id 11455 Url https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/11455 Modèle de ressource Newspaper article Classe de ressource bibo:Issue Id de collection 2198 Id du média 33168 33485 33486 33487 33488 Fichier média https://islam.zmo.de/files/original/56475132e5d75c97714ccba410a24e66d3296f9a.pdf https://islam.zmo.de/files/original/5100ebb37b82d6940ef3723810e17445b2338c28.tiff https://islam.zmo.de/files/original/6221e6a3cded97096adc96af34f1b67a57087750.tiff https://islam.zmo.de/files/original/98c82b6d521e88b44870bcaf9c152a2a1cc20cab.tiff https://islam.zmo.de/files/original/9a60e168f4b88cc8d21a503d0380a904b7944cae.tiff Titre An-Nasr Vendredi #054 (Sermon de la prière de l'Aid el Kébir 2005 : imam Marboulaye Nombre) Créateur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/1115 Marboulaye Nombré Sujet https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/1115 Marboulaye Nombré https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/49 Khutba https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/909 Tariq Ramadan https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/571 Cercle d'Études, de Recherches et de Formation Islamiques https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/125 Aïd al-Adha (Tabaski) https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/124 Aïd el-Fitr https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/86 Prière https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/24 Islamisme Editeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/2198 An-Nasr Vendredi Contributeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore Date 2005-01-20 Type https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67398 Périodique islamique Identifiant iwac-issue-0000224 Source https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Langue https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français Droits In Copyright - Educational Use Permitted Couverture spatiale https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/408 Israël https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/407 Palestine Détenteur des droits Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Contenu Lorsque vient le second d’Allah ainsi que la victoire, célèbre les louanges de ton Seigneur et implore son pardon. Louange à Allah qui, dans sa bonté infinie, nous a fait parvenir à cette fête de l’Aïd El Kebir. Allah le Très-Haut a dit dans le Saint Coran, s’adressant au prophète (SAW) : « Nous t’avons accordé l’abondance. Prie pour ton Seigneur et sacrifie » (S108V1-2). Cette fête, qui coïncide presque avec la fin du pèlerinage à la Mecque, comprend deux actes cultuels importants : la prière de la fête et l’immolation d’un mouton ou d’un autre animal agréé par la tradition du prophète Muhammad. Le rassemblement de ce jour pour la prière est une communion de tous les cœurs devant Allah à la recherche de son agrément et à l’image du rassemblement mondial des pèlerins, hier à Arafat ; cette rencontre, au-delà des différences naturelles et sociales, nous rappelle le rassemblement promis pour le jour dernier. La prière de cette fête est l’un des symboles visibles de l’islam qui concrétise la foi en Allah et la... Soumission à Lui, perpétuant ainsi la tradition d’Abraham, le père du monothéisme pur. En effet, les musulmans ont hérité d’Abraham, son attachement exclusif à Allah et sa lutte sans merci contre les idoles. L'islam, signifiant soumission sans partage à Allah, fait d'Abraham un modèle de croyant parfaitement soumis. La foi en Dieu n'est point sans effets concrets. Puisque Dieu s'est manifesté dans un monde concret, il entendait que son amour, que nous sommes supposés avoir, soit manifesté dans le monde comme le fruit de la foi qui est dans notre cœur. Dans chaque instant de notre vie, Dieu fait noter par ses anges le fruit de notre conviction. Ce registre de nos actes sera la base du jugement du jour Dernier. La foi, si elle existe, doit se prouver, ou elle n'existe pas, ou elle est si faible qu’elle reste sans effets. Ainsi, la foi chez Abraham avait atteint sa plénitude. Elle produisit donc les effets attendus, c’est-à-dire la soumission à Dieu. supporta avec succès les difficultés qui se présentèrent à lui sur le chemin de Dieu. Banni par son propre père pour avoir critiqué le culte des idoles, il fut jeté dans le feu par son peuple pour avoir détruit les idoles, et démontré ainsi leur inutilité ; et par là aussi il démontra la puissance de Dieu qui ordonna au feu d'être fraîcheur pour lui, et le feu obéit. Dieu ne donna pas d’enfant à Abraham jusqu'à l’âge de la vieillesse, bien qu’il fut l’ami de Dieu. À l’âge de quatre-vingt-cinq ans, dit-on, Dieu lui donna enfin son premier fils, Ismaël. Il se sentit heureux et se mit sans doute à l’aimer. Mais Dieu n’aime pas que l'amour d’une créature domine le cœur de ses serviteurs. L’amour du fils tant attendu va-t-il dominer l’amour de Dieu dans le cœur d'Abraham ? Dieu va éprouver son ami en lui demandant de sacrifier son fils. An-nasr vendredi n° 054 du 20 janvier 2005 223 Prix 50 fcfa P. 1 Abraham prouva qu’il aimait Dieu plus que son fils unique. Il accepta de l’immoler. Il consulta Ismaël qui se montra. soumis à Dieu, comme son père accepta d’être immolé. Mais si Allah éprouve ses amis, ce n’est pas pour les détruire mais pour les élever sur l’échelle de la sainteté et leur réserver des surprises agréables dans ce monde et dans la vie future. Ainsi, quand Abraham était sur le point de sacrifier Ismaël, la surprise vint, car Dieu envoya un ange avec un bélier énorme qui fut sacrifié à la place d'Ismaël, qui deviendra plus tard l’ancêtre des Arabes dont descend Muhammad, le dernier envoyé de Dieu sur terre. En plus, Dieu donna à Abraham un deuxième fils en la personne du prophète Isaac, père de Jacob, de qui descendront les prophètes d’Israël. Comme quoi les bienfaits ne sont jamais perdus ou oubliés de la part de Dieu, même après des milliers d’années. C’est ainsi qu’après des siècles, Dieu envoya son dernier messager, Muhammad (saw), suivant la demande d’Abraham et d’Ismaël. Dieu ordonna à Muhammad de restaurer la religion d’Abraham dans toute sa pureté. Ainsi, l'islam a hérité : - du monothéisme pur comme premier pilier ; - de la Ka’aba (maison sacrée de Dieu) reconstruite en son temps par Abraham et Ismaël ; - certains rites du petit et du grand pèlerinage ; - du rite d’immolation de mouton de la fête de Tabaski. À propos du sacrifice de Tabaski, quelqu’un demanda au prophète Muhammad (saw) : « Pourquoi ces sacrifices ? » Le prophète répondit : « C'est la tradition de votre père Abraham. » La personne demanda quel en serait l’intérêt ? Le prophète répondit : « Il vous sera compté pour chaque poil, une bonne action. » Ibn Maja et Tirmidhi. L'immolation est donc une œuvre spirituelle et un acte de charité. Mais comme tout acte religieux islamique, il a des conditions de validité dont les principales sont : l’âge de l’animal, la qualité de l’animal, le moment de l’immolation, la personne qui sacrifie, comment immoler ? Pour ce qui est de la manière d'immoler, il faut donner à boire à l’animal, aiguiser l’instrument sans le montrer à la bête. Ensuite, l’animal doit être couché face à la qibla (direction de la... Mecque) ensuite, on formule l’intention et on prononce les paroles suivantes : « Bismillah, je m’adresse en vrai croyant à celui qui a créé les cieux et la terre, me conformant à la tradition d’Abraham. Ma prière, mon sacrifice, ma vie et ma mort appartiennent à Allah. Cela m’a été ordonné et je suis le premier à m'y soumettre. Bismillah, Allahou Akbar. Seigneur, c’est Toi qui Me l’a offert et c’est à Toi que je le présente. » À travers le sacrifice du mouton, l’enjeu se trouve dans la lutte qui se mène dans le cœur entre la soumission aux ordres de Dieu et l’insoumission, entre l’avarice et la générosité, entre l’amour des biens que nous possédons et l’amour de Dieu, entre l’importance que nous accordons aux avantages de la vie présente et les avantages de la vie éternelle. L’enjeu du sacrifice est donc spirituel d’abord, ensuite moral, et enfin social. Cela a été clairement dit dans le Coran : « Mangez-en et distribuez-en tant à ceux qui s'abstiennent de mendier qu’à ceux qui le font. Nous vous avons... » Assujettis ces animaux, peut-être serez-vous reconnaissants. Ni leur chair, ni leur sang ne parviennent jusqu’à Dieu. Seul votre piété compte pour Lui » (Coran 22, V37). L’intention et l’acte de sacrifier induisent dans le cœur un état d'obéissance à Dieu, et de générosité qui est une reconnaissance manifeste des bienfaits de Dieu. C’est cette soumission du fond du cœur qui intéresse Dieu. Quant aux effets extérieurs comme la viande, c’est un moyen d’agrémenter la fête, les réjouissances, et de répandre la joie dans la famille, chez les voisins, les amis et partout autour de nous. Ce jour, les invités de Dieu à la Mecque pour le Hadj de l’année 2005 accomplissent comme nous l’acte d’immolation, comme l’un An-nasr, vendredi no 054 du 20 janvier 2005, prix 50 F CFA, p. 2 des rites du pèlerinage. Nous pensons à eux et invoquons Allah afin qu’Il leur accorde un Hadj réussi et un bon retour parmi nous. Nous voudrions saisir l'occasion pour demander à chaque musulman et à chaque musulmane d’invoquer Dieu au profit de ces... Jeunes élèves et étudiants qui se dépensent nuit et jour pour comprendre le message de l'islam, le mettre en pratique et le transmettre à d'autres. Ils constituent la relève naturelle non seulement du CERFI, mais aussi de toutes les associations islamiques. Demandons à Allah son soutien pour le succès de la nouvelle équipe mise en place en décembre dernier. Nous saisissons cette heureuse occasion pour demander aux autorités islamiques de poursuivre les efforts entrepris en vue de réaliser l’unité d’action de la oumma islamique du Burkina Faso, par la culture de l’esprit de dialogue et de tolérance ; d'entreprendre les démarches nécessaires à la réconciliation des frères et à la résolution des conflits latents. Nous prions Allah pour le renforcement de la solidarité et de la paix dans notre pays. Que Dieu bénisse le Burkina Faso et inspire à ses dirigeants la voie du succès, et que les efforts de ses habitants soient bénis, et guidés vers le bien, la prospérité et le bonheur. Un des fléaux qui menacent notre... La société est certainement la pandémie du sida. Nous demandons aux frères et sœurs de se mobiliser pour contribuer à soulager les malades, et à participer aux différentes initiatives entreprises pour éradiquer ce mal du siècle. Nous demandons à la jeunesse plus d’engagement moral et spirituel et de sacrifice personnel comme contribution à la réduction du fléau. Au-delà de notre pays, en ce jour de fête, nous ne devons pas oublier de demander la miséricorde d'Allah pour nos frères et sœurs qui souffrent en Asie et en Afrique de l’Est, du fait de la catastrophe naturelle qui les a frappés à travers la montée des marées. Certes, c’est Allah qui fait rire et c’est Lui qui fait pleurer. Mais dans les joies et dans les peines, il y a des leçons pour les gens qui réfléchissent. Ce monde-ci n’est pas un paradis. C’est un champ d’épreuves dont la sagesse ultime est détenue par Allah. Une catastrophe naturelle est toujours un avertissement pour l’ensemble de l’humanité, mais pas seulement pour ceux qui ont été. atteints. Les catastrophes nous obligent à réviser nos manières, à nous adapter à l'environnement naturel, à identifier nos faiblesses, à imaginer de nouvelles solutions et à concevoir de nouvelles stratégies pour améliorer les conditions environnementales. C’est un moment qui met à l’épreuve la foi des éprouvés ; la fraternité et la solidarité entre les frères dans la foi, entre les hommes tout court. Invoquons Dieu en particulier pour les frères et sœurs qui souffrent en Palestine, en Irak et ailleurs, du fait d’invasions des puissances extérieures ou de conflits. Les conflits entre les hommes ou l’entente entre les hommes sont des phénomènes normaux de l’humanité. Avant l’avènement de l’islam, il y avait des conflits, et avec l'avènement de l'islam, il y a toujours des conflits. Dieu a voulu que la vérité et le mensonge se distinguent, et que le bien et le mal se distinguent. C’est une opposition naturelle ; ce que les philosophes appellent « loi de la dialectique ». Il est impossible que le monde entier Avaliser le mensonge et l’injustice d’un individu ou de groupes d'individus. La résistance est naturelle. Sans elle, on ne saurait préserver la liberté et le droit qui donnent un certain sens à la vie. La résistance en Palestine et en Irak est une résistance contre l'occupation. Si celle-ci cesse, elles cesseront. Il ne faut pas l’attribuer à un certain islamisme qui est la solution facile que certains ont trouvée pour déplacer les problèmes de leur vrai contexte sans les résoudre. Quel est ce peuple normalement constitué qui n’a jamais résisté contre l'oppression des envahisseurs ? Même l’oppresseur n’accepte pas de subir l’oppression. Or, la conscience morale nous dicte de ne pas faire à autrui ce que nous ne voudrions pas qu’on nous fasse. Nous ne voudrions que tous les tons soient portés par les envahisseurs ; comme le dit Tariq Ramadan : « si vous êtes colonisés, c’est que vous êtes colonisables ». Les structures internes de la plupart des pays. Les musulmans ne s’adaptent plus ou s’adaptent mal à notre époque. On regarde trop vers le passé pour reconstituer des sociétés révolues à jamais, au lieu d’imaginer ce qu’on peut construire aujourd'hui, sur la base des principes généraux édictés par l’islam. Au lieu de bâtir des nations libres et démocratiques, ils bâtissent des nations-prisons. Avec des prisonniers, on peut tout défendre, sauf les prisons. Par contre, une nation démocratique et libre est difficile à détruire. La réaction courante consiste à dire que ceci ou cela n’est pas islamique tout en esquivant les débats. Tel n’était ni le comportement du prophète, ni celui des compagnons. Un jour, une femme intervint pendant le sermon de Omar, le deuxième calife, pour lui dire que même s’il était le chef de l’État musulman, il n’avait pas le droit de vouloir réduire la dot, un droit que Dieu a donné aux femmes. Omar répondit que la femme avait raison et que c’était lui qui avait tort. Le même Omar fera fouetter le fils de son gouverneur d’Égypte pour avoir frappé injustement un chrétien qui l’a battu lors d'une compétition de course de chevaux. C’est le même Omar qui faisait la ronde la nuit pour voir si le peuple n'a pas dormi à jeun afin de l’approvisionner. Ils avaient compris que leur devoir était de servir et non de se servir. Toutes ces manières de bonne gouvernance doivent inspirer les responsables de tous les temps. Aujourd’hui, il faut pleurer afin de susciter la compassion. Ainsi, les musulmans qui avaient poné l’islam à la place d’honneur étaient donc des hommes libres, ouverts, responsables, dotés d’une conscience critique et d'une foi inébranlable. Ils ne se barricadaient pas, mais ils allaient partout pour prendre ou apprendre tout ce qui convenait à l’islam, comme le prophète le leur a recommandé : « cherche la science même jusqu’en Chine ». C’était le secret de leur réussite miraculeuse. Nous pensons que les musulmans portent une part de responsabilité dans la situation actuelle. Autant on demande à l’étranger de respecter nos droits, Autant nous devons le faire. La violence n’est pas une vraie solution, mais un signe de désespoir par rapport à la vraie solution au conflit. Nous pensons que dans le Proche-Orient, il se pose des problèmes de droit. Les Palestiniens comme les Israéliens ont droit à une terre pour y habiter, et à se gouverner librement suivant les principes du droit international et de leurs cultures spécifiques. De même, les Irakiens ont le droit de se gouverner sans ingérence extérieure. La paix dans cette région passe donc par le respect des principes du droit international de la part de toutes les parties prenantes dans les conflits. L’histoire a démontré qu’un conflit, aussi long soit-il, le mot de la fin appartient au droit, à la négociation, à la raison. On ne choisit pas souvent son voisin. La cohabitation entre les peuples et les communautés humaines est donc une nécessité pour les hommes. La paix qui en dépend est également un élément fondamental pour la survie et l’épanouissement des hommes. Par conséquent, l’esprit de Dialogue, de justice et de tolérance sont des vertus à développer. Nous prions Allah d’inspirer les protagonistes dans les points chauds du globe terrestre pour la paix et le bonheur de l’Humanité. En réalité, il n’y a de puissance et de force qu’en Allah. Bonne fête à tous, et souvenons-nous que nous devons fêter sans dépasser les interdits de Dieu. L'AEEMB souhaite une bonne et heureuse fête de l'Aid El Kebir à tous ses militants, sympathisants et à l'ensemble des musulmans vivant au Burkina Faso. Que Dieu, le Très Miséricordieux, accorde la foi, la santé, la prospérité et le bonheur à tous. An-nasr vendredi n° 054 du 20 janvier 2005. Prix 50 CFA. P. 4 Numéro 54 Nombre de pages 4 -- id 11456 Url https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/11456 Modèle de ressource Newspaper article Classe de ressource bibo:Issue Id de collection 2198 Id du média 33167 33489 33490 33491 33492 Fichier média https://islam.zmo.de/files/original/2518a61a64ecc1b95fc019645d9caa553ece71f0.pdf https://islam.zmo.de/files/original/880125d2806efba163ebe3b31a55b4c56ded3cf5.tiff https://islam.zmo.de/files/original/b44cf5a0eddb034c85455927d1c63dd89e1123d4.tiff https://islam.zmo.de/files/original/5784bec771d6c915e69f1895e36eea25ed7fa668.tiff https://islam.zmo.de/files/original/23c2a287698e77e916fd8b0655d8318c6a9d5159.tiff Titre An-Nasr Vendredi #000 (La lettre de l'éditeur / Débat sur le voile) Créateur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/955 Adama Coulibaly https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/1064 Ismaël Tiendrébéogo Sujet https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/1064 Ismaël Tiendrébéogo https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/5 Laïcité https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/41 Hijab https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Editeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/2198 An-Nasr Vendredi Contributeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore Date 2004-01-23 Type https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67398 Périodique islamique Identifiant iwac-issue-0000225 Source https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Langue https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français Droits In Copyright - Educational Use Permitted Détenteur des droits Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Contenu Lorsque vient le secours d’Allah ainsi que la victoire, célèbre les louanges de ton Seigneur et implore son pardon. LETTR E DE L’EDITEUR Les mass media constituent de nos jours le quatrième pouvoir, dit-on. Il apparaît alors essentiel pour toute organisation, rassemblant des hommes et des femmes, de posséder un organe de presse à même de lui permettre de diffuser des messages traduisant ses idéaux ; et d'offrir un cadre de formation et d'information à ses membres et sympathisants. C'est ainsi que, très tôt, l'AEEMB s'est dotée d'une commission spécialisée en charge des questions de presse : le COPRESS. Les efforts de cette commission ont permis la création successive des journaux Muezzin, d'Al Mimbar et d'An Nasr, qui paraît en trimestriel depuis 1997. An Nasr, ou le secours, est le bulletin d'information et de formation de l'AEEMB qui a pour mission de participer à l'information, à la formation religieuse et à l'éducation des élèves et étudiants musulmans. C'est dans le souci d'être encore plus proche. de ses lecteurs que nous faisons paraître aujourd'hui, 19 ans après la création de l'AEEMB, le bulletin An Nasr vendredi. C'est une publication du Groupe An Nasr dont la rédaction se fait le pari, chaque semaine, de vous parler de l'islam et des musulmans dans le monde. Ce bulletin que vous tenez paraîtra en quatre pages. Il sera question de sujets sur l'islam, d'analyses sur l'actualité et particulièrement celle des musulmans, et surtout de la vie de notre chère association, l'AEEMB. An Nasr vendredi est disponible après chaque prière de vendredi au siège de l'AEEMB au prix de 50 frs CFA. Nous attendons vos critiques et suggestions et éventuellement vos contributions pour le bulletin. Contribuez à la vie de ce petit canard que nous mettons à votre disposition en achetant régulièrement votre numéro. Nous sommes aussi disponibles à recevoir tout soutien dans le cadre des tirages des numéros. « Lorsque vient le secours d'Allah ainsi que la victoire, célèbre la gloire de ton Seigneur et implore son pardon. » Adama COULIBALY Président de l'AEEMB An-nasr vendredi n° 000 du 23 Janvier 2004 Prix 50 FCFA P.1 DEBAT SUR LE VOILE LA REALITE DES CHOSES Le voile soulève du rejet ou, à tout le moins, la polémique quant à sa compatibilité avec les valeurs de laïcité et de neutralité. Pour mieux comprendre les termes du débat tel qu’il se pose en France, il semble que le retour à l’histoire soit incontournable. En vérité, la question du voile fait partie d’un phénomène général de replis identitaire, et la laïcité invoquée pour rejeter ce bout de tissu n’est qu’un prétexte. LAÏCITE ET VOILE La laïcité bien comprise ne peut pas être « une laïcité de rejet de la religion » (pour reprendre les termes de SARKO, ministre de l’intérieur français). En France, elle est le fruit d’une évolution qui, tenant compte de l'emprise du fait religieux sur la politique et sur la vie en général - peu avant, pendant et après le Moyen Âge -, a confiné les acteurs de chaque empire (religieux et politique) sur son terrain afin de faire ainsi barrage. aux interférences dont le politique a souffert, surtout du fait de certains religieux. L’expression « aller à Canossa » et les attributions pontificales de territoires en sont les parfaites illustrations. La laïcité était donc l’antidote au règne des religieux sur la vie sociale globale et fut érigée en principe par la fameuse loi de 1905. C'était, si l'on ose la comparaison, le « Containment strategy » appliquée à l’omniprésence ecclésiastique et non le combat des signes religieux dans la sphère publique. Et on comprend donc avec M. Sarkozy que la laïcité à l’origine n’a rien de combatif contre les signes religieux. Du reste, pourquoi serait-ce maintenant que leur vient cette compréhension de la laïcité ? Il faut plutôt chercher ailleurs les causes de la polémique sur le voile, sinon on se voile la face. LE REPLI IDENTITAIRE ET LE FOULARD ISLAMIQUE Ces dernières années ont connu partout la montée de l’Extrême droite aussi bien en Autriche (avec Jorge Haider), en France (rappelez-vous le score de Le Pen aux dernières présidentielles), en Italie (où Silvio, qui en représente la tendance adoucie, s’est lié avec des partis politiques de Droite), en Hollande (où Pim Fortune promettait de très bons résultats avant son assassinat), en Allemagne... Dans tous ces pays, les scores de la Droite et de l'Extrême droite révèlent que le repli identitaire est un réflexe commun aux pays européens - dont la France - et que de plus en plus, les Européens doutent de la réalité de leur destinée communautaire. Les politiques eux-mêmes reviennent sur le Pacte de stabilité, le signe le plus visible du Traité de Rome. Le repli autarcique se fait sur des valeurs communes de culture et de civilisation, propres aux citoyens de chaque État, et les Français partagent généralement les valeurs chrétiennes et votent pour des partis conservateurs tels que le Front national. Ils ont donné le signal fort à leurs dirigeants par leur vote pour Le Pen, chantre de l’exclusion, défenseur attitré de la « pureté française ». Quoi qu’on dise, la France n'est pas seule à se replier ainsi sur sa civilisation judéo-chrétienne. L’échec des différentes tentatives d’intégration s’explique par le refus du « peuple » européen de l’étranger tout court et de l’étranger maghrébin (généralement musulman). Il est vrai que les Tziganes, les Bretons, les Basques et les Corses se plaignent de rejet de la part de pays européens, mais des symboles de leur appartenance passée (liée à la civilisation et à la tradition de leurs pays d'origine) ne sont pas aussi vertement l’objet d'attaques comme c'est le cas du voile. Ce rejet fracassant des pays arabo-musulmans et de leurs ressortissants au motif de la différence de cultures a tiansparu dans le plaidoyer de Valérie Giscard d'Estaing contre l'intégration de la Turquie à l’Union européenne, les pays européens ayant une culture, une civilisation chrétienne. En Italie, un fait plus révélateur mérite d’être souligné. Un Italien converti à l’islam s’est plaint de la présence d’un crucifix trop voyant dans l’école de sa fille et en a réclamé le retrait du moment où l’école est publique et tous ses usagers ne sont pas chrétiens. Un tribunal italien lui a donné raison et ordonné l’enlèvement du crucifix. Le président du Conseil italien, Silvio Berlusconi, est alors intervenu en personne pour signifier que l’Italie ayant une civilisation chrétienne, la croix est un symbole de ralliement national et le tribunal a eu tort de faire suite à la requête du père de la jeune élève. On comprend donc que le patrimoine européen est reconnu comme chrétien. Et, dans la mesure où le christianisme est « le symbole de ralliement national », l'intégration des immigrants non chrétiens ne peut que se faire difficilement. Ce n'est pas que les autres immigrants ne souffrent pas d'exclusion, mais leur exclusion est moins médiatisée que celle des blancs, blacks, beurs, voilés de surcroît. Un exemple qui pourrait en valoir mille : lors du dernier rassemblement pour la République à Paris, des Jeunes filles voilées, qui prenaient part à ladite manifestation, ont excité la hargne de jeunes voyous contre lesquels la police avait du mal à les protéger. Leur présence a eu l’effet d’un mouchoir rouge sur ces jeunes qui s’étaient sentis la mission messianique de préserver la pureté républicaine de la manif de leur présence. Les agents de l’ordre ont prié les jeunes voilées de quitter la manifestation et les ont escortées à cet effet. Ainsi, le peuple français, peut-être pas dans son entièreté, mais dans une proportion suffisante pour mettre en branle les politiques, ne considère pas comme français, malgré leur statut de citoyens, les Maghrébins et autres originaires de pays arabo-musulmans, fussent-ils de la 5e, 6e, 10e génération, tant qu'ils revendiquent leur appartenance islamique. Sarkozy n’en savait rien et il refusait une loi sur le voile et les « symboles religieux ostensibles ». On le lui a fait savoir et il commence à se trouver des atomes crochus avec les défenseurs de la loi sur le voile. BURKINA ? La question de la laïcité et du voile, telle que nous en avons exposé les mobiles et l’évolution, ne permet pas de prévoir une situation pareille au Burkina Faso. Non seulement les musulmans sont majoritaires ici au Faso - au contraire de leurs frères français considérés comme une minorité sur le nombre de laquelle on joue - mais aussi parce que la mainmise de l’Église sur les institutions publiques, qui a entraîné la naissance du « Containment strategy », est historique et, donc, propre à la France et aux pays européens. Yennega et Ouédraogo n'y sont pour rien. Il ne faut pas cependant se voiler la face car il y a des Burkinabè pour qui le Faso doit être le fac-similé de la France (F comme F), et les musulmans burkinabé n’ont aucune organisation, aucune crédibilité ou aucun poids politique qui puissent prévenir le zèle des partisans du clonage civilisationnel ! Il y a à craindre. Les discours qui prêchent que si le voile est combattu... C'est parce qu'il est le signe extérieur de l'asservissement de la femme au mâle musulman. N'est-ce qu'un trompe-l'œil ? Si cet argument était fondé, pourquoi aurait-on attendu si longtemps avant de le découvrir ? Qu'en est-il des robes et autres vêtements féminins ? Autant des signes d'asservissement de la pauvre femme ? QUE FAIRE ? Il est connu que les frustrations et le rejet sont le levain d’attitudes imprévisibles et violentes. Les Mossis le savent bien, eux qui disent que « à force d’être malmenée, la vieille chèvre finit par mordre ». Il faut être d’avis avec les Anglais, les Américains, les Allemands... pour condamner la France « pour intolérance à l'égard de minorités religieuses ». Car si un État chrétien s’offre le privilège de décider ce qui est praticable de l’islam, c'est-à-dire ce qui est ostensible ou ostentatoire, il y a risque imminent et grave. On n'est pas tolérant quand on dit à l’autre qu’on l'accepte à condition qu'il suive ce que nous voulons. Si l'on a à l'esprit que cette France intolérante est... La locomotive de nos États, anciennes colonies, il y a péril en la demeure et risque sérieux que la loi sur le voile fasse des émules sous les tropiques. Saurait-on s’écarter de cette vision étriquée de la laïcité que nous offre la France pour comprendre que la vraie tolérance est celle qui consiste à accepter l’autre dans un minimum républicain, à travers la neutralité du politique vis-à-vis des religieux, sans préférence pour un système religieux donné, sans exclusive. L’État français doit recevoir au moins de nous cette leçon. Elle n'y a pas pensé quand elle a organisé la venue du Pape en France, elle n'y a pas songé quand Bernadette Chirac est allée à Rome avec faste et foule pour prendre part à la cérémonie de béatification de Mère Teresa. Elle ne s’y réfère pas non plus au sujet de l'Alsace-Lorraine et de la Guyane dont elle paie les salaires des ecclésiastiques. L’intégration et la tolérance commencent d’abord par ce traitement égalitaire et une éducation de la population à tolérer l'autre. Pendant Trop longtemps, l'islam, ses symboles et les musulmans ont fait l'objet de médiatisation partisane et à dessein qui a conditionné les Français au rejet du voile et de l’islam, entre autres. Depuis le 11 septembre, en effet, le rebours semble s'être même accéléré pour le clash des civilisations annoncé par l’Américain Samuel Huntington. Pourtant, personne n'y a intérêt, pas même les pays occidentaux : ils sont conscients de l'essoufflement du système capitaliste et démocratique et sont à la recherche d'alternatives. L’islam pourrait être cette voie de succès. Elle qui est malheureusement encore trop peu connue et en disgrâce. Il nous revient, musulmans de tous pays, d’œuvrer à sa meilleure connaissance et sous son vrai jour. Ismaël Tiendrebeogo LIRE fin na/r vendredi nasr vendredi n° 000 du 23 janvier 2004 ...10 Prix 50 f c6 P. 4 Numéro 0 Nombre de pages 4 -- id 11457 Url https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/11457 Modèle de ressource Newspaper article Classe de ressource bibo:Issue Id de collection 2198 Id du média 33169 33493 33494 33495 33496 Fichier média https://islam.zmo.de/files/original/cc0ff8893019fca54cd93095485223721a698f16.pdf https://islam.zmo.de/files/original/cff34fc6589a83516780927c4bba0a41b2effa54.tiff https://islam.zmo.de/files/original/412e26eca7b1f2cc831d1cd1adb22b6a9ee678d5.tiff https://islam.zmo.de/files/original/1573d291af9c9e7ca0dd3095b785d42efa0f9b53.tiff https://islam.zmo.de/files/original/8290d4716d7dee5069f73d5f286c7f04f6352d54.tiff Titre An-Nasr Vendredi #331 (8 mars : poser les bonnes questions) Créateur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/1054 Ibrahima Ouédraogo Sujet https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/88 Bid'a https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/84 Civilisation occidentale https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/36 Femmes Editeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/2198 An-Nasr Vendredi Contributeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore Date 2010-03-05 Type https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67398 Périodique islamique Identifiant iwac-issue-0000226 Source https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Langue https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français Droits In Copyright - Educational Use Permitted Détenteur des droits Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Contenu EUSSES n° 331 du 8 mars 2010. Lorsque vient le secours d'Allah ainsi que la victoire, célèbre les louanges de ton Seigneur et implore son pardon. Le 8 mars s’approche et les discussions vont bon train pour savoir s'il faut que nos mamans et nos sœurs prennent part ou non aux cérémonies commémoratives de cette journée. En attendant une fatwa dont je doute des motivations profondes, certains musulmans sont encore en train de s’illustrer dans l’art de mal poser les questions et les problèmes. Tout porte à croire que toute initiative salutaire ou pas venant des Amériques et de l'Europe est à rejeter et à fuir comme la peste. L’islam est-il devenu synonyme d’anti-européen voire d’anti-américain ? En quoi le 8 mars serait-il haram, si bien que les musulmans qui y participent ou organisent une activité ce jour-là sont égarés ? Ceux des musulmans qui pensent ainsi savent peu de l’histoire de la journée du 8 mars. C’est l’histoire d'un appel à la justice. Inutile de dire que l’injustice est condamnée dans... La tradition musulmane. Nos imams et prêcheurs appellent à la justice jour et nuit. La justice, valeur intrinsèque du musulman. Faut-il rappeler que l’histoire remonte jusqu’au 8 mars 1857 ? Les ouvrières du textile de New York manifestèrent pour la suppression des mauvaises conditions de travail, la journée de 10 heures de travail, la reconnaissance de l’égalité du travail des femmes. Dans les années suivantes, elles obtiendront en France l’interdiction du travail de nuit pour les femmes non majeures. C’est en 1910 que Clara Zetkin proposa de faire définitivement du 8 mars la journée internationale des femmes. Par leur combat, elles participent à la construction d'une nouvelle société où la voix des femmes est prise en considération. C’est ainsi qu’après l'intifada (la guerre des pierres), des organisations de femmes palestiniennes diffusèrent le 8 mars 1988 un programme politique intitulé « Les femmes palestiniennes et les territoires occupés ». C'est un manifeste. qui exhorte l'ensemble des femmes à prendre la place qui leur revient dans la construction de l’État palestinien à travers les comités populaires et les comités d'éducation. L'exemple des initiatives avait fait écho. Les questions doivent être franchement posées ! Nous sommes tous d'accord que les notions et manifestations qui tendent à pervertir la femme, la fille, la famille et la société sont à condamner. Les analyses également qui consistent à prendre pour injustes les préceptes de l’islam vis-à-vis de la gente féminine sont erronées. Le degré d’émancipation de la femme et la liberté de la femme ne relèvent pas seulement d'un style de vie mais de l’accès à l’instruction, à l’éducation, à la spiritualité, etc. Bref, à sa capacité d’apporter un mieux-être à la société. L’on peut se révolter du contenu donné au cadre (le 8 mars) au fil des ans. Il est cependant important de reconnaître que le contenu donné au cadre ne fait pas du cadre lui-même un élément méprisable, voire illicite. Plusieurs voix ont fustigé le caractère de plus en plus. festif des 8 mars Inutile de dire que festivité rime avec dépenses. C’est justement à partir de là que l’on doit poser les bonnes questions et trouver les réponses satisfaisantes. Pruno, le cadre (8 mars) n’est pas lié à une confession religieuse. Autrement dit, ce n’est ni une fête islamique ni chrétienne. C’est un jour de souvenir, de mémoire, un arrêt pour faire un bilan. Le bilan des injustices et de la résistance des autres. De ce point de vue, la journée internationale de la femme n’étant pas liée à une quelconque ibâdat (acte d'adoration) ne peut faire l’objet de qualification de bid'a. Secundo, le 8 mars commémore un fait hautement louable en islam : ordonner le bien et condamner le blâmable (sourate 3 verset 110). En effet, des femmes ont lutté pour que leurs droits soient reconnus ! L'injustice, la douleur, la souffrance et l'humiliation rassemblent au-delà des religions, des pays, des continents. Les femmes musulmanes ont-elles leur mot à dire dans cette affaire de lutte contre l’injustice ? Bien ce sont les hommes qui parleront comme d’habitude à leur place ? Sont-elles muettes ou peu intelligentes pour cela ? L'injonction coranique d'ordonner le bien et condamner le blâmable nous concerne, tous, hommes comme femmes. Certes, s'il existe une institution garante des droits de la femme et de la justice universelle, c’est bel et bien l’islam. N’est-ce pas une occasion pour un partenariat pour “ordonner le bien" et éliminer toute forme d'injustice faite aux “filles et fils“ d’Adam ? C’est également une aubaine pour que nos sœurs apprennent à ceux qui veulent le savoir en quoi l’islam est libérateur pour les femmes. Enfin, le 8 mars est pour nous un miroir. Comme un miroir, le cadre nous renvoie à la réalité de notre comportement avec nos sœurs, nos épouses et nos mamans. La plupart des discours sur la femme viennent en réponse à ce que l’autre dit de la femme en islam. Considérée comme “éternel enfant” pour beaucoup, on répond naturellement à sa place en rappelant la condition d’injustice que la... La femme subissait chez les Romains, les Grecs, les Arabes d'avant l'islam et sur le berceau de l’humanité avant de faire l’éloge, bien évidemment, des droits et libertés qu'ALLAH le clément a accordés à la femme. Ces réponses vraies et légitimes, en guise de réponse à « l’autre », ne doivent pas nous faire oublier la somme de nos manquements dans ce domaine. L’on n’ignore pas qu'à travers des exemples faux et insultants, on a voulu faire de l’islam le bourreau des femmes ; mais il faut voir la réalité en face. En vérité, la question de la femme pose un véritable problème. Ce problème est révélateur des sérieux manquements que nous avons dans l’interprétation profonde de nos sources se référant à la femme. À l’interprétation vient se greffer la confusion entre les textes de l’islam et les coutumes ancestrales. Ces coutumes raciales ou ethniques remplacent parfois le modèle prophétique que nous avons dans la sounnah. Notre manque de connaissance des textes dans leurs profondeurs double le poids des... coutumes conduit très souvent à développer un discours et une représentation plus antioccidentale dans son orientation que réellement islamique en son essence. Conséquence de cette logique binaire : si l’Occident va à droite avec la femme, nous allons automatiquement à gauche avec elle sans référence à nos sources. Nous avons en théorie donné les droits d’Allah à la femme. En réalité, dans la oummah ici comme ailleurs, elle a besoin d’être parfaite non pas parce que c’est devenu un sujet de prédilection de ceux qui veulent s’en prendre à l’islam et aux musulmans, mais par responsabilité devant Allah, l’Unique qui demande d’être satisfait. Au Burkina, les résultats du recensement général de la population et de l’habitat de 2006 donnent 52% de femmes et plus de 60% de musulmans. À côté des injustices que nous côtoyons jour et nuit, aux litiges qui se règlent à l'amiable ou au forceps, la loi du plus grand nombre ne nous permet pas un silence quand il s’agit de droits qu’Allah a accordés aux femmes. Quand ce... n’est pas à l'intérieur, les écueils et les discriminations conscientes ou inconscientes se multiplient à l’extérieur avec les innombrables problèmes que l’on sait pour les pratiquantes, en ce qui concerne l’intégration socioprofessionnelle, scolaire et la participation sociale ou citoyenne. Et dans ce débat, nous passons à côté très souvent de la dimension première de la femme : celle de vivre sa foi en tant qu'être devant Allah. Ces discours font trop état de ces fonctions en tant qu'enfant, épouse et mère, oubliant qu’elle est avant tout un être devant son Créateur à qui elle a un compte à rendre le jour de la résurrection. La femme musulmane doit se réapproprier cette dimension de son être. La spiritualité, voilà un facteur d'épanouissement de la femme musulmane, de tout être humain. Loin du discours trompeur de la seule esthétique, des concepts aux contours peu délimités mais également loin des propos littéralistes et fuyants, il faut qu'elle puisse retrouver la Révélation qui a proclamé sa grandeur et sa noblesse. Noblesse et grandeur qui nous emmènent à aller chercher le Paradis à leurs pieds. Nous l’avons dit, nous sommes loin d'appliquer comme il se doit les enseignements de l’islam en ce qui concerne les droits et le rôle des femmes dans nos sociétés. N’est-ce pas la définition ou la recherche de ce rôle qui justifie la multitude de conférences, exposés et débats dans notre milieu ? Une véritable réforme ne saurait aboutir que si nous passons d'abord par cette première étape de rétablissement de l'identité de la femme. Cela suppose une prise de conscience et, au risque de nous répéter, l’élaboration d'un discours profond et fidèle aux sources islamiques. Encore faut-il dire que le processus de réforme qui est exigé de nous ne saurait être le fait des seules femmes. Il ne s'agit pas d’engager une libération ou une révolte sur le mode du conflit hommes-femmes tel qu’il a été vécu dans pratiquement toutes les sociétés industrialisées. Il est également nécessaire de rappeler. Appeler à ceux qui habitent la demeure de l'islam que la lieutenance (khilafah) dont parle le Coran dans la sourate Baqarah concerne l’homme et la femme. Ce qu'il faut promouvoir aujourd'hui est une véritable mobilisation des hommes et des femmes non pas les uns contre les autres, mais ensemble au nom des principes fondamentaux de l'islam, et ce afin de lutter contre les discriminations et les injustices entretenues, les coutumes faussement islamiques et les alibis culturels. Dans le même registre, nous devons refuser l’usage de l’islam pour couvrir des discriminations et injustices manifestes dans les domaines tels que l’enseignement, la vie conjugale, l'emploi. Si le discours sur l’être et la spiritualité est fondamental, il doit être accompagné d’un travail conséquent d’éducation et de formation aux principes islamiques, pour les femmes comme pour les hommes. Il s’agit de promouvoir une éducation harmonieuse et confiante, non pas par opposition à l'Occident mais en vertu des orientations essentielles. de l’islam. Les autres étapes de cet engagement communautaire pour redonner à la femme musulmane ces lettres de noblesse se dessinent assez clairement : - Élaborer une réflexion sur la femme à partir d’une lecture profonde de nos sources, et non contre l’Occident ; fonder ladite réflexion à partir de l’être de la femme et non pas des seules fonctions d'enfant, d'épouse ou de mère. - Promouvoir une éducation généralisée touchant les hommes et les femmes quant à leurs références et à la façon de les vivre. À chaque étape, il faudra faire la part des choses entre les coutumes d’un pays, d’un groupe ethnique et les enseignements proprement islamiques. Nous devons enfin faire face à la réalité des discriminations et s’engager, femmes et hommes ensemble, à une profonde réforme des mentalités et des comportements. Le chemin est long et le programme vaste, mais ce sont là nos responsabilités : toute une communauté qui doit se mobiliser ensemble pour rendre ses droits à la moitié de la communauté... aux femmes. Non. Pas par crainte des critiques extérieures, mais parce que nous sommes habités par la conscience d'un devoir et d'une exigence devant Dieu. Rien ne saurait justifier notre silence ou notre démission. Ce combat appartient à tout porteur de foi, du dépôt que les monts ont refusé et que nous devons assumer. Tout ce qui a germé en Europe comme dans les Amériques n’est pas d’essence haram (illicite), à moins qu'on ne suspecte pas la dimension et la portée réelle de la justice ou du bien. Certains de nos braves sœurs, respectueuses mamans, ont fait le choix de transmettre le bon message, de dire en quoi l'Islam est libérateur pour la femme. Ces initiatives en marge des brouhahas sont à saluer et à encourager pour plus de justice. Ibrahim OUEDRAOGO ibrafasoto@yahoo.fr Info 8 mars Les frères et sœurs sont conviés à la journée de la sœur musulmane qui aura lieu le lundi 8 mars 2010 à partir de 8h à l’amphi C de l’université de Ouagadougou (à côté de l’amphi A600). LISEZ ET FAITES LIRE. VOS SUGGESTIONS SONT... ATTENDUES. Numéro 331 Nombre de pages 4 -- id 11458 Url https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/11458 Modèle de ressource Newspaper article Classe de ressource bibo:Issue Id de collection 2198 Id du média 33170 33497 33498 33499 33500 Fichier média https://islam.zmo.de/files/original/92c62c6e353824774ac58fb9d4721fc6f055bc4d.pdf https://islam.zmo.de/files/original/075e9b7e9413b23e76cfc6c3c56183ce44dd2380.tiff https://islam.zmo.de/files/original/01a849bcb5dc6dcbbb9abc84eb74f526a10f6fc7.tiff https://islam.zmo.de/files/original/b9476aefb9109a6dfbfbd66a557328397264a60e.tiff https://islam.zmo.de/files/original/7d3174a7f7eb784a4ebf4b94e27fbc22eb95b194.tiff Titre An-Nasr Vendredi #002 (Foi et citoyenneté) Créateur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/1198 Tiégo Tiemtoré Sujet https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/13 Citoyenneté https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/125 Aïd al-Adha (Tabaski) https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/124 Aïd el-Fitr https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/85 Hadith Editeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/2198 An-Nasr Vendredi Contributeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore Date 2004-02-01 Type https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67398 Périodique islamique Identifiant iwac-issue-0000227 Source https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Langue https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français Droits In Copyright - Educational Use Permitted Détenteur des droits Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Contenu pSFnasr j >^ | Parmi les dates mémorables retenues par le calendrier musulman, il y a le 10 Muharram ou le 10ème jour de l'année qui marque l'Achoura. Communément appelé zembendé (en mooré), l'Achoura est diversement célébré dans nos sociétés. Pour certains (les traditionalistes), l'Achoura est un jour de fête marqué par des divertissements, des plaisanteries se traduisant par des jets de flamme de Teau salle, des œufs pourris... Par contre, pour d’autres, notamment les chiites, l'Achoura est un jour de deuil car c’est un 10 Muharram que le petit-fils du prophète Hussein est mort en martyr, tombé sous les balles de l'armée de Yazid Ibn Mouhammiyya à Karbala (l’actuel Irak) lors des conflits de succession au califat. Un troisième groupe célèbre l'Achoura en jeûnant et ce jour marque le paiement de leur zakat. Mais qu’en est-il de la réalité de cette date? Achoura avant l’islam. C'était un jour de jeûne pour les Chrétiens et les Juifs arabes de Médine, commémorant ainsi la délivrance du prophète Moïse et des Israélites de leurs adversaires (Pharaon et son peuple). Le prophète (saw), une fois installé à Médine après l’hégire, s’est renseigné sur le pourquoi de la commémoration de cette date, et après avoir su le motif, il dit : « Moïse m'appartenait plus qu'à vous. » Il jeûna et ordonna à ceux qui pouvaient de jeûner. Il ajouta que « Si Dieu le veut, l'année prochaine je jeûnerai le neuvième jour également. » Ainsi, selon la sunna, le jour d’Achoura est un jour de jeûne ainsi que de veille (le 9 Muharram). En outre, le Prophète (saw) aurait recommandé de faire profusion de nourriture dans la famille ce jour-là. Selon Zahir, le Messager a dit : « Celui qui dépense sur lui-même et sur sa famille le jour d’Achoura, Dieu assure sa subsistance pour le reste de l'année. » Achoura cette année aura lieu le 1er mars 2004. En dehors de ces enseignements du prophète, tout fidèle musulman doit se garder d'autres célébrations. d’Achoura. Le CHEIKH n-nasr vendredi n°006 du 27 février 2004 ...31 ... Prix 5 0 fcfâ P. 1 Dans l’année, il n’y a qu’un 31, le 31 décembre. Les autres sont mis dans l’oubli. Ainsi quand vous dites 31, chacun sait de quoi il s’agit. L’arrivée et le passage de chaque 31 donnent lieu à un tapage qui ne laisse personne indifférent. Sous nos cieux, il est inimaginable qu’un 31 ne soit pas fêté. Tout le monde y participe. Si vous refusez de prendre part aux festivités et autres invitations, les médias vous feront vivre la fête chez vous ; si tel n’est pas le cas, le lendemain vous serez assaillis de vœux à rompre le cours habituel de votre journée. Si vous restez enfermé chez vous, les bruits de pétards et autres feux d’artifice vous rappelleront que vous vivez des instants pas comme les autres. Ces manifestations interminables et souvent intempestives pour célébrer la Saint Sylvestre et accueillir le nouvel an se font avec la participation active de beaucoup de musulmans. Sous prétexte de laïcité, Donc, de fête de tout le monde, nombreux sont ceux qui sont tombés dans bien des pièges tendus à ces occasions-là. Sans inciter les uns et les autres à la marginalité, permettez que l'on pose la question suivante : les musulmans manquent-ils de 31 pour déployer tant de zèle dans la célébration d’une fête de Saint-Sylvestre ? La réponse est assurément non ; mais beaucoup ne le savent peut-être pas. Cette année, le 31 des musulmans correspondait au 20 février 2004. Mais nous l’avons passé sous silence. Cette attitude est due à la négligence pour certains, à l’ignorance pour une bonne frange, au manque de créativité pour un autre groupe, au manque de référent théologique... les raisons sont nombreuses. Depuis longtemps, il en a toujours été ainsi. Même souhaiter simplement la bonne année à ses frères et sœurs et leur faire des douas, beaucoup d’entre nous ne l’ont pas fait. Alors qu’à l’occasion du nouvel an grégorien, ils étaient de ceux qui sont allés jusqu’aux accolades. Certes, le nouvel an musulman n’a pas fait l’objet de célébration particulière de la part des premiers musulmans, mais peut-on aujourd’hui se priver de se rappeler cette date historique alors que c’est tout dévoués que beaucoup célèbrent la Saint-Sylvestre ? Or, s’il y a un anniversaire qui mérite un rappel de la part des musulmans d’aujourd’hui, c’est bien celui de l’année hégirienne. En effet, il y a de cela 1425 ans, le jeûne prince béni des envoyés, le prophète Muhammad, foulait des pieds le sol de Yathrib qui devint plus tard Médine, la ville du prophète. Ce dernier venait de quitter sa ville natale pour un exil forcé de dix ans. Ce voyage, appelé An-nasr, marque le début du calendrier musulman. Ce calendrier compte douze mois. Ses jours sont décomptés suivant les apparitions de la lune, contrairement au calendrier grégorien qui se base sur les levées du soleil. Il y a un décalage de 11,25 jours entre le calendrier lunaire et le calendrier solaire dû. essentiellement au fait que les mois du calendrier lunaire sont de 29 ou 30 jours alors que ceux du calendrier solaire sont de 28, 29, 30 voire 31 jours. Allah, créateur de l’univers, dit avoir créé le soleil et la lune pour que nous connaissions aussi le nombre des jours. Calendrier “solaire” ou “lunaire”, tout revient à Allah. Mais revenons à l’exil du prophète. Cet exil a été possible de par la volonté d’Allah. Le prophète a été contraint à l’exil pour avoir refusé le pouvoir, la richesse, les jouissances matérielles que lui proposaient ses concitoyens en échange de son renoncement à sa foi. Muhammad a refusé le confort des palais avec tout ce qu’ils contiennent de luxure. Avec d’autres femmes et hommes de foi, ils ont risqué leur vie ; avec ces compagnons, ils ont tout laissé derrière eux rien que pour Dieu, rien que pour le rayonnement de l’Islam, rien que pour nous, musulmans d’aujourd’hui. Cette leçon d’attachement à la foi, cet exemple d’altruisme nous vaut aujourd’hui l’honneur d’être appelés musulmans. Islam que nous chérissons lentement et que nous devons partager mérite d’être davantage connu à travers ses grandes dates. Si nous ne pouvons parler de célébration de fête de fin d’année, alors célébrons la fin de chaque mois de Dhul Hijja, c’est l’équivalent de notre 31 à nous. Et cette célébration serait le moindre mal. S’il est établi que le musulman est convaincu qu’il rendra compte de la gestion de sa vie à celui qui lui en a fait don, peut-on imaginer une célébration musulmane dans la désobéissance à Allah ? À voir l’actualité de près, il se peut qu’il n’y ait pas une unanimité de réponse à cette question. Cependant, il appartient aux musulmans d’indiquer la voie. Du reste, la voix des ulémas est attendue avec impatience. Leur sentence nous resituera dans le contexte originel des événements et nous permettra d’envisager l’avenir dans une perspective de préservation de notre identité et de participation à la vie de notre milieu ambiant. En attendant le verdict des théologiens, qu’il nous soit. permis au passage de souhaiter une bonne et heureuse année 1425 à toutes et à tous. Puisse Allah nous assister tout au long de cette année et qu’à la fin de l’année nous ne festoyons pas pour festoyer mais que nous réjouissons d’avoir bien géré ce temps, cette vie qu’Allah nous a accordée. Vivement que durant toute l’année, ces hommes et femmes qui ont posé les fondements de l’année hégirienne soient notre modèle. Seni BIDIGA An-nasr vendredi n°006 du 27 février 2004 33 Prix 50 F c6 Ce thème a été exposé par l’imam Nombre Marboulaye lors d’un sermon de vendredi à la mosquée de l’AEEMB. En voici le contenu. Chers frères et sœurs, l’islam est une religion universelle par essence et par excellence. Contrairement aux autres, l’islam a été envoyé pour tous les peuples et pour tous les temps (S34V28). Étant, par ailleurs, une religion de paix, il recommande d’entretenir des relations de fraternité avec son environnement immédiat et lointain. Ainsi, distingue-t-on trois formes de fraternité en islam : 1°) La fraternité universelle : elle existe entre tous les êtres humains sans distinction de race, de nation, de tribus, de croyance, et est fondée sur leur origine commune (descendants d’Adam et Haoua). Il est évident que des différences, des inégalités naturelles et/ou sociales amènent certains hommes à se considérer comme inférieurs ou supérieurs à d’autres. Mais cette conception n’est que le résultat de l’ignorance voire de l’obscurantisme car auprès d’Allah ces différences n’octroient aucun traitement privilégié en dehors des bonnes actions accomplies. (S49V13) 2°) La fraternité biologique. C’est celle qui unit des frères et sœurs de même père et de même mère. Allah prescrit de l’observer et de ne point la rompre. (S4V1) LA FRATERNITÉ ISLAMIQUE 3°) La fraternité religieuse : elle unit des frères et sœurs d’une même religion. Elle est très sacrée en islam et méconnaît toutes considérations basées sur la race, la langue, la tribu, la nation, etc. En outre, la fraternité religieuse, particulièrement celle islamique, ne se limite. pas aux rapports terrestres. Même après la mort, un frère ou une sœur continue d’avoir des droits sur ses frères et sœurs vivants. Ces derniers ont l'obligation de lui faire des invocations de façon régulière. D’ailleurs, le Coran en fait mention au verset 10 de la sourate 59. Frères et sœurs, l'islam est une religion de paix par essence, de justice sociale et de tolérance. Tous les hommes ont droit à la vie, au bien-être, à la liberté de penser et de croire, et d’agir dans les limites de ce qui a été tracé par Allah. Toute atteinte à ces droits est illicite, quelle que soit la couleur, la race, ou la religion de l’opprimé. Tout croyant musulman, à l’exemple du prophète Muhammad (saw), doit défendre les droits de l’homme sans aucune considération. Pour se rendre d’ailleurs compte de cette obligation, il suffit de parcourir ce hadith : « Si ton voisin demande ton aide, aide-le ; s'il te demande un prêt, accorde-le-lui ; s'il est dans le besoin, secours-le ; et s'il lui arrive un bonheur, félicite-le. » Nasr vendredi n°006 du 27. février 2004 34 Prix 50 fcft Numéro 6 Nombre de pages 4 -- id 11462 Url https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/11462 Modèle de ressource Newspaper article Classe de ressource bibo:Issue Id de