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Le vrai visage de l'islam #8
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- Articles de journaux (3615 items)
- Titre
- Le vrai visage de l'islam #8
- Editeur
- Le vrai visage de l'islam
- Date
- 5 octobre 2013
- numéro
- 8
- Résumé
- Mensuel islamique d'information
- nombre de pages
- 16
- Sujet
- Bissmillahi-BF
- Construction mosquée
- Laïcité
- Modernité
- Mohammed Kindo
- Sénat et article 37
- 11 septembre 2001
- Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina
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- Langue
- Français
- Contributeur
- Frédérick Madore
- Identifiant
- iwac-issue-0000178
- contenu
-
Le mai visage de l'islam. Si Dieu avait voulu, il aurait fait de vous une seule communauté. S5v48
Mensuel d’information islamique - N° 008 du 05 octobre au 05 novembre 2013
Prix : 300 F CFA
Obabiyi Aishah Aiibola, élue Miss Musulmane 2013
À LA RENCONTRE DE M. DOUMI MOHAMED
Un entrepreneur, une vision, une foi
L’ABLUTION DU MALADE
Comment se fait-elle ?
IMAMAT
La femme peut-elle devenir Imam ?
LES BURKINABÉ ET LE SÉNAT
Pourquoi la division des musulmans ?
LA POLYGAMIE EST-ELLE UN FREIN À L’INFIDÉLITÉ ?
Ce qu’en pensent les Ouagalais
WWW.BISSMILLAH-BF.ORG
Un nouveau site pour la promotion de l’islam
FÊTE NATIONALE DE L’ARABIE SAOUDITE
Célébration réussie au Burkina
Le musulman et la viande de porc
Éditorial
Sommaire
LES BURKINABÉ ET LE SÉNAT
Pourquoi la division des musulmans ?
LA POLYGAMIE EST-ELLE UN FREIN À L’INFIDÉLITÉ ?
Ce qu’en pensent les Ouagalais
FÊTE NATIONALE DE L’ARABIE SAOUDITE
Célébration réussie au Burkina
À LA RENCONTRE DE M. DOUMI MOHAMED entrepreneur, une vision, une foi
IMAMAT
La femme peut-elle devenir Imam ?
L’ABLUTION DU MALADE
L’ablution du malade
WWW.BISSMILLAH-BF.ORG
Un nouveau site pour la promotion de l’islam
Le musulman et la viande de porc
Ubabiyi Aishah Aiibola, le vrai visage de l'islam
Si Dieu l’avait voulu, il aurait fait de vous une seule communauté. S5v48
RECEPISSE
Arrêté : n°2613/P/12/CAO/TGI/PF
Siège social : Ouagadougou
Secteur 10-01 BP 2481 Ouaga 01
Portable : 76 93 60 93 / 79 91 05 66
Directeur de Publication : Guigma Arounan
Rédacteur en chef : Tiendrebéogo Ousmane
Équipe de rédaction : Tiendrebéogo Ousmane, Ouédraogo Ahmad dit Karamssamba, Zoungrana Ablassé, Nébié Zakaria, Guigma Arounan, Nana Moumouni
Montage : Déogracias
Conceptions : 78 23 01 73
Annonces publicitaires : Pour tous renseignements, veuillez vous adresser à Rachid-production à l’adresse suivante : rachidproduction@yahoo.com ou guigma.haroun@yahoo.fr
Imprimerie : IMPF : 79 87 61 60
LUTTE CONTRE LE TERRORISME
La seule voie du Salut. Aujourd’hui plus que hier, l’Islam est à la croisée des chemins. Les musulmans, non les « islamistes », ont fait porter à l’Islam tous les péchés d’Israël. Tout se passe comme si « la violence est le premier pilier de l’Islam ». Pour Boko Haram du Nigéria, en passant par les Chebabs de la Somalie, sans oublier leur figure de proue, Al-Qaïda et ses ramifications, l’Islam se conjugue aux massacres. Bien plus, le salut ici-bas et dans l’au-delà dépend du nombre « d’infidèles » que chaque membre arrivera à faire passer de vie à trépas. « Tuer pour plaire à Allah », voilà leur slogan inique, endoctriné à leurs fidèles.
L’attaque du centre commercial de Nairobi au Kenya le samedi 21 septembre 2013 est venue témoigner, pour ceux qui les sous-estimaient encore, de la remarquable capacité de nuire des islamistes. Dans ce climat de terreur généralisée, dure, dure est désormais la mission des savants et prédicateurs musulmans de faire consommer l’idée selon laquelle l’Islam signifie Paix, qu’il appelle à la Paix. et que la violence constitue l’opposé de la paix. Cette réalité, triste d’ailleurs, est d’autant plus visible du fait du fossé sans cesse abyssal entre les discours et les faits, entre le dit, l’écrit et le vécu, au sein de la grande famille des musulmans.
Comment recadrer l’Islam à sa véritable nature ? Comment remontrer aux musulmans et au reste du monde « le vrai visage de l’Islam » ? Voilà le défi que doivent relever les musulmans d’ici et d’ailleurs. Il sera fastidieux d’arriver à bout d’un tel défi si le Coran et la tradition du prophète n’inspirent pas au quotidien les actes et discours des fidèles musulmans.
Ce qui recommande l’enseignement du vrai Islam qui a pour maître mot, la crainte de Dieu, la tolérance, l’acceptation de la divergence de vue, l’amour et la miséricorde envers toutes les créatures d’Allah. n’est pas le Coran qui dira le contraire : « Si Dieu avait voulu, il aurait fait de vous une seule communauté », Sourate 5, verset 48. Ce qui remet l’enseignement de l’Islam et la question de l’ignorance au cœur des débats. Tant que la désinformation sera de mise, la pratique culturelle de l’Islam aura toujours pignon sur rue, « les islamistes » auront toujours des cœurs à gagner. Pour tout dire, c’est le combat contre l’ignorance qu’il faut remporter. En dehors de cela, c’est un combat perdu d’avance.
Ousmane Tiendrebéogo
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Le vrai visage de l’islam - N°08 du 05 octobre au 05 novembre 2013
La musulmane
IMAMAT
La femme peut-elle devenir Imam ?
La femme peut diriger la prière pour des femmes. Elle se met au milieu d’elles. On rapporte que Oum Waraka ben Naoufal avait obtenu la permission du prophète (saw) de demander à un muezzin d’appeler à la prière chez elle et de présider à la prière de sa maisonnée. Hadith rapporté par Abou Daoud. Ceci est une facilité pour nos mères et sœurs en Islam de prendre acte. qu’elles peuvent désigner une d’entre elles qui a plus de connaissances pour présider leur prière en groupe pendant les voyages, les événements circonstanciels où des hommes se font rares, c.-à-d., qu’il n’y a même pas un jeune garçon qui a atteint la puberté. Sinon, si un jeune majeur musulman se trouve parmi elles, c’est lui qui dirige la prière et les femmes se mettent derrière. Si celui-ci n’existe pas, cependant, entre femmes, elles ont l’exigence de se désigner une imam, qui va se mettre au milieu d’elles où les orteils de celle-ci dépassent un peu les autres.
Baraka Bin Tha’laba, (communément connue sous le nom de Um Ayman) une femme pas comme les autres ! Bien que n’ayant pas de lien du sang avec l’envoyé de Dieu, nous faisons figurer cette noble femme dans sa famille, car elle fut sa nourrice et demeura très proche de lui toute sa vie durant. D’ailleurs, il dit à son sujet : « Um Ayman est ma mère après ma mère ! ». Éthiopienne d’origine, cette femme fut achetée comme esclave par Abdallah, le père du Prophète. Après sa mort et celle de Amina, la mère du Messager (saw), Um Ayman demeura aux côtés du jeune enfant alors qu’il était chez son grand-père, Abd Al Muttalib. Ensuite, après la mort de ce dernier, lorsque l’enfant fut pris en charge par son oncle Abu Tâlib, elle resta auprès de lui. Enfin, après que Muhammad eut épousé Khadija, on la trouve encore auprès de lui ! Il l’affranchit après son mariage avec Khadija.
Alors qu’il était petit enfant et orphelin, elle le combla de son affection et veilla sur lui en suivant les recommandations que lui faisait Abd Al-Muttalib. Celui-ci aimait énormément son petit-fils et s’inquiétait pour lui. Il insistait beaucoup pour qu’elle ne le laisse pas s’éloigner trop loin de la maison. Le vieil homme disait souvent ses paroles : « Laissez mon petit-fils, car par Dieu, je sais qu’il est appelé à un avenir glorieux ».
Le jeune enfant aimait beaucoup son grand-père. Um Ayman nous a rapporté que le jour où il quitta ce monde, l’enfant éprouva un vrai chagrin : « j’ai Vu, ce jour-là, le messager de Dieu (saw) pleurer derrière le lit de son grand-père. Mais la providence divine veillait déjà sur cet enfant. Un jour, le Coran le soulignera : « Ne t’a-t-il pas trouvé orphelin quand il t’a recueilli » (Coran 93v6). Um Ayman fut témoin des nombreux événements extraordinaires qui jalonnèrent la vie de Muhammad, enfant, adolescent puis adulte. C’est ainsi qu’elle a pu nous rapporter : « Je n’ai jamais vu le Messager de Dieu (saw) se plaindre de la faim ni de soif. Lorsqu’il sortait le matin, il buvait de l’eau de Zam-Zam. À son retour, nous lui demandions s’il voulait manger et il nous répondait : « Je n’ai pas faim ».
