Issue
Al Maoulid Info #004
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Niger
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- Publications islamiques (14 items)
- Titre
- Al Maoulid Info #004
- Editeur
- Al Maoulid Info
- Date
- 26 octobre 2007
- numéro
- 4
- nombre de pages
- 8
- Sujet
- Terrorisme
- Langue
- Français
- Source
- Abdoulaye Sounaye
- Contributeur
- Frédérick Madore
- Identifiant
- iwac-issue-0000207
- contenu
-
“Nul n'aura la foi en Dieu, tant qu'il ne souhaite à son prochain ce qu'il souhaite à sa propre personne.” - Hadith
RCCM: 964 Num-2003-A NIF: 7023/P Prix: 300 FCFA
Bimensuel islamique : satirique d'information et de réflexion : N°004 du 26 Oct 2007 - BP:12065/Niamey, Niger - Tel: 96 59 00 62 - E-mail: lemusulman2006@yahoo.fr
À toi, âme apaisée, retourne vers ton Seigneur, satisfaite et agréée; Entre donc parmi Mes serviteurs, et entre dans Mon Paradis.” Coran. S 89; V 27, 28, 29, 30
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Dimanche 21 octobre, vers 17 heures, la communauté musulmane du Niger avait appris avec une très vive consternation le décès du grand Cheikh de la Tidjaniyya de Niamey, Cheikh Couaibou Ali. Le décès du Cheikh était survenu alors même qu'il était avec son médecin personnel, le cardiologue, Dr. Ibrahima Touré du CHU de Niamey venu le consulter à domicile. Pourtant jusque vers 09 heures du matin le Cheikh était en bonne santé. Il avait pris son petit déjeuner ce jour-là et reçu des gens. Un peu plus tard, il avait été pris d'une crise aiguë qui le terrassa le reste de la journée. Prévenu dans l'après-midi, son médecin lui administra un sérum avant de constater vers dix-sept heures l'inutilité du traitement. Pendant que le médecin et la famille s'affairaient autour de lui, il fut rappelé à Dieu. En effet, depuis quelques temps, on savait le Cheikh Malade. Il avait même dû subir plusieurs hospitalisations. Durant le ramadan déjà, il a été hospitalisé à deux reprises. Personne ne pensait son cas aussi alarmant, puisque, comme à ses habitudes, quel que soit son état, le Cheikh s'arrangeait toujours pour que...
Un des fondements que l'on retrouve dans toutes les analyses de Ghazâli est l'existence de nombreux degrés de profondeur dans la foi et dans tout acte d'adoration. Ces différents degrés peuvent se regrouper en trois catégories fondamentales, et concernant le jeûne : le jeûne du commun (çawm al-'umüm), le jeûne de l'élite (çawm al-khuçüç) et le jeûne de l'élite de l'élite (çawm khuçüç al-khuçüç).
Le jeûne du commun est caractérisé par l'abstention de se livrer aux désirs du ventre et du sexe. En plus de cela, le jeûne de l'élite consiste à se préserver du péché de l'ouïe, de la vue, de la langue, des mains, des pieds et de tous les organes d'action (jawärih). Outre tout cela, le jeûne de l'élite de... L'élite consiste pour le cœur à s'abstenir des préoccupations mondaines et de toutes pensées vaines, de manière à être entièrement tourné vers Dieu le Très-Haut... par Tayeb Jahouiri.
Les grands Cheikhs sont des monuments. Leur disparition suscite toujours un sentiment d'inquiétude qui a vite fait de se dissiper. Souvent en héritage, ni or ni argent, ils ne laissent que Dieu pour seul et unique héritage. Notre grand Cheikh n'a pas dérogé à cette règle. En effet, toute sa vie, Cheikh Chouaib n'a possédé que Dieu. Il n'a aimé ou haï que pour Lui. Et il n'a jamais donné autre chose que Dieu. Voilà un homme qui nous a tracé une voie qui a pour guide le saint Coran, une voie qui commence à la Mosquée et finit là! Ainsi en un siècle de vie, le Cheikh n'a jamais fait autre chose qu'adorer Dieu. Il ne connaît que Dieu, son expérience c'est Dieu... C'est donc cette expérience spirituelle centenaire, colossale, qu'il vient de nous léguer. En plus d'une Mosquée-zawiya, il laisse un digne représentant en la personne de son... fils aîné Seidi Ibrahim Ali qui va désormais prendre en main la destinée de la communauté et poursuivre la mission de son père. Né vers 1962 à Niamey, père de cinq enfants, le tout nouveau Khalife est diplômé de la prestigieuse université d'El Azhar. Auprès de son père, il est parti suivre ses études universitaires en Égypte. Homme affable et apprécié de tous, il avait les qualités exigées pour sa noble et exaltante mission : homme chaleureux et attentif dans ses relations avec les autres, Seidi Ibrahim écoute plus qu'il ne parle et il jouit à ce titre de l'estime de tous. Assidu au travail et à la Mosquée, il était, déjà du vivant de son père, un pilier pour la famille.