collection 2198 Id du média 33174 33513 33514 33515 33516 Fichier média https://islam.zmo.de/files/original/558eeb2afab0b0ad76cc4a41d8f1bcd8987962cd.pdf https://islam.zmo.de/files/original/1a0c16837c365abf22ae8f8714dcb35aaf6b8337.tiff https://islam.zmo.de/files/original/efa7a037f141c8e677ba8b580a2790a68e92ae6f.tiff https://islam.zmo.de/files/original/102879d8ce7e24fdffeda9d558d6b5babb5a55a8.tiff https://islam.zmo.de/files/original/0ac6dbdf19ba169f7ab6a208ab91f28364d3bbd5.tiff Titre An-Nasr Vendredi #005 (Le paiement de la zakât) Sujet https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/5 Laïcité https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/35 Zakat https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/124 Aïd el-Fitr https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/81 Pauvreté https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/85 Hadith Editeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/2198 An-Nasr Vendredi Contributeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore Date 2004-02-20 Type https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67398 Périodique islamique Identifiant iwac-issue-0000231 Source https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Langue https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français Droits In Copyright - Educational Use Permitted Détenteur des droits Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Contenu « Lorsque vient le secours d'Allah ainsi que la victoire, célèbre les louanges de ton Seigneur et implore son pardon. » Mouharram, le premier mois du calendrier lunaire, constitue le moment privilégié du paiement de la Zakat, le troisième pilier de l'islam. À l’occasion de Mouharram 1425 et dans le souci de mieux faire connaître la nature de cette Zakat, AN-NASR Vendredi vous propose un gros plan sur le paiement de la Zakat. De la définition et pour aller au fondement, le paiement de la Zakat doit se faire sur ses biens en reconnaissance de Dieu. La Zakat signifie augmenter, purifier. Troisième pilier de l’islam, c’est l’aumône légale ou l’impôt légal purificateur que le musulman doit prélever chaque année sur ses biens tant que ses richesses atteignent le minimum imposable. Ainsi, elle n’est pas un simple acte de générosité mais une obligation cultuelle que... Le croyant doit remplir. Les juristes consultés musulmans l’appellent Ibadah mâliyah, c’est-à-dire l’adoration de Dieu par les moyens. En effet, Dieu dit dans le Coran : « O vous les croyants ! Sur les biens que nous possédez et sur les fruits du sol suscités par nous à votre usage, réservez le meilleur aux aumônes. » (Coran 2:267) Le musulman est soumis à Dieu à travers aussi bien sa personne physique que par ses biens matériels. Ainsi, de même qu’il se dépense physiquement et intellectuellement pour prier, il doit également le faire pour jeûner durant le mois de Ramadan. Des fonctions de la Zakat La Zakat a deux fonctions essentielles. D’une part, elle a une fonction spirituelle, en ce sens qu’elle vise à purifier les richesses du croyant (impôt légal purificateur). Quand on sait que la nature humaine est souvent encline à l’accumulation des fortunes, à l'avarice, à la jalousie, à la cupidité et à l’égoïsme, la Zakat vient comme purificatrice. L’ensemble de ces vices. À ce propos, Dieu dit dans le Coran : « Prélève sur leurs biens une aumône pour les purifier et les rendre meilleurs » (C9 V103). D’autre part, elle a une fonction sociale. En effet, elle est un pont jeté entre la classe des riches et celle des pauvres. Elle contribue à créer une société fraternelle et solidaire. L’Islam reconnaît à l’individu sa propriété privée (sans être du capitalisme) et encourage le partage entre frères (sans être du communisme). Le Seigneur, en citant les caractéristiques des croyants, dit : « Ce sont ceux qui, lorsqu'ils dépensent, ne sont ni prodigues ni avares, mais se tiennent au juste milieu » (C25 V67). Par ailleurs, elle joue un rôle économique important dans la société islamique. En effet, la zakat peut servir l’État islamique pour des réalisations comme la construction des écoles, des centres sanitaires et sociaux, des mosquées... Elle est un moyen efficace pour la lutte contre la pauvreté, comme ce fut le cas au temps du Calife Omar ben Abdul Aziz où on ne... ne trouvait pas de pauvre pour lui remettre la zakat. Des biens soumis à la zakat Tous les biens que possède le croyant peuvent faire l’objet de la zakat tant qu'ils sont ses propriétés personnelles absolues et totales et qu’ils valent le nissab (le minimum imposable), et restent en sa possession une année durant. Ce sont les produits agricoles, les fruits, les marchandises, l’argent, l’or, les produits miniers, les capitaux, les bestiaux, les industries, les maisons ou matériels en location, les prestations de services diverses et le salaire. La zakat des produits de l’agriculture fait 10% de la récolte et en cas d’irrigation artificielle 5%. Quant aux autres biens, leur zakat vaut 2,5% de leur valeur hormis celle des bestiaux qui varie selon les espèces. Pour le salaire, l’on pourrait se demander quand et comment prélever sa zakat ? Cette question a eu sa réponse avec les travaux d’éminents théologiens comme Youssouf al-Qaradâwî, et ceux de la Fondation Omar Ben Khatab ici au Burkina Faso. Ces derniers ont défini le minimum imposable du salaire qui correspond au tiers (du salaire), estimant les deux tiers comme les besoins fondamentaux et vitaux du salarié. Ainsi, la zakat du salaire vaut 2,5 % du tiers. Le salarié peut la payer à chaque fin de mois. Par exemple, un salarié qui perçoit 30 000 f paiera 30 000 / 3 x 2,5 % = 250 f par mois. Tout fonctionnaire, employé, prestataire de service doit avoir le souci de purifier ses revenus en payant sa zakat. Si le paysan doit payer la zakat, le salarié l’est plus, parce qu’il n’est pas le moins favorisé ; du moins ici au Burkina Faso. An-nasr vendredi n° 005 du 20 février 2004. Prix 50 f cfâ P. 2 Des bénéficiaires de la zakat. Ils sont regroupés en huit catégories définies par le Coran à la sourate 9 au verset 60. Ce sont les pauvres qui ne trouvent pas de quoi subvenir à leurs besoins, les nécessiteux qui possèdent si peu qu'ils n’arrivent pas à couvrir leurs besoins, les collecteurs de la zakat, les nouveaux convertis, l’esclave qui désire s’affranchir, les endettés. Le voyageur en détresse et pour la lutte dans le sentier de Dieu (le cas des associations islamiques comme l’AEEMB). Du recouvrement et de la distribution de la zakat. À la prescription de la zakat en l’an II de l’Hégire, le recouvrement et la distribution étaient l’apanage de l’autorité musulmane (le prophète et les califes). Après, une autorisation fut donnée à chaque croyant de donner directement sa zakat aux bénéficiaires. Mais cela doit se faire dans l’esprit cultuel. Elle ne doit pas être donnée à un tel et non à tel autre pour un intérêt quelconque (l’honneur). La distribution de la zakat doit se faire dans le respect de la dignité humaine. Il ne serait pas indiqué d’aligner devant sa porte des indigents et de leur donner quelques miettes afin de se montrer très généreux. On doit garder à l’esprit que la zakat est avant tout un acte cultuel et un droit pour les pauvres, comme le stipule le verset suivant : « ... et sur les biens de qui il y a un droit reconnu pour le mendiant et le déshérité » (C70 V24-25). On n’a donc... Pas besoin de les humilier avant de donner leur dû. De même, on doit faire de sorte qu'elle soit réellement profitable aux bénéficiaires. En effet, elle devra servir à éradiquer la pauvreté au lieu de l’entretenir. Par exemple, un fidèle qui prélève 100.000 F de Zakat au lieu de la distribuer à 10 pauvres, il est préférable de remettre à une personne afin qu’il puisse réaliser une activité génératrice de revenu qui le dispensera une bonne fois de la Zakat. Pour que la Zakat puisse réellement jouer son rôle, elle gagnerait à être organisée. Dans un pays laïque comme le nôtre, cela incombe aux associations et aux différentes communautés musulmanes. Il faut dépasser l’étape de la théorie et des prêches incendiaires accusant les fidèles de ne pas payer leur Zakat. Si on a construit des mosquées et mis des imams et des muezzins afin d’appeler les fidèles à chaque heure de prière, il faut mettre les moyens pour les inciter à payer la Zakat. Dieu, s'adressant à son prophète, autorité religieuse de son temps, a dit : « ...prélève une aumône sur leurs biens pour les purifier... - C9V103. Le Prophète (saw) lui-même corrobore cet ordre divin en ces termes : « Il m'a été demandé de combattre les hommes jusqu'à ce qu'ils témoignent qu'il n'y a d'autre Dieu qu'Allah et que Muhammad est son prophète, qu'ils accomplissent la prière et qu'ils s'acquittent de la Zakat. S'ils exécutent ces clauses, ils seront à mon égard garants quant à leur personne et leurs biens, à moins qu'ils ne transgressent la loi de l'islam. Allah réglera le compte de leur vraie intention. (hadith) Il est indéniable que les responsables de nos associations et les imâms remplacent le prophète. Alors, l'ordre divin d’organiser le paiement de la Zakat leur incombe absolument. Ils doivent mettre en place des cellules de recouvrement et de redistribution de la Zakat. Parmi les musulmans, il y a beaucoup de compétences en la matière : des économistes, des sociologues, des agents d’impôts, etc. Dans tous les... Cas. Dieu a prévu le salaire de ces collecteurs de la Zakat : ils sont des bénéficiaires de la Zakat. Il n’y a plus qu’à avoir la volonté. Sans doute, les musulmans sincères et obéissants à Dieu viendront payer leur Zakat. Nous avons pour exemple la Zakat El Fitr que l'AEEMB et la Fondation Omar Ben Khatab organisent chaque Ramadan. Les fidèles accourent massivement s'acquitter de leur devoir, et la redistribution aux nécessiteux se fait sans difficulté et à la joie de tous. Pourquoi, à l’image de la Zakat El Fitr, ne pas mettre une cellule de collecte de la Zakat obligatoire pendant la période de collecte et faire des communiqués pour inviter les fidèles à venir payer ? Dans tous les cas, en attendant une éventuelle organisation de la collecte de la Zakat, chaque musulman doit s’y prendre pour payer sa Zakat, car Dieu dit dans le Coran : « Annonce un châtiment douloureux à ceux qui thésaurisent l’or et l'argent sans rien dépenser dans le chemin de Dieu, le Jour où ces méfaits seront portés à... » incandescences dans le feu de la Géhenne et qu’ils serviront à marquer leur front, leur flanc et leur dos. (On leur dira) voici ce que vous thésaurisiez : goûtez ce que vous thésaurisiez (sans dépenser pour Dieu). Le Cheikh À l'occasion du 1425e anniversaire de l'Hégire et du nouvel an musulman, l’AEEMB vous souhaite ses vœux de bonne et heureuse année. Puisse le Très Haut guider nos pas. Vendredi n° 005 du 20 février 2004. Prix 50 f. Numéro 5 Nombre de pages 4 -- id 11463 Url https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/11463 Modèle de ressource Newspaper article Classe de ressource bibo:Issue Id de collection 2198 Id du média 33175 33517 33518 33519 33520 Fichier média https://islam.zmo.de/files/original/8e072691262c2882bf80a7f720c28b74cbfd0cb2.pdf https://islam.zmo.de/files/original/8c186d79c6c197df0ed992489e8b8d872175de9e.tiff https://islam.zmo.de/files/original/ee1fce122cf5afa6b0f6eb3638cd9d9effabdd79.tiff https://islam.zmo.de/files/original/77adf2206f766eb98aefd46c8e08d82aa2e5ac84.tiff https://islam.zmo.de/files/original/0973798c186ef308658542f150596bfdd33c3292.tiff Titre An-Nasr Vendredi #004 (Les cérémonies de réjouissance en islam / Le pèlerinage n'est la fin de l'adoration) Créateur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/15678 Idrissa Ouoba Sujet https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Editeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/2198 An-Nasr Vendredi Contributeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore Date 2004-02-13 Type https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67398 Périodique islamique Identifiant iwac-issue-0000232 Source https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Langue https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français Droits In Copyright - Educational Use Permitted Détenteur des droits Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Contenu An - nasr n'OCM du 13 février 2004 Lorsque vient le secours d'Allah ainsi que la victoire, célèbre les louanges de ton Seigneur et implore son pardon. Ce thème « les cérémonies de réjouissance en islam » a été prononcé lors d’un sermon par l’imam Abdoulaye Guitty. Nous vous en proposons le résumé. « Frères et sœurs en islam! Bientôt ce sera le retour des pèlerins. Ils sont partis pour accomplir le 5° pilier de l’islam avec difficulté, endurance, risque, crainte, dans l’abnégation et dans l’espoir. Qu’Allah agrée leur hadj et facilite leur retour parmi nous. Frères et sœurs en islam! Réservons un accueil chaleureux à nos pèlerins, un accueil fraternel, surtout un accueil islamique. En effet, ce sont des moments de joie qui méritent d’être fêtés mais, sans enfreindre aux lois islamiques. Il est évident que pour beaucoup, le retour des pèlerins est une occasion de réjouissances, sans se soucier de savoir la règle. islamique en la matière. Que dit l’islam à propos de telles cérémonies appelées très souvent walima? La réponse à cette question va certainement nous amener à aborder la question des cérémonies de jouissance de façon générale en islam parmi lesquelles les baptêmes, les mariages, et même les douas funéraires. Frères et sœurs en islam! Le walima est le repas qu’on offre aux invités à l’occasion d’un événement heureux. À la fin du repas, les invités évoquent Allah en faveur de leur hôte. Les cérémonies (ou walima) de façon générale sont de trois sortes, et l’islam les apprécie différemment : - il y a celles qui sont reconnues et recommandées par l’islam. C’est notamment celle du mariage pratiquée du vivant du prophète. An-nasr vendredi n° 004 du 13 février 2004. Prix 50 f c6 M. Il a recommandé à tout musulman qui se marie d’organiser un walima selon ses moyens même s’il n’égorge qu’une chèvre ou offre à boire tout simplement. Elle se fait le lendemain du mariage ou au maximum trois jours après, contrairement. à ce qui se fait dans la pratique. Le musulman qui observe ce walima en son temps en aura la récompense auprès de Dieu, et verra sa vie conjugale bénie ; il y a celles qui ne sont pas répréhensibles car conseillées par les savants (ouléma) même si le prophète ne les a pas recommandées. Il faut tout de suite préciser que, pour cette catégorie de cérémonies, seulement leur côté festif est visé. Pour les baptêmes par exemple, les oulémas pensent que l’organisation d’un walima est un bon acte car la naissance d’un enfant est un bienfait d’Allah à l’endroit des parents. Toutefois, le baptême doit être célébré avec des nourritures licites et sans gaspillage. Cette dernière observation vaut pour toutes les cérémonies islamiques. Dans cette catégorie, on inclut également le walima qu’on peut organiser à l’occasion de n’importe quel événement heureux. C’est le cas des festivités marquant la fin d’une étude coranique. Contrairement à l’opinion, leur défaut ne fait pas perdre à l’élève son esprit, ni ne lui retire les mérites de sa mémorisation. Dans le même ordre d’idée, l’on doit mentionner les walima qui se pratiquent à l’occasion du retour des pèlerins. Cependant, signalons que la façon dont nous les accueillons ne convient pas à l’esprit islamique. En effet, très souvent, ladji ou hadja est accueilli dans une ambiance qui respire tout sauf l’islam : des micro-jupes par ci, des mèches par là, sans oublier la promiscuité, les accolades incontrôlées ; et tout ceci dans le mépris total des règles ou principes de la religion qui sous-tendent en tout temps et en tout lieu l’action du musulman. Il semble même que dans certaines régions, il existe la danse du pèlerin. Ici ou ailleurs, parfois ce sont des klaxons intempestifs, la brutalité des motards et des voitures qui dérangent et qui provoquent quelques fois des accidents ; souvent il arrive même qu’à l’occasion du retour de ladji, la famille soit transformée pendant quelque temps en une boîte de nuit ; des attitudes qui dépouillent le hadj de tout son sens, de telle sorte que. Certains ladji ou hadja, seulement quelques jours après leur retour, perdent toute la grâce de leur pèlerinage. Chers frères et sœurs, évitons de compromettre par nos agissements nos chances de bénéficier de la miséricorde d’Allah. Frères et sœurs en islam ! La dernière manifestation que l’islam a entièrement interdite est celle organisée lors des décès pour y exposer beaucoup de frais qui auraient pu être utilisés pour subvenir aux besoins des orphelins ou des veuves. Il n’est pas rare de constater que certains gens drainent des foules, préparent abondamment à boire et à manger, expression de leur aisance sociale et matérielle, et ce, après la mort de leurs parents, alors que le défunt, de son vivant, dormait dans des taudis, oublié dans les confins du village, et y a fini par mourir affamé. Qu’Allah nous aide à observer ce qu’Il nous a prescrit et qu’Il nous éloigne de ce qui est défendu. AMINE ! Réalisé par Idrissa OUOBA. Le pèlerinage n’est la... Fin de l’adoration, des milliers de fidèles musulmans ont accompli le pèlerinage à la maison sacrée d’ALLAH. Ce sont en effet des croyants venus de tous les quatre coins du monde qui ont honoré le Seigneur en s’exécutant au cinquième pilier de l’islam. Le pèlerinage bien accompli absout tous les péchés. Et les distingués sont désormais appelés affectueusement « EL HADJ ». Ce statut n’est pourtant pas un acquis définitif ; il doit se mériter. Voici quelques conseils au pèlerin à son retour du hajj. 1- Réjouis-toi des bienfaits d’ALLAH à ton égard, ceux de ce merveilleux voyage qui vient de se terminer. Pendant les jours passés, tu as accompli un acte d’adoration qui fait partie d’une des meilleures œuvres qui te rapproche d’ALLAH ; tu as enlevé tes vêtements au miqâte, les larmes du repentir ont été versées sur les joues à Arafat, ayant honte des péchés commis, les voix se sont élevées dans toutes les langues montrant leur besoin d’ALLAH. Âmes ont ensuite passé la nuit à Mouzdalifah, puis les gens se sont rassemblés pour lancer les pierres aux Djamarâtes, accomplir le Ta-wâf autour de la Ka’ba et faire le Sa’i entre As-Safa et Al-Marwah ; un merveilleux voyage ; tu es retourné tout heureux des bienfaits d’ALLAH. Sois donc reconnaissant envers ALLAH. 2- Ton statut est tellement honorable qu'il a été enseigné aux autres de te demander d’intercéder auprès d’ALLAH pour eux. Invoque donc ALLAH pour toi et pour les autres musulmans. 3- Tu as ouvert maintenant une page blanche et propre de ta vie, et tu t’es habillé après ton pèlerinage de vêtements propres et purifiés. Cette position amène des responsabilités ; fais donc attention à ne pas tomber dans le péché ; fais suivre la bonne action par une bonne action, et ne fais pas suivre la mauvaise action après la bonne action. 4- Un des signes d’acceptation de ton Hajj est que tu retournes du pèlerinage en laissant la vie de ce monde et en travaillant pour l’autre monde. 5- Quelle bonne chose de voir. Le musulman retourne dans sa famille et dans son pays avec un bon comportement, de bonnes qualités, ayant de bonnes relations avec les gens, étant juste et généreux envers sa famille, avec un cœur pur, suivant le chemin de la vérité, de la justice et de la droiture ; celui qui retourne avec ces qualités est celui qui a réellement profité du pèlerinage, de ses secrets, de ses enseignements et de ses effets. Fais attention à l’ostentation car une petite action peut devenir grande avec une bonne intention, alors qu’une grande action peut ne pas être récompensée à cause d’une mauvaise intention ; sache que quiconque veut que ses actions soient acceptées doit avoir une bonne intention. Toi qui as accompli le pèlerinage et à qui Allah a donné l’opportunité d’aller à Médine, rappelle-toi alors que tu as marché sur cette terre bénie, qu’elle est la terre sur laquelle ont marché les deux plus honorables pieds et la ville dans laquelle la meilleure des créatures, le dernier des prophètes Muhammad (paix et bénédiction). de DIEU sur lui) a vécu; apprends sa sounnah et sa vie, suis son chemin et tu seras guidé. Sources : centre islamique de la Réunion An-nast vendredi n° 4 du 13 février 2004. 26 Prtx 50 fcfâ P * Numéro 4 Nombre de pages 4 -- id 11464 Url https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/11464 Modèle de ressource Newspaper article Classe de ressource bibo:Issue Id de collection 2198 Id du média 33176 33521 33522 33523 33524 Fichier média https://islam.zmo.de/files/original/db64b5692eada13c6d0869614c4d3d75dd8dedc0.pdf https://islam.zmo.de/files/original/9400e4dc93989b5fa49307a0f91b9cc2b5d4f589.tiff https://islam.zmo.de/files/original/7277c1408f4fb80faa4e0a2229b6f8cf5df090a1.tiff https://islam.zmo.de/files/original/bd6396d686cad72c0bef6e14e5b0ccd0280fbf6d.tiff https://islam.zmo.de/files/original/9896a2b169ec11123131eedc07b82c6acccc2636.tiff Titre An-Nasr Vendredi #377 (Regard d'une militante) Sujet https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/36 Femmes https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/87 Sunnah Editeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/2198 An-Nasr Vendredi Contributeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore Date 2011-01-27 Type https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67398 Périodique islamique Identifiant iwac-issue-0000233 Source https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Langue https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français Droits In Copyright - Educational Use Permitted Détenteur des droits Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Contenu Lorsque vient le secours d'Allah ainsi que la victoire, célèbre les louanges de ton Seigneur et implore son pardon. Parmi les principales actions nobles citées dans le Coran figure celle du croyant pour la prospérité et le profit des musulmans. C’est-à-dire l’œuvre du musulman dans le sentier de Dieu pour la cause de l’islam. Militer, regard d’une militante donc dans une association religieuse comme l'AEEMB, revêt le sens de lutte pour la cause divine. L’acte de militantisme au sein de l’AEEMB constitue dans ce présent numéro l’objet sur lequel sera consacrée notre étude. Le militantisme, en définition, représente l’action, l’engagement du militant dans une structure. Donc, dans le cadre de l’AEEMB, le militant est celui qui adhère à l’association et participe à ses activités. Dans l’AEEMB, bon nombre de militants et militantes font preuve de dynamisme du point de vue de leur participation aux activités. Attitude qui atteste d’ailleurs leur large connaissance des intérêts de leurs actions. En effet, s’engager dans la La voie du militantisme permet de gagner beaucoup plus. Tout d’abord, c’est dans le militantisme que l’on arrive à entrer en contact avec ses frères et sœurs en Dieu, donc de les connaître mieux. En outre, le militantisme facilite pour nous une voie vers la recherche du savoir qui constitue un élément fondamental en islam. C’est à ce sujet que Dieu dit : « Connaissez-moi avant de m’adorer » pour signifier que la recherche du savoir est incontournable pour une meilleure pratique de l’islam. Par ailleurs, le militantisme effectué avec dévouement, ayant en tête l’unique objectif qui est l’avancée et la prospérité de l’islam, peut nous guider vers le salut ou le paradis. L’islam préconise les bonnes actions aux musulmans. En islam, foi et action vont de pair. Il faut forcément croire, mais surtout ne pas cesser d’œuvrer. Dans le Coran, plusieurs versets appellent les croyants à encourager ce qui est juste et à combattre le mal. Soulignons que ce devoir d’agir incombe aussi bien aux hommes qu’aux femmes. témoigne le verset suivant : « Les croyants et les croyantes sont alliés les uns des autres. Ils commandent le convenable, interdisent le blâmable, accomplissent la salat, acquittent la zakat et obéissent à Allah et à Son messager. Voilà ceux auxquels Allah fera miséricorde, car Allah est puissant et sage. » S9 V71. Cette obligation est très explicitée dans cette parole du prophète (saw) rapportée par Muslim : « Quiconque voit un mal, qu'il le combatte avec sa main ; s'il ne peut pas, qu'il le fasse avec sa langue ; s'il ne peut pas, qu'il le reprouve par son cœur et c'est le plus bas niveau de la foi. » Regard critique sur le militantisme des sœurs. En dépit de ces mérites prescrits dans le Coran et la Sunna relatifs à l’engagement du musulman, l’on constate un faible engagement de la part des sœurs, surtout celles mariées. Le militantisme des sœurs demeure un défi à l’heure actuelle. Le militantisme de certaines femmes prend un coup à partir de l’instant où elles se marient. Pourtant, nos frères qui se... marient restent dynamiques. Comment expliquer cette baisse de dynamisme des sœurs mariées ? Ainsi, il est légitime de se poser un certain nombre de questions : quelles sont les raisons valables de ce changement au niveau de nos sœurs ? Autrement dit, quelles sont les causes qui poussent nos sœurs à "déserter les lieux" une fois après leur mariage ? Voilà tant de questions qui méritent que l’on s’y attarde. Les causes peuvent être diverses et profondes. Chacune pourra énumérer diverses causes qui, selon elle, entraveraient son engagement. Mais en ce qui nous concerne, nous pouvons citer quelques causes, dont nous estimons importantes. En premier lieu, l’on peut évoquer le problème d’organisation. En se mariant, la femme change de statut. Elle devient épouse et plus tard mère. Par conséquent, elle doit faire face aux nouvelles exigences de son statut. Donc, cela exige une bonne organisation de sa part, sinon elle ne pourra plus prendre part aux différentes activités. Mais malheureusement, après le mariage, les sœurs avancent comme justificatif, le manque de temps pour ne plus prendre part aux activités. Il y a également le manque d’informations. Ces sœurs cessent de s’informer sur les activités de la structure. Ainsi, elles finissent par se faire oublier des autres. En plus de ces causes, l’on peut citer l’incompréhension de certains hommes qui pensent que leurs femmes ne doivent plus participer aux activités une fois mariées. Également, l’on peut retenir le manque d’intérêt de ces femmes pour certaines activités. Ce manque d’intérêt peut s’expliquer, peut-être, par l’organisation des activités qui ne répondent pas aux attentes de ces dernières ou simplement par une négligence de leur part. Ces différentes causes, loin d’être exhaustives, témoignent d’un problème qui ne cesse de prendre de l’ampleur, et qu’il va falloir trouver des solutions appropriées le plus tôt possible. Dans tous les cas, nous savons tous pertinemment que quelles que soient les causes de cette mutation, il ne s’agit pas de faire porter la responsabilité exclusive sur qui que ce soit. En effet, cette baisse de militantisme ou d’engagement ne profite à personne. Nous devons donc prendre conscience que si rien n’est fait et que cette situation perdure, nous y perdrons tous. Pour ce faire, les sœurs doivent savoir que le militantisme ne s’arrête pas avec le mariage mais doit continuer. Donc, à elles de mieux s’organiser pour concilier mariage, études et militantisme. Les hommes aussi doivent comprendre et surtout faciliter et encourager le militantisme de leurs femmes. Notre société a besoin de femmes profondément engagées et militantes, donc elles doivent être encouragées par tous. Dans l’organisation des activités, on doit tenir compte des besoins des femmes mariées afin de motiver leur participation. Ce qui est bon à retenir : dans l’islam, le culte ne se limite pas seulement à la prière et au jeûne, mais s’étend également à la recherche du savoir et au partage des expériences, alors que le militantisme est un moyen essentiel d’aller vers cela. Le prophète (saw) justifie l’importance de la recherche du savoir en ces termes : *celui qui prend une voie vers la recherche du savoir, Dieu lui facilitera une voie vers le paradis*. La recherche du savoir est sans limite, elle ne connaît ni âge, ni sexe, ni statut social, etc. Le prophète préconisait de chercher le savoir du berceau à la tombe. Les femmes au temps de l’envoyé d’Allah n’ont jamais cessé quant à la recherche du savoir et à la lutte dans le sentier de Dieu. À l’instar de ces femmes, nos sœurs doivent s’engager dans la recherche du savoir et, partant, dans la lutte pour toutes les bonnes causes. En effet, le savoir commande l’action. En définitive, c’est un devoir pour tout croyant et toute croyante de s’engager pour un changement positif de notre communauté. Nos sœurs, et plus précisément celles qui sont au foyer, sont interpellées quant à leur devoir de transmission et de partage d’expériences avec leurs petites sœurs surtout. Pour finir, les frères comme les sœurs doivent prendre conscience de la... nécessite du militantisme ou de l’engagement dans le sentier de Dieu. Nos sœurs mariées ne doivent pas se sentir indexées mais interpellées afin que cette situation s’améliore. Par Safi. Le Conseil Général de l’Université de Ouagadougou convie l'ensemble de ses militants et sympathisants à son Assemblée Générale qu’il organise le samedi 22 janvier 2011 à 8h30 à l'Amphi Aimé NIEMA. Ordre du jour : -Bilan du mandat 2010-2011. -Renouvellement du bureau. -Divers. Numéro 377 Nombre de pages 4 -- id 11465 Url https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/11465 Modèle de ressource Newspaper article Classe de ressource bibo:Issue Id de collection 2198 Id du média 33177 33525 33526 33527 33528 Fichier média https://islam.zmo.de/files/original/bb5d1ef1a907b3cd14cd3b40f8e707eae2a74ba1.pdf https://islam.zmo.de/files/original/c25532c85b1556570af486895455dfc1518be98d.tiff https://islam.zmo.de/files/original/2e514ef341544fd4060bf4d4ac4dbf448135cc20.tiff https://islam.zmo.de/files/original/d2647d2133990d3f0d896760c15bd308d0b74154.tiff https://islam.zmo.de/files/original/cbb73444cbeff0ee623534e6b64cf68f744ff847.tiff Titre An-Nasr Vendredi #125 (La femme : le foyer ou le service?) Sujet https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/36 Femmes https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/28 Modernité https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/124 Aïd el-Fitr https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/85 Hadith Editeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/2198 An-Nasr Vendredi Contributeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore Date 2006-02-10 Type https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67398 Périodique islamique Identifiant iwac-issue-0000234 Source https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Langue https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français Droits In Copyright - Educational Use Permitted Détenteur des droits Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Contenu Fais don de ton sang pour pétrir un mortier et construire un monde, dit-on. En d'autres termes, le but global que nous devons viser en tant que musulmans doit sans aucun doute être la recherche du changement positif de notre génération et une contribution efficace au développement de notre Ummah. Il s'agit d’un développement cohérent dans ses parties et homogène dans son processus. Hommes ou femmes, jeunes ou vieux, chacun selon sa spécificité a un rôle prépondérant à jouer pour l'atteinte de cet idéal. Il sera ici question du rôle spécifique de la femme, car d'aucuns pensent qu'elle n'a de place que dans le foyer, auprès de son mari et de ses enfants. Alors, dans cette perspective, l'on peut se demander si la femme musulmane a une place et un rôle à jouer dans la société. Est-ce qu'elle peut exercer un métier ? Si oui, quel type de métiers peut-elle exercer et dans... Quelles conditions ? Rôle de la femme musulmane dans le foyer La famille étant la cellule de base dans une communauté, le rôle que la femme y joue est capital. Elle en est un pilier essentiel. Elle a donc besoin de s'adapter au monde moderne tout en restant fidèle aux principes de l’Islam, comme le disait Ben Hallma Abderraouf dans "Lettre à ma disciple” à la page 43 : « L’avenir appartient à ceux qui sauront vivre l’Islam et la modernité ensemble ». C'est elle qui éduque les enfants. Même si le père et la mère jouent dans cet exercice des rôles complémentaires, c'est la mère qui inculque les valeurs morales et spirituelles aux futurs hommes et femmes responsables et libres et leur enseigne les vertus de sincérité, de justice, de vérité, de courage, de modestie, d'honneur et de dignité. C'est aussi la femme qui anime le foyer et lui imprime une orientation qui peut être bonne ou mauvaise suivant la formation qu’elle a elle-même reçue. L'esprit de ces hadith : « Éduquer une fille, c'est éduquer une nation. » « Tout homme naît soumis. Ce sont ses parents qui en font un Juif ou un Chrétien. » C'est aussi d’elle dont dépend finalement l'existence ou l'absence du bien-être au sein du foyer. Pour le bonheur de son mari et de ses enfants, elle doit faire de son mieux pour rendre la vie familiale douce et heureuse et faire de sa maison un lieu de sécurité et de paix pour son époux et ses enfants. En effet, elle est celle qui console et qui assiste son époux et ses enfants quelle que soit la circonstance. L'exemple de Khadija dans ce domaine est très illustratif. En effet, c’est auprès d'elle que le prophète trouva l'assistance, la consolation et l'équilibre dont il avait besoin après qu’il ait pris peur suite à la vue de l'Ange Gabriel. Elle peut également faire des suggestions sur tous les sujets touchant à la vie conjugale. Car en Islam, l’obéissance dans le contexte matrimonial repose sur le fait que le mari et la femme agissent en toute harmonie. loyauté envers la loi sublime d’Allah (la Shari'a) et chacun reconnaissant ses forces et ses limites, ses droits et ses devoirs. Le prophète (saw) nous enseigne que « La meilleure des femmes est celle qui, quand tu la vois, tu es content, et quand tu lui dis de faire quelque chose, elle obéit. Elle protège tes droits et garde sa chasteté pendant ton absence ». Mais le respect et l'entretien doivent être mutuels. Donc, tout homme aussi doit prendre soin de son épouse et doit montrer des égards envers toutes les autres femmes. Car le prophète (saw) continue par ailleurs en disant que : « Les meilleurs parmi vous sont ceux qui sont les plus gentils envers leurs épouses ». Ainsi, dans la construction d'un foyer uni et solide, le dynamisme, les compétences, l’engagement et le sens élevé de la responsabilité de la femme y sont pour quelque chose. Mais la femme musulmane doit-elle rester seulement au foyer ? La femme dans la société. La femme a un rôle. d’éducation dans la famille et dans la société. Pour ce faire, elle ne saura rester seulement à la maison. Elle a besoin de s’exprimer et de marquer son existence car sa seule présence biologique ne suffit pas. Dans ce domaine, les exemples sont légion. Il est vrai que dans le passé, les femmes musulmanes n'ont pas eu autant d’opportunités qu’aujourd’hui de travailler à l’extérieur du foyer. Mais ces dernières exerçaient tout de même des activités professionnelles comme le commerce, le tricotage, la participation aux activités champêtres et aux batailles, etc. Elles menaient aussi des activités sociales (nettoyage de mosquées), accordaient des soins aux blessés, et les déplaçaient pendant les batailles, se rendaient mutuellement visite lors des mariages et des baptêmes. Les femmes s’adonnaient en plus de tout cela à des activités religieuses et culturelles : elles venaient prier à la mosquée, surtout les matins et les soirs, participaient aux veillées de prières à la mosquée et le prophète (SAW) les exhortait à. participer aux prières de l’Aïd et interdisait que l’on les empêche de venir prier à la mosquée. Dans le monde islamique de l’ère médiévale, on n'empêchait pas non plus les femmes d'avoir des activités en dehors du foyer. Elles se consacraient par exemple à des études dans plusieurs domaines. On les y encourageait d'ailleurs. Par conséquent, plusieurs femmes érudites (religieuses, écrivains, poètes, médecins et enseignantes) devinrent célèbres telles que Nafisa, une descendante d'Ali qui était une savante des hadiths de sorte que l'Imam Shafi’i l'adopta dans son cercle d’étude de Al-Fustat. Il y a aussi Shaika Shuda qui donnait des cours en public dans une des principales mosquées de Bagdad sur la littérature, la rhétorique et la poésie. Il existe plusieurs autres exemples de musulmanes qui ont été écrivains, poètes et même professeurs et qui étaient très respectées dans la société islamique. De ce fait, on ne peut qu'encourager la femme musulmane à poursuivre ses études dans tous les domaines et de mettre sa connaissance académique et professionnelle au service de sa communauté. Dans cet élan, les femmes peuvent sortir et exercer un métier si elles ont des raisons valables et légitimes. Mais attention ! Il y a des conditions minimales qu’elles doivent observer lorsqu'elles décident d'exercer un métier : - la femme peut exercer une activité professionnelle après ses devoirs conjugaux et ce, dans un cadre idéal qui respecte sa pratique religieuse et sa spécificité ; - elle doit respecter les règles d'habillement et les exigences de la mixité ; - son travail ne doit en aucun cas être un frein à l'intérêt de la famille et de la bonne éducation de ses enfants. En définitive, la femme peut et doit apporter sa contribution à la consolidation de la vie familiale et sociale et cela y va de l'intérêt de l'Islam et des musulmans. L'islam est un champ vaste où chacun apporte sa contribution. Autrement dit, tout le monde peut, indépendamment de sa nature biologique. ou autre, apporter quelque chose à cette religion. Tel est le cas de la femme. L'on gagnerait alors à la libérer des chaînes des préjugés et lui permettre d’apporter ce qu'elle peut à la religion d'Allah en l'intégrant dans le tissu socio-économique mais dans le respect strict des limites fixées par le Sage Législateur (Allah SWT). Cependant, il faut rappeler à nos sœurs que l’honneur et la dignité de la femme musulmane se jouent au foyer. Il faut donc faire primer l'intérêt du foyer, de la famille, de l'espace conjugal sur le service. Information Afin de demander le soutien d'Allah pour les examens et les compétitions de fin d'année, le comité exécutif de l’AEEMB invite l’ensemble de ses militants et sympathisants à observer une journée nationale de jeûne suivie d'une lecture coranique, le jeudi 18 mai 2006. Pour les membres de Ouagadougou, la lecture du Coran aura lieu incha'Allah au siège national après la prière de Asr. An-nasr vendredi n° 125 du 12 Mai 2006 ...... Prix 50 FCFA. Numéro 125 Nombre de pages 4 -- id 11466 Url https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/11466 Modèle de ressource Newspaper article Classe de ressource bibo:Issue Id de collection 2198 Id du média 33178 33529 33530 33531 33532 Fichier média https://islam.zmo.de/files/original/06c9b54972efed0e7a1e185736474e3f753328b2.pdf https://islam.zmo.de/files/original/605a82a9163eff380934c8b676feafb68c8994fd.tiff https://islam.zmo.de/files/original/56a528b47cf66d8dd97af7969d4dc1ad503c3efa.tiff https://islam.zmo.de/files/original/59e798cb49b3dd2f7d7676cd21928932bbc8b352.tiff https://islam.zmo.de/files/original/73a13111205d3b50f3bf57938db9dbff4b6b3a16.tiff Titre An-Nasr Vendredi #003 (La prière : une adoration et une éducation / Le conjoint idéal?) Créateur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/15602 A.H. Sibiri https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/15583 Rihanata Nombo Sujet https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/85 Hadith https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/86 Prière Editeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/2198 An-Nasr Vendredi Contributeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore Date 2004-02-06 Type https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67398 Périodique islamique Identifiant iwac-issue-0000235 Source https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Langue https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français Droits In Copyright - Educational Use Permitted Détenteur des droits Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Contenu « Lorsque vient le secours d'Allah ainsi que la victoire, célèbre les louanges de ton Seigneur et implore son pardon. » Ce sera une grosse erreur de considérer la prière comme une simple relation personnelle et bilatérale entre le fidèle et son créateur, sans qu’elle ne soit une interférence avec les états de l’individu et de la société, ni une intervention dans les choix économiques, sociaux ou politiques des musulmans. Une telle erreur dépouille la prière de son contenu essentiel pour la léguer à de simples gestes que l’on exécute pour la forme. La prière ainsi exécutée ne fait qu’éloigner le fidèle de son Seigneur et corrompt son comportement. C’est pourquoi il incombe à tout musulman d’appréhender la notion de la prière en islam et son impact sur son comportement. Fondement et notion de la prière en islam. Il n’est plus à rappeler que la prière est une prescription divine. En effet, Dieu nous interpelle dans le Coran en ces termes : « Je n'ai créé les djinns et... » Les hommes que pour qu'ils m'adorent » (S51v56.) « Certes, la prière est pour les croyants une prescription à temps fixé » (S4 v103). Ces versets ci-dessus cités relatent le caractère obligatoire pour tout musulman et toute musulmane pubères et jouissant de toutes ses facultés mentales. À la lumière des versets du Coran, la notion de la prière est donnée sous plusieurs formes. Nous en retiendrons trois. La première définit la prière comme étant une invocation, une glorification du Seigneur, le Créateur, une purification de l’âme du fidèle, une sollicitation de la bénédiction divine et de son absolution. La deuxième, la prière désigne l'office du culte à travers des mouvements ordonnés du corps, signes extérieurs les plus évidents de la soumission à Dieu. Quant à la troisième, la prière est une présence du cœur qui, sans elle, l'adoration devient vaine. La prière ainsi définie est un moyen. de recueillement et de communication avec Le Très Haut. C’est un voyage spirituel et une pratique cultuelle par lesquels l'Homme vise une proximité divine via une conscience illuminée et une mentalité éveillée. Une telle définition de la prière en islam nous amène à s'interroger sur l'impact de la prière sur le comportement du fidèle et de sa vie sociale. Impact de la prière sur le comportement du fidèle La prière est une lumière qui illumine l'âme, de manière à ce que le musulman ait une vision particulière de la vie. Il ne ternit pas la pureté de sa foi et ne se laisse pas aller aux actes pervers de peur de s'attirer la colère de Dieu. Dieu dit à ce effet : « Certes, la prière détourne des choses immorales et réprouvées, et la réprobation de Dieu est certainement plus grande encore. Dieu sait ce que vous faites » (S 29 v45). Au prophète (SAW) d’ajouter ceci : « La prière est une lumière » (Hadith rapporté par Mouslim). La prière correctement exécutée dans le recueillement parfait et la soumission totale à Dieu. Éclaire donc le cœur du musulman, éduque son âme. Lui enseigne les règles de la politesse envers Dieu, son prophète (SAW) et les hommes. C’est la source de la tranquillité du cœur, en ce sens que la prière aiguise la fermeté de la volonté de quitter les péchés et les délits et de se libérer des liens de la matière et des passions. Par ailleurs, elle demeure un système efficace d’immunisation de l’âme contre ses excès et ses pensées perverses. Ce système intervient au niveau des potentialités et des facultés en leur assurant une croissance correcte et équilibrée et une bonne éducation. Outre l'impact de la prière sur le comportement du fidèle, la prière influence positivement les relations que celui-ci entretient avec son environnement humain. Sur la vie de la société. Les effets de la prière ne se limitent point à la sphère individuelle du fidèle. Ils dépassent cette limitation pour conquérir l'environnement dans lequel évolue la vie humaine. Ainsi Dieu, dans sa sagesse, accompagne toujours la prière d'un ensemble de comportements que les fidèles doivent adopter dans la société dans laquelle ils vivent. On peut noter comme suit : la bonne parole recommandée par Allah dans la sourate 2, verset 83. Ainsi, pour établir les liens de fraternité et pour que nulle parole vicieuse n’échappe au prieur, Dieu recommande de ne faire articuler la langue que pour le bien et la réforme de la société. À cet effet, le mensonge, la médisance, l’injure, en un mot, les paroles indignes sont bannies. Pour éliminer les racines du crime et de l’agression, et faire régner la sécurité et la stabilité, Dieu recommande de faire mains basses sur toute action blâmable ou injuste envers les autres et de se consacrer à la prière. La pratique parfaite de la prière incite à la réforme dans le domaine de l’urbanisation, de l’économie, de l'éthique. Dieu dit à ce propos : « Nous fîmes des dirigeants par notre ordre. Et nous leur révélâmes de faire le bien, d'accomplir la prière et... » de s'acquitter de la zakat. Et ils étaient nos adorateurs ». Toutes ces mœurs sont concrétisées par la prière collective qui cultive la connaissance mutuelle, l'amitié et la sympathie entre les fidèles, le sentiment de fraternité et d'égalité entre eux et ce, quelle que soit leur rang social. Tout ceci est assuré et cultivé par l'harmonisation des paroles et des gestes, et l’unification des aspirations et de la direction vers un seigneur unique. En définitive, la prière en islam est loin d’être seulement une unité cultuelle dont la structure est composée de gestes et de paroles organisés et ordonnés ; mais c’est aussi une unité méthodologique qui a pour objectif l’éducation de l’homme et sa préparation à la vie du bien-être et de la droiture. C’est pourquoi elle est la pierre angulaire de l'islam, et est une obligation pour tout musulman et toute musulmane pubère et jouissant de toutes ses facultés mentales. nasr ven4w|i n’OOÎ du 6 février 2004 ...2 1... Prix 50 f cfâ P. 3 Le divorce est la chose la plus détestée. de Dieu, parmi les choses permises, dit un hadith du prophète (PSB). C'est pourquoi l'islam encourage et conseille de bien choisir son conjoint. En effet, le musulman ou la musulmane doit chercher un conjoint de bonne moralité, vertueux et bon croyant. Cela ressort de la S24 V32 qui dit : « Et mariez celles des vôtres qui n'ont pas de mari et aussi les gens de bien parmi vos esclaves hommes et femmes. S'ils sont besogneux, Dieu les mettra en large par sa grâce. Dieu cependant est immense, savant. » Ce verset met l’accent sur la bonté et rien d'autre. Bien entendu, dans la pratique, on a souvent recours à d'autres critères de choix comme la beauté, la richesse et bien d’autres critères. Mais, nous devons savoir que ces critères ne sont pas suffisants pour la stabilité et le bonheur d’un couple. Pour ce faire, il est mieux de chercher une base solide d’amour, de choix de notre conjoint. C’est ainsi qu’un hadith du noble prophète de l’islam dit : « si un homme de bonne... Foi et de bon caractère, demande la main d'une femme des vôtres, acceptez sa demande sinon vous causerez une discorde sur terre et une grande corruption (At Tirmidhi). Dans le même sens, un autre hadith dit que la femme est sollicitée en mariage pour quatre raisons : son argent, sa lignée, sa beauté et sa foi ; cherchez donc la femme croyante sinon ta main serait appauvrie (Al Boukhari et Muslim). Cet hadith nous fait comprendre que tout est de courte durée et peut diminuer voire même disparaître ; la foi seule peut nous conduire à Dieu. La foi représente donc pour le musulman et la musulmane un critère déterminant dans le choix du conjoint, car l'homme qui respecte les principes et les prescriptions de l'islam et les exécute, observe ses interdictions, serait bon à l’égard de sa femme et la protégera. De même, la femme croyante serait une aide pour son mari, éduquera ses enfants et respectera les droits de son mari. Par ailleurs, nous n’ignorons pas que le choix du conjoint constitue en même temps le... Commencement de l’éducation de notre progéniture. Mme Rihanata NOMBO An-nar vendredi n° 003 du 6 février 2004. 22 Prtx50fc6 P. Numéro 3 Nombre de pages 4 -- id 11467 Url https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/11467 Modèle de ressource Newspaper article Classe de ressource bibo:Issue Id de collection 2198 Id du média 33179 33533 33534 33535 33536 Fichier média https://islam.zmo.de/files/original/9550a323bb8b0562158769cc2fc27a2d83033ce8.pdf https://islam.zmo.de/files/original/5bf6b5a3565560569bd0439640ddc7bf377bce14.tiff https://islam.zmo.de/files/original/d7538d68640adc3fcefdbefdf21008a9861c900b.tiff https://islam.zmo.de/files/original/f1334f32e87624f6c05ddf64758f2b0fa8b7ca19.tiff https://islam.zmo.de/files/original/495885a362298e484d3cd0b77d8724c8da1fbed0.tiff Titre An-Nasr Vendredi #001 (Tabaski ou la foi d'Abraham) Créateur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/1280 Kadré Sawadogo Sujet https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/125 Aïd al-Adha (Tabaski) https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/124 Aïd el-Fitr https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/84 Civilisation occidentale Editeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/2198 An-Nasr Vendredi Contributeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore Date 2004-01-30 Type https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67398 Périodique islamique Identifiant iwac-issue-0000236 Source https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Langue https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français Droits In Copyright - Educational Use Permitted Couverture spatiale https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/407 Palestine Détenteur des droits Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Contenu « se ai 444 » » * « « « * « « « 444 4 4 4 44 4 4 « 4 4 4 4 ♦ 44 4 4 * 44 4 4 4 444 44 4 ^ An - nasr H ^^ < ^ BB. < M BT ^^ < M M n * O01 du 30 janv. 2004 H 1 4 4 44 44444 a » « » » e e 4 4 4 4 4 » 4 4 4 < 4 4 » 4 4 4 < 44 a a a a s a s a a a » 4 a ai « Lorsque vient le secours d'Allah ainsi que la victoire, célèbre les louanges de ton Seigneur et implore son pardon. Ce sont les grands hommes qui font l'histoire, dit-on. C'est pourquoi il y a des noms qui reviennent à chaque fois que l'on parle de certains événements qui ont marqué l'humanité. La célébration de la tabaski étant intimement liée à la vie d'ABRAHAM, An nasr vendredi vous propose dans les lignes qui vont suivre, les grands moments de l'existence de celui qui est considéré comme le père du monothéisme. Nous évoquerons là la mémoire d'un élu de Dieu, Abraham (la paix de Dieu sur lui), dont il serait prétentieux de vouloir explorer la vie en si peu de mots. Son enfance L'histoire de ce grand homme commence il y a XVIII siècles avant notre ère. Il est originaire du foyer. Babylonien dans l'empire de Mésopotamie. Abraham est fils de Nahûr surnommé Azhar. Les généalogistes remontent ses ancêtres à Noé. L'homme est né dans le contexte d'une vie paganiste et polythéiste, du temps du roi Nemrod. Avant sa naissance, les devins avaient prévenu le roi de la venue d'un fils de son royaume qui refuserait l'adoration des idoles. Alors, Nemrod, pour parer à toute éventualité, avait décrété la pure et simple extermination de tout enfant de sexe masculin qui naîtrait dans le pays. À sa naissance, la mère d'Abraham l'avait déposé dans une grotte où elle allait clandestinement lui dispenser les soins dont il avait besoin. Son nom Abraham signifie aussi bien en syriaque qu'en arabe « le père miséricordieux » (Ab-Rahim). Déjà à cette étape, on note quelques signes révélateurs de son statut d'homme de Dieu qui se chargera de sa subsistance, car il lui suffisait de sucer le pouce ; et il avait grandi dans un temps. janvier 2004 ...1 1. PHx50fcfa P. 1 Z d ^J OS *Hd zi tOO? J3.IAU&! os np iqq.u ipapua^ «eu-üy •ned uos e uieqejqv quesoddo ynb queuiequojj je ,p qe yjap ep seuuoj sep eAyqsneqxe uoyqueui FX suep asT.ieTnDTq.iPd as saq -^qdojd seq eqejnos eq neya e jysnqoxe eqqno un quenoA ua euisy^qqououi ne eyAuoo seq qy qenbeq suep eqdned uos qa ureqejqv ejque qenp un e suoqsTSse snou 'uejoD eq supq sas 'naja d®ap sq^odde^ sas enbyq^qdojd uotsstui ap qa ejqsejjeq eyA ap eqo -^ys xnap uojTAua s^jde euyq -seqed ua e^qyqeo V sjnoÇ sas jyuyj ejauinoqaj qy 'aj^d uos v 2uenQ -ueuieA np saq -yuiojop ne eq^qdojd ap JTAjes ejy q^euisq eTduieq np uoyqonjq -suoo eq s^jdv •« xne,p ns -st eq^qdojd un xna jnod eyoA -ua jneubyes» : seuueq sao ua jneubyes eq quenboAUT ua qnoq eqduieq aq qyqqeqej ureqejqv • eq^a eq ap uoyqonjqsuoD eq quejyjdejque sqy 'eqysyA ejq -ne eun,p sjoq q^qqV/P uoqq -oejsyqes eq quajynboe sqyj qa aj^d aq 'ysuyv -jeyqpq neeq un led ^qeqovi sjoqe qnj quejue,q « uotsta eq ua njo se nq 'uieqejqv » : seunaq seo ua equidistant, you -know -to prevent new a project, just -not -a quieted, unrecognized •eDTjTJoes as jjjj. a quiet as no ebounds up, q§euisq V jpd jyj jnoç un -equity ajpuaj jney quieted •enbow eq jTuaAap a ynb ejjeq eq a project np squeaky squeaky sjeyuiajd saq ysuye quaznj quejue us qa jebv •auyqseqed ua qjed -ej qa sqyj us qa eunnej es assyeq uieqejqv enb ^q qsa,o •ueui^A ne (equivalent ayjXs eq e qa eyuepjop eq e' ueq -yq ne 'auyqsaqed eq e sajd nad ^ quepuodsajJOD uoyb^j) ureqo aq queyyaj sjeyueAej -pd sap ebessed aq enb auypui -nq aDuas^jd pq qypssypuuoD eu ynb enbyqeje qjes^p eq ezpuyeqqe jnod pns np uoyqoej -yp pq STJd qe q^puisq eu npeA -nou us ep qe jpêv ep eyufi -pduiOD ue euyqseypd eq eqqynb uipqpjqv' (JPbv) esnod$-OD ps ç pqsejyueui qpjps enb eysnoq -pÇ pq ^ aqyns ’q^puisq sqyj us ep ej^ui pq aqyns pq jpd pjes ynb esnod^ eumioo uieqpjqv ç e^p^DuoD eqynsue pjes eqqa • equPAjes ep jtajos ynq jnod (jpbv) eAPqose un ' qpaes 'ureqpjqv.p eumiej eq ç euuop uopjpqd eq çq -.' eqdAba ue enuyquoD qe euyqseqpd ue pa qi ’neya ep ^qyoyun^ jeubyes -ue,p qnq eq supp jebeAoA ep syjdejque qy ' euyAyp uoyqoaq -ojd eq snos jyqns gp qy,nb jeqogq np eAnejde,q s^jdv •eqdned uos jpd nqqequioo qyoA es qy eqyA seaq qe i enbyun qa aui^zdns naya un ua yoj pq jeqo§Jd p eôuaumioD ureqpjqv • anbyjoqsyq aqdya^d aq qe anbyq^qdojd uotsstui eq •aouejue,q ep eAnejde,q seJde eqyoyjjyp eououue.s aqqa syeui * ynq ç ejAno,s ej^ eqqeAnou eun -eqdned uos e euisyaqqou -oui eq qeubyesue jnod euzeseo eq ep qjos qy' puejb ysuye nueAea -qjnoD queuieAyqeqej pie. Dans sa prédication, des faits majeurs révèlent la détermination d'un prophète distingué. Il s'agit d'abord de son attitude à l'endroit de son père qu'il invita à la foi monothéiste. Il n'usa guère à l'endroit de ce dernier des propos blessants. Mais il se rendit compte très vite que son père était ennemi résolu de Dieu. Ensuite, à travers son attitude à l'endroit de son peuple qu'il invita à abandonner les idoles et les fausses divinités, il démontre la vulnérabilité et la Fausseté des divinités de son pays. Abraham fait preuve ici d'un courage sans égal et d'un sens élevé de la pédagogie éducative, surtout à travers la leçon de l'abattage des idoles. En outre, on note l'affrontement avec le roi Nemrod, qui fut un des plus grands tyrans qu'ait connus l'humanité. Il était allé jusqu'à se proclamer Dieu tout-puissant. C'est face à cet homme qu'Abraham usa d'une grande force d'argumentation dont Dieu l'avait muni contre les impies. Il lui lança l'ultime défi : « Dieu fait venir le soleil de l'orient, fais-le venir donc de l'occident !... ». Il dévoila ainsi la fausseté de la prétention de Nemrod, qui s'en trouva complètement confondu et déconcerté. Enfin, c'est l'épreuve du bûcher. La haine que le peuple nourrit contre lui alla jusqu'à leur inspirer l'idée satanique de le brûler. Ils exécutèrent leur macabre besogne, mais Dieu couvrit son envoyé de sa protection en commandant au feu d'être fraîcheur et paix pour Abraham. Tout ce qui précède laisse entrevoir tout le combat. qu'Abraham a mené dans son pays d'origine. En effet, malgré toutes les épreuves qu'il a subies, sa foi est restée inébranlable. C'est dire tout le sens du combat perpétuel que le croyant doit mener pour maintenir et accroître sa foi en vue de se rapprocher de Dieu. En dehors de cette lutte âpre, il entreprit des voyages, un long itinéraire qui va le conduire de Babylone en Égypte et même jusqu'en Arabie. On imagine les difficultés qu'un tel voyage implique dans l'antiquité. Le parcours du prophète est jalonné d'œuvres importantes et pieuses qui ont marqué l'histoire de la religion. Parmi ces œuvres, ceux qui retiennent notre attention sont le sacrifice d'Ismaël et la construction de la Ka'ba. La construction de la Ka'ba fut sur le commandement de Dieu. Abraham et son fils bâtirent la maison sacrée en un lieu choisi et anobli par Dieu. Le cinquième pilier de l'islam, qui est le pèlerinage à la Mecque, constitue une réponse à l'appel qu'Abraham. avait lancé à l'endroit de toute l'humanité après l'édification du temple. Ses rites constituent la perpétuation de la mémoire d'un élu de Dieu et le témoignage des œuvres d'un homme qui fut l'ami de Dieu et l'un des maillons essentiels de la chaîne par laquelle le message divin est parvenu aux hommes. Abraham avait à Dieu un enfant. Celui-ci exhaussa son vœu en lui donnant Ismaël. Il manifesta un grand amour pour ce fils, mais il reçut l'ordre de l'égorger par amour pour Dieu. Abraham obéit au commandement de son Seigneur ; et cet acte fut proclamé par Dieu comme modèle à l'humanité en matière de foi. C2 vl24. La finalité visée par ce commandement n'était pas la mort proprement dite de son fils, mais il s'agissait d'une épreuve de foi pour servir d'exemple aux générations de croyants jusqu'au jour dernier. Le sacrifice d'Ismaël constitue un acte de foi sans égal que les musulmans perpétuent aujourd'hui à travers le sacrifice du mouton à l'occasion de la fête de Tabaski. Ce sacrifice est donc fait uniquement dans le but de plaire à Dieu. Ce n'est ni la chair, ni le sang, comme le précise le Coran, qui intéressent Dieu mais la piété qui soutient l'acte. Cette dévotion d'Abraham à l'endroit de son Seigneur doit faire méditer chaque croyant sur ses rapports avec Dieu et son engagement pour sa cause. La Tabaski, contrairement à ce que certains écologistes mal inspirés voudraient faire croire, ne peut être simplement un vaste mouvement d'abattage gratuit d'innocentes bêtes, mais plutôt un acte de foi. Sans complexe, et avec beaucoup d'amour, chaque musulman doit faire l'effort nécessaire pour sacrifier un mouton. Bonne fête de Tabaski, pleine de foi et de joie. Kadré SAWADOGO LAEEMB informe l'ensemble des fidèles que la prière de l'Aïd-el-kebir aura lieu à l'université, sur le terrain de l'UFR/SDS à partir de 8 heures 30 précises. « L’homme n’accomplit une action plus agréable à Dieu le jour de l’Aïd que celle d’offrir un sacrifice. Le jour de la résurrection, l’offrande viendra intacte avec cornes, sabots, poils et... Laine. Le sang qui coule est estimé de Dieu avant même qu’il ne touche le sol. Soyez-en heureux. » Hadith rapporté par Thirmidhi et An-Nasr, vendredi n° 001 du 30 janvier 2004. Prix 50 F. Numéro 1 Nombre de pages 4 -- id 11468 Url https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/11468 Modèle de ressource Newspaper article Classe de ressource bibo:Issue Id de collection 2198 Id du média 33180 33537 33538 33539 33540 33541 33542 33543 33544 Fichier média https://islam.zmo.de/files/original/ade8b70c92dc987a95648d6be2d4c6e76b9febe0.pdf https://islam.zmo.de/files/original/c17760095f458ba909e4da4f735192ae0826a7b0.tiff https://islam.zmo.de/files/original/778d1f9b061b3ca6a3576a2055fa9cca1bdddd83.tiff https://islam.zmo.de/files/original/ac2c3c95e2e319af514d2973012af032484e8221.tiff https://islam.zmo.de/files/original/754d7d3979788ae7c836fb92c8b6684f69113f7d.tiff https://islam.zmo.de/files/original/a6e24625448f691031c5e9bc46020479215d5062.tiff https://islam.zmo.de/files/original/b0fdd6a1b95b87d2c393f67d75b8a7942419e7bc.tiff https://islam.zmo.de/files/original/4e051d187d4af9e82c0084a532f6d5f80b2a2869.tiff https://islam.zmo.de/files/original/59455036cfbcbf8d700b1d8b0f135c826957a1b3.tiff Titre An-Nasr Vendredi #367 (Sermon de la Tabaski 2010 : imam Nouhoun Bakayoko) Sujet https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/125 Aïd al-Adha (Tabaski) https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/82 Analphabétisme https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/49 Khutba https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/83 Démocratie https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/121 Élection présidentielle de 2010 au Burkina Faso https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/56 Enseignement confessionnel islamique https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/29 Hadj https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/1143 Nouhoun Bagayoko https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/81 Pauvreté Editeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/2198 An-Nasr Vendredi Contributeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore Date 2010-11-16 Type https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67398 Périodique islamique Identifiant iwac-issue-0000237 Source https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Langue https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français Droits In Copyright - Educational Use Permitted Couverture spatiale https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/407 Palestine https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/443 Médine Détenteur des droits Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Contenu SEEZ^^^^ŒSSSSEGSŒS n - nasr Sfi»aci^C T,A.