Après le mariage du prophète avec Khadija, Um Ayman épousa Ubayd ibn Zayd Al Khazradji, dont elle eut un enfant, Ayman. Il fut l’un des compagnons du prophète (saw) et mourut martyr à Hunayn. Lorsque les premières révélations parvinrent à l’envoyé de Dieu et qu’il commença à transmettre le message, Um Ayman fut parmi les premières à adhérer à l’Islam, ainsi que le... Raconte l’historien Ibn Al-Athir dans son ouvrage Asad Al Ghâba. Il fut d’autant plus facile à Um Ayman de croire en ce message qu’elle avait une confiance totale en celui qu’elle avait vu grandir et devenir un homme aimé et apprécié de tous. Rappelons qu’avant la révélation, ses concitoyens le désignaient sous le nom de « Al-Amîn ». Par contre, son époux, Ubayd ibn Zayd, refusa de la suivre sur le chemin de la foi et ils se séparèrent. Quelque temps plus tard, elle devint l’épouse de Zayd ibn Hârithâ, que le prophète (saw) avait acheté comme esclave et qu’il traita comme son fils. Il avait refusé de repartir avec son père venu le racheter, préférant rester auprès de l’envoyé de Dieu. De leur union naquit un garçon qu’ils nommèrent Usama. Um Ayman fit partie du groupe de musulmans qui avaient émigré en Abyssinie (Éthiopie) pour fuir les persécutions dont étaient victimes les premiers convertis. À son retour, elle fit donc partie de ces fidèles dont le prophète (saw) a vanté les mérites de leurs deux émigrations. À propos de son émigration vers Médine, il est rapporté que, durant sa traversée du désert, elle était en état de jeûne et tenaillée par la soif ! Elle regarda autour d’elle dans l’espoir d’apercevoir une caravane, et vit une outre descendre vers elle, accrochée à des plumes blanches ! Elle but de cette eau jusqu’à n’en plus pouvoir. Elle dira plus tard : « Depuis ce jour, la soif ne m’a jamais tenaillé. Je me suis opposée à la soif par le jeûne, même lors des journées les plus caniculaires, et jamais je n’en fus éprouvée ! »
L’historien du Soufisme, Abû Nu'aym, a évoqué cet évènement en faisant ce commentaire, dans son livre Hulyat Al-Awliya (la parure des saints) : « Um Ayman, l’émigrante à pieds, la jeûneuse pénitente, l’évocatrice en pleurs, celle à qui fut servie une eau sans serveur, une eau divine qui lui donna bien-être et suffisance. » Certes, de tels évènements ne peuvent être vécus que par des personnes à la spiritualité élevée, et ayant atteint un haut degré de certitude. Le miracle de l’eau se produisit également au profit d’une autre des nobles femmes de cette époque. Tout en ayant voué sa personne à la vie ascétique et à la contemplation, Um Ayman ne s’était pas pour autant retirée du monde. La vie monacale n’existe pas en Islam. Elle fut très active et participa à plusieurs batailles contre les ennemis de l’Islam, soignant les blessés, donnant à boire aux combattants. On nous rapporte qu’elle se trouvait avec les combattants de Uhud, puis à Khaybar, à Hunayn et encore dans d’autres hauts lieux où la bravoure des musulmans s’exerça avec succès contre leurs ennemis.
L’envoyé de Dieu demeura très familier avec elle. An Nawaî a rapporté qu’il disait : « Elle est ma mère après ma mère ! » Il disait également : « Elle est tout ce qui reste de ma famille ». (Al Isâba fi tamyîz as-sahâba) Dans un autre récit, Aïcha raconte que le prophète (saw) était en train de boire en présence de Um Ayman. Elle lui demanda : « Donne-moi à boire, ô Messager de Dieu ! » Aïcha rapporte : « Je lui dis : ’ Tu dis cela à... l’envoyé de Dieu ? Et Um Ayman répondit : « Je l’ai servi plus que cela ! » Le prophète (saw) ajouta : « Elle a raison », et il lui donna à boire. Telles furent les relations d’affection qui existèrent entre le prophète et Um Ayman.
La disparition du prophète (saw) bouleversa Um Ayman. Elle fut plus accablée encore que pour la disparition de son mari, Zayd, et de son fils Ayman. Ibn Sa’ad a rapporté qu’elle le pleura longuement et composa, en son honneur, des poèmes élogieux. Les compagnons continuèrent de montrer leur attachement et leur considération à Um Ayman.
On rapporte que lorsqu’il était calife, Abu Bakr appelait souvent Umar et lui disait : « Allons rendre visite à Um Ayman comme le faisait l’envoyé de Dieu ». Et, lorsqu’elle les voyait, elle éclatait en larmes au souvenir des jours bénis où le prophète (saw) était encore parmi eux.
Cinq mois seulement après la disparition du prophète (saw), Um Ayman rendit l’âme à son tour et rejoignit, dans la félicité éternelle, le Messager et ceux des compagnons. qui l’avait précédé. On nous rapporte que tous les compagnons, qui avaient pour elle une grande considération, désignant ses enfants et petits-enfants sous le nom des « bien-aimés du Messager de Dieu ». Que Dieu soit satisfait de Um Ayman et de sa descendance. Se référer au document « Les premières femmes de l’Islam, de Abou Oussama et Malika Dif ». Arounan GUIGMA, Le vrai visage de l’islam - N°08 du 05 octobre au 05 novembre 2013, Page 3.
Ma prière
L’ABLUTION DU MALADE
Comment se fait-elle ? Un autre aspect de la facilité accordée par Allah aux croyants consiste à permettre à la personne portant un plâtre de passer les mains mouillées dessus, au lieu de le laver à l’eau. Au cas où la personne aurait une blessure ou une entorse et qu’elle est obligée de l’entourer d’un bandage de crainte que cette blessure ne s’infecte ou que l’entorse ne s’aggrave, elle dispose de la même permission. Passer les mains mouillées sur le bandage en guise d’ablution. Rappelons toutefois que le bandage ne doit pas couvrir des endroits. Sains du membre. Si la blessure est légère, mais risque quand même de s’infecter au contact de l’eau, il est permis de passer les mains souillées dessus au lieu de laver les membres à l’eau. Il est aussi permis de chauffer l’eau ou la refroidir si nécessaire ou d’y ajouter une substance (à condition qu’elle ne change pas sa nature, comme le sel ou autre produit similaire), cela dans le cas où un tel procédé permettrait de laver le membre blessé sans envenimer la blessure.
À l’évidence, quand la blessure est guérie, le bandage ou le plâtre est enlevé, la permission d’essuyer avec les mains mouillées devient caduque et on doit laver le membre comme il se doit. Pour en finir avec cette question, nous rappelons la règle suivante : si la maladie justifie qu’on déroge à la règle d’utiliser l’eau, il en est de même pour le risque d’augmenter la souffrance ou la crainte de retarder la guérison.
La prière du malade : La personne malade peut être capable de faire un mouvement de la prière mais pas un. autre. Ce mouvement peut être obligatoire ou recommandé. C’est pourquoi nous présentons les détails suivants : La personne malade capable de se tenir debout doit le faire en priant. Celle qui a besoin de s’appuyer sur un mur ou un bâton peut faire de même en accomplissant la prière. Celle qui endure la station debout momentanément, puis doit s’asseoir, commence la prière debout puis s’assoit dès qu’elle se fatigue. Celui qui prie debout, s’il est chez lui, mais ne peut le faire en prière collective, a le choix entre prier à la mosquée et s’asseoir quand il se sent fatigué ou prier chez lui. Certains jurisconsultes préfèrent ce dernier choix, car respecter un acte obligatoire de la prière est prioritaire à faire la prière collective. La personne malade qui peut se tenir debout pendant la prière, mais ne peut ni s’incliner ni se prosterner, doit quand même se mettre debout, puis faire symboliquement la prosternation, puis s’asseoir et faire symboliquement la prosternation. Un autre avis juridique donne à une telle personne le choix : ou bien elle s’assoit et fait l’inclinaison et la prosternation symboliquement, sans se mettre debout ; ou bien elle reste debout tout au long de la prière, fait symboliquement l’inclinaison et la prosternation, sans s’assoir.
Le vrai visage de l’islam Si Dieu avait voulu, il aurait fait de vous une seule communauté. S5v48 Votre Mensuel d’information islamique à ne pas manquer !
L’incapacité de se mettre debout peut être effective (comme ne pas pouvoir se lever) ou potentielle (comme craindre la souffrance, l’étourdissement, l’aggravation de la maladie, avoir de l’incontinence urinaire en station debout ou émettre des gaz sans arrêt...).
La personne dont la maladie permet de faire la prière assise, mais l’empêche de s’incliner et de se prosterner, peut s’incliner et se prosterner symboliquement par des mouvements plus ou moins profonds, selon qu’il s’agit de l’inclinaison ou de la prosternation. Elle n’est pas obligée de mettre devant elle un objet élevé qui lui facilite la. Prosternation car une permission lui est accordée (se prosterner symboliquement). Elle doit faire son maximum pour baisser la tête. La personne incapable de s’asseoir effectivement, ou par ordre du médecin, peut se coucher sur le côté droit ou gauche, tourner sa face vers la Qibla, puis faire l’inclinaison et la prosternation symboliquement, à condition que le mouvement de la tête pour se prosterner soit plus profond que celui fait pour s’incliner.
Si cette personne ne peut se mettre ni sur un côté ni sur l’autre, elle se met sur le dos et se dirige vers la Qibla, met un coussin sous la tête pour soulever sa face vers la Qibla et faire sa prière symboliquement. La personne alitée qui ne peut faire un geste symbolisant l’inclinaison et la prosternation peut se satisfaire de faire les mouvements avec les yeux. Dans ce cas, l’intention lui suffit. Tant que la personne malade jouit de la raison, elle est tenue d’accomplir son devoir de prière, mais si elle devient inconsciente, elle en est dispensée. Celui qui commence la prière alors qu’il est en bonne santé puis la maladie s’empare de lui, finit sa prière comme il le peut. Celui qui commence la prière, malade en station assise, puis se sent mieux au cours de cette prière, doit finir de manière normale, sinon elle est nulle. La grâce et la miséricorde de Dieu veulent qu’il accorde à la personne malade, priant assise ou couchée, la même récompense que la personne saine qui prie comme il se doit. (Se conférer au document sur les règles de la prière de Hassan Ayyûb)
Arounan GUIGMA
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Le vrai visage de l’islam - N°08 du 05 octobre au 05 novembre 2013
Actualité
LES BURKINABÉ ET LE SÉNAT
Pourquoi la division des musulmans
La question du Sénat est une parfaite opportunité pour les Burkinabé et les musulmans en particulier de se faire une idée claire sur leur incapacité de se mettre d’accord. Durant ces derniers mois, nous avons assisté à tous ces remous de part et d’autre. Les uns sont pour et les autres contre. On a l’impression d’assister à un combat de Gladiateurs où il nous faut forcément un vainqueur, ici quelqu’un doit mourir, soient ceux qui trouvent leur compte dans le Sénat ou ceux qui ne voient guère son importance pour un pays comme le nôtre, aux ressources limitées. Dans un pays, il existe toutes les formes d’institution, d’organe, et même que les gens sont bien différents. C’est pour cette raison que nous avons des chrétiens, d’une aspiration spirituelle différente des musulmans ; quand on va prendre au sein de la chrétienté, il y a plusieurs tendances ; chez les musulmans, c’est le même constat. Les traditionalistes ou les coutumiers, la pluralité à ce niveau rejoint les autres entités précitées. Dans la société civile, c’est là où se trouvent tous les enjeux, vu qu’il existe des organisations civiles dénuées de toute appartenance spirituelle et coutumière, mais qui s’affichent pour la protection des valeurs des citoyens. Par ailleurs, les politiques, constitués par le parti au pouvoir, l’opposition, quand bien même qu’au sein du parti majoritaire, L’unanimité fait défaut, ainsi qu’au sein de l’opposition d’une manière globale. Notons que cette pluralité dans notre société reflète visiblement le dessein d’un pays démocratique, où toutes les considérations peuvent s’exprimer librement et s’exercer dans leur cadre d’activité, sans qu’il y ait de problèmes majeurs.