Barham Cheikh PS DU JEÛNE, Ghazäli expose les distinctions suivantes :
Comme ses prédécesseurs, le Cheikh nous a quitté physiquement mais il va continuer à rester parmi nous spirituellement. Sache qu'il existe trois types de l'élément. Ces hommes de Dieu ne laissent matière
Tel: 96 59 00 62
E-mail: lemusulman2006@yahoo.fr
Directeur de publication
Elh Barham Cheikh
Comité de rédaction:
Dr. Zakarya Med Rabany
Mamadoul Taybou Issa
Dr. Abdoul Luwi
Cheikh Mohamed Namoudou
Elh Barham Cheikh
Directeur comm
Boubé Kountchétarey
Impression INN 2000 exemplaires
son rythme de vie ne connaisse de baisse. Ainsi, on l'avait vu durant le ramadan, poursuivre son jeûne alité à la clinique! Alors, de peur d'être contraint à l'abandon, il intima l'ordre aux proches de se garder d'en parler à son médecin! Il est vrai que chacune des hospitalisations successives du Cheikh était plus ou moins brève, et, à chaque fois, il ressortait de la clinique avant même que la nouvelle se répande dans la ville. Et aussitôt, le Cheikh reprenait sa vie religieuse dans toute sa rigueur même si sa santé paraissait parfois défaillante. C'est pourquoi sa disparition subite avait créé une stupéfaction généralisée. Et dans les minutes d'après, un grand attroupement de foule s'était formé. Ainsi, sans arrêt, la triste nouvelle, par la magie du portable, avait fait le tour des talibés du monde entier. Une heure plus tard, la cour de la maison ainsi que les chambres et salons étaient déjà bondés de monde! Les femmes, particulièrement bouleversées, se tenaient à côté en observant avec beaucoup de dignité les va-et-vient des proches parents et amis. Nul cri ni sanglot n'a été entendu ce jour-là. N'est-ce pas ainsi que l'aurait souhaité le Cheikh lui-même? La crainte de Dieu en toutes circonstances était bien la pierre angulaire de son enseignement qui vient ainsi de faire ses preuves.
Cette atmosphère particulière qui est faite à la fois de douleur, de recueillement et surtout de dignité, rappelle, dans ses moindres détails, les jours de décès du Cheikh de Kiota ou de celui de Koussa. C'était la même ambiance, la même mentalité et la même crainte d'Allah qui se lisait sur tous les visages et dans tous les gestes. Autour du corps, le médecin, les enfants du Cheikh et des proches étaient restés barricadés jusqu'à la tombée de la nuit. Seuls quelques rares privilégiés arrivaient à y pénétrer exceptionnellement pour se recueillir devant le corps. À venir tout débordement, des fidèles assis en cercle autour du corps, égrainaient doucement leur chapelets pendant que dans la chambre privée du Cheikh, Mallam Adamou, Garba Belle, les fils du défunt et d'autres personnes discutaient des derniers détails.
Le Cheikh aurait-il laissé des instructions précises sur l'emplacement exact de sa tombe? Non! assure son entourage. À l'intérieur, sur un matelas à même le sol, couvert d'un tapis oriental bleu, le corps du défunt qu'on imaginait déjà lavé et embaumé selon le rituel mortuaire musulman, était posé au milieu de ce petit salon privé du Cheikh dont les meubles venaient d'être évacués pour libérer l'espace. Trois de ses descendants étaient déjà des érudits, et tous ses enfants, hommes et femmes, avaient assimilé le Coran. Avant de s'installer... à son propre compte, Cheikh Chouaïb avait sillonné tout le Nord du Nigeria où il avait séjourné dans la plupart des grandes écoles coraniques de son époque qu'on appelait "Tsangaya". C'étaient des écoles vraiment spécialisées en matière de mémorisation du livre saint. Il avait obtenu en la matière, le fameux diplôme appelé "Gangaram" lequel se matérialisait à l'époque par une tablette personnelle monumentale (Allo) qui était taillée sur la taille personnelle du récipiendaire. Accompagné, un moment, d'une trentaine d'élèves, il passait d'école en école pour donner et recevoir. Doté déjà d'une base solide chez lui, il était toujours à la recherche d'un plus. D'où une immense expérience capitalisée en matière du Coran. Le Cheikh ne s'était pas seulement contenté de mémoriser mécaniquement le Coran, mais il l'avait adopté comme un mode de vie, et il le vivait en termes réels, dans toutes ses dimensions. C'est ainsi que chaque matin de bonheur, le Cheikh lisait lui-même, sept Hizbs coraniques, soit un peu plus du dixième du volume. Il faisait également la même chose la nuit dans son Mafi. Ainsi, il accomplissait à lui seul, deux Khatmas par semaine, c'est-à-dire deux lectures complètes du Coran menées de bout en bout. En plus de cela, dans son Zawiya, une Khatma était d'ordinaire lue chaque matin, avant le lever du soleil, par les fidèles sous la supervision du Cheikh.
