id 45833 Url https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/45833 Modèle de ressource Newspaper article Classe de ressource bibo:Issue Id de collection 45829 Id du média 45860 45872 45873 45874 45875 Fichier média https://islam.zmo.de/files/original/e1175191d149bcd349b91e5ff8b05c03b3c35afb.pdf https://islam.zmo.de/files/original/f59fcda56f4f932689ec931827b3423f0f17d6d9.tiff https://islam.zmo.de/files/original/3d137513054a17aad83fcf45a431f768baf630f4.tiff https://islam.zmo.de/files/original/1f511ee2bf4ae7fedc63d1eeade0b15229e4998a.tiff https://islam.zmo.de/files/original/02a974405573ba5bcd719f644c683e1232fbed85.tiff Titre Al-Azan #107 Editeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/45829 Contributeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Date 2003-06 Identifiant iwac-issue-0001403 Source https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/1789 Langue https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Résumé Bulletin Mensuel de l’AJMCI Plateau-Dokui Contenu AL AZAN Bulletin Mensuel de l'AJMCI - Plateau - Dokui Paraissant depuis le 10 Juin 1994 RABIL - ISNANI 1424 H (JUIN 2003) N° 107 Prix : 50 Frs EDITO AZAN SAUVONS NOS ENFANTS, AIDONS LES PARENTS - Face à la réforme sociale en France se dresse une opposition des fonctionnaires français. Ce front du refus est surtout ressenti dans le domaine de l'éducation. Car d'une part, la décentralisation de l'Éducation Nationale en France s'apparente beaucoup à sa privatisation, mais surtout les enseignants français ne semblent pas prêts à une rallonge de leur vie professionnelle face à des élèves de plus en plus violents, impolis et sans égard pour leurs aînés et enseignants. Qu'aurait-on voulu, quand on soutient qu'on ne doit pas sanctionner un enfant, qu'il ne faut pas le battre lorsque cela s'impose, mais plutôt qu'il faut chercher à le comprendre, à souder ses désirs et sentiments. Certes, nous ne remettons pas en cause le travail titanesque abattu par nos éminents psychologues et sociologues. Mais l'adage populaire Africain, ne dit-il pas que « si vous élevez votre enfant au rang de commandant, un jour arrivera inéluctablement où il viendra vous réclamer l'impôt, vous son père, vous sa mère » ? Ce phénomène est malheureusement en train de gagner du terrain chez nous, dangereusement d'ailleurs, parce qu'au lieu de chercher notre voie en tant qu'Africains et musulmans, nous avons fait du suivisme. Les dégâts sont là aujourd'hui et on ne sait pas encore par quel bout les prendre pour y apporter les solutions adéquates. Au-delà de ce cliché, nous voulons poser la problématique du respect et de l'obéissance des parents par les enfants. Beaucoup d'entre les musulmans, au lieu de suivre le sillon tracé par la Sunnah et le Coran, ont préféré plutôt imiter le mirage que nous propose l'Occident à travers les séries télévisées que nous a bombardées pendant des décennies la télévision. Aujourd'hui, beaucoup de Papitou, de Papou, de Mimi, de Fifi sont devenus des troubles-sommeil pour les parents, car devenus très irrévérencieux envers ceux. Ci, baignant dans la toxicomanie et incapables d'être utiles à eux-mêmes, à fortiori à leurs parents et plus loin à la communauté. Que faire ? Nous n'avons de cesse de le répéter : la Sunna et le Coran nous instruisent sur la démarche à suivre dans l'éducation de nos enfants. Mais dans un monde comme le nôtre, où les parents sont très souvent absents, c'est aux structures socio-éducatives que va revenir la fonction d'éduquer les enfants. C'est pour cela que nous nous efforçons de sensibiliser à la nécessité pour notre communauté d'asseoir les bases de ces établissements socio-éducatifs. Quand on sait la lenteur qui caractérise notre Umma dans l'initiative de ce type d'actions, il est souhaitable d'envisager d'autres actions pour l'heure. C'est pourquoi, cela pourrait surprendre plus d'un, la fête des mères est selon nous une occasion de communication extraordinaire pour notre communauté. Il faut profiter de cet instant où l'opinion publique semble préoccupée d'avoir des égards pour les parents, pour... Lancer une offensive d'éducation et de sensibilisation des jeunes. J'ai personnellement été marqué par le geste de politesse et d'humilité de la journaliste Habiba Dembélé lors de la cérémonie organisée par la direction de la RTI au palais de la culture à cette occasion. Elle s'est abaissée devant sa mère pour lui remettre son cadeau. C'est un geste fort symbolique qui montre aux enfants une autre façon de remettre un présent à ses parents. Nous, musulmans, devons saisir toutes les occasions de communication de masse pour présenter l'image réelle de notre religion et lancer le message de l'islam. L'heure est à la guerre de communication, il nous faut s'y préparer et la gagner. Car le message islamique, quand il est bien dit, est un message séduisant. Alors, c'est à nous de sortir de notre timidité et de prendre l'initiative. Qu'Allah nous aide. (Amin) Mad Salma Nur'dine ASSALAM ALEY KOUM, OUSTAZ ! L'Envoyé de Dieu (SAW) dit au cours de l'année de la conquête, alors qu'il se trouvait à la Mecque : « Dieu et... » Son Envoyé déclare illicite la commercialisation du vin, de (la chair de) la bête morte, du porc et des statu >> (hadith rapporté par Muslim et Bukhari). Il faut donc chercher une autre source de revenu, et si cela ne nuit pas, il convient de demander aux employeurs à être dispensé de la vente de la viande de porc. Si cela s'avère difficile, il n'y a pas de mal à poursuivre dans l'emploi actuel si on n'a pas d'autre revenu pour garantir sa subsistance, tout en déployant des efforts pour obtenir un autre emploi, exempt de l'illicite. QUESTION Je suis un musulman employé par l'entreprise de restauration rapide McDonald's. En réalité, l'établissement vend de la viande de porc. Or, comme vous le savez, il n'est pas facile de trouver un autre emploi pour subsister, compte tenu du fait que j'ai une épouse sur le point d'accoucher et que je suis seul à travailler pour la prendre en charge... Dois-je abandonner cet emploi et en chercher un autre ? REPONSE Allah a interdit, dans des textes clairs et sans appel, Dans son Live, la consommation de la viande de porc. Quant à la commercialisation de celle-ci, il a été prouvé que la Sunna l'a déclarée illicite. Jabir Ibn Abd Allah (RA) rapporte qu'il a entendu. Extrait de << Recueil de Factures >>, Édition Tauhid. ECHO DU MINARET LA CAUSE PALESTINIENNE : Plaidoyer pour une prise de conscience. Que n'a-t-on pas écrit ou dit au sujet du conflit israélo-palestinien ? Que n'a-t-on pas entendu dire sur cette situation chaotique qui perdure ? Voilà au moins un demi-siècle que deux peuples sont en conflit pour une question de terre. Mais surtout, voilà au moins cinquante ans qu'un peuple innocent est privé de territoire. Mais qu'importe ! Cela a tellement duré qu'il ne représente plus rien aux yeux de personne. Le temps écoulé nous a-t-il rendu tant insensibles ? Cette situation que vivent ces populations palestiniennes nous est insignifiante ? Chers frères et sœurs, l'histoire, elle est aussi simple. C'est l'histoire d'un peuple musulman, innocent, qu'on a dépossédé. de ses terres pour les donner à d'autres. Depuis, ce peuple ne cesse de souffrir dans son âme et dans sa chair. Ces populations palestiniennes sont nos frères dans la foi. Ce sont nos frères et sœurs en Dieu. Et pour cela, nous avons des devoirs envers eux, ils ont un droit sur nous. Le minimum est d'être solidaire de leur cause. Combien sommes-nous qui réagissons devant les images choquantes de populations palestiniennes tuées ? Combien sommes-nous qui dénonçons cette injustice apparente ? Combien sommes-nous qui restons préoccupés devant des villages, des maisons, des champs détruits ? Non ! La fraternité et la conscience que tous les musulmans de la terre forment une seule communauté doivent-elles être passives ? En vérité, face à ces atrocités quotidiennes, chacun, chaque musulman, chez lui, devrait ressentir toute la douleur que ressentent ces frères, ces serviteurs de Dieu. La cause des Palestiniens est notre cause à tous. Elle nous concerne de très près. Elle doit être liée à l'intimité de chaque... Musulman. Chaque maison détruite dans ces territoires palestiniens doit être perçue comme la nôtre. Chaque enfant tué sur le champ de résistance doit être perçu comme le nôtre et chaque homme ou chaque femme abattus doit être ressenti dans notre fort intérieur. Ce sont nos frères et sœurs dans la foi. Cessons d'être indifférents. Ayons conscience que ces frères martyrisés, on aurait pu être à leur place. Les populations palestiniennes qui luttent et qui tombent sous les balles défendent notre terre à tous ; Jérusalem est la troisième terre sainte de l'islam. Elle appartient à chaque musulman, comme la Mecque et Médine. La défense de Jérusalem est une cause noble. À défaut de les joindre dans la lutte, il faut en être solidaire ; alors arrêtons d'être indifférents. Chaque homme ou femme innocent tué sur cette terre doit susciter notre indignation, à plus forte raison quand ce sont des musulmans comme nous. Des frères tout simplement, nous leur devons dans cette situation assistance et secours. Et commence. D'abord pour nous débarrasser de notre attitude d'indifférence. Encore une fois, soyons solidaires de leur cause, de notre cause. AMAO N. LE HADITH À MÉDITER Évitez de vous asseoir sur les voies publiques. On répondit (au Prophète). Mais nous ne pouvons pas faire autrement, car elles sont nos places pour nos réunions, et pour causer. Dans ce cas, si vous ne trouvez pas d'autres endroits, observez bien les exigences de ces voies publiques. Et quelles sont ces exigences ? Le Prophète répliqua : Baisser les yeux, ne nuire à personne, rendre le salut, ordonner de faire du bien, et défendre de commettre des actes répréhensibles. (rapporté par Al-Bokhari) INVOCATION DU MOIS Invocation lors de la rencontre avec l'ennemi ou quand on a peur d'une autorité : Allahouma inna nadj alouka fi nouhourihim wa na ouzou bika mine chourou rihim. (Seigneur, nous te plaçons en face d'eux et nous nous réfugions auprès de toi contre leur mal) GROS PLAN SUR... LES FUNÉRAILLES D'UNE REINE-MÈRE MUSULMANE EN PAYS AGNI. Décédée le 20. Janvier dernier, dans sa 92ème année, la Reine-mère du Djuablin, Hadja Nanan Ama N'guessan Fatouman, a été inhumée le vendredi 11 avril dernier. Al Azan relate pour vous les derniers jours des obsèques. La lecture du Coran a été suivie et a mis fin à la cérémonie. Celle-ci reprendra plus tard dans la soirée. Le lendemain, jour de l'enterrement, l'atmosphère est lourde, les visages sont tristes. On reconnaît les enfants par leurs tenues noires, tandis que les petits-enfants, dont l'auteur de cet article, se distinguent par leurs vêtements blancs. L'inhumation aura lieu dans la cour de la grande Mosquée d'Agnibilékrou, aux côtés de son frère, l'ex-roi du Djuablin, Kouao-Bilé Abdoulaye, bâtisseur de ladite Mosquée, décédé en 1982. L'heure est fixée après la prière de Asr. Il faut signaler qu'initialement, la mise en terre était prévue pour 23 heures, pour respecter le secret de l'enterrement des rois. Finalement, ici, le côté islamique a pris le dessus sur la volonté des défenseurs de la coutume. Faut-il le rappeler ? Nanan Ama N'guessan, à l'instar de son frère Kouao Bilé, oncle de l'actuel détenteur du trône, Agnini Bilé II (qui, lui, est chrétien), et de la majorité des habitants du Djuablin, Nanan Ama, disions-nous, était une musulmane pratiquante. Elle a fait son pèlerinage à la Mecque. La prière d'Asr terminée, au moment où le cortège funèbre quitte Agnikro pour Dioulakro, lieu de l'inhumation, des signes d'un violent orage s'annoncent. En l'espace de quelques minutes, une pluie diluvienne s'abat sur la ville. C'est donc sous cet orage que, les corps trempés, mais les cœurs serrés et meurtris par la douleur de l'ultime séparation, l'immense foule arrive à la Grande Mosquée. Sur place, alors que la pluie observe un répit, le corps est enseveli, dans le recueillement, après la prière mortuaire dirigée par l'Imam. Sur le chemin de retour, la foule compacte ne cessait de commenter cette forte pluie. Les uns estimaient que c'est une bénédiction de Dieu qui agrée auprès de lui un de ses fidèles serviteurs. Les autres, elle est le fait des ancêtres qui se lamentent et manifestent bruyamment leur douleur. En attendant une autre Reine-mère, une famille a été désignée pour assurer l'intérim auprès de Nanan Agnini-Bilė II. Il est à noter que plusieurs délégations, au plus haut sommet de l'État, ont effectué le déplacement pour assister aux obsèques de Koffi Abdoulaye. Depuis que, par des indiscrétions, le peuple Agni-Djuablin a appris la disparition de sa Reine-mère, toute la population, remuée jusqu'au plus profond de son être, retient ses sanglots. La raison est que l'annonce officielle du décès n'a pas encore été faite selon la coutume royale. Gare au malheureux ignorant qui, donnant les nouvelles de sa présence au village, se risquerait à parler du décès de la Reine-mère ! Il se verrait énergiquement conspué ! Quelques caciques pourraient même lui infliger une amende allant jusqu'à l'achat d'un mouton. On ne badine pas avec la tradition ancestrale. Il faut plutôt, conformément à l'usage, dire ceci : « Nous avons appris que Nanan a mal à la dent (ou encore Nanan a mal au pied) et nous accourons à son chevet afin de lui apporter notre soutien et notre réconfort. Voilà ! Les funérailles se sont déroulées en deux parties : une à la manière traditionnelle avec des danses et autres libations, et une consacrée à la lecture du Coran, avec des << Bayt >> très enlevés et d'une rare intensité. Cela a duré jusqu'à l'annonce du décès de Nanan Hadja Ama N'guessan. Vient le jour de l'annonce officielle. Tôt le matin, les notables, parents et toute la population prennent d'assaut les deux cours royales, au quartier Agnikro. D'une manière générale, les hommes se rendent au domicile du Roi du Djuablin (fils de la défunte) tandis que les femmes convergent vers les appartements de la regrettée où le corps est exposé sur un lit richement orné. Des jeunes filles montent la garde avec des chasses-mouches dorés. De l'autre côté de la cour, la lecture du Coran se poursuit. L'attente est longue et pleine d'émotion. Tout à coup, Vers 13 heures, des clameurs se font entendre. Les personnes chargées de l'annonce font leur apparition dans un tohu-bohu indescriptible. Le groupe se compose d'hommes et de femmes, à l'allure de fantassins, le visage maculé de noir, un bandeau rouge vif sur la tête ou sur le bras, les vêtements cousus en sacs de jute, volontairement taillés en haillons (signe de deuil et de tristesse). Précédés de leur porte-parole, un chef de village du Royaume, désigné par le conseil des sages, ils se dirigeront tour à tour chez le roi et la reine-mère vénérée. Chez les hommes, la nouvelle suscite quelques murmures et quelques reniflements, pas plus. Du côté des femmes, la réaction est tout autre. Lorsque le porte-parole lâche la phrase funeste : « Nanan a vowou hooh ! » (la Reine est décédée), l'effet fut immédiat. Hystérie, pleurs, lamentations, jérémiades, tout y passe. Le spectacle est hallucinant. On a du mal à croire que certaines parmi elles, il y a quelques minutes, devisaient tranquillement, doucement en... Respectant bien sûr le deuil. Ces pleurs durent de longues minutes. Puis c'est le calme. Nos envoyés ont disparu. On ne reverra plus jusqu'à la fin des funérailles. Entre temps, l'annonce de la nouvelle et ce qui s'en suit. Centre Médical Khadidja (CMK) du Dokui Ouvert 24/24 Consultations : Médecine générale, Pédiatrie, Gynécologie, Ophtalmologie, Chirurgie... Position géographique : à l'emplacement de la "clinique l'Amitié", à 50 m après l'entrée du Dokui par l'arrêt de bus. Tarif étudié Arrêt Bus Abobo HETEC Route Zoo CMKD CONFIDENCES Depuis plus de 6 mois, le plateau - Dokui abrite le 2e centre médical Khadidja (MCK) après celui de Williamsville qui fonctionne depuis plus de 2 ans. Ces centres hospitaliers sont à l'initiative des frères et sœurs médecins musulmans, décidés à apporter leur contribution à l'instance médicale de la communauté musulmane conformément à la vision islamique de ce métier. Pour en savoir plus sur ces 6 mois de parcours, Al Azan est allé à la rencontre du responsable de ce centre, Dr Koné Sayon. Médecin résident. Dr KONÉ : C'est un bilan globalement satisfaisant dans la mesure où le CMK existe et est fonctionnel. Cependant, nous n'avons pas encore atteint un taux de fréquentation qui nous permet d'être autonome. Il faut savoir que nous ne recevons aucune aide extérieure. Nous sommes encore à la phase du bénévolat grâce à la détermination militante qui habite les membres de l'ONG SALIDAMI et la générosité du Dr Fofana qui ne nous réclame pas de loyer. AL AZAN : Quel appel lancez-vous donc à la communauté musulmane du Dokui en particulier et la nation en général ? Dr KONE : C'est vrai que, pour l'instant, les musulmans du Dokui n'ont pas encore adhéré à cette initiative communautaire. Mais nous pensons qu'avec la sensibilisation, les choses pourront s'améliorer. Il faut souligner que chaque musulman, à quelque niveau, doit pouvoir contribuer à l'épanouissement de la communauté. C'est ce que nous essayons de faire à notre niveau. En tant que médecin, nous invitons les frères et sœurs à fréquenter ce... Centre qui est le leur, pour tout problème de santé survenant dans leur famille respective : AL AZAN : Pouvez-vous présenter votre structure sanitaire ? Dr KONÉ SAYON : Waleykoum Salam. Le centre médical Khadidja (CMK) du Dokui est un établissement sanitaire qui a pour vocation de recevoir des patients pour des raisons diverses. Nous existons depuis octobre 2002, date de l'ouverture, mais c'est seulement depuis janvier 2003 que nous sommes réellement opérationnels. Comme service, nous offrons des consultations de médecine générale, de pédiatrie, de gynécologie, de chirurgie, d'ophtalmologie et d'autres spécialités médicales. Nous avons également une pharmacie qui offre des médicaments de première nécessité. Le CMK est sous la direction de votre serviteur (médecin résident), assisté par des médecins vacataires. AL AZAN : De qui vient cette initiative ? Dr KONÉ SAYON : L'initiative vient d'un groupe de médecins dynamiques regroupés au sein d'une ONG sanitaire dénommée SOLIDAMI (Solidarité Médicale Internationale). Mais ce centre a vu le jour grâce à la générosité du Dr Fofana, fondateur de la "Clinique l'Amitié", qui nous a cédé gracieusement une partie de ses locaux. AL AZAN : Quels sont les objectifs poursuivis par votre centre ? Dr KONÉ : Nous avons pour objectif principal de porter assistance à la communauté musulmane dans son ensemble en lui offrant des soins de qualité et à moindre coût. À long terme, nous envisageons de créer un grand centre hospitalier où la prestation que nous offrons sera conforme aux recommandations de la Sunnah et du Coran, sans distinction de race, de sexe, de nationalité, d'ethnie et de religion. AL AZAN : Après 6 mois d'ouverture, quel bilan partiel pouvez-vous dresser ? AL AZAN : Un dernier mot ? Dr KONÉ : D'abord un remerciement sincère au Dr Fofana, par la générosité de qui ce centre a vu le jour. Qu'Allah l'en rétribue. Ensuite, une invitation aux frères et sœurs du Dokui et d'Abidjan à venir sans hésitation nous voir pour leurs problèmes de santé et ceux de leurs frères, sœurs. Parents et amis. Nous sommes à leur service. Nous sommes aussi ouverts à leur critique et suggestions pour améliorer notre service. Nous lançons un appel à la COMUDO à l'AJMCI - Dokui, afin de continuer la sensibilisation auprès de leurs membres. Qu'Allah nous guide sur le droit chemin. (Amin) Propos recueillis par Fadiga Issa. LA UMMA AU QUOTIDIEN REPORTAGE La fête du Mawlid 1424 a été fêtée avec faste au Dokui le mardi 12 mai 2003. Comme chaque année, cette année a été dédiée aux enfants. Elle a vu la participation de près de 300 enfants, tous en uniformes vert et blanc. Cette belle cérémonie pleine d'émotions a vu les enfants réciter le Coran, faire des dialogues en arabe, traduire des versets coraniques, réciter des invocations... Il est important de souligner le travail remarquable abattu par les frères Souleymane et Zilkiff entre les prières de Maghrib et Isha et tous les matins de 8 h 30 à 11 h avec les tout-petits. Le bureau de la COMUDO a pour l'occasion cassé sa tirelire pour récompenser tous ces... Enfants. Qu'Allah guide ces enfants sur le chemin des vertueux afin qu'ils soient les porte-étendards valeureux de l'Islam dans le futur (Amin). DÉCÈS Le frère Fofana Aboubacar, précédemment un des adjoints à l'Imam Binaté Ibrahim, a perdu son épouse le vendredi 23 mai 2003 à Anyama. Les cérémonies du 7e jour ont eu lieu le dimanche 1er juin 2003 à Anyama avec la participation d'une délégation du Plateau - Dokui. El Hadj Sylla Ladji, connu sous l'appellation "colonel Sylla", a perdu sa fille. L'enterrement a eu lieu le mardi 03 juin 2003. Une lecture de Coran tenant lieu de 7e jour a eu lieu le dimanche 08 juin 2003 chez le père au Plateau - Dokui. Qu'Allah pardonne à tous ces défunts et à ceux qui les ont devancés (Amin). Nombre de pages 4 -- id 45834 Url https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/45834 Modèle de ressource Newspaper article Classe de ressource bibo:Issue Id de collection 45829 Id du média 45859 45876 45877 45878 45879 Fichier média https://islam.zmo.de/files/original/464cab9b62a5fe3b59e7e3040ab74385ac98086b.pdf https://islam.zmo.de/files/original/5be1a4a8d7e98142b18461761149ffb341e31cee.tiff https://islam.zmo.de/files/original/80e497a5b781e68db7db8e7b28a5edc8065eee80.tiff https://islam.zmo.de/files/original/fcc15c03e7411e11f1b15f6c91eea8fdae0afbe8.tiff https://islam.zmo.de/files/original/3d2f6946790105f6d75d7e867b6dc95c3baffa89.tiff Titre Al-Azan #110 Sujet https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/45830 Editeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/45829 Contributeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Date 2003-09 Identifiant iwac-issue-0001404 Source https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/1789 Langue https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Résumé Bulletin Mensuel de l’AJMCI Plateau-Dokui Contenu AL AZAN Bulletin Mensuel de l'AJMCI - Plateau - Dokui Paraissant depuis le 10 Juin 1994 RADJAB 1423 1424 H (SEPTEMBRE 2003) N° 110 Prix : 50 Frs EDITO AZAN O LES LEÇONS D'UN ÉTÉ FATAL Cette année, l'été a laissé un amer goût en Europe. En effet, cette période traditionnellement consacrée à la grande évasion est passée comme un séisme. Au lieu de "faire beau" comme on s'y attendait, le soleil a plutôt décidé de "griller au four" les nombreux candidats au bronzage. Malheureusement, c'est la frange sans défense et moins assistée de la société occidentale qui a pâti de la colère du soleil, en l'occurrence le quatrième âge. En France par exemple, on a enregistré le décès de plus de 11 000 vieillards. Cette catastrophe, car c'est bien le cas de le dire, inspire à la lumière du Coran des leçons qu'il nous appartient de tirer afin d'éviter ces erreurs de conception sociétaire qu'ont commises les occidentaux. LEÇON 1 : Dans les sociétés occidentales, adeptes de la consommation à outrance et très matérialistes, Les personnes âgées, parce que non productrices au sens économique, apparaissent comme des charges pour la société toute entière. Il est donc convenu de les "parquer" dans des "garages" appelés par euphémisme "maisons de retraite". Pour ceux qui ont la chance, ils y reçoivent de temps en temps la visite de leurs parents ; sinon, ils y sont seulement coupés de toute affection filiale. La preuve, certains corps ont fini par être enterrés par l'État en présence du chef de l'État français, parce qu'aucun parent (enfant, frère, sœur, cousin...) n'est venu les réclamer. Nous touchons là une des aberrations de la société occidentale. Comment comprendre qu'une société aussi riche rechigne à trouver un mécanisme non seulement pour s'occuper de ces vieillards (qui ont d'ailleurs rendu énormément service à leur société des années plus tôt), mais surtout pour tirer profit de leur expérience et de leur sagesse nécessaires aux jeunes générations. Aujourd'hui, l'Occident est rattrapé par l'une de ses contradictions : 11. 000 morts par négligence et à cause de la bêtise commune, loin devant les 2. 000 morts causés par le tremblement de terre en Algérie il y a deux mois. Ce qui est arrivé à la France, nous guette nous aussi, s'il n'est pas déjà à nos portes. Personne ne peut nier que nombreux sont certains d'entre nous qui font des dépenses superflues ici en ville, en "oubliant" d'apporter fréquemment quelque aide à leurs père et mère vivant à la campagne. Chers frères et sœurs, il faut éviter ce qui ressemble à une abomination. Car le Saint Coran nous dit : "Et ton Seigneur a décrété : 'N'adorez que Lui ; et (marquez) de la bonté envers les pères et mères : si l'un d'eux ou tous deux doivent atteindre la vieillesse auprès de toi, alors ne leur dis point : 'Fi !' et ne les brusque pas, mais adresse-leur des paroles respectueuses ; et par miséricorde, abaisse pour eux l'aile de l'humilité, et dis : 'Ô mon Seigneur, fais-leur, à tous deux, miséricorde comme ils m'ont élevé tout petit.'" S17 V23-24 LEÇON Pendant cet été, les agriculteurs européens ont eu beaucoup de difficultés du fait de la sécheresse, pendant que des milliers d'hectares de forêts et de cultures partaient en fumée, menaçant l'écosystème. Ce qui est surprenant, c'est le fait que la sécheresse puisse menacer l'Europe et le Canada, alors qu'on a cru que l'Afrique seule restait prise aux griffes de cette calamité naturelle dont le corollaire est la famine. C'est dire donc que nul n'est à l'abri d'un retournement de situation, fût-ce une nation développée. Allah nous réaffirme là encore qu'Il demeure le Maître de l'Univers et Sa puissance sur toute créature pour tous ceux qui croient en être les gouverneurs du monde : "En vérité, c'est Allah qui est le Grand Pourvoyeur, le Détenteur de la force, l'Inébranlable" S51 V58. LEÇON 3 : La folle course à produire et à consommer pour amasser le maximum de profits conduit inéluctablement à la recherche de matières premières et à la destruction irraisonnée de la nature. En 40 ans, la Côte d'Ivoire a rasé toute sa surface forestière pour devenir le premier producteur mondial de cacao et pour des rentrées de devises ; la couche d'ozone est aujourd'hui gravement endommagée à cause de l'émission des gaz à effet de serre, ce qui cause un réchauffement de la terre ; le pôle Nord voit chaque année son glacier progressivement fondre, ce qui pourrait causer des montées d'eau dans le futur... À l'analyse, nous payons aujourd'hui les effets de nos excès à consommer immodérément. Alors qu'Allah nous met en garde dans le Saint Coran contre de tels comportements : "... Et mangez et buvez ; et ne commettez pas d'excès, car Allah n'aime pas ceux qui commettent des excès " S7 V31. Il nous incombe de ne pas être en reste devant ces dérapages. Il nous faut nous organiser, et nous faire entendre pour inverser cette tendance purement matérialiste de la vie. Sinon nous subirons à coup sûr ensemble les retombées des méfaits de ces affamés de richesse et de jouissance. Qu'Allah nous aide. Maa Salma Nur'dine 0. ASSALAM ALEY KOUM, OUSTAZ ! Aux dépenses du foyer, par générosité et non par devoir ni obligation, même si elle est riche. Il n'existe aucun des Imams de l'Islam qui ait imposé à l'épouse fortunée de subvenir aux besoins de son époux démuni, sauf l'Imam Ibn Hazm. Cependant, nous jugeons préférable que la femme qui travaille participe aux dépenses du foyer, notamment si sa fonction ou sa profession exige la présence d'une aide ménagère ou occasionne des dépenses supplémentaires pour ses sorties, son habillement, son transport et autres. Sa contribution s'élèvera au maximum à un tiers des dépenses, les deux tiers restants étant à la charge du mari. En effet, si en matière d'héritage, celui-ci a droit à une double part, il est normal qu'il supporte le double de sa part en matière de dépenses. Nous soutenons le fait que chacun des époux dispose d'un compte particulier afin que certains maris ne convoitent pas les biens de leurs épouses. Nous n'apprécions aucunement que l'épouse dépose son revenu sur le compte du mari afin. que tout soit à la disposition de ce dernier, et il n'est pas permis d'exiger cela d'elle. Source : Recueil de Fatwas MINARET QUESTION : Est-il permis à l'épouse d'ouvrir un compte bancaire personnel pour y verser son revenu ? Ou bien doit-elle mettre son revenu dans le même compte que son mari, afin qu'il subvienne aux besoins de la famille ? RÉPONSE : C'est une vérité indéniable que l'islam a libéré la femme de l'injustice de différents obscurantismes et qu'il lui a octroyé ses droits sans qu'elle ait eu à les réclamer, parmi lesquels les droits économiques et, en premier lieu, le droit de posséder des biens, meubles et immeubles. L'Islam lui reconnaît ainsi une responsabilité autonome par rapport à son père et à son époux. Elle a le droit de posséder des biens et d'en disposer comme elle l'entend. Dieu le Très-Haut dit : "Aux hommes, une part de ce qu'ils ont acquis et aux femmes une part de ce qu'elles ont acquis" (S4 V32). La femme a donc le droit d'ouvrir un compte bancaire personnel en son nom, dans lequel Elle déposera ses revenus éventuels, qu'ils proviennent de son travail ou par voie d'héritage ou donation de son père, sa mère ou autre. La femme peut toutefois contribuer volontairement. Édition Tawhid ÉCHO DU JE LES PRÉFÈRE VOILÉES Faut-il (en)lever le voile ? La réponse à cette question paraît aller de soi pour beaucoup d'entre nous. Le voile n'est-il pas devenu le corpus delicti du complot ourdi par le genre mâle pour contenir la seconde moitié de l'humanité dans les ténèbres ? Ne symbolise-t-il pas, de nos jours, la ligne de fracture entre d'une part, un Occident laïc, démocratique et (forcément) évolué et, de l'autre, le monde arabo-musulman médiéval, bigot et (forcément) rétrograde ? A contrario, le décolleté - le nu partiel ou suggéré, diraient certains - a bonne presse. Il est l'une des manifestations les plus plaisantes de l'évolution des mœurs, de la libération de la femme, et du respect du droit à disposer librement de son corps et, au besoin, l'exposer aux regards extérieurs. Bref, le Décolleté, c'est aujourd'hui le nec plus ultra, la modernité faite textile... Au risque d'en choquer certains, je dois faire un aveu. Je préfère, pour ma part, la pudeur et le charme discret d'une femme voilée à la débauche de chair à laquelle l'on est soumis depuis quelques années, au défilé des lolos et des nombrils dénudés dans les grandes villes telles que : Paris, New York, Londres, ou même Abidjan, Dakar, Tunis, Le Cap. Et pour tout dire, je préfère le voile à ces fameux pantalons taille basse d'où émergent, comme une ultime provocation, des strings. "Moi, j'ai toujours eu horreur de la nudité. La nudité, c'est pire qu'indécent, c'est bestial. Le vêtement, c'est l'âme humaine, [...] Un corps sans vêtements, c'est un arbre en hiver, c'est du bois", disait, non sans raison, le fétichiste de Michel Tournier. Osons donc ! Le voile, c'est beau, c'est chic, c'est fantaisiste, c'est aphrodisiaque et drôlement excitant. Pas seulement parce qu'il recouvre un visage humain, mais parce qu'il autorise. L'aventure, une promesse. Il met du piment dans notre train-train quotidien. On s'étonne, dans ces conditions, que ce morceau de tissu satanique ne séduise pas davantage... FRANCIS KPATINDE IN L'INTELLIGENT LE HADITH À MÉDITER Le salut est un des noms de Dieu qu'Il a mis sur la terre. Énoncez-le donc entre vous. Car l'homme musulman qui salue les gens en les rencontrant, et que ceux-ci lui rendent le salut, aura un mérite d'un degré plus qu'eux en leur rappelant le salut. Mais si ces gens ne lui rendent pas le salut, il y aura un meilleur et plus bon qu'eux (Dieu) qui le lui rendra. Rapporté par Al-Bukhari d'après Ibn Mas'ud. INVOCATION DU MOIS Invocation en faveur des parents : "Rabbir-ham-houma kama Rabbayâni ṣaghīran" (Ô mon Seigneur, fais-leur, à tous deux, miséricorde comme ils m'ont élevé tout petit). SPIRITUALITÉ LE TAWHID : UN CHEMINEMENT VERS ALLAH, L'UNIQUE Tant de fois, chaque jour, chaque heure, chaque minute, il n'est de dieux que Dieu, il n'est de dieux que Dieu, il n'est de... Dieu, que Dieu... mais que dit vraiment sincèrement, mon cœur ! Au-delà des mots, au-delà de l'émotion, au-delà même de mes larmes, me suis-je vraiment engagé à emplir mon cœur de Sa seule Présence ? Son Amour forge-t-il mes amours ? Sa proximité nourrit-elle mon intimité ? Est-ce que je l'aime au point qu'Il me manque ? Qui suis-je ? Quelle est donc ma route ? Quelle est ma destinée ? Un négligent, apparemment dévoué ? Un chercheur, éternellement assoiffé ? Guidé ? Égaré ? Oublié ? J'ai peur, j'ai eu mal. Soudainement. C'était comme une révélation : Le Tawhid est une école, un intime jihad, une épreuve ici-bas pour l'éternité. Le Tawhid n'est pas seulement un principe que l'on dit, il est une réalité, une initiation qu'il faut vivre. Chaque jour. Au travers de ma fenêtre, leur vie questionnait la mienne : j'ai soudain compris qu'il fallait que je retourne dans la maison de mon cœur et que j'y mette un peu d'ordre, de lumière, de sincérité. Petit à petit, chaque jour davantage : questionner mes pensées, méditer le sens de mes émotions, considérer mes désirs et mes espoirs, penser la gestion de mon temps et de mes relations. Petit à petit, chaque jour davantage, inviter le souvenir de Dieu à prendre son juste rayonnement, faire une vraie place au silence pour sentir Sa présence, Lui parler pour qu'Il me parle, servir les hommes pour Le servir. Petit à petit, chaque jour davantage. C'était étrange, tu sais, je me suis senti tout à coup triste, et très seul... de cette solitude qui sera le lot de chacun le Dernier Jour. Un rappel. J'ai détourné les yeux vers l'intérieur de ma chambre : mes yeux étaient humides, mon cœur troublé. Dieu, par une scène de la vie quotidienne, m'apprenait le chemin de ma libération et de ma liberté. Le cœur en est le siège, l'exigence en est la clé. Pour s'approcher de Lui, Le servir et l'aimer... petit à petit, chaque jour davantage. Il est l'Unique, l'un, pour les mondes, pour l'humanité. Éternel Créateur du tout, Intime Confident de chacun qui choisit. n'importe quelle occasion pour te rappeler : Si tu m'oublies, je t'oublierai. Et... entre mille pensées, mille affaires, mille travaux, l'agitation, le bruit, tes parents, tes frères, tes sœurs, tes amis, tes rendez-vous et tes espérances... tu t'oublieras. Prends garde, prends garde à toi. Je l'entends depuis mon plus jeune âge, on ne cesse de le répéter : il est l'essence, l'axe et le cœur de notre religion et de notre spiritualité. Autour de son sens et de sa lumière gravitent tous les enseignements de l'Islam : At-Tawhid ! L'Unicité de Dieu ! Il n'est de dieu que Dieu... point de dieux sinon Dieu. Ma raison le comprend, mon cœur le sent. Des mots simples et lumineux : ma vie aimerait vivre cette voie. Un matin, assis devant ma fenêtre, j'observais les allées et venues des êtres humains occupés, préoccupés, affairés, presque noyés et emportés dans le tourbillon de leur vie. Une vie pas trop compliquée, apparemment... "la vie quotidienne" tout simplement. Mon imagination les accompagna sur la route. pendant quelques minutes, sur les trottoirs, dans leur voiture, puis dans les usines des uns, dans les bureaux des autres, dans les salles de cours des troisièmes... chacun sa vie, finalement. Mais au cœur de toutes ces vies, mille pensées, mille affaires, mille travaux, de l'agitation, du bruit, des parents, des frères, des sœurs, des amis, des rendez-vous, des espérances aussi... et le temps qui passe. Relatif à chacun, certes, mais qui passe néanmoins. Par un effet de miroir, mes pensées sont revenues à moi et se sont, pour ainsi dire, "réfléchies" sur mon existence : et toi, qu'en est-il de ta vie ? Ton cœur prie l'unique et que dit de toi ton quotidien ? Tu parles de Dieu, tu essaies de respecter au mieux Ses injonctions, tu fais ce que tu peux, être solidaire des êtres humains au cœur de cette vie si mouvementée, si pleine de mille pensées, de mille affaires, de mille travaux, d'agitation, de bruit, de parents, de frères, de sœurs, d'amis, de rendez-vous, d'espérances aussi... Je regardais au travers de la fenêtre et je me voyais, au fond, comme eux, comme les autres d'autres visages, certes, mais la même prison. Jamais, comme à cet instant, je n'ai ressenti la portée et l'exigence du Tawhid. Il est la Lumière et la Vérité, Il est le Premier et le Dernier, Il est la Paix, le Très Rapproché... vivre le Tawhîd, c'est se mettre en route vers la liberté ! Combien de fois avais-je répété : "Ô vous les négateurs au cœur voilé, je n'adore pas ce que vous adorez ! Vous n'adorez pas ce que j'adore !..." Tant et tant de prières psalmodiées au rythme de ces versets. Et pourtant ! J'ai dit et répété la shahada, il n'est de dieux que Dieu, de tout mon être, avec tant d'émotions, et mes lèvres ont attesté tant et Tariq Ramadan. In "Entre l'homme et son cœur" Édition Tawhid CONFIDENCES La COMUDO (Communauté Musulmane du Plateau Dokui) peut s'estimer très chanceuse. Pour cause, la providence lui a permis d'avoir en son sein une famille d'instructeurs coraniques qui ont en deux ans, transformé la cour et L'enceinte de la mosquée du Dokui en des lieux très prisés par les enfants dudit quartier. Rencontre avec des bâtisseurs. AL AZAN : Oustaz Souleymane, depuis quand êtes-vous au Dokui ? OS : Je suis au Dokui depuis novembre 1997. Mais j'ai vraiment intégré l'équipe des Imams en 1999. AL AZAN : Quel est le cursus de votre formation ? OS : J'ai fait mes études à Sokodé (centre du Togo) et en Libye. En plus de cela, j'ai une formation professionnelle en maçonnerie et en menuiserie. AL AZAN : Ce qui marque votre travail au sein de l'équipe des Imams est surtout le travail de formation que vous faites pour les tout-petits de la communauté. D'où vous est venue cette initiative ? OS : Avant tout, je voudrais rendre hommage à tous nos devanciers qui tant bien que mal ont assis les fondements sur lesquels nous nous sommes appuyés pour démarrer. En fait, j'ai commencé tout d'abord à donner des cours aux enfants de l'Imam BINATÉ. Puis après, sur conseil de celui-ci, nous avons décidé d'élargir ces cours à tous les... Enfants à la mosquée. En plus, nous avons remarqué que les enfants traînaient dans le quartier sans base islamique réelle. Fort de ce constat, nous avons donc commencé timidement avec un noyau qui s'est au fil du temps agrandi considérablement. ALAZAN : Quels sont vos motifs de satisfaction et vos difficultés ? OS : Nous devons rendre grâce à Allah. Aujourd'hui, en moyenne, plus d'une trentaine d'enfants (de 2 à 15 ans) fréquentent chaque soir la mosquée. En vacances, nous atteignons des pics de près d'une cinquantaine. Près d'une dizaine lisent le Coran, beaucoup ont mémorisé la presque totalité du Djouzou Amma. Ils savent tous correctement prier avec toutes les invocations qu'il faut. Aujourd'hui, les parents avouent qu'ils apprennent beaucoup auprès de leurs enfants (avant et après le repas, en entrant et sortant de la douche, en sortant de la maison...). Toutefois, les points faibles proviennent du comportement des parents qui, dans leur majorité, ne montrent pas d'intérêt pour la formation que reçoivent leurs enfants. enfants. La plupart des enfants qui viennent au cours entre Maghrib et Icha le font volontairement pendant que les parents ne viennent pas du tout à la mosquée ou le font rarement. On a l'impression que les enfants sont livrés à eux-mêmes. AL AZAN : Nous avons remarqué que toute votre famille (vous-même, votre épouse, votre frère) contribue