Le pays des hommes intègres souffre ces derniers temps, puisque la question du sénat a occupé tout le monde. Mais disons que la population est dans son droit de se plaindre, parce qu’elle a besoin de plus important que l’institution d’une deuxième chambre.
Les hommes religieux, qui sont les personnes morales, ont laissé tomber le voile qui imposait le respect du peuple à leur égard sous prétexte qu’ils ont fait des prises de position inconfortables. Des milliers de musulmans se sont sentis frustrés dans ce pays, parce que ceux qui sont censés les représenter ont fermé l’œil pour faire le spectacle, puisque la déclaration du secrétaire général à la sortie de la rencontre avec le président du... Faso a tourné les musulmans en ridicule, des altercations, des débats sans queue ni tête ont émaillé les marchés, les mosquées, les kiosques et autres endroits publics. La fédération a mis en mal la jeunesse musulmane ; c’est elle qui a pris part aux différentes marches, notamment celle du 28 juillet. Ces derniers, dans les conversations, ont failli en venir aux mains.
La direction du « vrai visage de l’Islam », après les déclarations des religieux notamment, catholiques, protestants et musulmans, tire son analyse très simplement ; le journal rappelle qu’il travaille pour les Burkinabé et les musulmans en particulier afin que nous puissions tous vivre en parfaite cohésion et en toute sécurité.
Cette expression selon laquelle, … « …les musulmans sont d’accord pour le sénat …ils représentent 60% de la population, les musulmans trouvent leur intérêt dans le sénat… » Ces paroles ont sonné comme un coup de massue pour bon nombre de personnes ; certains se disent, comme nous ne sommes pas musulmans, la fédération se. tape notre part existentielle dans ce pays. Certains non musulmans se croisent également les bras se disant que les musulmans ont dit qu’ils sont 60% de la population ; ce qui est suffisant pour le président pour instituer son sénat, parce que les musulmans seuls sont majoritaires et de surcroît ils trouveraient leur intérêt dans cette deuxième chambre. Jusqu’à présent, on ne voit pas quel intérêt les musulmans peuvent y en avoir en dehors du cas de figure où ils auraient au-delà de 50 sénateurs pour avoir la majorité. Le pays n’a pas besoin de ce genre de déclaration, du moment qu’il est laïc. Certainement que des amendements vont être effectués pour que, dans le futur, on évite de telles attitudes frisant l’amalgame et qui peuvent être source de tensions diverses.
Le sermon du Docteur Kindo contre la fédération des associations islamiques au Burkina Faso. L’imam Kindo, dans son sermon du vendredi 20 août 2013, a fustigé la Fédération des associations islamiques, dont les représentants ont été reçus par. Le président du Faso, dans le cadre de la concertation pour la mise en place du Sénat, a évoqué la situation des musulmans. Comme nous l’avons dit plus haut, les musulmans sont divisés : après le communiqué conjoint du CERFI (Centre de recherche et de formation islamiques) et de l’AEEMB (Association des élèves et étudiants musulmans au Burkina), c’est au tour de l’éminent théologien, le docteur Muhammad Kindo, de plonger le couteau dans la plaie en ce qui concerne le désaccord des musulmans.
Le docteur a visiblement critiqué l’attitude de la FAIB, « la fédération des associations islamiques du Burkina ». Il l’a condamnée et a, en même temps, affiché la conduite que l’Islam institue face à une telle situation qui regorge énormément d’enjeux. Pour monsieur Kindo, dans les déclarations de son sermon du vendredi dernier, la FAIB n’a pas encore de musulmans, ou d’une autre manière, elle n’a pas de groupe de musulmans sincères.
Les musulmans sont respectés par Dieu, mais ils n’ont pas su être reconnaissants. Tous les problèmes ont leur solutionnement dans... L’Islam, qu’ils soient politique, religieux, social, etc. … Les musulmans sont 60 % de la population, ils sont obligés de cheminer pour le bien-être de tous ; sinon il n’y a pas de musulmans dans la fédération, soyons sincères. Aidons nos dirigeants dans cette FAIB à être justes, parce qu’ils ne le sont pas. Pour que toute parole qui doit sortir par leur canal soit reconnue et acceptée par l’ensemble des musulmans… Les musulmans doivent être courageux dans leurs démarches et ne pas suivre leurs passions, comme les intérêts matériels. L’exemple ici est qu’il y a des gens qui invoquent Dieu pour ce bas monde, mais il ne faut pas que nous soyons de ceux qui s’inscrivent dans cette logique. Shûrâ ou concertation ? À la lumière du Coran, on se pose réellement la question de savoir si M. Compaoré Souleymane, secrétaire général de la FAIB, et les autres représentants ont respecté les rencontres préalables qui ont eu lieu entre les différentes associations qui forment la FAIB ; logiquement, les choses n’ont pas été. respectées à la règle, pour la simple raison que le CERFI et l’AEEMB se désengagent de leur appartenance dans les déclarations du secrétaire général. Les déclarations sont personnelles ou se résument à un groupe d’individus, sinon le prédicateur Kindo n’allait pas déverser sa colère sur la fédération à un tel point qu’il juge qu’il n’y a pas de musulmans sincères dans cette fédération, l’organe représentatif des musulmans.
Suite page 6
Le vrai visage de l’islam - N°08 du 05 octobre au 05 novembre 2013
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Actualité
Suite de la page 5
Quelle compréhension pouvons-nous avoir du terme Shûrâ ou concertation ? Dieu est le propriétaire des cieux et de la terre, il a indiqué les normes morales de l’action et les orientations générales de leur réalisation : à charge aux gérants, à tous les hommes, en tout temps, de convoquer l’ensemble des qualités de leur humanité, leur intelligence et leur raison pour donner corps à cet enseignement. Dieu ici n’étouffe pas, il éveille et stimule ; mais on ne saurait se passer. de son autorité. D’une autre manière, Dieu n’exige rien de l’homme contre son humanité ; il doit penser, agir, entreprendre et gérer selon sa nature mais toujours dans la reconnaissance des droits de Dieu. Cette reconnaissance peut prendre des formes multiples, selon le lieu ou l’époque, mais elle restera nourrie par l’interprétation des sources dont nul ne peut revendiquer le monopole de la compréhension.
La recherche et les sciences expérimentales et humaines se sont développées au nom de la religion et de la foi, et non contre elles. Bien au contraire, Dieu exigeait de l’individu humain, en tant que gérant, qu’il cherchât à comprendre et à agir toujours davantage : sa liberté ne devait pas être l’expression d’une opposition, mais le témoignage d’une responsabilité portée admise devant le créateur.
Il ne saurait y avoir d’autorité dogmatique qui nierait, de la même façon, la responsabilité de l’homme devant Dieu. Par conséquent, la voie est entre ces deux extrêmes et le principe d’organisation de la Shûrâ. Cet enfant de cette conception de l’homme. Il est une révélation, il est un envoyé : ce sont deux sources qui traduisent aux hommes les exigences de Dieu propriétaire qui, en matière d’organisation politique comme dans tout autre domaine, ne s’arrêtent pas aux détails. La gestion incombe aux hommes qui devront lire, interpréter, discuter, se consulter, s’opposer et enfin, élaborer un projet dont on peut dire qu’il est une mise à l’épreuve de leur liberté.
Cette épreuve, si elle est vécue dans le constant rappel des exigences divines, de reconnaissance, de respect et de justice, traduit le sens de la rabâniyya (le lien avec Dieu). À notre avis, une organisation islamique est en opposition parfaite avec une idée théocratique telle qu’elle veut prendre une décision toute seule, sans la participation effective de l’ensemble de tous ceux qui composent cet organe. Le lien ne peut pas s’établir avec Dieu, surtout au nom de toute une communauté pour une décision aussi importante que le Sénat, sans une discussion. Pluraliste, sans recherche de solutions historiquement et géographiquement appropriées pour se projeter dans le futur. La rabbanya fait épouser, autour du Tawhid (le principe de l’unicité de Dieu), l’unicité de la mémoire de Dieu et la multiplicité des regards sur les affaires du monde, et du Burkina Faso, en particulier. Dans nos rencontres, c’est Dieu, le prophète (saw), les textes... des interprétations, des opinions et la délibération.
Nos dirigeants musulmans, dans leur gestion des affaires religieuses et publiques notamment, dans leur version de la prise de décisions politiques dans la pluralité, doivent dégager quatre éléments qui trouvent leur pendant dans le projet démocratique et qui sont même parmi ses fondements les plus essentiels : le choix du peuple, la liberté d’opinion, l’alternance, l’État de droit.
La direction du Vrai visage de l’Islam Découverte Offre de service d’atelier Radiateur Plus se veut une innovation dans les réponses tant attendues aux questions persistantes de. Suivi-maintenance de vos véhicules. L'atelier en question. Disposant de près de dix (10) ans d’expérience dans l’entretien, les changements de faisceaux et la soudure de vos radiateurs auto, véhicules et engins toutes marques, notre atelier s’est forgé une notoriété de référence, lui procurant les meilleures distinctions de la place en termes de qualité de service. Par la présente, nous venons nous porter garant de la bonne performance des radiateurs de votre parc automobile. Outre les diagnostics, entretien, lavage et soudure de vos pièces, nous assurons un service après réparation de suivi et d’appui conseil qui installe nos résultats dans la durée. Radiateur Plus est situé derrière le marché du quartier “Zone une” de Ouagadougou à une centaine de mètres après le prochain feu à gauche. Contact : 78 16 4937
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Culture
Une mosquée flambante neuve à Bingo
La coupure du ruban. De fidèles musulmans dans l’enceinte de la mosquée. Son représentant a félicité les musulmans de Bingo et leur a demandé de faire de la mosquée de Bingo et, partant, du pays des Hommes intègres.
Après les discours des invités, le vendredi 16 août 2013, les habitants musulmans de Bingo se sont parés des plus beaux vêtements pour la circonstance, et c’était l’inauguration de la grande mosquée de la commune de Bingo. Ce joyau qui se dresse à côté de la voie ferrée et de la Mairie est l’œuvre d’une personne humble qui a voulu garder l’anonymat avec le souhait du dévouement sunnite au Burkina Faso.