Au moment de sa formation spirituelle à Kaolack, Cheikh Ibrahima Niass lui faisait lire tous les jours en public un “Hizb”. Ainsi, le jour du dernier Hizb, Cheikh Ibrahima demanda au public de manifester son amour du saint Coran par des dons au profit de Cheikh Chouaïb Ali. Il y eut ce jour-là toutes sortes de dons en nature et en argent. C'était une petite montagne d'habits, de chaussures et de biens de toute nature qui lui avaient été offerts par Cheikh Ibrahima Niass pour le remercier pour sa maîtrise et son amour inégalé du livre de Dieu. À son tour, sur le champ, Cheikh Chouaïb déclina l'offre et remit tout à Cheikh Ibrahima Niass en guise de cadeau “H(lya”, Al maoulid info N°003 du 25 Août 2007
Mais comme on le sait, il est d'usage que le fondateur d'une grande Zawiya-tidjane soit enterré non loin de là. C'est le cas à Fez avec Sidi Ahmed Tidjani, à Kaolack avec Cheikh Ibrahima Niasse et tout récemment à Kiota et à Koussa avec respectivement Cheikh Aboubacar Kiota et Cheikh Abderrazak Koussa. Le modèle originel imité en cela est celui du prophète Mohamed dont le tombeau était à l'époque construit à quelques mètres de sa sainte Mosquée. Le prophète étant le meilleur modèle en toute chose pour les croyants, n'empêche, les intégristes veulent aujourd'hui voir toujours dans la construction des tombeaux une volonté délibérée d'adoration de ceux-ci!
Bien que la cérémonie de l'enterrement semblât être prévue pour le lendemain, on sentait le temps presser, car la pression du public commençait elle aussi à rendre les choses de plus en plus compliquées, alors qu'aucun détail ne devait être oublié. Pour cette raison, avant de creuser la tombe de Cheikh Chouaïb Ali, sa famille avait sollicité le concours du grand architecte Mamadoul Taybou Issa dont l'expérience en la matière est indéniable pour avoir eu à imaginer le magnifique Mausolée de Kiota. Ainsi, vers 22 heures, nous étions une dizaine à nous retrouver sur le lieu pour une première inspection : Taibou Issa et moi-même, Sidi Ibrahim, son frère Aboubacar, Sidi Makki Sherif, Oustaz Ali, Cheikh Ousmane Sanam et bien d'autres fidèles du Cheikh.
Comme cela était prévisible, le côté Est de la Mosquée avait été retenu, notamment une chambrette en banco attenante à la Mosquée, qui servait jusqu'à là de logement aux jeunes talibés. Et plusieurs autres chambres la jouxtant avaient aussi fini par être démolies avant le lever du jour pour libérer l'endroit qui devrait servir de lieu d'enterrement dans l'après-midi et, plus tard, recevoir un édifice en matériaux définitif, en guise de Mausolée.
L'enterrement qui devait avoir lieu à 15 heures, était finalement reporté à 21 heures du 2ème jour puisque le Khalife général de Kaolack avait dépêché Cheikh Makki Ibrahima Niass dont l'avion allait atterrir vers 20 heures. À son arrivée, les forces de l'ordre étaient presque débordées, n'eût été l'appui de la force spécialisée de la police, les choses allaient être quelque peu difficiles! Et finalement comme prévu, le corps avait été accompagné sans encombre, dans sa dernière demeure devant le Sénégalais Cheikh Makki Ibrahima Niass, ainsi que du Khalife Cheikh Moussa, du fils aîné du défunt, Seidi Ibrahima Ali, du médecin du Cheikh ainsi que de plusieurs membres du gouvernement dont le ministre de l'intérieur, celui des affaires religieuses, du transport, etc. C'était aux environs de 21 heures. Que la terre lui soit légère, amine! Elh Barham Cheikh.
Pour en savoir un peu plus, Oustaze, ou un des proches talibés de Cheikh Chouaïb, nous raconte les dernières heures.
AI Maoulid Info: Décris-nous de quoi est faite une journée normale de Cheikh Chouaïb...
Ali Abdou: Le Cheikh dort très peu la nuit (maximum une heure de temps). Le reste de... La nuit, il le consacrait à ses activités religieuses qui se poursuivent jusque vers neuf heures du matin. Il se repose un peu, et à 11h, il recevait les visiteurs jusque à la prière du Zouhr. Il ne prenait son déjeuner que tard après l'Asr! Et le cycle recommence... Le Cheikh ne ratait aucune des cinq prières en public.
AM: Avant son décès, avait-il laissé un assent (Wassiya)?
A.A: Sa vie, il avait tout agencé: un ordre déterminé, de façon à ce que tout était clair et ordonné.
AM: Dans quelles circonstances le Cheikh a-t-il quitté la vie?
A.A: Ce jour-là, vers 8h, il avait pris normalement son petit déjeuner et ses médicaments, et rien ne laissait présager d'un malaise grave. Un moment après, il s’était mis à vomir abondamment et son corps était devenu subitement fiévreux. Des difficultés respiratoires et des enflements des pieds étaient également constatés dans les heures qui ont suivi. Son médecin a envoyé un aide-soignant pour lui faire une perfusion de sérum... Après cela, son état était devenu stationnaire. Il y avait... même eu une certaine amélioration, car à ces moments, il avait même pu causer avec nous et même plaisanter un peu. Il m'a demandé par exemple d'après mon fils (qui est son petit-fils) qu'il s'amusait à appeler “son val". Il nous a formulé des prières.