à la formation des enfants de façon bénévole, d'où vous vient cette vocation ? OS : Nous avons tout simplement la chance d'être nés dans des familles où l'instruction coranique est une tradition. Nous avons donc le devoir de transmettre le peu de savoir que nos parents nous ont transmis. AL AZAN : Votre mot de fin. OS : Nous demandons aux parents de nous aider, en encourageant leurs enfants et en leur démontrant qu'ils accordent un intérêt de première importance à leur instruction islamique. L'autre appel est adressé à la COMUDO et à toutes les bonnes volontés en vue de nous aider à acquérir des instruments de travail (livres, construction de salles...). Nous avons aussi... rencontré l'épouse de Ousta Seuleymane, Oustazat Haïda qui est venue rejoindre son époux il y a deux ans. ALAZAN : Que pouvez-vous apporter à la communauté ? OUSTAZAT HAÏDA : C'est surtout l'instruction islamique. Je remarque que les femmes sont bien motivées et mobilisées autour des actions sociales (baptême, mariage...). Mais elles ne retrouvent pas cette même détermination lorsqu'on organise des cours d'instruction islamiques. Je souhaite que cela puisse changer. C'est pourquoi j'exprime ma totale disponibilité pour animer des conférences, des tafsirs, des débats et répondre à toutes leurs préoccupations en relation avec l'Islam. ALAZAN : Vous avez aussi enseigné nos enfants dans le cadre du projet pilote de classe de maternelle que nous avons initié cette année. Quelles ont été vos succès et vos difficultés ? OUSTAZAT HAÏDA : Ce fut une expérience très enrichissante. Nous avons pu durant huit (8) mois faire venir nos bébés et enfants (2 à 5 ans) tous les matins à la mosquée. Vu leur engouement et la joie qu'ils y trouvaient, nous pouvons louer Allah. Imaginez que tôt le matin, ils venaient chez moi m'attendre pour qu'on aille ensemble au cours. Aujourd'hui, ces tout-petits savent plusieurs sourates, savent l'alphabet arabe par cœur, ils savent compter... Cependant, nous avons souffert du manque de matériels (matériel de jeu, salle de classe...). Nous lançons donc un appel aux bonnes volontés dans ce sens. Nous encourageons les parents à nous faire confiance pour l'encadrement de leurs enfants afin que, dans leur tendre enfance, nous puissions leur inculquer cette éducation pluridimensionnelle. (Amin) Propos recueillis par Nur'dine LA UMMA AU QUOTIDIEN * KERMESSE * DÉCÈS Le samedi 13 septembre 2003, l'AJMCI - Plateau Dokui organise sa traditionnelle kermesse pour les tout-petits. Cette année, cette cérémonie est placée sous la présidence du maire de Cocody et sous le parrainage de M. DIBAGATÉ née KABA DJATA. Par ailleurs, les organisateurs veulent cette année que cette cérémonie soit ouverte à tous les quartiers riverains (Angré, Aghien, II). Plateaux Nous avons le regret de vous annoncer le décès de M. Sidil Haroun, père de notre collaboratrice SIDIBÉ MAÏMOUNA : Dokui Extension. Le décès est survenu le mercredi 27 août 2003. Nous prions le Tout-Puissant Allah afin qu'Il facilite les épreuves de la tombe de notre père. (Amin) Nombre de pages 4 -- id 45835 Url https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/45835 Modèle de ressource Newspaper article Classe de ressource bibo:Issue Id de collection 45829 Id du média 45861 45880 45881 45882 45883 Fichier média https://islam.zmo.de/files/original/85022b60efad88e1e1645387ea9b06c7b7f1a898.pdf https://islam.zmo.de/files/original/5f668a7f2622081f9ccc816c96a28eaaecc217f7.tiff https://islam.zmo.de/files/original/3b9c2915d56665204e1cd8f1b6baaa3622696a42.tiff https://islam.zmo.de/files/original/4b5dcfecfaa11238a2b8a6d7915d70e9d19501f2.tiff https://islam.zmo.de/files/original/e9cfaff06328e477794d6cec1f3a09aa62a1cabc.tiff Titre Al-Azan #129 Sujet https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/45831 Editeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/45829 Contributeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Date 2005-04 Identifiant iwac-issue-0001405 Source https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/1789 Langue https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Résumé Bulletin Mensuel de l’AJMCI Plateau-Dokui Contenu Al - Azan Bulletin Mensuel de l'AJMCI PLATEAU - DOKUI Paraissant depuis le 10 Juin 1994 W Prix : 100 Frs Porteur du message. Acteur de son Époque Édito - Azan SOMMAIRE IDENTITÉ Al - Azan LE MOULE HÉGÉMONIQUE AMÉRICAIN À L'ASSAUT DU MOYEN - ORIENT Le Musulman et lui - même (1) IJTIHAD Depuis un mois, le Liban donne des signes de vouloir renouer avec ses vieux démons qui l'ont conduit à la guerre civile. En effet, depuis l'assassinat dans un attentat de l'ancien premier ministre Rafic Hariri, les manifestations et contre-manifestations se succèdent pour demander le départ ou le maintien des 14 000 soldats syriens stationnés dans ce pays depuis 1979 et reconnus aux termes des accords de Taëf ayant ramené la paix après plus d'une décennie de guerre fratricide. Considérer ces événements dans leur seul contexte géographique libanais serait synonyme d'ignorance des enjeux régionaux qui se jouent à l'heure actuelle au Proche et Moyen-Orient. En effet, depuis les attentats du 11 Septembre 2001, les États-Unis ont décidé d'être plus préventifs, d'où le concept de "guerre préventive". Pour ce faire, les stratèges de la Maison Blanche et du Pentagone ont décidé de redessiner le paysage politique du Moyen-Orient, voire de réformater idéologiquement ses habitants en voulant y exporter le divertissement en Islam. Échos du minaret : Six grâces entraînent Awal Peno, six autres. Portrait : Thoumana Ibn Athal. Rencontre : El Hadj Kone Abdoulaye "Blaky", Président du Collectif des Communautés Musulmanes de Cocody. Hadith à méditer : Récitez le Coran en y recherchant constamment la face de votre Seigneur avant que des hommes viennent le réciter à la hâte comme un tir à l'arc, car ils s'empresseront d'achever sa lecture sans le méditer. La démocratie. À cette fin, un "axe du mal" a été défini, comprenant l'Irak, l'Iran et la Syrie. Le galop d'essai fut la guerre d'Irak qui a permis à Georges Bush Jr d'achever l'entreprise de son père, en chassant le dictateur Saddam Hussein du pouvoir et en y organisant des élections. législatives qui ont marqué l'avènement d'un nouveau paysage politique dans ce pays. Certains pays n'ont pas attendu d'être sur la sellette pour se mettre au pas. Ainsi, l'Arabie Saoudite a organisé récemment les premières élections (municipales) de son histoire, même si les femmes en ont été exclues. Après ce premier succès (même mitigé), l'Amérique ne veut pas s'arrêter en si bon chemin. L'Iran et la Syrie sont dans son objectif et sont rebaptisés (lifting communicationnel oblige !) « Postes avancés de la tyrannie ». Les pressions sur la Syrie et la crise que traverse le Liban doivent être analysées à la lumière de ces réalités régionales. Paradoxalement, bien que vomi par les USA, l'Iran (qui les qualifie de "grand satan") est déjà une démocratie. En effet, depuis l'avènement de la république islamique en 1979, l'Iran connaît l'exercice du pouvoir politique à l'issue de l'expression du suffrage universel. Les femmes y sont les mieux éduquées et y occupent toute sorte de postes de responsabilité. Pour Autant l'Iran est qualifié de "dictature islamique". Le deuxième paradoxe est le cas de la Turquie. Ce pays est une terre de l'Islam, centre de décision du dernier empire de l'Islam, qu'est l'empire Ottoman. Il a deux tiers de son territoire en Asie, voisin de l'Irak, laïque depuis 1923, date à laquelle, sous la houlette de son leader historique Attatürk, les femmes y ont eu droit de vote depuis 1934 (avant les Françaises en 1945). Les lettres arabes ont été abandonnées au profit des caractères latins pour écrire le Turc. Depuis 1963, la Turquie fait des incessants appels du pied afin d'intégrer l'Union Européenne, en vain. Récemment, avant le début des discussions (Abou Daoud d'après Djaber), bien que dirigée par un parti islamiste, la Turquie a fait d'énormes efforts en réforme de son code pénal où l'adultère a été dépénalisé, par exemple. Cependant, l'Europe (surtout les Français) ne veut toujours pas de ce pays comme membre. N'est-ce pas là quand même une chance historique pour le monde moderne ? d'influencer irrémédiablement les Arabes et les musulmans ! H. Al-Azan Directeur de Publication NURUDINE Oyewole Coordinateur Baikoro BAMORY Contacts : 07.70.14.83 05.92.32.36 05.18.67.67 Site web : www.ifrance.com/alazan http://alazan.ifrance.com MOONTI En réalité, le vrai problème posé est ce dont nous parle le Coran : "Ô les croyants, ne prenez pas de confidents en dehors de vous-mêmes : ils ne failliront pas à vous bouleverser. Ils souhaiteraient que vous soyez en difficulté..." S3 V118 MAA SALAM NUR'DINE O. Al-Azan Avril 2005 IJTIHAD DIVERTISSEMENT EN ISLAM Les compagnons du Prophète (SAW) étaient, avec la même mesure qu'on met le sel dans la nourriture, des gens simples et purs, qui riaient, jouaient et se racontaient des blagues, car ils avaient la certitude que l'esprit avait lui aussi droit au repos. Ils savaient que le divertissement innocent pouvait les aider à poursuivre leur chemin vertueux. Ali Ibn Talib (RA) dit : "Les cœurs se lassent comme se lassent les corps." Essayez donc de les distraire avec des choses. Le Prophète (SAW) autorisa plusieurs types de divertissements licites aux musulmans qui les distrayaient et les préparaient, en même temps, à mieux s'adonner à leur culte et aux autres devoirs avec une volonté encore plus grande. La plupart de ces divertissements étaient plutôt des sports. Parmi ces divertissements, nous trouvons : la course à pied, la lutte, le tir à l'arc, l'escrime, l'équitation, la chasse, le trictrac, les échecs, la musique et les chansons... Nous reviendrons en détail sur les modalités de ces divertissements dans les prochains numéros. Le Musulman peut donc se distraire et distraire ses amis d'une distraction permise, à condition qu'il ne prenne pas cela pour règle. Il ne doit pas se distraire du matin au soir, négliger ses devoirs et plaisanter quand il faut être sérieux. C'est pour cela qu'on a dit : Plaisante. Source : Le licite et l'illicite en Islam, Youssouf Al Qardawi. IDENTITÉ Le musulman et lui-même (1) Après ses Rapports avec Son Seigneur, le musulman doit avoir un comportement vis-à-vis de lui-même. Pour cela, il doit tenir un équilibre entre son corps, son intellect ainsi que son âme. Dans ce numéro, nous abordons le premier aspect. Ce qui suppose d'avoir une bouche propre, des cheveux propres et soignés et des vêtements de bonne apparence. Le hadith suivant résume bien cette philosophie : "Al Qurtubi dit : Maktul rapporta selon Aïcha (RA), un groupe de compagnons du prophète (SAW) attendit devant sa porte, alors il se prépara pour aller le voir. Il y avait un récipient d'eau dans la maison. Il lissa sa barbe et ses cheveux. (Aïcha dit) : 'Je lui demandai : O Messager d'Allah, même vous vous faites cela ?' (SAW) répondit : 'Oui, quand un homme sort voir ses frères, qu'il se prépare agréablement, car Allah est beau et Il aime la beauté.' Tout cela doit se faire avec modération. '... lorsqu'ils dépensent, ne sont ni prodigues ni avares mais se tiennent au juste milieu.' S25 V67 Echos du Minaret. Attitude à l'égard de son corps : * Le musulman doit manger et boire modérément : « Mangez et buvez ; et ne commettez pas d'excès, car Il (Allah) n'aime pas ceux qui commettent des excès » (S7 V 31). Ainsi doit-il éviter de manger et boire exagérément, les drogues et les stimulants. * Le musulman s'exerce régulièrement : Il doit s'efforcer de développer sa force corporelle en s'exerçant régulièrement au sport. Cela doit s'exécuter d'une manière systématique et modérée. * Le musulman doit soigner son corps et ses vêtements : Il doit mettre un point d'honneur à être propre ainsi que ses vêtements. Source : La personnalité du Musulman D. Mohamed Ali AL Hachimi Spiritualité : Six grâces Abou Huraira a dit : "Qui a eu la grâce de 6 choses ne saurait être dépourvu de 6 autres." 1°) AL ISTIGHFAR : Qui a reçu la facilité de demander pardon. 2°) AL SHUKR : Qui a reçu la grâce d'être reconnaissant (al shukr) ne saurait être privé d'un surplus de grâces ; selon la parole coranique même disant à cet effet : "..." Si vous faites preuve de reconnaissance, je vous comblerai d'un surplus de grâce" S17 V7. 2) AL SOBR : Qui a été gratifié du don de patience (al sôbr) n'en manquera pas la récompense ; selon la parole coranique même disant à cet effet : "... Ceux qui sont persévérants (al sôbiruna) se verront attribués une incommensurable récompense" S39 V10. 3) AL TAWBAH : Qui a fait preuve de repentir (al Tawbah) ne se verra pas dépourvu de son acceptation selon la parole coranique même disant à cet effet : "Et c'est d'ailleurs lui qui accepte la repentance de ses serviteurs..." S42 V25. Dieu (al-istighfar) ne saurait être privé du pardon divin (al-maghfirah) ; selon la parole coranique même : "... Implorez le pardon de votre Seigneur, car il est celui qui ne cesse de pardonner" S71 V10. 5) AL DOUA : Qui a obtenu l'ouverture spirituelle d'élever ses demandes à Dieu (al douâ) souvent et abondamment, ne manquera pas d'être exaucé ; selon la parole coranique même disant à cet effet : "Et votre Seigneur a dit : Faites-moi des demandes (udů - ni), je vous exaucerai", S40 V60. AL NAFAQAH : Qui a obtenu de pouvoir dépenser ses biens en aumône (al nafaqah), ne sera pas démuni de leur remplacement (al khalaf) ; selon le Coran qui dit : "Et vous ne déboursez rien en aumône sans qu'il vous le rendra. Il est le meilleur des dispensateurs de biens", S34 V39. Source Action N° 83 Écoutez et soutenez notre Radio Al BAYAN, la fréquence à la gloire d'Allah 95.7 FM. AL-AZAN Avril 2005 PORTRAIT THOUMANA IBN ATHAL En l'an 6 de l'hégire, le prophète (SAW) décida d'élargir son appel à la religion d'Allah. Il envoya 8 messagers aux rois arabes et non arabes les invitant à se convertir à l'Islam. Parmi ceux-ci figurait Thoumana Ibn Athal Al Hanafi, un des grands rois autoritaires de l'époque pré-islamique. Il était un des notables de la tribu Bani Hanifa, qui régnait sur la région d'Al Tamama (actuel Yémen). Suite à cette note épistolaire, Thoumana fut si remonté qu'il décida de tuer le prophète (SAW). Il en fallut peu. pour qu'il parvienne à réaliser ce funeste projet. Ne s'arrêtant pas, il décida de nuire à tout musulman. Un jour, il captura un groupe de musulmans et les massacra tous. C'est alors que le prophète (SAW) autorisa ses compagnons à le tuer s'ils arrivaient à mettre la main sur lui. Peu de temps après cet évènement, Thoumana décida d'effectuer le petit pèlerinage (Oumra) aux lieux saints, pour y faire des tours de la Ka'aba et d'y immoler des bêtes aux idoles. THOUMANA SE CONVERTIT À L'ISLAM Lors de son voyage d'Al Yamana en direction de la Mecque, Thoumana passa près de Médine. Il fut alors capturé par une patrouille musulmane qui faisait le guet en vue de protéger Médine de tout ennemi. Il fut ramené à Médine et attaché à un pilier de la Mosquée en attendant que le Prophète décide de son sort. Lorsque le Prophète passa à proximité, il s'adressa à ses compagnons en ces termes : "Savez-vous qui vous avez capturé ?" Non, Ô messager d'Allah ! Lui répondirent-ils. C'est Thoumana Ibn Athal Hanafi, faites-en. sorte qu'il soit bien traité, leur dit-il. Sur ce, le prophète rentra chez lui et demanda à sa famille de réunir toute la nourriture qu'elle possédait et de l'envoyer à Thoumana. Aussi ordonna-t-il qu'on traie sa chamelle et que son lait soit donné au roi captif, et ce avant même de le rencontrer. « Quel jugement m'imposes-tu, Thoumana ! » lui répondit le prophète. « L'Islam absout tous les péchés commis avant de l'embrasser... » (SAW). Aujourd'hui, nous n'avons plus rien à te reprocher. Car Thoumana sourit et dit : « J'infligerai aux Quraïchites le double de ce qu'ils ont fait endurer à tes compagnons. Je me voue, ainsi que mon peuple, au triomphe de ta religion. O Messager d'Allah ! Que dois-je faire maintenant ? » « Accomplis ton petit pèlerinage, » répondit le capturé, « alors que je me dirigeais vers les lieux saints. Que dois-je faire, prophète, mais selon les directives d'Allah et de son prophète ? » Puis il lui apprit les rites de la Oumra. Ainsi, Thoumana fut le premier musulman à prononcer l'Appel Divin au pèlerinage. Talbiya). THOUMANA : ARDENT COMBATTANT DE L'ISLAM Arrivé à la Ka'aba, Thoumana entonna la Talbiya. Ce qui paniqua les Qurayshites qui accoururent pour savoir l'origine de cette voix. Dès que Thoumana les vit arriver, il leva le ton de sa voix en les regardant avec dédain. À un jeune Qurayshite qui voulut le tuer, on lui dit en l'en empêchant : "Malheur à toi ! Sais-tu qui est cet homme ? C'est Thoumana Ibn Athal, le roi d'Al Yamana. Si vous lui faites mal, son peuple cessera de nous approvisionner en vivres et nous mourrons de faim." À la question de savoir ce qui lui arrivait, Thoumana répondit : "J'ai suivi la meilleure religion : celle de Muhammad. Par le Seigneur de la Ka'aba ! Vous ne recevrez aucun grain de blé après mon retour si vous ne vous islamisez pas tous." Ce qui fut dit, fut mis à exécution. À son retour, Thoumana imposa un embargo économique aux Qurayshites. Face aux effets catastrophiques de ce blocus, les Qurayshites écrivirent alors au prophète (SAW) en ces termes : "Certes, Nous t'avons connu comme quelqu'un qui fait du bien aux siens et qui encourage les autres à en faire de même. Aujourd'hui, tu romps les liens avec les tiens en tuant leurs parents dans les batailles et leurs enfants par la faim. Nous t'informons que Thoumana Ibn Athal a cessé de nous approvisionner. Nous te prions de bien vouloir écrire pour qu'il nous envoie ce dont nous avons besoin. Le prophète écrivit alors à Thoumana de lever le blocus. Celui-ci répondit favorablement au prophète (SAW). Thoumana se distingua durant le restant de sa vie à la cause d'Allah. Après le décès du prophète, certains Arabes se détournèrent de l'Islam et un certain Mussailima, se prétendant nouveau prophète, appelait les gens à le suivre. Thoumana s'opposa ardemment à ses allégations et avertit les hommes de Bani Hanifa en ces termes : "Mon peuple ! Gardez-vous de suivre ce tyrannique appelé Mussailima... il ne peut y avoir deux prophètes en même temps. Car Mahammad est certes le dernier des prophètes." Puis il leur récita ces... versets : "Ha Mim, la révélation du Livre vient d'Allah, le Tout-Puissant, l'Omniscient, l'Indulgent qui pardonne les péchés, l'Accueillant du repentir, le Redoutable dans Son châtiment, le Détenteur des faveurs. Il n'y a de Dieu que Lui ! Et vers Lui sera le retour." Sounate V1-3. Ainsi vécut Thoumana jusqu'à son trépas, toujours du côté de l'Islam pour que triomphe la parole d'Allah. Quand le prophète le rencontra pour la première fois, il lui dit : "Qu'est-ce que tu as à dire, ô Thoumana !?" "J'ai de bonnes choses à te dire," répondit-il, "si tu me tues, tu en as plein droit, car j'ai tué beaucoup des vôtres. Si tu me pardonnes, tu pardonneras à quelqu'un qui t'en sera reconnaissant. Mais si tu veux de l'argent, tu en auras autant que tu voudras." Le prophète le laissa tel qu'il était durant 2 jours, toujours bien traité. Le troisième jour, il lui demanda encore : "Qu'en dis-tu, ô Thoumana !" "Je n'ai rien à ajouter à ce que j'ai dit," répondit-il. Le lendemain, le prophète (SAW) revint et la même scène. se produisit. Alors le prophète (SAW) ordonna à ses compagnons de le libérer. Libre, Thoumana quitta Médine pour la Mecque. Lorsqu'il arriva à Al Baqi (endroit où étaient enterrés de nombreux compagnons du prophète), aux abords de Médine, il descendit dans une palmeraie, se purifia dans une rivière et retourna à la Mosquée du prophète (SAW). Il y trouva un groupe de musulmans et leur dit : "O Muhammad ! Je jure que, pas plus qu'hier, vous étiez, toi, ta religion et ta ville, ce que je haïssais le plus au monde. Aujourd'hui, vous êtes ce que j'aime le plus. O Muhammad, j'ai tué quelques-uns de tes membres, quel..." Réalisé par SILUE AICHA Source : La voie du Musulman Al-Azan Avril 2005 RENCONTRE EL HADJ KONE ABDOULAYE "BLAKY" Président du Collectif des Communautés Musulmanes de Cocody. Depuis un an, les communautés musulmanes de Cocody sont regroupées au sein d'un Collectif. Dans cet entretien, le président de ce Collectif, El Hadj Koné Abdoulaye "Blaky", nous explique les objectifs de sa structure. Pour lui, Cocody est le laboratoire de l'Islam en Côte d'Ivoire. Interview harmonisée des gestion des mosquées. Le 05 septembre 2004, nous avons organisé un premier séminaire autour de quatre thèmes majeurs (l'Imamat, l'organisation des Communautés, la formation et les infrastructures) qui sont les socles de la vie de nos Communautés. A. A. : N'y a-t-il pas de risque de chevauchement du CCMC avec la coordination CNI de Cocody ? EHKB : Il n'y a pas de risque de chevauchement possible. Car comme je l'ai clairement signifié lors de mon discours d'ouverture au séminaire du 05 septembre 2004, le CCMC s'occupe de la gestion des mosquées. C'est donc que nous sommes très loin du niveau hiérarchique de la coordination CNI Cocody. Pour cela, toutes nos activités sont placées sous la haute autorité spirituelle du COSIM et du CNI. Nos actions du CCMC serviront à donner plus de force à la coordination CNI de Cocody. A. A. : Vos projets à moyen terme ? EHKB : Nous voulons approfondir nos réflexions par d'autres ateliers. Ainsi, Nous allons réfléchir pour donner un contour plus net à la notion de Communauté. Se définit-elle par rapport à une population donnée, à une aire géographique donnée ou plutôt à une mosquée ? Nous voulons aussi donner un statut juridique au CCMC. Cela devra nous permettre de réaliser des projets importants car Cocody doit être le laboratoire de l'Islam en Côte d'Ivoire. Nous voulons sortir du sentier de la construction uniquement des mosquées pour aller vers celui de l'acquisition d'outils de développement socio-économiques que sont les établissements scolaires, les foyers pour étudiants, les bibliothèques et les centres culturels, les centres de santé... A. A. : Quelles adresses à vos fidèles de Cocody ? EHKB : Je voudrais à travers votre journal leur dire d'être auprès de leur communauté, de soutenir les comités de gestion de nos mosquées. Car c'est la convergence de ces comités de gestion qui donne vie au CCMC. Et le CCMC se veut un instrument de promotion de l'Islam à Cocody. Nous comptons énormément sur... leur soutien. AL AZAN : Pouvez-vous vous présenter à nos lecteurs ? El hadj Koné Blaky : Je suis El hadj Koné Abdoulaaye "Blaky", président de la Communauté Musulmane de la Riviera Golf depuis une dizaine d'années, président du Collectif des Communautés Musulmanes de Cocody depuis un an. Au plan professionnel, je suis enseignant du supérieur, conseiller technique à l'Office Ivoirien des Chargeurs et conseiller économique et social. A. A. : Qu'est-ce qui a présidé à la création du Collectif des Communautés Musulmanes de Cocody (CCMC) et depuis quand est-il fonctionnel ? EHKB : La section COSIM de Cocody, remarquable par ses idées et son dynamisme, avait l'habitude de certaines initiatives telles que la présentation des vœux de nouvel an, du Mawlid... Pour la mise en œuvre de celles-ci, le COSIM sollicitait l'aide matérielle et financière des communautés pour lesquelles elle travaille d'ailleurs. C'est devant ce vide que le COSIM et les Communautés Musulmanes de Cocody ont senti la nécessité de la mise en. Place de cet instrument de travail communautaire qu'est le CCMC. Ainsi, en avril 2004, après des réunions préliminaires, le CCMC est né et j'ai été porté à sa tête par mes 17 autres collègues présidents des Communautés Musulmanes de Cocody. Il faut souligner que nous tendons aujourd'hui vers 20 Communautés membres. A. A. : Quels sont les objectifs du CCMC et quelles actions avez-vous entreprises depuis sa création ? EHKB : Dès sa création, nous avons entrepris en juillet 2004 une tournée dans toute la commune de Cocody, en allant à la rencontre des responsables et fidèles des différentes communautés, dans le but de leur expliquer les objectifs du CCMC qui sont : la promotion de la fraternité entre toutes les Communautés de Cocody ; le développement de la convivialité entre les Imams et les Communautés ; l'harmonisation des programmes d'activités des Communautés ; le renforcement de la solidarité entre les Communautés par la mise en place des infrastructures et des activités à caractère socio-éducatif. L'élaboration d'un programme d'aide aux imams ; l'aide à l'organisation des communautés qui naissent ou de celles existantes ; la formation à la gestion des mosquées et in fine la réalisation d'un modèle. NURDINE O LAFIA LA FIÈVRE TYPHOÏDE Communément appelée maladie des mains sales, la fièvre typhoïde est une maladie contagieuse endémo-épidémique de transmission digestive due à un groupe de bactéries du nom de Salmonella. La contamination se fait à partir d'aliments ou d'eau souillés par les bactéries ou à partir de déjections (urines, selles) de personnes malades. La maladie est favorisée par les conditions d'hygiène précaires et le péril fécal. La symptomatologie clinique est variable. Elle va de la fièvre aux céphalées (maux de tête) en passant par l'asthénie (fatigue) et l'épistaxis (écoulement de sang par le nez). Toutefois, le tableau clinique est dominé par les signes digestifs faits de douleurs abdominales, de vomissements, de constipation et parfois même de diarrhée. Ces signes doivent être un motif de consultation. Consultation afin que le patient ne s'expose pas aux complications dont les plus fréquentes sont : les hémorragies digestives, la perforation intestinale et les méningites à salmonelles. Le traitement repose sur l'antibiothérapie et doit être conduit en milieu hospitalier. La prévention quant à elle passe par l'hygiène des mains et des aliments (surtout les crudités) et enfin la vaccination. BAMBA SIRIKI La Umma au Quotidien. Nouvel an : L'Ajmci plateau Dokui a reconduit cette année encore son activité "cantiques pour un jour de l'an". Cette cérémonie, coparrainée par El Hadj Touré Fama et Mme Litsé née Touré, s'est tenue dans la cour de la mosquée du Dokui le samedi 12 mars 2005. On a enregistré la participation des "stars" de la place : Alima, Diabaté Bakri, Touré Moussa, Diaby et le Al Houda. Ce fut une belle fête qui a vu le nombreux public présent esquisser des pas et "travailler" sur les artistes. Vive la 3e édition. * Anniversaire : Le journal "Al Fourquane" de l'Ajmci S / Comité Ali Yodan a fêté le dimanche 27 mars 2005 son premier anniversaire à la mosquée dudit quartier. Bravo et courage à la jeune équipe dynamique de ce mensuel, conduite par le frère Ouattara Younouss. Cette cérémonie était parrainée par l'Imam Haidara de la cité du Port. Pour vos communiqués, contactez-nous au 05. 61. 21. 12. Al-Azan Avril 2005 Nombre de pages 4 -- id 45836 Url https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/45836 Modèle de ressource Newspaper article Classe de ressource bibo:Issue Id de collection 45829 Id du média 45862 45884 45885 45886 45887 Fichier média https://islam.zmo.de/files/original/c8c1e250371523a5fc9a13799ffb2efc6bd42455.pdf https://islam.zmo.de/files/original/e32dae08692b971880219f00ceb134821f9cdcaf.tiff https://islam.zmo.de/files/original/e688de2673fedc5882b83e671a6d7c58e6591b8b.tiff https://islam.zmo.de/files/original/ff0cab39eed5164781d5a007c2488764b4fefb6c.tiff https://islam.zmo.de/files/original/c6fdf15bb96d8c196d008b54573124ebc9009851.tiff Titre Al-Azan #131 Editeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/45829 Contributeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Date 2005-06 Identifiant iwac-issue-0001406 Source https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/1789 Langue https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Résumé Bulletin Mensuel de l’AJMCI Plateau-Dokui Contenu Al-Azan Bulletin Mensuel de l'AJMCI PLATEAU - DOKUI Paraissant depuis le 10 Juin 1994 Prix : 100 Frs Porteur du message. Acteur de son Époque PHOUMADA ALAALTENO Édito - Azan PROFANATION DU SAINT CORAN : LES MUSULMANS DISENT NON « Chasser le naturel, le voilà qui revient au galop » nous clame l'adage. Pour autant, faire mentir cette vérité, c'est l'exercice auquel se livre la diplomatie américaine depuis que le magazine américain Newsweek a révélé la profanation du Saint Coran par ses soldats dans le camp de Guantanamo où sont incarcérés des terroristes supposés, arrêtés lors de la guerre contre le pouvoir des talibans en Afghanistan après les attentats du 19 Septembre 2001. En effet, face à la vague de manifestations de protestations souvent meurtrières (15 morts à Jalalabad en Afghanistan), le sénat d'État américain aux SOMMAIRE IDENTITÉ Le Musulman et lui-même (III) IJTIHAD LA MUSIQUE ET LES CHANSONS ECHOS DU MINARET DE L'USAGE DU CERCUEIL DANS NOS ENTERREMENTS ESPACE JEUNE LA VIOLENCE Affaires étrangères s'est lancé dans une campagne de communication tous azimuts. Premièrement, des pressions ont été exercées sur la direction du magazine auteur de l'information. Celle-ci a présenté ses sincères excuses au motif que la source de l'information n'avait aucun fondement fiable. Deuxièmement, les autorités américaines se sont vues obligées d'expliquer les efforts de formation et d'éducation qu'elles déploient afin d'inculquer une attitude respectueuse des symboles de l'Islam à leurs soldats. En dépit de toute cette offensive médiatique pour « relooker » leur image très écornée auprès des musulmans, il est presque impossible de parier sur les chances de réussite de celle-ci. Pour les musulmans, les Américains ont décidé de s'attaquer à l'Islam et aux musulmans, et cet incident exhale cette senteur de mépris. À juste titre d'ailleurs, si l'on s'en tient à plusieurs faits symboliques. D'abord, la thèse du « choc des civilisations » défendue par le PR Samuel Huntington, qui croit que le clash est... Inévitable entre la civilisation judéo-chrétienne et la civilisation islamique ; l'emboîtement de son pas par Georges Bush qui s'écriait dans son discours d'après le 19 septembre : « la guerre que nous allons lancer est une croisade », même s'il s'est employé à le rectifier après ; l'invasion de l'Irak avec ses centaines de milliers de morts civiles et les humiliations subies par la population et les prisonniers d'Abou Ghraib ; le traitement impartial du problème palestinien... Toutefois, une satisfaction est à relever dans cette affaire. Pour une fois, les Américains se sont retrouvés dans les cordes, obligés de se justifier à la face du monde, suite à une information banale rapportée par la presse. Ici encore, nous découvrons le poids de la communication, une arme redoutable lorsqu'elle est bien manipulée par une société civile consciente. Les musulmans n'ont pas laissé passer cette occasion et ont bien signifié leur colère aux Américains et au monde entier. Histoire de. Mettre en garde tout autre esprit haineux, écervelé ou libertaire qui voudrait se donner de la contenance en profanant les symboles de l'Islam. PORTRAIT EL HADJ OUMAR TALL INTERVIEW M. DOUMBIA YOUSSOUF Chargé de l'organisation de l'AFRAMSI (Association Fraternelle des Agents Musulmans de la SIB) HADITHS À MÉDITER Visite celui qui ne te visite pas, et ne t'en offre pas. (Al Bokhari) Lorsqu'un homme invoque Dieu pour son père et sa mère, il sera privé des bienfaits. (Ad-Dailim) À dire vrai, je me suis interrogé sur le silence des musulmans africains. Que traduit ce mutisme ? Sommes-nous trop noyés par notre mare de misères ? Avons-nous peur d'écorcher Tonde Sam ? Notre société civile est-elle encore en dormition ? Autant de questionnements qui nous conduisent à penser que l'éveil des consciences des masses reste un travail colossal à bâtir. Dans ce domaine, la responsabilité de nos dirigeants associatifs et religieux est déterminante. Pour autant, chacun à son niveau et à celui... De sa famille peut jeter les bases de ce chantier pharaonique. Car ceux de nos frères qui ont réagi ont compris que le Coran, « le faux ne l'atteint (d'aucune part), ni par devant ni par derrière, c'est une révélation émanant d'un sage, digne de MAA SALAM louange » S41V42. Al-Azan Directeur de Publication NURUDINE Oyewole Coordinateur Baikoro BAMORY Contacts : 07.70.14.83 / 05.92.32.36 / 05.18.67.67 Site web : www.ifrance.com/alazan http://alazan.ifrance.com N° NUR'DINE O Al-Azan Juin 2005 IJTIHAD LA MUSIQUE ET LES CHANSONS La musique et les chansons sont un divertissement grâce auquel l'âme se repose et le cœur et les oreilles se réjouissent. Pour cela, l'Islam les a permis. En effet, des hadiths sahih confirment bien leur licité. Selon Al-Bokhari, Aïcha (RAA) rapporte qu'une fille se maria avec un homme Ansar. Le prophète (SAW) lui dit : « Aïcha ! Est-ce que les gens se sont bien amusés ? Les Ansars aiment bien s'amuser. » Ibn Abbas dit : Aïcha maria une de ses proches à un homme des Ansar. Le prophète (Saw) vint et dit : As-tu envoyé un chanteur au mariage ? Elle répondit par la négative. Il dit : « Les Ansar sont des gens qui aiment beaucoup la poésie, tu aurais dû envoyer un chanteur à ce mariage » (Hadith d'Ibn Majah). Enfin, Aïcha (RA) rapporte qu'Abou Bakr (RA) entra chez elle à l'approche de l'Aïd Adha (fête de Tabaski). Il trouva deux filles qui chantaient et tambourinaient. Le prophète (SAW) était là, il portait un châle sur lui. Abou Bakr entra et grogna sur les deux filles. Le prophète (SAW) montra son visage et lui dit : « Laisse-les, ô Abou Bakr, nous sommes en période de fête » (Hadith de Boukhari et Muslim). De ces récits, nous pouvons conclure que la musique n'est nullement interdite par l'Islam. Cependant, il convient d'apporter un cadre à cette liberté. 1°) Le thème des chansons ne doit pas aller à l'encontre des prescriptions de la religion. 2°) Si le thème abordé est licite, il ne faut pas que la façon de chanter... incite au plaisir charnel 3) L'islam, luttant contre tout excès, fût-il du culte, il est évident que ce divertissement ne doit pas occuper tout notre temps. 