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An-Nasr Vendredi #032 (Les grandes figures féminines)
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- Titre
- An-Nasr Vendredi #032 (Les grandes figures féminines)
- Créateur
- Soumata
- Editeur
- An-Nasr Vendredi
- Date
- 27 août 2004
- numéro
- 32
- nombre de pages
- 4
- Détenteur des droits
- Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina
- Langue
- Français
- Contributeur
- Frédérick Madore
- Identifiant
- iwac-issue-0000267
- contenu
-
27 Août 2004 : Lorsque vient le secours d'Allah ainsi que la victoire, célèbre les louanges de ton Seigneur et inplore son pardon. L’objectif de l’islam par rapport à la femme est de l’orienter vers les nobles qualités morales prescrites par Dieu, et qui s’appliquent d’ailleurs à tous les hommes. En raison du rôle et de la responsabilité qui incombe à la femme dans la famille et dans la société, un accent particulier a été mis sur les vertus qu’elle doit avoir. Il n’est nul doute que la femme est un pilier central de l’éducation dans toute communauté. Pour cela, il n’est pas exagéré de la considérer comme le baromètre de la santé morale et du niveau d’instruction d’un peuple.
Des femmes se sont illustrées par leurs qualités incontestables tout au long de l’histoire. Parmi elles, on peut citer : Oumouh Wakara bin Abdallah, Oumou Salim, Oumouh Abiya, Kaoula Bintou Kiste, Assya, Fatima Zahra, Soumayya, Marie, Khadidja, Aicha... Nous ferons un parcours rétrospectif de la. Vie et de l’engagement de ses différentes femmes en tirant des leçons qui pourront être bénéfiques aussi bien pour les femmes que pour les hommes de notre époque. An Nasr Vendredi se propose d’ailleurs de revenir plus en détail, dans ses prochains numéros, sur la vie de ces femmes qui ont joué un rôle édifiant dans l’épanouissement des musulmans et de l’islam.
Cette femme avait fait de la recherche de la science l’un de ses objectifs. Comme résultat, elle connaissait et récitait le Coran par cœur. Cela lui avait valu la reconnaissance du prophète (SAW) qui l’avait choisie comme imamat des femmes de son domicile.
Elle était une femme curieuse dans le domaine du savoir. Elle alla même jusqu'à poser une question au prophète (SAW) que l’on peut qualifier même d’impudique mais qui, en réalité, méritait une réponse et pouvait également servir aux autres femmes. Elle dit : « O prophète de Dieu, certes Dieu n'éprouve aucune... » Honte à dire la vérité ; dis-moi, la femme qui a fait un rêve doit-elle se laver ? ». Le prophète (SAW) lui répondit : « oui, s’il y a sortie de liquide ».
Oum Amani Elle était engagée dans le combat islamique. Un jour, elle conduisait un groupe de femmes auprès du prophète (SAW) pour lui prêter serment de défendre l’islam par tous les moyens, à commencer par leur propre vie.
Oumou Aisha Elle participait aux batailles que menaient le prophète (SAW) et ses compagnons. À cette occasion, elle leur préparait la nourriture, soignait les blessés et supervisait les malades. Elle fut alors la première de ceux qui, aujourd’hui, font le travail de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge.
Kaouta Biniou Kiste Elle fut un modèle de femme pieuse. Elle avait l’amour du culte et de la religion islamique en général. Elle ne manquait jamais aux séances de prêches et de prière de vendredi à la mosquée du prophète (SAW).
Assya, ta Icttyno du Parole Dieu en fait l’exemple de la foi et du jugement sain. À son sujet, la... Sourate 66 verset 11 dit ceci : « Dieu fit un exemple de ceux qui ont cru de la femme de Pharaon quand elle dit : Seigneur ! Construis-moi auprès de toi une maison au paradis. Sauve-moi de Pharaon et de ses agissements et sauve-moi de la gent injuste. » Grâce à sa piété et son statut élevé, Dieu n’a jamais accepté que Pharaon la connaisse comme femme. Dieu l’honora en lui donnant le bel enfant Moïse qu'elle adopta aussitôt.
Fatima était la fille chérie du prophète Muhammad (saw). Quand elle rendait visite à son père, celui-ci l’accueillait chaleureusement et lui cédait sa place. Elle épousa Ali, 4e calife de l’Islam, et Dieu leur donna deux jumeaux : Hassan et Houssein. Elle fut une épouse loyale et dévouée à son mari car l’histoire nous montre qu’un jour, elle demanda 70 fois pardon à son mari après avoir commis une erreur. Et celui-ci la pardonna par la suite.
Elle fut la première martyre de l’Islam car elle croyait au message du prophète. Prix 50 fc à P2 phète (SAW). Son exemple montre que la femme, considérée à tout point de vue comme un être faible, peut et doit persévérer dans la foi et le combat islamique, quel qu’en soit le prix. Elle doit être capable de donner sa vie pour la promotion et l’épanouissement de l’Islam.