A.M.I: Et qu'est-ce qui s'est passé après?
A.A: Aux environs de 13h, son état s'est aggravé brusquement, et son docteur venu précipitamment à son chevet, a même jugé le sérum inutile. Il a demandé d'enlever les crochets de la perfusion, avant de prescrire de nouveaux médicaments. Et c'est vers 17h, alors même que les nouveaux médicaments allaient juste être administrés qu'il a rendu l'âme. C'était en présence de tous ses petits-enfants.
A.M.I: De son vivant, sur quoi insistait particulièrement le Cheikh en matière des rapports humains?
A.A: La paix! toujours la paix et la crainte d'Allah. Il disait avec insistance: Ne rendez jamais aux izalistes ni gifle ni injures!
Interview réalisée par: Barham
J'ai connu le Cheikh en 1979, après mes études au Nigeria. Et depuis lors, Cheikh Chouaïb m'a adopté comme un fils au point de m'associer à tout ce qui se faisait dans sa famille ou dans la Zawiya. Et même sur son lit de mort, il paraît qu'il avait demandé après moi. Cheikh Chouaïb considérait tout le monde comme faisant partie de sa famille. Il nous a appris à cultiver quatre choses au moins: la foi, l'amour du travail, l'amour tout court et la paix. Avec le Cheikh de Kiola, ils étaient vraiment des hommes de Dieu. Je ne les ai jamais entendus s'en prendre à quelqu'un pour sa religion ou critiquer les dirigeants politiques pour tel ou tel acte. Et même lorsqu'ils étaient objets de haine, ils pardonnaient et, mieux, ils priaient pour ceux-là même qui s'en prenaient gratuitement à eux. Ils n'aimaient pas la violence, c'étaient des hommes véritablement de paix et d'amour.
Déménagement: MAROUBERI SORT DU SOL
Marouberi est un petit village situé sur la RN1 à hauteur du village de Kofo dans le département de Boboye. Situé au fond d'une vallée à quelques Encablure de la route goudronnée, Marouberi se sentait littéralement asphyxié sur son site, surtout que son leader Cheikh Mikael est un homme très dynamique qui aspire à inscrire son village dans le sillage de Kiota, de Kaolack, etc. Doté déjà d'un célèbre maoulid, Marouberi va déménager sous peu sur son nouveau site juste en face de la voie bitumée, entre Dar Salam et Madina.
Say: EN VOIE DE RENAISSANCE
Pour avoir été le berceau du saint homme, Cheikh Mamane Djobbo, la ville de Say est considérée comme l'une des plus anciennes cités spirituelles du Niger. Cette cité islamique qui a longtemps rayonné comme un grand centre des sciences et de la spiritualité islamiques au Niger et même dans la sous-région.
CHEIKH NOUHOU HAMDALLAYE DOUZE ANS DÉJÀ
Hamdallaye est connue comme l'une des cités spirituelles les plus en vue au Niger, c'est bien grâce à Cheikh Nouhou, un grand homme de Dieu, qui y avait consolidé la spiritualité tidjane et la pratique d'un islam sunnite modéré pour le bonheur de milliers de fidèles. Musulmans. Douze ans après sa mort, Hamdallaye continue de vivre toujours sous les enseignements éclairés de ce Cheikh charismatique. La région, semble, depuis quelques années, tourner un peu le dos à ce passé glorieux. Mais aujourd'hui, Dieu merci, les choses sont en train de changer à une vitesse grand V, à cause de la volonté clairvoyante des habitants de cette cité et de son Chef de Canton Amadou Alfayzé Cissé, de redonner à Say son lustre d'antan. Ainsi, cette année, plus d'une fois,
NAISSANCE D'UNE GRANDE ZAWIYA À KOARA KANO
La grande Mosquée-zawiya construite par Elhadj Ali dansabro à Koara Kano est un chef-d'œuvre aussi bien dans le domaine architectural que celui du mécénat. Inaugurée en grande pompe par la communauté musulmane, à leur tête, le représentant du Khalife général des tidjanes niassen du Sénégal, Cheikh Ahmed Tidjani Ibrahima Niass, ce fut un grand moment de retrouvailles entre croyants. En cette occasion, des grands discours furent prononcés aussi bien par le Cheikh que par des délégués issus de toutes les contrées du monde musulman. É qui était né en 1918 et mort en 1995.
Aujourd'hui, en hommage à sa mémoire, chaque année, depuis bientôt cinq ans, la communauté musulmane se retrouve à Hamdallaye, sous la direction des grands enfants du ministre Nouhou, pour lire le saint Coran afin que l'âme de cet illustre combattant de l'islam continue de reposer en paix. La communauté Cheikh dont Elh Amadou Say a été l'objet de plusieurs grands événements islamiques comme la cérémonie de lecture du Coran qui a connu un franc succès, ou de la Moussabaka (concours coranique) organisé durant le ramadan... N'est-ce pas déjà un bon signe?
