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Célébration de la fête de la Tabaski : paix, sécurité et cohésion sociale, les maîtres-mots à Bobo-Dioulasso
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Burkina Faso
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- Titre
- Célébration de la fête de la Tabaski : paix, sécurité et cohésion sociale, les maîtres-mots à Bobo-Dioulasso
- Créateur
- Boudayinga J-M Thienon
- Editeur
- Sidwaya
- Date
- 2 août 2020
- Résumé
- Les fidèles musulmans de Bobo-Dioulasso, à l’instar des autres du Burkina Faso, ont célébré, le vendredi 31 juillet 2020, la fête de l’Aïd El Kébir. Encore appelée Tabaski ou la fête de mouton, cette fête est marquée par l’immolation d’un bélier symbolisant l’acceptation d’Abraham d’égorger son unique fils Ismaël en sacrifice à Dieu.
- Sujet
- Bobo-Dioulasso
- Communauté Musulmane du Burkina Faso
- Catholiques
- Covid-19
- Mahama Sanou
- Mosquée de Dioulassoba
- Siaka Sanou
- Langue
- Français
- Contributeur
- Frédérick Madore
- Identifiant
- iwac-article-0004902
- contenu
-
Les fidèles musulmans de Bobo-Dioulasso, à l’instar des autres du Burkina Faso, ont célébré, le vendredi 31 juillet 2020, la fête de l’Aïd El Kébir. Encore appelée Tabaski ou la fête de mouton, cette fête est marquée par l’immolation d’un bélier symbolisant l’acceptation d’Abraham d’égorger son unique fils Ismaël en sacrifice à Dieu.
Les fidèles musulmans de Bobo-Dioulasso ont pris d’assaut les lieux de prière, le vendredi 31 juillet 2020, jour de la fête de l’Aïd-El-Kébir encore appelée la fête de la Tabaski. Comme à l’accoutumée, la place «Warawara », située au quartier Dioulassoba, a accueilli la prière dirigée par le grand imam de la mosquée de Dioulassoba, Siaka Sanou. Pour les musulmans, la Tabaski est marquée par l’immolation d’un bélier symbolisant l’acceptation d’Abraham d’égorger son unique fils Ismaël sur l’ordre de Dieu.
Le grand imam, Siaka Sanou dans son sermon, a exhorté les fidèles à la promotion de la paix, au partage, à la cohabitation pacifique. Le président de la communauté musulmane de l’Ouest, El hadj Mahama Sanou, a rappelé que la fête de Tabaski se déroule dans un contexte marqué par la maladie à coronavirus. « Dieu seul sait pourquoi l’apparition de cette pandémie et nous le prions afin de mettre fin à cette maladie », a souligné Mahama Sanou. Avant de prôner aux Burkinabè la cohésion sociale, le pardon, l’amour, l’union sacrée, Mahama Sanou les a invités à s’aimer comme des frères.
Aux partis politiques, le président de la communauté musulmane de l’Ouest a souhaité qu’ils arrivent à se pardonner, à s’unir et à s’entendre, gage de paix au Burkina Faso. Comme à l’accoutumée, les fidèles musulmans avaient à leurs côtés, les autorités administratives de la région des Hauts-Bassins et l’Eglise catholique. A la fin de la prière et du prêche, avant que les fidèles musulmans ne regagnent leurs domiciles, le grand imam de Dioulassoba a immolé un bélier blanc en guise de sacrifice d’Abraham.
Tout en souhaitant une «heureuse » fête de Tabaski à la communauté musulmane de Bobo-Dioulasso, le gouverneur de la région des Hauts-Bassins, Antoine Atiou a dit être venu communier avec les musulmans en ce jour « béni ». « … Les fidèles nous ont rassuré qu’ils ont prié pour la paix, la sécurité au Burkina Faso », se disant « être certain que Dieu va exaucer leur prière et que le pays va retrouver sa sérénité et la paix d’antan pour toujours continuer son développement ».
Boudayinga J-M THIENON