Issue
An-Nasr trimestriel #50
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-
Burkina Faso
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- Articles de journaux (3615 items)
- Titre
- An-Nasr trimestriel #50
- Editeur
- An-Nasr Trimestriel
- Date
- juillet 2012 – septembre 2012
- numéro
- 50
- Résumé
- Bulletin trimestriel d'information et de formation de l'AEEMB
- nombre de pages
- 12
- Sujet
- Ali Sawadogo
- Forum national sur la laïcité
- Ibrahima Ouédraogo
- Laïcité
- Mosquée AEEMB (Université de Ouagadougou)
- Séminaires Régionaux de Formation Islamique
- Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina
- Cercle d'Études, de Recherches et de Formation Islamiques
- Fédération des Associations Islamiques du Burkina
- Couverture spatiale
- Bobo-Dioulasso
- Ouagadougou
- Tenkodogo
- Japon
- Centre culturel islamique AEEMB
- Soudan
- Médine
- Pakistan
- Détenteur des droits
- Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina
- Langue
- Français
- Contributeur
- Frédérick Madore
- Identifiant
- iwac-issue-0000213
- contenu
-
Bulletin trimestriel d’information et de formation de l’ÆEMB N°050
ABQJF^CFA
« Lorsque vient le secours d’Allah ainsi que la victoire, célèbre les louanges de ton seigneur et implore son pardon »
L’unité des musulmans du Burkina
Des raisons d’y croire
P: 02
La mosquée en Islam
Rôle et place pour le musulman
P: 10
La construction du centre culturel de l’A.E.E.M.B.
La Pose de la première pierre
EDITORIAL
La force d’une société ou d’une communauté réside dans sa capacité à s’unir. Parler d'une seule voix, oublier les besoins personnels au profit des intérêts de tous, se forcer de poser des actions unificatrices... sont autant d’exigences qui, à n’en point douter, consolident l’unité. Nous avons tous besoin qu’au-delà de nos appartenances communautaires, nos leaders s’imposent comme priorités, la promotion de l’islam, la défense des intérêts des musulmans, l'union autour d’une Fédération des associations islamiques du Burkina (FAIB) forte qui s’assume, assure et rassure. Des sourires aux lèvres, un espoir Chez le fidèle musulman, les prémices ont commencé par la participation au forum national sur la laïcité. La FAIB a délégué vingt de ses fils et filles, les a accompagnés des bénédictions des imams à l’occasion d’une cérémonie solennelle.
Mot du Président de l’A.E.E.M.B. à l’occasion de la rentrée scolaire et académique 2012-2013
En cette rentrée scolaire et académique 2012-2013, permettez-moi au nom de tous les militants et sympathisants de l’Association des élèves et étudiants musulmans au Burkina (A.E.E.M.B.) de souhaiter à tous une bonne et heureuse rentrée. Après des vacances, les bâtisseurs du Burkina de demain se retrouvent dans les salles de classe et les amphis des universités pour recevoir de leurs aînés (enseignants) la science. Cette science, dont nous avons tant besoin pour notre épanouissement intellectuel et pour bâtir une vie, est une ressource précieuse que chaque élève et étudiant doit s’en procurer. Cela nécessite modestie,
/Ibrahima OUEDRAOGO, Président de l’A.E.E.M.B. respect, endurance et persévérance mais aussi de la discipline et du courage de la part de l’apprenant. Ces valeurs sont à cultiver et à promouvoir dans nos différentes écoles et universités afin de profiter sereinement des enseignements dispensés. L’apprenant, dans sa quête de savoir, doit renouer avec lui-même, avec sa science, avec ses enseignants, avec ses camarades d’étude, avec ses livres et avec son école. En chacun de ces composants, l’élève ou l'étudiant doit pouvoir s’en servir.
À cette occasion de la rentrée scolaire et organisée à cet effet. Le chemin est plein d’embûches internes dans notre communauté et en dehors des nôtres. Allah nous en a bien informés. « Et ne vous disputez pas sinon vous fléchirez et perdrez votre force ». S8V46 ; « Tu les crois unis, alors que leurs cœurs sont divisés. » S59V14. Les solutions existent, leur mise en application annihilera tous les éléments de désunion. « Certes vous avez dans le messager d’Allah un
L’unité des musulmans du Burkina Des raisons d’y croire excellent modèle « Entraidez-vous dans la bonté et la piété et ne vous entraidez pas dans le péché et dans la transgression ». Nous sommes un peuple croyant et cette foi est le fondement de notre académique, nous souhaitons avoir un regard critique. Il est vrai, des efforts considérables ont été fournis pour une éducation au pays des hommes intègres. Certes, les élèves ont repris le chemin de l’école; les ministères chargés de l’éducation ont procédé au lancement officiel de la rentrée à Tenkodogo, mais force est de constater que nos universités ne suivent pas le rythme. Certaines se forcent, mais le gros lot patauge derrière. L’année académique 2011-2012 n’a pas encore trouvé le bout du tunnel. Le système Licence-Master-Doctorat (LMD) peine dans sa mise en œuvre. Une réforme intérieure personnelle est nécessaire pour redonner espoir à ces milliers de fils et filles, qui chaque jour prennent la direction de ces cadres d’apprentissage du savoir. C’est après un déclin que la force et la grandeur peuvent renaître. Mais il faudrait réaliser une éducation fondamentale, afin d’assurer l’identité et le secret de notre force. C’est notre porte-drapeau, c’est elle qui a fait notre grandeur passée, qui motive nos révoltes présentes, qui est la source de nos espoirs pour l’avenir. L’unité est une question fondamentale. Pour ce faire, la plume de l’écrivain, la langue de l'orateur, l’imam dans sa mosquée, le père dans son foyer, le commerçant dans sa boutique... doivent fournir un même effort pour préserver cette unité, la renforcer et la répandre. Toute brèche que l’on ouvre dans quelque côté de notre vie intellectuelle, culturelle ou pratique pour faire pénétrer les atteintes de doute et de la négation jusqu’au cœur de l'unité constitue une haute trahison envers notre nation ; c’est s'écarter de ses principes, se dissocier d’elle et entraver la lutte positive et constructive que des fils et filles mènent âprement depuis des années. Il faut que les cœurs soient profondément modifiés. C’est ainsi que le changement est possible. Et il doit être psychologique qui équivaut à une révolution qui modifie la vision des choses. Il doit être accompagné d’une morale. Le changement doit pénétrer dans les habitudes et les tendances de tous les acteurs de l’éducation. Un changement pour le bien afin de donner l’espoir aux étudiants burkinabè. C'est une lourde charge et pour le bonheur de tous, il faut l’opérer.
Je voudrais terminer mes propos en appelant chacun des acteurs de l’éducation à jouer pleinement son rôle, gage d’un lendemain meilleur sous nos tropiques. Je souhaite à tous les élèves et étudiants, les enseignants et les professionnels de l’éducation, une bonne année scolaire pleine de succès et de réussite. Je prie également le Tout Puissant d’accorder à tous sa miséricorde.