4) Les chansons sont interdites si elles sont liées à des soirées de débauche. Comme on le voit, tout acte ne valant que par l'intention, l'utilisation de la musique ne doit servir qu'à la construction de notre âme et non à sa destruction. Source : Le licite et l'illicite en Islam, Youssoul Al Qardawi ESPACE JEUNES LA VIOLENCE Force brutale exercée contre quelqu'un, acte de nature à faire impression sur un individu en portant sur sa personne un mal considérable et présent, la violence est devenue aujourd'hui plus qu'autrefois un mode d'expression de la société, plus singulièrement des jeunes. Engendrée le plus souvent par l'environnement, le contexte social et l'action des masses médias, la violence prédispose les jeunes à l'adoption d'attitudes libertaires, expression d'un marasme social. D'aucuns voient en son exercice un besoin d'affirmation de soit parfois au mépris de toutes valeurs que prône la religion. Dans une société de melting-pot où les différences sont, bien malheureusement, de potentielles sources de violence, la spiritualité devient le dernier rempart. L'Islam est, il est besoin de le rappeler, s'oppose à toutes sortes d'actions volontaires destinées à faire du tort à autrui sans raison valable. Le prophète (SAW) dit : « Trois choses, quiconque les possède, Dieu le protègera sous son égide, déploiera sa clémence sur lui, et l'entrera au Paradis : lorsqu'on lui donne, il est reconnaissant ; pardonne quand il peut se venger ; se maîtrise quand il s'irrite » (Al Baihaki d'après Ibn Abbass). Le jeune musulman se doit de rester humble, tolérant sans pour autant sombrer dans la lâcheté et la bassesse. De plus, il doit recommander ce qui est bien et déconseiller le mal, endurer patiemment ce qui peut l'atteindre et se défendre quand il le faut. Tout cela est le propre d'une âme résolue. Que Dieu nous guide (Amin). Abdoul Karim Echos du Minaret L'USAGE DU CERCUEIL DANS NOS ENTERREMENTS De nos jours, l'on constate que de plus en plus de musulmans sont enterrés avec des cercueils. Effet de mode, complexe vis-à-vis des autres, ignorance de sa religion ? Seule une bonne enquête peut y répondre. Une chose est sûre, cette pratique ne fait nullement partie des traditions musulmanes, même si elle est tolérée dans certains cas. C'est pourquoi nous rapportons ces hadiths. « Creusez dans la terre et approfondissez, ayez soin de bien faire cela ». (Tirmidhi). « La tombe latérale est de notre pratique, la fosse est de l'usage des autres. » (Ahmed, Abou Daoud et Tirmidhi) Chers frères et sœurs, avant de poser un acte, il faut toujours se demander le point de vue de l'Islam. Évitons donc de faire du suivisme, car Allah nous dit : « Vous êtes la meilleure Communauté qu'on ait fait surgir pour les hommes, vous ordonnez le convenable, interdisez le blâmable et croyez à Allah » (S3 V110). À chacun sa culture donc. Éduquons notre entourage et nos enfants à cette bonne pratique. pratique qui d'ailleurs nous allège la tâche et donne toute sa spiritualité à cette cérémonie qui tend pour beaucoup à devenir un simple marchandage, un ballet de voitures et de grosses lunettes noires. Nous devons plutôt demander le pardon pour notre mort pour qu'Allah lui facilite son interrogatoire au lieu de l'importuner. « Demandez le pardon et l'affermissement pour contester les prescriptions divines par des pratiques votre frère dans son interrogatoire qu'il subit à présent », disait le prophète après l'enterrement. Revenons donc aux bonnes pratiques à nous léguées par nos ancêtres. À la plume, Baikro Bamou. Écoutez et soutenez notre Radio Al BAYAN, la fréquence à la gloire d'Allah 95.7 FM. Al-Azan Juin 2005 PORTRAIT EL HADJ OMAR TALL Quand on parle de l'histoire de l'islam, on a tendance à en omettre un pan qui est celui concernant l'Afrique noire. L'Afrique de l'Ouest a abrité des entités politiques qui ont joué un rôle de premier plan dans la diffusion de l'islam en Afrique sub-saharienne. Cela est L'œuvre de grands hommes comme El Hadj Omar Tall, dont nous proposons ici le parcours politico-religieux et le rôle qu'il a joué dans l'islamisation de l'espace soudanais au XIXème siècle. Macina prend possession de Hamdallaye (capitale du royaume du Macina) le 16 mai 1862. À Hamdallaye, il fit appeler son fils Ahmadou et lui confia le commandement de l'empire avec le titre de roi de Ségou. Il dira à l'occasion : « Soyez témoin, tournez-vous vers lui, je lui remis mon pouvoir, je ne me réserve rien ! ». L'opposition des Macinankés (peuls du Macina) était encore vive, mais le Cheick réussira à sortir de Hamdallaye pour se diriger vers Bandiagara, où il disparaît dans la grotte de Déguembéré le 12 février 1864. Ainsi, s'achèvera en 10 ans (1854-1864) la longue marche qui contribuera à diffuser réellement l'Islam et asseoir les bases d'un renouveau politique au Soudan occidental. Quelques grandes réalisations du Cheick Origine et naissance El Hadj Omar Tall est un marabout d'origine toucouleur. Il est né vers 1794. À Alloar, aux environs de Guédé, entre le lit principal du fleuve Sénégal et son bras méridional, le marigot de Doué, à une quarantaine de kilomètres de Podor (République du Sénégal). Il est né de Saidou Ousmane Mouktar et de Sokona Adama de Fouta Toro. Issu d'une famille maraboutique, il reçut son initiation au Coran de son père. La tradition nous dit qu'il se distinguera dès sa tendre enfance par son intelligence, son honnêteté, sa force de caractère et sa ferme volonté d'acquérir le savoir. Avec son initiation à la lecture du Coran, il venait d'entamer la longue marche d'un homme déterminé sur le chemin du combat pour la cause d'Allah. Le patrimoine écrit : Portrait de l'homme : Écrivain talentueux, imam et éducateur, il forgeait la foi de ses talibés par de nombreuses exhortations. Il écrivit quatre ouvrages, dont le livre des conseils qui explique les devoirs d'un musulman et Arimab (les lances) qui montre le parti du Miséricordieux contre les gorges du parti des maudits. El Hadj Omar Tall lègue à son fils. Ahmadou un important fonds de manuscrits arabes que les Français découvrent à la prise de Ségou en 1890. Ce patrimoine écrit sera transféré à Paris et confié à la Bibliothèque nationale. L'inventaire le plus complet de cette bibliothèque n'a été publié qu'en 1985 par une équipe internationale de chercheurs. La collection représente actuellement l'un des fonds de manuscrits du sub-saharien en langue arabe les plus riches et les plus conservés. L'ensemble se compose de 518 recueils, soit quelques 12 000 feuilles et plus de 500 kg de documents selon le Docteur Mahamoud Abou Zoubair (CEDRAB-Tombouctou). Le cheikh était un homme grand et mince. Avec son visage immobile et son regard aigu, il ne souriait presque pas. Il était toujours enturbanné et vêtu d'un boubou ou d'un burnous de blanc immaculé. Il portait sa canne et son chapelet. Homme très instruit, il accordait une très grande importance à l'éducation religieuse et à l'entraînement spirituel des talibés. Les prières, le zikr, les pratiques conformes à la sunna. étaient rigoureusement enseignées par le cheikh. Le parcours politico-religieux : Omar Tall fera très tôt la connaissance de la Tidjania à Walata où il poursuit ses études. En 1825, il se rendit à la Mecque où il séjourna pendant 15 ans. Là, il approfondit ses connaissances auprès du cheikh Mohammad Al Gali, le compagnon fidèle de Cheikh Tidjane, fondateur de la Tidjania. Omar Tall retournera dans son Fouta natal avec une grande ambition religieuse : balayer le pays des Noirs du paganisme. Il s'établit à Dinguiraye (ville de la Guinée) et s'entoure de talibés. Dans cette localité, le cheikh se prépara minutieusement à l'accomplissement de sa mission. Il acheta des armes dans les comptoirs européens de la Côte Sierra-Léonaise et entreprit une campagne de recrutement de combattants qui le conduisit au Fouta Toro en 1846. Il constitua une armée de près de 3000 hommes. Le 21 mai 1854, El Hadj Omar part de Dinguiraye en direction du Nord pour occuper Nioro (sud-est du Mali actuel) et jeter les bases de son. Empire religieux le 11 avril 1855. Son œuvre impériale se passe dans un Soudan Occidental placé au centre des convoitises européennes. Ces derniers avaient implanté dans de nombreuses villes des fortins, notamment le long du fleuve Sénégal, qui leur avait servi de porte d'accès au Soudan. El Hadj Oumar Tall se heurte alors aux intérêts français dans sa marche vers l'Est à Médine en 1857. Il poursuit sa conquête en direction du Sud-Est jusqu'à Ségou (dans l'actuel Mali) sur le fleuve, où il installa son fils Ahmadou comme roi. Il brise ainsi la coalition entre Fama de Ségou et le chef du La ville de Dinguiraye. Dinguiraye est le chef-lieu de la préfecture qui porte le même nom en République de Guinée Conakry. Cette ville doit sa création à El Hadj Omar Tall. Elle est considérée de ce fait comme le berceau de l'empire omarien. Il a lui-même dirigé les travaux d'aménagement de la ville à partir d'un campement où il s'était, au tout début de sa conquête, installé avec ses talibés. Le pouvoir à Dinguiraye était fondé. sur l'Islam, et la justice rendue selon les prescriptions du Coran. Omar Tall fit ainsi de Dinguiraye un véritable foyer de civilisation islamique au milieu du XIXe siècle. El Hadj Omar Tall a marqué d'un sceau indélébile l'histoire du Soudan occidental. Grâce à sa politique d'intégration économique et sociale, il favorisa le brassage des populations. Il surpasse les marabouts Sarakolles dont l'œuvre d'islamisation s'est estompée au profit des activités commerciales. Il réunit toute la région allant de Dinguiraye en Guinée à Tombouctou au nord-est, à Nioro au nord de la république du Mali. Il disait : « Ne jugez pas quelqu'un selon son origine mais jugez-le selon ce qu'il a fait pour son pays et pour le triomphe de l'Islam. » Une citation qui dénote de la détermination d'un homme pour la cause de Dieu. Réalisé par KADRE Source : An-Nasr bulletin d'information de l'AEEMB Al-Azan Juin 2005 INTERVIEW M. DOUMBIA YOUSSOUF : CHARGÉ DE L'ORGANISATION L'AFRAMSI (Association Fraternelle des Agents Musulmans de la SIB est une association regroupant les frères et sœurs musulmans travaillant à la SIB (Société Ivoirienne de Banque). Mise en place depuis près d'une dizaine d'années, elle fait figure de pionnière de la famille des associations musulmanes corporatives. Pour en faire davantage connaissance, nous avons rencontré pour vous un de ses responsables en la personne de M. Doumbia Youssouf. AL AZAN : Salam Aleykoum, pouvez-vous vous présenter à nos lecteurs ? M. DOUMBIA YOUSSOUF : Je suis M. Doumbia Youssouf, agent à la SIB et responsable du département organisation de l'AFRAMSI. AL AZAN : Pouvez-vous nous faire un bref historique de votre association ? M. D. Y : Malgré le nombre d'associations islamiques foisonnant dans la communauté, il nous est apparu un vide en notre lieu de travail, où il faut le dire, nous passons une majeure partie de notre existence. L'idée est donc venue de nous regrouper en novembre 1991. Ce fut un travail laborieux, de patience et d'abnégation. En fin de compte, du nom initial Benkadi, Nous sommes arrivés à celui de l'AFRAMSI à la suite de l'assemblée constitutive de février 92. AL AZAN : Quels ont été les objectifs fondateurs de l'AFRAMSI ? M. D. Y : Les objectifs étaient précis : assurer la formation des membres, cultiver la solidarité, l'entraide et la concorde entre les frères et sœurs ainsi qu'avec les structures islamiques existantes. AL AZAN : Après 15 ans d'existence, quel bilan pouvez-vous tirer du parcours de l'AFRAMSI ? M. D. Y : C'est un bilan très positif. Au plan spirituel, les frères et sœurs ne sont plus complexés d'afficher leur islamité. Tout le monde va à la prière du vendredi. Au niveau de la mobilisation, il y a un engouement très perceptible dû à des actions de solidarité posées par l'AFRAMSI et fort appréciées à leur juste valeur lors d'événements heureux ou malheureux touchant des membres. Nous avons enregistré le départ à la Mecque de nombreux frères et sœurs. Envers les structures sœurs existantes, l'AFRAMSI a toujours apporté son soutien lors des congrès et des... Activités phares. On peut citer l'AEEMCI, l'AJMCI, la LIPCI, la Coordination d'Abobo, la LIPCI, la radio Al Bayan, le CHU de Treichville... AL AZAN : Est-ce que l'existence de l'AFRAMSI ne vous attire pas des ennuis au sein de votre entreprise ? M. D. Y : Le fonctionnement de l'AFRAMSI ne gêne en rien celui de la SIB. D'ailleurs, il existe plusieurs autres structures mutualistes à côté de l'AFRAMSI. C'est le lieu de rendre un hommage à nos devanciers, singulièrement à l'aîné Mory Soumahoro qui a su négocier avec la direction du personnel, pour que le 13e salaire versé aux travailleurs en décembre à cause des fêtes de fin d'année (grégorienne) soit versé aux travailleurs musulmans au moment de leurs fêtes (Tabaski en particulier). Cet acquis perdure depuis 15 ans. AL AZAN : Quel appel lancez-vous aux frères et sœurs des autres entreprises ? M. D. Y : Il est à souligner que plusieurs autres entreprises nous ont emboîté le pas. Surtout dans le secteur bancaire, la SGBCI avec BADEYA et la BIAO. Mon souhait est que Les autres puissent y arriver. Car rien ne vaut le soutien moral, spirituel et matériel des frères et sœurs en période d'épreuves. En plus, être en communion spirituelle avec ses frères et sœurs procure toujours réconfort, sécurité et bien-être. AL AZAN : Comment arrivez-vous à vous former ? M. D. Y : Nous organisons périodiquement des conférences. Avec l'arrivée de l'actuel président El Hadj Dagnogo Bamori, nous avons un imam attitré qui vient nous donner des cours régulièrement tous les vendredis soirs (entre 17 h et 18 h). AL AZAN : Vos derniers mots ? M. D. Y : Je rends grâce à Allah qui a inspiré nos devanciers pour initier une telle œuvre vertueuse. Je tiens à dire ma reconnaissance à ces personnes : TRAORE MAMADOU (imam de la Riviera Golf), FOFANA ABOUBAKAR (imam d'Aghien), COULIBALY SAUF et l'actuel président DAGNOGO BAMORI. Je dis un grand merci à notre Directeur Général M. Atta Kobenan pour sa compréhension, ainsi qu'à tous les membres. Nous, nous sommes vers la fin de notre temps de service. L'espoir est permis avec l'arrivée des jeunes dynamiques qui nous donnent entièrement satisfaction. Qu'Allah nous aide tous ! NURDINEO IDENTITÉ Le musulman et lui-même (III) LE MUSULMAN ET SON ÂME Pendant qu'il prend soin de son corps et de son esprit, le musulman doit veiller à élever son âme par l'adoration et à la soustraire des passions terrestres. Pour cela, il doit raffiner son âme par l'adoration. « Ceux qui pratiquent la piété, lorsqu'une suggestion du diable les touche, se rappellent (du châtiment d'Allah) et les voilà devenus clairvoyants » (S7:201). Il fréquente les gens de bien et assiste aux rassemblements religieux. Pour cela, le musulman doit veiller à choisir ses amis et à fréquenter le plus souvent des assemblées qui purifient et augmentent la foi. Il répète fréquemment les invocations et des supplications. Le prophète répétait toujours des invocations avant et après tous les actes qu'il accomplissait. Le musulman se doit de les apprendre ainsi que d'autres invocations qu'il répétera le plus souvent possible. Possible, aux moments propices. Ainsi son cœur sera en contact permanent avec Allah et son âme en sera purifiée. Source : La Umma au Quotidien Naissance : La COMUDO a enregistré plusieurs naissances ce mois-ci, les filles de l'Imam Souleymane dont le baptême a eu lieu le 16 mai, frère Yaro Issiaka, du frère Soumahoro Sidy (électricien de la mosquée), le fils du frère Diarrassouba Issa (nouvellement arrivé au Dokui). Qu'Allah Lasse de tous ses enfants des lumières pour leurs parents et pour toute la communauté. (Amin) SECOFIS 2005 : Le sous-comité d'Adjamé organisera son séminaire communal de formation islamique d'Adjamé du 23 au 30 juillet 2005 avec une participation de 4.500 Frs/personne. Pour vos communiqués, contactez-nous au 05.61.21.12 Al-Azan Juin 2005 Nombre de pages 4 -- id 45837 Url https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/45837 Modèle de ressource Newspaper article Classe de ressource bibo:Issue Id de collection 45829 Id du média 45863 45892 45893 45894 45895 Fichier média https://islam.zmo.de/files/original/cb35bde9f37c21b0c20215bab20b8a3d1264c337.pdf https://islam.zmo.de/files/original/9d5550521d9ad664326771a20e3768946245bdd2.tiff https://islam.zmo.de/files/original/a98c5e3e94e96ce51919b52d0480bd208538b604.tiff https://islam.zmo.de/files/original/e5d7ec38a569a8f12efbb02bef4dd854d4689687.tiff https://islam.zmo.de/files/original/57d217f80ee26eb2bf8f76a8ba95aa9380aa991a.tiff Titre Al-Azan #133 Editeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/45829 Contributeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Date 2005-08 Identifiant iwac-issue-0001407 Source https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/1789 Langue https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Résumé Bulletin Mensuel de l’AJMCI Plateau-Dokui Contenu Al-Azan Bulletin Mensuel de l'AJMCI PLATEAU - DOKUI Paraissant depuis le 10 Juin 1994 Prix : 100 Frs Porteur du message. Acteur de son Époque Édito - Azan A QUI PROFITENT LES ATTENTATS DE LONDRES ? Il est 11 heures GMT, ce 11 Juillet 2005, l'Angleterre arrête de respirer. Et tout d'un coup c'est l'explosion de joie : Londres vient d'arracher de haute lutte l'organisation des jeux olympiques de 2012 à Paris. À peine s'est-elle remise de la journée euphorique de la veille que Londres sombre dans le désarroi. Pour cause, quatre kamikazes se font exploser dans les métros et un bus à étage alors que se tient le sommet du G8 à Gleneagles en Écosse. Bilan : 56 morts et 700 blessés dont plusieurs musulmans. LES POTS-DE-VIN Après des enquêtes minutieuses, Scotland Yard, la police anglaise, découvre l'inimaginable : les kamikazes sont des jeunes citoyens anglais de confession musulmane, pour la plupart. sans problème et, de surcroît, exemplaires dans leur conduite. ECHOS DU MINARET OCCUPER SAINEMENT LES ENFANTS CES VACANCES LAFIA L'ÉPILEPSIE ESPACE JEUNE Juger les gens DOCUMENT LE JAMAAT AT-TABLIGH EN FRANCE INTERVIEW M. Touré Lassina Cette situation embarrasse l'Angleterre toute entière. À juste titre, quand on sait que ce pays a opté dans son organisation sociale pour le communautarisme, permettant aux différentes communautés qui le peuplent de vivre côte à côte avec toutes leurs spécificités, dans le respect mutuel. Ce qui justifie la totale liberté dont jouissent les communautés étrangères, dont en particulier les musulmans, qui sont à la quatrième génération pour certains. C'est ce qui explique aussi que l'Angleterre soit le pays européen accueillant le plus d'activistes islamiques opposés aux régimes arabes du Moyen-Orient, malgré les pressions de ces régimes et des gouvernements européens sur les dirigeants anglais. Devant ce décor, une question émerge de l'esprit : À qui profitent ces attentats ? Avrai dire, à personne sauf aux ennemis de l'Islam en interne comme en externe. En effet, si ces attentats avaient pour dessein de porter atteinte au gouvernement de Tony Blair pour son soutien à l'administration Bush dans sa sale guerre contre l'Irak, cela n'a nullement eu l'effet escompté sur la population anglaise. Aujourd'hui, beaucoup de musulmans commencent à être inquiets face à la subite montée de l'islamophobie depuis les tristes événements précités. En fait, les Anglais ne comprennent pas que certains de leurs concitoyens, au nom de leur spécificité religieuse, puissent s'attaquer gratuitement à d'autres Anglais, pour exprimer leur condamnation de la politique étrangère de leur gouvernement. Il est vrai que la guerre en Irak a fait aujourd'hui 50 000 morts et déstabilisé profondément ce pays. Ce qui est à mettre en cause, ce ne sont pas des citoyens lambdas anglais ou américains mais les dirigeants de ce pays. Car, nous avons encore vivaces à l'esprit les gigantesques manifestations organisées par la société civile dans les capitales occidentales contre la guerre en Irak. Londres à elle seule a réuni plus d'un million de manifestants, pendant que les populations musulmanes des pays arabes n'avaient réussi qu'une mobilisation timide longtemps après. Aussi, en s'attaquant à des civils, les auteurs et commanditaires de ces attentats font-ils fausse route. En effet, dans ces pays où la liberté d'expression est sacrée, il eût été profitable et stratégique d'organiser des manifestations de protestation pour gagner le soutien de l'opinion publique. D'autre part, sur des bases juridiques islamiques, ces attentats sont à condamner énergiquement. D'abord parce que des musulmans innocents ont perdu la vie : « Quiconque tue intentionnellement un croyant, sa rétribution alors sera l'enfer, pour y demeurer éternellement ». S4 V93. Ensuite en raison du fait qu'on a tué des innocents, non musulmans qui ne sont pas nécessairement des ennemis de l'Islam. « Oles ! Soyez stricts (dans vos devoirs) envers Allah et (soyez) des témoins équitables. Et que la haine pour un peuple ne vous incite pas à être injustes. Pratiquez l'équité : cela est plus proche de la piété. Et craignez Allah. Car Allah est certes parfaitement Connaisseur de ce que vous faites. » S5 V8 Face à ces groupuscules qui ont décidé de s'exprimer à tort ou à raison par la violence au nom de l'islam, il devient plus que nécessaire que la majorité silencieuse des musulmans sorte de son mutisme, pour donner de la voix, en vue de dire non à la violence pour la violence. Certes, l'Islam nous autorise à nous défendre mais si seulement on est attaqué : « Autorisation est donnée à ceux qui sont attaqués (de se défendre) » S22 V39. Toutefois, sachons faire la part des choses. Qu'Allah nous accorde le discernement. Amin ! B 426 = AOUT 2005 H A pdt par intérim de la COMUREL HADITH À MÉDITER Trois choses, quiconque les possède, Dieu le protégera sous son égide, déploiera sa clémence sur lui, et l'admettra au paradis : lorsqu'on lui donne, il est reconnaissant, pardonne. Quand il peut se venger, et se maîtrise (AL-Baihaki d'après IBN Abbass) quand il s'irrite. Al - Azan Directeur de Publication : NURUDINE Oyewole Coordinateur : Baikoro BAMORY Contacts : 07.70.14.83 / 05.92.32.36 / 05.18.67.67 Site web : www.ifrance.com/alazan http://alazan.ifrance.com N° MAA SALAM NUR'DINE O " 133 Al - Azan Août 2005 IJTIHAD LES POTS - DE - VIN Parmi les moyens de consommer les richesses des autres d'une façon illicite, on trouve les pots de vin. Ils consistent à donner une partie de ses richesses à un juge ou à un fonctionnaire afin d'obtenir une décision favorable pour soi ou contre son adversaire. L'islam a interdit au musulman de recourir à cette méthode. Il a aussi mis en garde ceux qui veulent jouer le rôle d'intermédiaire entre ceux qui donnent et ceux qui reçoivent. Dieu le Tout-Puissant dit : "Ne dévorez pas à tort vos biens entre vous, n'en faîtes pas part des biens d'autrui. Vous le savez parfaitement." (S2 V188) Le Prophète (SAW) dit : « Que Dieu maudisse le corrupteur et le... Corrompu qui accepte les pots-de-vin » (d'après Ahamad, & Tirmidi) Le Prophète (SAW) envoya Abdullah Ben Rawaha auprès des juifs pour estimer ce qu'ils devaient payer comme taxes sur leurs palmiers. Ceux-là essayèrent de le corrompre en lui donnant une somme d'argent ; il refusa et dit : « Ce que vous me proposez est illicite, nous ne l'acceptons pas » (d'après Malik). Il n'est pas étonnant que l'Islam ait interdit les pots-de-vin et se soit montré sévère envers ceux qui y participent, car si ce mal se répand dans une société, il répand le vice et l'injustice. Ceux qui doivent être les derniers se voient passer les premiers et vice-versa : une expansion de l'esprit du profit dans la société et non pas l'esprit du devoir. Source : Le licite et l'illicite en Islam Youssouf Al Qardawi IDENTITÉ Le musulman et ses Père et Mère (II) COMMENT MONTRER BONTÉ ET RESPECT ENVERS SES PÈRE ET MÈRE Le musulman traite ses pères et mère avec tendresse et respect dans toutes les circonstances, fait de son mieux pour les rendre heureux conformément à ce qui a été tracé par ALLAH. Il fait tout ce qui est dans son pouvoir pour leur manifester du respect, leur fournir de la bonne nourriture, des vêtements et un logement selon ses moyens. Mais, il doit avant tout leur parler gentiment avec un visage plaisant et souriant et montrer amour, tendresse, loyauté et reconnaissance envers ceux qui méritent le plus ce bon traitement : ses pères et mère. Ce respect envers ses pères et mère se prolonge même après leur mort, car le musulman doit faire de la charité en leur faveur et prier souvent pour eux. Si les pères et mères s'écartent d'une manière quelconque de l'islam, le déférent enfant musulman doit les approcher d'une manière gentille et sensible afin de les détourner de leur erreur. Si les pères et mères sont incroyants et s'ils demandent à leur enfant de venir les joindre dans leur incroyance, alors il ne doit pas leur obéir, car le musulman ne doit pas obéir à son semblable quand il s'agit de désobéir à son Créateur. modernes de l'Occident qui ont imprégné les mentalités de beaucoup de gens, n'obligent pas l'enfant à prendre soin d'eux lors de leur vieillesse et à les protéger contre les difficultés de leurs derniers jours. Celui qui est pénétré des idées occidentales prend difficilement le temps de retourner en arrière pour contempler ceux qui ont veillé de nombreuses nuits pour prendre soin de lui et qui ont beaucoup dépensé sur son éducation afin de le préparer à la vie. Cela est une attitude condamnée par l'islam. « Et ton Seigneur a décrété : N'adorez que lui ; et (marquez) de la bonté envers les pères et mères, si l'un d'eux ou tous deux doivent atteindre la vieillesse auprès de toi, alors ne leur dis point : « Fi » et ne les brusque pas, mais adresse-leur des paroles respectueuses et par miséricorde, abaisse pour eux l'aile de l'humilité, et dis : « O mon Seigneur, fais-leur, à tous deux, miséricorde comme ils m'ont élevé tout petit. » S17 V23-24 Echos du Minaret Source : La personnalité du Musulman D. Mohamed Ali AL Hachimi OCCUPER SAINEMENT LES ENFANTS CES VACANCES L'activité majeure de nos communautés de quartier en ces vacances scolaires est, l'on peut l'affirmer, l'organisation de cours islamiques de vacances en général pour les tout-petits. S'il est vrai que l'oisiveté est la mère de tous les vices et que la nature a horreur du vide, les enfants doivent être sainement occupés pour d'une part, les éloigner de toute déviance et d'autre part les protéger contre les maux de l'ignorance. Ce devoir du parent, qui est un droit fondamental de l'enfant, revêt un caractère particulier dans notre religion. Cela parce que les tous premiers versets révélés au prophète MOUHAMAD (SAW) sont une injonction du Seigneur (S. WT) à la lecture, donc à la quête du savoir (S96V1-5). En refusant de donner l'instruction à son enfant, ici l'instruction islamique, le parent est en train de l'empêcher d'accomplir un acte d'adoration. Par ailleurs, amer est le constat que certains voient dans ces cours de formation islamique un simple passe-temps. Temps. Pire, il y a des parents qui les présentent à leurs enfants comme des moyens de punition. Sûr qu'avec un tel esprit, ils ne pourront pas percevoir l'amour du message qui leur est transmis. C'est pourquoi les parents doivent expliquer aux tout-petits l'importance de ces cours mais aussi avoir du respect pour ceux qui les dispensent ; car vu le coût de cette formation, nous comprenons qu'ils le font plus par amour que par envie d'argent. Inscrire les enfants à ces cours et aux séminaires de formation islamiques est la meilleure des choses que les parents puissent faire pour eux en vacances. Les propos suivants du Saint Prophète (SAW) : "Il est du droit du fils sur son père de lui donner un joli nom, de l'éduquer correctement, de lui apprendre la lecture du Coran, la nage et le tir, de lui donner de ce qui est acquis licitement, et de le marier quand il sera majeur" (Rapporté par Al Hakim). Bonne vacances scolaires à tous. Écoutez et soutenez notre Radio Al BAYAN, la fréquence à la gloire. d'Allah 95. 7. FM BAMBA INZA Al - Azan Août 2005 DOCUMENT LE JAMAAT AT - TABLIGH EN FRANCE Le Jamaat At - Tabligh est un mouvement de propagation islamique connu dans le monde entier. Comme toute organisation humaine, elle est soumise à des interprétations diverses de mise en œuvre. Ici, nous vous livrons le regard d'un chercheur français sur cette association en France. ORIGINE paradis et de l'enfer. Son investissement dans la prédication est maximal. Il enchaîne les missions qui l'ont emmené parfois très loin de chez lui jusqu'en Inde, à Raiwind ou au Pakistan (Nizamuddeen). Les oppositions inquiètes et régulières des familles pour réduire son engagement missionnaire n'y font rien. Cette période de l'engagement inconditionnel à la Foi et Pratique aboutit alors à ce qu'on peut appeler le zèle des premiers temps. À ce stade, c'est la métamorphose : le jeune militant se coupe du monde. Souvent, il ne regarde plus la télévision, n'écoute plus de musique, sélectionne ses amis, évite la promiscuité avec les autres. Femmes, sort peu et prie beaucoup. Tel un ermite, il se met à jeûner régulièrement, à se consacrer à la méditation, à la prière et à l'étude. Il utilise ainsi à son profit le temps accordé souvent par son statut de chômeur ou de travailleur épisodique pour parfaire sa foi et sa pratique. C'est toute une politique d'ascétisme et de chasteté qui est revendiquée et appliquée envers et contre l'ostentation de la société de consommation. La non-consommation devient en ce sens un moyen et une fin, un véritable leitmotiv islamique pour supporter l'insupportable de la vie de l'exclusion qu'ils ont connue. L'hyper visibilité est de mise par le corps ou le discours durant cette période cruciale de l'engagement. Phase IV : Le militant de Tabligh passe souvent par une période pendant laquelle il se réinvestit dans la société. C'est la période de « Muslim is beautiful ». Il retrouve des marques et des repères qui l'aident à avoir une pleine conscience de lui-même et des autres. Il se Reconstruit un sens en s'appuyant sur un discours citoyen. Par exemple, dans le voisin raciste, il ne voit plus qu'une créature de Dieu inoffensive, égarée et ignorante, avec laquelle il faut être compatissant, patient et aimable. De même, l'échec social est vu comme une simple épreuve qu'il faut surmonter, la pauvreté comme un bien afin de préserver des tentations de la surconsommation, etc. À ce moment de rupture, pour prouver qu'ils ont finalement trouvé le comportement médian entre la religion zélée et la vie de non-sens en banlieues, sans argent, sans dignité et sans futur, les prédicateurs laissent l'habit traditionnel et raccourcissent leur barbe. Preuve qu'ils ont réussi à trouver ce compromis difficile entre leur confession et la société. Il appelle volontiers cette étape « La voie du juste milieu », formule extraite du Coran (S2 V 143). Ils retournent ainsi, après un cycle d'hypervisibilité physico-vestimentaire, à l'invisibilité sociale la plus courante en reprenant des études, un travail même. précaire, des activités associatives, sportives, voire citoyennes. Leur engagement avec la congrégation de Tabligh peut alors devenir distendu, voire même nul ou critique. Le Jamaat At-Tabligh est initié dès 1880 par Muhammad Ismail (1835-1898), mais prolongé et fondé par son fils Muhammad Ilyas Kandhalawi (1885-1944). Ses fondateurs étaient très soucieux de l'avenir d'une communauté musulmane en péril, dans un contexte de colonisation britannique. Ce mouvement missionnaire est né dans le sous-continent indien entre 1925 et 1957. Son existence a été justifiée en référence à un verset coranique que l'on peut traduire comme suit : « Que de vous se forme une communauté qui appelle au bien, ordonne le convenable et proscrit le blâmable » (S3 V104). De retour d'un pèlerinage à la Mecque, le fondateur va instituer des pratiques itinérantes de prédication avec le soutien des grandes écoles islamiques de l'époque, Deoband et Nadwat al-ulama. Se réclamant strictement apolitique, non violent, de tradition mystique. et souffie, le mouvement s'est répandu, grâce à ses missionnaires, par vagues successives dans les années 1940 dans les pays musulmans (Arabie, Turquie...), les pays industrialisés dans les années 1950-1960 (États-Unis, Grande-Bretagne, Japon, Canada...) pour toucher finalement le reste du monde (dont la France) par un quadrillage systématique. Ce mouvement s'articule autour de six points centraux (appelés aussi les six qualités) que tout militant apprend par cœur et se doit d'appliquer durant sa vie : 1°) La croyance en un Dieu unique, Allah 2°) La prière avec concentration et dévotion 3°) La science et le rappel perpétuel de Dieu 4°) La générosité envers toutes les créatures 5°) Le bien et l'intention sincère 6°) La prédication et la mission En France, le mouvement Jama'a at-tabligh existe officiellement sous la forme d'une association à but non lucratif nommée Foi et Pratique, enregistrée en avril 1972 à la préfecture de Seine-Saint-Denis. Depuis 1960, les premiers groupes de prédicateurs (Jama'at), Venu du Pakistan, ils ont commencé à parcourir la France, faisant des émules parmi les premiers immigrés maghrébins. Ils ont réclamé les lieux de culte, qui leur doivent beaucoup dans l'Hexagone, avant de pousser plus loin leur activisme. Depuis la fin des années 1980, le mouvement Tabligh est devenu très juvénile, touchant prioritairement toute une frange de la deuxième, voire de la troisième génération d'enfants issus de l'immigration maghrébine. Il est actuellement très organisé et a tissé des liens locaux, régionaux, nationaux et extra-nationaux. Ce fait est surtout remarquable dans ses ramifications à travers les banlieues mais aussi dans les grandes villes comme Marseille, Lyon, Lille. Se réapproprier une dignité perdue. C'est pour sortir de la spirale de l'échec que l'investissement religieux rigoureux devient, pour certains d'entre eux, une planche de salut et surtout une réponse au racisme, à l'ostracisme et à l'exclusion, un moyen pour se réapproprier une dignité perdue. C'est une thérapie par la religiosité au... sein d'une structure ascétique inspirant la sécurité face aux tentations personnelles, aux dangers de la banlieue en particulier et du monde en général. Le Tabligh permet à ces missionnaires de créer des supports, de s'investir et de retrouver la dignité perdue. Les quatre degrés d'engagement Il existe quatre degrés d'engagement au mouvement Tabligh : Phase I : Une vie désordonnée, désorganisée, très souvent loin de Dieu, vécue dans des territoires d'exclusion, sans ressources et sans avenir. Phase II : La redécouverte de l'islam et une progressivité religieuse. Phase III : Celle d'un engagement inconditionnel où le militant est dans une période de « Forcing religieux ». Il ne parle que d'Allah, de ses qualités, du Moussa Khedimellah. École des Hautes Études en Sciences Sociales ; Paris, France. Juger les gens à boire du vin. Au milieu de ces réflexions vint à paraître sur le fleuve un bateau lourdement chargé et monté par sept personnes. Comme il allait aborder, il sombra tout à coup. L'homme, se jetant à L'eau, en retira successivement six personnes ; puis, allant à Haçan Basri, il lui dit : "Lève-toi ; si tu es meilleur que moi, j'en ai sauvé six pour ma part, tu peux bien en sauver un pour la tienne" ; et il ajouta : "Ô Musulmans ! Dans cette cruche, il y a de l'eau, et quant à cette femme, c'est ma mère ;" et, s'adressant à Haçan : "Voilà, tu as vu avec l'œil du dehors et tu n'as pas été capable de voir avec l'œil de l'intérieur." Source Action N° 86 Al-Azan Août 2005 ESPACE JEUNES On raconte que Haçan Basri (641-729) considérait comme bien supérieur à lui quiconque il voyait. Un jour, comme il marchait sur le bord du fleuve, il vit un homme qui était assis tout près d'une femme. Devant lui étaient placées une cruche et une coupe ; chacun d'eux versait à son tour de la cruche dans la coupe et buvait. Haçan Basri se dit en voyant cet homme : "En voilà encore un qui vaut mieux que moi." Toutefois, il lui vint à l'esprit : "Sous le rapport de l'observance légale, il est bien possible qu'il ne..." L'emporte pas sur moi, puisqu'il a auprès de lui une femme de mauvaises mœurs et qu'il est installé. INTERVIEW M. TOURE LACINA PRÉSIDENT PAR INTERIM DE LA COMUREL La COMUREL (Communauté Musulmane des Résidences Latrille) regroupe statutairement tous les habitants de confession musulmane des résidences Manguier sises à Angré sur le boulevard Latrille en face du 22e arrondissement. Aujourd'hui, elle a plus de 10 ans d'existence. M. Touré Lacina, Professeur d'Allemand, vice-président, en est le président par intérim. Avec lui, nous allons à la découverte de cette jeune Communauté musulmane qui, cahin-caha, a su se rendre visible avec le temps. ALAZAN : Pouvez-vous nous faire l'historique de la COMUREL ? M. Touré Lacina (MTL) : La COMUREL est historiquement la matérialisation de la volonté des frères et des sœurs musulmans des Résidences Manguier de vivre la foi en communauté, tel que le commande l'Islam. Le premier président est le frère Sy Savané qui, après ses 2 mandats de 4 ans chacun, a cédé sa place au frère. Cissé Aboubakar qui lui-même s'est vu succéder par Ladji Sidibé. Celui-ci est aujourd'hui à la fin de son deuxième mandat. Pour des raisons professionnelles, il est loin de sa communauté et j'en assure à présent la présidence par intérim. ALAZAN : Peut-on avoir de façon succincte la structure et le mode de votre fonctionnement ? M. T. L : La COMUREL a un comité exécutif à sa tête. Il comprend un président, un vice-président, un trésorier et son adjoint, un secrétaire général et son adjoint, et les conseillers du président. Nous avons un comité des sages qui conseille le bureau et gère les conflits dans la communauté. Nous avons deux commissions spécialisées, l'une pour les femmes à la tête de laquelle se trouve Hadja Sanata ; par contre, la commission jeunes bat à présent de l'aile du fait d'une relève non assurée après la première vague de jeunes. Le mandat d'un président est de 4 ans renouvelable une seule fois. Nous tenons des AG ordinaires tous les deux ans. Nos réunions ne sont pas statutaires, elles se... tiennent en fonction : des urgences. Le canal d'information reste particulièrement les communiqués à la mosquée. ALAZAN : Que faites-vous pour remédier au problème des jeunes et quelle est votre politique de formation en général ? M. T. L : Nous avons opté pour la sensibilisation. Pour cela, nous avons sollicité l'apport appréciable de l'Imam Gaoussou Karamokro qui s'efforce, à travers les prêches, de sensibiliser les parents. Car, c'est par leur concours que les enfants pourront fréquenter la mosquée et prendre part effectivement aux affaires communautaires. Après tout, c'est eux la relève de la communauté. Pour le moment, les réactions sont presque inexistantes. Mais nous ne désespérons pas et nous usons de patience. Quant à la formation, elle est insuffisante pour les enfants (seulement les grandes vacances) et pour les adultes, elle gagnerait à s'améliorer, car elle se contente uniquement de prêches et tafsirs. Les imams seront contactés sous peu pour réfléchir à élargir l'éventail des matières enseignées aux... adultes et la fréquence des séances de formation des tout-petits. ALAZAN : Une de vos réalisations, c'est la mosquée. Pouvez-vous nous brosser l'historique de son acquisition ? M. T. L : Dès la mise en place de la COMUREL, notre objectif principal était d'avoir un lieu de culte. Avec la grâce de Dieu, nous avons pu bénéficier de la générosité d'une sœur très engagée dans le travail islamique, qui nous a fait don de ce lieu de culte. Notre tâche a été de le meubler en faisant le carrelage, en y mettant les ventilateurs et la sonorisation. Le plus grand travail est celui de la construction des toilettes. Plus tard, un frère a fait des travaux d'extension de la mosquée sur une partie de son terrain jouxtant la mosquée. Là aussi, notre rôle a été d'y mettre les ventilateurs. ALAZAN : Quelle est la qualité des rapports du comité exécutif avec l'équipe des imams ? M. T. L : Les relations sont au beau fixe même s'il y a quelques fois des malentendus que nous réussissons à régler sans grand dommage. ALAZAN : Pour Terminer, quelles sont les grandes actions à venir que vous comptez mener pour la COMUREL ? MTL : Le grand challenge, c'est celui de la formation qui doit passer par l'animation entre Maghreb et Icha par des tafsirs et des prêches, l'organisation de conférences de façon régulière à l'aide des personnes extérieures. Pour les jeunes, nous devons mettre en place un programme de formation sur toute l'année. Je tiens aussi à lancer un appel à la mobilisation de tous et surtout des sœurs. Car la COMUREL est le bien de tous et son dynamisme aidera à coup sûr tout le monde à s'accomplir spirituellement et à éduquer nos enfants dans la voie la meilleure qu'est celle de l'Islam. NURDINEO LAFIA L'ÉPILEPSIE Ces crises peuvent être partielles. Dans ce cas, on a des signes cliniques focaux qui peuvent se dérouler sans altérer la conscience (crise épileptique complexe). Elles peuvent être également généralisées. Dans ce cas, on a une altération brutale de la conscience sauf dans le cas de crises myocloniques. La survenue d'une... La crise d'épilepsie doit être un motif de consultation afin que soient réalisés les examens complémentaires en vue d'une bonne prise en charge du patient. L'épilepsie n'est pas contagieuse. Le traitement de la maladie épileptique est long et s'étend sur au moins deux ans. Aussi, le patient évitera certains facteurs favorisants les crises (alcool, abus de café, sommeil insuffisant). L'islam cependant dispose d'un moyen préventif efficace qui consiste à réciter à la naissance de l'enfant l'Al-Azan (grand appel) dans l'oreille droite et l'Ikama (petit appel) dans l'oreille gauche. L'épilepsie est une maladie chronique d'étiologies (causes) diverses, caractérisée par la répétition des crises épileptiques. Le taux de prévalence actuel de la maladie est d'environ 0,8 %. C'est une maladie qui peut survenir à tout âge. L'épilepsie peut être d'origine idiopathique (aucune cause n'est retrouvée) ou symptomatique. Dans ce dernier cas, l'épilepsie est la manifestation d'une maladie sous-jacente qui peut être une... méningite bactérienne, un trouble métabolique (chez le nouveau-né, le nourrisson et le jeune enfant), un hématome sous-dural chronique (chez le nourrisson, le jeune enfant et l'adulte) et enfin un sevrage éthylique, une tumeur cérébrale, un accident vasculaire cérébral (rupture d'un vaisseau au niveau du cerveau) et une séquelle post-traumatique chez l'adulte. La crise épileptique est la traduction d'une décharge paroxystique hypersynchrone et auto-entretenue d'une population plus ou moins étendue de neurones (cellules nerveuses) corticaux hyperexcitables. BAMBA SIRIKI La Umma au Quotidien NAISSANCE : Le frère EL HADJ BAKAYOKO Adama (maintenant résident à la Riviera Palmeraie) vient d'être père d'une fille du nom de IKMANE Noura. Le baptême a eu lieu le lundi 25 juillet à son domicile. Qu'Allah fasse de cette fille une lumière pour ses parents et la Oumma. LES COURS DE VACANCES ISLAMIQUES : Ont débuté à la grande mosquée du Dokui (près du Lycée le Mahou) depuis le 18 juillet 2005. Tarif unique : 2000 Frs. Ils prendront fin le 28 août 2005. Pour vos communiqués, contactez-nous au 05.61.21.12. Al-Azan août 2005. Nombre de pages 4 -- id 45838 Url https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/45838 Modèle de ressource Newspaper article Classe de ressource bibo:Issue Id de collection 45829 Id du média 45864 45888 45889 45890 45891 Fichier média https://islam.zmo.de/files/original/e1e7d226212939b826cd2bb01d14131cee68af03.pdf https://islam.zmo.de/files/original/b6565906aa9f44b7edfa8b8d1d8e7a904671158e.tiff https://islam.zmo.de/files/original/2da22f9d9d10f456dd1a90266482f33bf81434ef.tiff https://islam.zmo.de/files/original/2b9274ecc45f1818c599dba381adecf6abe53ab5.tiff https://islam.zmo.de/files/original/2357409a4c1ba2ff68758f42664732609534e79c.tiff Titre Al-Azan #135 Sujet https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/146 https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/23689 Editeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/45829 Contributeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Date 2005-10 Identifiant iwac-issue-0001408 Source https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/1789 Langue https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Résumé Bulletin Mensuel de l’AJMCI Plateau-Dokui Contenu Al-Azan Bulletin Mensuel de l'AJMCI PLATEAU - DOKUI Paraissant depuis le 10 Juin 1994 Prix : 100 Frs Porteur du message. Acteur de son Époque Édito - Azan La communauté musulmane amorce une nouvelle étape de son histoire. RÉSUMMAIRE RAMADAN - AUTOMNE 2000 Al-Azan IDENTITÉ Le musulman et ses amis et frères en Islam (III) ÉCHOS DU MINARET LA CONCENTRATION DANS LA PRIÈRE LAFIA LA MÉNINGITE RAMADAN LES 4 ACTES D'ADORATION DU MUSULMAN DURANT ET APRÈS LE RAMADAN Tous les observateurs avertis de la vie de la communauté musulmane en Côte d'Ivoire peuvent se rendre compte que ce début du 3e millénaire est marqué par l'amorce d'une nouvelle étape stratégique pour notre oumma. Celle de la construction de deux de ses piliers fragiles, voire inexistants : l'acquisition des infrastructures socio-éducatives et la présence sur le champ humanitaire. Seulement voilà, cela n'est pas le fruit d'une planification stratégique de nos hiérarchies fédératives, mais le fait des communautés, associations