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https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/62288
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bibo:Article
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57943
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62796
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https://islam.zmo.de/files/original/0e684746877a0fc352cc430dcf72d57f4f03f2bd.pdf
Titre
Condamnation des journalistes de "Plume Libre" et de "La Patrie" : les jeunes musulmans réagissent
Créateur
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/23547 Moustapha Soumahoro
Sujet
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/23547 Moustapha Soumahoro
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/23551 Ibrahim Doumbia
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/23627 Dembelé Fousseni
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/23691 Abobo
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/29 Hadj
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/43065 Arrestation journalistes Plume Libre
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/59 Intégrisme
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/615 Association des Jeunes Musulmans de Côte d'Ivoire
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/653 Conseil National Islamique
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/39797 Plume Libre
Editeur
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/57943 Le Jour
Contributeur
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore
Date
1995-03-20
Type
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67396 Article de presse
Identifiant
iwac-article-0007687
Source
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/821 Centre de Recherche et d'Action pour la Paix
Langue
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français
Droits
In Copyright - Educational Use Permitted
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https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/298 Côte d'Ivoire
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/269 Abidjan
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/23691 Abobo
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/63381 Abobo Banco
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/273 Algérie
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/308 Égypte
Contenu
Points de vue
Condamnation des journalistes de “Plume Libre” et de “La Patrie”
Les jeunes musulmans réagissent
Bismillahi Rahmani Rahim
Le Rubicon vient d'être franchi dans la partie de bras de fer entre le pouvoir et la communauté musulmane, après l'arrestation et la condamnation de nos frères Dembelé Fousséni et Doumbia Ibrahima.
Ainsi après le sabotage délibéré du pèlerinage 94, la descente des forces de l'ordre à la mosquée du Banco II à Abobo, le complot à trois têtes, la tentative d'enlèvement du président du CNI... voici encore une nouvelle épreuve imposée à la “UMMAH”. Et on a le cynisme d'affirmer qu'il n'y a pas de complot contre l'islam. Pourquoi alors des références à l'Algérie, à l'Égypte ? Est-ce donc un crime que de dénoncer la mise à l'écart consciente et froidement planifiée d'une frange importante de la population pour des considérations purement électoralistes et bassement politiques ?
Mais pourquoi ont-ils peur ? Mais de quoi ont-il peur ? Feu Félix Houphouët-Boigny ne nous a-t-il pas enseigné que la peur est un vilain sentiment dont il faut se débarrasser ? À ceux qui voient de l'intégrisme partout, derrière chaque boubou, derrière chaque nom à consonance musulmane, qu'il sachent que, selon le Prophète Mohammed (Saw), "un empire peut prospérer dans l'infidélité mais jamais dans l'injustice". Nous aspirons à la paix sociale dans notre pays de tout notre cœur, de tout notre être, de toute notre force ; bien plus, en tout cas, que ceux qui dénaturent la divine noblesse de ce mot, parce qu'ils n'ont pas encore compris que "la paix n'est pas un vain mot mais un comportement". Il est temps que les apprentis sorciers de la politique politicienne cessent leurs basses manœuvres souterraines. Il est aussi grand temps que la sagesse habite enfin les princes qui nous gouvernent. Par rapport aux multiples défis posés à l'Afrique et à la Côte d'Ivoire, ne nous offrons pas le luxe de dissensions et de mésententes inutiles qui ne peuvent que nous éloigner de l'essentiel : le développement, le progrès économique et social pour tous.
Face à la montée des périls, face à tant de bassesses et d'ignominies, présentes et futures, la tentation est grande de franchir aussi le Rubicon à notre tour. Nous n'irons pas jusque-là. Nous devons plutôt demeurer "fort et courageux" à l'instar du prophète Josué dans l'ancien testament. Ce n'est nullement pas par peur du gendarme. Bien au contraire. Si le féticheur peut se vanter d'arrêter la pluie, il doit avoir cependant l'humilité de reconnaître son impuissance à empêcher la levée du jour. Le jour viendra et passera.
"Fort et courageux" pour être fidèles aux mots d'ordre de “conscience”, “vigilance” et "efficacité”. “Conscience” par rapport aux multiples défis posés à notre communauté. "Vigilance" pour déjouer toutes les tentatives souterraines qui peuvent nous distraire de notre combat quotidien pour la promotion et la défense de l'islam dans notre pays. “Efficacité” afin de concevoir les stratégies, les structures dynamiques et opérationnelles pour répondre aux nombreuses attentes de nos coreligionnaires. Nous pourrons ainsi démontrer à la face des détracteurs de l'islam que "les croyants et les croyantes sont alliés les uns des autres. Ils commandent le convenable, interdisent le blâmable..." (Coran, sourate 9 verset 71).
A nos frères injustement détenus à la MACA, nos prières de soutien et de réconfort. Qu'ils se rassurent. Le travail continue. C'est une course de relais. D'autres ouvriers sont à la tâche.
A tous les vrais démocrates de ce pays, à tous les intellectuels dignes de ce nom, nous lançons le vœu que tout soit mis en œuvre pour que la pensée vivante, dynamique, fécondante et critique ne meure jamais dans notre jeune démocratie. C'est cette pensée qui anoblit l'homme. Elle constitue un excellent levain pour combler l'actuel déficit démocratique en révélant effectivement que “la démocratie demeure essentiellement un projet éthique, fondé sur la vertu et sur un système de valeurs sociales et morales qui donne un sens à l'exercice du pouvoir". (Ignacio Ramonet : "Le monde diplomatique” de octobre 1994)
Que Dieu protège la Côte d'Ivoire.
Fait à Abidjan, le 17 mars 1995
Le bureau exécutif national de l'AJMCI (Association des jeunes musulmans de Côte d'Ivoire)
11 BP 2332 Abidjan
Tél : 25 35 15
Soumahoro Moustapha
Nombre de pages
1
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62727
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https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/62727
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Newspaper article
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bibo:Article
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57943
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63015
63348
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Titre
Peur de l'intégrisme
Créateur
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/62209 B. O.
Sujet
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/23634 Organisation des Établissement d'Enseignement Confessionnel Islamique en Côte d'Ivoire
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/56 Enseignement confessionnel islamique
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/59 Intégrisme
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/33 Terrorisme
Editeur
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/57943 Le Jour
Contributeur
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore
Date
1999-01-11
Type
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67396 Article de presse
Identifiant
iwac-article-0007906
Source
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/821 Centre de Recherche et d'Action pour la Paix
Langue
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français
Droits
In Copyright - Educational Use Permitted
Couverture spatiale
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/490 Niamey
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/540 Niger
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/298 Côte d'Ivoire
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/46248 Yamoussoukro
Contenu
Peur de l'intégrisme
Cadres d'enseignement précaires, manque de matériel didactique, démission en cascade des parents, enseignants non qualifiés à défaut d'une formation pédagogique etc... Trop de faiblesses émaillent la crédibilité des écoles coraniques. Amadou Tirra, enseignant à l'école coranique Al-Ane-War-Charif pense que la grande difficulté vient de ce que les écoles confessionnelles islamiques sont hélas devenues «une galerie pour enfants abandonnés». Selon lui, les parents fuient leur responsabilité parce que leurs efforts ne se limitent qu'à l'inscription de leurs enfants. Après cela, aucun encadrement à domicile. Les fournitures scolaires ne sont jamais achetées. Namory Kéita, directeur financier de l'école coranique Sabil Nadjah note par exemple que «65 % des parents d'élèves ne paient pas correctement la scolarité de leurs enfants alors qu'elle ne coûte que 25 000 F pour le primaire et 40 000 F pour le secondaire et par an». En fait, malgré la rigoureuse éducation civique et morale qu'elles dispensent, ces écoles regorgent d'un trop plein d'enfants issus de familles démunies. Elles sont aussi le point de chute d'élèves exclus des établissements d'enseignement général. Très peu sont, au dire de Namory Kéita, les parents qui inscrivent volontairement leurs enfants dans les écoles confessionnelles islamiques. A charge aux maîtres de faire l'essentiel, c'est-à-dire, apprendre aux élèves la culture arabe et occidentale. Mais ces enseignants ne sont pas motivés du point de vue du traitement salarial. «Nous recevons des miettes» s'indigne Amadou Tirra de Al-Ane-War-Charif. Ni lui, ni son directeur d'études, Mahamane Sininta, ne dévoileront le salaire réel des enseignants dont le niveau d'étude reste souvent à désirer. Certains maîtres ont une formation universitaire. C'est le cas de Amadou Tirra, titulaire d'une maîtrise en psychologie. D'autres ont le niveau secondaire ou tout au plus le niveau baccalauréat. Le président de OEECI, Aboubakar Konté, est conscient que ces enseignants n'ont pas une formation pédagogique. «Nous contactons les pays arabes pour que nos enseignants puissent y aller se former», assure-t-il. A présent, il compte sur l'aide financière, matérielle et humaine de toutes les bonnes volontés pour offrir aux milliers d'enfants des écoles confessionnelles islamiques, un avenir meilleur. «Le problème de formation pédagogique ne se poserait pas aujourd'hui, si l'université de théologie de Niamey au Niger avait été construite en Côte d'Ivoire «estime Ousmane Gomba, enseignant à Bakounadi. Il se rappelle qu'environ 200 hectares de terrain avaient été réservés à Yamoussoukro pour la construction de cette école supérieure. De source religieuse, le gouvernement s'est référé au terrorisme et aux esprits belliqueux de certains arabes pour décliner ce «cadeau empoisonné».
B. O.
Nombre de pages
1
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62728
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https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/62728
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57943
Id du média
63016
63351
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63353
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Titre
Henriette Dagri Diabité, secrétaire général par intérim du RDR : "On accable les musulmans pour rien"
Créateur
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/62153 Souleymane Fofana
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/61352 Gnaka Lagoké
Sujet
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/23606 Alassane Ouattara
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/43055 Henri Konan Bédié
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/46178 Front populaire ivoirien
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/46214 Rassemblement des républicains de Côte d'Ivoire
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/46246 Élection présidentielle ivoirienne de 2000
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/46274 Parti démocratique de Côte d'Ivoire
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/59 Intégrisme
Editeur
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/57943 Le Jour
Contributeur
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore
Date
1998-12-31
Type
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67396 Article de presse
Identifiant
iwac-article-0007907
Source
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/821 Centre de Recherche et d'Action pour la Paix
Langue
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français
Droits
In Copyright - Educational Use Permitted
Couverture spatiale
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/298 Côte d'Ivoire
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/269 Abidjan
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/555 Afrique du Sud
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/63428 Sassandra
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/63408 Jacqueville
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/46770 Aboisso
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/319 Ghana
Contenu
HENRIETTE DAGRI-DIABATÉ, SG DU RDR
"On accable les musulmans
pour rien"
Henriette Dagri Diabaté, secrétaire général par intérim du Rassemblement des républicains (RDR), veut impulser un nouveau dynamisme à son parti. Dans cette première interview qu'elle a bien voulu accorder à notre journal, elle parle à cœur ouvert d'Alassane Dramane Ouattara (Ado), du Front républicain, des accords FPI-gouvernement, des élections de l'an 2 000, de l'intégrisme musulman en Côte d'Ivoire.
HENRIETTE DAGRI DIABATÉ, SECRÉTAIRE GÉNÉRAL PAR INTÉRIM DU RASSEMBLEMENT DES RÉPUBLICAINS (RDR)
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Henriette Dagri Diabaté, secrétaire général par intérim du RDR
«On accable les musulmans pour rien»
Henriette Dagri Diabaté, secrétaire général par intérim du Rassemblement des républicains (RDR), veut impulser un nouveau dynamisme à son parti. Dans cette première interview qu'elle a bien voulu accorder à notre journal, elle parle à cœur ouvert d'Alassane Dramane Ouattara (Ado), du Front républicain, des accords FPI-gouvernement, des élections de l'an 2000, de l'intégrisme musulman en Côte d'Ivoire.
Le 16 décembre 1998, le FPI et le gouvernement ont signé un accord. Quelle est la position du RDR par rapport à cet accord?
Nous en prenons acte. Nous félicitons les deux parties d'avoir obtenu des choses concrètes. Les prisonniers du boycott actif ont été libérés. C'est un point positif. Tout comme la question du Sénat. Je voudrais que nous considérions les négociations avec le gouvernement comme une course de relais. Je pense que le FPI a obtenu ce qu'il pouvait obtenir. A nous de prendre le relais quand on nous invitera à aller discuter. Je voudrais d'ailleurs inviter tous ceux qui s'intéressent à la vie politique à se joindre à nous, afin d'obtenir le maximum d'acquis. C'est en ayant le maximum d'acquis que nous pourrons évoluer vers la démocratie, vers la commission électorale qui garantit des élections transparentes. Pour me résumer, je dirais que nous sommes sur la même voie.
Le RDR est-il satisfait de cet accord?
Il y a des choses qui ont été obtenues dans cet accord. Nous sommes satisfaits de ce qui a été fait. Nous pensons que c'est une lutte continue. Et nous continuerons naturellement la lutte, notamment sur les questions d'élections transparentes, d'amélioration de la Constitution, les conditions d'éligibilité. Ce sont là des problèmes communs. Si certains en ont obtenu des résultats positifs, on ne peut pas les bouder.
Dans les négociations avec le gouvernement, quels sont les points auxquels votre parti tient?
Nous tenons à une commission électorale transparente qui permette des élections transparentes. Il y a encore des points de la Constitution qui doivent être améliorés. Il y a aussi les points relatifs aux conditions d'éligibilité. Ce dernier volet concerne tous les Ivoiriens. Certains ont tendance à penser que le RDR doit se focaliser sur ce point. Nous n'avons pas de problème à ce niveau. Mais, nous poserons le problème parce qu'il s'agit d'une question nationale.
Toujours à propos des négociations, selon certaines sources dignes de foi, le président Bédié attend que vous fassiez une demande avant qu'il n'accepte de rencontrer votre parti.
Qui attend qu'on fasse la demande?
Le président Bédié...
Il ne m'en a pas parlé! En tout cas, le RDR, n'a pas reçu instruction pour faire une demande. Je suis surprise par cette information. Quand le président Bédié m'a reçue, il m'a dit qu'il nous recevrait. Laurent Gbagbo, le président du FPI a lui aussi, maintes fois, répété que le gouvernement avait promis de recevoir le RDR. Je suis donc surprise que certaines personnes disent qu'on attend du RDR une demande.
Lorsque vous parliez des points auxquels vous tenez, vous avez fait allusion à une commission électorale transparente. Est-ce à dire que la commission nationale des élections qui est l'un des points des accords ne garantit pas la transparence?
A l'issue des discussions avec le gouvernement, le FPI n'a pas obtenu que des réponses positives. Dans le registre du point de désaccord, s'inscrit la commission électorale transparente qui garantit la transparence des élections. Cette commission doit gérer le processus électoral de bout en bout. Ce qui n'est pas le cas de la commission nationale des élections. Nous aimerions apporter sur ce point-là des arguments nouveaux, qui permettraient de faire avancer les choses.
Henriette Dagri Diabaté : «Ceux qui m'ont reçu sur le terrain ne se moquent pas mal de savoir si je suis chrétienne ou musulmane, ou si je suis du Nord ou du Sud»
Le président du FPI l'a déjà dit. Le Front républicain a été créé afin de lutter pour une cause juste, la démocratisation de la Côte d'Ivoire et la prise et la gestion du pouvoir. Nous pensons qu'il faut mettre en place une commission pour réfléchir sur l'approfondissement du Front républicain.
Lors de votre dernière conférence de presse, vous avez annoncé qu'une mission parlementaire de votre parti irait en Afrique du sud poursuivre l'enquête sur le trafic de pétrole dans laquelle le nom du président Bédié a été cité. Des voix se sont élevées pour dire que c'est une démarche illégale. Qu'en pensez-vous ?
Le fait de dire que le RDR enverra une délégation en Afrique du sud n'est pas un gag, mais une réalité. Chaque fois que nous aurons besoin de faire la lumière sur un problème particulier nous sommes prêts à faire en sorte d'avoir l'information juste. Nous sommes prêts à envoyer une délégation à Sassandra pour nous faire l'état des lieux concernant les affrontements entre Ivoiriens et pêcheurs ghanéens. Les questions de pêche nous intéressent. Nous voulons ouvrir un dossier sur cette question, car elle a été à l'origine de plusieurs affrontements entre les communautés étrangères et les Ivoiriens à Jacqueville, à Aboisso et maintenant à Sassandra.
Il faut préciser que nous n'envoyons pas une mission en Afrique du sud contre le président Bédié. Nous envoyons la mission pour savoir l'exactitude de l'information diffusée par la presse internationale. Vous me posez la question de savoir si notre démarche, n'est pas illégale et anticonstitutionnelle. Je n'ai pas dit que j'envoyais une délégation parlementaire, mais j'ai dit qu'il s'agit d'une délégation de parlementaires parce que ces derniers ont une certaine notoriété dans le parti. Nous préparons la mission. Et je précise que c'est une mission de parlementaires ivoiriens:
J'ai lu aussi quelque part que notre démarche était antipatriotique. Bien au contraire ! notre démarche est belle et bien une démarche patriotique parce que notre pays est impliqué dans une affaire sale. En tant qu'Ivoirienne, je me sens le devoir de faire au sorte que la vérité éclate et que toute la lumière soit faite sur cette affaire, qui agit négativement sur notre réputation sur le plan international.
Djéni est mort depuis le 19 octobre. A quand le congrès extraordinaire pour sa succession ?
Selon nos textes le congrès extraordinaire intervient au bout de trois mois d'intérim. J'ai commencé à assurer l'intérim dès le 19 octobre date du décès de Djéni Kobina. Mais j'ai été confirmée dans cette fonction d'intérim le 30 octobre. Nous sommes encore dans le délai, car ces trois mois nous conduisent jusqu'à fin janvier 1999. Il y aura un seul point à l'ordre du jour du congrès extraordinaire : l'élection du secrétaire général. Les Ivoiriens seront situés très bientôt.
Qu'ils ne s'imaginent pas que là aussi c'est un bluff. Nous sommes attachés réellement à la légitimité et à la légalité. au second volet de votre question, je disais qu'il n'y a pas de mal à ce qu'on attende le retour de celui qui est présenté comme le vrai patron du RDR pour discuter. Au RDR, nous ne nous précipitons pas pour discuter.
Le FPI a discuté avec le gouvernement sans le RDR. N'est-ce pas là une entorse à la bonne marche du Front républicain?
Le Front républicain n'est pas un parti, mais une alliance. En décidant de discuter avec les partis représentés au Parlement, le gouvernement a le droit de rencontrer lequel des partis il veut en premier, de les recevoir ensemble ou séparément. C'est son droit le plus absolu. J'espère seulement qu'il ne s'arrêtera pas en si bon chemin. Il n'y a pas que le RDR et le FPI. Il y a d'autres partis. Il serait heureux de voir que toutes les formations politiques aboutissent à un consensus.
Ne craignez-vous pas que le Front républicain ne résiste à l'épreuve du temps? Le président Bédié ne ménage aucun effort pour casser cette alliance...
C'est sa volonté? Nous, notre volonté, c'est de maintenir le Front républicain ensemble sans compromission, tout en ayant à l'esprit l'intérêt commun et non les relents et pulsions partisanes.
Ne pensez-vous pas qu'il est temps de doter le Front républicain de textes clairs afin que chaque parti sache à quoi s'en tenir?
Le Front républicain a un texte signé en son temps. Aujourd'hui nous savons qu'il faut approfondir ces dispositions. Nous ferons les choses dans les formes qu'il faut le moment venu. Pour la restructuration des instances du RDR, nous sommes tenus d'attendre un congrès ordinaire...
Beaucoup avaient espéré que le calme revienne à la maison du RDR à votre avènement à la tête de ce parti. Les dissensions continuent toujours. A quoi cela est-il dû selon vous ?
Je m'étonne que vous qui connaissez la scène politique, vous considérez qu'il y a tant de problèmes au RDR. En fait il n'y a pas tant de problèmes dans notre parti. Il y a des problèmes d'états d'âmes, dus assez souvent à un manque de formation. Ce passage que nous connaissons est un passage obligé. Les partis nés avant le nôtre ont connu ces soubresauts. Au RDR nous sommes dans la période des soubresauts. Ces dissensions, heureusement ne se limitent qu'au sommet, dans les bureaux du RDR à Abidjan. Ce n'est pas ça le problème de la base. Je viens du terrain. Et je sais ce que veut la base. Elle veut des choses précises et concrètes. Elle semble se préoccuper de trouver une réponse efficace à cette question: qu'est ce qu'on peut faire pour améliorer la situation politique et économique de la Côte d'Ivoire ? Je suis prête à travailler avec la base pour cela. Il n'y a donc pas de calme à apporter dans notre parti. Le RDR est né justement de l'idée de pouvoir s'exprimer librement. Nous sommes partis du PDCI parce qu'on nous empêchait de parler. Ceux qui veulent se retirer peuvent se retirer.Ceux qui restent doivent accepter de travailler pour le RDR. Je vous assure que nous avons un potentiel que nous n'avons pas intérêt à gaspiller.
A votre accession à la tête du RDR, beaucoup ont douté de votre capacité à diriger des hommes...
Contrairement à ce qu'on croit, le RDR est moins misogyne. Vous n'êtes pas allés jusqu'au bout. Nous avons entendu dire aussi «le RDR, ce sont des musulmans; ils n'accepteront pas d'être dirigés par une femme». Nous avons des maires et des députés femmes qui sont plus proches des populations. Partout où je suis passée, que ce soit au nord ou au sud, les hommes sont venus me saluer respectueusement. Ils ne se préoccupaient pas de s'étonner que je sois une femme. En outre ce n'est pas la première fois que je vais gérer quelque chose. Je crois que j'ai fait mes preuves à l'université. J'y ai été vice-doyenne. J'ai dirigé un ministère (NDLR: ministère de la Culture 1990-1993). J'ai été secrétaire général adjointe. Je ne crois pas que les militants posent le problème en termes de sexe mais en termes d'efficacité.
Avez-vous un programme de formation, puisque vos militants en manquent ?
Nous avons tenu ce week-end un séminaire qui a été un franc succès. Il y avait une soixantaine de personnes dont plusieurs chercheurs et professeurs. Certains ont estimé que le moment était inopportun en raison d'un calendrier chargé. Ils avaient certes raison. Mais le séminaire a eu lieu. Ce qui veut dire que quand on veut on peut. En tout cas je ne voulais pas du report de ce séminaire. J'ai une tâche que je dois honorer, c'est-à-dire un calendrier précis qui exige que je m'attaque tous les trois mois respectivement aux questions de mobilisation, d'implantation, de formation... Le dernier séminaire a d'ailleurs amélioré ce calendrier pour les deux prochaines années. La création d'une école du parti constitue une des décisions importantes.
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3
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62729
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https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/62729
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63017
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Titre
Diaby Koweït, président du CSI : "Quiconque veut mettre le désordre en Côte d'Ivoire, me trouvera sur son chemin"
Créateur
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/62207 Boua Bi Sémien
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/62153 Souleymane Fofana
Sujet
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/23532 Mosquée Salam du Plateau
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/23601 Conseil Supérieur Islamique
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/23630 Radio Al Bayane
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/46268 Diaby Moustapha
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/46274 Parti démocratique de Côte d'Ivoire
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/5 Laïcité
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/59 Intégrisme
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/62126 Congrès mondial islamique (1998)
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/33 Terrorisme
Editeur
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/57943 Le Jour
Contributeur
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore
Date
1998-11-17
Type
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67396 Article de presse
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iwac-article-0007908
Source
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/821 Centre de Recherche et d'Action pour la Paix
Langue
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français
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Résumé
Accusé d'être celui qui divise la communauté musulmane en Côte d’Ivoire, Diaby Koweït, président du Conseil supérieur islamique (CSI) et député de Samatiguila, réfuté cette assertion dans l'interview qu’il nous a accordée. Il parle, par ailleurs, de la mosquée du Plateau, de la radio islamique et de l’interférence de la politique et de la religion. Entretien.
Couverture spatiale
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/298 Côte d'Ivoire
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/63426 Samatiguila
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/63386 Plateau
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/410 Tchad
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/540 Niger
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/395 Sénégal
Contenu
Accusé d'être celui qui divise la communauté musulmane en Côte d’Ivoire, Diaby Koweït, président du Conseil supérieur islamique (CSI) et député de Samatiguila, réfuté cette assertion dans l'interview qu’il nous a accordée. Il parle, par ailleurs, de la mosquée du Plateau, de la radio islamique et de l’interférence de la politique et de la religion. Entretien.
La communauté musulmane est divisée. Quel est votre sentiment à ce sujet?
La religion n'est pas la politique. C’est un engagement spirituel qu’on prend vis-à-vis de Dieu. La multitude des associations islamiques ne signifie pas division.
On a l'impression que les leaders musulmans sont à couteaux tirés. Quels sont vos rapports avec les autres organisations islamiques? J'ai toujours aidé ceux qui contribuent à l'épanouissement de l’islam. Je veille tous les jours à l’intérieur supérieur de la communauté musulmane. Je ne fais aucun proche à un leader religieux.
Au cours du congrès mondial islamique qui a eu lieu dans notre pays, les Arabes ont promis de créer une université islamique, un hôpital... Après plus de cinq mois, aucune de ces promesses ne s’est concrétisée. Qu’en est-il exactement?
Une organisation qui doit déployer des fonds importants ne peut le faire en deux jours. Il faut un programme. Et, à notre niveau, il nous faut des terrains. Toutes les promesses qui ont été faites au congrès mondial islamique seront réalisées. Nous ne voulons pas agir à la hâte. Dans quelques semaines, nous ferons des réunions dans les pays arabes pour faire le point du congrès mondial islamique. Tout est indiqué pour que la Côte d'Ivoire abrite très prochainement une université et un hôpital islamiques.
A chacune de vos interventions, vous fustigez l’intrusion de la politique dans les mosquées. Pourquoi cette préoccupation?
La Côte d'Ivoire est un pays laïc. Il n’est pas indiqué de faire la politique dans les mosquées. Mais, un homme politique peut être religieux et un religieux peut être homme politique. La mosquée est à Dieu et non aux politiciens. La politique est temporaire, alors que la religion est temporelle.
Qui fait la politique dans les mosquées?
Je ne nomme pas quelqu’un. Nous sommes tous Ivoiriens et nous savons ce qui se passe dans les mosquées. Vous-mêmes, vous êtes musulman. Et vous savez qu'il y a des choses qui se passent dans les mosquées et qui ne sont pas normales.
Concrètement, qu’est-ce qui se passe dans les mosquées et qui vous amène à parler avec insistance de ce problème?
Il y a des cassettes de sermons politiques fait dans les mosquées, qui circulent dans les villes. Le code électoral est débattu dans les mosquées. Les hommes politiques y font des réunions. Ce sont des faits réels qu'on peut attester, par des cassettes. Il faut être déterminé pour interdire la politique dans les mosquées.
Les musulmans de Côte d’Ivoire sont les seuls à ne pas avoir de radio. Il semble que vous êtes à l'origine de ce blocage.
Je ne suis ni de près ni de loin, mêlé à ce blocage. Le Conseil supérieur islamique, CSI, qui a 20 ans aujourd'hui, est l’émancipation de toute la communauté musulmane. Il ne peut donc pas constituer un blocage pour le rayonnement de l’islam. Je souhaite que cette radio dont le but sera uniquement religieux soit ouverte.
Pourtant, vous refusez de signer l’agrément de concession.
Je n'ai pas refusé de signer ce papier. Mais, je demande qu’il y ait une table ronde autour de cette radio, afin d’éviter sa politisation. Pour moi, il faut surveiller les médias d’Etat.
Vous ne semblez pas faire confiance à la conscience critique des musulmans.
L’islam n’est pas mesquin et ne s’intéresse pas à la vie privée. Je prêche l'islam originelle qui se démarque du terrorisme, de l’intégrisme, des sectes. Le musulman peut s’opposer à une autorité qui refuse qu’il accomplisse ses devoirs religieux: à savoir les cinq prières de la journée, le jeune...
En pariant d’intégrisme, on a l’impression que vous diabolisez les autres groupes ethniques pour entrer dans les bonnes grâces du pouvoir...
Toute personne est libre de penser ce qu’elle veut Je ne fais rien pour rien. Je fais mon travail, qui est de dénoncer l’intégrisme. Je n’ai aucune crainte particulière, puisque je suis une autorité politique. Je ne mélange jamais religion et politique.
Comment peut-on distinguer Diaby Koweït, le religieux et Diaby Koweït le politicien?
Dans cinq ans, on peut m’élire ou ne pas m’élire dans ma circonscription. Or, je suis dans la religion éternellement. Personne ne peut m’y enlever.
Vous faites la politique du PDCI dans les mosquées...
La robe islamique ne peut être, ni PDCI ni d'aucun autre parti politique. Dieu a dit « Aimez-vous les uns et les autres ». La politique crée la division et c’est la raison pour laquelle elle est interdite dans les mosquées.
Les travaux de la mosquée du Plateau sont bloqués. D’aucuns y voient encore votre main.
Je ne suis pas chargé de la construction de la mosquée du Plateau. Cela est du ressort des grands travaux. Le président de la République a fait une mosquée d’Etat. Il en existe au Tchad, au Niger, au Sénégal. Il est indiqué que la communauté élira quelqu’un qui sera l'imam de cette mosquée.
Comment?
La mosquée du Plateau ne sera pas l'apanage d'une association quelconque. Cela est clair et net. La mosquée est pour toute la communauté musulmane de Côte d’Ivoire.
Il faut quelqu’un pour diriger...
Le président de la République a fait sa mosquée qu’il a donnée aux musulmans. Au moment venu, Dieu donnera un imam à cette mosquée. Je demande à la communauté musulmane de faire un même bloc. Depuis que je suis à la tête du CSI, nous n’avons jamais commis de dérapages. Nous voulons respecter l'islam originel et être au juste milieu. Quiconque veut mettre le désordre en Côte d'Ivoire, nous trouvera sur son chemin.
PROPOS RECUEILLE PAR
BOUA BI SÉMIEN
ET SOULEYMANE FOFANA
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1
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62730
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Titre
Les intégristes ne sont pas ceux que l'on croit
Créateur
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/1754 Drissa Koné
Sujet
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/59 Intégrisme
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/653 Conseil National Islamique
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/945 Aboubacar Fofana
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/662 Conseil Supérieur des Imams, des Mosquées et des Affaires islamiques
Editeur
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/57943 Le Jour
Contributeur
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore
Date
1998-01-02
Type
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67396 Article de presse
Identifiant
iwac-article-0007909
Source
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/821 Centre de Recherche et d'Action pour la Paix
Langue
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français
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https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/63379 Port-Bouët
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/63380 Yopougon-Niangon
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/63402 Cocody
Contenu
Les intégristes ne sont pas ceux que l'on croit
Dans sa parution du 31-12-97, et sous le titre *Le ridicule de la RTI*, votre journal a publié la réaction indignée, à juste titre, d'un lecteur, M. Fofana Ladji, devant les menées séditieuses de la RTI, visant la paisible communauté musulmane, toute attentive à l'avènement imminent du mois béni de Ramadan.
En faisant écho à ce cri du cœur, votre journal s'est attiré la bienveillance et la bénédiction de nombre de coreligionnaires, qui auraient tout aussi bien pu réagir à la manière de M. Fofana ; car, je puis vous l'assurer, son indignation est largement partagée par des millions de musulmans, et ce, constamment, depuis plusieurs années maintenant, qu'ils en sont réduits, impuissants, furieux et frustrés, à regarder la télévision du peuple revêtir des habits partisans pour s'immiscer dans les affaires intérieures d'une communauté religieuse n'aspirant qu'à vivre dans la paix et la concorde.
En effet, vous remarquerez qu'à chaque événement important du calendrier islamique, la RTI a coutume, au lieu que d'être présent là où elle est espérée par les fidèles (à la grande Nuit du « Kadr » du palais des Sports par exemple), de se livrer, plutôt, à un curieux exercice, aussi pénible que consternant, consistant à servir de ridicules séquences filmées toutes orientées vers un seul dessein : faire la promotion d'un individu, qui ne représente que lui-même. Et encore !
Il s'agit là ni plus ni moins que d'une vaine entreprise (dont l'aspect « effets d'annonces » médiatiques n'est que la partie visible de l'iceberg), visant au moins trois (3) objectifs principaux : Premièrement, il s'agit tout bêtement, de conférer un semblant de consistance à un quidam, trahissant par là-même la triste réalité, aux antipodes de ce qui veut être suggéré : Il n'en a justement aucune, du moins dans le domaine même où ses prétentions sont, précisément, démesurées.
Du coup, ce qui se veut un « coup de pouce » de la RTI, retombe comme un « flop » retentissant, dans le brouhaha des sarcasmes et autres ricanements entendus du bon peuple : La magie de l'image, (faire la télé, n'est-ce pas aussi vendre du rêve ?), hélas, pour une fois, n'aura pas opéré. Quelle audace ! Deuxièmement, il s'agit d'habituer l'œil (et le subconscient) du téléspectateur moyen à voir le même individu en « certaine-bonne-compagnie », pour faire jouer le : « qui s'assemble, se ressemble ». Là aussi grande affliction, même chez le non-musulman, peu averti des choses d'Allah : car enfin, comment peut-on, une seule nano-seconde (1 milliardième de seconde), si ce n'est par un mépris aveuglant de l'intelligence des hommes, espérer faire tenir en leur conscience, sur la même balance, l'individu en question, et des personnages illustres, respectables représentants de la communauté, que la caméra montre dans l'instant d'après ?
Pour ne citer qu'eux, j'en passe, et, sans doute, des meilleurs : en premier lieu, l'Imam Affou Sanogo, Imam de la grande mosquée d'Adjamé, « Grand Cheick » de la communauté musulmane de Côte d'Ivoire ; l'Imam Tidiane Ba, imam de la mosquée de la Riviera Golf, « Grand Mufti » de l'Islam, en Côte d'Ivoire ; l'Imam Anzoumana Konaté, Imam de la grande mosquée « Al Fatih » de l'Avenue 8, à Treichville ; l'Imam Koné Idriss « Koudouss », Imam de la mosquée « Bilal » de Port-Bouët 2, Président du CNI ; l'Imam Abba Cissé, Imam de la mosquée « Al Hoda », Ave 21, à Treichville ; l'Imam Aboubacar Fofana, Imam de la mosquée d'Aghien, porte-parole du « Conseil supérieur des Imams » ; enfin, l'Imam Ali Ouattara, Imam de la grande mosquée de Yopougon-Niangon… Peut-on simplement, par le sortilège supposé de l'image, (même, et en réalité, savamment « montée), « hisser » un tel individu, à la hauteur de ces respectables hommes de foi, grands imams de leur état, aimés et universellement appréciés pour leur piété et leurs connaissances, ici et ailleurs ? Quelle outrecuidance ! Enfin, et ce n'est pas là, le moindre des objectifs de cette folle aventure, il s'agit d'inculquer aux musulmans, comme par effet de suggestion imposée ; et au-delà de donner à penser aux non-musulmans, que la communauté est totalement divisée, écartelée entre plusieurs lieux d'influence et d'obédience ; dotée d'une multitude d'autorités et de forces « qui, après tout, sont pareilles au même », etc… sornettes, balivernes, comme dirait l'autre : ce faux procès, véritable « arlésienne » à la prétendue « inorganisation » ou inaptitude à l'ordre, des musulmans, est un disque archi connu ; et démodé et donc inopérant : rien n'est plus faux, aujourd'hui.
Et cette plaisanterie dure, dure dure, sans qu'une seule des nombreuses instances qui « veillent » sur la communauté musulmane, comme du lait sur le feu, n'en ressente aucunement, le moindre besoin d'y mettre bon ordre. Au contraire, on en retire la vague et pesante impression que cela en arrange plus d'un. Quelle inconscience ! Cela est un jeu dangereux. Toute personne, si elle prétend être de bonne foi et véritablement préoccupée de la paix et de la concorde au sein d'une nation multi-ethnique et multi-confessionnelle comme la Côte d'Ivoire, ferait mieux d'en revenir à plus de sagesse et de responsabilité :
S'il s'agit de la communauté musulmane, chacun sait où se trouve sa vraie représentation et ses authentiques leaders. Ils ne seront en aucune manière et nécessairement, ceux que la RTI montrera comme tels ; cela est un rêve fou.
Les intégristes et autres apprentis-sorciers qui menacent la paix et la cohésion nationales ne sont pas ceux que l'on croit ou que l'on désigne comme tels, dans certains discours allusifs et solennels.
Ils seraient peut-être à rechercher parmi ceux qui, tout en se réclamant d'un état républicain, démocratique et laïc, s'en vont dans l'instant qui suit pratiquer tout le contraire dans leurs actes quotidiens ; manifestes ou occultes.
On les regarde.
DRISSA KONÉ
Président de la Coordination du CNI de Cocody
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1
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62731
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https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/62731
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Titre
El hadj Boikay Fofana, imam d'Aghien : "Ce sont les politiciens qui divisent les religieux"
Créateur
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/62154 Marie-Laure Digbeu
Sujet
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/23636 Amicale des Anciens de l'AEEMCI
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/59 Intégrisme
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/945 Aboubacar Fofana
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/21 Fondamentalisme islamique
Editeur
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/57943 Le Jour
Contributeur
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore
Date
1997-04-07
Type
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67396 Article de presse
Identifiant
iwac-article-0007910
Source
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/821 Centre de Recherche et d'Action pour la Paix
Langue
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français
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Couverture spatiale
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/298 Côte d'Ivoire
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/63386 Plateau
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/63402 Cocody
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/14637 Rwanda
Contenu
BOIKARY FOFANA, IMAM D'AGHIEN
"Ce sont les politiciens
qui divisent les religieux"
À l'initiative des anciens membres de l'association des élèves et étudiants du Rail au Plateau. Un prêtre et un imam avaient en charge de dire si la religion est facteur d'unité ou de division.
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El hadj Boikary Fofana, imam d'Aghien
«Ce sont les politiciens qui divisent les religieux»
À l'initiative des anciens membres de l'association des élèves et étudiants musulmans de Côte d'Ivoire, un déjeuner débat a eu lieu hier au cercle du Rail au Plateau. Un prêtre et un imam avaient en charge de dire si la religion est facteur d'unité ou de division.
Intérêt et manipulation politique, ambition personnelle, intolérance et fondamentalisme religieux… Voilà, entre autres les maux qui, selon des chefs religieux, se dressent comme un mur de Berlin sur le chemin du dialogue interreligieux en Côte d'Ivoire. Hier, au cours d'un débat portant sur le thème «La religion : facteur d'unité ou de division», El hadj Boikary Fofana, imam de la mosquée d'Aghien et l'abbé Norbert Abékan, curé de la paroisse St-Jean de Cocody se sont accordés sur ce point : la religion en elle-même, telle que révélée par Dieu, est facteur d'unité, de paix, d'amour et de respect pour l'autre, etc. Se référant à des textes coraniques et bibliques, les deux chefs religieux ont indiqué que la religion est une force qui, quand elle est utilisée à bon escient, est un ciment d'unité qui n'exclut ni le dialogue ni les discussions entre les hommes. Utilisée à mauvais escient, celle-ci conduit plutôt à des dérapages et exactions meurtrières comme celles du Rwanda. «La référence à la Bible par tous les chrétiens donne au christianisme son unité», dira l'abbé Abékan.
Si tant il est que l'unité et le dialogue interreligieux sont ainsi théoriquement acquis, d'où vient-il alors que dans la pratique il y ait des divisions inter et même intrareligieuses ? «Ces divisions internes, pour ce qui est du christianisme, sont moins le fait de la religion que d'une rivalité d'intérêt politique et d'ambition personnelle d'hégémonie», estime pour sa part le curé de St-Jean de Cocody. Pour l'imam d'Aghien, il ne fait aucun doute que les calculs et manipulations politiciennes sont les freins au dialogue des religions en Côte d'Ivoire. «Ce sont les politiciens qui opposent les communautés, qui établissent des injustices sociales, favorisent une communauté au détriment d'une autre », a-t-il expliqué. El hadj Fofana en veut pour preuve les nombreuses «frustrations faites à la communauté musulmane de ce pays» : descente militaire dans une mosquée, suppression d'un décret faisant des lundis suivant un jour de fête musulmane des jours fériés, etc.
En somme, les responsables religieux ont admis l'importance d'une justice sociale, de la tolérance, du respect des croyances de l'autre comme facteurs déterminants de paix et de dialogue. Ils ont également estimé qu'il faut tracer les grandes lignes et jeter les bases de ce dialogue interreligieux. Même s'ils n'ont pas dit comment cela devrait se faire. Finalement l'unité-même des religions n'est-elle pas que pure théorie, plus facile à dire qu'à faire ? Comme le dira M. Honorat de Yedagne, journaliste invité à participer à ce débat, la religion ne s'accorde-t-elle pas dans la division avec sa prétention à l'unicité ? Quelle valeur à un discours globalisant et même totalisant dans un contexte où se fondant entre autres sur sa spécificité, une religion se veut plus «révélée» que l'autre ? Dommage que le débat n'ait pu aborder ces aspects, la discussion ayant beaucoup plu.
Notons que MM. Laurent Gbagbo, président du Front populaire ivoirien et Bamba Moriféré secrétaire général du Parti pour le progrès social ont pris part à ce déjeuner débat.
MARIE-LAURE DIGBEU
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2
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62733
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https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/62733
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bibo:Article
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Titre
Pèlerinage 1995 : Diaby Koweït promet la lune
Créateur
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/62222 Sylvain H. Boza
Sujet
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/23601 Conseil Supérieur Islamique
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/29 Hadj
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/46268 Diaby Moustapha
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/59 Intégrisme
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/653 Conseil National Islamique
Editeur
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/57943 Le Jour
Contributeur
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore
Date
1995-03-02
Type
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67396 Article de presse
Identifiant
iwac-article-0007912
Source
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/821 Centre de Recherche et d'Action pour la Paix
Langue
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français
Droits
In Copyright - Educational Use Permitted
Résumé
Mardi dernier M. Diaby Moustapha a tenu une conférence de presse à son bureau des Deux-Plateaux. A l’ordre du jour, le pèlerinage 1995 version Conseil supérieur islamique (CSI). Quelles sont donc les nouvelles dispositions pour le Hadj 95 ?
Couverture spatiale
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/63378 Cocody-Deux Plateaux
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/489 La Mecque
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/298 Côte d'Ivoire
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/351 Koweït
Contenu
Mardi dernier M. Diaby Moustapha a tenu une conférence de presse à son bureau des Deux-Plateaux. A l’ordre du jour, le pèlerinage 1995 version Conseil supérieur islamique (CSI). Quelles sont donc les nouvelles dispositions pour le Hadj 95 ?
Pour cette énième conférence de presse du président du Conseil supérieur islamique, M. Diaby Moustapha alias Diaby Koweït a choisi de parler des dispositions pratiques du pèlerinage 95.
De son exposé de plus d’une heure l’on notera que le CSI a retenu pour le pèlerinage deux compagnies aériennes de transport que sont : Air Afrique et Égypte Air. La liste de pièces exigées sera la même, à savoir le laisser-passer tenant lieu de passeport, le carnet de vaccination et trois chèques pour les frais d’hébergement, de transport et le troisième pour l’argent de poche. Selon M. Diaby, les départs pour la Mecque auront lieu pour le premier convoi les 17, 18, 19 avril, tandis que les retours sont prévus pour les 17, 18 et 19 mai. Pour le second les départs auront lieu les 13 et 20 avril et les retours les 17 et 24 mai.
Concernant l’hébergement, le président du CSI promet un bel immeuble juste à côté de la grande mosquée de la Mecque où se trouve la Ka'aba, facilitant ainsi le déplacement aux pèlerins. Les frais médicaux seront toujours à la charge du CSI comme l’an dernier. L’innovation selon M. Diaby Moustapha, réside dans la perspective de formation à l’initiative des encadreurs qui comme il en est convaincu, demeure la clé du succès d’un pèlerinage. Ces quelques informations qui à dire vrai ne nécessitaient pas une conférence de presse, ont permis à M. Diaby Moustapha de s’étendre longuement sur son dernier voyage dans les pays du Golf. Plusieurs contacts auraient de ce fait été pris dans le cadre de la préparation du pèlerinage 95. Avec les différents ministres des affaires islamiques rencontrés çà et là, le président du CSI dit avoir mené des discussions en vue d’obtenir une aide à la communauté musulmane qui manque de lieux de culte digne de ce nom, de véritables écoles confessionnelles islamiques. Il a également annoncé la création future du Conseil islamique mondial dont il est membre fondateur, et qui va regrouper tous les Conseils supérieurs islamiques de tous les pays. Sans oublier le “petit” don de 5000 dollars qu’il aurait fait aux Koweïtiens.
L’un des moments forts de cette conférence de presse a été le discours sur l’intégrisme. Le président du CSI n’a cessé tout au long de cette rencontre de répéter que “le CSI s’opposera à toute forme d’intégrisme. Grand ou petit soit-il”. Les Ivoiriens ont-ils donc raison de s’inquiéter d’un quelconque vent d’intégrisme? “S’ils se défendent de ne pas être des intégristes nous, nous empêcherons que l’intégrisme s’installe en Côte d’Ivoire et cela par tous les moyens”. Cette phrase de Diaby Koweït pourrait relancer le débat entre le CSI et le CNI. Ce dernier étant visé par le président du CSI qui a fustigé le comportement de certains chefs religieux qui selon lui, se cachent derrière leur manteau pour faire de la politique. Pendant plus d’une heure, Diaby a parlé, il a promis. A l’entendre, tout baignera dans l’huile le moment venu. Mais, seuls les pèlerins jugeront.
Sylvain H. BOZA.
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1
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5
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62736
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https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/62736
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Nuit du Destin : "Nous ne sommes pas des intégristes" déclare l'imam Aboubakar Samassi
Créateur
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/62168 Sylvain-Hassan Boza
Sujet
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/1057 Idriss Koudouss Koné
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/23658 Aboubacar Samassi
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/23689 Ligue Islamique des Prédicateurs de Côte d'Ivoire
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https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/43063 Balla Keita
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/44307 Ibrahim Binaté
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/59 Intégrisme
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/653 Conseil National Islamique
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/662 Conseil Supérieur des Imams, des Mosquées et des Affaires islamiques
Editeur
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/57943 Le Jour
Contributeur
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore
Date
1995-02-28
Type
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67396 Article de presse
Identifiant
iwac-article-0007915
Source
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/821 Centre de Recherche et d'Action pour la Paix
Langue
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français
Droits
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Résumé
Toute la nuit du dimanche dernier, les musulmans de notre pays ont célébré la nuit du destin, la 27e nuit du mois sacré de Ramadan. A Abidjan, le Palais des sports a abrité la veillée de prière organisée par le Conseil Islamique (CNI), sous le parrainage du Conseil supérieur des Imams (COSIM). Thème retenu “Islam : réalités et préjugés en Côte d’Ivoire".
Couverture spatiale
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/269 Abidjan
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/63383 Aghien
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/62240 Palais des Sports de Treichville
Contenu
Toute la nuit du dimanche dernier, les musulmans de notre pays ont célébré la nuit du destin, la 27e nuit du mois sacré de Ramadan. A Abidjan, le Palais des sports a abrité la veillée de prière organisée par le Conseil Islamique (CNI), sous le parrainage du Conseil supérieur des Imams (COSIM). Thème retenu “Islam : réalités et préjugés en Côte d’Ivoire".