Email: comiteexecutif@aeemb.bf
Site web: www.aeemb.bf
Directeur de publication
Ibrahima OUEDRAOGO
Rédacteur en chef
Ousmane BELEM
Equipe de rédaction
Daouda OUEDRAOGO, Boukari OUOBA, Zoukaré KOUDA, Salimata PARE, Moussa SAWADOGO, Bachirou SORE, Ali SAWADOGO, Adama OUEDRAOGO, Abdallah KOURAOGO. Impression : SONABY Sari - 50 36 04 16
AN-NASR Bulletin de formation et d'information de l'A.E.E.M.B. 01 BP 1817 Ouagadougou 01 Tel/Fax: 50 36 27 89 2012
AN-NASR N° 02 JUIL-SEP 2012
La graine de l’unité semée dans les cœurs des militants
Une fois de plus, l’A.E.E.M.B. fait preuve de fidélité à sa tradition relative à l’organisation biannuelle des Séminaires régionaux de formation islamique (SEREFI) dans deux (02) localités du Burkina Faso. Pour cette édition 2012, la neuvième du genre, les deux villes à l’honneur étaient Banfora et Tenkodogo qui ont accueilli la jeunesse musulmane du 22 au 29 Août 2012 sous l’important enjeu du « défi de l'unité de la Oumma burkinabé ». Ils étaient 640 séminaristes à répondre présent à ce traditionnel rendez-vous. Il s’agissait pour ces participants de se pencher sur l’épineuse question de l’unité d’action des musulmans du Burkina Faso pour construire une société épanouie à la lumière de la foi musulmane. Ensuite, Il fallait saisir l’opportunité pour recharger. Les élèves et les étudiants ont participé activement aux activités de formation dite « intellectuelle » en engrangeant le maximum de savoir à travers les thèmes multiples et variés. À titre d’exemple, nous pouvions remarquer « la sécurité routière », « le bon comportement » et bien d’autres thématiques développées à travers conférences, exposés, cours et rappels quotidiens. Ceci, pour répondre véritablement à cette appellation de formation islamique.
Aussi, faut-il le souligner, l’innovation majeure de cette édition, emboîtant le pas du séminaire précédent de Bobo Dioulasso-2011, fut l’accent particulier mis sur l’apprentissage du Coran dans les cercles coraniques, les soirées du Coran où chaque niveau pouvait trouver confortablement sa place. Pour réussir ce pari de la formation, clé de voûte et raison d’être de l’A.E.E.M.B., plus d'une cinquantaine d’encadreurs ont été mobilisés avec l'appui de... plus d’une centaine d’organisateurs au grand bonheur des assemblistes et de leurs parents. Outre cette formation islamique et citoyenne, les SEREFI se sont présentés comme le terreau par excellence des travaux d’intérêt commun comme le reboisement, le don de sang, question de joindre la théorie à la pratique pour une formation complète. Plus, fait non moins important, ces travaux se sont déroulés dans une ambiance détendue, conviviale et fraternelle facilitée par le sport, les visites touristiques (Cascades) et la nuit culturelle.
Au terme du séjour, les séminaristes se quittaient dans la joie et la mélancolie, mais dans un espoir de se revoir prochainement au Séminaire national des sœurs en décembre 2012 pour les sœurs et au SENAFI 2013 pour les frères et sœurs.
Par Moussa SAWADOGO
INFORMATIONS
1) Le comité exécutif de l’AEEMB porte à la connaissance des militants et sympathisants de la tenue du séminaire national des sœurs (SENAS). Les inscriptions se font auprès des conseils généraux.
Date: 23 au 30 décembre 2012
Lieu: Ouagadougou
L’accueil est prévu pour le 23 décembre à 16h au siège national de l’association.
2) Le congrès de l’association est prévu du 26 au 30 décembre 2012 à Ouagadougou.
AN-NA5K N°o>o 2012 r.05
Construction du centre culturel de TAEEMB
La pose de la première pierre
Voilà depuis des années que l'occasion était attendue. Les militants et sympathisants se demandent à tout temps, à quand le centre culturel islamique? Finies les questions ! Le dimanche 09 septembre 2012, a eu lieu la cérémonie officielle de lancement des travaux de construction du centre culturel islamique de l’Association des élèves et étudiants musulmans au Burkina (A.E.E.M.B.). Ce fut un grand jour pour la communauté musulmane du Burkina, mais aussi pour les sympathisants et militants de l’A.E.E.M.B. En effet, ce jour représente la consécration de plusieurs années d’espoir, d’aspirations et de prières. Frères et sœurs, tout âge confondu, se sont rassemblés au sein de l’association pour Réaliser un des rêves de la vie des différentes générations des militants. La cérémonie s’est déroulée sous l’autorité spirituelle de Dr Aboubacar DOUCOURE, membre du présidium de la fédération des associations islamiques du Burkina (FAIB) ; sous la présidence de Dr Assimi ROUANDA, directeur du cabinet du président du Faso et sous le parrainage de El Hadji Inoussa RANAZOE, président directeur général de Kanis International.
Un bâtiment R+4 extensible en R+5 comprenant trois salles de prière pouvant contenir 1500 fidèles, un air externe pouvant aussi contenir environ 400 autres fidèles, des salles de réunion et de formation, une bibliothèque moderne, des bureaux, des dortoirs. Le tout sur une superficie de 900m2. Voilà ce à quoi devrait ressembler le futur centre culturel islamique de l’A.E.E.M.B., sis avenue Charles De Gaulle à Ouagadougou.
Le futur centre islamique se veut être un cadre agréable d’adoration d’ALLAH (SWT), un centre d’apprentissage, un environnement de
Les dons lors de la pose de la première pierre. Travail sûr et confortable pour des jeunes filles et jeunes garçons qui se consacrent à la promotion de l’Islam et à l’épanouissement de la jeunesse. Notons que ce projet a été pensé depuis les années 1990 et de générations en générations, il se concrétise aujourd’hui, pour répondre aux besoins des générations futures.
Dans le processus de construction, le futur centre culturel a un coût global qui s’élève à 710 393 200 francs CFA. Compte tenu des difficultés pour rassembler une telle somme, les responsables ont voulu la construction du centre par étape. Ainsi, la première étape correspond au rez-de-chaussée qui coûte 128 millions de francs CFA. Depuis le lancement officiel de la mobilisation de fonds en 2006, plusieurs personnes ont apporté leur contribution afin que le projet puisse voir le jour. Cela a permis de mobiliser à ce jour plus de 80 000 000 francs CFA. À cela s’ajoutent des dons en nature de trente tonnes de ciment. Les anciens membres de L’association, à travers le Trésor public, ont aussi apporté leur contribution, en permettant qu’il leur soit retranché chaque mois pour certains 2500 francs et pour d’autres 5000 francs sur leurs salaires. Le projet de construction du centre culturel a été confié à SATA Afrique, le cabinet d’architecture, qui s’occupe de tous les aspects techniques du projet depuis quatre ans. Le président de la cérémonie, Monsieur ROUANDA, a invité tous ceux qui veulent avoir une maison au paradis à souscrire pour la construction du centre. La cérémonie a été rehaussée par la présence de quelques membres du gouvernement, du représentant de l’ambassadeur du Maroc et aussi d’une délégation du Mogho Naaba. Des douas de clôture faites par le grand Imam SANA Aboubacar ont mis fin à la cérémonie et chacun est reparti chez lui avec l’espoir que le prochain rendez-vous sera celui de l’inauguration du centre culturel au grand bonheur de tous les fidèles musulmans du Faso.
Sobachir AN-NA5K Omar NANIMA, Recteur de la mosquée de l’A.E.E.M.B.
La mosquée de l’A.E.E.M.B. connaît un engouement particulier autour des prestations qu’elle offre à ses fidèles. De la prière de vendredi à l’apprentissage du saint coran, chacun y trouve son compte. Pour en savoir davantage, l’équipe de An-Nasr a rencontré le recteur de cette mosquée.
An-Nasr (AN) : Présentez-vous à nos lecteurs.
Recteur (Re) : Je suis votre frère en islam Oumar NANIMA, enseignant de formation, actuellement en disponibilité, marié et père de trois enfants et je suis le recteur de la mosquée de l’A.E.E.M.B. depuis 2010.
AN : Pouvez-vous revenir sur votre parcours de militant à l’A.E.E.M.B. ?