Al maoulid compte faire Incha Allah un numéro spécial sur cette cité au rayonnement légendaire.
Al maoulid info N°003 du 25 Août 2007
Cabine L'Oasis
D'après le Coran, Allah est Un, Transcendant, Indescriptible, Indivisible, Incomparable, Le Créateur, l'Eternel, Le Sublime, Le Saint, Le Pur, Le Parfait, l’Absolu. Il n’a pas été engendré et Il n’a pas engendré. Nul ne Lui est égal. Il est le Premier et le Dernier, l'Apparent et le Caché, le Commencement et la Fin. Il connaît parfaitement toute chose; Il est la "Cause sans cause de toutes les causes", Il subsiste par Lui-même, Il se suffit à Lui-même, ne mange pas, ne boit pas et ne dort pas. Il est Immatériel et Intemporel, Il n'a ni corps ni forme, Il est Impénétrable, Imperceptible, Infatigable et Immortel. Il dirige l'Univers et tout ce qu'il contient, Il maintient l'équilibre de l'Existence. Allah Akbar!
Les Dourousso ou DROUSSOUL HASSANIYAS sont des conférences annuelles animées par d'éminents conférenciers et des oulémas venant du monde musulman. Elles sont tenues seulement en ramadan sous l'égide du roi du Maroc Sa Majesté Amir el Mouminine. Accompagnées d'échanges et de réflexions entre savants, elles permettent aussi d'échanger les points de vue et les expériences notamment en matière de Da'awa (prédication) à un niveau très élevé. Elles traitent et analysent des thématiques d'actualité sans complaisance et dans un esprit scientifique objectif et clair. Bénéficiant des soins particuliers du roi, les séances sont transmises en direct par la télévision marocaine avant chaque rupture. Nulle part dans le monde musulman, on ne trouve un souverain qui s'assoit en face d'un alem avec une telle humilité. De plus, ce qui est intéressant à relever c'est que, lors de la causerie, le alem est assis à un niveau supérieur par rapport au Roi, ce qui est très symbolique et traduit le respect que le souverain a pour les ouléma, la science et le savoir. Les savants musulmans du monde apprécient hautement cette attention accordée à l'islam et à la science par le roi. N'est-ce pas suffisant déjà de voir un Roi assis en face d'un savant, écoutant son prêche? À l'heure où les musulmans souffrent de beaucoup de problèmes notamment en Occident, parce que mis sur le banc des accusés et acculés à une attitude défensive de façon à prouver toujours qu'ils ne sont pas des terroristes, qu'ils ne sont pas rétrogrades et qu'ils ne sont pas contre le progrès et la liberté, etc., alors seules des initiatives comme les Droussoul Hassaniya permettent de rétablir la vérité. Il faut dire que l'Occident n'a pas tort complètement, même s'il doit assumer une part de responsabilité dans ce qui UL HASSANIYA: TRIBUNE D'UN ISLAM SCIENTIFIQUE ET MODERÉ se passe, car certains musulmans font tout de leur côté pour donner une mauvaise image de l'Islam. Leurs attitudes et leurs pensées donnent raison à l'Occident qui nous taxe de tous les maux. À présent, dans le monde islamique tout un chacun peut émettre des fatwas qui doivent en principe être l'apanage des oulémas. Sous prétexte qu'il n'y a pas de clergé en Islam, tout le monde s'arroge le droit de donner des fatwas qui, le plus souvent, desservent.
Heureusement que des initiatives comme les causeries religieuses de Ramadan s'évertuent de donner l'image réelle de l'Islam, une image aux antipodes des clichés de toutes sortes qui lui sont collés. C'est en cela que cette initiative clairvoyante du roi du Maroc est à Puisque retransmis sur les médias, elle permettra au monde entier de découvrir les vrais visages de l'islam, en tant que religion de tolérance, de dialogue, de discussion, de réflexion et de raison.
Dr. Zakarya Rabani : elles sont ainsi des véritables odes d'empiffrement et de prières marathon! En effet, outre les quantités invraisemblables d'aliments ingurgités démesurément tous les soirs, dans le but évident de compenser les troisièmes piliers de l'islam, le ramadan est assurément le mois où la ferveur religieuse atteint son point culminant chez les musulmans de toutes tendances. Pendant les trente jours bénis, marabouts, croyants et mécènes en tous genres rivalisent d'ardeur, de créativité et de don de soi pour maximiser leur chance d'aller au paradis. Normal, car le ramadan, c'est le mois de grâce divine, de pardon entre les hommes, de pureté du corps et du cœur, mais aussi de solidarité et de foi. Chaque année, la plupart des mosquées se préparaient à l'avance pour le ramadan en faisant un grand toilettage : À l'occasion, les peintures murales sont reprises, les nattes ainsi que la sonorisation sont renouvelées, et les sols des aires de prières rafraîchis avec des couches de sable clair et neuf, etc. Ainsi, à chaque coucher du soleil, les mosquées sont littéralement prises d'assaut par les fidèles, des vrais comme des faux, où, au premier coup d'appel du muezzin, le jeûne est rompu à grands coups de rafraîchissants. Ainsi, Koko, limonades-maison et autres Hari yeno se passent allègrement de main en main dans un élan de solidarité sans reproche. Si les journées ramadaniennes sont réputées ternes et mornes, faim et soif obligent, les nuits, inf N°03 au 25 Août 2007 pertes de la journée, l'on accordait rarement attention aux sucres, huiles, etc. qui ne sont pas forcément bons pour la santé. N'est-ce pas paradoxal quand on sait que la modération reste le but recherché durant ce mois béni ? L'objectif étant tout simplement de purifier le corps et l'esprit de toute passion et désirs. C'est pour cette raison que dans les milieux soufis, on dit que l'estomac doit, en temps normal déjà, être compartimenté en trois zones : une pour recevoir de la nourriture, une autre pour l'eau et une troisième pour l'air. Ceci pour se conformer à l'esprit du Coran qui dit : "Vous êtes une communauté du juste milieu."