et ONG de base. En effet, Plusieurs communautés ont lancé leurs projets de construction de leurs mosquées dont le coût frôle le demi-milliard de nos francs chacun. Nous pouvons citer le Plateau-Dokui, Toits-Rouges, Ananeraie, Bonoumin, Agban... Beaucoup d'opérateurs économiques ont aussi décidé de construire des écoles et collèges confessionnels musulmans. Sur le plan humanitaire, nous constatons une floraison d'ONG dont la cible d'actions affichée est le champ humanitaire. Ces initiatives sont à saluer et à encourager, car elles traduisent une prise de conscience, un dynamisme et une volonté de prendre son destin en charge devant les attermoiements des instances fédératives. H avec Abdurraouf Ben Halima REPORTAGE Abidjan, centre sous-régional du Coran HADITH À MÉDITER Il n'est pas de vous meilleur, celui qui laisse sa vie mondaine pour sa vie future, ni sa vie future pour sa vie mondaine jusqu'à ce qu'il profite de chacune d'elles, car la vie mondaine est un chemin qui mène à la vie future ; ne soyez pas. Cependant, bien que salutaires, ces actions, par le fait qu'elles soient le fait d'individualités ou de groupes, risquent de souffrir d'un manque d'espace de coordination et/ou de planification globale. Car, pour que l'impact soit plus grand et bénéfique à la communauté, il est important que ces initiatives s'inscrivent dans un plan global communautaire. Jugez-en vous-mêmes. Les cinq mosquées précitées coûteront la bagatelle de 2 milliards de francs CFA au moins à la communauté. Or, le plus souvent, on s'adresse aux mêmes donateurs traditionnels alors qu'avec une meilleure coordination, on pourrait les diversifier. Concernant les ONG, elles pourraient par exemple avoir les mêmes cibles, donc se marcher sur les pieds. Or, en créant une plateforme de collaboration, genre un réseau, elles pourraient mieux se spécialiser et donc gagner en efficacité et en couverture du champ humanitaire pour le bien-être de la communauté. Comme on le constate, pour que la Oumma en profite, nos actions ne doivent pas être vues. sous l'angle de la compétition, mais plutôt doivent s'inscrire dans un cadre de complémentarité. Il y va du bonheur de notre oumma. (Rapporté par Ibn Assaker d'après Anass) Al-Azan Directeur de Publication NURUDINE Oyewole Coordinateur Baikoro BAMORY Contacts : 07.70.14.83 05.92.32.36 / 05.18.67.67 Site web : www.ifrance.com/alazan http://alazan.ifrance.com MAA SALAM NURDINE O Al Azan vous souhaite bon Ramadan 135 Al-Azan Octobre 2006 IJTIHAD LES TRANSACTIONS COMMERCIALES (5) : LES COMPAGNIES D'ASSURANCES EN ISLAM L'Islam s'oppose aux compagnies d'assurances sous leur forme actuelle et leurs rapports. Ça ne signifie pas pour autant que les lois islamiques bannissent l'idée même d'assurance. Loin s'en faut. L'Islam diffère dans la méthode et dans les moyens. Si les compagnies d'assurances offrent des méthodes n'allant pas à l'encontre des préceptes islamiques, elles sont admises par l'Islam. En tout état de cause, il faut que l'Islam, dans ses origines, ait proposé et autorisé l'assurance de ses membres. Car le souci d'une vie communautaire en symbiose a toujours été une priorité. En cela, le gouvernement à travers le Trésor Public est un maillon essentiel de la chaîne d'assurance en Islam. Dans la loi islamique, on trouve l'assurance des individus contre les accidents. Dans ce cas, l'assurance intervient pour lui rembourser la totalité ou une partie de ce qu'il a perdu. On trouve également l'assurance des héritiers garanties par les sages paroles du prophète (SAW) : "... Celui qui meurt et qui laisse de l'argent, cet argent revient à ses héritiers, et celui qui meurt en laissant derrière lui des dettes ou une famille qui a des petits enfants, je me porte garant et je suis responsable" (Muslim et Bukhari). Pour cela, la Zakat demeure un dispositif essentiel de ce système d'assurance. Quant à l'assurance-vie, elle est loin des rapports qui régissent l'Islam. En conclusion, il faut retenir que l'Islam ne s'oppose pas au système d'assurance, mais à tout contrat d'assurance qui utilise toute forme. d'usure. Source : Le licite et l'illicite en Islam Youssouf Al Qardawi Échos Mi- du LA CONCENTRATION DANS LA PRIÈRE MALHEUR À CEUX QUI PRIENT TOUT EN NÉGLIGEANT LEUR PRIÈRE « L'Islam est capital pour l'homme, son pilier est la prière, son sommum est le jihad » Moslim. Après analyse de cet hadith, il paraît évident que parmi les cinq piliers de l'Islam, la prière occupe une place très importante. Ce faisant, sa pratique est un devoir pour tout musulman. À cet effet, le prophète Mouhammad (SAW) a dit : « La prière est de stricte obligation pour les croyants et doit se faire aux heures prescrites ». Cependant, le constat dans nos communautés est amer. Qu'est-ce qui peut justifier cela ? Connaissons-nous le terme de notre séjour sur terre ? La réponse à ces interrogations est sans doute en rapport avec la manière avec laquelle nous accomplissons nos salat (prières). C'est pourquoi nous ouvrons cette parenthèse sur la salat en ce mois béni de Ramadan. qui est un mois au cours duquel notre soumission à Allah le Très Haut atteint son summum. À notre avis, ce qui pourrait justifier notre comportement est notre manque de vigilance face à l'ennemi - adversaire Iblis. En effet, Iblis n'a-t-il pas juré à Allah d'enduire tous les fils d'Adam en erreur ? Aujourd'hui, la répercussion de ce défi sur nous est que même si Iblis n'a pas réussi totalement à nous détourner de Dieu et de la prière, il a réussi parfaitement à nous distraire dans nos prières et à nous amener à les négliger. Alors qu'Allah ne nous a-t-il pas mis en garde de façon la plus solennelle : « Malheur donc à ceux qui prient tout en négligeant (retardant) leur salat et qui sont pleins d'ostentation et refusent de donner l'ustensile à ceux qui en ont besoin » ? S 107 V 4, 5, 6. C'est pourquoi nous jugeons opportun le rappel de quelques recommandations pouvant être un remède efficace pour nous. 1°) Faire tout possible pour se joindre aux groupes de prières aux heures prescrites (Se référer à L'écho du munaret du numéro précédent. Seigneur des mondes sans intermédiaire. 3°) Après le takbirat al-hiram, considère que tout nous est interdit sauf la méditation sur Dieu et la lecture du Coran. L'exemple de quelqu'un qui lit un discours devant le président de la République au palais présidentiel nous suffit pour être concentré. En un mot, nous voulons insister sur la connaissance parfaite de ce qu'on dit, sinon l'apprendre. 4°) Connaître le sens de ce qu'on dit, au moins la Fatiha et les formules de la génuflexion, prosternation et de changement de position. 5°) Méditer sur ce qu'on dit et savoir que nous sommes devant la grande des autorités de la terre et des cieux. Par conséquent, nous sommes infiniment petits (minuscule) devant l'infiniment grand, même si on est "Grand". 6°) L'humilité découlera forcément de ce qui précède. D'où nous baissons le regard tout droit devant nous. 7°) Savoir qu'il sait tout de nous, même ce que les autres ne savent pas et d'ailleurs ce qu'on cache ; devant donc. Cette personne, c'est la honte qui doit nous habiter : (N'est-ce pas moi en train d'attester l'Unicité de Dieu qui vient de le désobéir en cachette ?) -8 °) Demander pardon pour ce qu'on vient de faire que nul autre en dehors de Lui ne nous a vu à l'acte. En définitive, la prière apparaît donc comme un élément d'espoir parce qu'avant toute prière, Allah le Tout-Puissant ordonne aux anges de débarrasser son esclave de tous ses petits péchés. Quand il finit, les anges s'adressent à leur Seigneur. Pourront-nous lui remettre ses péchés ? Non, dit Allah, car Je suis et Je demeure le miséricordieux par essence et par excellence. À la plume Baïkoro Bamory Al-Azan Octobre 2006 RAMADAN NOUS VOUS OFFRONS ICI QUATRE FAITS MAJEURS QUI MARQUENT LES ACTES D'ADORATION DU MUSULMAN DURANT ET APRÈS LE RAMADAN : * La nuit de Laylat oul Qadr (ou nuit de la destinée) * L'Id Oul Fitr (La prière de la fête) C'est la prière de la fête marquant la fin du Ramadan. Tôt le matin, après avoir pris un petit-déjeuner, les fidèles... Les musulmans doivent se rendre au lieu de prière, vêtus de leurs plus beaux vêtements en invoquant Allah par sa glorification. Il est recommandé de se rendre à la prière par une voie et d'en revenir par une autre. Au lieu de prière, il est interdit d'accomplir des prières surérogatoires. On attend l'arrivée de l'Imam en faisant des invocations. À l'arrivée de celui-ci, on se lève pour accomplir la prière qui est de 2 rakaats. Dans la première rakaat, l'Imam lance 7 takbirats (Allahou Akbar) et dans la seconde 6 takbirats, y compris celui dit pendant le relèvement. La fête de l'Id al-Fitr a 3 buts principaux. D'abord, marquer la solidarité avec les plus démunis avec la zakat al-Fitr. Ensuite, elle permet de démontrer la discipline personnelle et la conscience morale gagnée à travers l'exercice religieux du jeûne. Enfin, l'Id al-Fitr est une occasion offerte aux musulmans d'exprimer les valeurs culturelles par la réjouissance et les jeux. Les 6 jours du Shawwal. Après le Ramadan, vient le mois de Shawwal. Conformément à la tradition du Prophète (saw), celui-ci observait 6 jours de jeûne durant ce mois. D'après Moslim, le Prophète (saw) a dit : « Qui jeûne le Ramadan, puis le fait suivre de 6 jours du mois de Shawwal est comme celui qui jeûne toute l'année. » C'est en cette nuit que fut révélé le Coran. C'est une nuit de grandes merveilles et de bénédictions qu'Allah décrit comme étant « meilleure que 1000 mois ». Il est méritoire cette nuit de passer son temps en prière, à lire le Coran et à faire des invocations (zikrs). Le Prophète (saw) nous dit : « Celui qui passe la nuit du destin en prières, en ayant foi, il peut considérer que tous ses péchés passés sont pardonnés. » À cet effet, l'invocation recommandée est : « Allahouma Inaka afouwoun touhiboul afouwa fâ afou anâ », qui signifie : O Allah, Tu es pardonneur, Tu aimes le pardon, pardonne-moi. Cette nuit doit être recherchée parmi les 10 dernières nuits du Ramadan. La Zakat Oul Fitr (Aumône expiatoire de fin de Ramadan) Le prophète (saw) a dit : « Le jeûne de Ramadan demeure suspendu entre le ciel et la terre. Il ne s'élève (au ciel) que de par la sadaqat al-fitr. » Chaque chef de famille doit donner l'équivalent de 2,5 kg de riz (ici chez nous) d'aumône par membre de sa famille, y compris le nouveau-né d'un jour. Cette aumône doit être acquittée avant le début de la prière de l'Aïd. Ainsi, on peut déjà s'en acquitter à partir du 28ème jour du Ramadan. IDENTITÉ Le musulman et ses amis et frères en Islam (III) « visage, et va chez d'autres avec un autre visage » (Muslim et Bukhari). IL ÉVITE DES PLAISANTERIES OFFENSANTES À LEUR ADRESSE : Parmi les bonnes manières du vrai musulman, il y a qu'il n'importune pas ses frères et amis avec des discussions futiles. Il ne les heurte pas avec des plaisanteries de mauvais goût et il ne manque pas à une promesse qu'il a faite. Le prophète (SAW) nous dit : « Ne te dispute pas avec ton frère, ne plaisante pas démesurément avec lui, ne lui fais pas une promesse que tu ne tiendras pas. » (Bukhari) IL NE LES CALOMNIE PAS : Le bon musulman ne calomnie, ni ne médite de ses frères, sœurs et amis en Islam. Car le Coran nous le signifie en termes clairs : «... Et ne médisez pas les uns des autres. L'un de vous aimerait-il manger la chair de son frère mort ? (non !) Vous en aurez horreur. Et craignez Allah... » Coran Chp 49 V 12. Le bon musulman évite le péché de médisance directement et indirectement. C'est quoi, médire ? C'est le fait d'avoir un double visage dans ses rapports avec ses frères et sœurs en Islam. « Le pire des hommes est celui qui a un double visage. Il vient chez des gens avec un... Source : La personnalité du Musulman D. Mohamed Ali Al Hachimi LAFIA LA MÉNINGITE Une photophobie (peur de la lumière) ; ⚫ Une raideur douloureuse de la nuque (incapable ou tourne la tête avec difficulté). La confirmation sera effectuée en milieu hospitalier après analyse du LCR. La méningite demeure une maladie redoutable eu égard à son caractère extrêmement contagieux et aux complications auxquelles... Elle expose. Ces dernières sont : La méningite sévit de 06 mois jusqu'à l'âge adulte et l'encéphalite (infection du cerveau), l'abcès du cerveau (présence de pus dans le cerveau), la thrombophlébite cérébrale... C'est une maladie infectieuse, contagieuse due au méningocoque. C'est une maladie réémergente parce que les épidémies qui survenaient tous les 10 ans éclatent tous les 2 à 3 ans. C'est une maladie à déclaration obligatoire. L'affection survient très souvent après une grippe et se transmet par voie aérienne (toux, éternuement). Fort de ce qui précède, les épisodes de grippe doivent être combattus avec la plus grande énergie surtout chez les enfants. Mais la prévention la plus efficace reste et demeure la vaccination. Al-Azan, Octobre 2006. La méningite est favorisée par la promiscuité, la poussière et les vents (saison sèche et les grands rassemblements). Le diagnostic de méningite est suspecté devant : des céphalées (maux de tête) augmentées par les mouvements de tête ; les nausées et des... vomissements survenant sans effort ; RENCONTRE AVEC ABDOURAOUF BEN HALIMA : Le frère ABDOURAOUF BEN HALIMA est un daï pas comme les autres. Ingénieur statisticien, éditeur, écrivain, il parcourt le monde en propageant la parole d'Allah. À l'occasion de la 4ème édition du colloque international des Musulmans de l'Espace francophone (CIMEF) tenu à Ouaga du 4 au 6 août 2006, nous l'avons rencontré pour vous. Il lève ici un pan sur sa vie et sa vision du travail islamique. AL AZAN : Pouvez-vous vous présenter à nos lecteurs ? ABDOURAOUF BEN HALIMA : J'ai 39 ans, je suis marié à une femme sénégalaise ayant aussi des racines ghanéennes et togolaises, père de 4 enfants. Je suis ingénieur statisticien économiste. J'ai participé aux Olympiades mathématiques. Je suis traducteur, écrivain et éditeur (les éditions FIGUIER). Je fais la da'awa depuis plusieurs années. J'aime beaucoup l'Afrique où la vie est agréable et où la demande pour le travail islamique est vive avec la montée des intellectuels qui rêvent de changement. et d'apporter leur contribution à la diffusion du message islamique. AA : Depuis quand avez-vous fait connaissance avec la da'awa ? ABH : Depuis 16 ans en Angleterre où j'ai fait la connaissance des frères faisant la da'awa. Je voulais être comme eux car à travers eux je sentais les sahabas. Depuis lors, je suis sur cette première impression et continue de faire la da'awa qui, il faut le souligner, fait partie de mes activités. AA : Comment arrivez-vous à concilier vos activités professionnelles avec la da'awa ? ABH : C'est un problème d'organisation. Et puis je me dis que c'est un concept qui englobe tout. Tout ce que je fais est da'awa. À cela, il faut ajouter une rigueur dans le respect de cette organisation. En pratique, j'ai une sortie de 3 jours par mois et une autre de 40 jours par an. AA : Votre vie familiale n'en pâtit-elle pas ? ABH : Je suis à mon deuxième mariage. Ma première a grandi dans l'ambiance de la da'awa mais ça n'a pas marché. Pourtant, mon épouse actuelle qui n'a pas grandi dans cette... Ambiance n'y trouve aucun inconvénient. Ce qu'il faut ressortir, c'est que quand on a pour activité le travail islamique en général, le temps qu'on est à la maison, il faut le consacrer entièrement à la maison. En donnant son maximum à son épouse et ses enfants et aux problèmes de la maison. AA : Vous êtes un spécialiste de la Roqaa (traitement de problèmes de djinns et de sorcellerie). Que pouvez-vous en dire ? ABH : C'est un problème qui a toujours existé. D'ailleurs, les prophètes (AS) ont été eux-mêmes traités de sorciers. Le prophète Muhammad (SAW) a enseigné l'attitude à tenir. Il faut éviter de traiter ces problèmes en y ajoutant le Chirk (associationnisme). Le véritable remède, c'est le Coran. Car celui-ci brûle la sorcellerie et les djinns. Le Coran s'intègre dans une thérapie qui utilise les plantes (feuilles de jujubier, de...). AA : Y a-t-il une différence entre les mouvements de da'awa et les associations de type classique ? ABH : Il ne doit pas y avoir d'antagonisme. Il faut voir les... Choses en termes d'activités et non de groupes d'appartenance. Car aucun regroupement associatif ne peut apporter des solutions définitives aux problèmes des musulmans. Il faut voir les choses en termes de complémentarité. On peut être dans une association et faire la da'awa et vice-versa. AA : Quel profil de formation islamique faut-il pour un enfant dans un cadre associatif ? ABF : Dès le début, il faut être attentif à sa relation avec ses parents et à la prise en charge de ses études ou formation de façon générale. Il faut éviter le clash avec ses parents et l'inciter à leur accorder tout le respect que recommande l'Islam. Au plan de la formation islamique, il faut lui apprendre le Coran, ensuite la Sounnah, puis le culte (Ibadat). Après, il faut insister sur la question de la construction sociale et aussi s'occuper de l'actualité et de l'environnement. Je conseille qu'on s'investisse dans un champ précis quant aux problèmes sociaux (économie, écologie, droit de l'homme...). Il faut que le jeune, après sa... Formation apprenne à prêcher auprès de ses amis à l'école ou au quartier pour amener ceux-ci à devenir comme lui. MAA SALAM NUR'DINE O REPORTAGE Abidjan, centre sous-régional du Coran Dans son souci de promouvoir le noble Coran, la Ligue Ivoirienne des Prédicateurs en Côte d'Ivoire (LIPCI) a organisé, après la tenue de plusieurs concours nationaux et la participation à d'autres à caractère international, un concours sous-régional de lecture psalmodiée du noble Coran. C'était le samedi 07 octobre dernier à la salle de cinéma de l'hôtel Ivoire sous le parrainage du Premier ministre Charles Konan Banny. Le choix du mois béni de Ramadan pour le déroulement de cette compétition est loin d'être fortuit. Ce fut l'occasion appropriée pour rappeler à tous les musulmans la valeur et la place que devrait occuper le Coran dans leur vie. Toute chose qui justifie l'attachement de la LIPCI à ce concours, à en croire son président, Aboubakar Coulibaly : « Le Coran étant la référence par excellence », la LIPCI lui a accordé. Une place de choix dans ses activités ? Des activités que la Lipci veut désormais internationales. C'est pourquoi elle a voulu créer un cadre de compétition entre les hafiz (celui qui a mémorisé le Coran) de 9 pays de la sous-région. Suite à une manche éliminatoire qui a vu le représentant du Mali, de la Guinée et du Nigeria éliminés, ceux des 6 autres pays vont rivaliser de qualité dans une compétition qui compte pour 20 % de la note finale. Si Alpha Mahmoud Diop (12 ans, classé 6) du Sénégal a séduit par son savoir à un âge si jeune, Khalil Moustapha Malick (15 ans, classé 5) du Bénin lui a plu par la douceur et le ton apaisant de sa lecture. Si Abdoul Karim Diarrassouba (18 ans, classé 46) de la Côte d'Ivoire a pu pécher par un excès de confiance en ses qualités remarquables, Adam Baba Ali (16 ans, classé 3) du Ghana s'est distingué par le ton caractéristique méditatif de sa psalmodie. Et si Oumar Bari (20 ans) de la Côte d'Ivoire a impressionné par la simplicité de sa lecture, Tchassanti Aminou du Togo s'est... démarqué par la stabilité de sa mémorisation. Ce qui explique l'écart minime qui les sépare : le premier cité occupe la seconde place avec 28,1 / 30 quand le deuxième est premier avec 28,2 / 30. Les jurés ont tenu par ailleurs à préciser que la psalmodie du Coran obéit à des règles que seuls eux, les spécialistes, connaissent. Pour finir, tous nos félicitations à la Lipci pour cette belle compétition et fasse Allah que la présente édition soit suivie de beaucoup d'autres. BAMBA INZA Al-Azan Octobre 2006 Nombre de pages 4 -- id 45839 Url https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/45839 Modèle de ressource Newspaper article Classe de ressource bibo:Issue Id de collection 45829 Id du média 45865 45900 45901 45902 45903 Fichier média https://islam.zmo.de/files/original/18ce607ddd2940b480db7a2c1843dbaab2227ad7.pdf https://islam.zmo.de/files/original/f592fdf7d2b9469053025a058bf121fc7b31516a.tiff https://islam.zmo.de/files/original/f2355c2f0aa1cbe62767ab4cd8d730547d1becf8.tiff https://islam.zmo.de/files/original/f6eee43fa54e2a1903ff1e99c793229a97fb64da.tiff https://islam.zmo.de/files/original/dbfb2bfd2a6149b5dd002a8d798f78aac95a8a41.tiff Titre Al-Azan #137 Sujet https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/23514 https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/23646 Editeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/45829 Contributeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Date 2005-12 Identifiant iwac-issue-0001409 Source https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/1789 Langue https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Résumé Bulletin Mensuel de l’AJMCI Plateau-Dokui Contenu Al-Azan Bulletin Mensuel de l'AJMCI PLATEAU - DOKUI Paraissant depuis le 10 Juin 1994 Porteur du message. Acteur de son Époque Édito - Azan Prix : 100 Frs SOMMAIRE IDENTITÉ MALAISE DANS LES BANLIEUES FRANÇAISES : L'ISLAM, UN RECOURS SALUTAIRE Octobre et Novembre 2005 auront été pour la France, des mois de feu. Plus précisément, des feux de banlieues qui, comme ceux des forêts, se sont propagés à la vitesse de l'éclair à toutes les grandes villes de l'Hexagone. Obligeant la grande France, puissance mondiale, à sortir des armoires de son assemblée nationale une loi, vieille d'un demi-siècle, instaurant l'état d'urgence, pour arrêter ces violences sans précédent. Comme toujours, les médias en ont fait leurs choux gras, surtout les médias étrangers qui ont dépeint la France comme un pays en guerre. À chacun son tour, diront les... Sur les antennes des radios et télévisions et, dans les journaux, les hommes politiques et les intellectuels se sont livrés à de... belles empoignades. En Afrique, c'était presque l'indifférence ou l'étonnement des populations, surprises que la France soit confrontée aux mêmes violences observées dans les villes africaines. Pour notre part, ces soubresauts sont les symptômes d'un grand malaise rampant dans la société française. La première strate de ce malaise est l'ordre spirituel. En effet, après les grandes vagues d'immigration maghrébine et sub-saharienne des années 60 et 70, qui ont pourvu la France de main-d'œuvre bon marché, celle-ci a aujourd'hui du mal à absorber les descendants de ces immigrés. De deux choses l'une : soit la France manque de volonté politique de les intégrer comme elle l'a fait auparavant avec les Italiens, Portugais, Espagnols et Polonais ; soit qu'elle n'a pas su anticiper ce problème. Une chose est certaine : les Français d'origines maghrébine et africaine se sentent mis à la marge de l'évolution de leur patrie, la France. Ils disent non au délit de faciès, non à la discrimination à l'emploi, non à la discrimination au logement. Pour cela, il demande à la République française d'appliquer dans les faits les valeurs qui la fondent : Liberté - Égalité - Fraternité. La deuxième strate de ce malaise est d'ordre économique. La France donne des signes d'incapacité à donner des réponses adéquates à la crise économique qu'elle traverse. Face à la globalisation, le coq gaulois a du mal à dresser ses ergots, pendant que l'ogre anglo-saxon et les tigres asiatiques mènent l'offensive. Du coup, la France est entrée dans une période de doute dont le clou est la perte d'influence dans le pré-carré africain. Faut-il faire comme les autres qui gagnent ou défendre son modèle socio-économique ? En tout état de cause, il faut parer au plus pressé ; au risque de voir le nombre de chômeurs augmenter, les banlieues s'enflammer de plus belle, pire, la France se laisse distancer par ses rivaux. La troisième strate est celle de la crise de repère, voire d'identité. Les jeunes issus de l'immigration donnent l'image d'une Lagune qui, voulant se déverser dans la mer, voit violemment ses eaux repoussées par les vagues. Nés en France, coupés de leurs racines, élevés dans une société permissive qui prive les parents de l'exercice de leur autorité, incapables pour la plupart de s'offrir le confort matériel que leur fait miroiter la société dans laquelle ils vivent, ces jeunes sont déboussolés, frustrés pour certains. Alors ils s'approprient la rue, s'inventent les règles de vie à eux, en marge des lois républicaines. Cette situation sonne le glas d'un modèle d'éducation, celui de "l'enfant roi". Car à force de convaincre l'enfant qu'il n'a de compte à rendre à personne, ni même à ses géniteurs, cet enfant finit par nier l'autorité de l'État comme c'est le cas actuellement en France. C'est ici que les associations et communautés musulmanes de France peuvent rebondir et faire mentir la laïcité française. Car par leurs actions de terrain auprès de ces jeunes, elles pourraient donner un sens à leur vie, leur inculquer des vertus. telles que le respect des parents, des aînés et de l'État, la bonté envers l'autre, le travail comme adoration et non comme aliénation... Cela, les mairies et l'État ne semblent pas pouvoir le faire pour l'instant. Or avec un peu d'abnégation et d'organisation, celles-là le peuvent. La situation des banlieues françaises nous guette tous aux plans communautaire et familial. L'éducation des enfants est une œuvre sacrée eu égard aux recommandations de l'Islam. Soyons donc tous sincères envers Allah, envers nos enfants et envers la communauté dans leur éducation. Qu'Allah nous y aide (Amin). À PROPOS DES ARTS PLASTIQUES (II) À ÉCHOS DU MINARET FAIRE BIEN OU BÂCLER ? LAFIA LA CONSTIPATION TAFSEER AR-RIBAA : USURE ET INTÉRÊT ESPACE JEUNES SIDA : Quelle méthode de lutte GROS PLAN La CEMUCE (Communauté Étudiante Musulmane de l'Université de Cocody) HADITH À MÉDITER Ne voulez-vous pas que je vous révèle quelle est l'œuvre qui est meilleure que le jeûne, la prière et l'aumône ? Certainement, répondirent- ils. Rétablissez la concorde entre vous, reprit le prophète, car c'est la discorde qui extermine » (rapporté par Al H Munziri) Al - Azan Directeur de Publication : NURUDINE Oyewole Coordinateur : Baikoro BAMORY Contacts : 07.70.14.83 / 05.92.32.36 / 05.18.67.67 Site web : www.ifrance.com/alazan http://alazan.ifrance.com N° MAA SALAM WIN GOONROOMEN ONDOR FCON NUR'DINE O Al - Azan Décembre 2005 ISTIHAD À PROPOS DES ARTS PLASTIQUES (II) Quelle est la position de l'Islam au sujet des tableaux qui sont peints sur du papier, du tissu, des toiles, des murs, des tapis, des billets ? Ces peintures sont moins graves que dans les peintures de prophètes, par exemple ; mais le péché devient certain si les personnages peints (rois, chefs...) sont des mécréants, des injustes ou des pervers. Comme les chefs qui gouvernent sans tenir compte de ce que Dieu a instauré, comme des artistes qui exaltent le mensonge et la perversité. Mais si les tableaux ne représentent rien de tout ce qu'on a cité précédemment, autrement des... Tableaux représentant des plantes, des arbres, des mers, des bateaux, la nature ; il n'y a aucun inconvénient à les peindre ni à les voir, à ce sujet il n'y a pas la moindre contestation. Et si la « figure » représentée ne se soumet pas aux interdictions que nous avons citées plus haut, c'est-à-dire, s'il n'y a pas de figures représentant une sanctification et une glorification, et si la personne qui l'a fabriquée n'a pas eu l'intention d'imiter la création de Dieu, il n'y a pas d'interdiction. La réponse à cette question ne peut être claire que si on regarde le dessin en soi et ce qu'il représente, et également à quel dessein il est utilisé. Il faut également voir ce que le peintre a voulu dire lorsqu'il a peint le tableau ! Ce que l'islam interdit de peindre, ce sont les tableaux dans lesquels on sanctifie et vénère des personnes, des divinités et des idoles, les figures de prophètes, des anges et des saints, comme par exemple, Abraham, Isaac, Moïse, Marie, l'Ange Gabriel, etc. C'est Une pratique très courante chez les chrétiens, mais certains hérétiques musulmans ont imité les chrétiens et ont peint Ali, Fatima ou d'autres. Autre exemple de peinture, ce sont les peintures représentant des rois, des chefs, ou des artistes de notre époque. Le péché que comportent Source : Le licite et l'illicite Youssouf Al Qardawi IDENTITÉ LE MUSULMAN ET SA FEMME (III) : Une femme peut se mettre en colère pour n'importe quelle raison et se tenir éloignée de son mari afin de lui montrer sa colère. Le mari musulman agit, dans ce cas, avec tolérance et bienveillance. En effet, Umar Ibn Khatab (RA) dit : « Nous, Quraish, avions le contrôle sur nos femmes. Quand nous étions à Médine, nous trouvâmes des gens dont les femmes avaient le contrôle ». Un jour, ma femme était très en colère contre moi, et elle discutait avec moi. Je n'aimais pas cela. Elle me dit : "Tu ne veux pas que je discute avec toi ?" Par Allah, les femmes du Prophète (SAW) discutent avec lui. Elles se mettent en colère et se tiennent éloignées. de lui toute la journée et jusqu'à la tombée de la nuit. Alors je suis allé voir Hafsa (RA) (sa fille et femme du Prophète (SAW)) et lui ai demandé : "Tu discutes avec le Prophète (SAW) ?" Elle répondit : "Oui". Je lui ai demandé : "Tu te mets en colère et tu te tiens éloignée de lui toute la journée et jusqu'à la tombée de la nuit ?" Elle dit : "Oui". Je dis : "... Tu ne crains pas la colère d'Allah (SW) à cause de la colère de son Prophète (SAW) ? Tu seras bientôt damnée. Demande-moi ce dont tu as besoin et ne te dispute plus avec le Prophète (SAW)." Umar vint voir le Prophète (SAW) et lui dit ce qui se passa dans sa maison et la conversation qu'il eut avec Hafsa (RA), et le Prophète n'eut comme seule réaction que de sourire. Source : La personnalité du Musulman D. Mohamed Ali Al Hachimi Echos du Minaret FAIRE BIEN OU BÂCLER ? Faire un devoir de maths, repasser une robe, laver la moto, prier deux rakaats de nafil. Ou lire un bouquin, quoi que tu fasses, fais-le avec cœur, même s'il n'y a que toi pour le savoir, même si cela ne se voit pas. Il vaut mieux lire un livre correctement que trois en diagonale. Tu lis ou tu ne lis pas, mais si tu lis, arrange-toi pour en tirer quelque chose : plaisir, intérêt, vocabulaire, connaissance, culture, etc. C'est vrai de presque tout : tu fais ou tu ne fais pas, mais si tu fais, essaie de le faire bien. Faire de son mieux, c'est tout donner, s'engager à fond. Il arrive cependant que bâcler s'impose : on est coincé par le temps ou on ne peut pas faire mieux dans cette situation. Mais c'est rare. Généralement, quand on bâcle, c'est par paresse. Et par bêtise, car bien souvent il nous faudra tout qu'il est assis devant la télévision, le cahier sous les yeux. Le problème, c'est de se mentir. Croire que l'on fait une chose alors qu'on en fait une autre. Si tu fais une chose, fais-la vraiment, ou ne la fais pas. Faire semblant, c'est perdre son temps. Temps. La raison n'est pas de montrer à l'extérieur ce que tu sais faire. On n'a pas à bien faire pour le regard d'autrui. Mais pour le simple plaisir de le faire. Faire bien, même une toute petite chose, apporte toujours une satisfaction. Bien faire, c'est une question de respect de soi. Si l'on sait faire consciencieusement les petites tâches du quotidien, on saura aussi se donner avec cœur dans les choses importantes. Faire bien ou bâcler, c'est aussi une question de volonté et une attitude intérieure. Soigner même ce qui ne se voit pas pour se sentir bien dans sa peau. Recommencer. Pour bien faire ce que l'on fait, il faut tout simplement le faire vraiment, complètement et non pas juste faire semblant. Écoutez et soutenez notre Radio Al BAYAN, la fréquence à la gloire d'Allah 95.7 FM. SOURCE : ACTION Al - Azan Décembre 2005 MTAFSEER AR - RIBAA : USURE ET INTÉRÊT << Allah a permis le commerce, et interdit l'intérêt >> On ne peut réclamer d'une évidence qui ne parvient plus à être éthique plus que ce que l'on prête. Ceci est (S2) V275). Commentant ce verset, les exégètes soulignent que ce n'est pas seulement l'usure qui est interdite, mais le moindre prêt à intérêt. L'usure ruine et ruine moralement et physiquement le monde. D'où la position claire et sans équivoque de l'Islam sur ce fléau mondial : Le Prophète Muhammad a dit : « La nuit où je fis le voyage nocturne et l'ascension (Mi'raaj), je passai par des gens dont leurs ventres ressemblaient à des maisons pleines de vipères. Je demandai à l'Ange Gabriel : Qui sont ces gens-là ? ». Il me répondit : « Ils sont ceux qui vivaient de l'usure ». Ref : Ahmad, Ibn Abi Haatim. « L'usure comporte soixante-dix parties répréhensibles dont la moindre est comparable à un rapport sexuel d'un homme avec sa mère ». Ref : Ibn Maajah. Tout gain à risque unilatéral : par exemple, prêter de l'argent à un commerçant ou à un industriel et exiger en retour un intérêt sans participer aux risques et aux pertes éventuelles du débiteur. " O les Croyants ! Craignez Allah, et renoncez au reliquat de l'intérêt si vous êtes croyants. Et si vous ne le faites pas, alors recevez l'annonce d'une guerre de la part d'Allah et de Son Messager. Et si vous vous repentez, vous aurez vos capitaux. Vous ne léserez personne et vous ne serez pas lésés. À celui qui est dans la gêne, accordez un sursis jusqu'à ce qu'il soit dans l'aisance. Mais il est mieux pour vous de faire remise de la dette par charité, si vous saviez ! (Ch 2 : 278 à 280). On pense bien que ce monde de justice et d'amour promis par le message mohammadien qui grandissait, alla se heurter à un tout autre monde, bâti, lui, sur la cupidité et l'ambition. Dans le monde gréco-romain, le prêt à intérêt sévit, exigeant et rapace : il lui faut de 12 à 60 % par an. Ainsi fut créée une plaie. On saisit rapidement la sagesse divine qui a, en quatre étapes, interdit l'intérêt, l'usure, l'exploitation et ses filles sinistres, la inégalité et la misère. universelle. La posture de l'Islam trouve un écho dans les autres traditions monothéistes : « Si tu prêtes de l'argent à quelqu'un de mon peuple, au pauvre qui est avec toi, ne sois pas une morsure pour lui ; tu n'exigeras pas de lui d'intérêt. » Exode, XXII, 25. Le Coran ne renferme pas de dissertations savantes sur la fécondité ou la stérilité de l'argent, mais des règles de conduite, des inspirations ou des conseils, où ira d'ailleurs chercher plus tard les éléments d'une synthèse idéologique. Très tôt, le Coran va donc lutter pour soumettre à la loi morale ce contrat de crédit devenu instrument perfectionné et quasi-légal d'exploitation mutuelle. ESPACE JEUNES SIDA : Quelle méthode de lutte comme nous l'enseigne le saint Coran afin de ne pas être déçus durant le reste de notre vie. Nous devons nous abstenir avant le mariage et être fidèles à notre partenaire dans le mariage. Nous devons éviter tout comportement à risque. Actuellement, les seuls réels moyens de lutte contre le Sida sont L'abstinence pour les non-mariés et la fidélité dans le couple. Quant aux préservatifs, ce sont des contraceptifs et non des moyens véritables de lutte contre le Sida. Avec les nombreuses qualités de préservatifs que nous avons aujourd'hui sur le marché, si réellement le condom était efficace, au lieu d'assister à une croissance rapide du Sida, on assisterait à une décroissance du nombre de malades. La meilleure preuve d'amour n'est pas le préservatif, mais plutôt l'abstinence avant le mariage et la fidélité dans le foyer. Karamoko Zeynab. Premier fléau du 21e siècle, le Sida constitue aujourd'hui un véritable casse-tête pour les gouvernements et organismes internationaux. Depuis quelques décennies, notre pays, la Côte d'Ivoire, s'est lancé dans la campagne de prévention en mettant l'accent sur le port du préservatif. Notre pays est compté parmi les plus touchés. L'un des exemples les plus frappants est le cas d'Abengourou, qui compte 14 % de séropositifs, et cette ville occupe le 1er rang en Côte d'Ivoire. Le nombre de malades ne cesse de progresser. Nous, jeunes d'aujourd'hui, devons prendre conscience que le Sida n'est pas une blague pour décourager les amoureux comme certaines personnes le pensent, il est bel et bien là. C'est à nous, les dirigeants de demain, de rester sur nos gardes, c'est-à-dire d'adopter de bons comportements. Compte Rendu Le samedi 26 novembre 2005, à Bassam, s'est tenue l'AG de l'AFRAM - SIB (Association Fraternelle des Agents Musulmans de la SIB). Cette AG a connu trois points forts : la lecture du bilan moral et financier, le toilettage du statut et l'élection d'un nouveau président. Dans la présentation de son bilan, le président sortant (EL HADJ DAGNOGO BAMORI) a mis en exergue les points saillants de son mandat : la formation religieuse des membres par la présence d'un Imam, l'opération "sucre" pour le Ramadan et "moutons" pour la Tabaski, et surtout la solidarité effective autour des frères et sœurs pendant les épreuves difficiles et le bonheur. Il a cependant relevé quelques difficultés. telles que les difficultés de recouvrement des cotisations, le non-versement de certaines primes aux adhérents et la non-réalisation de son objectif "10 pèlerins chaque année". Après les amendements de quelques points du statut, l'AG a porté à la tête de l'AFRAM - SIB EL HADJ DOUMBIA YOUSSOUF. À noter que cette AG a vu la participation des frères et sœurs d'autres structures bancaires de la place, la présence de représentants d'associations islamiques et de quelques Imams de la communauté. L'équipe d'Al Azan souhaite un bon mandat à la nouvelle équipe dirigeante. Al - Azan Décembre 2005 GROS PLAN La CEMUCE (Communauté Estudiantine Musulmane de l'Université de Cocody) Le paysage des associations de jeunesse estudiantine est depuis quelques années multiforme. À côté de l'Aeemci, traditionnellement le creuset des jeunes musulmans élèves et étudiants, a germé une association dénommée CEMUCE (Communauté Estudiantine Musulmane de l'Université de Cocody et de l'École Nouvelle Supérieure). Pourquoi le CEMUCE, qu'apporte-t-elle de plus aux étudiants musulmans ? Nous sommes allés à la rencontre de son secrétaire exécutif Famoussa Coulibaly. Interview. ALAZAN : Pouvez-vous vous présenter à nos lecteurs ? FAMOUSSA COULIBALY : Je suis Famoussa Coulibaly, titulaire d'une maîtrise en droit des affaires et d'un DEA en résolution des conflits obtenu avec l'UNESCO pour la culture de la paix de l'université de Cocody. Je suis le secrétaire exécutif. ALAZAN : Pouvez-vous brièvement faire connaître votre structure à nos lecteurs ? FAMOUSSA COULIBALY : Le CEMUCE est né le 08 mars 2003. Il compte cinq (05) sections sur toute l'étendue de l'Université de Cocody (UC) et regroupe à ce jour plus de mille adhérents. Ses objectifs sont de renforcer la foi, la croyance en Allah, l'entraide et la solidarité, ainsi que de favoriser la fraternité entre étudiants musulmans d'une part, et avec les étudiants non musulmans de l'UC d'autre part. Nous proposons des solutions inspirées de la pensée islamique aux problèmes rencontrés durant le cursus universitaire. délégation en général. Pour cela, elle a comme moyens d'actions : les cours religieux et académiques, les conférences, forums et débats ; les séminaires, les sorties d'études, stages et visites, la promotion de l'entrepreneuriat, la création de micro-projets. Structuré comme un Conseil des Imams, un Secrétariat Exécutif et des structures spécialisées comme la gestion de la Mosquée Ibn Baz, la presse Universitaire Islamique de Côte d'Ivoire et la Caisse unique de Recherche de Financement et de Promotion (cartes de bus, documents photocopiés...). Nous avons pu avoir un partenariat avec le Wamy (Association Mondiale des Jeunes Musulmans). Nous sommes reconnus par les autorités politiques nationales qui nous ont offert du sucre pour le Ramadan cette année. Grâce à notre encouragement, beaucoup de nos frères et sœurs