Re : J’ai commencé mon militantisme dans l’Association des élèves et étudiants musulmans en Côte-d'Ivoire (A.E.E.M.CI.) en 1985. Quand je suis arrivé au Burkina en 1988, j’ai été président du Plateau avant de poursuivre au lycée Mixte de Gounghin et à l’université de Ouagadougou. J’ai également eu la chance, en 1993, d’être membre du... Premier comité de réflexion pour l’organisation de la Djoum’a au siège de l’A.E.E.M.B. Après mes études, j’ai été de 2006 à 2010, membre du conseil consultatif national (CCN) en qualité de conseiller aux affaires théologiques et culturelles. Au nom de l’A.E.E.M.B., j’ai eu l’honneur de présider l’Union des religieux et coutumiers de lutte contre le SIDA (U.R.C.B.) du Kadiogo. En résumé, cela fait plus de 20 ans que je tourne dans les sillages de l’A.E.E.M.B. et j’ai toujours essayé d’apporter ma contribution pour l’édification de l’islam au Burkina.
AN : Ce fut quand la première prière de vendredi au siège de l'A.E.E.M.B. ?
Re : C’était en mars 1993, et elle a été dirigée par Imam SIDIBE en français et en arabe et nous étions plus d’une centaine. À la veille, on n'était pas toujours sûr d'avoir douze (12) personnes pour la prière. Le nombre n’est rien par rapport à aujourd’hui. Le défi à l’époque était de l’organiser et surtout d’avoir pour la première fois un sermon en français à Ouagadougou. est le rôle du recteur de l'A.E.E.M.B. ?
Re : conformément à la lettre de mission que le Comité exécutif (CE) nous a transmise, notre rôle est d'organiser le culte au siège national. Cela implique l’élaboration et l'exécution des prières ordinaires, de vendredi, des fêtes, du mois de Ramadan. À cela, s'ajoutent les rappels, et les séances de lecture du Coran, bref tout ce qui est Omar NANIMA, recteur de la mosquée de l'AEEMB, culte au siège.
An : combien d'imams de vendredi dirigent les prières de djouma ?
Re : Nous avons un collège de (6) six imams à savoir imam Tiego TIEMTORE, Khalid ILBOUDO, Yacoub TIEMTORE, Ismaël TIENDREBEOGO, Abdoulaye GUITTI et Nouhoun BAGAYOKO qui dirigent successivement les prières de vendredi et de l’aïd.
An : l’idée de centre culturel islamique (CCI) de l'A.E.E.M.B. a vu le jour en quelle année ?
Re : J'ai entendu parler du CCI de l’A.E.E.M.B. en 1990 au mandat du président Tiego TIEMTORE qui, dans son plan d’action nommé PAS, a été fait mention. d’un projet de CCI qui devait coûter à l’époque 95 millions de francs CFA.
AN : Quand on parle de CCI à quoi doit-on s'attendre au juste?
Re : C’est un lieu de rencontre des musulmans et de non-musulmans qui en plus de la mosquée dispose d’une bibliothèque moderne, d’un centre de recherche sur l'islam, des salles de réunions, des bureaux, un secrétariat permanent, des dortoirs. Bref, un cadre d’épanouissement de la jeunesse musulmane qui répond aux exigences du moment et de l’avenir.
AN : Comment se fait la mobilisation de fonds pour la construction du CCI?
Re : Elle se fait à deux niveaux, à savoir la contribution des aînés de l’association à travers des engagements pour une contribution allant de 2500f à 5000f CFA par mois durant deux (2) ans. À cela s’ajoute la contribution des parents, et des partenaires à tous les niveaux que ce soit.
AN : Au regard de la qualité des participants à la cérémonie de lancement de la construction, à quoi peut-on s'attendre?
Re : Oui, c’est un projet de 700 millions. Ce n’est donc pas une modeste somme mais, déjà, c’est significatif. Surtout la présence des imams avec leurs bénédictions nous rassure que tout ira pour le meilleur. Nous poursuivons toujours la mobilisation de fonds et chacun est interpelé.
A N : Mot de fin
Je remercie énormément l’A.E.E.M.B. qui m’a donné l’occasion et le cadre pour servir mon Seigneur. A tous et à chacun, je tiens à dire qu’il y a des occasions qui ne se répètent pas dans la vie et dès qu’elles se présentent, il faut tout faire pour tirer le maximum de bénédictions. C’est le cas de la construction du CCI de l’A.E.E.M.B.
Propos recueillis par Sobachir
AN-NASR N° 050 2012
Le forum sur la laïcité
De vrais problèmes posés par les musulmans! D’un pays à l’autre, d’une croyance à l’autre, la laïcité connaît diverses formes dans son application. Alors qu’en France elle prend forme suivant un mode opératoire qui s’exprime par une séparation rigide excluant la religion des affaires de politiques et publiques, au Québec elle se matérialise par une neutralité de l’État quant au religieux qui amènera un régime plus souple. Au pays des hommes intègres, des réflexions jaillissent sur l’application de la laïcité pour un climat social apaisé entre les composants de la communauté d’une part et entre ces composants et l’administration d’autre part.
Ainsi le ministère en charge des réformes politiques sous la recommandation du conseil consultatif pour les réformes politiques (CCRP) a organisé du 27 au 29 septembre dans la salle des banquets de Ouaga 2000 le forum national sur la laïcité. Si pour certains ce forum est une chose que « l’on ne pourrait penser sous d’autres cieux », pour d’autres, c’était l’occasion de plaider pour une administration plus favorable aux pratiques religieuses.
Pour mieux appréhender les contours de la question, l’équipe d’An-nasr a rencontré le frère Docteur KIENTEGA Youssouphe, coordonnateur de l’équipe des musulmans au forum. An-nasr (AN) : Pouvez-vous vous présenter ainsi que l’équipe représentante des musulmans à nos lecteurs ?
Docteur KIENTEGA (DK) : Je suis le Docteur KIENTEGA Youssouphe, 1er vice-président du Bureau exécutif national (BEN) du Cercle d’études, de recherche et de formation islamique (CERFI). Quant à l’équipe qui a représenté la communauté des musulmans, elle est composée de vingt personnes, qui est le nombre accordé aux musulmans. Dès que la fédération a reçu la lettre du ministre en charge des réformes politiques invitant les musulmans à participer au forum, elle a mis en place un comité chargé de mener des réflexions sur la problématique de la laïcité au BF. Ce comité était composé de personnes compétentes issues de divers milieux et associations islamiques du Burkina Faso. Ainsi, il y avait dans ce comité des professeurs de lycées et d’université, des historiens, des juristes, des médecins et des pharmaciens. J’ai eu l’honneur de coordonner ce comité jusqu’à l’ouverture du forum où la délégation de la FAIB était conduite. par El Hadj Souleymane COMPAORE Secrétaire général de la FAIB.
Actu- nationale
AN : Quels sont les motifs de l’organisation du forum national sur la laïcité ?
DK : C’est sur une recommandation consensuelle du CCRP que le forum a été organisé. Tout est parti des assises du CCRP où les musulmans ont demandé la mise en place d’un observatoire national sur la laïcité. Cet observatoire devrait permettre de dégager une définition du contenu du mot laïcité qui réponde au contexte burkinabé et de surveiller la pratique de la laïcité au pays des hommes intègres. Le but de cet observatoire étant de trouver des décisions consensuelles sur la laïcité qui prennent en compte les préoccupations des différentes couches sociales du Burkina. Faute de consensus sur l’observatoire, le CCRP a retenu le débat sur la laïcité. C’est par la suite que le gouvernement a décidé finalement de reconvertir le débat en un forum.
AN : Pouvez-vous nous évoquer quelques points de la plate-forme des musulmans au forum ? DK : Je ne sais pas si l’on peut parler de plateforme mais ce sont les préoccupations que les musulmans avaient exposées lors des assises du CCRP qui ont été reconduites au forum. Ce sont entre autres, la réintroduction de la langue arabe dans les programmes d’enseignement ainsi que l’insertion socioprofessionnelle des diplômés issus des universités et instituts arabes ou du monde musulman. Aussi faut-il noter en bonne position la question de la représentativité des musulmans dans les instances et organes créés par l’Etat. À ce niveau, les musulmans demandent une égalité en nombre de participants entre musulmans et chrétiens. Un autre point est l’organisation démesurée par certaines administrations des arbres de Noël qui prend la forme d’une fête nationale. Voilà quelques points de la plateforme des musulmans à ce forum.