Heureusement que les nuits ramadaniennes sont faites aussi de longues prières ! Ainsi, aux traditionnels Tarawihs succèdent les surérogatoires et autres Tahadjoudates, prières qui tiennent souvent toute une nuit pendant les dix derniers jours surtout et dont les mérites sont incommensurables. Dans certains foyers spécialisés comme Kiota, Zawiya Cheikh Chouaibou, Kotchiri, Kida, Tondigamey, etc., certains croyants plus aguerris se sont adonnés même à l'itikaf, une retraite de dix jours très recommandée et qui constitue le sommet de la dévotion disait le Khalife Cheikh Moussa.
Sur l'ensemble du pays, l'engouement populaire pour les dévotions nocturnes a été remarquable. Le ramadan, assurément, est le... mois de la modération et de la discipline. Cette année, cela s'est surtout fait remarquer dans les médias audiovisuels. En effet, presque toutes les télés ont banni les images dérangeantes pour se livrer à une sorte de concurrence sur la religion au grand bonheur des croyants. L'horizon de la créativité s'était du coup élargi : l'islam où prêches, documentaires islamiques (piqués chez des chaînes satellitaires arabes), chants religieux, etc., tout y était passé, même les Tarawih Mecquois ou Medinois ont été transmis en direct ! Des appels téléphoniques records ont même été enregistrés chez bon nombre de stations FM à la faveur des émissions islamiques du ramadan. Une autre innovation relevée au niveau des télés, est ce sponsoring tous azimuts des concours de récitation coraniques (appelés Moussabakates) qui ont connu, cette année, un succès tout particulier à cause du nombre croissant d'écoles coraniques, de mederssas et surtout de mécènes. Même les gouverneurs des régions, dans nombre de cas, n'y avaient pas Seulement voilà, si le Ramadan semble avoir été relativement bien vécu de ce côté, il n'en demeure pas moins que son poids économique s'était avéré plutôt écrasant pour la majorité des Nigériens qui ont dû tirer, pendant ces trente jours, le diable par la queue pour cause de difficultés économiques inextricables. Le paradoxe est que ce mois a été le moment choisi par certains commerçants véreux, qui se font passer pourtant pour les nombrils de l'islam pur, pour s'enrichir sur le dos des pauvres gens. Ainsi, pendant ce Ramadan, il n'y a presque pas eu une denrée alimentaire de base (lait, sucre, pain, oranges, bananes, viande, poisson, etc.) qui n'ait connu une hausse vertigineuse sur nos marchés! Où était donc l'esprit du Ramadan? Où était la crainte de Dieu?
Comme pour assombrir davantage ce tableau, le Ramadan a été l'occasion pour les marabouts d'afficher, au grand jour, leur interminable division: dans ce pays, c'est connu, tout est prétexte à la division chez les croyants; si ce n'est les dates... de début ou de clôture de ramadan qui défraient la chronique, c'est l'heure des appels aux prières qui posait problème. Une situation qui a fini par dérouter, et par lasser plus d'un croyant. Au nom de quelle morale peut-on se permettre de montrer la bonne voie à d'autres sans vouloir la suivre soi-même? C'est ainsi que même les Moussabakates, ces compétitions coraniques censées récompenser les élèves méritants en lecture et mémorisation du saint Coran, ont été ternies par ces divisions-là. En effet, chaque corporation ou groupuscule en a organisé une différente de l'autre. Cependant, il faut saluer l'altruisme remarquable dont avaient fait montre la télé Sahel, la Ténéré TV et la Dounia TV. Ces médias ont tout simplement fait preuve d'impartialité envers les prêcheurs de tous bords religieux... N'est-ce pas une leçon magistrale à l'endroit de cette télé islamique locale qui n'a jamais su mettre les musulmans sur les mêmes pieds d'égalité? Hors des écrans, beaucoup d'associations islamiques avaient aussi Organisé, dans leur coin, leur Moussabakates comme l'union des femmes musulmanes du Niger, la ville de Saye, etc. Encore une fois, les croyants ont brillé par leur incapacité à parler d'une seule voix. Si le ramadan, le mois de la miséricorde et du pardon, ne peut servir d'extincteur aux flammes de la haine religieuse, en quelles autres circonstances faudrait-il alors l'espérer?