Toute la nuit du dimanche dernier, les musulmans de notre pays ont célébré la nuit du destin, la 27e nuit du mois sacré de Ramadan.
A Abidjan, le Palais des sports a abrité la veillée de prières organisée par le Conseil national islamique (CNI), sous le parrainage du Conseil supérieur des Imams (COSIM). Thème retenu : “Islam : réalités et préjugés en Côte d’Ivoire”.
Dès 20 heures déjà, les gradins du Palais des Sports ont été pris d’assaut par les fidèles musulmans venus de tous les quartiers d’Abidjan, vêtus de blanc, chapelet et nattes de prières à la main. Plusieurs personnalités et membres du gouvernement étaient présents. Une absence remarquée cependant à cette soirée du côté des officiels, le ministre Balla Kéïta. Au fur et à mesure que les invités prenaient place, une psalmodie du Coran, assurée par le Cheikh Sanogo alahedine envahissait la cuvette du Palais des Sports. A 23 heures M. Binaté Ibrahim président de la Ligue ivoirienne des prédicateurs de Côte d’Ivoire (LIPCI) et vice-président du CNI, a prononcé une allocution au nom du président El Hadj Koudouss, absent du pays. Une allocution dont l’essentiel a tourné autour de la paix et de l’unité dans le pays, résultant d’un respect mutuel entre communautés religieuses. Et également d’une plus grande justice de la part des autorités publiques vis-à-vis des différentes communautés religieuses du pays. Après lui, l'Imam Aboubacar Samassi de la mosquée de Cocody-Aghien est intervenu sur le thème : “Islam : Réalités et préjugés en Côte d’Ivoire”. Pour l’Imam, islam et communauté musulmane sont deux notions distinctes. L’islam exprime la soumission à un Dieu unique et du même coup à un ensemble de préceptes. Tandis que la communauté musulmane est un groupement humain, qui se déclare soumis à l’islam et dont le comportement est relatif puisque sujet à influence. Il est déplacé selon l’intervenant, de jeter le discrédit sur l’ensemble d’une communauté religieuse suite au comportement d’un seul individu appartenant à cette religion.
Le cas de Hitler a été pris en exemple. Celui-ci, reconnu unanimement comme auteur d’un crime contre l’humanité, appartenait, à une religion. Et si l’on devait condamner l’ensemble de cette communauté religieuse à laquelle il appartenait ç’aurait été faire preuve d’une malhonnêteté intellectuelle.
L’Imam de Cocody-Aghien a également déploré la confusion volontairement entretenue selon laquelle l'islam serait la religion des étrangers. Là-dessus, il recommandera aux uns et aux autres d’éviter cet “amalgame dangereux”. Car selon lui, la communauté musulmane de Côte d’Ivoire participe depuis toujours au développement de cette nation, parce que présente longtemps avant les autres religions.
Il fera d’ailleurs remarquer que l’esprit de tolérance des musulmans les a amenés à donner un toit à bon nombre de nos cadres non-musulmans à un moment donné de leur parcours scolaire.
Pour l’Imam, l’islam fait partie intégrante du patrimoine culturel national ivoirien. Car la Côte d’Ivoire a été fondée sur un fond multiséculaire et multi-ethnique. L’Imam Aboubacar Samassi a distingué trois périodes dans la vie de la communauté musulmane de notre pays. La période précoloniale, pendant laquelle les rapports s’inscrivaient dans une logique d’adversité culturelle horizontale. Car chaque culture voulait dominer les autres. Et puis vient la période coloniale au cours de laquelle on remarque une autre logique d’adversité culturelle, mais celle-là verticale. Avec une colonisation nouvelle, une culture nouvelle, soutenue par une religion nouvelle qui veut s’imposer à l’islam. D’où la diabolisation. Puisque désormais perçu comme l’ennemi à abattre.
Enfin vient la période postcoloniale, qui aurait dû en principe être la période d’une logique culturelle de partenariat. Comme Je dira l’Imam, cette logique devait amener plus de justice, et d’équité entre les différentes communautés religieuses. Mais malheureusement, ce n’est pas encore le cas. Pire, les musulmans de Côte d’Ivoire sont considérés à tort comme des intégristes.
Pour conclure, l’Imam proposera ce qu’il appelle “une nouvelle méthode de pensée et de réflexion”. Elle consiste Selon lui, en une rupture contextuelle en Côte d’Ivoire afin de juger les musulmans ivoiriens qui ne sont pas des Algériens, des Égyptiens ou encore, moins des Iraniens. D’où l’appel de l’Imam Samassi pour un “nouvel esprit de partenariat culturel”.
A la suite de l’Imam Aboubacar Samassi, le message de la nuit du destin a été aussi tôt diffusé en langues vernaculaires : Dida, Moré, Agni, Yoruba, Wobé et Dioula. Quatre sous-thèmes seront également traités : l’islamisation de la Côte d’Ivoire, l’islam et traditions, l’islam et intégrisme et le rôle de la femme en Islam. Les fidèles se sont transportés par la suite sur la pelouse du Palais des sports qui, pour la circonstance, a servi de lieu de prières.
Ceci pour une communion et une adoration profonde tout au long d’une nuit qu’ils ont décidé de dédier à Allah.
Sylvain-Hassan Boza.
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2
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63534
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https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/63534
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Newspaper article
Classe de ressource
bibo:Article
Id de collection
57943
Titre
Les musulmans étalent leurs dissensions devant Gbagbo
Créateur
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/63512 Jean Roche Kouamé
Sujet
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/1023 Djiguiba Cissé
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/23476 Al Coran
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/23601 Conseil Supérieur Islamique
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/29 Hadj
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/46194 Laurent Gbagbo
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/46214 Rassemblement des républicains de Côte d'Ivoire
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/46292 Charnier de Yopougon
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/653 Conseil National Islamique
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/662 Conseil Supérieur des Imams, des Mosquées et des Affaires islamiques
Editeur
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/57943 Le Jour
Contributeur
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore
Date
2001-06-12
Type
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67396 Article de presse
Identifiant
iwac-article-0007926
Langue
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français
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Résumé
Neuf associations musulmanes (CNI, Cosim, CSI, Al Coran, Unaci, CID... pour ne citer que celles-là) ont répondu hier lundi à l'invitation du président Laurent Gbagbo, dans le cadre des rencontres préparatoires du forum national sur la réconciliation, prévu le 9 juillet prochain. Comme pour dire à ses invités que les débats restent ouverts, le président Gbagbo entame : «C'est maintenant qu'on doit parler. Celui qui a quelque chose à dire qu'il le dise et les autres vont répondre aussi».
Couverture spatiale
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/63386 Plateau
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/46294 Yopougon
Contenu
Neuf associations musulmanes (CNI, Cosim, CSI, Al Coran, Unaci, CID... pour ne citer que celles-là) ont répondu hier lundi à l'invitation du président Laurent Gbagbo, dans le cadre des rencontres préparatoires du forum national sur la réconciliation, prévu le 9 juillet prochain. Comme pour dire à ses invités que les débats restent ouverts, le président Gbagbo entame : «C'est maintenant qu'on doit parler. Celui qui a quelque chose à dire qu'il le dise et les autres vont répondre aussi». Le ton ainsi donné, la communauté musulmane ne se fait pas prier pour étaler en face du chef de l'Etat et de ses collaborateurs ses dissensions. «Il n'y a pas de problème entre les musulmans et l'Etat. C'est plutôt entre les musulmans», charge le représentant de l'Unaci, El Hadj Zigo Abass Koné qui ajoute : «On ne peut pas dire qu'on va lire le Coran et maudire les non musulmans». Pour le représentant de l'Unameci, El Hadj Tahidou Ibrahim Bodo, un musulman dans une mosquée ne doit pas brandir un couteau pour dire : «Allons nous battre». Les représentants du CSI et du CID ont, pour leur part, saisi l'occasion pour remercier le président Gbagbo et son gouvernement pour leur soutien à l'organisation du pèlerinage 2001. «Nous exprimons notre gratitude à notre ministre de tutelle. Qu'Allah nous éloigne des tentatives de déstabilisation. Nous restons fidèles à vous car vous avez des principes qui ne sont pas contradictoires avec ceux de l'islam», a déclaré le porte-parole du CSI, Issa Legré Azialand. Idriss Koudouss, le porte-parole du Cosim entonne une note discordante en interpellant le président Laurent Gbagbo. «La deuxième République s'est installée dans le sang des martyrs musulmans», accuse-t-il. Le chef de l'Etat, dans son adresse, réfute l'accusation. «C'est faux, je ne suis pas d'accord (...) Il n'y a pas de chasse aux musulmans. Ce n'est pas vrai. Maintenant, si on vient me dire que les militants du RDR sont les musulmans, c'est grave». Pendant plus de trois heures, le président Gbagbo et la communauté musulmane échangent autour des exactions dont les principales victimes sont les musulmans, de la laïcité, des événements d'octobre avec le charnier de Yopougon, des problèmes de carte nationale d'identité, etc. Autant de sujets sur lesquels le chef de l'Etat a tenu à rassurer ses hôtes : «Quel intérêt ai-je à tuer les musulmans ?», s'est demandé Laurent Gbagbo. A sa sortie d'audience, l'imam du Plateau, El Hadj Djiguiba Cissé, porte-parole de la communauté musulmane, a situé à la presse, l'objectif majeur de la rencontre : faire en sorte que la Côte d'Ivoire sorte de la crise. Et pour ce faire, une réconciliation à deux niveaux s'impose. Une réconciliation de la Côte d'Ivoire avec elle-même et une autre entre les Ivoiriens. «Nous avons été bien écoutés. Le président doit tenir compte de nos préoccupations. J'ai bon espoir que le processus ira de l'avant», a conclu l'imam Cissé. Après les musulmans, le président Laurent Gbagbo rencontre ce matin la communauté chrétienne autour de la même question : la réconciliation nationale.
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63535
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https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/63535
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Newspaper article
Classe de ressource
bibo:Article
Id de collection
57943
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Titre
Audiovisuel : les musulmans ont enfin leur radio
Sujet
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/23606 Alassane Ouattara
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/23630 Radio Al Bayane
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/588 Association des Élèves et Étudiants Musulmans de Côte d'Ivoire
Editeur
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/57943 Le Jour
Contributeur
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore
Date
1999-04-22
Type
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67396 Article de presse
Identifiant
iwac-article-0007927
Source
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/821 Centre de Recherche et d'Action pour la Paix
Langue
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français
Droits
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Résumé
Radio El Bayan (La voix de l’Islam). Ainsi sera dénommée la première radio musulmane, dont la fréquence vient d’être accordée a cette communauté par le conseil des ministres tenu hier. Cet accord intervient après que l’Association des élèves et étudiants musulmans (AEEMCI), eut indiqué au cours d’un point de presse tenu jeudi dernier, qu’elle descendrait dans la rue le mois prochain, pour protester contre ce qu’elle considère comme une injustice. A savoir, que la communauté musulmane se soit vue jusque-là refuser une fréquence radio, alors que la communauté catholique en a plusieurs.
Contenu
Radio El Bayan (La voix de l’Islam). Ainsi sera dénommée la première radio musulmane, dont la fréquence vient d’être accordée a cette communauté par le conseil des ministres tenu hier. Cet accord intervient après que l’Association des élèves et étudiants musulmans (AEEMCI), eut indiqué au cours d’un point de presse tenu jeudi dernier, qu’elle descendrait dans la rue le mois prochain, pour protester contre ce qu’elle considère comme une injustice. A savoir, que la communauté musulmane se soit vue jusque-là refuser une fréquence radio, alors que la communauté catholique en a plusieurs.
L’AEEMCI est même allée plus loin, pour se demander si ce refus du gouvernement d’accorder une radio aux musulmans n’était pas lié au prochain retour en Côte d’Ivoire d’Alassane Dramane Ouattara, directeur général adjoint du FMI et virtuel candidat à la prochaine élection présidentielle. «L’injustice» vient donc d’être... réparée.
Nous y reviendrons.
MLD
Nombre de pages
2
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63536
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https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/63536
Modèle de ressource
Newspaper article
Classe de ressource
bibo:Article
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57943
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Titre
Excision : les chefs religieux dans la bagarre
Créateur
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/63456 Sylvie Clerfeuille
Sujet
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/1023 Djiguiba Cissé
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/7 Excision
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/59 Intégrisme
Editeur
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/57943 Le Jour
Contributeur
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore
Date
1998-04-17
Type
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67396 Article de presse
Identifiant
iwac-article-0007928
Source
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/821 Centre de Recherche et d'Action pour la Paix
Langue
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français
Droits
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Résumé
(MFI) alors qu'un nombre croissant de religieux s'impliquent à titre personnel dans la dénonciation de l'excision, la polémique qui se développe au sein des sociétés africaines révèle des divergences profondes entre représentants des cultures animistes, chrétiens et musulmans.
Couverture spatiale
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/308 Égypte
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/319 Ghana
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/60484 Dakar
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/60557 Kenya
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/62020 Bamako
Contenu
(MFI) alors qu'un nombre croissant de religieux s'impliquent à titre personnel dans la dénonciation de l'excision, la polémique qui se développe au sein des sociétés africaines révèle des divergences profondes entre représentants des cultures animistes, chrétiens et musulmans.
«Ma fille n’a pas été excisée» : la récente déclaration de Cheikh Mohamed Sayyed Tantaoui, l’imam d’Al-Azhar, a contribué à faire pencher la balance dans son pays. La Cour suprême d’Egypte vient de déclarer l’excision hors-la-loi. Le dignitaire a voulu faire un sort à l'alibi religieux de celte pratique : «Les oulemas de l’islam, a-t-il poursuivi, sont unanimes à estimer que l’excision est une coutume qui n’a rien à voir avec la religion». C’est dire la nécessité d’un travail de sensibilisation effectué auprès des chefs coutumiers et religieux qui peuvent à leur tour, par leurs prises de position, contribuer à faire réfléchir sur la justification culturelle et religieuse de cette coutume.
L’exemple burkinabé est éclairant. Présent à la réunion de Dakar, sur les pratiques traditionnelles, Abdoulaye Georges Tassembedo, représentant des chefferies traditionnelles du pays, a déclaré : «L’excision est considérée comme une pratique culturelle et religieuse, avec des valeurs fortement enracinées, mais elle ne constitue pas un pilier de la tradition dans notre pays. C’est un devoir national de lutter contre cette mutilation». Cette prise de position claire est l’aboutissement d’un travail de plus de trente ans qui s’est concrétisé par son interdiction en 1987.
Huit ans plus tard, à la suite d’un séminaire réunissant les chefs religieux et traditionnels, une structure permanente était créée, le Bureau national des chefs coutumiers du Burkina pour la lutte contre l’excision. En 1997, ce bureau s’est fixé comme objectif, d’effectuer un travail de proximité en créant des comités de canton.
«Plus que culturelle, l’excision est un phénomène religieux», estime pour sa part Kadidia Aoudou Sidibé, présidente de l’Association malienne Suivi et Orientation des pratiques traditionnelles (Assompt). Quand on veut informer, éduquer, il faut des années et une approche différente. Pour toucher les chefs religieux comme les responsables traditionnels, il faut un certain temps afin qu’ils se débarrassent de leurs préjugés». En janvier 1997, suite à des actions communautaires, on dénombrait 20 exciseuses dans la région de Kayes et 25 à Bamako qui avaient déposé les couteaux.
Ce travail de sensibilisation auprès des chefs religieux s’est accéléré depuis la fin des années 80 dans plusieurs pays africains. Au Ghana, 250 musulmans haoussas acceptaient en 1994 de participer à un atelier organisé à Sukura, tandis que deux ans plus tard, une association chrétienne (Association of church developpment projects) lançait un programme intitulé : «Oeuvrons ensemble pour un changement. Stoppons les mutilations d’organes génitaux de la femme». Aujourd’hui, un peu partout en Afrique, dans des mosquées comme dans des églises, des religieux prennent la parole pour dénoncer l’excision. Ainsi, dans l'action spectaculaire de Malicounda, un village sénégalais à dominante bambara où la mutilation vient d’être abandonnée, la prise de position d’Amadou Touré, l’imam du village, qui a avoué n’avoir pas fait exciser ses filles, a été déterminante. «Les mythes et les tabous existaient bien avant le Prophète. Ce n’est pas l’islam qui les a imposés, ce sont les hommes pour contrôler leurs épouses», a expliqué Malamine Diagan, un autre religieux. En Egypte, l’excision demeure un enjeu entre le pouvoir politique et religieux, même si elle vient d’être interdite. Tandis que les représentants de l'église copte participent à des travaux du planning familial lancés par le gouvernement, les représentants de l’islam sunnite affichent des positions très divergentes dénonçants ou, pour les plus «intégristes», soutenant tour à tour une pratique qui touche 97 % des femmes.
Dans le monde chrétien, la seule position officielle jamais prise en matière d’excision a été celle des églises protestantes, du Kenya qui ont dénoncé la pratique dès 1929, à la suite de la conférence de Tumutuvu. L’église catholique, elle, est tiraillée sur la question depuis près d’un siècle. En 1956, les Sœurs blanche condamnaient cette mutilation, tandis que les missionnaires restaient prudents ou glorifiaient sa valeur initiatique. En 1994, l’Alliance internationale Jeanne d’Arc, association féminine catholique, la seule accréditée auprès des Nations unies et de l’Unesco, interpellait les évêques africains à l’occasion de leur synode, puis le pape Jean-Paul II. Par sa prudence, celui-ci confirmera un siècle d’ambiguïtés : «L’église déplore et condamne, dans la mesure où elles persistent, toutes les coutumes et pratiques qui privent les femmes de leurs droits et du respect qui leur est dû, déclarait-il à la suite du synode, s’attirant les foudres d’une base catholique prête à prendre des positions plus radicales.
Polémique, passionnel, le débat sur l'excision divise les religieux comme les chefs traditionnels parce qu'il est au cœur d'un changement radical du statut de la femme.
SYLVIE CLERFEUILLE
Nombre de pages
1
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63537
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https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/63537
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Titre
Islam : les femmes renforcent leur position
Créateur
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/63508 Bernardette Bah
Sujet
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/196 Journées de la femme musulmane
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/23679 Maconi Cissé
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/36 Femme en islam
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/588 Association des Élèves et Étudiants Musulmans de Côte d'Ivoire
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/653 Conseil National Islamique
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/662 Conseil Supérieur des Imams, des Mosquées et des Affaires islamiques
Editeur
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/57943 Le Jour
Contributeur
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore
Date
1997-04-01
Type
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67396 Article de presse
Identifiant
iwac-article-0007929
Source
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/821 Centre de Recherche et d'Action pour la Paix
Langue
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français
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Résumé
Les jeunes musulmans honorent les femmes de leur religion à travers le séminaire qu'ils organisent du 30 mars au 3 avril prochains à Bingerville sur le thème : «Le rôle de la femme dans la transmission des valeurs de l'islam». La rencontre qui se tient dans le cadre de la dixième édition de la journée de la femme musulmane rassemble les participantes de Côte d'Ivoire et des pays voisins (Burkina Faso et Mali). La cérémonie d'ouverture qui s'est déroulée dimanche dernier au foyer du lycée Mamie Faitai en présence des responsables religieux du Cosim et du CNI a été aussi une occasion de prière.
Couverture spatiale
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/23632 Bingerville
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/546 Burkina Faso
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/357 Mali
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Les jeunes musulmans honorent les femmes de leur religion à travers le séminaire qu'ils organisent du 30 mars au 3 avril prochains à Bingerville sur le thème : «Le rôle de la femme dans la transmission des valeurs de l'islam». La rencontre qui se tient dans le cadre de la dixième édition de la journée de la femme musulmane rassemble les participantes de Côte d'Ivoire et des pays voisins (Burkina Faso et Mali). La cérémonie d'ouverture qui s'est déroulée dimanche dernier au foyer du lycée Mamie Faitai en présence des responsables religieux du Cosim et du CNI a été aussi une occasion de prière. Pour le comité d'organisation, il s'agit «d'un voyage d'exploration et d'une entreprise visant à redécouvrir et à mettre en relief le grand patrimoine intellectuel et moral de la femme musulmane». Cette intervention a été suivie de celle de la vice-présidente de l'Association des élèves et étudiants musulmans de Côte d'Ivoire (Aeemci) qui a posé le problème de la femme musulmane dans la société. Selon elle, «aujourd'hui, l'image de la femme qu'on nous donne est très caricaturale». Pour certains, a-t-elle relevé, la femme musulmane est une esclave et une mineure perpétuelle maintenue dans la sujétion masculine alors que l'islam reconnaît à la femme de nombreux droits, notamment le droit de propriété, de travail, d'arbitrage, etc. Pour la jeune musulmane, «l'homme et la femme n'ont pas une égalité absolue et absurde mais plutôt une égalité rationnelle et réaliste fondée sur les réalités et les différences physiques ou biologiques». Elle a ajouté, par ailleurs, que cette égalité rationnelle impose ou implique non pas la domination mais la soumission à Dieu. Concernant le thème central du séminaire, les différents intervenants on indiqué que la femme dans la mission civilisatrice de l'humanité et de son environnement a un rôle primordial à jouer en tant que pilier fondamental de la famille et de la société susceptible de mieux véhiculer les valeurs de l'islam. Quant à la vice-présidente du Conseil national islamique (CNI) Mme Maconi Cissé, marraine des assises, elle a d'entrée de jeu, rappelé les propos du prophète Mohamed qui a souligné dans le Coran : «Le paradis se trouve sous les pieds de votre mère». Ceci, pour dire que dans toutes les sociétés, la femme, berceau de l'humanité, est la gardienne des valeurs de toutes les traditions. En somme, la femme, première enseignante des valeurs islamiques en assure leur transmission le plus naturellement ’ possible comme concevoir et donner la vie, a-t-elle mentionné.
BERNADETTE BAH
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1
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https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/63538
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Id du média
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Titre
Mme Cissé Maconi, vice-présidente du Conseil national islamique (CNI) : "La musulmane est soumise, mais…"
Créateur
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/62154 Marie-Laure Digbeu
Sujet
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/23531 Association des Femmes Musulmanes de Côte d'Ivoire
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/23679 Maconi Cissé
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/36 Femme en islam
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/41 Hijab
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/5 Laïcité
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/653 Conseil National Islamique
Editeur
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/57943 Le Jour
Contributeur
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore
Date
1996-04-09
Type
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67396 Article de presse
Identifiant
iwac-article-0007930
Source
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/821 Centre de Recherche et d'Action pour la Paix
Langue
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français
Droits
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Résumé
Dix-sept années d'enseignement ont fini par faire de Mme Cissé Maconi, une pédagogue et une parfaite prédicatrice. Vice-présidente du Conseil national islamique (CNI), elle compte parmi les fondatrices de l'Association des femmes musulmanes de Côte d’Ivoire (AFMCI). Elle nous parle ici, de la soumission de la femme, du féminisme, des droits des femmes.
Contenu
Dix-sept années d'enseignement ont fini par faire de Mme Cissé Maconi, une pédagogue et une parfaite prédicatrice. Vice-présidente du Conseil national islamique (CNI), elle compte parmi les fondatrices de l'Association des femmes musulmanes de Côte d’Ivoire (AFMCI). Elle nous parle ici, de la soumission de la femme, du féminisme, des droits des femmes.
Le Jour : Vous portez presque toujours un voile. Quel sens doit-on donner à cela ?
Mme Cissé Maconi : Porter le voile est un devoir de piété pour la femme musulmane. Ce n’est d'ailleurs pas le fait de l’islam seul, mais aussi de toutes les religions qui l’ont précédé. Dieu intime la femme croyante de n'être ni séductrice, ni provocatrice. Pour cela, la femme a besoin de protection extérieure, mais aussi intérieure. Porter le voile, c'est le désir de se mettre à l'abri des regards indiscrets, et le signe distinctif de la femme croyante.
L. J. : Et également celui femme soumise...
M. C. : La femme musulmane, il est vrai soumise. Mais seulement à Dieu, à qui tous les croyants doivent soumission totale. La femme n’a devoir de soumission à aucune autre créature de Dieu, pas même à son mari. Dieu recommande aux femmes, non pas soumission à leurs maris, mais plutôt obéissance. Parce que l’homme est le chef de famille, il en est responsable pour les questions matérielles, morales et spirituelles. Cela dit, cette obéissance de la femme à son mari n’est pas une obéissance aveugle. Elle doit être réfléchie et conforme à la volonté de Dieu.
L. J. : Quel genre de mère êtes-vous ? Imposeriez-vous par exemple le voile à vos filles?
M. C. : Je m’implique à fond dans l'éducation et la vie de mes enfants. À chaque étape de leur vie, les enfants ont besoin de référence, de conseils. Mes trois filles portent le voile, mais elles sont dispensées pour l’école, je respecte la laïcité de cette institution.
L. J. : Que vous inspirent les conventions contre les discriminations faites à l'égard des femmes, les conférences comme celle de Beijing ?
M. C. : Il faut savoir que la femme est différente de l’homme, sur plusieurs plans, notamment sur les plans morphologiques et biologiques. Ces différences biologiques ne doivent pas être reniées. Je ne suis pas pour une société parfaitement égalitaire. Le rôle de l’homme est important, certes, mais il n’égale pas celui de la femme. Inversement, la femme ne doit pas prétendre à remplacer l’homme partout.
L. J. : On ne parle pas beaucoup, ou presque jamais, de revendications féministes chez les musulmanes. Est-ce à dire que tout va bien de ce côté en matière de respect des droits de la femme ?
M. C. : L’éducation de la musulmane ne lui permet pas de faire des revendications dans la rue, avec des pancartes, avec n’importe quel slogan ! Il faut éviter la subversion. Avant de revendiquer quoi que ce soit au nom de l’Islam, il faut d’abord connaître cette religion. La femme doit savoir ce qu’il lui est permis ou non de revendiquer, ce que Dieu lui donne comme droit. Cela dit, a revendiquer des droits n’est pas mauvais en soi. Le prophète Mahomet (Paix et Salut sur lui) a montré comment l’Islam doit régir la vie de chacun. Mais les hommes et même la société en général, ont de manière traditionnelle et moderne violé les droits des femmes, ils les ont asservies. Il faut pourtant que la communauté prenne en compte les droits donnés à la femme par Dieu : Droit à l’instruction, à exercer tous les métiers, pourvu qu’ils ne lui nient pas sa féminité et qu’ils n’aillent pas contre sa religion. La musulmane a aussi le droit à la propriété privée, le droit de choisir son conjoint, d’accepter ou non la polygamie.
L. J. : Ces deux derniers points ne sont-ils pas que pures théories à coté de la réalité ? Il y a encore, par exemple, des cas de mariages forcés.
M. C. : Il faut reconnaître que les musulmanes sont encore timides à réagir lorsque leurs droits sont bafoués. Cela est à mettre au compte, certainement de l’éducation, mais aussi de l’ignorance. Comment peut-on revendiquer des droits si on ne les connaît pas ? Il faut également citer les préjugés qui, très souvent, obligent les femmes à se conformer à ce que la société veut qu’elles soit pour être acceptées.
L. J. : Quels sont, selon vous, les combats que les femmes musulmanes doivent mener aujourd’hui ?
M. C. : Le droit à l’instruction. Dieu recommande l’instruction pour tous. La femme doit être, elle aussi, au fait des connaissances économiques, politiques, religieuses, culturelles... Elle doit avoir son mot à dire. L’Islam ne confine pas la femme à faire du suivisme. Elle peut prétendre aux postes de décision, si ses facultés morales et intellectuelles le lui permettent. On peut faire de la politique à la lumière des préceptes de Dieu.
L. J. : Verra-t-on un jour une femme diriger la prière à la mosquée ?
M. C. : La femme ne peut pas diriger la prière à la mosquée, dans une assemblée qui comprend également des hommes. Cela n’est pas possible. Et puis, étant donné qu’elle ne peut pas être Imam dans sa propre famille (ce rôle étant dévolu aux hommes), elle ne peut l’être pour toute une communauté.
L. J. : L’Association des femmes musulmane est restée bien muette sur l’avant-projet de loi portant sur l’adultère...
M. C. : L’Islam ne reconnaît d’adultère que lorsque l’acte sexuel précis se passe devant 3 témoins.
Propos recueillis par
MARIE-LAURE DIGBEU
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1
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7
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63787
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https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/63787
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Newspaper article
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bibo:Article
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57943
Titre
Jeune du Ramadan : top départ pour un mois d'adoration intense
Créateur
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/48465 A. C.
Editeur
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/57943 Le Jour
Contributeur
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore
Date
2001-11-17
Type
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67396 Article de presse
Identifiant
iwac-article-0008060
Langue
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français
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Résumé
Les musulmans de Côte d'Ivoire ont débuté le jeune hier vendredi 16 novembre. Cette année, le croissant lunaire a été observé à Bouaflé le jeudi 15 novembre dernier par deux fidèles musulmans. Pendant un mois, les fidèles vont multiplier les oeuvres de bienfaisance à l'égard des personnes démunies. Le jeune du Ramadan est une prescription divine faite au prophète Mahomed (salut et paix sur lui), dans la deuxième année de l'hégire (exil du prophète à Médine). Soit quinze ans après la prophétie du prophète à Médine.
Couverture spatiale
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/443 Médine
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/46256 Treichville
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/46279 Bouaflé
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/489 La Mecque
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Les musulmans de Côte d'Ivoire ont débuté le jeune hier vendredi 16 novembre. Cette année, le croissant lunaire a été observé à Bouaflé le jeudi 15 novembre dernier par deux fidèles musulmans. Pendant un mois, les fidèles vont multiplier les oeuvres de bienfaisance à l'égard des personnes démunies. Le jeune du Ramadan est une prescription divine faite au prophète Mahomed (salut et paix sur lui), dans la deuxième année de l'hégire (exil du prophète à Médine). Soit quinze ans après la prophétie du prophète à Médine. «Oh vous qui croyez, le jeûne vous est prescrit tel qu'il a été prescrit à ceux qui vous ont précédés, afin que vous croyez en Allah», rappelle l'imam de la Mosquée Hadja Nabintou de Treichville, El Hadj Mamadou Cissé. Le jeune est un acte de purification de l'âme, d'élévation de l'esprit et de dynamisation du physique. Il est bon de rappeler que le Ramadan fait partie des cinq piliers de l'islam, en plus de la profession de foi, la prière, la zakat (aumône) et le pèlerinage à la Mecque. Le Ramadan vient en quatrième position. Selon, El Hadj Mamadou Cissé, pendant de mois le purification, le musulman doit s'abstenir de manger, de boire, d'entretenir des rapports sexuels avec son conjoint (e) dans la journée. Il doit aussi s'abstenir de mauvaises intentions, et ne doit pas tenir des propos infamants. Les cas de dispense du jeune Comme beaucoup ont tendance à croire, le jeune n'est pas une pénitence par laquelle Dieu punit son serviteur. Mais, une épreuve comme tous les actes d'adoration. Dieu tient compte des incapacités et des défaillances. C'est ainsi que certains sont dispensés de jeûner, notamment les malades, les vieillards affaiblis, les femmes enceintes, les femmes en menstrues, celles en lochie (l'écoulement du sang après l'accouchement), celles qui allaitent. A cela s'ajoute les voyageurs de longue distance et les personnes d'une extrême pauvreté. Les compensations du jeune Dans les cas d'incapacité absolue, selon l'imam Mamadou Cissé, «le dispensé» compense son jeune par un sacrifice qui équivaut à la nourriture d'un individu par jour. Soit l'équivalent de 350 Fcfa au minimum. Mais, s'il s'agit d'incapacité relative qui se limite à la période du Ramadan, le fidèle doit jeûner après le mois (du carême), les jours qu'il aurait sautés. Par ailleurs, concernant les accoutrements des femmes musulmanes, il leur est conseillé d'éviter les extravagances, de rester chastes, pour ne pas tenter.
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63788
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https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/63788
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Newspaper article
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bibo:Article
Id de collection
57943
Titre
Le FOI dénonce la partialité de la RTI
Créateur
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/48465 A. C.
Sujet
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/23699 Front de la Oumat Islamique
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/46200 Radiodiffusion télévision ivoirienne
Editeur
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/57943 Le Jour
Contributeur
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore
Date
2001-10-21
Type
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67396 Article de presse
Identifiant
iwac-article-0008061
Langue
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français
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Résumé
Hier, au palais de la culture de Treichville, le porte-parole du Front de la oummat islamique (FIO), El hadj Kélémasso Bamba, au cours de son intervention a réclamé la laïcité des médias d'Etat. Notamment la radio et télévision ivoirienne (RTI). Pour M. Bamaba, l'Etat favorise la communauté chrétienne au détriment des autres. Le porte-parole du FIO a soutenu que les disparités entre les temps d'antenne ont pour «seul but d'endoctriner» les familles non chrétiennes. Qualifiant cela «d'inacceptable», El hadj Kélémasso Bamba a souligné que «cette injustice» pourrait susciter des sentiments de frustrations et de révoltes.
Couverture spatiale
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/46256 Treichville
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Hier, au palais de la culture de Treichville, le porte-parole du Front de la oummat islamique (FIO), El hadj Kélémasso Bamba, au cours de son intervention a réclamé la laïcité des médias d'Etat. Notamment la radio et télévision ivoirienne (RTI). Pour M. Bamaba, l'Etat favorise la communauté chrétienne au détriment des autres. Le porte-parole du FIO a soutenu que les disparités entre les temps d'antenne ont pour «seul but d'endoctriner» les familles non chrétiennes. Qualifiant cela «d'inacceptable», El hadj Kélémasso Bamba a souligné que «cette injustice» pourrait susciter des sentiments de frustrations et de révoltes.
Afin de réparer ce tort et établir l'équilibre entre les différentes communautés religieuses, le porte-parole du Front de la oummat islamique a suggéré que l'attribution des fréquences des radios ou de télévision confessionnelles soit faite sur une base équitable. En outre, les fêtes officielles du Ramadan et de la Tabaski, selon lui doivent être une occasion pour la RTI pour mieux faire connaître l'islam dans sa dimension spirituelle. Dans son propos, El hadj Kélémossa Bamba n'a pas manqué de rappeler les différentes exactions, tortures et sévices dont les musulmans ont été l'objet sous les régimes Bédié et Guéi.
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63789
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https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/63789
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bibo:Article
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57943
Titre
Deux mosquées pour Niakara et Bouna
Sujet
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/54 Construction mosquée
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/653 Conseil National Islamique
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/1057 Idriss Koudouss Koné
Editeur
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/57943 Le Jour
Contributeur
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore
Date
2001-08-28
Type
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67396 Article de presse
Identifiant
iwac-article-0008062
Langue
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français
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Résumé
Tandis que les premiers célébraient l'inauguration de leur nouvelle mosquée, les seconds prenaient part joyeusement à la pause de la première pierre d'une autre mosquée, par le président du conseil national islamique, El Hadj Idriss Koudouss. A Niakara, c'est un joyau d'une capacité d'accueil d'environ 500 places bâti sur une superficie de 400 m2 qui a été gracieusement offert aux musulmans de cette ville par le CNI.
Contenu
Tandis que les premiers célébraient l'inauguration de leur nouvelle mosquée, les seconds prenaient part joyeusement à la pause de la première pierre d'une autre mosquée, par le président du conseil national islamique, El Hadj Idriss Koudouss. A Niakara, c'est un joyau d'une capacité d'accueil d'environ 500 places bâti sur une superficie de 400 m2 qui a été gracieusement offert aux musulmans de cette ville par le CNI.
Le coût total de réalisation de cet édifice s'élève à 26 millions de Fcfa financée entièrement par la structure de l'Imam Koudouss qui offre ainsi, la première mosquée à Niakara. A Bouna, la nouvelle mosquée en construction aura une capacité de plus de 2 000 places. Son coût estimé à 500 000 000 Fcfa, sera financé par la population musulmane locale. Ces deux cérémonies ont servi d'occasion pour le président du CNI de remobiliser la population musulmane à plus de détermination et de persévérance dans leur foi en Dieu.
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71510
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https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/71510
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Titre
Bismillahi Rahmani Rahim
Créateur
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/71490 Al Fousséin Koné
Sujet
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/1057 Idriss Koudouss Koné
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/43054 Bernard Agré
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/43055 Henri Konan Bédié
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/43067 Élection présidentielle ivoirienne de 1995
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/46274 Parti démocratique de Côte d'Ivoire
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/46294 Yopougon
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/588 Association des Élèves et Étudiants Musulmans de Côte d'Ivoire
Editeur
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/57943 Le Jour
Contributeur
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore
Date
1995-09-15
Type
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67396 Article de presse
Identifiant
iwac-article-0010209
Source
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/821 Centre de Recherche et d'Action pour la Paix
Langue
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français
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# Bismillahi Rehmani Rahim
Monsieur le Président, je vous adresse ce message en tant que membre du navire lvoire et en tant que musulman craintif de Dieu le ToutPuissant.
Depuis la mort d'Houphouët, vous êtes devenu président grâce à l'article 11 de la constitution. Vous êtes surtout candidat à la présidence du pays. Vous vous donnez pour ambition de servir le pays et de le transformer en "éléphant d'Afrique". C'est bien. Cependant, ce qui motive cette lettre est le fait que je n'approuve pas la manière avec laquelle vous voulez devenir président élu de la Côte d'lvoire. Pour des élections pluralistes, vous avez ignoré l'opposition dans la confection du code électoral. Et voilà qu'aujourd'hui, il est la cause de tant de bruits et de rumeurs de future rixe entre les fils de ce pays.
Monsieur le Président, pourquoi cette attitude ? Vous qui êtes issu du PDCI, parti majoritaire (je me trompe ?), n'êtes-vous pas convaincu de remporter les élections démocratiquement? Le PDCI, parti majoritaire n'a point besoin de ce genre de code électoral qui divise le pays pour gagner. Mais avec son maintien, la Côte d'lvoire est entrain d'amorcer un virage important de son histoire. Pour si peu, le pays risque de s'embraser. Les signes avant coureurs l'attestent. Accepteriez-vous cela ? Je ne le pense pas. Je vous fais confiance.
Cependant, tout porte à croire que vous ne vous en souciez guère. Vos multiples déclarations à la télé le prouvent. Tout porte à croire que vous n'êtes pas serein et que si le code venait à être révisé avec l'opposition, vous perdriez les élections. J'espère que je me trompe.
Monsieur le Président, ne soyez pas obnubilé par le fauteuil présidentiel au point d'ignorer les dangers que représentent le maintien du code électoral et le refus de dialoguer avec l'opposition. Ce n'est pas seulement en tant que président qu'on peut servir son pays. Le pouvoir s'acquiert de façon honnête et démocratique. A.T.T du Mali a
assumé la présidence provisoire du Mali et Alpha Oumar Konaré l'a brigué de façon démocratique et élégante. Personne n'a eu à redire. Voilà des exemples éloquents à suivre; Tous ceux qui ont voulu le pouvoir par la force ne l'ont pas eu et ceux qui ont voulu s'y accrocher l'ont perdu. C'est le cas de Jonas Savimble Charles Taylor et j'en passe. Ils n'ont fait que commettre des iniquités, turpitudes et crimes graves. Après avoir massacré des millions d'êtres humains; peuvent-ils diriger des cadavres ? Honte à eux !!! L'histoire retiendra et Dieu châtiera tous ceux qui ont semé le désordre sur terre. C'est sûr.
Monsieur le Président, en tant que fervent chrétien (je me trompe ?) revoyez votre position. Prouvez-nous que vous n'êtes pas un hypocrite en occupant les premières places dans les cathédrales et basilique du pays. Revoyez donc votre position. Vous le pouvez en pensant à Dieu que vous rejoindrez absolument comme l'ont déjà fait Hou-phouët-Boigny, Jean-Pierre Ayé, Kouandi Angba, Edmond Basque, Amagou Victor...Quels arguments don-nerez-vous à Dieu pour justifier votre refus de revoir le code électoral et de négocier avec Gbagbo, Djény, Wodié et autres ? Dieu vous observe. Nous aussi.
Monsieur le Président, n'écoutez pas votre entourage, vos conseillers qui ne sont pas sûrement de bonne foi. Oui, car au lieu de vous donner de bons conseils, ces gens-là ne pensent qu'à eux, à leur ventre, leurs intérêts. Sinon, ils vous auraient démontré le danger que revêt le maintien du code électoral actuel. Je suis bien déçu des personnes telles Jean-Noël Loucou, l'historien qui n'amve plus à lire dans l'histoire et à vous ressortir des exemples éloquents de divisions des fils d'un même pays qui ont entraîné des guerres et des millions de morts. Il nous l'a enseigné au département d'Histoire. Je suis triste pour le brillant journaliste comme Jésus Kouassi Yobouet qui n'a
pas hésité à nous faire de bons reportages sur les guerres dans le monde. N'estce pas eux les journalistes qui nous balancent à tout moment des images atroces de conséquences de guerres ? Ces Monsieurs ne vous aiment pas. C'est clair!!!
Monsieur le Président, il n'est pas tard. Oui, il n'est pas encore tard. Choisissez d'être élu brillamment après révision du code électoral. L'opposition n'aura alors plus d'argument. Comme avec Alpha Konaré au Mali. Acceptez aussi de perdre dans la dignité. On ne vous touchera pas. Prenez l'exemple de Mathieu KEREKOU au Bénin.
Monsieur le Président, je suis désormais libéré devant Dieu et les hommes car en tant que Musulman, j'ai fait mon devoir qui est celui de vous avoir interpellé à temps. L'islam, cette religion que vous avez qualifié dans le Nordouest de "religion de paix" me recommande de ne pas me taire devant toute situation pouvant entraîner le péril.
Je profite enfin pour demander aux religieux de toutes confessions, surtout à Idriss Koudouss et Bernard Agrey de ne pas se limiter aux déclarations. Cherchez à rencontrer BEDIE jusqu'à ce qu'il accepte de revoir le code électoral avec l'opposition. Nous y gagnerons tous.
Dieu nous observe. Que Dieu sauve la Côte d'Ivoire. Ma Salam
## Al Foussein KONE Un membre de la communauté musulmane (AEEMCI) de la Cité "U" de
Yopougon.
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Titre
Al-Coran : une association de plus
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https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/71441 A. K. N.
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https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/23476 Al Coran
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/46294 Yopougon
Editeur
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/57943 Le Jour
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https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore
Date
1998-08-31
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https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67396 Article de presse
Identifiant
iwac-article-0010215
Source
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/821 Centre de Recherche et d'Action pour la Paix
Langue
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# Al-Coran
## Une association de plus
La cour de la mairie de Yopougon a abrité, le samedi 29 août dernier, la cérémonie constitutive de la Communauté religieuse nationale pour l'appel à Allah (AlCoran).
«Al-Coran, c'est l'indépendance vis-à-vis de la politique». C'est en ces termes que les responsables de la Communauté religieuse nationale pour l'appel à Allah ont ouvert le samedi 29 août à Yopougon, la cérémonie constitutive de leur nouvelle communauté. Avec Al-Coran, des musulmans, ont exprimé leur volonté de rompre avec les pratiques des anciennes communautés islamiques qui selon eux, ont «failli à leur devoir». Elles ont «trahi la confiance des musulmans». ; elles
ont en outre, «exploité leur foi et leur ardeur pour des intérêts personnels et non religieux». Aussi, ont-ils souligné que Al-Coran doit être le ferment de diffusion des principes authentiques de l'islam. Elle s'attachera à résoudre les problèmes liés à l'avenir de l'enseignement islamique, à la gestion des mosquées, à la politisation de l'islam. En somme, aux dires de ses responsables, elle aura pour tâche de répondre aux défis et aux dangers du siècle à venir. Pour ce faire, elle mettra sur pied un programme qui allie développement et religion. Cette cérémonie a été marquée par l'intronisation de El hadj Karim Hassane Fofana. Celui-ci a été fait «Harissou», ce qui signifie «l'omniscient».
AKN
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71512
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Ayamé : le CNI au secours des Bozo maliens
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https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/1057 Idriss Koudouss Koné
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/653 Conseil National Islamique
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https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/57943 Le Jour
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https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore
Date
1998-08-17
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https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67396 Article de presse
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https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/821 Centre de Recherche et d'Action pour la Paix
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# Ayamé
## Le CNI au secours des Bozo maliens
Les Bozo maliens d'Ayamé ont reçu, le jeudi 13 août, la somme de 3,1 millions de Fcfa de la part du Conseil national islamique. Ainsi que de nombreux objets.
Le Conseil national islamique (CNI) a offert une somme de 3,1 millions de Fcfa aux Bozo maliens du village d'Ayamé. En plus de dix tonnes de vêtements, quatre cartons de médicaments, des sacs de riz, des bouilloires. Pour rassembler tous ces objets, une quête avait été initiée dans toutes les mosquées d'Abidjan. Les donateurs ont indiqué qu'ils ne pouvaient rester indifférents aux problèmes des ressortissants maliens, qui ont fui leurs lieux d'habitation après que de violentes altercations les eurent opposés aux populations autochtones le 16 juillet dernier. Le président du CNI, Idriss Koudouss Koné a, dans son intervention, attiré l'attention des autorités politiques et administratives d'Ayamé sur la nécessité d'une cohabitation pacifique entre les autochtones et les allogènes. Pour lui, ce malheureux incident est à mettre au compte des problèmes fonciers et que, de ce fait, tout le monde doit se sentir concerné. «C'est dans le cadre d'une politique sociale initiée par notre organisation
Le président du CNI, Idriss Koudouss Koné, a plaidé pour une cohabitation pacifique entre autochotones et allogènes
que nous apportons ces modestes colis qui, nous l'espérons, soulageront quelque peu nos frères et sæurs bozo", a-t-il fait remarquer. Aussi, a-t-il profité pour solliciter une aide urgente auprès des autorités locales, de l'Etat, de l'ensemble des habitants d'Ayamé et de tous les Ivoiriens: «La Côte d'Ivoire est un havre de paix, faisons en sorte que cette paix perdure indéfiniment. Pour cela, acceptons-nous les uns et les autres. L'histoire du peuplement de notre pays est faite de brassage de populations venues de divers horizons, et qui sont condamnées à s'entendre, à cohabiter pacifiquement», a souligné le président Idriss Koudouss Koné. Puis, d'inviter les Bozo à faire table rase de cet incident malheureux et de se remettre à Dieu.
Le représentant de l'ambassade du Mali, Mohamed Traoré a, pour sa part, remercié le Conseil national islamique pour ses dons: «A travers ce don, vous venez de démontrer que les musulmans peuvent compter sur vous dans le malheur comme dans le bonheur», a-t-il indiqué. Il a saisi cette occasion pour demander à ses compatriotes de respecter les lois et règlements ivoiriens.
S'agissant de la répartition des dons, un comité de quatre personnes a été mis sur pied. Il sera piloté par le sous-préfet d'Ayamé, et est composé des représentants du CNI, de l'ambassade du Mali et des sinistrés.
[^0]
[^0]: Y. GBANÉ
ENVOYÉ SPÉCIAL À AYAMÉ
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Titre
Expansion de l'islam dans le monde : des fidèles à la recherche des stratégies
Créateur
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/71504 Y. Gbané
Sujet
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/1057 Idriss Koudouss Koné
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/202 Séminaire International de Formation des Responsables d'Associations Musulmanes
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https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/651 Communauté Musulmane de la Riviera
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https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/57943 Le Jour
Contributeur
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore
Date
1998-08-27
Type
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67396 Article de presse
Identifiant
iwac-article-0010211
Source
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/821 Centre de Recherche et d'Action pour la Paix
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https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français
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# Les
## Les fidèles à la recherche des stratégies
Les travaux de la sixième édition du Séminaire international de la formation des responsables d'association musulmanes (Sifram) ont débuté, hier mercredi 26 août, à l'Académie régionale des sciences et techniques de la mer d'Abidjan (ARSTM). Le thème retenu est : «Le message islamique: quelle stratégie de communication à l'aube du 3ème millénaire».
