id 67468 Url https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67468 Modèle de ressource Newspaper article Classe de ressource bibo:Article Id de collection 67460 Id du média 67502 67533 Fichier média https://islam.zmo.de/files/original/8ca3581def31b028426befa8046bdffa4989fd6c.pdf https://islam.zmo.de/files/original/40e1919f1b89d0a23873f0bac0e1ff0fed1104c3.tiff Titre Lettre ouverte aux chefs religieux du Togo Créateur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67463 Sujet https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/2128 https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/457 Editeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/67460 Contributeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Date 1999-02-08 Type https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67396 Identifiant iwac-article-0008766 Source https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/458 Langue https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Droits In Copyright - Rights-Holder(s) Unlocatable or Unidentifiable Contenu Lettre ouverte aux chefs religieux du Togo Chers frères Togolais, que vous soyez chrétien ou musulman, nous prions tous un seul Dieu, « le Tout-Puissant ». Nous demandons chaque jour sa bénédiction en lui demandant de nous pardonner nos péchés, car nous croyons à la résurrection et à la vie éternelle. Je m'adresse au président Eyadéma, car vous savez tous ce que représente cette date au Togo. Mais une chose que je ne trouve pas juste, c'est la prière du 13 janvier que vous organisez. En tant que représentants religieux, vous vous acharnez à faire regrouper vos fidèles pour célébrer des messes en ce jour. Le faites-vous pour le sang versé ou pour le pardon du sang versé ? Je vous demande ici de vous pencher sur ce problème, car notre Dieu est amour, lumière et notre Père. Il aime ses enfants et pardonne à ceux qui lui demandent. Celui qui se fait justice est tenu à lui rendre compte. Ce problème m'avait révolté quand j'étais encore à Lomé, et cela a failli me coûter la vie. Mais j'ai remarqué que vous continuez toujours à célébrer ces genres de messes le 13 janvier. C'est pourquoi je vous transmets encore une fois cette note. Sur ce, je vous laisse le temps de faire votre choix. David Aberimi Ademigni (Allemagne) Nombre de pages 1 -- id 67469 Url https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67469 Modèle de ressource Newspaper article Classe de ressource bibo:Article Id de collection 67460 Id du média 67503 67536 Fichier média https://islam.zmo.de/files/original/c633d03903eec301ffd4d403663890f25d55aaaf.pdf https://islam.zmo.de/files/original/d0c9ee81765a29f0c4f69dfbb77635b0ec43f076.tiff Titre La mendicité : un fléau qui gagne du terrain Créateur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67464 Sujet https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/27 Editeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/67460 Contributeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Date 1995-11-03 Type https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67396 Identifiant iwac-article-0008767 Source https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/458 Langue https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Droits In Copyright - Rights-Holder(s) Unlocatable or Unidentifiable Contenu LA MENDICITÉ : UN FLÉAU QUI GAGNE La mendicité est un phénomène social qui gagne du terrain. Autrefois, pratique d'une société typique, la mendicité envahit les grandes villes des pays africains et d'ailleurs. De Bombay à Dakar, en passant par Manille, et même certaines capitales occidentales, on trouve sur les places publiques des mendiants, ces êtres qui ont fait de la mendicité une profession. Tout récemment, une information avait défrayé la chronique en France : les autorités françaises avaient décidé de livrer la chasse aux nombreux mendiants qui envahissent le sud de la France. Plus près de nous, le chef de l'État zaïrois aurait, semble-t-il, donné l'ordre il y a quelques années de débarrasser les rues de Kinshasa de ces êtres qui alourdissent le paysage urbain. Dans tous les cas, c'est toujours au nom de la salubrité publique et parfois de la loi qu'on s'en prend aux mendiants. Même dans les pays islamistes où elle a le plus cours, la mendicité n'a jamais été légalement reconnue. Pratique sociale acceptée par la culture, elle n'a pas besoin de dispositions légales pour être exercée. Au Togo, le phénomène prend de l'ampleur, même si la situation est de loin comparable à celle des pays islamistes. À Lomé et à d'autres carrefours de la ville, à la devanture des mosquées et des supermarchés, on trouve ces gens estropiés, invalides, les mains en l'air implorant la pitié des passants et demandant l'aumône. Le problème social de la mendicité trouve son origine dans des dispositions culturelles et la religion. La preuve en est que tous les pays ont des problèmes économiques, mais c'est dans des aires culturelles bien spécifiques que le phénomène a le plus cours. LES ORIGINES DE LA MENDICITÉ La pratique de la mendicité remonte très loin dans le temps. L'histoire nous apprend que déjà au XIIIe siècle, des ordres mendiants tels que les Carmes, les Franciscains, les Dominicains et les Augustins existaient. Mais il faut remonter plus loin, comme tout autre phénomène, la mendicité fait sans nul doute l'objet de recherches. Les "spécialistes" des sciences sociales sont à pied d'œuvre en vue de lui trouver des explications. Ils questionnent à cet effet