Débutée aux environs de 12 heures, la cérémonie a été ponctuée par des allocutions de personnalités diverses, dont le représentant du Maire, du Préfet, du président du mouvement sunnite et d'autres. Le Parrain, Monsieur Hyppolyte Djinderé, Directeur Général de Diamond Ciment, dont il y a lieu de souligner que c’est un chrétien qui a accepté de parrainer l’ouverture d’une mosquée, par la voie de la nouvelle mosquée de vendredi, un lieu de prêche, de bénédiction et bien sûr. de prière pour la prospérité des filles et fils de sommités musulmanes, place a été faite à la prière du vendredi dans la nouvelle mosquée qui a une capacité de 1 500 places ; suite à la coupure du ruban symbolique par Madame le Préfet du département de Bingo. Cette journée a été conduite avec enthousiasme et ferveur. L’Imam du jour a insisté sur la nécessité d’entretenir la mosquée et d’en faire un lieu de cohésion sociale et de paix. La prière terminée, il a été planté un arbre pour faire de la mosquée un lieu où il fera bon vivre. Enfin, pour clore en beauté l’heureux événement, il a été demandé à tous les participants, venus de Bobo, Ouaga, Koudougou et villages environnants, de prendre place pour une réception.
Le musulman et la viande de porc. De nos jours, il y a un phénomène qui, pour le musulman, semble normal : c’est le fait pour lui de manger la viande de porc. Le jeune musulman, pour son manque de connaissance ou pour sa mauvaise foi, raconte à qui veut l’entendre qu’il n’est pas interdit au... musulman de manger le porc. Nous apportons un démenti à cela ; mais comme d’habitude, nous nous référons à la source de l’interdiction. Certaines personnes l’affirment sans preuves ; peut-être parce que certains musulmans qui pensent connaître l’Islam en mangent ou leur ont dit que ce n’est pas interdit. Les personnes incultes ou musulmanes de mauvaise foi ou encore ignorantes qui en consomment veulent ou tentent de justifier leur péché en citant le Coran. Par contre, la sourate 2 verset 173 stipule que : « Certes, il vous est interdit la chair d’une bête morte, le sang, la viande de porc et ce sur quoi on a évoqué un autre qu’Allah ». Que ceux qui en mangent se rassurent qu’il n’y a pas d’autorisation expresse de la part du Saint Coran pour cette viande. À notre avis, Dieu est miséricordieux et ceux qui n’avaient pas la vérité et qui l’ont eue doivent comprendre et abdiquer. La religion musulmane se suffit à elle-même, tant en enseignement qu’en bénédiction pour notre bien-être. Nous vous remercions de Bien vouloir passer un temps, aussi petit soit-il, pour nous lire. QUE LA MAIN DE DIEU NOUS GUIDE. AMIN.
NANA MOUMOUNI
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Comprendre l’autre
À LA RENCONTRE DE M. DOUMI MOHAMED
Un entrepreneur, une vision, une foi
« Le vrai visage de l’Islam » éprouve le plaisir de vous rapporter les échos sur les personnalités musulmanes : leur vie professionnelle, leurs perspectives et leur foi. C’est pour cela que le mensuel islamique reçoit pour vous l’ambassadeur de la paix, M. Doumi Mohamed.
Entreprise : Comment les Burkinabé peuvent-ils vous connaître ?
Je me nomme Mohamed Doumi, ambassadeur pour la paix universelle, président de la fédération Assalam internationale, installée dans 17 pays. Cette fédération travaille pour la paix dans nos différents pays.
Vous êtes promoteur d’un grand restaurant, où les gens peuvent avoir des plats sains et excellents. Comment se nomme déjà votre restaurant ?
C’est le fast-food international, consommation sans... Alcool ; c’est un cadre d’affaires et les familles, les amis, les ministères, la gendarmerie, les institutions privées et publiques ont fait confiance à notre restaurant. C’est la qualité que nous offrons aux clients. Il y a plus de quarante commerçants qui nous livrent des produits frais et ingrédients afin que nous puissions ressortir des plats divers.
Pourquoi un restaurant et non pas la construction de bâtiments ou une boutique où on vend le divers ? C’est pour faciliter la vie des gens, des fonctionnaires et faire utile à la société et être mieux intégré dans les affaires.
Des problèmes liés à la création ? Dès le début, j’ai vécu des périodes difficiles, vu que j’étais à proximité de Airtel ; quand bien même je suis autorisé à exercer mon boulot, des individus sont venus saccager mon lieu de travail, mais j’ai été dédommagé par la suite. C’est suite à cela que je suis délocalisé au carrefour de l’hôtel Indépendance. Que proposez-vous comme plats aux... clients ? Votre personnel ? Vingt personnes travaillent au compte de ce restaurant ; dix sont logées chez moi et les autres sont ailleurs. Cela me donne l’opportunité de parler de mon futur projet à Nioko 2, où je suis en train de réaliser un jardin pour amuser les enfants et faire plaisir aux parents ; il va employer 60 travailleurs, « c’est le jardin de la paix mondiale ».
Donc, ici on peut parler de consommation halal ? Bien sûr qu’on peut parler de consommation halal, Dieu aime la propreté et la justice, parce qu’il faut être juste à l’endroit de la clientèle afin qu’elle soit mieux servie et dans la propreté. Dans quelle ambiance ils travaillent ? Une très bonne ambiance, vu qu’ils ont reçu une bonne éducation et sont formés à exercer parfaitement leur travail.
Une Vision : Ambassadeur de la paix, ça veut dire quoi ? Il faut arriver à franchir plusieurs étapes pour mériter le titre d'Ambassadeur de la paix, notamment la compréhension du Coran, de la Bible, des religions, des systèmes politiques et... philosophiques. De là, on acquiert une sagesse exceptionnelle qui nous permettra de participer à la construction de ce monde. Il faut arriver à compatir aux problèmes des autres, à les comprendre et à y remédier. La différence des cultures, des traditions, des religions est prise en compte. Voilà un peu ce qui m’a valu cette appellation.
Nous voyons que vous avez reçu des prix et des distinctions ; parlez-nous de ces moments forts ? J’ai créé plusieurs associations et organisations ; en cela, la fédération Assalam pour la paix universelle appartient à un corps, et ce corps est reconnu par le conseil économique et social des Nations Unies. J’ai fait des démarches pour la création de cette grande association, j’ai obtenu l’agrément du président du Faso, du ministre de l’Intérieur à l’époque.
Nous jouons à la facilitation pendant les troubles, les observations pendant les élections. Nous sommes reconnus par les ONG. On a fait nos preuves au Bénin, au Togo... par exemple à Loumbila, nous avons offre une aide aux femmes et aux orphelins. On demande des aides afin de venir à notre tour aux autres. Aujourd’hui, le Burkina Faso vit un moment à polémique, à cause de la question du Sénat. La population et l’opposition politique ainsi que les organisations de la société civile ont marché au mois de juillet pour afficher leur désaccord à l’institutionnalisation de cette deuxième chambre. Quelle lecture avez-vous faite de cela ? C’est une question délicate ; la Constitution prévoit cette deuxième chambre. L’opposition dont vous parlez était où au moment du CCRP ? Le gouvernement a invité tout le monde : les opposants, la société civile, les religieux, les chefs coutumiers et autres personnes ressources. J’ai un mot à dire aux opposants : avec 60 partis on veut aller où ? Par contre au Ghana, pour créer un parti, il faut.
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[Comprendre l’autre]
Le restaurant “Paix universelle",... situé côté Ouest de l'Hôtel Azalaï Indépendance. s’y mettre parce que les conditions sont très élevées. Ou encore en France, il n’y a que quatre ou cinq partis politiques, mais ici au Burkina, les gens créent des partis pour bénéficier de l’argent de l’État. En visite à Yamoussoukro, le président du Faso avait dit que ni en France ni aux États-Unis les marches n’ont changé une loi ; et aujourd’hui il a instruit son premier ministre pour un travail en vue de l’opérationnalisation du Sénat. Pourquoi une telle attitude ? Le président n’a jamais fermé les portes de négociations, elles restent toujours ouvertes, étant donné qu’il faut renforcer la bonne gouvernance, la démocratie. C’est pour cela qu’on crée le Sénat afin qu’il soit un cadre de contrôle des lois.
Dans cette même lancée, l’Église catholique avait pris une position selon laquelle elle n’était pas d’accord pour le Sénat, en tout cas pas pour maintenant. Même suite à sa rencontre avec le président, elle aurait dit qu’elle n’a pas changé d’avis. Les protestants ont maintenu leur position. D’abord, les Les catholiques n’ont pas le droit de siéger dans un Sénat parce que cela est contre les principes du Vatican ; ils ne sont pas autorisés. Ils peuvent participer à des rencontres d’observation pour la paix, la cohésion et non pas siéger. Quant aux protestants, je crois bien qu’ils vont finir par accepter la mise en place du Sénat. La fédération des musulmans a coupé court avec le doute, parce qu’elle est d’accord pour le Sénat par la voix de son porte-parole. Les musulmans sont libres pour faire leur choix. M. Compaoré Souleymane a déclaré que les musulmans ont leur intérêt dans le Sénat. En quoi consiste cet intérêt, selon vous ? Je suis parfaitement d’accord qu’une erreur s’est glissée dans les propos de Souleymane Compaoré, mais c’est une chose qui devait se régler entre musulmans. Ce sont les 400 millions de subventions pour le pèlerinage qui constituent et incitent à de tels propos ? L’État soutient tout le monde ; il aide les écoles catholiques et protestantes ; ce n’est pas seulement les musulmans, les preuves sont là. Quelles preuves ? Les preuves qui montrent que les catholiques et les protestants aussi perçoivent les subventions de l’État. Suite à cela, l’AEEMB et le CERFI ont passé un communiqué, selon lequel, ils ne se reconnaissent pas dans les propos de M. Compaoré. De ce constat, peut-on dire que la politique a divisé les musulmans ? Les musulmans sont des frères, ils ne doivent pas se diviser ; au contraire, ils doivent plutôt se concerter pour une meilleure entente. Nous voyons clairement que les musulmans ont abandonné leurs frères chrétiens ? Je vois que les gens veulent en faire un problème, alors que ça ne vaut pas le coup ; les musulmans et les chrétiens doivent se donner la main pour la paix dans ce pays.