Pour l'expansion de l'islam dans le monde, les fidèles cherchent des stratégies de communication à l'aube du troisième millénaire. Le sixième séminaire international consacré à ce thème a ouvert ses portes hier mercredi, à l'Académie régionale des sciences et techniques de la mer (ARSTM). Cette rencontre s'adresse en priorité aux responsables d'associations ou de communautés musulmanes. Elle favorise les échanges entre responsables d'associations pour renforcer la fraternité; initier les séminaristes aux techniques modernes de gestion ; former les responsables sur le plan théologique ; enseigner la connaissance et la maîtrise de l'environnement.
Le Sifram est un cadre élaboré pour servir de passerelle entre les associations musulmanes nationales et celles qui existent à travers le monde. Il a donc été lancé depuis 1991, à l'initiative de la communauté musulmane de la Riviera (CMR), avec le soutien de l'International islamic federation for students organisation) (IISFO) et de la fondation SAAR.
Durant cinq jours, les séminaristes réfléchiront autour de certains thèmes. Il s'agit entre autres des «forces et faiblesses des stratégies de diffusion de l'islam» ; «la mosquée, principal médium de l'islam» ; de l'«évaluation du travail islamique»; de «l'apport des nouvelles technologies de l'information», de l'«élaboration du calendrier lunaire : enjeux et méthodes...»
Pour le président de la communauté musulmane de la Riviera, El hadj
Mokodou Thiam, ce séminaire est l'occasion de trouver une stratégie de communication pouvant leur permettre de faire connaître l'islam. Puisque, dit-il, la perception que les non-musulmans, notamment les Occidentaux, ont de notre religion, est une perception négative. A nous de leur démontrer le contraire». Il poursuit : «Au seuil du troisième millénaire et à l'heure de la mondialisation marquée par l'irruption de l'Internet, il nous a semblé indispensable de nous interroger sur les stratégies et les moyens à mettre en œuvre, pour une meilleure connaissance du message islamique». Il a souhaité que les résultats de ce séminaire permettent de faire évoluer la pratique et la perception de l'islam. Le président du conseil national islamique (CNI), Idriss Koudouss Koné, a indiqué que le séminaire vise à appeler les hommes et les femmes à l'islam, à raviver la foi des croyants et à convaincre les sceptiques. Pour lui, aujourd'hui, les musulmans ont tous les moyens de communication pour répandre le message de l'islam. Notamment en ce qui concerne la radio, la télévision, la presse écrite. Surtout les satellites et l'Internet. «Le troisième millénaire sera celui de la mondialisation. C'est dans ce nouvel environnement qu'il va falloir transmettre le message de l'islam», a-t-il fait remarquer. Les participants à ce séminaire viennent du Bénin, du Burkina Faso, de la Guinée, de la France, des USA et du Niger... Le séminaire prend fin le 30 août prochain.
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Titre
Menacé de déguerpissement : "On veut déloger les musulmans pour faire plaisir aux chrétiens" dénonce Abdoulaye Koné, secrétaire de section PDCI de Gbon
Créateur
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/71502 Franck A. Kouassi
Sujet
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/46248 Yamoussoukro
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https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/57943 Le Jour
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https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore
Date
1998-07-09
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https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67396 Article de presse
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iwac-article-0010212
Source
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/821 Centre de Recherche et d'Action pour la Paix
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https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français
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# Menacé de déguerpissement On veut déloger les musulmans pour faire plaisir aux chrétien
## dénonce Abdoulaye Koné, secrétaire de section PDCI de Gbon
Abdoulaye Koné, secrétaire général de la section PDCI de Gbon et ancien speaker en langue nationale à la RTI,a actuellement maille à partir avec les services du ministère du Logement, du Cadre de vie et de l'Environnement. Ceuxci ont en effet décidé d'expulser sa famille du lopin de terre qui lui a été attribué par feu le président Houphouet Boigny depuis 20 ans à Adjamé. Pour mieux se faire entendre par les autorités, il s'est adressé à notre rédaction. Voici son histoire.
«Je viens m'adresser à votre journal de mon propre chef. Une famine s'annonce et sera fatale pour ceux qui ne feront rien pour trouver de quoi se nourrir. On a interdit aux militants du PDCI de s'exprimer dans les organes de presse autres que ceux du parti au pouvoir. Mais, on ne peut pas demander à une personne d'être sage et la placer au milieu des «fourmis magnants». Je pense que dans ces conditions, la personne se verra obligée de parler. J'ai une fois pris part à une réunion du parti et j'ai publiquement émis le vœux de rencontrer le président Bédié. Mais, en Côte d'Ivoire, on taxe de mendiant celui qui exprime le désir de voir le président. Moi, je n'ai pas d'argent, mais, j'ai au moins mon honneur. Si quelqu'un me donne des billets de banque, je ne refuse pas ; par contre, je ne pense pas aller mendier auprès d'une fierce personne. Je suis secrétaire de section dans mon village à Gbon depuis le 20 décembre 1970. C'est Boguinard Kéi qui m'a installé. Après l'installation des secrétaires, on nous a fait signer des engagements qui stipulent que nous n'avons pas droit au salaire. J'étais fonctionnaire. J'avais comme numéro matricule 21203 T. Depuis 1975 jusqu'à ce jour, nous n'avons pas touché un centime. C'est dire que nous ne sommes pas allés au PDCI pour de l'argent. Si vous supportez un homme qui ne vous supporte pas également, mieux vaut le quitter. Aujourd'hui, on nous demande de déguerpir de la gare routière qui était le cimetière. J'avais un terrain sur ce site qui ne m'a jamais été attribué. En 1968, j'ai acheté deux lots avec la Sicogi qui faisait la location vente. De l'échangeur d'Aghan jusqu'à la pharmacie, tout ce terrain appartenait à mon père et à moi. Nous avons construit sur nos terrains. Mais pour tracer les routes, les techniciens des Travaux publics ont estimé qu'il fallait casser les habitations. Paix à son âme, Houphouet Boigny était un grand homme : la preuve est qu'il a même construit la
Abdoulaye Koné, secrétaire général de la section PDCI de Gbon et ancien speaker en langue nationale à la RTI. Basilique de Yamoussoukro. Houphouet nous a convoqués. Il y avait Lama Camara; Moussa Koné, député de Man; El hadj Mamadou Coulibaly, ancien président du conseil économique et social. Ce dernier a lui- même attribué son terrain à l'imam d'Adjamé. Ils sont tous morts. Le président Houphouet nous a informés que pour faire l'échangeur, il fallait détruire nos maisons. Houphouet nous a dit : «Je suis président, certes, mais je ne peux pas créer des mécontents. Je vous ai convoqués pour vous demander de libérer vos lots. Avec votre accord, nous pourrons faire l'échangeur». La plupart d'entre nous étaient députés. Sauf moi. Il a suggéré que je prenne la parole, étant donné que les autres se trouvaient du même côté que lui. Je lui ai dit : «Merci président. Si un Eléphant rentre dans ta plantation d'igname la nuit pour tout manger, c'est qu'il t'a respecté. Sinon, s'il te trouve au champ la journée, qu'est-ce que tu peux lui faire ?». Le président de la République qui a l'armée avec lui et tout le
pouvoir nous a suppliés de lui donner nos terrains. je lui ai dit que nous lui remettons tous nos terrains, mais comme Houphouet, intelligent, sait qu'on ne peut pas gouverner avec de l'injustice, il nous a convoqués après la construction de l'échangeur. A l'époque, c'était Alexis Thierry Lébé qui était ministre de la Construction et de l'Intérieur. Houphouet a voulu nous donner des terrains à côté de la gare routière. Mais j'ai été prudent. Parce qu'on nous avait dit qu'il est prévu une voie triomphale qui partira du Plateau en passant par le cimetière. Je lui ai posé ce problème. Et il a ironisé en ces termes : «Abdoulaye c'est moi qui avait décidé de faire la voie triomphale. Je suis allé cherché des experts en Amérique pour qu'ils viennent faire l'expertise des travaux à effectuer». Le président a jugé l'investissement shurissant. Il a estimé qu'au lieu de créer des problèmes dans le pays, il valait mieux annuler le projet. Houphouet nous a assurés qu'il ne nous donnerait plus
de terrains sur l'ancien site du cimetière. Le cimetière n'était attribué à personne. C'est la mairie qui a donné des lots aux transporteurs. La mairie nous a récompensés en monnaie de singe. Nous étions neuf personnes à avoir abandonné nos terrains pour la construction de l'échangeur. Neuf lots nous ont été attribués par la mairie à la gare. Un gouvernement qui veut attribuer le terrain aux protestants doit savoir que c'est une affaire de Dieu, et non d'intérêt public. Car, il y a beaucoup de religions ici en Côte d'Ivoire. Je suis propriétaire du terrain qui m'a été attribué depuis 1979. Cela fait bientôt 20 ans. Dites au président Bédié que je n'ai jamais rien demandé. Depuis le 20 décembre 1975 où j'ai été installé comme secrétaire section du PDCI dans mon village, je suis sans salaire. Malgré tout, je n'ai rien dit. Le comble, c'est qu'un huissier a été saisi pour me retirer le terrain. Comment peut-on déloger l'imam pour installer des chrétiens, alors que le lot de l'imam n'est même pas dans le cimetière ? Il y a des choses qu'on ne fait pas. Que Fologo aille demander à Bédié qu'on nous colle la paix. J'ai fait trois années dans la maladie, personne n'est venu me voir. Mais, je n'en veux à personne. L'audience que j'ai demandée au chef de l'E tat est restée sans suite. Ses aco lytes ont cru que je cherche à
prendre de l'argent. Alors que je voulais attire tention du président sur la tête de Tiapani de nous retirer terrains. Si tu déloges les musulmans, alors qu'ils ont servi pour faire plaisir à des importants, c'est dangereux. Les rains nous ont été donnés par de compensation. Je pense nous qui ne sommes pas dans gare, ils veulent nous chasser à nos maisons pour installer leur familles. Nous connaissons pays. Si Bédié et Tiapani donc qu'ils ne sont pas informés, qu'il leur dise de nous coller la paix par respect pour le bon Dieu. I lépreux ne peut pas faire vache. Mais, si on trait la veiè et qu'on remplit la calebance peut au moins la pousser à l'enverser.
Je suis malade depuis trois ans. Je ne demande pas à Bédié a venir payer mes frais de métiers ments. Je vais me déferculer moi-même. Mais à la fin de ce vie, on veut tout m'arrache. C'est parce que Bédié est chétien, si demain le président en musulman, qu'est-ce qui va se passer?
Vous croyez que si Jésus Christ était encore de ce monde, il aurait demandé qu'on mette des musulmans dehors pour installer des chrétiens?».
Propos recueillis par
FRANCK A. KOUASSI
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Titre
Concours de lecture du Coran : Malagasso vainqueur
Créateur
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/71472 Y. G.
Sujet
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/46216 Bondoukou
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/615 Association des Jeunes Musulmans de Côte d'Ivoire
Editeur
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/57943 Le Jour
Contributeur
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore
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1998-03-30
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https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67396 Article de presse
Identifiant
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Source
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/821 Centre de Recherche et d'Action pour la Paix
Langue
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# Concours de lecture du Coran
## Malogasso
La ville de Bondoukou a abrité, récemment la deuxième édition du concours de lecture de Coran (Tadwid). L'association des jeunes musulmans de Côte d'Ivoire (AJMCI), section du nord-est en est la principale organisation. Six écoles coraniques étaient en compétition. Il s'agit des écoles de Koumalasso, Malagasso, Limanisso, Tabagne, Songhori et Kamagaya. A l'issue de ce concours, l'école de Malagasso a été déclarée vainqueur. Elle a reçu un important lot de livres scolaires et une enveloppe. Les autres écoles ont été aussi récompensées.
Le concours était parrainé par le directeur général de soleil ivoire,
Mory Diabagaté. Le président du jury était El hadj Mohamed Sanogo, docteur d'Etat en théologie.
Y. G.
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Ahmadou Sylla, conseiller à la présidence interpelle Bédié : "De graves périls nous guettent"
Créateur
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/71471 Ahmadou Yacouba Sylla
Sujet
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/23607 Yacouba Sylla
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/43055 Henri Konan Bédié
Editeur
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/57943 Le Jour
Contributeur
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore
Date
1998-08-03
Type
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67396 Article de presse
Identifiant
iwac-article-0010213
Source
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/821 Centre de Recherche et d'Action pour la Paix
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https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français
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AHMADOU SYLLA CONSEILLER À LA PRÉSIDENCE INTERPELLE BÉDIÉ
# "De groves périls nous guettent"
Ahmadou Sylla est inquiet. Pour le fils de Cheick Yacouba Sylla, conseiller à la présidence de la République, comme pour beaucoup d'Ivoiriens, le pays est menacé dans sa consubstantielle existence. Alors, il a décidé de parler. Au nom du devoir de témoignage. Afin que la Côte d'Ivoire ne brûle jamais. A travers le texte que nous publions aujourd'hui et demain, véritable voyage à travers le temps, Ahmadou Sylla interpelle le président Bédié sur «les graves périls qui nous guettent». Il lui conseille plutôt de s'appuyer, d'urgence, sur une majorité avertie, "qui sache lire (...) les grands enjeux du futur» et «qui ne fonctionne pas uniquement pour plaire au président».
# Ahmadou Sylla, conseiller à la présidence interpelle Bédié 1- «De graves périls nous guettent»
Ahmadou Sylla est inquiet. Pour le fils de Cheick Yacouba Sylla, conseiller à la présidence de la Répu blique, comme pour beaucoup d'Ivoriens, le pays est menacé dans sa consubstantielle existence. Alors, il a décidé de parler. Au nom du devoir de témoignage. Afin que la Côte d'Ivoire ne brâls jamais:-Avirnolers le texte que nous publions aujourd'hui et demain, véritable voyage à travers le temps, Ahmadou Sylla interpelle le président Bédié sur «les graves périls qui nous guettent». Il lui conseille plutôt de s'appuyer, d'urgence, sur une majorité avertie, "qui sache lire (...) les grands enjeux du futur» et "qui ne fonctionne pas uniquement pour plaire au président».
Dieu ordonne à celui qui est témoin de quelque chose de rendre son témoignage rien que pour l'amour de Dieu au besoin et de ne pas le cacher : "Acquittez-vous du témoignage, rien que pour l'amour de Dieu" (sourate 65, verset 2) ; «Ne cachez pas le témoignage; quiconque le cache a, certes un caur sècheur» (sourate 2, verset 283).
## ENTRE HIER ET AUJOURD'HUI : LA COTE D'IVOIRE
Sous la caution de Dieu, la noblesse des liens fraternels qui ont uni Félix Houphouet-Boigny à Cheick Yacouba Sylla, l'exilé de l'istolérance coloniale, l'éthique (en principe) m'interdit tout écart de langage et m'antreint à une obligation filiale de réserve. Simplement, la lecture objective de notre album de vie m'amène à la conclusion filiale suivante, en pensant à Félix Hou-phouet-Boigny: «Il m'a fait trop de bien pour que j'en dise du mal; il m'a fait trop de mal, pour que j'en dise du bien». Cependant, tenant de ce même Dieu souverain, ma conscience de citoyen, témoin d'un passé récent, me rappelle que cette obligation de réserve n'est pas synonyme de condamnation au silence. Alors, à Theure où le pays est, pour l'observateur averti, menacé dans sa consubstantielle existence, le désir-que dis-je, le devoir de témoignage s'impose à moi et l'emporte sur toute autre considération. Lamartine, auquel le poète Barthélemy reprochait d'oeilir sa muse par son engagement politique, nous enseigne : «Le poète a le devoir d'oublier son art, quand sa patrie est menacée».
Honte donc à qui peut chanter pendant que Rome brûle!
Puisse le grand principe de l'univers entendre nos prières et faire que la Côte d'Ivoire ne brûle jamais. Dans un monde où l'on attend toujours avant de s'en prendre plus tard à de néfastes effets, je préfère m'attaquer déjà à ce qui pourrait être demain une cause de tels effets. Alors, je lève le doigt peut-être aussi bien pour témoigner de l'unicité de Dieu que pour avoir le droit de prendre la parole comme un élève devant son maître (à vous de choisir). Il est très difficile de parler, surtout pour le sage. Voltaire disait si joliment: «Un oiseau peut se faire entendre après la saison des beaux jours; mais sa voix n'a plus rien de tendre. Il ne chante plus ses amours». Mais parler est parfois nécessaire, voire indispensable. Hugo en droit disait tristement: «Entre hier et aujourd'hui, un abîme les séparé : le tombeau». Hier, le voie de notre parlement sur les dispositions constitutionnelles du code électoral en date du 30 juin 1998 n'a pas manqué de rariver en moi le souvenir d'un certain Conseil national (avec la majorité des sec-
tions du parti, des élus et des responsables a tous les échelons), qui avait décidé la condamnation à mort des prisonniers d'As-sabou.
Dans cette quasi-unanimité d'un Conseil national surescité et présidé par la peur une voix, seule et forte de sa vérité, noble de sa courageuse conviction, s'était élevée contre cette sentence injuste et hypocrite. Cette voix majestueusement amplifiée saura notre pays, ce jour-là, de la dérive sanguinaire et son frère Houphouet des conséquences dangereuses. Cette voix, celle de Cheick Yacouba Sylla, a une histoire puissante, façonnée dans la source des sacrifices consentis pour le triomphe de la foi en le Dieu unique. Le colonialisme, fort de son inculture, était de la partie.
Pour une meilleure compréhension, il sied de remonter à ces temps obscurs où l'homme noir était ravalé au rang de bête, sans instruction, sans culture, tout simplement sans âme.
Tenu pour responsable de troubles à l'ordre public, suite aux événements tragiques survenus à Kordi (Mauritanie) le 15 février 1930 et au cours desquels cinquante et une personnes ont été abattues et sommairement enterrées dans une fosse commune, le disciple ainé du Cheirí Hamahoullah sera empoisonné à Koutiala (Soudan français). Par arrêté administratif du 27 février 1930, une mesure d'internement administraif décidera de son transfert pour huit ans à Sassandra (Cote d'Ivoire). Les motifs de ce transfert furent ainsi libellés: «Malgré sa détention à Koutiala, Yacouba Sylla continue de consulter une grande popularité dans cette région islamiste. Aux fins d'amenuiser son ascendance de reconversion en faveur du Hamalïume anti-français, le condamné sera transféré à Sassandra en Côte d'Ivoire - région animiste - impénératable à l'islam» (...)
Grâce à la miséricorde transcendantale du Dieu unique et omniscient qui ordonne, programme et certifie la destinée humaine, Cheick Yacouba Sylla et Félix Houphouet Boigny parvientront à tracer et à affiner le cadre de leur grand dessein pour une œuvre historique et par la suite, le RDA immortalisera - end- design. Et, à travers le dialogue, restitué dans sa splendeur par
demande que si non seulement j'ai ton accord, mais aussi ton soutien total et tes prières». Et, joignaptiqu pabig à la parole, le visiteur, en guise de cadeau comme le veut la tradition en pareille circonstance, pousse vers son hôtir, deux petites jarres pleines de pépines d'or qu'un de ses accompagnateur a placées derrière lui.
«Je suis désolé, mais je ne puis accepter ton cadeau, lui répond Yacouba Sylla. Garde-le, tu en as plus besoin que moi. Du reste, je veux que tu saches une fois pour toutes que nos excellentes relations ne doivent être fondées ni sur l'or, ni sur l'argent, ni sur un quelconque bien matériel. Je t'encourage à te présenter aux élections et mes prières (accompagnent. Une) que soit le nombre de concurrents qu'on t'apportera, n'aie aucune crainte, tu l'emporteras. Et tu iras loin, car tel est ton destin. Tes ennemis ne pourront empêcher que s'accomplisse la volonté d'Allah le Tout-puissant. La seule récompense que j'attende de toi, c'est un
Ahmadou Sylla: «Je lève le doigt pour avoir le droit de prendre la parole»
engagement personnel devant Dieu. Promets-moi que quelles que soient les circonstances et si haut que tu seras placé un jour, tu ne verseras jamais le sang humain». Par la main tendue d'Allah, le Souverain, le pacte ne trébuchera point de 1945 à 1993. Le RDA triomphe. Cette glorieuse victoire diminue un tant soit peu les fenêtres du colonialisme qui avait prêté son nom à l'exclavage, de l'arbitraire et de l'indignité ! Ses acteurs demeurent dans le panthéon de nos mémoires. Comment ne pas avoir une pensée d'hommage et de reconnaissance pour Daniel Ouezzin Coulibaly et madame, Gabriel Dadhé, Georges Kassy, Joseph Anoma, Auguste Dentise, Ngou Coulibaly, Boubacar Sakis, Maniadou Konair, Modifou Kéita, Sékou Touré, Madeira Kéita, Hacary Djibo, Hamani Diori, Félix Tchicaya, Français Tomballuay, Joseph Correa, Doubou Gueye, Gabriel d'Achoussier, etc. dans la géographie immortelle du RDA.
Pour toutes ces raisons, au sortir du Conseil national (ci-dessus évêque), il y eut un tête-à-tête entre le Cheick et son frère président, confronté à une tragédie inqualifiable : l'emprisonnement des plus fidèles compagnons de la lutte anti-coloniale, ainsi que de bon nombre de nos concluyers. Les conditions de détention inhumaines rapportées au chel religieux amenèrent celui-ci à rappeler au chel politique, le ser ment d'avant les élections de 1945. Le Cheick ne se contentera pas (...) de reproaver fermement la condamnation à mort des frères et sccurs emprisonnés. Il invitera son frère à envisager, le plus rapidement possible, leur libération et la destruction pure et simple de la prison politique de son village.
## Feit à Abidjan, le 24 juillet 1998 Ahmadou Sylla
Rassemblement démocratique africain (RDA)
Ancien député du Soudan,
US RDA 1958 - 1961.
Militant PDC/RDA
01 IIIP 4077 Abidjan
- Le suritire et le titre sont de la rédaction
## EDEMAIN
DAME LA DROVIERME
BABTIS, AHMADOU SYLLA AU PRECIDENT BÉDIÉ
«Vous avez besoin, d'urgence, d'une majorité parlementaire avertie»
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https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/71517
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Titre
Les Oulémas saoudiens ont refusé l'hôtel Ivoire
Créateur
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/62154 Marie-Laure Digbeu
Sujet
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/46268 Diaby Moustapha
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/62126 Congrès mondial islamique (1998)
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/62236 Hôtel Ivoire
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/653 Conseil National Islamique
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/662 Conseil Supérieur des Imams, des Mosquées et des Affaires islamiques
Editeur
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/57943 Le Jour
Contributeur
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore
Date
1998-02-22
Type
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67396 Article de presse
Identifiant
iwac-article-0010210
Source
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/821 Centre de Recherche et d'Action pour la Paix
Langue
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français
Droits
In Copyright - Educational Use Permitted
Contenu
#
##
Une prière très vite dite du reste, mais, qui n'a pas manqué de faire couler beaucoup de salive chez les congressistes. Jeudi dernier, à l'hôtel Ivoire, de nombreuses personnes n'ont pas manqué de s'indigner de ce que l'on
fasse prier un si grand imam qui plus est, venu expressément de ce lieu saint qu'est la Mecque, dans un banal stade insalubre qui sert de temps à autre d'urinoire ou de latrine!
# Les Oulémas saoudiens
## ont refusé l'hôtel Ivoire
C'est au stade de l'université de Cocody que Abdul Rahman Al Soudéis, un des imams de la Mecque et la délégation saoudienne, venue prendre part au congrès mondial islamique, ont officié la prière de clôture de ce congrès. Une prière très vite dite du reste, mais, qui n'a pas manqué de faire couler beaucoup de salive chez les congressistes.
Jeudi dernier, à l'hôtel Ivoire, de nombreuses personnes n'ont pas manqué de s'indigner de ce que l'on fasse prier un si grand imam qui plus est venu expressément de ce lieu saint qu'est la Mecque, dans un banal stade insalubre qui sert de temps à autre d'urinoir ou de latrine !
C'est que le stade de l'université est apparu aux organisateurs du congrès mondial islamique comme une bouée de sauvetage. Selon des sources dignes de foi, trouver un lieu pour abriter la prière de clôture de ce congrès a relevé d'un parcours du combattant pour Diaby Koweit et le Conseil supérieur islamique. D'autant que Abdul Rahman Al Soudéis n'entendait point prier sur l'esplanade de l'hôtel Ivoire, initialement choisi par les organisateurs pour abriter cette prière de clôture. Il aurait vu d'un mauvais œil le grand totem qui se dresse sur les lieux avec ses ficelles et ses masques de bois sculp-
tés. " L'islam interdisant toute représentation sculpturale de Dieu, cette statue gênait donc énormément ", a commenté un congressiste. Les organisateurs de ce congrès n'étaient-ils pas suffisamment imprégnés de cette prescription religieuse pour programmer une prière sur l'esplanade de l'hôtel Ivoire?
Toujours est-il que devant le refus des Oulémas saoudiens, il a bien fallu trouver un autre lieu de prière. Mais, où aller ? Proposée, la grande mosquée de la Riviéra aurait été vite balayée du revers de la main par le CSI et son président. Parce que, selon les informations que nous avons recueillies, cette mosquée est dirigée par un des membres très influents du Conseil supérieur des imams (Cosim). Rappelons qu'à l'instar du Conseil national islamique (CNI), le Cosim avait indiqué quelques jours avant l'ouverture de ce congrès mondial qu'il n'était ni de près, ni de loin, concerné par ce congrès mondial islamique.
C'est finalement au stade de l'université au terme d'une véritable gymnastique cérébrale que Diaby Koweit et ses hôtes ont fait la prière du vendredi et clôturé le congrès mondial islamique.
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2
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https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/71518
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Titre
"Congrès mondial islamique du CSI" : un prix Fahd pour la promotion de l'islam a été annoncé
Créateur
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/71503 Bernadette Bah
Sujet
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/43055 Henri Konan Bédié
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/46268 Diaby Moustapha
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/62126 Congrès mondial islamique (1998)
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/62236 Hôtel Ivoire
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/23601 Conseil Supérieur Islamique
Editeur
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/57943 Le Jour
Contributeur
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore
Date
1998-02-21
Type
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67396 Article de presse
Identifiant
iwac-article-0010217
Source
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/821 Centre de Recherche et d'Action pour la Paix
Langue
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français
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Contenu
# "Congrès mondial islamique du CSI» Un prix Fahd pour la promotion de l'islam a été annoncé
Les assises du "congrès mondial islamique " organisé par le Conseil supérieur islamique (CSI), avec l'appui du gouvernement ivoirien, se sont achevées hier à Abidjan. A l'issue de trois jours de travaux sur les fondements de l'islam, le congrès a décidé, entre autres, de la création d'un observatoire mondial doté du prix Fahd pour la promotion de l'islam.
C'est avec enthousiasme et satisfaction que les congressistes ont achevé cette rencontre qui a fait couler beaucoup d'encre et de salive. Une déclaration et deux motions ont été présentées hier aux fidèles, présents au palais des congrès de l'hôtel Ivoire, presque tous vêtus de boubou et autres soutanes blanches. Ainsi, les représentants nationaux et étrangers de nombreux pays d'Afrique, d'Asie, d'Amérique et d'Europe, après avoir planché sur les sous-thèmes développés par d'éminents théologiens, ont pris d'importantes décisions. Ces résolutions concernent la prise de conscience de la communauté islamique mondiale, sur la nécessité de reprendre en compte les vraies valeurs morale, spirituelle, sociale et culturelle prônées par le Saint Coran et les hadis du prophète Mahomet. Selon le congrès, «l'islam est uné religion qui n'a recours, ni à la force, ni à
C'est au stade de l'université de Cocody que Abdul Rahman Al Soudéis, et la délégation saoudienne ont officié la cérémonie de clôture du "Congrès mondial islamique". (Ph : Frat-Mat)
la mésentente, encore moins à la brutalité pour s'implanter et s'épanouir ". Par conséquent, le congrès a recommandé aux hommes politiques, et aux organisations religieuses, la mise en place de structures qui s'inspirent de la vraie parole,du Saint Coran, de sorte à entretenir un monde de justice et de paix. Les congressistes, parmi lesquels le ministre saoudien des Affaires religieuses, le Dr Abdallah Ben Abdul Moshen Al Turki et l'imam Abdulrahaman Al Soudeïs de la Mecque, ont décidé de la création d'un observatoire mondial de l'avancée de l'islam et son impact sur le bien-être des peuples. L'observatoire sera doté du prix international Fahd Ben Abdel Aziz, qui sera décerné à toute personne, ou groupe de personnes, institution ou Etai, dont l'action a été significative pour la promotion de l'islam. Le siège sera à Abidjan. Le congrès mondial islamique sera transformé en une institution, dont les assises se dérouleront chaque deux ans dans un pays. Les prochaines assises se dérouleront en Arabie Saoudite. Un comité de suivi composé du Conseil supérieur islamique de Moustapha Diaby et d'autres personnes sera mis en place, dit-on, pour parachever les textes et documents relatifs aux structures et
fonctionnement de l'observatoire et du congrès. Ensuite, le congrès a pris la résolution de demander au roi Fahd de construire une université et un centre islamique ainsi qu'un con plexe hospitalier et le siège du Consid supérieur islamique.
Par ailleurs, les délégués ont proposé l'ouverture d'une ambassade d'Arabie Saoudite en Côte d'Ivoire, l'octroi de bourses aux jeunes étudiants pour leur formation et leur recyclage dans divers domaines, et la prise en compte des diplômes délivrés dans les érules confessionnelles.
Le ministre de l'Intérieur et de l'Inte gration nationale, Emile Constant Bombet, représentant le chef de l'Etat, s'est réjoui de l'issue des travaux : «L'islam se trouve dégarni des avatars et retrouve son auhenticité qui sont la recherche de l'équilibre et de la consé lidation de la condition humaine. Après l'hôtel Ivoire, les personnalités saoudiennes et leurs hôtes ont prié au stade de l'université à 13 h 30 et visité à mosquée du Plateau en construction Deux motions spéciales de remerciement et de félicitation ont été autres sées au président Henri Konan Bédé et au roi Fahd.
BERNADETTE BAH
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1
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71519
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https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/71519
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bibo:Article
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Titre
Commentaire : les aventures de Koweït
Créateur
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/61293 A. Sangaré
Sujet
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/46268 Diaby Moustapha
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/62126 Congrès mondial islamique (1998)
Editeur
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/57943 Le Jour
Contributeur
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore
Date
1998-02-19
Type
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67396 Article de presse
Identifiant
iwac-article-0010266
Source
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/821 Centre de Recherche et d'Action pour la Paix
Langue
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français
Droits
In Copyright - Educational Use Permitted
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# Les aventures de Koweït
"Il ne s'agit pas du Koweït, Etat pétrolier du Golfe, mais de notre Koweït national, alus Mondagita Dialy. A force d'acharnement, d'entêtement notre, l'enfant terrible de Samatigulla a réussi à embarquer, sur son navire de chimères, le sommet de la République, une partie de l'opinion publique et, par-dessus tout, la presse nationale. Quelle sacrée aventure"
Mardi à l'aéroport international d'Abdjan, la confusion était si grande que si le ministre des Affaires étrangères, El hadj Amara Esay, ni celui des Ressources minières et pétrolières, El hadj Mohamed Lamine Fadilia, ni celui de l'enseignement supérieur, El hadj Sallou Touré, ni le haut commissaire, El hadj Amadou Hamed Timité n'ont pu identifier le grand imam de la Mecque à sa descente d'avion. Pour des personnalités de ce rang, ayant de sorcroil signe un *appel aux musulmans, cette ignorance est inquallable et inquiétante. Elle est d'autant plus inquiétante qu'au sein du comité d'accueil au bas de la passerelle, se trouvait le ministre de l'Intérieur, Emile Constant Bonhet.
Abdallah Ben Abdel Moshen Al-Turki, ministre des Affaires islamiques, a été présenté à tout le monde comme étant Mohamed Abdallah Al Soubail, grand imam de la Mecque. Erreur de "gawaa". On a été "obublée". La télévision nationale, Première chaîne a annoncé une chose et son contraire en l'espace de quelques minutes. Nous-mêmes avons écrit la même chose et son contraire. D'autres modernes son tambin également dans ce qui apparaît clairement aujourd'hui comme un traquenard. Abdallah Ben Abdel n'est pas Mohamed Abdallah. Le ministre représentant le roi Fahd et dont nous avons publié la photo dans notre édition d'hier, n'est pas de grand imam de la Mecque.
Qu'une personnalité étrangère de ce rang débarque en Côte d'Ivoire, sans que le ministre des Affaires étrangères et son collègue de l'Intérieur n'aient la moindre information pouvant permettre de l'identifier démontre, de manière évidente, que l'Etat ivoirien s'est engagé dans une affaire sans en connaitre ni le fond, ni les acteurs. Au fioulh, c'est l'ipénarrable Dialy Koweït qui a tiré les marrons du feu, communiquant les derniers mcrshides sur l'influenza qu'il exerce sur certains hommes de l'appareil d'Etat, pour ne pas en dire plus.
Comme un prestidigitateur, il a réussi son coup : faire passer un ministre pour un grand imam. Et surtout, faire avaler la couleuvre à une pléiade d'hommes d'Etat, à la presse nationale et à une joignére de fidèles à qui l'illusion d'avoir vu de si près, d'avoir touché même pour certains, "le grand imam" de la sainte Mecque a dû procurer un bonheur incommensurable. Mais, possonsnous une seule question: dans cette affaire, "la nécessité impérieuse de préserver l'image de la Côte d'Ivoire" n'a-t-elle pas été malmenée ?
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71520
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https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/71520
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Titre
Fête du Ramdan. Riviéra III : l'imam Samassi met les points sur les "i"
Créateur
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/71496 Awany Sylla
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/71472 Y. G.
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/23625 Adama Koné
Sujet
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/23499 Anzoumana Konaté
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/23658 Aboubacar Samassi
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/46238 Bouaké
Editeur
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/57943 Le Jour
Contributeur
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore
Date
1998-01-30
Type
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67396 Article de presse
Identifiant
iwac-article-0010265
Source
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/821 Centre de Recherche et d'Action pour la Paix
Langue
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français
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# L'INCH SCHNESSI FEMME
##
## L'IRE NOS REPORTAGES DANS LES MOSQUÉES
El hadj Abou Samassi, imam de la mosquée de la Riviera III, n'est pas passé par quatre chemins hier dans son sermon à l'adresse des musulmans, à la faveur de la grande prière du Ramadan, pour dénoncer «les tentatives de provocation faites à la liberté religieuse».
Seuls les religieux dignes de ce nom se réservent le droit de communiquer si le jeûne doit être rompu ou poursuivi. Ce message a constitué l'idée force du sermon de l'imam
Samassi, dans l'enceinte de la mosquée en construction de la Riviera. Ce message est également une mise au point de Samassi aux «tentatives de provocation faites à la liberté religieuse». Pour lui, chaque domaine de la vie a ses compétences et c'est manquer de prudence et d'humilité que de lignorer. L'imam fait sans doute référence au communiqué gouvernemental qui décrétait dès mercredi 28 janvier et sans réserves, que jeudi 29 était décrété «fête du Ramadan».
# Fête du Ramadan
Le long mois du carême a pris fin hier, avec la célébration de la fête du Ramadan. A la Riviera III, à Treichville et à Marcory-Anoumabo les fidèles musulmans ont communié dans la foi.
## Rè̀erci III, L'imam Samassi mel les poinls sur les (1)
Seuls les religieux dignes de ce nom se réservent le droit de communiquer si le jeûne doit être rompu ou poursuivi. Ce message a constitué l'idée force du sermon de l'imam Samassi, dans l'enceinte de la mosquée en construction de la Riviera. Ce message est également une mise au point de Samassi aux "tentatives de provocation faites à la liberté religieuse». Pour lui, chaque domaine de la vie a ses compétences et c'est manquer de prudence et d'humilié que de l'ignorer. L'imam fait sans doute référence au communiqué gouvernemental qui décrétait dès mercre-
di 28 janvier et sans réserves, que jeudi 29 était décrété «fête du Ramadan». Les règles islamiques qui fixent la date de la fête de l'Aid El Fitr sont claires selon l'imam de la Riviera III : «Dès le 29e jour du mois du Ramadan, le musulman doit chercher à voir la lune. S'il ne la voit pas ce jour, il jeûnera le 30e jour avant de célébrer l'Aid El Fitr dans l'allégresse». Il faut souligner que le disciple de l'islam a jusqu'au petit matin pour être fixé ce 29 e jour.
D'autre part, l'imam s'indigne du manque de réserves, dans l'émission
des communiqués au grand public. S'adressant plus particulièrement à la presse, il recommande aux journaux "de faire preuve de prudence pour donner une information équilibrée». Aux fidèles musulmans, il demande de faire preuve de plus de courage pour informer à temps, quand ils aperçoivent la lune. "Le musulman ne doit avoir peur de personne et doit briser le blocage psychologique dans lequel certains s'enferment» a-t-il martelé.
## AWANY SYLLA
## Treichville les musulmans dénoncent l'adultére
Les fidèles de Treichville ont célébré dans la piété la fête du Ramadan. (photo : D.R.)
Le mois du jeûne est terminé. Les musulmans de Treichville, parés de leurs beaux habits, se sont rendus nombreux dans les mosquées et les autres lieux de prière, pour célébrer l'Aid El Fitr.
Durant un mois, ils se sont abstenus de nourriture, du lever au coucher du soleil. La fête du Ramadan est un jour de joie à travers lequel, Dieu récune
pensé les musulmans pour avoir accepté de s'abstenir de nourriture.
A l'école régionale, l'imam Anroumana Konaté a dirigé la prière. Dans son sermon, il a fustigé les fidèles qui commettent l'adultère. "Tout musulman qui est infidèle à son conjoint sera châtié au jour du jugement dernier», fait-il remarquer. Pour lui, il ne sert à rien de jeûner, de prier si l'on ne respecte pas
les principes de la religion. "Fidèles musulmans ayons peur de Dieu en suivant la voie tracée par le prophète Mahomet (SAW) ", a-t-il martelé. Selon lui, la solidarité, la tolérance et la iraternité doivent habiter les fidèles. "Tout bon musulman doit respecter son prochain. Nous sommes tous égaux. La vie sur terre n'est que passagère», expliqua-t-il.
Aussi a-t-il interpellé les riches à venir en aide aux pauvres. "L'oumône fait partie des recommandations de l'islam», a précisé l'imam Konaté.
Il a saisi cette subsine pour interpeller les hommes politiques à rester unis pour le bonheur des populations. "Vous devez éviter des situations malheureuses à notre pays. Le dialogue, le pardon, le respect de la différence doivent être des loitmotive pour vous», a4il indiqué.
A la fin de la cérémonie, il a imploré le seigneur pour que la paix, l'unité nationale soient sauvegardées dans notre pays.
## Y. G.
## Mrogy-Anoumabo les croyants communient dans la foi
Plus de 1500 fidèles musulmans se sont retrouvés hier, sur le terrain de football d'Anoumabo-Aliodan, dans la commune de Marcory, pour célébrer l'Aid El Fitr (Ramadan). Marquant ainsi, la fin du mois de jeûne. C'est à 9h40 que l'imam, El hadj Abdoulaye Guindo, a débuté la prière de deux rakats.
Dans son sermon, El hadj Abdoulaye Guindo a demandé au Tout-Puissant d'exacuer les prières du mois du Ramadan. "Le mois de jeûne nous a permis de fortifier notre croyance et de prendre conscience des difficultés que
connaissent nos frères sous d'autres cieux», a-t-il précisé. C'est pourquoi, toutes les actions que pose le musulman doivent contenir une dose de spiritualité. Toute chose qui doit concourir au raffermissement de la foi du croyant. L'imam a demandé aussi à ses coreligionnaires de méditer régulièrement les valeurs de l'islam. Entre autres, l'assistance mutuelle, la solidarité, l'honnêteté, etc.
A l'endroit des gouvernants, El hadj Abdoulaye Guindo a souhaité que les actions menées conduisent à la consolidation de l'unité nationale. Car, a-t-il
soutenu, c'est dans la paix et l'union que le pays pourra relever les défis de la sécurité alimentaire, du chômage et du banditoire. Les croyants, rencontrés après la cérémonie, ont manifesté leur joie. Cela, pour avoir terminé le mois du carême dans de bonnes conditions.
L'après-midi a été marquée par les visites aux parents et amis, ainsi qu'à des manifestations de réjouissance dans certaines familles.
ADAMA KONÉ
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https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/71521
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57943
Id du média
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Titre
Le Ramadan dans la confusion
Créateur
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/71502 Franck A. Kouassi
Sujet
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/46268 Diaby Moustapha
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/662 Conseil Supérieur des Imams, des Mosquées et des Affaires islamiques
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/945 Aboubacar Fofana
Editeur
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/57943 Le Jour
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https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore
Date
1998-01-30
Type
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67396 Article de presse
Identifiant
iwac-article-0010264
Source
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/821 Centre de Recherche et d'Action pour la Paix
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https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français
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# POINT CRITIQUE
## Le Ramadan de la confusion
Le jeûne de 29 jours, entamé depuis le premier janvier par la communauté musulmane, a pris fin hier jeudi 29 janvier. Dans la confusion. Dans l'incertitude. Dans l'angoisse...
Et puis, que de désagréments causés par cette atmosphère de cafouillage où, entre le ministre Atsain Achi, le Cosim et le CSI, on ne savait plus qui disait quoi. Un communiqué publié le mercredi 28 janvier et signé du ministre de l'Emploi et de la Fonction publique annonce le jeudi 29 janvier 1997, jour «férié et chômé sur toute l'étendue du territoire».
Le même jour, à 20 heures, sur les antennes de la télévision, le Conseil supérieur des imams (Cosim), par la voix de El hadj Boubacar Fofana, prend presque le contre-pied du communiqué ministériel. Il invite les fidèles musulmans à rester à l'écoute jusqu'à 22 heures. Il est suivi, quelques instants après, par El hadj Moustapha Diaby, président du Conseil supérieur islamique. Sur un ton plus carré et péremptoire, Moustapha Diaby annonce la fête du Ramadan pour le vendredi 30 janvier. Séance tenante, le
présentateur du journal télévisé, fait lecture d'un autre communiqué du même ministre de la Fonction publique qui invite, cette fois, les travailleurs à leurs postes le jeudi 29 janvier. Ce second communiqué précise que le vendredi 30 janvier est jour férié et chômé. A 23 heures, une autre intervention de Moustapha Diaby, suivie d'une rediffusion des propos de Boubacar Fofana, confirment que la fête aura bel et bien lieu le vendredi 30 janvier. Après ces derniers communiqués, le débat sur la date de la fête du Ramadan semblait définitivement clos. Que non. A 1 heure, puis à 6 heures du vendredi 30 janvier, des communiqués plusieurs fois repris à la Radio annoncent la fête pour jeudi et invitent, par conséquent, les fidèles à la grande prière du matin. Pendant ce temps, certains travailleurs n'ayant pas suivi les communiqués tardifs, s'apprêtent à regagner leurs postes. D'autres musulmans, dans la même situation, sont dans l'expectative. Fautil continuer le jeûne ou aller à la prière de 9 heures comme annoncé ?
Finalement, hier, c'est assez timi-
dement que les mosquées ont retrouvé leurs mondes. Et vers 10 heures, toute la communauté musulmane s'est finalement résolue à mettre un terme aux 29 jours d'abstinence. Car, dit-on, la lune a été effectivement aperçue, dans la nuit du 28 au 29 janvier, dans certaines villes dont Korhogo, Sikensi et Bonon. Soit. Mais cette situation inconfortable que vient de vivre la communauté musulmane de Côte d'Ivoire et les autres Ivoiriens avec, pose un problème de fond. Qui du Conseil supérieur des imams (Cosim), du Conseil supérieur islamique (CSI) ou du gouvernement est désormais habilité à annoncer la fin du jeûne ? Car, de toute évidence, ce qui vient de se produire, pour la énième fois, explique que dans cette affaire, il se pose toujours un problème de coordination entre, d'une part les structures dirigeantes de la communauté musulmane et d'autre part, entre cette communauté et les instances gouvernementales. Qui a le droit de faire quoi ?
FRANCK A. KOUASSI
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1
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71522
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https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/71522
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Newspaper article
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bibo:Article
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57943
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Titre
Le carême musulman commence demain : Adieu veau, vache et Saint Sylvestre
Créateur
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/71503 Bernadette Bah
Editeur
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/57943 Le Jour
Contributeur
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore
Date
1997-12-30
Type
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67396 Article de presse
Identifiant
iwac-article-0010263
Source
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/821 Centre de Recherche et d'Action pour la Paix
Langue
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français
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Contenu
# Le carême musulman commence demain Adieu veau, vache et Saint Sylvestre
Les fidèles musulmans entament demain, le mois du jeûne, au moment où une partie du monde s'apprête à célébrer avec faste, les festivités du Nouvel an. Les 30 jours du carême seront donc consacrés à la prière, à la piété et surtout à la purification.
Le mois de carême est pour les musulmans une période de repentance, de prière et de purification.
Prière et abstinence. Ce sont les mots-clés du carême musulman. En effet, pour se rapprocher de Dieu durant cette période sainte, le musulman doit suivre religieu. sement les prescriptions de la
sourate II de la vache qui stipule en substance: «Dieu vous a prescrit le jeûne comme il l'a prescrit à ceux qui vous ont précédés». Au demeurant, le fidèle doit s'abstenir de faire tout ce qui
peut le rapprocher du péché. Il doit ainsi maîtriser ses appétits sexuels, alimentaires et autres. Cela du lever à la tombée du jour, c'est-à-dire de 4 h ou 4 h 15 le matin à 18 h ou 18 h 30 le soir. En lieu et place des pratiques quotidiennes habituelles, il est recommandé la prière, la lecture du Coran comme l'ange Djibril l'a imposé au prophète Mahomet une nuit, et le partage avec les démunis.
Pour ce faire, il faut avoir la foi et prendre des dispositions spéciales. La période du carême doit
être mise à profit pour se répen tir, pardonner et prôner la tolé rance. Toutefois, il faut savoir que le Coran permet dans cer tains cas que le musulman s'abstienne de faire le jeûne à condition que cela soit compensé. En fait; deux ou trois raisons fonda mentales peuvent empêcher de jeûner. Il y a les invalides (vieillards, malades et femmes indisposées), les voyageurs de longue distance et les enfants de moins de 15 ans. Dans le premier cas, outre la femme qui après ses menstrues rattrape les jours manqués, les autres se rachètent en faisant des dons aux démunis. Ils peuvent, entre autres, offrir de l'argent ou deux kilos et demi de riz ou de céréale qui repré-
sente leur alimentation de bas pendant les 30 jours de jeûr! Concernant les voyageurs doivent parcourir une distan de plus de 80 km , ils sont oblig de se racheter comme $k$ femmes. «Il faut éviter de s'e! detter», ont conseillé les che religieux. Ainsi, les imams sont réunis hier soir à la grande mosquée d'Adjamé, pour scruu le ciel. La lune n'ayant pas e aperçue sur toute l'étendue territoire national, le jeûn débu donc demain, mercredi 3 décembre 1997. Le mois lunat chez les musulmans étant de : ou 30 jours.