font le cycle universitaire. ALAZAN : Vous le problème que pose le hijab (voile couvrant le visage) dans nos écoles secondaires et écoles supérieures, ne pensez-vous pas qu'une voie intermédiaire soit plus réaliste et sage ? EC. : Vous savez le... Coran (ch33V59) dit que la femme doit être "totalement couverte". C'est l'abus du hadith. Une unité (heureusement non mise en exécution) avait interdit le port du hijab à nos sœurs. Ce qui est anormal. Si on permet à des filles d'être en mini-jupes, qu'on permette à celles qui veulent se couvrir de le faire. En ce qui concerne les incidents observés dans certaines grandes écoles du pays, c'est une autre structure qu'ils a traités. Il est vrai que nous aurons agi dans un sens qui soit favorable à nos sœurs afin de leur permettre de poursuivre leurs études. Aujourd'hui, dix-sept sœurs sont inscrites à l'UC et poursuivent leurs études. Dans notre bureau, nous avons desservi portant que le voile et non le hijab. Donc c'est un problème de choix personnel et non un endoctrinement. ALAZAN : Pourquoi avez-vous senti la nécessité de créer la COMUCE alors qu'il y a l'Aama ? ALAZAN : Pour ces sœurs totalement converties, est-ce que vous anticipez des... ? EC : C'est vrai, la COMUCE est fille de l'Aama. Moi-même, j'ai été... Président de la section Acema Droit et Sciences Économiques de l'UC, notre départ de l'Acema s'applique par trois raisons essentielles : idéologique, structurelle et sociologique. Au niveau idéologique, nous nous revendiquons du sunnisme qui commande les pratiques et les règles du Conseil de la Sunnah. Ce qui n'a malheureusement pas été le cas de la part des responsables de l'Acema, alors que cela entraîne, dans le temps, des échauffourées entre nous dans la nomination des immunités et des sections. Au plan structurel, nous questionnons la façon dont l'Acema est gérée. Après 30 ans d'existence, il faut pouvoir rompre avec le même folklore qui la caractérise. Il faut que l'Acema puisse mieux protéger les intérêts étudiants, tant académiques que matériels. Des propositions économiques devraient prendre forme pour une meilleure prise en charge des étudiants. Il y a aussi la façon d'organiser les séminaires et le mode de fonctionnement des dirigeants. Nous nous proposons une autre alternative. Au plan sociologique, nous disons que l'Acema ne répond plus exactement aux évolutions récentes de la société ivoirienne. ALAZAN : Quels sont les acquis de la COMUCE ? EC : Nous avons un lieu de prière construit, un siège équipé, la subvention de nos activités par les autorités universitaires, ainsi que des aides en charge pour un certain nombre d'étudiants démunis, maintenant sur le problème de leur intégration socio-économique à la fin de leurs études. EC : Comme je l'ai dit, en acceptant de porter le hijab, la sœur le fait volontairement, consciente des implications de son choix. Nous en sommes conscients, c'est pourquoi nous exhortons les uns et les autres à sortir du militantisme culturel, pour un réflexe plus managérial et entrepreneurial. Nous sommes à présent en train de monter un projet de café, et cette tendance devrait se poursuivre dans le futur. ALAZAN : Votre mot de fin ? EC : Je tiens à adresser mes remerciements et des félicitations à l'équipe d'Al Azan pour le travail accompli depuis plus d'une année, en particulier aux membres fondateurs, notamment Koffi Abdoulaye et feu Diabagaté Logosina, pour qui j'ai une pensée pieuse (qu'Allah les accueille dans son paradis) (Amin). Jeunes, je dis unissons-nous, nous ne sommes nullement manipulés. À nos aînés (surtout à TUCAMCI), nous disons de soutenir leurs cadets. Il faut aujourd'hui un an d'an pour la communauté tout entière. Qu'Allah accorde la paix à notre pays (Amin). MAA SALAM NUR'DINE O LAFIA La constipation se définit cliniquement par un nombre de selles inférieur à 3 par semaine. La constipation peut être due à des troubles de la progression des matières fécales dans le cadre colique ou à des troubles de l'évacuation au niveau de la portion terminale du côlon. Les facteurs induisant les troubles susmentionnés sont nombreux et il faut en distinguer 3 grands groupes. On note les causes occasionnelles (décubitus, la fièvre, la grossesse, voyages et séjours hors du milieu habituel) ; les causes secondaires à une autre maladie et enfin les causes primitives faisant intervenir des facteurs psychologiques et socioculturels. La fréquence de ce symptôme explique l'importance des conseils hygiéno-diététiques mentionnés ci- Après : Essayer d'aller à la selle à heure fixe. Ne jamais se retenir d'aller à la selle. Faire de l'exercice physique. Boire au moins 2 litres d'eau minérale, dont 1 verre le matin à jeun par jour. Faire 3 repas principaux par jour. Consommer des fibres alimentaires (salade, fruits, légumes de préférence cuits). Consommer des céréales (pain au son ou complet, riz brun, pâtes complètes, maïs). Consommer des légumes et des fruits. BAMBA SIRIKI La rédaction du journal Al Azan vous informe que les abonnements pour le compte de l'année 2006 ont débuté. Nous vous remercions pour votre soutien qu'Allah vous accorde son soutien. Al - Azan Décembre 2005 Nombre de pages 4 -- id 45840 Url https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/45840 Modèle de ressource Newspaper article Classe de ressource bibo:Issue Id de collection 45829 Id du média 45866 45896 45897 45898 45899 Fichier média https://islam.zmo.de/files/original/b5b7853db30cac8240cf4b4669a42f788ef7244f.pdf https://islam.zmo.de/files/original/7019fde85ea2314e004dace56944da670e109799.tiff https://islam.zmo.de/files/original/f790adcac872bc4832e7467aa28bbbc80e833bd1.tiff https://islam.zmo.de/files/original/2878fb3c8e1ee910bb824945a2e554f5ccfffaec.tiff https://islam.zmo.de/files/original/8904135adae1c7a53dc0e6ca3b29dcd4bf0ceb65.tiff Titre Al-Azan #139 Sujet https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/23514 https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/23519 https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/36 https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/45832 https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/588 https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/60 https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/803 Editeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/45829 Contributeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Date 2006-01 Identifiant iwac-issue-0001410 Source https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/1789 Langue https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Résumé Bulletin Mensuel de l’AJMCI Plateau-Dokui Contenu Al-Azan Bulletin Mensuel de l'AJMCI PLATEAU - DOKUI Paraissant depuis le 10 Juin 1994 Porteur du message. Acteur de son Époque Édito - Azan Prix : 100 Frs SOMMAIRE IDENTITÉ Le musulman et ses enfants (1) ☞ IJTIHAD LA QUESTION DE J1A PHOTOGRAPHIE Al-Azan ATTENTION, ON DÉRAPE ! Dans l'une de ses exhortations adressées aux hommes, l'Imam Ali (RA) disait : « Préservez-vous contre ce dont Dieu vous a mis en garde, craignez Dieu et respectez-le. Que vos actions ne soient ni pour la gloire ni pour le renom, car quiconque agit autrement que pour Dieu, celui-ci l'abandonnera avec celui pour qui cet homme a agi. » Ces paroles viennent en écho aux injonctions divines : « Et voilà Mon chemin dans toute sa rectitude, suivez-le donc ; et ne suivez pas les sentiers qui vous écartent de sa voie. Voilà ce qu'il vous enjoint. Ainsi atteindrez-vous la piété. » Coran : Ch. 6 V. 153 Déclarées il y a quatorze siècles, ces mises en garde sont d'une actualité encore plus brillante aujourd'hui. En effet, l'observation des comportements Ici et là indiquent que les bonnes habitudes qui caractérisaient la vie des familles musulmanes, et que nos aïeux ont mis du temps à bâtir grâce à leur crainte maximale de Dieu, sont en train de foutre le camp. Nos vertus tant vantées et appréciées par les non-musulmans se dissolvent progressivement dans la vision globale du monde actuel : celle de la dictature de la mondialisation ultralibérale. Aucun pan de la société n'est épargné par cet effondrement des valeurs morales. Insidieusement, nous sommes en train de devenir des idolâtres d'une nouvelle ère de la Jahiliya. Oui, nous sommes devenus des adorateurs d'un nouveau dieu : le dieu dollar. Tout en nous, dans nos faits et gestes, ne sont que des rituels d'adoration du dieu dollar. Jugeons-en nous-mêmes. D'abord dans nos familles. Les solidarités ancestrales fortement inspirées du Coran s'étiolent. De plus en plus, chacun croit se préserver en s'enfermant dans le carré de sa famille nucléaire. Pire, la prise en charge des géniteurs devient un facteur. négligé voire ignoré dans certains cas. À côté de cela, il faut relever l'indolence des parents face aux caprices des enfants soumis aux fortes influences des médias : on observe que la fornication est de fait légalisée, les enfants hors mariage ne dérangent nullement les parents, l'obsession de la réussite scolaire des enfants est prééminente sur l'éducation religieuse, la source des gains des enfants importe peu... Tout ceci contraste nettement avec l'intransigeance de nos aïeux, pour qui l'obéissance à Allah ne pouvait être soumise à aucune compromission. CON ECHOS DU MINARET PÉLERINAGE : Pourquoi Hésitons-nous à l'accomplir ? LAFIA LA MALADIE HÉMORROIDAIRE TAFSEER OBSERVATION & MÉDITATION JESPACE JEUNES TANG HANNIER 2009 LA DÉPRIME LA JEUNESSE OCCIDENTALE ENTRETIEN RENCONTRE AVEC L'EX-AMIR DE L'AEEMCI HADITH À MÉDITER « Nul jeune n'honnore un homme d'âge sans que Dieu ne lui assigne quelqu'un pour l'honorer dans sa vieillesse. » Rapporté par At-Tirmidhi d'après Anas. Ensuite, jetons un regard sur... Nos associations et communautés musulmanes. Que de querelles sur nos mosquées ! Que de guerres des clans dans nos associations nationales ! Quelle traversée du désert pour nos pèlerins ! À la source de tous ces problèmes, il y a toujours la question des intérêts financiers personnels. C'est donc dire que même quand on se dit décidé à combattre exclusivement pour Allah, là encore le dieu dollar arrive à nous entraîner dans son sillage. Ce qui est inquiétant, c'est que nous ne sommes pas, nous-mêmes, conscients que nous demeurons musulmans en apparence (soumis à Allah) pendant que le tréfond de notre conscience est idolâtre (adorateur du Dieu Allah). Que faire ? L'on peut affirmer que ces dérapages s'expliquent en majeure partie par la faiblesse de nos pratiques religieuses. Face à tant de tentations, aux passions de notre âme, il faut une vigoureuse et continuelle vigilance de notre part. Le cœur est le siège permanent d'une rébellion. Ce qui commande de notre part, c'est de veiller constamment au grain. « Sachez, Adorateurs de Dieu, le croyant, du matin au soir, ne cesse de dompter son cœur et de le réprimander à tout moment... nous dit l'Imam Ali (RA). Comment dompter son cœur ? Le frère Tariq Ramadan nous répond : « Vivons avec Dieu et soyons avec les hommes ». Autrement dit, ayons des relations très étroites avec Allah pour que la lumière acquise de celles-ci puisse nous éclairer dans le labyrinthe de la vie. En clair, donnons une priorité à revisiter nos pratiques cultuelles et spirituelles (prières, jeûnes, zikrs...). De leurs qualités dépend notre salut. « Seigneur ! Ne laisse pas dévier nos cœurs après que tu nous aies guidés ; et accorde-nous ta miséricorde. C'est toi, certes, le Grand Donateur ! » (Amina) Coran : chp 3 v 8. Al-Azan Directeur de Publication : NURUDINE Oyewole Coordinateur : Baikoro BAMORY Contacts : 07.70.14.83 / 05.92.32.36 / 05.18.67.67 Site web : www.ifrance.com/alazan N° 1 MAA SALAM NUR'DINE O http://alazan.ifrance.com Al-Azan vous souhaite Bonne année. Fête de Tabaski IJTIHAD LA QUESTION DE LA PHOTOGRAPHIE La photographie dans son essence n'est pas interdite en Islam. Cependant, suivant l'usage qu'on en fait, elle peut tomber sous le coup de la prohibition. En effet, photographier par exemple des femmes nues ou à moitié nues, montrer leur côté érotique pouvant éveiller les désirs sexuels, comme on peut le voir dans certaines revues ou affiches, reste illicite. Ce genre de photos est illicite tant pour celui qui les achète, celui qui les colle sur les murs ou archives que celui qui s'en délecte par le regard. Un exemple de photos interdites est celui de tyrans, de libertins et de stars qui font l'apologie de valeurs polythéistes ou niant la prophétie de Muhammad (SAW) ou encore diffusant des contre-valeurs dans la société. Comme on le constate, l'utilisation de la photo doit obéir à un strict usage personnel ou administratif et ne pas être destinée à une quelconque glorification susceptible de porter atteinte à la croyance. C'est le lieu de fustiger certains. portraits exhibés dans nos salons (photos des épouses, défunts parents, leaders politiques...). Que cherchons-nous à travers ces exhibitions ? La meilleure façon de se remémorer le souvenir d'un défunt, c'est de parler en bien de lui et de lui faire des prières ; brandir son portrait dans son salon frise un manque d'humilité, donc l'orgueil, que nous défend Allah. Vous le savez mieux que nous que les hommes politiques ne sont pas nécessairement les modèles qu'on croit. Par conséquent, le meilleur modèle à suivre, c'est Mouhamad (SAW) en s'appropriant et en suivant à la lettre sa Sounnah. Source : Le licite et l'illicite Youssouf Al Qardawi. IDENTITÉ LE MUSULMAN ET SES ENFANTS Les enfants sont comme la prunelle des yeux de leurs parents. Ils rendent la vie joyeuse et ils sont, après Allah, ceux sur qui les parents placent leurs espérances. Mais tout cela est conditionné par la manière dont ils sont élevés. C'est pour cette raison que le Prophète (SAW) avait l'habitude de prier pour ceux qu'il aimait. qu'Allah leur accorde une abondance de biens et d'enfants. « Les biens et les enfants sont l'ornement de la vie de ce monde » > Coran Chp 18 V46. Mais si les parents négligent l'éducation de leurs enfants, les résultats seront désastreux. Pour cela, un certain nombre d'attitudes est recommandé au musulman. Il est responsable de sa troupe ; la femme est la gardienne de son foyer, de son mari et elle est responsable de sa troupe... (Boukhari, Malick et Ahmed) La preuve la plus éclatante de la gravité de la responsabilité des parents dans l'éducation de leurs enfants à l'obéissance d'Allah (SW) et de son messager (SAW) est ce hadith rapporté par Ahmed, Abou Daoud et Al Hakim : « Instruisez vos enfants de prier à l'âge de sept (7) ans, et frappez-les s'ils ne prient pas à l'âge de dix ans. » Les parents qui n'exercent aucune coercition à faire prier leurs enfants ne sont-ils pas en train de pécher gravement d'ailleurs ? Et ils seront comptables devant Allah des conséquences qui s'en suivront. Le foyer est le Premier environnement dans lequel les enfants grandissent. C'est le milieu dans lequel leurs inclinations, attitudes et personnalités sont formées. Cela met en relief l'importance de la responsabilité des parents dans le devenir de leur progéniture. (À suivre) Il comprend sa grande responsabilité envers ses enfants. Le musulman comprend sa grande responsabilité vis-à-vis des enfants comme le lui signifie Allah : « Vous qui avez cru ! Préservez vos personnes et vos familles d'un feu dont le combustible sera les gens et les pierres » (Coran : chp 66 V 6). Il apprécie aussi la responsabilité que lui assigne le Prophète (SAW) : « Chacun de vous est gardien et chacun... » Source : La personnalité du Musulman D. Mohamed Ali AL Hachimi Echos du Minaret PÈLERINAGE À LA MECQUE : Pourquoi hésitons-nous à l'accomplir ? Le pèlerinage à la Mecque, cinquième pilier de l'Islam, est obligatoire pour tout Musulman capable de l'accomplir une fois dans la vie. Ceci à travers le verset suivant : « Dieu a prescrit aux hommes, par... » différence envers Lui de se rendre en pèlerinage pour quiconque en a les moyens. » S3 V97. À la lecture de ce verset, il apparaît clair et évident que l'obligation du pèlerinage pèse d'abord sur le Musulman justifiant des moyens. Mais sur le terrain, le constat est tout autre. En effet, bon nombre de Musulmans remplissant les conditions matérielles et physiques jugent bon d'assurer d'abord le pèlerinage à leurs parents en remettant à plus tard le leur. Après des investigations, nous n'avons trouvé aucune référence islamique justifiant une telle attitude. Ceci étant, il paraît important d'interpeller les uns et les autres pour que cette pratique prenne fin. D'ailleurs, en agissant ainsi, le Musulman peut se causer d'énormes préjudices à savoir : PRIMO : La colère d'Allah le Très-Haut, résultat de notre refus d'exécuter son ordre. SECUNDO : La malédiction des parents envoyés à la Mecque parce que trop âgés, les rites du hadj deviennent pour eux une corvée insupportable. À ce sujet, un des encadreurs du hadj passé. nous confiait en ces termes : « Un pèlerin acculé ne tarde pas à maudire. » Devant cet état de fait, nous invitons les frères et sœurs à inverser la tendance, se considérer prioritaires car Dieu connaît l'intention de tout un chacun. D'ailleurs, au pire des cas, l'islam nous permet d'accomplir le hadj en leur bénéfice. À ce sujet, un homme dit au prophète (SAW) : « Mon père est vieux, il ne peut ni accomplir le pèlerinage, ni l'oumra, ni supporter les voyages. Accomplis-les pour lui, a dit le prophète. » Vous comprenez que nos pratiques ne sont nullement justifiées juridiquement en Islam. Qu'Allah nous inspire (Amine). BAÏKORO BAMORY Écoutez et soutenez notre Radio Al BAYAN, la fréquence à la gloire d'Allah 95.7 FM. Al-Azan, Janvier 2006 TAFSEER OBSERVATION & MÉDITATION Celui qui a créé sept cieux superposés sans que tu voies de disproportion en la création du Tout Miséricordieux. Ramène sur elle le regard. Y vois-tu une brèche quelconque ? Puis retourne ton regard à deux fois : le regard te reviendra humilié. et frustré. (Coran chap. 67 : 3, 4) Le Coran interpelle ainsi l'homme pour l'encourager à faire le meilleur usage de ses facultés. Il en résulte une prise de conscience qui ne laisse aucune place au doute. Le regard que l'être humain porte alors sur l'univers n'est pas superficiel, mais il s'accompagne d'une réflexion profonde qui renvoie au Créateur unique. L'ordre des choses nous détermine et nous conduit à une connaissance certaine : Dieu est unique. En considérant un ouvrage de broderie exécuté avec la plus exquise délicatesse et recouvrant les plus fins motifs, pourquoi devrions-nous croire, au nom de quelle science aveugle, que ces ornements sont le fruit du hasard, et bien plus, qu'une aiguille ait pu seule composer cet ouvrage, sans le recours d'une main habile ou encore, que le fil est venu se glisser fortuitement dans le chas de cette aiguille ? Une fleur qui croit sur de la boue infecte et fade, mais qui profite tout autant du soleil et des pluies, qui donne son parfum et offre sa couleur qui est. Un langage, pour les abeilles et les insectes en quête de nourriture grâce à laquelle est produit le miel qui est si doux à notre palais, constitue une preuve évidente et éclatante de l'existence de Dieu. Pour qui comprend ce langage, rien n'est absurde dans l'univers : « Dans la création des cieux et de la terre et dans la succession de la nuit et du jour, il y a vraiment des signes pour ceux qui sont doués d'intelligence. Ceux qui, debout, assis ou couchés, pensent à Dieu, et méditent sur la création des cieux et de la terre. Notre Seigneur ! Tu n'as pas créé cela en vain. Gloire à toi ! Préserve-nous donc du châtiment du Feu ! » Ch 3 : V 190-191. Observation et méditation sont le propre de l'homme. C'est lorsqu'il est privé de ce type de pensée essentielle qu'au contraire, il est ravalé au rang de la bête : « Nous avons destiné à la Géhenne un grand nombre de djinns et d'hommes. Ils ont des cœurs avec lesquels ils ne comprennent pas, des yeux avec lesquels ils ne voient pas. Ils ont des oreilles avec... » lesquelles ils n'entendent pas. Voilà ceux qui sont semblables aux bestiaux, et même plus égarés encore. Voilà ceux qui sont inattentifs (ghâfilún) » Ch 7 : V179. D'où peut venir cet égarement inconscient ? De l'impureté du cœur, qui a pour cause soit l'accumulation des péchés qui en voile la transparence et la lumière originelles : « Leurs cœurs sont recouverts de rouille à cause (du mal) qu'ils ont accompli », soit les croyances et les superstitions hantées s'opposant à la raison : Lorsqu'on leur dit : « Conformez-vous à ce que Dieu a révélé », ils répondent : « non ! Nous suivons plutôt la coutume de nos pères » Ch 2 : V170. Pour un cœur saint et débarrassé de toute forme d'idolâtrie, l'existence de Dieu est une évidence ; il suffit d'ouvrir les yeux pour voir : « il y a sur la terre des Signes pour ceux qui croient avec certitude. Et en vous-mêmes. Ne voyez-vous donc pas ? » Ch 60 V 20-21. Signes de l'univers et signes du livre disent une même vérité. Le Coran nous encourage à rechercher la science de. Thomme et du monde, et réciproquement, la connaissance des êtres et des choses confirme la révélation divine. Ce verset, ainsi que ceux que nous avons précédemment cités, expliquent pourquoi les sciences expérimentales ont connu un essor fabuleux en terre d'Islam au Moyen Âge. Il est caractéristique d'observer que beaucoup de grands savants musulmans étaient aussi bien versés dans les sciences religieuses que dans leurs domaines spécifiques : médecine, chimie, astronomie, histoire, géographie, etc. Jamais, en Islam, la religion vraie et la science, la Révélation et l'expérimentation, ne furent perçues de façon antinomique. Muhammad Azhar LA DEPRIME LA JEUNESSE OCCIDENTALE Ils ont à peine 25 ans, tout leur sourit et ils semblent déjà au bout de leurs forces. Histoire d'une jeunesse qui n'attend pas la cinquantaine pour vivre une crise existentielle. Martin, 24 ans, habite dans un quartier branché de Paris et a toutes les chances de son côté. Il a un boulot très bien payé qui lui rapporte suffisamment pour qu'il ne soit pas obligé de jouer au serveur dans un bar. Mais, quand on lui demande comment il voit sa vie, il répond : "Je ne trouve aucun sens à ce que je fais. Je ne sais pas du tout ce que je vais devenir." Une fois lancé, il s'étend tout l'après-midi sur tout ce qui ne va pas et pourquoi il voudrait se tirer. Et où donc ? "Aucune idée. C'est partout pareil." Martin souffre d'une psychose collective qui s'est propagée à une vitesse folle dans l'Occident industrialisé. Les États-Unis lui ont déjà trouvé un nom : quarterlife crisis, la "crise du quart de vie". Cents twentysomethings (plus de 20 ans) en pleine crise existentielle. La forme américaine de la quarterlife crisis trouve ses origines dans une surabondance matérielle et une réussite trop précoce. Maussades, frustrés, les jeunes traînent dans les cafés le jour et dansent dans les clubs la nuit. La frustration vient de l'excès de temps libre. Les uns ont réalisé leur rêve trop vite, les autres ne sont même pas capables d'en avoir. L'une Des raisons de cette langueur, c'est que cette tranche d'âge est la première à ne partager ni passé commun ni valeurs communes. Tous les gens nés avant 1970 ont, au cours de leur vie, été témoins d'événements politiques ou sociaux qui ont marqué leur génération : crise économique, guerre, reconstruction, révolution étudiante. Ceux qui sont nés après 1970 n'ont plus eu grand-chose à faire. Ils se sont donc tournés vers des distractions : voyage, discothèque, alcool, consommation d'ecstasy, danse sans fin sur de la musique électronique, sans parvenir à trouver un sens à la vie. Ce terme signifie qu'aujourd'hui, la première grande crise existentielle n'apparaît pas à 50 ans, mais dès le milieu de la vingtaine. Quarterlife Crisis - The Unique Challenges of Life in Your Twenties [Crise du quart de vie - Les défis de la vie à 20 ans] (éditions Jeremy P. Tarcher) a été écrit par Abby Wilner, 27 ans, et Alesandra Robbins, 26 ans. La première travaille pour le magazine féminin Mademoiselle, la deuxième pour le New Yorker. Elles se sont aperçues un jour que beaucoup de leurs amis avaient, comme elles, des jobs prestigieux mais les nerfs en compote. Leur livre est le résultat d'entretiens menés avec plus de deux. La rédaction du journal Al Azan vous informe que les abonnements pour le compte de l'année 2006 ont débuté. Nous vous remercions pour votre soutien qu'Allah vous accorde son soutien. Ces jeunes sont les premiers à avoir poussé avec les chaînes de télévision privées. À 20 ans, un jeune d'aujourd'hui a en moyenne regardé la télé pendant 20 000 heures, vu 5 000 films et son cerveau garde en mémoire environ 10 000 vidéo-clips. La tête est donc remplie mais le cœur est vide. Et c'est ça le drame. SOURCE : ACTION N° 87 DR SHAWS COOWAR. Al - Azan Janvier 2006. ENTRETIEN RENCONTRE AVEC L'EX-AMIR DE L'AEEMCI : Le frère TRAORE SALIF Larito est l'ex-Amir de l'Aeemci (Association des Élèves et Étudiants Musulmans en Côte d'Ivoire). Qui a tenu son 13e Congrès Ordinaire du 30 Décembre 2005 au 02 Janvier 2006 au Campus AGITEL de. la Riviéra III. Il nous livre ici le bilan de son mandat et les grands chantiers du futur. Amir AL AZAN : Quel bilan faites-vous de votre mandat ? TRAORE SALIF LARITO : Cette période d'exercice a permis à mon équipe et moi de nous attaquer à plusieurs chantiers. Au plan de la formation, nous avons pu élaborer et mettre en utilisation un guide de formation de l'Aeemciste. En plus, nous avons un cadre d'échanges entre universitaires dénommé "l'Université Ghazali", qui nous permet d'échanger et d'élargir notre champ de connaissances sur tous les domaines (dogme islamique, NTIC, sciences, politique, management...). Au plan structurel, nous avons la monographie des structures de base (répertoire) et notre site web (www.aeemci.fr.st). Au plan social, nous continuons à aider les frères étudiants en difficulté en offrant des cartes de bus et la photocopie de documents, en prenant en charge les frères et sœurs malades manquant de moyens, en assurant par la solidarité entre frères et sœurs des repas aux plus... Démunis... Tout ce vaste mouvement de solidarité est aujourd'hui tombé dans le domaine du quotidien. Mieux, nous avons aujourd'hui des partenariats avec un éventail d'écoles supérieures qui permettent de disposer de plusieurs prises en charge pour nos militants. Aujourd'hui, nous sommes en train de finaliser notre partenariat avec la BIO (Banque Islamique de Développement) afin de bénéficier de bourses d'étude pour le financement des 3e cycles de nos frères et sœurs. Dans ce sens aussi, nous avons été reçus par l'ambassadeur des USA en Côte d'Ivoire qui nous a confiés à un de ses services spécialisés. Nous continuons aussi à bénéficier des bourses de pays frères que sont le Maroc, la Tunisie, l'Algérie et même la Libye pour des études supérieures en commerce, économie, pharmacie et médecine. Au plan économique, nous avons réalisé des projets d'autofinancement. Nous avons pu réaliser des cabines téléphoniques qui marchent assez bien. Nous avons déjà monté plusieurs autres projets que nous avons soumis aux... Bailleurs de fonds et nous sommes dans l'attente de leur financement (cyber, taxi, sono...). Au niveau du fonctionnement du comité exécutif, nous travaillons avec des procédures qui sont aujourd'hui bien maîtrisées. Sans oublier que nos archives sont bien organisées dorénavant. Enfin, nos relations extérieures ont repris aux plans national et international. Ainsi, avec la Femajeci, nous avons un projet sur le SIDA ; avec le Wamy, nous avons des contacts très poussés devant aboutir à la construction de certaines infrastructures utiles aux élèves et étudiants : nous avons aussi pu effectuer un voyage très enrichissant au Soudan. Comme vous le constatez, à l'opposé de ce qu'on croit, l'Aeemci continue à travailler d'arrache-pied pour les élèves et étudiants. AL AZAN : Quels sont les grands axes que devra aborder le futur Amir ? TSL : L'axe central, c'est d'utiliser les moyens modernes dont nous disposons, pour faire de la communication un moyen essentiel de gestion et d'efficacité de notre structure. AL AZAN : Comment cela se traduira-t-il sur le terrain TSL : Concrètement, nous allons exhorter nos militants à s'approprier et à se familiariser avec les NTIC. L'Internet sera un outil de communication entre nous et la base. Dans les régions un peu reculées où l'accès à l'Internet est difficile, on pourra utiliser au moins les SMS. On veut que le contact entre le sommet et la base soit une réalité permanente. Cette fluidité dans la communication nous permettra de consolider nos acquis et d'attaquer les futurs défis en s'assurant l'appui de la base. AL AZAN : Que prévoyez-vous pour les sœurs ? TSL : Nous avons déjà un cadre d'échanges des problèmes spécifiques aux sœurs. Les efforts s'intensifient pour l'éveil au militantisme des sœurs afin qu'elles puissent bénéficier de la formation adéquate pour leur futur rôle de mère et d'actrice de la société. AL AZAN : Qu'en est-il du problème du voile ou hijab des sœurs dans les structures de formation nationales ? TSL : Nous n'avons aucune aversion pour les sœurs qui... "Ferment" le visage comme certains tentent de le démontrer. L'un des savants contemporains les plus versés dans les sciences des hadiths, Cheik Al Bani, considéré comme le Boukhari contemporain, a conclu que cette pratique n'est nullement obligatoire ; suivi en cela par la majorité des savants. Notre problème, c'est lorsque des sœurs, sous l'argument de vouloir obéir aux prescriptions islamiques, refusent de soulever leur hijab le temps de les identifier à un contrôle aux examens ou dans les bus. Nous disons attention ! Ne sacrifiez pas vos études sur l'autel de considérations non absolues en Islam. Elles sont des investissements pour leurs familles et la Umma tout entière. Tenons compte de notre contexte et sachons hiérarchiser les priorités. Ces incompréhensions ne nous ont pas empêchés de voler au secours des sœurs en difficulté pour ces raisons. Certains de nos membres ont été internés par des forces de l'ordre (gendarmerie de Bondoukou) lors de ce genre d'opération de défense des droits de nos membres. Aujourd'hui, nous appelons les frères et les sœurs à faire usage de modération et à respecter l'autorité. Notre objectif, c'est de décrocher les meilleurs résultats scolaires et non de se livrer à des querelles puériles. AL AZAN : Quels sont vos rapports avec la CEMUCE (Communauté estudiantine musulmane de l'Université de Cocody) ? TSL : Je tiens à préciser que l'AEEMCI est une structure d'envergure nationale et bien hiérarchisée. La CEMUCE est une association localisée à l'Université de Cocody. Vous comprenez que les contacts avec la CEMUCE, en respectant notre structuration, ne peuvent qu'être qu'avec la section AEEMCI du Campus. Et c'est ce qui a cours d'ailleurs. Nous ne nourrissons aucune animosité à leur égard. Pour nous, la CEMUCE est une association comme toute autre. AL AZAN : Votre mot de fin ? TSL : Nous remercions et encourageons l'équipe d'Al Azan pour ce travail qui n'est pas une occupation de plaisir. Aux aeemcistes, nous demandons d'apprendre à compter sur nous-mêmes. Il faut qu'ils s'approprient. Les résolutions du Congrès. Nous les félicitons pour la mobilisation et leur disons que le travail ne fait que commencer et d'avoir confiance en leurs responsables. Ensemble, nous ferons de l'AEEMCI le creuset de toute la jeunesse scolaire et estudiantine en Côte d'Ivoire. MAA SALAM NUR'DINE O LAHA La maladie hémorroïdaire, thrombose hémorroïdaire, se traduit par une douleur et une tuméfaction anale. Compte tenu du caractère redoutable de cette complication, il est impérieux de lutter contre la constipation, de consommer les plats épicés et le café avec modération. Les hémorroïdes font partie des structures anatomiques du canal anal. Aussi, la pathologie susmentionnée résulte de l'inflammation, de la thrombose ou de la distension des hémorroïdes. La pathologie hémorroïdaire est favorisée par la constipation. À cela s'ajoute chez la femme la période prémenstruelle, la grossesse et le postpartum (période survenant après l'accouchement). Les manifestations cliniques de la maladie sont de trois ordres : les rectorragies. Il s'agit de l'émission de sang rouge plus ou moins abondant arrosant typiquement les selles. Elles peuvent être abondantes ou au contraire minimes à l'essuyage. Dans certains cas, il s'agit de sous-vêtements tachés de sang spontanément en dehors de toute selle. Le prurit anal (le grattage) - La principale complication est la... La umma au Quotidien : La COMUDO a enregistré près d'une dizaine de pèlerins cette année. Nous souhaitons à tous bon pèlerinage. L'AJMCI - Plateau Dokuia a procédé au lancement de ses activités le dimanche 25 décembre 2005 par la lecture intégrale du Coran et un thé-débat. Bon mandatu à frère Koné Ibrahim. Dernière heure : Le nouvel Amir de l'AEEMCI se nomme Yéo Kanabin Oumar. Al-Azan, janvier 2006. Nombre de pages 4 -- id 45841 Url https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/45841 Modèle de ressource Newspaper article Classe de ressource bibo:Issue Id de collection 45829 Id du média 45867 45904 45905 45906 45907 Fichier média https://islam.zmo.de/files/original/7fa4a12b58b12cadda04c4f0b636061e96616c78.pdf https://islam.zmo.de/files/original/309a1188598fc9cfb6abe2eba41ef319388df98c.tiff https://islam.zmo.de/files/original/dd272e60f06482c17b0b513bdf7924c077a88282.tiff https://islam.zmo.de/files/original/6ab90acfab044bf50f27b26de2c34eaacc85d9d0.tiff https://islam.zmo.de/files/original/985194b46b91f4cbfeba1755aac1b62fe29bdee1.tiff Titre Al-Azan #140 Editeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/45829 Contributeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Date 2006-02 Identifiant iwac-issue-0001411 Source https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/1789 Langue https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Résumé Bulletin Mensuel de l’AJMCI Plateau-Dokui Contenu Al-Azan Bulletin Mensuel de l'AJMCI PLATEAU - DOKUI Paraissant depuis le 10 Juin 1994 Prix : 100 Frs Porteur du message. Acteur de son Époque Édito - Azan M SOMMAIRE MOUHARAM LE PHÉNOMÈNE HARRY POTTER, UNE INVITÉE AU PAGANISME IDENTITÉ Le musulman et ses enfants (II) FIQH À propos de la mendicité (I) ÉCHOS DU MINARET 1 AN 1426 H QU'EN RETIENT-ON ? Depuis quelques années, sous les coups de boutoir des médias occidentaux, le monde entier est forcé de se passionner pour un film dont le héros se prénomme Harry Potter. Comme toujours, en grands suiveurs, beaucoup de nos familles se sont senties contraintes de rentrer dans le train, image du temps oblige, en convoyant toutes leurs familles au cinéma pour pouvoir aussi dire dans leurs cercles amicaux, professionnels ou familiaux, "moi aussi j'ai été voir Harry Potter". En fait, cet événement, savamment créé par les marketers américains, concentre en lui seul la nature de la mondialisation néolibérale à laquelle le monde entier est aujourd'hui soumis. Azan 4 180 LAFIA L'INTOXICATION AU PÉTROLE BON À SAVOIR LES MERVEILLES NUMÉRIQUES DU CORAN ESPACE JEUNES Le délinquant & la Société En premier lieu, nos besoins ne proviennent plus de nous, ils sont créés par des multinationales qui veulent à tout instant nous vendre quelque chose. Une fois le besoin suscité, il nous est imposé par la force de la publicité à travers la télé (principale manche de frappe du marteau) et les encarts publicitaires dans les journaux et sur la route. Cela, les concepteurs d'Harry Potter l'ont réussi. En deuxième lieu, le marketing a fait de nous des consommateurs infinis. Car non rassasiés d'avoir vu le film, nous nous sommes arrachés tous les produits déclinés du film : tee-shirts, livres, gadgets,... c'est cela la société de consommation. Ce qui est en porte-à-faux avec l'appel à la modération et au non-gaspillage que nous lancent le Coran et le Prophète Muhammad (SAW). En troisième lieu, la mondialisation est aussi un processus de déconstruction. idéologique. En effet, aujourd'hui, tout tabou est automatiquement balayé du revers de la main. Même l'existence de Dieu est plus que jamais remise en cause. Cela pour pouvoir ordonner toute sorte de jouissance des biens terrestres. Là encore, Harry Potter le réussit si bien. Car, que véhicule ce film ? Le culte de la sorcellerie, de la magie, de l'insubordination à l'ordre préétabli, incarnés par un héros qui, de plus, se trouve être un enfant. Si votre enfant est fasciné par Harry Potter, il ne sera pas surprenant qu'il renie plus tard toute valeur divine. Insidieusement, mais sûrement, on façonne dès le bas âge les enfants d'aujourd'hui à être plus tard des païens, dociles et bons consommateurs. Car, la finalité de tout cela, c'est de faire croire que seule la vie vaut d'être vécue, dans toute son intensité. Alors, chers frères et sœurs, encore une fois, évitons d'être passifs. Soyons actifs, en assumant pleinement nos responsabilités vis-à-vis de notre progéniture. Qu'Allah nous guide. HH INTERVIEW R SHEIKH HABIBULLAH MAZAHIRI A HADITH À MÉDITER La foi est incomplète tant que l'homme n'acquiert pas trois qualités, à savoir faire l'aumône, même s'il est dans le besoin, reconnaître ses torts et saluer les autres. (Boukhari) R 2 O Al-Azan Directeur de Publication NURUDINE Oyewole Coordinateur Baikoro BAMORY Contacts : 07.70.14.83 / 05.92.32.36 / 05.18.67.67 Site web : www.ifrance.com/alazan http://alazan.ifrance.com N° MAA SALAM NUR'DINE O Al-Azan vous souhaite Bonne & Heureuse Année 1427 IJTIHAD A PROPOS DE LA MENDICITÉ (1) Le musulman ne doit pas montrer de paresse lorsqu'il s'agit de son gagne-pain au motif qu'il se donne entièrement au culte de Dieu ou s'abandonne à Dieu, car le ciel ne fait pas de miracles. Il ne doit pas dépendre de l'aumône qu'on lui donne alors qu'il a la force nécessaire pour travailler et satisfaire sa famille et tous ceux qui sont à sa charge. À ce propos, le prophète (SAW) nous dit : « Il n'est pas permis de faire l'aumône à un riche pas plus qu'à celui qui est... » capable de travailler » (rapporté par Tirmizi). Le prophète (SAW) a surtout défendu au musulman d'aller inonder chez les autres. Car, ce geste porte atteinte au caractère et à la dignité de l'homme. En effet, l'Envoyé d'Allah nous dit : « Celui qui demande sans nécessité est comme celui qui reçoit des braises » (rapporté par El Bahaki). Il nous dit aussi : « Celui qui demande aux gens pour accroître sa fortune aura une cicatrice sur le visage jusqu'au Jour dernier. Il mangera une braise de l'Enfer. Faites comme vous voulez, celui qui veut diminuer qu'il le fasse, et celui qui veut augmenter qu'il le fasse » (rapporté par Tirmizi). Plus grave, le prophète (SAW) conclut : « Une personne qui continue à mendier jusqu'au Jour de la résurrection rencontrera Dieu sans chair sur son visage » (rapporté par Boukhari et Moslim). Ces propos du prophète (SAW) condamnent sans ambages la mendicité non fondée. Il importe que nos communautés et surtout nos autorités religieuses s'engagent dans une campagne de sensibilisation. voire de répression pour que nos lieux de culte ne soient plus transformés en des asiles de mendiants et d'escrocs invétérés. Source : Le licite et l'illicite Youssouf Al Qardawi À suivre IDENTITÉ LE MUSULMAN ET SES ENFANTS (11) IL A RECOURS AUX BONNES MÉTHODES POUR LES ÉLEVER Pour élever ses enfants, le parent musulman doit saisir la psychologie de ses enfants et savoir comment agir avec eux en utilisant les meilleures approches en matière de relation et d'éducation. Ces méthodes doivent déboucher sur des rapports affectueux entre les enfants et leurs parents. Lorsqu'ils obéiront à leurs parents, ce sera avec leurs cœurs et non sous la contrainte. Mieux, il en résultera une relation de confiance et de respect mutuel. Quelques parents craignent que la méthode douce conduise à la désobéissance des enfants. Il est vrai que cela doit se faire sans compromissions. En fait, bien que cela soit confirmé par les sciences modernes, cette méthode est celle conseillée et pratiquée par le Prophète Mouhamad (SAW). En effet, selon Abou Houraira (RA). Le prophète (SAW) avait l'habitude d'aligner Abdullah, Ubaydullah et Kulhayyir ibn Abbas (RA) et de leur dire : *« Quiconque arrive le premier jusqu'à moi, je lui donnerai ça et ça. »* Alors, ils faisaient la course vers lui et lui sautaient sur le dos et la poitrine en lui faisant des baisers. Il leur montre son amour et son affection. L'un des premiers devoirs des parents est de montrer leur amour, leur miséricorde et leur affection à leurs enfants. Cela était un trait caractéristique de l'Envoyé de Dieu (SAW) selon Anass (RA). Chaque fois que le prophète passait près d'un groupe d'enfants, il leur souriait affectueusement et les saluait (rapporté par Boukhari et Muslim). Un jour, un bédouin vint et demanda au Prophète (SAW) : « Donnes-tu des baisers à tes fils ? Nous n'en donnons pas aux nôtres. » Le prophète (SAW) répondit : « Que pourrais-je faire pour toi si Allah a effacé la miséricorde de ton cœur ? » (rapporté par Boukhari et Muslim). Aïcha (RA) rapporte : « Chaque fois que Fatima (RA)... » Entrait dans la chambre, le prophète (SAW) se levait, l'accueillait, l'embrassait et lui offrait son siège. Et chaque fois qu'il entrait dans la chambre, elle se levait, prenait sa main, l'accueillait avec joie, l'embrassait et lui offrait son siège. Lorsqu'elle vint le voir pendant sa maladie finale, il l'accueillait et l'embrassait » (Boukhari et Muslim). En résumé, les parents doivent être remplis d'amour, d'affection et de soin, prêts à faire des sacrifices et à faire de leur mieux pour leurs enfants, cela ne compromettant en rien leur engagement. Source : La personnalité du Musulman, D. Mohamed Ali Al Hachimi, Échos du Minaret, AN 1426 H. Qu'en soit un mois après jour pour jour qu'est survenue la fin de l'année grégorienne. S'en est suivie celle de l'année hégirienne. La question que nous nous posons est de savoir comment ces deux faits sont perçus par la gente humaine à travers le monde entier ? En effet, si pour un groupe de personnes, cette période donne lieu à des fêtes de réjouissance de toutes sortes : consommation d'alcool, sexe, en actes de désobéissance à Allah le Très Haut. Par contre, pour l'autre groupe, c'est-à-dire celui des croyants, il doit donner lieu à des moments de méditation. En fait, la première chose à faire est de remercier le Seigneur Allah qui aurait pu nous priver de la vie et de la santé. Ensuite, dresser notre bilan aux plans individuel, communautaire, national et de façon globale par rapport au reste du monde. Et ceci conformément à la recommandation d'Allah le Très Haut qui nous demande de faire nos propres comptes avant que nous soyons ramenés à Lui. En principe, si ceci est observé, nous devons nous faire une idée de notre personnalité vis-à-vis des prescriptions d'Allah le Très Haut. Par conséquent, cela pourra favoriser notre repentir si nous sommes sur le mauvais chemin ou chercher à tendre vers la perfection si nous sommes sur le droit chemin. En pendant ces moments de bilan. Car, comme l'affirme l'Imam Ghazali, le vrai somme, la remise en cause est nécessaire, quel que soit. Le cas de figure. Épée, si tu ne la tranches pas, elle te tranche. Un musulman apprécie le temps comme sa vie. « Le temps est comme un messager de Dieu (SAW) : Ce faisant, nous devons toujours avoir en mémoire ce célèbre hadith du Prophète : Profite de cinq (05) choses avant cinq (05) autres : * Profite de ta vie avant la mort. * Profite de ta santé avant ta maladie. * Profite de ta richesse avant ta pauvreté. * Profite de ton temps libre avant ton occupation. * Profite de la jeunesse avant la vieillesse. BAIKORO BAMORY Écoutez et soutenez notre Radio Al BAYAN, la fréquence à la gloire d'Allah 95.7 FM. Al-Azan Février 2006 BON À SAVOIR LES MERVEILLES NUMÉRIQUES DU CORAN Des chercheurs tels que Tariq Al Swaidan ont découvert dans le Coran des égalités numériques étonnantes entre des mots qui ont des dénominateurs communs. Tenez-en vous-mêmes à travers ce tableau comparatif. Plus surprenant, nous avons ce tableau : Nombre de fois cités dans le Coran : Mots Nombre de fois cités dans le Coran : Nombre de fois Mots Mots cités dans... Salat (Prière) 5 le Coran Mois 12 24 Femmes Hommes 24 Jour 365 115 Aakiral (la vie dans l'au-delà) Dounia (la vie ici-bas) 115 Mer 32 88 Shaitane (Satan) Malaika (Anges) 88 Terre 73 La Mort 145 La vie 145 Remarque : Mer + Terre = 32 + 13 = 45 50 Messagers Peuple 50 % Mer (32/45) x 100 = 71,111 % = 11 Refuge contre Iblis Iblis (Démon) 11 % Terre (13/45) x 100 = 28,888 % = Musibah (Calamité) Grâce 75 Or, de récents résultats d'océanographes et de géographes ont montré que la superficie des eaux représente 71,111 % du globe terrestre pendant que celle de la terre est 28,8889 %. Cela peut-il être une simple coïncidence ? Non ! Le Coran n'est pas une invention humaine, « Le faux ne l'atteint (d'aucune part), ni par devant, ni par derrière, c'est une révélation émanant d'un sage, digne de louange » (Coran 41 : V42. 