Sous d'autres cieux, en tout cas, il n'y a rien comme le ramadan pour créer l'unité et la symbiose entre croyants autour du livre saint, quand, chez nous, hélas, ce mois béni demeure un synonyme de vives tensions, de rivalités sournoises et de divisions! Et pour ne rien arranger, l'incertitude qui a toujours plané sur l'apparition du croissant lunaire n'a jamais été aussi flagrante. Pour la première fois, notre pays si prompt à occuper la dernière place en toute chose a été l'un des premiers à rompre le jeûne avec trois voire quatre jours d'avance! Cette situation est suffisamment révélatrice d'une défaillance structurelle pour interpeller. le ministère public en charge des affaires sociales et religieuses. Bonne et heureuse année! Barham Cheikh a DE pe — PES mL
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COMMUNIQUE DE PRESSE
ADJUDICATION DE BONS DU TRESOR DU NIGER
La Banque Centrale des Etats de l'Afrique de l'Ouest (BCEAO) informe le public qu'elle a procédé, le lundi 15 octobre 2007, à la demande de l'Etat du Niger, à la deuxième adjudication de bons du Trésor en compte courant au titre de l'année 2007, émis par le Trésor du Niger, sur le marché des titres publics de l'Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA), pour un montant de 15 milliards de FCFA.
Cette adjudication s'inscrit dans le cadre de l'animation du marché régional des titres publics qui offre aux Etats membres de l'UEMOA, une source alternative pour la couverture de leurs besoins de trésorerie. Lancé le 1er octobre 2007 selon le système d'enchères à taux multiples, l'appel d'offres a enregistré la participation de onze (11) investisseurs qui ont soumissionné pour un montant global de 17,525 milliards de FCFA, soit un taux de souscription de 116,8%. Les soumissions retenues ont porté sur une valeur nominale de 15,085 milliards de FCFA, soit un taux d'absorption du montant mis en adjudication de 100,6%. Le taux d'intérêt marginal est ressorti à 5,9500% et le taux moyen pondéré à 5,5584%. Ces résultats, qui consacrent la réussite totale de l'opération, reflètent la confiance en la qualité de la signature de l'émetteur qu'est le Trésor du Niger et le dynamisme des intervenants du marché.
PROCES-VERBAL D'ADJUDICATION DE BONS DE TRESOR
Nature des Titres : Bons du Trésor
Adjudication n°: 02/2007
Date de valeur : 16 octobre 2007
Durée : 182 jours
Echéance : 15 avril 2008
RESULTAT GLOBAL
Montants proposés en millions de CFA : 4 485,0
Taux marginal : 5,9500%
Taux minimum proposé : 4,0000%
Taux moyen pondéré : 5,5584%
Taux maximum proposé : 6,5000%
Nombre de participants : 11
Nombre de soumissions : 22
Valeur nominale unitaire : 1 million de FCFA
Montant mis en adjudication : 15 000 millions de FCFA 0,0 0.0 0,0 0.0 0,0 4 000.0 3 400,0 8 000,0 7 200,0 525,0 Li 0,0 LS 0,0 ns — 17 525 15 085
Al:maoulid info N°003 du 25 Août 2007
Montants retenus AMANA STORE Pour le Hadj et la Oumra Importe et export / Commerce général BP : 12065 Niamey Niger 1: 20 73 32 17 / 96 97 95 81 96 59 00 62 / 20 32 00 60 RC : No 2638 NIF No 1747 Te Spécialiste de pièces détachées d'origines (pour automobiles) toutes marques avec possibilité de livraison à domicile Arrêté No 434/MI/D/DGAPJ/DAC-R
LES INSCRIPTIONS POUR LE HADJ 2007-08 SONT REÇUES CHEZ NOS CORRESPONDANTS OU AU SI BP: 2829 Niamey-Niger ANIFANDOU AU BOUT DU GOUDRON DE DAN GAO R.C: 3123/80 N ALLANT VERS LE GRILLAGE AL Pre Ÿ Nif :2154
A Niamey:
-Elh Issaka Adamou dit Sakou Boula: 96 96 28 28
-Siragui Cheikh Aboubacar: 93 93 23 93 / 36 59 00 62 / 96 96 62 45
-Barham Cheikh Aboubacar:
-Elh Harouna Garba Goubézeno:
-Tayab Aboubacar Fandou Bali B
-Alpha Idrissa Alphagoudou:
-Elh Gao au grand marché:
-Elh Amadou Dijibo dit Dandak
-Elh Abdourrahamane dit Manou: ...
Mme Garba Dosso née Hannatou:
Elh Adamou Ouddé dit Idi Amin: ...