Pour revenir à vous, peut-on savoir votre position sur le Sénat ? Je suis pour la majorité. La majorité, à ce qu’on sache, c’est les manifestants qui sont allés contre le Sénat, et dans les radios c’est également le non qui est majoritaire ? Je suis pour le Sénat. Quel message avez-vous ? Pour le peuple et le président sur cette question qui divise ? Mon message pour le président, c’est dans la même lancée qu’il s’est engagé, c.-à-d. la concertation ; et je profite pour dire également aux populations de tirer leçon sur les pays en crise, pour ne pas qu’on vive ces mêmes situations. Les jihadistes sont à l’affût des troubles de ce genre pour s’infiltrer afin de prendre possession du pays.
La foi en Dieu : Votre rapport à l’Islam ? L’Islam c’est la religion de justice, de paix et de cohésion sociale ; c’est ainsi que j’ai compris cette grande religion. Que représente le Coran pour vous ? C’est le dernier livre saint de Dieu après la Bible ; il dessine la vie des hommes de la manière la plus juste et pratique.
D’aucuns disent que l’Islam c’est la violence ? Ce sont les étrangers qui infiltrent les musulmans, et après, ce sont les problèmes. Lorsque nous prenons Ben Laden, certains groupes jihadistes, ils sont au solde de l’Occident et d’autres organisations fantoches. Au Kenya, l’attentat au centre... Commercial est une des preuves que les étrangers sont pour le cautionnement du terrorisme et de l’extrémisme. Le terme Islam signifie quoi ? La paix du cœur. Votre dernier mot ? Que Dieu bénisse ce beau pays, qu’il nous protège et je vous remercie énormément.
Interview réalisée par Arounan GUIGMA
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Nouvelles du monde : MISS MUSULMANE
La réponse de l’islam au concours de Miss Monde 2011
Le titre de “Miss Musulmane du monde”, décerné pour la première fois mercredi en Indonésie, se veut une réponse de l’islam au concours de Miss Monde, dont la tenue dans le même pays suscite l’ire des radicaux. Récitation du Coran, défilé en voile islamique, séances de prières : les “Miss Musulmanes” répondent aux Miss Monde. Tandis que la finale de Miss Monde 2013 se déroulera le 28 septembre en Indonésie, la première élection internationale de “Miss Musulmane” qui s’est tenue mercredi 18 septembre à Jakarta, sonne comme une réplique au concours de beauté. qui a fêté ses 60 ans en 2011. “Ce que je recherche, c’est une personnalité forte, quelqu’un qui aide sa communauté et prouve que la beauté n’est pas que corporelle”, a expliqué la juge malaisienne Jameyah Sheriff, experte en pédagogie, peu avant de désigner la première tenante du titre “Muslimah World“, ou “Musulmanes du Monde” parmi vingt femmes d’Iran, de Malaisie, du Brunei, du Nigeria, du Bangladesh et d’Indonésie.
Trois jours de stage spirituel, un voyage à la Mecque en cadeau. Pour cette première édition internationale, après un concours similaire en 2011 et 2012 mais réservé aux Indonésiennes, plus de 500 femmes ont été passées au crible de la piété islamique, devant notamment raconter ce qui les a poussées à porter le hijab (voile islamique), une condition sine qua non de leur participation. Vingt d’entre elles ont été choisies pour la finale en Indonésie, où elles ont effectué trois jours de stage spirituel, se levant à 03h30 pour la prière du matin puis les récitations du Coran. “Nous voulons tout “Simplement montrer au monde que l’islam, c’est beau”, explique Obabiyi Ai-shah Ajibola, une Nigériane de 21 ans qui a remporté le concours, doté notamment d’un voyage à La Mecque. “Nous voulons montrer au monde qu’une musulmane qui a du talent peut être belle, et que le hijab n’empêche aucune activité“, a encore ajouté la gagnante, experte des rapports entre les femmes et l’islam au Nigeria.
Le poids et la taille des candidates sont indiqués sur le site Internet de la compétition. Les Miss Monde interdites de défiler en maillot de bain. Le concours “Muslimah World” est malgré tout centré sur la beauté, admettent les organisateurs, quand bien même, ici, la beauté ne doit pas être simplement physique. Le poids et la taille des candidates sont indiqués sur le site Internet de la compétition, qui est parrainée par une marque de maquillage halal. Mais la comparaison s’arrête là avec les “Miss Monde”, dont la finale aura lieu samedi 28 septembre, non loin de Nusa Dua, station huppée de l’île. indonésienne de Bali. Obabiyi Aishah Ajibola, élue Miss Musulmane 2013, est couronnée par Miss Musulmane d’Indonésie 2012. En effet, la venue des “reines de beauté“ en Indonésie, pays musulman le plus peuplé au monde avec 240 millions d’habitants, ne cesse de faire polémique. Les manifestations d’islamistes se sont multipliées ces derniers jours, poussant les autorités à ordonner le déménagement de la finale, qui devait se tenir près de Jakarta.
La cérémonie de clôture est désormais prévue à Bali, une île à majorité hindouiste, et non musulmane comme le reste du pays, qui ne s’embarrasse pas des hordes de touristes occidentaux à moitié nus lézardant sur ses plages de sable fin. Les Miss Monde ont également dû renoncer à tenir un défilé de candidates en maillots de bain, après avoir été qualifiées de “concours de prostituées” par des islamistes. Les ambassades de Grande-Bretagne, des États-Unis et d’Australie en Indonésie ont d’ailleurs lancé un avertissement évoquant une possible menace terroriste contre le Concours de beauté à Bali. Un concours pour “lutter contre l’image négative de l’islam”.
À des lieues du bling-bling et des paillettes de Bali, la cérémonie de clôture des “Muslimah” a eu lieu dans un centre commercial bien sobre de la capitale indonésienne Jakarta, où seules quelques lanternes marocaines avaient été installées pour l’occasion. L’heureuse gagnante n’a cependant pas renié une tradition bien courue parmi les Miss, s’effondrant en larmes en entendant son nom prononcé par les juges. Mais, à la différence de ses concurrentes ou rivales des Miss Monde, la pieuse Obabiyi Aishah Ajibola s’est aussitôt agenouillée pour réciter des prières remerciant Allah.
Fondatrice du concours, Mme Shanti, une présentatrice de la télé indonésienne qui avait été licenciée en 2006 pour avoir refusé de retirer son hijab, explique avoir eu l’idée des “Miss Musulmanes” après les attentats du 11 septembre 2001 aux États-Unis. Elle voulait ainsi lutter contre l’image négative qu’avait alors l’islam. “Nous sommes la réponse. “De l’islam à Miss Monde”, déclare-t-elle fièrement. La fondatrice ne se joint cependant pas aux appels des islamistes à faire annuler les Miss Monde, qui ne sont d’ailleurs pas majoritaires en Indonésie, où la pratique de l’islam est largement modérée et le port du voile relativement peu répandu. “Nous préférons montrer à nos filles qu’elles ont le choix entre Miss Monde et Miss Musulmanes”.
Dans notre grande tolérance légendaire, disons que l’élection de dames excellentes sous coutumes musulmanes n’est pas absurde. Nous pouvons exporter nos coutumes concernant l’accoutrement féminin, les tenant pour universellement bonnes pour l’humanité entière, ou accepter les coutumes vestimentaires d’autres nations et confessions, ou les adopter comme nos propres coutumes...
Source : le Net
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Nouvelles du monde
KENYA
L’attentat des shebab au centre commercial Westgate Mail
Le Westgate Mail, immense centre commercial de la capitale kényane, a été attaqué le 21 septembre par un commando islamiste. Les islamistes shebab, affiliés à Al-Qaïda, ont revendiqué cette attaque. Depuis que l’armée kényane a envoyé ses hommes fin 2011 à la poursuite des islamistes shebab en Somalie, la crainte d’un attentat terroriste planait au-dessus de Nairobi. À l’heure actuelle, la prise d’otages a toujours lieu et le centre commercial est encerclé. On dénombre 59 morts et 175 blessés selon un bilan provisoire. Le Westgate Mall n’a pas été choisi par hasard par les terroristes qui ont perpétré l’attentat. En effet, le luxueux centre commercial inauguré en 2007 est situé au cœur d’un quartier d’affaires. C’est ici que vivent de nombreux expatriés qui travaillent pour l’ONU ou des ONG présentes sur le territoire, mais également une partie de la classe moyenne kényane. Autant de monde qui avait décidé de faire du shopping ce samedi au Westgate Mall... Les clients du centre commercial ont tenté de fuir dès les premiers coups de feu. Deux Françaises ont péri lors de l’attaque du centre commercial de Nairobi, une mère et sa fille qui ont été abattues sur le parking. Pour le moment, les forces israéliennes sont toujours dans le bâtiment de quatre étages pour tenter d’arrêter la dizaine de terroristes encore à l’intérieur. Le bâtiment est encerclé par des véhicules de police mais également par des hélicoptères. Le Westgate Mall est un immense labyrinthe, ce qui complique énormément le travail des policiers. Une trentaine d’otages se trouvent également encore dans le bâtiment. Source : le Net. C’est la réalité, pas une blague.
La crainte de Dieu ou de l’homme. Le sujet semble sans importance et pourtant aujourd’hui, l’homme a tendance à se comporter comme si son prochain est son créateur, en un mot, il a peur de son semblable et non de Dieu. Alors que Dieu, en tant que créateur, nous voit, du fait de son omniprésence. Aborder cette problématique pour nous, c’est lever l’équivoque sur un certain nombre de choses qui semblent essentielles à nos yeux. Nous nous excusons auprès de ceux qui. Se sentiront vexés, c’est en toute neutralité que nous brandissons notre plume dans ce domaine. La crainte du Bon Dieu est exigée de tout être humain dans tout ce qu’il entreprend. Que ce soit en politique, en religion ou même dans la société, la crainte de Dieu doit émailler nos actes. En craignant Dieu, nous agissons avec humilité et modestie et non avec orgueil et grandeur, car Dieu seul est grand.
Le prophète (saw) lui-même ou les Prophètes eux-mêmes étaient des hommes humbles et modestes. Celui qui craint Dieu aura la grâce. La règle, de nos jours, semble être la grandeur, et l’égoïsme, l’orgueil, « le m’as-tu vu ? », etc. L’homme est devenu un être d’apparence ; cette apparence imbibe tous ses actes. Ainsi, lorsqu’il pose un acte, il veut que les autres sachent que c’est lui qui a fait ça, il se bat pour plaire aux autres et non à Dieu.