BERNADETTE BAH
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1
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71523
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https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/71523
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Titre
Touba : l'autorité musulmane interdit les maquis
Créateur
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/43051 Agence Ivoirienne de Presse
Sujet
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/46238 Bouaké
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/63382 Touba
Editeur
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/57943 Le Jour
Contributeur
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore
Date
1997-12-19
Type
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67396 Article de presse
Identifiant
iwac-article-0010260
Source
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/821 Centre de Recherche et d'Action pour la Paix
Langue
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français
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# REGION
Une délégation des gérants de bars et autres débits de boissons alcoolisées a rencontré mercredi 17 décembre dernier à Touba, le maire de la ville pour lui exprimer sa préoccupation face à la fermeture progressive de leurs établissements.
# Touba
## L'autorité musulmane interdit les maquis
Une délégation des gérants de bars et autres débits de boissons alcoolisées a rencontré mercredi 17 décembre dernier à Touba, le maire de la ville pour lui exprimer sa préoccupation face à la fermeture progressive de leurs établissements. Après le Relais, le N'Zo et Ghana-bar, plusieurs autres débits de boissons ont reçu leurs lettres de fermeture de la part des propriétaires des locaux, affirme-t-on. L'autorité municipale, visiblement impuissante devant la déterminátion des Mahouka (principaux habitants de la région) à interdire la vente de boissons alcoolisées chez eux, a simplement exprimé de faire construire des baráques en guise de bars et autres points de vente de boissons alcoolisées, sur des terrains provisoires appartenant à l'Etat. La fermeture l'ensemble des débits de bars et autres lieux de vente de boissons alcoolisées, décision appliquée depuis peu à Touba par les propriétaires des locaux, est une initiative des autorités religieuses musulmanes dans cette ville. Les consommateurs de ces boissons, principaux clients des bars, également mécontents, ont décidé récemment de rencontrer le préfet pour lui signifier leurs inquiétudes vis-à-vis de cette situation.
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2
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71524
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https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/71524
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Titre
Man : les musulmans réclament un observatoire de la laïcité
Sujet
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/23647 Ousmane Diakité
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/23681 Association des Musulmans Sunnites de Côte d'Ivoire
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/46196 Man
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/5 Laïcité
Editeur
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/57943 Le Jour
Contributeur
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore
Date
1997-07-30
Type
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67396 Article de presse
Identifiant
iwac-article-0010261
Source
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/821 Centre de Recherche et d'Action pour la Paix
Langue
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français
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# Man
Les musulmans réclament un observatoire de laicité
Pour rétablir la justice et prevenir les comportements qui causent tant de frustrations au sein de la communauté sunnite de Côte d'Ivoire, El Hadj Ousmane Diakité a souhaité, lundi dernier à Man, la création d'un observatoire de la laïcité.
«Il faut éviter l'accumulation des frustrations d'une communauté quand ses membres ne sont que des religieux aux mains nues», a lancé en direction du pouvoir, M. Diakité, licencié du droit islamique, au cours d'une conférence qu'il donnait sur le thème «Quel comportement faut-il aux musulmans dans une société laïque ?»
Invité par la section de Man de l'association des musulmans sunnites de Côte d'Ivoire, le conférencier a affirmé que des témoignages accablants font état de ce que les sunnites sont traqués dans certaines localités et qu'il leur est refusé, dans d'autres, l'autorisation de construire des mosquées, lieux de culte.
Le secrétaire général de la préfecture de Man, M. Lanciné Coulibaly, invité à cette conférence, a pour sa part prôné la tolérance entre les musulmans et les autres confessions religieuses.
Le séminaire, ouvert lundi dernier au lycée professionnel de Man,
s'achève jeudi prochain. - Des jeunes musulmans venus des seize régions du pays et de la sousrégion prennent part à ce séminaire de formation religieuse.
Le mouvement sunnite a pénétré en Côte d'Ivoire en 1946, rappelleion. Les sunnites représentent la branche des musulmans qui pratiquent l'islan dans sa forme authentique. Les sunnites rejettent notamment la célébration de la nuit du destin et celle du Mahoulid parce que, disent-ils, du temps du prophète Mohammad (SAW), ces manifestaions religieuses n'existaient pas.
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1
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71525
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https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/71525
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Concertation nationale sur l'Enseignement supérieur : les religieux plaident pour les étudiants
Créateur
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/71503 Bernadette Bah
Sujet
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/1023 Djiguiba Cissé
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/441 Grand-Bassam
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/56 Enseignement confessionnel islamique
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/653 Conseil National Islamique
Editeur
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/57943 Le Jour
Contributeur
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore
Date
1997-10-02
Type
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67396 Article de presse
Identifiant
iwac-article-0010242
Source
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/821 Centre de Recherche et d'Action pour la Paix
Langue
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français
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#
La deuxième journée de la concertation a été marquée par les interventions de onze représentants des organisations associatives universi-
taires et de la société civile. Pour les religieux, la dimension éthique et morale doit être prise en compte au cours des débats.
# Concertation nationale sur l'Enseignement supérieur Les religieux plaidert pour les étudiants
La deuxième journée de la concertation a été marquée par les interventions de onze représentants des organisations associatives universitaires et de la société civile. Pour les religieux, la dimension éthique et morale doit être prise en compte au cours des débats.
Le cours normal de la rencontre sur l'Enseignement supérieur a repris hier au palais des congrès de l'hôtel Ivoire. Le ministre Saliou Touré, président du bureau de la concertation a consenti à laisser les différents participants s'exprimer librement. Ainsi, les responsables des syndicats et autres organisations de l'enseignement supérieur, l'imam du Plateau Djiguiba Cissé et Mgr Dacoury Tabley ont, toute la matinée d'hier, exposé leurs différentes préoccupations.
Le ton a été donné par le secrétaire général du Syndicat national de la recherche et de l'enseignement
supérieur (Synares) le Pr Raymond Koudou Kessié qui a relevé les difficultés du corps enseignant. Il a souligné, une fois de plus, les problèmes relatifs aux salaires dérisoires des nouveaux enseignants qui entraînent, selon lui, une inégalité de traitement au niveau de la Fonction publique. Comme exemple, Koudou Kessié a indiqué qu'un enseignant du supérieur démarre et termine sa carrière dans la catégorie A4, alors qu'un administrateur commence en A4 et finit en A7. «Les enseignants sont le corps qui a les plus faibles accessoires de salaire», a-t-il révélé. Naturellement, le secrétaire général du Synares n'a pas occulté les autres difficultés maintes fois ressassées, notamment le manque de locaux, l'impossibilité d'organiser une session unique dans la situation actuelle, l'insécurité à l'université et le mur en construction qui n'est pas une priorité. Pour lui, l'heure est à la réconciliation, donc il faut briser les murailles de méfiance.
Certaines de ces difficultés ont été également soulignées par Félix Deh de l'Unesur qui, après avoir fait des constats par rapport à la
Selon Djiguiba Cissé, l'imam du Plateau, la situation à l'université résulte des problèmes à la fois structurels, conjoncturels et éthiques.
crise universitaire, a situé les responsabilités et fait, par la même occasion, des propositions dans le sens de la modernisation et du retour au bon fonctionnement de l'université.
Les problèmes des étudiants ont
été relevés par les responsables de l'Unesci Jean Djaha, du Cerac et de la Fesci, Guillaume Soro. Ce dernier, après avoir fait la genèse de la crise qui est entrée dans sa phase active le 19 décembre 1996, a lancé un appel aux autorités gouvernementales et universitaires pour la réouverture des résidences universitaires et la tenue des deux sessions d'examen. Ce sont, a-t-il insisté, entre autres, le minimum légitime pour une reprise sereine des cours. Toutefois, il est important de mentionner que les messages délivrés par les religieux, notamment l'évêque de Grand-Bassam et l'imam Djiguiba Cissé du Conseil national islamique (CNI) ont véritablement apporté un autre son de cloche par rapport aux différentes interventions. Avec des propos soutenus par des versets coraniques, l'imam a diagnostiqué les maux de l'école ivoirienne et prôné l'apaisement. Selon lui, la situation à l'université résulte des problèmes à la fois structurels, conjoncturels et éthiques. Au demeurant, le religieux invite les uns et les autres à faire preuve de sagesse - une des vertus islamiques. Il a proposé à court terme,
la création des conditions d'une reprise totale et effective des cours qui passe, selon lui, par la réouverture des cités universitaires, le paiement des arriérés de bourse et les deux sessions d'examen. A moyen et long termes, il a énuméré certains points dont la transparence dans l'attribution des bourses et des logements universitaires, la consécration de l'autonomie des autorités académiques et la réhabilitation de la Fesci. Mgr Dacoury n'a pas dit autre chose. Pour lui, il faut effectivement prendre en compte la dimension éthique et morale dans les débats au sein des commissions qui vont travailler jusqu'au 4 octobre prochain.
D'autres exposés ont été faits sur la situation des étudiants handicapés qui éprouvent de réelles difficultés liées au manque de moyens, ainsi que celle des étudiants en instance de thèse.
Quant au secrétaire général du Syndicat des personnels administratifs et techniques, Synapates, il a fait cas de certaines suggestions relatives au dénouement de la crise universitaire et à la prise en compte des conditions de travail de ses membres.
Le rapport de synthèse des travaux en commissions est prévu le 6 octobre prochain avec le message très attendu du chef de l'Etat, initiateur de la rencontre.
## BERNADETTE BAH
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Titre
Renforcement de l'unité nationale : les jeunes musulmans démarrent la campagne
Créateur
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/71468 Gaoussou Ouattara
Sujet
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/23557 Amadou Seye Diaw
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/46216 Bondoukou
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/46248 Yamoussoukro
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/615 Association des Jeunes Musulmans de Côte d'Ivoire
Editeur
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/57943 Le Jour
Contributeur
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore
Date
1997-08-13
Type
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67396 Article de presse
Identifiant
iwac-article-0010254
Source
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/821 Centre de Recherche et d'Action pour la Paix
Langue
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français
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# Renforcement de l'unité nationale Les jeunes musulmans démarrent la campagne
L'Association des jeunes musulmans de Côte d'Ivoire (AJMCI) initie une caravane de diffusion des enseignements coraniques du 14 au 17 août prochain à Bondoukou (Zanzan). En prélude à ces manifestations, un cocktail de presse a été organisé le samedi 9 août au siège de cette association à Abidjan-Treichville.
Les jeunes musulmans de Côte d'Ivoire entendent contribuer vivement au renforcement de l'unité nationale dans ce pays. En effet, après Yamoussoukro en 1993, Abengourou en 1995, c'est au tour de Bondoukou (Zanzan) d'accueillir cette année, la caravane baptisée Da'awa (appel à l'islam). Caravane dont le thème s'articule : «Islam, expression de foi et facteur d'unité».
Pour lé président de l'ÂJMCI, M. Amadou Diaw, ce rassemblement constitue un véritable cadre de fraternisation et de communion pour la jeunesse musulmane de Côte d'Ivoire et de la sous-région.
De fait, précise M. Amadou Diaw, la caravane vise à diffuser et réanimer les valeurs islamiques dans le pays profond ; redynamiser les comités de base et contribuer à la résolution des problèmes majeurs
de l'heure qui prévalent dans la région.
En outre, ces retrouvailles, aux dires du responsable des jeunes musulmans, offriront l'occasion aux uns et aux autres de se départir des préjugés dont est victime l'islam. En clair, révèle M. Diaw, la caravane va s'évertuer à démontrer que l'islam est par essence une religion de paix et d'unité. Aussi, s'ai tellera-t-elle à définir le sens réel de la foi musulmane aux populations, en les exhortant à une meilleure pratique de la religion.
Au total, cinq cents personnes venant de la Côte d'Ivoire, du Burkina Faso, de la Guinée, du Mali, du Niger, du Sénégal et du Togo, participeront à cette rencontre. Plusieurs sous-thèmes meubleront également ces trois journées de spiritualité. Entre autres, «la problématique de l'unité», «l'adversité culturelle», «l'hygiène en milieu musulman» et «islam, préjugés et réalités en Côte d'Ivoire».
au programme de ces manifestations, on note des prières, des conférences, des prêches, des dons, des séances de vaccination, des consultations gratuites etc. En somme pour M. Mamadou Diaw, président des jeunes musulmans, cette caravane est d'une grande importance pour le renforcement de la paix sociale. «Derrière... cette... caravane de Da'Awa, il faut voir aussi la contribution de l'islam à travers la jeunesse musulmane de notre pays. l'édification de l'unité nationale, ${ }^{2}$ t-il conclu.
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https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/71527
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Titre
Nuit du Maouloud : les musulmans exaltent Mohamad
Créateur
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/71503 Bernadette Bah
Sujet
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/23497 Moustapha Sonta
Editeur
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/57943 Le Jour
Contributeur
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore
Date
1997-07-18
Type
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67396 Article de presse
Identifiant
iwac-article-0010258
Source
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/821 Centre de Recherche et d'Action pour la Paix
Langue
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français
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# Nuit du Maouloud Les musulmans exaltent Mohammad
Les fidèles musulmans de Côte d'Ivoire ont, d'une façon éclatée, commémoré la naissance du prophète Mohammad, dans la nuit du mercredi 16 à jeudi 17 juillet 1997. La cérémonie a été une occasion pour les chefs religieux d'exalter les vertus du père de l'islam.
Prières, prêches, sermons et louanges ont été les points forts de la nuit du Maouloud célébrée dans les différentes communes d'Abidjan.
A Adjamé, les fidèles de l'ancienne grande mosquée de la commune se sont retrouvés chez le «dougoutigui» (chef), Daouda pour communier ensemble. La cérémonie, présidée par le député d'Adjamé et Aboulaye Diallo, tous deux fils de cette commune, a débuté aux environs de 23 h par des prières de recueillement et de grâce à la mémoire du père spirituel des musulmans, le prophète Mohammad. L'imam El Hadj Moustapha Sonta a dirigé les actes de piété et de réjouissances, faisant l'apologie de l'islam et de son fondateur. Ainsi, 99 noms sont attribués au prophète à qui grâce est rendue dans les écritures saintes du Coran. Le prophète Mohammad est
donc né à l'an 570 à la Mecque et est décédé en 632 à l'âge de 63 ans. Très tôt orphelin, il a été élevé par son grand-père et son oncle. Berger et commerçant à l'âge de 20 ans, il épouse, à cette période, Kadidja, riche veuve de 40 ans qui a cru en ses vertus. Homme pieux, altruiste, loyal, sincère et honnête, Mohammad se retirait souvent dans une grotte, sur une colline où, à 40 ans, il a eu la révélation avec l'apparition de l'ange Gabriel. Depuis cet instant, le dernier des prophètes s'est vu confier la mission de parachever l'œuvre de ses prédécesseurs Abraham, Moïse, Jésus ; celle de guider les hommes vers la lumière divine, vers Dieu le créateur.
Combattư par ses compatriotes Mohammad a, malgré tout, cru aux messages, aux messagers de Dieu, a jugement dernier, et a poursuivi sa œuvre en bravant les obstacles.
La nuit du Maouloud est égalemé une cérémonie de sacrifice, de donśs de partage. Le maire d'Adjamé, Fiery Amondji a offert la somme de 300 Fcfa aux fidèles. Le député Lassim Dembélé a, quant à lui, contribu l'organisation de cette cérémonie. La nuit du Maouloud revêt un carà re important pour les musulmans, ce sens qu'elle représente la for d'existence de l'islam.
BFRNADATTE BAH
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https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/71528
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72842
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Titre
Naissance du prophète Mohammad : les musulmans célèvrent le Mahoulid aujourd'hui
Créateur
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/71468 Gaoussou Ouattara
Sujet
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/1057 Idriss Koudouss Koné
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/653 Conseil National Islamique
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/662 Conseil Supérieur des Imams, des Mosquées et des Affaires islamiques
Editeur
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/57943 Le Jour
Contributeur
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore
Date
1997-07-16
Type
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67396 Article de presse
Identifiant
iwac-article-0010259
Source
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/821 Centre de Recherche et d'Action pour la Paix
Langue
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français
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Contenu
# Naissence du prophète Mohammad Les musulmans célèbrent le Mahoulid aujourd'hui
La communauté musulmane du monde entier célèbre aujourd'hui, dans la nuit du mercredi 16 à jeudi 17 juillet, l'anniversaire de la naissance du prophète Mohammad.
Cette cérémonie est l'occasion pour les fidèles musulmans d'avoir une pensée pieuse pour leur prophète, et lui adresser des bénédictions à son égard.
Né en 570 à la Mecque, le prophète Mohammad est mort en 632 à Médine. C'est à l'âge de 40 ans qu'il a concrètement reçu les premières révélations divines.
En fait, le prophète Mohammad représente, aux yeux des musulmans, l'être parfait par excellence. Ceux-ci, doivent s'inspirer de sa vie et de ses actions dans leur comportement de tous les jours, comme le souligne le saint Coran.
Le Mahoulid, contrairement au Ramadan et à la Tabaski, n'est pas une fête institutionnalisée par le saint Coran.
Il est organisé délibérément par les
communautés musulmanes chaque année à la même période. Le Mahoulid se caractérise, entre autres, par des séances de prières, des prêches, des sermons sur la vie du prophète Mohammad. En clair, le Mahoulid est pour l'adepte de l'islam, une nuit de réjouissances de recueillement et de spiritualité. En Côte d'Ivoire, des conférences, des prières, des bénédictions, des prêches publiques seront organisées dans les différentes mosquées. A l'initiative du Conseil supérieur des imams (Cosim), une conférence sur le thème : «Le prophète Mohammad, l'homme d'unité et de fraternité», sera prononcée à la mosquée d'Abobo, Banco Il.
GAOUSSOU OUATTARA
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1
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71529
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https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/71529
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Newspaper article
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bibo:Article
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Titre
Crise à la fédération de la Oummat islamique : 5 membres de la direction radiés
Créateur
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/62207 Boua Bi Sémien
Sujet
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/23659 Bakary Chérif
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/23699 Front de la Oumat Islamique
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/46175 Attécoubé
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/46268 Diaby Moustapha
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/62126 Congrès mondial islamique (1998)
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/23601 Conseil Supérieur Islamique
Editeur
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/57943 Le Jour
Contributeur
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore
Date
1997-07-07
Type
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67396 Article de presse
Identifiant
iwac-article-0010251
Source
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/821 Centre de Recherche et d'Action pour la Paix
Langue
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français
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Contenu
# Crise à la fédération de la Oummat islamique 5 membres de la direction radies
Le conflit ouvert entre le président et des membres de la direction de la fédération de la Oummat islamique a atteint son ultime étape samedi dernier. Le congrès extraordinaire a décidé de la radiation de cinq des principaux adversaires du guide spirituel de l'organisation islamique.
M. Karim Fofana, anciennement secrétaire général et quatre autres membres du Conseil exécutif qui lui sont proches ne figureront plus sur les listes de la fédération de la Oummat islamique. Le congrès national islamique extraordinaire de l'organisation, réuni samedi dernier à son siège, à Abidjan-Attécoubé, a décidé à l'unanimité, de leur radiation et de leur remplacement. Les quatre autres personnes sont Zoumana Sanogo, Ousmane Diaby, Ibrahima Kéita et Sita Madoué Diomandé.
Il est reproché à M. Karim Fofana, soutenu par ces quatre personnes radiées, d'avoir voulu utiliser la Oummat à des fins politiques et semer ainsi la division pour provoquer la scission au sein de l'organisation. L'ancien secrétaire général s'est aussi rendu coupable
Le président de la fédération de la Oummat islamique, El hadj Bakary Chérif s'est longuement défendu des accusations portées contre lui par ses adversaires. (Photo : Luc Gnago).
d'autres actes graves dont des attaques «non fondées» contre des responsables de l'organisation. Toutes attitudes qui sont condamnées par les articles 9 , alinéa 1 et 17 alinéa 4 . Des témoignages concordants, pendant le congrès, ont aussi révélé que M. Karim Fofana a, lui-même, abandonné ses fonctions depuis 15 mois. Son prétexte : les activités du syndicat qu'il a créé dans l'enseignement technique ne lui donnent plus la disponibilité requise pour être secrétaire général de la Oummat.
Ce congrès a été, par ailleurs l'occasion pour les responsables de la fédé-
ration de la Oummat islamique s'expliquer sur les attaques de leurs adversaires. Le président El hadj Bakary Chérif, à propos de «la Oummat, organisation familiale», a ainsi répondu que «c'est Karim Fofana qui a lui-même nommé mon fils Lacina Chérif comme son adjoint». Quant à l'accusation tendant à faire croire qu'il est l'ami personnel de Mme Fanta Bamba, présidente des femmes de la Oummat, il l'a démentie avec fermeté. Et de s'indigner : «Fofana est plus qu'un démon». Les témoignages de l'époux de Mme Bamba viendront d'ailleurs appuyer ceux du président de la Oummat. La
présidente elle-même, a par la suite relaté ses multiples activités commerciales avant de conclure : «J'ai accepté de travailler avec El hadj Chérif parce que je suis musulmane. Je fais mon devoir pour le monde musulman». S'agissant de la palabre autour du don du président Bédié, elle a répondu : «Nous ne sommes pas des mendiants. Nous n'attendons pas le don de quelqu'un pour aller à la Mecque».
L'occasion était toute donnée au leader de la fédération de la Oummat islamique de clarifier la position de son organisation par rapport à la politique. «La Oummat est apolitique. Elle respecte l'autorité politique comme Dieu le recommande. Mais elle n'est au service d'aucun parti politique», a-t-il insisté. Rappelant la mission de la Oummat, El hadj Chérif Diaby a dit que celle-ci veut simplement servir l'Islam. Raison pour laquelle, il a promis son soutien à l'organisation du congrès mondial islamique initié par le Conseil supérieur islamique (CSI) de Diaby Koweit. «La Oummat supporte tous les actes importants pour l'Islam», a-t-il réaffirmé. Le président de la Oummat demande en conséquence au gouvernement de soutenir l'organisation de cette rencontre.
BOUA BI SÉMIEN
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https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/71550
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bibo:Article
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Titre
Tabaski : les musulmans célèbrent l'Aïd El Kebir dans la joie
Créateur
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/71472 Y. G.
Sujet
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/46245 Adzopé
Editeur
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/57943 Le Jour
Contributeur
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore
Date
1997-04-21
Type
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67396 Article de presse
Identifiant
iwac-article-0010256
Source
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/821 Centre de Recherche et d'Action pour la Paix
Langue
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français
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# Tabaski
## Les musulmans célèbrent l'Aïd El Kebir dans la joie
A l'instar de leurs coreligionnaires du monde entier, les musulmans ivoiriens ont célébré vendredi dernier, la fête de la Tabaski (Aïd El Kebir) communément appelée la fête du mouton. A la grande mosquée d'Adzopé, l'imam Gaoussou Karamoko a exhorté les Ivoiriens à cultiver la paix, l'amour et la concorde.
Les fidèles musulmans ont célébré dans la ferveur de la fête de la Tabaski. L'AÏd El Kebir ou la fête du mouton est un jour pendant lequel, chaque musulman se fait le devoir de sacrifier un bélier, s'il en a les moyens. Imitant ainsi le geste d'Abraham qui devait égorger son fils unique Ismaël. Mais celui-ci a été arrêté dans son élan par l'ange Gabriel qui lui remit un bélier.
A Adzopé, la prière était dirigée par l'imam Gaoussou Karamoko. Après les deux rakkats, l'imam a invité les musulmans à cultiver
les fidèles musulmans ont accompli ce geste en souvenir de celui d'Abraham.
l'amour, la paix et la concorde. C'est à ce prix dira-t-il, que «nous pourrons sauver notre pays de tout débordement». Aussi, a-t-il imploré le seigneur afin que la paix règne sur le peuple ivoirien et que le bonheur habite toutes les familles. L'imam a demandé aux fidèles musulmans de suivre les lois islamiques prescrites dans le Coran. «En suivant les
moko a, au cours de son sermon, rappelé aux musulmans qu'après avoir tué le bélier ou le mouton, il sera partagé en trois parts. Chaque tiers est destiné à la famille, aux voisins sans distinction religieuse et aux nécessaire. Selon lui, les musulmans doivent appliquer à la lettre ces
recommandations. «Tout mons man qui ne le fait pas est déphasage avec le Coran puisque le prophète Mahomet nous le recommande», a-t-il prévenu.
Y.G.
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https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/71551
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Newspaper article
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Titre
Religion : les femmes musulmanes en formation
Créateur
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/62206 A. K.
Sujet
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/36 Femme en islam
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/588 Association des Élèves et Étudiants Musulmans de Côte d'Ivoire
Editeur
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/57943 Le Jour
Contributeur
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore
Date
1997-03-29
Type
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67396 Article de presse
Identifiant
iwac-article-0010255
Source
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/821 Centre de Recherche et d'Action pour la Paix
Langue
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français
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# Religion
## Les femmes
## musulmanes en formation
Du 29 mars au 3 avril prochains, se tiendront les dixièmes journées de la femme musulmane, à Bingerville. Organisé par l'Association des élèves et étudiants musulmans de Côte d'Ivoire (Aeemci), le séminaire a pour thème : «Le rôle de la femme musulmane dans la transmission des valeurs islamiques». Pour les organisateurs, l'objectif de ce séminaire est de former religieusement la femme musulmane. Car, celle-ci étant le socle de la famille, elle doit jouer un rôle important dans la transmission des valeurs de l'islam. En outre, les par-
ticipantes vont apprendre à participer effectivement à la vie socio-économique de leurs pays respectifs. En effet, des délégations du Mali, de la Guinée, du Sénégal sont attendues... Au cours de cette formation, les thèmes «la femme musulmane et le phénomène de l'émancipation», «le phénomène des enfants de la rue» et «militantisme - études - mariage» seront, entre autres, traités.
La cérémonie officielle d'ouverture aura lieu le 30 mars prochain.
A. K.
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https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/71552
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Titre
Le congrès islamique mondial reporté : Diaby Koweït dans le doute
Créateur
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/71503 Bernadette Bah
Sujet
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/23601 Conseil Supérieur Islamique
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/46268 Diaby Moustapha
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/62126 Congrès mondial islamique (1998)
Editeur
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/57943 Le Jour
Contributeur
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore
Date
1997-03-27
Type
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67396 Article de presse
Identifiant
iwac-article-0010257
Source
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/821 Centre de Recherche et d'Action pour la Paix
Langue
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français
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# Le congrès islamique mondial reporté
## Diaby Koweit dans le doute
## Annoncées pour le 17 mai 1997, les assises du
congrès islamique mondial se tiendront finalement vers la fin du mois d'août 1997. Le report a été décidé, dit-on, à la demande des invités étrangers et autres personnalités le 24 mars dernier lors de l'assemblée générale du Conseil supérieur islamique (CSI).
Les raisons avancées par le président du CSI, El hadj Moustapha Diaby alias Diaby Koweit, révèlent que la date arrêtée précédemment coïncide avec la période du pèlerinage à la Mecque. Le séjour des fidèles musulmans en terre sainte qui a débuté le 20 mars dernier, s'achèvera en effet le 10 avril prochain.
Le pèlerinage à la Mecque qui constitue un des piliers importants
de l'islam mobilise toute la communauté musulmane. Il sera suivi par la Tabaski. Pourtant, Diaby Koweit, responsable religieux maîtrisait toutes ces donnes quand il a décidé de fixer au 17 mai 1997, la tenue de son congrès. Pour Léon Konan Koffi, conseiller spécial du chef de l'Etat chargé des Affaires religieuses qui n'a jamais manqué à une des activités du CSI: «C'est un honneur pour la Côte d'lvoire
La tenue du congrès islamique mondial sous l'égide du CSI de Diaby Koweit demeure incertaine.
de recevoir ici l'imam de la grande mosquée de la Mecque et plusieurs autres sommités mondiales de l'islam. Il ne faut donc pas risquer à organiser pareil événement dans la précipitation".
Ces conseils auraient pu être donnés auparavant à Diaby Koweit. En outre, des voix se sont élevées en son temps pour dire qu'il est difficile, voire impossible de déplacer l'imam de la Mecque. Le Dr. Ibrahima Kankouré Coulibaly, chef de file des dissidents au sein du CSI avait crié à la supercherie.
Il avait déclaré à cet effet: «L'idée d'un congrès mondial en Côte d'Ivoire est une plaisanterie. L'imam de la Mecque ne sera pas à Abidjan car, aucune organisation islamique n'a qualité pour inviter
un imam de la Mecque. Par ailleurs, notre pays, la Côte d'lvoire, n'est membre d'aucune organisation internationale islamique. Ainsi donc, le congrès islamique mondial du CSI aura lieu, pour l'instant, en août 1997 par la volonté d'Allah.
De report en report, le congrès de Diaby Koweit risque de ne jamais se tenir. Cela donnerait raison assurément à ses détracteurs qui auraient prédit que l'idée de la tenue du congrès islamique mondial par le CSI en Côte d'Ivoire est une vue de l'esprit de son initiateur. A Diaby de prouver le contraire.
B. Bah
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https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/71553
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57943
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72848
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Titre
Conférence africaine des instituts islamiques : Moustapha Diaby élu président
Créateur
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/71503 Bernadette Bah
Sujet
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/23601 Conseil Supérieur Islamique
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/46268 Diaby Moustapha
Editeur
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/57943 Le Jour
Contributeur
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore
Date
1997-03-04
Type
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67396 Article de presse
Identifiant
iwac-article-0010245
Source
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/821 Centre de Recherche et d'Action pour la Paix
Langue
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français
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# Conférence africaine des instituts islamiques
## Moustapha Diaby élu président
Le séminaire régional islamique, organisé du 28 février au 2 mars à Abidjan par le Conseil supérieur islamique décidé de la création d'une conférence africaine des instituts islamiques. La présidence est assurée par le président du CSI, El Hadj Moustapha Diaby alias Diaby Koweit pour un mandat de quatre ans.
«Islam, facteur d'unité et de solidarité africaine». Tel est le thème du séminaire régional islamique auquel ont participé plusieurs délégations de fidèles musulmans venus de 16 pays de l'Afrique occidentale et centrale. Durant trois jours, elles ont réfléchi au sein de trois commissions. Les séminaristes ont alors décidé de la création de la conférence africaine des instituts islamiques, principal objectif du séminaire. Cet organisme permanent de concertation, d'échange et d'entraide entre toutes les organisations musulmanes africaines siégera tous les deux ans à Abidjan. Un comité provisoire dénommé Présidium aura la charge de mettre en
Le président du CSI, El Hadj Moustapha Diaby alias Diaby Koweit.
place les structures de la conférence africaine des instituts islamiques et préparera la prochaine conférence. En outre, le séminaire a proposé à l'unanimité le député de Samatiguila, El Hadj Moustapha Diaby à la présidence, et le Dr Yacouba Fassassi, président de la Conférence nationale des associations islamiques du Bénin, à la vice-présidence. Le secrétariat général a été confié au Mali et il a été recommandé aux associations islamiques de ce pays de proposer
un de leurs fidèles à ce poste. Il aura comme adjoint l'imam Halidou Djibo du Niger. Les séminaristes ont par ailleurs demandé au président Diaby de prendre contact avec les associations islamiques de l'Afrique australe et les autres, afin d'élargir la conférence à l'ensemble des Etats africains. Cela, conformément aux recommandations du dernier congrès du Conseil islamique mondial tenu au Caire en Égypte. Enfin, les participants veulent l'harmonisation des programmes d'éducation, la création d'une association d'enseignants religieux et un réseau d'instituts de formation, l'enseignement de l'arabe comme langue vivante dans les établissements secondaires. Ils souhaitent la création d'une université de théologie régionale ou sousrégionale, la création des lycées et collèges confessionnels et la prise en charge matérielle et financière des imams par leurs communautés respectives. Le séminaire s'est tenu en prélude au colloque mondial islamique que veut organiser le président Moustapha Diaby, les 16 et 17 mai prochain à Abidjan.
BERNADETTE BAH
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Titre
Congrès mondial islamique : 500 organisations internationales attendues à Abidjan
Créateur
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/71456 Y. G. B.
Sujet
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/62126 Congrès mondial islamique (1998)
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/59 Intégrisme
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/23601 Conseil Supérieur Islamique
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https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/57943 Le Jour
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https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore
Date
1997-02-19
Type
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67396 Article de presse
Identifiant
iwac-article-0010250
Source
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/821 Centre de Recherche et d'Action pour la Paix
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https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français
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# Congrès mondial islamique
## 500 organisations internationales attendues à Abidjan
500 organisations internationales islamiques sont attendues du 16 au 18 mai à Abidjan, pour le congrès mondial islamique organisé par le Conseil supérieur islamique (CSI). Lors d'une conférence de presse, hier au Novotel à Abidjan-Plateau, le président du comité d'organisation de ce forum, Yacouba Ballo, a donné les raisons de cette rencontre.
*Enjeux et réalités d'un congrès mondial islamique à Abidjan". Tel est le thème de la conférence qu'a animée hier, le président du comité d'organisation, M. Yacouba Ballo. Il s'agissait pour le conférencier de situer le sens et l'intérêt de cette rencontre
qui, selon lui, regroupera 500 organisations islamiques internationales. Pour M. Ballo, l'Afrique a aussi son mot à dire dans l'évolution de l'islam dans le monde entier mais, dit-il, pour le faire, l'Afrique doit tenir compte des réalités du conti-
Yacouba Ballo, président du comité d'organisation du Congrès mondial islamique. (Ph. Aïcha Coulibaly)
nent. En organisant ce congrès à Abidjan, le Conseil supérieur islamique (CSI), selon M. Yacouba Ballo, veut relever un défi. Ce défi consiste à démontrer que les Africains ont dépassé le stade du fanatisme de l'intégrisme ; et qu'il y a une collaboration franche et amicale entre les différentes communautés religieuses. Outre cet objectif, «ce congrès permettra de créer une institution religieuse d'échanges afin de former les imams», a-t-il indiqué. Au cours de cette rencontre avec la pres-
se, M. Ballo a aussi souligné que ce congrès doit non seulement démontrer que les musulmans ivoiriens ont leur place dans le concert mondial islamique, mais aussi convaincre que l'islam a un rôle important à jouer dans le développement économique de la Côte d'Ivoire.
S'agissant de l'organisation pratique de cette rencontre, le conférencier a affirmé que toutes les conditions sont réunies pour la réussite du congrès. "Ce congrès doit être le congrès de l'union, de la paix entre tous les fidèles musulmans ivoiriens quelle que soit leur différence associative» a affirmé le président du comité d'organisation. Il a profité de cette occasion pour dire qu'il n'y a pas le feu à la maison. Faisant ainsi allusion à la crise de leadership qui a récemment secoué le CSI
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71555
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https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/71555
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57943
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72849
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Titre
La Banque islamique de développement (Bid) : les musulmans réfléchissent au financement du développement
Sujet
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/1057 Idriss Koudouss Koné
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/636 Banque Islamique de Développement
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/653 Conseil National Islamique
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https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/57943 Le Jour
Contributeur
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore
Date
1997-02-25
Type
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67396 Article de presse
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iwac-article-0010252
Source
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/821 Centre de Recherche et d'Action pour la Paix
Langue
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français
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# La Banque islamique de développement (Bid)
## Les musulmans réfléchissent au
financement du développement
Abidjan abrite depuis hier un séminaire international dont le thème "la Zakat" réunit d'éminents spécialistes financiers musulmans. Venus de différents pays africains, les spécialistes réfléchissent à la «Zakat» comme moyen de financement et au rôle de la banque islamique dans le contexte de l'économie contemporaine.
"La zakat est la forme la plus achevée de la solidarité". C'est ainsi que le président du Conseil national islamique (Cni), Idriss Koudouss s'est adressé aux nombreux fidèles musulmans qui ont
assisté à la cérémonie d'ouverture du séminaire. C'était hier, à l'hôtel Ivoire. La «Zakat» qui a été retenue comme thème du séminaire, représente pour les fidèles musulmans, la part du pauvre dans la fortune du riche. Pour Idriss Koudouss, c'est aussi un élément de paix social car «si une minorité confisque la richesse, il va sans dire que cela peut générer des troubles». Pour le vice président de la Banque islamique de développement (Bid) le docteur Fouad Abdalla, le but de la "zakat" est de lutter contre la pauvreté et la misère. Cette institution, la zakat qui est le 3e pilier de l'islam, selon le Dr Fouad, a été bien pratiquée dans le temps. C'est un outil qui permet de sortir de la pauvreté. Car les pays qui ont pratiqué cette institution
à l'image de l'Arabie-Saoudite, de la Malaisie, du Koweit ont connu un développement considérable, soutient M. Fouad.
Mais la pratique de l'aumône est négligée par les musulmans par ignorance ou par manque de volonté. Ce qui fait dire à El Hadj Fama Touré, président du comité d'organisation que "la foi n'a pas encore atteint nos proches". C'est pourquoi le présent séminaire "tout en renforçant l'esprit de fraternité et de solidarité, doit donner la nécessité d'alerter nos consciences sur l'obligation de nous aider les uns les autres", a déclaré le ministre Léon Konan Koffi, représentant le chef de l'État. Le président Bédié a remis par le biais de son représentant "sa part d'aumône" d'une valeur de 2 millions Fcfa au président
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Newspaper article
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Titre
Remous au CSI : Diaby Koweit rompt le silence
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https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/71509 S. F.
Sujet
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/23601 Conseil Supérieur Islamique
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/46268 Diaby Moustapha
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/62126 Congrès mondial islamique (1998)
Editeur
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/57943 Le Jour
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https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore
Date
1997-01-30
Type
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67396 Article de presse
Identifiant
iwac-article-0010253
Source
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/821 Centre de Recherche et d'Action pour la Paix
Langue
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français
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# Remous au CSI
## Diaby Koweït rompt le silence
El hadj Moustapha Diaby alias Koweit a tenu lundi dernier à Abidjan un point de presse sur «sa prétendue destitution» de la tête du Conseil supérieur mondial islamique», et sur le «Congrès mondial islamique» qui aura lieu du 16 au 18 mai 1997.
El hadj Diaby Koweït n'est pas du tout content. Au cours d'un point de presse tenu le lundi dernier à Abidjan, il a accusé certaines personnes dont son ex-secrétaire général, le Dr Kankoué Coulibaly, de déstabiliser le CSI. Aux dires de M. Diaby, ce dernier fait courir le bruit que Diaby Koweit se trouve dans l'illégalité», dans la mesure où «son mandat a expiré depuis le 28 décembre 1996». De l'avis de M. Diaby Koweït, il n'en est rien, puisque les textes du CSI lui permettent de le rester jusqu'en l'an 2001. Et de brandir l'article 12 alinéa 2 du CSI : «Le président du CSI
Diaby Koweit, président du CSI.
est élu pour sept ans par le congrès. Il est rééligible». Ainsi, Diaby Koweït a annoncé que son ex-secrétaire général, le Dr Kankoué Coulibaly, pour s'être mépris sur sa personne, est radié du CSI.
Et ce, conformément à l'article 12 aliéa 6 : «Le président du CSI constitue le bureau du conseil. Il nomme les membres de l'assemblée consultative et met fin à leurs fonctions».
Outre ces éclaircissements, El hadj Diaby Koweït a donné quelques explications au sujet du Congrès mondial islamique qui aura lieu du 16 au 18 mai en Côte d'Ivoire. Selon lui, ce congrès sera non seulement l'occasion de réaffirmer les liens de solidarité entre musulmans de divers horizons, mais aussi et surtout de renforcer l'unité recommandée dans les hadiths. Face aux fléaux qui rongent la société ivoirienne comme le sida, la délinquance, la perte des valeurs familiales et religieuses, le président du CSI a conseillé à ses frères musulmans de cultiver l'amour du prochain et la fidélité. M. Diaby Koweït a par ailleurs promis que l'imam de la Mecque sera présent en Côte d'Ivoire lors du Congrès mondial islamique.
## S.F.
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Mise au point du Conseil supérieur des imams (COSIM)
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https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/945 Aboubacar Fofana
Sujet
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/46238 Bouaké
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/662 Conseil Supérieur des Imams, des Mosquées et des Affaires islamiques
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/945 Aboubacar Fofana
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https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/57943 Le Jour
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https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore
Date
1997-01-27
Type
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67396 Article de presse
Identifiant
iwac-article-0010246
Source
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/821 Centre de Recherche et d'Action pour la Paix
Langue
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français
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# Mise au point du Conseil supérieur, islamique (COSIM)
Dans sa livraison du mardi 14 janvier 1997, le quotidien Le Jour titrait à sa une : Ramadan 97 les Imams expliquent le faux départ. L'auteur de l'article cherchait à démontrer que les Imams s'étaient trompés dans la détermination du premier jour du Ramadan et que par conséquent, il y avait eu un faux départ.
Cet article pouvant semer la confusion dans l'esprit des Ivoiriens en général et de la communauté musulmane en particulier, le COSIM affirme qu'il n'y a pas eu d'erreur. L'Islam, religion d'humilité et de vérité, a pour fondement le Saint Coran $\epsilon$ t les hadiths. La démarche des Imams de Côte d'Ivoire a toujours eu pour base les textes religieux. Et cette année comme par le passé, ces textes ont été respectés. Le Coran nous dit : «Quiconque d'entre vous verra poindre le croissant, jeûnera tout le mois» (S. 2 V. 185).
Ce verset est explicité par un hadith du Prophète (PSL) rapporté par Moslim : «Jeûnez et rompez votre jeûne à la vue du croissant. S'il est voilé par les nuages, complétez Chaabane à 30 jours». Une jurisprudence
En publiant cet article, nous n'avons, nullement chercher à «semer la confusion dans l'esprit des Ivoiriens en général et de la communauté musulmane en particulier». Nous nous sommes adressés à d'autres imams et à des fidèles musul-
islamique constante affirme qu'à chaque pays sa vision.
A la lumière de ces textes, il apparaît à l'évidence que le mois de Ramadan a débuté correctement. Feu Alpha Cissé ex-directeur Général de l'Institut géographique de Côte d'Ivoire contrairement à ce que prétend l'article tenait compte de la vision de la lune à l'œil nu conformément aux textes. Il faisait la différence entre l'apparition scientifique de l'astre et sa vision possible à l'œil nu. Il avait su concilier les réalités scientifiques avec les exigences religieuses.
C'est ce même souci de rigueur et de fidélité aux textes qui habite les Imams réunis au sein du COSIM. Pour éviter les confusions et les procès trop faciles fondés sur le mépris, ils ont décidé de mettre de l'ordre dans la détermination du premier jour du Ramadan.
Diré que c'est une perte de temps que de rechercher la lune dénote d'une méconnaissance des textes religieux et des réalités sociologiques de notre pays. Le principe du calcul pour déterminer le Ramadan est un débat qui a cours entre scientifiques et Oujémas
depuis des siècles.
Enfin, affirmer de façon «péremptoire» que 2 mois de 30 jours ne se suivent pas n'a pas un fondement religieux.
Cette année, dans la sous-région, hormis le Niger, tous les pays ont débuté le jeûne le Samedi 11 janvier comme en Côte d'Ivoire. Au Niger, la lune est apparue à 1200 km au Nord de Niamey.
Il est regrettable que certains parlent d'incohérences et d'erreur d'appréciation alors que tout a été mis en œuvre pour un bon départ et qu'il n'y a pas eu de problèmes. Le Conseil Supérieur des Imams rassure donc la population : le jeûne débuté le samedi 11 janvier respecte les textes, tous les textes religieux : il n'y a pas eu de faux départ contrairement à ce qui a été écrit dans le journal Le Jour. Puissent en ce début de Ramadan la Paix et la Sérénité habiter tous les cœurs Inch'Allah.
## Assalam Aleykoum
Pour le COSIM
Le Porte-parole Fofana Boikary Grand Intam chargé de la Communication
mans qui avaient des raisons de commencer le jeûne de Ramadan le vendredi 10 janvier. Ce n'est donc pas de façon péremptoire que tous avons
affirmé que 2 mois lunaires de 30 jours ne se suivent pas. Par ailleurs, nous nous réjouissons de constater que des musulmans qui ont lu notre article abondent dans le même sens que nous.
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https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/71558
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Jeunesse musulmane : l'AEEMCI veut relever des défis
Créateur
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/62154 Marie-Laure Digbeu
Sujet
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/23691 Abobo
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/588 Association des Élèves et Étudiants Musulmans de Côte d'Ivoire
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/71414 Congrès AEEMCI (1996)
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/9 Jeunesse musulmane
Editeur
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/57943 Le Jour
Contributeur
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore
Date
1996-12-31
Type
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67396 Article de presse
Identifiant
iwac-article-0010249
Source
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/821 Centre de Recherche et d'Action pour la Paix
Langue
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français
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# Jeunesse musulmane L'AEEMCI veut relever des défis
C'est le Lycée moderne d'Abobo qui a abrité le 9ème congrès de l'Association des élèves et étudiants musulmans de Côte d'Ivoire, réunie autour du thème «L'Aeemci face aux défis des temps nouveaux» une manière pour les jeunes musulmans de réfléchir et de proposer des solutions aux problèmes socio-économiques qu'ils rencontrent.
Relever les défis de son temps : c'est le défi que s'est lancé la jeunesse musulmane réunie au sein de l'Association des élèves et étudiant s musulmans de Côte d'Ivoire (AEEMCI). D'où le thème du 9e congrès de cette association tenu le week-end dernier à Abobo. Il s'agissait de faire le bilan de deux années d'activités et de jeter les bases d'une AEEMCI nouvelle : celle qui, aux dires du président sortant, regrou-
pe des jeunes musulmans matures, respectueux des principes divins et des autorités, conscients de leurs devoirs de citoyens et qui veulent réfléchir et proposer des solutions aux problèmes sociaux et économiques qui se posent à notre société et plus particulièrement à la jeunesse.
Structure fédérative d'associations de jeunes dont l'AEEMCI fait partie, la Fédération des mouvements et associations de jeunesse et de l'enfance (Femajeci) a apporté son soutien aux jeunes musulmans pour ce 9 e congrès. Son président, M. Patrick N'Gouan Konin a encouragé l'AEEMCI dans son «œuvre d'éducation de la jeunesse». Abondant lui aussi dans le sens des défis, le président de la Femajeci a invité élèves et étudiants musulmans à relever ceux de la gestion associative et à accorder davantage de responsabilités aux femmes dans la marche de leur structure.
Autorités spirituelles de la jeunesse
musulmane, les imams étaient représentés à ce congrès par El Hadj Aboubacar Fofana. Déplorant que les nombreux courants qui traversent en ce moment l'AEEMCI soient sources de division, d'exclusion et de course au leadership, il a invité les jeunes musulmans, toutes tendances confondues, au dialogue et au débat d'idées. «Certes, l'ouverture s'impose au sein de l'AEEMCI, mais cette ouverture doit être cernée et maîtrisée pour éviter les dérapages», a indiqué en substance le représentant du Conseil supérieur des imams. Autre invité à avoir pris la parole au cours de ce 9 e congrès, l'association des anciens de l'AEEMCI a annoncé l'acquisition d'un terrain foncier sis à Anyama, qui devrait abriter le prochain Lycée islamique de Côte d'Ivoire.