AN : Les musulmans ont-ils été satisfaits des décisions consensuelles en fin de forum ?
DK : De façon générale, les musulmans ont été satisfaits d’autant plus que nous sommes allés en Rang serrée avec des préoccupations qui ont reçu une oreille attentive. La question de la représentativité par exemple, où nous avons demandé une égalité de nombre entre les religions révélées (christianisme et Islam), a même été soutenue par des acteurs de la société civile. Pour cette question spécifique de la représentativité, la plupart des participants au forum ont trouvé que c’est tout simplement une question de justice et d’équité. Cependant, dans un tel forum, il est difficile de s’attendre à des consensus de la part de toutes les communautés. Tout de même, nous sommes satisfaits, eu égard du niveau des discussions menées par les musulmans ; qui est une première si l’on fait abstraction de leur excellente participation au CCRP.
AN : L'on a pu remarquer que les musulmans se sont présentés sous la coupe de la FAIB. Peut-on donc se réjouir d’une unité de la communauté des musulmans au Burkina ?
DK : Il est vrai que la fédération traverse un moment difficile en ces périodes mais le forum a imposé une Nouvelle allure en elle. Les différentes associations se sont vues obligées de s’organiser pour répondre d’une seule voix au forum. Ce qui a donné un coup de pouce à la fédération. Nous pensons donc que le forum a constitué une étape importante pour cette fédération qui est à la veille de son congrès et nous pensons qu’elle maintiendra le cap pour le bonheur des musulmans au Burkina.
AN : Quels conseils donnez-vous aux musulmans pour un islam plus épanoui aussi bien dans l’administration étatique ou privée que dans les institutions ?
DK : L’élément fondamental que les frères et sœurs doivent cultiver est la formation. Il faut que tous les musulmans apprennent leur religion afin de parfaire leur pratique. Avec une bonne connaissance de sa religion, on devient sans le savoir une référence et un repère pour nos collègues de service musulmans et non musulmans. La collaboration devient fluide, instaurant ainsi un climat favorable à la productivité et à la rentabilité. Aussi l’État doit-elle être regardant. vis-à-vis de certains agents de nos administrations qui interdisent certaines pratiques musulmanes. Je pense en particulier à l’interdiction du port du voile par nos sœurs dans quelques établissements d’enseignement secondaire ; quand on sait qu’aucun texte dans notre pays ne l’interdit. C’est tout simplement du zèle de certains agents que l'État doit rappeler à l’ordre.
Propos recueillis par Ali SAWADOGO
AN - NASR N° 050
Comprendre l'Islam
LA PRATIQUE CULTUELLE DU HAJJ
« Il en est parmi les pèlerins ceux qui disent : "Seigneur ! Accorde-nous une belle part dans ce monde et une belle part dans la vie future, et préserve-nous des tourments de l’Enfer." Ceux-là auront une part conforme à ce qu’ils ont mérité... » Sourate 02 verset 200
Le Hajj ou grand pèlerinage constitue le dernier des cinq piliers de l’islam. Il peut être accompli conjointement avec l’Oumrah (petit pèlerinage) qui est surérogatoire. Il est alors obligatoire pour tout(e) musulman(e) pubère qui jouit de ses facultés mentales et dispose de moyens financiers et physiques de visiter une fois dans sa vie le temple sacré, situé à la Mecque. Allah (SWT) dit : « ... En faire est un devoir envers Dieu pour quiconque en a la possibilité... » S3V97. Et le prophète (SAW) ajoute : « O Gens ! Allah vous a prescrit le pèlerinage. Alors, accomplissez-le ». Il dit encore : « Si quelqu'un décède sans avoir accompli le pèlerinage alors qu’il en avait les moyens physiques et financiers, rien ne garantira à cette personne d'être morte en juif ou en chrétien » (Tirmidhi Hajj).
Le Hajj est une obligation individuelle qui s’impose à chaque musulman et non à une catégorie de personnes. Il se déroule durant des mois déterminés (S02 V197) et ces mois sont : Chawwal, Dhul-Qi’da et les dix premiers jours de Dhul-Hijja. La compréhension du Hajj requiert une description détaillée de ses rites. Aussi, quiconque s’y engage devra-t-il connaître les actes proscrits afin de ne pas annuler son pèlerinage et enfin savoir que le pèlerinage agréé Comporte d’énormes avantages.
Description générale du pèlerinage
Le pèlerin formule l’intention d’accomplir celui-ci (comme tout acte en Islam) en se sacralisant à partir du lieu géographique indiqué pour le faire (Miquate). Il exécutera alors les tournées d’arrivée (Tawaf-al-qoudoume) autour de la Ka’ba sept fois à partir de la pierre noire comme point de départ. Il accomplit la marche entre les deux monticules As-safa et Al-marwa appelée Sa’i sept fois également en faisant quatre allers à Al-marwa et trois retours à As-safa. Il se désacralise.
Le 08 Dhul-Hijja ou jour de la Tarwiyah, le pèlerin se sacralise à nouveau et se rend à Mina où il accomplira les quatre dernières prières de la journée en réduisant celles de quatre ra’kats à deux.
Le 09 Dhul-Hijja ou jour de la station d’Arafat, il se dirige à Arafat où il y passera toute sa journée en adoration. C’est le lieu pour le pèlerin d’adresser à ALLAH beaucoup d’invocations pour lui-même, sa famille, son pays. Tous les musulmans... Le Messager (SAW) a dit : « le pèlerinage, c'est Arafat ». (AT Thirmidhi). Quiconque n’accomplit pas la station à Arafat n’a pas eu le Hajj. Au coucher du soleil, il se rendra à Muzdalifah avec tranquillité et dignité sans brusquer ses frères en foi, en répétant la talbiyah (Labayka Allahoumma laka labayk...). Avant le lever du soleil du jour de la fête de sacrifice, il repartira à Mina pour la lapidation de Satan à la grande stèle d’Al-Aqaba en disant à chaque jet « Allahou akbar ». Il lapide sept cailloux l’un après l’autre en s’assurant que chaque caillou est tombé dans la stèle. Des cailloux de petite taille suffisent largement. Ce qui importe le plus à travers cet acte est de lapider notre « satan intérieur », c’est-à-dire notre ego afin de purifier le cœur des souillures mondaines et bénéficier de la divine proximité. C’est en cela que la lapidation aura un sens et nous profitera spirituellement. Il pourra alors procéder à l’immolation de son offrande, au rasage de sa tête ou à... la taille de ses cheveux, ongles et orteils. Quant aux femmes, la coupe d’une seule mèche suffit. Il retourne à la Mecque pour accomplir le Tawaf-al-ifadah (les tournées de déferlement), puis le Sa’i (course entre Safa et Marwa). Il repart à Mina et y passe les trois jours après la fête (dits jours de taschriq) pour la lapidation en commençant par la petite, puis la moyenne et enfin la grande stèle, celle d’Al-Aqaba proche de la Mecque. Il accomplit le Tawaf-al-Wada (tournées d’adieu) et pourra rejoindre son pays natal. Ainsi s’achève le pèlerinage.
En remarque, la femme en période de menstrues ou celle qui vient d’accoucher ne doit pas accomplir le Tawaf. À l’exception de cet élément, elle doit accomplir tous les autres actes. La mère des croyants, A’ichah (ra) était en période de menstrues durant le Hajj et le prophète (SAW) la conseilla d’accomplir les autres rites à l’exception du Tawaf. Il n’y a pas d’expiation également.
