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Fête de l'Aïd el Fitr : sous le signe du respect des mesures-barrières
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Burkina Faso
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- Titre
- Fête de l'Aïd el Fitr : sous le signe du respect des mesures-barrières
- Créateur
- Boureima Kindo
- Editeur
- Le Pays
- Date
- 26 mai 2020
- Résumé
- La Communauté musulmane du Burkina Faso (CMBF) a célébré la fête de l’Aïd el Fitr, marquant la fin du mois de Ramadan, dans la matinée du 24 mai 2020, à la place de la Nation, à Ouagadougou. Covid-19 oblige, le respect des mesures-barrières dans la lutte contre cette pandémie, était au centre du sermon de l’imam Mohamed Sourwila.
- Sujet
- Ablassé Ouédraogo (1953- )
- Armand Béouindé
- Communauté Musulmane du Burkina Faso
- Cohabitation religieuse
- Covid-19
- Mahamadi Kouanda
- Mohamed Sourwila
- Ouagadougou
- Siméon Sawadogo
- Tahirou Barry (1975- )
- Terrorisme
- Radicalisation
- Langue
- Français
- Contributeur
- Frédérick Madore
- Identifiant
- iwac-article-0004884
- contenu
-
La Communauté musulmane du Burkina Faso (CMBF) a célébré la fête de l’Aïd el Fitr, marquant la fin du mois de Ramadan, dans la matinée du 24 mai 2020, à la place de la Nation, à Ouagadougou. Covid-19 oblige, le respect des mesures-barrières dans la lutte contre cette pandémie, était au centre du sermon de l’imam Mohamed Sourwila.
Port obligatoire de masques, lavage des mains, natte individuelle de prière, lignes de démarcation tracées, sont autant de mesures-barrières prises par les responsables de la Communauté musulmane du Burkina Faso, à l’occasion de la grande prière de l’Aïd el Fitr. Situation de pandémie certes mais les fidèles musulmans, hommes, femmes et enfants vêtus de leurs tenues de fête, n’ont pas voulu se faire conter cette célébration dans un contexte de distanciation physique. Cette prière marquant la fin du mois de Ramadan a été officiée par l’imam Mohamed Sourwila. Dans son sermon, il a fait un bref rappel de l’injonction divine en ce qui concerne l’observation du jeûne de Ramadan. Tout en invitant ses coreligionnaires à rester dans le même état d’esprit et de pratiques hérités de ce mois qui a connu son épilogue le 23 mai 2020. Contexte sanitaire oblige, l’imam Mohamed Sourwila a fait savoir que c’est une épreuve pour les Hommes, au motif qu’ils ne respecteraient pas les injonctions divines. Et pour lui, l’une des solutions à cette pandémie, est la prière. Mais il a, par la même occasion, invité les fidèles musulmans au respect strict des mesures- barrières pour ralentir la propagation de la maladie. Cette situation sanitaire a créé un élan de solidarité de la part de Burkinabè de tous âges et de tous les horizons. Un don de soi qui a été reconnu et encouragé par l’imam Mohamed Sourwila dans son sermon.
Boureima KINDO Quelques vœux de personnalités politiques après la prière de l’Aïd el Fitr à la place de la Nation Siméon Sawadogo, ministre en charge de l’Administration du territoire
« Que l’année prochaine, nous puissions nous retrouver encore dans un Burkina développé et apaisé »
« Nous sommes venus prier avec nos frères musulmans, après trente jours d’abstinences, d’actions de solidarité et de prières pour le Burkina, pour les familles et pour l’ensemble du monde. Il était nécessaire de venir communier avec eux. Nous voudrions, au nom du gouvernement, les remercier pour toutes les prières qu’ils ont formulées à l’endroit du Burkina Faso qui traverse des moments difficiles, notamment avec la maladie du coronavirus, la crise sécuritaire et bien d’autres difficultés qui sévissent dans notre pays. Bonne fête à tous les musulmans et que Dieu les bénisse et leur donne la santé pour que l’année prochaine, nous puissions nous retrouver encore dans un Burkina développé et apaisé. Nous remarquons qu’il y a une volonté manifeste de respecter les mesures- barrières édictées par le gouvernement. Nous saluons cela quand bien même qu’il y a encore certains comportements à améliorer. On sent cette volonté de toutes les communautés religieuses et cela est à féliciter ».