À titre illustratif, à la sortie de nos chers lieux de prière (mosquées), l’on voit des musulmans entourés par des enfants pour recevoir des pièces d’argent. Des pièces d’argent, de même ceux qui font des dons à leurs prochains, le font souvent à la présence des caméras, juste pour que la presse en fasse écho. Alors que nous devons donner avec la main droite sans que la main gauche ne voie.
Il n’est pas rare de voir un musulman qui boit de l’alcool en cachette. Quand vous lui posez la question sur la raison de sa cachette, vous vous rendrez compte qu’il se cache parce qu’il est musulman, cela n’est pas nécessaire car Dieu est omniprésent et omniscient.
Également, la fornication et l’adultère sont des péchés auxquels se livrent des musulmans pour la simple raison qu’ils sont musulmans et que les autres ne doivent pas en douter ; cela n’est pas nécessaire car Dieu est omniprésent et omniscient.
La crainte des hommes fait que des sœurs ou des femmes se voilent pour paraître aux yeux des hommes comme de bonnes musulmanes alors qu’elles peuvent ne pas être sincères dans leur intention. Attention, il y a des hommes ou des frères qui arborent des boubous et des pantalons sautés. qui portent la barbe pour paraître musulmans alors que dans leurs activités, ils sont pires que ceux qui ne portent ni barbe ni ne raccourcissent leur pantalon. Excusez-nous, mais quelqu’un m’a dit qu’il préfère les filles qui se voilent pour la simple raison qu’elles aiment se cacher tandis qu’avec les autres, il n’y a pas lieu à cachette. Donc, tu dois pouvoir l’envoyer en boîte, ou au maquis, etc. Ce qui lui fait dépenser.
Pour certaines personnes (musulmans), la zakat est un refuge. Ils prennent le temps d’organiser la magouille, de piller les autres en spéculant sur les prix des biens et services en foulant au pied les règles commerciales. Les vendredis et le mois de ramadan, ils font des sacrifices, ça aussi en public pour se faire passer comme de grands musulmans. Ils accomplissent la zakat avec l’argent qu’ils ont amassé dans l’impiété. L’argent ou les biens utilisés pour la zakat doit avoir été obtenu dans la piété. L’égrenage de ces actes ne saurait se faire sans évoquer le mariage. En effet, c’est Un simple refuge pour certains. Pour d’autres, un bon musulman doit avoir quatre femmes. Là encore, il y a un problème, dans la mesure où l’adultère continue de régner en maître même avec souvent les quatre femmes. La dissipation de la crainte d’Allah a certainement des causes. Ces causes, pour nous, sont de deux ordres : l’éducation et l’ignorance. La part éducative de ce phénomène est liée à la famille. Cette institution fondamentale de notre société a démissionné. Les enfants sont éduqués par la télévision, l’entourage et Internet. Ce qui fait que les chefs de famille de demain sont inaptes à apporter une plus-value à la société. Que dire de leur progéniture ? Tel père, tel fils. Les mass médias, acquis à la cause de l’Occident, ne rapportent que les stigmates de la civilisation occidentale, civilisation dans laquelle liberté rime avec libertinage, source de désinvolture. Dans le même temps, nos valeurs, c’est-à-dire le respect des parents, de ceux qui sont âgés, que ce soit le respect de l’autre, L’humilité, la modestie, etc., sont oubliées. Quant à l’ignorance, ses sources remontent aussi à la société. Nous ne connaissons pas et refusons de connaître, voire penser à connaître. Mais tout cela est dû au manque de modestie et d’humilité. Pourquoi craindre son prochain au détriment de Dieu ? Nous ne pensons pas avoir épuisé le sujet, mais pensons avoir apporté notre point de vue. Certainement que des personnes mieux nanties que nous en connaissances pourront mieux faire. En ce qui nous concerne, nous nous excusons énormément auprès de ceux qui se sentiront visés. Que la miséricorde et la sagesse de Dieu nous accompagnent ! Dieu sait mieux.
NANA Moumouni
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Initiative
L’ATELIER DE SOUDURE TÉGAWENDÉ
“Un savoir-faire pour la réussite de vos travaux de tout genre”
Désormais, pour tous vos travaux de confection d’ouvertures métalliques et de fabrication de ferme, montage et tôlage, faites appel à l’atelier de soudure Té-gawendé. savoir-faire pour la réussite de vos travaux de tout genre. Dix-huit bonnes années d’expérience au service des populations. Pour en savoir davantage, « le vrai visage de l’Islam » a pu arracher quelques mots du président directeur général de l’entreprise, en la personne de Kaboré Séni.
Pouvez-vous nous expliquer votre amour pour ce travail de soudure ? Quand j’ai quitté la Côte d’Ivoire pour le Burkina, j’avais vivement envie d’exercer une activité professionnelle ; cependant, je n’ai pas pensé à la soudure. C’est sur place que mon géniteur m’a mis dans un atelier de soudure pour mon apprentissage. Dès lors que je me suis forgé une place chez mon patron, tout le monde avait confiance en moi. Des gens qui sortaient pour leurs travaux sur les chantiers me prenaient comme apprenti, parce qu’ils aimaient mon travail. Donc, d’une étape à une autre, rapidement, j’ai énormément appris au bout de trois ans. C’est ainsi que j’ai aimé la soudure. Aujourd’hui, vous êtes installé à votre propre compte avec du personnel. Le PDG, M. Séni Kaboré. Comment cela est-il arrivé ? C’est progressivement que les choses ont évolué afin que l’entreprise soit une réalité. D’abord, chez mon patron, je cherchais déjà des équipements avec ce que j’avais comme salaire. Puis en même temps, je tissais des relations. Donc, c’est grâce à ces relations et ces matériels acquis, il y a longtemps, que l’entreprise fonctionne aujourd’hui.
Comment se passe le travail ? Ça se passe très bien. Quelles sont les difficultés que vous rencontrez dans le travail ? Le premier des problèmes, c’est de donner un délai d’exécution, où on ne pourra guère terminer les travaux. Il faut éviter cela. Parce qu’il y a des gens qui sont très exigeants. Il y a des gens qui veulent qu’on fasse bien leurs travaux et à temps. Maintenant, si on leur demande une avance, ils ne sont pas capables de débourser la somme demandée ; cela pose énormément de problèmes.
Pouvez-vous être un peu plus clair ? En cela, il y a deux cas de figure que nous vivons : primo, certaines personnes donnent. L’avance pour le travail dans l’intention de solder le reste une fois le travail fini. Seconde, très souvent, si le client voit que le reliquat est énorme, il traîne les pieds pour récupérer son travail et cela nous pénalise. Donc par expérience, nous ne prenons pas du travail parce que nous sommes en manque.
Qu’est-ce qui vous amène à dire cela ? C’est tout simple : certains professionnels prennent des avances pour des marchés alors qu’ils savent pertinemment que le travail va traîner ; ils le prennent quand même et cela joue sur leur crédibilité.
Qu’avez-vous à dire aux clients qui veulent un travail bien fait ? Qu’ils soient raisonnables dans leur démarche ; nous vivons ces attitudes tous les jours, puisqu’il y a des gens qui vont faire le tour des ateliers de soudure pour obtenir le prix le plus abordable tout en sachant que ce qu’ils proposent est dérisoire pour un travail bien fait. Et c’est pour cela que nous avons des problèmes par-ci par-là.
Quelle assurance les gens peuvent avoir s’ils vous... Confient un travail ? Nous demandons à tous ceux qui veulent un travail de qualité de passer à l’atelier de Soudure Tégawendé ; ils ne seront jamais déçus, si ce n’est que la satisfaction.
Indication : L’atelier de soudure Tégawendé est localisé sur l’avenue Dr Doucouré, non loin de la cour de Wogodogo de Naaba. Un apprenti en pleine activité. Des couvertures métalliques.
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Faits et gestes ; WWW.BISSMILLAH-BF.ORG
Un nouveau site pour la promotion de l’islam
Au nom d’Allah, Le Miséricordieux, Le Très Miséricordieux.
Nouveau ! www.bissmillah-bf.org
Louange à Allah ; que les éloges et la paix soient sur notre maître, notre Prophète et bien-aimé, le Messager d’Allah... Nous remercions Allah, Le Tout-Puissant, de nous avoir donné la force, les moyens et l’intelligence de créer ce site internet, lieu d’apprentissage, d’information et d’échanges sur la religion du Prophète (Pssl). Les temps changent, le modernisme s’impose à tout mais la Religion forte de sa dimension spirituelle doit rester fidèle à ses préceptes. Elle ne bougera pas d’un iota pour faire plaisir à l’évolution contre-morale qui roue de coups mortels le bon sens et la Raison. Si la modernité n’a aucune influence sur notre religion (contrairement à d’autres qui s’adaptent aux contorsions du temps), le musulman, ouvert à tout ce qui honore l’humanité, se doit d’utiliser les outils modernes de communication pour donner plus de voix à sa foi, pour convertir les non-musulmans. www.bissmillahi-bf.org s’inscrit dans cette veine. Il entend apporter sa touche dans l’édification d’une forteresse communicationnelle qui dit NON aux mensonges, contre-vérités et accusations portées contre l’islam et ses adeptes.
Un site comme les autres Les sites d’informations, de formation et d’échanges sur l’islam participent d’une plus large couverture au plan mondial de la Parole du Prophète Muhammad (Pssl), à la connaissance de l’islam et la conversion des internautes de toutes les régions de la. planète. Bissmillah-bf.org adhère à ces objectifs et ambitionne aller au-delà, c’est-à-dire, faire de l’internaute un acteur principal, incontournable de l’encrage de la religion musulmane au Burkina Faso et un digne héritier des valeurs charnières de l’islam.
Bissmillah-bf.org Bouée de sauvetage Une bonne partie de la population burkinabé (de récents chiffres parlent de plus de 60%) est de confession musulmane, mais une majorité de jeunes musulmans, absolument infectés par les abus d’une certaine « liberté » ou « laïcité », et profitant de la facilité dont dispose une société qui ne croit pas à l’existence de la vie après la mort, ont totalement fui la religion, refusent tacitement de la pratiquer et violent au quotidien les enseignements et la morale.