Les actes interdits pendant le Hajj Celui qui se sacralise suivi de son intention d’accomplir le hajj doit connaître et/ou éviter certains actes proscrits pour accomplir un pèlerinage agréé. Ce serait fâcheux de dépenser tant de sommes et d’énergies physiques pour accomplir un pèlerinage nul.
D’abord, l’acquisition licite des richesses. Selon un verset du Coran, le Créateur a recommandé aux prophètes ainsi qu’aux croyants la consommation du licite. Par conséquent, l’obtention, la consommation ou l’usage licite des biens sont impératifs à l’agrément de nos œuvres surtout celles qui exigent des moyens financiers (tels le Hajj et la Zakat).
Ensuite, il est interdit au pèlerin d'avoir des rapports sexuels avec son épouse légitime ainsi que tout acte de perversité ou de débauche. Allah dit « ... Quiconque s’y engage devra s’interdire tout rapport sexuel, tout libertinage ou toute dispute durant la période de pèlerinage » S2V(27). La chasse est interdite sur tout le territoire sacré même en dehors du pèlerinage et le pèlerin devra s’en abstenir. doit éviter de se raser la tête ou de raser celle de quelqu’un ou de se tailler les cheveux ou encore de se rogner les ongles et les orteils avant la fête de sacrifice sauf en cas de maladie. Le pèlerin doit aussi éviter certains actes qui n’ont pas été institués par ALLAH ou son prophète (saw). Lors des tournées autour de la Ka’aba, certains pèlerins cherchent à toucher les quatre murs de la Ka’ba ou à se frotter à la pierre noire alors que cela ne fait pas partie des rites du hajj. D’autres font des distances et des dépenses pour visiter d’autres sites tels que la grotte Hira ou celle de Thor espérant obtenir des récompenses. À Mina, lors de la lapidation, d’autres encore jettent leurs chaussures.
Rencontre-bilan AEEMB-CNTS
Encore du sang pour sauver plus de vies ! Le mardi 16 octobre 2012, une délégation de l’Association des élèves et étudiants musulmans au Burkina (A.E.E.M.B.) a été reçue dans les locaux du Centre national de transfusion sanguine (CNTS) par Madame Koumaré, directrice du Centre régional de transfusion sanguine (CRTS) de Ouagadougou, représentant M. le Directeur Général du CNTS accompagné de M. Adama DERME de la direction de la communication et de promotion de don de sang (DCPDS), et Adama DOULKOUM du service de la collecte, étaient disponibles pour la rencontre bilan du protocole de collaboration.
Les engagements de l’A.E.E.M.B. se situent en quatre points à savoir :
-Mobiliser les élèves et les étudiants pour les activités de formation, de sensibilisation et de collecte de sang ;
-Plaider auprès des autres communautés religieuses musulmanes pour une meilleure implication dans les activités de promotion et de collecte de sang ;
-Etendre cette action sur l’ensemble des treize régions du pays ;
-Œuvrer au respect des principes éthiques.
Des bois, des gros cailloux et profèrent des injures contre Satan. Lors de la visite de la Mosquée du prophète (saw), des pèlerins invoquent le prophète (saw) au lieu d’invoquer Dieu pour ce dernier. De tels agissements portent atteinte à l’unicité d’Allah. le même constat qui ressort lors des visites des martyrs d’Al-Baqi ou de Uhud. Certes, la liste des erreurs commises par les pèlerins dans ces lieux saints est longue mais le défi ne peut être relevé qu’à travers un encadrement au profit des pèlerins. Pour leur part, l’A.E.E.M.B. et le CERFI depuis quelques années accordent des séances de formation aux futurs pèlerins burkinabé pour la réussite de leur pèlerinage.
Ce cinquième pilier de l’Islam a certainement d’énormes avantages. Les avantages d’un pèlerinage agréé Le but de l’adoration est de permettre à l’homme d’atteindre de grandes valeurs morales et surtout de se rapprocher d’Allah. D’abord, ceux ayant accompli le Hajj tel qu’il a été ordonné bénéficient de vertus suivantes : du don de sang : bénévolat, volontariat, anonymat et non profit. Le CNTS et ses entités opérationnelles (CRTS) s’étaient engagés à :
-apporter leur appui technique à l’organisation des activités de sensibilisation et de formation dans le cadre de la promotion du
Une photo de famille à la sortie don de sang (appui en personnel et supports de sensibilisation).
-Assurer les collectes de sang (prélèvement, collation, surveillance des donneurs) dans les conditions requises ;
-Appuyer l’A.E.E.M.B. dans la promotion de la santé de ses membres à travers le counselling pré et post don.
Depuis le 17 avril 2010, date de signature du protocole, l’A.E.E.M.B. a pu fournir au Le sens de l'humilité et d’égalité. Le hajj véhicule une leçon d’humilité en abolissant toutes les considérations sociales. Seule est importante auprès d’Allah la pureté du cœur. Aussi, tous sont-ils égaux devant Dieu telles les dents d’un peigne à travers le costume de sacralisation (ihram).
Le sens des responsabilités. Debout à la petite station, celle de Arafat, le pèlerin doit avoir conscience de sa responsabilité le jour de la grande station : celle du jugement dernier.
La préservation de la pureté du corps et du cœur. Le Messager d’Allah (SAW) dit : « Celui qui accomplit le pèlerinage pour l'amour d'Allah, s'abstient de toutes les relations sexuelles avec son épouse, ne fuis pas de mal et ne commet pas de péchés, alors, il retournera chez lui après le pèlerinage (sans péchés) comme s'il était à nouveau né. » (Bukhari vol II livre II).
En outre, il nous annonce la bonne nouvelle que le Hajj agrée n’a d’autre mérite que le paradis.
Zoukaré KOUDA CNTS 1774 poches de sang, collectées sur l’ensemble des treize régions avec une participation des autres associations islamiques. Cette quantité se répartit comme suit : en 2010 : 504 poches, en 2011 : 774 poches et en 2012 jusqu’à ce jour 518 poches de sang.
Des recommandations ont été formulées à l’endroit du CNTS, qui s’est engagé à son tour à fournir des efforts pour accompagner l’A.E.E.M.B. dans sa dynamique de tenue de collecte de sang. Mme la directrice et ses collaborateurs ont tenu à remercier les responsables de l’association pour d'une part les efforts consentis pour leur aider à atteindre les objectifs, pour avoir contribué à sauver des vies et d'autre part l’initiative de présenter un bilan. L’A.E.E.M.B. a également signalé aux responsables la tenue de prochaines séances de collecte de sang. Aussi humaniste, l’A.E.E.M.B. a toujours apporté sa contribution dans le domaine, dès les premières heures de sa création. Car selon les enseignements du Coran, quiconque sauve une vie, c’est comme s’il avait sauvé toute l’humanité. Les militants de l’A.E.E.M.B. sont plus que jamais déterminés à donner leur liquide précieux pour apporter le sourire, le réconfort, la joie et l'espoir à leurs prochains.
Bilal d’Afrique
Le muézin de l’envoyé de Dieu
Quand on citait le nom d'Abu Bakr devant Omar b. al-Khattab, celui-ci disait: «Abou Bakr est notre maître, qui a libéré notre maître.» Il visait Bilal. Bilal ne prêtait pas beaucoup d'attention aux éloges qu’on lui adressait. Il baissait les yeux, en disant humblement: «Je suis plutôt un Abyssinien... J'étais un esclave...»
Cet ancien esclave noir, svelte mais grand, aux cheveux crépus et aux petites épaules, qui est-il? C'est Bilal b. Rabah, le premier muezzin de l'Islam et le contradicteur des adorateurs des idoles. Et puis, qui ne connaît pas Bilal, alors que son nom traverse le temps depuis le début de l'Islam? Des centaines de millions de tous les âges le connaissent. Si on interroge un enfant musulman de n'importe quelle partie du monde: «Petit enfant, qui est Bilal?» il répondra: «C'est le muezzin de l'Envoyé. C'est cet esclave qui est devenu musulman et que son maître polythéiste torturait, pour le faire dévier de l'Islam.»