MARIE-LAURE DIGBEU
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Islam : le CNI installe ses structures
Créateur
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/62153 Souleymane Fofana
Sujet
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/1057 Idriss Koudouss Koné
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/23648 Mosquée de la Riviéra Golf
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/44465 Affou Sanogo
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/653 Conseil National Islamique
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/662 Conseil Supérieur des Imams, des Mosquées et des Affaires islamiques
Editeur
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/57943 Le Jour
Contributeur
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore
Date
1996-12-16
Type
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67396 Article de presse
Identifiant
iwac-article-0010247
Source
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/821 Centre de Recherche et d'Action pour la Paix
Langue
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français
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# Islam
## Le CMI installe ses structures
Le Conseil national islamique (Cni) a présenté, le samedi dernier à la grande mosquée de la Riviera golf d'Abidjan, ses nouvelles instances dirigeantes. Ont pris part à cette cérémonie, M. Léon Konan Koffi qui représentait le chef de l'État, son excellence Henri Konan Bédié et M. Djéni Kobina, secrétaire général du Rassemblement des républicains (Rdr).
Moins d'un an après son élection à la tête du Cni, El Hadj Idriss Koudouss et son équipe ont prêté, le samedi 14 décembre, serment sur le Saint Coran. Ils ont promis de mettre tout en œuvre pour la promotion et la défense de l'Islam en Côte d'Ivoire. Ils ont également présenté à la presse nationale et internationale leur programme de travail pour les trois prochaines années.
Il s'agit, entre autres, de l'amélioration des conditions de vie des imams et du statut de la femme, de la réalisation d'une station de radio islamique, de l'introduction de la langue arabe dans le système éducatif ivoirien, de la poursuite de la lutte contre les grands fléaux qui frappent la communauté nationale, notamment le chômage, la pauvreté, la délinquance juvénile, la criminalité, la drogue, la prostitution et le sida. Enfin, le président du CNI a insisté sur le rapprochement de son organisation avec les autres confessions religieuses présentes en Côte d'Ivoire. Pour atteindre ces objectifs, le CNI s'est doté d'une structure de travail composée de onze départements. Chacun d'eux devra œuvrer pour la bonne
marche du système.
Le département des affaires religieuses, par exemple, qui est l'un des maillons essentiels du CNI, est chargé des séminaires et des prêches, de l'observation de la lune, de l'élaboration d'un calendrier islamique et de la proposition des thèmes des sermons dans les mosquées ; mais, comme dit l'adage, «l'argent est le nerf de la guerre». El Hadj Idriss Koudouss a donc exhorté ses coreligionnaires à mettre la main à la poche afin que le CNI gagne le combat de l'autonomie financière, «condition sine qua non», selon lui, à toute politique sociale.
Quant au représentant du chef de l'État, M. Léon Konan Koffi, il a fait remarquer que les musulmans ont un rôle prépondérant à jouer dans la réalisation du projet de socióté d'Henri Konan Bédié à savoir: «Le progrès pour tous, le bonheur pour chacun». Le président du Conseil supérieur des imams (Cosim), Cheick Affou Sanogo, a clos la cérémonie par des prières de bénédiction afin que «la Côte d'Ivoire demeure un havre de paix".
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71560
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https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/71560
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Le mois du Ramadan : une période d'éducation et de purification
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https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/62211 Mory-Frey Touré
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https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/57943 Le Jour
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https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore
Date
1997-01-06
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https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67396 Article de presse
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iwac-article-0010248
Source
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/821 Centre de Recherche et d'Action pour la Paix
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https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français
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# Le mois du Ramadan Une période d'éducation et de purification
Le mois sacré du Ramadan démarre dans moins d'une semaine. Dans cette perspective, l'association des jeunes musulmans de Côte d'Ivoire, comité communal de Port-Bouet, a organisé hier dimanche à la mosquée centrale de cette commune, une causeriedébat sur «La force éducative du jeûne du Ramadan». Ce thème a été développé par l'imam Mahmoud Samassi, guide spirituel de la communauté musulmane du lycée technique de Cocody.
«Le jeûne du Ramadan ne consiste pas seulement à s'abstenir de boire et de manger. Il 'faut d'abord être moralement et
spirituellement préparé au jeûne...». L'iman Mahmoud Samassi, guide spirituel de la communauté musulmane des cités du lycée technique de Cocody, l'a réaffirmé hier à Port-Bouet. C'était dans le cadre de la formation des membres du comité communal de l'association des jeunes musulmans de Côte d'Ivoire présidée par M. MohamedLamine Camara.
L'animateur de cette causeriedébat a particulièrement insisté sur le sens de la révélation coranique contenue dans les versets 182 à 183 de la sourate «La Vache». «Ô, vous craignez Dieu, il vous a été prescrit le jeûne du Ramadan, comme il a été prescrit à ceux qui vous ont précédés...». Dans son exposé, l'Imam Mahmound Samassi a présenté ce mois sacré comme le mois de la purification, le
mois de la miséricorde et du pardon, le mois au cours duquel les musulmans bénéficient de la bonté divine, etc. Parlant des différentes formes du jeûne, il a particulièrement insisté sur : «le jeûne particulier», épreuve physique et spirituelle, qui force tous les organes et tous les sens à jeûner et «le jeûne du cœur et de l'esprit», qui vous rapproche le plus possible de Dieu. «Ce sont ces deux formes de jeûne qui contiennent les vertus les plus éducatives et les plus thérapeutiques : elles permettent non seulement à nos organes (estomac, tube digestif, etc), de se reposer ; ces deux jeûnes nous ouvrent les portes du paradis...». Cette causerie-débat qui intervient à cinq jours du mois du carême, était passionnante.
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Conflit entre musulmans et roscruciens : "Nous sommes opposés à toutes formes de violence" déclare le Grand conseiller de la Rose Croix
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https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/62211 Mory-Frey Touré
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https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/54 Construction mosquée
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https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/57943 Le Jour
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https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore
Date
1996-10-17
Type
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67396 Article de presse
Identifiant
iwac-article-0010262
Source
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/821 Centre de Recherche et d'Action pour la Paix
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https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français
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# Conflit entre musulmans et rosicruciens
## "Nous sommes opposés à toutes formes de violence"
## déclare le Grand conseiller de la Rose Croix
M. Yoha Koné, Grand conseiller de la Rose-Croix Amorc nous a reçu, le 15 octobre dernier au siège de son mouvement situé au quartier du Lycée technique d'Abidjan. Pendant plus d'une heure d'horloge, il s'est prononcé sur le litige foncier qui oppose Sa confrérie aux Musulmans. (Cf le Jour n ${ }^{\circ} 517, d u$ lundi 14 octobre 1996). Il nous a exprimé sa volonté et sa détermination de tout mettre en cuvre pour éviter l'affrontement.
Pour les besoins de notre enquête sur le litige foncier qui oppose les Rosicruciens et les Musulmans dela cité du Lycée technique d'Abidjan communauté musulmane a mis à notre disposition, des documents officiels du ministère de la Construction et de l'Urbanisme : Conservation de la propriété et des droits fonciers, cadastre, etc. le 15 octobre dernier il n'en fut pas de même au siège de la Rose-Croix, où M. Yoha Koné, Grand conseiller nous a reçu pendant plus d'une heure d'horloge. D'entrée, M. le Grand conseiller qui était en compagnie de son secrétaire, M. Laurent-Pierre Ogo, a regretté que l'Imam Mahmoud Samassi, dans son sermon du vendredi dernier, ait dérapé. «Je vous
Le domaine de la Rose-Croix : «Nous y sommes depuis vingt deux ans» dit le Grand Conseiller. (Ph. Luc Gnago)
apprends que je viens de séjourner dans la ville historique de Djenné (au Mali), j'ai été accueilli à bras ouverts par les Imams de cette merveilleuse cité. Il n'en aurait pas été ainsi si je nourrissais une quelconque rancœur contre les musulmans. J'entretiens des relations amicales avec le conseil des sages de la communauté musulmane du Lycée technique». Parlant de la philosophie de son mouvement, le Grand conseiller a déclaré que l'Ordre de la Rose-Croix Amorc diffuse des paroles mystiques, «desquelles jaillissent la lumière». Il dit être farouchement opposé à toute forme de violence ou de. débordement, qui serait de nature à jeter le discrédit sur les deux communautés. «Au Rendez-vous de la Paix avec la communauté musulmane du Lycée technique, les Rosicruciens viendront avec de l'eau, tandis que les Musulmans se présenteront avec de la date et du miel. L'eau, la date et le miel symbolisent la paix des cœurs et des esprits, la réconciliation...» M. le Grand conseiller de l'Ordre de la Rose-Croix reconnaît que les leaders des deux communautés ont d'énormes responsabilités dans la liquidation de ce «conflit fratricide».
Tout le long de l'entretien que nous avons eu avec M. Yoha Koné,
la question de la «pancarte qui dissse» est restée posée. Voici ce que dit, en substance, le Grand conseiller : «Après que nous ayons planté cette pancarte sur la portion de terre que la Rose-Croix considère comme sa propriété, les esprits se sont échauffés du côté de la communauté musulmane. Nous avons dû arrêter momentanément les travaux pour l'édification d'un musée et d'un centre culturel, au bénéfice de la Rose-Croix». Question : La pancarte dressée sur le terrain que la communauté musulmane du Lycée considère également comme sa propriété, va-t-elle disparaître un jour? Réponse du grand conseiller «On n’a pas besoin forcément d'enlever cette pancarte pour faire la paix. Depuis vingt-deux ans, la Rose-Croix demeure en ces lieux. Depuis quarante ans que nous sommes implantés en Côte d'Ivoire, nous n'avons eu de problème ni avec la communauté musulmane, ni avec les autres confessions religieuses du pays. Tous les jours, de 12 h 05 mn à 12h20mn, nous nous recueillons. Cette séance de recueillement nous amène à prier pour l'union et pour la paix en Côte d'Ivoire, et partout dans le monde...»
MORY-FREY TOURE
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Titre
Conférence des imams : l'imam Affou Sanogo, élu président du COSIM
Créateur
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/62153 Souleymane Fofana
Sujet
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/1057 Idriss Koudouss Koné
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/43055 Henri Konan Bédié
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/44465 Affou Sanogo
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/58 Formation des imams et des prêcheurs
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/653 Conseil National Islamique
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/662 Conseil Supérieur des Imams, des Mosquées et des Affaires islamiques
Editeur
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/57943 Le Jour
Contributeur
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore
Date
1996-09-30
Type
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67396 Article de presse
Identifiant
iwac-article-0010219
Source
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/821 Centre de Recherche et d'Action pour la Paix
Langue
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français
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# CONSEIL SUPERIEUR DES IMAMS
## El Hadj Affou Sanooge élu président
L'imam Affou Sanogo de la grande mosquée d'Adjamé est désormais le chef spirituel de la communauté musulmane de Côte d'Ivoire. Ainsi en a décidé le Conseil supérieur des imams (COSIM) qui a tenu les 28 et 29 septembre à la mosquée de la Riviera d'Abidjan, la 1ère conférence des imams de Côte d'Ivoire.
# Conférence des imams L'imam Affou Sanogo, élu président du COSIM
L'imam Affou Sanogo de la grande mosquée d'Adjamé est désormais le chef spirituel de la communauté musulmane de Côte d'Ivoire. Ainsi en a décidé le Conseil supérieur des imams (COSIM) qui a tenu les 28 et 29 septembre à la mosquée de la Riviera d'Abidjan, la 1ère conférence des imams de Côte d'Ivoire. Le thème retenu était : «L'imam : place et rôle dans la société ivoirienne». Le président Henri Konan Bédié en compagnie des membres de son gouvernement, a honoré de sa présence cette cérémonie.
Ils étaient venus de partout. Aussi bien de la Côte d'Ivoire que de certains pays étrangers dont l'Arabie Saoudite, le Burkina Faso, la France, la Guinée, le Maroc et le Sénégal. Ils, ce sont les milliers de fidèles musulmans qui ont pris d'assaut très tôt le matin la mosquée de la Riviera-golf. A l'origine de ce grand rassemblement, la première conférence des imams de Côte d'Ivoire. A l'origine de ce déferlement de foule, la première conférence des imams de Côte d'Ivoire. Placée sous le thème «L'imam : place et rôle dans la société», cette 1ère conférence des imams était également l'occasion de parfaire les efforts d'organisation de la communauté musulmane. D'entrée de jeu, l'imam Idriss Koudouss, président du Conseil national Islamique (CNI) a souligné que l'imam est confronté à toutes sortes de problèmes. Pour remédier à cet état de chose, le COSIM a fait une série de recommandations. Parmi cellesci, figurent l'établissement d'une carte professionnelle d'imam permettant leur identification et précisant les avantages liés à leur fonction et l'adoption de la charte de l'imamat ainsi que son application afin que l'accès à cette fonction soit rigoureux.
Un autre problème abordé par Idriss Koudous a été la dégénérescence de la société.Il a demandé à toutes les autorités qu'elles soient spirituelles, gouvernementales, familiales... d'unir leurs efforts pour triompher du banditisme, de l'alcoolisme, de la drogue, etc. Mais
L'imam Affou Sanogo, élu par ses pairs, président du COSIM Photo: Luc Gnago
cela ne peut se faire, a-t-il ajouté, que dans le strict respect des droits de l'Homme et dans une meilleure maîtrise du débat sur l'ivoirité. Il a clos ses propos en remerciant le chef de l'État, son Excellence Henri Konan Bédié, des inlassables efforts qu'il ne cesse de déployer pour la grandeur de l'Islam en Côte d'Ivoire. Il en veut pour preuve les facilités multiples accordées aux pèlerins, la construction de la mosquée du Plateau, l'attribution d'un terrain de 27 ha pour la réalisation des sièges du CNI et du COSIM. Quant à Léon Konan Koffi qui représentait le chef de l'État, Henri Konan
Bédié, il s'est dit flatté par tant de marques de sollicitudes. Il a exhorté les imams/à prier pour le maintien de la paix en Côte d'Ivoire et à œuvrer dans le sens de la préservation de nos valeurs morales. Cette 1ère conférence des imams s'est achevée par la remise au chef de l'État et à son épouse d'un présent. Notons par ailleurs que les imams ont demandé au chef de l'État de leur permettre de créer une radio islamique et d'introduire la langue arabe dans le système éducatif ivoirien.
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https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/71563
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bibo:Article
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Titre
Conférence des Imams : quelle place pour l'Imam dans la société?
Créateur
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/71509 S. F.
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/71504 Y. Gbané
Sujet
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/58 Formation des imams et des prêcheurs
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/662 Conseil Supérieur des Imams, des Mosquées et des Affaires islamiques
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/945 Aboubacar Fofana
Editeur
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/57943 Le Jour
Contributeur
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore
Date
1996-09-19
Type
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67396 Article de presse
Identifiant
iwac-article-0010220
Source
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/821 Centre de Recherche et d'Action pour la Paix
Langue
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français
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# Conférence des Imams
## Quelle place pour l'Imam dans la société ?
Le Conseil supérieur des Imams (COSIM) organise les 28 et 29 septembre prochain à Abidjan sa 1ère conférence ordinaire. Le thème retenu est : «L'islam : place et rôle dans la société».
Alors qu'ils sont les guides spirituels de l'islam, les Imams sont confrontés, dans l'exécution de leur mission en Côte d'Ivoire, à de multiples problèmes. Parmi ceuxci, on peut citer la pauvreté financière et matérielle, l'analphabétisme, la méconnaissance par les populations de leur véritable rôle et les querelles d'écoles qui opposent vieux et jeunes Imams. C'est
El Hadj Aboubacar Fofana, président du COSIM.
pour trouver des solutions à ces différents problèmes et éclairer l'opinion publique sur leurs responsabilités, qu'ils ont décidé d'entrer en conclave les 28 et 29 septembre prochain. Le COSIM s'est fixé pour buts, depuis sa création en 1991, la concertation entre Imams, la représentation de la communauté musulmane, la supervision et l'orientation des activités islamiques. Il se propose également de contribuer à l'organisation de l'enseignement confessionnel islamique, de construire et de gérer les mosquées et, enfin, de favoriser la diffusion et le développement de l'islam. Selon le président du comité d'organisation, El Hadj Aly Ouattara, «cette réunion devrait permettre aux Imams de faire leur autocritique». Pour la
simple raison, explique-t-il, quid a certains Imams qui ne maîtris pas le rôle qu'ils doivent jouer dus une mosquée et ne savent entretenir la fraternité entre musulmans». Cette conférence sera également l'occasion pour Imams d'attirer l'attention de communauté musulmane sur les difficultés liées à leurs activités. «Il n'y aura pas de sujets tabous» fait remarquer le président du comité d'organisation. Renden vous donc le 28 septembre à Abidjan pour des discussions franches et ouvertes avec les «ministres la religion musulmane».
## 5. F.
Collaboration : Y. GBANAE
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https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/71564
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Titre
Nuit du Maouloud : les musulmans célèbrent aujourd'hui la naissance du prophète
Créateur
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/62153 Souleymane Fofana
Sujet
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/1023 Djiguiba Cissé
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/1057 Idriss Koudouss Koné
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/653 Conseil National Islamique
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/662 Conseil Supérieur des Imams, des Mosquées et des Affaires islamiques
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/945 Aboubacar Fofana
Editeur
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/57943 Le Jour
Contributeur
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore
Date
1996-07-27
Type
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67396 Article de presse
Identifiant
iwac-article-0010231
Source
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/821 Centre de Recherche et d'Action pour la Paix
Langue
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français
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# Nuit du Mceould Les musulmans celèbrent aujout d'hui la naissance du prophète
A l'instar des musulmans du monde entier, ceux de Côte d'Ivoire célèbrent aujourd'hui samedi sur toute l'étendue du territoire, le Maould ou commémoration de la naissance du prophète Mahomet.
Le Maould en Côte d'Ivoire sera marqué par un grand événement. Sous l'égide du conseil supérieur des Imans, (CSI), le Conseil National Islamique (CNI) organise une veillée de prières
à la mosquée d'Aghien (Cocody). MM. Cissé Djiguiba et Idriss Koudous, respectivement Imam du Plateau et président du CNI qui devaient présider cette nuit de prières n'y seront pas. Ils ont été invités à San-Francisco (Etats-Unis) pour le lancement de la Journée internationale de l'enfant africain qui se tiendra du 2 au 5 août. En leur absence, M. Boibary Fofana, porte-parole du CSI va officier les prières du Maould.
Cette cérémonie religieuse tire sa source dans le verset 11 de la sourate 93 du saint Coran qui recommande «aux musul-
mans de se souvenir des actes, des prf pos, et des recommandations du proph te Mahomet». A cette occasion, le fide musulman doit bannir en lui tous le actes qui l'éloignent du chemin de Dier Il s'agit entre autres de l'injustice, de l! corruption, de la délation, etc. Il se doi de s'interroger sur sa vie par rapport at modèle de référence qu'est le prophète A cet effet, le Coran dit : «Vous avez en l personne de Mahomet, messager d'Allal le meilleur exemple.» Aussi, est-il recom mandé aux fidèles musulmans de prier pour que l'âme du prophète repose er paix. Pour ce faire, différentes manifesta tions sont organisées. Parmi celles-ci figurent des séances de prières et de lec ture du Coran; des invocations et de bénédictions au nom du prophète. E pour finir, il y aura des aumônes faites aux nécessiteux.
Rappelons pour mémoire que le prophè te Mahomet est né à la Mecque en Arabie Saoudite en l'an 570 après JésusChrist.
SOULEYMANE FOFANA
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https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/71565
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Lundi, la tabaski : la fête pour tous, le mouton pour certains
Créateur
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/71483 M. L. D.
Editeur
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/57943 Le Jour
Contributeur
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore
Date
1996-04-26
Type
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67396 Article de presse
Identifiant
iwac-article-0010239
Source
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/821 Centre de Recherche et d'Action pour la Paix
Langue
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français
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Contenu
# Lundi, la tabaski
## La fête pour tous, le mouton pour certains
On ne pourra pas parler cette année de pénurie de moutons en Côte d'Ivoire à l'occasion de la fête de la Tabaski. Les bergers nigériens ont, en tout cas, fait une véritable ruée vers ce pays. Et font quelque fois monter les enchères.
Et revoilà l'Aid-El-Kabir ou fête de la Tabaski, avec son cortège de moutons. Tenus par les cornes, traînés liens aux pattes, et parfois même fouettés, ces derniers ne sont pas particulièrement ménagés ces temps-ci. En provenance du Niger, du Mali, du Burkina Faso et également de la région Nord de la Côte d'Ivoire, béliers et bergers ont, depuis moins d'une semaine, envahi les traditionnels marchés de bétail. Sur un parcours long de près de 3 kilomètres attenant au chemin de fer, non loin de l'abattoir de Port-Bouët, quelques béliers se disputent même les espaces tandis que certains bergers ont du mal à délimiter leurs parcelles. En fait, le nombre de bêtes a considérablement augmenté cette année. Estimant que la Côte d'Ivoire pouvait être pour eux un marché florissant, les bergers nigériens ont fait une véritable ruée vers ce pays. D'autant que, aux dires de quelques uns, ils ont été informés de l'insuffisance de bétail intervenue en Côte d'Ivoire
En dépit d'une très grande affluence de moutons, les prix sont restés assez élevés. (Photo d'archives)
l'année dernière en cette même période. Heureuse conséquence à cette abondance certainement, à Port-Bouët, la hausse sauvage des prix constatée en début de semaine, s'est quelque peu atténuée. Ainsi, après bien de marchandages, M. Issiaka Touré a pu par exemple acheter onze béliers à 60 mille francs l'un. Ici, les prix des bêtes gravitent entre 60 ou un peu moins à 150 mille francs. De façon général, cependant, les acheteurs relèvent que les prix sont marqués par l'imminence de la Tabaski «Il y a une légère hausse de prix par rapport à l'année dernière. C'est quand même paradoxal puisque cette année, l'offre n'est pas inférieure à la demande» fait-il remarquer. Mme Cissé Binaté est du même avis et estime en plus que le
bélier qui lui est revenu hier à 55 mille francs lui aurait été vendu en temps normal entre 40 et 45 mille francs. M. L. Kourouma pense quant à lui que le léger relèvement des prix peut trouver sa compensation dans la bonne santé et l'embonpoint des bêtes. Comme chaque année, les vendeurs eux, égrennent un chapelet de problèmes de transports, de tractations douanières pour expliquer la hausse des prix. Quant à ceux qui ne connaissent pas encore la grande affluence des clients vers leur bétail, ils prennent leur mal en patience. Comme Idi Yessoufou. Convaincus que «beaucoup de gens attendent le dernier jour avant la fête pour acheter leur mouton».
M. L. D.
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2
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71566
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https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/71566
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Congrès ordinaire du CNI : l'islam veut aider à construire la nation
Sujet
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/1057 Idriss Koudouss Koné
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/23658 Aboubacar Samassi
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/5 Laïcité
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/62236 Hôtel Ivoire
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/64634 Congrès CNI (1996)
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/653 Conseil National Islamique
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/662 Conseil Supérieur des Imams, des Mosquées et des Affaires islamiques
Editeur
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/57943 Le Jour
Contributeur
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore
Date
1996-03-09
Type
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67396 Article de presse
Identifiant
iwac-article-0010241
Source
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/821 Centre de Recherche et d'Action pour la Paix
Langue
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français
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# Congrès ordinaire du CNI
## L'Islem veut aider à construire la nation
Le premier Congrès ordinaire du Conseil national islamique (CNI) s'ouvre ce matin à la salle des fêtes de l'Hôtel Ivoire. «La contribution de l'Islam à l'édification de la nation ivoirienne» : C'est le thème central retenu pour cette rencontre, qui sera marquée par deux importantes conférences prononcées par M. Ibrahim Cissé de Bacongo (Islam et laïcité) et El Hadj Aboubakar Samassi (Islam et l'édification de la nation ivoirienne).
Créé le 9 janvier 1993 à la grande mosquée d'Adjamé, le Conseil national islamique est placé sous l'autorité morale et spirituelle du Conseil supérieur des Imams (COSIM), crée en 1988. Ce congrès mettra un accent particulier sur l'enseignement, la formation et la prise en charge des Imams.
Contrairement à certains Congrès, l'élection du président du Conseil national islamique ne se présente
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https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/71567
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Titre
1er Congrès ordinaire du CNI
Sujet
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/23648 Mosquée de la Riviéra Golf
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/62236 Hôtel Ivoire
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/64634 Congrès CNI (1996)
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/653 Conseil National Islamique
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/662 Conseil Supérieur des Imams, des Mosquées et des Affaires islamiques
Editeur
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/57943 Le Jour
Contributeur
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore
Date
1996-03-09
Type
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67396 Article de presse
Identifiant
iwac-article-0010243
Source
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/821 Centre de Recherche et d'Action pour la Paix
Langue
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français
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# 1er Congrès ordinaire du CNI
les 9 et 10 mars 1996
Sous l'autorité morale et spirituelle du COSIM (Conseil Supérieur des Imams), le CNI (Conseil National Islamique) informe la communauté musulmane et l'ensemble de la population qu'il organise les 9 et 10 mars 1996 à Abidjan, son premier congrès ordinaire sur le thème : «La contribution de l'Islam à l'édification de la Nation ivoirienne»
## Le programme est le suivant :
- Samedi 9 mars 1996 à 9 heures :
Cérémonie d'ouverture à la Salle des fêtes de l'Hôtel lvoire
- Dimanche 10 mars 1996 à 10 heures :
Cérémonie de clôture à la Grande mosquée de la Riviera.
Les imams et les présidents de coordinations sont priés de prendre toute disposition utile en vue de leur participation effective aux différentes cérémonies.
## LA COMMISSION COMMUNICATION DU CNI
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71568
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https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/71568
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Id de collection
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Id du média
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Message de fin de Ramadan : vivre ensemble
Créateur
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/945 Aboubacar Fofana
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/1023 Djiguiba Cissé
Sujet
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/1023 Djiguiba Cissé
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/32 Ramadan
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/653 Conseil National Islamique
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/662 Conseil Supérieur des Imams, des Mosquées et des Affaires islamiques
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/945 Aboubacar Fofana
Editeur
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/57943 Le Jour
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https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore
Date
1996-02-21
Type
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67396 Article de presse
Identifiant
iwac-article-0010244
Source
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/821 Centre de Recherche et d'Action pour la Paix
Langue
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français
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# Message de fin de Ramadan Vivre ensemble
Rendons grâce à Allah d'avoir permis un bon déroulement du mois de Ramadan. Rendons lui grâce d'avoir permis à des millions de fidèles, en ville comme dans les hameaux, du Nord au Sud, de l'Est à l'Ouest, de célébrer, dans le recueillement, la grande nuit du Destin. Rendons grâce à Allah d'avoir permis à chacun de fêter dans la joie l'Eīd, la fête de la rupture du jeûne. Cette fête, est-il besoin de le préciser, est, pour le Musulman, d'une importance capitale : elle parachève l'œuvre de purification du Ramadan elle est l'occasion par excellence de démontrer sa solidarité, fondement majeur de la foi. La fête de l'Eīd est un de ces moments privilégiés par Allah et qui rapprochent les hommes dans un même élan de générosité.
A cette occasion, comme durant tout le mois sacré du Ramadan, le Conseil supérieur des Imams (COSIM) et le CNI (Conseil national islamique) ont tout naturellement prié pour notre pays, afin que le Tout-Miséricordieux continue de veiller sur sa destinée. Ils ont prié pour les dirigeants de notre pays, afin qu'Allah guide leurs pas, favorise le!ı options d'une Côte d'Ivoire plı. juste. Ils ont prié pour chacun du nous, afin qu'Allah allège ses fardeaux, qu'il diminue ses soucis apparents ou cachés, pour que tous, nous participions à l'élan général vers la prospérité, dans l'équité.
Le COSIM et le CNI invite tous les frères et sæurs à rechercher, par la concertation, les solutions
les plus justes aux conflits de tous ordres lorsqu'ils viennent à éclater : conflits politiques, conflits sociaux, conflits d'intérêts économiques ou de survie.
Le COSIM et le CNI se félicitent de la condamnation unanime du tribalisme : ils souhaiteraient ardemment que les actes suivent les paroles. Ils se félicitent également de ce que notre pays a pu éviter les écueils qui ont emporté tant de nations prospères. Ils en rendent grâce à Allah le Généreux ; et invitent chacun à son niveau, à rechercher les meilleures voies vers le dialogue au détriment de la violence, vers l'acceptation réciproque au détriment de l'exclusion.
Le COSIM et le CNI savent que tout ne dépend pas des hommes. Mais, ils savent également qu'Allah leur recommande l'action positive. personnelle et persévérante avant de couronner leurs entreprises de succès. Et ce qui dépend de chacun s'appelle recherche de la paix ; ce qui dépend de chacun c'est la tolérance, la volonté de participer, malgré (et à cause de) la diversité des aspirations, à l'édification de cette nation Ivoirienne à qui Allah a déjà tant donné et sur laquelle, Inch'allah, il continuera : veiller. Une fois de plus, rendons lui grâce pour ce qu'il a fait. Rendons lui grâce pour ce qu'il fera.
Bonne fête à tous
Pour le COSIM
El Hadj Fofana Aboubacar
Pour le CNI
El Hadj Cissé Djiguiba Abdallah
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Titre
L'imam Cissé Djiguiba aux fidèles musulmans : "Revenez à la saine pratique de l'islam"
Créateur
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/62153 Souleymane Fofana
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/71492 Sylvain Hassan Boza
Sujet
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/1023 Djiguiba Cissé
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/32 Ramadan
Editeur
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/57943 Le Jour
Contributeur
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore
Date
1996-02-16
Type
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67396 Article de presse
Identifiant
iwac-article-0010232
Source
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/821 Centre de Recherche et d'Action pour la Paix
Langue
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français
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# Élévenez à la saine
## pratique de l'islam»
La prélude à la nuit du Destin ou «Laylatoul qadr» qui aura lieu demain, M. Dijiguiba, imam du Plateau, dans et entretien, situe l'importance de l'événement.
Le Jour : Aujourd'hui, vendredi, les musulmans de Côte d'Ivoire vont célébrer la nuit du Destin. Quel sens donnez-vous à cet événement?
M. Dijiguiba Cissé : La nuit du destin se situe dans le cadre du ramadan qui est lui-même le meilleur mois de l'année. C'est le mois de la piété ; mois au cours duquel le musulman cherche à se rapprocher de Dieu. On dit la nuit du Destin mais on pourrait l'appeler aussi la nuit du décret dieu, de la valeur et de la paix. C'est la nuit au cours de laquelle le Coran a été révélé. Il est descendu du ciel le plus proche pour être communiqué à l'humanité tout entière. C'est une nuit qui vaut plus que 1000 mois d'adoration, c'est-à-dire 83 ans. C'est la nuit de la rémission des péchés de tous ceux qui ont décidé de se repentir et de revenir à Dieu qui, prend le décret d'affranchir tous ses fidèles du feu de l'enfer. C'est donc la nuit de l'amnistie générale pour tous ceux qui se sont réconciliés avec leur conscience pour s'engager résolument sur le chemin de Dieu. Cette nuit est marquée aussi par la descente des anges qui viennent avec la bonne nouvelle. C'est donc une nuit de paix.
## L. J. : Que doit faire le
musulman pour être en communion avec Dieu?
D. C. : Le prophète Mahomet a enseigné que cette nuit se retrouve dans les 10 dernières nuits du mois de ramadan. Et c'est pour cette raison qu'à partir de la 20 e nuit du mois de ramadan, un certain nombre d'actes et de comportements sont recommandés aux musulmans. D'abord, il y a la retraite spirituelle, pour ceux qui le peuvent. Il s'agit de se retirer pour se consacrer à l'adoration de Dieu et à la lecture du Coran qui est fortement recommandée car c'est la meilleure des invocations que le musulman peut faire.
## L. J. : Pendant longtemps,
on a assisté à des pratiques qui, n'avaient rien à voir avec la spiritualité dont vous parlez. Était-ce par
D. C. : Un certain nombre de pra- $0^{1}$ met rien à voir avec l'islam.
Beaucoup de gens se promènent de quartier en quartier pour distribuer du pain, du sorgho, du mil, de l'argent aux différents groupes de lecture du Coran. Ces gestes sont recommandés par Dieu, mais il est mieux de choisir une seule place pour passer la nuit dans la prière et dans le recueillement. Par ailleurs, nous déplorons certaines habitudes locales comme celle qui consiste à faire de cette nuit un jour anniversaire où l'on danse. C'est ainsi que l'on rencontre des jeunes filles qui se mettent dans un hahillement indécent, et chan-
M. Cissé Diguiba, Imam du Plateau.
tent des louanges à Dieu. Les gestes et les mots sont diamétralement opposés. Les paroles sont agréables à Dieu, mais le comportement qu'on adopte est tout à fait contraire à la morale islamique. Les frères et sæurs musulmans doivent revenir à la saine pratique de l'islam et faire de cette nuit, une nuit de concentration, d'humilité, de méditation, de prières, d'invocations et de lectures du Coran. Ce n'est pas parceque des convois vont être organisés pour aller danser dans tel village qu'on aura "la baraka" de Dieu.
L.J. : Comment peut-on interpréter ces comportements?
D.C. : Ce genre de syncrétisme
provient d'une inculture. Ceux qui ont embrassé l'islam et son contenu culturel, pensent que la danse et la chanson en sont des éléments. Ceux-là croient que cette nuit devrait être une nuit de réjouissances, de fêtes. Il y a des occasions de fêtes dans l'islam. Ce sont les mariages, les baptêmes... ce n'est pas le cas de cette nuit.
L. J. : Y a-t-il un conflit de génération au sein de la communauté musulmane ?
D. C. : Il y a des niveaux de langage dans l'islam qui tiennent compte du niveau de culture; des différentes stratifications de la société. On ne peut pas tenir le même langage aux villageois qu'on tiendrait à des universitaires. La transmission du message tenant compte de ces dimensions, les vieux ont forcément leur rôle dans l'entretien de la foi. Il n'y a pas de conflits de génération en cela. Si leur langage n'est pas bien compris par la jeune génération qui est plus rationaliste, la méthode scolastique qui est celle des anciens, est bien adaptée pour un meilleur apprentissage. Nous avons la preuve que les vieux maîtrisent le commentaire de l'islam. De ce point de vue, ils peuvent être utiles aux jeunes. Tout ceci est complémentaire et fait partie du champ d'expansion de l'islam à la fois horizontal et vertical.
L. J. Nombreux sont ceux qui assimilent l'islam à l'ethnie Dioula.
D.C. : C'est une perception pour le non-musulman. Nous avons avec bonheur établi en Côte d'Ivoire que, l'islam est une religion qui englobe toutes les ethnies et races. Il n'y a pas une seule ethnie ivoirienne dans laquelle où ne compte pas de musulmans. Si les "Dioulas" sont les plus nombreux en islam, il n'est pas fondé que tous les musulmans de Côte d'Ivoire soient Dioula. L'islam n'est pas lié à une ethnie ou à une tribu. Il a une portée universelle. Celui qui embrasse l'islam devient musulman. Aujourd'hui, en Côte d'Ivoire, des villages entiers "bété", "agni"... sont musulmans. Dans ces contrées, l'islam est parfois mieux pratiqué que dans certaines régions du nord.
Propos recueillis par SOULEYMANE FOFANA ET NYLVAIN HASSAN BOZA
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Titre
Ramadan : 1er jour de jeûne pour les Musulmans
Créateur
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/62153 Souleymane Fofana
Sujet
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/32 Ramadan
Editeur
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/57943 Le Jour
Contributeur
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore
Date
1996-01-22
Type
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67396 Article de presse
Identifiant
iwac-article-0010238
Source
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/821 Centre de Recherche et d'Action pour la Paix
Langue
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français
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# Ramadan
## 10 jour de jeûne pour les Musulmans
s vivre en symbiose avec Dieu, de nombreux musulmans observent depuis ce de mois du jeûne. Objectif : offrir à Dieu tout son amour, sa confiance, sa foi.
Musulmans ivoiriens observent depuis ce matin le mois du jeûne
Considéré comme un mois de piété et de bénédiction, le jeûne qui marque le début du calendrier lunaire musulman revêt une importance particulière pour le fidèle musulman. Non seulement le jeûne fait partie des cinq piliers de l'sslam, mais aussi et surtout, pendant cette période, le fidèle musulman doit vivre en communion avec Dieu. Aussi, pour ce faire, est-il demandé au croyant d'observer un comportement des plus exemplaires. Cela signifie
qu'il doit chasser en lui tous les facteurs qui pourraient l'éloigner du chemin de Dieu. Il s'agit de combattre tous les sentiments qui sont source de péché : la jalousie, la vengeance, l'orgueil, la vanité, la méchanceté. Il est surtout recommandé de cultiver l'amour, la solidarité vraie. Durant ce mois, le Musulman doit mener une vie spirituelle propice à l'effort physique et intellectuelle pour triompher du mal. Autres contraintes du jeûne : l'abstinence sexuelle et la privation de nourriture du début du jeûne à sa suspension de 5 heures du matin à
18 h 30 mn . Par cet acte de pénitence, tout fidèle musulman doit prouver que son corps est capable de s'élever à la dimension de son esprit. Toutefois, les femmes enceintes, les vieillards, les malades et les enfants en sont dispensés. Notons pour mémoire que le jeûne a été institué la 2e année de l'hégire. (l'hégire étant l'émigration du prophète de l'Islam de la Mecque à Médine).
Souleymane Fofana
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https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/71591
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Titre
Élections législatives et municipales. El Hadj Moustapha Diaby du CSI : "Je serai candidat si..."
Créateur
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/71503 Bernadette Bah
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https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/23601 Conseil Supérieur Islamique
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/43055 Henri Konan Bédié
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/46268 Diaby Moustapha
Editeur
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/57943 Le Jour
Contributeur
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore
Date
1995-10-28
Type
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67396 Article de presse
Identifiant
iwac-article-0010240
Source
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/821 Centre de Recherche et d'Action pour la Paix
Langue
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français
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# Elections législatives et municipales El Hadj Moustapha Diaby du CSI : "Je serai candidat si...
Responsable religieux, El Hadj Moustapha Diaby a animé le 25 octobre dernier à son cabinet une conférence sur le thème "Politique et religion". Au terme des débats sur l'actualité religieuse et politique de l'heure, Diaby Koweït a déclaré qu'il sera candidat aux législatives et municipales 95 si Samatiguila le réclame. Côté religieux, le CSI, à travers son président promet de créer un institut islamique, des écoles pour la formation des jeunes musulmans. La grande ambition, selon lui, est d'organiser la grande communauté islamique ivoirienne. Concernant ses actions politiques en faveur du Président Bédié, le conférencier a souligné qu'il n'est écrit nulle part dans le Coran que le musulman ne doit pas faire de la politique. Pour lui le croyant ne doit pas se servir de sa foi religieuse pour mener des actions politiques car "la neutralité n'existe pas et chaque musulman doit être son propre directeur de conscience".
El Hadj Moustapha Diaby : "La neutralité politique n'existe nulle part"
El Hadj Moustapha Diaby dirige lé. CSI, créé il y a 15 ans.
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https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/71592
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Pénurie de sucre : où est donc passé le sucre?
Créateur
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/71492 Sylvain Hassan Boza
Sujet
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/32 Ramadan
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/46294 Yopougon
Editeur
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/57943 Le Jour
Contributeur
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore
Date
1996-01-20
Type
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67396 Article de presse
Identifiant
iwac-article-0010237
Source
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/821 Centre de Recherche et d'Action pour la Paix
Langue
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français
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# Pénurie de sucre
## Où est donc passé le sucre?
Depuis quelques jours les consommateurs ivoiriens constatent une pénurie de sucre. Une situation d'autant plus inquiétante que le mois du jeûne islamique, une période de grande consommation de sucre, débute demain. Enquête.
A Yopougon Sicogi, Mme Koukougnon discute depuis une dizaine de minutes avec son boutiquier habituel. Le motif de la discussion, Mme Koukougnon trouve inconcevable que le prix du paquet de sucre soit passé de 375 F à 425 F en trois jours.
De son côté le boutiquier, tente d'expliquer qu'il n'est nullement le responsable de cette situation. Cette scène devenue quotidienne est un symptôme de la pénurie de sucre sur le marché ivoirien. Un tour chez certains gros distributeurs de la place ne nous apprend pas grand chose. Car dans ces établissements Sylla, comme chez Frameira et autres, personne ne trouve de raison valable à ce qu'ils qualifient de "prétendue pénurie". Ils affirment tous qu'à leur niveau, la distribution se fait normalement. "Depuis près de deux semaines les livraisons sont beaucoup. plus importantes, certainement en provip sion du mois du jeûne des musu
À la veille de la nomination d'un nouveau gouvernement, le Premier ministre Daniel Kablan Duncan et son équipe ont du pain sur la planche : le prix du pain augmente, le sucre disparaît.
mans", a expliqué M. K. des Établissements Sylla.
Tous montrent du doigt les petits détaillants, adeptes de pénuries artificielles pour monter les prix pendant la période du carême. Si le mois de jeûne justifie les livraisons importantes chez les grands distri-
buteurs, ils signalent également que de nombreux leaders politiques ont acheté du sucre en grande quantité pour leur militants, musulmans, dans la perspective des élections municipales. Du côté des boutiquier, généralement Mauritaniens aucune explication n'est claire. Chacun pratique son prix. Rarement, le prix officiel de 375 F on avance des explications diverses. Certains parlent du prix du transport et de stockage qu'ils incorporent au prix de vente. D'autres par contre, avec franchise reconnaissent que c'est la forte demande en vigueur qui les pousse à augmenter un peu les prix. Le cas de Ahmed Labibi boutiquier mauritanien est assez original. II explique : "J'ai dû réserver pour près de 500 000 FCFA de sucre trois mois à l'avance chez un distributeur. Ainsi j'étais sûr que j'aurai ma marchandise quelque soit le prix".
Des sources proches de la direction générale de la Sodesucre, que nous n'avons pu joindre malgré bien des efforts, l'exportation vers les pays voisins aurait été privilégiée par rapport au marché national qui représente mroins d'intérêt. En fin de compte, il semblerait que de nombreux petits distributeurs aient expressément décidé de faire
de la rétention du sucre. Avec l'assurance que le mois de jeûne sera très "juteux" pour le commerce de sucre. Car chacun imagine la quantité importante de sucre que consomment les musulmans pendant cette période. Les commerçants sont de ce fait rassurés quils vendront bien leur marchandise au plus offrant. Cela s'appelle tout simplement de la spéculation. Au delà de cette question, il se pose la question cruciale du contrôle des prix des marchandises, que les commerçants proposent à leurs clients.
En haut lieu, on rétorquera que la libéralisation des prix ne permet plus à l'Etat de jouer les gendarmes sur le marché. Il appartient donc aux consommateurs de rechercher les prix les moins élevés pour faire ses achats. De fait, nous entrons dans un cercle vicieux. Quoi qu'il en soit, en attendant que la direction générale de la Sodesucre ou le ministère du Commerce réagisse, ce sont des milliers d'lvoiriens et plus particulièrement de musulmans qui risquent de "couper leur carême sans sucre".
Sylvain Hassan Boza
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Conseil Supérieur Islamique : Diaby Koweït crée l'Union Fraternelle de la Jeunesse
Créateur
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/62153 Souleymane Fofana
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https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/23601 Conseil Supérieur Islamique
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/34 VIH/Sida
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/43055 Henri Konan Bédié
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/46268 Diaby Moustapha
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/71412 Union Fraternelle de la Jeunesse Musulmane du CSI de Côte d'Ivoire
Editeur
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/57943 Le Jour
Contributeur
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore
Date
1995-09-25
Type
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67396 Article de presse
Identifiant
iwac-article-0010233
Source
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/821 Centre de Recherche et d'Action pour la Paix
Langue
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français
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# Conseil Supérieur Islamique
## Diaby Koweït crée l'Union Fraternelle de la Jeunesse
Moustapha Diaby, président du Conseil supérieur islamique (CSI), a présidé, le samedi dernier, à Abidjan, la cérémonie d'investiture de M. Omar Fané, premier président de l'Union fraternelle de la jeunesse musulmane du CSI de Côte d'Ivoire (UFJMCSI).
La famille de la jeunesse musulmane de Côte d'Ivoire vient de s'agrandir avec la naissance d'une Union la regroupant.
Pourquoi une union de la jeunesse musulmane de Côte d'Ivoire ? Selon M. Moustapha Diaby, la création d'une telle structure ne revêt aucun caractère électoraliste même si l'actualité politique incite les uns et les autres à faire toutes sortes d'interprétation. Pour lui, la jeunesse musulmane
de Côte d'Ivoire, face aux maux qui rongent la société, par exemple le SIDA, la délinquance, la perte des valeurs familiales, religieuses, doit plus que jamais s'organiser pour cultiver la fraternité, le respect, l'amour du prochain et la fidélité. Et pour atteindre tous ces objectifs, "y'a-til meilleure voie que celle de Dieu ? s'est-il interrogé. A en croire le président du CSI, seule la foi en Dieu peut nous sauvegarder de tous les vices de la société de consommation. Il a recommandé au tout premier président de l'union fraternelle de la jeunesse musulmane, El Hadj Omar Fané, candidat unique, élu par acclamation, de raffermir les liens de fraternité et de solidarité entre les jeunes. Il devra également travailler à renforcer l'unité recommandée dans les hadiths par le prophète Mohamed. Cette parole a comblé le nouveau président
El Hadj Omar Fané, président de l'UFJMCSI.
qui, dès son investiture, s'est fixé deux priorités. D'abord, susciter la consolidation et le raffermisse-
ment de l'unité nationale sans cesse prônée par les pouvoirs publics, pour aboutir à la concrétisation du bonheur de l'homme ivoirien. Ensuite, mettre en place des structures de rapprochement afin de permettre à la jeunesse musulmane de mieux se connaître en s'aimant les uns et les autres, et à cultiver une solidarité à toute épreuve. L'UFJMCSI compte créer des structures de formation des jeunes aux métiers tels que la mécanique générale, la menuiserie, la maçonnerie, la chaudronnerie, l'électricité, le bâtiment etc. El Hadj Diaby Koweït a fait l'éloge du chef de l'Etat, Henri Konan Bédié, qui a alloué cinq millions de FCFA pour l'organisation de cette manifestation.
Souleymane FOFANA
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https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/71594
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Crise politique : les musulmans prient pour la paix
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https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/62211 Mory-Frey Touré
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https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/23659 Bakary Chérif
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/23689 Ligue Islamique des Prédicateurs de Côte d'Ivoire
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/23699 Front de la Oumat Islamique
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/43067 Élection présidentielle ivoirienne de 1995
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/653 Conseil National Islamique
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/662 Conseil Supérieur des Imams, des Mosquées et des Affaires islamiques
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https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/57943 Le Jour
Contributeur
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore
Date
1995-10-13
Type
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67396 Article de presse
Identifiant
iwac-article-0010236
Source
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/821 Centre de Recherche et d'Action pour la Paix
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https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français
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# Crise politique
## Les musulmans prient pour la paix
Demain, à partir de 9h, à la mosquée de Dendé (route de Locodjro) et dans la nuit de samedi à dimanche prochain, à la Grande Mosquée d'Adjamé, la communauté musulmane prie pour la paix.
Devant la situation socio-politique tendue que vit en ce moment la Côte d'Ivoire, les confessions religieuses ne restent pas passives. Le Conseil supérieur des Imams, en collaboration avec le Conseil national islamique (présidé par Idriss Koudous Koné), organise, dans la nuit du samedi au dimanche 15 octobre, une grande nuit spirituelle. Cette nuit de recueillement qui aura pour cadre la grande mosquée d'Adjamé, sera marquée par des séances de prières, d'invocations, selon les plus strictes principes craniques.