&,AS*CZ7 An-nasr Vendredi n° 166 du 16 nov. 2010 Urique Tient le secours d'Allah ainsi que la victoire, célèbre les louanges de ton Seigneur et implore son pardon. Louange à Allah qui a honoré la Ummah (communauté des musulmans) par l’accomplissement des bonnes actions qui conduisent à sa proximité et à sa satisfaction. Nous Le louons, Lui Allah (swt), pour Ses innombrables bienfaits, car n’oubliez jamais que si « vous voulez énumérer les bienfaits d’Allah, vous n’y parviendrez jamais » (14/34). Nous recherchons refuge auprès de Lui contre notre Nafs (âme charnelle) et contre les conséquences de nos mauvaises actions. Certes ! Celui qui bénéficie de la guidance d’Allah, nul ne peut le détourner, tandis que celui qu’Il abandonne à lui-même ne saura trouver la voie du salut. J'atteste qu’il n’y a point de divinité qui mérite d’être adorée, hormis Allah, l’Unique sans associé. Et j’atteste que Mohammad (SAW) est son serviteur et son Messager bien-aimé ; Que la Paix et la Miséricorde d’Allah se déverse en abondance sur ce noble Messager et sur toutes celles et tous ceux qui lui emboîteront le pas jusqu’au jour de la reddition des comptes. Chers frères et sœurs en Islam, nous voici au jour de la célébration du Sacrifice d’Ibrahim, appelé communément "Aid El Kabir" ou TABASKI ; ceci après le Grand rassemblement des pèlerins du monde entier hier à ARAFAT. La célébration de l’Aid El Kabir est un grand moment de souvenir et de reconnaissance à Allah pour ses multiples faveurs. Il couronne la pratique du 5e pilier de l’Islam qu’est le pèlerinage aux lieux saints et nous plonge dans le souvenir d’Ibrahim (pbsl), l’ami de Dieu, dont la figure emblématique illumine tous les itinéraires spirituels. En ce jour de souvenir, celui qui est nommé le père des Prophètes nous inspire une belle leçon d'épreuve réussie dans l’abnégation, le sacrifice et le renoncement ; une insomnie toute d’une foi pure et sincère en Dieu, l’Unique. Ibrahim (A S) se vit confier la tâche de conduire l’humanité, dit le Coran en ces termes : "Souvenez-vous, lorsque Dieu, voulant mettre à l’épreuve Ibrâhîm, lui édicta certains commandements que celui-ci accomplit avec bonheur ; alors Dieu lui dit : « Je vais faire de toi un Imam (Guide spirituel, un exemple, un modèle parfait de monothéisme à suivre) pour les gens." 2/124 Oui, de ses épreuves, depuis le refus de s’incliner devant les idoles de son peuple jusqu’à l’injonction d'immoler son unique fils d’alors, Ismaël, il y a la voie pour celui qui a la foi. En effet, son itinéraire, par-delà celui de tous les croyants sincères, nous montre que la foi signifie renoncer à ses désirs, résister, se battre, lutter et tous les jours persévérer, pour plaire à celui qui sait tout de nous, à tout moment, ALLAH. Et du haut des sept cieux, ce Seigneur fit une promesse dans le noble CORAN : « Ceux qui luttent pour protéger leur foi, Nous (Dieu) les guiderons assurément, sur notre voie. Car Dieu est avec ceux qui s’appliquent. à accomplir des œuvres salutaires » 29/70. Ibrahim fut l'exemple de ceux qui portent la foi. Il fut choisi par le Seigneur de l’Amour pour devenir son ami, son confident ; ainsi Il l’a élevé, le rapproché et l’a honoré pour les mondes. Ainsi Il dit : « Souviens-toi toujours d’Ibrahim ... (celui-ci a cru de toute l'énergie de son cœur et n'a eu de cesse de demander à Dieu de le guider, de le rassurer) ceci ”pour que mon cœur s'apaise” (murmurait-il à son Seigneur) 2/260. La fête du Sacrifice d’Ibrahim, un signe, un souvenir, un rappel pour les croyants de tous les temps et de toutes les contrées... Ibrahim, ce serviteur, cet ami de Dieu, cet humble qui a accepté et n’a eu de cesse de dire, de protéger et de lutter pour Dieu, pour la Lumière, pour la vérité. Jusqu’au bout. De ces multiples épreuves, a jailli une Lumière pour les générations d'hier, d’aujourd'hui et demain, jusqu’à la fin du Monde. Il nous montre ainsi que de nos épreuves aujourd’hui, nous devons trouver la voie de l'endurance et de la foi. persévérance pour que notre passage sur terre devienne Lumière pour notre postérité. Abraham abandonne une partie de sa famille dans le désert en les confiant à Allah en ces termes : “O Mon Dieu, je viens de laisser une partie de ma famille dans un désert sans culture mais auprès de Ton édifice sacré (la Kaaba) afin, Ô Seigneur, qu’ils accomplissent la Salaat. Ô Dieu, tourne en leur faveur les cœurs d'une partie des hommes ! Veuille à leur procurer des fruits pour leur subsistance. Peut-être seront-ils reconnaissants !” 14/37 De cette invocation, Dieu fit de ce lieu, la Mecque, une cité verdoyante vers laquelle tout le monde entier converge. Pourtant, à l'origine, c'était une vaste plaine désertique nue où il n'y avait rien. Ceci montre que l’invocation, la confiance en Allah est fondamentale et vitale pour l’homme et encore plus pour le musulman qui doit chercher à être en contact permanent avec Dieu. L'invocation, une marque d'humilité devant le Seigneur et une source sûre de la Miséricorde d'Allah, est L'arme réelle du croyant, d'après le Prophète Mohamad (Sws), c'est l'invocation qui permit à Adam et Hawwa d'être pardonnés et réadmis au sein de la miséricorde divine, à Ayoub d’être guéri, à Younous de sortir du ventre de la baleine, à Mouhamed (Sws) de vaincre à Badr, à Zakariya d’avoir une progéniture, etc. Au total, le prophète Ibrahim (AS), dans sa spiritualité profonde à travers les épreuves et l’obéissance complète à Dieu, nous montre la voie de l’accomplissement de la foi et de la proximité d’avec Allah, ceci dans la compagnie des hommes ; loin des hommes dans leur désobéissance au Créateur mais toujours proche d’eux pour plaire à Allah. "Il n'a jamais mangé sans se rassurer que son entourage était hors du besoin." Le sacrifice d’un animal saint, un mouton, un chameau, un bœuf, a des implications tant spirituelles que sociales. En effet, l’immolation, au-delà de l’épreuve de la mort, il y a la volonté de plaire à son Seigneur ; verser le sang pour obéir au Seigneur de la création ; ce n’est. nullement un abattage sauvage. Voilà pourquoi il faut bien prendre soin de la bête même quand on est sur le point de l’immoler ; oui immoler mais sans faire souffrir. Au-delà, c’est une offrande que rien ne vaut en mérite en ce jour-ci car tous les poils ont de la valeur aux yeux d’Allah grâce à la Foi qui nous anime en l’immolant. Aid el kabir est une fête à vivre en groupe car c’est un moment de partage. On y partage la prière, oui, mais aussi le repas, les sourires et les cadeaux. C’est le moment de chasser l'égoïsme, c'est le moment de rappeler à toutes et à tous que nous sommes une religion d'amour, de rencontre et de solidarité. Mais en toutes choses, le musulman reste sobre et évite le gaspillage. Aussi, au niveau des réjouissances, il nous faut retenir que ce qui est interdit avant Tabaski le demeure en Tabaski et même après. Allah est clair là-dessus dans le noble CORAN lorsqu'il dit : « Ô fils d’Adam ! Mettez vos plus beaux habits à chaque prière ! Mangez et buvez mais évitez tout excès ; car Dieu. « N’aime pas ceux qui dépassent les limites. » En termes clairs, point de désobéissance dans la voie de l’obéissance en Dieu, point de boisson ou de nourriture illicite au nom de la Fête pour Dieu, sinon ce serait bien le contraire du fondement même de cette fête. L’obéissance est de plaire à Dieu en faisant plaisir à ses serviteurs, mais jamais de plaire aux hommes en encourant la colère d'Allah ; ce serait bien paradoxal et du non-sens. Ce jour-ci, disions-nous, couronne le Hadj, 5e pilier de l'Islam. La signification profonde du hajj est ce voyage intérieur que le musulman effectue pour répondre à l'appel de son Seigneur ; on va ainsi à la rencontre d'Allah, dans l’humilité, pour trouver la voie et le sens de la vie avec la Communauté des musulmans et musulmanes d’ici et d’ailleurs. C’est pourquoi la talbiya : « Me voici, Ô Seigneur, me voici », résume cette expression de la réponse à l'Appel divin. Et cette formule du pèlerin vise précisément à renouveler le Pacte primordial. (al-mîthâq) scellé entre Dieu et les hommes dans la préternité, avant l'incarnation des esprits sur terre, lorsque le Seigneur de la création nous fit tous témoigner en ces termes : « Ne suis-Je pas votre Seigneur ? » Nous dîmes tous : « Oui, nous en témoignons » (7/172). La réalisation de ce pilier de l’islam dans notre pays apparaît chaque année comme une épreuve que les plus pèlerins sont obligés de subir et dont toute la communauté musulmane du Faso se trouve entachée. Toujours beaucoup de supputations et de bruit autour de la chose, même des non-musulmans s’efforcent d’y être comme si la chose n’avait pas de tuteur. Mais il y a toujours des centaines de pèlerins souffrants à cause des intérêts égoïstes de ces mêmes individus prêts à se servir dans tous les plats. Il y a donc là un défi d’engagement citoyen de tous les cadres et intellectuels musulmans, arabophones comme francophones. Il faut un réel engagement de tous ceux et de toutes celles qui peuvent apporter un concours, un secours pour une... meilleure organisation de cette adoration pour Dieu. Car le Saint Prophète Mouhammad (SAW) dit : « Celui qui ne s’occupe pas des affaires (préoccupations) de ma communauté, n’est pas des autres !!! » Il est à saluer au passage, les efforts de toutes celles et de tous ceux, qui depuis quelques années déjà, réfléchissent et font des contributions intéressantes, dans l’ombre comme au su du grand public. Ceci a contribué, on le sait, à améliorer un temps soit peu, les conditions de transport. Cependant, disons-le clairement, le Hadj n'est pas que voyage ; c'est avant tout un Culte (5ème pilier). C’est pourquoi il convient de dénoncer toutes ces manières de favoriser les uns au détriment des autres, et surtout il faut refuser catégoriquement ce qui ressemble à une insulte à toute la communauté entière ; à savoir le fait de placer des non-musulmans à la tête de l’organisation du Hadj, un culte musulman. Imaginez un peu qu’un non-musulman veuille venir organiser ou diriger cette prière, n’est-ce pas qu’on se serait... Tous offusqués ; pourquoi donc permettre à des non-musulmans de diriger le hadj ? Une fois de plus, il apparaît au grand jour que notre communauté souffre de son manque d’organisation. Et cela est d’autant plus vrai que le mois de Mouharram (mois de prélèvement de la Zakat) qui s’annonce, une préoccupation est celle de l’organisation de cet autre pilier de l’Islam. Formidable outil d’Allah pour lutter contre la pauvreté, à travers la collecte et la redistribution des richesses dans la communauté toute entière, cette Zakat est aujourd’hui abandonnée à la seule charité de ceux et celles qui ont encore le cœur sensible à la misère de leurs frères et sœurs. Pourtant, la Zakat est plus qu’une charité, c’est le droit des pauvres, au nom de Dieu, sur les riches. Heureux ceux qui l’auront bien compris et s’en seront acquittés, et bien regrettable sera le sort de ceux qui l’auront négligée et foulée au pied. Chers frères et sœurs, fidèles musulmans et musulmanes, nos défis sont nombreux, les uns aussi grands que les autres. Autres mais nos engagements pour les relevés semblent encore bien timides (silence). Cela commande donc un nouvel engagement de tous et de toutes pour la cause commune de cette communauté. Chers frères et sœurs dans la Foi, l’actualité brûlante dans notre pays demeure les élections présidentielles. Pour nous musulmans, la règle est claire, c’est le plus digne de la responsabilité qui est à choisir car le Prophète (SAW) a dit : « Celui qui choisit un dirigeant alors qu’il y a en un autre à même de mieux faire que celui-ci, il aura trahi Dieu, son Prophète et la Communauté toute entière, des Musulmans et des musulmanes ». Ce que nous demandons de plus cher aux différents acteurs de l’organisation de ces élections est la transparence, pour garantir la paix et la stabilité sociale car la paix, la vraie paix, est au prix de l'équité entre tous les fils et toutes les filles d’une nation qui veut se construire. Les différents candidats doivent se souvenir, toujours, que ce peuple attend d’eux beaucoup car. Les défis à relever sont nombreux : la lutte contre la pauvreté, la corruption, l'analphabétisme, la culture de la compétence... Une éducation de qualité pour les jeunes et les moins jeunes de cette nation. À ce niveau, les Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD) visent "l’éducation pour tous (EPT) d’ici à l’an 2015". Alors, beaucoup d'établissements scolaires et universitaires ont été construits. Mais la vraie question demeure aujourd’hui celle de la QUALITÉ de l’offre éducative. Le cas de notre communauté donne beaucoup à réfléchir car elle offre, vous risquez d’être surpris, 76% des centres privés d’enseignement au Burkina Faso, oui, ces Médersa, Franco-Arabes et divers établissements musulmans réunis. Cependant, la qualité de l’enseignement qui y est dispensé déconcerte tout pédagogue ou personne avisée du domaine de l’éducation. Il n'est un secret pour personne qu’au plan théologique, ces établissements, plus orientés vers les détails de divergences entre écoles de jurisprudences islamiques, ne... répondent pas au besoin, combien pressant, d’unification de la communauté islamique de ce pays. Et au plan professionnel, ils sont totalement déconnectés du marché de l'emploi si bien que ceux qui disent que pendant que les autres forment des cadres, nous, nous continuons à former des chômeurs, ne semblent pas avoir tort. C'est pourquoi il faut là encore une implication réelle des cadres et intellectuels musulmans, à tous les niveaux du système éducatif. À dire vrai, chers frères et sœurs, cadres et intellectuels musulmans, notre dette est très grande, vis-à-vis de cette communauté, de cette nation. Et il est temps qu’on le sache et qu'on fasse quelque chose de plus positif. Sinon il est à craindre que demain, nos enfants, nous demandent pourquoi nous leur avons privé de leur droit le plus absolu : celui d’une éducation de qualité au même titre que toutes les autres communautés s’y investissent. À tous les responsables en charge de l’éducation dans ce pays, il est à rappeler que la vraie éducation n'est pas Celle qui abandonne certains dans la rue pour envoyer d'autres dans les écoles et instituts les plus chers du monde ; ceux qui nous tendent les boîtes aujourd’hui au coin de la rue risquent d'être ceux qui compromettront sérieusement notre développement réel demain ! Les enfants de la rue ont aussi droit à une éducation comme les autres ; l’ignorer, c’est jouer à l’autruche. Cette année, il est question dans nos pays d’Afrique du cinquantenaire de nos Indépendances. Cela nous rappelle soudainement le sacrifice des braves et dignes fils et filles qui ont énormément contribué, que dis-je, qui se sont saignés pour bâtir les pays d’Europe et d’Amérique. Aujourd’hui, l’heure n’est plus celle des travaux forcés ou de la colonisation directe de nos pays ; mais la réalité d’une autonomie véritable, d’un choix délibéré de nos populations pour la prise en charge de leur destin demeure toujours un rêve. Le constat est simple : quelle liberté pour un peuple à plus de 50 % analphabète ? Quelle liberté pour un peuple ? Dépendant à plus de filles dignes de ce continent. Il y a là la nécessité d’une responsabilité plus consciente chez les gouvernants, la nécessité d’une solidarité plus agissante en faveur des plus démunis et la nécessité de plus d’efforts et d’ardeur dans le travail chez tout le monde. 70 % des productions extérieures ? Dont le ventre dépend de la charité du colonisateur de tous les temps ? Ceci justifie aujourd'hui la colonisation morale et culturelle que nous subissons tous. On pourrait donc se demander pourquoi ce peuple d’Afrique, qui a tant saigné pour bâtir les autres nations d’Europe et d’Amérique, jusqu’à la 2ème moitié du 19ème siècle et même bien après, si ce n'est toujours pas le cas aujourd’hui, hésite à s'engager résolument pour construire son propre continent ? C’est là le plus grand défi de notre génération, après celle des pères de l’indépendance. Certes, tous les efforts déployés depuis les années 1960 n’ont pas été vains ; mais le contraste qu’il y a toujours entre les... Nombreuses richesses de ce continent et la misère que vivent la majeure partie de ses habitants, dans les villages et les campements et même les villes, révolte tout fils et toute fille. N'oublions jamais, dans nos nombreuses rencontres (séminaires, colloques et symposium...), avec leurs multiples prises en charge et pauses café, qu’il y a plus de 46 % de nos frères et sœurs de ce pays qui vivent en dessous du seuil de pauvreté. C’est-à-dire avec moins de 1 $/jr (500 F/Jour). C’est là la responsabilité de nous tous, vous et moi, électeurs de ce pays, de dire à ceux qui veulent nous gouverner qu'on a vraiment besoin de plus d’équité et de justice, dans la gestion des affaires de ce pays, dans la répartition du fruit de l'effort de tous les fils et de toutes les filles de ce pays. Si on ne l’exige pas aujourd'hui, ce sont les générations futures qui nous jugeront dessus ; si ce n'est ici-bas, ce sera devant l’Éternel, lors du rendez-vous inéluctable. (Silence). Exigeons donc des actions concrètes, au-delà des discours. souvent démagogiques qui nous sont servis en ces périodes électorales. Aujourd'hui, en Afrique et plus particulièrement en Guinée Conakry et en Côte d’Ivoire, la situation exige de nous une solidarité plus active ; un soutien spirituel profond, un soutien moral et politique réel, au-delà de tout calcul bas ou d'intérêts partisans. Nous saluons déjà ici les efforts de notre pays dans la résolution des crises dans tous ces pays depuis quelques années. Cependant, il nous semble que la situation exige encore plus de nous, vu notre niveau d’implication et pour le rôle qui nous y est désormais confié. Pour cela, n’abandonnons pas ces navires en pleine mer ; notre crédibilité et notre sagesse, en tant que pays d'hommes intègres, nous le commandent. Nous demandons à Allah, la source de la paix par excellence, de rétablir la paix et la quiétude dans tous ces pays en difficulté ! Plus loin de nous géographiquement, mais toujours proche de nos cœurs, est la situation en Palestine. Notre préoccupation pour ce pays, tous Les ans se justifient à un double niveau. D'abord, cette situation apparaît comme une plaie profonde dans le cœur de tout croyant sincère, parce que liée à un élément de sa foi. Et en plus, il s’agit d’une situation d'injustice à l’égard d'un peuple innocent. On le sait tous, la Mosquée d'Al Aksa (Jérusalem) est le 3ème lieu saint de l’Islam, après la Mecque et Médine, où nous sommes tous invités par Allah pour y accomplir des pèlerinages. Alors, la confiscation de ce lieu saint par l’État juif est une véritable provocation à l’égard du milliard et demi de musulmans qui peuplent notre planète, et même à l’égard de nos pieux devanciers dans la foi, car nous sommes tous liés par cette même foi qui exige de nous du pèlerinage en ce lieu saint. Au plan juridique, on assiste là, aux yeux de toute la communauté internationale, à une situation d'injustice flagrante : celle de la colonisation continue, au 21ème siècle, des terres d’un peuple (palestinien) qui, tous les jours, voit ses femmes et ses vieillards humiliés, ses... enfants et ses jeunes martyrisés. Ceci après qu'on a obligé ce peuple à partager son territoire, en 1948, avec le peuple juif que l'on venait de martyriser en EUROPE avec la 2nde Guerre mondiale. On a l'impression que ce sont les mêmes bourreaux d’hier qui agissent par les mains des victimes d'hier pour se faire bonne conscience aujourd’hui vis-à-vis de celui-ci. Sinon, comment comprendre le silence coupable de tous ces champions de la démocratie et de la Liberté devant une telle injustice criarde, depuis plus de 50 ans ? Chers frères et sœurs, nous avons l'obligation, au nom de la Foi que nous portons, de ne point laisser mourir ces enfants et ces femmes, ces vieillards et ce peuple innocent de Palestine dans le silence coupable des plus forts de ce monde. Nullement les musulmans, à travers la Palestine, ne sauront payer le prix de leur injustice vis-à-vis du peuple juif. Sachons-le, chers frères et sœurs dans la Foi, que ce n’est nullement une question d’un peuple palestinien. Loin de nous, dans le désert arabique. C'est bien une question de tout musulman, de tout croyant ; une plaie et une insulte à la foi de chaque musulman et de chaque musulmane, tant que ce troisième lieu de l'Islam demeurera sous les griffes d'occupants non musulmans et injustes. Le minimum que chacun et chacune d'entre nous peut et doit faire, c'est le refus du fond du cœur de cette injustice et les prières quotidiennes pour ces femmes et ces vieillards humiliés, ces enfants et ces jeunes martyrisés, tous les jours autour de ces terres saintes d’Islam. C’est l'exigence même de notre Foi. Car le Muhammad (SAW) dit : « Face à un mal (injustice), le croyant doit agir avec la main pour arrêter, s'il ne peut, qu'il le dénonce avec la langue, s'il ne peut faire ça aussi, qu’il le réprouve du fond du cœur, et c'est le minimum, sans quoi il n'y aurait plus de foi. » Puisse Allah (SWT) secourir ce peuple ainsi que toutes celles et tous ceux qui souffrent à travers le monde à cause de leur Foi, de leur Droit, de leur Liberté, de leur. Dignité ! Chers frères et sœurs. En ce jour de mémoire et de remerciement, n'oublions pas d'avoir cette pensée pieuse pour tous ceux qui sont éprouvés dans le monde et avoir en mémoire que Dieu, parce qu'il est plus proche de nous que notre veine jugulaire (Coran 2/187), a interdit de se décourager, d'aller au désespoir et de dire : je suis perdu. Dieu m'a abandonné ou ne peut rien. Il nous faut marquer notre compassion et notre solidarité à l'égard de tous ces hommes et femmes qui, ici, là, là-bas et ailleurs, souffrent sur la terre de Dieu : parce qu'ils ont perdu leur emploi, traînent des maladies, parce qu'ils sont orphelins, endettés, pleins d'angoisses et du mal de vivre. Toutes ces épreuves, en plus de la disparition de personnes qui nous sont chères, la misère et la pauvreté qui sévissent autour de nous, si ce n'est pas sur nous-mêmes, la peur et le désespoir bafouent la dignité de beaucoup de filles et de fils d'Adam ; il faut s'en souvenir pour savoir remercier à sa juste valeur les 173 faveurs du... Seigneur. Dieu est à proximité et Il répond à l’appel de celui qui sait l'appeler : « Si Mes serviteurs t’interrogent à Mon sujet, qu’ils sachent que Je suis tout près d’eux, toujours disposé à répondre à l’appel de celui qui m'appelle quand il m'appelle. Qu’ils répondent donc à Mon appel (vers la Foi, la vérité), et qu’ils aient Foi en Moi, afin qu’ils soient guidés vers la voie du salut » 2/186. Mon Frère, ma sœur, sache que ta foi t'invite à être de ceux qui ont un geste qui apaise, un sourire qui rassure, un cœur qui aime, éclaire, illumine son entourage. Notre foi est une foi d'amour en Dieu et pour servir les fils et les filles d’Adam, tous, sans exclusion. L’Islam est une voie qui nous fixe un sens des finalités et nous guide vers un horizon de valeurs : ne jamais oublier le lien vertical qui nous nourrit de la lumière de Dieu pour éclairer l’horizontalité de nos rapports quotidiens dans la cité des hommes. C’est un message sublime dans sa profondeur et sa capacité de transformer l’individu et la. société. C’est ce qui doit nous amener, tous, à être des porteurs de cette marque de la miséricorde du tout Miséricordieux. C’est pour cela que le Coran est : Al houda : le chemin idéal pour ne pas se perdre ; Al fourqan : le distinguant du mal et du bien ; An-nour : la lumière qui éclaire et montre le chemin à suivre, nuit et jour ; Az-zikr : le rappel pour ne pas oublier l'essentiel (Dieu) ; Al moubarak : la source de bénédiction pour tous ; Ar-rissalat : la lettre que Dieu t’adresse parce qu’il veut te parler ; Al kitab : le livre que tu dois lire pour apprendre à être, pour savoir être avec Dieu, pour savoir vivre avec ses créatures. Fin 174 Numéro 367 Nombre de pages 8 -- id 11469 Url https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/11469 Modèle de ressource Newspaper article Classe de ressource bibo:Issue Id de collection 2198 Id du média 33181 33545 33546 33547 33548 Fichier média https://islam.zmo.de/files/original/ede0b825d8b30cb51c317ac0ab25ce7ecfff7a68.pdf https://islam.zmo.de/files/original/150eab4da294d68955dee42b76d1fed0312dae30.tiff https://islam.zmo.de/files/original/1dc2c3ec737956ea3998f11e014cf71200f7ec05.tiff https://islam.zmo.de/files/original/2dd8b84c17d3cb45aa973662a2408a3b78d6ea05.tiff https://islam.zmo.de/files/original/b5ca9b6d13a2ee6b9708dc8a7485f7d1030ca327.tiff Titre An-Nasr Vendredi #231 (Islam et laïcité) Sujet https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/5 Laïcité https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Editeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/2198 An-Nasr Vendredi Contributeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore Date 2008-05-02 Type https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67398 Périodique islamique Identifiant iwac-issue-0000238 Source https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Langue https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français Droits In Copyright - Educational Use Permitted Détenteur des droits Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Contenu XS-, HEEEEEEEEEEEEEEHHËËËËËËËËËËËËËËËËËËË^ËËEI H An - nasn W | ET H H lorsque vient le secours d'Allah ainsi que la victoire, célèbre les louanges de ton Seigneur et implore son pardon. Un regard sur l’histoire de la laïcité nous permet de constater deux points importants : La laïcité est un concept étranger à l'islam et au monde musulman. L’idée de laïcité s’est cristallisée avec la Révolution française de 1789. Auparavant, l’Église catholique a commis des abus. Elle a entraîné dans ses abus le pouvoir politique jadis basé sur la féodalité dont l’inquisition et l’esclavage n'étaient que les aspects apparents de ses injustices. Les horreurs de l’Église catholique ont mis à mal la religion et poussé les gens à la stigmatiser et à la marginaliser. C’est dans ce contexte que le concept de laïcité a vu le jour. Cette doctrine a été conçue non pas pour brimer ou maltraiter la religion, plutôt pour la protéger. Au départ, la laïcité signifie séparation entre les Églises et l'État. L’État ne doit ni subir l'influence de L’Église ne doit ni exercer sur elle une quelconque influence. Et l’Église ne doit pas se mêler des affaires de l’État, plus particulièrement du domaine politique. La laïcité a donné naissance à trois principes : la liberté du culte, l’égalité des citoyens devant la loi, la neutralité de l’État. La liberté du culte permet à chaque citoyen de pratiquer sa religion. L’égalité devant la loi veut que tous les citoyens soient placés sur un pied d’égalité. L'État doit s’interdire toute forme de discrimination, de favoritisme ou de privilèges à l’égard des religions. La neutralité de l’État équivaut à la non-ingérence de celui-ci dans les affaires religieuses. Cette neutralité doit s’observer à tous les niveaux et dans tous les rapports entre l’administration et les administrés. L’administration, autrement dit les services publics, doit donner toutes les garanties de neutralité de manière à ne permettre aucune suspicion de la part des usagers. Telle est la laïcité originelle, celle de Jules Ferry et. d’Aristide Briand entre autres. Elle était conçue de manière à protéger et respecter les croyances, y compris les modes de vie liés à ces croyances, c’est-à-dire l’habillement, la nourriture, les noces, les funérailles, etc. La laïcité dans les faits Il se trouve qu’en réalité ces principes sont loin d’être respectés dans certains pays laïcs. Les religions ne sont pas traitées sur un pied d’égalité. L’État continue à intervenir dans les affaires de la religion. En pratique, tout le monde sait que l’islam est exclu du champ politique. Au nom de la laïcité, les musulmans n’ont pas le droit de créer un parti politique même dans les pays musulmans ou majoritairement musulmans, alors que dans certains pays, les chrétiens peuvent exercer des activités politiques y compris la création de partis et de syndicats. Ce qui est déjà une entorse grave au principe de l’égalité en droit. Il existe dans des établissements publics des chapelles, des statues, des images de la sainte Vierge et du Christ, alors que des Les fillettes voilées ont été expulsées des lycées et des collèges et le foulard fut interdit par la loi. Dans les pays laïcs, les jours de fêtes chrétiennes sont chômés et payés, le dimanche est un jour de repos hebdomadaire et le dimanche est le jour du Seigneur, jour consacré à Dieu, dans la chrétienté. Les écoles confessionnelles chrétiennes sont subventionnées dans de nombreux pays, même dans les écoles publiques, le christianisme est de loin plus favorisé que l’Islam, tant dans l’effectif des enseignants que dans le contenu des programmes et le temps consacré à l’enseignement. On ne peut donc dire que la laïcité s’applique de la même façon et à égalité à toutes les religions. Dans certains pays, le principe de neutralité de l’Etat n’est qu’une théorie. L’Etat interfère dans les affaires religieuses en interdisant le foulard, la construction de mosquées, en voulant intégrer les musulmans coûte que coûte. L’intégration sous-entend abdication, prise de distance par rapport à la religion, cesser de prier. et de jeûner, en un mot cesser d’être musulman. C’est tout simplement le reniement de soi que l’on veut. On impose aux filles des cours d’éducation physique et sportive sans tenir compte de leur choix en termes de décence et de pudeur. Dans les hôpitaux, l’accouchement est pratiqué par des médecins hommes, au lieu que ce soit effectué par des accoucheuses ou des médecins femmes. Il est de plus en plus évident que nous avons affaire à une laïcité agressive qui s’efforce de façonner la religion à son goût et de faire abdiquer les fidèles. Dans l’Europe des droits de l’homme, nous apprenons de temps à autre des mosquées saccagées, le saint Coran profané, le Prophète insulté et caricaturé. Les discriminations à l’emploi et au logement sont des pratiques courantes. Certains ont dû changer de noms pour avoir un emploi mais sans succès pour la plupart des cas. L’islam est accusé de tous les maux. On ne cesse de mettre sur son dos des pratiques inhérentes aux traditions populaires, comme l’excision ou le mariage forcé. et dont l’islam n’est nullement responsable. La laïcité dans les textes La laïcité est basée sur des textes auxquels elle doit se conformer. Nous prenons comme exemple les seuls textes fondateurs dont les principes figurent dans la plupart des constitutions des pays laïcs. Parmi ces textes, figure la Déclaration des droits de l’homme de 1789 qui précise dans son article 10 : « Nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l’ordre public établi par la loi ». Vient ensuite la loi du 9 décembre 1905 qui affirme dans son article 1er que « La République assure la liberté de conscience. Elle garantit le libre exercice des cultes, sous les seules restrictions édictées [...] dans l’intérêt de l’ordre public ». Ces deux textes consacrent à l’évidence la liberté de culte. Les Conventions internationales s’inscrivent dans le même sillage. La Déclaration Universelle des Droits de l’Homme de 1948 précise en son article 18 que « Toute personne a droit à la liberté ». de pensée, de conscience et de religion ; ce droit implique la liberté de changer de religion ou de conviction ainsi que la liberté de manifester sa religion ou sa conviction, seule ou en commun, tant en public qu’en privé, y compris l’enseignement, les pratiques, le culte et l’accomplissement des rites. Les dispositions de l’article ci-dessus ont été reprises d’une part dans l’article 18 du pacte international relatif aux droits civils et politiques signé à New York le 19 décembre 1966 et ratifié par la France le 29 janvier 1981, et d’autre part, dans le premier alinéa de l’article 9 de la Convention européenne de sauvegarde des droits de l’homme et des libertés fondamentales, en ce sens que « toute personne a droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion ». Le tourbillon du port du foulard en France a donné lieu à des déclarations d’éminents responsables politiques ainsi qu’à une importante jurisprudence du Conseil d’Etat avant la promulgation de la loi du 17 mars 2004 interdisant le port du foulard. Avant que le Conseil d’Etat ne se prononce, plusieurs voix, et non des moindres, se sont élevées pour assurer que le port du voile ne porte aucune atteinte à la laïcité. Citons entre autres le ministre de l’Éducation nationale, Lionel Jospin, lequel, sans omettre de rappeler son attachement à la laïcité, appelle les journalistes au calme, assurant que « l’école est faite pour accueillir les enfants et non pour les exclure ». Mme Danielle Mitterrand explique aux journalistes : « Si aujourd’hui, deux cents ans après la Révolution, la laïcité ne pouvait accueillir toutes les religions, toutes les expressions en France, c’est qu’il y aurait un recul ». Il est en conséquence important de rappeler que la laïcité authentique est celle qui garantit la liberté de pratiquer la religion. Les principes de cette laïcité authentique ont été confirmés par le Conseil d’Etat, lequel, dans son avis du 27 novembre 1989 sur le port du foulard, affirme : « le principe de laïcité implique nécessairement le respect de toutes les... » croyances, déjà reconnu par l’article 10 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen du 26 août 1789, aux termes duquel « Nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l’ordre public établi par la loi ». Le conseil d’Etat précise que le port du voile s’inscrit dans le cadre de la liberté de conscience reconnue tant par les lois de la république que par les Conventions internationales ratifiées par la France. À cet égard, il rappelle qu’en vertu de ces Conventions, la France s’est engagée : « à garantir à tous les individus se trouvant sur son territoire le droit d’accéder à l’enseignement sans distinction aucune notamment de religion et à prendre les mesures propres à donner effet à un tel droit ; à assurer la liberté de pensée, de conscience et de religion, et la liberté de manifester sa religion ou ses convictions individuellement ou collectivement, en public ou en privé, sous la seule réserve des restrictions prévues par la loi et nécessaires à la protection de la sécurité, de l’ordre et de la santé publics, de la morale ou des libertés et des droits fondamentaux d’autrui ; à respecter, dans le domaine de l’éducation et de l’enseignement, le droit des parents de faire assurer cette éducation conformément à leurs convictions religieuses ; à prendre les mesures nécessaires pour que l’éducation favorise la compréhension et la tolérance entre tous les groupes raciaux et religieux. Cette liberté, assure le Conseil d’État, comporte pour les élèves le droit d’exprimer et de manifester leurs croyances religieuses à l’intérieur des établissements scolaires, dans le respect du pluralisme et de la liberté d’autrui. La haute juridiction conclut enfin que le port de signes par lesquels les élèves entendent manifester leur appartenance à une religion « n’est pas par lui-même incompatible avec le principe de laïcité, dans la mesure où il constitue l’exercice de la liberté d’expression et de manifestation de croyances religieuses ». Sauf, souligne-t-il, si ces signes constitueraient, en raison de leur caractère ostentatoire ou revendicatif, un acte de pression, de provocation, de prosélytisme ou de propagande susceptible de troubler l’ordre public, de perturber l’enseignement ou de porter atteinte à la dignité ou à la liberté de l’élève ou de l’enseignant. La question se pose de savoir si le port du voile peut constituer une provocation ou un acte de prosélytisme ? La réponse est NON. Le port du voile ne constitue ni provocation ni acte de prosélytisme. Et il ne saurait en aucun cas troubler l’ordre public ni perturber le fonctionnement de l’enseignement. Sinon, la minijupe et le décolleté constitueraient des actes de prosélytisme. La loi du 17 mars 2004 contre le port du foulard est en totale opposition avec les principes susmentionnés. Elle heurte de front la liberté de conscience garantie par les Conventions internationales ratifiées par la France. La supériorité des traités sur les lois, même postérieures, est consacrée par l’article 55 de La constitution française (arrêt Nicolo, Conseil d’État 20 octobre 1989). Une idéologie anti-islamique Si la laïcité, comme on l’a vu, veut dire neutralité par rapport aux religions, il va de soi que cette neutralité doit servir de garantie à la libre expression de toutes les religions sans favoritisme et sans distinction aucune. Or, la réalité est tout autre. En fait, la laïcité a dévié de ses principes, elle devient visiblement une idéologie anti-islamique. « La laïcité, dès lors, n’est plus ce qu’elle devrait être : tolérance, pluralisme, respect des différences. Elle devient vide spirituel et parfois même refus systématique de toute interrogation métaphysique et de toute recherche religieuse. » La laïcité dans certains pays est utilisée comme un cheval de bataille contre l’islam, ses valeurs et ses symboles. Une laïcité qui se dresse contre le choix démocratique des peuples musulmans comme c’est le cas de l’Algérie, de la Tunisie, de la Turquie, ou celle qui dénie les droits les plus élémentaires des... citoyens, tels que le port du foulard ou le droit à l’éducation, puisque les filles voilées ne sont pas admises à l’école publique, une telle laïcité n’est pas digne de faire partie des valeurs républicaines. Celle-ci ne s'est pas contentée de priver l’islam de la dimension politique dont il ne s’est jamais séparé depuis son apparition, elle s’immisce en plus dans le domaine du culte pour le régenter et le maintenir constamment sous pression. Une telle laïcité aussi partisane qu’injuste ne fait qu’approfondir le fossé entre elle et les populations musulmanes. En effet, il n’est pas difficile de comprendre les buts inavoués de cette idéologie déguisée qui se résument comme suit : moins de religion et plus d’impiété, moins de moralité et plus d’immoralité, tels sont les objectifs visés par la laïcité. D’une part, elle s’efforce de restreindre de plus en plus l’espace religieux par la multiplication des interdits. D’autre part, elle s’ingénie à combattre l’islam par divers moyens, notamment en déformant ses enseignements, en encourageant explicitement ou par un laisser-faire criard les sectes hérétiques, la débauche, l’alcoolisme, les jeux de hasard, l’homosexualité, en un mot la corruption des mœurs par la diffusion de toutes sortes d’écrits, de sons et d’images obscènes. Il convient de retenir enfin que la religion est une dimension importante de la société ; la laïcité doit tenir compte de cette dimension, de ses composantes humaines dont le respect s’impose à plus d’un titre, en vertu des principes de base sur lesquels elle s’appuie. Elle n’est rien demandé d’autre à la laïcité que de prendre ses distances par rapport à la religion, et de traiter les citoyens de la même façon sans distinction d’origine, de race ou de religion. source: www.bismillah-debats.fr - p 50 Numéro 231 Nombre de pages 4 -- id 11470 Url https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/11470 Modèle de ressource Newspaper article Classe de ressource bibo:Issue Id de collection 2198 Id du média 33182 33549 33550 33551 33552 Fichier média https://islam.zmo.de/files/original/b9e266f9c983b0949621b6228e94f49932d8ca3d.pdf https://islam.zmo.de/files/original/8eb3dc54299d7898fe959e8c9fce8efb433cce46.tiff https://islam.zmo.de/files/original/372133f99d7a0e0c70beccec9506c2fc8bb87f51.tiff https://islam.zmo.de/files/original/2b1fe93fd7b4fee64e6f0c1ab93f7e37bc970915.tiff https://islam.zmo.de/files/original/307027d8e5343fba2f8c87aa1e7276ad1daa90e1.tiff Titre An-Nasr Vendredi #866 (Le croyant face à l'épreuve : cas du COVID-19!) Créateur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/1143 Nouhoun Bagayoko Sujet https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/16 Covid-19 https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/1143 Nouhoun Bagayoko https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/85 Hadith Editeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/2198 An-Nasr Vendredi Contributeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore Date 2020-04-03 Type https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67398 Périodique islamique Identifiant iwac-issue-0000239 Source https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Langue https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français Droits In Copyright - Educational Use Permitted Couverture spatiale https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/376 Ouagadougou Détenteur des droits Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Contenu Lorsque vient le secours d’Allah ainsi que la victoire, célèbre les louanges de ton Seigneur et implore son pardon. Depuis les mois de novembre et décembre 2019, le monde entier est soumis à une grave crise sanitaire à cause de la flambée de la maladie à coronavirus 2019 (COVID-19). Des dizaines de milliers de personnes sont testées positives à ce virus. On enregistre tous les jours des milliers de morts. À la date du 31 mars 2020, on dénombrait 750 178 cas confirmés avec malheureusement 36 398 cas de décès selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS). Aussi, tous les jours, des frères et des sœurs dans l’humanité sont soumis à l'isolement, des citoyens du monde sont reclus au confinement, des villes sont mises en quarantaine... Tout cela est dur à supporter par les familles, les communautés... dur pour un monde jusqu’alors en perpétuel mouvement, de Ouagadougou à Paris, de New York à Wuhan, en Chine centrale... Alors beaucoup de gens sont paniqués, et même déboussolées. Cependant, la Boussole des croyants et des croyantes, leur Foi, affiche que « c’est une ÉPREUVE ». En effet, au-delà de toutes les analyses intellectuelles sur l'origine de ce virus, on arrive à la conclusion que ce COVID demeure une adversité, une difficulté, une souffrance, une affliction, une peine, une désolation, un dommage, une calamité... pour le monde entier. Est-ce une punition divine ? Une conséquence des agissements humains ?... Seul Dieu sait. La certitude pour nous, croyants, est que « c’est une ÉPREUVE ». Et face à une épreuve, le croyant doit réussir. C’est pourquoi, dans cet article, nous voudrions rappeler le sens de l'épreuve, l’attitude que doit avoir le croyant et la croyante, et le comportement qui doit être le leur face à cette épreuve du COVID-19. Allah, Exalté soit-Il, met Son serviteur à l’épreuve pour tester son degré de patience, de persévérance, d’endurance... de résilience spirituelle. Pour réussir à ce test, le... Le croyant doit être conscient de cette réalité et savoir que les épreuves auxquelles il est confronté peuvent lui être bénéfiques dans cette vie et dans l’autre, au-delà des difficultés apparentes. Ainsi, l’épreuve peut par exemple permettre au croyant de : 1. Se rappeler de ses péchés et se repentir, car « Tout malheur qui vous frappe ne peut être que le fruit de vos propres œuvres. Cependant, Allah pardonne beaucoup. » 2. Demander rémission de ses péchés, car : « Le croyant et la croyante ne cesseront de subir des épreuves à travers leurs personnes, leurs enfants et leurs biens au point de rencontrer Allah (au Jour de la Résurrection) complètement débarrassés de tous les péchés. » (Hadith rapporté par At-Tirmidhi). 3. Se débarrasser de la vanité et se rendre plus proche d’Allah, car tant que la vie reste toujours facile, l’on verserait dans la vanité et l’orgueil et croirait pouvoir se passer d’Allah. Qu’Allah nous en préserve ! 