En effet, Bilal était un esclave qui s'occupait du bétail de son seigneur, pour quelques poignées de dattes. Si ce n'était sa foi en l'Islam, il aurait traversé le temps en inconnu. La couleur de sa peau, sa condition sociale ne l'ont pas empêché d'occuper un rang très élevé parmi les musulmans. Lui le dépossédé de tout, le fils d'une esclave, on le croyait incapable de la toute petite chose. Mais voilà qu'il osa et embrassa l'Islam. Il eut une foi Inébranlable, devant laquelle se brisèrent toutes les tentatives de dissuasion. Il subissait la vie d'esclave. Des jours se ressemblaient. Il n'avait aucun droit et il n’avait aucun espoir en un possible lendemain différent.
Puis, voilà qu'on parla de Mohammad devant lui. Les Mecquois, y compris Omaya ben Khalaf, ne cachaient pas leur sentiment envers Mohammad, et ils l'exprimaient clairement, tandis que Bilal écoutait. Ils reconnaissaient bien l'intégrité de Mohammad, discutaient de la nouvelle religion mais la rejetaient ensuite. Ils disaient que Mohammad n'était ni menteur, ni sorcier, ni fou. Cependant, ils avaient peur pour la religion de leurs ancêtres et craignaient que la Mecque perdrait son rôle religieux prépondérant en Arabie.
Dans ces conditions-là, Bilal eut le cœur ouvert à la lumière divine et il alla au Messager de Dieu (saw) annoncer sa conversion à l'Islam. Mais la nouvelle ne tarda pas à faire le tour de la cité. Son maître Omaya vit en cela un affront qu'il fallait effacer à tout prix. et vite. Mais Bilal était convaincu et résolu. Il ne céda pas, il résista à toutes les tortures. Dieu l'avait choisi comme exemple pour peut-être dire aux humains que la couleur de la peau et la condition d'esclave n'entament nullement la grandeur de l'âme croyante. La liberté de conscience ne peut s'acheter. Bilal l'avait démontré par sa résistance à tous les supplices. On le faisait sortir chaque jour, au soleil de midi, pour le jeter sur le sable brûlant et le laisser souffrir sous le poids insupportable d'un rocher très chaud. Ses tortionnaires voulaient le détourner de sa foi tandis que lui voulait être musulman. Comme sa situation de supplicié durait, on lui proposa de dire un mot de bien, un tout petit mot en faveur de leurs dieux, pour faire cesser son supplice. Même ce petit mot, Bilal ne le prononça pas, lui qui pouvait le dire de façon superficielle, sans perdre sa foi, afin d'être soulagé. Oui, il refusa de le dire et se mit à répéter son chant éternel: Ahadoun, Ahadoun (Il est l'unique, il est l’unique). Ses tortionnaires lui disaient: «Dis ce que nous disons.» Mais lui leur disait: «Ma langue ne sait pas bien dire cela.» Les sévices reprenaient alors de plus belle jusqu'à l'après-midi. À ce moment-là, on enlevait le rocher de sa poitrine, on lui mettait une corde au cou et on le laissait à la merci de leurs garçons, qui le faisaient courir dans les rues de la Mecque et sur les montagnes. J'imagine qu'à la nuit tombée, ses bourreaux lui disaient: «Demain, dis du bien de nos dieux; dis que tes seigneurs sont al-Lat et al-Ouzza et nous te laissons...» Mais Bilal rejetait sereinement ce marchandage par la reprise de son chant. Sur ce, Omaya ben Khalaf explosait de colère et de haine: «Par al-Lat et al-Ouzza! tu vas voir. Tu seras un exemple pour les esclaves et pour les maîtres.» Et le lendemain, à midi, les bourreaux conduisaient Bilal à la place de la veille, sans savoir qu'il était armé de patience et de résolution. Puis, un jour, Abu Bakr as-Seddiq alla à cet endroit, pour leur dire: «Allez-vous tuer un homme parce qu'il dit que son seigneur est Dieu?» Par la suite, il dit à Oumaya: «Je l'achète avec un prix dépassant sa valeur. Qu'en dis-tu?» Oumaya ne se fit pas attendre de prendre au vol la bouée de sauvetage qui venait de lui être lancée. Ayant perdu espoir de briser la volonté de Bilal, il accepta l'offre d'Abou Bakr. Il s'était rendu compte que le prix de Bilal était plus profitable que sa mort.
Comme Abou Bakr aidait Bilal à se relever, Oumaya dit: «Prends-le! Si tu m'avais proposé un ouqiya, je te l'aurais vendu». Abou Bakr, se rendant compte que ces mots étaient destinés à humilier Bilal, répondit: «Par Dieu! Si vous aviez exigé cent ouqiyas, je les aurais avancées». Puis il se retira avec Bilal.
Puis, plus tard, il y eut l'exode à Médine et le Messager (ç) décréta l'appel à la prière. Qui allait être le premier muezzin des musulmans? Qui allait lancer cet appel cinq fois par jour? Eh bien! Le Messager (ç) allait choisir Bilal qui, treize ans auparavant, avait dit aux polythéistes: «Dieu est l'Unique... il est l'Unique.» Puis, il y eut la bataille de Badr entre les musulmans et les Qoraychites qui étaient sortis au secours de leur caravane. Omaya ben Khalaf y était et Bilal aussi. Mais chacun se trouvait dans le camp opposé. Ce jour-là, le chant que Bilal répétait sous la torture devint le slogan menant les musulmans au combat et à la victoire. Omaya vit alors sur le champ de bataille Abdurrahman ben Aouf et il demanda sa protection. Abdurrahman accepta et le conduisit vers l'endroit où on rassemblait les captifs. Bilal le vit sur le chemin et dit à voix haute: «Le chef de file de la mécréance! Omaya ben Khalaf.» Puis, il s'élança, l’épée menaçante. Abdurrahman intervint: «Bilal c'est mon captif!» Comment Omaya était-il un captif, alors que tout à l'heure il maniait son sabre contre les musulmans? Sur ce, Bilal appela ses compagnons: «O soutiens de Dieu! voilà le chef de file de la mécréance! Omaya ben Khalaf!» Un groupe de musulmans accourut et encercla le polythéiste et son fils. Abdarrahman ben Aouf ne put rien faire... Puis, les années passèrent et les musulmans entrèrent à la Mecque en libérateurs. Le Messager (ç) se dirigea droit vers la Ka'ba encore encombrée d'idoles. À partir de ce jour, plus de Houbal, plus d'Ouzza, plus de Lat en ce lieu sacré. Le Messager (ç) entra avec Bilal à l'intérieur de la Ka'ba, puis il lui demanda de monter sur le toit et de lancer l'appel à la prière. Bilal monta et lança l'appel devant les milliers de musulmans. Ces derniers reprenaient après lui chaque séquence de l'adhan, tandis que la majorité des polythéistes étaient dans leurs maisons.
Bilal était le compagnon de toujours du Prophète (ç). Il prenait part aux expéditions et aux batailles, lançait l'appel à la prière, accomplissait les rites de cette religion nouvelle. Si bien que le Prophète (ç) dit de lui : « C'est un homme qui fait partie des compagnons du Jardin. » Mais Bilal était resté toujours modeste. Une fois, avec un compagnon qui voulait se marier lui aussi, il... alla demander la main de deux femmes. Devant le père, il dit: «Je suis Bilal et voilà mon frère. Deux esclaves d'Abyssinie. Nous étions des égarés mais Dieu nous a guidés. Nous étions des esclaves mais Dieu nous a libérés. Si vous nous donnez la main de vos filles, alors louange à Dieu. Si vous refusez, alors Dieu est grand.»