Comme le précise si bien El Hadj Binaté, président de la Ligue des Prédicateurs de Côte d'Ivoire (LIPCI), -l'invocation et la prière constituent des armes pour les musulmans. Il ajoute que les béné-
dictions et les lectures coraniques qui seront entendues tout le long de cette nuit participent de la volonté de la communauté musulmane de s'impliquer dans toute action allant dans le sens de l'apaisement : "devant la radicalisation des différentes positions des acteurs de la scène politique, nous, associations religieuses, sommes appelées à nous tourner vers Dieu. Allah le Tout-Puissant peut nous aider à retrouver cette paix dangereusement menacée..." II faut également signaler que le Conseil supérieur des Imams et le Conseil national islamique participent actuellement aux négociations engagées par les représentants de la société civile avec le chef de l'Etat. El Hadj Binaté annonce que les différentes coordinations du CNI repré-
sentées dans les dix régions du pays, participeront simultanément à cette nuit de la spiritualité, qui s'étendra de 22 h à 4 h du matin.
Le Front national de la Oumma islamique présidé par El Hadj Bakary Chérif organise également une lecture coranique et une séance de bénédictions dans la matinée de demain. l'événement qui aura lieu à partir de 9 h à la mosquée de Dendé (sur la route de Locodjro) dans la commune d'Attécoubé participe du même souci : prier Dieu et lui demander de préserver la paix en Côte d'Ivoire. Le guide spirituel du Front de la Oumma islamique qui souligne que l'Islam est, par excellence une religion qui prône la paix, invite instamment les uns et les autres (individus, confessions religieuses et partis politiques), à faire en sorte que la Côte d'Ivoire reste à l'abri de tout bouleversement socio-politique, de nature à la fragiliser.
Mory-Frey Touré
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Titre
Front de la Oumma islamique : les raisons d'un combat
Créateur
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/62211 Mory-Frey Touré
Sujet
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/23659 Bakary Chérif
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/23699 Front de la Oumat Islamique
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/46175 Attécoubé
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/653 Conseil National Islamique
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/23601 Conseil Supérieur Islamique
Editeur
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/57943 Le Jour
Contributeur
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore
Date
1995-09-25
Type
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67396 Article de presse
Identifiant
iwac-article-0010235
Source
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/821 Centre de Recherche et d'Action pour la Paix
Langue
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français
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# Front de la Oumma islamique
## Les raisons d'un combat
Le Front de la Oumma islamique, dirigé par El Hadj Bakary Chérif, a rencontré la presse nationale, samedi dernier, au siège de cette organisation, à Attécoubé. Au cours de cette rencontre le bureau exécutif du Front a fait une déclaration à la communauté musulmane, pour situer le sens de son combat.
Frappé du sceau de la légalité après une assemblée générale constitutive tenue le 30 avril dernier, le Front national de la Oumma islamique qui se présente sur le terrain de la communau-
té musulmane comme une troisième force, se bat actuellement pour affirmer sa crédibilité. Après le Conseil supérieur islamique et le Conseil national islamique (CNI), la Oumma troisième organisation veut s'imposer comme une force incontournable. Pour ce faire, elle entend mettre certains atouts de son côté. En présence d'une dizaine de chefs religieux venus des différentes communes d'Abidjan et d'autres chefs de communautés étrangères vivant en Côte d'lvoire, le guide spirituel Bakary Chérif n'est pas passé par quatre chemins, pour dire qu'il n'était pas question pour son organisation d'engager un quelconque combat contre le pouvoir en place. Il n'entend pas, non plus, se dresser en donneur de leçons de bonne conduite aux
El Hadj Bakary Chérif : "Toutes les associations doivent participer à la construction de l'édifice islamique."
autres dirigeants islamiques: "Le pouvoir temporel émane d'Allah le Tout-Puissant, Maître du jour du jugement dernier. Il n'y a de pouvoir et de puissance qu'en Allah. C'est lui qui donne le pouvoir à qui il veut, et quand il veut". Insistant sur certaines vertus telle que la patience, l'homme révèle qu'être patient, c'est se soumettre à la Volonté de Dieu.... car Dieu agit, selon les besoins de l'homme, tout le long de son existence". Les Musulmans, selon le guide spirituel de la Oumma islamique, doivent contribuer au maintien de la paix en Côte d'ivoire. Il estime toutefois que le fidèle musulman qui se trouve devant
un cas d'injustice ou de tout autre mal, devrait faire un effort pour l'écarter de son chemin avec sa main, sa langue ou son cœur. Parce que demain (dans l'audelà), tous nos organes répondront des actes qu'ils auront posés ici bas.
Répondant à ceux qui l'accusent d'être à la solde du pouvoir en place, El Hadj Bakary Chérif soutient qu'il se bat plutôt pour le triomphe du pouvoir spirituel. Ce combat, dit-il, n'est l'apanage ni même du Conseil supérieur islamique, ni du Conseil national islamique, ni d'un quelconque individu, fut-il le plus sain des Musulmans : "La communauté musulmane tout entière est appelée à s'y investir. Toutes les associations, à quelque niveau que ce soit, doivent apporter leurs pierres à la construction de l'édifice islamique. C'est à ce prix que nous réussirons à accomplir notre mission sur terre." Le guide spirituel de la Oumma islamique a rappelé à cette occasion que certaines doléances de la communauté musulmane restent à satisfaire : réduction d'au moins $50 \%$ du prix du sucre pendant le mois de carême, révision à la baisse (au moins $70 \%$ ) des factures d'eau et d'électricité dans les mosquées du pays, réorganisation du marché du mouton pour permettre aux musulmans de l'acquérir à un prix plus abordable pendant la fête de la Tabaski, etc.
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Titre
Nos imams interpellés
Créateur
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/71499 Abdul Karim Wally
Editeur
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/57943 Le Jour
Contributeur
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore
Date
1995-07-31
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https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67396 Article de presse
Identifiant
iwac-article-0010234
Source
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/821 Centre de Recherche et d'Action pour la Paix
Langue
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français
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# Nos imams interpellás
Bismillahi Rahmani Rahim ça y est! Nos Imams ont été publiquement indexés dans le quotidien "La Voie" n¹152 du 27 juillet 1995, dans la rubrique "C'est pas normal". Que leur reproche-t-on? Leur mutisme (coupable ?) face aux affaires politico-sociales du pays. C'est bien dommage. Très souvent, seuls les Evêques catholiques donnent leur point de vue face à des situations désastreuses. Par exemple, la réaction de trois Evêques pendant l'affaire "A Faka ya", dans le "le Jour" au cours du mois de juin. Il y a quelques jours, l'Eglise catholique se prononçait sur les questions du code électoral et
de la peine de mort. Elle a été on ne peut plus claire.
Devant ce constat, il revient à nos chefs religieux (Imams) de prendre leur responsabilité vis-à-vis de l'histoire et surtout vis-à-vis d'Allah. D'ailleurs, n'est-ce pas une recommandation coranique qui demande aux Musulmans d'interdire le blâmable et de commander le convenable ? Nous n'osons pas penser un seul instant que les colonnes des journaux leur sont fermées.
L'heure est tellement grave que nos Imams se doivent de monter au créneau fut-il quotidiennement. Car, nos gouvernants sont en train de provo-
quer une situation qui à la longue risque d'entraîner l'irréparable : injustice flagrante par-ci, monologue par là. N'est-ce pas de cette façon là que débutent des situations pareilles à celles que connaît aujourd'hui le Liberia ou le Rwanda ?
Dans tous les cas, quand ça va commencer, personne ne sera à l'abri, pas même les "aveugles" ardents défenseurs de l'injustice (code électoral).
A bon entendeur...
Abdul Karim Wally étudiant à la FLASH
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Titre
Chronique : Inch'Bédié
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https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/71445 Séry Bailly
Sujet
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/43055 Henri Konan Bédié
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/59 Intégrisme
Editeur
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/57943 Le Jour
Contributeur
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore
Date
1995-07-12
Type
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67396 Article de presse
Identifiant
iwac-article-0010221
Source
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/821 Centre de Recherche et d'Action pour la Paix
Langue
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français
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# C H R O N I O U E
## Inch'Bédié
Pendant que certains proclament leur servitude volontaire en se mettant les fers aux pieds, promettant de ne pas faire de pas sans lui, HKB quant à lui est allé faire les cent pas dans le Kabadougou et le Mahou, probablement sans eux. En matière de pas, nous entrons dans le système "Nyayo" (suivez mes pas) du Kenyan Arap Moi. Je n'ai rien contre ce genre de proposition sauf une chose : le jour où celui qu'on suit arrivera à destination, ce sera le terminus pour tous. Dans ce devoir que nous avons de suivre la présidentielle pérégrination dans le Kabadougou, une prière a retenu mon attention. Elle a été officiée par l'Imam de Samatiguila, ville religieuse célèbre du Nord ivoirien. Avant donc de suivre son prédécesseur sur la trace des "gbé" mahou, voici les prières de Samatiguila.
Au départ, on a annoncé ou averti que l'Islam rimait avec la paix, on a prévenu contre l'intégrisme. Que signifie ce rappel à l'ordre fraternel ? Les tenants de l'Islam seraient-ils tentés de devenir islamistes pour être invités à demeurer musulmans ? Mais, venons-en aux trois aspects intéressants de cette intervention du religieux dans notre vie politique.
Acte I : Samatiguila et FHB. Dans les paroles de l'Imam, la Côte d'Ivoire est venue en premier lieu qui devait être protégée du feu, de l'eau et de la famine. Ayant oublié l'air dans les éléments fondamen-
## Séry Bailly
taux, je comprends pourquoi le vent de l'Est ou de la démocratie n'a pas épargné le pauvre "Vieux". Mais les prières ont tout de même atteint leur but puisqu'il est mort au pouvoir. Il importe aussi de constater dans ce premier acte que l'intervention des hommes est déterminante, n'est-ce pas eux qui demandent la bénédiction?
Acte II : Samatiguila et HKB. Dans les paroles de l'Imam, la Côte d'Ivoire vient en second lieu car c'est bien HKB qui doit procurer à celle-ci, le bonheur qu'elle attend avec la patience des "soufis". Nous apprenons alors que ce n'est pas notre orgueilleuse Constitution qui a permis à HKB de devenir Pr mais le bon Dieu lui-même. On conviendra que la constitution peut être considérée comme une sorte de transcendance ou un document sacré, ce qui mettra un peu de baume au cœur de nos indécrottables laïcs républicains.
Mais plus intéressante est la phrase selon laquelle HKB restera au pouvoir "autant qu'il le pourra". Cela veut dire qu'il doit savoir négocier avec les pauvres humains que nous sommes. Qu'il gagne selon ses capacités et sur des bases claires. Du coup, HKB est rendu à l'histoire. Si Dieu est entré dans notre politique, il en sort par la grande porte avec les honneurs. Il ne sert à rien de croire qu'on peut utiliser l'Islam car il ne met pas fin à la liberté des hommes, les autres religions non plus d'ailleurs. Même ceux qui ne sont pas musulmans savent combien cette religion soutient la liberté des hommes en demandant aux anges de s'incliner devant eux parce qu'ils ont le redoutable privilège de désobéir. Désobéir n'est pas toujours négatif car on obéit alors librement et n'invoque pas un Dieu censé appartenir à tous. I dit i peu, i na qua peu on va voir!
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Ibrahim Binaté, vice-président du CNI, Imam du Plateau Dokui : "Il faut dépassionner le débat et préserver la paix"
Créateur
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/71503 Bernadette Bah
Sujet
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/44307 Ibrahim Binaté
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/653 Conseil National Islamique
Editeur
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/57943 Le Jour
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https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore
Date
1995-06-02
Type
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67396 Article de presse
Identifiant
iwac-article-0010223
Source
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/821 Centre de Recherche et d'Action pour la Paix
Langue
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français
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# Ibrahim Binaté, vice-président du CNI, Imam du Plateau Dokui "Il faut dépassionner le débat et préserver la paix"
En tant que religieux, nous suivons tout ce qui se passe dans le pays, entre autres, les différentes marches organisées par le Front républicain et le parti au pouvoir. Nous n'avons pas une position politique quant au choix à prendre parti pour l'un ou l'autre. Notre préoccupation est audessus de toute tendance idéologique. Nous voulons la paix dans ce pays. L'appel que nous lançons aux uns et aux autres, c'est que l'intérêt du pays prime. Il faut préserver la paix qui doit être l'objectif visé par tout le monde. Chacun doit se dépasser pour que la Côte d'lvoire soit au centre de nos préoccupations. Le plus important n'est pas celui qui mobilise le plus, mais celui qui peut faire maintenir la paix. Soyons tolérants. Au-delà de tous les partis politiques, nous sommes tous des frères, des citoyens de ce pays. En plus de cela, l'actualité internationale nous interpelle. Il y a à côté le Liberia, le Rwanda, le Burundi, la Somalie. On sait quand on déclenche un processus, telle que la guerre mais on ignore comment l'arrêter. Nous avons réussi la transition par le pardon donc il faut que l'esprit du pardon, l'acceptation mutuelle et l'intérêt du pays priment. Concernant les motifs des deux marches, il faut dire que le politicien a toujours un argument pour consolider l'acte qu'il pose. N'étant pas dans l'arène politique il ne nous revient pas de nous prononcer sur ça. Les arguments nous importent peu. Le plus important, c'est de voir le risque qu'on peut courir si chacun maintient sa position, si on ne s'asseoit pas pour se parler, si on ne se soucie pas de l'intérêt du pays et si on ne pense pas aux acquis. En tenant compte de tout cela, on peut dépassionner le débat pour trouver un terrain d'entente. Nous appelons à la discussion si c'est cette forme qui peut sauver le pays. Rien ne peut se faire sans la tolérance, le respect mutuel et le pardon.
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Point de vue : non à la discrimination religieuse, non au tribalisme religieux
Sujet
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/46263 Daoukro
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/46294 Yopougon
Editeur
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/57943 Le Jour
Contributeur
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore
Date
1995-04-14
Type
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67396 Article de presse
Identifiant
iwac-article-0010229
Source
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/821 Centre de Recherche et d'Action pour la Paix
Langue
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français
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# Non à la discrimination religieuse, non au tribalisme religieux
Je voudrais par le canal de votre journal m'exprimer sur certains fléaux qui minent notre pays spirituellement et physiquement. La première question que je me pose : y a-t-il liberté de culte en Côte d'Ivoire ? Je dis non ! Plutôt, c'est le tribalisme religieux qui gagne du terrain. Plus précisément à Akoukdo-village route de Bingenville, les autorités traditionnelles du village ont chassé les fidèles et détruit le temple qui était en construction d'une Egilse soeur (Eglise des Assemblées de Dieu). Moi-même, j'ai été chassé de Yopougon Kouté-village en octobre 1994 parce que simplement je venais d'installer une nouvelle Egilse. Tout cela, parce que certaines personnes proclament haut et fort qu'à part l'Eglise catholique, méfrodiste, harris, etc... aucune autre confession religieuse n'a le droit d'exister ! N'est-ce pas là thésiiser la religion du Christianisme et priver de la liberté de culte les autres confessions religieuses ? Ces personnes sont-elles en infraction?
L'Etat et ses gouvernants restent muets ou sourds sur ce sujet qui mine le coeur de beaucoup de croyants qui sont obligés de dépenser beaucoup d'argent, tous les dimanches, pour aller faire le culte ailleurs, à cause des menaces. Il est temps que les gouvernants et autorités compétentes se prononcent sur ce sujet. Je demande aux gouvernants de ce pays, encore une fois, y a-til réellement la liberté de culte en Côte d'Ivoire? Si oui, qu'on nous dise officiuilement que personne n'a le droit de dire : "tci ou là, c'est notre terrain ou notre village', ou de condamner celui ou celle qui donne un lieu pour officier le culte à quitter le village ou la ville ; car la terre appartient à Dieu qui établit des hommes pour bien gérer ce patrimoine rien que pour sa gloire et sa révélation naturelle.
## 1. La discrimination par-
ni les Egilses vis-à-vis des autorités compétentes sur certains points qui sont : relations publiques, dons aux Eglises et religions. Je me demande si les Egilses de Côte d'Ivoire ont la même droit au plan spirituel et social. Vu les actions des autorités à l'égârd des Eglises, je dis non. Si une Egilse évangélique demande une audience pour voir le chef de l'Etat, ce dernier
ne la recevra jamais. Mais si c'est un prêtre, un pasteur méthodiste, un président musulman, etc., même sans fiche ou demande d'audience, il sera reçu !
Concernant les dons aux Eglises, les catholiques, musulmans, méthodistes et quelques Eglises aussi qui ont des milliers de membres reçoivent pour nourrir le ventre de l'homme qui a toujours faim. Ce n'est pas de la jalousie mais l'acte est odieux aux yeux de Dieu.
Si vous allez à la préfecture, des milliers de statuts n'ont jamais eu leur autorisation, parce qu'elles sont de nouvelles Eglises indépendantes. Vous verrez que parmi ces Eglises, d'autres ont reçu leurs agréments ministériels et d'autres laissées pour compte ! Je dis non à la discrimination des Eglises par les gouvernants et autorités compétentes.
Quand vous écrivez et sollicitez la présence d'un ministre à une manifestation, non seulement ils ne vous écrivent pas pour vous donner la suite de votre courrier, mais ils ne répondant pas, parce que vous être évangélique indépendant. Je précise que ce n'est pas eux tous, car les maires eux, nous honorent de leur présenc. Je ne sais pas si ce sont les autres pasteurs ou prêtres qui disent ou font croire à ces hommes : "Ces Eglises sont perdues, alors ne vous occupez pas d'elles lorsqu'elles vous sollicitent'. Si cela est le cas, c'est une erreur de leur part car il y a une seule Egilse, celle de Jésus-Christ prêchée par la Bible. Nous sommes plusieurs parce que l'Eglise est comparée au corps de l'homme qui porte plusieurs membres mais une seule tête.
## 2. Le mépris des
fueures ou démunis. le déploré cette plaie qui ronge plusieurs nations ; je ne souhaite pas que la Côte d'ivoire soit sur ce chemin. Regardez les présidents, les députés, les maires, les autorités compétentes sont bien nantis et aisés, car "ils ne paient rien et il se trouvent qu'on impose aux pauvres des prix de produits alimentaires qui peuvent nous rendre démunis. Le temps où tu te tues pour chercher le prix de la nourriture, l'autre a un salaire mensuel qui peut nourrir dix familles pendant dix ans et on
dit : "C'est ça la dévaluation". Ce sont les pauvres qui paient les pots cassés et non un gouvernant. Agir sans se soucier du pauvre, c'est opprimer le pauvre. C'est quand Dieu venge les pruures que vous constatez L' décontre total ; à la fin, c'est la guerre à cause des péchés et des injustices. Je demande que la Côte d'ivoire soit un modèle pour le monde à tous égards où le pauvre ne soit pas opprimé. Je demande la révision des prix d'achat sans conditions préalables. Je demande aux gouvernants de ne pas mettre leur espoir dans les armes pour agir ou prendre des décisions à l'improviste, croyant que personne ne peut agir, parce qu'ils sont au pouvoir, car Dieu est celui qui gouverne les Nations. Si tel a des moyens, qu'il les mette au service de son prochain, car, ce que nous semons, nous le récoltons.
## 3. La loi de l'exécution des condamnés
a mort est-elle révocable ou irrévocable ? Je dis qu'elle doit être révoquée sans conditions préalables. Tant que le diable sera dans ce monde, les gangsters existeront et les assassinats, les complions et les détournements de fonds publics existeront. Je dis non à la loi qui permettrait d'exécuter ce que Dieu lui-même a créé, à cause d'un péché peut-être inconscient, l'auteur étant sous l'oppression démoniaque. Parce que cet homme peut veair un jour à la repentence. "Celui qui tue par l'arme périra par l'ar-
me". Nous ne voulons pas mourir par les armes.
De ce fait, il faut demander ou créer un Conseil consultatif pour partager les suggestions de la population, pour voir si le peuple, en majorité, cautionne cette loi. Il ne faut pas que les gouvernants prennent des décisions qui angagent la nation et qui peuvent attirer la malédiction divine. Je dis non à cette loi qui déjà met plus de méchanceté dans la conscience des gangsters.
$V$Les gouvernants consultent-ils Dieu, des astrologues, des spirites avant de prendre des décisions ? Qui consultent-ils? S'ils consultent des personnages avant de prendre des décisions, je dis non. Il faut consulter le Dieu de JésusChrist qui rend l'homme sage et l'éloigne des révoltes et des grèves.
Je demande aussi aux pasteurs, prêtres qui fréquentent les gouvernants, d'apprendre à dire la vérité et dire aussi non officiellement sur des décisions qui peuvent entraîner la Côte d'ivoire en dérive. Vous les serviteurs de Dieu, vous êtes responsables de tout ce qui se passe. Alors, allons à l'école de la Vérité dans l'obéissance et dans la Paix du Seigneur. Ne soyez pas des partisans politiques mais des partisans de la Vérité !
Que Dieu vous bénisse !
Révérend Pasteur Honoré - Kouamé K. Originaire de Dasukru Serviteur de l'Eternel - OS B.P. 1914 Abidjan 05
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Cadres musulmans : quelle association?
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https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/71444 Cissoko Ben Osseine
Sujet
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/1057 Idriss Koudouss Koné
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/43059 Ivoirité
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/46214 Rassemblement des républicains de Côte d'Ivoire
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/46268 Diaby Moustapha
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/588 Association des Élèves et Étudiants Musulmans de Côte d'Ivoire
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/62126 Congrès mondial islamique (1998)
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/653 Conseil National Islamique
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/945 Aboubacar Fofana
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Date
1997-08-05
Type
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67396 Article de presse
Identifiant
iwac-article-0010336
Source
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/821 Centre de Recherche et d'Action pour la Paix
Langue
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français
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# Cadres musulmans Quelle association
Dans la rubrique «société», Le Populaire, quotidien ivoirien d'informations générales a, dans sa livraison du jeudi 24 juillet 1997, numéro 626, rendu compte de la naissance d'une association des cadres musulmans de Côte d'Ivoire, à l'issue de son assemblée générale tenue le samedi 19 juillet au 26 e étage de la tour Postel 2001.
La naissance d'une telle association, dans le contexte socio-politique qui est celui de la Côte d'Ivoire aujourd'hui, ne manque pas de susciter des interrogations. En effet, l'on peut légitimement se demander quelles sont les motivations profondes de ses initiateurs dont je ne veux pas douter. Cependant, qu'ils savent ce qu'ils sont en train de faire. Est-ce une association de ses cadres qui manquait le plus aujourd'hui à la communauté musulmane, à laquelle on a reproché, il n'y a pas si longtemps, de vouloir créer une «République du nord» commanditée par ADO avec le RDR. Comme instrument de conquête du pouvoir ? Y'a-t-il une association des cadres chrétiens de Côte d'Ivoire ? La communauté musulmane de Côte d'Ivoire, déjà confrontée aux tracas de la politique d'exclusion de l'ivoirité, n'a-t-elle pas assez souffert* de sa division entretenue de façon souter$r^{\circ}$ e par le pouvoir en place par Diaby Koweït interposé ? Cette association ne se situe-t-elle pas dans la même veine, quand on constate que c'est Me Yacouba Balo, président du comité d'organisation du «congrès mondial de Diaby Koweït», qui préside aux destinées pour sept ans ? Tous ceux qui viennent de porter cette association sur
les fonds baptismaux ne sontils pas membres ou sympathisants du CSI de Diaby Koweït ?
Mais de quels cadres parleton ? Il n'est un secret pour personne qu'en Côte d'Ivoire, les $90 \%$ des cadres musulmans soutiennent l'action du CNI, convaincus qu'ils sont que c'est la seule, organisation musulmane qui oeuvre réellement pour la promotion de l'islam dans ce pays. Cela est le fruit d'un long travail de sensibilisation et de formation initié depuis des décennies par les vrais cadres musulmans de Côte d'Ivoire dont le souci n'était pas de plaire «au prince» ni de recevoir de lui quelques «piécettes» ou des honneurs sans lendemain. Ces pionniers de la «dawa» en Côte d'Ivoire ont eu la merveilleuse idée, dès le début des années 70 , de regrouper les élèves et étudiants musulmans au sein de l'Acemci. Ce sont eux qui ont appris aux jeunes musulmans ivoiriens à vivre pleinement leur foi et à en être fiers. Aujourd'hui, la majorité des cadres musulmans qui exercent dans l'adminis-
tration et le secteur privé sont issus de cette «école» créée et animée par les Aboubakar Fofana et autres. Il y a, bien sûr, tous leurs aînés qui savent de quel côté se trouve l'intérêt de l'islam et des musulmans de Côte d'Ivoire. Il est temps que le pouvoir en place en prenne conscience :
le CSI de Diaby Koweït ne représente que $2 \%$ des musulmans de Côte d'Ivoire. Par ailleurs, aussi paradoxal que cela puisse paraître, le pouvoir en place doit savoir que plus il soutient Diaby Koweït et sa clique de «musulmans du ventre», plus la cohésion au sein de la «vraie commu-
nauté» musulmane de Côte d'Ivoire se renforce. L'imam Idriss Koné Koudous a mille fois raison, qui mettait les musulmans en garde récemment, à l'occasion du Maoulioud, célébré dans la nuit du 16 au 17 juillet 1997 contre les manoeuvres de division de la communauté.
[^0]
[^0]: Assalamou aleïkoun raha matoulaiki
Táala wa banakatouko Cissoko Ben Osseins (un musulman ivoirien)
Nombre de pages
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Newspaper article
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bibo:Article
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Titre
Cadres musulmans, quelle association?
Créateur
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/71444 Cissoko Ben Osseine
Sujet
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/1057 Idriss Koudouss Koné
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/23606 Alassane Ouattara
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/26 Mawlid
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/43059 Ivoirité
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/46214 Rassemblement des républicains de Côte d'Ivoire
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/46268 Diaby Moustapha
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/588 Association des Élèves et Étudiants Musulmans de Côte d'Ivoire
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/653 Conseil National Islamique
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/945 Aboubacar Fofana
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/23601 Conseil Supérieur Islamique
Editeur
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/57943 Le Jour
Contributeur
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore
Date
1998-02-14
Type
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67396 Article de presse
Identifiant
iwac-article-0010332
Source
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/821 Centre de Recherche et d'Action pour la Paix
Langue
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français
Droits
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# Cadres musulmans, quelle association?
Dans la rubrique «société», Le Populaire, quotidien ivoirien d'informations générales a, dans sa livraison du jeudi 24 juillet 1997, numéro 626, rendu compte de la naissance d'une association des cadres musulmans de Côte d'Ivoire, à l'issue de son assemblée générale tenue le samedi 19 juillet au 26e étage de la tour Postel 2001.
La naissance d'une telle association, dans le contexte socio-politique qui est celui de la Côte d'Ivoire aujourd'hui, ne manque pas de susciter des interrogations. En effet, l'on peut légitimement se demander quelles sont les motivations profondes de ses initiateurs, dont je ne veux pas douter. Cependant, qu'ils sachent ce qu'ils sont en train de faire. Est-ce une association de ses cadres qui manquait le plus aujourd'hui à la communauté musulmane, à laquelle on a reproché, il n'y a pas si longtemps, de vouloir créer une «République du nord» commanditée par ADO avec le RDR, comme instrument de conquête du pouvoir? Y'a-t-il une association des cadres chrétiens de Côte d'Ivoire ? La communauté musulmane de Côte d'Ivoire, déjà confrontée aux tracas de la politique d'exclusion et de l'ivoirité, n'a-t-elle pas assez souffert de sa division entretenue de façon souterraine par lé pouvoir en
place par Diaby Koweït interposé ? Cette association ne se situe-t-elle pas dans la même veine, quand on constate que c'est Me Yacouba Balo, président du comité d'organisation du «congrès mondial de Diaby Koweït», qui préside aux destinées pour sept ans? Tous ceux qui viennent de porter cette association sur les fonds baptismaux ne sont-ils pas membres ou sympathisants du CSI de Diaby Koweït?
Mais de quels cadres parle-t-on? Il n'est un secret pour personne qu'en Côte d'Ivoire, les $90 \%$ des cadres musulmans soutiennent l'action du CNI, convaincus qu'ils sont, que c'est la seule, organisation musulmane qui oeuvre réellement pour la promotion de l'islam dans ce pays. Cela est le fruit d'un long travail de sensibilisation et de formation initié depuis des décennies par les vrais cadres musulmans de Côte d'Ivoire dont le souci n'était pas de plaire «au prince», ni de recevoir de lui quelques «piecettes» ou des honneurs sans lendemain. Ces pionniers de la «dawa» en Côte d'Ivoire ont eu la merveilleuse idée, dès le début des années 70, de regrouper les élèves et étudiants musulmans au sein de l'Aeemici. Ce sont eux qui ont appris aux jeunes musulmans ivoiriens à vivre pleinement leur foi, et à
en être fiers. Aujourd'hui, la majorité des cadres musulmans qui exercent dans l'administration et le secteur privé sont issus de cette «école» créée et animée par les Aboubakar Fofana et autres. Il y a, bien sûr, tous leurs aînés qui savent de quel côté se trouve l'intérêt de l'islam et des musulmans de Côte d'Ivoire.
Il est temps que le pouvoir en place en prenne conscience : le CSI de Diaby Koweït ne représente que $2 \%$ des musulmans de Côte d'Ivoire. Par ailleurs, aussi paradoxal que cela puisse paraître, le pouvoir en place doit savoir que, plus il soutient Diaby. Koweït et sa clique de «musulmans du ventre», plus la cohésion au sein de la «vraie communauté» musulmane de Côte d'Ivoire se renforce. L'imam Idriss Koné Koudous a mille fois raison, qui mettait les musulmans en garde récemment, à l'occasion du Maouloud, célébré dans la nuit du 16 au 17 juillet 1997, contre les manoeuvres de division de la communauté.
[^0]
[^0]: Assalamou aleikoun rahamatoulaihé Tàala wa banakatouho. CISSOKO BEN OSSEINE
Nombre de pages
1
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Titre
La nuit du Maoulid : le CNI dénonce la haine tribale
Créateur
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/71504 Y. Gbané
Sujet
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/1057 Idriss Koudouss Koné
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/26 Mawlid
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/46246 Élection présidentielle ivoirienne de 2000
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/46248 Yamoussoukro
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/653 Conseil National Islamique
Editeur
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/57943 Le Jour
Contributeur
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore
Date
1998-07-08
Type
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67396 Article de presse
Identifiant
iwac-article-0010397
Source
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/821 Centre de Recherche et d'Action pour la Paix
Langue
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français
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# NUIT DU MAOULOUD
IDRISS KOUDOUS KONÉ, PRÉSIDENT DU CNL
Le CNL dénonce la herme inlble
# La nuit du Maoulid
## Le CMI dénonce la haine tribale
Les musulmans membres du Conseil national islamique (CNI) ont célébré dans la nuit de lundi à mardi 7 juin 1998, à Bingerville, la commémoration du Maoulid, anniversaire du prophète Mahomet (Saw).
Le 1472ème anniversaire de la naissance du prophète Mahomet a été célébré dans la nuit de lundi à mardi 7 juillet sur toute l'étendue du territoire. Le Conseil national islamique (CNI) a choisi la mosquée de Gbagba, dans la commune de Bingerville, pour commémorer cet événement. Lors de cette soirée, les musulmans se sont souvenus de l'envoyé de Dieu, et ont rappelé ses vertus. «Le prophète Mahomet, homme de paix et du salut», était le thème retenu pour cette année. Selon Idriss Koudous Koné, président du CNI, ce thème paraît quelque peu surprenant pour ceux qui considèrent l'islam comme une religion de violence. Mais l'histoire, selon lui, démontre que la paix constitue l'un des éléments essentiels des enseignements de l'islam. «Aucune religion, aucun système social au monde n'a manifesté autant d'ardeur pour promouvoir la paix dans l'esprit et le comportement des fidèles», a-t-il fait remarquer. Atteste, selon lui, la formule de salutation consacrée entre les fidèles musulmans. «Assalaman Aléikoum» qui signifie «Que la paix soit avec vous». Ce travail d'incitation à la paix est appuyé par l'éducation qui vise à développer chez les musulmans, les qualités morales : amour du prochain, humilité, pardon, la crainte de Dieu...
Au cours de cette cérémonie, Idriss Koudouss Koné a dénoncé la haine tribale et religieuse qui met en péril l'unité nationale. De ce fait, a estimé le président du CNI, les musulmans et tous les hommes de foi portent une lourde responsabilité : celle de faire triompher les conditions véritables de paix et de salut, aux dépens de celle de destruction et de conflit. «Cela n'est possible que par la voie du dialogue et de la concertation», a-t-il indiqué. Et de poursuivre : «En tant que religieux, notre devoir est de rappeler à chacun ses res-
Idriss Koudous Koné, président du CNI. ponsabilités, pour éviter à la nation des tourments qui naissent des actes de mépris et d'esclusion. Aussi, devons-nous intensifier nos efforts pour éloigner le spectre de la violence et des confrontations. Puisque les perspectives des élections de l'an 2000 mettent déjà en effervescence les différents camps engagés dans la course pour le pouvoir».
Léon Konan Koffi, représentant le chef de l'Etat, a pour sa part, exhorté les musulmans à suivre la voie tracée par le prophète Mahomet. Celle de la droiture, de la sincérité, de la solidarité et de la fraternité... «C'est à ce prix que nous pourrons construire une nation forte et prospère», a-t-il conseillé.
La nuit a été consacrée à la lecture du Coran, de zikrs et de prière.
Rappelons que le prophète Mahomet, né en 570 , est le dernier des messagers d'Allah. Il a été envoyé à l'humanité pour prêcher l'islam qui institue par le Coran et le Hadith, un mode de vie universel. Répondant, ainsi, à tous les besoins moraux, spirituels, sociaux, culturels, politiques et économiques de l'homme. Le prophète Mahomet ne s'est pas contenté d'accomplir cette mission de la manière parfaite et fidèle. Il a lui-même incarné les enseignements de l'islam.
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2
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71839
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https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/71839
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Titre
L'imam Sékou Sylla du CNI, aux politiciens : "Nous sommes fatigués de vos palabres"
Créateur
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/62222 Sylvain H. Boza
Sujet
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/23604 Sékou Sylla
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/43067 Élection présidentielle ivoirienne de 1995
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/653 Conseil National Islamique
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67746 Mosquée An Nour Riviera 2
Editeur
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/57943 Le Jour
Contributeur
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore
Date
1996-10-21
Type
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67396 Article de presse
Identifiant
iwac-article-0010395
Source
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/821 Centre de Recherche et d'Action pour la Paix
Langue
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français
Droits
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# L'Imam Sékou Sylla du CNI, aux politiciens "Nous sommes fatigués de vos palabres"
Dans son sermon d'hier, I'Imam Sékou Sylla de la petite mosquée de la Riviera et membre du Conseil national islamique, a fustigé le comportement des hommes politiques qui, malgré les appels de la société civile, n'arrivent pas à trouver un compromis. Menant ainsi jour après jour les Ivoiriens vers un désastre.
"Nous sommes fatigués de leurs palabres sans fin. Malgré l'intervention de personnes de bonne volonté de la société civile, nos pcliticiens continuent de se camper chacun sur sa position" s'est ainsi exprimé hier, l'Imam Sékou Sylla de la petite mosquée de la.
Riviera au cours de son sermon du vendredi.
L'Imam a indiqué qu'il existe un grand mal qui ronge notre société. Encore plus par ces temps difficiles, à savoir, le mensonge qui prend de plus en plus de place dans le quotidien des Ivoiriens. Ce mauvais comportement s'observe aussi bien au niveau de la famille que dans la recherche de notre pain quotidien. Mais pire dans le domaine de la politique. Où tous les actes et paroles que tiennent les politiciens, sont empreints de mensonges. La situation difficile que vit la Côte d'Ivoire à l'heure actuelle n'est pas faite pour arranger les choses. Car chacun compte sur sa position, croit détenir le monopole de la vérité. Ils sont de ce fait prêts à sacrifier la Nation pour leurs intérêts. "Mais nous leur disons que nous refusons d'être sacrifiés sur l'autel de leurs inté-
rêts politiques" a lancé l'Imam à l'endroit des politiciens. Pourquoi
L'Imam Sékou Sylla de la petite mosquée de la Riviera : "Nous ne voulons pas mourir pour des intérêts politiques"(Photo Luc Gnago)
L'Imam dit ignorer les raisons qui empêchent ces hommes politiques de s'asseoir et de discuter. Prenant l'exemple de l'Angola, de la Palestine et du Libéria, après plusieurs années de guerre, les protagonistes ont été obligés de s'asseoir et de discuter. L'Imam estime donc que les hommes politiques peuvent et devraient éviter une guerre à la Côte d'lvoire; "Au nom de quoi se donnentils le droit de vouloir détruire notre bien commun : la Côte d'Ivoire ?" s'est interrogé l'Imam des étudiants avant d'ajouter : "Nous, la majorité silencieuse, sommes fatigués de nos politiciens. Car, ils nous conduisent vers notre destruction. Alors, nous disons que nous ne voulons pas mourir pour les intérêts des autres...! Mais devant cette situation, l'Imam Sékou Sylla demande aux croyants et aux croyantes, même désemparés, de toujours garder
l'espoir en Allah qui aura le dernier mot.
Selon lui, même si les hommes politiques croient n'avoir aucun compte à rendre à personne, ils rendront un jour compte à Allah. Notamment pour chaque goutte de sang versée au nom d'intérêts politiques.
Et les responsables de cette situation répondront devant Dieu de ces actes. Car si les troubles dégénéraient, beaucoup d'innocents y perdraient leur vie. "Ne pouvons-nous pas faire l'économie d'une guerre ?" s'est une fois de plus interrogé l'Imam avant de faire une longue série de prières, pour que Allah ramène la paix dans les cœurs des uns et des autres. Puisse Allah entendre ce cri de cœur!
Sylvain H. Boz
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1
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2
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71843
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https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/71843
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Titre
Message des imams et du CNI : "Le Code électoral a divisé la nation"
Créateur
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/71492 Sylvain Hassan Boza
Sujet
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/1023 Djiguiba Cissé
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/1057 Idriss Koudouss Koné
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/23647 Ousmane Diakité
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/26 Mawlid
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/43055 Henri Konan Bédié
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/43059 Ivoirité
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/43067 Élection présidentielle ivoirienne de 1995
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/46294 Yopougon
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/653 Conseil National Islamique
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/662 Conseil Supérieur des Imams, des Mosquées et des Affaires islamiques
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/945 Aboubacar Fofana
Editeur
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/57943 Le Jour
Contributeur
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore
Date
1995-08-09
Type
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67396 Article de presse
Identifiant
iwac-article-0010390
Source
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/821 Centre de Recherche et d'Action pour la Paix
Langue
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français
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# Nuit du Maouloud Les Imams souhaïtenit la révision du code électoral
A l'Instar des musulmans du monde, la communauté Islamique de Côte d'Ivoire a célébré lundi nuit, le Maouloud ou l'anniversaire du -prophète Muhammad. Les manifestations officielles de cette fête se sont déroulées à la mosquée LEM de Yopougon, devant de nombreux fidèles venus de tous les quartiers de la capitale économique.
La communauté Musulmane de Côte d'Ivoire a célébré dans la nuit cu lundi au mardi, l'anniversaire de leur prophète Muhammad. Toutes les mosquées du pays ont connu une animation particulière: lecture du Coran, prières, chansons liturgiques islamiques et conférences ont constitué l'essentiel du programme de cette nuit.
Le Conseil supérieur des Imams (Cosim) et le Conseil national islamique (CNI) ont choisi la mosquée Lem de Yopougon pour les cérémonies officielles.
Dès 21 heures, cette mosquée était bondée de monde. Aux nombreuses autorités de la commune de Yopougon, se sont ajoutés quelques ambassadeurs et des membres du gouvernement dont M. Essy Amara, ministre des Affaires étrangères représentant le président de la République. Tous les grands Imams d'Abidjan ont pour la circonstance effectué le déplacement de la mosquée Lem de Yopougon. Ils étaient environ une cinquantaine. Après la séance de bénédiction conduite par l'Imam Konaké de la grande mosquée de Treichville, l'Imam Cissé Djiguiba a lu le message du Conseil supérieur des Imams (Cosim) à la nation. Un message dont les maîtres-mots étaient paix, justice et équité.
L'Imam a rappelé que l'Islam signifie la paix, mais cette notion, selon lui, n'est pas réductible à une absence de guerre. La paix selon El Hadj Cissé Djiguiba est une quête permanente du consensus dans tous les problèmes qui se posent à l'ensemble des fils d'une nation. Plus comportement, les Imams de Côte d'ivoire ont prouvé la nécessité pour les enfants de ce pays de se parler afin d'aplanir les éventuelles divergences. Pour eux,
...et le président du Conseil national islamique, El Hadj Idrâna Koné Koudouas : "La Paix n'est pas seulement l'absence de guerre, mais aussi une quête permanente des résolutions des problèmes par le consensus."
le code électoral qui doit régir les élections qui approchent et qui continue de faire couler beaucoup de salive devait être sinon retiré du moins révisé en certains de ces aspects. Cela permettrait à la Côte d'Ivoire de continuer à bénéficier de cette paix relative qu'elle a toujours connue.
Le vice-président du Conseil national islamique, M. Diakité Oummane, est également revenu sur cette position du Cosim; pour bien marquer leur réserve vis-à-vis d'un code électoral qui, en quelques mois, "a divisé les fils de cette nation". Pour le CNI, il est encore temps de rectifier le tir. Car, même si une "nation peut prospérer dans l'infidélité, elle ne le peut dans l'ingustice.
Nuit de souvenir, nuit de piété, la nuit du lundi dernier a été aussi celle d'un bilan au cours duquel, chaque musulman s'est interrogé sur son comportement par rapport aux prescriptions et recommandations de son prophète dont il célèbre l'anniversaire de la naissance. Au nombre de ces recommandations du prophète muhammad, se trouve la solidarité. C'est donc à juste titre que l'Imam Aboubacar Fofana, porte-parole du Conseil supérieur des Imams (Cosim) a entretenu les fidèles sur cette notion. Selon lui, la solidarité constitue le socle de la communauté Musulmane. L'appel en direction des Musulmans ivoiriens à faire usage de cette notion.
Après les allocutions officielles, les Imams se sont retirés dans leurs différentes mosquées où les attendaient leurs fidèles pour célébrer ensemble le reste de cette nuit anniversaire.
M. Essy Amara a, au nom du président de la république, fait un don de 300 Corans aux Imams. Don que les Imams ont apprécié à sa juste valeur. Interrogé sur la déclaration des Imams relative au code électoral, M. Essy Amara a répondu qu'il retenait deux notions. Celle de solidarité et de justice. Selon lui, ces notions ont toujours été les préoccupations du président Henri Konan Bédé. Donc, il n'existe aucun déphasage entre cette déclaration et la vision du président.
La nuit du Maouloud aura été celle d'un hommage à un homme, le prophète Muhammad (PSL) dont l'historien Roger Garaudy disait : "L'avènement de cet homme ne sachant ni lire ni écrire a bouleversé toute l'humanité par son message à la fois divin et humaniste."
...et le président du Conseil national islamique, El Hadj Idrâna Koné Koudouas : "La Paix n'est pas seulement l'absence de guerre, mais aussi une quête permanente des résolutions des problèmes par le consensus."
le code électoral qui doit régir les élections qui approchent et qui continue de faire couler beaucoup de salive devait être sinon retiré du moins révisé en certains de ces aspects. Cela permettrait à la Côte d'Ivoire de continuer à bénéficier de cette paix relative qu'elle a toujours connue.
## Message du Conseil national islamique (CNI) et
du Conseil supérieur des Imams (Cosim) "Le Code électoral a divisé-
la Nation...
qui se sent exclue, a besoin d'être ras surée quant à la promesse de construire et pérenniser, ensemble, cette "Patrie de la vraie Fraternité", de garder ses chances et son espérance intacte.
Le COSIM et le CNI interpellent les acteurs de la vie politique et leur disent: il n'y a pas de politique qui vaille en dehors des réalités. La sagesse et le pragmatisme inèlent à rechercher le consensus et donc à réexaminer, dès que possible, les aspects contestés du code électoral. Le COSIM et le CNI pensent que la justice n'est certainement pas la satisfaction de tous les désirs ; mais elle est encore moins la marginalisation, volontaire ou non, de ceux qu'on croit (à tort) sans moyens et sans capacité de réaction. (...)
Du point de vue du COSIM et du CNI, aucune querelle susceptible d'opposer les enfants de ce pays n'est irréductible. Qu'il s'agisse de l'Ecole, du Code électoral, de l'égalité des chances etc, la patience et l'humilité, qui sont les bases du dialogue, peuvent engendrer des résultats spectaculaires. N-l-on suffisamment usé de la concertation en vue d'aplanir les différents ? A notre humble avis, pas assez. Esti trop tard pour le faire ? Nous pervions qu'il est encore possible de rencon dialogue.
Les temps qui approchent sont port leurs de risques si les bonnes s'clatés, prises dans une logique partis: renoncent à jouer leur rôle de com:tion, laissant ainsi le champ it: a thèses extrémistes. (...)
Déjà, certaines composantes de Nation sont mises à l'index par les s'cialistes de la surchauffe verbale se experts en tension sociale dont n i ne peut dire s'ils sont mandatés por i r ler et / ou écrire.
Mais, l'important, du point de vi du COSIM et du CNI, est ailleurs. Comment créer les conditions afin que chaque leúrien vive ses engagements philosophique ou politique dans le respect des autres ? C'est un défi lancé à cette génération d'ivoiriens qui doivent contribuer, à chaque niveau, au maintien d'un climat apaisé, dans ce pays prestigieux, aux potentialités humaines et économiques exceptionnelles. Que chaque croyant s'en remette à Dieu, mais avant de le faire, que tous les croyants fassent ce qui dépend d'eux, en faveur de la Paix pour que les dégage la voie lumineuse vers notre destin commun.
Le COSIM et le CNI initent tous nos compatriotes à la réflexion. Ils savent qu'on dépit de divergences réelles, nul ne mesurera son soutien, nul n'économisera son énergie et son temps pour préserver la Côte d'Ivoire. Ils invitent enfin les croyants à la prière et à la méditation, pour que notre pays continue de mériter la grâce et la prodigi-
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Titre
Message de fin de Ramadan du Conseil national islamique (CNI)
Sujet
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/23551 Ibrahim Doumbia
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/23627 Dembelé Fousseni
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/32 Ramadan
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/43065 Arrestation journalistes Plume Libre
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/588 Association des Élèves et Étudiants Musulmans de Côte d'Ivoire
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/653 Conseil National Islamique
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/39797 Plume Libre
Editeur
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/57943 Le Jour
Contributeur
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore
Date
1995-03-02
Type
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67396 Article de presse
Identifiant
iwac-article-0010604
Source
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/821 Centre de Recherche et d'Action pour la Paix
Langue
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français
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Contenu
# Message de fin de Ramadan du Conseil national islamique (CNI)
Dans quelques heures, les musulmans de Côte d'lvoire, à l'instar de leurs coreligionnaires du monde entier, vont célébrer, dans une allégresse teintée de regret, la fin de la période du Ramadan ; cette fin dont Prophète Mohammad (SAW) dit qu'elle est "salut de l'âme". Ce mois de pénitence, d'épreuves acceptées et revendiquées, a été l'occasion pour chaque fidèle de faire le bilan de son action des onze derniers mois et d'arrêter de nouvelles résolutions pour l'avenir. Mais le Ramadan est surtout le moment privilégié des pardons immenses et de la générosité du Tout-Miséricordieux.
