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Communauté musulmane du Burkina : le président de la transition installé sous haute tension
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Burkina Faso
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- Titre
- Communauté musulmane du Burkina : le président de la transition installé sous haute tension
- Créateur
- Abdel Aziz Nabaloum
- Editeur
- Sidwaya
- Date
- 18 avril 2021
- Résumé
- Le nouveau président transitoire de la Communauté musulmane du Burkina Faso (CMBF), El Hadj Oumarou Koanda, a été installé sous haute tension, le samedi 17 avril 2021 à la Grande Mosquée de Ouagadougou.
- Sujet
- Abdou Rasmané Sana
- Adama Ouédraogo
- Bobo-Dioulasso
- CMBF (Crises internes)
- Communauté Musulmane du Burkina Faso
- Grande mosquée CMBF
- Ouagadougou
- Oumarou Kouanda
- Langue
- Français
- Contributeur
- Frédérick Madore
- Identifiant
- iwac-article-0004935
- contenu
-
Le nouveau président transitoire de la Communauté musulmane du Burkina Faso (CMBF), El Hadj Oumarou Koanda, a été installé sous haute tension, le samedi 17 avril 2021 à la Grande Mosquée de Ouagadougou.
La crise au sein de la Communauté musulmane du Burkina Faso (CMBF) a pris un autre tournant. L’installation du nouveau président transitoire, El Hadj Oumarou Koanda, le samedi 17 avril 2021, s’est faite dans des conditions particulières. Course-poursuite, usage de gaz lacrymogènes…tous les moyens ont été utilisés par les forces de sécurité pour disperser les fidèles qui n’étaient pas favorables à l’installation du président Koanda.
Selon le vice-président de la Communauté musulmane du Burkina Faso, c’est une application de la décision du ministre en charge de l’administration territoriale confiant au bureau exécutif transitoire, qui s’est réuni à Bobo-Dioulasso, la gestion de la Communauté musulmane pour aller à une Assemblée générale pacifique afin de rassembler tout le monde qui a été la pomme de la discorde. « Ceux qui étaient là s’opposaient à la décision du ministère. C’est ce qui a amené l’affrontement entre ces gens et la sécurité », a expliqué Dr Adama Ouédraogo, selon ses dires, le mandat du bureau exécutif sortant est arrivé à expiration depuis le 6 juin 2020. Il a ajouté : « Il n’y avait plus de réunion.
Le vice-président de la communauté musulmane, Adama Ouédraogo : « les manifestants s’opposaient à la décisiondu ministère en charge des cultes ».
Une grande institution comme la Communauté musulmane, la mère de toutes les associations islamiques au Burkina Faso, qui ne fait pas de réunion ». Plusieurs membres du bureau exécutif, dont le secrétaire général, le trésorier, des vice-présidents, ont ainsi commencé à s’en démarquer, « laissant presque seul El Hadj Rasmané Sana ». Selon les partisans de El Hadj Oumarou Koanda, le nouveau président transitoire, a pour mission de conduire la CMBF, de rassembler toutes les parties protagonistes, d’organiser l’assemblée générale ou le congrès et d’élire un nouveau bureau exécutif au niveau national.
De son côté, le président sortant de la CMBF, El Hadj Rasmané Sana, ne l’entend pas de cette oreille tout en qualifiant cette situation de « plus qu’un coup d’Etat ». «C’est le 11 avril 2021, par ampliation, que le ministre en charge des cultes nous a informés que l’ordre a été donné d’organiser une réunion. Personne n’est venu nous consulter. Nous avons seulement appris, à travers la presse, qu’il y a une réunion, ce samedi 17 avril 2021 dans le but d’installer un nouveau président. Il n’y a pas eu de congrès, mais on veut installer un président. Nous avons pensé qu’en tant que président sortant, selon les statuts, c’est nous qui devions organiser un congrès.
Et s’en suivra la passation de charges avec le nouveau président », a-t-il insisté. Toutefois, il a exprimé son regret que le passage soit privilégié pour le règlement de la crise au détriment des textes. « La Police est venue nous dire de laisser la place à d’autres personnes qui vont procéder à l’installation d’un nouveau président. Des gaz lacrymogènes ont été utilisés pour disperser nos partisans. Il y a eu des blessés dont un grave et environ trois personnes ont été arrêtées », a indiqué le président sortant. Son souci, a-t-il rappelé, est le respect des textes. Cela, a-t-il dit, n’honore pas le Burkina Faso qui se veut pays démocratique.
Synthèse de Abdel Aziz NABALOUM