4. Faire montre d’une véritable servitude envers le Maître des mondes. Car cela nous permet de nous découvrir et de savoir que nous sommes des serviteurs faibles, malgré nos technologies du 21ème siècle, et que le Vrai Maître demeure Allah, le Créateur, le Dominateur. En définitive, l’épreuve doit nous rappeler la grâce divine et nous permettre de mieux comprendre le sens de la santé et du bien-être dont nous avions joui pendant des années, sans pour autant les avoir appréciés à leur juste valeur... Peut-être serions-nous reconnaissants ? Face à l’épreuve, le croyant doit demeurer digne et faire preuve de foi ferme en Allah qui est l’origine première et la destination finale de toute chose. C'est pourquoi le Seigneur nous dit ceci : « Nous allons certes vous éprouver par un peu de peur, de faim, de diminution des biens, des personnes (maladies) et des fruits. Et annonce la bonne nouvelle aux endurants ; qui disent, quand un malheur les atteint : "Certes nous sommes à Allah, et c’est à Lui que nous retournerons." » Ainsi, les frères ou sœurs qui seraient contaminés... doivent s'en remettre à Allah et ne pas se plaindre outre mesure. Car An-nasr vendredi no 866 du 03 avril 2020 P.2 d’après le Cheikh OUTHEIMINE : « ... lorsque la personne qui est touchée par un malheur et sait que celui-ci vient d'Allah, alors son cœur se tranquillise et se calme. C’est pour cette raison que la foi dans le destin permet d'obtenir le plus grand des repos et la plus grande tranquillité ». Par contre, ceux ou celles qui ne sont pas atteints ne doivent pas se considérer à l’abri de cette épreuve : au contraire, ils doivent implorer Allah de les préserver davantage et observer les dispositions sanitaires de prévention édictées par les spécialistes. Dans tous les cas, on doit se souvenir que le Prophète Mouhammad (saw) a dit : « Combien que c'est étonnant, la situation du croyant ! Certes sa situation est toujours dans le bien. Car s'il lui arrive un bonheur, il remercie Allah et ceci est un bien pour lui. Et s'il lui arrive un malheur, il patiente et ceci est un bien pour lui » (Rapporté par). Mouslim). Pour autant que les médicaments appropriés pour guérir de la maladie du COVID-19 se font toujours attendre, l'accent doit être mis sur la PREVENTION. Dans tous les cas, "vaut mieux prévenir que guérir", dit-on. C'est pourquoi chacun devra, en toute responsabilité, suivre les consignes édictées ici par les spécialistes telles que se laver régulièrement les mains au savon ou au gel hydro-alcoolique, éviter de se serrer les mains dans les salutations, éviter la promiscuité et les regroupements, etc. De la même façon, les personnes qui sont touchées devront respecter les consignes de confinement ou de mise en quarantaine. Car d’après Ousama Ibn Zayd (qu’Allah les agrée lui et son père), le Prophète (saw) a dit à propos de l’épidémie : « Si vous entendez qu'elle est présente dans une zone, ne vous y rendez pas. Et si elle est présente dans une zone où vous êtes, alors ne sortez pas pour la fuir » (Rapporté par Boukhari et Mouslim). Toutes ces mesures préventives et ces comportements à observer doivent être accompagnés par un programme spirituel. En effet, on doit redoubler d'effort dans l’adoration car Allah (SWT) nous indique la voie à suivre en ces termes : « Et cherchez secours dans l’endurance et la prière : certes, la prière est une lourde obligation, sauf pour les humbles, qui ont la certitude de rencontrer leur Seigneur (après leur résurrection) et retourner à Lui seul. » S2V45-46. Ainsi, on doit se repentir, individuellement et collectivement, des péchés et on doit implorer abondamment Allah. On doit se souvenir de ce qu’Il dit dans la sourate n°6 verset 42 : « Nous avons certes envoyé des messagers aux communautés avant toi. Puis, en raison de leur négation, nous les fîmes plonger dans le malheur et la détresse, afin de les amener à implorer Notre secours. » An-nasr vendredi n°866 du 03 avril 2020 P.1. Au demeurant, l'imam Ibn Al Qayyim (qu'Allah lui fasse miséricorde) dit : « Les bonnes actions, la bienfaisance, le rappel d'Allah, les invocations, les supplications adressées à Allah, le repentir font... » partie des meilleures causes permettant de guérir les maladies... ». On doit ainsi multiplier les bonnes actions, car Allah a dit dans la sourate n°16 verset 97 : « Quiconque, homme ou femme, qui pratique les bonnes œuvres en étant croyant, Nous lui ferons vivre une bonne vie et lui donnerons (dans l'au-delà) sa récompense par les meilleures œuvres qu'il faisait ». Et le Prophète (saw) ajouta que : « Les bonnes actions protègent des malheurs. L'aumône cachée éteint la colère du Seigneur. Lier les liens de parenté permet de rajouter de la vie. Chaque bonne chose est une aumône et les gens du bien dans cette vie d'ici-bas sont les gens du bien dans l’au-delà. Et les gens du mal dans cette vie d'ici-bas sont les gens du mal dans l'au-delà ». (Rapporté par Tabarani et authentifié par Cheikh Albani d'après Oum Salama). Pour ce faire, en ces temps de détresse face à l'épidémie du COVID-19, nous devons opérer une SOLIDARITÉ AGISSANTE pour prendre en charge les plus démunis, les plus vulnérables autour de nous, dans Nos familles, dans nos villages, dans nos villes, dans notre pays, ... dans le monde. Certainement que par ce biais, le Seigneur de la Miséricorde nous fera miséricorde dans cette épreuve généralisée car d'après Abdallah Ibn 'Amr (qu'Allah l'agrée), le Prophète (saw) a dit : « Le Miséricordieux fait miséricorde à ceux qui sont miséricordieux, faites miséricorde à ceux qui sont sur la terre alors celui qui est dans les cieux vous fera miséricorde ». Puisse Allah guérir nos malades et alléger notre épreuve ! Qu'Allah guide nos cœurs vers ce qu'Il agrée ! Lui, Allah, le Seigneur de la Paix, puisse-t-Il répandre la Paix, la Sécurité et la Sérénité dans notre pays et partout dans le monde ! Amiiinn !!! Imam Nouhoun BAKAYOGO. Lisez et faites lire An-Nasr vendredi An-Nasr vendredi no 864 du 03 avril 2020. Numéro 866 Nombre de pages 4 -- id 11471 Url https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/11471 Modèle de ressource Newspaper article Classe de ressource bibo:Issue Id de collection 2198 Id du média 33183 33553 33554 33555 33556 Fichier média https://islam.zmo.de/files/original/7a8387e9c890fb0cac21e2a782d0d80be8af0eed.pdf https://islam.zmo.de/files/original/8c5d1aec6bd8a6f872d314dc54aa7accc9604441.tiff https://islam.zmo.de/files/original/327efc4f3e3ff7697481ca772ae546f8f46bc730.tiff https://islam.zmo.de/files/original/5e22d57f74c7551fb3f07c579b7e962c056ce76f.tiff https://islam.zmo.de/files/original/84a87ceacd736e026cd63c468758d712c206cca7.tiff Titre An-Nasr Vendredi #360 (Omar ibn Abdel Aziz : un exemple de bonne gouvernance) Créateur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/15559 B. M. Sujet https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Editeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/2198 An-Nasr Vendredi Contributeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore Date 2010-10-01 Type https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67398 Périodique islamique Identifiant iwac-issue-0000240 Source https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Langue https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français Droits In Copyright - Educational Use Permitted Couverture spatiale https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/407 Palestine https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/443 Médine https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/550 Pakistan Détenteur des droits Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Contenu Lorsque vient le secours d'Allah ainsi que la victoire, célèbre les louanges de ton Seigneur et implore son pardon. Omar ibn Abdel Aziz, huitième calife et considéré comme le cinquième calife bien guidé, est une éminente personnalité de l’Islam. Son histoire est assez riche et sa personnalité forgera ses qualités humaines formidables. Un philosophe anglais disait : « L’enfant est le père de l’homme » pour dire que l’éducation que tout enfant reçoit dès la base sera très déterminante et évocatrice de la grandeur des qualités de l’homme. En ces temps où les Burkinabés s’apprêtent à élire leur Président, il semble judicieux de revisiter l’histoire d’une telle figure, exemple de bonne gouvernance. Omar, avant son califat, est né en 680 (l’an 61 du calendrier musulman). À Médine, et mort à Damas l’an 720 (an 102 de l’hégire). Son père est Abdelaziz ibn Marouen ibn al-Hakem l’omeyyade et sa mère est Um Assem Leyla, la petite-fille d’Omar ibn al-Khattab. Il vécut toute son enfance à Médine dans la famille pieuse de sa mère. Il puisa le savoir auprès des grands oulémas de la ville, ce qui sculpta son enfance dans une famille remplie de la crainte révérencielle d’Allah, d’où son caractère exceptionnel. Vous comprendrez alors pourquoi le prophète (saw) tient à ce que nous soyons très regardants dans le choix de nos futures épouses. Quiconque veut avoir des enfants vertueux doit commencer par épouser une femme vertueuse. Dès son plus jeune âge, Umar ibn Abd Al-Azîz cherchait à s’instruire. Pour ce faire, il assistait aux séances tenues par les grands jurisconsultes et ulémas. Ses qualités pousseront le calife Al-Walid à le nommer comme gouverneur (wali). Il commença son règne sur Médine par l’appel des oulémas les plus pieux de la ville et les informa qu’ils seraient ses... conseillers auprès des gens. Comme pour dire que quiconque veut gouverner équitablement un peuple doit s’entourer des meilleurs conseillers qui soient, et y a-t-il meilleurs conseillers que les oulémas ? Omar l’avait compris. Omar était, par son action, un grand défenseur des droits de l’homme, bien avant que la déclaration des droits de l’homme et du citoyen ne voie le jour en 1789. Il faut donc prendre son exemple et affirmer avec force l’engagement de notre civilisation envers les valeurs de la liberté, de la paix et de la coexistence pacifique. Pendant la période que passa Omar à Médine, les réclamations auprès du calife cessèrent et de nombreux émigrés venaient de l’Irak pour échapper au tyran Al-Hajjaj Ibn Youssef Athakafi. Il n’avait pas peur de défendre les bonnes causes auprès du calife. Ses attitudes lui ont valu plusieurs fois la colère du calife et même d’être emprisonné pendant trois jours. Mais il ne renonça jamais à défendre la justice. Omar était toujours prêt à risquer sa vie pour la vérité. Sa foi pour Un monde juste comme celui du temps du prophète (que la bénédiction et la paix soient sur lui) était grand, et il a accompagné cette foi par des actions pour contribuer à rétablir ce monde. Donc, à tous ses frères et sœurs qui, de nuits et de jours, se battent pour plus d’équité et de justice dans ce monde, ne point abdiquer, car ALLAH est certes avec les justes. Ne dit-Il pas dans le Coran que son secours est proche ? Donc, à l’image du calife Omar, que la prison ou la crainte des reproches des hommes ne nous affectent point. Tel fut le gouvernorat de Omar à Médine, mais qu’en est-il de son califat ? Omar, calife des musulmans, après la mort d’Al-Walid, son frère Suleyman prend le pouvoir. Omar devient alors le vizir et le conseiller personnel du calife. Il lui suggéra de changer les mauvais gouverneurs et de rendre les biens volés par ces gouverneurs à leurs propriétaires. C’est ainsi qu’à la mort de ce dernier, et contre toute attente, et sous le conseil du savant Rajè Elkindi, il désigna dans son testament Omar. comme successeur. Ce jour-là, Omar, le prince omeyyade très riche, qui a passé toute sa jeunesse dans le luxe, va se métamorphoser. Ce jour-là, on a offert la vie à Omar, on lui a offert le pouvoir et la richesse : il devient le maître d’un empire qui s’étendait sur les quatre coins du monde, de l’Espagne au Pakistan, passant par l’Afrique du Nord, la Syrie, la Palestine, la péninsule Arabique et l’Iran. Mais ce jour-là, Omar décida de refuser le luxe, décida de vivre comme un mystique, un moine, tout en restant un homme d’action qui agit pour le bien de ses sujets et qui passe tout son temps à résoudre leurs tracas. Il commença alors par rendre à la caisse de l’empire tout l’argent qu’il possédait, tous ses vêtements de luxe, tous les bijoux de sa femme. Il quitta le palais royal pour habiter dans une petite chambre comme celle où vivaient les pauvres et les veuves de son empire. Qu’il suffise de vous rappeler une conversation qu’il a eue avec sa femme. En effet, Faati-mah bint ’Abdil Malik, son épouse, possédait. un bijou que son père lui avait fait fabriquer, d’un style jusque-là inconnu. Alors ‘Umar bin 'Abdil ‘Aziz lui dit : « Tu as le choix, soit tu mets ce bijou dans le bayt ul maal (trésorerie des Musulmans), soit tu me donnes la permission de te divorcer, car je n’aime pas que moi-même, toi et ceci puissent être dans la même maison. » Suite à cela, elle dit : « Je te préfère plutôt à cette chose même si sa valeur avait été multipliée plusieurs fois. » Alors il ordonna que le bijou soit pris et donné au bayt ul maal des Musulmans. ‘Umar luttait farouchement contre la corruption, il destitua ainsi tous les gouverneurs injustes et déposséda toute la famille royale des biens qu’elle avait acquis injustement. À ce propos, on rapporte ce qui suit de lui : ‘Umar bin ‘Abdil ‘Aziz désirait une fois une pomme, alors un homme de sa famille lui envoya une pomme en cadeau et celui qui l’apporta dit : « Comme son arôme est bon et excellent. » Il répondit ensuite : « Ramène-la, Ô jeune homme » (il s’adresse à celui qui lui a apporté la pomme). Pomme), transmets à ton maître mon Salam, et dis-lui : « Votre cadeau nous a touchés là où vous auriez aimé. » Alors je dis : « Ô Amir ul M’u-minin ! Il (l’envoyeur) est le fils de votre oncle et un homme de votre famille, et vous êtes au courant que le Messager d’Allah (sallallahou alayhi wa sallam) mangeait les cadeaux qui lui étaient donnés. » Il dit alors : « Qu'Allah te fasse miséricorde, certes, pour lui un cadeau était réellement un cadeau, mais pour nous aujourd’hui, il est devenu un moyen de corruption. De nos jours, c’est par la femme et à travers des cadeaux empoisonnés qu’on arrive à corrompre nos dirigeants, alors que chaque citoyen se contente d’un salaire qui lui est licitement redevable et exempt de tous reproches. » C’est ainsi que pendant son règne, il put établir la justice. Il ordonna la construction d’autoberges gratuites tout le long des routes. Il ordonna à ses gouverneurs de subvenir aux besoins des pauvres, et ceci en donnant à chaque personne un salaire qui lui permettrait de vivre. Dignement. Il construit des centres de soin. Pendant ces deux années de règne, les riches de l’empire ne pouvaient plus trouver de pauvres pour leur donner l’aumône (Zakat). Une telle justice sociale était possible dans cet empire très riche qui s’étendait sur les quatre continents. Il fallait juste un Omar, un homme qui pense aux plus démunis, à ces gens qui peuvent tant donner s’ils ont la chance d’être aidés. Et c’est à nous aujourd’hui d’agir pour le bien de notre société en prenant son exemple. Un jour, raconte sa femme Fatima, je suis rentrée dans la chambre du calife. Alors, je l’ai vu en train de pleurer. Je lui ai demandé ce qui n’allait pas. Il répondit alors : « Fatima, j’ai eu la responsabilité de gouverner le peuple du prophète Mohamed (saw). J’ai songé alors au pauvre affamé, au malade perdu, à celui qui ne possède rien, à celui qui est injustement traité, à l’étranger, au prisonnier, au pauvre qui possède une grande famille. Je me suis rappelé que Dieu me questionnera sur toutes ces choses. » individus et que celui qui défendrait leurs intérêts était le prophète (saw). J’ai eu peur que je n’aurai aucun argument devant lui, je suis devenu triste et j’ai pleuré. Il nous faudra certainement des livres et des livres pour conter la vie de cette auguste personne tellement elle est riche d’enseignements. Pour finir, retenons qu’Omar était un homme pieux, vertueux qui refusa les délices de la vie et qui s’est consacré à agir pour le bien de l’humanité. Je pense qu’il faudrait sortir de la profondeur de notre âme les qualités qu’incarnait Ibn Abdelaziz : l'humilité, le sens de la justice, l’amour des pauvres, mais aussi la volonté de changement. Un homme seul a pu bouleverser sa société et réinstaurer les valeurs de la justice. Cet homme a construit pendant son règne un État où l’individu est une valeur sûre, qui a tous ses droits : le droit de vivre dignement et d’exprimer ses opinions sans peur. Un État sans corruption, où le savoir est clé de la réussite. Si Chacun de nous apprend à être Omar. On pourra changer la face de nos sociétés pour le bien de l’humanité entière. Telle était la grandeur d’Omar ibn Abdelaziz. Adapté par B. M. LISEZ ET FAITES LIRE AN-NASR. VOS SUGGESTIONS SONT ATTENDUES À L’ADRESSE SUIVANTE : annasrv@yahoo.fr 142 Numéro 360 Nombre de pages 4 -- id 11472 Url https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/11472 Modèle de ressource Newspaper article Classe de ressource bibo:Issue Id de collection 2198 Id du média 33184 33557 33558 33559 33560 Fichier média https://islam.zmo.de/files/original/f27d080b7593a08bd8ff9c539ea68ee47bcd51dd.pdf https://islam.zmo.de/files/original/4ddb9debd4c411b35a6af6e0e262a200160f8ceb.tiff https://islam.zmo.de/files/original/010dafd9494f654afba46737fecff42e4d9b475a.tiff https://islam.zmo.de/files/original/df92bf7dd090b743f140470c9cfaaa7fc6327433.tiff https://islam.zmo.de/files/original/117353442fb8b300e4fe3d2475389fb60b58d47f.tiff Titre An-Nasr Vendredi #317 (Sermon de la Tabaski 2009 Imam Yacoub Tiemtoré) Créateur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/1205 Yacoub Tiemtoré Sujet https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/5 Laïcité https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/49 Khutba https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/1205 Yacoub Tiemtoré https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/571 Cercle d'Études, de Recherches et de Formation Islamiques https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/125 Aïd al-Adha (Tabaski) https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/124 Aïd el-Fitr https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/83 Démocratie https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/830 Union Musulmane du Togo Editeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/2198 An-Nasr Vendredi Contributeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore Date 2009-11-27 Type https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67398 Périodique islamique Identifiant iwac-issue-0000241 Source https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Langue https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français Droits In Copyright - Educational Use Permitted Couverture spatiale https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/408 Israël https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/544 Togo https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/443 Médine Détenteur des droits Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Contenu Louange à Allah autant qu’il sied à la majesté de son trône, autant qu’il sied à sa grandeur et sa perfection. L'Unique et véritable Créateur, le Seul capable de créer ex nihilo. Rien n’est à sa ressemblance. Omniscient et Omnipotent. C’est assurément vers Lui que se fera le grand retour. À Lui appartiennent les noms et attributs les plus beaux. Louanges à Lui pour ses innombrables bienfaits. Exalté soit le nom de Celui qui a fait de nous des musulmans et qui nous a accordé pour la énième fois cette fête de l’Aïd el-Kebir ; puisse sa miséricorde infinie et sa grâce incommensurable déferler sur le dernier des prophètes, Muhammad, sur ses prédécesseurs, sur sa famille et ses valeureux compagnons, et sur tous les musulmans d'ici et d’ailleurs. Aujourd’hui est le jour de fête, cette fête étant un des temps forts de la saison du hadj aussi bien pour les pèlerins que pour les non-pèlerins. Cette fête comprend deux actes cultuels importants : la prière de la fête et l’immolation du mouton ou de tout autre animal. agrée. Notre rassemblement ce jour-ci pour la prière est, entre autres, une communion de tous les cœurs devant Allah à la recherche de son agrément, à l’image du rassemblement mondial des pèlerins, hier à Arafat ; et évoquer Arafat, c’est aussi évoquer le hadj qui contient de nombreux éléments de rappel pour les pèlerins mais aussi pour les autres musulmans. Regardons les rites majeurs du Hadj, chers frères et sœurs : comment ne pas voir dans l'Ihram, la sacralisation, dans ces deux pièces d’étoffe non cousues, comment ne pas y voir l'unicité du genre humain, malgré nos différences sociales et naturelles, comment ne pas penser à notre passage par la mort, emportant avec nous, pour tout matériel, qu'un linceul ? Pourquoi ne pas y puiser notre besoin d'humilité ? Et le tawaf, la circumambulation autour de la Kaaba. Un autre rite, la marche entre Safa et Marwa, qui n’est pas sans rappeler la miséricorde divine à travers le désespoir puis la délivrance. Sermon de la Tabaski 2009, Imam Yacoub TIEMTORE d’une mère. Vertueuse et soumise en la personne de Hajjar, faisant de laborieux va-et-vient à la recherche d’une subsistance pour son enfant Ismaël. Ses efforts seront récompensés par la miraculeuse source de Zam-zam. Enfin, la station d’Arafat : cette immense foule réunie en un seul endroit, où chacun se préoccupe de soi-même, oubliant tout le reste. Eh bien, Arafat donne un petit aperçu de ce que sera le grand jour de rassemblement pour le jugement final. Que Dieu nous fasse voir et comprendre ses signes et qu’il nous pardonne tous ! Amin. Chers frères et sœurs, l’autre temps fort de cette fête, c'est le sacrifice d’un animal approprié. Il convient à ce niveau de rappeler le sens de ce sacrifice pour ne pas seulement nous intéresser aux plaisirs de nos papilles gustatives en ce jour. L’immolation commémore un geste exemplaire de soumission d'une grande personne de l’histoire. Abraham, lui, est effectivement perçu comme le prototype du monothéisme accompli. Le Seigneur nous informe dans le Coran qu’il s'est pris d’amitié. Pour Abraham. Oui, la foi chez Abraham avait atteint sa plénitude. Elle produisit donc les effets attendus, c'est-à-dire la soumission à Dieu. Jugeons plutôt. Banni par son propre père pour avoir critiqué le culte des idoles, il fut jeté dans le feu par son peuple après avoir détruit les idoles et démontré leur inutilité ; et par là aussi, il démontra la puissance de Dieu qui ordonna au feu d'être frais. Le feu, cher pour lui, obéit. Dieu ne donna pas d’enfant à Abraham jusqu'à l’âge de la vieillesse, bien qu’il fût l’ami de Dieu. À l’âge de quatre-vingt-cinq ans, dit-on, Dieu lui donna enfin son premier fils, Ismaël. Il se sentit heureux et se mit sans doute à l’aimer. Mais Dieu n’aime pas que l’amour d’une créature domine le cœur des serviteurs. L’amour d’un fils tant attendu va-t-il dominer l’amour de Dieu dans le cœur d’Abraham ? Toujours est-il que Dieu va éprouver son ami en lui demandant de sacrifier son fils. Abraham prouva qu’il aimait Dieu plus que son fils unique. Il consulta Ismaël qui se... Montra soumis à Dieu. Comme son père, il accepta d’être immolé. Mais quand Allah éprouve, ce n'est pas pour détruire, mais pour éduquer, pour élever sur l’échelle de la sainteté et réserver des surprises agréables dans ce monde et surtout dans la vie future. Ainsi, quand Abraham était sur le point de sacrifier Ismaël, la surprise vint, plutôt agréable : Dieu envoya un ange avec un énorme bélier qui fut sacrifié à la place d'Ismaël, qui deviendra plus tard l'ancêtre des Arabes, dont descend Muhammad, le dernier envoyé sur terre. En plus, Dieu donna à Abraham un deuxième fils en la personne du prophète Isaac, père de Jacob, de qui descendront les prophètes d’Israël. Comme quoi les bienfaits ne sont jamais perdus ou oubliés de la part de Dieu, même après des milliers d’années. Effectivement, nous lisons dans le Coran cette supplique d’Abraham : « Notre Seigneur ! Envoie l’un des leurs comme messager parmi eux pour leur réciter tes versets, leur enseigner le livre et la sagesse, et les purifier. Car c’est Toi, certes, le puissant. » Sage par excellence ! C’est ainsi qu'après des siècles, Dieu envoya son dernier messager Muhammad suivant la demande d'Abraham, d'Ismaël. Dieu ordonna à Muhammad de restaurer la religion d’Abraham dans toute sa pureté. Ainsi, l'islam a hérité : - du monothéisme pur comme premier pilier - de la Kaaba (maison sacrée de Dieu, reconstruite en son temps par Abraham et Ismaël) - du rite d'immolation du mouton de la fête de Tabaski À propos du sacrifice du Tabaski, quelqu’un demanda au prophète Muhammad : « Pourquoi ces sacrifices ? » Le prophète répondit : « C’est la tradition de votre père Abraham. » Et la personne renchérie : « Quel en sera l’intérêt ? » Le prophète dit : « Pour chaque poil de l'animal, vous sera comptée une bonne action. » Propos rapportés par Ibn Maaja et Thirmidhi. L’immolation est donc une œuvre spirituelle. Mais comme tout acte religieux islamique, il a des conditions de validité dont les principales sont : l’âge et la qualité de l’animal, le moment de l’immolation, la personne qui sacrifie. Pour ce qui est... De la manière, il va prendre toutes les dispositions pour faire souffrir l’animal le moins possible ; ensuite on formule l'intention et on prononce les paroles suivantes : « BismiAllahi Allahou Akbar ». Enfin, l'acte. On peut ajouter : « Seigneur, c'est Toi qui me l’a offert et c’est à Toi que je me la présente. » À travers le sacrifice du mouton, l'enjeu se trouve dans la lutte qui se mène dans le cœur entre la soumission aux ordres de Dieu et l'insoumission, entre l’avarice et la générosité, entre l'amour des biens que nous possédons et l'amour de Dieu, entre l'importance que nous accordons aux avantages de la vie présente et les avantages de la vie éternelle. L'enjeu du sacrifice est donc d'abord spirituel puis social. Cela est clairement signifié dans le Coran : « Mangez-en et distribuez tant à ceux qui s'abstiennent de mendier qu’à ceux qui le font. Nous vous avons assujetti ces animaux, peut-être serez-vous reconnaissants. Ni leur chair ni leur sang ne parviennent jusqu'à Dieu. Seule votre piété compte pour Lui. » Lui • s22 v37 L’intention et l’acte de sacrifier induisent dans le cœur un état d’obéissance à Dieu et de générosité qui est une reconnaissance manifeste des bienfaits de Dieu. C'est cette soumission du fond du cœur qui intéresse Dieu. Quant aux effets extérieurs comme la viande, c’est un moyen d'agrémenter la fête, les réjouissances et de répandre la joie dans la famille, chez les voisins, les amis et partout autour de nous. Chers frères et sœurs, parce qu’aujourd’hui est un jour de fête, il ne faut pas oublier que les interdits habituels demeurent. C’est ainsi que, bien que la profusion et l’abondance de la nourriture et de la boisson soient autorisées, on ne fera pas de gaspillage car les gaspilleurs sont les frères des cheytanes, a dit le Coran. C’est ainsi que nous ne servirons pas d'alcool à notre table, quel que soit l’identité de nos visiteurs ou nos hôtes. Il est recommandé d'exceller dans le rappel et l’évocation de Dieu pendant au moins 4 jours à compter de ce jour-ci. Ce jour, les invités de Dieu à la... Mecque pour le hadj de l’année 2009 accomplissent l’acte d’immolation comme un rite du pèlerinage. Nous pensons à eux et invoquons Allah afin qu’il leur accorde un hajj réussi et un bon retour parmi les leurs. Amin. Voyez-vous, chers frères et sœurs, il est incontestable que les rites du hadj sont des plus éprouvants, surtout quand il s’agit de personnes du troisième âge, comme c'est souvent le cas. Nous disons tout simplement qu’il ne faudra pas en rajouter à la peine de ces pèlerins, donc qu’il faut mettre le paquet pour leur faciliter le voyage hautement spirituel, et Incha Allah, Dieu nous le voudra. Cette année encore, nos deux structures que sont l’A.E.E.M.B. et CERF ont essayé de jouer leur partition en intervenant dans le domaine ô combien important de la formation des pèlerins, mais elles voudraient faire beaucoup plus pour une meilleure prise en charge du hadj sans arrière pensée. Incha Allah, elles se sacrifient au maximum pour permettre à chacun de nos parents de faire un hadj agréé, mais... Malheureusement, leur marge de manœuvre semble limitée pour moult raisons, et c’est pourquoi nous risquons cette question : les acteurs intervenant dans l’organisation du hajj depuis quelques années dans notre pays, ces acteurs, disons-nous, sont-ils exclusivement mus par l’agrément de Dieu ? En d’autres termes, ces acteurs veulent-ils véritablement agir pour Dieu dans le but de faciliter le hajj aux pèlerins ? Il est permis d’en douter au regard d'un certain nombre de faits et de réalités sur le terrain. La réalité la plus vertigineuse étant sans doute celle-ci : le hajj est beaucoup plus un business qu'un culte rendu à Dieu (à Dieu ne plaise). Autre question non moins pertinente : l’État ne peut-il pas mieux faire en usant de ses prérogatives régaliennes pour faciliter le hajj, comme c'est le cas dans certains pays de la sous-région ? Suivons plutôt. Dans un pays pauvre comme le nôtre, ne trouvez-vous pas exorbitant le coût du hajj à 2 195 000 ? Le Burkina détenant la palme de la cherté du hajj dans la sous-région. Pèlerin débourse 1 650 000 au Togo où le hajj est co-organisé par les agences de pèlerinage et l’union musulmane togolaise ; au Mali, on est à 1 942 000. Le cas de la Côte d’Ivoire est particulièrement édifiant, tenez-vous bien : depuis le 16 juillet 2009, les dispositions suivantes sont arrêtées et connues de tous : le hajj 2009 est placé « sous le triple sceau de la transparence, de la vigilance et du consensus. » Selon le ministère ivoirien de l’Intérieur, le coût du hajj 2009 est de 1 500 000. Voilà qui respire le sérieux et la transparence ! Ce n'est pas pour rien que déjà en 2007, toute cette organisation a valu des félicitations des autorités saoudiennes. Même si comparaison n’est pas raison, il serait souhaitable que le gouvernement s’inspire des exemples pour faire voir un schéma juste et acceptable pour le hajj. Il est vrai que l’État a fait des efforts en instaurant la formule des agences, c’est-à-dire la privatisation du hajj depuis 3 ans, mais qu’il aille jusqu’au bout et joue franc jeu. Vous voyez, les Pèlerins sont appelés « douyouf rahman », les hôtes du Miséricordieux. Donc, il serait bien avisé, si tant est que nous voulons bénéficier de la miséricorde divine, et en tout état de cause, beaucoup de choses peuvent être améliorées dans l’organisation du hajj. Tout le monde est interpellé : autorités politiques, dirigeants religieux et toute la communauté musulmane. Dieu saura reconnaître les siens. Que Dieu accepte notre pardon et notre repentir. Qu’Il inspire à tous l’honnêteté et la bonne action pour Sa face. Frères et sœurs en islam, cette tribune a toujours été l’occasion de nous rappeler nos devoirs dans une société plurielle et laïque, parce que le Coran nous qualifie de « meilleure communauté sur terre ». C’est ainsi qu’on ne cessera de rappeler que le musulman doit se distinguer dans son milieu par un ensemble de vertus, dont la probité, la compétence, la conscience professionnelle, le respect du bien public. Ce ne sont point là des conseils inutiles quand on sait le niveau de déconfiture que connaît. Notre société, la démotivation générale des travailleurs avec son lot de corolaires comme la médiocrité sans cesse décriée, l’absentéisme, la corruption, etc. À propos de la gestion du service public, le pays gagnerait énormément si les autorités mettaient « l’homme qu’il faut à la place qu’il faut » sans considération aucune de l’appartenance politique, régionale, religieuse, ethnique. Regardons par exemple le calife Omar (ra) à Médine. Omar fera fouetter le fils de son gouverneur d’Égypte pour avoir frappé injustement un chrétien qui l’a battu lors d’une compétition de course de chevaux. C’est le même Omar qui faisait la ronde la nuit pour voir si le peuple n’avait pas faim afin de l’approvisionner. Il avait compris que le devoir était de servir et non de se servir. Toutes ces manières de bonne gouvernance doivent inspirer les responsables de tous les temps. Frères et sœurs en islam, l’épreuve du 1er septembre 2009 reste encore vivace dans les esprits et, à ce jour, l’appel à la solidarité a donné des fruits même. Insuffisants avec quelques efforts notables du gouvernement pour donner la joie de vivre aux nombreux sinistrés, ne serait-ce que dans l’accompagnement de la reconstruction des maisons. Si les contributions sont toujours attendues, il importe d’attirer l’attention des autorités sur ce qui, dès le départ, a constitué un motif légitime d’inquiétude de la population : la gestion des fonds recueillis. On susurrait en effet dans la ville que cela pourrait être pour certains l’occasion de s’enrichir sur le dos des victimes. Est-ce fondé ou pas, il est toujours utile de rappeler aux gestionnaires de ces fonds qu’ils ne doivent pas trahir le peuple burkinabè qui peine sous le joug du sous-développement et également mériter la confiance des partenaires internationaux qui ont répondu à l’appel à la solidarité lancé. Rien entendu, la solidarité doit continuer au regard des besoins énormes des sinistrés. En cette période de fin d’année musulmane, il est plus que propice de souligner que la zakat devrait pouvoir être d’un... Grand soutien pour les sinistrés étant donné que le sinistre a poussé à la précarité bon nombre de personnes. Que Dieu nous assiste tous dans cette épreuve et puissions-nous en tirer des leçons parce que dans toute épreuve, il y a des leçons. Frères et sœurs en islam, au chapitre de l’international, force est de constater que ça ne va point. À commencer par chez nous en Afrique où la démocratie tant vantée est secouée, occasionnant des souffrances plus ou moins grandes pour nos populations africaines. Que penser des tueries du 28 septembre en Guinée Conakry ? C’est totalement inacceptable. La vie humaine est sacrée et pour en savoir le prix, regardons le Coran proclamer que : • Tuer une personne non coupable d’un meurtre ou d’une corruption sur la terre, c’est tuer tous les hommes. • Ou encore au Niger où il semble être démontré que la démocratie n’est pas forcément le pouvoir de la majorité ou que presque tout serait possible dans un système démocratique, mettant dans l’embarras des organisations africaines. En Côte d’Ivoire, le processus de sortie de crise continue sa longue et difficile marche et, à l’heure qu’il est, dans l’impossibilité de tenir les élections le 29 novembre, on ne peut que souhaiter que très rapidement, les protagonistes s’accordent pour une date plus réaliste et vivement que cette élection ramène la paix dans ce pays qui semble quelque peu avoir scellé son destin avec le nôtre. Que Dieu les inspire, les bons éléments où qu’ils soient, dans l’action salvatrice pour la population ivoirienne et les peuples frontaliers. De manière générale, il y a trop de crises récurrentes en Afrique ; la démocratie y est mise en mal, et cela est bien dommage car on nous rebat les oreilles avec les vertus de la démocratie par opposition aux dictatures et autres théocraties alors qu’elle est loin d’avoir fait ses preuves, en tout cas pas en Afrique où les individus ne font que masquer leur cupidité et leur voracité dans les rouages d’un système qui porte les germes de ses propres contradictions. En tout cas les Les populations doivent demander des comptes aux gouvernants si elles n’ont pas la paix qui semble être un minimum requis pour amorcer un développement durable. Vivement que Dieu sauve l'Afrique. Amin. Ailleurs, la question palestinienne nous interpelle toujours devant la lâcheté d’une soi-disant communauté internationale. Loin des discours d’habitude des politiciens et de leurs larmes de crocodile, chaque musulman a le devoir d'agir selon ses capacités pour faire cesser l’injustice : combattre l’agresseur, à défaut dénoncer par tous les moyens cette situation tragique dans cette partie du monde ; se préoccuper intérieurement en dernier recours de cette situation en multipliant les invocations en espérant que Dieu nous exaucera. Puisse Allah anéantir les efforts des injustes et secourir les opprimés de toute la planète. Amin. Un autre sujet mérite notre regard : la protection de l’environnement et le réchauffement climatique. Une vingtaine d’experts affirmaient tout récemment qu'il pourrait atteindre 7 °C en 2010. avec de terribles conséquences, notamment pour des pays côtiers. On parle de 18 700 milliards d'euros de biens menacés par la montée des eaux dans 136 villes portuaires à l'horizon 2050. Catastrophe : quel environnement voulons-nous léguer à la postérité ? Mais Dieu nous avait bien prévenus. D'une part, il a créé tout ce qui est dans les cieux et sur terre pour nous, êtres humains, et d'autre part, il nous informe : « ... toute agression émanant de nous tombera sur nous », respectivement Coran chapitre 2 verset 29 et chapitre 10 verset 23. Enfin, la crise alimentaire mondiale ne peut nous laisser indifférents. Toutes les 6 secondes, un enfant meurt de faim ; un milliard de personnes souffrent de faim dans le monde ; c'est beaucoup trop. 31 pays, dont 20 en Afrique et 11 en Asie, sont en situation de grave insécurité alimentaire et M. Diouf, directeur de la FAO, de prévenir : « les gens qui ont faim sont aussi à juste titre des gens en colère ». Dans le même temps, une minorité de pays et d'individus détient et Thésaurisent les richesses planétaires, on voit dans certaines parties du globe du gaspillage délibéré de ressources, toutes choses condamnées par l’islam. Frères et sœurs, la soumission à Dieu que nous recherchons doit nous conduire à consentir des efforts pour le bien-être de notre communauté. Il nous souviendra que l’AEEMB, cette dynamique association d’élèves et d’étudiants musulmans, vu l’exiguïté dans ses locaux, a lancé un projet de construction d'un complexe islamique comprenant une mosquée à niveau. Le coût du projet s'élève à une quinzaine de millions, soit un peu moins de 2/ du recouvrement. Nous constatons tous donc que c’est bon mais pas du tout arrivé. L'AEEMB, naturellement, remercie vivement les contributeurs et demande au Seigneur d’accroître leur récompense pour cette cause noble : la construction d'une mosquée. Dans le même registre, le CERF a initié un projet de construction d’un CSPS au secteur 26 de Ouagadougou d’un montant de 36 663 175 F. Jusqu’à ce jour, seulement 750 000, soit 2,5 %, a pu être recueilli. être mobilisé en l'espace de 4 ans. Cela nous appelle à un sursaut d’orgueil pour davantage nous engager pour que ce projet voie le jour. Ceux qui pensent que l’AEEMB et le CERF sont financés sont servis. Peiner pendant des années pour recueillir une trentaine de millions, Allah nous dit : « Ceux qui dépensent leurs biens pour la cause d’Allah ressemblent à un grain d’où naissent sept épis, chaque épi donnant cent grains. Car Allah multiplie la récompense à qui Il veut et la grâce d’Allah est immense, et Il est omniscient. » (s2v261) « Dis : Mon Seigneur dispense avec largesse ou restreint Ses dons à qui Il veut parmi Ses serviteurs. Et toute récompense que vous faites dans le bien, Il la remplace, et c’est Lui le Meilleur des donateurs. » (s34v39) Que Dieu nous pourvoie de beaucoup d’argent pur et béni dans les poches mais surtout dans le cœur. Amin. Bonne fête à toutes et à tous et que Dieu agréé nos œuvres. L'AEEMB souhaite une bonne et heureuse fête de TABASKI à tous ses militants, sympathisants et à. L'ensemble des musulmans vivant au Burkina Faso. Que Dieu, le Très Miséricordieux, accorde la foi, la santé, la prospérité et le bonheur à tous. 177 Numéro 317 Nombre de pages 4 -- id 11473 Url https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/11473 Modèle de ressource Newspaper article Classe de ressource bibo:Issue Id de collection 2198 Id du média 33185 33565 33566 33567 Fichier média https://islam.zmo.de/files/original/168c760910e4ef073f7dac18a075f6a2c654403c.pdf https://islam.zmo.de/files/original/d7b48c7c96f3e8709ec2df70e7336c8d57ba7f3b.tiff https://islam.zmo.de/files/original/c2dd38461a346e934d18aa894370823233eeeb66.tiff https://islam.zmo.de/files/original/4d594a299eda8c345321d4b83de6b654c452be2a.tiff Titre An-Nasr Vendredi #740 (L'éducation des enfants : que dit l'Islam?) Sujet https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/85 Hadith Editeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/2198 An-Nasr Vendredi Contributeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore Date 2017-11-03 Type https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67398 Périodique islamique Identifiant iwac-issue-0000242 Source https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Langue https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français Droits In Copyright - Educational Use Permitted Détenteur des droits Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Contenu ♦ Ure4 An nasr Lorsque vient le secours d'Allah ainsi que la victoire, célèbre les louanges de ton Seigneur et implore son pardon. L’éducation est un aspect important dans la religion islamique, pour ne pas dire le plus important ; elle est le fondement, la base même sur laquelle notre communauté va se reposer pour se constituer et se reconstituer, par la transmission de nos valeurs et principes aux générations à venir. Malheureusement, si nous observons autour de nous, nous remarquerons qu’il existe des lacunes relationnelles chez bon nombre d’entre nous (le non-respect de l’enfant, la dissimulation des sentiments, le manque de communication, le non-respect à l’égard des parents et des éducateurs en général), faute à l’ignorance, sans doute. C’est pourquoi, en qualité de parents, de frères et de sœurs aînées mais aussi éducateurs, instruisons-nous, imprégnons-nous correctement de notre religion et transmettons notre savoir à nos enfants, nos petits frères et sœurs. sœurs, nos élèves. Faisons en sorte qu’il y ait communication, respect et ouverture réciproque entre nous. Qu’il y ait une vraie transmission des savoirs, et qu’il y ait aussi de la gratitude envers nos aînés, qui ne sont autres que nos parents, nos éducateurs. Ce sera là un signe d’un établissement de bonnes relations éducationnelles dans notre ummah (communauté). L’objectif de cette partie est de faire un balayage global sur les positions qu’adopte la pensée islamique par rapport à l’éducation de l’enfant, et ceci à la lumière des textes saints (Coran et hadiths). Notre centre d’intérêt se situe donc dans l’examen des principes relationnels utilisés par le prophète Mohammad (SAW) pour éduquer sa communauté. Cette analyse va nous permettre d’en extrapoler les fondements et les appliquer, dans la mesure du possible, à l’enfant. Mais avant cela, il sera intéressant de marquer un petit arrêt sur la définition du terme. Éducation, vu par l’Islam, ainsi que souligner dans le Coran et les versets qui évoquent l’enfant et son éducation. L’éducation vue par l’Islam Nous retrouvons une définition un peu plus précise et complémentaire chez Hassan Amdouni, impliquant en premier lieu la notion de faire grandir en « alimentant » l’enfant d’eau et de nourriture jusqu’à ce que son corps soit développé. En second lieu, il élargit la définition avec l’expression « nourrit la raison, les sentiments de l’âme dans le but de parfaire et de perfectionner la personnalité ». Et l’auteur de conclure que : « l’Islam prône une éducation homogène de toutes les entités de l’homme : son corps, sa raison, son esprit, ses instincts et ses sentiments, en combinant harmonieusement les nécessités de la vie d’ici-bas avec les aspirations à la vraie vie de l’au-delà ». En effet, ce qu’il ne faut pas perdre de vue, c’est l’inculcation de la notion de bien et du mal relative à la notion du jugement dernier. Très jeune, l’enfant comprend qu’il y aura la vie. Après la mort, il y aura rétribution ou châtiment selon les actes commis dans ce Dounia, la vie d’ici-bas. Une fois responsable, l’adolescent saura agir en connaissance de cause ; selon un hadith : « L'homme doit agir comme s’il allait vivre éternellement, mais aussi comme s’il allait mourir le lendemain » (cité par Ben Hadj Salah Rachid). L’importance d’une éducation religieuse dès le bas âge. De façon globale, dans la pensée islamique, l’éducation est fortement marquée par une empreinte religieuse. Cette éducation consiste essentiellement à transmettre à l’enfant, dès son plus jeune âge, deux valeurs fondamentales : la foi et la connaissance que comporte la révélation coranique. « La vérité religieuse et la vérité morale sont indissociablement liées, il ne saurait y avoir d’éducation valable dans une formation de ce genre. » (Cité par Dominique Sourdel). À la lecture de différents pédagogues arabo-musulmans, ce qui domine lorsqu’ils évoquent le thème de... L’éducation, c’est l’idée de modelage de l’âme, qui doit être effectué dès la plus tendre enfance. C’est ainsi qu'Imam Al Ghazali, philosophe arabe du 12e siècle, affirme que : « L'enfant est un dépôt confié aux parents, son âme pure est une substance précieuse, innocente, dépouillée de toute inscription ou image. Elle reçoit tout ce qu'on y grave, elle s'incline là où on l’incline. » (Cité par Gardet). Ibn Khaldun va dans le même sens en affirmant qu’apprendre pendant le jeune âge, c’est comme graver sur du marbre. En effet, rien ne s’enracine plus fortement dans l’esprit que ce qu’on a appris dans son enfance. Tout le reste se construit là-dessus. Pour Iwan El Safa : « L'inculcation des valeurs religieuses (impliquant les valeurs sociales et morales) dès la première enfance revient en quelque sorte à modeler l'âme et ses facultés de penser. Afkar al nufus, avant que l'on y inculque une connaissance, qu'elle soit, est semblable à une page vierge. Si on y inscrit le vrai, el hak, l'âme en sera remplie. » et il n’y aura plus de place pour le faux, le mal, qui sera rejeté systématiquement par elle. Ainsi, ce qui a été inculqué, refusera toute idée contraire. » (Cité par Ben Hadj Salah Rachid). Le Coran et l’enfant Puisque le Coran est un code autant religieux que juridique, moral que social, il va sans dire qu’il évoque directement le sujet qui nous intéresse, à savoir celui de l’enfant. Mais, il ne s’agit pas d’y trouver avec précision toutes les dispositions qui régissent la condition de ce dernier, car, comme chacun de nous le sait, le Coran est un mélange d’exposés dogmatiques, de prescriptions culturelles et cultuelles, des récits des événements de la vie des prophètes. Mais, « pris globalement, An-nasr vendredi 740 do ai Novembre 2017 Pa. Numéro 740 Nombre de pages 3 -- id 11474 Url https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/11474 Modèle de ressource Newspaper article Classe de ressource bibo:Issue Id de collection 2198 Id du média 33186 33561 33562 33563 33564 Fichier média https://islam.zmo.de/files/original/334c9a3d227c5ac5d62b8612beb11437905f4a48.pdf https://islam.zmo.de/files/original/d6b0d0ef559759831da3e623ca377258a92c3c54.tiff https://islam.zmo.de/files/original/d3bd58424e5b294ec2e4f2c1585eb3ce88782860.tiff https://islam.zmo.de/files/original/8007b81ca22b5357e264f831d41f96514a2c2915.tiff https://islam.zmo.de/files/original/5b8c20a19137504bc7b3d978439bbc39fb1a7f53.tiff Titre An-Nasr Vendredi #049 (La vie politique du prophète Muhammad) Sujet https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/85 Hadith https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/89 Fiqh Editeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/2198 An-Nasr Vendredi Contributeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore Date 2004-12-17 Type https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67398 Périodique islamique Identifiant iwac-issue-0000243 Source https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Langue https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français Droits In Copyright - Educational Use Permitted Couverture spatiale https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/443 Médine Détenteur des droits Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Contenu Longue rient le secours d'Allah ainsi que la victoire, célèbre les louanges de ton Seigneur et implore son pardon. La vie du prophète peut être étudiée sous plusieurs angles. An-nasr vendredi vous a présenté dans son numéro précédent, la jeunesse de Muhammad. Cette semaine nous vous proposons un autre aspect non moins important de sa vie. Il s’agit de sa vie politique qui a occupé une importante partie de son existence, dans la mesure où la mission prophétique qu’il était chargé d’accomplir avait aussi une dimension politique. Mais la partie la plus marquante de sa vie politique couvre la période qui va de 622, date de l'hégire, à 632, date de la mort de Muhammad. Cette période s'étale sur une plage chronologique relativement courte, mais très étoffée en leçons. « Le pays bien arrosé, situé entre deux étendues de pierres noires, d’après le songe du prophète, était Yatrib où il devait exercer son autorité politico-religieuse, dix années durant. Cette gestion hors du commun le consacra meilleur homme d’État de tous les temps. Sur la personne de ce leader politique, il existe une littérature particulièrement variée. Ce qui fait de lui le personnage le mieux connu, tellement il existe des détails sur sa vie, celle même privée. Aussi, on note une diversité d'interprétation des faits se rapportant à la biographie de cet homme. Cet article s'inscrit dans la même logique (la logique d’interprétation). Il s’agira pour nous d’examiner la vie du prophète Muhammad dans la gestion des affaires internes et externes de sa communauté. La politique intérieure du prophète. Dans la gestion des affaires internes de son État, on note plusieurs étapes : la première a consisté à la phase de mise en place des fondements de son pouvoir. Cette phase a donné lieu à la conciliation des populations immigrées de la Mecque et les autochtones de Médine, qui allaient devenir ses dirigés sous une même bannière. En outre, il s’est agi pour lui de réconcilier les peuples qui habitaient Médine. En effet, les Les Médinois formaient une société segmentaire, en An-nasr vendredi n° 04-9 du 17 décembre 2004. Prix 50 f. P.1 proie à des guerres civiles, souvent extrêmement meurtrières. On y notait essentiellement deux grands groupes : les Khazraj et les Aws, à l’intérieur desquels existaient encore des scissions. Muhammad commença par résoudre cette épineuse question en envoyant d’abord des émissaires pour tenter de briser cette vieille tradition arabe. Toujours avant l’émigration, il cultiva en ces peuples nouvellement convertis un sens aigu de la responsabilité. En effet, le traité qui engageait le prophète aux Médinois a été conclu en ces termes : « Je conclus ce pacte avec vous, à condition que le serment d'allégeance que vous me prêtez vous engage à me protéger tout comme vous protégez vos femmes et vos enfants. » À ces mots, un Médinois prit la main du prophète et dit : « Par celui qui t’a envoyé avec la vérité, nous te protégerons comme nous les protégeons. Accepte donc notre serment d'allégeance, ô envoyé de Dieu. » Car nous sommes des guerriers, en possession d'armes qui ont été transmises de père en fils. D’autres points d’inquiétude furent soulevés mais trouvèrent des réponses adéquates. Il s’agit notamment de l'alliance qui les liait aux juifs et aussi de leur avenir à eux lorsque le prophète aura la victoire sur les Mecquois. Au terme des discussions, juste avant que les délégués qui venaient d’être nommés par le prophète ne prêtent leur serment, un kazradjite prit la parole en ces termes : « Homme de Kazradj, savez-vous ce que signifie le fait de prêter serment d'allégeance à cet homme ? Nous le savons », répondirent-ils. Il poursuivit : « Vous vous engagez à mener le combat contre tous les hommes, les rouges et les noirs. Si donc vous pensez que vous pourriez l’abandonner lorsque vous souffririez d'être dépouillés de vos biens et lorsque certains de vos nobles seront tués, abandonnez-le maintenant car si vous deviez l’abandonner par la suite, vous serez couverts de honte dans ce monde et dans l’autre. » Ils dirent : « Même si nos possessions devaient être perdues et si nos nobles devaient périr, nous prêterons serment. Et quelle sera notre part, envoyé de Dieu, si nous tenons notre engagement vis-à-vis de toi ? Le paradis, répondit-il. Tends donc la main. » Chose que le prophète lit et ils lui prêtèrent serment. Cf. Martin Lings, 1986, Seuil, p. 135 à 136. Admirez au passage le sens de la responsabilité de ce peuple et son engagement. Désormais, les Médinois étaient unis pour défendre la cause de l’islam et le prophète. Les interminables guerres civiles venaient de prendre fin et le prophète pouvait exercer son pouvoir. Sous son autorité, nul n’était supérieur à son prochain que par le degré de sa foi. Ainsi, le maintien de cet équilibre social, de cette cohésion des différentes composantes de la société médinoise devint l’une des orientations majeures de la politique intérieure du prophète. Il y tenait jusqu'à la fin de ses jours car c’était même une injonction divine. « Cramponnez-vous tous au câble d'Allah et ne vous... » Divisez point. » An-wsr vendredi n° 04-9 du 17 Décembre 2004 204 Prix 50 f CFA P. 2 La deuxième grande caractéristique de la politique intérieure du prophète est le respect du droit de chacun. En effet, cette phase s’est traduite par la préoccupation de Muhammad à établir une justice pour tous. Conscient de ses limites objectives inhérentes à sa nature humaine, il mettra ses sujets face à leur responsabilité dans des cas de disputes où il craint de ne pas être équitable. Il dit à ce propos dans un hadith rapporté par Umm Salâma : « Je suis simplement un être humain, vous venez à moi avec vos disputes. Il se peut que certains soient plus éloquents dans leurs plaidoyers que d'autres et que je juge en leur faveur à partir de ce que j’entends. Donc si je prononce un jugement en faveur de quelqu'un qui n'en a pas le droit, il ne devrait pas agir en conséquence car je lui aurai remis une part de l’enfer. » Rassemblé par Abou Dàwùd ; Sunan Abou Dàwûd, Vol., n° 3576 et authentifié dans Sahih Sunan Abi Dàwùd, Vol 2. N°3058. Le prophète resta fidèle à ce principe de rétablir chacun dans son droit aussi infime soit-il. Lors du sermon qu’il prononça quand il fut en pèlerinage, il dit : « Considérez la personne, les biens de chaque musulman comme sacrés. » Cet illustre personnage incita aussi à la justice, donnant des rudiments permettant d'atteindre cet objectif. Ainsi, il dit : « Il y a trois sortes de juges dont deux iront en enfer et un au paradis. Celui qui ira au paradis, c’est celui qui connaît la vérité et qui juge conformément à elle. Ceux qui iront en enfer, c'est celui qui connaît la vérité et ne juge pas conformément à elle et celui qui n'a aucune connaissance et qui juge son peuple. » Rapporté par Buravda et rassemblé par Abu Dàwùd. Cf. Bilal Philips, le fiqh et son évolution, p. 45-46. Ali ibn Abi Tàlib a dit : « Le messager de Dieu m'envoya au Yémen en tant que juge. Je lui demandai : Ô Messager de Dieu, je suis jeune et je n'ai aucune connaissance pour juger. » Il répondit : « Dieu guidera ton cœur et gardera ta... » langue ferme (attachée à la vérité). Lorsque deux adversaires se présenteront à toi, ne décide pas avant d'avoir entendu de la même façon ce que chacun d’eux a à dire, (...). » Abu Dawud La troisième et dernière (selon notre analyse) caractéristique du pouvoir de Muhammad est l’acceptation du pluralisme. En effet, le prophète prenait le temps de consulter les compagnons pour les questions se rapportant à la gestion de la cité. C’est le principe de la Shura. Que ce soit lors des batailles ou à propos d’autres questions que Dieu n’avait pas tranchées, il n’agissait qu’après avoir recueilli les idées ou avis de son entourage. Beaucoup de récits confirment cette attitude du prophète. La politique extérieure Les rapports du prophète en tant que chef d’État avec les autres (les Mecquois principalement) sont de deux natures, à savoir : les rapports de paix et de conflit. Dans les rapports qui ont engagé le prophète aux autres États d’alors, on retrouve in-nasr vendredi n’O49 du 17 Décembre 2004 205 Prix 50 fcfa P- Trois grandes étapes. La première est marquée par la brutalité des rapports avec les Koraïchites notamment qui « étaient les plus forts, les plus têtus, les plus intraitables ennemis de l’islam. » Sur injonction divine, le prophète dut se résoudre à défendre les personnes et les biens des musulmans. Ce fut aux premières années de Hégire, période qui le consacrera chef des armées musulmanes. En effet, il prit part aux deux grandes batailles de l'islam (Badr et Ouhud) et à l'organisation des expéditions punitives à l’endroit d’autres ennemis. La deuxième phase fut marquée par la réconciliation avec leur principal ennemi, les Koraïchites. Cette réconciliation fut sanctionnée d’un pacte signé à Houdeybiyya qui donnera son nom à ce traité. C’est un traité dont les clauses ont paru humiliantes aux yeux des compagnons et même les Mecquois s’en ragaillardissaient. En effet, les clauses une (01) et quatre (04) stipulent respectivement que le prophète et ses compagnons ne devraient pas avoir accès à la Mecque. L’année en cours et pouvaient revenir l’année suivante. Tout Mecquois à la suite de ce traité qui venait à rejoindre les musulmans à Médine, devrait être expulsé et rendu aux siens tandis que les Mecquois pouvaient accorder l'asile à quiconque quittait Muhammad pour les Mecquois. Aussi, lors de la rédaction du traité, Suhail, l'émissaire des Kouraichs, exigea qu’on ne mette pas la basmal-lah et qu’on effaça aussi le terme envoyé de Dieu. Le prophète leur fit toutes ces concessions car il savait où cet acte le conduirait. Ainsi, le prophète s’érigeait en un grand diplomate d’abord en obligeant ses ennemis à le reconnaître comme chef d’un État souverain. Ensuite, il tint fermement à son engagement et n’accepta jamais sa violation, en témoigne l’extradition de Abu Jandal, fils de Suhayl, avant même la finalisation du document. Enfin, c’est ce traité qui donna le motif de la conquête de la Mecque. Par conséquent, loin d’être une faiblesse, le traité d’Hudaybiyya constitua une victoire éclatante. Ainsi le Le prophète pouvait amorcer la dernière étape de sa politique extérieure qui a consisté à rédiger des correspondances à l'adresse de certains rois comme le Négus, roi d’Abyssinie, Al Mouqawqis, roi d’Égypte, Kisra, roi de Perse, César, roi de Rome, pour les appeler à l’islam... Toute chose qui constitue un pan très important de sa mission et qui n'aurait pas été possible s'il n’avait pas fait la paix avec les coalisés (idolâtres). Aujourd’hui, la recherche de la justice sociale, de la paix, de la sincérité dans les relations internationales, l’État de droit... constituent l’essentiel des discours d’orientation politique. Cela, le prophète l’a réalisé en l’espace de 10 ans. AHMAD USEZ et FAITES LIRE ANNASR VENDREDI An-nasr vendredi n° 049 du 17 Décembre 2004 Prix 50 F CFA P. 4 Numéro 49 Nombre de pages 4 -- id 11495 Url https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/11495 Modèle de ressource Newspaper article Classe de ressource bibo:Issue Id de collection 2198 Id du média 33187 33568 33569 33570 33571 Fichier média https://islam.zmo.de/files/original/66c8b6eb61235c7ae70c3eafeb5307b4f7d3c1d6.pdf https://islam.zmo.de/files/original/d10cbe7473bfe10162d5e87481a1e86d34aeada4.tiff https://islam.zmo.de/files/original/dfdf73e2cf07f06b4d394a22b0d6a1ebcc8e054d.tiff https://islam.zmo.de/files/original/f343b29643e2ae66a7f1bc50895bd4ce9803c7f1.tiff https://islam.zmo.de/files/original/7b67e4258e54af2307cb46269c3323e90c821b50.tiff Titre An-Nasr Vendredi #044 (Sermon de la fête de Ramadan) Sujet https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/49 Khutba https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/1198 Tiégo Tiemtoré https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/124 Aïd el-Fitr https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/85 Hadith Editeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/2198 An-Nasr Vendredi Contributeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore Date 2004-11-14 Type https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67398 Périodique islamique Identifiant iwac-issue-0000244 Source https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Langue https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français Droits In Copyright - Educational Use Permitted Couverture spatiale https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/376 Ouagadougou https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/408 Israël https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/407 Palestine https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/332 Japon Détenteur des droits Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Contenu n° 044 du 1 Nov. 2004 Lorsque vient le secours d'Allah ainsi que la victoire, célèbre les louanges de ton Seigneur et implore son pardon. À l'occasion de la prière de l'Aïd el-Fitr, votre hebdomadaire ANNASR, vendredi, vous propose un numéro spécial sur le sermon de la fête. Sermon prononcé par l’imam Tiego TIEMTORE sur le terrain de l’UFR/SDS de l’université de Ouagadougou. Toutes les louanges sont à Allah, Seigneur des univers. Louanges à Lui pour ses nombreux bienfaits, pour sa générosité et pour sa majesté, autant qu’il existe de créatures pour le louer, autant que s'exprime sa satisfaction, autant que s’étende son trône suprême, autant qu’il existera de paroles, de gestes et d'attitudes de glorification. Louanges à Lui pour avoir fait de nous la meilleure communauté, celle qui prêche le bien et combat le mal parce que croyant en Dieu. (Coran 3, verset 110) Celui qui aura été guidé vers l’Islam aura reçu la lumière tandis que sera dans un égarement manifeste celui qui... DE LA FÊTE DE RAMADAN O serviteurs de Dieu ! Craignez Allah et souvenez-vous de Lui, Il se souviendra de vous. Remerciez-Le pour sa guidance et son don et n’oubliez pas que « Si vous voulez énumérer les bienfaits d’Allah, vous n’y parviendrez jamais » (Coran 14:34). Le mois de Ramadan qui s’achève nous offre l’opportunité de marquer notre gratitude à l’égard du Seigneur et de lui témoigner notre amour. En imposant le jeûne à la communauté, Il a voulu, par sa sagesse, nous éduquer, nous purifier et nous ramener à Lui. Tout comme les autres piliers de l’Islam, le Ramadan est un appel vers des valeurs, un instant de repentir, de remerciements et de purification interne. En nous incitant à contrôler nos yeux, notre langue, nos membres, notre cœur, notre esprit, nos oreilles, n’est-ce pas à sa proximité qu'Allah nous invite ? An-nasr, vendredi n° 044 du 14 novembre 2004. Prix 50 FCFA. Tes veillées, tes lectures de Coran, tes actes de générosité, tes méditations, tes prosternations, tes... Larmes mais aussi ton silence et ton sommeil, durant ce mois, t’ont enseigné quel véritable jeûne est celui du cœur, celui qui te ramène à l’intérieur à la première des lumières : la proximité d’avec la source, sans laquelle on n’a pas de repère. Le Coran proclame : « Ce ne sont pas les yeux qui sont aveugles mais ce sont les yeux du cœur qui le sont. » C22V46. Assurément, le Ramadan, de par ses multiples faveurs, nous fait gravir des marches dans notre cheminement vers Dieu. Aussi, tous les acquis du mois ne doivent pas disparaître avec lui. Bien au contraire, on doit les consolider et les fructifier. La lecture du Coran, parce qu’elle nous fait rencontrer Dieu, la prière nocturne, parce qu’elle nous fait accéder à la cour des amis de Dieu, le zikr, parce qu’il nous maintient, les nafils, qu’ils nous rapprochent de Dieu, les aumônes, parce qu’elles enseignent la solidarité et l’amour du prochain, toutes ces actions parmi tant d’autres (qui nous font retrouver l’islam du cœur) ne sont pas à abandonner après. Ramadan. Chers frères et sœurs, le jeûne du mois de Ramadan nous rappelle notre appartenance à une communauté de foi avec laquelle nous avons des droits et devoirs. Nos associations, mouvements et autres fédérations ne sont que des moyens de faire la promotion de l’islam et non une finalité. Aussi les responsables se doivent-ils d'être des guides par des valeurs telles que la modestie d’Abou Bakr, la rigueur d’Omar, la générosité d’Ousmane et le courage d’Ali, valeureux élève soumis à l’enseignement du prophète Mohammad. Un hadith rapporte que parmi les sept catégories de personnes qui seront à l’ombre du trône d’Allah, il y a le dirigeant juste. Quant aux gouvernés, ils doivent aider les dirigeants par leurs conseils, invocations et attitudes. Personne ne doit être une cause de séduction ou de fitna dans la communauté. Les mosquées fermées, des associations en crise, des dirigeants diffamés dans la presse, qui d’autre en sont les responsables si ce ne sont les musulmans eux-mêmes ? Nous avons l’obligation au nom de Dieu d’être dirigeants et dirigés, des hommes utiles à leur communauté. Toujours au plan national, il est à craindre en raison de l’insuffisance pluviométrique et des périls acridiens, quelques poches de famine et de sécheresse. Cette situation nous incite à résister devant cette épreuve et à faire preuve de solidarité à l’égard des zones les plus touchées. Il faut interpeller les commerçants, musulmans pour la plupart, à éviter la spéculation dans ces moments difficiles pour tous. Plusieurs hadiths du prophète maudissent les spéculateurs. « Soyez miséricordieux à l'égard de ceux qui sont sur la terre, celui qui est aux cieux le sera à votre égard. » « Le commerçant honnête est martyr », nous enseigne deux propos de l’envoyé de Dieu et qui sont à méditer pour tous ceux qui exercent dans ce domaine. Chers frères et sœurs, au niveau international, la situation des musulmans reste marquée par les images de violence. La Palestine, l’Irak, l’Afghanistan. loin des yeux mais présent à l’intérieur de nos consciences. Que signifient les attaques contre les mosquées en Europe si ce n’est la haine de l’islam et des musulmans ? Les plus martyrisés, opprimés, troqués, chassés et tués sont aujourd’hui des musulmans. Mais la religion qui progresse le plus et en dépit de tout est l’islam. Ils sont près de 80 000 à embrasser la foi musulmane chaque année aux États-Unis. Ils représentent 75 % de la population en Albanie, 8 % en France, 3,2 % en Angleterre, 4,4 % en Allemagne, 3 % en Argentine, 15 % en Bulgarie, 1,3 % en Italie et au Japon, 3,5 % aux Pays-Bas, 3,8 % en Suède, 10 % en Suisse... En Europe, les jeunes remplissent les mosquées tandis que les vieillards remplissent les églises. L’avenir appartient à l’islam, ici et ailleurs. « Dieu a promis aux croyants de leur accorder la suprématie sur terre comme il l’a accordée à ceux qui vous ont précédés. Ainsi vous aurez la force et il transformera votre peur en certitude. » C24 V55 Si « on ne jette des pierres qu’à un arbre qui porte des... Fruits » selon Hassan El Banna, l’Islam est bel et bien cet arbre qui attise la jalousie et la haine. Sa crainte va jusqu’à se manifester dans ses symboles. Une mosquée en construction, un appel à la prière, une fillette en voile, un homme en barbe, effraient des personnes. « Nous allons projeter dans les cœurs des incroyants la peur », C8V12 proclame le livre sacré. Il appartient à chaque musulman, devant tant d’adversité, de résister de tout son corps pour avoir son cœur. Et de se souvenir des premiers dans la foi, qui ont su résister. Dans les situations les plus difficiles, ils n’ont jamais perdu l’espoir : « Quand viendra le secours d’Allah ? » Dieu les répond : « L’aide de Dieu est toute proche », C2 v214. Du fond de leurs consciences resurgissait alors ce verset : « Ne faiblissez pas, n’ayez pas peur. Vous aurez le dessus, si vous restez croyants », C3 V139. Dieu dit encore : « Ils font des plans, mais Dieu fait son plan. Il a le meilleur des plans ». L’histoire des prophètes nous édifie sur le soutien d’Allah. Ainsi qu’à ceux qui les ont suivis : c’est Dieu qui sauva Noé de la tentation de son peuple, c’est Lui qui délivra Abraham du feu de Nemrod, c’est Lui qui écarta Ayyoub de son fléau, c’est Lui qui fit sortir Younous du ventre de la baleine, c’est Lui qui fendit la mer pour Moïse et les fils d’Israël et noya Pharaon et ses soldats, c’est Lui qui sauva Youssouf du puits et l’éduqua en prison, c’est Lui qui protégea Muhammad par la toile d’araignée et le fit émigrer à Médina. Dieu a interdit aux croyants de se décourager, d’aller jusqu’au désespoir. Ne désespérez pas de la miséricorde de Dieu, car seuls les incroyants désespèrent. C12 V 87. An-nasr vendredi n° 044 du 14 novembre 2004 ...18 5... Prix 50 fcfa P-3 Cher frère, chère sœur, sache que Dieu t’a honoré en te faisant don de la meilleure des voies. Il a mis dans ton cœur la dimension de son amour et l’élan de sa proximité, de sorte que pour toi la nuit et le jour se ressemblent. Ce sont tous des moments de remerciement et de rappel. Dans la nuit, les... Le cœur toujours présent à Dieu dans la recherche de ta subsistance quotidienne est à faute de toi. Membre de la communauté, tu dois prier cinq (05) fois dans la journée pour la prière, une fois dans l’année pour le jeûne, et pour la glorification, la louange, la prière sur son prophète. Tout ce que tu fais doit te rappeler la présence divine, c’est le sens de la Rabbaniya, le lien infini entre toi et Lui. Au moment où nos corps, nos cœurs et nos esprits ont faim et soif de Dieu et que les hommes se posent beaucoup de questions, le cheminement vers Dieu, la lumière, est la voie. Chacun doit cheminer de tout son cœur, seul, avec les uns et les autres et en présence de Dieu. Loin des disputes, des bruits, des futilités, tu dois t’efforcer de venir, c’est-à-dire entre soi et soi. Là où il n’est plus que Dieu et toi. Là où brille l’étincelle que Dieu a originellement insufflée dans notre conscience. Éprouve notre être et accède à la foi, à la paix (as-salam), la paix de la reconnaissance, la paix de la soumission. Par les épreuves, les déchirures, les séparations, autant de leçons sur la route du rapprochement, elles te guident vers ce qui est la plus belle et la plus difficile des étapes de l'Islam. C'est là que se trouve Dieu, qui rétribue ceux qui s'en remettent à lui. Le Prophète Moussa nous a enseigné nos meilleurs habits pendant l'Aïd. À cette occasion, parfume-toi des meilleures substances odorantes, et n'oublie pas que l'on peut sacrifier l'animal à la manière prescrite. Rapport à partir de Hadith. ,9bui î b aüoq iup aidic nu g ’up aanaiq -nj id 3ïiiis inp atdu: tau naid la lad m ■j il! .zalodmv AN-NASR , ateatinsm 1 “ 1/fA/DZJFûr VOÜS SOMAITe1 W«®WE z il zonb i919ii")« ,imq ni ginnnnani ?'