Dosso: Alfa Ibrahima Marafa: ... 20 65 02 72
Tahoua: Imam Issa Souleymane dit dd: ... 20 61 02 26
Agadez: Mohamed Ilias Al Mahadi: ... 96 97 57 26
Agadez: Moussana: ... 96 99 45 79
Arlit: Elh Hamidou Moussa dit Elh Midou: ... 96 45 23 82
Arlit: Elh Amadou Garbeizé dit Akaman: 96 96 70 39
Akokan: Yacouba Hassane gérant boulangerie: 20 45 22 57
Akokan: Hadjia Haida Tailassane dite ne ... 96 96 63 06
Tillabery: Elh Seydou Djibo: ... 96 00 71 10 24
AGENCE DAR AL-KHEIR
Pour le Hadj et la Oumra
20 73 68 72
93 81 07 00
96 93 02 35
96 49 14 95
96 97 30 68
Tel: Bur (227) 20 73 49 44 / 21 79 49 44
Dom: (227) 20 74 03 93
Fax: 20 73 48 35
Portables: 93 92 74 88 / 96 96 93 20
Dar Al-Kheir pour le Hadj et la Oumra, sis au quartier Kalley-Est, à côté de la pharmacie Kalley-Est, informe ses futurs pèlerins que les inscriptions pour le Hadj continuent. Pour plus d'information voir:
Au siège de Kalley-Est:
Elh. Boureima Abdou... Tel: 93 93 37 85 / 21 79 77
85 / 20 74 38 41
Au grand marché
- Elh. Moctar Oumarou Tapha... Tel: 93 93 42 11 / 20 73 56 08
- Elh. Adamou Mohamed... Tel: 93 92 60 40 / 96 56 27 42
YANTALA:
- Elh. Youssouf Beidou... Tel: 21 79 48 73 / 96 96 48 73 / 93 22 00 66
IZINDER:
- Abdourrazak Chaïbou... Tel: 96 53 46 96
TAHOUA:
- Elh. lamelles... Tel: 93 83 42 90
MARADI:
- Mallam Noura Oumarou Ladan...
Al maoulid info N°003 du 25 Août 2007
La mort, surtout quand on est jeune, nous vient rarement à l'esprit. Considérant la mort comme la fin, l'être humain évite d'y penser. Mais, tout comme la musique devant la mort ne permet de lui échapper, il en est de même de la fuite par la pensée. En outre, il est impossible d'ignorer la mort. Chaque jour, les journaux font état de plusieurs décès, et des cortèges funèbres passent devant des... Cimetières, on perd des amis et des membres de la famille. Les funérailles de nos proches ou les condoléances qu'on présente à ceux qui en ont besoin de communiquer la bonne nouvelle à d'autres croyants encore vivants et de leur dire que la promesse de Dieu est vraie et qu'ils n'ont rien à craindre. Mais il lui est interdit de faire cela en face à la mort qu'il a fui tout au long de sa vie. Il souffre des affres de la mort durant son agonie. Les anges arrachent son âme en lui annonçant la nouvelle du châtiment dégradant qu'il va subir dans l'enfer éternel. Les anges de la mort lui fouettent le visage et son âme est arrachée dans la douleur. Son âme est arrachée quand elle arrive à la gorge. Personne ne peut rien pour le mort. L'âme est arrachée dans la souffrance alors que la personne continue à nier la vérité. Au moment de la mort, aucune confession de foi ou manifestation de repentir n'est acceptée. Il y a aussi des leçons à tirer de la mort du corps que tout le monde... monde peut constater. La façon dont la mort clinique réduit l'être humain à l'état de cadavre inerte. "Ô âme apaisée, retourne vers ton Seigneur, satisfaite et agréée; entre donc parmi Mes serviteurs, et entre dans Mon Paradis." (al-Fajr: 27-30)
Dis: "La mort que vous fuyez va certes vous rencontrer. Ensuite vous serez ramenés à Celui qui connaît parfaitement le monde invisible et le monde visible et qui vous informera alors de ce que vous faisiez." (al-Jumua: 8)
"Où que vous soyez, la mort vous atteindra, fussiez-vous dans des tours imprenables." (an-Nisa: 78)
Pour ces raisons-là, nous devons arrêter de tricher avec nous-mêmes ou de jouer les indifférents, et nous efforcer de gagner la satisfaction de Dieu durant cette durée de vie qu'il nous accorde, dont Lui Seul connaît le terme. Notre prophète Mohammed (pbsl) nous a dit que l'un des moyens de se prémunir contre le durcissement du cœur et d'atteindre la piété est de se rappeler souvent de la mort. Abdallah Ibn Umar rapporte que le Messager de Dieu (pbsl) a dit: "Vos cœurs deviennent Rouillés comme le fer étant témoin de la mort d'un être cher ou simplement d'une autre personne, on ne peut s'empêcher de penser à sa propre mort. Une telle pensée peut perturber profondément la personne concernée et la rendre agitée. Qu'importe la force de caractère de la personne, qu'importe le lieu où elle se réfugie ou le moyen par lequel elle se protège, elle peut rencontrer sa mort à n'importe quel moment. Elle n'a pas le choix. Devant elle, il n'y a pas d'échappatoire.
On lui demanda comment les nettoyer. Il répondit: "En se rappelant souvent de la mort et en récitant souvent le Coran." (al-Tirmidhi, 673)