75 Satisfaction Aumône (Sadaqa) 73 73 Jihad Muslim 41 41 Fitnah Magie 60 60 Baraka Zakat 32 32 49 Nour (Lumière) Ténèbres 49 Sermon Langue Difficultés 25 25 MECE Nur'dine O. Source : Action N° 95 114 Patience 114 ESPACE JEUNES Le délinquant et la Société plus haut. Cependant, il est aussi important pour une interprétation cohérente sur ce terme, qui est soumis à notre réflexion, de parler brièvement du mode de vie des délinquants dans notre société, qui souffre et qui continue de souffrir des conséquences désastreuses de la délinquance, qui se présente comme un épiphénomène. La notion de ce style de vie a une acception soit particulière, soit générale. C'est ainsi que, depuis belle lurette, la délinquance se manifeste la plupart du temps dans "les milieux chauds", tels que les bars, les restaurants, les milieux d'artistes, et dans les milieux de recueillement populaires (les gares). En définitive, le délinquant est un individu qui, souvent, en veut à la société, car pour lui, les règles sociales se présentent comme des obstacles à sa liberté, ce qui va sans doute engendrer la création d'un style de vie délinquant caractérisé par la violence, le manque de sentiment, les viols, la toxicomanie, et par la résistance. du groupe. Qui est le délinquant ? Comment distingue-t-on un délinquant chronique d'un délinquant occasionnel ? Comment devient-on délinquant ? Et comment vivent-ils dans la société ? Longtemps, ces questions sur la délinquance ont suscité beaucoup d'interprétations dans des écoles de fondement de la criminologie partout dans le monde. Le délinquant est un individu qui, par impulsion physique ou psychologique, arrive à transgresser les normes sociales pour poser un acte antisocial contre les biens et les personnes. Cet individu est en définitive un être d'abord marginal par observation sociale et ensuite déviant par les actes antisociaux qu'il pose. Ces deux dimensions (marginalité, déviance) vont emmener le délinquant à choisir un style de vie différent de celui des non-delinquants. En général, les délinquants qui choisissent ce style de vie sont ceux-là même qui vivent pour la délinquance, qui, sans la délinquance, traversent la vie, se voient emprisonnés dans une "société sans liberté". Ce sont les... Délinquants chroniques qui sont eux différents des délinquants occasionnels ; ceux-ci ne choisissent pas entièrement un style de vie délinquant, c'est-à-dire qu'ils ne sont pas forcément des marginaux et commettent un acte antisocial lorsque l'occasion se présente à eux. La délinquance ne surgit pas dans une société de manière hasardeuse, elle est au contraire fondée sur une origine caractérisée par deux facteurs, à savoir le facteur psychologique (qui démontre que la délinquance peut être héréditaire, caractérisée par les délinquants aliénés) d'une part, et le facteur sociologique qui, à travers l'apprentissage social de la délinquance, la formation des bandes, des groupes, le déséquilibre éducatif de la famille, par le manque de moyens financiers. Voici en bref quelques éléments de réponse aux trois (03) questions élaborées. NOTE DE LA RÉDACTION Au regard de cette réflexion sur la délinquance, il est permis de comprendre que la meilleure des solutions reste une bonne éducation de base de l'enfant. Aussi, une... Éducation religieuse islamique bien menée éloignera à coup sûr l'enfant de tout comportement de déviance et de délinquance. En conclusion, il nous est important de souligner que le phénomène délinquantiel suscite beaucoup de réflexions et d'interrogations, car l'homme même qui est le centre de cette délinquance se présente comme un être changeant, doué d'intelligence. La rédaction du journal Al Azan vous informe que les abonnements pour le compte de l'année 2006 ont débuté. Nous vous remercions pour votre soutien qu'Allah vous accorde son aide. Al - Azan Février 2006 INTERVIEW SHEIKH HABIBULLAH MAZAHIRI : Il est khalifat de Sheikh-ul-Hadith Moulana Mouhammad Z. Khandalawi. Il nous livre ici une vue globale sur la pratique islamique de nos jours. Q : Dans mon pays, nous, les musulmans, représentons 17-18 % de la population. A-t-on le droit de participer dans la vie politique et à des élections ? R : Vous qui vivez dans un pays où la majorité est non-musulmane, alors toutes les... Couches de la communauté, notamment les étudiants, les professionnels, les ulemas, les travailleurs sociaux, doivent exercer leurs compétences dans les domaines où ils excellent. Bien sûr que c'est permis pour un musulman d'être candidat à des élections ou d'exercer dans le judiciaire ou dans quelconque emploi du secteur gouvernemental, à condition que l'on n'exige pas de lui qu'il s'oppose à son Deen. Le musulman doit toujours militer pour la justice. Pour nous, abstention ou démission n'occasionnerait que dégradation du système. Voilà une occasion pour nous de montrer la valeur de l'Islam. Q : À partir de là, quelles devraient être nos relations avec nos compatriotes non-musulmans ? R : On doit, et c'est de notre devoir (waajib), de développer de bonnes relations avec les non-musulmans. Une relation islamique, cela veut dire de bonnes manières et de bons caractères (Akhlaq Hassan), parce que l'Islam, c'est justement les bonnes manières. Les bonnes manières avec les musulmans à tous les niveaux, aussi bien qu'avec les non-musulmans. Musulmans, L'Islam exige que l'on traite les non-musulmans avec respect, pour ne pas entraver la Dawah (propagation de l'Islam). Comme on les invite par le biais de notre langue et de nos paroles, de même les bonnes manières influenceront leurs caractères. Les bonnes manières ont beaucoup plus d'effet sur les personnes que les paroles. Q : Est-ce que les sports, les loisirs, les sorties en groupes peuvent être utilisés comme moyen pour attirer les jeunes vers l'Islam ? R : Tous les moyens qui ne sont pas contraires à l'Islam sont permis pour attirer les gens vers le Deen, l'éducation et l'action. Les moyens peuvent varier par rapport à l'endroit et au temps. Sachez qu'il y a un principe en Fiqh qui stipule que "certaines choses sont wajib, mais on ne peut les atteindre que par certains moyens, alors ces moyens-là deviennent wajib". Le but principal doit rester le Deen (religion). Q : Sheikh, pour certains, divergence est synonyme de division et il existe une intolérance parfois extrême entre certains groupes qui peut... dégénérer en conflits et disputes. Pour d'autres, la divergence c'est une bénédiction (Rahmah). Quelle ligne à adopter ? R : il y a deux types de divergence, premièrement au niveau des "Usul" (principes), ensuite au niveau des "Furu" (branches). La divergence en "Usul" n'est pas permise et ce n'est pas une bénédiction (Rahmah), mais une calamité. Par contre, la divergence en "Furu" (branches) c'est une bénédiction (Rahmah). Par exemple, l'Aqeedah (idéologie) concerne la conception de Dieu, le Tawheed - l'unicité de Dieu - constitue la base de l'Islam et il ne peut y avoir de divergence dans ce domaine. Par contre, la divergence en "Furu" (branches) constitue une bénédiction car elle facilite l'Ummah. La divergence en "Furu" a toujours existé, même au temps du Prophète et des Sahabas. Il y a plusieurs cas dans l'histoire où il faut qu'on retienne des leçons. ALLAH a laissé le champ libre pour l'ijtihad (effort de la raison) en "Furu", mais cela a finalement débouché sur des divergences. L'ijtihad n'est... possible que quand il n'y a pas de texte établi (nass) sur un problème donné. ALLAH a laissé la liberté d'interprétation aux juristes. De tous temps, il y a eu des divergences en "Funi", mais l'Aquida demeure unique et immuable. SOURCE : ACTION N° 88 ABDUS SAMAD Q : Si on vous demandait de vous présenter... R : Je suis né en Inde dans l'État de Bihar et j'ai grandi et fréquenté les écoles de l'État pour ensuite être admis dans la grande école de Shaharampour pour des études avancées qui allaient durer six ans. Mais deux ans auparavant, j'avais fait la connaissance du grand Sheikh-ul-Hadith, Maulana Muhammad Zakaria Khandalawi (ra). Depuis, je suis toujours resté à ses côtés. Je l'ai même accompagné à Madina en 1973. Je ne l'ai plus jamais quitté jusqu'à sa mort en 1982. Q : Vous avez eu l'occasion de côtoyer un grand savant. Quelle est justement votre définition d'un Alim (savant) ? R : Il y a deux types de savants. Le premier type concerne celui qui a acquis une connaissance générale. Ensuite, il y a ceux qui ont acquis... La connaissance de la Shari'ah, du Qur'an et de la Sunnah et tout ce qui se rapporte à l'Islam. En effet, la vraie connaissance, c'est la connaissance qu'on acquiert pour mieux connaître et comprendre l'au-delà et c'est la connaissance qu'on utilise pour travailler et agir dans ce bas monde afin qu'on atteigne l'Akhirat (l'au-delà) avec satisfaction et qu'ALLAH soit satisfait de nous. Les autres connaissances générales telles que la médecine, l'ingénierie, etc., sont tout aussi importantes. Un "Alim", c'est quelqu'un qui connaît les lois, les applique dans sa vie courante et qui possède aussi la spiritualité. Q : Quelles sont alors le rôle et les fonctions d'un Alim (savant) dans la société ? R : C'est quelqu'un qui travaille grâce à la connaissance qu'il possède. Il enseigne aussi bien les musulmans que les non-musulmans, c'est une personne qui surveille sa relation avec son Rabb (Dieu) et son Nafs (ses passions). Il est quasiment impossible que quelqu'un sache absolument tout. Chaque Alim a une spécialité. dsinde, certains peuvent être de bons enseignants, d'autres de bons orateurs ou de bons chercheurs. Chacun travaille dans son domaine spécifique, et en même temps aide les autres Ulemas et ne les oppose pas. Q : Actuellement, on vit une situation où il y a beaucoup de jamaats, groupes et mouvements islamiques qui dépensent beaucoup d'énergie à faire la Da'wah (propagation de l'Islam). Mais on remarque aussi que la plupart d'entre eux invitent vers leurs propres jamaats, groupes et mouvements, et aussi invitent vers des idées que propagent leurs chefs et fondateurs au lieu d'inviter les gens vers ALLAH et l'Islam. Chacun d'entre eux est en train de proclamer que leur groupe est sur la vérité et que les autres ne propagent que des mensonges. Quelles sont les raisons d'une telle situation et comment y mettre fin ? R : C'est la nature humaine. Dans un premier temps, le mouvement invite vers l'Islam, le Qur'an et la Sunnah, donc fait du bon travail. Mais ensuite, graduellement, il commence à se tourner vers les idées du... Fondateret du leader. Souvenez-vous de cela. "C'est le Qur'an qui fait la grandeur de quelqu'un et quand ce dernier dévie du droit chemin, le Qur'an est toujours là pour le guider vers le droit chemin, pour faire comprendre que ce dernier a dévié." "Celui qui invite vers le Qur'an et la Sunnah, alors son invitation est vers le bien et la vérité. Et celui qui invite vers le leader, le fondateur ou le mouvement, ces gens-là ne sont pas véridiques, et ils se sont complètement dissociés de la Vérité (Haqq). Selon le hadith Al-Mujaddid, "Après chaque cent ans, ALLAH envoie un reformateur pour son Deen." Pourquoi les réformes sont-elles importantes en Islam ? C'est parce qu'au départ, les mouvements sont sérieux mais ensuite, il y a des déviations et le mensonge (bâtin) se mélange avec la Vérité (Haqq), d'où la nécessité des réformateurs. L'INTOXICATION AU PÉTROLE et parfois de difficultés respiratoires. Cela doit de toute urgence conduire les parents à l'hôpital où des traitements adéquats seront. entrepris. Avant le transfert en milieu hospitalier, il faut surtout s'abstenir d'ingérer à l'enfant de l'huile rouge. Pour prévenir ces accidents, il faut : éviter le stockage du pétrole dans les bouteilles de boisson habituelle. Ne pas laisser les flacons contenant du pétrole à la portée des enfants. Elle est fréquente en Afrique et particulièrement en Côte d'Ivoire où elle représente 80 % des intoxications chez l'enfant. Ce sont des intoxications accidentelles. Le plus souvent, ce sont des enfants âgés de 1 à 4 ans qui ingèrent de façon accidentelle le contenu d'une bouteille ou d'un flacon utilisé pour allumer du charbon ou une lampe tempête. Aussi, il s'ensuit d'un état d'ivresse avec somnolence pouvant aller parfois jusqu'au coma, qui est accompagné de vomissements, de ballonnement abdominal. BAMBA SIRIKI La Umma au Quotidien L'AJMCI - Plateau Dokui organise des cours de formation générale islamiques tous les dimanches de 14h à 16h à la Mosquée dudit quartier. Célébration du Nouvel An Hégirien : Conférence Thème L'Hégire, quelle leçon pour le musulman Heure : 09h Lieu : Mosquée du Plateau - Dokui Conférencier : Diabaté Cheik Tidiane & Cantiques Al-Azan Février 2006 Nombre de pages 4 -- id 45842 Url https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/45842 Modèle de ressource Newspaper article Classe de ressource bibo:Issue Id de collection 45829 Id du média 45868 45908 45909 45910 45911 Fichier média https://islam.zmo.de/files/original/25b58cfdcb5034bacc666eaa6cd5348641f8c10d.pdf https://islam.zmo.de/files/original/46639367108d07ee51933c0b2cdf2ae8d6762ef0.tiff https://islam.zmo.de/files/original/c55110b8fb0acc74a50241c68fd23de6edfa0800.tiff https://islam.zmo.de/files/original/c1b2ed5e97ad339f6b80ede60b66104505abe47b.tiff https://islam.zmo.de/files/original/0f6f1a5c9ac44c9e81b550b997400e6551e395be.tiff Titre Al-Azan #141 Editeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/45829 Contributeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Date 2006-03 Identifiant iwac-issue-0001412 Source https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/1789 Langue https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Résumé Bulletin Mensuel de l’AJMCI Plateau-Dokui Contenu Al-Azan Bulletin Mensuel de l'AJMCI PLATEAU - DOKUI Paraissant depuis le 10 Juin 1994 Prix : 100 Frs Porteur du message. Acteur de son Époque Édito - Azan CARICATURES DU PROPHÈTE (SAW) : VERS UN CHOC DES CIVILISATIONS ? De nouveau l'Islam et les musulmans ont été sur la sellette au mois de Février. En raison des vagues de protestations qui ont suivi les caricatures sur notre Noble prophète, Mouhamad (Saw) par le journal danois Jyllands-Posten. Ces caricatures au nombre de 11, prétendaient représenter le prophète (Saw) portant un turban épinglé d'une bombe. Pureté à Allah et à Son Envoyé ! SOMMAIRE Al-Azan IDENTITÉ Le musulman et ses enfants (III) IJTIHAD A PROPOS DE LA MENDICITÉ RECHOS DU MINARET Ce "jeu" graphique de mauvais aloi porte en lui trois actes attentatoires à la foi des musulmans. D'abord, il donne un visage à notre prophète. Ce qui va à l'encontre des principes picturaux de l'Islam. Ensuite, il diffame le message humaniste qu'a enseigné Rassoul (Saw) en l'assimilant à un terroriste de nos temps. Enfin, il incite et invite l'opinion publique à assimiler sans a priori tout musulman ou toute musulmane à un terroriste. D'où la gravité de l'acte posé par ce journaliste au nom d'une prétendue liberté de pensée. Conséquence, la colère des musulmans est allée, selon les régions du globe, de la simple prosternation épistolaire à des manifestations violentes provoquant des destructions de biens et des pertes en vies humaines. Il est vrai que cette affaire fut une véritable aubaine pour certains gouvernements qui en ont profité pour régler des problèmes locaux ou régler leur compte à l'Occident. Mais, cela ne doit pas occulter le fonds du problème : la liberté de pensée autorise-t-elle à porter atteinte à la foi et aux croyances de l'autre ? Pour notre part, ce fait n'est pas un acte isolé. C'est un galop d'essai d'une campagne orchestrée et bien exécutée contre les musulmans. Le Danemark est un pays. Scandinave. Or, la Scandinavie est un espace européen où les frontières de la liberté individuelle sont chaque jour agrandies, au risque des dangers d'animalisation qui y guettent l'Homme. La belle A PRENCONTRE durandies, au risque d'animalisation qui y La Dr RADJI Mouhammed d'Europe occidentale. Le comportement du journaliste danois s'inscrit dans ce genre autorisé le mariage "gay" avant sa généralisation dans les vieilles démocraties de logique déshumanisante. C'est en cela que l'ampleur de la riposte des musulmans est à saluer. Une sorte de mise en garde au prochain aventurier. L'ISLAM N'EST PAS VIOLENT... PESPACE JEUNES La criminalité : Quelles solutions ? H M R (médecin à Nimatullah) SHADITH À MÉDITER Le prophète (Saw) a dit : "Quiconque délivre un croyant d'une gêne dans ce bas monde, Allah (Swt) le délivrera d'une gêne au Jour de la résurrection, quiconque ira en aide à celui qui est dans une épreuve, Allah (Swt)..." Par ailleurs, en prétextant le principe de la liberté de presse, les... Occidentaux se sont laissés prendre au piège, laissant découvrir leur hypocrisie. À un quotidien iranien "Hamshari" qui a décidé de lancer un concours international de caricatures sur l'Holocauste, et a mis au défi la presse européenne de le produire, le rédacteur en chef "culture" du Jyllands Posten, le tabloïd à l'origine de l'affaire, s'est d'abord déclaré prêt à les publier, avant d'être désavoué par son directeur et de s'excuser publiquement. D'autre part, n'a-t-on pas en mémoire la polémique sur la photo du défunt Pape Jean-Paul II agonisant ! Au cours de laquelle beaucoup de voix se sont élevées pour appeler au respect de la vie privée du Pape ? "Viendra à son aide dans ce monde comme dans l'autre" (Muslim). En réalité, cette affaire fait une fois de plus remonter en surface le concept de "choc des civilisations" lancé par le Pr américain Samuel Huntington, prévoyant un clash entre ces civilisations judéo-chrétienne et orientale, en particulier l'Islam. Ce type de provocations et d'agressions ont pour dessein non avoué de nous entraîner dans cette vision binaire du monde. C'est pourquoi, nous croyons que cet acte n'est pas fortuit. Il nous incombe tous de le condamner, de lutter et d'œuvrer pour un dialogue des civilisations afin de préserver la paix, la base d'un monde meilleur pour demain. Nous devons toujours rester en éveil pour d'un côté préserver notre foi et de l'autre côté empêcher les va-t-en-guerre d'embraser la planète. Qu'Allah nous protège (Amin). G N ° Al-Azan Directeur de Publication NURUDINE Oyewole Coordinateur Baikoro BAMORY Contacts : 07.70.14.83 05.92.32.36/05.18.67.67 Site web : www.ifrance.com/alazan http://alazan.ifrance.com 1 4 MAA SALAM NUR'DINE O IJTIHAD A PROPOS DE LA MENDICITÉ II Comme on l'a souligné dans le précédent numéro d'Al Azan, la mendicité est formellement défendue en Islam. Néanmoins, le prophète (Saw) a pris en considération les cas de nécessité. Si une personne se voit obligée de demander de l'aide, il n'y a aucun reproche. à lui faire. Le prophète (Saw) a dit : "Il s'agit d'une question de réputation. C'est à vous de choisir : la souiller ou non. Mais si vous êtes vraiment obligés, vous pouvez demander à celui qui a le pouvoir" (Abou Daoud et Nissai). Musilim rapporte dans son sahih d'après Abou Bichir Khoubissa Ben El Makhrikh (RA) : "J'ai été chez le prophète (Saw) lui demander de l'aide". Il me répondit : "Assieds-toi et attends que l'aumône nous arrive et on te le donnera." Et puis, il continua : "L'aumône n'est permise que dans trois cas : Pour l'homme qui se charge de payer un himalah (somme d'argent payée à deux personnes en dispute afin de les réconcilier) ; celui-ci peut accepter l'aumône jusqu'à ce que sa situation se redresse et dans ce cas, il doit arrêter de demander l'aumône. Pour l'homme qui a subi une calamité et qui a perdu sa propriété ; il lui est permis de demander pour redresser sa situation. Pour l'homme qui meurt de faim, il peut demander jusqu'à ce que trois personnes de sa communauté attestent que..." L'homme peut demander l'aumône. À part ces trois cas, Khoubissa, celui qui mange grâce à l'aumône, mange du feu (Muslim, Abou Daoud et Nissa Youssouf Al Qardawi). IDENTITÉ DU MUSULMAN ET SES ENFANTS L'Islam ne compte pas uniquement sur l'instinct naturel des parents dans la prise en charge des enfants. L'Islam fortifie cet instinct en permettant une grande récompense pour les encourager à plus de sacrifices. Salamah (RA) dit : « O Messager d'Allah, serai-je récompensée pour ce que j'ai dépensé sur les enfants de Salamah (RA) ? Je ne vais pas les abandonner ; dans tous les cas, ils sont aussi mes enfants. » Il répondit : « Oui, tu seras récompensée pour ce que tu as dépensé sur eux » (Al Boukhari et Muslim). L'Islam considère les dépenses sur les enfants comme l'une des meilleures actions qui apporteront la plus grande récompense. Selon Abou Hourayrah (RA), le prophète (Saw) a dit : « De l'argent que vous dépensez par amour... » Pour Allah, l'argent que vous dépensez pour affranchir un esclave, l'argent que vous donnez en charité pour le pauvre et l'argent que vous dépensez sur votre famille... La plus grande récompense viendra de l'argent que vous dépensez sur votre famille" (Al Boukhari et Mouslim). Dans un autre rapport raconté par Mouslim, le Prophète (Saw) dit : "Le meilleur argent que l'homme peut dépenser, est celui dépensé sur ses enfants, sur sa monture pour la guerre sainte et celui dépensé sur ses amis par amour pour Allah." Le musulman ne doit abandonner et laisser ses enfants dans la gêne et la misère. Car le Prophète (Saw) nous avertit : « L'homme qui abandonne ceux qui sont à ses soins, pêche assez » (Mouslim et Abou Daoud). IL TRAITE ÉQUITABLEMENT TOUS SES ENFANTS. Traiter équitablement tous ses enfants et ne pas favoriser l'un d'entre eux sur les autres de n'importe quelle manière est l'un des éléments d'une éducation sage de la part des pères et mères. Cela permettra à l'enfant de grandir avec une dignité saine. de tout sentiment d'infériorité. Il ne haïra, ne sera pas jaloux de ses frères et sœurs. Il sera plutôt tolérant, bienveillant, prenant soin des autres. À ce propos, Al Boukhari et Muslim ont rapporté selon Al Nu'man Ibn Bashir (RA) : "Mon père m'amena chez le Prophète (Saw) et dit : "J'ai donné à mon fils, que voici, un esclave que j'ai." Le Prophète lui demanda : "As-tu fait pareillement à tous tes enfants ?" Mon père répondit : "Non." Alors le Prophète (Saw) dit : "Aie peur d'Allah et traite tous tes enfants équitablement." Sur ce, mon père reprit son cadeau. Dans une autre version, le Prophète ajouta : "Ne veux-tu pas que tous tes enfants te traitent d'un respect égal ?" Bashir répondit : "Certainement." Le Prophète (Saw) lui dit : "Ne le fais pas." En somme, le musulman doit éviter d'être coupable d'injustice vis-à-vis de ses enfants. Cependant, on peut créer l'émulation entre eux d'un commun accord, et rétribuer les plus méritants, sans toutefois cesser d'encourager les autres. Source : La Personnalité du Musulman D. Mohamed Ali AL Hachimi Échos du Minaret À QUAND NOTRE ZAKAT ? Tout musulman qui possède des biens imposables doit donner la zakat qu'Allah le Très-Haut a prescrite dans le Coran en ces termes : « Prélève sur leurs biens une aumône pour les purifier et les rendre meilleurs. » S9V 103. Et la liberté est donnée à tout fidèle remplissant les conditions de s'en acquitter selon la période qui lui convient. Cependant, certains préfèrent le faire au début de chaque année selon le calendrier hégirien, tout comme d'autres préfèrent s'en acquitter pendant le mois béni de Ramadan. Pour nous, peu importe la période choisie pourvu qu'elle soit accomplie effectivement. En effet, nous venons de vivre la fin de l'année grégorienne et celle de l'hégirienne il y a quelques jours, alors que nos associations (chargées de recueillir la zakat) n'ont encore enregistré aucun centime de notre monnaie. Avons-nous oublié ce pilier aussi capital que la prière ? Si bien que nous nous interrogeons : À quand notre zakat ? Pour l'heure, nous invitons les fidèles à s'en acquitter, car la dignité et la respectabilité de notre communauté tiennent en ce pilier. En effet, la mise en place d'infrastructures socio-communautaires est tributaire de celle-ci. En outre, l'état de délabrement que connaissent nos lieux de culte, centres de formation religieuse, et l'absence de programmes de formation adéquats pour nos fidèles s'expliquent en grande partie par la négligence de ce pilier. Ce faisant, tout un chacun doit réfléchir afin de redonner vie à ce pilier aussi fondamental que les autres, en ayant à l'esprit cette recommandation du Messager de Dieu (SAW) à Mouaz lorsqu'il l'a envoyé au Yémen : « Tu vas chez des gens d'écritures. Avant tout, tu les inciteras à témoigner qu'il n'y a d'autre divinité qu'Allah et que je suis son messager et prophète. » S'ils acceptent, informe-les que Dieu leur institue cinq prières par jour. S'ils t'obéissent, fais-leur savoir qu'ils ont à s'acquitter de l'aumône légale prélevée sur les biens de leurs. riches pour être distribuées à leurs pauvres. S'ils l'exécutent, garde-toi de prendre le meilleur de leur bien. Méfie-toi de l'imprecation de l'opprimé car, entre elle et Dieu, il n'y a pas d'écran. Hadith apporté par B et M. BAIKORO BAMORY Al-Azan Mars 2006 CARICATURES DU PROPHÈTE L'ISLAM N'EST PAS VIOLENT... À MOINS QUE NOUS LE SOUHAITIONS. Dans un article publié par le quotidien britannique The Independent, le journaliste Robert Fisk livre une analyse aussi lucide que caustique des postures « laïques » des Européens. Pour les musulmans, le prophète Mohammed est l'homme qui a reçu la parole divine directement de Dieu. Nous considérons, nous, nos prophètes comme des personnages vaguement historiques, en désaccord avec nos droits de l'homme high-tech, presque des caricatures d'eux-mêmes. Le fait est que les musulmans vivent leur religion. Pas nous. Ils ont gardé leur foi à travers d'innombrables vicissitudes historiques. C'est pourquoi nous disons : l'Occident contre l'Islam », et non pas les chrétiens. Contre l'Islam, il n'y a plus beaucoup de chrétiens en Europe. Nous ne pouvons pas nous en sortir en battant le rappel de toutes les autres religions du monde tout en demandant pourquoi nous n'aurions pas le droit de nous moquer de Mohammed. En outre, nous pouvons jouer de notre hypocrisie sur les sentiments religieux. Je me souviens d'un film américain tourné il y a une dizaine d'années intitulé La Dernière Tentation du Christ, où l'on voyait Jésus faire l'amour à une femme. À Paris, on avait incendié une salle de cinéma qui avait programmé le film, provoquant la mort d'un jeune homme. Je me souviens aussi d'une université américaine qui m'avait invité il y a trois ans. J'ai proposé une conférence intitulée : 11 septembre 2001 : interrogez-vous sur le "qui" mais pour l'amour de Dieu, pas sur le "pourquoi". Quand je suis arrivé, j'ai constaté que l'université avait supprimé l'expression "pour l'amour de Dieu", parce que, m'a-t-on dit, "nous ne voulons pas heurter certaines sensibilités." Nous Avons donc, nous aussi, des "sensibilités". Autrement dit, tout en prétendant que les musulmans doivent être de bons laïcs quand il s'agit de la liberté d'expression ou de caricatures minables, nous pouvons également être aux petits soins avec les fidèles de notre chère religion. Je me suis aussi bien amusé des grandes déclarations des dirigeants européens qui affirment qu'ils ne peuvent rien contre la liberté d'expression ou contre les journaux. C'est parfaitement faux. Si ces caricatures avaient montré un grand rabbin coiffé d'un chapeau en forme de bombe, on aurait hurlé à l'antisémitisme, et à juste titre, de même que nous entendons souvent les Israéliens se plaindre des dessins antisémites de la presse égyptienne. En outre, dans certains pays européens, il est interdit par la loi de nier les actes de génocide. En France, par exemple, il est contraire à la loi de dire que les holocaustes juif ou arménien n'ont pas eu lieu. Il est donc, de fait, interdit de faire certaines déclarations dans certains pays. Européens. Je ne suis pas sûr que ces lois atteignent leurs objectifs : quelle que disposition que vous preniez contre le négationnisme, les antisémites trouveront toujours un moyen de tourner la difficulté. Nous avons du mal à faire taire les négationnistes, et pourtant nous poussons des hauts cris quand des musulmans protestent contre des images provocantes et insultantes du Prophète. Pour beaucoup de musulmans, la réaction "Islamique" à cette affaire est embarrassante. Il y a de bonnes raisons de penser qu'ils aimeraient bien que l'on introduise certains éléments de réforme dans leur religion. Si ces caricatures avaient fait avancer la cause de ceux qui veulent que l'on en débatte, personne n'y aurait vu d'objection. Mais elles étaient manifestement une provocation. Elles étaient tellement scandaleuses qu'elles ne pouvaient pas ne pas provoquer une réaction. Or le moment n'est pas le mieux choisi pour ressortir les vieilles sonnettes de Samuel Huntington sur le "choc des civilisations". L'Iran a de Nouveau un gouvernement clérical. Il en est de même, tout compte fait, de l'Irak (qui n'était pas censé se retrouver avec un gouvernement clérical démocratiquement élu, mais c'est ce qui arrive quand on renverse les dictateurs). En Égypte, les frères musulmans ont remporté 20 % des sièges aux récentes législatives. Nous avons aussi, désormais, le Hamas en charge de la « Palestine ». N'y aurait-il pas là un message ? À savoir que la politique américaine de "changement de régime" au Moyen-Orient n'atteint pas ses objectifs. Des millions d'électeurs ont préféré l'Islam aux régimes corrompus que nous leur imposons. Rajouter les caricatures danoises sur ce brasier est plutôt dangereux. De toute façon, la question n'est pas de savoir si l'on peut donner une image du Prophète. Le problème est que ces caricatures ont donné de Mohammed une image de violence à la Ben Laden. Elles ont donné de l'Islam l'image d'une religion violente. L'Islam n'est pas une religion violente. À moins que nous le souhaitions ? JA L'INTELLIGENT La criminalité : Quelles solutions ? Ces programmes de prévention sociale sont basés sur l'amélioration des conditions de vie des individus dans la société et consistent aussi à étudier le comportement du délinquant. Chaque individu doit se baser sur une autoprotection pour éviter d'être la cible de la délinquance à travers l'aménagement du milieu de vie et la mise en place de sociétés privées de surveillance et d'assistance. L'individu victime ou futur victime doit dénoncer les auteurs devant les institutions de la sécurité. LES PROGRAMMES DE PRÉVENTION POLICIÈRE Depuis fort longtemps, la police a opté pour la régression des délinquants, mais de nos jours, elle se base aussi sur les préventions à travers la présence des patrouilles policières dans les quartiers. Cependant, cette prévention policière juvénile, qui concerne les mineurs à travers les organes spéciaux tels que la police juvénile, les centres de resocialisation des mineurs et d'autre part la prévention de la délinquance générale à... travers les actions de prévention classique (application de règlements policiers) et les actions de prévention nouvelle (basées sur les facteurs exogènes, action visant les personnes susceptibles de devenir auteurs ou sur des récidivistes) par l'éducation du public délinquant potentiel comme victime possible. Les actions de prévention destinées à limiter les occasions de crimes rejoignent les programmes de prévention sociale à travers la protection individuelle, l'aménagement du cadre de vie, et la sensibilisation du public sur les méfaits de la délinquance. Vu la complexité du phénomène criminel, les mesures prises pour limiter celui-ci doivent être caractérisées par une rigueur sans précédent. C'est ainsi que, pour éviter le contraire, les criminologues ont jeté un regard d'observateur sur les comités de prévention et la politique de prévention criminologique, ainsi que sur l'internalisation de la population de prévention. BINATE 06. 00. 40. 77 (à suivre) Le 5è Congrès de l'Ajmci a porté à la tête du BEN de l'Ajmci, notre directeur de publication Nurudine O. L'équipe d'Al Azan lui présente ses félicitations et lui souhaite plein succès pour son mandat. ESPACE JEUNES De nos jours, le crime et la délinquance sont deux phénomènes sociaux qui imposent à tous les esprits des interrogations. Se passe-t-il un jour sans que les journaux écrits ou parlés ne rapportent une escroquerie, un hold-up, un viol, un assassinat ou un attentat terroriste ? Et l'appareil exigé face à la menace n'est pas tellement discret. La prison, les tribunaux, les services de police et de sécurité ne se laissent pas longtemps oublier. C'est la raison d'être de la criminologie que de rendre intelligibles ces agissements et ces institutions ; de décrire, comprendre, expliquer de quoi le phénomène est fait. C'est dans cette même logique qu'il est important pour le criminologue d'aborder sans cette deuxième partie, les mesures préventives de la criminalité. Pour mieux expliquer cette prévention. Collective de la délinquance, le criminologue va s'appuyer sur deux aspects : les mesures et actions particulières de la prévention collective de la délinquance en passant par les mesures à caractère général et les programmes et actions spécifiques de la prévention collective de la délinquance et les organismes généraux de la prévention de la criminalité. Les mesures et actions particulières de la prévention collective. Pour lutter contre la délinquance, le criminologue s'est d'abord appuyé sur les mesures et actions particulières de prévention en faisant la distinction entre les mesures à caractère général qui mettent en évidence la mise en place de la législation pour combattre les facteurs exogènes et endogènes de la délinquance dans la société et les programmes et actions spécifiques de la prévention de la délinquance qui sont basés sur trois éléments importants : programme de prévention sociale, programme de prévention policière et les actions de prévention à limiter les occasions de crimes que nous allons. Développer. Les programmes de prévention sociale Al-Azan Mars 2006 RENCONTRE Dr RADJI Mouhammed (médecin résident du centre Médical Nimatoullah) Al Azan : Pouvez-vous vous présenter à nos lecteurs ? Dr RADJI : Je suis Dr RADJI Mouhammed, je suis le médecin résident du centre Médical Nimatoullah. (Grâce divine) AA : Pouvez-vous nous retracer l'historique de l'acquisition, gros travail de communication que nous avons entrepris, et qui reste à faire. C'est le lieu de dire merci aux communautés environnantes (COMUDO, COMULT) pour leur soutien. Mais il faut noter que le centre est ouvert à tous, sans aucune référence religieuse, tant au niveau du personnel que des patients. À preuve, certains de nos médecins ne sont pas musulmans et beaucoup de non-musulmans viennent s'y faire soigner. AA : Quelles sont donc les perspectives ? Dr R : Nous envisageons d'acquérir sous peu du matériel afin d'avoir un cabinet dentaire, des outils d'ORL, un échographe, un appareil d'ECG et par ricochet, abriter tous les services. de spécialités : cabinet dentaire, cardiologie, ORL... Nous saisissons cette occasion pour solliciter l'aide de bonnes volontés. Cet apport peut être tant professionnel (médecins, infirmiers...) que financier et matériel. À la communauté, nous demandons de venir se soigner au centre médical Nimatoulah. C'est leur centre. Ils y trouveront des frères et sœurs prêts à leur apporter leur expérience, tout cela dans un esprit islamique pour leur mieux-être. De ce centre ? Dr R : Le centre est l'œuvre d'une ONG caritative iranienne d'obédience musulmane connue sous l'appellation de Fondation Dr Jahad Nurbak (HSH). Elle a une section ivoirienne reconnue par l'État. L'idée du centre est partie du constat que la communauté musulmane est absente du champ des œuvres caritatives. De bonnes volontés de la communauté musulmane, appuyées par la Fondation Dr Jahad Nurbak HSH, ont donc, depuis 2001, année de la pose de la première pierre, œuvré pour que ce centre soit fonctionnel depuis octobre 2005, le début du Ramadan. dernier. AA : Quelles sont les prestations que vous offrez au public ? Dr R : Nous faisons la consultation de médecine générale, des consultations post et prénatales et d'autres affections qu'une sage-femme peut prendre en charge, ainsi que des soins infirmiers. À côté de cela, nous avons des consultations de spécialités en ophtalmologie, gynécologie et pédiatrie qui se font sur rendez-vous. Nous offrons aussi les analyses de laboratoires. Nous avons également des campagnes d'éducation santé. La première a eu lieu en novembre sur le dépistage du diabète, qui a vu la participation remarquée du public. Il faut souligner le suivi de proximité que nous accordons à nos patients pendant et après leur traitement. Ce qui est d'un apport capital pour la psychologie du malade qui doit toujours se sentir bien entouré et rassuré durant l'épreuve qu'est la maladie. MAA SALAM NUR'DINE O Mieux connaître le centre médical Nimatoulah : à 200 m du carrefour du 22 arrondissement de police (Angré), entre le centre Marie Eugénie des. sœurs et l'école supérieure ESK, sur la route menant au terminus Mahou des wōrō wōrō. 28 BP 1224 Abidjan 28. Tél. : 24 42 71 82 fondationjn@email.com Situation : Adresse : E-mail : Prestations : Sage-femme Spécialité Soins infirmiers < - 1.000 f Médecine générale - 1.500 f Pédiatrie 2.000 f I - 4.000 f AA : Quel bilan pouvez-vous dresser après près d'un semestre d'exercice ? 