Ce site est un phare, une lanterne pour tous ceux qui ont égaré en cours de navigation leurs boussoles, et qui souhaitent vivement retrouver le large. En d’autres termes, bissmillah-bf.org tend la main à nos frères et sœurs qui, pour une raison ou une autre, se sont séparés de la grande famille islamique. Bissmillahi ! Bissmillah est un instrument d’information sur le monde et sur l’islam en particulier. Par son biais, tout visiteur aura la chance de parcourir des livres et de lire des articles traitant de l’islam et de ses principes. Par Bissmillah, l’internaute a le choix de visiter par plusieurs liens des sites de même nature et d’aller à la rencontre de ses semblables du monde entier. Bissmillah est un forum alternatif, offrant à son visiteur la possibilité de faire des contributions sur la place et le rôle de l’islam au Burkina Faso et dans le monde. Ce site est enfin un creuset de connaissances : des administrateurs bien au fait de la religion veilleront à répondre au mieux aux questions des visiteurs et équilibreront les dissensions qui peuvent naître de leurs commentaires. Et, bissmillah-bf.org veut présenter la religion musulmane comme elle est et le musulman dans tous ses états. Il a pour ambition de sauter les caricatures et les interprétations. négatives qui pèsent sur la pratique islamique. Ce site veut imprégner la société burkinabé dans la beauté de la parole d’Allah ainsi que les enseignements du Prophète (BPSL) et lui démontrer que la religion du Prophète Mohammad (PSSL) est ouverte à toutes les âmes qui craignent Allah. Gloire à Allah, paix et bénédictions au Prophète Mohammad (BPSL). Qu’Allah bénisse chacun de nous et donne longue vie à bissmillah-bforg. Qu’Allah fasse de nous de bons musulmans, en raffermissant notre Foi, nous maintenant ainsi dans la Voie Droite. Amîne. Louange à Allah, Seigneur des Mondes jusqu’à Sa Pleine Satisfaction. Amîne. Subhana Rabbika Rabbi Al-'Izzati 'Amma Yaffïina Wa Salamun 'Alâ Al-Mursalïna Wa Al-Hamdu Lillâhi Rabbi Al-'Âlamîna [S37 As-Saffat (Les Rangées), V180-181-182].
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Le vrai visage de l’islam - N°( du 05 octobre au 05 novembre 2013 Page 13.
On peut se tromper. LA POLYGAMIE EST-ELLE UN FREIN À L’INFIDÉLITÉ ? Qu’en pensent les Ouagalais ?
Katherine
Pour moi, il est des gens qui ont plusieurs femmes ; malgré cela, ils sont au dehors avec d’autres femmes. Même s’ils se marient encore à des femmes plus belles, ils continueraient à être infidèles. La polygamie n’est guère un frein à l’infidélité, celui qui est habitué à sortir, même s’il marie plus de dix femmes, il Cissé Idrissa va sortir encore. D’une manière, dès qu’on s’habitue aux maquis et aux balades nocturnes, on va commettre l’infidélité.
Congo Abdoul Karim
La polygamie ne freine pas l’infidélité. Il est des gens de nature qui adorent les femmes. Un infidèle ne tient pas compte du nombre de femmes. Il arrive qu’on trouve un individu, qu’il soit musulman ou non, qui est polygame, mais qui passe tout son temps à tromper ses épouses avec des partenaires plus vilaines et moins bien que celles qui sont dans le foyer.
Ramdé Hamidou
Selon moi, la polygamie, c’est le fait de contracter un mariage avec plusieurs femmes. La polygamie est préférable à la monogamie. Elle permet au mari d’avoir plusieurs femmes avec lesquelles il peut discuter pour une vision constructive. Elle peut être un frein à l’infidélité, car normalement l’homme a eu l’occasion de rassembler tous ses goûts à son domicile et ne doit plus sortir chercher.
Coulibaly Sié Joseph, Université de Ouagadougou
Selon moi, la polygamie c’est le fait pour un homme de prendre plus d’une femme. Elle ne peut être un frein à l’infidélité du moment où il y a des gens qui ont plusieurs femmes et ont des enfants au dehors. Elle pose assez de problèmes dans certaines familles, surtout au décès du conjoint. Les enfants se livrent à des querelles ; il en est de même pour les épouses. Et même avant le décès, il peut y avoir des problèmes, car l’homme est incapable de les aimer de la même façon, ce qui peut être source de frustrations.
Ouédraogo Issouf, Université de Ouagadougou
Je pense que la polygamie, c’est quand un homme peut contracter un mariage avec plus d’une femme. Pour les musulmans, c’est une bonne chose ; mais Pour moi, c’est mauvais, car elle peut être source de mésentente. Il y a des familles polygames qui n’ont pas de problèmes ; par contre, chez d’autres, ce sont des problèmes à n’en pas finir. Donc, en définitive, la polygamie ne peut être un frein à l’infidélité, car l’homme aime découvrir plusieurs femmes et lorsqu’il aura connu les nouvelles conquêtes, il va encore chercher à conquérir de nouvelles.
Analyse sur la question : La polygamie est-elle un frein à l’infidélité ? Pour répondre à cette question fâcheuse, nous devons d’abord comprendre son concept dans la religion musulmane, l’analyser afin de voir si elle est capable d’empêcher les hommes de tomber dans la tromperie de leurs épouses auxquelles autrefois ils ont affirmé leur amour et leur fidélité.
Que signifie la polygamie en Islam ? La polygamie est un type de mariage dans lequel un homme est uni à plus d’une femme. Elle était une pratique observée par les Africains bien avant l’implantation de l’Islam dans le continent, raison pour laquelle, dans une... famille africaine, un frère pouvait hériter de la femme de son frère défunt ; il est des cas où un chef de famille pouvait avoir plusieurs femmes. Épouser plusieurs femmes était une pratique partagée par plusieurs peuples et cultures. Quand on dit polygamie, elle se présente sous deux formes : l’une dans laquelle un homme épouse plus d’une femme, et l’autre, la polyandrie, dans laquelle une femme épouse plus d’un homme. En Islam, la polygamie est permise mais limitée, en toute conformité avec la sourate 4 verset 3 ; quant à la polyandrie, elle est totalement interdite.
L’objectif recherché après la polygamie : il faut que les lecteurs comprennent que le but de cet article n’est pas de porter des commentaires sur le mariage, encore moins de faire un débat sur la polygamie ; ici, nous voulons ressortir des éléments qui nous permettront de bien voir si le mariage avec plus d’une femme peut stopper les hommes d’entretenir des relations illicites. Nous assistons de plus en plus à des pratiques qui nous font dire que les Les hommes ne se marient plus aux femmes dans le but d’avoir des enfants ou de vivre heureux dans la foi et l’égalité. Le constat amer aujourd’hui, c’est que ce sont les hommes mariés à une ou plusieurs épouses que l’on aperçoit en train de courir après des femmes qui ne sont pas les leurs. On a quelques fois eu écho de rumeurs, selon lesquelles des musulmans qui ont déjà quatre femmes sortent et trompent leurs épouses ; le pire des cas, certains prélèvent leur première épouse en zakât, sous prétexte qu’il faut la placer dans une demeure où elle pourrait avoir tout ce dont elle a besoin selon son consentement préalable. Tous ces comportements sont contraires aux enseignements du Coran. Tout musulman qui se trouve dans l’un ou l’autre est en infraction. La polygamie n’est admise que pour assouvir nos considérations humaines, personnelles et aussi sociales. Imaginons un individu qui épouse une femme qui est parfaitement une bonne épouse étant donné qu’elle lui donne des enfants, répond à ses besoins, se comporte comme. une bonne épouse et une bonne mère ; pourquoi le monsieur s’insurge à prendre une autre femme tout en créant des situations afin de pouvoir justifier le bien-fondé de son projet ? Des imams, des cheikhs vont venir asseoir la bonne dame pour lui parler du Coran qui permet à l’homme de prendre jusqu’à quatre femmes ; elle sera obligée d’abdiquer puisque ce sont les recommandations de l’Islam. Soyons certains que ce monsieur, après ce premier pas, va vouloir dépasser le quota établi par le Coran si les moyens à sa disposition le lui permettent. L’instinct de l’individu mâle le pousse tout le temps à vouloir découvrir les femmes ; l’homme ne peut guère se séparer des femmes tant qu’il ne prend pas conscience qu’il ne pourra jamais finir les belles femmes : les minces, les grosses, les intellectuelles, les soumises, les noires, les claires… si ce n’est la mort. C’est même le jour de sa mort que les plus belles filles naissent pour amuser le monde. L’adage populaire « L’homme est un éternel insatisfait ». L’Islam, conscient de Cette faiblesse de l’homme lui impose une limite de quatre femmes, quand bien même épouser deux femmes nécessite un parfait équilibre entre les deux. Si l’on voit qu’on ne peut pas rester juste envers les deux, mieux vaut se contenter d’une seule. De tous les livres, seul le Coran exige la monogamie à toute personne incapable de gérer deux épouses. Dans aucun autre livre religieux, que ce soit le Véda, le Ramayana, le Mahabharata, le Gita, le Talmud ou la Bible, nous ne trouvons pas de restriction quant au nombre d’épouses. Selon ces écritures, un homme peut épouser autant de femmes qu’il le souhaite. Ce n’est que bien plus tard que les prêtres hindous et l’Église chrétienne ont restreint le nombre de femmes à une. Selon les manuscrits anciens, plusieurs personnalités hindoues ont eu plusieurs épouses. Le roi Dashrat, père de Rama, a eu plus d’une épouse. Krishna en a également eu plusieurs. Il était permis aux premiers chrétiens d’avoir autant d’épouses qu’ils le souhaitaient, puisque la Bible ne fait... mention d’aucune restriction à cet égard. Mais il y a de cela quelques siècles, l’Église a restreint le nombre d’épouses à une. La polygamie est permise dans le judaïsme. Selon la loi talmudique, Abraham a eu trois femmes et Salomon, des centaines. La pratique de la polygamie s’est perpétuée jusqu’au moment où Rabbi Gershom ben Yehudah (960 à 1030 de notre ère) a émis un décret contre elle. Les communautés juives sépharades qui vivent dans les pays musulmans ont perpétué cette pratique jusqu’à aussi tard que 1950, année où une loi du rabbin en chef d’Israël le leur interdit.
Note intéressante : Selon le recensement de 1975, en Inde, les hindous sont plus polygames que les musulmans. Le rapport du “Comité sur le statut de la femme en Islam”, publié en 1975, mentionne, aux pages 66 et 67, que le pourcentage de mariages polygames entre 1951 et 1961 était de 5,06 % chez les hindous et de 4,31 % chez les musulmans. Selon la loi indienne, seuls les hommes musulmans ont le droit d’avoir plus d’une femme. Il est illégal pour tout non-musulman, en Inde, d’avoir plus d’une femme. Malgré cela, les hindous sont plus nombreux à contracter un mariage polygame que les musulmans. Par le passé, il n’existait pas de restriction, pour les hindous, quant au nombre de femmes qu’ils pouvaient épouser. Ce n’est qu’en 1954, lorsque la Loi sur le mariage hindou fut adoptée, qu’il devint illégal, pour un hindou, d’avoir plus d’une épouse. Ce qui fait qu’aujourd’hui, c’est la loi indienne qui interdit à l’homme d’avoir plus d’une femme (et non les écritures hindoues).
