l’identité terrienne de mouvements revendiquant des intérêts de nature ethnocentrique. Être présent à Dieu, c’est chercher Son intime compagnie à travers les œuvres d’adoration et de souvenance obligatoires et surérogatoires. C’est faire en sorte qu’au cours de mon passage sur terre et de mon action, mon souci majeur soit toujours mon devenir personnel auprès de Dieu et mon degré parmi Ses élus. Car m’occuper du sort des hommes serait une entreprise coupée si je ne le fais pas au seul nom de Dieu et dans l’unique motivation de le satisfaire.
Être vrai. Le faux croyant est celui qui ne retient de la foi qu’une pratique superficielle qui ne touche guère son être profond. Son cœur est en conflit avec la souveraineté de Dieu et son attitude se conforme aux apparences islamiques. La volonté de rechercher la Face de Dieu est une aptitude du cœur qui jaillit sur la pensée et propulse les bonnes entreprises. La volonté intime affichée ou non de rechercher la vie ici-bas dans le respect des règles de l’Islam opère sous des couvertures juridiquement correctes, soutient une mentalité qui consacre la jouissance matérielle et intellectuelle et affaiblit l’engagement et la lutte sur le sentier de Dieu. Vouloir Dieu ou vouloir la vie ici-bas sous quelque formule que ce soit sont deux choix antagonistes pour celui qui se porte candidat à l’élection divine. Être vrai, c’est être vrai dans sa volonté de cheminer vers Dieu. La bonne compagnie et l’ambiance de souvenance et de présence à Dieu constituent deux conditions contextuelles pour le bon déroulement de l’éducation spirituelle. Après quoi, se pose la question de la volonté intime ferme et sincère, condition personnelle et essentielle à la poursuite du cheminement. Que voulons-nous ? Aboulons-nous une vie ici-bas à la musulmane ou voulons-nous Dieu et la vie dernière ? La question est loin d’être un casse-tête intellectuel, car en s’adressant aux croyants ayant participé à la bataille de Ouhud, Dieu Exalté dit : « Parmi vous il y a ceux qui veulent la vie ici-bas et ceux qui veulent la vie dernière. » (Coran 3:152).
Source : http://alihsanne.canalblog.com
Info colonie de vacances 2008
L’AEEMB et le CERF informent les fidèles musulmans de la tenue de la 19ème édition de la colonie de vacances islamiques du 17 au 31 juillet 2008 à Ouagadougou.
Conditions de participation :
1. Avoir un âge compris entre 9 et 15 ans
2. Avoir fait au moins la classe de CE
3. S'acquitter de la somme de 20 000 FCFA pour les frais d’inscription
Lieux d'inscription :
• Siège de l’AEEMB : 50 36 27 89
• Siège du CERF : 50 36 08 03
Ou : 78 82 81 31 / 76 67 17 93 / 70 32 44 95 90
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