Mahamadi Kouanda, homme politique :
« Je demande également que la maladie de la Covid-19 finisse dans le monde entier »
« Je remercie Dieu pour cette grâce. Et je demande à Allah Tout-Puissant de faire en sorte que chacun d’entre nous puisse profiter du bonheur. Je demande également que cette maladie à coronavirus finisse dans le monde entier et que l’Islam et le Burkina soient réunis pour la paix et pour l’amour. Je profite de cette fête également pour inviter nos frères catholiques, protestants et animistes à venir fêter avec nous, car le Burkina est unique. C’est le lieu pour moi aussi de souhaiter une bonne fête au journal « le Pays », à son Fondateur et à son personnel ».
Tahirou Barry, député
« Qu’il exauce les vœux les meilleurs et les plus chers de chacun de nous ».
« Nous prions Allah, pour qu’il inonde sa grâce infinie, sa miséricorde sur notre Nation. Qu’il nous préserve de la grave pandémie du coronavirus. Qu’il nous éloigne de cette crise sécuritaire et sociale. A l’endroit de tous ceux qui souffrent, qu’Allah apaise leurs douleurs et qu’il exauce les vœux les meilleurs et les plus chers de chacun de nous ».
Ablassé Ouédraogo, président de Le Faso Autrement :
« Je demande à tous les Burkinabè de semer dans leurs cœurs, l’amour, la tolérance et l’acceptation de soi »
« Cette célébration de la fête de l’Aïd el Fitr est un jour spécial qui conclut trente jours de jeûne, trente jours de prières, trente jours de sacrifices. Je demande à tous les Burkinabè de semer dans leurs cœurs, l’amour, la tolérance et l’acceptation de soi. Si l’on accepte de s’aimer, de se pardonner, nous pouvons vivre ensemble. Nous pourrions arriver à la réconciliation nationale, à l’unité nationale et parvenir à la construction d’une nation forte. Le Burkina, en ce moment, a besoin d’être une nation forte compte tenu des défis à relever, à savoir au niveau politique, social, économique, humanitaire, sécuritaire et sanitaire. Il y a donc beaucoup à faire et une seule personne ne peut le réussir. Il faut la participation et le rassemblement de tous les Burkinabè. Nous osons penser que ceux qui nous gouvernent enclencheront le processus de la réconciliation nationale pour permettre au Burkina Faso de se préparer un avenir meilleur. Comme nous sommes à la veille de la saison pluvieuse, nous sollicitons Allah d’accorder au Burkina Faso une saison pluvieuse abondante afin de permettre aux Burkinabè d’avoir une vie de dignité, d’amour et de pardon, où le vivre-ensemble devient la règle ».
Armand Béouindé, maire de la commune de Ouagadougou
« Il faut respecter les mesures- barrières édictées par le gouvernement »
« Le message que nous adressons à l’endroit des frères musulmans est un message de paix, de santé et d’encouragements. Le sermon qui a été prononcé ce matin, est un appel à l’unité, à la paix et au vivre- ensemble. Donc, nous voulons souhaiter à tous les musulmans de la ville de Ouagadougou, bonne et heureuse fête. Mais que la fête se fasse en ayant à l’esprit que beaucoup de choses ont changé avec cette pandémie de la Covid-19. Il faut respecter les mesures- barrières édictées par le gouvernement, notamment la distanciation physique et l’hygiène à travers le lavage des mains. Nous remarquons que des efforts ont été faits sur cette place de la Nation et que ces mesures ont été respectées. Nous les encourageons à persévérer dans cet effort ».
Propos recueillis par BK