2.000 f à 1.000 f - Le ticket est valable pour 14 jours. Qui est Dr Jahad Nurbashkh ? Dr R : Comme toute entreprise de ce domaine, le bilan est pour l'instant mitigé. Il reste beaucoup à faire. Nous avons en moyenne 5 malades par jour. Cependant, nous sommes très satisfaits de la fidélisation des patients qui sont passés dans notre centre. Le Dr Jahad N. est un illustre scientifique. Ancien professeur de médecine à la Sorbonne, il a été jusqu'à sa retraite titulaire de la chaire de psychiatrie et chef de département de psychiatrie à l'université de Téhéran et mondialement connu pour le rôle joué dans la diffusion du... Soufisme et de l'humanisme. L'AVC : LES ACCIDENTS VASCULAIRES CÉRÉBRAUX (AVC) EN BREF. Les AVC constituent une urgence en égard au risque de décès auquel ils exposent. Les sujets atteints de maladies chroniques (diabète, hypertension) ne doivent pas être négligents quant à l'observance de leur traitement, car le risque de séquelles invalidantes, voire de récidive après un AVC, reste élevé. L'obésité : il s'agit de la paralysie d'un membre ou d'un hémicorps (moitié du corps) survenant de façon brutale. Les AVC sont favorisés par : - L'hypertension artérielle qui multiplie par 4 le risque d'AVC. - Les cardiopathies (maladies du cœur). On distingue deux types d'AVC qui sont : - Les AVC ischémiques où il s'agit très souvent de l'obstruction de la lumière d'un vaisseau au niveau du cerveau par du cholestérol. - Les AVC hémorragiques où il s'agit de la rupture d'un vaisseau au niveau du cerveau. Il s'ensuit : - L'hypercholestérolémie (augmentation du cholestérol donc une inondation des structures environnantes sanguines). - Le tabac. Le diabète par du sang BAMBA SIRIKI La Umma au Quotidien Journée de l'enfant musulman : Les 3A (Amicale des Anciens de l'Acemci) organisent leur traditionnelle "journée de l'enfant musulman" en vue de fêter l'avènement de l'année hégirienne 1427. Lieu : Palais de Culture de Treichville Date : Samedi 12 Mars 2006 Ajmci - Dokui : L'Ajmci Plateau - Dokui a organisé le dimanche 12 Février 2006 sa traditionnelle activité "Célébration du nouvel an". Cette cérémonie, organisée sous l'autorité spirituelle des Imams, a eu pour menu la lecture intégrale du Coran, une conférence sur le thème : "Le sens de l'hégire" prononcée par Oustaz Diabaté et des cantiques. Ce fut une très sympathique cérémonie. Il faut souligner que les deux jours d'Achoura ont permis à tous les fidèles de communier en venant rompre collectivement leur jeûne à la mosquée. Al - Azan Mars 2006 Heure : 08 h 00 Animation : Tonton Bouba Tricots : 1.000 Frs Tickets : 2.000 Frs Les tickets sont en vente à la Mosquée An - Nour Riviera II ou appeler : 05.87.62.44 / 22.43.47.58 Nombre de pages 4 -- id 45843 Url https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/45843 Modèle de ressource Newspaper article Classe de ressource bibo:Issue Id de collection 45829 Id du média 45869 45912 45913 45914 45915 Fichier média https://islam.zmo.de/files/original/103fecc819f0937fe723c488d82606b6321607d5.pdf https://islam.zmo.de/files/original/3361eaec8e7efd2d3918cc1e62f978d822ee2c02.tiff https://islam.zmo.de/files/original/402cd5c0940f551bd34ceadc769aec6ec1e3adff.tiff https://islam.zmo.de/files/original/8867df42eae1ef661ab7a635211f73b1fef38ddd.tiff https://islam.zmo.de/files/original/7232cc830de2cb62eec37d03d326dd51ad01060c.tiff Titre Al-Azan #142 Sujet https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/1789 https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/23481 https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/23616 https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/23630 https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/615 https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/653 Editeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/45829 Contributeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Date 2006-04 Identifiant iwac-issue-0001413 Source https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/1789 Langue https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Résumé Bulletin Mensuel de l’AJMCI Plateau-Dokui Contenu Al-Azan Bulletin Mensuel de l'AJMCI PLATEAU - DOKUI Paraissant depuis le 10 Juin 1994 Porteur du message. Acteur de son Époque Édito - Azan Prix : 100 Frs SOMMAIRE IDENTITÉ Le musulman et ses enfants (IV) IJTIHAD À PROPOS DES POTS DE VIN (I) ÉCHOS DU MINARET Témoignage ALAFIA RABIL AW Al-Azan LA PROBLÉMATIQUE DE NOS MADRASAS Depuis l'avènement de l'Islam, la recherche du savoir a été portée à son pinacle par le prophète (SAW) : « La recherche du savoir est un devoir pour tout musulman ». Cette disposition d'esprit a transformé en un laps de temps assez court, le peuple arabe, naguère arriéré, en une nation pétrie de savoir-faire, conquérante et plus tard puissance mondiale. Cette tradition s'est perpétuée jusqu'à nos jours. Contrairement à ce que nous rapportent des livres d'histoire, grâce à l'Islam, des contrées africaines ont constitué des foyers de grands bouillonnements intellectuels à réputation mondiale. Ce fut le cas de Tombouctou au Mali, de Chinguetti en Mauritanie ou de Bondoukou en. Côte d'Ivoire, pour ne citer que ceux-là. L'introduction brutale de la colonisation occidentale, la léthargie des méthodes et des institutions de formation ont souvent porté un coup dur à la propagation de la connaissance islamique. Sous la colonisation, des initiatives ont vu le jour avec l'émergence des madrasas. Bien que celles-ci aient joué et continuent d'occuper un rôle majeur dans la diffusion de la pensée islamique, il n'en demeure pas moins qu'elles ont montré leurs limites. En effet, la majeure partie des étudiants sortis de ce système éducatif n'arrive pas à connaître une intégration socio-économique viable. Ils sont obligés d'atterrir dans l'informel, paravent d'une vie précaire qui les jette dans les gueules des monstres de la ville : toxicomanie, grand banditisme et prostitution. Face à ce grave problème structurel, des efforts ont été déployés par l'OECI (Organisation des Écoles Confessionnelles en Côte d'Ivoire) dans l'harmonisation des programmes des madrasas et en y introduisant. L'enseignement des mathématiques, du français et de l'histoire-géographie. Ce sont là des innovations à saluer. Toutefois, nous croyons qu'il faut aller plus loin, en opérant un changement radical, si nous voulons garantir un avenir radieux à notre jeunesse, donc à notre communauté. Car les madrasas, dans leur organisation actuelle, ne sont plus adaptées aux réalités contemporaines et ne peuvent pas relever les défis de notre temps. Il faut donc une révolution dans ce domaine. Nous pensons que les madrasas doivent disparaître pour laisser la place à des écoles modernes confessionnelles. Les programmes de ces écoles devraient fournir un enseignement à tronc unique jusqu'en classe de 3. À partir du second cycle, les élèves pourront préparer un Bac selon deux spécialités : option enseignement général ou option enseignement religieux. Ce système permettra à nos étudiants d'intégrer n'importe quelle université en Europe, en Amérique ou au Moyen-Orient pour y poursuivre des études dans n'importe quelle spécialité. Grand chantier ne peut se faire qu'à l'initiative de la communauté tout entière, après des réflexions bien menées et avec l'appui de bailleurs de fonds nationaux et internationaux. S'il est bien mené, ce programme pourrait être une alternative au système éducatif actuellement vacillant de nos pays. Car, dans ces écoles, on instruira, mais surtout on éduquera grâce à l'enveloppe spirituelle qui y entourera la vie. Il faut y rêver et y croire. Notre salut passe nécessairement par cette révolution qui ne sera qu'un saut qualitatif de la communauté vers ce à quoi Allah nous destine : « Vous êtes la meilleure communauté qu'on ait fait surgir pour les hommes. Vous ordonnez le convenable, interdisez le blâmable et croyez à Allah... » S3 V110 A L LE CANCER DU SEIN CARICATURE Ce qui n'a pas été dit PESPACE JEUNES HConduites à tenir RENCONTRE VLe frère NUR'DINE OYEWOLÉ Nouveau Président de l'AJMCI HADITH À MÉDITER Le prophète (Saw) a dit : "Quiconque délivre un croyant d'une gêne dans ce bas monde, Allah (Swt) le délivrera d'une gêne au jour de la résurrection, et quiconque ira en aide à celui qui est dans une épreuve, Allah (Swt) viendra à son aide dans ce monde comme dans l'autre" (Muslim). Al-Azan Directeur de Publication NURUDINE Oyewole Coordinateur Baikoro BAMORY Contacts : 07.70.14.83 / 05.92.32.36 / 05.18.67.67 Site web : www.ifrance.com/alazan http://alazan.ifrance.com N° 4 MAA SALAM NUR'DINE O IJTIHAD PROPOS DES POTS DE VIN (1) L'Islam interdit aux musulmans de recourir aux pots-de-vin. Il est des droits des autres. Cette thèse, soutenue par des théologiens, s'appuie sur certains hadiths de Rassoul (SAW). Il a interdit à ceux-ci d'accepter les pots-de-vin. Le prophète Omar rapporte que le Prophète (SAW) a dit : "Que Dieu maudisse le corrupteur et le corrompu qui accepte les pots-de-vin" (Ahmad, Tirmizi et Ibn Hibban). Cependant, si quelqu'un a usé de tous les moyens... Pour son droit sans succès, le mieux pour lui est de s'armer de patience jusqu'à ce que Dieu lui facilite de meilleurs moyens pour rétablir la justice et récupérer son droit. Mais s'il recourt aux pots-de-vin pour le faire, le péché incombe à celui qui accepte les pots-de-vin et non à celui qui en use pour récupérer son droit sans pour autant être transgresseur. A sort de chez moi emportant sous le bras l'aumône que je lui ai donnée, mais elle n'est pour lui que feu ! Omar lui demanda : « Toi, Prophète de Dieu ! Comment se fait-il que tu lui donnes l'aumône si tu sais qu'elle lui est un feu ? » Il répondit : « Que veux-tu que j'y fasse ? Ils me demandent avec tant d'insistance et Dieu m'interdit l'avarice. » (Abou Ya'la) Cette situation traduit bien le comportement à adopter de nos jours dans nos pays africains où règne une situation de corruption institutionnalisée. Source : Le licite et l'illicite, Youssouf Al Qardawi, IDENTITÉ LE MUSULMAN ET SES ENFANTS (IV) D'où le devoir de responsabilité que chaque. Père ou mère doit avoir vis-à-vis de ses enfants. Il leur inculque de bons comportements et attitudes. Quand les enfants sont comblés et satisfaits de leurs parents, le père ou la mère peut alors leur inculquer une éducation de haute portée morale. Il leur enseigne des comportements tels que être bons envers ses parents, respecter les aînés, être bienveillant envers les plus jeunes que soi, aider les plus faibles, partager la justice et l'équité. Il est dit : "La droiture vient d'Allah (SAW) et les bonnes manières viennent des père et mère." Le père ou la mère musulman est doux mais sans faiblesse, strict mais sans sévérité envers ses enfants. Ainsi, les enfants grandiront dans une atmosphère propice à produire demain des musulmans utiles à eux-mêmes, à leur famille et à la communauté. Il est préoccupé par tout ce qui peut les influencer. Un père musulman doit toujours être regardant sur les activités que font ses enfants. Il sait ce qu'ils lisent et écrivent, leurs passe-temps favoris, les amis et les... endroits qu'ils fréquentent. Tout ceci doit se faire sans donner l'impression d'une intrusion dans la vie des enfants. Cela pourrait se faire à leur insu ou lors de discussions. Toute anomalie constatée devrait se corriger par l'explication et de façon coercitive si besoin est. C'est pourquoi les parents devraient offrir aux enfants dès leur bas âge des livres et jouets susceptibles de construire et d'élargir leurs esprits, de leur procurer des exemples de savoir-vivre conformes aux enseignements de l'Islam. Ce sens de la responsabilité détermine sans doute les réussites scolaires, professionnelles et sociales des enfants. Comme le dit Allah dans le Saint Coran : "Vous avez en vos épouses et vos enfants une tentation. Prenez-y garde donc" (S64 V14). Source : La personnalité du Musulman D. Mohamed Ali AL Machimi Echos du Minaret TÉMOIGNAGE Je viens d'une famille musulmane comme les autres. Mes parents et moi commençons à découvrir l'Islam peu à peu à travers les causeries et la littérature islamique. Et Graduellement, l'Islam fait son entrée au sein de notre petite famille : mon père et mes deux frères ont commencé à fréquenter la mosquée plus régulièrement depuis le Ramadan 2002. Près de la même époque, ma mère a commencé à porter le hijab à l'âge de 45 ans, mais jamais elle n'a exercé de pression sur moi pour que j'en fasse autant, estimant que j'étais encore trop jeune. Elle craignait peut-être que je ne puisse pas, avec mon hijab, trouver de mari. Pour ma part, j'ai toujours cru en Dieu, même si je n'ai commencé à prier qu'à l'âge de 16 ans. Je savais que le hijab était une obligation, mais je craignais de ne pouvoir être à la hauteur et surtout la réaction de mon entourage et de mes amies. Je me disais donc : peut-être après le mariage. J'étais très « garçon manqué ». J'adorais les pantalons, surtout les jeans. Je pensais que je n'allais pas pouvoir m'en passer, mais finalement, porter le hijab s'est avéré plus facile que je ne l'imaginais. Un matin, je ne... mêmes choses qu'avant (exception faite des... pantalons) avec toutefois des jupes plus longues, des manches et une échappe. Je me sens en paix avec moi-même. Avant, les gens me regardaient comme n'importe quelle fille. Maintenant... c'est comme si j'étais une image de l'Islam. On fait plus attention à mon comportement, aux attitudes que j'adopte. Je dois donc davantage mesurer mes mots et mes gestes. Mieux me contrôler. Être à la hauteur. Avantage subsidiaire du hijab mais non négligeable : ne plus être "embêtée" dans la rue. Maintenant, j'ai vraiment la paix. Avec mes amies, j'ai gardé les mêmes relations. Magazines français - Le Point, l'Express, etc. - sur le hijab, si je vous envoie. À l'heure où on entend toutes sortes de conneries, surtout dans les témoignages, c'est pour partager deux vérités importantes à mes coreligionnaires. Aux parents, je dirais de ne jamais imposer le hijab à vos filles. Je ne sais pas ce qui s'est passé en moi, je me suis rendormie après avoir prié le namaz Fajr par la force. Faites seulement découvrir l'Islam à vos enfants et... Laissez la magie de l'Islam s'opérer d'elle-même. Vous serez émerveillés. Et à mes sœurs, je leur fais une libération dans le vrai sens du mot. Confidence : le hijab, c'est le véritable réveil. J'ai senti comme un besoin de changer. Quelque chose hors de l'ordinaire se passait en moi, une émotion intense, un sentiment de bonheur intérieur. Un miracle, quoi ! J'avais l'impression de vivre dans la miséricorde de Dieu. L'après-midi, je me couvrais la tête. Depuis, je ne me suis jamais séparée de mon hijab. Je n'avais pas les vêtements qu'il fallait, mais cela n'a pas posé de problème. J'ai continué à porter les... Action N° 81 Sr Noorina Al-Azan Avril 2006 CARICATURES DU PROPHÈTE Ce qui n'a pas été dit, nous sommes devenus de plus en plus xénophobes. La publication des caricatures a peu de relations avec la volonté de voir émerger un débat sur l'autocensure et la liberté d'expression. Elle ne peut être comprise que dans le climat d'hostilité prégnante à tout ce qui est musulman chez nous. Enfin, le quotidien Jyllands... Posten, qui a fait paraître les caricatures de Mouhammed (SAW), avait refusé, il y a quelques années, de publier une caricature montrant le Christ, avec les épines de sa couronne transformées en bombes, s'attaquant à des cliniques pratiquant l'interruption volontaire de grossesse. La liberté de la presse mérite d'être défendue. Il est inadmissible de saccager des consulats ou des ambassades, encore plus de les brûler. Oui, les médias doivent défier les tabous, même si on fait preuve de plus de courage en contestant les tabous de sa propre société que ceux des autres. On attend donc en France les caricatures et les articles sur les patrons de presse que sont Dassault, Bouygues ou Lagardère... Une vaillante petite nation européenne défendant la liberté d'expression ; un peuple accueillant et tolérant surpris par la barbarie ; un régime consterné par l'irruption du religieux dans la sphère politique : autant de clichés sur le Danemark qui ont marqué les polémiques des dernières semaines autour des. Caricatures du prophète Muhammad (SAW). Il faut pourtant gratter le vernis pour découvrir un tableau bien différent de ces images d'Épinal. Le Danemark, rappelons-le, est tout sauf un État laïque. Non seulement l'Église n'y est pas séparée de l'État, mais il existe une religion d'État, le protestantisme luthérien. Les prêtres sont des fonctionnaires, les cours de christianisme sont obligatoires à l'école, etc. La tolérance est sérieusement écornée dans un pays où la majorité de centre droit ne tient que grâce à l'appui d'une formation d'extrême droite, le Parti du peuple danois, qui n'a rien à envier au Front national français. Comme le remarque le journaliste Martin Burcharth : « Nous, Danois, Alain Gresh, Le Monde diplomatique, mars 2006. ESPACE JEUNES Sais-tu quelle est ta loi ; où, sous les sphères célestes, réside le secret de ton pouvoir ? C'est le livre vivant, le sage Qur'an ; il rejette les chaînes et guide en avant l'homme libre. Le message final à toute l'humanité fut apporté par celui qui... est une miséricorde pour les mondes. Par là, celui qui n'a pas de valeur parvient à la valeur, l'esclave prosterné, relève la tête. Des habitants du désert, par la lumière d'une seule lampe, acquirent en chaque science 100 révélations. De sorte que celui dont le fardeau ne put être porté par les montagnes a détruit par sa farce la puissance des sphères. Vois comment le capital de tous nos espoirs peut loger dans les poitrines de nos conduites à tenir. Temps modernes, nous a rendus étrangers à nous-mêmes et nous a dérobé l'instrument de notre mélodie. Il a supprimé de notre cœur son feu d'autrefois et y a déteint la flamme et le rayonnement de Laa ilaaha illa Laha. Au temps de l'automne, toi qui n'as ni feuille ni fruit, ne te sépare jamais de l'arbre, dans l'espoir du printemps. Ô toi dont l'ancienne assemblée est dispersée, dans le cœur de qui s'est éteinte la flamme de la vie, garde en ton sein la vérité de l'unicité divine. Le chemin de la religion est devenu étroit pour nous. Chaque imposteur se... Vante de comprendre ses mystères. Toi qui es étranger aux vérités secrètes de la Foi. Si tu es sage, accorde-toi à une Loi unique. Car j'ai entendu dire, par ceux qui prennent le pouls de la vie, que l'opposition entre vous coupe les veines de la vie. Dieu est le joaillier qui a façonné cette gemme, la loi est la seule connaissance de la vérité. L'Amour est l'essence de la Sunnah du Prophète. Enfants ! Ô toi dont la foi est rendue esclave de l'habitude, emprisonnée par les charmes de l'incroyance. Si tu veux revivre la vie du musulman, tu ne le pourras que grâce au Qur'an. L'attrait des titres de la rédaction : LAFIA, LE CANCER DU SEIN. Diviser le sein en quatre (4) cadrans et à le palper cadran par cadran de façon comparative. Le but de la palpation est de rechercher un module (boule) ou un écoulement qui est apprécié par la pression du mamelon. En Côte d'Ivoire, le traitement du cancer du sein est basé sur la chirurgie et la chimiothérapie. Deuxième cancer de la femme après celui du col de l'utérus, le cancer. du sein reste une pathologie redoutable malgré les avancées thérapeutiques. Les facteurs favorisants la maladie sont : l'âge supérieur à 40 ans, la puberté précoce, la ménopause tardive, la multiparité (plusieurs accouchements). Le dépistage de ce cancer repose sur l'autopalpation des seins qui consiste à BAMBA SIRIKI Al - Azan Avril 2006 RENCONTRE Suite à son 5e congrès ordinaire qui a eu lieu du Vendredi 17 au Dimanche 19 Février 2006, l'Association des Jeunes Musulmans en Côte d'Ivoire (AJMCI) a porté à sa tête le frère Nur'dine Oyéwolé. Homme engagé et plein de conviction, il est considéré dans le milieu du militantisme islamique comme une référence. Dans cet entretien, il nous livre les grandes lignes de son mandat, son opinion sur la gestion de la communauté nationale, tout en partageant sa vision de ce que devrait être la ouma de Muhammad (SAW). Avec toute la franchise d'un "drogué du militantisme". AL Azan : Permettez à nos lecteurs de mieux vous connaître ? Nur'dine Oyéwolé : Je suis NUR'DINE OYEWOLE. Sur le plan professionnel, je suis enseignant de mathématiques. J'ai aussi une formation en master en management, administration et communication. Je suis marié, père de trois (03) enfants, je suis Yoruba Ivoirien. J'ai commencé mon militantisme en tant que S.G. de l'AEEMCI du campus de 90 à 92. J'ai ensuite été président du S/C AJMCI Plateau - Dokui de 93 à 97, puis président du comité communal de l'AJMCI Cocody de 95 à 98. De 96 à 2002, j'ai été membre du bureau exécutif national de l'AJMCI où j'ai occupé les postes de vice-président chargé de l'administration puis de la formation. Dans mon quartier à Dokui, j'ai été secrétaire adjoint de 93 à 2000. Depuis 2001, je suis S.G. à plein temps et pour terminer, je suis le D.P. d'Al Azan depuis 94. AA : Toutes ces tâches vous laissent-elles du temps pour la famille ? N.O. : Objectivement, il faut le dire, au début j'étais un dragué du militantisme quand j'étais célibataire. Ce qui fait que dans le mariage, la famille prend un coup. Heureusement que j'ai une... épouse compréhensive qui m'aide à tenir le coup. Mais, depuis quelque trois ans, j'ai décidé de ne plus être comme la bougie qui se consume pour éclairer les autres, je veux que ma lumière puisse illuminer également les miens, les membres de ma famille. Je consacre donc tous mes temps libres à m'occuper de mes enfants, à les éduquer tant sur le plan scolaire que spirituel. Je bénéficie énormément pour cela du soutien de mes petits frères qui vivent avec moi. AA : Dans votre présentation, vous faites la précision "Yorouba Ivoirien", est-ce une réplique à ceux qui pourraient s'offusquer de voir une personne d'une ethnie étrangère à la tête d'une structure d'envergure nationale comme l'AJMC ? NO. : Franchement, pas du tout. Depuis le début de mon militantisme, on ne m'a jamais renvoyé cela à la face. Je l'ai juste dit pour que l'on sache que l'Islam est "un" et universel, que la Ummah est grande et que tout le monde doit s'impliquer. Mon action s'inscrit dans ce souci. C'est surtout une façon pour moi de Dire que dorénavant la Côte d'Ivoire n'a plus que 60 ethnies. Elle s'est enrichie de nouvelles autres langues (Yoruba, Wolof, Moré, Peul, Haoussa...). C'est en ce sens que j'apprécie la radio Al Bayane qui permet à toutes les entités de la Communauté musulmane de s'exprimer sur ses antennes. Le vrai problème, c'est que la Côte d'Ivoire vit une crise qui a fait perdre aux gens leur grandeur d'âmes et d'esprits. Les jugements des uns et des autres sont liés à l'origine ethnique, à la nationalité. Je pense que les jeunes donnent ici un signal fort à la communauté et à tout le pays en général afin qu'ils sachent que ce qui doit compter, c'est la valeur des hommes et non leur origine. À certains, vous traitez de roballe vu vos commentaires sur la gestion des structures scolaires par les autres. Nurdine Oyewold se sent-il une âme de robelle ? N. O. : Il faut le dire, il y a un véritable malaise au sein de notre communauté. En tant que responsables, partout où nous passons, les fidèles nous interpellent. Il y a de réels. Problèmes dans la gestion de la Oummat. J'aime prendre le cas du hadj, il y a toujours des ratés et jamais d'amélioration, les musulmans ne reçoivent jamais de bilan après un pèlerinage. Ce sont autant de failles que, si nous ne les dénonçons, nous aurions failli à notre mission. Notre congrès a demandé au CNI d'organiser un congrès. C'est la base qui a parlé, ce n'est pas Nur'dine Oyewolé. La force de la jeunesse, c'est son dynamisme. Nos aînés devraient plutôt être heureux d'avoir une jeunesse qui critique sa gestion, qui dénonce les faiblesses. Le CNI doit écouter la base et organiser un congrès, surtout pas un congrès de complaisance. Un congrès qui permettra à la communauté de se réveiller. Ce n'est pas une rébellion, je ne fais que m'inscrire dans la logique du congrès. MA : Quelles sont les grandes missions que vous a confiées le congrès ? N. O. : Sachez qu'avant le congrès, il y a eu les états généraux qui ont permis de faire l'état des lieux. Disons-le, l'AJMCI connaît un malaise. Au cours de co... Mandat, il s'agira pour nous de donner une autre réorientation à l'AJMCI pour répondre aux défis actuels, de rompre avec les anciennes habitudes qui ne satisfont plus les militants. Le diagnostic suite aux états généraux a permis de déceler certains maux qu'il faudra soigner. Ils sont relatifs à la formation religieuse, à l'économie, à la formation spirituelle, à l'organisation. Nous ferons l'effort également d'avoir une présence sociale et citoyenne plus forte. Pour nos sœurs, redynamiser la cellule féminine pour lutter contre les maux qui sont l'analphabétisme et les problèmes économiques. Nous leur donnerons aussi une bonne formation pour qu'elles soient des mères qui éduquent afin que notre communauté soit riche en personnes dotées de valeurs morales plus tard. M : Doit-on s'attendre à un bras de fer entre le CN et TAJIMC pour que changent les choses ? N. O : Il n'y aura aucun bras de fer. Nous allons toujours continuer à les interpeller. Nous sommes bien élevés et ne ferons rien de déplacé contre nos. Aînés. Il faut rappeler que l'AJMCI est membre du CNI qui est une fédération. Il est donc de son devoir de critiquer, de dénoncer quand ça ne va pas. Partout en Côte d'Ivoire, les sections du CNI sont mortes et c'est l'AJMCI qui fait son travail. En agissant ainsi, nous ne cherchons pas à nous faire plaisir mais à appliquer le hadith qui dit que quand l'on voit une chose de blâmable, on a le devoir de la changer par la main, par la langue ou au pire des cas par le cœur. C'est dire que nous obéissons à une sunnah du prophète (SAW). Nous n'en arriverons pas aux mains, mais nous sommes la seconde phase et que les gens se rassurent, nous n'allons nullement nous dérober devant nos responsabilités. A. A. L'on vous sait très dynamique. Toutefois, pouvez-vous rassurer ceux qui ont peur que ce dynamisme ne s'atrophie maintenant que vous êtes à la tête ? N. O. C'est encore un nouveau challenge. On fera ce qu'on pourra, je demande les prières des uns et des autres afin d'avoir l'assistance de Dieu. Si notre jeunesse est... Bien encadrée, c'est l'avenir de la communauté qui est assuré. Nous avons besoin du soutien de tout le monde, à quelque niveau que ce soit, pour réussir ce mandat. Un succès ne sera pas celui de Nur'dine Oyéwolé, mais de l'AJMCI, et c'est toute la communauté qui en sortira grandie. AA : Votre mot pour conclure ? N. O. Je réitère mon appel à l'endroit de tout le monde, que les gens n'hésitent pas à nous approcher en termes d'idées, de suggestions, d'aides. Que nos aînés comprennent que l'AJMCI fait leur travail. Si elle arrive à encadrer nos cadets qui sont leurs enfants, c'est l'Islam qui sera gagnant. Nous sommes dans un environnement concurrentiel. Nous devons être présents pour aider les enfants à vivre pleinement leur foi, à résister à l'agressivité de ceux qui sont opposés aux nobles valeurs de l'Islam. Je finirai par laisser nos contacts : le siège est situé à Treichville, Avenue 21, devant le petit marché. MAA SALAM 21. 25. 35. 15/07. 70. 14. 84 NUR'DINE O Téléphone : La umma au Quotidien COMUDO : la Communauté du Dokui, sous l'impulsion de l'Imam BINATÉ, a décidé de prendre le taureau par les cornes en vue de démarrer les travaux de construction de sa mosquée. Un comité dirigé par El Hadj DIARRASSOUBA AHMED a été mis en place, qui travaille d'arrache-pied pour réaliser ce rêve longtemps formulé par les fidèles du Dokui. Qu'Allah aide ce chantier à démarrer le plus tôt possible. (Amin) Le collectif des communautés de Cocody organise le Mawlid de Cocody à la mosquée des résidences latrilles le samedi 08 avril 2006 sous la forme d'un déjeuner-débat. Adulte = 2.000 f Enfant = 1.000 f [donnant droit à un tricot] La COMUDO : Organise une soirée spéciale Mawlid faite de zikr et de prêches de 22H à 00H. Al-Azan avril 2006. Nombre de pages 4 -- id 45844 Url https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/45844 Modèle de ressource Newspaper article Classe de ressource bibo:Issue Id de collection 45829 Id du média 45870 45916 45917 45918 45919 Fichier média https://islam.zmo.de/files/original/e6fec1010c9e8d15a64924358a9f9182538ba01c.pdf https://islam.zmo.de/files/original/6ea1b21340bcdfaed09e25e8d0d4e741702bcfa2.tiff https://islam.zmo.de/files/original/3b9ec54dc6545281c7ae82a77be5e834716b8e16.tiff https://islam.zmo.de/files/original/54cce09af42bf0b3b5642c1d35a943a53005033f.tiff https://islam.zmo.de/files/original/8a486de409063d3eb44a1ae0849855daf919013a.tiff Titre Al-Azan #143 Sujet https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/23636 https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/23651 https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/45830 https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/662 https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/945 Editeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/45829 Contributeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Date 2006-05 Identifiant iwac-issue-0001414 Source https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/1789 Langue https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Résumé Bulletin Mensuel de l’AJMCI Plateau-Dokui Contenu Al-Azan Bulletin Mensuel de l'AJMCI PLATEAU - DOKUI Paraissant depuis le 10 Juin 1994 Prix : 100 Frs Porteur du message. Acteur de son Époque Édito - Azan Nomination du Cheik Fofana : Le signal du renouveau de la Oumma. Depuis le 25 Avril 2006, la Communauté musulmane en Côte d'Ivoire a un nouveau guide religieux ; en la personne de l'Imam El Hadj Boikari Fofana, Imam de la mosquée d'Aghien. Cette décision du COSIM, prise à l'unanimité après un conclave, vient de mettre un terme à 8 mois d'attente des fidèles musulmans de Côte d'Ivoire. Mais surtout, elle a répondu favorablement à la grande majorité de ceux-ci. Pour avoir sillonné la Côte d'Ivoire ces derniers temps, l'on peut dire que les musulmans de Côte d'Ivoire attendaient cette désignation avec espoir et appréhension. En effet, nul n'est besoin de mettre en relief le manque de. visibilité qui caractérise la conduite des affaires de notre Oumma ces dernières années. Alors que concomitamment, les besoins spirituels et socio-économiques se font de plus en plus pressants, surtout avec la crise que connaît notre pays. Pour les musulmans de Côte d'Ivoire, même jusqu'au fidèle lambda, un redémarrage qualitatif s'impose. En cela, la nomination du nouveau Cheik de la Oumma doit constituer le premier signal fort de sortie du bourbier actuel. Les premières réactions obtenues çà et là à Abidjan et l'engagement observé à l'intérieur, où les fidèles se préparent déjà à venir réserver un accueil triomphal au nouveau guide, montrent bien que la désignation du Cheik Boikary Fofana est un choix judicieux, opportun et de reconnaissance. Un choix judicieux parce qu'au regard des enjeux contemporains et du contexte local, la communauté a plus que jamais besoin de leaders imprégnés des enjeux du moment. Il était donc important de sortir du cadre traditionnel pour amorcer une nouvelle ère. Celle de chefs. dont la grande étendue culturelle aide à conduire une vision communautaire claire et réaliste, pour notre bien-être. Cela, le Cheik Boikari Fofana en a le manteau historique et légitime. Un choix opportun en ce sens que la Communauté a coûte que coûte besoin d'être "boostée". Pour cela, il fallait trouver une nouvelle personne charismatique pouvant cristalliser tous les espoirs et redonner confiance à toute la communauté en ces moments de grand doute. Là aussi, le Cheik Boikari Fofana est sans nul doute l'homme du moment. Un choix de reconnaissance du fait de l'acte historique de réforme engagé depuis 1975 par le Cheik Fofana Boikari et d'autres serviteurs d'Allah (feu Imam Tidiane Bah, Imam Kaba, feu Souleymane Doumbia...) en créant l'AEEMCI, puis la CMR, l'AJMCI, les Communautés de quartier... le CNI en 1993 puis le COSIM en 1998. Si nous avons l'ossature actuelle de notre communauté, c'est parce que l'Imam Fofana Boikari et sa bande "d'écervelés" l'ont voulue il y a plus de 30 ans, au moment où. La communauté musulmane baignait dans son entièreté, dans un chaos atomique qui la mettait à la merci de n'importe qui et de n'importe quoi. Un leader est d'abord un stratège, un visionnaire puis un homme de forte conviction. L'imam Fofana Boikari l'est, (sans vouloir verser dans un registre dithyrambique). En le nommant, on lui est reconnaissant et, surtout, la Oumma l'invite à venir continuer l'œuvre entamée il y a 30 ans. Nous invitons tout un chacun à son niveau à prier pour le nouveau Cheik afin que ce nouveau départ soit le meilleur pour notre communauté. Pour y arriver, Allah nous indique la meilleure posture à adopter. "Et suis ce qui t'est révélé, et sois constant jusqu'à ce qu'Allah rende son jugement, car Il est le meilleur des juges." (S11 V 109) Qu'Allah nous éclaire et nous soutienne (Amin). 