soit l'histoire, soit la culture. Si le chômage, un autre phénomène social, trouve ses explications dans des déséquilibres économiques, il n'en est pas de même pour la mendicité. Au IIIe siècle, on peut trouver son origine dans les conceptions religieuses telles que le manichéisme, le donatisme, le pélagianisme, auxquelles Augustin, Docteur de la grâce, s'opposa par la suite. Les Franciscains, à l'origine, ne devaient pas posséder de biens ; ils vivaient de leur travail et d'aumônes et prêchaient dans des villes. Quel que soit le cas de figure, il faut relever l'origine religieuse de la mendicité, qui est une pratique liée aux notions de charité, de grâce, de pitié largement véhiculées par les religions. De nos jours, le phénomène reste la propriété exclusive des pays musulmans : Mauritanie, Sénégal et tous les autres pays qui ont l'islam pour caractéristique commune, religion qui intègre la mendicité dans ses échelles de valeur. À travers son roman "La Grève des mendiants", l'écrivain sénégalais Aminata Sow Fall a stigmatisé toute l'importance des mendiants dans la société sénégalaise en montrant comment leur débrayage est susceptible de paralyser le fonctionnement de toute la communauté. Dans son roman autobiographique "L'Aventure ambiguë", le héros, Cheikh Amidou Nombre de pages 1 Pages 9 -- id 67470 Url https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67470 Modèle de ressource Newspaper article Classe de ressource bibo:Article Id de collection 67460 Id du média 67504 67537 Fichier média https://islam.zmo.de/files/original/d950dedb1405756fc15be5a1a1687e3120f34e2f.pdf https://islam.zmo.de/files/original/c0fd21e89a89b88dcd8519c383501d9b4d41bd7b.tiff Titre Le problème des marabouts au Togo Créateur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67461 Sujet https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/283 https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/50 https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/540 https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/541 https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/546 Editeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/67460 Contributeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Date 1998-09-21 Type https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67396 Identifiant iwac-article-0008768 Source https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/458 Langue https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Droits In Copyright - Rights-Holder(s) Unlocatable or Unidentifiable Contenu Le problème des marabouts au Togo Depuis quelques temps, nous assistons au Togo à une prolifération inouïe de marabouts, qui ne cessent d'assiéger nos villes et nos villages. Ces gens se réclament capables d'apporter des solutions à tout genre de problème. Généralement des étrangers, ces immigrés viennent du Burkina Faso, du Niger, du Nigéria, du Bénin et s'installent le plus souvent dans des quartiers populeux où ils louent des chambres. Par leurs prouesses et leurs démonstrations spectaculaires, ces messieurs réussissent vite à provoquer une ruée massive d'une foule de personnes dans leurs rayons : des gens en quête de solutions à leurs multiples problèmes. À longueur de journée, ces marabouts ne cessent de recevoir des visites. Assis sur une natte ou sur une peau de bête, ces messieurs, avec un air voulu sérieux et des gestes préférés lents, reçoivent des clients qui, assis sur de longs bancs installés au salon ou sous un hangar, passent un à un pour leur exposer leur problème de santé, d'argent, de voyage, de foyer ou de mariage. Tous les jours, excepté les vendredis, c'est l'incessant défilé de ces visiteurs. Des gens n'ayant aucune foi en Dieu font preuve d'une inquiétude grandissante et préfèrent se confier à ces charlatans dans l'espoir de trouver une issue à leurs problèmes. C'est de bonne guerre si des marabouts s'investissent à trouver des solutions aux problèmes auxquels ces personnes sont confrontées. Mais là où ça devient inquiétant, c'est lorsqu'on se rend compte que ces marabouts, au lieu de résorber les maux de leurs clients, les mettent plutôt dans des situations plus graves. Effectivement, ils leur aggravent la situation parce que, outre le fait que ces malheureux clients n'ont pas été satisfaits, ils se retrouvent en plus ruinés financièrement par des dépenses exorbitantes à cause des cérémonies et des soins successifs qui leur sont imposés. Certes, tous les marabouts ne sont pas des imposteurs, mais des faits vécus et racontés par des personnes dignes de foi nous confortent dans le sentiment que bon nombre des marabouts sont de faux, des escrocs qui, par leur ruse et leur dextérité, abusent de la confiance des honnêtes citoyens et, de ce fait, salissent l'honneur des honnêtes marabouts qui sont sujets aux présomptions. L'histoire qui va suivre est une mésaventure de deux commerçants cupides qui ont été victimes d'un de ces faux marabouts qui leur a soutiré cinq millions de francs CFA. Le marabout en question, un Burkinabé, est locataire dans une maison et avait une clientèle peu nombreuse. Un jour, deux commerçants nigérians vinrent le voir pour qu'il leur fasse de l'argent pour leur prouver qu'il en est capable. Il leur a demandé un billet de 5000 F qu'il a multiplié par cinq à grand renfort d'abracadabrants sonores sous les regards éberlués des deux commerçants. Le marabout laissa les 25 000 F aux commerçants qui, fascinés par la spectaculaire démonstration, promirent de revenir