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Réconciliation nationale : "la justice est un chemin obligatoire", selon l'AEEMB
- Titre
- Réconciliation nationale : "la justice est un chemin obligatoire", selon l'AEEMB
- Créateur
- Abdel Aziz Nabaloum
- Editeur
- Sidwaya
- Date
- 10 mars 2021
- Résumé
- L’Association des élèves et étudiants musulmans au Burkina (AEEMB) a organisé un point de presse, le mardi 9 mars 2021, à son siège, à Ouagadougou. Elle a décliné sa vision de la réconciliation nationale et annoncer ses projets.
- Sujet
- Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina
- Adama Sawadogo
- CCIB (Centre Culturel Islamique du Burkina)
- Complexe scolaire La Conviction
- Construction mosquée
- Covid-19
- FDS (Forces de Défense et de Sécurité)
- Roch Marc Christian Kaboré
- Réconciliation nationale
- Terrorisme et radicalisation
- Langue
- Français
- Contributeur
- Frédérick Madore
- Identifiant
- iwac-article-0004932
- contenu
-
L’Association des élèves et étudiants musulmans au Burkina (AEEMB) a organisé un point de presse, le mardi 9 mars 2021, à son siège, à Ouagadougou. Elle a décliné sa vision de la réconciliation nationale et annoncer ses projets.
La réconciliation nationale dans le contexte actuel du Burkina est une exigence pour assurer la cohésion sociale et la paix durable pour nous et les générations futures. Car, « l’islam nous enseigne que les fils et filles, quelles que soient leurs races, cultures, religions doivent être comme les doigts d’une seule main et les membres d’un seul corps ». C’est la conviction de l’Association des élèves et étudiants musulmans au Burkina(AEEMB). Et elle l’a déclinée par la voix du président de son comité exécutif national, Adama Sawadogo, lors d’un point de presse. Celui-ci a estimé que la réconciliation nationale est un impératif pour les filles et fils du pays. A cet effet, il faut inéluctablement trouver des voies et moyens pour vivre ensemble dans la paix et la cohésion sociale. Certaines personnes veulent faire fi de la justice dans ce processus de réconciliation, quel est alors votre position ? M. Sawadogo a insisté que la justice est très importante dans ce processus de réconciliation. Mais, l’on ne peut avoir de réconciliation sans qu’on ne puisse situer les responsabilités sur ce qui s’est passé. « Sinon, nous allons nous réconcilier par rapport à quoi ? », s’est-il interrogé. Le triptyque vérité-justice-réconciliation est un chemin obligatoire, a insisté le conseiller à l’organisation et à la planification, Arouna Yaméogo. Mais, pour le moment, a-t-il signifié, la question de réconciliation nationale est éminemment politique et l’AEEMB attend le schéma que la classe politique va proposer et voir quel rôle elle pourra jouer. Outre la réconciliation, l’AEEMB a décliné les axes de son programme d’actions annuel. La journée de la sœur musulmane, les séminaires provinciaux de formation islamique, les examens blancs nationaux, la semaine nationale de la solidarité islamique, les retraites académiques, les colonies de vacances….sont les activités au programme.
Aussi, dans l’agenda 2021 de l’association, figurent la poursuite des projets de construction du centre culturel islamique, le centre médical Sakina et le complexe scolaire La Conviction…Les membres de l’AEEMB ont par ailleurs félicité les Forces de défense et de sécurité (FDS) dans leur lutte contre le terrorisme, les professionnels de la santé pour leur engagement dans la lutte contre la COVID-19. Ils ont également félicité le Président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré pour sa réélection.
Abdel Aziz NABALOUM
Fait partie de Réconciliation nationale : "la justice est un chemin obligatoire", selon l'AEEMB