Source: Les compagnons autour de l'envoyé de Dieu P.09
CULTURE
LA MOSQUÉE EN ISLAM
RÔLE ET PLACE DANS LA VIE DU MUSULMAN
«En vérité les mosquées sont la propriété exclusive de Dieu. N’y invoquez donc nul autre que Lui!» sourate 72 verset 18
La beauté et le calme des mosquées, la force et le recueillement de la prière scandée en commun, rendent sensible cette transcendance divine et font de la mosquée un espace sacré, où seul pénètre le croyant en état de pureté rituelle. On trouve donc dans la cour, ou à l’entrée de la salle de prière, des installations nécessaires aux ablutions. La coutume d'enlever ses chaussures, attestée dès le VIIIe siècle, remonte à une pratique déjà observée. Dans certains sanctuaires du Proche-Orient préislamique, elle relève d’un ensemble de règles destinées à lui rendre propre à sauvegarder la dignité du lieu. Les gestes de la prière, en particulier la prosternation, expliquent qu’il n’y ait dans la mosquée aucun mobilier, mais qu’en revanche le sol soit recouvert de nattes ou de tapis. À la fois maison et quartier général du Prophète en son temps, elle demeure aujourd’hui un centre religieux et politique de la nouvelle communauté, le lieu d’accomplissement de la Umma, c’est-à-dire de la communauté musulmane, dans ses dimensions religieuses et sociales.
Un lieu de prière et de dévotion
La fonction première de la mosquée est la prière. C’est là que se rassemblent les musulmans pour célébrer les différentes prières. La prière du vendredi doit être faite à la mosquée, et cette obligation incombe à tout musulman, majeur et libre. Les femmes peuvent y participer, mais sans en être une obligation. La mosquée est aussi un lieu de rappel et d’apprentissage où le Fidèle apprend les enseignements de sa religion, et protège sa foi contre la faiblesse. De nombreux hadiths exhortent les fidèles à se rendre régulièrement à la mosquée, à être assidus dans l’accomplissement de la prière en groupe et vantent les mérites de ceux qui veillent à être fidèles à cette pratique. Le prophète, (SAW), dit : « Annoncez à ceux qui marchent assidûment dans l'obscurité de la nuit vers les mosquées, annoncez-leur la bonne nouvelle qu'ils auront, le jour de la résurrection, la lumière complète ». (Rapporté par Abou Dawoud et At Tirmidhi).
Les musulmans doivent, donc, participer à l’édification des mosquées et à leur entretien mais aussi sont obligés de peupler les maisons de Dieu et de les garder vivantes par les prières et les invocations. En outre, Dieu a promis un haut rang à celui dont le cœur est épris par Ses maisons. Abou Hourayra rapporte que le prophète, (SAW), a dit : « Il y a sept catégories de personnes qu'Allah accueillera sous Son ombre au jour... » où il n'y aura aucune ombre sauf la Sienne... » Et il a cité parmi elles « ...un homme dont le cœur est attaché aux mosquées... »
Un rôle politique et social affirmé
La mosquée a acquis de larges fonctions politiques, sociales et culturelles qui dépassent le seul rôle religieux. Dans les premiers temps de l’islam, le calife était solennellement installé sur le minbar (la chaise sur laquelle s'assoit l'imam pour la pause lors de la lecture de son sermon le jour du vendredi), y recevait le serment de fidélité du peuple, dirigeait régulièrement lui-même la prière et prononçait la khutba (sermon). C’est également le lieu où se tiennent des rencontres de consultation, la célébration des événements tels que le mariage, baptême, etc., un lieu de retrouvailles, de fraternisation.
Outre cela, la mosquée a un grand rôle au sein de la communauté des musulmans. C’est d’abord un symbole de l’unicité et de la souveraineté de Dieu où s’élève un appel à la prière, cinq fois par jour, attestant que Lui seul est digne d’être adoré et d’être invoqué. Dans ce sens, Allah dit dans la sourate, les Djinns : « En vérité les mosquées sont la propriété exclusive de Dieu. N’y invoquez donc nul autre que Lui ! » sourate 72 verset 18.
L’enseignement au sein de la mosquée
Les portes des mosquées, et ce, depuis le début de l’islam, ne se sont jamais fermées aux chercheurs du savoir et de la connaissance. La mosquée du prophète (SAW) a toujours été une destination pour les gens en quête du savoir et du perfectionnement de la pratique religieuse mais aussi un foyer pour les pauvres et les nécessiteux. Les premiers apprentissages, lecture, grammaire, rudiments de calcul, étaient donnés par un instituteur, à son domicile ou dans une école. Les cours d’un niveau plus avancé étaient dispensés par des savants réunissant autour d’eux leurs disciples, à leur domicile ou le plus souvent à la mosquée. Les disciplines les plus variées y étaient dispensées : la lecture et l'exégèse du Coran, la Tradition, le droit, mais aussi la grammaire, la poésie, et même les sciences profanes telles que la médecine. Même après la création des madrasas (école) à partir du XIe siècle, qui étaient des collèges destinés principalement à l’enseignement des sciences religieuses, la mosquée est restée un lieu fréquenté par les maîtres et élèves.
Collaborateur Abdoul Hakim OUEDRAOGO AN-NASR N° 40 JCili CATi 2012
Détente - Sagesse
Le collier
Il était une fois un homme pieux qui se trouvait à La Mecque. Il n’avait plus d’argent, il souffrait de la faim, il était presque sur le point de mourir. Pendant qu’il marchait dans une des ruelles de La Mecque, il trouva un collier de valeur, très précieux. Il prit donc le bijou et se rendit à la sainte Mosquée. Là, il trouva un homme qui cherchait le collier. Ce dernier lui décrivit le bijou sans se tromper ; l’homme pieux lui donna donc le collier en espérant recevoir quelque chose en retour mais le propriétaire prit le bijou et partit sans rien lui donner...
L’homme pieux fit cette invocation : "Ô mon Dieu, j'ai renoncé à ce collier pour Toi, remplace-le moi par quelque chose de meilleur."
Plus tard, l’homme partit en direction de la mer, il monta dans une barque mais un ouragan se déchaîna et l’embarcation fut détruite. L’homme pieux s’accrocha à un morceau de bois, il flottait ainsi à la surface de l’eau, le vent le faisait dériver jusqu’à ce qu’il atteigne une île. Là, il trouva une mosquée où des gens priaient, il pria donc puis se mit à lire le Coran. Les gens de l’île lui dirent : "Tu lis le Coran ?" Il répondit : "Oui." Ils dirent : "Enseigne le Coran à nos enfants, s’il te plaît." Il commença donc à leur enseigner et recevait un salaire pour cela. Lorsque les gens virent qu’il savait également écrire, ils lui demandèrent d’apprendre l’écriture à leurs enfants, ce qu’il fit et il en fut rémunéré.
Les habitants de l’île dirent à l’homme pieux : "Il y a ici une orpheline dont le père, qui est décédé, était un homme de bien. Voudrais-tu l’épouser ?" Il répondit : "D’accord." Il se maria donc et trouva que sa femme portait le même collier que celui qu’il avait trouvé à La Mecque ! Il lui demanda alors : "Quelle est l’histoire de ce bijou ?" Elle lui raconta que son père, un jour, perdit ce collier à La Mecque et qu’un homme le lui avait rendu. Son père, depuis ce jour, invoquait Dieu, dans la prosternation, de donner à sa fille un époux comme cet homme qui lui avait rendu le collier. L'homme pieux dit alors à sa femme : "Je suis cet homme..."