dans les jours suivants pour la grande opération. Comme promis, les deux commerçants se présentèrent au marabout au soir du troisième jour avec cinq millions de F CFA à multiplier comme ce fut le cas précédent. Comme c'était le soir, le marabout, qui préfère opérer le jour, leur pria de rentrer pour revenir le lendemain matin. La spectaculaire démonstration de la première rencontre, doublée du tempérament du marabout, inspira tellement confiance aux commerçants qu'ils jugèrent inutile de repartir avec l'argent. C'est alors qu'ils laissèrent chez le marabout les cinq millions de francs. À peine furent-ils partis que le marabout changea d'allure. Il ramassa rapidement ses pièces nécessaires et disparut sans avoir eu le temps d'emporter ses effets. Voilà de quoi sont capables certains de ces marabouts qui se passent pour des marabouts. Bon nombre de personnes ont été victimes des mésaventures de ce genre. Il est grand temps que les gens sachent que ceux-là qui font croire qu'ils pourront, d'un coup de baguette magique, faire gagner beaucoup d'argent ne sont que des imposteurs qui veulent jouer sur la naïveté des gens pour leur soutirer de l'argent. Ce ne sont que de vrais cupides qui sont eux-mêmes en quête de richesse. TCHAKLIDJI Edoh Séverin Nombre de pages 1 -- id 67471 Url https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67471 Modèle de ressource Newspaper article Classe de ressource bibo:Article Id de collection 67460 Id du média 67505 67540 Fichier média https://islam.zmo.de/files/original/0188be7e19091bf53882471a6ffa80e3277431fb.pdf https://islam.zmo.de/files/original/4a92f1780f5f15b52596736f2f9d37593145b051.tiff Titre Le Togo reçoit 27,81 milliards des pays arabes : les raisons cachées Créateur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67462 Sujet https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/15033 https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/2128 https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/277 https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/55 https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/636 https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67465 https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/829 Editeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/67460 Contributeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Date 1999-01-20 Type https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67396 Identifiant iwac-article-0008769 Source https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/458 Langue https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Droits In Copyright - Rights-Holder(s) Unlocatable or Unidentifiable Contenu Le Togo reçoit 27,81 milliards des pays arabes : les raisons cachées Les médias publics ont annoncé au cours de la dernière semaine que le gouvernement togolais a reçu un prêt de 50,58 millions de dollars, soit 27,81 milliards de francs CFA des pays arabes. Selon les informations données à ce propos, ces fonds proviennent de la Banque islamique de développement (BID), une institution financière saoudienne autorisée au Togo par une loi votée par l'Assemblée nationale le 27 août 1998. Les 27,81 milliards de francs CFA serviront, à en croire les autorités togolaises, à financer des projets de développement dans le pays. Il semblerait que cet important pactole a été débloqué par la BID, après qu'une délégation togolaise s'était rendue du 3 au 9 janvier 1999 à Djeddah en Arabie Saoudite. Cet argent serait un prêt concessionnel à un taux de 2,5 % et remboursable sur une durée de 25 ans. Ce qui est important dans cet événement, c'est moins le prêt en question que les raisons qui sous-tendent le consentement du gouvernement togolais à des fonds aussi importants pour un État togolais déjà endetté jusqu'au cou. En effet, les raisons qui ont motivé le pouvoir à solliciter un prêt aussi important sont essentiellement de deux sortes : 1. Primo, chercher les moyens financiers pour faire face aux charges de l'État (salaires, pensions, bourses aux étudiants, etc.) de manière à éviter au pays une éventuelle explosion sociale. 2. Secundo, réussir à contourner la communauté internationale (UE, Allemagne, Canada, États-Unis), principaux bailleurs de fonds du Togo, qui ont rechigné depuis peu à donner de l'argent au gouvernement. Le gouvernement, qui n'a pas les ressources pour faire face aux charges du pays, est obligé d'obéir aux injonctions de l'UE. Or cette situation n'arrange guère le pouvoir-RPT, d'autant qu'un dialogue sincère avec l'opposition n'est pas pour conforter son ambition de garder les rênes de l'État. Depuis, il s'est investi dans la recherche des moyens, en se tournant vers les pays arabes où il a réussi, au détriment du peuple, à extorquer 27,81 milliards de francs CFA. Auparavant, le gouvernement avait pris soin d'engager le pays dans l'OCI (Organisation de la Conférence Islamique) contre toute logique, puisque le Togo n'est pas un État islamique. Ces fonds importants qui sont prêtés au gouvernement et qui, malheureusement, sont tombés entre les mains des autorités, porteront un coup fatal au dialogue en perspective. Le pouvoir-RPT a aujourd'hui du souffle et surtout un créneau sûr pour résister désormais au monde occidental. Le plus triste dans tout ce remue-ménage est que ce sont les pauvres populations togolaises qui se chargeront de payer ces 27,81 milliards que le pouvoir dilapidera dans sa résistance contre la démocratie. Théodore Lalou Nombre de pages 1 Pages 3 --