>b ziuaia >\S-nasf ven^df^T)*^ Novembre 2do$vokl186 0>ri^5d^êfe^f‘T.^ Numéro 44 Nombre de pages 4 -- id 11496 Url https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/11496 Modèle de ressource Newspaper article Classe de ressource bibo:Issue Id de collection 2198 Id du média 33188 33572 33573 33574 33575 Fichier média https://islam.zmo.de/files/original/052a9b581c4c299ae4c7ddcacaf715cb5ebe998b.pdf https://islam.zmo.de/files/original/9d0e9d26f504594983a717ec80101da03dfb0aa7.tiff https://islam.zmo.de/files/original/a63ff047fa05342b7d525ed1819ac47041e6ac22.tiff https://islam.zmo.de/files/original/df80026a2f1eec661829bee4a947c72e4e0a06bf.tiff https://islam.zmo.de/files/original/bc409ac805008829cb46f5b7af9d559254875478.tiff Titre An-Nasr Vendredi #035 (L'islam : défenseur des droits de l'enfant!) Sujet https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Editeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/2198 An-Nasr Vendredi Contributeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore Date 2004-09-17 Type https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67398 Périodique islamique Identifiant iwac-issue-0000245 Source https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Langue https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français Droits In Copyright - Educational Use Permitted Couverture spatiale https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/414 Soudan Détenteur des droits Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Contenu nasr l L n'O35 cl u 17 Sept. 2004 Lorsque vient le secours d'Allah ainsi que la victoire, célèbre les louanges de ton Seigneur et implore son pardon. Les enfants constituent la pépinière de l’espèce humaine. Ils sont particulièrement fragiles et ont besoin d’être considérés comme tels aussi bien dans leur éducation que dans leur entretien. Dans le contexte socioculturel qui est le nôtre, certaines opinions traditionnelles, après avoir réduit les femmes (leurs mamans) au stade d’êtres inférieurs, assimilent les enfants à des personnes sans opinions, sans droits, et devant suivre et subir la volonté des grandes personnes, qui souvent ne le sont que par leur âge. La problématique des droits de l’enfant se pose avec acuité. Au niveau international, les institutions en charge des questions de l’enfance brillent plutôt par les discours que par les actes concrets. En effet, des condamnations sont faites de part et d’autre sans un réel souci de voir les enfants s’épanouir. véritablement dans certaines contrées. Au Darfour (Soudan), en RDC, en Côte d’Ivoire, en Irak, en Afghanistan, en Palestine pour ne citer que ceux-là, les enfants et leurs mères sont profondément terrorisés et meurtris, passant le clair de leur temps entre deux camps de réfugiés. C’est bien des droits de l’homme, même élémentaires, qui sont violés au vu et au su de tous. Les enfants, bâtisseurs du monde de demain, sont instrumentalisés et transformés en soldats dans des guerres fratricides. Eux qui ne demandent qu’à vivre dans un monde paisible. Il existe pourtant une convention relative aux droits de l’enfant depuis le 20 novembre 1989. Le Burkina Faso a signé cette convention le 26 janvier 2004 et l’a adoptée par décret le 23 juillet 1990. Cette ratification est entrée en vigueur le 31 août 1990. Cette situation peu reluisante des enfants dans le monde nous commande de faire une halte pour poser la problématique du respect des droits de l’enfant. L’enfant du point de vue de l’islam. La première génération des musulmans à travers le prophète Muhammad nous a donné des exemples édifiants en matière de traitement des enfants. Ce qui nous amène à dire que les différentes chartes et autres conventions relatives aux droits de l'enfant arrivent 14 siècles après la voie déjà tracée par l’islam. En effet, l’islam a établi des droits pour l’enfant, droits incombant aux parents et à la société. Parmi ces droits, on peut distinguer : le choix par le père d’une mère pieuse ; l'attribution à l'enfant d'un bon nom dont la signification est noble et conduisant à la piété ; le sacrifice du mouton le jour de la bénédiction de l'enfant (son septième jour au monde) ; la circoncision du garçon ; le droit à l'affection des parents ; le droit à la prise en charge matérielle depuis la grossesse de sa mère jusqu’à l’âge de la majorité ; le droit à une bonne éducation et à l’acquisition de nobles caractères ; le droit aux instructions religieuses (islamiques) ; le droit. d’être formé et entraîné dans les pratiques cultuelles obligatoires ou facultatives ; l’islam va jusqu’à accorder à l’enfant, une fois adulte, le droit d’être aidé par ses parents à se marier (aide matérielle ou dans le meilleur choix du partenaire) ; l’enfant a le droit, une fois adulte, de prendre son indépendance ou de rester sous la coupe de ses parents... Cependant, malgré cette voie tracée, certains musulmans sont responsables de mauvais traitements infligés aux pauvres mineurs. En effet, la situation peu enviable des enfants que nous venons d’évoquer plus haut aurait été moins triste si nos frères musulmans, censés agir à l’aune de l’islam, voyaient les choses autrement. C'est en effet un secret de polichinelle de dire que de nombreux maîtres coraniques s’accrochent malheureusement aux faits de la mendicité de leurs élèves, avec la complicité des parents de ceux-ci, au motif que c’est pour former l’enfant à sa vie future. d’endurance. C’est certainement un bon prétexte tout trouvé, quand on sait que certains maîtres sont devenus plus des marchands d’hommes et sont très peu soucieux de la formation spirituelle et professionnelle de leurs élèves. Pourtant, l'islam, plus qu’une religion, est un code de vie. C’est une civilisation valorisant l'espèce humaine, et l'enfant y trouve grandement sa place. En témoigne l'affection exceptionnelle du prophète Muhammad (saw) pour les enfants. Lui qui préférait exécuter délicatement et prudemment sa prière au risque de déranger les enfants. Il a aussi rappelé que le premier droit de l'enfant qui vient au monde est le droit à la vie, ensuite vient le droit à l’accueil affectueux et spirituel de ses parents sans discrimination aucune, quel que soit le sexe (fille ou garçon). En la matière, Allah nous dit dans le verset 31 de la sourate 17 : « Et ne tuez pas vos enfants par peur de la misère. C’est Nous (Allah) qui satisfaisons à leurs besoins et aux vôtres. Les tuer est une faute énorme. » Il nous Il semble particulièrement important de revenir sur les droits relatifs à la question de la religion de l’enfant. C’est le lieu d'interpeller ceux qui, par ignorance ou à dessein, s’en prennent injustement à des enfants musulmans pour avoir porté noblement le voile. À cette veille de rentrée scolaire, il convient de rappeler à tous ceux qui seraient tentés de transposer la loi française sur la laïcité dans nos écoles au Burkina Faso que la convention relative aux droits de l'enfant, ratifiée par notre pays, stipule de manière explicite que : « L'enfant est libre d’exprimer sa religion, sa conviction d’une manière ou d’une autre. Ainsi, il peut pratiquer sa religion, seul ou avec d’autres, participer aux cérémonies, rites, cultes prévus par sa religion tels qu'aller à la messe, à la prière, etc. Il a le droit de porter les signes de sa religion (port d’une croix, d’un foulard...) et d’en respecter les interdits ». Le même document continue plus loin en disant que : « l’État a l’obligation... » de respecter la liberté de pensée, de conscience et de religion de l’enfant... l'État doit aussi respecter le droit de tous ceux qui ont la responsabilité d’aider l'enfant à choisir sa croyance, sa conviction, ses valeurs, etc. » (voir dans guide de droits de l’enfant mai 2000). Allez-y comprendre l’attitude de certains enseignants dont le An-n^sf vendredi n° 035 du 17 septembre 2004... ! Prix 50 fcfa souffle se coupe à la vue d’une fille voilée en classe. En effet, il existe toujours des brebis galeuses qui s'entêtent, contre vents et marées, à expulser des élèves dans l'illégalité absolue. Que dire par ailleurs de certains parents qui n'ont que le seul mérite d’avoir mis l'enfant au monde ? Ils n’ont aucun égard ni aucun souci pour leurs progénitures. Allah nous invite pourtant à être des appuis pour le succès de nos enfants : vivre selon les normes de l’islam, sauver sa peau du feu de l’enfer et travailler pour accéder au paradis. Indiquer à l’enfant ce que nous jugeons bon pour notre salut est un... Devoir pour les parents et la communauté, et un droit pour l’enfant. Allah Le Très Haut ne nous a-t-il pas prévenu dans le Coran en disant : « Croyants ! Préservez-vous ainsi que vos familles d’un feu auquel hommes et pierres serviront de combustibles... » (66/6). Chaque parent doit savoir que c’est une distinction, un honneur mais aussi une responsabilité de bénéficier de ce don précieux d'Allah. Il incombe donc à chacun d’en faire un bon usage car chaque parent rendra compte de la façon dont il a éduqué son enfant. Puisse Allah guider les parents à respecter les droits de leurs enfants et les enfants à respecter les parents, car le géniteur a sous ses pieds le paradis de sa progéniture. « Quand son Seigneur lui avait dit : "Soumets-toi". Il dit : "Je me soumets au Seigneur de l'univers." Et c'est ce qu'Abraham recommanda à ses fils de même que Jacob : "O mes fils, certes Allah vous a choisi la religion : ne mourrez point, donc, autrement... » qu'en soumis ! (à Allah). Êtes-vous témoins quand la mort se présenta à Jacob et qu'il dit à ses fils : "Qu'adorerez-vous après moi ?" Ils répondirent : "Nous adorerons ton Dieu, le Dieu de tes pères, Abraham, Ismaël et Isaac, le Dieu unique et auquel nous sommes soumis." Voilà une génération belle et bien révolue. À elle ce qu'elle a acquis et à vous ce que vous avez acquis. On ne vous demandera pas compte de ce qu'elle faisait. Coran 2 verset 131-134 LISEZ ET FAITES LIRE AN-NASR VENDREDI An-nasrvendredi n° 035 du 17 Septembre 2004 Numéro 35 Nombre de pages 4 -- id 11497 Url https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/11497 Modèle de ressource Newspaper article Classe de ressource bibo:Issue Id de collection 2198 Id du média 33189 33576 33577 33578 33579 Fichier média https://islam.zmo.de/files/original/a3bdfb5c83e8860af6ffd2e1ca5c514a8ff3fe58.pdf https://islam.zmo.de/files/original/315c29509ace8fb14ca5681de25784fc658c36ec.tiff https://islam.zmo.de/files/original/298c1eab8fb459c6ffadb588fec863efdc248868.tiff https://islam.zmo.de/files/original/ecbf0f9c03be3c94689a5a68755e00b3f9ab393b.tiff https://islam.zmo.de/files/original/aa3da26ec294cfbb2f3c64ecaff4f91d48645a15.tiff Titre An-Nasr Vendredi #034 (L'imam Abou Hanifa : l'homme et son œuvre) Sujet https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/85 Hadith https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/87 Sunnah https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/89 Fiqh https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/90 Taqlid Editeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/2198 An-Nasr Vendredi Contributeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore Date 2004-09-10 Type https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67398 Périodique islamique Identifiant iwac-issue-0000246 Source https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Langue https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français Droits In Copyright - Educational Use Permitted Couverture spatiale https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/443 Médine Détenteur des droits Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Contenu IV Lorsque vient le secours d'Allah ainsi que la victoire, célèbre les louanges de ton Seigneur et implore son pardon. Abou Hanifa : l’homme Après l’assassinat du dernier calife bien guidé, Ali ibn Abi Talib (RAA) en 661, le monde musulman est entré dans une phase de mutations profondes aussi bien dans le domaine politico-religieux que dans celui socio-économique. En effet, c’est une période qui se caractérise par la division de la communauté en sectes et factions (khawârij, shi’as...) qui agitèrent considérablement l’État à travers des rebellions et de véritables luttes pour le contrôle du pouvoir. En outre, cette période qui part de 661 au milieu du VIIIe siècle, voit l’introduction de certaines pratiques non islamiques et copiées chez les Perses, les Byzantins, les Indiens... Aussi, les autorités politiques et juridiques furent-elles séparées et la distinction impossible entre les biens des califes et le trésor public. Face à de telles... Situations, certains savants (Ulémas) renoncèrent à une participation aux audiences des califes et, pire encore, beaucoup d’autres émigrèrent à l’intérieur de l'État afin d’éviter les conflits et les persécutions. Ainsi, les principes de gouvernement consultatif s’effritèrent à la faveur de cette dispersion des savants loin du centre du califat. Il se développa à la faveur de cette situation l’Ijtihad individuel des savants et une opulence des écoles par zone. En Iraq, Abou Hanifa et Soufyan Ath-Thawri ont pu s’imposer. Nous vous proposons dans les lignes suivantes une succincte biographie de l’imam Abou Hanifa. De son vrai nom An-Nu’man ibn Thâbit ibn An-Nu’man, l’Imam Abou Hanifa est né en 702 à Koufa en Iraq où il passa la majeure partie de sa vie. Son père était un marchand de soie et d’origine persane. Il s’est converti à l’Islam pendant la période du Califat bien guidé (632-661). Dès sa tendre enfance, l'imam avait mémorisé le Coran. Assoiffé du savoir comme la plupart des étudiants de son âge à cette période, il commença ses études dans le domaine de la philosophie et de la dialectique (ilm Kalam). Plus tard, il se tourna vers le fiqh et le hadith où son intelligence, sa vivacité d’esprit lui ouvrirent les portes des assemblées des savants. L'imam étudia auprès de Ahmad ibn Souleymane qui fut un disciple de Ibrahim An-Nakki et de Abdallah ibn Mas'ud. L’imam Abou Hanifa effectua 55 fois le pèlerinage à la Mecque. À la faveur de ses voyages, il rencontra de grands juristes et mémorisateurs du hadith et puisa dans leur science. Il rencontra aussi quelques rares compagnons du prophète qui avaient vécu jusqu’aux environs de 722. On évalue à 4000 le nombre de compagnons qu’il a rencontrés ; ce qui fait de lui un tâbi'ine (ceux qui ont été éduqués et formés par les compagnons du prophète) dans la mesure où il rapporta d'eux certains hadiths. L'imam Abou Hanifa commença son enseignement à 40 ans après la mort. de son cheik. Il attisa la convoitise des califes Omeyyades et plus tard Abbassides, lesquels lui proposèrent le poste de juge (qadi). Pour n'avoir pas donné une suite favorable à ces différentes requêtes, l’imam fut maltraité par Yazid Ibn Ummar (sous les Omeyyades) puis emprisonné à Bagdad par le calife Abbasside Abou Jafar Al Mansûr (754-755). Il gagnait honorablement sa vie par le biais du commerce. Après 65 années de vie pleine de piété et de science, l’imam Abou Hanifa devait s’éteindre le 14-06-767. Fondements et caractéristiques du Fiqh de l’imam Abou Hanifa L'imam Abou Hanifa fait partie des gens de l’opinion (ahl al-ray) dans la mesure où son principe de déduction reposait sur la prise en compte du but et de la finalité du texte, c’est-à-dire la prise en compte de la profondeur de son sens. Sa méthode d'approche des questions consistait en la discussion en groupe (shura). En effet, face à une question, il évitait de donner une solution rapide. Il exposait plutôt le problème et chaque étudiant proposait sa solution. En dernier lieu, l'imam intervenait en commentant les différents points de vue et en rectifiant ce qui le méritait. Lorsqu’ils arrivaient à une position unifiée, il faisait consigner la solution. Dans le cas contraire, il refusait que l’on note sa propre opinion. Le fiqh de l'imam se fonde d’abord sur le Coran, ensuite la sunna, le consensus des compagnons, l’opinion individuelle des compagnons, la déduction analogique, l’intérêt général et enfin les coutumes locales. Ces fondements sont classés par ordre de préférence. L’école hanafite du temps de son fondateur et de ses premiers étudiants se caractérisait par : - Le respect de la liberté d’opinion. Cela se conçoit à travers une recherche constante de la vérité, ce qui implique une ouverture d’esprit et une prise en compte d’autres opinions. Il est rapporté que l’imam optait pour d’autres opinions même si elles contredisaient la science pour peu qu'elles soient plus. conformes aux textes. Ses étudiants en ont fait pareillement sur certaines questions. Certains de ses étudiants ont voyagé dans le Hedjaz (la côte orientale de la péninsule arabique qui inclut les villes de la Mecque et de Médine) afin d’étudier avec les savants de cette partie du monde musulman dont le principe est tout à fait différent de celui d'Abou Hanifa (Ahl ul-hadith). Le refus de l’imitation aveugle (taqlid). L’imam Abou Hanifa refusait de suivre aveuglément les jugements des décisions des compagnons (tâbi’ines). Il le dit en ces termes : « [...] et lorsque l'on en vient à l'opinion d’Ibrahim, Ash-sha-bi, Al Huss, ibn Sîrîne ou Said ibn al Mosayyad, alors je recours à l'ijtihad comme ils l'ont fait. » De la même façon, il refusait que l’on suive aveuglément ses jugements. À ce propos, il dit ceci : « il est interdit pour quiconque ne connaît pas les arguments sur lesquels je me base, d’élaborer des jugements à partir de mes déclarations car en vérité nous sommes des humains ; nous pouvons An-nasr. vendredi n° 34 du 10 Septembre 2004 Prix 50 f cfà P. 3 dire quelque chose aujourd'hui et le rejeter demain ». L’imam partait du principe que les hommes ont des limites objectives. - La fidélité aux sources. Abou Hanifa s’est soucié de s’attribuer des erreurs dans ses jugements car conscient de ses propres limites. « C’est pourquoi, il fixa pour ses étudiants et pour tous ceux qui veulent tirer de sa connaissance de l'Islam le critère utile du vrai et du faux qui est le Coran et la sunna ; ce qui est en accord avec eux est juste et ce qui ne l'est pas est faux » Bilal Philips, le Fiqh et son évolution page 182. Cela traduit un souci d’authentification afin de ne pas discréditer les lois islamiques (divines). Il dit ceci à ce propos : « Si j'élabore un jugement qui contredit le Livre de Dieu et les hadiths, rejetez-le ». Il a dit aussi : « Si un hadith est découvert authentique, il constitue alors mon école de pensée ». L’imam Hanifa a cependant eu recours à peu de hadiths. Cela traduit toujours son souci. d’authentification car son époque et son milieu étaient caractérisés par une fabrication de hadiths. De faux comportements et de fausses paroles furent attribués au prophète. C’est pourquoi il a élaboré des conditions rigoureuses pour l’usage d’un hadith. Ces conditions consistaient en ce que non seulement le hadith soit authentique mais aussi qu’il soit bien connu. Telles sont quelques caractéristiques de l’école hanafite. Le fiqh de l’imam ne se basait pas seulement sur le réalisme. Des problèmes étaient inventés et leurs solutions imaginées ; ce qu’on appelle le fiqh hypothétique. Par son intelligence et sa raison éclairées par une foi vivante, l'imam Abou Hanifa a servi l’islam. L’intérêt de l’histoire étant de tirer des leçons à partir des expériences passées afin de corriger les erreurs présentes et envisager un futur radieux, tout musulman doit mettre au service de sa religion son intelligence et sa raison éclairées par une foi vivante quel que soit son domaine d’étude ou son champ d’action. SA/SK An-Nasr vendredi n° 034 du 10 septembre 2004 ... 146 Prix 50 F CFA P. Numéro 34 Nombre de pages 4 -- id 11498 Url https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/11498 Modèle de ressource Newspaper article Classe de ressource bibo:Issue Id de collection 2198 Id du média 33190 33580 33581 33582 33583 Fichier média https://islam.zmo.de/files/original/62b3ceb487b088843f67c5648522868d048fec35.pdf https://islam.zmo.de/files/original/152d0acab0e14cc2b112062474573e4d1284a335.tiff https://islam.zmo.de/files/original/2cbb16d74ff29ea999f640a259728b1ee506bb3f.tiff https://islam.zmo.de/files/original/ab675539759a499052537c091790e5ca985c0c21.tiff https://islam.zmo.de/files/original/e1a6ed947aad3f835f6f9055557c9b6b9c4456c1.tiff Titre An-Nasr Vendredi #031 (Le sens de la mort en islam) Sujet https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/85 Hadith Editeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/2198 An-Nasr Vendredi Contributeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore Date 2004-08-20 Type https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67398 Périodique islamique Identifiant iwac-issue-0000247 Source https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Langue https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français Droits In Copyright - Educational Use Permitted Détenteur des droits Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Contenu nasr V n°051 du 20 Août 2004 Lorsque vient le secours d'Allah ainsi que la victoire, célèbre les louanges de ton Seigneur et implore son pardon. Selon le dictionnaire Larousse, la mort est la cessation de la vie chez les êtres vivants. Les biologistes et les médecins la définissent comme l’arrêt total des fonctions physiologiques chez les êtres vivants. Quant aux religieux, la mort est la séparation des deux composantes de l’être humain, l’âme et le corps. De toutes ces définitions, on peut retenir que la mort est un phénomène qui met fin à la vie. La vie, cette énigme précieuse que tout être vivant souhaite savourer éternellement. En particulier l’homme qui, grâce à la raison dont Dieu l’a dotée, apprécie mieux les phénomènes de la vie que les autres êtres vivants. Mais, la mort apparaît comme un mal absolu dont personne ne veut entendre parler. Parce que, seule la mort est capable de mettre fin brusquement à toute existence, belle ou triste. C’est elle également qui met fin aux grandes ambitions de l’homme. C’est encore la mort qui sépare l’enfant de ses parents, deux amis inséparables et même deux amoureux unis pour le meilleur et pour le pire. Grâce à ce pouvoir redoutable, la simple évocation de la mort fait peur. An-nasr Vendredi n° 031 du 20 Août 2004 ...131... Prix 50 fc 6 P. 1 Or, elle est une vérité indéniable à laquelle aucun humain ou aucune créature n’échappera. Dieu dit dans le saint Coran : « Toute âme goûtera à la mort... » (Sourate 3, Verset 185) « Tout ce qui existe disparaîtra, sauf la face de ton Seigneur, le Glorieux, subsistera... » (Sourate 55, Versets 25-26) Ainsi, les grands hommes qui ont marqué l’histoire de l’humanité, les prophètes, les saints... n’ont pas échappé à la mort ; de même que les sots, les rebelles à la loi divine, les plus grands négateurs... qui ont vécu sur la terre. L’on pourrait se poser la question de savoir pourquoi Dieu a-t-il créé la mort ? Pourquoi la mort n’épargne personne ? Pour répondre à ces questions, il convient de savoir d’abord ce que c’est que la vie. D’une De manière générale, la vie d’un homme se définit comme la période s’écoulant entre sa naissance et sa mort. Cependant, d’après les enseignements de l’Islam, la vie de l’homme va au-delà de sa mort. Elle comprend deux phases séparées par la mort : la vie d’ici-bas et la vie de l’au-delà. Et puisqu'il faut mourir pour passer de la vie terrestre à la vie céleste, il apparaît de toute évidence que la mort n’est qu’une transition entre ces deux phases de la vie. Elle est une épreuve, un examen de passage du bas niveau de la vie au niveau supérieur. C’est ce que Dieu affirme dans le Coran en ces termes : « Bénis soit celui qui tient entre ses mains la royauté. Il est puissant sur toute chose. C'est Lui qui a créé la mort et la vie pour vous éprouver et connaître ainsi celui d’entre vous qui agira le mieux... » (Coran 67:1-2). Mais pour quelle raison Dieu nous éprouve-t-Il ? Dans le Coran, à la sourate 51, verset 56, Dieu dit : « Je n’ai créé les hommes et les djinns que pour qu’ils M’adorent ». La mission assignée à l’homme sur La terre est l’adoration de Dieu en suivant ses enseignements, faits de recommandations et d’interdits. Pour nous révéler cette vérité, vendredi n° 31 du 20 août 2004 ... 132 Prix 50 fcfa P-2 mission, Dieu a envoyé ses messagers qui sont venus avec des livres. Et pour apprécier l’exécution de cette mission, Dieu soumet l’homme à cette épreuve. À travers la mort, le Seigneur veut évaluer la mission qu’Il nous a confiée et récompenser chacun selon son mérite : comme Il nous interpelle dans le Coran : « Traiterons-nous ceux qui croient et accomplissent les bonnes œuvres comme ceux qui commettent du désordre sur la terre ? Ou traiterons-nous les pieux comme les pervers ? » (Coran 38, verset 28). Assurément, la réponse à ces interpellations est non. L’épreuve de la mort est donc une manifestation de la justice divine. Il convient de relever certaines particularités de cette épreuve dont il faut absolument tenir compte pour espérer l’aborder avec succès. D’abord, l’épreuve de la mort est obligatoire pour tous les hommes comme nous. L’avons affirmé ci-dessus. Tout le monde y est donc candidat. Le Seigneur dit : « Dis : oui, la mort que vous fuyez va vous rejoindre. Vous serez ensuite ramenés devant celui qui connaît parfaitement ce qui est caché et ce qui est apparent, et vous informera de ce que vous faisiez. » (C62V8) Alors, à la différence de certaines épreuves comme les examens scolaires, on ne peut ni s’absenter, ni boycotter l’épreuve de la mort. En plus, elle est unique dans la vie de tout un chacun ; en une seule session. Quand le moment arrive, elle ne peut être ni avancée, ni retardée. À ce propos, le Coran dit : « Donnez en aumône une partie des biens que nous vous avons accordés, avant que la mort n’atteigne l’un d'entre vous et qu’il ne dise : "Mon Seigneur ! si seulement tu m’accordais un court délai, je ferais l’aumône et je serais juste.” Dieu n'accorde de délai à aucune âme parvenue au terme fixé par Lui. Dieu est parfaitement informé de ce que vous faites. » n° 031 du 20 août 2004 ...13 3... Prix 50 francs P. 3 faites. » C63V10-11 En outre, elle est individuelle. Ni tricherie, ni défense en ligne (système de tricherie utilisé par certains candidats aux concours et par certains étudiants) ne seront possibles. Par ailleurs, la mort se prépare durant toute la vie. Ceux qui disent qu’il faut faire la vie pendant la jeunesse et, à la vieillesse, se consacrer à préparer la mort ou qui pensent que la religion est l’affaire des vieux se trompent. Dieu ne dit-il pas dans le Coran : « Mais il n’y a pas de pardon pour ceux qui font le mal jusqu’au moment où la mort se présente à l’un d’eux et il dit : “Oui, je me repens maintenant !" Il n’y a pas de pardon non plus pour les incrédules. Voilà ceux pour lesquels nous avons préparé un châtiment douloureux » C4V18 Enfin, la dernière particularité de l’épreuve de la mort est qu’elle est imprévisible. Nulle âme ne sait quand elle va mourir. Ainsi, le nouveau-né, le nourrisson, l’adulte, le vieillard... peuvent mourir. «... Et nulle personne ne sait ce qui l'arrivera demain ; et nul ne sait sur quelle terre il mourra. Certes, Dieu est Omniscient et parfaitement connaisseur (C31 V34). La préparation de la mort se fait en adorant Allah à travers sa religion qui n’est autre que l’Islam. Cette préparation doit se faire avec un certain sérieux vu sa délicatesse décrite à travers ses caractéristiques. Au lieu que chaque fois l’évocation de la mort nous paralyse, nous devons plutôt chaque jour nous inscrire parmi les morts et ainsi travailler ardemment à la réussir. Du reste, c’est ce que le prophète nous recommande quand il dit dans un hadith : « Travailler comme si vous n'allez jamais mourir et prier comme si vous allez mourir demain. ». L’imam An-nasr, vendredi n°31 du 20 Août 2004 ...13 4... Prix 50 fcfâ P.4 Numéro 31 Nombre de pages 4 -- id 11499 Url https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/11499 Modèle de ressource Newspaper article Classe de ressource bibo:Issue Id de collection 2198 Id du média 33191 33584 33585 33586 33587 Fichier média https://islam.zmo.de/files/original/1a136071db3130e7987d6a0a1744e6ded6c7eb52.pdf https://islam.zmo.de/files/original/9b4275f5be577b2dfa561fc37f7dd50d6e450df9.tiff https://islam.zmo.de/files/original/70dbbb220c29650f04e2019d113eab801d55db7b.tiff https://islam.zmo.de/files/original/fce81fb5ead101f014c3c0578d8f6607789f4fac.tiff https://islam.zmo.de/files/original/904af950983851904480b34324163199b04c7eab.tiff Titre An-Nasr Vendredi #027 (La réparation de la prière) Sujet https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/86 Prière Editeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/2198 An-Nasr Vendredi Contributeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore Date 2004-07-23 Type https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67398 Périodique islamique Identifiant iwac-issue-0000248 Source https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Langue https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français Droits In Copyright - Educational Use Permitted Détenteur des droits Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Contenu nasr < L n'O27 du 23 Juillet 2004 Lorsque vient le secours d'Allah ainsi que la victoire, célèbre les louanges de ton Seigneur et implore son pardon. La prière occupe une place importante parmi les pratiques cultuelles en islam. C’est le premier pilier pratique, et d’après le prophète, c’est la prière qui différencie les croyants des mécréants. Elle sera la première œuvre à propos de laquelle l’homme sera interrogé le jour de la résurrection. Alors, l’accomplissement correct de la prière doit être le souci premier de tout musulman. Cependant, il arrive que de par sa nature humaine (al in-sâne : oublieux), l’homme se trompe et qu’il fasse des erreurs dans la prière. Si tel était le cas, que faire ? Le Seigneur, par miséricorde, nous a enseigné par l’intermédiaire de son Messager, les moyens de se racheter. Car même pour une seule prosternation manquée dans la prière obligatoire, il nous sera demandé compte. La réparation de la prière demeure cependant un sujet complexe. En effet, chaque L'école juridique dispose en la matière des enseignements qui ne sont pas forcément ceux des autres écoles. Dans les lignes qui vont suivre, nous allons tenter de rappeler les positions unanimement admises et celles qui sont couramment pratiquées dans nos régions. La réparation de la prière varie selon le type d’erreur (omission ou ajout) et selon le statut de l’acte (actes obligatoires, surérogatoires ou méritoires). Pour ce faire, il convient de rappeler les différentes catégories d’actes de la prière. An-nasr vendredi n° 027 du 23 juillet 2004 ... 1 1 5... Prix 50 fcfâ P.1 Les actes de la prière - les actes obligatoires de la prière sont : l’intention, la station debout, le premier takbir (Allahou Akbar) au tout début de la prière, la récitation de la fatiha, la génouflexion (roukou), le redressement après le roukou, la prosternation (soudjoud), le relèvement après le soudjoud, la pause qu’il faut marquer après les différentes positions, dire assalamou aleikoum, le recueillement et le respect de l’ordre des actes. Actes : - Les actes surérogatoires sont : la récitation d’une autre sourate en plus de la Fatiha, la récitation à voix basse ou haute, les autres takbir à chaque changement de position, les invocations pendant les roukous et les soudjouds, dire Sami Allahou liman hamidahou, le Rabbana wa lakal hamdou, la Tachahoud, prier pour le Prophète dans la Tachahoud final ; - Les actes méritoires sont l’invocation au début de la prière, l’ouverture de la prière, l’invocation après le redressement du roukou, l’invocation entre les soudjouds, dire Amin après la Fatiha, poser les mains sur la poitrine, etc. La réparation des actes obligatoires : L’omission d’un acte obligatoire de la prière invalide ladite prière. Alors la réparation d’un acte obligatoire omis consiste à refaire cet acte. Mais il existe des variantes suivant les différents actes : - Une prière sans intention est nulle et doit être reprise. Mais formuler l’intention ne signifie pas prononcer des phrases. L’intention est la ferme détermination et la motivation. que l’on a pour accomplir une prière. L’oubli du takbir al ihram entraîne la reprise de la prière. Si on omet la sourate fatiha dans une rakate et qu’on se rappelle avant le roukou, on reprend la récitation suivie au besoin d’une sourate. Par contre, si l’on ne s’en rappelle qu’après le roukou, on poursuit la prière tout en annulant la rakate où la fatiha était omise. On accomplira une autre rakate à sa place. Dans tous les cas, on fera deux soudjouds réparateurs après le salam (salut final). Quand on se rappelle de l’omission d’un roukou au moment où l’on s’engage à faire le soudjoud, on revient à la position debout et on récite de nouveau quelques versets au besoin, puis on fait le roukou et on poursuit la prière. Si l’on ne s’en rappelle qu’après avoir exécuté le soudjoud, on poursuit la prière tout en annulant la rakate entachée et on accomplira une rakate à sa place. Dans tous les cas, on doit faire deux soudjouds réparateurs après le salut. An-nasr vendredi n° 27 du 23 Juillet 2004 116 Prix 50 f CFA P. 2 final. - Si on oublie un soudjoud et qu’on se rappelle dans la position debout de la rak'ate suivante avant le roukou, on se prosterne immédiatement pour faire le soudjoud manquant. Si l’on ne se rappelle qu’après le roukou de la rak'ate suivante, on continue la prière et on accomplit une rak'ate de remplacement. Si l’oubli du soudjoud porte sur la deuxième ou quatrième rak'ate d’une prière et qu’on se rappelle dans la position assise, on se prosterne immédiatement dès qu’on y prend conscience. Dans ces trois situations, on fait deux soudjoud d’oubli après le salam. En outre, si l’on ne se souvient de l’omission d’un acte obligatoire qu’après avoir quitté le lieu de la prière ou s’être détourné de la qibla, on reprend la prière entièrement. Après le salut final, si on se rappelle avoir omis une rak'ate, et qu’on se souvient avant de se détourner de la qibla ou d’avoir quitté le lieu de la prière, on se lève, fait un takbir et on accomplit la rak'ate manquante. On fera deux soudjoud réparateurs après le. Salam. Dans le cas contraire, la prière est nulle et on doit la reprendre même si on s’en rappelle ultérieurement. Si on accomplit un surnombre de rak'ates, on fait deux soudjoud réparateurs après le salut final. Mais si l’on double le nombre de rak'ates d’une prière, celle-ci s’annule. Quand on s’apprête à se lever après le soudjoud de la deuxième rak'ate d’une prière de trois ou de quatre rak'ates et qu’on se souvient de la position assise, on se rassoit tant que les deux mains et les deux genoux n’ont pas quitté le sol. On ne doit pas pour cela accomplir deux prosternations d’oubli. Si par contre les mains et les genoux ont quitté le sol, on poursuit la prière et avant le salam on fait deux prosternations. Si on doute ou on oublie le salam, on le prononce dès qu’on se rappelle étant toujours sur place et sans se détourner de la qibla. On n’a pas pour cela de soudjoud réparateurs à faire. La réparation des actes surérogatoires. D’une manière générale, l’omission d’un acte obligatoire se répare en réitérant. L’acte et en faisant deux soudjoud après le salut final. Par contre, la réparation d’un acte surérogatoire omis n’exige pas qu’on accomplisse de nouveau cet acte, mais il suffit d’accomplir deux soudjoud avant le salut final. Ainsi, une omission des actes tels que la récitation d’une sourate après An-Nasr, vendredi n° 27 du 23 juillet 2004... 1 1 7... Prix 50 fc^ P. 3 la Fatihat, le tasmy, la position assise pour réciter les Tachahoud, les douas du roukou et du soudjoud, la récitation à voix basse ou haute... est corrigée par deux soudjoud avant le salut final. En cas d’ajout de ces actes, la correction est faite par deux soudjoud après le salut final. La réparation des actes méritoires. L’oubli des actes méritoires de la prière n’affecte nullement la validité de la prière. Par conséquent, on n’est pas tenu de corriger l’omission d’un acte méritoire. Les prosternations réparatrices. Lorsqu’elles doivent être accomplies avant le salut final, aussitôt après les Tachahoud, on se prosterne directement pour les... Accomplir et ensuite on récite de nouveau les Tachahoud et on prononce le salam. Si elles doivent être accomplies après le salut final ; après avoir prononcé le salam, on accomplit immédiatement deux soudjoud et on récite de nouveau les Tachahouds (si l’on veut) et on prononce le salam. Quand on oublie les soudjoud réparateurs qui doivent être faits avant le salam et qu’on s’en souvient après le salam, on les accomplit si on n’a pas encore quitté le lieu de la prière ou s’être détourné de la qibla. Mais si l’oubli porte sur les soudjoud réparateurs d’après le salam, on les accomplit dès qu’on s’en souvient, quel que soit le temps qui se serait écoulé. L’imam : « La prière est de stricte obligation pour les croyants et doit se faire aux heures prescrites. » INFORMATION : Le comité exécutif informe l’ensemble des militants désireux de s’inscrire pour le séminaire de Bobo-Dioulasso qu’une liste de 30 personnes est ouverte. Les inscriptions se... font auprès du Secrétariat général du CE 3 - jusqu’au 25 juillet 2004. Les frais s’élèvent à 3500 frs. Pour plus de renseignements : appelez au 50 36 27 89. vendredi n° 27 du 23 Juillet 2004 118 Prix 50 f cfâ P. 4 Numéro 27 Nombre de pages 4 -- id 11500 Url https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/11500 Modèle de ressource Newspaper article Classe de ressource bibo:Issue Id de collection 2198 Id du média 33192 33588 33589 33590 33591 Fichier média https://islam.zmo.de/files/original/c033300ed62f49555a99f1d0a01f7f0acf8b9bcd.pdf https://islam.zmo.de/files/original/8467e894f04bcc6bca475fbbb14b5c9dc01ca416.tiff https://islam.zmo.de/files/original/03e15ed1e4e3dd8a8846010a0a5468cddc7f283a.tiff https://islam.zmo.de/files/original/2292e1e7c819531aae878d5e197b443a5a6b48cd.tiff https://islam.zmo.de/files/original/074ab3d269668e2a2598cae9eaae3c197b422ea3.tiff Titre An-Nasr Vendredi #022 (Spiritualité et stabilité de la famille / Soyons prudents et modérés dans nos jugements !) Sujet https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Editeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/2198 An-Nasr Vendredi Contributeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore Date 2004-06-18 Type https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67398 Périodique islamique Identifiant iwac-issue-0000249 Source https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Langue https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français Droits In Copyright - Educational Use Permitted Détenteur des droits Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Contenu n° 022 du 18 juin 2004 Lorsque vient le secours d'Allah ainsi que la victoire, glorifie les louanges de ton Seigneur et implore son pardon. La spiritualité n’est pas un ensemble de sentiments vagues qu’éprouve le musulman, mais une pratique quotidienne pour la réussite dans ce monde et de l’au-delà. Vivre en couple n’est pas une chose facile, car notre envie d’être libre et de ne pas être contraint par l’autre est supérieure à notre désir de construire une famille. Mais pour le musulman, la famille est sacrée, comme l’affirme le Coran. Quand on s'adresse au Coran, il faut réfléchir sur la place de chaque mot, de chaque verset : « Parmi Ses signes est qu’il a créé à partir de vous-mêmes des épouses afin que vous trouviez auprès d’elles la tranquillité et qu’il a établi entre vous des liens d'amour et de miséricorde » (Coran 30, V21). La survie de l’humanité passe par la famille. Actuellement, on assiste au déclin du mariage. En contrepartie, le concubinage, la spiritualité et la stabilité de la famille sont de plus en plus remis en question. Plus fréquent et les conflits qui en résultent également. En France, le concubinage a pour conséquence que 40 % des enfants naissent hors du mariage. Aucune loi dans le code civil ou autre ne parle du devoir de s’aimer. Mais en Islam, le mariage vivra par l’amour ou durera par la clémence. Et cet amour est un bienfait qu’Allah dépose dans le cœur de celui qu’il veut. Ceux qui disent : "Seigneur, donne-nous de nos épouses et de nos enfants la joie et la paix de notre âme et fais de nous un exemple de vertu pour les gens pieux." Cela aura pour récompense des hautes demeures du paradis pour ce qu’ils ont patienté, et ils y seront accueillis par des vœux de salut et de paix. (C25 V74-75) Avant d’annoncer la récompense, vient un verset où l'on comprend que l’amour est un don de Dieu. Parmi ces serviteurs, il y en a qui disent : « Seigneur, fais que la vue de nos épouses et de nos enfants nous remplisse de joie. » Cet amour va être mis en rapport direct avec le paradis. et la guidance. Le Prophète et ses épouses Il évoquait toujours ses épouses en bien : Aïcha était jalouse de Khadija alors qu’elle ne l’avait jamais vue. Le Prophète la rappelait sans cesse. Et c’était toujours en bien. Il entretenait de bons rapports avec les proches de Khadija après la mort de cette dernière. Il envoyait de la viande à ses amis et s’apprêtait à les recevoir dès qu'il les voyait. C’est pourquoi Aïcha en était jalouse. Ce faisant, le Prophète vient nous donner une leçon importante pour la stabilité conjugale : aimer son conjoint, c’est aimer et honorer ses parents et les proches de ce dernier. Le Prophète rêvait de son épouse Khadija et en faisait part à Aïcha. Il avait vu un ange ramener Khadija dans un drap. Le Prophète sortait en compagnie de ses épouses. Il éprouvait le besoin d’être auprès de son épouse, surtout à la fin de sa vie. On rapporte qu'un voisin persan du Prophète avait un chien, et le Prophète avait demandé si sa femme pouvait venir, mais le voisin avait refusé. Par trois fois, le... Le prophète avait refusé jusqu’à ce que finalement sa femme aussi fût invitée. Lorsque Aïcha était vraiment fâchée contre le prophète, elle disait : « Non, par le Dieu d’Ibrahim ! » pour exprimer son désaccord avec le prophète, et quand tout allait pour le mieux entre eux, elle disait : « Oui, par le Dieu de Muhammad. » Aïcha disait qu’elle ne s’éloignait que de son nom. La colère n’efface rien de l’engagement : tout le monde peut s’emporter. Les sautes d’humeur existaient même dans la famille du prophète, mais il convient de ne pas exagérer dans les divergences afin que Satan ne puisse sauter sur l’accusation pour envenimer davantage la situation. Comment se comportaient Khadija et Aïcha avec le prophète ? Khadija faisait bon accueil à son époux et le soutenait moralement, financièrement et matériellement. Aïcha connaissait les habitudes du prophète et les respectait. En effet, quand le prophète était malade, elle reprenait ses habitudes. Un jour, le fils d’Abou Bakr était chez le An-Nasr, vendredi n° 022 du 18 juin. 2004 ...96... Prix 50 f CFA P 2 prophète avec son siwak et Aïcha a tout de suite compris qu'il voulait se laver les dents avec un siwak. Amour et spiritualité. Les époux s’encouragent tous les deux à faire le bien. Le mari qui cherche la proximité de Dieu le veut aussi pour sa femme et inversement. Ils préparent tous les deux leur séjour dans l’au-delà. Pour que notre mariage réussisse, il faut de l'amour, mais il se peut qu'après un certain temps, avec l'usure, il n’y ait plus d’amour. Alors, il reste la clémence. Pourquoi rester ensemble dans la clémence ? a) Le couple est lié par les enfants. En premier lieu, la mère : Sourate 2 la Vache, Verset 233 : « Les mères allaitent leurs enfants deux ans révolus pour qui a voulu pousser l’allaitement jusqu'au bout. Celui pour qui des femmes ont enfanté est tenu de les nourrir et de les vêtir selon la bonne coutume. Une mère ne doit subir aucun dommage du fait de son enfant et un père ne doit subir un dommage du fait de son enfant. La même obligation incombe à l'héritier. » b) Par raison économique Les besoins de l'épouse ou de la mère dans le cas d’une séparation, dépendant en général de son mari, il convient de conserver les liens malgré les difficultés. c) Au nom des sentiments partagés auparavant, du chemin parcouru côte à côte. d) Pour fermer les yeux sur les points faibles : « ...Vivez avec elle avec gentillesse et si vous éprouvez pour elle quelque aversion, il se peut que vous détestiez quelque chose et Dieu vous y fasse pour vous un grand bien. » C4V19 Le prophète a dit : "Le croyant ne peut haïr une croyante. S’il déteste un trait de son comportement, qu’il soit content d’un autre." Les enfants Il faut laisser les enfants s'épanouir tout en les encadrant. C’est un des premiers droits fondamentaux de l’enfant pour les parents qu'ils apprennent à connaître et aimer Dieu et son prophète. SAJEDAH ET KHUDAIJA Source Action n°64 nasr vendredi n°22 du 18 juin 2004 ...97... Prix 50 fcfa P. 3 Soyons prudents et modérés dans nos jugements ! T 1 a tort "C’est elle la vraie me. Couple. Tous nous avons le jugement de la bouche. Notre tête est pleine de solutions toutes faites qui visent à réduire les faits et les idées à leur plus simple expression. Il est bien plus rapide et rassurant de penser que l'autre est un imbécile, plutôt que de se mettre à sa place pour essayer de comprendre sa position. Mais une telle simplicité est trompeuse. Quand on regarde de plus près, on s'aperçoit que tout, absolument tout, est beaucoup plus compliqué qu’il n’y paraît à première vue. Plus on avance dans un domaine, plus sa complexité nous semble grande. Dans la vie quotidienne, les choses sont plus complexes qu’elles ne semblent. Mais nous feignons de les croire simples. Qu’un problème apparaisse et l'on s'aperçoit vite que les solutions simples, apparentes, ne suffisent plus. Elles ne tiennent pas compte des multiples éléments en jeu. C'est toujours sur ce qui touche autrui que la complexité nous échappe et que nous jugeons volontiers avec des formules toutes faites et des jugements expéditifs. Pour les problèmes personnels, ce... serait plutôt l’inverse. Nous ne cessons jamais de juger ce qui nous entoure ; le jugement est permanent, péremptoire et totalement subjectif. On en revient toujours à ce conseil : soyons prudents et modérés dans nos jugements. Le plus souvent, nous ne nous basons que sur des préjugés. La peur et le dénigrement de l’autre sont des signes des lâches qui ont besoin de se sentir forts, de diminuer et de décrasser. C’est quand on comprendra que croire, c'est aimer et comprendre, et non pas juger et condamner, que le Juge en eux sera direct. MUHAMAD AASSIF Source Action n°64 WWWWWWWW* Le Messager d'Allah (SAW) a dit : "Voulez-vous que je vous indique celui qui sera préservé du feu ou qui échappera du feu ? Sera préservé celui qui est aimable, pardonneur, doux et compréhensif." wwwwwwwww An-nasr vendredi n°022 du 18 [uln2004 ...9 8... Prix 50 fcfa P.4 Numéro 22 Nombre de pages 4 -- id 11501 Url https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/11501 Modèle de ressource Newspaper article Classe de ressource bibo:Issue Id de collection 2198 Id du média 33193 33592 33593 33594 33595 Fichier média https://islam.zmo.de/files/original/6c7c29fa1d8bafc12eeb8d329b276d29a9c194d2.pdf https://islam.zmo.de/files/original/36e2924431929cf2e37316b53b5fbbe5fde38675.tiff https://islam.zmo.de/files/original/4ae688f7bc768957e92bb55bbf7806a98f9a1ffe.tiff https://islam.zmo.de/files/original/43ea6a4f5ab966e31e13dd106c82adc74794c18a.tiff https://islam.zmo.de/files/original/c17840722d91f5f6bd0361a667066ce1023ba4e3.tiff Titre An-Nasr Vendredi #020 (Les menstrues et les lochies?) Sujet https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Editeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/2198 An-Nasr Vendredi Contributeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore Date 2004-06-04 Type https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67398 Périodique islamique Identifiant iwac-issue-0000250 Source https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Langue https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français Droits In Copyright - Educational Use Permitted Couverture spatiale https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/284 Bobo-Dioulasso https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/336 Kaya https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/376 Ouagadougou Détenteur des droits Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Contenu Lorsque vient le secours d’Allah ainsi que la victoire, célèbre les louanges de ton Seigneur et inplore son pardon. Les menstrues et les lochies sont deux traits caractéristiques de la