DIAM’S, devenue musulmane
Plus connue sous le nom de DIAM’S, Mélanie Georgiades est la rappeuse franco-chypriote qui a vendu le plus d’albums dans le monde entier et qui a remporté le plus de prix dont le prestigieux MTV Europe Awards en 2007 comme Meilleur Artiste Français. Dans sa discographie, nous avons des titres pour conscientiser la jeunesse tels que mon mec, la boulette, évasion, incassable, un mec mortel ou encore marine. Avec plus de 15 albums tous à succès à son actif entre 2004 et 2010 avec une dernière apparition scénique qui remonte en 2011 et malgré un succès fulgurant, elle est devenue musulmane et s’est mariée avec un musulman en 2009. En effet, en octobre 2009 on la voit apparaître sur des photographies du magazine people en hidjab et bien voilée sortant d’une mosquée. Après avoir longtemps divagué sur les raisons de sa conversion, les médias français se sont rendu compte que celle qui s’est toujours fait remarquer par la qualité de son travail artistique mais aussi par la décence et la pudeur de son habillement a fait le choix de la foi. À en juger les différents témoignages, la jeune dame s’est profondément métamorphosée donnant l’image d’une personne responsable et consciente de ses actes. Elle ne sort plus sans son voile et fréquente assidûment les mosquées. On pourrait ainsi dire que son refrain « je demoiselle recherche un mec mortel, un mec qui pourra lui donner des ailes, un mec fidèle qui n’a pas peur qu’on l'aime » a été comme une douas adressée à Dieu car c’est après ce titre sorti en 2006 qu’elle se marie à celui qui par la grâce de Dieu va la mener vers lui. Elle est sortie de son silence en publiant sa biographie en septembre 2012. Elle justifie son choix par le fait qu’elle n’arrivait pas à gérer ce succès et cette renommée. C’est la recherche d’un repère qui la conduit à l’islam. Malgré sa conversion, elle sort un nouvel album plus sobre en 2009 dont l’intégralité des royalties est reversée à une association humanitaire d’aide à l’enfance et aux jeunes africains en difficulté. Aujourd’hui, elle utilise plus son art et son image au service des structures humanitaires qu’au divertissement d’une jeunesse pervertie. Actuellement, elle est mère d’une fille Maryam née en 2012 qu’elle a eue avec son mari Aziz qu’elle a connu par l’intermédiaire de son amie Vita avec qui elle a chanté "Confession nocturne" en 2007. Puisse DIEU guider davantage notre sœur, et qu’il fasse de nous des musulmans pieux. Les lecteurs pourront en savoir davantage en tapant Diam’s dans Google ou en visitant son site.
Salimata PARE AM' MACP Mo^c 1/ II! CF P“r France/Islam: à Vierzon, l’église Saint-Éloi pourrait devenir une mosquée, l’Association des Marocains s’étant manifestée
L’église Saint-Éloi, dans le quartier de Puits-Berteau, à Vierzon, une commune française située dans le département du Cher et la région Centre, en France, est mise en vente au prix de 170.000 euros. Elle peut facilement s’adapter à d’autres activités. La décision n’a pas été facile mais après un an de réflexion et de consultation des paroissiens, le diocèse met en vente une des cinq églises qu’il possède, sur les six de la paroisse vierzonnaise.
Saint-Éloi est le lieu de culte le moins utilisé, situé dans un quartier qui a vécu de grands bouleversements démographiques. La baisse de population et l’évolution des pratiques religieuses ont signé la mort de l’église baptisée du nom du patron des métallos. « Dans les années cinquante et soixante, c’était pertinent de construire une église ici », précise le père Krauth. Des contacts ont été pris avec de potentiels acheteurs : « Ce lieu peut facilement être adapté à d’autres activités, pour des entreprises et des artisans mais aussi des particuliers. Nous savons également que des associations recherchent une salle pour des obsèques civiles. Saint-Éloi pourrait aussi devenir une mosquée, l’Association des Marocains s’étant manifestée. La ville disposant déjà de nombreux bâtiments communaux ne serait en revanche pas intéressée.
Birmanie/OCI
Une mission d'enquête de l'OCI se trouve au Myanmar pour enquêter sur les violences contre les musulmans Rohingya.
11 septembre 2012
Une mission d'enquête de l'Organisation de la Coopération islamique (OCI) se trouve au Myanmar (Birmanie) pour dix jours afin d'enquêter sur les violences contre les musulmans Rohingya dans la région d’Arakan et les violations des droits de l'homme et de la répression. La mission visitera la capitale Naypyidaw. Elle rencontrera des représentants du gouvernement et visitera les villages de Rakhine (anciennement Arakan) touchés par la violence, tels que Buthidaung, Maungdaw et Sittwe. La mission d'enquête mettra également en place un plan de visite par le Secrétaire général de l'OCI Ekmeleddin Ihsanoglu, qui suivra bientôt. La mission devrait préparer un rapport sur ses conclusions, qui seront présentées au Groupe de Contact sur le Myanmar qui se réunira à New York en marge de l'Assemblée générale des Nations Unies fin septembre.
Arabie Saoudite / Hadj 2012: 1400 musulmans du monde entier au prochain Hadj comme invités du Roi Abdulaziz
RIYADH Le Serviteur des Deux Saintes Mosquées, le roi Abdallah bin Abdulaziz Al Saoud d’Arabie Saoudite, a ordonné l'hébergement de 1.400 musulmans de plusieurs pays à travers le monde pour qu’ils effectuent le Hadj cette année en tant que ses hôtes. L’annonce a été faite par le ministre saoudien des Affaires Islamiques, des Waqfs, d’Appel et de l'Orientation, Cheikh Saleh Bin Abdulaziz Al Aal-Sheikh, qui est également le superviseur général du programme d'hébergement. Les musulmans que le Roi a ordonné d’accueillir comme ses hôtes cette année viennent d'Indonésie, d'Inde, du Bangladesh, du Pakistan, de la Turquie, de Thaïlande, des Philippines, du Cambodge, du Kazakhstan, du Sri Lanka, du Tadjikistan, du Népal, d'Afghanistan, du Vietnam, de Malaisie, de Russie, de Chine, de Hong Kong, de Mongolie, de Singapour, de Myanmar, du Japon, de Laos, du Bhoutan, de Nouvelle-Guinée, de Taiwan, de Corée du Sud, des Maldives, d’Azerbaïdjan, d'Ouzbékistan, du Turkménistan, du Sud-Soudan et d'autres pays africains.
Depuis le début de la supervision de ce programme par le ministère des Affaires Islamiques, des Waqfs, d’Appel et de l'Orientation, près de 20.000 musulmans de partout dans le monde ont accompli le Hadj comme invités du roi. L'année dernière, il a invité 100 musulmans du Soudan du Sud nouvellement indépendant à effectuer le cinquième pilier de l’islam.
(IINA) - Les stars et l'islam un effet de mode ? De nos jours, de nombreuses célébrités ont décidé de se convertir à l'Islam. Après la rumeur concernant la Conversion de Jean-Luc Delarue à l'Islam avant son décès, Diam's apparaissant voilée lors d'une interview sur TF1, aujourd'hui, ce sont des photos de la sœur de Michael Jackson voilée qui provoquent un nouveau débat... La nouvelle mode chez les célébrités serait-elle de se convertir à l'islam?
De nos jours, de nombreuses stars se sont converties à l'islam par conviction ou par amour. C'est notamment le cas de Franck Ribéry, Jermaine Jackson, Hervé Meillon (l'ancien présentateur de RTL TVI), James Deano, ou encore Diam's.
Depuis quelques jours, aux États-Unis, la probable conversion à l'islam de Janet Jackson fait couler beaucoup d'encre. Le National Enquirer a publié des photos de la sœur de Michael Jackson voilée. La jeune femme sort en ce moment avec le milliardaire qatari Wissam al Mana. Une source proche de la star a confié: "Le mode de vie de Janet est aux antipodes de ce qu'elle a toujours connu. Rien à voir avec la culture de la célébrité, qui représente Janet comme une femme puissante et idéalisée." Même si la star préférait que sa conversion à l'islam ne soit pas rendue publique, elle devrait prochainement se marier avec son chéri. Comment vont réagir les fans de la célèbre chanteuse?
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Fait partie de An-Nasr trimestriel #50