La communauté musulmane nationale, au cours de l'année écoulée, a été plusieurs fois éprouvée dans sa foi autant que dans sa cohésion. Aux intimidations et provocations subtiles ou grossières, elle a répondu par une attitude de patience, de sagesse et de responsabilité. Elle entend cultiver cette attitude patriote qui, seule, garantit un avenir de Paix et de Concorde dans notre Pays.
Les derniers événements, tristes, sont relatifs à l'arrestation et à l'incarcération de deux journalistes de "Plume Libre", organe proche de l'Association des élèves et étudiants musulmans de
Côte d'Ivoire (AEEMCI) membre fondateur du Conseil national islamique (CNI). Mais laissons la justice rendre sereinement la justice.
Le Conseil national islamique (CNI) exprime cependant de vives préoccupations devant l'accélération des événements et la montée de l'intolérance. Toutefois, fidèle à sa philosophie et à son action, il rappelle les fidèles à leur devoir de modération et de pardon de l'offense, deux vertus qui fondent le Ramadan.
La fin de ce mois d'abstinence est l'occasion d'offrir à tous nos confitoyens, sans distinction de confession, nos vœux de santé et de joie profonde.
C'est l'occasion d'invoquer Allah afin qu'il guide les dirigeants de notre pays dans la voie du Bien pour un bonheur à partager dans la Paix. C'est enfin le lieu d'appelet, tous nos compatriotes, au-delà de nos divergences circonstancielles, à mieux nous connaître pour mieux entretenir notre patrimoine commun: la Côte d'lvoire. A toutes et à tous, bonne fête de fin de Ramadan.
Le Conseil national islamique La Cellule de Communication
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Titre
Procès des journalistes de "Plume Libre" : le procès reprend ce matin
Créateur
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/62211 Mory-Frey Touré
Sujet
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/23551 Ibrahim Doumbia
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/23627 Dembelé Fousseni
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/43065 Arrestation journalistes Plume Libre
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/39797 Plume Libre
Editeur
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/57943 Le Jour
Contributeur
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore
Date
1995-03-02
Type
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67396 Article de presse
Identifiant
iwac-article-0010600
Source
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/821 Centre de Recherche et d'Action pour la Paix
Langue
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français
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# 42 PLOME LIBRE
## LE PROCES
## REPRESND
Inculpés pour délit d"incitation au désordre et à la haine tribale et religieuse" et placés sous mandat de dépôt le 21 février, MM. Dembélé Fousséni et Doumbia Ibrahima, respectivement directeur de publication et journaliste à "Plume
libre" ont comparu hier devant le tribunal des flagrants délits d'Abidjan. L'audience aussitôt ouverte, a été reportée, à la demande des prévenus et de leurs avocats. Le temps pour ceux-ci de coordonner les moyens de la défense.
# Procès des journalistes de "Plume libre"
## Le procès reprend ce matin
Inculpés pour délit d"incitation au désordre et à la haine "tribale et religieuse" et placés sous mandat de dépôt le 21 février, MM. Dembélé Fousséni et Doumbia Ibrahima, respectivement directeur de publication et journaliste à "Plume libre" ont comparu hier devant le tribunal des flagrants déliits d'Abidjan. L'audience aussitôt ouverte, a été reportée, à la demande des prévenus et de leurs avocats. Le temps pour ceux-ci de coordonner les moyens de la défense.
"Chasse aux cadres musulmans, l'épuration ethnique continue", "les musulmans ivoiriens, cette minorité qui gêne": deux articles publiés par "Plume libre" dans son édition $n^{\circ}$ 36, datée de février 1995, ont valu à Dembélé Fousséni et Doumbia Ibrahima de comparaître devant le tribunal d'Abidjan pour répondre du délit
d'incitation au désordre et à la haine tribale et religieuse".
Dans le premier article, on peut lire notamment ; "Après l'éviction de leur poste de la première vague de nordistes tels que Hadji Diarra, Ali Coulibaly, Issa Diakité et autres dans le cadre d'une opération de "dédramanisation" tous azimuts, il y a eu le coup de la CAA (Caisse autonome d'amortissement), où Coulibaly N'Golo et tous ceux qui avaient le malheur de s'appeler Ouattara, Coulibaly ou Koné, ont été évincés de leurs postes ; aujourd'hui, c'est une nouvelle purge qui voit le jour"...
Dans le second article intitulé "les musulmans ivoiriens, cette "minorité" qui gêne", "Plume libre" s'évertue à mettre en évidence l'importance, au plan socio-économique, de la communauté musulmane de Côte d'Ivoire et le malaise qui existe-
M. Dembélé Fousséni, Directeur de publication de "Plume Libre".
rait entre le pouvoir en place et cette communauté.
Coup de théâtre : juste après les premières questions du président du tribunal aux prévenus, le collectif des avocats demande au juge, M. Blé, d'accepter de reporter le procès à une date ultérieure. Le temps pour eux de mieux maîtriser le dossier, afin de coordonner les moyens de la défense. Le représentant du ministère public, M. Blé n'est pas de cet avis. Le président du tribunal ordonne donc de poursuivre les débats. C'est alors que le collectif des neuf avocats demande une suspension d'audience de cinq minutes.
MM. Blé et Blé n'y voient aucun inconvénient. Retour à la salle d'audience et insistance du président du tribunal et du procureur de la République à vouloir poursuivre les débats. Non, répondent les avocats de la défense qui prendront tour à tour la parole pour se "dépor-
ter", selon le langage consacré. Les deux prévenus "embouchent la même trompette" que leurs conseils. L'assistance retient son souffle... mais de procès, il y en n'aura point. En dépit de la volonté manifeste de MM. Blé d'en découdre rapidement avec les prévenus et leurs avocats.
Que perdent ces deux acteurs du prétoire à attendre que les avocats soient en pleine possession des moyens de la défense? Le président du tribunal qui a insisté auprès des prévenus pour qu'ils choisissent dorénavant d'autres avocats que ceux qui étaient présents hier, fonde-t-il son argumentation sur des dispositions légales précises ? Tous les avocats que nous avons interrogés ont répondu par la négative à cette question.
Touré Mory-Frey.
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https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/72243
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Titre
Procès de presse : Reporters sans frontières proteste
Sujet
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/23551 Ibrahim Doumbia
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/23627 Dembelé Fousseni
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/43065 Arrestation journalistes Plume Libre
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/71413 Reporters sans frontières
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/39797 Plume Libre
Editeur
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/57943 Le Jour
Contributeur
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore
Date
1995-02-28
Type
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67396 Article de presse
Identifiant
iwac-article-0010612
Source
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/821 Centre de Recherche et d'Action pour la Paix
Langue
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français
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# Procès de presse
## Reporters sans frontières
## proteste
## Monsieur le Président,
Reporters sans frontières, organisation indépendante de défense de la liberté de la presse dans le monde, proteste contre l'incarcération, le 22 février 1995, de deux journa$\varepsilon$ listes du mensuel "Plume libre", et contre le maintien en détention de deux journalistes de l'hebdomadaire "La Patrie".
Selon les informations dont nous disposons, Dembélé Fousséni et Kémé Brahama, respectivement directeur de publication et journaliste du mensuel "Plume libre", ont été interpellés à Abidjan, le 21 février, et placés en garde à vue à la brigade de recherche de la gendarmerie. Le délai légal de garde à vue écoulé (48 heures), les deux journalistes ont été "inculpés d'incitation à la révolté et de discrédit des institutions publiques" puis écroués à la Maison d'arrêt et de correction d'Abidjan (MACA).
Les autorités ivoiriennes reprochent aux deux journalistes la publication, dans l'édition du mois de février de La "Plume libre", de deux articles intitulés : "Chasse aux cadres musulmans : l'épuration ethnique continue" et "Les musulmans ivoiriens : cette minorité qui gêne". Le mensuel La "Plume Libre" est édité par des universitaires musulmans fondamentalistes.
Par ailleurs, deux autres journalistes sont détenus à la Maison d'arrêt et de correction d'Abidjan depuis le 17 février 1995. Abou Cissé et De Bê Kwasi, respectivement directeur et journaliste de l'hebdomadaire "La Patrie", ont été inculpés "d'offense au chef de l'État" pour deux articles mettant votre personne en cause.
La première audience de leur procès s'est déroulée hier, mercredi 22 février. Les avocats de la défense ont demandé son report ; n'ayant été sai-
sis du dossier que la veille. Malgré l'opposition des représentants de l'accusation, prétextant qu'il s'agissait d'un "flagrant délit", l'audience a finalement été reportée au 27 février, après que les forces de l'ordre aient procédé à l'évacuation de la salle.
Reporters sans frontières condamne fermement l'emprisonnement de ces quatre journalistes. Une telle attitude envers les représentants de la presse ivoirienne ne peut que nuire à l'image de votre pays dans le monde. Reporters sans frontières vous demande d'user de toute votre influence pour que les quatre journalistes soient immédiatement libérés.
Dans l'attente d'une réponse de votre part, je vous prie d'agréer, Monsieur le président, l'expression de ma très haute considération.
Robert Ménard, directeur de Reporters sans frontières.
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https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/72312
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Titre
Pèlerinage 98 à la Mecque : la oummat islamique s'en mêle
Créateur
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/71472 Y. G.
Sujet
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/23659 Bakary Chérif
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/23699 Front de la Oumat Islamique
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/29 Hadj
Editeur
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/57943 Le Jour
Contributeur
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore
Date
1998-03-18
Type
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67396 Article de presse
Identifiant
iwac-article-0010570
Source
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/821 Centre de Recherche et d'Action pour la Paix
Langue
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français
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Contenu
# Pèlerinage 98 à la Mecque
## La oummat islamique s'en mêle
En prélude au pèlerinage 98 à la Mecque, El hadj Bakary Chérif, guide spirituel du front de la oummat islamique (Foi), a rencontré la presse hier. Son mouvement intègre cette année, le cercle des organisateurs du pèlerinage à la Mecque. Bakary Chérif a ainsi indiqué que pour les futurs pèlerins, son organisation a pris toutes les dispositions qu'il faut. Cinq commissions sont mises sur pied. Il s'agit des commissions hébergement, sécurité, santé,
accueil et religion. Une équipe se trouve actuellement à la Mecque pour préparer l'arrivée des pèlerins. " Nos pèlerins n'ont pas à s'inquiéter. Ils seront pris dans les meilleures conditions possibles. Nos encadreurs sont à pied d'œuvre ", a-t-il fait remarquer. Le guide spirituel du Foi a annoncé que ce sont 200 personnes qui seront à la charge de son organisation.
Au cours de cette rencontre avec la presse, il a révélé que le prési-
dent Bédié a remis la somme de 5 millions de Fcfa à sa structure. Il a saisi cette aubaine pour inviter les pèlerins ivoiriens à être solidaires sur le lieu du pèlerinage. " Malgré nos divergences au pays, nous devons montrer aux yeux des autres, que nous formons un groupe formidable ", a-til recommandé.
Les départs sont prévus les 20 et 21 mars prochains.
## Y. G.
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1
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72313
Url
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/72313
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Titre
Pèlerinage à la Mecque : les musulmans des pays touchés par la méningite interdits
Sujet
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/29 Hadj
Editeur
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/57943 Le Jour
Contributeur
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore
Date
1996-04-16
Type
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67396 Article de presse
Identifiant
iwac-article-0010579
Source
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/821 Centre de Recherche et d'Action pour la Paix
Langue
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français
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Contenu
# Pèlerinage à la Mecque
## Les musulmans des pays touchés par la méningite interdits
Pour la première fois, des pèlerins se voient interdire les lieux saints de la Mecque pour raisons médicales, l'Arabie Saoudite craignant une épidémie de méningite en Afrique de l'Ouest.
Un porte-parole officiel saoudien a annoncé dimanche soir, que le pèlerinage de la Mecque, prévu cette année pour la dernière semaine d'avril, était interdit aux fidèles musulmans venant du Nigeria, du Niger, du Mali et du Burkina Faso, en raison d'une épidémie de méningite. Une délégation nigériane, conduite par l'Emir de Kano, Alhaji Ado Bayero, un des plus puissants leaders politiques et religieux du pays, a «tenté en vain de convaincre les .
Des fidèles musulmans de certains pays africains ne pourront pas, cette année faire le pèlerinage à la Mecque. (Photo d'archives)
Saoudiens de l'efficacité des mesures prises par Lagos pour prévenir toute propagation de la maladie». La délégation s'est
entretenue longuement dimanche à Djeddah (Ouest) avec les Ministres saoudien de la Santé et du Hadj (Pèlerina-
ge), MM. Oussama Ben Abdel Majid Chabkachi et Mahmoud Ben Mohamed Safar, «sans aboutir à un accord pour lever l'interdiction imposée aux Nigérians», selon ce responsable parlant sous couvert de l'anonymat. Les autorités saoudiennes avaient suspendu jeudi, les liaisons aériennes pour les pèlerins nigérians, en raison de cette épidémie, alors que 30000 fidèles du Nigeria devaient se rendre à la Mecque pour accomplir le pèlerinage cette année.
Selon Ryad, l'épidémie de méningite «a provoqué la mort de plusieurs milliers de personnes, particulièrement au Nigeria, au Burkina Faso et au Mali». Ryad a affirmé que sa décision était destinée à «protéger les fidèles, les rites du pèle-
rinage et à éviter la propagation des maladies», lors du pèlerinage où plus de 2 millions de musulmans venant des quatre coins du monde, se côtoient pendant une semaine. A Lagos, un responsable nigérian avait affirmé vendredi que les 2760 pèlerins emmenés en Arabie Saoudite avant l'interdiction, avaient tous été vaccinés contre la méningite avant leur départ et se portaient «très bien». Les autorités saoudiennes exigent de tout fidèle entrant dans le royaume un certificat médical attestant qu'il est vacciné contre toutes les maladies contagieuses, notamment la méningite. Le pèlerinage annuel sur les lieux Saints de la Mecque et de Médine constitue l'un des cinq principaux devoirs religieux de l'Islam.
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1
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Url
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/72314
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Pèlerinage à la Mecque : Diaby Koweït promet encore
Créateur
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/62153 Souleymane Fofana
Sujet
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/23601 Conseil Supérieur Islamique
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/29 Hadj
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/46268 Diaby Moustapha
Editeur
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/57943 Le Jour
Contributeur
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore
Date
1996-03-09
Type
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67396 Article de presse
Identifiant
iwac-article-0010589
Source
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/821 Centre de Recherche et d'Action pour la Paix
Langue
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français
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# Pèlerinage à la Mecque
## Diaby Koweït promet encore
#### Abstract
Afin de permettre aux fidèles musulmans d'accomplir dans les meilleures conditions le pèlerinage à la Mecque, M. Moustapha Diaby alias Diaby Koweït, président du Conseil supérieur islamique (CSI) a, au cours d'une conférence de presse tenue à Abidjan, recommandé aux futurs pèlerins un certain nombre de dispositions.
«Depuis 1993, la communauté musulmane a la charge d'organiser le pèlerinage à la Mecque. Il nous appartient de mériter cette confiance qu'on a bien voulu placer en nous.» C'est en ces termes que M. Diaby Koweït a mis l'accent sur les problèmes relatifs à l'organisation du pèlerinage à la Mecque. Lesquels problèmes ont pour noms: Méconnaissance des formalités administratives pour l'obtention du visa, et difficultés liées au séjour. Pour remédier à cette situation, le président du Conseil supérieur islamique a annoncé qu'une mission spécialisée composée de théologiens arabes viendra bientôt en Côte d'Ivoire. Son objectif : Fournir aux futurs pèlerins tous les renseignements indispensables à un bon séjour en terre sainte. Il a en outre exhorté les candidats à la Mecque à se doter de moyens financiers suffisants pour éviter des surprises désagréables. «Certaines personnes croient qu'avec 500000 FCFA ou 600000 FCFA, on peut accomplir un bon pèlerinage. Cela est archi-faux. Quand on fait le point de toutes les dépenses, on se rend compte que cette somme est largement insuffisante. Pour quelqu'un qui ne veut pas avoir de problèmes, il faut avoir 1 million 300 mille francs CFA, » a-t-il soutenu. Outre les problèmes financiers, M. Diaby Koweït a affirmé
Diaby Koweït : «Il faut 1 million 300 milles FCFA pour un bon pèlerinage». (Photo d'archives)
que son organisation (CSI) est la seule habilitée à représenter la Côte d'Ivoire pendant le pèlerinage' à la Mecque. Aussi, a-t-il rassuré les fidèles de son bord qu'ils peuvent dormir sur leurs lauriers, car «tout sera minutieusement préparé». Interrogé sur la promesse qu'il a faite l'année dernière à certains pèlerins, M. Diaby Koweït a répondu qu'outre les 70 personnes qu'il a envoyées à la Mecque, il n'a jamais promis quoi que ce soit à quelqu'un. Toujours dans le même sens, il a précisé que chaque année, il dépense par amour pour Dieu, plus de 100 millions FCFA pour l'organisation du pèlerinage. Charges qu'il compte reconduire cette année. A ceux qui l'accusent de confondre politique et religion,
le président du CSI, et député de Samatiguila, a expliqué que les deux fonctions n'étaient pas incompatibles. Avant de clore la conférence, M. Diaby a fait un clin d'œil au gouvernement pour qu'il prenne en charge l'équipe médicale qui s'occupera des futurs pèlerins. Notons par ailleurs que le pèlerinage, considéré comme le 5e Pilier de l'Islam, revêt pour tout musulman une importance capitale. L'année dernière, plus de 2 millions de pèlerins venus des quatre coins du monde dont 1400 Ivoiriens s'étaient rendus à Djeddah (Mecque). C'est en avril prochain qu'aura lieu le pèlerinage de cette année.
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https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/72315
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Titre
Conseil national islamique : le premier congrès s'ouvre samedi
Créateur
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/62211 Mory-Frey Touré
Sujet
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/1023 Djiguiba Cissé
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/23532 Mosquée Salam du Plateau
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/23540 Comité National pour l'Organisation du Pèlerinage à la Mecque (CI)
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/29 Hadj
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/5 Laïcité
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/62236 Hôtel Ivoire
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/64634 Congrès CNI (1996)
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/653 Conseil National Islamique
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67746 Mosquée An Nour Riviera 2
Editeur
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/57943 Le Jour
Contributeur
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore
Date
1996-03-04
Type
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67396 Article de presse
Identifiant
iwac-article-0010578
Source
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/821 Centre de Recherche et d'Action pour la Paix
Langue
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français
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# Conseil national islamique Le premier congrès s'ouvre samedi
La petite mosquée de la Rivera a servi de cadre à une conférence de presse le samedi 2 mars dernier. A cette conférence, M. Djiguiba Cissé Abdalah, président de la Commission communication du Conseil national islamique, a annoncé la tenue du premier congrès ordinaire du Conseil pour les 9 et 10 mars prochain.
Porté sur les fonds baptismaux le 9 janvier 1993 à la grande mosquée d'Adjamé, le Conseil national islamique prépare activement son premier congrès ordinaire. Selon M. Djiguiba Cissé, président de la Commission communication, le C.N.I. se veut une association fédérative apolitique, et confessionnelle, «aboutissement du long processus de l'organisation du mouvement islamique en Côte d'Ivoire. La mobilisation constatée le jour de sa création dénote l'espoir que les musulmans placent en cette organisation, dans la gestion et le développement de l'Islam en Côte d'Ivoire...»
Le Conseil national islamique s'est fixé des objectifs : La coordination des activités des associations qui occupent déjà le terrain, l'amélioration de la condition de vie des religieux (Imams, prédicateurs) par leur prise en charge par la communauté musulmane, $i^{\prime}$ organisation du pèlerinage à la Mecque dans des conditions décentes, etc...
Après deux ans d'existence, le Conseil national islamique brandit aujourd'hui quelques résultats que nous cite M. Djiguiba Cissé : Les jours de fêtes musulmanes sont désormais fériés et
chômés (Ramadan, Tabaski, Maouloud, Nuit du destin) ; création du Comité national pour l'organisation du pèlerinage à la Mecque (CNOPM), signature de la convention sur l'enseignement confessionnel islamique, entre l'Etat et la Communauté ; l'obtention d'un terrain de 7000 m 2 au Plateau, pour la construction d'une mos-
quée financée par l'Etat ; d'un autre de 25 ha pour la construction du siège ; la réhabilitation des Imams et la reconnaissance de leur autorité dans le domaine religieux. Le premier congrès ordinaire du C.N.I. qui s'ouvre le 9 mars prochain à l'hôtel Ivoire, est placé sous le thème «La contribution de l'Islam à l'édification de la nation
ivoirienne», subdivisé en 2 sous thèmes : «Islam et laïcité», «l'Islam et l'édification de la nation ivoirienne.» Près d'un millier de personnes participeront à ce congrès ordinaire qui clos ses travaux le 10 mars à la grande mosquée de la Riviera.
MORY-FREY TOURÉ
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https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/72316
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Titre
Action médico-sociale : le "Secours médical islamique" en action
Créateur
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/71492 Sylvain Hassan Boza
Sujet
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/29 Hadj
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/34 VIH/Sida
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/46316 Adjamé
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/48419 Koumassi
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/724 Secours médical islamique
Editeur
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/57943 Le Jour
Contributeur
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore
Date
1995-03-22
Type
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67396 Article de presse
Identifiant
iwac-article-0010568
Source
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/821 Centre de Recherche et d'Action pour la Paix
Langue
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français
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# Société
## Action médico-sociale
## Le "Secours médical islamique" en action
Débutée samedi 18 mars en présence du représentant du ministre de la Santé, la semaine de manifestations médico-sociales du Secours médical islamique (SEMI) continue jusqu'au dimanche 26 mars. L'un des points forts de cette semaine sera la tenue de l'Assemblée générale du SEMI et l'élection d'un nouveau président, le 25 mars.
Le "secours médical islamique" (SEMI), organisation non-gouvernementale (ONG) musulmane organise depuis le 18 mars une semaine de manifestations médicosociales qui durera jusqu'au dimanche 26 mars prochain.
C'est en présence du représentant du ministre de la Santé et des Affaires sociales que le coup d'envoi de cette semaine a été donné. Elle consiste en une campagne de sensibilisation sur le Sida et la famille, des consultations et des soins gratuits. Il est égale-
ment prévu une remise de dons au village Marchoux.
Pour la première journée de cette semaine, une conférence a été animée par le comité de lutte contre le Sida et le SEMI. Les animateurs ont fait le point de la situation du Sida dans le monde en général et chez nous en Côte d'Ivoire en particulier. L'aprèsmidi, une table-ronde s'est tenue, précédée de la projection d'un document sonore intitulé "Les orphelins du Sida" en Ouganda. Il se révèle que près le $70 \%$ d'orphelins dans
ce pays ont perdu leurs parents morts du Sida.
La table-ronde a vu la participation de plusieurs dignitaires religieux. Notamment des imams et des prêtres que le SEMI souhaite voir s'engager davantage dans la sensibilisation des familles, par le biais des prêches et des sermons dans les églises, les mosquées et les temples. Simultanément, des consultations et des soins gratuits se sont déroulés dans les deux communes que sont Adjamé et Koumassi. Si dans la première commune les opérations se sont bien déroulées, dans la seconde par contre quelques perturbations ont été relevées, compte tenu du trop grand nombre de volontaires venus se faire consulter.
Peut-être que les autorités municipales de ces deux communes auraient pu apporter une assistance logistique, ce qui n'a pas été le cas.
Rappelons que le SEMI regroupe des hommes et des femmes de confession musulmane qui exercent dans le domaine médical. Né de la nécessité d'assurer une couverture médicale aux fidèles musulmans candidats au pèlerinage à la Mecque, le SEMI a définitivement acquis ses lettres de noblesse lors du pèlerinage de 1993 qui, semble-t-il, a été une réussite totale au plan de la couverture médicale. Proche du conseil national islamique, le SEMI tente, depuis quelques temps, non sans difficultés, d'installer des antennes régionales.
Sylvain Hassan BOZA
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Titre
Fête de la Tabaski : les imams prônent la solidarité avec les pauvres
Créateur
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/46195 Boga Sivori
Sujet
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/1057 Idriss Koudouss Koné
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/125 Aïd al-Adha (Tabaski)
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/46294 Yopougon
Editeur
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/57943 Le Jour
Contributeur
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore
Date
1998-04-08
Type
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67396 Article de presse
Identifiant
iwac-article-0010633
Source
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/821 Centre de Recherche et d'Action pour la Paix
Langue
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français
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# FÊTE DE LA TABASKI
Les fidèles musulmans de Côte d'Ivoire, sont sortis nombreux hier pour commémorer la fête de la Tabaski. Reportage à PortBouët II, dans la commune de Yopougon
# Fête de la Tabaski
## Les imams prônent la solidarité avec les pauvres
Les fidèles musulmans de Côte d'Ivoire, sont sortis nombreux hier pour commémorer la fête de la Tabaski. Reportage à Port-Bouët II, dans la commune de Yopougon
En l'absence de El hadj Idriss Koudouss, imam de la mosquée Bilal de Port Bouët II, parti à la Mecque avec son adjoint, c'est l'imam de la mosquée du CHU de Treichville, El hadj Arouna Koné qui a dirigé la prière.
La Tabaski est la célébration de l'acte de foi d'Ibrahim. En effet, pour tester sa foi, Dieu avait demandé ce jour-là à lbrahim d'immoler son fils. Celui-ci, en fervent croyant, respectueux de la parole de Dieu, n'avait pas hésité un seul instant comme pour dire que rien n'est trop grand pour Dieu. Mais, au moment de l'acte fatidique, Dieu, dans sa miséricorde, ne voulant pas de sacrifice humain, a remplacé le fils d'Ibrahim par un mouton.
Il s'agit donc à travers la fête de la Tabaski de suivre l'exemple d'Ibrahim dans sa foi en Dieu, a précisé El hadj Arouna Koné. De sorte que tous les musulmans doivent se gar-
C'est dans la ferveur que les musulmans de Côte d'Ivoire ont célébré l'Aïd El Kébir. (Photo Y. Walèka)
pauvres. La solidarité doit être au centre de la vie de tous les jours des hommes en général, et des musulmans en particulier, a conseillé l'imam Arouna Koné. Car, dira-t-il, si la solidarité était bien vécue, il y aurait la sécurité et donc une paix totale entre les hommes. L'imam a aussi affirmé que «quand
on pense toujours au pauvre, sa rancœur s'en trouve apaisée». A l'endroit des pauvres qui n'ont pas les moyens de s'offrir un mouton, l'imam Arouna Koné conseille de ne pas se laisser affliger. Car «le prophète Mahomet l'a déjà fait pour eux. N'allez donc pas vous endetter pour fêter», a-t-il prôné à l'endroit des pauvres.
Au total, la prière à la mosquée de Port-Bouët II à Yopougon s'est déroulée dans la paix devant de nombreux fidèles.
BOGA SIVORI
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Titre
Associations islamiques : Babily Dembélé élargit sa base
Créateur
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/63512 Jean Roche Kouamé
Sujet
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/46163 Babily Dembélé
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/46210 Confédération Islamique du Développement de la Côte d'Ivoire
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/46256 Treichville
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/46294 Yopougon
Editeur
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/57943 Le Jour
Contributeur
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore
Date
1998-08-31
Type
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67396 Article de presse
Identifiant
iwac-article-0010648
Source
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/821 Centre de Recherche et d'Action pour la Paix
Langue
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français
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# Associations islamiques
## Babily Dembélé élargit sa base
Dans le cadre de l'extension de ses activités à travers toute la Côte d'Ivoire, Babily Dembélé, président national de la Confédération islamique et développement de Côte d'Ivoire (CIDCI), a procédé le samedi 29 août à la Bourse du travail de Treichville, à l'investiture des présidents de sections.
Les fidèles musulmans membres ou sympathisants de la Confédération islamique et développement de Côte d'Ivoire (CID-CI) ont participé en grand nombre, à la salle de conférences de la Bourse du travail sise à Treichville, le samedi 29 août, à l'installation officielle des sections de la ville d'Abidjan ( 9 communes en dehors de celle du Plateau).
Mme Kanté, présidente nationale des femmes, a été présentée à l'assistance. Babily Dembélé, président de la CID-CI, a ainsi dégagé le sens de cette cérémonie: *En décidant d'investir toutes les
sections de la grande métropole d'Abidjan, la CID-CI inaugure une stratégie d'approche axée sur des actions de haute portée spirituelle». «Nous voulons, a-t-il expliqué, nous démarquer des querelles partisanes, source de démobilisation, afin d'insuffler au mouvement un dynamisme salvateur». C'est pourquoi le président national a rappelé aux nouveaux élus leurs droits et devoirs. Entre autres points soulignés, les présidents doivent mettre leur efficacité au service de leur section, pour atteindre les objectifs que le mouvement s'est fixés.
Babily Dembélé, président de la CID-CI
Babily Dembélé a invité ses collaborateurs à se mettre au-dessus de la mêlée et à tout mettre en œuvre pour que les amitiés rompues se renouent. Aussi, a-t-il ajouté, ils rendront service à l'islam, religion de paix et de tolérance. Le premier responsable de la CID-CI a aussi attiré l'attention des présidents sur les prochaines joutes politiques. «Les échos ne sont pas rassurants», a soutenu Babily Dembélé.
Face à l'effervescence prochaine
de la scène politique, il recommande à ses membres de tenir un discours de paix, un discours qui rassemble en prônant la modestie, la tolérance. Telle est la signification que revêt la remise du Saint Coran à chaque président, symbole et témoignage vivants de la conduite à tenir à la tête de leur section. La présidente des femmes, Mme Kanté, a pour sa part, exhorté toutes les femmes de la confédération islamique et développement à travailler dans l'union et la paix, afin de faire de la CID-CI, la pièce maîtresse du développement de l'islam en Côte d'Ivoire.
JEAN ROCHE KOUAMÉ
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https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/72320
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Mosquée du Plateau : le président de la Oummat islamique soutient Djiguiba Cissé
Créateur
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/62153 Souleymane Fofana
Sujet
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/1023 Djiguiba Cissé
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/23532 Mosquée Salam du Plateau
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/23659 Bakary Chérif
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/23699 Front de la Oumat Islamique
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/46175 Attécoubé
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/46214 Rassemblement des républicains de Côte d'Ivoire
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/46268 Diaby Moustapha
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/62126 Congrès mondial islamique (1998)
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/653 Conseil National Islamique
Editeur
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/57943 Le Jour
Contributeur
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore
Date
1998-03-02
Type
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67396 Article de presse
Identifiant
iwac-article-0010634
Source
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/821 Centre de Recherche et d'Action pour la Paix
Langue
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français
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## Mosquée du Plateau
Le president de la Oummat islamique soutient Diguiba Cissé Condamné par le tribunal de première instance d'Abidjan, El hadj Bakary Chérif, guide spirituel du front de la Oummat islamique (Foi) a organisé une conférence de presse au siège de son mouvement, à Attécoubé, (Abidjan) pour s'expliquer.
El hadj Bakary Chérif n'est pas content du tribunal d'Abidjan qui vient de le condamner à trois mois de prison avec sursis et à 130000 Fcfa d'amende, à payer à Hadja Gbema Fofana. Il a déclaré samedi dernier, lors d'une conférence de presse, qu'il fera appel à cette décision qu'il trouve «injuste». Il expose sa version du conflit qui l'oppose à Hadj Gbema : «J'étais le locataire de Gbema Fofana depuis 1994. Nous étions d'accord jusqu'en 1995, date des élections présidentielles. Hadja Gbema Fofana a plus de 70 ans et ne comprend pas le français. Elle m'a vu à la télévision et on lui a dit que je soutiens le code électoral. De peur que les militants RDR ne brûlent sa maison, elle m'a dit de déguerpir. Ce que j'ai fait quelques mois plus tard. Mais je ne comprends pas pourquoi cette femme continue à me créer, jusqu'à présent, toutes sortes d'histoires». Et Bakary Chérif de poursuivre en ces termes : «Gbema Fofana prétend que j'ai des arriérés de loyer et que j'ai sali sa mai-
son en égorgeant des moutons noirs. Ce qui est archi-faux. Elle a coupé mon électricité et m'a enfermé pendant un jour en pleine période de carême. Son dernier numéro, elle s'est couchée devant ma porte, arguant que je l'ai frappée. Alors que le rapport des sapeurs pompiers souligne qu'elle est en bonne santé. Un médecin lui a fait un certificat médical de 21 jours d'incapacité de travail». Conclusion de El hadj Chérif : «Le tribunal s'appuyant certainement sur ce faux rapport médical m'a condamné à 3 mois d'emprisonnement avec sursis et à 130000 Fcfa d'amende». Ce procès, selon lui, est «une véritable cabale qui est montée contre lui par le RDR d'Attécoubé et son ancien secrétaire général, Karim Hassane Fofana, pour le destituer de la tête de la oummat islamique».
Chérif Bakary, la main sur le Coran affirme qu'il ne supporte aucun parti politique. En outre, il ne reconnaît pas devoir des arriérés de loyer à Hadja
Gbema Fofana et nie lui avoir porté main. Il a par ailleurs ajouté qu'il a déposé une plainte au tribunal d'Abidjan contre Karim Hassane Fofana pour usurpation de titre. Quant à Karim Fofana, il a préféré surseoir à sa confé-
rence de presse, prévue le même jour. Au motif qu'il préfère travailler maintenant dans le sens de l'unité des musulmans.
Autre sujet abordé par le guide du Front de la oummat islamique, la mosquée du Plateau. Sur ce point, El hadj Bakary Chérif s'est voulu, on ne peut plus clair: «Etre imam, ce n'est pas une affaire de diplôme. C'est le caractère. Si les musulmans ont choisi Cissé
Djiguiba comme imam, je ne vois pas pourquoi il ne va pas diriger la nouvelle mosquée du Plateau. En islam, on ne révoque jamais un chef religieux pour des futilités. Je ne soutiendrai jamais qu'on remplace Cissé Djiguiba. Je souhaite tout simplement qu'il s'entoure de collaborateurs d'autres associations religieuses».
Pour finir, El hadj Bakary Chérif a real* firmé son soutien au congrès mondial islamique de Diaby Koweit : tout comme il a soutenu, il y a deux ans de cela, le congrès du Conseil national islamique (CNI) qui a eu lieu à la Riviere.
SOULEYMANE FOFANA
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72321
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https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/72321
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Titre
Déclaration du Cosi
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https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/71481 Souleymane Camara
Sujet
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/46163 Babily Dembélé
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/583 Organisation de la Coopération Islamique
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/64635 Conseil Suprême Islamique
Editeur
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/57943 Le Jour
Contributeur
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore
Date
1997-12-30
Type
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67396 Article de presse
Identifiant
iwac-article-0010646
Source
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/821 Centre de Recherche et d'Action pour la Paix
Langue
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français
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Le Cosi, dès sa création a adressé un courrier d'information et de collaboration à toutes les associations islamiques existantes, sans exclusion, notamment : le Foi, le CSI, le CNI et certaines associations qui lui sont affiliées dont : l'AFMCI, l'AEEMCI et même au clergé catholique.
Le but était d'exprimer son respect à l'endroit de chacune de ces structures, mais surtout de donner un sens réel à la fraternité, la solidarité islamique, afin de créer une atmosphère sincère de détente, de consensus et de paix, qui sont des valeurs chères à l'Islam et aux musulmans véritables.
Le Cosi réaffirme sa foi en ces valeurs, son engagement pour un dialogue constructif avec tous, sur les grandes questions qui préoccupent les musulmans, sa disponibilité constante à apporter sa contribution modeste à toute association islamique, tant au
plan national qu'après de l'Organisa tion de la conférence islamique (OCI) de la Ligue mondiale et de la Banque islamique, sur le seúll critère de l'inté rêt des musulmans dé notre pays.
Tout en regrettant des polémique superflues qui s'engagent ça et là sur 1 sens de sa démarche, qui n'est ni plu, ni moins que fraternellement isla mique, le Cosi lance un appel à tous le coreligionnaires, pour une cohésio plus forte, seule capable de relever li défi auquel les uns et les autres se trod vent confrontés et d'apporter une solu tion concrète au déficit chronique d'ir frastructures et de structures d formation au service des musulmans.
## Pour le Cosi
Le président de la cellule de communication CAMARA SOULEYMANE
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https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/72322
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Id du média
72800
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Titre
Le conseil suprême islamique change de nom
Créateur
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/46296 B. S.
Sujet
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/46163 Babily Dembélé
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/46210 Confédération Islamique du Développement de la Côte d'Ivoire
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/46268 Diaby Moustapha
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/64635 Conseil Suprême Islamique
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/662 Conseil Supérieur des Imams, des Mosquées et des Affaires islamiques
Editeur
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/57943 Le Jour
Contributeur
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore
Date
1998-03-27
Type
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67396 Article de presse
Identifiant
iwac-article-0010639
Source
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/821 Centre de Recherche et d'Action pour la Paix
Langue
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français
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# Religion
## Le conseil suprême islamique change de nom
L'organisation islamique dirigée par Babily Dembélé ne s'appellera plus conseil suprême islamique de Côte d'Ivoire. La nouvelle appellation, confédération islamique de développement de Côte d'Ivoire a été rendue publique officiellement par son premier responsable hier à son siège au 220 logements. Pour comprendre ce changement de nom, remontons l'histoire de cette organisation. C'est le 2 février 1997, à la grande mosquée de Koumassi que Babily Dembélé a été élu président du Conseil supérieur islamique (CSI) en remplacement de Diaby Koweït par un congrès dont la légalité a été contestée par ce dernier. Il en est résulté, un bicephalisme à la tête du conseil supérieur islamique. Face à cette tension qui menaçait la paix sociale, M. Dembélé abandonne le sigle «CSI» pour créer le conseil suprême islamique de Côte d'Ivoire, Cosi-CI. Mais, la confusion phonique entre les sigles. Cosi et Cosim amène le ministre de l'Inté-
rieur et de l'Intégration nationale à demander à M. Dembélé de changer de sigle. Après y avoir opposé une résistance farouche, M. Dembélé s'exécute finalement. Car, affirme-t-il, dans un Etat de droit, exprimer son légitime mécontentement face à un abus d'autorité est une chose et se révolter contre l'autorité bien établie de l'Etat, en est une autre. Ainsi, il a introduit l'agrément auprès du même ministère, en vue d'un changement de dénomination. Car, dit-il, l'islam est paix, tolérance et soumission.
Ainsi donc, depuis le 19 mars 1998, un ṇouveau récépissé lui a été délivré. Son organisation s'appelle désormais : confédération islamique de développement de Côte d'Ivoire. Elle prendra, a-t-il expliqué, en compte l'aspect spirituel, mais aussi social, culturel et économique de ses membres.
## B. S.
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Titre
Crise au Conseil supérieur islamique : Bambili Dembélé crée son organisation
Créateur
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/71472 Y. G.
Sujet
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/23601 Conseil Supérieur Islamique
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/46163 Babily Dembélé
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/46268 Diaby Moustapha
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/583 Organisation de la Coopération Islamique
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/64635 Conseil Suprême Islamique
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https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/57943 Le Jour
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https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore
Date
1997-11-10
Type
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67396 Article de presse
Identifiant
iwac-article-0010643
Source
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/821 Centre de Recherche et d'Action pour la Paix
Langue
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français
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# Crise au Conseil supérieur islamique
## Dembili Dembélé crée son organisati
Le samedi 8 novembre 1997, Babili Dembélé, adversaire de Diaby Koweit au sein du Conseil supérieur islamique (CSI), a créé une nouvelle organisation islamique dénommée Conseil supérieur islamique (Cosi).
Le cercle des organisations islamiques vient de s'agrandir. Babili Dembélé, adversaire de Diaby Koweit au sein du Conseil supérieur islamique, a créé depuis le samedi 8 novembre dernier, son organisation islamique. Il s'agit du Conseil supérieur islamique (Cosi). Pour M. Dembélé, cette structure est une confédération islamique qui regroupe quinze associations. De ce fait, les autres organisations islamiques désireuses d'y faire partie sont le bienvenu.
Au cours de la conférence de presse qu'il a animée à son siège, Babili Dembélé a donné les raisons de son divorce d'avec le CSI . A savoir l'inamovibilité de Diaby Koweit à la tête du CSI. «C'est une manière pour moi de préserver la paix sociale et l'unité de la communauté musulmane», a-t-il fait remarquer. Et d'indiquer même que le président Bédié a été pour quelque chose dans la création du Cosi: «Il m'a demandé de créer une autre organisation. De manière à éviter des troubles."
Le Cosi fait de l'unité de la communauté musulmane, son cheval de bataille. «La désunion qui prévalait au Csi a non seulement terni l'image des musulmans, mais aussi de la Côte d'Ivoire à l'extérieur», a-t-il déploré.
M. Dembélé a, en tous cas, rassuré les musulmans que le Cosi ramènera la paix dans leur com-
munauté. Pendant les échanges avec la presse, il a révélé que Cosi est dorénavant le réprésentant de l'organisation des conferences islamiques (Oci) dans notre pays. «Désormais, toutes les organisations islamiques doivent s'en référer au Cosi avant de prétendre à une aide financière de l'Oci ou de la Ligue arabe», a t-il précisé. Toutefois, il a souhaité que les autorités politiques mettent tout en œuvre pour que notre pays devienne membre de l'Oci.
Le Cosi entend construire des mosquées, des écoles coréniques, des centres d'insertion de formation et de santé, etc. Il faut rappeler que le Cosi devient ainsi la quatrième organisation islamique après le Condé national islamique, le Condé supérieur islamique (Csi) et Front de l'oumat islamique (Fo)
## Y. G.
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El hadj Idriss Koudouss, président du CNI : "Après Dieu, c'est Bédié qui gère la Côte d'Ivoire"
Créateur
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/62211 Mory-Frey Touré
Sujet
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/1057 Idriss Koudouss Koné
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/29 Hadj
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/43055 Henri Konan Bédié
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/46178 Front populaire ivoirien
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/46214 Rassemblement des républicains de Côte d'Ivoire
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/46248 Yamoussoukro
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/64634 Congrès CNI (1996)
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/653 Conseil National Islamique
Editeur
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/57943 Le Jour
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https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore
Date
1996-12-12
Type
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67396 Article de presse
Identifiant
iwac-article-0010645
Source
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/821 Centre de Recherche et d'Action pour la Paix
Langue
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français
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#
(1) Hadj Idriss Koudouss, président du CNI
"Après Dieu, c'est Bédié qui gère la Côte d'Ivoire"
Le 14 décembre, prochain, le Conseil national islamique de Côte d'Ivoire présen trois officiellement ses nouvelles instances. Cet évenement important intervient, Hadj Idriss Koudouss président du Conseil national islamique depuis sa création. Dans cette interviewo, il se prononce sur les grandes préoccupations de la ciens et musulmans, ses rapports avec le président de la République, la tentati-
M. le président, le Conseil national islamique procédera le samedi prochain à 15 présentation officielle de ses nouvelles instances à la grande mosquée de la Riviera. Doit-on s'attendre à de nouvelles structures par rapport à celles qui existaient par le passé ?
Vous savez que le Conseil national islamique a été créé le 9 janier 1993. Depuis cette date jusqu'à aujourd'hui, les instances du CNI n'ont pas connu de renouvellement... Les nouvelles instances grevoient 10 départements, au lieu de 5 comme par le passé. Ce qui veut dire que le nombre des départements a doublé. Cette innovation tient compte des réalités que nous avons vécu sur le terrain. Ce faisant, nous avons rompu avec le cumul des fonctions notamment, les fonctions de communication, des affaires extérieures et de la culture. Après trois années d'existence, il était donc temps de dégager de nouvelles responsabilités ; d'autant plus que nous avons installé 78 coordinations à travers tout le pays. Nous avons étoffé également les différentes commissions. Aujourd'hui, le Bureau exécutif national compte 30 personnes au lieu de 25.
Toutes les instances ontelles rempli leurs fonctions ? Sinon qu'allee-vous faire pour redynamiser celles qui n'ont pas fonctionné comme elles le devaient? de Conseil national islamique, nous travaillons en synergie. Nous avons constaté que toutes les commissions ont fonctionné. Nous souhaitons que les nouvelles instances fonctionnent à l'âge de celles qui existaient. Plié et qui ont tiré leur épingle du Pa. C'est grâce au travail de tous les membres du Bureau exécutif national et de toutes les commissions. Une nous avons obtenu des Phadidis satisfaisants.
Quoi
bilan présente
mohmend'huil le CNI?
Nous est un peu difficile d'énumer les acquis du CNI, pour la
de raison qu'il appartient
d'Aj הזi aux différentes couches
sociales de la communauté musulmane de nous juger sur les faits. Aujourd'hui, nous sommes fiers de constater que le CNI est représenté partout sur le territoire national, y compris dans les villages les plus reculés.
Vos rapports avec le pouvoir en place se sont -ils améliorés après les événements douloureux de la grande mosquée d'Adjamé et de celle d'Abobo-gare? Je le dis une fois de plus il n'y a pas de problème entre nous et le pouvoir en place. Il n'y a pas que la communauté musulmane de Côte d'Ivoire qui ait vécu des événements douloureux. Le Prophète Mohammad, lui-même, a été d'abord refoulé de la Mecque. Il s'est replié avant de revenir au lieu saint. Ce qui s'est passé le 28 novembre 1992 a, certes, frustré. Cette d'Ivoire, mais en tant que croyants, nous avons trouvé cela normal. Il a fallu que cet événement malheureux intervienne pour que le Conseil national islamique naisse et se fortifie. Le croyant doit s'attendre plus au malheur qu'au bonheur.
D'aucuns trouvent suspect le «Nouveau discours» de
M. Idriss Koné Koudouss, vis-à-vis du pouvoir. On raconte même, quelque part, que vos entrées à la présidence de la République sont de plus en plus
régulières. Qu'en ditesvous?
Mon cher ami, je ne peux pas être l'ennemi du président de la République. Après Dieu, c'est le président Bédié qui gère la Côte d'Ivoire. Nous musulmans, croyons au destin. Nous avouons que, par le passé, la communauté musulmane de Côte d'Ivoire a été blessée dans sa conviction et dans sa foi. Maintenant que le pouvoir en place comprend qu'il faut laisser la communauté musulmane pratiquer sa foi selon les prescriptions divines, nous trouvons inutile d'entrer en guerre contre ce pou-voir-là. Allah nous interdit de combattre ceux d'en face, s'ils ne nous empêchent pas de pratiquer notre foi et qu'ils ne nous chassent pas de notre maison (Sourate 60, verset 8). Nous n'avons aucun intérêt à affronter le pouvoir en place. Nous sommes tenus de collaborer avec lui.
C'est vrai que l'événement douloureux vécu à la mosquée d'Abobo par les musulmans de cette commune nous a profondément choqués. Dans cette triste affaire, la responsabilité des «policiers-provocateurs» est entière, comment peut-on admettre que des policiers acculent des fidèles musulmans jusque dans leur derniers retranchement, pour leurs exiger des cartes de séjour? C'est inadmissible, ce qui est arrivé à Abobo-gare ! Nous avons réagi en son temps, et nous constatons aujourd'hui que l'atmosphère est plus saine entre la communauté
musulmane de Côte d'Ivoire et le pouvoir en place.
Le Conseil national islamique est-il proche du Rassemblement des républicains (RDR) ?