femme, liés à son statut de mère. Cependant, il existe beaucoup de superstitions dans nos sociétés autour de ces deux phénomènes. Certains pensent que lorsqu’une femme se trouve dans l’un de ces états, elle est porteuse de malheur. Pour cela, on ne doit pas la croiser sur son chemin ou être à ses côtés, ni toucher aux objets d’usage commun ou la toucher, ni manger son plat... Ce qui est choquant, c’est que les musulmans ont traîné avec eux en Islam ces conceptions traditionalistes et arriérées. Mais qu’en est-il de la réalité des menstrues et des lochies ? Quel doit être le comportement du musulman face à une femme dans ces états ? Comment la musulmane doit-elle se comporter pendant cette période ? C’est à ces questions qu'AN-NASR, vendredi, tentera de répondre dans ce numéro. Les menstrues ou... Les règles sont un phénomène physiologique (donc naturel) se reproduisant d’une manière cyclique chez toutes les filles ayant atteint l’âge de la puberté (9 - 14 ans). Ce sont en fait des écoulements de sang périodiques, d’origine utérine et rejetés par le vagin. Biologiquement, cet écoulement fait suite au cycle ovarien qui, tous les mois, aboutit à la formation d’un ovule qui est le gamète femelle (cellule de la mère) dont la fusion avec un spermatozoïde provenant du père forme un enfant. Lorsque l’ovule est produit et qu’il ne fusionne pas avec un spermatozoïde, il est détruit et c’est son élimination hors de l’organisme qui entraîne la survenue des règles. En moyenne, les règles durent 4 à 6 jours, mais elles peuvent varier de 1 à 15 jours. Le cycle menstruel dure en général 28 jours, mais il peut également varier entre 25 et 38 jours. C’est-à-dire qu’il y a des femmes qui observent leurs règles tous les 28 jours (la majorité) et d’autres tous... Les 25 jours, etc. Quant aux lochies, ce sont des écoulements de sang suite à un accouchement (la naissance d’un bébé). Quand une femme accouche, les lochies peuvent se produire pendant 1 à 42 jours (1 jour à 6 semaines). Elles peuvent également être d’origine utérine provoquée par les plaies occasionnées lors de la sortie du bébé et du placenta. Les lochies et les menstrues sont donc deux phénomènes naturels sur lesquels la femme n’a aucune influence. Elles sont du domaine du décret divin. C’est pourquoi toutes attitudes répugnantes ou de rejets d’une femme dans ces états sont condamnables. Il n’appartient surtout pas à un musulman de fuir sa femme en menstrues ou en lochies, de refuser de lui parler, de manger son repas, d’être à ses côtés ou de la considérer comme porteuse de malheur. Il est vrai qu’en Islam, les menstrues et les lochies sont considérées du point de vue spirituel comme des états d’impureté majeure tout comme l’éjaculation lors des rêves érotiques et des rapports sexuels sont des impuretés. majeures pour les hommes (sexe masculin). À ce sujet, les dispositions religieuses sont claires. Dieu dit dans le saint Coran : (C2V222) « Et ils t’interrogent sur la menstruation des femmes. Dis : "C’est un mal. Éloignez-vous donc des femmes pendant les menstrues, et ne les approchez que quand elles sont pures. Quand elles se sont purifiées, alors cohabitez avec elles suivant les prescriptions d’Allah. Car Allah aime ceux qui se repentent, et il aime ceux qui se purifient.” » Il ressort de ce verset que pendant que la femme est en lochies ou en règles, le musulman doit s’abstenir d’avoir des rapports sexuels avec elle. Mais, sans même cette interdiction divine, le bon sens aurait voulu que l’on se garde de faire l’acte charnel avec une femme qui saigne et de surcroît qui saigne par le vagin. De même, il est démontré que l’on court d’énormes risques de contracter des IST si l’on a des rapports sexuels pendant les règles ou les lochies. Il n’est pas aussi dit qu’il ne faut témoigner autrement son amour à l’égard de sa femme pendant cette période. Le prophète (SAW) dit : « prenez tout plaisir avec vos femmes (quand elles sont en menstrues) sauf les rapports sexuels. » Mis à part donc cette interdiction formelle, le musulman doit se comporter avec sa femme en lochies ou en menstrues comme en temps normal. L’autre volet de la question est de savoir comment la musulmane doit se comporter en période de menstrues ou de lochies. Son comportement étant dicté par son état d’impureté majeure (djanaba), il lui est interdit de prier, de jeûner, d’entrer dans une mosquée, de toucher au Coran, d’avoir des rapports sexuels, de faire le tawaf autour de la Ka’aba ou de divorcer. Par contre, elle peut embrasser son mari, manger avec lui, préparer son repas pour le jeûne, toucher à n’importe quel objet, invoquer Dieu, se sacraliser et accomplir le pèlerinage sauf le circuit de la Ka’aba, mener toutes ses activités ordinaires... À la fin des règles ou des lochies, elle doit Se purifier (par le grand lavage), et tous les interdits lui sont, du même coup, levés. Si les règles s’arrêtent 24 heures après le début, elle se purifie et accomplit ses prières. De même, en cas de lochies, elle ne doit pas attendre 40 ou 60 jours avant de se purifier et prier. Si 24 heures après l’accouchement, les lochies s’arrêtent, elle fait le grand lavage et accomplit ses prières, et ainsi de suite. Cependant, il peut survenir des anomalies dans le cycle menstruel que l’on regroupe sous le vocable de métrorragies. Les métrorragies sont un écoulement du sang d’origine pathologique qui prolonge les règles ou qui surviennent en dehors des règles. Dans cette situation, le comportement de la musulmane varie selon les cas : chez les femmes ayant un cycle normal et qui connaissent la durée de leur cycle et le nombre de jours d’écoulement, en cas de prolongement anormal de cette durée, d’après le prophète : « elle considère le nombre de jours de ses règles. » d’ordinaire et elle cesse de prier pendant cette durée. Ensuite, elle se lave, s’applique un linge et accomplit ses prières. Celles qui ne connaissent ni la durée de leur cycle, ni celle de l’écoulement du sang, elles comptent 6 à 7 jours (durée moyenne) d’écoulement, puis elles se lavent et font leurs prières. Elles peuvent par ailleurs se baser sur les caractéristiques du sang des menstrues qui diffèrent d’une simple hémorragie par sa couleur noirâtre, l’absence de globules rouges et la présence des débris de l’endomètre. En cas de métrorragie abondante et persistante, elle peut regrouper les prières. De même, elle n’est pas tenue de faire le grand lavage pour toutes les prières. Par contre, elle doit à chaque heure de la prière bien nettoyer les organes génitaux et refaire les ablutions. En outre, elle ne doit pas faire les ablutions longtemps avant la prière. Si son état le permet, elle peut avoir des rapports sexuels avec son mari, jeûner, toucher au Coran, rentrer dans une mosquée et faire le circuit. de la Ka’aba. En fait, la métrorragie n’étant pas des règles, la femme atteinte de cette maladie a le même statut que la femme pure. Enfin, la musulmane doit observer une certaine discrétion en cas de menstrues sauf à l’égard de son mari qui doit connaître son état. L'imam informe les frères et sœurs qu’elle organise deux séminaires régionaux de formation islamique à Kaya et à Bobo-Dioulasso du 04 au 11 août 2004. Les frais de participation pour les séminaristes de Ouagadougou (qui ne peuvent aller qu’à Kaya) s’élèvent à 4500 Frs. Les inscriptions peuvent se faire auprès des Conseils Généraux du Kadiogo et de l’Université ou au siège national (au 50.36.27.89). An-nasr vendredi n° 020 du 04 Juin 2004 ...90... PHxSOfcfa P.4 Numéro 20 Nombre de pages 4 -- id 11502 Url https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/11502 Modèle de ressource Newspaper article Classe de ressource bibo:Issue Id de collection 2198 Id du média 33194 33596 33597 33598 33599 Fichier média https://islam.zmo.de/files/original/5c325c6a6a74f679c6cacf0189c0658123b2edc7.pdf https://islam.zmo.de/files/original/3fb78f0ca2b0c84afd17e48930fffee418b2ac70.tiff https://islam.zmo.de/files/original/17f80447840a0ed7745e479d9e82caa8ff19e63d.tiff https://islam.zmo.de/files/original/2e65ca36641f2211fe98284663f15bce215d15be.tiff https://islam.zmo.de/files/original/8aa1568ab2c9056248f05255a763987b736801b8.tiff Titre An-Nasr Vendredi #018 (Ar riya ou l'ostentation / Les lecçons d'un rêve) Sujet https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/85 Hadith Editeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/2198 An-Nasr Vendredi Contributeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore Date 2004-05-21 Type https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67398 Périodique islamique Identifiant iwac-issue-0000251 Source https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Langue https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français Droits In Copyright - Educational Use Permitted Détenteur des droits Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Contenu A fa An - nasr X^ S l^^C^i K & C^. C n'O18 du 21 mai 2004 Lorsque vient le secours d'Allah ainsi que la victoire, célèbre les louanges de ton Seigneur et implore son pardon. L’islam est la seule religion où le culte est exclusivement voué à Dieu. Ni les prophètes, ni les anges, ni les saints ne doivent faire en aucun cas l’objet d’une quelconque adoration. Par ailleurs, ces derniers ne peuvent servir d’intermédiaire entre Dieu et ses adorateurs. Tout ceci est édicté dans le troisième fondement du tawhid (la foi islamique), le tawhid al ibadat qui enseigne la préservation de l’unité d’adoration d’Allah. De même, le culte de Dieu ne doit aucunement être influencé d’une façon ou d’une autre par une divinité quelconque. Au regard de tout cela, aucune forme d’associationnisme ne saurait être tolérée en Islam. Dieu dit dans le Coran : « Certes Allah ne pardonne pas qu’on lui donne quelque associé. À part cela, Il pardonne à qui Il veut. » (Coran 4:48) Mais qu’est-ce que Ar-riya ? Quelles pourraient être ses conséquences ? Pour l’adorateur de Dieu ? Et comment peut-on lutter contre Ar-riya ? Ar-riya (se faire voir) ou as-shirk al-asghar (l’associationnisme mineur) consiste à exercer l’une des diverses formes de culte de Dieu avec cependant l’intention d’être vu ou d’impressionner les gens. En d’autres termes, l’associationnisme consiste à perfectionner ou à augmenter un culte que l’on est en train de vouer à Dieu en vue d’être apprécié par les autres, ou bien de diminuer ou de modérer l’acte d’adoration pour apparaître moins pieux aux yeux des autres. En un mot, Ar-riya c’est l’ostentation. Ainsi, par exemple, quand on prie seul dans sa chambre et qu’on s’aperçoit de la présence d’une autre personne par la suite dans la chambre, et que cela nous amène à allonger nos raka’ates par la lecture de longues sourates et par des attitudes extraordinaires au cours des différents actes de la prière, seulement pour impressionner celui qui vient d’entrer. Lui faire croire qu’on sait bien prier, est du riya. C’est faire également du riya quand on change sa manière de prier pour que l’autre ne dise pas qu’on est très pieux et qu’on est modeste. Ce comportement tendant à associer Dieu dans son adoration est un shirk. Vouloir être apprécié par autrui dans l’adoration de Dieu, c’est mettre en cause l’énorme récompense divine qui nous attend dans l’au-delà. A-t-on vraiment besoin que les autres nous apprécient au-delà de la récompense divine ? L’adoration ne doit avoir aucune autre motivation que l’obéissance à l’injonction de Dieu qui dit : « Je n’ai créé les hommes et les djinns que pour qu'ils M’adorent » (C51 V56). Par ailleurs, Dieu dit dans le Coran : « Dis : En vérité, ma prière, mes actes de dévotion, ma vie et ma mort appartiennent à Allah, le Seigneur de l’univers » (C6 V162). Alors, ne trahissons pas la sincérité de notre adoration de Dieu en cherchant l’appréciation des créatures qui sont incapables de nous récompenser sinon que de nous faire des louanges. flatteuses. Ne nous ridiculisons pas en usant d’une belle voix dans la lecture coranique pour être qualifié de Mathoud (un célèbre lecteur). Ne souffrons pas pour aller faire le pèlerinage dans le but d’être appelé El Hajj (qui veut dire tout simplement voyageur, étranger... !). Ne détruisons pas notre zakat en alignant devant nos portes des mendiants pour la distribuer et être qualifié d’homme généreux. Dieu qui nous a prescrit la zakat suffit pour témoigner de notre générosité. Évitons également des prêches pour nous montrer savants. Dieu Seul est Omniscient... Évitons de nous préoccuper des autres quand on s’adresse au Seigneur, le Seul qui mérite l’adoration et qui dit : « On ne leur a ordonné que de vouer un culte sincère (et exclusif) à Dieu, d’accomplir la prière et de verser la zakat et voilà la vraie religion. » C98 V5 Par ailleurs, nous devons accorder une grande attention au riya dans tout acte que nous posons. Car c’est un péché très discret, qu’aussi bien les grands savants, les imams, les Responsables religieux,... sont malheureusement très souvent victimes. D’ailleurs, le noble prophète (saw) nous a mis en garde pour cela dans plusieurs de ses hadiths. D’après Mohammed Ibn Loubayd, le prophète sortit un jour et annonça : « O gens, méfiez-vous du chirk secret (associationnisme secret) ! » Les gens lui demandèrent : « O messager de Dieu, quel est le chirk secret ? » Il répondit : « Lorsqu’un homme se lève pour prier et s’efforce d’embellir sa prière parce que les gens le regardent ; voilà ce qu’est le chirk secret. » Ibn Abbas corrobore cela en ces termes : « Ce chirk est plus caché qu’une fourmi noire rampant sur une pierre noire par une nuit noire sans lune. » Alors, tout musulman, dans sa pratique, doit s’assurer de la sauvegarde de la bonne intention de son acte du début jusqu’à la fin. Outre son caractère secret et subtil, la riya présente des conséquences graves le jour de la rétribution. D’après Ibn Loubayd, le prophète (saw) a... dit : « La chose dont j’ai le plus peur pour vous est le chirk mineur. » Ses compagnons lui demandèrent : « Ô messager d’Allah, qu’est-ce que le chirk mineur ? » Il répondit : « C’est ar-riya, car en vérité, Allah dira le jour de la résurrection lorsque les gens recevront leurs récompenses : allez demander des récompenses à ceux pour qui vous vous montrez dans le monde matériel et voyez s’ils peuvent vous récompenser d’une quelconque manière. » (Rapporté par Ahmed). Ainsi, le jour de la rétribution, ceux qui adoraient Dieu pour se faire voir, qui n’accomplissaient des actes qu’en présence des gens ou encore qui évitaient de poser des actes aux yeux des gens pour ne pas paraître pieux, se retrouveront bredouilles sans aucune récompense de la part de Dieu. Puisque ceux pour qui ils se montraient dans ce bas monde ne pourront rien pour eux, et au contraire, ce jour-là, chacun plaidera pour son propre sort. Voilà pourquoi, chacun en ce qui le concerne, doit prendre ses précautions pour lutter contre cette maladie du cœur. ou « le cancer des bonnes œuvres ». Ar-riya a un remède. Le prophète qui nous a révélé la gravité de cette maladie n’a pas manqué de nous prescrire des remèdes. D’après Abou Moussa, un jour, il a prononcé un sermon en disant : « O gens, craignez le chirk car il est plus caché que le rampement d’une fourmi. » Et, ses compagnons de demander : « Comment devons-nous l’éviter alors qu’il est plus caché qu’un rampement d’une fourmi ? » Le prophète répondit : « Dites Allahoumma innâ na’oudjou bika an nouchrika bika chayan nâlamouhou, wa nastagfirouka lima la nâlamouhou. » ; ce qui signifie « O Seigneur ! nous cherchons refuge auprès de Toi contre le fait de commettre l’associationnisme consciemment, et pardonne-nous lorsque nous le commettons inconsciemment. » Cette invocation doit être connue de tous et récitée au moins trois fois par jour. Mais sa seule récitation ne pourra suffire tant que notre comportement n’ira pas dans le même sens. Alors, en plus de l’invocation, il faut éviter toute influence d’où qu’elle vienne. Vienne. Adressons nos prières à Dieu seul pour son amour et la recherche de son agrément. Ben Halima nous conseille que lorsque nous prions en présence des gens, considérons-les comme des moutons de sorte qu’ils ne puissent pas nous influencer. En outre, il est capital de se garder de toutes flatteries de la part d’autrui et de se demander plutôt si Dieu est satisfait ou pas de notre adoration. Faisons comme Abou Bakr ; quand on le flattait, il disait : « O Seigneur ! Tu connais mieux mon intérieur que moi-même et je le connais mieux qu’eux. Alors ne me fais pas tromper par leur parole, fais que je sois mieux que ce qu’ils pensent et pardonne-moi ce qu’ils ignorent. » Nous devons donc bannir en nous toute idée de vanité pour éviter de tomber dans le piège de la suffisance et de l’autosatisfaction. On doit plutôt se remettre constamment en cause et chercher à s’améliorer. Imam LES LEÇONS D’UN RÊVE Un homme vit dans un rêve qu’un lion le pourchassait. Il courut jusqu’à un arbre, grimpa dessus et s’assit sur une branche. Il jeta un regard vers le sol et aperçut le lion qui l’avait poursuivi et attendait calmement qu’il descende. Il regarda ensuite derrière lui et aperçut deux rats rongeant la racine et la branche sur laquelle il était assis. L’un des deux rats était noir et l’autre blanc. La branche était prête à tomber d’un moment à l’autre. Mais, elle tardait à céder et pendant ce temps, un énorme serpent noir vint s’installer juste en dessous de lui et ouvrit grandement sa gueule en attendant qu’il tombe dedans. L’homme chercha alors quelque chose sur quoi il pourrait s’accrocher pour échapper à ces prédateurs. Il vit alors sur une branche au-dessus de lui, une ruche dont les gouttes de miel tombaient l’une après l’autre. Il voulut en goûter une. Elle lui paraissait délicieuse. Il en voulut une autre, puis encore une autre. Il se concentra pour éviter les abeilles et ainsi recueillir le nectar. Enfin, il se perdit dans la douceur du miel. Oubliant les deux rats grignotant la branche, oubliant le lion toujours couché sur le sol et oubliant le serpent, gueule ouverte qui l’attendait. L’homme se réveilla. Pour comprendre la signification de son rêve, il alla voir un pieux musulman à qui Dieu a accordé la science de l’interprétation. Celui-ci lui dit : « Le lion que tu as vu est ta mort. Elle te suivra où que tu ailles même si tu l’oublies. Le rat noir est la nuit, le rat blanc est le jour. Ils te tournent autour l’un après l’autre et grignotent le temps qu’il te reste à vivre pour te rapprocher de la mort. L’énorme serpent noir est ta tombe. Elle est là, elle attend juste que tu tombes. La ruche est le monde ; son miel est la luxure et les jouissances du monde. Nous cherchons à obtenir ces luxures, nous y goûtons, puis très vite nous y prenons goût jusqu’à ce que cette quête devienne pour nous une priorité au point de tout oublier. Nous nous perdons alors dans ce monde, et nous oublions le temps, nous oublions la mort et nous oublions notre tombe. et le jour du jugement dernier. » Puisse Dieu réveiller tous les musulmans de leur sommeil et nous sauver avant qu’il ne soit trop tard ! Amine SANNAN Source : Al DAAWA AL ISLAMIA An-nasr vendredi n° 18 du 21 mai 2004 82 Prix 50 f cfâ P. 4 Numéro 18 Nombre de pages 4 -- id 11503 Url https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/11503 Modèle de ressource Newspaper article Classe de ressource bibo:Issue Id de collection 2198 Id du média 33195 33600 33601 33602 33603 Fichier média https://islam.zmo.de/files/original/c106380438dddf092637c5e6a15db06f42a0391f.pdf https://islam.zmo.de/files/original/8c136819dc6aa0576eeefab28730de4e0aa5f5c7.tiff https://islam.zmo.de/files/original/05e91fbd70c25094dd8ed8ec04b2eff746c05036.tiff https://islam.zmo.de/files/original/0079d5a288495db80e70711264c8f075291b262e.tiff https://islam.zmo.de/files/original/1c97c1b14ab2f87acf4386a00e5f111bc797e4ff.tiff Titre An-Nasr Vendredi #017 (L'hypocrisie est une maladie grave) Sujet https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/81 Pauvreté https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/85 Hadith https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/87 Sunnah Editeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/2198 An-Nasr Vendredi Contributeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore Date 2004-05-14 Type https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67398 Périodique islamique Identifiant iwac-issue-0000252 Source https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Langue https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français Droits In Copyright - Educational Use Permitted Détenteur des droits Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Contenu 017 cju 14 mai 2004 Lorsque vient le secours d’Allah ainsi que la victoire, célèbre les louanges de ton Seigneur et implore son pardon. L’HYPOCRISIE EST UNE MALADIE GRAVE L’homme est un être qui vit grâce à la synergie des fonctions du corps et de l’âme. Toute affection de l’une de ces composantes aura inévitablement des répercussions sur sa vie. Ainsi, le corps peut être atteint de maladies qui paralysent et désorganisent la vie. De même, l’âme possède des maladies, lorsqu’elles surviennent, l’empêchent de jouer son rôle. L’une de ces maladies de l’âme est l’hypocrisie. Mais qu’est-ce que l’hypocrisie ? Comment se manifeste-t-elle ? Quelles conséquences engendre-t-elle ? Quels sont les remèdes ? L’hypocrisie fait partie des maladies du cœur. C’est un vice qui consiste à manifester des sentiments qu’on n’a pas. C’est le fait d’avoir une double personnalité. L’hypocrite est une personne qui n’a pas de personnalité propre, qui ne se révèle pas à autrui et qui épouse des sentiments non sincères. En un Mot, c’est une personne caméléon qui a toutes les couleurs possibles de comportement. Les hypocrites forment la troisième catégorie des gens dans le classement divin qui a adopté comme critère de classement, la foi. Cette classification se trouve établie dans le Coran au tout début du chapitre II (la vache) où Dieu décrit le groupe des croyants dans les cinq premiers versets. La deuxième catégorie, qui est celle des mécréants, est décrite aux versets 6 et 7. Enfin, le groupe des hypocrites est décrit dans douze versets (du verset 8 à 25). En outre, dans l’ensemble du Coran, Dieu évoque les hypocrites dans au moins trente-cinq (35) versets, et toute une sourate est consacrée à leur sujet (le chapitre 63 : Les hypocrites). La gravité de cette maladie (l’hypocrisie) et le tort que les hypocrites ont causé au prophète Muhammad au moment de sa mission expliquent pourquoi Dieu s’est appesanti à la décrire de long en large dans le Coran. Justement, voyons comment se manifeste l’hypocrisie ou encore comment elle se... Caractérise. ^n-nasr vendredi n° 017 du 14 mai 2004 Prix 50 f cft P.1 Dieu décrit dans le Coran les caractéristiques de l’hypocrite. Le Prophète (saw) pour sa part en parle également dans de nombreux hadiths. Dans un hadith, le Prophète (saw) dit : « Ce sont quatre qualités, celui qui les possède est un hypocrite et celui qui en possède un a un signe d’hypocrisie jusqu’à ce qu’il l’évite : quand il parle, il ment ; il trahit quand on lui fait confiance ; il manque aux promesses qu’il fait et il est de mauvaise foi quand il plaide. » Ainsi, l’hypocrite est toujours prêt à mentir. Tous ses propos et ses gestes ne sont que trompeurs et mensongers. À propos du comportement des hypocrites, Dieu révèle au Prophète (saw) que : « Quand les hypocrites viennent à toi, ils disent : « Nous attestons que tu es le Prophète de Dieu. » Dieu sait que tu es son prophète, et Dieu atteste qu’ils sont des menteurs. » C63V 1 Par ailleurs, Dieu dit toujours à leur propos : « Chaque fois qu'ils rencontrent des croyants, ils disent : Nous croyons l’« Mais lorsqu'ils se retrouvent avec leurs démons, ils disent : « Nous sommes avec vous ; nous ne faisons que plaisanter. » C2V14. Ainsi, avec ce comportement de menteurs, les hypocrites, avec à leur tête Abdoulaye Ibn Obey, ont tourmenté le Prophète (saw) et les premiers croyants. La deuxième caractéristique des hypocrites est la trahison. Dieu dit : « Ils essayent de tromper Dieu et les croyants ; ils ne trompent qu’eux-mêmes, mais ils n’ont pas la conscience. » C2V9. La troisième caractéristique que le Prophète mentionne ici est le fait de ne pas tenir ses promesses. L’hypocrite fait d’énormes promesses tout en sachant qu’il ne pourra pas les accomplir. Il promet en assurant son interlocuteur. Il prend des engagements en étant exigeant avec ses partenaires, mais il sera par la suite le premier à les violer. À ce propos, Dieu dit dans le Coran en s’adressant au Prophète : « Ceux d’entre eux avec qui tu as conclu un pacte et qui, ensuite, ont violé leur engagement, ceux-ci ne craignent pas Dieu. » C8V56 Enfin, la quatrième caractéristique de l’hypocrite citée dans le hadith est le faux témoignage. L’hypocrite ne s’empêche pas de faire des faux témoignages dans ses plaidoiries. On peut citer aussi comme caractéristique de l’hypocrite la corruption. Dieu dit dans le Coran : « Quand on leur dit de ne pas semer la corruption sur terre, ils disent : nous ne sommes que des réformateurs. Ne sont-ils pas eux-mêmes des corrupteurs ? Et ils n’en ont pas conscience. » C2V12. Dans un autre verset, Il dit : « Les hommes hypocrites et les femmes hypocrites s’ordonnent mutuellement ce qui est blâmable et ils s’interdisent mutuellement le convenable. Ils ferment leur main (ils sont avares). Ils ont oublié Dieu et Dieu les a oubliés. Oui ! les hypocrites sont des pervers. » C9V67 Ainsi décrite, l’hypocrisie est une maladie grave présentant des conséquences pour la personne atteinte mais aussi pour la société dans laquelle elle vit. An-nasr vendredi n° 017 du 14 mai 2004 ...76 .. Prix 50 fdâ P. 2 Ces conséquences sont vécues. ici-bas mais aussi dans l’au-delà. Les conséquences de l’hypocrisie à l’au-delà seront vécues exclusivement par l’hypocrite lui-même tandis que les conséquences du comportement de l’hypocrite dans ce bas-monde se répercutent en grande partie sur la société. Analysons d’abord les conséquences de l’hypocrisie ici-bas. Quand on lui confie des secrets, il les divulgue ; quand on le consulte sur une affaire, il ment. Il corrompt la société en recommandant le blâmable. De ce point de vue, il est un négateur. Le Prophète (saw) dit dans un hadith : « L'hypocrite est comme un tronc de palmier recourbé qu'on ne peut placer nulle part parmi les bois quand on fait la chaume d'une maison. Son propriétaire n'a d'autre choix que de le brûler car il ne servira à rien. » Dans la religion, l’hypocrite constitue une menace, voire un poison. Dieu dit dans le Coran : « Quand les hypocrites viennent à toi, ils disent : < nous attestons que tu es certes le messager de Dieu. » Dieu sait que tu es son messager et atteste que les hypocrites... sont assurément des menteurs. Ils prennent leur serment pour bouclier et ils obstruent le chemin de Dieu. Quelle mauvaise chose que ce qu'ils faisaient ». C63V1-2 Un exemple illustrant cet état de fait est la défection d’un grand nombre de croyants lors de la guerre de Ouhoud, défection causée par les hypocrites avec à leur tête Abdoulaye Ibn Oubeyd. C’est d’ailleurs les mêmes hypocrites qui sont à l’origine de la défaite des croyants lors de cette guerre car c’est eux qui n’observeront pas les consignes du prophète au cours de la guerre (conte eC3V152-167). Par ailleurs, on ne saurait évoquer les conséquences de l’hypocrisie sans parler de la politique dans laquelle l’hypocrisie fait partie du système de gouvernance. Non seulement c’est au moyen de l’hypocrisie que la plupart de nos gouvernants arrivent au pouvoir en trompant le peuple par des promesses fallacieuses mais c’est aussi par hypocrisie qu’ils gouvernent. Les conséquences de cette gouvernance par hypocrisie se passent de commentaires (pauvreté, misère, guerre, famine, maladies...). Mais il n’y a pas que les politiciens qui soient hypocrites, il existe malheureusement dans nos communautés (comme au temps du prophète) des gens qui sèment la discorde, la division par leur hypocrisie. Ils empêchent ainsi nos mouvements de s’épanouir réellement. Il appartient à chacun de faire un examen de conscience afin de se situer par rapport aux différentes caractéristiques de l’hypocrite données par le prophète. Pour ce qui est des conséquences de l’hypocrisie dans l’au-delà, les versets coraniques sont clairs. Dieu dit dans le Coran : « Aux hypocrites hommes et femmes et aux mécréants. Dieu a promis le feu de l'enfer où ils demeureront éternellement. C'est suffisant pour eux. Dieu les a maudits et il y aura un châtiment permanent pour eux. » An-nasr vendredi n° 017 du 14 mai 2004 77 Prix 50 f c6 P- 3 C9V68 ; « Les hypocrites seront au plus bas fond de l’enfer et tu ne leur trouveras jamais de secoureur » C4V145 « Et parmi les bédouins (arabes) qui vous entourent, il y a des... Hypocrites tout comme les médisants. Ils s’obstinent dans l’hypocrisie. Tu ne les connais pas, mais nous les connaissons. Nous les châtierons deux fois puis ils seront ramenés vers un énorme châtiment. » C9V101 Au regard de ces conséquences, l’hypocrisie apparaît comme une maladie grave qu’il faut combattre de tout point de vue. Heureusement qu’il existe des remèdes dans le Coran et dans la sunna. En effet, pour ceux qui souffrent de l’hypocrisie, le seul médicament mis à leur disposition est le repentir sincère et ferme. Dieu dit dans le Coran : « Les hypocrites seront au plus bas fond de l’enfer et tu ne leur trouveras jamais de secoureur. Sauf ceux qui se repentent, s’amendent et s’attachent fermement à Allah et lui vouent une foi exclusive. Ceux-ci seront avec les croyants et Allah donnera aux croyants une récompense énorme. » C4V145-146 En outre, pour prévenir l’hypocrisie, on doit dans toute situation être sincère. D’ailleurs, le Prophète (saw) dit dans un hadith : « La religion c’est la sincérité. » Quand on lui demanda envers qui ? Il répondit : « Envers Dieu, son livre, les responsables religieux et envers toute la communauté ». En plus, on doit s’attacher fortement à l’accomplissement de la prière et au rappel d’Allah (le dzikr) car le Coran nous dit : « Récite ce qui t’est révélé du livre et accomplis la prière. En vérité, la prière préserve des turpitudes et des actes blâmables. Le rappel de Dieu est ce qu’il y a de plus grand et Dieu sait ce que vous faites. » (C29V45) Pour terminer, parlons de ce que le prophète a appelé la petite hypocrisie. C’est le fait de poser une action pour être apprécié par les autres. Par exemple, celui qui prie en s’allongeant pour qu’on dise qu’il prie bien ou celui qui, en lisant le Coran, façonne sa voix pour séduire les gens. En fait, c’est adorer Dieu tout en voulant aussi être apprécié des autres. À ce propos, Dieu dit : « Les hypocrites cherchent à tromper Dieu, mais Dieu retourne leur tromperie contre eux-mêmes ; lorsqu’ils se lèvent pour la prière, ils se lèvent avec paresse. » et par ostentation envers les gens. À peine invoquent-ils Dieu. » Par ailleurs, Dieu dit : « On ne leur a demandé que de vouer un culte sincère à Dieu, d’accomplir la prière et de verser la zakat, et voilà la vraie religion. » C98V5 Chers frères, il ne faut pas que le terme petite hypocrite nous trompe. Elle est aussi grave comme maladie comparativement à l’hypocrisie. Car celle-ci consume nos œuvres comme le feu consume la paille. Du reste, le prophète n’a-t-il pas dit que l’acte ne vaut que par l’intention qui l’inspire ? En outre, le Prophète (saw) a dit : « Ce que je crains le plus pour vous est la petite hypocrisie. Dieu dira le jour de la rétribution après le jugement dernier : allez voir ceux par qui vous voulez être flattés s’ils ont pour vous une récompense. » Imam An-nasr vendredi n° O17 du 8 mai 2004 - 78 Prix 50 f CFA P. 4 Numéro 17 Nombre de pages 4 -- id 11504 Url https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/11504 Modèle de ressource Newspaper article Classe de ressource bibo:Issue Id de collection 2198 Id du média 33196 33604 33605 33606 33607 Fichier média https://islam.zmo.de/files/original/c1048c0ec51f40ff473e2f5d3023cde9b78af66f.pdf https://islam.zmo.de/files/original/656e8579590bc339ba7ff6d878cea3f1c906dcbb.tiff https://islam.zmo.de/files/original/b6b31028cf42761120e5a1b3854d3ae4964818d3.tiff https://islam.zmo.de/files/original/fc6d6c0ad0462359477d8b2fff311a170d8275e8.tiff https://islam.zmo.de/files/original/fd1e9b6eb59c98b504adc45f699254972bdbd75d.tiff Titre An-Nasr Vendredi #033 (Marie, l'invocation exaucée / L'éducation des enfants : une épreuve pour tout croyant géniteur) Créateur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/15676 Myriam Zerbo https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/15540 Imam Bakayogo Sujet https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/36 Femmes https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/60 NTIC et islam https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Editeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/2198 An-Nasr Vendredi Contributeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore Date 2004-09-03 Type https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67398 Périodique islamique Identifiant iwac-issue-0000253 Source https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Langue https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français Droits In Copyright - Educational Use Permitted Détenteur des droits Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Contenu nasr { V n'O33 ju 03 Sept 2004 Lorsque vient le secours d’Allah, ainsi gis la victoire, célèbre les louanges de ton Seigneur et implore son pardon. À la suite du numéro précédent de An-nasr vendredi sur les grandes figures féminines, la rédaction vous propose cette semaine l’économie de la vie de Marie, mère de Jésus. La mère de Marie était l’épouse d’Imran, le saint. Elle était restée longtemps stérile et ne cessa d’implorer son Seigneur pour avoir un enfant qu'elle mettrait au service du temple, au service de Dieu. Ainsi, malgré son âge avancé, Dieu lui fit porter un enfant. Quelle joie pour une vieille femme qui n’avait jamais été féconde, jusqu’au troisième âge ! Cependant, quelle ne fut sa surprise lorsqu’elle enfanta une fillette ; elle s’exclama : « ...O Seigneur, voilà que j'ai accouché d’une fille... » S3 V36. Néanmoins, elle se résigna à la volonté de Dieu et s’adressa de nouveau à Lui en ces termes : « ... je l'ai appelée Marie et je la place, ainsi que sa descendance. MARIE, L’INVOCATION EXAUCEE sous ta protection, contre Satan le banni. » S3V36 1- Marie, Cîê™ des femmes des mondes Marie, "l’invocation exaucée” de la femme d’Imran, fut adoptée et admise comme première fille dans le temple. Elle fut placée sous la tutelle de Zacharie, époux de sa tante maternelle. Marie grandit ainsi dans une famille pieuse, dans l’adoration, dans l’action pour Dieu. Dès l’âge de la puberté, Zacharie la plaça dans le temple, au service de Dieu, conformément au vœu de sa maman. Alors, Marie se consacra au jeûne, le jour, et à la prière, la nuit, suivant les recommandations de Dieu : « O Marie, obéis à Ton Seigneur, prosterne-toi, et incline-toi avec ceux qui s'inclinent. » S3V43 ; elle était donc en exclusivité avec Dieu à tout moment. Le Seigneur de la providence céleste et terrestre Lui assura sa pitance ; l'ange Gabriel lui apportait tous les jours à manger. Les anges, émerveillés par une telle estime, s’écrièrent : « O Marie, certes Allah t'a... » élue et purifiée ; et Il t'a élue au-dessus des femmes des mondes. » S3V42 « Le don de Jésus Marie, dans sa dévotion, dans sa piété... dans sa retraite n’avait jamais « connu un homme » ; elle n’était pas mariée. Pourtant Dieu décida de la faire enfanter. Et le Coran témoigne : « O Marie, voilà qu’Allah t'annonce une parole de Sa part : son nom sera * al Masih » (Issa), fils de Marie, illustre ici-bas comme dans l'au-delà et l’un des rapprochés d'Allah. » S3V45 Et l’ange Gabriel vint la trouver dans la solitude et lui annonça de vive voix : « Je suis en fait un Messager de ton Seigneur pour te faire don d’un fils pur. » S19V19 Cependant, Marie prit peur, et davantage encore, si bien qu’elle ne put s’empêcher de demander : « Elle dit : "Comment aurai-je un fils quand aucun homme ne m’a touchée et que je ne suis pas prostituée ? » S19V20 Gabriel la rassura aussitôt : « Ainsi sera-t-il ! Cela M'est facile, a dit Ton Seigneur ! Et nous ferons de Lui un signe pour les gens et une miséricorde de notre part. C’est une affaire déjà décidée. » S19V21 Et le Coran rappelle, de façon inégalée, la suite des événements : « Elle devient donc enceinte de l’enfant et se retira avec lui en un lieu éloigné. Puis les douleurs de l'enfantement l'amenèrent au tronc du palmier et elle dit : ” Malheur à moi ! Que je fusse morte avant cet instant et que je fusse totalement oubliée ! Alors, il l’appela d’au-dessous d’elle, (lui disant) : " Ne t’afflige pas. Ton Seigneur a placé à tes pieds une source. Secoue vers toi le tronc du palmier : il fera tomber sur toi des dattes fraîches et mûres. Mange donc et bois et que ton œil se réjouisse ! Si tu vois quelqu’un d’entre les humains, dis (lui) : « Assurément, j'ai voué un jeûne au Tout Miséricordieux : je ne parlerai donc aujourd'hui à aucun être humain. » S19V22-26 La promesse de Dieu s'est réalisée ; Jésus fut donné ; là commence la grande épreuve de la pieuse Marie. Voici venu le moment de la grande épreuve, le regard des gens et leurs jugements. En effet, « Elle vint auprès des siens en le portant (bébé). Ils dirent : "O Marie, tu as fait une chose monstrueuse. Sœur de Hàrûn, ton père n’était pas un homme de mal et ta mère n'était pas une prostituée.” » S19V27-28 Aussitôt le Seigneur intervint pour An-nasr vendredi n'O33 du 03 Septembre 2004 ...140... Prix 50 fc^ P-2 blanchir sa servante, son élue en lui ordonnant de faire parler le bébé : « Elle fit alors un signe vers lui (le bébé). Ils dirent : "Comment parlerions-nous à un bébé au berceau?" Mais le bébé dit : "Je suis vraiment le serviteur d’Allah. Il m'a donné le Livre et m’a désigné prophète. Où que je sois, il m’a rendu béni ; et il m’a recommandé, tant que je vivrai, la prière et la zakat ; et la bonté envers ma mère. Il ne m'a fait ni violent, ni malheureux.” » S19V29-32 « Et que la paix soit sur moi le jour où je naquis, le jour où je mourai, et le jour où je serai ressuscité vivant. » S19V33 « Tel est Issa (Jésus), fils de Marie : parole de vérité, dont ils doutent. » S19V34 Voici donc la grandeur de Jésus, en récompense à l'adoration, à la dévotion, à la piété, à l’épreuve de Marie, fille d’Imran. Cette histoire, combien extraordinaire de Marie, nous renseigne davantage sur le vrai statut de Jésus qui est sans aucun doute un humain, un prophète, un messager de Dieu et non son fils ni un dieu comme le prétendent les chrétiens. Pour Allah, Jésus est comme Adam qu'il créa de poussière puis il dit : "Sois" et il fut. S3V59 « Il ne convient pas à Allah de s’attribuer un fils. Gloire et pureté à Lui ! Quand il décide d’une chose, il dit seulement "Sois" et elle est. S19V15 L’ÉDUCATION DES ENFANTS Une épreuve pour tout croyant géniteur Myriam ZERBO La perpétuation du genre humain par la procréation est un des buts du mariage. Ainsi, apparaissent dans la famille (cellule de base de la société) des enfants dont l’éducation incombe aux parents. La famille est le cadre idéal pour l'épanouissement physique, moral et spirituel des enfants. Pour l'islam, éduquer un enfant c’est lui attribuer une personnalité islamique en lui inculquant des valeurs religieuses afin de le préparer à la vie ici-bas et à la vie future (vie de l'au-delà). Il relève donc du droit de chaque enfant d’avoir une bonne éducation, une éducation islamique. Celle-ci prend source dans le choix du conjoint ou de la conjointe avant le mariage. En effet, l'enfant a droit à un bon père ou à une bonne mère. Car le choix, quel qu’il soit, a toujours des influences sur le devenir du nouveau-né. Si les parents sont pieux et ont de bons caractères, l'enfant, bien évidemment, le sera. Mais si ces derniers n’ont aucune notion des vertus, imaginer ce que deviendra leur progéniture. À ce sujet, Omar (RA) dit : « Épousez les femmes d'un bon caractère car... » En outre, dans l’éducation, les parents sont la référence première et principale pour l’enfant. Les enfants sont de grands imitateurs et les premiers qu’ils copient sont les parents. Si ces derniers passent... leur temps à danser, c’est évident que l’enfant en ferait autant. Rasoul (SAW) nous dit ceci : « L’enfant naît avec la jïtra (nature primordiale, pure), ce sont les parents qui font de lui un Juif, un chrétien ou un nazdéen. » Les éducateurs doivent donc adopter de bonnes manières surtout devant leurs enfants. Ils doivent faire très attention à ce qu’ils disent et à ce qu’ils font, et éviter de se contredire devant eux. Ils ne peuvent pas interdire à l’enfant ce qu’ils font eux-mêmes. Par exemple, l’éducateur ne doit pas dire à l’éduqué de ne pas fumer alors que lui-même est un grand fumeur. L’éducation doit être progressive et en concordance avec l’âge. Muhammad (SAW) à ce propos dit ceci : « Joue avec lui sept ans, enseigne-le sept ans et sois son ami sept ans puis donne-lui sa liberté. » En analysant cela, on voit que l’éducation n’exclut pas le jeu qui est le premier facteur même de l’apprentissage chez l’enfant. Il l’aide à développer son physique, sa sensibilité et son intellect. Mais combien de parents Ont-ils le temps aujourd’hui de s’amuser avec leurs enfants ? Outre ces jeux avec l’enfant, il y a la phase d’enseignement où il faut lui inculquer les valeurs morales et spirituelles. On doit enseigner à l'enfant la foi, les pratiques rituelles, lui apprendre à aimer Dieu, son Prophète (SAW) et à distinguer le halal du haram. Cependant, l’enseignement ne doit pas se limiter à la vie religieuse seulement. Il doit également concerner ce qui se passe dans la société, les pratiques sociales actuelles comme par exemple les nouvelles technologies de l'information et de la communication (NTIC). Enfin, éduquer l'enfant ne veut pas dire lui imposer sa supériorité à tout instant. L’éducateur doit agir avec sagesse et amour, devenir à un certain moment l’ami de l’enfant, son confident. Il doit beaucoup dialoguer avec lui surtout sur les sujets délicats tels que la sexualité. Aussi doit-il savoir l’écouter avec attention et patience et le conseiller à tout instant. L’éducation en islam ayant pour finalité la... Formation d'une personnalité islamique, doit inciter au savoir, au savoir-être et au savoir-faire. Indispensable à tout être humain, elle s’avère être une œuvre difficile pour les parents. Mais au-delà de cette difficulté, l’éducation des enfants en islam est une épreuve pour tout croyant géniteur. Imam BAKAYOGO : « O hommes! Craignez votre Seigneur et redoutez un four où le père ne répondra en quoi que ce soit pour son enfant ni l’enfant pour son père... Que la vie présente ne vous trompe donc pas, et que le trompeur (Satan) ne vous induise pas en erreur sur Allah! » S31V33 An-nasr vendredi n°33 du 03 Septembre 2004 ...142... Prix 50 f cfâ P 4 Numéro 33 Nombre de pages 4 -- id 11505 Url https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/11505 Modèle de ressource Newspaper article Classe de ressource bibo:Issue Id de collection 2198 Id du média 33197 33608 33609 33610 33611 Fichier média https://islam.zmo.de/files/original/076a90cb1f3fb1e8bda233de911f7c71303ad0db.pdf https://islam.zmo.de/files/original/84036d0d371d82436ac3d87bc729a0230e91afe2.tiff https://islam.zmo.de/files/original/d5395e3398db61a833909ff36be15712453811df.tiff https://islam.zmo.de/files/original/5480544bfe243fd2264a284cc49096899c9fd978.tiff https://islam.zmo.de/files/original/49a5109f8da456a1d8016cfd38ef72635bf25353.tiff Titre An-Nasr Vendredi #025 (Pour ou contre les OGM?) Créateur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/15645 Ben Salah Sujet https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Editeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/2198 An-Nasr Vendredi Contributeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore Date 2004-07-09 Type https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67398 Périodique islamique Identifiant iwac-issue-0000254 Source https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Langue https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français Droits In Copyright - Educational Use Permitted Couverture spatiale https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/376 Ouagadougou https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/319 Ghana Détenteur des droits Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Contenu Lorsque vient le secours d’Allah ainsi que la victoire, célèbre les louanges de ton Seigneur et implore son pardon. Depuis la découverte de l’ADN humain en 1953 et des premières expériences de manipulation génétique en 1973, l’homme a entre ses mains une extraordinaire force. Le généticien peut désormais créer de nouveaux génotypes, élaborer des vaccins, des enzymes, des hormones, produire des plantes à très haute performance. Ces nouveaux produits des manipulations génétiques, en expansion, sont loin de faire l’unanimité non seulement dans le monde scientifique mais aussi au sein de la société civile. La tenue à Ouagadougou de la conférence internationale sur la biotechnologie agricole à laquelle ont participé les chefs d’État du Mali, du Niger, du Ghana et du Burkina a relancé du même coup le débat sur l’introduction des OGM dans les pays en voie de développement, particulièrement en Afrique. Dès lors, le monde scientifique, politique et la société civile sont en... Pour ou contre les OGM ? P. R. B. N. SALAH Parfaite opposition sur la question. An Nasr vendredi se propose de vous faire découvrir les différentes opinions pour vous permettre de vous faire une idée sur ce sujet, nouveau sous nos deux. Qu’est-ce qu’un OGM ? Les caractères qu’expriment les végétaux et les animaux (couleur, forme, protéines synthétisées...) sont commandés par les éléments du noyau cellulaire appelés gènes, dont l’ensemble forme le génome. Chaque espèce (animale ou végétale) est caractérisée par son génome. On peut, dans le but d’une amélioration de la qualité ou de la quantité d’une espèce, modifier son génome. Un organisme dont le génome a été modifié pour lui conférer une propriété ou un caractère quelconque est appelé organisme génétiquement modifié (OGM). Cette méthode d’amélioration est la transformation d’une cellule qui va donner un organisme entier. Cette transformation se fait par l’insertion du gène voulu (gène d’intérêt) dans le génome de l’organisme que l’on veut. transformer. Par exemple, pour le « coton Bt » expérimenté au Burkina, les initiales Bt désignent une bactérie Bacillus thuringiensis se trouvant naturellement dans le sol et produisant une toxine qui empêche le développement des larves des insectes ravageurs. Bacillus thuringiensis produit alors un insecticide naturel. La culture du coton exige plus de pesticides (insecticides) qu’aucune autre culture au monde, car il est plus attaqué par les insectes qui réduisent considérablement son rendement. C’est pourquoi le coton fut l’une des cultures transgéniques qui a été rapidement adoptée dès sa mise sur le marché en 1996 par la firme américaine Monsanto. La technique a consisté à prélever chez Bacillus thuringiensis le gène responsable de la production de la toxine et à l’insérer dans le génome du coton. Le coton ainsi modifié (coton Bt) synthétise durant tout son cycle de développement cette toxine, réduisant ainsi le traitement par les pesticides. L’utilisation des OGM semble présenter des avantages et des applications variées. OGM : quels avantages ? 1- La transgenèse est une méthode rapide pour améliorer les espèces. La mise au point d’un OGM se fait en quelques semaines alors que l’hybridation (qui consiste à effectuer des croisements) suivie de la sélection des meilleurs individus de la descendance, dure au moins 10 ans. 2- La transgenèse permet d’améliorer la production animale par la synthèse d’hormones de croissance (GH). L’introduction du gène de cette hormone dans l’œuf fécondé permet d’avoir des animaux ayant une masse énorme (2 ou 3 fois la masse normale). 3- Dans le domaine pharmaceutique, on peut produire grâce à la transgenèse, des hormones de croissance (supplément alimentaire de bétail), le vaccin de l’hépatite B et l’insuline (utilisée dans le traitement des diabétiques). Cette insuline est produite continuellement par une bactérie dans laquelle on a introduit le gène de l’insuline. 4- Sur le plan alimentaire, la transgenèse a permis d’adapter le lait de vache à la consommation du bébé. Il Il existe dans le lait humain une substance (la lactoferrine) absente du lait de vache et jouant un rôle de transporteur de fer et d’antibactérien. Le transfert du gène de cette substance dans le génome d’une vache permet d’avoir du « lait médicament » adapté à l’alimentation du nourrisson. Enfin, la transgenèse permet d’avoir des plantes résistantes au traitement herbicide (produit tuant les herbes), aux maladies, aux insectes ravageurs. Malgré les avantages liés à l’utilisation des OGM, ils cachent néanmoins d’énormes risques liés à leur adoption. Les dangers des OGM Les OGM, plus que de simples résultats de recherches scientifiques, sont devenus la propriété des grandes firmes que sont Monsanto, Syngenta, Avertis, DuPont/Pioneer, Dow Elanco et Zeneca. Elles détiennent des droits de propriété intellectuelle de leurs « inventions » alors que tous les textes et conventions internationaux interdisent le dépôt de brevet sur le vivant. car le vivant ne saurait être une propriété. Pour assurer leur profit en plus du brevet, elles ont introduit dans les OGM un gène appelé « terminator » dont le rôle est d’empêcher la germination des graines issues des semences OGM. Ce qui contraindrait les paysans burkinabè par exemple, à importer obligatoirement chaque année des semences de coton ou de maïs des États-Unis ou de la Suisse. L’utilisation des OGM va également conduire au remplacement des variétés traditionnelles (qui sont pourtant mieux adaptées aux conditions climatiques) par la variété transgénique. À court et moyen termes, les OGM présentent des risques sur la santé de l’homme et des animaux. Il y a en effet, un risque d’accumulation de la toxine sur les produits de consommation issus des OGM. Et la consommation en grande quantité de ces produits par l’homme peut l’intoxiquer. Le vaccin de l’hépatite B s’est révélé dangereux sur la santé des personnes vaccinées surtout en France. Le vendredi 5 juin 1998, le Tribunal de Grande Instance De Nanterre a condamné la multinationale SmithKline Beecham à indemniser pour 50 000 et 80 000 FF deux personnes atteintes des premiers symptômes de la sclérose en plaques consécutivement à des injections de ce vaccin. Sur l’environnement, les risques sont aussi avérés : l’exposition prolongée des insectes à la même toxine pourrait conduire à l’évolution de l’espèce. C’est-à-dire que les insectes subissent une transformation pour s’adapter au nouvel environnement chimique. Le gène Bt ne pourra plus jouer son rôle qui est de lutter contre les insectes. C’est cette propriété des insectes qui fait qu’en agronomie, un produit insecticide n’est pas utilisé sur le même champ durant plusieurs années successives. Le plus grand risque environnemental est celui de la fuite des gènes. Par les grains de pollen et de virus, les gènes peuvent se disséminer dans d’autres populations d’espèces. -nasr vendredi n° 25 du 09 Juillet 2004 ...109... Prix 50 fc6 Les OGM ont attiré les scientifiques et les industriels pour les profits qu’ils offrent. Malheureusement, l’évaluation de la toxicité et les effets cumulatifs à long terme n’ont pas été réalisés alors qu’ils peuvent être redoutables. C’est pour cette raison que des voix s’élèvent pour demander un moratoire sur l’introduction des OGM dans l’espoir que les expérimentations scientifiques permettent de voir plus clair. Que dit l’islam des OGM ? Pour les savants musulmans, le génie génétique peut être considéré comme un signe de Dieu, une des nombreuses sciences jusqu’alors cachées des hommes. Les manipulations sur le génome sont donc possibles si l’on respecte deux conditions : les nouveaux organismes ou les nouvelles molécules n’affectent pas la santé des hommes ; les manipulations ne soient pas employées pour le luxe de quelques personnes riches ou privilégiées qui veulent user de leur influence sur le monde. Ces savants prônent une science au service de chacun de manière égalitaire. Il ne s’agit pas de se prononcer pour ou contre les OGM, mais tout musulman au nom de sa foi. doit dénoncer et combattre ces multinationales à volonté hégémonique qui veulent s’enrichir en dépit des risques sanitaires avérés sur les populations des pays pauvres. Enfin, en observant ces prouesses du génie génétique, on ne peut que s’exclamer devant la toute puissance de Celui qui a créé le gène. Toute la complexité et la diversité de l’Homme se trouvent résumées dans quelques filaments microscopiques. Rabbanâ ma Khalaqta hâda bâtilan Soubhânaka ! « Notre Seigneur ! Tu n’as pas créé tout cela en vain. Gloire à Toi ! » INFORMATION : Le comité exécutif informe l'ensemble des militants désireux de s'inscrire pour le séminaire de Bobo-Dioulasso, qu’une liste de 30 à 35 personnes est ouverte. Les inscriptions se font auprès du Secrétariat général du CE jusqu'au 25 juillet 2004. Pour plus de renseignements, appelez au 50 36 27 89. « Tu as honte même auprès des gens qui n'ont pas le visage propre. Pourquoi n’aurais-tu pas honte, Pour une fois devant Dieu ? » Djalal al-Din Rumi An-nasr Vendredi n° 25 du 09 Juillet 2004 Prix 50 f Cà P- 4 Numéro 25 Nombre de pages 4 -- id 11506 Url https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/11506 Modèle de ressource Newspaper article Classe de ressource bibo:Issue Id de collection 2198 Id du média 33198 33612 33613 33614 33615 Fichier média https://islam.zmo.de/files/original/17fb834c24cdf36ef26481ec99860ec92a7952f0.pdf https://islam.zmo.de/files/original/f7208fd649c14ce0e926250823962bd447a35850.tiff https://islam.zmo.de/files/original/6655913ecb0468a1e226f64cbcd25e96a715c371.tiff https://islam.zmo.de/files/original/5e31b8bda893856d5d5328e41efdda8339175e59.tiff https://islam.zmo.de/files/original/18807209a72324a18ad76a722ee49dbc9d957b94.tiff Titre An-Nasr Vendredi #015 (Célébration du Maouloud : quelle attitude avoir?) Créateur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/15645 Ben Salah Sujet https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/88 Bid'a https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/85 Hadith https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/26 Mawlid https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/87 Sunnah Editeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/2198 An-Nasr Vendredi Contributeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore Date 2004-04-30 Type https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67398 Périodique islamique Identifiant iwac-issue-0000255 Source https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Langue https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français Droits In Copyright - Educational Use Permitted Détenteur des droits Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Contenu nasr n° 015 du 30 avril 2004 Lorsque vient le secours d'Allah ainsi que la victoire, célèbre les louanges de ton Seigneur et implore son pardon. Il y a environ 1478 ans qu’un grand événement se produisit dans le désert arabique, marquant ainsi le début d’un changement profond de l’humanité tout entière et le déclin de la djahiliya et de la mécréance. C’est pourquoi le jour même de la réalisation de cet événement a été marqué par des miracles annonciateurs : extinction du feu qu’adoraient les Madjud (un peuple de la Perse) ; brisure du trône de Khisral (empereur romain) ; et au cours de cette même année, l’armée d’Abraha fut repoussée de la Mecque à coup de pierres par une simple vague d’oiseaux alors qu’elle cherchait à détruire la Kaaba... Cet événement est bien sûr la naissance du Prophète Muhammad (saw) Ibn Abd’Allah. Si les musulmans sont unanimes sur la valeur d’une telle personnalité, néanmoins ils ont des opinions différentes quant à la célébration de sa naissance. Naissance dénommée couramment Maouloud. Le Maouloud est dérivé du mot arabe « maoulid » qui renvoie à la notion de naissance. Ainsi, pour les musulmans, Maouloud désigne généralement la célébration de l’anniversaire de la naissance du prophète Muhammad (saw), date qui correspond cette année au 1er ou au 2 mai (selon les calendriers). Quelle attitude devons-nous donc avoir en tant que musulmans face à la célébration d’un tel événement ? Historiquement, la célébration du Maouloud remonte au 6e siècle de l’Hégire pendant la dynastie des Fatimides. Mais ni le prophète, ni ses compagnons, ni leurs successeurs ne l’ont célébré. En plus, aucun verset ou hadith ne l’autorise ni ne l’interdit. Cette situation divise donc la communauté des musulmans entre deux avis : les partisans et les non-partisans de cette célébration, chacun se basant sur des arguments divers pour défendre son point de vue. Pour les partisans de la célébration du Maouloud, quatre principaux... arguments sont avancés : 1- La naissance du prophète représente un grand événement qui tient lui-même de la grandeur du prophète et de l’importance de sa mission pour le genre humain. Le Prophète (saw) est imam des envoyés dans la mesure où il a dirigé une prière devant les 124 000 prophètes dans la mosquée bénie de Jérusalem au cours de son voyage nocturne « al Isra ». Le Prophète (saw) Muhammad (saw) est aussi une miséricorde pour toute l’humanité. La date de la naissance d’une telle personnalité ne peut passer inaperçue. 