Voyons maintenant pourquoi l’Islam permet à l’homme d’avoir plus d’une femme. Que dire de cette injonction du prophète à l’encontre de Ghailan Thakhafi qui avait épousé dix femmes ; mais quand il est devenu musulman, le prophète (saw) l’intima de choisir quatre d’entre elles et de quitter les autres (Châfi, Thirmidhi, Ibn Maja…). L’Islam est une religion du juste milieu, raison. pour laquelle il permet de vivre pleinement sa vie d’ici-bas tout en restant responsable et juste, il veut faire comprendre à l’homme que cette vie n’est pas faite seulement de femmes, sinon il permettrait à tout le monde d’en faire usage à volonté. Retenons ici que la préférence aveugle d’un époux pour une de ses épouses aux dépens de l’autre entraînera la chute de l’homme au jour de la résurrection, propos du prophète (saw), parce que l’époux viendra devant Dieu en traînant une partie de son corps pendu ; se référer au document de Ibn Hibân et El Hakim, et les Ahl Sunnan. Dieu lui-même nous donne cet éclaircissement, qui indique que l’homme ne peut jamais être impartial avec ses épouses. « Vous ne pouvez être parfaitement équitable à l’égard de chacune de vos femmes, même si vous en avez le désir. Ne soyez donc pas trop partiaux ». (s4v129) La polygamie n’est donc pas une règle, mais une exception. Beaucoup de gens croient, à tort, qu’il est obligatoire pour un musulman d’épouser plus d’une femme. En gros, Il y a en Islam cinq catégories de choses à faire et à ne pas faire : (1) ‘Fard’ i.e. obligatoire ; (2) ‘Moustahab’ i.e. recommandé ou encouragé ; (3) ‘Moubah’ i.e. permis ou acceptable ; (4) ‘Makrouh’ i.e. non recommandé ou déconseillé ; (5) ‘Haraam’ i.e. interdit. La polygamie fait partie de ce qui est permis. Nul ne peut affirmer qu’un musulman qui a deux, trois ou quatre femmes est un meilleur musulman que celui qui n’en a qu’une.
L’espérance de vie des femmes est supérieure à celle des hommes : il y a à peu près autant de naissances de garçons que de filles. Mais le système immunitaire de la fille est plus fort que celui du garçon, ce qui fait que la fille arrive à mieux combattre les microbes et les maladies que le garçon. C’est pour cette raison qu’au cours de la petite enfance, il y a plus de décès chez les garçons que chez les filles.
Il y a plus de femmes que d’hommes dans le monde : durant les guerres, plus d’hommes que de femmes sont tués. Aussi, il y a plus d’hommes que de femmes qui... meurent de maladies ou dans des accidents. L’espérance de vie des femmes est supérieure à celle des hommes et il y a toujours, dans le monde, plus de veuves que de veufs. Aux États-Unis, il y a 7,8 millions de femmes de plus que d’hommes. À New York seulement, il y a un million de femmes de plus que d’hommes, et parmi ces derniers, un tiers sont gays, c'est-à-dire sodomites. Dans tous les États-Unis, il y a plus de vingt-cinq millions de gays. Ces hommes, évidemment, ne souhaitent pas épouser des femmes. En Grande-Bretagne, il y a quatre millions de femmes de plus que d’hommes. En Allemagne, ce sont cinq millions de plus et en Russie, neuf millions. Dieu seul sait combien d’autres millions de femmes en plus il y a dans le monde. Contraindre chaque homme à n’épouser qu’une femme n’est pas réaliste : même si chaque homme épousait une femme, il y aurait toujours plus de trente millions de femmes sans mari aux États-Unis (si l’on tient compte du fait que ce pays compte plus de vingt-cinq millions de gays). Il y aurait plus de quatre millions de femmes en Grande-Bretagne, cinq millions en Allemagne et neuf millions en Russie qui seraient incapables de se trouver un mari. Imaginez que ma sœur soit l’une de ces femmes célibataires vivant aux États-Unis ou supposez que votre propre sœur soit l’une d’elles. Les deux seules options qui s’offrent à elle sont soit d’épouser un homme qui est déjà marié, soit de devenir une femme “publique”. Il n’y a pas d’autre option. Et toute femme chaste optera certainement pour la première solution. La plupart des femmes n’aimeraient pas partager leur mari avec d’autres femmes. Mais en islam, lorsque cela devient vraiment nécessaire, les musulmanes en accord avec leur foi pourraient supporter une perte personnelle pour éviter que d’autres sœurs musulmanes deviennent des femmes délaissées dont n’importe qui pourrait abuser. Il est préférable d’épouser un homme marié plutôt que de devenir une femme « publique ». Dans la société occidentale, il est courant pour un homme d’avoir des maîtresses et/ou plusieurs affaires extra-conjugales. Dans ces cas, la femme impliquée mène une vie déshonorante et instable. Ironiquement, cette même société est incapable d’admettre qu’un homme choisisse la polygamie, dans laquelle les femmes conservent une position digne et honorable dans la société et mènent une vie stable. Par conséquent, les deux seules options qui s’offrent à une femme incapable de trouver un mari sont d’épouser un homme marié ou de devenir une femme “publique”. L’Islam préfère donner aux femmes une position honorable en permettant la polygamie et en interdisant la débauche. Il y a plusieurs autres raisons pour lesquelles l’Islam a permis la polygamie limitée, mais c’est d’abord et avant tout pour protéger la chasteté de la femme.
La polygamie est-elle un frein à l’infidélité ? Malgré l’autorisation de l’Islam d’épouser jusqu’à quatre femmes pour une raison ou pour une autre, certains hommes dérogent à la règle, en entretenant des relations au dehors. Donc, si nous analysons la permissibilité de la Polygamie en Islam, c’est d’aider le musulman à contenir ses ardeurs et maîtriser sa vie sexuelle dans un cadre bien déterminé dans la foi. Tant que notre foi n’est pas un facteur qui nous empêche d’aller dehors, ce ne sera jamais la polygamie.
Certaines femmes poussent leur mari à aller voir ailleurs, pour la simple raison que, une fois qu’elles se trouvent au foyer, tous les signes séducteurs qui avaient amené les hommes vers elles disparaissent. Elles commencent à se délaisser en s’habillant mal ; elles ne tiennent plus compte de leur toilette, elles ne font plus attention à leur façon de s’asseoir, de marcher, de parler, de rire. Celles qui n’exercent pas un travail professionnel passent tout leur temps chez les voisines, soit à suivre les télénovelas ou à causer de choses inutiles.
Les femmes doivent toujours se vendre, valoriser et varier leurs qualités et leur personne. Elles doivent être créatives et entreprenantes afin de pouvoir museler leur époux à la maison. Certains hommes contribuent au... laisser aller de leurs épouses ; cela se justifie par le manque des responsabilités exigées par l’Islam, comme l’entretien de la femme, la cajoler, l’aimer pour toujours. Si vous aviez aimé une femme pour sa forme, sa beauté et son intelligence, il faut travailler à maintenir cet acquis. Si vous épousez votre femme et une année plus tard, vous l’abandonnez à son propre chef, certainement que cette belle forme que vous adoriez autrefois va prendre un coup ; ce qui sera un prétexte pour chercher une autre femme, et à la suite entretenir d’autres relations illégales.
Enfin, il faut dire que la foi en Dieu est le seul recours qui pourrait maintenir l’amour entre les couples musulmans et contenir les ardeurs des hommes dans la vie conjugale. Même si l’Islam permettait de prendre plus de dix femmes, certains musulmans trouveraient des moyens pour sortir en quête d’autres.
Les pays qui ont autorisé la polygamie dans le monde :
- Afghanistan
- Qatar
- Congo
- Sénégal
- Djibouti
- Sierra Leone
- Égypte
- Somalie Émirats Arabes Unis - Soudan - Syrie - Gabon - Tanzanie - Gambie - Tchad - Inde - Tunisie (avant - Indonésie le 01/01/1957) - Irak - Togo - Iran - Yémen - Jordanie - Zaïre - Koweït - Zambie - Liban - Algérie - Liberia - Bahreïn - Libye - Bangladesh - Malaisie - Bénin - Mali - Birmanie - Maroc - Burkina Faso - Mauritanie - Cameroun - Niger - République Centrafricaine - Oman - Comores - Ouganda - Pakistan.
Le vrai visage de l’islam - N°08 du 05 octobre au 05 novembre 2013 Page 15
Découverte
FÊTE NATIONALE DE L’ARABIE SAOUDITE
Célébration réussie au Burkina
Le Royaume Saoudien souffle ses 83 bougies qui marquent une fête nationale ; quatre-vingt-trois années de développement, de prospérité, de rassemblement des peuples autour de la paix. C’est pour cette raison que son excellence Dahir Ben Mootish Alenaze, l’ambassadeur accrédité auprès du Burkina, a tenu à remercier le peuple burkinabé en conviant les premiers responsables et les autres institutions diplomatiques à prendre part à la cérémonie. marquant la fête nationale de son pays. C’est avec le même respect que le « vrai visage de l’Islam » fut également convié ; et c’est ainsi que nous nous sommes joints aux responsables religieux, aux opérateurs économiques, aux diplomates et autres personnalités afin de trinquer dans le bonheur à l’occasion de la fête nationale du Royaume d’Arabie Saoudite.
Aux environs de vingt heures, les deux hymnes nationaux ont retenti dans la salle de réception de cet hôtel luxueux de Ouaga 2000 « Laïco ». Son Excellence l’ambassadeur introduit son allocution, dans laquelle il a tenu à rappeler la coopération qui lie les deux pays, notamment dans le domaine de l’accompagnement de projets au Burkina par le Royaume et également la diplomatie burkinabé reconnue pour son apport en matière de paix.
Le diplomate saoudien a salué l’ambassadeur du Royaume de l’Arabie Saoudite. Des chefs coutumiers étaient présents à la cérémonie. La coupure du gâteau d’anniversaire a eu lieu grâce à la médiation du président Compaoré qui a abouti à un accord politique. Mali. Monsieur Dahir a rappelé les exploits diplomatiques du ministre des Affaires étrangères Jibrill Bassolet. M. Koanda (à droite). Les convives en pleine conversation. Docteur Doucouré en compagnie d’un diplomate saoudien.
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