Aucun membre des instances dirigeantes du Conseil national islamique n'assiste à une réunion du RDR. Si un jour, nous constatons qu'un membre de nos instances fait partie d'une organisation politique, nous le remplacerons. Je vous donne un exemple : le président de la coordination (du CNI) à Toumodi est adjoint au maire. Nous lui avons demandé de nous proposer quelqu'un pour le remplacer. C'est aussi simple que ça. Seulement, nous n'empêchons aucun de nos membres d'être du PDCI, du RDR ou du PIT.. Moi, en tant que Koudouss, président du CNI, je ne peux pas adhérer à un parti politique. Si un Imam adhère à un parti politique, cela va sans dire que tous ceux qui prient derrière lui sont du même parti politique. C'est pour cette raison que nous demandons à nos coreligionaires, de «dépolitiser les mosquées.» Un Imam ne doit plus se réclamer d'un quelconque parti politique...
Il nous est revenu que les fonds dégagés par le président Henri Konan Bédié, pour aider les pèlerins ont été mal distribués. Certains privilégiés se seraient servis deux fois. Qu'en dites-vous?
Certaines personnes ne comprennent pas encore que le comité national d'organisation du pèlerinage à la Mecque ne gère pas ces fonds spéciaux de la présidence. C'est une affaire qui se situe hors du champ de compétence du CNI.
Nous ignorons les montants de ces fonds, puisqu'il nous est pratiquement impossible de dénombrer les pèlerins et ce pour la simple raison que nous ne sommes pas seuls sur la place, à organiser le pèlerinage à la Mecque. Il y a actuellement 3 groupes qui le font. Ce que nous gérons, ce sont les billets d'avion que le président de la République offre à nos pèlerins. Ceux-ci bénéficient également d'une prise en charge s'élevant à 1 million 300 cent mille francs ( 1.300 .000 F ) par pèlerin au départ de la Côte d'Ivoire. Voilà tout ce que nous savons. C'est le comptable de l'ambassade de Côte d'Ivoire en Arabie Saoudite qui distribue, à tous les pèlerins, de quelque structure que ce soit, les fonds spéciaux de la présidence de la République.
La communauté musulmane des cités du lycée technique est secouée actuellement par deux conflits : d'une part, un litige foncière l'oppose à la Rose-croix ; d'autre part, l'Imam de cette mosquée, M. Mahmoud Samassi, aux dires de certains membres de cette communauté, a déjoué de foretesse un complot tendant à le déstabilis ser. On ne vous a pas entendu. Que cache ce silence?
Le Cui n'est pas obligé de faire des déclarations à la presse. Nous sommes une association islamique qui pratique la tolérance et la paix. Nous lavons notre linge sale en famille, avec patience. C'est pour cette raison que nous n'avons pas fait de déclaration. Nous avons plutôt travaillé dans la discrétion...
Qu'est-ce qui a été fait concrètement?
Si vous avez bien suivi l'intervention de «mon frère» Yoha Koné à la télévision, le lundi 10 décembre dernier à l'émission 5 x 3 (NDLR : M Yoha Koné, grand conseiller de la Rose-croix a abordé le litige foncier qui oppose son organisation à la communauté musulmane du lycée technique), il a déclaré m'avoir déjà rencontré. Nous ne sommes pas une communauté de violence... Nous sommes une communauté spirituelle et nous recherchons des solutions à tous les problèmes...
Propos réclatée par MORY-FREY TOURÉ
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Titre
Tabaski à la mosquée de la Riviera : les musulmans ont prié pour la paix en Côte d'Ivoire
Créateur
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/62153 Souleymane Fofana
Sujet
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/1197 Tidiane Bah
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/23648 Mosquée de la Riviéra Golf
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/46178 Front populaire ivoirien
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/46294 Yopougon
Editeur
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/57943 Le Jour
Contributeur
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore
Date
1996-04-30
Type
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67396 Article de presse
Identifiant
iwac-article-0010647
Source
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/821 Centre de Recherche et d'Action pour la Paix
Langue
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français
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# Tabaski à la mosquée de la Riviera Les musulmans ont prié pour la paix en Côte d'Ivoire
Les musulmans de Côte d'Ivoire, comme leurs coreligionnaires du monde, ont célébré hier dans la joie l'Aïd el Kebir ou fête de la Tabaski. En dépit de la cherté des bêtes à immo ler, ils n'ont pas lésiné sur les moyens pour s'acheter un bouf, ou un mouton pour le sacrifice.
A l'instar des musulmans des autres pays, ceux de la Côte d'Ivoire sont sortis nombreux pour célébrer la Tabaski. Plus qu'une simple fête, la Tabaski
L'imam Tidiane Bâ a officié la grande prière de la mosquée de la Riviera
ou l'Aïd el Kébir revêt une importance particulière pour le fidèle musulman. Pour la simple raison qu'elle marque un tournant décisif dans sa vie. En effet, la Tabaski tire sa source dans l'acte d'Abraham qui, après un songe, sur recommandation de Dieu, avait décidé de sacrifier son seul et unique fils. Mais Dieu, par l'intermédiaire de l'ange Gabriel fit remplacer Ismaël par un bélier. C'est depuis cette époque que les musulmans, pour montrer leur attachement au tout puissant «Allah», sacrifient chaque année soit un bœuf, soit un mouton, soit un coq... Les musulmans de Côte d'Ivoire n'ont pas failli cette année à cette tradition. Très tôt le matin, drappés dans leurs plus beaux boubous, en grappes de cinq à dix personnes, chapelets et nattes de prières à la main, ils ont tenu, avant la cérémonie de sacrifice des moutons, à s'acquitter de la prière des 2 rakates de la Tabaski. C'est sous un soleil de plomb que l'Imam Tidiane Bâ de la grande mosquée de la Riviera, a officié la prière. Dans son sermon, il a expliqué que la Tabaski ou fête du partage, loin d'être un
simple festin, est un acte de haute portée spirituelle. Dans le verset 37 de la sourate «le pélerinage», le Coran ne stipu-le-t-il pas, en parlant des animaux voués au sacrifice : « Ni leur sang, ni leur chair ne parviennent à Dieu. Seul votre piété comporte pour lui un véritable sens». Après cet éclairage, il a exhorté les fidèles musulmans à bannir de leur cœur la haine, l'égoïsme, la division, en un mot tout ce qui peut les éloigner de la voie du Seigneur. Il a également imploré «Allah» pour que la paix règne sur la Côte d'Ivoire, pays qui a failli basculer dans la violence lors des élections présidentielle et législatives. Au sortir de la prière, les musulmans, toutes classes confondues, se sont lancés de vibrants et chaleureux «AS-Salam», Aleïkoum» qui signifie : Que la paix soit avec toi». Et, tels des fourmis ils se sont rués sur les quelques rares taxis stationnés aux environs des mosquées. Chacun avait à cœur de rentrer chez lui et de goûter à la bonne viande de mouton.
SOULEYMANE FOFANA
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https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/72326
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Adama Coulibaly-Saliou Touré : des retrouvailles sous les auspices d'Allah
Créateur
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/71492 Sylvain Hassan Boza
Sujet
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/1057 Idriss Koudouss Koné
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/44599 Congrès CNI (1995)
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/46214 Rassemblement des républicains de Côte d'Ivoire
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/46274 Parti démocratique de Côte d'Ivoire
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/653 Conseil National Islamique
Editeur
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/57943 Le Jour
Contributeur
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore
Date
1995-09-19
Type
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67396 Article de presse
Identifiant
iwac-article-0010638
Source
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/821 Centre de Recherche et d'Action pour la Paix
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https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français
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# Adama Coulibaly-Saliou Touré
## Des re rouvailles sous les
auspices d'AllahLa rencontre entre les deux rersonnalités politiques, a été un des moments les plus émourants des travaux de cette assemblée générale extraordinaire du SNI. Ce sont le Pr Saliou Touré, membre du bureau politique du PDCI, ministre de l'Enseignement supérieur et M. Adama Coulibaly, secrétaire général adjoint du RDR. Si l'arrivée du premier était altendu, celle du second a bénéole de effet de surprise. Et la lognee de mains, suivie de l'acolade entre les deux hommes, a Hé l'instant d'une vive émotion ans le grand amphithéâtre de ENSTP. Et Koudouss de lancer à
leur endroit : " C'est en effet la première fois qu'il nous est donné de recevoir ensemble ceux qui animent la vie politique de notre pays (...). Puisse Allah vous aider à regarder dans la même direction, comme c'est le cas maintenant pour la paix et le bonheur de notre pays".
En effet, les invitations des leaders politiques de tout bord aux différentes manifestations du CNI, démontrent selon ses responsables, que cette structure se veut un outil qui travaille pour la vérité, la justice et la paix.
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https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/72327
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Point de vue : le soutien des cadres et intellectuels musulmans aux Imams
Sujet
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/23659 Bakary Chérif
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/23699 Front de la Oumat Islamique
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/43053 Cercle d’études et de recherches islamiques en Côte d'Ivoire
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/43059 Ivoirité
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/43063 Balla Keita
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/43067 Élection présidentielle ivoirienne de 1995
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/46268 Diaby Moustapha
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/46274 Parti démocratique de Côte d'Ivoire
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/653 Conseil National Islamique
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/662 Conseil Supérieur des Imams, des Mosquées et des Affaires islamiques
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https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/57943 Le Jour
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https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore
Date
1995-08-22
Type
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67396 Article de presse
Identifiant
iwac-article-0010644
Source
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/821 Centre de Recherche et d'Action pour la Paix
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https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français
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# POINTS DE VUE Le soutien des cadres et intellectuels musulmans aux Imams
Nous commençons au nom de Dieu le Tout Miséricordieux, le Très-Miséricordieux. Paix et Bénédiction sur le Prophète Mohammed (Saw).
Depuis la déclaration du Conseil supérieur des Imams (COSIM) et du Conseil national islamique (CNI), les deux structures les plus représentatives (sans aucune exclusive) de la communauté musulmane de ce pays, les Ivoiriens ont enregistré des réactions sporadiques et désordonnées. Celles-ci peuvent se résumer en trois catégories :
- La réaction d'organisations, qui, sous le manteau feutré de l'Islam, mènent un'comtat politique à ciel ouvert. Il s'agit essentiellement du Conseil supérieur islamique du frère Diaby "Kowell", membre du Bureau politique du PDCI, suffisamment connu pour ses positions politiques ; et de la dernière organisation mise en place par le Dr Balla Kéita (Front de la Oumma islamique (FOI) et que dirige, officiellement, le frère Bakary Chatif.
- La réaction de deux Ivoiriens signataires d'un article paru dans le quotidien Fraternité-Matin. Ces deux concitoyens affirment parler au nom des cadres de la communauté musulmane de Côte d'Ivoire.
- Enfin, la réaction des média d'État, notamment de la Télévision nationale, à travers TV2, et des Journaux proches ou directement liés au pouvoir ; et Radio-France Internationale.
- Face à toutes ces différentes réactions suscitées, estimonsnous, par des forces occultes, les cadres et intellectuels musulmans rassemblés au sein d'une organisation nationale le Cercle d'études et de recherches islamiques en Côte d'Ivoire (CERICI), étaient partagés entre deux sentiments : observer le silence ou répondre à ces attaques dirigées contre l'autorité suprême de l'Islam Ivoirien : le COSIM et le CNI.
Après de mûres réflexions, nous avons décidé - une fois n'est pas coutume - de descendre dans l'arène et alluer nos compatriotes sur la réalité des faits.
En fait, qu'ont dit nos Imams de plus que les Evêques de Côte d'Ivoire ? Rien de véritablement différent. En effet, comme les Évêques, les Chefs religieux musulmans, ont interpellé lés res'ponsables politiques sur les dangers qui planent sur la Côte d'Ivoire, depuis l'adoption par: l'Assemblée nationale, et la promulgation par le chef de l'État, du
nouveau code électoral.
Pour réconcilier donc les Ivoiriens avec eux-mêmes, nos Imams ont invité le gouvernement "à retirer les aspects contestés" de ce code. Deux semainés plus tôt, c'était le message contenu dans la lettre pastorale des Evêques publiée par l'ensemble des journaux de la place.
D'où vient alors cette agitation fríeuse, des uns et des autres, peu de temps après la déclaration des Imams. Elle tient au fait que pour l'homme politique Ivoirien, le Musulman reste, dans ce pays, un important vivier électoral, qui n'a pas droit à la parole dans le débat politique. Ce qui explique l'émoi dans certains milieux après cette courageuse déclaration.
Quoi de plus normal donc, quand ces politiciens constatent que les chefs religieux musulmans, instruits par l'actualité quotidienne, et cherchant à mettre à l'abri notre pays des périls qui le menacent, s'estiment en danger. Car leur poste électif ne semble plus garantir.
C'est pourquoi, des prétendus Konaté et Traoré (qui ne sont en réalité que les noms de couverture) crient au scandale : "Les Imams font de la politique".
Il est en même temps curieux de constater que ceux qui se sont tant émus au sujet d'une déclaration appelant à l'apaisement, ont tous pris position en faveur de l'application du code électoral si décrit par une importante frange de la population ivoirienne. N'estce pas là un indicateur très intéressant à propos de ceux qui n'utilisent pas l'Islam sur le terrain politique?
En rappelant ces quelques vérités, les cadres et intellectuels musulmans tiennent à apporter leur soutien ferme: non seulement aux Imams de Côte d'Ivoire, mais également aux Evêques pour avoir adopté une position de sagesse, à même de garantir la paix sociale si chère à notre pays.
Car Dieu dit dans le Saint Coran : "Tous les croyants sont frères. Établissez la concorde entre vous. Et craignez Dieu afin qu'il vous fasse Miséricorde". Sourate 49 verset 10.
Le Bureau national du CERI-CI
22 B.R 663 Abidjan 22
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Titre
La Patrie : un an de prison, Plume Libre : 10 mois. À qui le tour?
Créateur
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/62211 Mory-Frey Touré
Sujet
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/23551 Ibrahim Doumbia
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/23627 Dembelé Fousseni
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/43065 Arrestation journalistes Plume Libre
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/46214 Rassemblement des républicains de Côte d'Ivoire
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/39797 Plume Libre
Editeur
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/57943 Le Jour
Contributeur
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore
Date
1995-03-06
Type
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67396 Article de presse
Identifiant
iwac-article-0010641
Source
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/821 Centre de Recherche et d'Action pour la Paix
Langue
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français
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# La Patrie: un an de prison, Plume Libre : 10 mois
## A qui le tour?
MM Abou Cissé, fondateur de l'hebdomadaire "La Patrie", proche du RDR, et De Bê Kwassi, journaliste, ont été condamnés le vendredi 3 mars dernier à 12 mois de prison et deux millions de francs d'amende par le tribunal des flagrants délits d'Abidjan. Pour offense au Président de la République. La veille, le directeur de publication de Plume libre, Fousséni Dembélé et un journaliste, Ibrahima Doumbia alias Kémé Brama ont écopé de 10 mois de prison pour "incitation au désordre et à la haine tribale et religieuse".
Vendredi 3 mars très tôt le matin, on assiste à un déploiement des forces de l'ordre. Tant dans l'enceinte du Palais de justice qu'à l'extérieur. Des éléments de la Compagnie Républicaine de sécurité (C.R.S.) et des Bérets rouges sont appelés à assurer la garde des lieux. Dehors, un groupuscule de personnes fait le pied de grue devant l'entrée principale du palais de justice. A une distance respectable des forces de l'ordre. Il n'y a vraiment pas grand monde aujourd'hui. Contrairement aux jours précédents où des échauffourées avaient opposé manifestants et agents de sécurité. Dans la salle d'audience à moitié vide, le petit public présent reste sagement assis, quand les prévenus font leur entrée. Me Assi, le seul avocat commis par ses pairs pour prendre connais-
sance du délibéré, engage immédiatement une brève concertation avec les prévenus.
A 8 heures 30 , la sonnerie retentit : la Cour... Dans un silence de cimetière, le juge vide le délibéré en moins de cinq minutes. Après avoir annoncé que l'exception soulevée par la défense pour ce qui est de la procédure du flagrant délit, a été rejetée par le tribunal. Les deux prévenus sont donc déclarés coupables et condamnés à 12 mois de prison et deux millions de francs d'amende chacun. On ne leur a accordé aucune circonstance atténuante. Le petit public et les journalistes de La Patrie présents pour la circonstance, restent de marbre. Quelques instants après les forces de l'ordre évacuent la salle. Esaire Ten, le rédacteur en chef de La Patrie, ne peut retenir
ses larmes. Il est même inconsolable. Les condamnés prennent place à bord d'un véhicule en stationnement dans la cour du palais de justice. Escortés par les forces de l'ordre, ils regagnent la Maison d'arrêt et de correction d'Abidjan où sont détenus depuis le 21 février les confrères de "Plume libre". Ils ont été condamnés le 2 mars à 10 mois d'emprisonnement pour incitation au désordre et à la haine tribale et religieuse.
De quel ordre public s'agit-il ? L'ordre politique, social, religieux ? Ces questions des avocats, Me Fanny et Me Samassi s'adressent particulièrement au représentant du ministère public qui a insisté, tout le long du procès, sur l'impérieuse nécessité de maintenir l'ordre public. Au cours de ce procès, la défense, une fois de plus, est revenue sur l'irrégularité de la procédure de flagrant délit à laquelle a été soumise cette affaire. Le tribunal n'entend pas les choses de cette oreille. A son tour, le procureur de la République brandit un texte de loi datant de 1990, qui mentionne que les affaires relevant de la Cour de sûreté de l'État sont traitées dans les juridictions de droit commun.
Le président du tribunal va soumettre les prévenus à une série de questions relatives à l'orientation choisie par "Plume libre", et à la communauté musulmane à laquelle ils appartiennent : Avez-vous conscience qu'une information peut troubler l'ordre public? "Plume libre" est de quelle obédience? Savez-vous ce que signifie désinformation ? Qu'entendez-vous par "dédramanisation"?
Me René Bourgoin ne nie pas que le parquet a bel et bien l'opportunité des poursuites. II s'étonne plutôt de voir à la barre ces deux jeunes gens qui avouent que leur intention n'était pas de nuire à quelqu'un. Encore moins d'inciter au désordre et à la haine tribale et religieuse.
Ces aveux sont loin d'émouvoir M. le Procureur de la République qui, dans son réquisitoire, insiste sur la gravité des faits incriminés, avant de demander au juge de condamner les prévenus comme il se doit. Le Président du tribunal n'a pas suivi le Procureur qui avait requis 4 ans de prison. Fousséni Dembélé et Ibrahima Doumbia ont été néanmoins condamnés à 10 mois de prison chacun.
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Titre
Nuit du destin au Palais des sports de Treichville : "Face aux périls... revenez à Dieu", a dit l'imam Cissé Djiguiba
Créateur
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/62153 Souleymane Fofana
Sujet
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/1023 Djiguiba Cissé
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/1057 Idriss Koudouss Koné
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/32 Ramadan
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/43066 Méga Kadr
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/46256 Treichville
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/62240 Palais des Sports de Treichville
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/653 Conseil National Islamique
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/945 Aboubacar Fofana
Editeur
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/57943 Le Jour
Contributeur
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore
Date
1996-02-19
Type
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67396 Article de presse
Identifiant
iwac-article-0010640
Source
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/821 Centre de Recherche et d'Action pour la Paix
Langue
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français
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# Nuit du destin au Palais des sports de Treichville "Face aux périls... revenez à Dieu", a dit l'imam Cissé Dïguiba
Sous l'égide du Conseil national islamique (CNI), les fidèles musulmans se sont réunis le vendredi dernier au Palais des sports de Treichville pour commémorer la nuit du Destin ou «laylatoul».
Les fidèles musulmans étaient venus de partout. Aussi bien de l'intérieur du pays que des quatre coins de la ville d'Abidjan. Ils ne voulaient, pour rien au monde, rater la nuit du Destin considérée comme un événement de haute portée spirituelle. Ne dit-on pas que c'est au cours de cette nuit que le Coran a été révélé ? On comprend aisément pourquoi le Palais des sports de Treichville a refusé du monde.
A l'intérieur, les différents groupes d'animation rivalisent d'ardeur. Qui entonnaient des chants liturgiques, qui commentaient du Coran, etc. Aux séances de prières collectives ont succédé des prêches en langues nationales (Baoulé, Yacouba, Adioukrou) et étrangères (Yorouba, Haoussa, Moré, Wolof). Les enfants par grappes de 3 à 4 personnes étaient, eux aussi, de la «fête». Une pièce de 50 francs ou 100 F suffisait à leur bonheur. C'est dans cette ambiance de grande ferveur religieuse que le ministre d'Etat chargé des Cultes, M. Léon Konan Koffi, en compagnie de ses collègues de l'Enseignement supérieur, M. Safiou Touré, de l'Énergie et des Mines, M. Lamine Fadika, de l'Environnement, M. Gon Coulibaly firent leur entrée aux environs de 23 h 00 dans la salle du Palais des sports de Treichville. Dans son discours d'ouverture, l'imam Djiguiba Cissé, qui représentait le président du CNI, El Hadj Idriss Koudouss, s'est réjoui de la création d'un ministère des Cultes qui devrait, selon lui, amener les Ivoiriens à pratiquer davantage la solidarité. Il a aussi exhorté les jeunes musulmans à signer un pacte avec Dieu par une pratique quotidienne de la foi, par la recherche du bien : "Aujourd'hui, les sociétés dites modernes sont confrontées aux problèmes du chômage, de la
drogue, de la sexualité, de la délinquance juvénile, etc. Face à tous ces maux qui sont encore plus dramatiques pour nos sociétés fragiles, il convient de revenir à Dieu et aux valeurs qui fondent l'équilibre d'une nation», a-t-il fait remarquer en substance.
Faisant allusion au refus de la télévision nationale de retransmettre en direct la nuit du Destin comme cela se faisait les années précédentes, il a plaidé auprès du ministre des Cultes pour que ce
vous entraidez pas dans le péché et la transgression.» Poursuivant sur sa lancée, il n'a pas manqué de fustiger tous ceux qui, pour une raison ou pour une autre, cultivent la haine et la discorde entre les frères musulmans. A toutes ces personnes, l'imam Moustapha Santa a demandé de se ressaisir et d'ouvrer dans le chemin de Dieu: «Et cramponnez-vous au câble de Dieu et ne soyez pas divisés» (sourate 3, verset 103 du Coran). Après l'imam Moustapha, se succéderont sur le
Des milliers de musulmans ont pris d'assaut le palais des Sports de Treichville pour commémorer la nuit du Destin. (Photo : Luc Gnago)
genre de frustration ne puisse plus se répéter à l'avenir. Quant à M. Léon Konan Koffi, tout en rappelant que les musulmans ont toujours vécu en parfaite symbiose avec leurs frères non-musulmans, il a souhaité que ces derniers s'impliquent davantage dans le processus de construction nationale.
Mais le point d'orgue de cette nuit a été l'exposé de l'imam Moustapha Santa, qui a entretenu l'auditoire sur le thème «la fraternité islamique». De prime abord, M. Moustapha Santa dira que la fraternité islamique qui signifie la solidarité entre les musulmans est une valeur cardinale de l'islam parce qu'elle est témoignage de l'amour du prochain. Car la sourate 5 verset 2 du Coran stipule: «Entr'aidezvous dans l'accomplissement des bonnes œuvres et de la piété et ne
podium MM. Aboubakar Fofana et Djiguiba Cissé qui exposeront respectivement sur «Les dimensions sociales et économiques de la foi musulmane» et «L'apport de la solidarité islamique dans l'unité nationale.»Tous souligneront le rôle unificateur que doit jouer l'islam dans un monde en proie à la violence et à l'infamie. Pour remédier à cet état de chose, ils ont préconisé aux musulmans de cultiver l'amour du prochain, le goût de l'effort, le sens de la solidarité et du pardon.
Au sortir de cette nuit du Destin, nombreux étaient les musulmans qui s'étaient réconciliés avec leur conscience pour s'engager résolument sur le chemin de Dieu.
SOULEYMANE FOFANA
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Titre
Élection présidentielle sur fond de crise politique. Appel des responsables religieux protestants, musulmans et catholiques : "Évitez la peur et la colère"
Sujet
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/1197 Tidiane Bah
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/43054 Bernard Agré
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/43067 Élection présidentielle ivoirienne de 1995
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/44307 Ibrahim Binaté
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/46294 Yopougon
Editeur
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/57943 Le Jour
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https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore
Date
1995-10-21
Type
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67396 Article de presse
Identifiant
iwac-article-0010649
Source
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/821 Centre de Recherche et d'Action pour la Paix
Langue
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français
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# Appel des responsables religieux protestants, musulmans et catholiques "Évitez la peur et la colère"
Chers Frères et Soeurs Ivoiriens, Et vous tous, Frères et Soeurs habitant notre pays,
Depuis quelques temps, la Côte d'lvoire traverse une zone de turbulence. Et chaque jour qui passe semble nous rapprocher inexorablement du naufrage fatal. Les signes avant-coureurs se multiplient au fur et à mesure qu'approche le 22 octobre, la date légale de l'élection présidentielle. Le compte à rebours a commencé. La violence monte d'un cran. Chaque individu, chaque famille, la Nation toute entière retient son souffle. Nous voulons ici présenter nos sincères condoléances aux familles qui ont perdu quelqu'un à cause de ces violences. Nous compatissons aux souffrances de ceux qui ont été blessés ou qui ont subi des dégâts matériels.
En ces moments pénibles, pleins d'interrogations et d'incertitudes, nous pensons, chers frères, chères soeurs, que l'espérance reste encore permise.
Nous, c'est-à-dire un groupe de religieux: Imams, Pasteurs protestants, Evêques catholiques. Après nous être rencontrés dans une longue concertation, nous venons vous dire, au nom du Dieu unique, vivant et miséricordieux, qui n'abandonne jamais ceux qui l'invoquent dans la sincérité et la foi, que nous refusons définitivement la guerre et ses conséquences
ténébreuses. Non, la guerre n'est pas une fatalité. La Côte d'Ivoire doit et peut en faire l'économie. Au nom du Dieu créateur et juge suprême de chaque homme, quelle que soit son importance et son histoire, nous en appelons à votre conscience de croyants ou d'hommes de bonne volonté. L'homme n'est pas son maître absolu. Dieu le regarde et le juge. L'homme ne peut donc disposer de sa vie et de la vie des autres à sa guise. Il devra un jour rendre compte à Dieu, ce sera pour lui l'heure de vérité ! Voilà pourquoi, la morale, l'éthique doit présider à ses choix fondamentaux.
"Tu ne tueras point" ni le plus petit, ni le plus grand pour satisfaire tes appétits personnels de pouvoir à conquérir ou à consolider".
Nous, vos guides spirituels : Pasteurs protestants, Imams et Evêques catholiques, le redisons, avec beaucoup de déférence, à vous tous, responsables, hommes de l'opposition, hommes du pouvoir : sachez que vous êtes des citoyens comme les autres. Vous ne pouvez, en aucun cas, confisquer l'avenir des innocents et des sans-voix. Vous n'êtes pas les seuls propriétaires de la Côte d'Ivoire. Vous en êtes juste les gérants ou les soupirants provisoires. Vous n'avez pas le droit de "faire casser la baraque" à cause du pouvoir.
Nous, vos guides spirituels : Pasteurs protestants, Imams et Evêques catholiques, nous en appelons à votre conscience, vous, les hommes et les femmes de la majorité silencieuse. Priez beaucoup, organisez des jeûnes, mais surtout mobilisez-vous pour crier haut et fort : nous ne voulons pas la guerre ! Elle n'apporte rien de bon, ni pour les belligérants, ni pour les autres. C'est une question de logique et de bon sens, le bon sens, la chose au monde, dit-on, la mieux partagée !
On finirait par en douter aujourd'hui en voyant ces aberrations multiples qui poussent des frères les uns contre les autres pour faire couler le sang inutilement. Malheur à ceux qui déclenchent la logique de la violence sous toutes ses formes. Dieu les sanctionnera. Vous, la majorité silencieuse, hommes et femmes, mobilisezvous, parlez à ceux qui s'agitent, adultes et jeunes, surtout les petits casseurs poussés à coup d'argent ou de fausses promesses dans la rue et sur les routes par les hommes politiques de toutes tendances qui veulent ainsi prouver leur force de mobilisation.
Vous les jeunes, vous les enfants, vous êtes l'avenir de la Nation, les futurs dirigeants de ce pays ; vou-lez-vous bâtir ce pays dans le sang ? Sachez que celui qui tue par l'épée périra par l'épée.
Nous, vos guides spirituels, nous en appelons d'une façon spéciale à vous, femmes de Côte d'lvoire, épouses, mamans, si puissantes sur le coeur de vos maris et de vos enfants. Parlez-leur dans l'intimité, parlez-leur franchement le langage de la raison et du coeur. Vous les femmes, porteuses de vie et garantes de la vie, avez-vous le droit de laisser détruire ces vies humaines à qui vous avez donné naissance dans la douleur et bien souvent au risque de votre propre vie ? Avez-vous le droit de pousser vos maris, vos enfants dans la rue?
Nous faisons appel à votre conscience de mères et de gardiennes de la vie ; faites tout pour que le sang des Ivoiriens et des Ivoiriennes cesse de couler sur notre sol. Les femmes ont souvent joué un rôle décisif dans l'histoire des peuples. La femme ivoirienne ne porte-t-elle pas en elle, ce dynamisme pour sortir le peuple ivoirien de ce gouffre vers lequel il tend inexorablement?
Pour sauver la Côte d'Ivoire et toute la sous-région en péril, que chacun fasse un grand geste d'appaisement. En le faisant, personne ne perd la face, tout le monde gagne le bonheur de la Côte d'Ivoire
Nous, vos guides spirituels, pasteurs protestants, imams, évêques, nous vous demandons d'organiser des prières, des jeûnes
dans toutes vos communauté. Nous savons que vous avez commencé à le faire, et nous vous encourageons à continuer, à insister. Dieu vous écoutera. N'oubliez pas de travailler concrètement à la réconciliation car, heureux sont-ils, ceux qui sont les artisans de paix. Ils sont les premiers amis de Dieu. Chers Frères et Chères Soeurs ivoiriens, et vous tous Chers Frères et Soeurs habitant notre pays, priez, jeûnez, restez sereins. Evitez la peur et la colère car la peur et la colère sont très mauvaises conseillères.
En même temps que nous continuons les contacts avec les uns et les autres, nous implorons sur vous tous, les grâces et les bénédictions de Dieu qui aime ce pays, car il est bon et miséricordieux.
## Mgr Bernard Agré, Archevêque d'Abidjan
Révérend Pasteur Lambert N'Cho, Président de l'Eglise Méthodiste en C.I.
El Hadj Hamed Tidiane Bah, Imam de la Grande Mosquée de la Riviera
Mgr Laurent Mandjo, Evêque de Yopougon
Pasteur Jacques Agnimel, Responsable de l'Eglise du Jubilé El Hadj Binaté Ibrahima, Imam de la Mosquée du Plateau-Dokui M. Apollinaire Gboagnon, Pasteur de l'Eglise des Assemblées de Dieu à Cocody
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Lettre ouverte à M. Balla Kéita : le temps des humiliations est terminé
Sujet
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/1197 Tidiane Bah
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/32 Ramadan
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/43053 Cercle d’études et de recherches islamiques en Côte d'Ivoire
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/43063 Balla Keita
Editeur
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/57943 Le Jour
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https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore
Date
1995-02-17
Type
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67396 Article de presse
Identifiant
iwac-article-0010650
Source
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/821 Centre de Recherche et d'Action pour la Paix
Langue
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français
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# Lettre ouverte à M. Balla Kéita
## Le temps des humiliations
## est terminé
## Cher frère Balla Kéita,
Le mois de ramadan est paix et salut pour toute l'humanité. Ce mois sacré invite à la méditation sur la nature de l'Homme, ce lieutenant envoyé par Dieu sur terre pour l'adorer. Ce mois n'est pas par conséquent indiqué pour les polémiques et les invectives surtout si elles font suite à des propos de bas étage. Il sied aux musulmans pendant le ramadan d'invoquer Dieu le Tout-Puissant, le Miséricordieux afin qu'il soit compatissant à l'égard de toute l'humanité en général et de ses fidèles serviteurs en particulier.
Cependant, comme le dit un proverbe bien de chez nous, "lorsque vous dansez avec un aveugle, il faut lui donner de temps en temps quelques petit coups de
pied afin qu'il sache que vous êtes présent". C'est cela qui guide le Cercle islamique des Deux-Plateaux, Comité de base du Cercle d'Etudes et de Recherches islamiques en Côte d'Ivoire (CERICI), à t'interpeller afin que tu saches que tout ne t'est pas permis. Notre éducation et notre foi nous empêchent de descendre avec toi dans ta poubelle. Nous t'interpellons simplement à cultiver en toi et autour de toi l'esprit de paix, de fraternité, d'amour et de respect du prochain.
Cher frère Balla Kéita, si tu te dis partisan du président Houphouët-Boigny, tu ne dois pas oublier, malgré ton enivrement par les odeurs nauséabondes des CFA aux sources douteuses, que la "paix n'est pas un vain mot, mais un comportement". Nous trou-
vons indécentes tes menaces contre les guides spirituels et moraux de la communauté musulmane que sont les imams et en particulier i'imam Tidjane Bah.
Lorsque dans un pays, on n'a plus de respect pour le sacré, le culte, on n'a plus de repère. Cela devient plus grave et plus inquiétant lorsque ceux qui ont en charge la gestion du pays s'en mêlent, alors c'est le signe d'une décadence inévitable. Les imams sont le symbole de la dignité des musulmans. Nous leur devons respect et soutien pour tout ce qu'ils font pour nous. L'imam Tidjane Bah, celui-là même que toute la Côte d'Ivoire admire pour sa sagesse et son esprit d'ouverture ne mérite pas de telles menaces.
Avant de terminer, nous
voulons lancer un message solennel à toi et à ceux de ton espèce que le temps des humiliations gratuites des imams est terminé. Que chacun se le mette en tête. Nous voulons respecter tout le monde et demandons en retour que l'on respecte l'islam et ses symboles dont un des éléments fondamentaux est représenté par les imams. Le ramadan, nous l'avons dit, étant le mois de tous les repentirs, il n'est pas encore trop tard, frère Balla Kéita pour te ressaisir et revenir aux nobles enseignements du Saint-Coran prôné par nos imams.
Que la Paix de Dieu soit sur toi.
Très cordialement.
Le Cercle islamique des
Deux-Plateaux Comité de base du CERI-
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Titre
Gestion d'associations musulmanes : 150 fidèles s'initient aux techniques de financement
Créateur
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/62206 A. K.
Sujet
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/1057 Idriss Koudouss Koné
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/23632 Bingerville
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/43053 Cercle d’études et de recherches islamiques en Côte d'Ivoire
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/46248 Yamoussoukro
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/588 Association des Élèves et Étudiants Musulmans de Côte d'Ivoire
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/636 Banque Islamique de Développement
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/662 Conseil Supérieur des Imams, des Mosquées et des Affaires islamiques
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/945 Aboubacar Fofana
Editeur
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/57943 Le Jour
Contributeur
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore
Date
1997-08-30
Type
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67396 Article de presse
Identifiant
iwac-article-0010651
Source
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/821 Centre de Recherche et d'Action pour la Paix
Langue
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français
Droits
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Contenu
# Cactinn d'associations musulmones 150 fidèles s'initient aux techniques de financemen!
Le Cercle d'études et de recherches islamiques en Côte d'Ivoire (Cerici) organise depuis le jeudi le 28 août, un séminaire à l'intention des responsables d'associations islamiques. Réunis à Bingerville, les participants réfléchissent sur «le rôle de la mobilisation des ressources dans la promotion de l'islam».
Donner des notions de gestion administrative et financière à la communauté musulmane. C'est l'objectif de la deuxième édition du Séminaire national de formation des responsables d'associations musulmanes, dénommé Senafram 97 qui se déroule depuis le jeudi 28 août dernier à Bingerville. Ce sont 150 participants qui réfléchissent sur «le rôle de la mobilisation des ressources dans la promotion de l'islam».
Pour justifier l'importance de cette
formation, le président du Bureau exécutif national (Ben) du Cercle d'études et de recherches islamques en Côte d'Ivoire (Cerici), M. Salif Traoré, avance qu'il y a 1418 ans que Allah le Tout-Puissant se révélait à Mohammad par l'ange Gabriel, en lui demandant de s'instruire, de s'abreuver de la bonne parole. Pour M. Traoré, ce séminaire de formation répond donc à cette obligation de rechercher le savoir. En outre, le président du Ben fait le constat que
faute de moyens financiers, il y a une insuffisance dans l'organisation de la communauté musulmane. C'est pourquoi, le porte-parole du Conseil supérieur des imams (Cosim), El Hadj Aboubakar Fofana soutient qu'il faut d'abord faire l'inventaire des ressources financières. Toute chose qui, selon El Hadj Koudouss Koné président du Conseil national islamique (CNI) doit permettre de savoir comment mobiliser ces ressources et aboutir à une autonomie financière des structures religieuses.
Plusieurs sujets de réflexion sont à cet effet soumis aux séminaristes. A savoir, la gestion des associations islamiques, la planification du travail et la budgétisation d'un programme. Pour assurer l'encadrement de ce séminaire, le Cerici a
El Hadj Idriss Koudouss Koné, président du Conseil national islamique a, pour sa part, encouragé la tenue de ce séminaire. (Photo d'archives) fait appel à des compétences locales, notamment des cadres financiers. Par ailleurs, le Dr Boualem Bendjilali de la Banque islamique offre aussi ses services aux participants. Celui-ci est venu spécialement pour présenter une conférence sur les méthodes islamiques de financement.
Pour mémoire, le Cerici est né en 1991 grâce à l'action conjuguée
d'anciens de l'Association des élèves et étudiants musulmans de Côte d'Ivoire (AEEMCI) et de cadres musulmans. Il a pour but entre autres, de décomplisser les cadres musulmans encore de times de clichés et de préjugés sur annés. Le présent séminaire prend fin le 31 août.
A.K. (envojyé spéciat)
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Titre
Me Kadidia Touré, présidente l'USM (Union des soeurs musulmanes) à Tidiane Bâ : "Je n'ai reçu aucune réponse de vous"
Sujet
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/1122 Mohamed Lamine Kaba
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/1197 Tidiane Bah
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/23648 Mosquée de la Riviéra Golf
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/36 Femme en islam
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/43063 Balla Keita
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/46214 Rassemblement des républicains de Côte d'Ivoire
Editeur
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/57943 Le Jour
Contributeur
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore
Date
1995-02-01
Type
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67396 Article de presse
Identifiant
iwac-article-0010654
Source
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/821 Centre de Recherche et d'Action pour la Paix
Langue
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français
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Contenu
# Me Kadidia Touré, présidente l'USM (Union des sœurs musulmanes) à Tidiane Bâ
## "Je n'ai reçu qucune réponse de vous"
N'ayant pas pu organiser la "nuit de prières" à l'intérieur de la mosquée de la Riviéra, Me Kadidia Touré, présidente de l'USM a adressé une longue lettre de protestation à El Hadj Tidiane Bâ, imam de ladite mosquée. Extraits
(...) Le mercredi 18 janvier 1995, après vous avoir préalablement informé de notre visite, mes soeurs (Mme Mourad née Mariam Bah, Mme Diaby née Fanta Diaby, Mme Salimata Cissé) et moi-même, nous nous sommes rendues à votre domicile avec pour intermédiaire et à notre tête, El Hadj Mohamed Lamine Kaba, Imam également à la grande mosquée de la Riviera et votre premier adjoint (...) Je vous ai fait part de notre intention d'organiser une nuit de prières à la grande mosquée de la Riviera,
le 27 chaabane ou le samedi 28 janvier 1995 (...)
Jusqu'au lundi 23 janvier 1995, je n'ai reçu aucune réponse de vous. Ma manifestation étant prévue pour le 28 janvier 1995, soit dans cinq jours, l'imminence m'a amenée à approcher le ministre Balla Kéita et à lui demander d'accepter d'être mon intermédiaire auprès de vous pour que la manifestation se déroule dans de bonnes conditions. Le ministre, après être intervenu auprès de vous m'a conseillé d'entreprendre les formalités relative à l'organisation de ma manifestation et de considérer comme acquis que celle-ci se déroulera à la grande mosquée qui appartient à la communauté musulmane parce qu'elle lui a été offerte par feu le président Félix Houphouët-Boigny, président du PDCI-RDA, et m'a
expliqué qu'il vous a fait savoir que si les membres de votre Conseil d'administration ont décidé d'appartenir au Conseil national islamique soutenant le RDR, il était bon qu'ils cherchassent plutôt à construire leur propre mosquée et non à s'opposer à des personnes qui ont légitimement le droit d'organiser une nuit de prières et de recueillement dans cette mosquée. Sur ces entrefaites, j'ai entrepris de faire la publicité de ma manifestation dès le mardi 24 janvier 1995. Lorsque le mercredi 25 janvier 1995, vous avez entendu le premier communiqué à la radio diffusé, vous avez décidé de votre propre aveu de convoquer ce jour des membres de votre Conseil d'administration à une réunion qui se serait tenue après la prière du lcha ou de 20 heures jusqu'à un heure tardive de la
nuit. Le lendemain, jeudi 26 janvier 1995, vous avez tenté de me joindre au téléphone pendant que je me trouvais dans l'enceinte de la RTI à Cocody pour l'émission Midi Première.
Des personnes m'ont fait savoir que vous leur avez déclaré que ma manifestation est annulée et qu'elle n'aura pas lieu et que vous vous attelerez à empêcher par tous les moyens, son déroulement normal. J'ai décidé de considérer ces informations comme de simples rumeurs et par mesure de précaution, j'ai préparé une requête adressée à Mme le président du Tribunal de Première Instance d'Abidjan afin qu'aucun trouble ne soit apporté au déroulement de la manifestation du samedi 28 janvier 1995. (...)
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72354
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https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/72354
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Titre
Balla Kéita à l'Imam Tidiane Bâ : "La mosquée de la Riviéra appartient au PDCI"
Créateur
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/71492 Sylvain Hassan Boza
Sujet
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/1197 Tidiane Bah
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/23648 Mosquée de la Riviéra Golf
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/43063 Balla Keita
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/46214 Rassemblement des républicains de Côte d'Ivoire
Editeur
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/57943 Le Jour
Contributeur
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore
Date
1995-02-01
Type
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67396 Article de presse
Identifiant
iwac-article-0010653
Source
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/821 Centre de Recherche et d'Action pour la Paix
Langue
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français
Droits
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Contenu
# Balla Kéita à l'Imam Tidiane Bâ
## "La mosquée de la Riviéra
appriment au PBCI
Me Kadidia Touré, au nom de I'Union des sœurs musulmanes (USM), demande à Tidiane Bâ, imam de la mosquée de la Riviéra, l'autorisation d'organiser une nuit de prières dans ladite mosquée. L'imam demande à consulter le Conseil d'administration avant de donner sa réponse. Mais, bien avant même que le Conseil ne siège, un spot publicitaire passe à la télévision pour annoncer la "nuit de prières" parrainée par le Conseil supérieur islamique. Dès lors, le Conseil
d'administration refuse purement et simplement d'accorder l'autorisation à Me Kadidia Touré.
Peu après, le ministre Balla Kéita (certainement informé par Me Kadidia Touré) appelle l'imam Tidiane Bâ. Celui-ci charge un de ses adjoints de le prendre.
C'est à ce dernier que Balla Kéita intimera l'ordre d'autoriser la tenue de la nuit de prières. Il ajoutera "la mosquée de la Riviéra est PDCI. Si l'imam ne veut pas avoir des problèmes,
dites-lui qu'il a intérêt à ne pas refuser la demande de Me Kadidia".
Malgré tout, le Conseil d'administration ne revient plus sur sa décision. Résultat : Me Kadidia et l'Union des sœurs musulmanes ont organisé leur nuit de prières dans la rue attenante à la mosquée de la Riviéra.
S.H.B
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Titre
Diaby, le gombo-star
Créateur
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/62201 J. B.
Sujet
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/46268 Diaby Moustapha
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/23601 Conseil Supérieur Islamique
Editeur
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/57943 Le Jour
Contributeur
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore
Date
1995-01-10
Type
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67396 Article de presse
Identifiant
iwac-article-0010655
Source
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/821 Centre de Recherche et d'Action pour la Paix
Langue
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français
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Contenu
Trente cinq journalistes et photo-reporters, tel est exactement le nombre de confrères qui se sont rendus de façon «spontanée» au siège du Conseil supérieur islamique pour écouter M. Diaby Koweït, le président de cette structure. Certains d'entre ces journalistes n'étaient pas en reportage mais ils étaient là, avant l'heure. Pour l'occasion, de nouveaux journaux sont apparus et on a revu ceux disparus depuis longtemps. Surtout par la mobilisation massive des journalistes, un confrère a dit : «une conférence de presse de Diaby Koweït, ça mobilise toujours. Tu comprendras les raisons à la fin des débats».
Après plus d'une heure d'attente, le président du Conseil supérieur islamique arrive enfin. La conférence de presse elle-même est longue, confuse et lassante. Mais curieusement, aucun journaliste ne claque la porte. Tous, ils gardent patience. A 13 heures, le président du CSI s'excuse pour aller prier. Les journalistes restent toujours patients. A la fin de la conférence de presse, M. Diaby Koweït remercie les journalistes pour leur présence massive et il s'engouffre dans son bureau. La conférence est donc bel et bien terminée. Mais tous les journalistes restent toujours en place. Alors Diaby Koweït revient vers eux et leur dit : "Pour votre cadeau, repassez après la parution de vos papiers ". Néanmoins, le président du CSI a offert deux cent cinquante mille francs aux journalistes pour leur déjeuner. Mieux vaut ne pas décrire la bagarre qui a émaillé le partage du butin, le "gombo" comme on l'appelle dans le jargon du milieu.
J.B.
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72356
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https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/72356
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Titre
Les jeunes musulmans en congrès : l'AEEMCI face à son avenir
Créateur
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/71509 S. F.
Sujet
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/23691 Abobo
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/43070 Congrès AEEMCI (1994)
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/588 Association des Élèves et Étudiants Musulmans de Côte d'Ivoire
Editeur
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/57943 Le Jour
Contributeur
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore
Date
1994-12-23
Type
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67396 Article de presse
Identifiant
iwac-article-0010652
Source
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/821 Centre de Recherche et d'Action pour la Paix
Langue
https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français
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# Les jeunes musulmans en congrès L'AEEMCI face à son avenir
L'AEEMCI (Association des élèves et étudiants musulmans de Côte d'Ivoire) organise son 8è congrès les 24 et 27 décembre 1994 au collège moderne d'Abobo II. Au cours de ce congrès, plusieurs thèmes seront débattus ; mais nul doute que l'avenir de l'AEEMCI occupera une place de choix.
20 ans. L'âge de la maturité pour un adolescent mais aussi et surtout celui de la prise de conscience. C'est pourquoi, en choisissant le thème : «l'AEEMCI, 20 ans après, quel avenir ?». La jeunesse musulmane entend se remettre en question afin de se doter de moyens en adéquation avec les exigences du
nouvel environnement social. Pour ce fairè, l'AEEMCI entend mettre un accent particulier sur sa politique de formation et les différentes initiatives pour aboutir à l'autofinancement.
Mais force est de reconnaître que la tâche ne sera pas aisée dans la mesure où l'AEEMCI s'est quelque peu émoussée avec le temps. N'empêche, elle compte toujours demeurer le fer de lance de l'islam en Côte d'Ivoire. Ce congrès est, de ce point de vue très attendu. Car il permettra, dit-on, de faire des propositions et recommandations pour l'avenir.
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