1 426H MA 4 ABOU AYYOUB AL ANSARI ESPACE JEUNES JEM 2005 RENCONTRE M El Hadi Diarrassouba Ahmed (Pdt Comité de Pilotage de la mosquée du Dokui). HADITH À MÉDITER Le meilleur d'entre nous est celui qui ne laisse... Pas sa vie future pour sa vie mondaine, ou sa vie mondaine pour sa vie future, et qui n'est pas à la charge des autres sa (Al Khatib d'après Anass). Al - Azan Directeur de Publication : NURUDINE Oyewole Coordinateur : Baikoro BAMORY Contacts : 07.70.14.83, 05.92.32.36, 05.18.67.67 Site web : www.ifrance.com/alazan http://alazan.ifrance.com N° 14 MAA SALAM NUR'DINE O IJTIHAD Il est permis au Musulman d'acheter et de payer comptant comme il lui est permis (avec accord) de retarder pour un certain temps le paiement. Le prophète (SAW) acheta un jour d'un juif de la nourriture pour sa famille, mais puisqu'il n'avait pas d'argent, il mit en gage une cotte de maille (El Boukhari). Si le commerçant augmente son prix en raison de la vente à crédit, comme le font la plupart des commerçants qui vendent de cette façon, il commet une illicite selon certains théologiens. LA VENTE À CRÉDIT Mais un grand nombre de théologiens ne voient dans cette opération aucun caractère illicite puisqu'aucun texte ne va dans ce sens. Elle ne ressemble pas à l'usure, disent ces théologiens. Les commerçants peuvent augmenter leurs prix pour des raisons qu'ils jugent utiles du moment que leurs ventes n'atteignent pas des proportions exagérées et ne soient pas une forme pure d'exploitation. Dans ce cas seulement, la vente à crédit devient illicite. Source : Le licite et l'illicite Youssouf Al Qardawi IDENTITÉ Il maintient les liens de parenté LE MUSULMAN ET SES PARENTS (1) "Adore Allah et ne Lui associe rien, accomplis la prière rituelle, verse l'impôt rituel et garde les liens de parenté." (Al Boukhari et Mouslim). Anas (RA) dit : Le prophète (SAW) dit : "Quiconque veut que ses vivres augmentent et que sa vie se prolonge, devrait soutenir les liens de parenté." (Al Boukhari et Mouslim) Ibn Oumar (RA) avait l'habitude de dire : "Quiconque craint son Seigneur et soutient les liens de parenté, sa vie se prolongera, sa fortune augmentera et sa famille l'aimera davantage." (Al Boukhari) Comme on le voit, respecter les liens de parenté est une... source de bénédiction dans la vie comme dans l'au-delà. Ce qui n'est pas le cas de nos jours. Surtout, les parents devraient apprendre aux enfants à connaître et à fréquenter leurs parents, pour que cette bénédiction puisse demeurer longtemps en famille. Le musulman maintient les liens de parenté et ne doit nullement permettre à aucune de ses préoccupations quotidiennes (fortune, femmes, enfants) de l'empêcher d'honorer ce devoir. Les relations parentales sont organisées en Islam selon un ordre de priorité. Elles commencent par la mère, puis le père, les frères et sœurs, les oncles... selon la proximité de la parenté. Un homme vint demander au prophète (SAW) : "Ô Messager d'Allah, quelle est la personne qui mérite que je tienne avec elle les bonnes relations ?" Il répondit : "Ta mère, ta mère, ta mère, ensuite ton père, puis ceux qui te sont les plus proches" (Al Boukhari et Muslim). Lorsque le musulman traite ses parents avec bonté et respect, il gagne deux récompenses : une pour avoir maintenu les Relations avec eux et l'autre pour leur avoir accordé la charité. Mais les récompenses vont encore plus au-delà. Un homme dit : "Ô Messager d'Allah, indique-moi une bonne action qui me garantira le paradis." Le prophète (SAW) répondit : Echos du Minaret. Source : La personnalité du Musulman D. Mohamed Ali Al Hachimi. LE MAUVAIS OEIL Ceci étant, il est donc de notre devoir de prévenir les populations contre ces fléaux et de leur dire que des moyens de s'en protéger existent, de se soigner dans la mesure du possible et de former des praticiens aux méthodes agréées par l'Islam conformément aux recommandations divines suivantes : « Nous faisons descendre du Coran, ce qui est une guérison et une miséricorde pour les croyants » (S 17 V 82). « Allah a créé la maladie et le remède, alors soignez-vous et ne vous soignez pas avec une chose interdite » (série des hadiths sahih albani). Ceci car nous avons une époque où ces affectations, Djinns, sorcellerie et mauvais œil prennent de l'ampleur : les sorciers et les charlatans. se multiplient tandis que les praticiens dans la voie d'Allah sont rares. En traitement des Djinns, Sorcellerie et mauvais œil par le Coran et la médecine prophétique de BEN HALIMA ABDERAOUF & LAILA. Le mauvais œil est une affectation tout comme la sorcellerie et les djinns. Elle est la plus légère et en général la personne affectée ne s'en rend pas compte et ne cherche pas à se soigner. Le fait de sentir la lourdeur et la fatigue accompagnées d'un manque d'énergie sont les symptômes fréquents. Par ailleurs, les bébés peuvent être affectés par le mauvais œil se manifestant par des fièvres, un manque d'appétit, des frayeurs nocturnes causées par les Djinns. Notons que certaines personnes ont ce pouvoir de mauvais œil dès qu'elles regardent une chose avec admiration, elle se détruit. C'est un effet spirituel qui ne peut être expliqué par les lois physiques. Heureusement, ces personnes sont rares. Le plus souvent, ce regard admiratif est accompagné de jalousie et de méchanceté. La cible peut être une personne, une... famille, un véhicule, un magasin, une maison ou quoique ce soit la moindre chose. Une autre variante du mauvais œil est celle faite par le groupe : les gens se mettent à parler d'une personne, de sa réussite, de sa force, de sa beauté ou de quoi que ce soit et l'énergie de la personne est cassée, on assiste alors à son déclin. Baïkoro Bamory Al-Azan Mai 2006 PORTRAIT ABOU AYYOUB AL ANSARI "Cet illustre compagnon s'appelait Khalid Ibn Zayd Ibn Kalaib de la tribu de Bani Najjar, une tribu des Ansars. On les surnommait Abou Ayyoub Al Ansari. Lorsque le prophète (SAW) arriva à Médine, il choisit de résider chez Abou Ayyoub. Ce fut un grand honneur pour ce dernier qui devint ainsi très connu de tous les musulmans de l'Est et de l'Ouest. Cet évènement est une des plus belles histoires qu'il est bon de rappeler." En effet, depuis l'annonce de l'arrivée du prophète (SAW), les cœurs des Musulmans de Médine étaient débordants d'amour pour leur prophète (SAW). Ils aspiraient tous à rendre un accueil chaleureux à leur illustre hôte. Ainsi, ils sortaient chaque jour aux environs de la ville et scrutaient l'horizon à la recherche de la chamelle du prophète (SAW). Le prophète (SAW) passa des jours à Quba où il construisit la première mosquée fondée sur la piété. À son arrivée à Médine, tous les notables de la ville l'accueillirent à l'entrée de la ville, chacun voulait prendre la bride de la chamelle et inviter le prophète (SAW) à être son hôte. "O Messager d'Allah !" suppliait chaque notable. "Descends chez moi, car je possède des hommes, l'armement et la défense !" Mais le prophète leur répondit : "Écartez-vous de son chemin, car elle avance sous ordre." La chamelle continua à avancer, attirant vers elle tous les regards et tous les cœurs. Quand elle arriva à un terrain vide devant la maison d'Abou Ayyoub Al Ansari, elle s'arrêta et s'accroupit. Le prophète (SAW) ne descendit pas, car la chamelle se leva, fit le tour du terrain et retourna à sa première place pour y brouter à nouveau. À ce moment-là, le cœur d'Abou Ayyoub s'emplit de joie. Il avança vers le prophète (SAW), lui souhaita la bienvenue et porta ses bagages chez lui comme s'il portait toutes les richesses précieuses de la terre. Le séjour du prophète (SAW) chez Ayyoub : La maison d'Abou Ayyoub se composait d'un rez-de-chaussée et d'une chambre au premier qu'Ayyoub aménagea pour le Prophète. Mais ce dernier préféra s'installer au rez-de-chaussée. Abou Ayyoub accepta volontiers. À la tombée de la nuit, la peur s'empara d'Abou Ayyoub et de sa femme. Malheur à nous ! Qu'avons-nous fait ? Comment avons-nous accepté que le prophète dorme au rez-de-chaussée et nous au premier ? Comment osons-nous marcher au-dessus de l'envoyé d'Allah ? Ne serions-nous pas un obstacle entre lui et la révélation ? Le lendemain, il s'expliqua. Le prophète (SAW) le rassura et lui signifia d'avoir choisi le rez-de-chaussée pour accueillir les nombreux visiteurs qu'il aurait à recevoir. Malgré cela, Ayyoub n'était nullement rassuré. Il faisait part chaque fois part de... ses inquiétudes au prophète (SAW), à tel point que celui-ci accepta d'occuper le premier étage. Le prophète (SAW) logea chez Abou Ayyoub pendant 7 mois jusqu'à ce que sa mosquée et les appartements attenants furent construits. Abou Ayyoub devint ainsi le voisin du prophète (SAW). Abou Ayyoub, le généreux : Le prophète (SAW) considérait la maison d'Ayyoub comme la sienne. Un jour de canicule, Abou Bakr (RA) et Oumar (RA) se rendirent chez le prophète (SAW) tenaillés par la faim. Le prophète (SAW), lui aussi affamé, les invita chez Abou Ayyoub. Ce dernier mettait toujours de côté un peu de nourriture pour le prophète (SAW). À ce moment-là, Abou Ayyoub, qui était en train de jardiner dans son champ de palmiers, entendit la voix du prophète (SAW), accourut vers ses hôtes et dit : « Bienvenue au prophète et à ceux qui l'accompagnent ! O Messager d'Allah, d'habitude tu ne viens pas à cette heure-ci ! » « Tu as raison ! » lui répondit le prophète. Abou Ayyoub se dirigea vers un palmier et, en touchant un régime de dattes, plus ou... Moins murs Au prophète qui se plaignait qu'il avait offert des dattes non mûres, à répandit envoyé d'Allah, j'ai voulu que vous mangiez à la fois des dattes mûres et des dattes qui commencent à mûrir. Aussi, j'égorgerais pour vous une bête. Devant tant de générosité, le prophète (SAW) lui offrit une jeune servante qui s'occupait de sa maison et lui dit : « Prends grand soin d'elle, ô Abou Ayyoub. Elle nous a fidèlement servi durant tout son séjour chez nous. » Abou Ayyoub, au lieu de garder cette jeune fille, décida plutôt de lui rendre sa liberté. Abou Ayyoub, un combattant exemplaire : Abou Ayyoub passa sa vie à combattre, à tel point que depuis l'époque du prophète (SAW) jusqu'à celle de Muawiya, il ne sortit d'une bataille que pour entrer dans une autre. La dernière à laquelle il participa était celle de Constantinople. À ce moment, Abou Ayyoub avait 80 ans. Dès le déclenchement des hostilités, il tomba malade et fut contraint de garder le lit. Yazid, le fils de Muawiya, vint lui rendre visite un jour et lui dit : Que... « Pourrais-je faire pour toi ? » Passe mon bonjour aux soldats de l'Islam et dis-leur que je les sollicite de bien vouloir me porter avec eux le plus loin possible dans le pays de l'ennemi et de m'enterrer sous leurs pierres près des murailles de Constantinople. Puis il mourut. Les soldats musulmans exaucèrent les vœux d'Abou Ayyoub. Ils intensifièrent leurs offensives jusqu'à ce qu'ils arrivèrent aux murailles de Constantinople sous lesquelles ils creusèrent une tombe et y enterrèrent Abou Ayyoub. Source : Histoire des compagnons du prophète, V1, Agence des musulmans d'Afrique, JEM 2005 : Un beau cadeau des 3 A aux tout-petits. Islamique, la manifestation s'est meublée de questions-réponses sur l'Islam, de concours d'Azan (appel à la prière), du meilleur Alhaji et de la meilleure Adja. C'est autour de 13 heures que s'est achevée la manifestation avec une belle prestation d'Alima, dont les chants étaient repris en chœur par l'assistance. Cette manifestation doit être maintenue pour le bien-être de nos enfants. Cependant, elle mérite d'être revue dans son contenu, afin de lui donner plus d'attraction et de tenir face à d'éventuels concurrents qui pourraient l'imiter. ESPACE JEUNES Le samedi 18 mars 2005 s'est déroulée au palais de la Culture de Treichville, la 5ème édition de la JEM (Journée de l'Enfant Musulman), organisée par les 3 A (Amicale des Anciens de l'AEEMCI). Cette année, cette activité dont le thème était « Quelle éducation pour une culture de paix de l'Enfant Musulman » était coparrainée par Me Kouyaté Bitty et Mme Bakayoko. Elle a enregistré la présence des personnalités masculines et féminines du monde musulman et la participation de près de 3 000 enfants. Animée par l'idole des tout-petits, Tonton Bouba, qui pour l'occasion a adapté ses jeux de scène au contexte. LAFIA TUOMAN LE FIBROME UTERIN Le signe susmentionné doit être un motif de consultation afin que la patiente ne s'expose pas aux complications qui vont des hémorragies aux modifications structurales (nécrose aseptique, calcification...) du. Moyne en passant par les complications mécaniques (torsion, augmentation de volume, compression). Avant l'apparition des complications, le traitement est médical tandis que la cure du fibrome compliqué est chirurgicale. BAMBA SIRIKI Al - Azan Mai 2006 C'est une tumeur bénigne développée au dépend de l'utérus. C'est la tumeur bénigne (masse) la plus fréquente chez la femme en âge de procréer. C'est une affection favorisée par un âge aux premières règles inférieures à 12 ans, la nulliparité (l'absence d'accouchement) et l'infertilité. La maladie est habituellement révélée par des règles plus abondantes et plus prolongées se répétant à intervalles rapprochés. Mais le plus souvent, le fibrome est muet et il est de découverte fortuite. RENCONTRE EL HADJ DIRRASSOUBA AHMED (Président du Comité de Pilotage pour la Construction de la Mosquée du Dokui) Après plus de 15 ans de balbutiement et de tentatives avortées, la COMUDO (Communauté Musulmane du Plateau Dokui) sous l'impulsion de son Imam El Hadj Binaté Ibourahim a Décidé de débuter effectivement les travaux de construction de sa Mosquée, Al Azan est allé à la rencontre du Président du Comité de Pilotage, El Hadj Diarrassouba Ahmed. Interview. Al Azan : Présentez-vous à nos lecteurs ? M. Diarrassouba : Je suis Diarrassouba, marié, père de trois (03) enfants. Je suis avec Monsieur Soumahoro, président actuel de la communauté, et d'autres personnes, membre fondateur de la COMUDO (Communauté Musulmane du Dokui) en 1990. À l'époque, nous avons mené les démarches pour obtenir le site de la Mosquée actuelle grâce à la sollicitude de Monsieur Bamba Vamoussa, alors Ministre de la Construction. J'ai commencé mon militantisme à l'AEEMCI depuis le lycée, puis j'ai été jusqu'en 2000 Secrétaire Général de la COMUDO avant mon affectation à Abidjan pour des raisons professionnelles. Je suis cadre à la Compagnie Ivoirienne d'Électricité (CIE). A. A. : Qu'est-ce qui explique la création d'un comité chargé de piloter la construction de la Mosquée ? M. D. : Pour cette question, il faudrait... s'adresser à l'Imam puisque c'est lui qui est à l'origine de la création de ce comité. A. A. : Quelle est la mission confiée à votre équipe ? M. D. : Notre mission première est de faire en sorte que le projet aboutisse. Depuis 1990, le terrain a été obtenu. Et les fidèles attendent la construction d'une mosquée digne du Dokui, mais toute chose a son temps et nous ne pouvons rien réaliser sans le décret divin. Il y a eu un hangar qui aujourd'hui est totalement couvert. C'est le lieu de rendre hommage à l'équipe qui a réalisé cela en s'investissant physiquement et financièrement. Aujourd'hui, nous sommes à une autre phase. Tout le monde doit s'impliquer pour que le projet aboutisse. De notre côté, nous avons créé plusieurs commissions au sein du comité de pilotage avec des rôles spécifiques afin d'être efficaces. * La Commission Technique : Elle est chargée de suivre l'élaboration des plans d'architecture et béton. C'est elle qui suit et organise les travaux sur le terrain. Elle est dirigée par le frère Gbané. Tidjane, membre fondateur de la COMUDO et ingénieur des Travaux Publics, responsable à la SETAO. * La Commission Finance : Chargée de mobiliser les ressources financières pour la construction de la Mosquée, cela en interne comme en externe. Elle est dirigée par le frère Dagnogo Bamory, cadre à la SIB. * La Commission Communication et Marketing : Dirigée par le frère Nurdine Oyewolé, Secrétaire Général de la COMUDO, et titulaire d'un Master en Communication, cette commission est chargée d'informer la communauté sur le projet et son évolution, de prendre les contacts en interne et en externe pour les aides. A. A. : La construction de la Mosquée a été annoncée depuis longtemps sans suite, qu'est-ce qui nous dit que cette nouvelle campagne ira jusqu'au bout ? M. D. : Il n'y a que Dieu qui peut donner cette assurance. Nous ne pouvons que formuler le souhait de la voir aboutir. C'est pourquoi nous demandons les prières et bénédictions des sages et des doyens. L'œuvre est énorme. Que toute la communauté se mobilise. Mobilise. Nous ne sommes que des porte-étendards, ce n'est pas le projet du seul comité de pilotage. Le projet demande des moyens financiers. Que chacun apporte sa contribution, tout le monde : étudiants, ouvriers, manœuvres, commerçants, et cela de façon régulière jusqu'à la fin du projet. De notre côté, nous nous engageons à rendre compte de façon régulière et cela se verra dans l'évolution de la construction. A. A. : À combien s'élève le budget de construction de cette mosquée ? M. D. : Je ne peux donner un coût exact, mais il s'élève à environ 400 000 000 de francs CFA. Pour réunir cette somme, chacun doit se sentir concerné. J'ai parlé de ceux qui peuvent aider. Certains peuvent donner de l'argent, mais d'autres peuvent apporter leurs compétences, qu'ils soient maçons, menuisiers, etc. Et chacun a quelque chose à donner en argent, en nature ou en force de travail. A. A. : Quelles sont les ressources dont vous disposez pour réunir cette somme ? M. D. : La première force, c'est la communauté. Ce chiffre n'est pas grand pour une communauté. Rien n'est assez grand quand on veut donner à Dieu, et cette somme est à la mesure de ce que nous voulons lui donner. J'habite depuis longtemps ce quartier, plusieurs immeubles sont sortis de terre et ils appartiennent en majorité à des musulmans. Et c'est sur ces derniers que nous comptons d'abord. Ensuite, les musulmans des autres communautés du pays, enfin les donateurs extérieurs qui peuvent nous aider. Mais, il faut le dire, nous comptons d'abord sur la communauté du Dokui. Contribuer à la construction d'une mosquée est une œuvre éternelle dont les mérites continuent jusque dans la tombe. C'est donc l'occasion d'une saine concurrence sur le sentier de Dieu. A. A. : Certaines communautés, pour construire leurs mosquées, se rabattent sur les pays arabes. Avez-vous ausculté cette piste ? M. D. : J'ai dit que notre première force, c'est d'abord nous-mêmes, c'est-à-dire la communauté du Dokui, ensuite les musulmans de Côte d'Ivoire et enfin ceux des pays arabes. Mais je Ne mets pas ceux-ci au premier plan. C'est en démontrant notre engagement et nos efforts propres que nous leur montrerons notre sérieux et arriverons à les convaincre de nous aider. Pour le moment, nous n'avons aucune promesse, nous comptons sur l'aide des frères qui ont des contacts dans ce milieu afin de bénéficier de ces faveurs. A. A. : Quelles sont les différentes étapes de la construction de la Mosquée ? M. D. : La commission technique aurait été mieux placée pour donner cette information, mais ce que je puis dire, c'est qu'il y a une cérémonie de pose de première pierre prévue début juin. Après cela, nous espérons commencer immédiatement les travaux pour être à un niveau avancé début Ramadan. A. A. : À la fin des travaux, à quoi les fidèles auront-ils droit exactement ? M. D. : Ils auront droit à un complexe. Une vaste salle de prière : entre 800 et 1 000 places chez les hommes et 300 à 500 places chez les femmes. Il y aura aussi un sous-sol réservé aux cérémonies (conférences, mariages...). Sans oublier le logement pour l'Imam. A. A. : Votre mot pour mettre fin à cette interview ? M. D. : Mon mot de fin est un appel à toute la communauté. Nous disons aux fidèles que le comité de pilotage n'est que le porte-étendard de ce projet. En toute chose, il faut des gens pour tirer les autres. Cela ne nous donne pas plus de droit, mais le devoir de les motiver. Depuis longtemps, les fidèles attendaient la construction de la Mosquée. C'est l'occasion pour tout le monde de participer à sa réalisation. Que chacun apporte sa contribution financière, matérielle... Aucune aide ne sera ni trop grande ni trop petite. Que Dieu nous accorde sa bénédiction, sa paix et sa miséricorde. Je vous remercie. Téléphone : 07. 36. 80. 48 BAMBA INZA Musulmans et Musulmanes du Dekui, jeunes et âgés, chômeurs et salariés, votre concours est très attendu. Participez sans calculs à la noble œuvre de construction de votre Mosquée. Al-Azan, Mai 2006 Nombre de pages 4 -- id 45845 Url https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/45845 Modèle de ressource Newspaper article Classe de ressource bibo:Issue Id de collection 45829 Id du média 45871 45920 45921 45922 45923 Fichier média https://islam.zmo.de/files/original/ea7bb6f25f1b4ff6e295806ad2df4fe6e61f9605.pdf https://islam.zmo.de/files/original/72588a0cdef20c9d08a4ff5b9f65d62c05f5a446.tiff https://islam.zmo.de/files/original/96522cc06bb6e82b22427a9f3d8d2e6ab2a787f2.tiff https://islam.zmo.de/files/original/fbef4339d42c031003eca86c61927c44cfe250f0.tiff https://islam.zmo.de/files/original/c1d5421f73d54ff9840806f87ac0c78cc518a64b.tiff Titre Al-Azan #144 Sujet https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/45830 https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/54 Editeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/45829 Contributeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Date 2006-06 Identifiant iwac-issue-0001415 Source https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/1789 Langue https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Résumé Bulletin Mensuel de l’AJMCI Plateau-Dokui Contenu Al-Azan Bulletin Mensuel de l'AJMCI PLATEAU - DOKUI Paraissant depuis le 10 Juin 1994 Prix : 100 Frs Porteur du message. Acteur de son Époque Édito - Azan LES ÉLÉPHANTS ET NOUS Sous le feu roulant des médias, la fièvre du mondial 2006 en Allemagne s'est emparée de toute la planète, en DRAUMADAL BULA 1427 SOMMAIRE IDENTITÉ Le musulman et ses parents (II) ☞ IJTIHAD Les Transactions Commerciales (I) : La Spéculation ÉCHOS DU MINARET LE VOYAGE LAFIA COMPRENDRE LE REIN Al-Azan particulier de la Côte d'Ivoire dont l'équipe des éléphants y participe pour la première fois. Cette hystérie populaire est une très bonne chose pour notre pays, car en cette période de fracture sociale et de doute collectif, elle aide à retrouver la cohésion nationale et à redonner espoir à tout un peuple. Il est cependant bon de souligner que cette équipe tant adulée et dont les exploits sont salués par tous n'est pas le fruit d'un heureux coup du hasard. Elle est l'aboutissement d'abord du rêve d'un homme et de son équipe, puis d'un travail. de planification dont la mise en œuvre était bien menée et régulièrement évaluée, enfin de l'appropriation des fruits de ce travail d'organisation souterrain par les autorités sportives et politiques de la Côte d'Ivoire. En effet, tout a démarré à la fin des années 80 avec un homme : Roger Quégnin. Qui répétait à tout le monde que son objectif ultime était de bâtir une grande équipe qui gagnerait des trophées continentaux. Car l'homme en avait assez de voir l'ASEC toujours éliminée par les équipes égyptiennes, alors mieux organisées. Le rêve du président de l'ASEC est donc né d'une grande frustration. Avec son équipe dirigeante, Roger Quégnin s'est tout d'abord attelé à construire son rêve autour d'une bonne organisation. L'ASEC était alors gérée comme une entreprise moderne soumise aux règles de management. Les supporters étant alors des actionnaires à qui M. Quégnin rendait compte lors de chaudes assemblées générales. Les résultats n'ont pas tardé à arriver. L'ASEC a son centre qui est Sol Bénic, un centre de formation de ses joueurs, Académie Sifcom - Mimos ; un journal et mieux, elle est championne depuis plus de 10 ans et a gagné la Champions League. Les objectifs de TASEC sont donc pleinement atteints aujourd'hui. Cerise sur le gâteau, les joueurs formés par TASEC se sont expatriés et sont devenus au fil du temps de véritables professionnels de classe mondiale. C'est là que la FIF et l'État Ivoirien ont eu le nez creux en sollicitant l'expertise d'entraîneurs expatriés pour bâtir avec cette génération de joueurs, une équipe compétitive en y mettant les moyens matériels et financiers. Le résultat est là, la Côte d'Ivoire participe à son premier mondial. L'exemple précédent nous indique donc clairement que tout succès repose sur un leader charismatique, une vision claire, une bonne organisation, des comptes rendus réguliers pour évaluation et des moyens adéquats. Cela devrait inspirer la communauté musulmane en Côte d'Ivoire en proie à des difficultés de tous ordres. Surtout à cette période où le CNI (Conseil National des Imams) est en pleine réflexion. National Islamique a finalement décidé de faire son congrès. L'exemple du MF Roger Quegnin devrait aiguiller nos réflexions et notre comportement. Au fond, ce que Roger Quégnin a fait est tout simplement une attitude à laquelle Allah nous invite dans le Saint Coran : "C'est qu'en effet Allah ne modifie pas un bienfait dont il a gratifié un peuple avant que celui-ci change ce qui est en lui-même. Et Allah est Audient et Omniscient." S8, V53. Il est grand temps que nous acceptions de sortir de la complaisance coupable à tous les niveaux : dans nos mosquées, nos associations et nos familles. Qu'Allah nous aide à faire cette mue salvatrice. MAA SALAM (Amine). NUR'DINE O FOCUS LE COLLÈGE KAMOUROU CISSE DE GAGNOA 7 ESPACE JEUNES USAGE DE L'INTERNET : S'instruire, non se détruire RENCONTRE Rencontre avec BINATE IBRAHIM, Imam de la grande Mosquée du Dokui HADITH À MÉDITER En vérité, la beauté, ce ne sont pas des vêtements dans lesquels on se pare qui nous la donneront ; la vraie beauté, c'est celle de la raison. et de la bonne éducation. "L'orphelin n'est pas celui dont le père est mort ; le vrai orphelin, c'est celui qui n'a ni science ni éducation." (Ali Ibn Abou Talib) Al - Azan Directeur de Publication NURUDINE Oyewole Coordinateur Baikoro BAMORY Contacts : 07.70.14.83 / 05.92.32.36 / 05.18.67.67 Site web : www.ifrance.com/alazan http://alazan.ifrance.com G No 1 4 4 IJTIHAD Les Transactions Commerciales (1) : La Spéculation Malgré le fait que l'Islam a garanti la liberté aux individus de façon honnête et fortunée, celui qui spécule en matière de commerce et de concurrence naturelle refuse de façon catégorique qu'une personne, poussée par son égoïsme individuel et son avidité personnelle, tente de s'enrichir sur le compte des autres. C'est la raison pour laquelle le prophète (SAW) a condamné avec énergie la spéculation et l'a dénoncée avec des expressions sévères : « Celui qui spécule sur la nourriture, pendant 40 nuits, Dieu ne le connaît plus » (Ahmad et El Hakim). Le prophète (SAW) ajouta : Celui qui exerce le commerce de maudit (Ibn Maja et El Hakim). En effet, il existe deux façons de faire des bénéfices grâce au commerce. Ou bien emmagasiner les marchandises pour les vendre à un prix très élevé en période de pénurie. Ou bien, prendre les marchandises et les vendre avec des bénéfices modérés, puis en acheter et les vendre avec des bénéfices modérés, etc. Le deuxième comportement est celui recommandé par l'Islam. Source : Le licite et l'illicite en Islam IDENTITÉ DU MUSULMAN ET SES PARENTS Il maintient les liens de parenté même si ses parents ne sont pas musulmans. La tolérance et l'humanisme de l'Islam vont plus loin pour recommander le maintien des liens de parenté même si les parents ne sont pas musulmans. Abdullah Ibn Amr Ibn Al As (RA) dit : « J'ai entendu le prophète (SAW) dire publiquement : "Les familles d'Abou tel et tel ne sont pas mes amies, car mes amis sont Allah (SWT) et les croyants vertueux. Mais, elles ont des liens de parenté avec moi, que je reconnaîtrai et... » "Maintiendrai" (Al-Boukhari et Mouslim). Le cœur du Musulman jaillit d'émotions humaines lorsqu'il traite ses parents avec bonté, même s'ils ne sont pas des Musulmans. C'est pourquoi Oumar (RA) n'a rien vu de fautif à donner un vêtement que le prophète (SAW) lui avait donné à son frère utérin qui était mécréant (Al-Boukhari et Mouslim). Maintenir les liens de parenté est donc l'un des commandements de la foi du vrai Musulman. Il ne s'agit pas uniquement de dépenser de l'argent sur les bésogneux parmi eux, mais encore de leur rendre visite, ce qui fortifie les relations. Étendre amour et bonté, conseiller et aider les uns les autres, leur parler gentiment, les saluer chaleureusement avec un visage souriant et beaucoup d'égards rempliront les cœurs d'amour et favoriseront les bons rapports. C'étaient là les conseils du prophète (SAW) qu'il résuma par sa forme la plus simple : "Maintiens tes liens de parenté même par la simple salutation" (Al-Bazzar selon Ibn Abbas). Source : La personnalité du Musulman D. Mohamed Ali AL Hachimi : Échos du Minaret LE VOYAGE En tant que Musulman, tous nos actes doivent obéir aux normes de la sunna de Rassoul (SAW). Ce qui justifie le choix du thème : voyage afin de rappeler à nos fidèles les bonnes mœurs. Évite-nous la fatigue de ce voyage, la réception à notre retour et l'aspect désagréable qui pourrait nous surprendre dans nos biens, nos familles et nos enfants. Et pendant tout le voyage, efforçons-nous de faire des invocations car la prière du voyageur est favorablement accueillie. À ce sujet, le prophète dit : Trois prières sont exaucées sans aucun doute : L'invocation de l'opprimé, la prière du voyageur, et celle du parent en faveur de ses enfants. Aussi, à proximité d'une ville, on dit : - Dieu ! Accorde-nous un séjour reposant et des provisions licites bien acquises. Voyager est une nécessité continuelle pour la vie du Musulman. Le pèlerinage, l'Omra, la guerre sainte, le désir de s'instruire, le commerce, la visite aux amis sont autant d'obligations qui nécessitent le... Voyage. Cela révèle l'importance que la religion accorde au voyage, à ses règles et aux comportements observés à son égard. Et en tant que Musulmans, nous sommes tenus de les connaître. Avant tout, il est souhaitable de faire la prière de l'istikara pour confirmer ou infirmer sa décision. Le prophète Mouhammad (SAW) la recommandait vivement, à tel point qu'il en inculquait les mots comme il le faisait pour un chapitre du Coran. Il la recommandait dans tout ce qu'on projette d'entreprendre dans la vie (Boukhari). Avant notre départ, il faut prendre soin de remettre les attributs, nous les bienfaits de cette localité et les meilleurs objets confiés aux ayants droit, et se faire pardonner les injustices de ce qu'elle contient. Préserve-nous de son mal et de ce qu'elle connaît, car le voyage est une présupposition de disparition. Après avoir laissé des vivres à ceux dont on a la charge (épouse, enfants, parents...), on leur fait ses adieux en leur adressant cette prière en les quittant : "Je confie votre foi à...". Dieu, votre fidélité et le résultat de vos œuvres. Les autres lui répondent : "Que Dieu vous accorde la paix, vous absolve et vous dirige vers Lui, le bien partout où vous allez." Ensuite, lorsque le voyageur prend place sur sa monture, il dit : "Au nom de Dieu, à Lui je demande secours ! Il est le plus grand, je me confie à Lui... Facilite-nous ce voyage et réduis-nous le trajet, Tu es notre refuge comme mal." Enfin, une fois les affaires terminées, on se hâte de retourner vers sa famille ou son pays. Et au retour, on dit trois fois : "Dieu est plus grand." Puis on ajoute ceci : "C'est à Dieu que nous faisons ce retour ! C'est à Lui que nous demandons pardon, c'est Lui que nous adorons et remercions." Cependant, évitons de surprendre notre femme la nuit, en se faisant annoncer ne serait-ce que par des appels. Aussi, chers fidèles, ce sont là quelques recommandations de Rassoul (SAW) afin de transformer tous nos actes en adorations. À la plume, votre serviteur Baïkoro, in la voix du Musulman compagnon. Azan Juin 2006 FOCUS LE COLLÈGE KAMOUROU CISSE DE GAGNOA Après le séminaire de l'AEEMCI à Gagnoa à la fin des années 80, El Hadj Cissé Kamourou a émis un espoir, qui en réalité traduisait sa bonne compréhension des enjeux du futur : construire un Lycée Confessionnel Islamique moderne où seront enseignées les matières du programme officiel du Ministère de l'Éducation Nationale et les matières religieuses. Ce projet, partagé avec les leaders de notre communauté d'alors, n'a été porté sur les fonds baptismaux que grâce à la conviction, à la persévérance et à la pugnacité d'un fils de feu El Hadj Cissé, en l'occurrence El Hadj Cissé Kalilou. En effet, malgré ses innombrables appels du pied à l'aide et à sa volonté de faire de cette enceinte du savoir un projet communautaire, il est resté seul à se débattre jusqu'à l'agrément du Ministère de l'Éducation Nationale. L'essentiel est aujourd'hui fait. L'école fonctionne et elle est aujourd'hui la deuxième école d'excellence de toute la région du Fromager, voire au plan. national avec 84 % de réussite au BEPC lors de l'année académique 2004-2005. QUEL EN EST LE SECRET ? La force principale de tout centre de formation, c'est d'abord la discipline qui y règne. Le Collège CISSE Kamourou va au-delà du savoir et du savoir-faire. Il intègre une 3e dimension qui est son pilier principal : le savoir-être. Celui-ci est transmis par les cours religieux obligatoires pour tout élève musulman, les prières collectives de Asr quotidiennement faites à la Mosquée par tous les élèves et surtout le respect par tous d'un règlement intérieur vernis de la morale islamique. Dans un tel environnement, tout enfant ne peut que réussir. Cahin caha, le collège est en train d'acquérir de nouveaux bâtiments pour devenir un lycée. Mieux, El Hadj Cissé Kalilou voit loin. Un terrain a été acquis pour bâtir un futur centre CISSE DAR TAFIZ AL QUR'AN qui accueillera des enfants dès l'âge de quatre (4) ans pour en faire des hafizul Qur'an (ayant le Coran en intégralité en mémoire) avant le début de. leur cycle scolaire normal, à l'âge de huit (8) ans. Ce projet pilote a déjà débuté avec ses filles et quelques autres enfants dans sa mosquée familiale avec un enseignant soudanais. C'est dire que le soleil du saut qualitatif de notre communauté s'est déjà levé. Pas à l'initiative de nos leaders, mais sous l'impulsion d'une famille visionnaire, pas à l'est, mais plutôt à l'ouest de notre pays. Voilà un bel exemple à suivre par nos opérateurs économiques et surtout nos fondateurs d'écoles privées. Bravo et courage à la famille Cissé ! NURIDINE O ESPACE JEUNES USAGE DE L'INTERNET : s'instruire, non se détruire. « Sont-ils égaux, ceux qui savent et ceux qui ne savent pas ? » Cette interrogation coranique (Sourate 39 Verset 9) dont la réponse logique est la négative, est l'un des nombreux textes qui ont insufflé le goût du savoir aux Musulmans. Une quête dirigée vers la connaissance utile pour le développement spirituel de l'individu et pour le bien-être de l'humanité. Aussi, tous les moyens technologiques. pouvant y aider sont utilisés. Par ailleurs, notre époque moderne connaît en la matière un puissant outil technologique, véritable source de savoir : l'internet. Cependant, à l'image de la majorité des inventions humaines, l'internet s'avère être un couteau à double tranchant : un aspect salvateur vu sa caractéristique de "bibliothèque électronique", source de connaissances multidimensionnelles, et un autre aspect, lui, porteur des germes du libertinage et de la débauche. Malheureusement, la jeunesse (avec en son sein des Musulmans), presque toujours mal inspirée dans un monde où l'immoral est devenu le normal, préfère le côté destructeur de l'internet. En effet, la grande majorité des jeunes qui fréquentent les cybercafés passent leur temps sur les sites de "tchatche" s'ils ne sont pas connectés à des sites pornographiques. Si l'aspect illicite de la pornographie est clair, ce que nous déplorons avec les "tchatche", ce n'est nullement les échanges avec d'autres personnes ni l'ouverture sur l'extérieur. qu'ils offrent mais la porte ouverte sur la fornication qu'ils constituent. Un frère disait : "Nous n'avons plus à réfléchir, d'autres s'en sont chargés et nous n'avons qu'à aller sur le net pour trouver." La vérité contenue dans ce propos nous fait comprendre combien est grande la bêtise de ceux qui, au lieu d'utiliser l'internet pour s'instruire, en font usage pour se détruire. "BAMBA SIRIKI LAFIA COMPRENDRE LE FONCTIONNEMENT DU REIN" au niveau du tubule que l'urine acquiert son aspect définitif. Cette urine va être secondairement évacuée vers la vessie via le système collecteur. L'insuffisance rénale est la résultante d'un processus de destruction des néphrons sains. Aussi, elle se traduit cliniquement par une baisse de la diurèse (la quantité d'urine que l'organisme élimine en 24 heures passe de 1 litre à 500 voire 300 ml) et biologiquement par une élévation de la créatinémie (taux sanguin de créatinine). Le traitement de l'insuffisance rénale fait appel à la dialyse et à la transplantation. Les reins sont Deux organes appliqués contre la paroi abdominale de part et d'autre de la colonne vertébrale. Le poids de chaque rein est de 120 à 140 g. Le néphron est l'unité fonctionnelle du rein. C'est cette structure qui permet au rein d'épurer le sang d'un certain nombre de déchets. Cette purification du sang se fait à travers la production d'urine. Pour ce faire, le néphron est formé de deux structures, à savoir le glomérule et le tubule. Le glomérule fabrique une urine très diluée tandis que c'est... BAMBA SIRIKI Al-Azan Juin 2006 RENCONTRE Après le président du comité de pilotage de la construction de la Mosquée, l'Imam nous livre ici sa vision de la conduite du projet. Al Azan : Lors d'un entretien, à la question de savoir le pourquoi de la création d'un comité de pilotage, le président de cette entité disait être mal placé pour nous le dire vu qu'il a été lui-même nommé à ce poste par l'Imam. Pourriez-vous répondre à cette interrogation ? Imam Binaté : Relancer cette énième tentative de la construction de la Mosquée vient de l'Imam qui a eu l'aval du bureau exécutif de la Communauté Musulmane du Dokui (COMUDO). J'ai donc décidé de la création d'un comité de pilotage des travaux autonome par rapport au bureau exécutif. Le comité devait être composé de gens qui sont en mission pour la construction de la Mosquée, mission qui commence avec tout ce qu'il y a eu comme action avant la pose de la première pierre jusqu'à la fin des travaux. C'est dans un souci d'efficacité que nous avons fait confiance à des gens qui connaissent l'historique de la communauté et d'autres prêts à s'engager pleinement pour la réussite de notre projet. Le comité de pilotage aura essentiellement pour rôle de : ⚫ Superviser tous les travaux en rapport avec la construction de la Mosquée, ⚫ Servir de relais entre la communauté de base et les dirigeants afin que ces deux entités soient au même niveau d'informations quant à l'évolution des choses. Nous avons déjà rencontré les groupes. ethniques entre autres la communauté Mauritanienne, la communauté Burkinabé dans toute sa composante. Notre souci est de faire en sorte que toute la communauté se sente impliquée. Car, nous avons compris que la réussite du projet repose sur les fidèles, sur leurs relations et sur celles de l'Imam et ses collaborateurs. L'organe chargé de diriger tout cela est le comité de pilotage. Il existe un comité de supervision qui l'oriente, dirigé par l'Imam, le président de la COMUDO et leurs collaborateurs. A. A. : Le chiffre à nous communiqué pour la construction de la Mosquée est d'environ 400.000.000 millions. Avec tout cet argent, une Mosquée modeste et des investissements à revenus n'auraient-ils pas été plus profitables pour la communauté ? 1. B. : 400.000.000 millions pour la construction d'un édifice de cette envergure ce n'est pas trop. Il faut voir dans le futur. L'édifice que nous voulons bâtir affirmera la présence forte de la communauté dans le quartier. Ensuite, c'est une mosquée qui répond à Beaucoup de besoins. Par exemple, le comité de gestion n'a pas de bureau. Cela est prévu. Il y a aussi une salle de prière exclusivement réservée à cet effet, une salle polyvalente pour les mariages et baptêmes, et une bibliothèque. Plus question de toute cette gymnastique pour transformer le lieu de prière en salle de cérémonie. Il y aura également des toilettes dignes. A. A. : Selon vous, quelle est l'importance d'une mosquée pour une communauté ? B. : Dieu nous dit que notre modèle, c'est le prophète Muhammad. Or, le premier acte que ce dernier a posé à son arrivée à Médine a été de construire une mosquée. Une mosquée symbolise la communauté. Dans les cités musulmanes, elle était le point de convergence. Une communauté sans mosquée est une communauté qui n'a rien consacré à Dieu, car la mosquée est la maison de Dieu. I. B. : Je peux dire oui, car toute la communauté attendait la construction de cette mosquée. Le premier test grandeur nature consistait à payer l'avance de... L'architecte. La communauté a réagi favorablement en très peu de temps alors que nous n'avons pas approché tout le monde. J'estime que si les règles de bonne gestion et de transparence sont respectées, tous les donateurs, petits et grands, seront présents. C'est en cela que nous comptons avoir un tableau pour informer les fidèles de l'état de la caisse. En plus, il y aura des communications régulières à la Mosquée ainsi que sur papier à distribuer à tous. A. A. : Vous parlez de "règles de bonne gestion et de transparence", est-ce à dire que vous avez décidé de jouer la carte de la transparence et de la crédibilité ? I. B. : Bien sûr, puisque c'est ce qui rassure non seulement celui qui donne, mais également celui qui reçoit, car il sait que vis-à-vis de Dieu, il rendra compte. Le contact direct participe à établir cette transparence. A. A. : Quel intérêt le musulman a-t-il à participer à la construction d'une Mosquée ? I. B. : L'intérêt majeur est cette promesse du prophète (SAW) : « Celui qui... » « Construit une mosquée, construit une demeure au Paradis. » Tout le monde ne peut pas construire tout seul une mosquée, mais tout le monde peut participer à la construction d'une mosquée, chose qui est une garantie pour rentrer au Paradis. A. A. : La cérémonie de pose de la première pierre est prévue pour ce mois de juin. Avez-vous réussi jusqu'à présent à respecter votre chronogramme et quelles seront les actions après cette cérémonie ? I. B. : Je crois que oui ! Nous avons achevé l'étude de béton. Nous sommes dans la préparation de la cérémonie du 10 juin. La pose de la première pierre est l'occasion de mobiliser toute la communauté. C'est un point culminant du chronogramme. Nous espérons récolter au cours de cette journée des fonds pour le sous-bassement. Le sous-bassement doit nous conduire au Ramadan. Et le Ramadan va nous conduire à d'autres étapes qui seront déterminées par la commission technique. Mais l'objectif est de permettre à la communauté de voir le sous-bassement poindre de terre avant. Ramadan. A. A. : Qu'attendez-vous concrètement des Musulmans en général et de ceux du Dokui en particulier pour la réalisation de ce projet ? I. B. : Je demande aux fidèles du Dokui de s'investir corps et âme pour la réussite du projet. Que chacun puisse avoir un engagement écrit pour sa contribution. Après Dieu, le premier recours, c'est eux. À l'endroit des Musulmans des autres localités, je dis que partout où l'on peut faire de la bienfaisance, il faut accourir. J'invite tous les donateurs, toutes les âmes de bonne volonté qui veulent nous aider à ne pas hésiter à le faire. Téléphone : 07. 36. 80. 48 BAMBA INZA Musulmans et Musulmanes du Dokui, jeunes et âgés, chômeurs et salariés, votre concours est très attendu. Participez sans calculs à la noble œuvre de construction de votre Mosquée. Al-Azan Juin 2006 Nombre de pages 4 --