Marie, mère de Jésus (AS), est de la descendance d'Aaron, frère de Moïse (AS). Sa mère avait formulé un vœu à Dieu pendant qu’elle était enceinte (S3 V35-36). Ce vœu consistait à consacrer l’enfant dont elle était enceinte au service du temple et à l’adoration de Dieu Tout-Puissant. Ainsi, à sa naissance, Marie vécut complètement détachée des préoccupations terrestres et se livrait uniquement à ses actes de dévotion. Plusieurs versets du Coran font l’éloge de Marie, qui était une femme à la chasteté irréprochable. Dieu fit d’elle ainsi que de son enfant un signe pour les humains. Ils n’étaient pas des divinités et n’ont jamais prétendu l’être. On remarque alors que la piété et la chasteté d’une femme peuvent conduire à un grand. Bonheur. Toute femme qui espère donc en Dieu et au jour dernier doit prendre l’exemple de Marie en matière de chasteté. « La recherche du savoir est une obligation pour tout musulman et pour toute musulmane. » Khadîdja, première épouse du prophète (SAW), était une riche commerçante et veuve quoraichite. Par l’intermédiaire de son oncle Abou Talib, Muhammad (SAW) s’engagea dans le commerce de Khadîdja. Cette dernière, tout comme les Mecquois, savait que Muhammad (SAW) était honnête, respectueux, digne de confiance au point de le surnommer “Al Amin”, le digne de confiance. En réalité, Khadîdja était subjuguée par les qualités de Muhammad (SAW) et souhaitait en son fort intérieur qu’il soit son époux. Elle envoya sa servante Mayssara lui faire la proposition et il accepta. Le mariage eut donc lieu pendant que Muhammad (SAW) avait 25 ans et Khadîdja 40 ans. Khadîdja fut l’une des premières à croire en Muhammad (SAW) quand il reçut la révélation divine. Elle fut un soutien moral et financier pour le prophète (SAW). mais également son compagnon le plus intime et sa conseillère la plus avisée. Après son décès, son souvenir resta vivace dans la mémoire du prophète (SAW) à telle enseigne que le prophète parlait toujours d’elle. Il dit un jour à son sujet : « Elle était la femme qui croyait en moi quand les autres me rejetaient et me traitaient de menteur. Elle dépensait sa richesse pour alléger le fardeau de mon chagrin ». En un mot, Khadîdja est le symbole de la femme dévouée, engagée et déterminée. Le sacrifice qu’elle a consenti auprès de l’envoyé de Dieu (SAW) continue d’inspirer les femmes d’aujourd’hui. Elle est une femme de référence car le prophète (SAW) dit « les meilleures femmes du monde sont : Khadîdja Ben Kawahid, Fatimah Zahra, Assya, Marie ». L’exemple de Khadîdja prouve qu’une femme, quel que soit son rang, peut et doit aider l’Islam.
Aïcha, deuxième femme du prophète (SAW), naquit vers la fin de la 4e année de la mission du prophète (SAW). Le décès de Khadîdja crée un vide chez le prophète (SAW) que Dieu combla en lui donnant Aïcha comme épouse. Aïcha était très intelligente et fit de la recherche du savoir son premier souci. En conséquence, elle obtint une connaissance très remarquable et une profonde compréhension de la religion. Et grâce à elle, fut révélé le verset instituant l’ablution sèche (la sourate 4, verset 43). Aussi, le prophète (SAW) rendit l’âme alors qu’il était dans sa maison où il fut d’ailleurs enterré.
Après le décès du prophète (SAW), elle continua la transmission du savoir islamique et forma beaucoup de savants en hadith, notamment Abdallâh, Qâsim, Abou Salma, Ibn Zoubeir, r— Imam Nakki... et ce jusqu'à son dernier souffle. Son modèle nous apprend jusqu’à quel degré peut s’élever la femme musulmane dans la recherche de la science, la pratique et dans la transmission du message. À l’image de ces grandes figures, toutes les femmes musulmanes doivent faire de la recherche du savoir un acte primordial dans leur vie car le prophète. de l’Islam (SAW) nous dit : « Cherchez le savoir du berceau à la tombe ». En outre, dans la vie du musulman, tout commence par la science, et l’adoration vient par la suite puisque qu’Allah nous dit : « Connaissez-moi avant de m'adorer, car si vous ne connaissez pas, comment est-ce que vous allez M’adorer ? »
À l’instar du prophète (SAW) et de toutes ses femmes, nous devons nous armer de courage et de détermination pour connaître et faire connaître notre religion. La femme trouve en ses grandes figures féminines les meilleurs comportements, la meilleure indication de ce qui permet à la femme d’atteindre le degré des saints et des gens pieux. En somme, toute femme qui imiterait ces figures aura certes, le modèle le plus élevé et la plus parfaite éducation.
SOUMATA LISEZ ET FAITES LIRE AN-NASR VENDREDI An-Nasr vendredi n° 032 du 27 août 2004 ...13 8... Prix 50 fch P- ^
Fait partie de An-Nasr Vendredi #032 (Les grandes figures féminines)