2- À la question de savoir pourquoi il jeûnait les lundis, le prophète répondit qu’il était né un lundi et qu’il avait reçu la révélation un lundi. Donc, il célébrait sa naissance chaque semaine. 3- Certains versets coraniques sont relatifs à l’honneur que le musulman doit porter au prophète (S94V4). Le Maouloud devient donc une façon pour les partisans de la célébration d’honorer le prophète. 4- Cet autre argument se fonde sur l’un des principes de la loi islamique qui veut que le musulman s’abstienne de certains actes lorsqu’ils ont été explicitement interdits ou déconseillés par le Coran ou les hadiths ou dans une moindre mesure lorsque leur accomplissement contredit l’esprit de la Chari’a. Or, il n’existe aucun verset ou hadith qui interdit le Maouloud ; sa célébration reste donc un acte licite pourvu que celle-ci soit faite dans les limites des normes islamiques. Quant à ceux qui s’interdisent la célébration du Maouloud, quatre autres principaux arguments sont avancés : 1- Le Prophète (saw), les Sahabas et les tabi’ines ne l’ont pas célébré en tant que fête et mieux encore aucun verset ou hadith ne mentionne l’importance de cet événement. Donc le Maouloud pour eux est à classer dans les innovations (bid’a) contre lesquels le Prophète (saw) a mis en garde sa communauté. 2- Le Maouloud semblerait avoir été copié chez les chrétiens qui célèbrent Noël (25 décembre) comme fête anniversaire de la naissance de Jésus (AS). Pourtant le Prophète a interdit à sa communauté d’imiter les gens du. Livre. Si cela était vérifié, le Maouloud serait classé dans le lot de bid’a déconseillés si l’on se place dans le cadre d’un raisonnement purement dogmatique. 3- Pour les non-partisans, on ne perçoit pas l’esprit du principe islamique qui voudrait que le musulman agisse toujours suivant les directives du Coran et de la Sunna. Si le Maouloud constituait un événement important pour l’islam, Dieu aurait donné des directives, ne seraient-ce que minimes, au prophète à son sujet, et les musulmans n’auraient aucune peine à suivre l’exemple du prophète conformément au verset 21 de la sourate 33. 4- Cet argument-ci concerne la période même pendant laquelle cet événement aurait été institué : le règne de l’État Fatimide, qui serait une période marquée par l’affaiblissement de la foi et les guerres pour le pouvoir. Pour ce faire, un événement né dans une période « sombre » de l’histoire des musulmans porterait en lui-même un discrédit. Chaque musulman au... Vu des arguments ci-dessus développés par chacun des deux courants, on pourra choisir une position ou rester neutre à l'égard des deux. L’essentiel est que chacun, quel que soit le choix qu’il opérera, respecte celui de l’autre et surtout ne se laisse pas emporter par un dogmatisme aveugle pouvant entraîner un sentiment d’animosité contre son frère en islam. Refuser catégoriquement la célébration du Maouloud parce que le Prophète (saw) et ses compagnons ne l’ont pas fait ou que le Coran et les hadiths n’en font pas mention, que dire de certaines pratiques unanimement acceptées par tous les musulmans alors que ni le Coran, ni les hadiths ne les mentionnent ? Même si le Prophète n’a pas célébré l’anniversaire de sa naissance, il a célébré au moins un anniversaire, qui est celui de la victoire de Moïse et de son peuple sur Pharaon et les siens (l’Achoura). Si l’on concède que le Maouloud est permis, il faut cependant condamner et dénoncer les pratiques qui se répandent aujourd’hui autour de cette célébration. doit le célébrer qu’on le fasse le plus islamiquement possible (prière, jeûne, prêche,...). En somme, trois leçons sont à tirer de ces divergences de points de vue : 1- Il faut distinguer le principe de la manière ; certains ont été amenés à condamner la célébration du Maouloud en se basant sur les dérives dans les manières. Ainsi, le principe peut être licite (ou toléré) mais la manière est mauvaise. Pour cela, il faut condamner la manière et non le principe. 2- Il faut éviter une mauvaise utilisation des hadiths au point de dire que les musulmans qui célèbrent le Maouloud sont voués à l’enfer. Les savants bien éclairés se méfient d’employer par exemple le terme mécréant ou pervers à l’endroit d’un musulman malgré l’authenticité du hadith sur l’innovation (toute innovation conduit à la perdition et toute perdition conduit à l’enfer), surtout quand on n’a pas de preuves évidentes du caractère bid’a d’un acte. Ils préfèrent le déconseiller tout simplement. 3- Quelles que soient la teneur ou la véracité de son point de vue. Vue sur un sujet à polémique, le musulman doit avoir à l’esprit que si le sujet peut faire l’objet d’une discussion, c’est parce qu’il peut faire l’objet de plusieurs solutions aboutissant toutes à Dieu. Or, dans aucun verset, ni hadith, ni même chez aucun savant musulman, la fraternité des musulmans ou leur unité n’a fait l’objet de quelque discussion. C’est pourquoi, autant que les 5 piliers prescrits, la fraternité et l’union des musulmans sont plus capitales que les détails ou les sujets sur lesquels Allah et son messager se sont tus, comme miséricorde pour nous, alors qu’ils nous ont avertis sur toutes les autres choses, même celles qui n’existaient pas mais qui pouvaient faire l’objet de notre dérive : c’est justement le cas de la division des musulmans. Tout compte fait, le principe de base en matière de législation. Est-ce que pour les « ibadat » (culte, prière, jeûne...) tout est interdit sauf ce qui est permis, tandis que pour les « mouamalate » (relations sociales) tout est permis sauf ce qui est interdit (cf. le licite et l’illicite) ? Nous terminons par l’exemple de Hassan Al Banna qui, à l’entrée de sa mosquée, trouva les fidèles divisés en deux groupes sur tout simplement le nombre de raka’ate de la prière de Tarawi. Celui-ci leur posa la question sur le caractère juridique du Tarawi. Ils répondirent unanimement que c’est un acte sunna. Il (Hassan) répondit : « Tarawi est une sunna alors que votre unité et votre fraternité sont une obligation divine, donc rentrez chez vous et que chacun fasse son Tarawi et préserve notre fraternité et notre union. » « Quand un musulman dit à un autre musulman qu’il est mécréant, soit celui à qui il le dit est vraiment mécréant, soit c’est lui-même qui est mécréant. » Boukhari. « Accrochez-vous tous au câble d’Allah et ne vous divisez point. » Source : L’Appel Ben Salah. « O humains! Voici que le dernier prophète est venu à vous. Il vous apporte la vérité émanant de votre Seigneur! Croyez-y, vous y trouverez votre bien... » S4 V 170 « Nous ne t’avons envoyé (Muhammad) que comme miséricorde pour le monde. » S21 V 107 AN-NASR Vendredi Bulletin de formation et d'information de l'AEEMB 01 BP 1817 Ouaga 01 Tel/Fax: 36-27-89 E-mail: aeemb_ce@hotmail.com An-Nasr vendredi n° 015 du 30 avril 2004 Prix 50 F P. 4 Numéro 15 Nombre de pages 4 -- id 11507 Url https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/11507 Modèle de ressource Newspaper article Classe de ressource bibo:Issue Id de collection 2198 Id du média 33199 33616 33617 33618 33619 Fichier média https://islam.zmo.de/files/original/d1a255997536206aa6d2c62f315ec18eabde8aa2.pdf https://islam.zmo.de/files/original/cef423bcb9bf1ad75aab92746abd4dd3d3d43a83.tiff https://islam.zmo.de/files/original/88bf3a9f30fbe90fd9e5b0369cada7a9715a5293.tiff https://islam.zmo.de/files/original/7a245fac7fac9316c9b2ecb240fa59259448a4ad.tiff https://islam.zmo.de/files/original/0eee380ac3fe020e6dfe16d5bbccc31dde384bd8.tiff Titre An-Nasr Vendredi #042 (Le jeûne : pratique universelle!) Créateur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/14353 A. S. Sujet https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/125 Aïd al-Adha (Tabaski) https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/571 Cercle d'Études, de Recherches et de Formation Islamiques https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/124 Aïd el-Fitr https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/85 Hadith Editeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/2198 An-Nasr Vendredi Contributeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore Date 2004-11-05 Type https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67398 Périodique islamique Identifiant iwac-issue-0000256 Source https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Langue https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français Droits In Copyright - Educational Use Permitted Couverture spatiale https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/443 Médine Détenteur des droits Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Contenu n° 042 du 05 Nov. 2004 Lorsque vient le secours d’Allah ainsi que la victoire, célèbre les louanges de ton Seigneur et implore son pardon. L’islam est une religion universelle, la seule qu’a connue l’humanité à travers le temps « par l’intermédiaire des prophètes successifs, venus raviver la vérité éternelle et la purifier des apports ultérieurs, étrangers à l’enseignement de chaque Envoyé, chargé par mission divine de guider son peuple ». La signification du terme islam et les prescriptions cultuelles de cette religion sont éloquentes à cet effet. Islam signifie soumission et obéissance totale à la volonté de Dieu, et les cultes comme la prière, le jeûne, le pèlerinage ne datent pas de l’an 610. Autrement dit, l’esprit ou le principe de la soumission à la volonté de Dieu et l’observance des cultes ci-dessus cités ne sont pas une spécificité des musulmans de la fourchette chronologique allant de l’an 610 à la fin de l’humanité. Ce sont donc des « institutions ». spirituels très antiques dans les sociétés humaines » même si dans leur forme d’application à travers le temps et l’espace, on note des disparités, certaines étant bien entendu plus contraignantes que d’autres. Nous vous proposons dans cet article d’exposer le cas spécifique du jeûne. « Toutes les civilisations anciennes, toutes les religions ont imposé à leurs adhérents quelques jours de jeûne par an » ; bien entendu par l’intermédiaire de leurs prophètes respectifs. En effet, Noé a jeûné toute sa vie durant à l’exception de deux (02) jours, à savoir le jour de la fête de Fitr et le jour de la fête de El Adha. Abraham jeûna pour sa part trois (03) jours de chaque mois, lui qui est considéré comme le père du monothéisme. Quant à David, il jeûna la moitié de sa vie. La mention du jeûne de ces prophètes est faite par ce hadith rapporté par Tabarani : « Abdulah bin Amr a entendu l'envoyé de DIEU dire : « Noé a jeûné toute sa vie sauf le... » Jour du Fitr et le jour de l'ADHA, David a jeûné pendant la moitié de sa vie et Ibrahim a jeûné trois jours de chaque mois... » (l'Imam Aboul Fida Ismael ben Kathir, 1997, Les Histoires des prophètes, page 106). Abraham fut envoyé aux Sabéens de Harran, qui étaient un peuple polythéiste adorant les astres et les statues. Dans leurs traditions païennes, ils observaient 30 jours de jeûne où ils ne mangeaient ni ne buvaient de l’aube au coucher du soleil. « À l’encontre de cette tradition païenne, le Coran 41 V37 lui interdit d’adorer le soleil ou la lune. Mais confirmant la restauration de la religion véridique du prophète Abraham, il prescrit à ses fidèles un mois de jeûne » (cf. Muhammad Hamidullah, 1988, Pourquoi Jeûner ?, page 8). Les Juifs aussi observent le jeûne dans leur religion. Les Juifs sont les descendants de Jacob, petit-fils d'Abraham. Leur jeûne a lieu une fois par an (le Yom Kippour) le 10 de Tichri, le 1er mois de leur calendrier. Le jeûne dure 24 heures, d’un coucher de soleil à un. Autre. Au cours de la prière qu’ils récitent ce jour-là, ils disent : « Grâce à la sollicitude infinie, ô Éternel, tu nous as donné le kippour pour la rémission de toutes nos fautes et tu as appelé cette fête une sainte solennité en souvenir de la sortie d'Égypte. » (cf. rituel de la prière de tous les jours de l’année, traduit par le Grand Rabbin S. Debré, 1932, p. 697-81 in Pourquoi jeûner ? Page 9). On perçoit clairement que ce jeûne est observé en souvenir de la sortie d'Égypte en compagnie du prophète Moïse, un des nombreux prophètes envoyés à ce peuple. D’autres jours de jeûne sont observés par les juifs (les plus pieux). Il s’agit des lundis et jeudis en souvenir de la montée et du retour de Moïse sur le Mont Sinaï. Précisons que Moïse monta sur le mont jeudi et en descendit un lundi, 40 jours après (cf. Encyclopedia of Religions and Ethics, V. p. 765 dans Pourquoi jeûner ? p. 9). Dans la civilisation des Indiens Peaux-Rouges du... Mexique, en Amérique, les chefs religieux observent 160 jours de jeûne. Par ailleurs, au niveau de l'hindouisme, les brahmanistes de l'Inde jeûnent pendant les jours qu'ils estiment particuliers. Par exemple, à l'anniversaire du fondateur de leur religion, aux éclipses de lune et de soleil... où ils s'abstiennent de manger jusqu'à trois (03) heures de l'après-midi. D'autres préfèrent seulement modifier leur alimentation en prenant du lait au lieu du pain. En ce qui concerne le bouddhisme, seuls jeûnent les moines en dehors des masses. (cf. La grande encyclopédie, S.V. Le jeûne) dans Pourquoi jeûner, P. 11 à 12. Dans le christianisme, on retrouve aussi le principe du jeûne même si tous les chrétiens ne jeûnent pas d'une manière uniforme. Le prophète Jésus, fils de Marie (AS), a observé le jeûne, mais la manière (nature), l'époque, la durée restent à déterminer. C'est ainsi que les premiers chrétiens « ont pensé à son jeûne de 40 jours dans le désert et ont consacré leur carême à l'abstinence et à la pénitence. en souvenir du Christ ». Cependant, avant 439, les chrétiens de Rome jeûnaient pendant trois semaines et ceux d’Alexandrie pendant sept semaines, excluant les samedis et dimanches, à l’exception du samedi saint. Par ailleurs, dans cette religion, le jeûne incombait aux fidèles à partir de l’âge de 21 ans. À la fin du quatrième siècle, le jeûne pouvait être rompu aussitôt après 9h d’horloge (depuis le lever du soleil). Notons pour terminer le tour d’horizon qu’aux premières heures de l’islam, bien avant 624, date de l’institution du jeûne de Ramadan, les musulmans observaient le jeûne d’Achoura et ce, sur ordre du prophète. Achoura est le dixième jour du premier mois du calendrier musulman, le Muharram. Les Mecquois avaient l’habitude de jeûner ce jour-là et « avant sa prédication de l’islam, le prophète jeûnait également ce jour. Il continua quand il arriva à Médine et ordonna d'en faire autant. Mais quand le jeûne de Ramadan fut prescrit, il... abandonna celui d’Achoura. Jeûna alors ce jour-là qui voulut et s’en abstint qui voulut» (cf. Bukhari. 30/69/3 dans Pourquoi jeûner ? P. 9.) Grâce à la magie de l’histoire, nous nous sommes projetés loin, très loin dans le temps pour exposer le principe du jeûne. Il ressort que le jeûne a existé bien avant l’islam et les communautés d’alors y étaient astreintes exactement comme cela est mentionné dans le verset qui institue le jeûne dans l’islam. «... comme à ceux qui vous ont précédés... » (Coran 2:183) Le jeûne en tant qu’institution spirituelle a pris diverses formes allant de l'abstinence totale et volontaire d’aliments à l’abstention de paroles (le cas de Marie, mère de Jésus) (Coran 19:26) en passant par la privation partielle et volontaire d’aliments. Chers frères et chères sœurs, les bienfaits physiques (santé, diminution du désir sexuel) du jeûne ne sont pas à démontrer. Quant aux récompenses spirituelles, on ne cessera jamais d’en parler. Mobilisons-nous encore davantage pour bénéficier pleinement de ce Ramadan. Car rien ne nous donne l’assurance d’avoir un autre. A.S InRIUll La section provinciale du CER-FI organise un concours de lecture coranique les 6 et 7 novembre 2004 au siège du CER. LISEZ ET FAITES LIRE AN-NASR VENDREDI An-Nasr vendredi n° 042 du 05 novembre 2004 ...178... Prix 50 f cfâ P-4 Numéro 42 Nombre de pages 4 -- id 11508 Url https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/11508 Modèle de ressource Newspaper article Classe de ressource bibo:Issue Id de collection 2198 Id du média 33200 33620 33621 33622 33623 Fichier média https://islam.zmo.de/files/original/b891f115f94e0627acdcdc26096931e03f167f89.pdf https://islam.zmo.de/files/original/6f967bf432a4f6bcfaec44929505bd0878327dba.tiff https://islam.zmo.de/files/original/b1d1ff776fe2506e43f4d3232bb65de98fdfa7a8.tiff https://islam.zmo.de/files/original/5b979f1fac83b328e49fa85631e59a547d3a8586.tiff https://islam.zmo.de/files/original/ee22f3f4b379b50ef11b33a4663022f7f0dcb0f6.tiff Titre An-Nasr Vendredi #016 (À propos des femmes, du "moratoire" et de notre avenir) Créateur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/909 Tariq Ramadan Sujet https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/36 Femmes https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/909 Tariq Ramadan https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/84 Civilisation occidentale https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/87 Sunnah https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/21 Fondamentalisme islamique https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/59 Intégrisme https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/63445 Obscurantisme https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/24 Islamisme Editeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/2198 An-Nasr Vendredi Contributeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore Date 2004-05-07 Type https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67398 Périodique islamique Identifiant iwac-issue-0000257 Source https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Langue https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français Droits In Copyright - Educational Use Permitted Couverture spatiale https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/376 Ouagadougou Détenteur des droits Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Contenu Lorsque vient le secours d'Allah ainsi que la victoire, célèbre les louanges de ton Seigneur et implore son pardon. À propos des Semmes, du « moratoire » et de notre avenir, An-nasr Vendredi vous propose cette semaine un article publié par Tariq Ramadan que nous avons retrouvé sur oumma.com. Depuis quelques mois, Tariq Ramadan fait l’objet en Europe de multiples attaques, surtout de la part d’intellectuels juifs, le qualifiant tantôt d’intégriste, tantôt d’antisémite. Tariq dérange simplement parce qu’il est très actif dans le mouvement de réveil et de réforme de la conscience musulmane en Europe. Pourtant, dans chacun de ses écrits, il s’évertue à montrer aux musulmans européens qu’ils peuvent vivre pleinement leur foi tout en restant de bons citoyens. Cet écrit est une réplique à ces nombreuses attaques. Dans les lignes qui vont suivre (que nous vous exhortons à lire et à relire attentivement à cause de la complexité du message), il rappelle avec insistance la nécessité pour les savants musulmans de... Faire le travail complexe et approfondi de la contextualisation des textes, de leur mise en perspective et d’une interprétation qui tient compte des réalités historiques - et qui fait évoluer les mentalités. Mais la réussite d’une telle œuvre impose un impératif de fidélité au texte. Pour ce faire, il faut engager un débat interne qui s’appuie sur un consensus parmi les musulmans. Il ne ferme pas non plus la porte aux non-musulmans qui pourraient, s’ils témoignent à l’égard des musulmans et de l’islam un respect, jouer un rôle dans ce processus. Depuis quatre mois, la presse française ne cesse de publier des articles où l’on me cite de façon particulièrement critique. Après que l'on m'ait traité d'antisémite après la publication de mon texte « les (nouveaux) intellectuels communautaires » (dans lequel ne figurait ni « liste » ni aucun propos antisémite autrement que dans l'interprétation extensive que certains se sont permis) ; voilà que l'on incrimine mon propos notamment sur les femmes et le désormais. fameux « moratoire ». Les charges sont lourdes et souvent sans nuances. Essayons ici de proposer quelques pistes de réflexions concernant le statut des femmes en islam et son évolution. On me reproche de me référer aux sourates scripturaires islamiques (le Coran et la tradition prophétique) lorsque je m'adresse aux musulmans et on s'arrête aux citations elles-mêmes pour « prouver » le caractère rétrograde de ma pensée : « Elles sont un vêtement pour vous, vous êtes un vêtement pour elles » (Coran) ; « Parmi les choses permises par Dieu, le divorce est la chose la plus détestée » ; « Il ne convient pas à un homme et à une femme (non mariés) de se trouver seuls dans une chambre fermée » ; « Le paradis est aux pieds des mamans » (Sunna). Sans compter les nombreuses autres références aux textes traitant de la famille, de la pudeur, du travail, de la violence, de l'homosexualité, etc. Lues ainsi, hors de tout contexte d'énonciation, ces références. parleraient donc d'elles-mêmes : nous aurions affaire à un fondamentalisme étroit. En présence des sources scripturaires, il existe une alternative simple : soit rejeter les textes auxquels des millions de musulmans adhèrent, soit proposer une interprétation qui, en acceptant le donné de la foi, contextualise et tienne compte des réalités historiques. Les ulémas et les intellectuels qui ont nié les enseignements des textes n'ont absolument aucun impact dans le monde islamique ou au sein des communautés musulmanes d’Occident : leur propos est proprement disqualifié parce qu'il est perçu comme étranger, aliéné ou simplement soumis à la solde de la domination de l'Occident. Seuls sont entendus celles et ceux qui, formés et parlant de l'intérieur, ouvrent des espaces nouveaux d’interprétation, de compréhension et d'évolution. Ils proposent ce que la tradition juridique islamique connaît sous le nom d'ijtihâd : effort rationnel et critique d'interprétation des textes (et souvent d'ailleurs du silence de ces. derniers). Ils proposent des lectures novatrices, tout à la fois fidèles et porteuses de réformes. Ce qui est déterminant donc n'est pas la seule citation des sources mais le travail, approfondi et complexe, de leur mise en perspective et des interprétations proposées pour faire évoluer les mentalités. Si les textes rappellent l'importance de la famille, il s'agit, dans l'interprétation et le commentaire, de mettre en avant le droit inaliénable de la femme au travail, à l'autonomie financière et à l'engagement social et politique. Si les sources font mention de l'aspect négatif du divorce sur le plan moral, l'exégèse contextualisée rappelle qu’il s'agit d'un droit pour la femme comme pour l'homme. Si enfin le Coran mentionne une fois la violence, l'approche historico-critique montre que l'objectif est de mener à l'exemple prophétique et impose l'idée que la violence conjugale est interdite en islam. Ce travail exige l'approche rationnelle des textes et la prise en compte de la psychologie collective des. sociétés et des communautés religieuses : il est aujourd’hui en train de permettre l'émergence de revendications féminines très novatrices dans le monde musulman. Les progrès sont lents, insuffisants certes, mais les choses avancent. Déjà l'on peut, au nom même de la fidélité à la référence islamique, exiger le respect du droit des femmes à l'éducation, au travail, à l'égalité des salaires et à l'autonomie financière ; lutter contre les mariages forcés, l'excision, la violence et les traitements discriminatoires dus d'abord aux cultures d'origine patriarcales, voire machistes ; affirmer enfin que la contraception est autorisée en islam et que l'avortement est une affaire de conscience qui exige d’être traitée au cas par cas comme nous l'enseigne en la matière la souplesse de la tradition juridique islamique (dans An-nasr vendredi n° 16 du 07 mai 2004 72....... Prix 50 f cf P. 2 laquelle il n’existe pas de condamnation une et définitive de l'interruption volontaire de grossesse). Exprimées de l'intérieur, en s'appuyant sur les latitudes interprétatives et le contexte historique, ces revendications acquièrent un sens et une légitimité pour la conscience musulmane. On devrait méditer l'exemple récent du Maroc. Pendant des années, les débats sur le code de la famille ont vu s'affronter deux camps aux postures presque caricaturales. D'un côté « les modernistes », regroupant en majorité l'élite francophone et occidentalisée, s'opposaient aux « traditionalistes », constitués des différentes écoles religieuses, des littéralistes, des islamistes, essentiellement arabophones : la fracture semblait irrémédiable et le dossier a finalement été gelé. S'il y avait consensus sur la nécessité de la réforme, on ne pouvait que constater un réel blocage sur la méthode et les termes du débat : d'un côté on craignait l'occidentalisation, de l'autre le fondamentalisme. Une commission a alors été mise en place et a réuni des représentants des différentes familles de pensée marocaines. Lentement, en se concertant, en prenant garde de respecter tant les valeurs islamiques que les sensibilités et la rationalité critique, les termes d'« al-mudâwana » ont pris corps. Un « code de la famille » revu, des réformes profondes, une évolution qui respecte davantage le droit des femmes et qui, surtout, a reçu un accueil très favorable de l'ensemble de la société marocaine. Lors d'une récente conférence au Maroc, dont l’animateur était M. Bousta, responsable de la commission d'al-mudâwana et Marocain de l'année 2003, celui-ci m'a confié que les partenaires se sont écoutés : la réforme, même lente, est désormais en marche contrairement à l'inacceptable situation algérienne quant au « statut personnel » des femmes. Les musulmans, dans leur très grande majorité, n'accepteront les réformes religieuses que s'ils sentent qu'elles restent fidèles au message islamique. Faire évoluer les mentalités exige donc d'accepter ce défi de la lecture contextualisée, de la pédagogie patiente et de la tension permanente entre l'esprit d'un texte et les particularités. des contextes sociaux et culturels. Comme pour al-mudâwana au Maroc, il faudra passer par ce lent travail de concertation concernant l'application des peines légales. Je visite régulièrement le monde musulman et j'appelle avec force à un « moratoire absolu » sur tous les châtiments corporels, la lapidation (qui ne concerne pas que les femmes dans les sources scripturaires) et la peine de mort. Nous savons tous qu'aujourd'hui, sur la base de lectures strictement littéralistes et tronquées des textes, des États musulmans riches comme pauvres appliquent ces peines qui s'abattent inconditionnellement sur les plus démunis et les femmes. Les gouvernants savent que des pans entiers de leur population réagissent favorablement, et presque émotionnellement, à l’utilisation des références islamiques et ils en jouent pour légitimer leur régime autocratique et leur pouvoir répressif. Comment faire évoluer les mentalités ? Condamner les sources scripturaires et ne plus être entendu par le monde musulman ? Imposer une Opinion dite « moderne » en étant dans les faits perçue comme un « occidentalisé » ou, pire, un agent dévoyé à la cause de « l'ennemi » ? Être entendu de l'Occident en ayant perdu l'écoute du monde islamique ? La seule voie envisageable est celle qui consiste à engager le débat de l'intérieur en s'appuyant sur un premier consensus parmi les musulmans. Une majorité d'ulémas sont d'accord pour dire que l'application des peines est aujourd'hui injuste, ou au moins « très problématique », et qu'elle ne répond pas à l'exigence de justice du message de l'islam. Prenons acte de ce consensus et exigeons « un moratoire absolu » sur leur application et l'ouverture d’un débat dans le monde musulman relatif aux versets et aux chapitres du droit qui concernent ces pratiques. La réforme ne pourra se réaliser et ces pratiques cesser définitivement (ce que j'ai dit être mon souhait et mon exigence), qu'après cette concertation. de l'intérieur qui fera perdre à la lecture littéraliste radicale et à la répression toute « légitimité islamique ». Est-ce à dire que les intellectuels en Occident en général et les non-musulmans en particulier n'ont pas de rôle à jouer dans ce processus ? Bien au contraire, mais il est clair que leur impact dépendra grandement de leur attitude. S'ils s'arrêtent aux symboles, aux apparences et aux slogans, en donnant l’impression que pour eux la seule évolution positive pour le monde islamique et les musulmans occidentaux est de se plier au modèle dominant et de nier leurs références, il est clair qu'ils ne seront ni entendus ni suivis et que la fracture est inévitable. Si, au contraire, ils évitent les conclusions simplistes (qui associent l'islam, par essence, à l'obscurantisme, à la dictature, à la violence et à l'oppression définitive des femmes) et cherchent, par l'étude et l'effort, à rencontrer, à encourager et à accompagner de leurs questions et de leurs exigences humaines, les réflexions de celles et de ceux qui, de l'intérieur, désirent rester fidèles à leur religion, tout en élaborant des idées novatrices ; s'ils ont la force et la patience, disions-nous, de vivre cette rencontre sans compromission et ce dialogue sans imposition, alors leur rôle est inestimable. Tout commence par la nécessité de reconnaître à l'autre et à sa tradition, respectivement la conscience critique et l'énergie créatrice à même de leur permettre de se renouveler et d'enrichir les termes du débat au cœur de nos sociétés. De plus en plus de citoyens développent cette attitude responsable et positive à l'égard de leur concitoyen(ne)s musulman(e)s à l'instar de la féministe Christine Delphy qui posait récemment la question : « un féminisme non pas contre mais avec l'islam : pourquoi pas ? ». Loin des préjugés et des apparences vestimentaires, mais en brandissant haut les revendications et les droits inaliénables : pourquoi pas, au fond ? Tariq Ramadan An-nasr vendredi n° 16 du 07 mai 2004 ...74... Prix 50 fcfa P. 4 Numéro 16 Nombre de pages 4 -- id 11509 Url https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/11509 Modèle de ressource Newspaper article Classe de ressource bibo:Issue Id de collection 2198 Id du média 33201 33624 33625 33626 33627 Fichier média https://islam.zmo.de/files/original/3a06914b01fbcc0a3be51e0a84d1adcd600d12fb.pdf https://islam.zmo.de/files/original/04ca6d7be89a3b35fa53909e24768dbbe9543e2f.tiff https://islam.zmo.de/files/original/d386bb4bf405dc43abf8a4bc27df91351ff3cf33.tiff https://islam.zmo.de/files/original/a3c78c365c779827a6f7d2459a59d1c60c79f45f.tiff https://islam.zmo.de/files/original/a0e16617952cb4bac1bab438a413ff33c868a9d6.tiff Titre An-Nasr Vendredi #014 (L'islam : la religion des quatre femmes?) Créateur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/15660 Mme Nombo Sujet https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/36 Femmes https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/85 Hadith Editeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/2198 An-Nasr Vendredi Contributeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore Date 2004-04-23 Type https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67398 Périodique islamique Identifiant iwac-issue-0000258 Source https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Langue https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français Droits In Copyright - Educational Use Permitted Détenteur des droits Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Contenu An-nasr n° 014 4u 23 avril 2004 < Lorsque vient le secours d'Allah ainsi que la victoire, célèbre les louanges de ton Seigneur et implore son pardon > Que n’a-t-on pas entendu sur le compte de la polygamie chez les musulmans ? “L’Islam ? La religion des quatre femmes !” Caricature classique. Chez les hommes, c’est la condamnation d’un “fantasme” interdit chez eux et autorisé ailleurs, donc forcément coupable. Chez les femmes, c’est la condamnation d’une pratique d’un autre âge. Historiquement, la polygamie n’est pas une innovation. Tous les prophètes de la Bible ou presque eurent de 2 à 1000 épouses (!). Sauf, dira-t-on, Jésus (as) qui n’en a pas eu le temps ou que Dieu a envoyé pour une mission précise pour un laps de temps précis. Dieu Seul est Savant. [quoique Jésus (a) ait, selon Matthieu 25/1-13, fait référence à une parabole explicitement polygame, sans condamnation aucune] Il n’empêche que c’est l’Islam qui a codifié et limité cette pratique dans le... Saint Coran en disant en substance : prenez jusqu’à 4 épouses si vous le voulez, mais vous devez appliquer une stricte égalité entre elles ; et si vous craignez d’être injuste, alors n’en prenez qu’une. Et en cela, l’Islam se singularise, car il est la seule religion, la seule, qui dise dans son livre sacré “n’en prenez qu’une”. Voilà pourquoi une majorité de musulmans n’ont qu’une seule femme. Et ceux qui, pour diverses raisons, ne peuvent se satisfaire d’une seule femme, l’Islam leur offre en cela un cadre légal, assorti cependant de ses obligations. Car cette stricte égalité imposée par le Coran est très difficile à pratiquer dans tous les cas, tige les femmes consentantes et recherchant une protection, des passions hypocrites. Il convient d’ajouter, et beaucoup de non-musulmans l’ignorent, que la femme musulmane a toujours la possibilité de poser ses conditions dans le contrat de mariage, et de refuser à son mari son droit à la polygamie sans son accord. Musulmane a toujours la possibilité de poser ses conditions dans le contrat de mariage, et de refuser à son mari son droit à la polygamie sans son accord (celui de la femme). Maintenant qu’on a évoqué succinctement la réalité et les textes chez les musulmans, sur l’autorisation et les conditions imposées aux candidats polygames, voyons les faits chez “nos censeurs”. Voyons comment eux, donc, vivent dans les faits, cette monogamie auto-imposée, et noble. L’origine de cet avalanche de critiques sur la polygamie ne peut être religieuse, car on a vu que les prophètes de la Bible la pratiquaient. On ne peut donc nous opposer d’arguments bibliques. Où est la faille? Mais bien sûr! Sommes-nous donc aveugles? Dans une civilisation moderne, celle d’aujourd’hui, de telles pratiques sont contraires à la moralité, à l'égalité des sexes, au respect des femmes, aux principes même de l’équité. Bref, eux ont tous compris, ils ont “transcendé” le message biblique. pour l’élever à un concept plus noble et conforme à la mentalité du XXIe siècle. Nous, pauvres arriérés, nous nous attachons toujours à la lettre, et à une pratique désuète, (pour eux, autorisation et prescription, c’est pareil!). Prenons acte. Mais voyons donc les conséquences, dans les faits, de “ce concept plus noble et conforme aux mœurs modernes”.... Oh, nul besoin d’être fin analyste, regardons autour de nous. - La polygamie de fait et irresponsable qu’on observe serait donc plus “noble” que d’assumer sa responsabilité d’homme. - Le fait que la collectivité, donc nous tous (!), devons assumer sous forme d’allocations “femmes seules” ou autres, les enfants issus des plaisirs adultères des autres, cela leur semble-t-il plus “équitable" que des hommes supportent eux-mêmes, dans un foyer légal, leur responsabilité? Drôle de principe! Ce n’est pas le caractère social indéniable du versement de ces allocations qui est condamnable, loin s’en faut, mais ce qui est condamnable c’est cette société qui, dans ses Lois, d’un côté, condamne la polygamie islamique (responsabilisée, codifiée), pour de l’autre, en fait, financer la “polygamie sauvage”, elle, institutionnalisée ! Cette vie sexuelle débridée tirant plaisir de la femme-kleenex qu’on “jette” après usage, dénote-t-elle d’une plus grande égalité des sexes, d’un plus grand respect de la femme, que la femme sacralisée, protégée, par une législation qui impose à l’homme un engagement conséquent avant de partager un plaisir avec elle ? Laissons à nos détracteurs le plaisir de répondre à ces inversions de l’échelle des valeurs morales. Nous pouvons dire que si les femmes occidentales méditaient les prescriptions coraniques, elles devraient, sur la base du Saint Coran, militer pour le respect qui leur est dû ! Car elles oublient souvent que si elles ont “la liberté” (!?) de jouir d’un plaisir furtif avec un partenaire, la suite est un long solo. Car aucune législation au monde, sinon celle du Coran, ne peut obliger ce partenaire à assumer les responsabilités conséquentes. Notes : - soit la grossesse, l’accouchement, les frais de garderie, d’école, et d’éducation de l’enfant. An-nasr vendredi n° OU du 23 avril 2004. Prix 50 Fcfâ. - soit en cas de contraception, cette sensation d’amertume, de déception, d’inutilité, d’impuissance, d’injustice, lorsqu’elle le voit séduisant une autre proie “libérée” le lendemain. - soit en cas d’avortement, lui faire assumer tout autant que la femme, ce sentiment de culpabilité d’avoir enlevé la vie à un être sans défense. [Parmi toutes les créatures sur cette terre, l’Homme, la créature la plus douée d’intelligence, est la seule à tuer ainsi, légalement, massivement, ses propres enfants ! Les assassins sont en blouse blanche et rémunérés par la collectivité, donc par nous ! Au lieu d’attaquer la cause du mal - la débauche sexuelle, cette moderne civilisation préfère courageusement s’en prendre aux conséquences “fâcheuses”, à ces êtres vivants sans force et sans voix. Au nom de la liberté de la femme. Pratique barbare et abjecte que nulle.] théorie, sinon la seule survie de la mère, ne saurait justifier ! Si l’on nous rétorque que “ces partenaires” en cause ici s’avèrent être des fois des musulmans aussi, c’est vrai. Parmi d’autres, ils prennent le train en marche. Donc le Coran qu’ils sont censés suivre ne protégerait-il en rien la femme plus que nos mœurs actuelles ? Non. Les chrétiens suivent-ils tous les enseignements de la Bible ? Donc, chez nous aussi, nous trouvons nos brebis galeuses. Et cela ne remet nullement en cause la valeur des clauses de protection de la femme instituées par le Coran seul. Source : L'islam en ligne de mire La femme musulmane doit-elle militer ? Le militantisme vient du mot militer qui veut dire avoir une activité politique ou religieuse très active. C’est donc le fait de lutter ou de combattre pour le triomphe d’une idée, d’une cause, d’un parti ou d’une idéologie. Défini ainsi, le mot militantisme se rapproche en islam du terme djihad, qui, loin de la guerre sainte, englobe tout effort fourni par le musulman pour L’avancée de l’islam. Cet effort peut être physique, moral ou matériel. Le militantisme sur la voie de Dieu est très important, surtout pour la femme musulmane. Il est même une recommandation divine. C’est ainsi qu’à travers plusieurs versets du Coran, Dieu accorde une meilleure place aux militants : Dieu dit : « Ne sont pas égaux les croyants qui restent à la maison sans empêchement physique et ceux qui combattent avec leurs biens et leur vie sur le sentier de Dieu ». Dans un autre verset, Dieu dit : « À tous, il a promis la meilleure récompense, mais Dieu a favorisé les combatifs sur les inactifs par une récompense énorme. » Pour le prophète, l’œuvre la plus méritante est la lutte sur le sentier de Dieu. De même pour lui, une marche de bon matin ou à la fin du jour au service de Dieu vaut mieux que ce bas monde et ce qu’il contient. Ainsi, l’homme étant le représentant de Dieu sur terre, il doit s’efforcer de transmettre son message et Sa grâce à l’humanité. An-nasr vendredi n° 14 du 23 avril 2004 Prix 50 fdà P. 3 manité entière et, cela de génération en génération. C’est d’ailleurs cet effort qui permet de distinguer le militant de la masse des musulmans. Pour la femme musulmane, le militantisme doit avoir pour but la satisfaction de Dieu et ne pas être dirigé contre un homme. Pour ce faire, la femme militante, comme tout militant, a trois devoirs fondamentaux. Elle doit chercher le savoir, pratiquer et enfin transmettre le message. Rechercher le savoir est un devoir pour tout musulman et pour toute musulmane. L’islam demande, pour ce faire, le savoir avant la parole et les actes. Selon un hadith Qoudsi, Dieu dit : « Connaissez-moi avant de M'adorer, comment allez-vous M’adorer si vous ne me connaissez pas ? » Apprendre est donc un devoir pour le militant. En effet, un aveugle ne saurait indiquer le chemin aux gens, quelle que soit sa bonne volonté et ses efforts. La militante doit savoir que pour Dieu, seule la foi permet de faire une distinction, et non le sexe et la race. Le second devoir fondamental de la militante est de mettre En pratique, ce qu’elle a appris. C’est là une preuve de sa conviction, car on ne peut faire du bien aux autres tout en faisant du tort. Pratiquer, pour la militante, c’est d’abord respecter ce qui est obligatoire, c’est-à-dire les cinq piliers. C’est ensuite être exemplaire dans son comportement de tous les jours à travers son habillement, sa parole, dans son foyer et dans la société. La militante doit être un modèle partout où elle se trouve, car l’islam condamne ceux dont les paroles sont contraires à leurs actes. En effet, Dieu dit dans le saint Coran : « O vous qui avez cru, pourquoi dites-vous ce que vous ne faites pas ? C’est une faute énorme auprès de Dieu que de dire ce que vous ne faites pas. » S61V2-3. Le troisième devoir de la militante est de transmettre le message de Dieu et la tradition authentique du prophète, car l’islam est une religion de missionariat. Les premiers musulmans ont joué pleinement ce rôle pour transmettre l’islam à tous les continents. Il est donc nécessaire pour la survie de la religion. dans sa pureté. C’est par la transmission que les civilisations survivent à travers les âges. Si une seule génération faillit à cette mission, alors les civilisations disparaîtront. Le travail du militant est donc au centre des préoccupations de ceux qui se soucient de l’avenir de l’islam. Pour ce faire, la militante doit se souvenir toujours de ce hadith qui dit : « Transmettez de ma part ne serait-ce qu’un verset ». En somme, le militant est un missionnaire de l’islam. Il doit apprendre, pratiquer et transmettre le message de Dieu pour son propre salut et celui de son prochain. C’est au militant qu’appartient l’islam ; il défend et assure sa survie et son épanouissement. Pour y parvenir, il doit demeurer sincère et destiner ses actes à Dieu. La femme doit savoir qu’elle doit, tout comme l’homme, contribuer à l’avancée de l’islam. Elle doit savoir que son militantisme est nécessaire pour la promotion de l’islam dans la société et avoir à l’idée cette citation d’un penseur français qui dit que : « l’on juge de La qualité d’une civilisation par le rôle qu’y jouent les femmes. Mme NOMBO An-Nasr Vendredi 23 avril 2004 Prix 50 F Numéro 14 Nombre de pages 4 -- id 11510 Url https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/11510 Modèle de ressource Newspaper article Classe de ressource bibo:Issue Id de collection 2198 Id du média 33202 33632 33633 33634 33635 Fichier média https://islam.zmo.de/files/original/97921ee4286b8a4838858095a48e886c10b79d06.pdf https://islam.zmo.de/files/original/ed2b284ea8e09cc830733feab43ef814c78d47b4.tiff https://islam.zmo.de/files/original/17f6380a92b802add83df928c5521f5eb443a382.tiff https://islam.zmo.de/files/original/50cb89ee1edc7c78dd27be283c198f63ea7cd61b.tiff https://islam.zmo.de/files/original/37d891591849165931e51104bc8b570465646591.tiff Titre An-Nasr Vendredi #026 (Le hadith de la discorde / La foi en cause?) Créateur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/15656 Muhammad Ghazali https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/15629 Sibiri Sujet https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/909 Tariq Ramadan https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/85 Hadith https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/87 Sunnah https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/116 Secte Editeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/2198 An-Nasr Vendredi Contributeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore Date 2004-07-16 Type https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67398 Périodique islamique Identifiant iwac-issue-0000259 Source https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Langue https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français Droits In Copyright - Educational Use Permitted Détenteur des droits Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Contenu Lorsque vient le secours d'Allah ainsi que la victoire, célèbre les louanges de ton Seigneur et implore son pardon. Le hadith de la division de la communauté « Des soixante-dix sectes, toutes iront en enfer, sauf une » nécessite explication. Qui pourrait bien être la secte sauvée ? C’est celle qui s’en tient à la sunna du Messager et à ses compagnons. Et quel musulman ne suit pas méticuleusement le prophète dans ses pensées et dans ses actions ? Le Salaf (les générations antérieures de musulmans) et le Khalaf (les générations postérieures de musulmans), les sunnites et les shî’ites, les soufis et les philosophes, tous estiment qu’ils servent l’islam, qu’ils soutiennent son Prophète et qu’ils élèvent sa bannière. LE HADITH DE LA DISCORDE Muhammad GHAZALI Il sera difficile de convaincre les littéralistes, qui s’en tiennent à la lettre du texte, que l’école des rationalistes est plus digne de la vérité que la leur. Et la réciproque est tout aussi valable ! Il sera difficile de convaincre les sentimentalistes, qui s’en tiennent à ce que leur dicte leur cœur, que l’école des juristes est plus fondée et plus digne d’être suivie que la leur. Et la réciproque est tout aussi valable ! Il sera difficile de convaincre les Shî’ites, qui sont éperdument amoureux de la famille du Prophète, que le système républicain, consistant à élire et à révoquer le dirigeant, est plus digne que le rassemblement autour d’un descendant du Messager auquel on attribue l’infaillibilité. Et la réciproque est tout aussi valable. Par ailleurs, nous refusons les propos de ce poète qui disait au sujet de toutes ces écoles : « Tous prétendent avoir une liaison avec Laylâ, mais Laylâ ne donne raison à aucun d’entre eux ». Tout comme nous refusons de considérer que la vérité est un fluide qui s’écoule et qui se colore au gré des récipients, n'ayant pas de limites stables, connues par les uns et méconnues par les autres. « Certes, la religion acceptée par Dieu, c'est l’Islam. » Ainsi, toute personne abandonnant son être à Dieu, emplissant son cœur du monothéisme et soumettant ses sentiments à l’ordre de Dieu, est musulmane. Tant qu’elle atteste de la véracité du Coran et qu’elle y puise ce dont elle a besoin, tant qu’elle croit en Muhammad et qu’elle suit sa Tradition, elle est excusée pour tout effort de compréhension de la religion qui se solde par un échec. La sincérité de l’intention nous porte à ne rien dire de plus de notre contradicteur sinon que son opinion est erronée ; nous ne devons pas nous permettre de le qualifier de pervers ni de rebelle. À chaque fois que je lis l’imam Ibn Taymiyyah [Cheikh de l'Islam] et l’imam Abu Hamid Al Ghazali [l’argument de l’Islam], je me retrouve en face de deux hommes entièrement dévoués à Dieu, consciencieux dans la quête de la vérité, et sincères dans les conseils prodigués à la masse des musulmans. Pourtant, leurs conceptions sont à l’évidence divergentes, et leurs méthodologies n’ont très clairement rien à voir entre elles. Rien de Tout cela ne me permet néanmoins d’accuser l’un d’eux d’avoir une foi altérée. Bien au contraire, je considère cela comme un manque de respect envers Dieu, et une calomnie à l’encontre des meilleurs de ses créatures. Certes, je peux dire - et d’autres que moi peuvent dire : ceci est faux, cela est juste, Ghazali se trompe, Ibn Taymiyya exagère. De larges possibilités sont ouvertes dans le domaine de la critique intellectuelle pour exprimer son approbation ou sa désapprobation de tel point de vue. En étudiant de manière approfondie les arguments des uns et des autres et en exposant rigoureusement les conséquences qu’ils impliquent devant des spécialistes, on parvient en effet à comprendre de nombreuses vérités qu’on ne saurait mettre en évidence sur les champs de la polémique stérile ou dans les débats qui se transforment en combat de coqs. Par conséquent, la secte sauvée mentionnée dans le hadith que nous avons rapporté (à supposer qu’il... veille bien-être authentique), n’est pas une secte particulière parmi celles qui ont porté un nom spécifique dans l’histoire de la communauté islamique. La secte sauvée compte dans ses rangs les chercheurs de vérité d’où qu’ils viennent et même s’ils se trompent de chemin, du moment que leur intention demeure sincère, que leur souci premier est la sauvegarde de la communauté des musulmans et qu’ils s’acquittent des devoirs religieux qui leur incombent en termes de prière, de lutte dans le sentier de Dieu, d’injonction au bien, de réprobation du mal et autres préceptes prônés par l’islam. Quant aux autres sectes que le hadith promet à l’enfer, il s’agit des groupes dont les intentions sont trompeuses même s’ils parviennent à la vérité. Ce sont ceux qui, à des fins de pouvoir, n’hésitent pas à tuer pour gagner l’autorité ou pour tirer profit de ce bas-monde tout en négligeant des commandements et des prohibitions légiférées par Dieu, exalté soit-Il... « Au bout de deux ou trois siècles, les musulmans glissèrent. Dans un marais de conventions intellectuelles, cessèrent de penser par eux-mêmes et se contentèrent de répéter des phrases mortes des générations précédentes, oubliant que toute opinion humaine est liée au temps et (...) donc la nécessité d’un perpétuel renouvellement. Pour qu’un renouveau se produise, c’est la réflexion qui doit être encouragée au lieu de sa... An-nasr vendredi n° 026 du 16 juillet 2004 ... 1 13... Prix 50 fcfa P. 3 LA FOI EN CAUSE ? Une étude approfondie de la vie du Prophète de l’Islam révèle que sa tâche première était de purifier les cœurs et de changer les comportements. Dieu dit : « C’est Lui (Dieu) qui a envoyé à des gens sans Livre (les Arabes) un messager parmi eux, qui leur récite ses versets, les purifie et qui leur enseigne le Livre et la sagesse, bien qu’ils étaient auparavant dans un égarement évident... » (S62V2). En 23 ans de mission, le messager de Dieu a enseigné à l’homme comment éduquer son cœur, c’est-à-dire comment assumer sa responsabilité de lieutenant de Dieu dans le... souvenir de Celui-ci. Dieu dans Sa sagesse, désigne la communauté des soumis comme étant la meilleure, la communauté du juste milieu : « Nous avons fait de vous (croyants), une communauté de juste milieu (...) » (S2V143). Ce qui veut dire que c'est une communauté qui sait concilier le spirituel avec le matériel. De nos jours, ce n’est pas le cas pour beaucoup de musulmans. En effet, face aux épreuves de la vie, de nombreux musulmans ont oublié le sens profond de la conviction qui doit les animer, et ne vivent la foi qu’à la surface des mots. La justification de ce constat se trouve dans le comportement des croyants. L'amour du pouvoir guide leurs actions, les réalités de leur piété dissimulent les pires hypocrisies, leurs apparences d’équilibre et de compétences taisent les pires maladies du cœur et de l’être. En plus de cela, s'ajoute la négligence dans sa propre éducation spirituelle. Le manque de temps est avancé comme raison empêchant un engagement ferme dans l'application des actes obligatoires et des Actes sunna. Outre ces éléments, l’oubli des finalités de notre création est un facteur non négligeable dans l’éloignement des sources. C’est pourquoi nous prions par habitude et non pour nous rappeler de Dieu. Nous prions le cœur vide. On construit de belles mosquées pour emprisonner la foi, comme le dit Tariq Ramadan. Telles sont quelques caractéristiques des musulmans d’aujourd’hui. Il est temps pour nous de prendre conscience de cette situation afin de changer notre lecture de l’islam et espérer le soutien de Dieu. SIBIRI An-nasr vendredi n° 26 du 16 juillet 2004 - 114 Prix 50 f. Numéro 26 Nombre de pages 4 -- id 11511 Url https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/11511 Modèle de ressource Newspaper article Classe de ressource bibo:Issue Id de collection 2198 Id du média 33203 33628 33629 33630 33631 Fichier média https://islam.zmo.de/files/original/58ee7ed95bd205adadd69ed7e203629dbbee65cc.pdf https://islam.zmo.de/files/original/ed000b688352bb10ad4cd8a8acb0ddff08b185a7.tiff https://islam.zmo.de/files/original/198edeccf91d85695004ffda6e1250ac6d8a4e4d.tiff https://islam.zmo.de/files/original/bf10fac7d66e812ab4994b3810ea95170b76091a.tiff https://islam.zmo.de/files/original/f72af04922fc9491259a846b18dbdb3dd9d6243e.tiff Titre An-Nasr Vendredi #045 (Le musulman et la gestion des ressources naturelles / Khadidja, l'assistance matrimoniale) Créateur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/1110 Mamadou Drabo https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/15624 Oum Housnia Sujet https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/57 Environnement https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Editeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/2198 An-Nasr Vendredi Contributeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore Date 2004-11-19 Type https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67398 Périodique islamique Identifiant iwac-issue-0000260 Source https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Langue https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français Droits In Copyright - Educational Use Permitted Détenteur des droits Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Contenu Viri, n = nasr. Louez donc la recourse d'Allah ainsi que la victoire, célébrez les louanges de votre Seigneur et implorez Son pardon. Les ressources naturelles sont des éléments du milieu environnemental que les hommes et les sociétés utilisent (et dans lesquelles ils « puisent ») pour satisfaire directement ou indirectement leurs besoins alimentaires, domestiques, économiques... Cela fait partie des multiples bienfaits de Dieu à l’égard des hommes : « Ne voyez-vous pas qu’Allah vous a assujetti ce qui est dans les cieux et sur la terre ? Et Il vous a comblés de Ses bienfaits apparents et cachés.... » (Sourate 31, Verset 20). Cependant, l’humanité doit bien gérer et sauvegarder ce capital écologique car sa survie en dépend étroitement. L’islam prône que dans chacune de ses actions, l’homme se souvienne de Dieu. De nos jours, il semble avoir oublié ce principe dans son rapport avec l’environnement. Tout le monde sait que la vie sur terre n’est possible que si le... Le taux d’oxygène dans l’air se maintient aux alentours de 80 % ; or tous les êtres vivants respirent, c’est-à-dire qu’ils fixent l’oxygène atmosphérique et rejettent du gaz carbonique (CO2). Il faut donc qu’à chaque instant, l’oxygène fixé soit remplacé par l’oxygène produit. Et 70 % de cette production est le fait des végétaux inférieurs, en l’occurrence, les algues microscopiques qui flottent dans les mers du globe, et les 30 % restants proviennent de la végétation terrestre par le processus de la photosynthèse. Ainsi, sans végétaux, il n’y a pas de vie sur terre. Voilà ce qui devait nous faire respecter ces créatures végétales. Même si par miracle, on a une autre source d’oxygène, l’importance des végétaux reste énorme, depuis l’ombre jusqu’aux fruits, en passant par leurs propriétés médicinales. C’est cette importance que le prophète a voulu nous signifier quand il dit que même si la fin du monde vous est annoncée et que l’un... D’entre vous a une plantule dans l’intention de la planter, qu’il la plante. La coupe abusive du bois ne saurait donc être admise en islam. Quand le prophète (SAW) envoyait ses compagnons en expédition, il prenait le soin de leur dire de ne toucher ni à aucun vieillard ni à aucun arbre, etc. Par ailleurs, les recherches scientifiques ont montré que la destruction d’une seule espèce, en apparence insignifiante, peut entraîner des désordres d’une ampleur imprévisible. Les équilibres écologiques sont très fragiles, et les végétaux en sont l’armature fondamentale. Les animaux ne sont pas privés de la protection que nous venons d’évoquer. Tout comme les hommes, les animaux sont des créatures sacrées de Dieu : ils ont donc des droits vis-à-vis de ceux qui les domptent. Quelle que soit la petitesse d’un animal, sache mon frère qu’il joue un rôle dans l’équilibre fragile de la nature. Allah a gratifié l'homme en lui soumettant les animaux qu’il peut utiliser à des fins alimentaires et commerciales. Mais il lui est Interdit de maltraiter ces animaux. À titre d’exemple, le prophète recommande de bien aiguiser et même de cacher le couteau quand on veut égorger un animal pour sa viande. Que dire donc de certains bouchers et commerçants de bétail qui maltraitent les animaux à tel point que d’autres succombent avant d’arriver à destination ! Tout comme les végétaux et les animaux, l’eau fait partie des richesses de la nature. Son importance et la nécessité de sa bonne gestion ne sont plus à démontrer. Même si dans certaines contrées, l’accès à l’eau est plus ou moins aisé, ailleurs c’est une denrée rare. Dans le souci de bien gérer cette ressource dont dépend la survie de l’homme, l'islam va jusqu’à nous demander de n'utiliser pour nos ablutions que la quantité d’eau strictement nécessaire. L’islam considère que l’humanité dans sa complexité résulte de la puissance divine et que chaque humain, lieutenant de Dieu sur terre, doit gérer avec sagesse et respect. Les richesses de la nature. « ...et ne gaspillez pas indûment, car les gaspilleurs sont des frères des diables ; et le diable est ingrat envers son Seigneur. » C17V26-27 Mamadou DRABO KHADIDJA, L’ASSISTANTE MATRIMONIALE La vie conjugale de Khadîdja (RA) est une vie pleine de leçons, et une initiation pour toute musulmane. Première épouse du prophète Muhammad (saw), Khadîdja (RA) fut pour celui-ci un soutien considérable tant dans sa vie que dans sa mission. Accordant à Rassoul (saw) l’amour et la tendresse dont il avait besoin, Khadîdja lui fut d’une grande assistance morale, surtout au début de la révélation. Elle lui servit de refuge après son premier contact avec l'ange Gabriel. Un contact qui le bouleversa profondément. L’accueillant à bras ouverts, elle le réconforta et le prépara moralement à recevoir sa mission prophétique. Aussi fut-elle la première personne à le suivre dans cette voie et à partager ses premières prières. Acceptant son époux quand la plupart des Mecquois le rejetaient, Khadîdja le consolait toujours et l’encourageait à continuer sa mission. En outre, elle fut d’un grand soutien matériel et financier pour Rassoul (saw). En effet, bien que la charge financière du foyer ne lui incombait pas, riche commerçante qu’elle était, elle mit toute sa fortune au service de son mari pour les dépenses de leur foyer et aussi pour celles de la religion. De cette vie conjugale de Khadîdja, nous voyons que la femme musulmane a une grande part d’action dans la vie du foyer. Assister son mari sur tous les plans doit être un souci majeur pour toute épouse, soucieuse de la stabilité de son foyer. La femme doit avant tout constituer un soutien moral pour son mari. Car la tranquillité morale et physique de celui-ci, aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur du foyer, dépend de l’assistance morale que lui témoigne son épouse. Premier refuge pour l'homme, toute femme doit être une conseillère et un réconfort pour son mari. Le Coran nous Le rappelle en ces termes : « Et parmi Ses signes, Il a créé de vous, pour vous, des épouses pour que vous viviez en tranquillité avec elles, et Il a mis entre vous de l'affection et de la bonté. Il y a en cela des preuves pour les gens qui réfléchissent » (Coran 30:21). En plus, nous voyons à travers la vie de Khadîdja (RA) qu’aider matériellement et financièrement son partenaire dans la gestion du foyer n’est pas interdit en islam. Unique gestionnaire de ses biens, la femme peut assister son époux si le besoin se fait sentir. Cette situation, c’est-à-dire aider son mari dans la gestion du foyer, est illustrée non seulement par la vie matrimoniale de Khadîdja, mais aussi par celles de bien d’autres femmes telles que Asma, la fille d'Abou Bakr, et Fatima, fille du Prophète (saw). Tout ceci, pour dire que toute épouse doit se faire le devoir d’assister son mari sur tous les plans et dans les limites de ses possibilités. Car la vie conjugale, celle « empreinte de sérénité, de tendresse et d’attachement mutuel », se construit. à deux. Oum Housnia LISEZ et FAITES LIRE AN-NASR VENDREDI Le site web de l’AEEMB est désormais une réalité. Tapez sur www.aeemb.bf pour découvrir l’AEEMB et l'Islam. Vos remarques et suggestions sont attendues à l'adresse suivante : Email : annasra@yahce.fr S&A TOA AA*AA AA A A AA AAAa An-Nasr vendredi n° 045 du 19 Novembre 2004 ...190 Prix 50 fcf^ PT Numéro 45 Nombre de pages 4 -- id 11529 Url https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/11529 Modèle de ressource Newspaper article Classe de ressource bibo:Issue Id de collection 2198 Id du média 33204 33636 33637 33638 33639 Fichier média https://islam.zmo.de/files/original/6a398ebbb6031dd38cd61eedd28fa858ea216d7a.pdf https://islam.zmo.de/files/original/edbec7308547dd25bc7f00767bfd3fea8bec7e05.tiff https://islam.zmo.de/files/original/df7a499f780104828d7938dfed3007ff7119ae04.tiff https://islam.zmo.de/files/original/014e4ed609937e8b3c5116ba2ed6ec592c26e79f.tiff https://islam.zmo.de/files/original/9a93e934064653ff02a05054782fd4cee40ee176.tiff Titre An-Nasr Vendredi #013 (Quelle a été la contribution de l'islam à l'évolution de la science moderne? / Adam, Père honoré du genre humain) Créateur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/15542 N. Bakayogo Sujet https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/84 Civilisation occidentale https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/63445 Obscurantisme Editeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/2198 An-Nasr Vendredi Contributeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore Date 2004-04-16 Type https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67398 Périodique islamique Identifiant iwac-issue-0000261 Source https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Langue https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français Droits In Copyright - Educational Use Permitted Détenteur des droits Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Contenu An-nasr H. « Lorsque vient le secours d'Allah ainsi que la victoire, célèbre les louanges de ton Seigneur et implore son pardon. » Dans les immenses territoires conquis par les musulmans (de l’Asie à l’Espagne, de l’Afrique du Nord à l'Inde), les élites intellectuelles étaient musulmanes. Tandis que tous les ouvrages de vulgarisation vont jusqu'à exalter une fictive débilité et barbarie des “conquérants” musulmans, l’Histoire nous prouve le contraire. Il faut démystifier l'opinion sur ce que l’Islam a apporté à l’Occident, et point n’est besoin d'être historien pour le savoir ! De la péninsule arabique va rayonner pendant des siècles, sur trois continents, de l'Inde à l’Espagne et de l’Asie centrale au fin fond de l'Afrique, une foi unique, une communauté unique, une culture unique, intégrant, transcendant et fécondant. Quelle a été la contribution de l'Islam à l'évolution de la science moderne ? Toutes les autres. Du 7e siècle au 13e siècle, les pionniers de l’Islam, grâce à cet esprit d’ouverture rappelé à chaque page du Coran, ont su traduire, intégrer, repenser toutes les sciences des pays conquis à la nouvelle foi, selon la perspective musulmane, puis transmettre cette nouvelle culture enrichie, à travers leurs grands génies et leurs universités au monde d’alors. De toute l’Europe plongée dans l’obscurantisme, on venait, comme on part aujourd’hui à Oxford ou Paris, parfaire ses connaissances dans les grandes capitales islamiques Cordoue ou Bagdad. Les élites intellectuelles furent musulmanes : Al Kwarizmi (an 800, mathématicien, père de l'algèbre - du nom de son livre Al Jebr -, pionnier de l'algorithme - vient de son nom “francisé” - et de la numération écrite universelle), Avicenne (Ibn Sina, an 1037, philosophie, médecine), Averroès (Ibn Roschd, an 1198, philosophie), Ibn Arabi (an 1240, poète et prosateur), Ibn Khaldun. (an 1406, sociologue, génie universel) etc... Pendant ces siècles véritablement “de lumières”, la civilisation islamique fut le porte-drapeau des sciences de ce monde. Pendant que les “médecins francs" tranchaient les jambes à coups de hache pour “soigner” une pustule ou encore incisaient en croix la tête de courageux souffrants, des “Sarrasins barbares" (Abul Qassim Khalaf, Abul Qassim Ammar, par ex.) amputaient sous anesthésie ou excellaient dans la délicate chirurgie de l’œil (cataracte par ex.) ! Il faut rétablir la vérité. Il y a 600 ans, le seul livre de la bibliothèque de la Faculté de Médecine de Paris était un ouvrage arabe. Seul ouvrage que les médecins du roi Louis XI - chrétien - consultaient pour le soigner ! C’était l’ouvrage d’Al Razi (an 865-925)... dont la statue s’élève toujours dans l’amphithéâtre principal de cette Faculté. L’éveil de l’Occident est intimement lié à la civilisation arabo-musulmane. Savez-vous que le droit international, les droits de l’Homme, la Sécurité Sociale ne sont pas Des innovations de l’Occident ? Que l’apport de l’Islam dans ces domaines, comme dans tant d’autres, fut plus que prépondérant ? Que la plupart des idéaux de liberté dont le monde occidental a fait sien trouvent leur fondement dans le Coran ? Tout ce renouveau culturel, scientifique, philosophique, fut le ferment de la Renaissance en Europe qui s’en est inspirée à travers l'Espagne et la Sicile musulmane. Tout ceci est la stricte vérité, aussi douloureuse qu'elle leur soit. Relevez bien cependant qu'on ne peut nier que dans l'histoire de l’Islam, certains de ses fidèles ont eu des attitudes différentes envers la science, cela aussi est une vérité, aussi douloureuse qu’elle nous soit. Car, à tout observateur attentif, un fait s’impose : l'Occident n’a pu progresser scientifiquement, matériellement, intellectuellement, qu’en s’éloignant de l’Église, que lorsque faiblissaient ses pouvoirs et son diktat. Concernant l’Islam, c’est tout à fait l’inverse : Quand les musulmans se sont éloignés des vrais préceptes de la foi islamique, alors ils ont perdu leur rôle de moteur de la civilisation. Cela démontre au moins un fait d’une importance capitale : la qualité des enseignements qu’ils ont délaissés devait être réellement exceptionnelle ! Cela nous éclaire, s’il en fallait, sur la valeur des préceptes coraniques. Apprenons donc à tirer les leçons de l'Histoire, à ne pas répéter les erreurs de nos prédécesseurs. Source : L'islam en ligne de mire Le Saint prophète (SAW) a affirmé : « Ma position par rapport aux autres prophètes qui sont venus avant moi peut être expliquée par l’exemple suivant : Un homme a érigé une construction et a doté l’édifice d’une grande beauté, mais il a laissé une niche (vide) au coin, juste une brique manquait. Les gens tournaient autour de la construction et s’émerveillaient de sa beauté, mais ils s’étonnaient de la brique manquante. Je suis comme cette brique laissée et je suis le dernier de la lignée des prophètes » (Boukhari). Kitab-ul-Munaqib) An-nasrvendredi n'013 du 16 avril 2004 ...61 Prix 50 fcfa Au départ, étaient les Anges, à qui Dieu fit la confidence de la création d’Adam, le géniteur de l’espèce humaine, en ces termes : «... Je vais établir sur terre un khalifat (gérant, gouverneur) ... » S2V30 Au vu des déterminants de cette nouvelle créature qui se résument en la passion, la colère, la peur mais également l’intelligence, les anges s’écrièrent : « (O Seigneur) Vas-Tu y désigner un (être) qui y (sur terre) mettra le désordre et répandra le sang, alors que nous sommes là à Te sanctifier et à Te glorifier ? » S2V30. Seulement ces anges ignoraient que l’intelligence a de la prévalence sur la passion, la colère, la peur,... et même l’adoration. Alors, le Seigneur, pour le prouver, les invita à concourir avec Adam dans la science. Ceux-ci déclinèrent l’offre et signèrent forfait en ces termes : « ...Gloire à Toi ! Nous n'avons de science que ce que Tu nous as appris... » S2V32 Adam qui venait d'avoir de la préséance sur ses concurrents, reçut l’honneur le plus ultime lorsque Dieu invita les anges à se prosterner devant lui et qu'ils le firent : excepté bien sûr Ibliss qui était des leurs et qui refusa d'honorer Adam : et devint du même coup l'ennemi juré du genre humain. Honneur donc à la science et aux hommes de science à propos de qui Allah dit : « ...Sont-ils égaux ceux qui savent et ceux qui ne savent pas ?... » S39V9 Naturellement pas car le Seigneur lui-même répond à la S35V19-20 « L’aveugle (ignorant) et celui qui voit (savant) ne sont pas semblables, ni les ténèbres (ignorance) et la lumière (savoir) ». Qu’Allah nous ouvre le cœur vers toute science utile ! Amin. N. BAKAYOGO An-nasr vendredi n° 13 du 16 avril 2004 ...62... Prix 50 fcfa p Numéro 13 Nombre de pages 4 -- id 11530 Url https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/11530 Modèle de ressource Newspaper article Classe de ressource bibo:Issue Id de collection 2198 Id du média 33205 33640 33641 33642 33643 Fichier média https://islam.zmo.de/files/original/028a92b77158f005fb76a2532b53a83bfad24262.pdf https://islam.zmo.de/files/original/1a977b257a687476e8687b5e0622a12ba28d22bc.tiff https://islam.zmo.de/files/original/4be5326772a91446dfeeb15a37667c3c11348864.tiff https://islam.zmo.de/files/original/e8e2dbf94df0c3f3d93c6f2ccf01d7cb5922381b.tiff https://islam.zmo.de/files/original/3cbffaba9d0f4b4867d196d8c0e5c837ec709a06.tiff Titre An-Nasr Vendredi #024 (Fraudes à l'école : plus jamais ça!) Créateur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/15596 Omar Ba Sujet https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Editeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/2198 An-Nasr Vendredi Contributeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore Date 2004-07-02 Type https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67398 Périodique islamique Identifiant iwac-issue-0000262 Source https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Langue https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français Droits In Copyright - Educational Use Permitted Détenteur des droits Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Contenu Lorsque vient le secours d'Allah ainsi que la victoire, célèbre les louanges de ton Seigneur et implore son pardon. L’homme contemporain est enclin à emprunter des chemins faciles pour atteindre ses objectifs, même s’il faut pour cela qu’il utilise des moyens contraires aux principes établis par la société. Malheureusement, cette attitude se retrouve également dans un milieu aussi prestigieux que l’école, qui a pour vocation de former et d’éduquer les hommes de demain. La dernière situation qui rappelle cet état de fait est la révélation des cas de fraudes constatés lors des examens du BEPC 2004 dans la région du centre. Ce qui a valu la reprise de certaines épreuves (Mathématiques et physique-chimie) et l’arrestation d’une soixantaine de candidats. Ils ont été pris dans les salles de composition avec les corrigés des épreuves qu’ils ont obtenus à des prix compris entre 1500 F et 2500 F. On se rappelle aussi qu’en décembre 2003, certains concours de la fonction publique avaient... été repris pour les mêmes motifs. Et avant cela, le BEPC session 2001 a été repris après que de jeunes gens aient été appréhendés pour leur implication dans de nombreux cas de fraudes enregistrés. On ne finira jamais d’énumérer tous ces cas de fraude et de tricherie qui sont aujourd'hui le quotidien des écoles, lycées et universités du Burkina Faso. Cette situation révèle simplement une société en agonie, qui se vide de toutes ses valeurs morales. C'est pourquoi ce phénomène récurrent devrait interpeller toute personne (morale ou physique) soucieuse de la construction d'une société saine et responsable. Surtout que des élèves sont en composition actuellement pour obtenir le bac. An-nasr vendredi n° 24 du 02 Juillet 2004. Prix 50 f CFA P-1 calauréat. Il faut nécessairement éviter que des situations identiques ne se reproduisent. Mais en attendant, qui est responsable de cette situation ? Comment peut-on définitivement bouter le phénomène de la fraude hors de nos écoles, lycées et universités ? Ce sont Là des questions auxquelles AN NASR Vendredi tentera d’apporter des réponses à travers l’analyse de ce phénomène de société qui est aujourd’hui la honte de l’école burkinabé. À qui la faute ? À cette question, on serait très vite tenté de désigner les élèves comme les seuls coupables dans la mesure où ce sont eux qui ont été pris la main dans le sac en oubliant qu’ils ont été soutenus et encouragés par d’autres personnes. Il faut donc se rendre à l’évidence que ce que nous avons pu constater n’est que l’aboutissement d’un ensemble de comportements qui se retrouvent à tous les niveaux de la société burkinabè. C’est la partie visible de l’iceberg. Il apparaît clairement que la fraude dans le milieu scolaire peut être appréhendée à plusieurs niveaux de responsabilités. La première responsabilité est celle de l’État qui a la charge d’organiser les examens et concours. Pour cela, le succès ou l’échec de cette action lui incombe en grande partie, en ce sens que toutes les mesures de sécurité devraient être prises. pour assurer une certaine confidentialité des sujets jusqu’au jour des épreuves. La seconde responsabilité des gouvernants se situe au niveau de l’éducation morale et civique des citoyens, notamment dans le renforcement de la conscience professionnelle des agents de l’État. En effet, l’État doit se convaincre de sa responsabilité dans l’élévation et la consolidation des valeurs morales à tous les niveaux de la société burkinabè, et l’assumer pleinement. Car une société malade des agissements de ses fils est une société sans avenir. Si cette situation se produit presque chaque année, c’est parce qu’aujourd’hui l’administration publique, y compris l’école, est animée en grande partie par des véreux, des corrompus, des laxistes, des mercantilistes qui ne pensent qu’à satisfaire leurs propres intérêts. Et rien ne se fait pour combattre cette gangrène qui ne fait que prendre de l’ampleur. La seconde responsabilité est celle des parents, eux qui ont en charge l’éducation de leurs enfants. Ceux-ci sont aujourd'hui. mis en cause pour leur implication dans des actes frauduleux. *An-nasr vendre* n° 024 du 02 Juillet 2004 - 104 Prix 50 fc6 P-2 S'ils sont arrivés à agir de la sorte, c’est qu’il se pose un problème d’encadrement scolaire et d'éducation morale. En principe, l'enfant ne sait pas faire la distinction entre le bien et le mal, entre le licite et l'illicite, sauf s'il a reçu une éducation conséquente. Il suffit de porter un regard sur les comportements dans les familles pour se convaincre qu’il existe une insuffisance certaine dans l’éducation des enfants, les parents ayant démissionné au profit de la télévision, de la rue et des groupes d'amis. Les parents ont une grande responsabilité dans ce qui est arrivé car ils ont manqué de suivre leurs enfants durant l’année scolaire pour leur permettre d’avoir un bagage nécessaire afin de faire face aux examens. Ils ont aussi trahi leur engagement : celui de donner un caractère noble à leurs enfants à travers une éducation morale qui ne peut être véritablement enseignée. Que dans la cellule familiale. Si l'État et les parents ont une responsabilité dans cette affaire, il n'en demeure pas moins que la responsabilité des enfants est la plus grande. C'est certainement la recherche des moyens faciles (illicites) au détriment des voies licites qui est la raison essentielle de ces fraudes. Si les élèves s'étaient préparés conséquemment, ils n’auraient pas eu besoin d’utiliser des moyens illégaux. En attendant, cette situation n’honore ni l'école burkinabé ni la société toute entière. Il faut donc s'y pencher très sérieusement pour trouver des solutions rapides et définitives. Que faire ? Les responsabilités ayant été dégagées, il appartient à chacun de jouer pleinement son rôle pour qu’enfin les situations de fraudes constatées ces dernières années ne soient plus que de mauvais souvenirs. Tous les acteurs de l'éducation ont conscience que ce phénomène nuit à l’image de l’enseignement au Burkina Faso. L'État est le plus interpellé pour jouer un rôle essentiel dans cette lutte. contre la fraude. Il s'agit d’abord pour les premiers responsables de l'éducation de montrer une volonté politique qui se traduit par la prise de mesures administratives qui conviennent à la circonstance. Et cela ne demande certainement pas des moyens colossaux en comparaison de ce que l'école perd ; car à terme, les conséquences seront énormes et la note salée pour tous les acteurs de notre éducation. Les parents doivent jouer également leur partition en ayant à l'esprit qu’ils sont des bergers responsables de leur bergerie. Et un berger garde, guide, dirige, assiste, protège, conseille... aime son troupeau. Cette démission constatée dans l’encadrement des enfants ne peut donc pas se justifier. La cellule familiale demeure le premier cadre de formation dans lequel l'enfant se forge un caractère. La responsabilité des parents est donc grande dans la lutte contre la fraude. Enfin, l’islam accorde du prix à la vertu, à la justice et au travail. en condamnant la tricherie et la fraude sous toutes leurs formes. L’homme se réalise par le travail selon l’islam qui le considère d’ailleurs comme une adoration. En plus, tous les actes, quels qu’ils soient, seront rétribués. C’est en cela que le Coran dit que « Quiconque fait un bien, fût-ce du poids d’un atome, le verra, et quiconque fait un mal, fût-ce du poids d'un atome, le verra. » C99 V7-8 Et le prophète d’ajouter qu’ « aucun de nous ne sortira le jour du rassemblement avant qu'on ne lui demande à quoi il a consacré sa vie, ce qu'il a fait de sa science, comment il a acquis ses biens ... » En somme, la société toute entière est interpellée pour faire barrage à ce phénomène qui monte en puissance, et singulièrement les musulmans que Dieu qualifie dans la S3 au verset 110 en ces termes : « Vous êtes la meilleure communauté qu'on a fait surgir pour les hommes. Vous ordonnez le bien, interdisez le blâmable et croyez en Allah... » C’est donc un appel lancé à tous pour s'opposer à la fraude, l’injustice, la Tricherie, la malhonnêteté. Omar BA / SY INFORMATION : Le comité exécutif informe l’ensemble des militants désireux de s'inscrire pour le séminaire de Bobo-Dioulasso, qu’une liste de 30 personnes est ouverte. Les inscriptions se font auprès du Secrétariat général du CE jusqu'au 25 juillet 2004. Pour plus de renseignements, appelez au 50 36 27 89. « Et quiconque craint Allah, Il lui donnera une issue favorable, et Lui accordera ses dons par des moyens sur lesquels il ne comptait pas. Et quiconque place sa confiance en Allah, Il lui suffit... » Coran 65 V2 An-nasr vendredi n° 024 du 02 juillet 2004 Prix 50 fc P. 4 Numéro 24 Nombre de pages 4 -- id 11531 Url https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/11531 Modèle de ressource Newspaper article Classe de ressource bibo:Issue Id de collection 2198 Id du média 33206 33648 33649 33650 33651 Fichier média https://islam.zmo.de/files/original/e097db5154602cb66ddbc7e7ebf51972d58b2ab6.pdf https://islam.zmo.de/files/original/857a61df5622e730abed3c403552ef8bc836febd.tiff https://islam.zmo.de/files/original/35b0dc6723b8c98adaf86e3df445fdcfb251e6d5.tiff https://islam.zmo.de/files/original/ac44c3bbb235e4d8c37247f44e671f76d0a3dd8e.tiff https://islam.zmo.de/files/original/671d11637ab84ee07d06fbf9c859b4a0cbbb0e87.tiff Titre An-Nasr Vendredi #036 (Au cœur de la spiritualité) Créateur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/15675 Muhammad Aasif Sujet https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/85 Hadith Editeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/2198 An-Nasr Vendredi Contributeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore Date 2004-09-24 Type https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67398 Périodique islamique Identifiant iwac-issue-0000263 Source https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Langue https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français Droits In Copyright - Educational Use Permitted Détenteur des droits Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Contenu L'origine vient le encours d'Allah ainsi que la victoire, célèbre les louanges de ton Seigneur et implore son pardon. La spiritualité constitue le cœur de la tradition islamique. Il ne peut donc prétendre être vécu en dehors de celle-ci. En tant que révélation, l’islam détermine les règles de l’activité humaine et définit les supports rituels de la méditation. Ainsi, l’ablution rituelle, qui est une obligation légale en islam, peut être vécue comme une première approche de la purification intérieure de l’âme du musulman, qui en serait le but ultime. La pratique de l’islam au quotidien constitue le prolongement dans les actes du cheminement spirituel du croyant. La relation entre l’islam intérieur et la pratique extérieure est semblable à celle qui existe entre le corps et l’esprit. Sans esprit, le corps est vidé de son sens, de sa source vive ; sans corps, l’esprit est insaisissable et devient une pure abstraction. Pour atteindre le noyau, il faut traverser l’écorce. Un fruit est. constitué d’une écorce (la loi), d’une chaire (la foi) et d’un noyau (l’esprit). Mais pour atteindre le noyau, qui seul contient en germe un nouveau fruit, il faut d’abord passer par l’écorce. Les trois niveaux Invité par un visiteur à définir l’islam, le prophète Muhammad (saw) répondit : « L’islam, c'est la soumission à Dieu, basée sur la pratique des cinq piliers : le double témoignage de l’unicité divine et de la révélation muhammadienne, la prière, l’aumône, le jeûne du mois de Ramadan et le pèlerinage à la Mecque ». Qu’est-ce que l’iman ? (la foi) lui demanda-t-on. Le prophète (saw) répondit : « L’iman, c’est le fait de croire en Dieu, en Ses anges, en Ses livres, en Ses envoyés, au Jour du jugement, et à la prédestination ». Et pour terminer : qu’est-ce que l'ihsan ? (l’excellence du comportement). Le prophète (saw) répondit : « L’ihsan, c’est d'adorer Dieu comme si tu le voyais, car si tu ne Le vois pas, Lui te voit ». À partir de ce Hadith, apparaissent trois niveaux de vécu et de compréhension de la réalité divine : - la soumission à la loi, ou le respect de l’écorce ou de la forme des choses ; - la foi, ou la compréhension de la chair et du contenu de la religion ; - l’excellence, ou le noyau central que constitue la prise de conscience de la présence divine. Ce hadith présente, à la fois, la nécessité d'une pratique littérale des obligations et des interdits de la religion, et fait en même temps ressortir la prééminence de l'esprit sur la lettre, en ce qui concerne l’application de ces commandements. Pour illustrer ce propos, on peut mentionner l’histoire de cet homme qui était venu dans la mosquée où se trouvait le prophète (saw). Un homme terminait sa prière. Un des compagnons s’aperçut que l'un des mouvements de la prière n’avait pas été correctement exécuté. Il exhorta l’homme à refaire sa prière selon la lettre, et celui-ci s’exécuta. Sa seconde prière terminée, l’homme se tourna vers le compagnon qui l’avait apostrophé et lui... demande : « À ton avis, laquelle de mes prières a été agréée par Dieu ? » « La seconde, évidemment, puisqu’elle seule a été accomplie selon la règle. » * Eh bien, moi je crois que c'est la première qui a été agréée. Car celle-ci, je l'ai faite pour Dieu ; tandis que la seconde, je l’ai faite pour toi. » Le prophète (saw) qui avait assisté à cette scène confirma cette réalité. L’excellence du comportement « L’invocation du nom de Dieu est ce qu’il y a de plus grand » dit le Coran, en ajoutant immédiatement : « Dieu sait parfaitement ce que vous faites », (Ch29 :4). Ainsi est affirmée toute l’importance de l'invocation du nom de Dieu, qui est une pratique centrale de la spiritualité. L’allusion au regard divin fixé sur nous, qui vient immédiatement après, ressemble beaucoup à la définition de Yihsan donnée par le prophète Muhammad (saw), et peut être comprise comme une indication du degré auquel se rattache cette pratique. Un homme vint voir le Prophète Muhammad (saw) et lui demanda : « Si je pratique les cinq piliers, mais que je n’accomplis aucune œuvre surérogatoire (c’est-à-dire supplémentaire, non obligatoire), pourrais-je prétendre rentrer au paradis ? ». Le prophète (saw) lui répondit par l’affirmative. Ainsi, la spiritualité peut être présentée comme une dimension supplémentaire, un approfondissement de la Loi et de la Foi en vue de l’excellence du comportement (Ihsan), pour ceux qui ressentent une exigence intérieure. Le Zikrullah Le Coran recommande de se souvenir de Dieu, le plus souvent possible : « Souvenez-vous de Moi, Je Me souviendrai de vous » (Ch2 :151) ; « Invoquez Dieu d’une façon abondante et glorifiez-Le, à la pointe du jour et à son déclin » (Ch33 :41,42). Cette notion de rappel constant de la présence divine se situe dans la perspective directe de l'Ihsan. En effet, au-delà d’une mise en conformité légale, seule la prise de conscience de cette présence peut réellement transformer l’homme et son comportement au quotidien. Seul ce sentiment de présence peut amener l'homme à cesser de se leurrer lui-même, et à constater la réalité de son état intérieur. Au-delà des images que les autres nous renvoient de nous-mêmes, il est un regard auquel on ne peut rien cacher. La sincérité veut que l’on agisse en fonction de ce regard. La nourriture du cœur L’imam Ghazali définit le Zikrullah (l’invocation) comme une sorte de jeûne du cœur, un combat spirituel qui consiste à faire disparaître les défauts, à couper tous les liens et à s’approcher de Dieu le Très Haut par une parfaite application spirituelle. Et il ajoute qu’il est seulement au pouvoir du croyant de s’y préparer par la purification qui dépouille... La purification de toutes les fausses idoles qui nous habitent et du regard d’autrui permet de ne s’attacher qu'au seul regard divin. Au-delà des réponses légales à un certain nombre de problèmes, issues du Coran ou de la coutume prophétique, il s’agit ici de savoir. Comment se comporter face aux multiples situations de la vie quotidienne, dans une recherche permanente de l’attitude juste ? La réponse ne peut alors venir que du tréfonds de notre être. À un homme venu l'interroger sur la droiture, le prophète répondit par trois fois : « Interroge ton propre cœur. » Organe central, le cœur est en fait l’instrument de la perception spirituelle. Le Zikrullah ne vise qu’à la revivification de ce cœur. Et c’est cela qui explique l’importance de cette pratique dans le cheminement du croyant. Un autre hadith où Dieu nous dit : « Mon serviteur ne cesse de s’approcher de Moi par la pratique d'œuvres surérogatoires (les nawafil) jusqu’à ce que Je l’aime ; et lorsque Je l'aime, Je deviens l'ouïe par laquelle il entend, la vue par laquelle il voit, la langue par laquelle il parle, la main par laquelle il saisit, le pied par lequel il marche. » Au-delà de la notion de salut et de la conformité aux commandements divins du bien et du mal, la spiritualité vise à cette transformation. de l’être, à sa délivrance, à travers un recouvrement des qualités humaines par les qualités de l'Être divin. MUHAMMAD AASIF Action, Août 2004 « Nu/ être n'est petit aux yeux de celui qui voit la grandeur d'Allah » Al Harith Al Muhassibi LISEZ ET FAITES LIRE AN-NASR VENDREDI An-Nasr vendredi n°036 du 24 Septembre 2004 ...15 4... Prix SOfcfâ P* Numéro 36 Nombre de pages 4 -- id 11532 Url https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/11532 Modèle de ressource Newspaper article Classe de ressource bibo:Issue Id de collection 2198 Id du média 33207 33644 33645 33646 33647 Fichier média https://islam.zmo.de/files/original/2a9a00f04bb02ef37d57b69c9ac9d91cc91d3057.pdf https://islam.zmo.de/files/original/d08841fd7ab789e72b21fe3125e18c43b1f66df3.tiff https://islam.zmo.de/files/original/2229c82e2247ece1708cc92da9966d4a7e701485.tiff https://islam.zmo.de/files/original/201d58c5be98127304b17ce3cde9c0842e42ee1d.tiff https://islam.zmo.de/files/original/d2ff827d6111960e437c5ebcdcf3d0d2575040ff.tiff Titre An-Nasr Vendredi #050 (Les fondements et la philosophie du hadj) Créateur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/15653 Yazid Sujet https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/29 Hadj https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/81 Pauvreté https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/85 Hadith Editeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/2198 An-Nasr Vendredi Contributeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore Date 2004-12-24 Type https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67398 Périodique islamique Identifiant iwac-issue-0000264 Source https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Langue https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français Droits In Copyright - Educational Use Permitted Détenteur des droits Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Contenu Borique vient le secours d'Allah ainsi que la victoire, célèbre les louanges de ton Seigneur et implore son pardon. Le hadj, cinquième pilier de l’islam, est un rassemblement annuel des musulmans du monde entier aux lieux saints de l’islam. C’est le fait d’aller à la Mecque (ville d’Arabie Saoudite) pour accomplir le culte de la tournée autour de la Kaaba, de la marche entre Safa et Marwa, de la station à Arafat et d’autres cultes nécessaires, dans le but d’obéir à l’ordre d’Allah et de chercher son agrément. Comme tout acte islamique, le hadj n’est pas sans signification. An-Nasr, vendredi, dans le cadre de la formation des futurs pèlerins, vous propose dans ce numéro une analyse des fondements et des mérites du hadj d’une part et de la philosophie de ses rites, d’autre part. FONDEMENTS ET MÉRITES DU HADJ Le hadj est un événement majeur dans la vie du musulman. C’est un rite canonique qui perpétue une ancienne cérémonie religieuse monothéiste. Donc, il existait bien avant l’avènement de l’islam. Ibrahim (AS), Le père du monothéisme, les fondements et la philosophie du hadj, pur est à l’origine des rites de celui-ci. Cependant, les pratiques enseignées par ce dernier furent altérées avec le temps par des pratiques païennes. Ce fut Muhammad (saw), dernier des prophètes et envoyés de Dieu, qui le purgea de ces monstruosités. Le hadj a été, dans l’histoire de l’islam, un moyen d’unir les nombreuses nations qui constituent la communauté islamique mondiale. C’est un voyage vers le savoir, le rapprochement des hommes et l’échange des idées. Le Coran, parole de Dieu, nous dit : « La première maison qui ait été édifiée pour les gens, c’est bien celle de Bakka (la Mecque), bénie et une bonne direction pour l'univers. Là, sont des signes évidents, parmi lesquels l'endroit où Ibrahim (AS) s'est tenu debout ; et quiconque y entre est en sécurité. Et c'est un devoir envers Allah pour les gens qui ont les moyens d'aller faire le pèlerinage de la maison... » (S3 V96-97). Et le prophète Muhammad (saw), à propos de qui le An-nasr... vendredi n° 050 du 24 Décembre 2004 Prix 50 f cfa P. 1 Le Coran dit qu’il ne prononce rien sous l'effet de sa passion, et nous enseigne que « l’islam est fondé sur cinq piliers : la profession de foi ou la chahada, les cinq prières journalières, la zakat, le jeûne du mois de ramadan et le hadj ». C’est ainsi que se dessine de façon évidente et précise le fondement du hadj ; cet acte dont l’accomplissement est un moyen de renforcer sa foi et d’améliorer son culte. Le hadj renferme de nombreuses récompenses dans son accomplissement. En effet, les hadith relèvent les vertus de cet acte sacré : - « ceux qui accomplissent le hadj ou la oumra sont les délégués de Dieu ; leurs invocations sont répondues et leurs demandes de pardon sont accordées » ; - « le hadj est un djihad, notamment pour le vieux, le faible et la femme » ; - « le hadj extermine la pauvreté et les péchés comme on expulse la crasse du fer, de l'or et de l’argent. Toute petite faute est effacée entre deux oumra. La récompense du hadj sincère est le... » « Celui qui effectue le hadj sans commettre des péchés, reviendra du hadj pur comme il était lorsque sa mère l'a mis au monde », rapporté par Boukhari et Mouslim. LA PHILOSOPHIE DES RITES DU HADJ Au nombre de cinq, les rites du hadj doivent leur origine à des actes posés par Ibrahim (AS), sa femme Hajjar et son fils Ismaël. Ils ont été appréciés par Allah, au point que leur commémoration chaque année a été rendue obligatoire, d’où la nécessité de connaître leur philosophie. 1- L’ihram C'est un élément fondamental du hadj qui comprend deux dimensions : matérielle et spirituelle. Ihram signifie entrer dans le Haram (lieu sacré) et s'interdire provisoirement certaines choses et actions qui sont habituellement légales. La dimension spirituelle de l’ihram se fonde sur l’intention, la volonté de se consacrer à l’adoration d’Allah pendant le hadj, mais aussi de s’abstenir de commettre les interdits, et enfin de se débarrasser de ses péchés. En plus, elle est caractérisée par la récitation de la... Talbiya. Formule de réponse à l’appel de Dieu : « Labayka Allahoumma labayka, labayka la sharîka laka labayka... » « O Allah, me voici à Toi ! Me voici à Toi ! Tu n'as pas d'associé, me voici à Toi ». On répond ainsi à l’appel lancé par Ibrahim (AS) sur ordre divin en ces termes : « Et fais aux gens une annonce pour le hadj. Ils viendront vers toi, à pied et aussi sur toute monture, venant de tout chemin éloigné » (S22V27). Ceci justifie donc le caractère divin de cet appel auquel répondent chaque année de nombreux musulmans de tous les coins du monde. Quant à la dimension matérielle de l’ihram, elle est l’accoutrement vestimentaire imposé aux pèlerins. En effet, tous portent la même tenue qui est de deux draps de coton non cousus pour les hommes, et pour les femmes, un habillement qui couvre tout le corps à l’exception du visage. Cet habillement très simple témoigne de l’égalité entre les hommes devant Dieu. Très-Haut, mais rappelle aussi la mort et le linceul que tout musulman portera le jour de sa mort. C’est là un signe de réflexion pour les doués d’intelligence. 2- Le tawaf La circumambulation consiste à faire sept fois le tour de la Kaaba. Pilier fondamental du Hadj, le tawaf répond à cette volonté d’imiter les anges dans leur tawaf autour du trône de Dieu qui est situé dans les cieux. D’après une coutume antique, tourner autour de quelqu’un signifie être prêt à se sacrifier pour lui. Il est donc normal et logique de tourner autour de la Kaaba, la maison de Dieu, le premier édifice institué sur terre pour l'adoration du Seigneur Tout-Puissant, digne d’être adoré. 3- Le sa’y (effort) C’est la course processionnelle entre Safa et Marwa. Le sa’y consiste à courir ou à marcher sept fois entre les deux monts en souvenir (imitation) de la mère d'Ismaël, Hajjar, en quête d’eau pour son enfant. Cet acte nous enseigne la patience et la détermination dont tout croyant doit toujours s’armer dans ses œuvres. cultuelles. Dieu dit à propos de Safa et Marwa : « Al-Safa et Al-Marwa sont vraiment parmi les lieux sacrés de Dieu » (S2V158). 4 - La station d’Arafat Elle a lieu le neuf (9) Dhul-Hijja. La station d’Arafat est considérée comme le point central du hadj. En effet, Ahmad Ibn Hambal rapporte de Abd Al-Rahman ibn Ya'mur que le messager de Dieu (saw) a chargé quelqu'un d’annoncer aux gens : « le hadj c'est [la station à] Arafat ». Arafat est un vaste territoire aride limité par trois collines. C'est sous le pied du mont de la miséricorde qu'a lieu la station dans l'après-midi jusqu’au coucher du soleil, un moment privilégié pour les invocations. C'est un événement important dans la vie du musulman en ce sens qu’il s’agit d’une journée où le pardon et la miséricorde sont accordés à tous ceux qui y assistent. Le messager de Dieu (SAW) a dit : « le jour de Arafat, Dieu dit : O Mes anges ! Voici Mes fidèles serviteurs. Ils sont venus à moi, les cheveux en désordre et poussiéreux et nul obstacle n'a pu les dissuader. Ils sont venus en espérant mon pardon, et je leur ai effectivement pardonné. Outre ces mérites, Arafat est un jour rempli d’enseignements : lorsqu'ils furent expulsés du Paradis, Adam et Ève ont été séparément envoyés sur la Terre. Ils se retrouvèrent au mont Arafat. Ainsi, par gratitude et reconnaissance à Dieu, les descendants de ces derniers se tournent vers Lui pour lui demander rémission de leurs fautes et une guidance dans leurs actions futures. Arafat rappelle le jour du grand rassemblement, le jour du jugement dernier. C’est d’ailleurs la raison profonde de l’institution du rassemblement du mont de la miséricorde : les pèlerins sont habillés tous en blanc comme s’ils sortaient des tombes pour le jugement ; Arafat rappelle le jour où toutes les créatures se précipiteront vers leur Seigneur, le plus juste des juges, dans l'attente de la rétribution après exposition des comptes de chacun d'eux. Le jour d'Arafat, les pèlerins... sont côte à côte sans distinction entre pauvres et riches, entre nobles et modestes, entre maître et esclave ; l'argent et le lignage n’ayant aucune valeur mais seules les œuvres, bonnes ou mauvaises, distinguent les uns des autres. Arafat est surtout un jour d’invocations, un jour de grand souvenir en ce sens que le dernier verset fut révélé ce jour, de même que le sermon d’Adieu du prophète fut prononcé. Dieu dit : « Aujourd'hui, j'ai parachevé pour vous votre religion et Je vous ai comblé de Ma grâce et J’ai agréé pour vous l'islam comme religion » (S5V3). 5-Al-Jamarat ou les stèles de Satan Au nombre de trois, ces stèles (al-jamara al ûla, al jamara al wudâ, al jamara al-aqaba) représentent le nombre de fois que Satan vint vers Abraham (AS) quand Dieu lui demanda comme épreuve d'égorger son fils bien-aimé, pour le dissuader de sa résolution. Celui-ci le chassa à coup de pierres et c’est pourquoi l’on répète le geste symboliquement comme une résistance contre les tentations diaboliques de la vie. C’est Une humiliation de Satan et en même temps une prise de décision de s'écarter des péchés et d’accomplir des œuvres pieuses. On s’engage alors à travers cette lapidation des stèles qui représentent symboliquement Satan, à abandonner la soumission à nos propres tentations ; à nous écarter de tout acte criminel, et à nous repentir sincèrement devant Dieu, dans l’espoir de son pardon. C’est enfin une manière d'exprimer notre soumission aux commandements divins. En somme, le hadj est plein de symboles et d’enseignements : la Kaaba, maison de Dieu, unique dans son genre, symbolise l’unicité de Dieu. Elle traduit aussi l’unité des musulmans du monde, se dirigeant tous vers cet endroit, créant ainsi une communion spirituelle entre eux au-delà des frontières et au-delà des barrières sociologiques. Safa et Marwa, deux petites collines près de la Kaaba, symbolisent l’amour maternel d'une femme qui a obéi sans condition à la volonté d’Allah. Al jamarat que l'on lapide sous le cri « Allahou Akbar » symbolise la Détermination d’un homme et de son fils pour le rejet de la tentation satanique avec force et courage. Al Ihram, qui de par sa dimension matérielle, met les hommes sur le même pied d’égalité. Retenons que ces différents rites, pleins d’enseignements, visent inévitablement à créer en nous l'amour d’Allah (SWT), le Seigneur Maître des Hommes. Yazid LISEZ et FAITES LIRE AN-NASR VENDREDI An-nasr vendredi n° 050 du 24 Décembre 2004 Prix 50 FCFA P. 4 Numéro 50 Nombre de pages 4 -- id 11533 Url https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/11533 Modèle de ressource Newspaper article Classe de ressource bibo:Issue Id de collection 2198 Id du média 33208 33656 33657 33658 33659 Fichier média https://islam.zmo.de/files/original/e54f414498a016ea42d4520f19047ce72ae6b4b3.pdf https://islam.zmo.de/files/original/e1fe934c3f00099399ff34df58428c8badc0a070.tiff https://islam.zmo.de/files/original/81fe421f92bdc6df32be2cf4cca04df3224e2087.tiff https://islam.zmo.de/files/original/f810e3efcdccedc0b033e64b43048be9eb583af4.tiff https://islam.zmo.de/files/original/eaea6bade47d0d947558141bc5910597608c0069.tiff Titre An-Nasr Vendredi #048 (La jeunesse du prophète Muhammad (SAW)) Créateur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/15665 Tahir Sujet https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Editeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/2198 An-Nasr Vendredi Contributeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore Date 2004-12-10 Type https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67398 Périodique islamique Identifiant iwac-issue-0000265 Source https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Langue https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français Droits In Copyright - Educational Use Permitted Détenteur des droits Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Contenu Lorsque vient le secours d'Allah ainsi que la victoire, célèbre les louanges de ton Seigneur et implore Son pardon. Le prophète Muhammad est né le 12 Rabioul Awal, c’est-à-dire le 20 août 570 de l’ère chrétienne. En cette année-là, l’humanité venait de recevoir le personnage le plus important qu’Allah, dans Sa miséricorde, a mis au monde. Son grand-père alla s’adresser à Dieu au pied de la Kaaba, l’enfant dans les bras. Le jeune Muhammad ira vivre dans la campagne mecquoise comme cela était de coutume à la Mecque, auprès d’une nourrice bédouine que le bien voulu lui accorder. Des noms de Halima. Des faits extraordinaires se sont produits autour de cette naissance qu’il serait fastidieux de vouloir citer ici. La jeunesse du prophète Muhammad (saw) a duré deux ans pendant lesquels les anges viendront le laver le cœur. Ses deux géniteurs, Abdallah et Amina, sont des fils de Quouraich, la tribu qui avait l’honorable charge de la garde de la maison sacrée de Dieu (la Kaaba). Ayant perdu son père, deux... Moins plutôt, c’est Abdoul Moutalib, son grand-père, qui accueillit le nouveau-né. Dès ses premiers jours, il le purifia et le prépara à sa future mission. C’est là également qu’il s'exercera à la bergerie. Il poursuivra cette activité de retour à la Mecque. Tout cela présageait un destin hors du commun, un destin prophétique, car tous les prophètes s’étaient exercés à la bergerie, ce qui les préparait à la direction des hommes vers la satisfaction d’Allah. Le prophète lui-même, en se souvenant de son enfance, avait dit : « Je gardais les moutons des Quraysh, moyennant quelques qirats ». Ce métier atteste que l’humilité et la sensibilité étaient des qualités du prophète dès sa tendre enfance. À l’âge de 6 ans, il fut une fois de plus durement éprouvé par la mort de sa mère. Abdoul Moutalib l’entoura de ses soins jusqu'à l’âge de 8 ans. Après la mort de ce dernier, la charge du jeune orphelin revint à Abou Talib, frère germain d’Abdallâh et oncle de Muhammad. Muhammad avait reçu plein de leçons de son grand-père. Avec son oncle, c’est une nouvelle page de sa vie qui s'ouvrait. Une vie pleine d’épisodes étranges. Un des faits marquants dans cette phase de sa vie est le voyage en Syrie avec une caravane dont faisait partie Abou Talib. Muhammad avait alors 12 ans. Au départ de la caravane de la Mecque, il prit la bride du chameau de son oncle et lui demanda : « À qui me laisses-tu ? » Abou Talib prit de pitié pour le jeune orphelin et l’emmena avec lui. C’est au cours de ce voyage qu’un moine, après avoir observé Muhammad, confia secrètement qu’il s'agissait du prophète dont les révélations antérieures avaient prédit l'avènement. Le moine en était convaincu par certains signes, comme les nuages qui se déplaçaient au-dessus de sa tête et le protégeaient des rayons du soleil. Le prophète vécut une adolescence auprès de son oncle, totalement différente de celle de ses contemporains. Dès l’âge de 20 ans, Muhammad adhéra à un mouvement qui s’était constitué à la Mecque pour la. Défense des droits des opprimés. Le respect de l’engagement du dépôt lui a valu le surnom d'Al Amin, c'est-à-dire le digne de confiance. Du métier de berger, Muhammad embrasse le commerce après son voyage en Syrie avec son oncle. Il y gagnait sa vie dans l’honnêteté et la droiture. Muhammad avait une telle aversion pour la débauche que, de façon miraculeuse, il ne pouvait pas se rendre aux activités folkloriques que les Mecquois avaient coutume d’organiser. Quelque chose, notamment le sommeil, l’empêchait à chaque fois qu’il était tenté de s’y rendre. Un jour, ses tantes lui firent des reproches pour cette attitude. Elles l’obligèrent à participer à une fête sous peine de provoquer la colère des divinités. Mais entre-temps, Muhammad revint précipitamment dans la tente en tremblant. À la question de ce qui lui arrivait, il répondit qu’il y avait des êtres étranges qui l’empêchaient de participer à la fête. Un autre. Fait semblable s’était produit lors de la reconstruction de la Kaaba. Les gens relevaient le pan de leur vêtement sur l’épaule pour amortir le poids des pierres qu’ils transportaient. Le jeune Muhammad, lui, les portait à même l’épaule. Son oncle Abou Talib lui suggéra de faire comme les autres ; mais quand Muhammad souleva le pan de son Izar et fit découvrir son corps, il tomba en transe. Autant de faits attestant de la sainteté de Muhammad et de la protection que Dieu lui fit bénéficier contre tout ce qui pouvait porter atteinte à sa dignité et ternir son honorabilité. Sa spiritualité toujours grandissante l’éloignait au maximum des idoles et tout ce qui allait dans le sens de leur adoration, telle que l’appellation de noms comme serviteur de telle divinité, couramment utilisée par les habitants de la Mecque avant l’avènement de l’islam. Le jeune Muhammad était si intelligent que toutes les fois où son grand-père avait perdu quelque chose, on lui demandait de la retrouver. Chez Abou Talib, quand ses cousins... Pillaient la nourriture, Muhammad s’abstenait tout simplement de manger et les observait. Et son oncle le faisait servir. La sobriété, la décence, la patience et la mesure étaient des qualités du futur prophète et d'exemple parfait pour la communauté. Tout ceci attire vers lui la veuve et riche commerçante Khadidja. Elle fut impressionnée par la nature d’un jeune homme dont tout en lui présageait un avenir fait de l’agrément de Dieu. Elle ne résista pas au désir d’aller lui proposer sa main. En effet, elle en avait parlé à sa confidente Noufaïsah. Cette dernière alla voir Muhammad, alors âgé de 25 ans, pour lui suggérer l’idée de se trouver une femme. Muhammad répondit qu’il n’en avait pas les moyens. « Mais si tu trouves une qui soit riche, belle et de bonne famille », reprit Noufaïsah. « Qui peut-elle être ? » questionna Muhammad. « Khadidja », répondit Noufaïsah. Muhammad répondit timidement que ce n’était pas possible car cette dame avait refusé des... personnes honorables de la Mecque. Noufaisah lui promit de s’en charger personnellement. Voilà comment Khadidja devint l’épouse du prophète. La plupart des écrits sur la biographie du Prophète disent que Khadidja était une veuve âgée de 40 ans, alors que Muhammad n’en avait que 25. Muhammad venait là d’amorcer un tournant décisif dans sa vie. Cette vertueuse femme allait constituer un véritable soutien pour lui. Surtout dans les instants mémorables comme la mort de son oncle et l'épreuve de la révélation avec le début difficile de sa mission face à l’adversité tenace des mécréants. TAHIR « N'avons-Nous pas ouvert pour toi ta poitrine? Et ne t'avons-Nous pas déchargé du fardeau qui accablait ton dos? Et exalté pour toi ta renommée? À côté de la difficulté est, certes, une facilité! À côté de la difficulté est, certes, une facilité! Quand tu te relèves, donc, lève-toi, et à ton Seigneur, aspire. » Coran sourate 94 LISEZ et FAITES LIRE AN-NASR VENDREDI An-nasr vendredi n° 48 du 10 Décembre 2004 202 Prix 50 FCFA P. 4 Numéro 48 Nombre de pages 4 -- id 11534 Url https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/11534 Modèle de ressource Newspaper article Classe de ressource bibo:Issue Id de collection 2198 Id du média 33209 33652 33653 33654 33655 Fichier média https://islam.zmo.de/files/original/2f9d26795675dddbcb5d883a3b0dcdc509e9d07b.pdf https://islam.zmo.de/files/original/a9bd9b602efa7aed3047775d56b170b3904a08a9.tiff https://islam.zmo.de/files/original/983133b2942b54b9cfe3c3cb0b3a81284b34f3b8.tiff https://islam.zmo.de/files/original/2539c9c13b6f4d6b504004d152bcd335555d9337.tiff https://islam.zmo.de/files/original/1b1e4391bf5252aa55080b05adecc9f7647ce8fc.tiff Titre An-Nasr Vendredi #037 (L'habillement de la femme en islam / Les doués d'intelligence!) Créateur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/15643 Soumata https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/15622 Muhammad Azhar Sujet https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/36 Femmes https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/85 Hadith Editeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/2198 An-Nasr Vendredi Contributeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore Date 2004-10-01 Type https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67398 Périodique islamique Identifiant iwac-issue-0000266 Source https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Langue https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français Droits In Copyright - Educational Use Permitted Détenteur des droits Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Contenu Lorsque vient le secours d'Allah ainsi que la victoire, célèbre les louanges de ton Seigneur et implore son pardon. Depuis un certain temps, l’habillement de la femme musulmane, en l’occurrence le voile, fait couler beaucoup d’encre et de salive. Après plusieurs débats autour de la question, la France a adopté une loi anti-foulard. Ce qui a entraîné la réaction de certains intellectuels musulmans et des hommes de justice à travers le monde. Willy BEAUVALLET, à travers son film « Un racisme à peine voilé : retour sur la polémique du foulard islamique », révèle les objectifs implicites et les conséquences néfastes d’une telle loi : « L’objet implicite de cette loi, c'est en quelque sorte de remettre de nouvelles générations de Français à des places qu’elles ont définitivement quittées ; celle du colonisé puis de l’immigré. Cette loi est fondamentalement une loi sexiste. D’une part parce qu’elle prétend imposer aux femmes, l'image à laquelle elles devraient se conformer. D’autre... Part parce qu’elle va aboutir à retirer un droit fondamental, le droit à l'éducation... En effet, les modes vestimentaires occidentaux s’efforcent donc de mettre en évidence les parties intimes du corps de la femme, faisant d’elle un objet de plaisir, d’art et de décoration. De ce fait, les occidentaux ont tendance à s’opposer à toutes cultures différentes de la leur. Ils présentent donc les modes de vie et les valeurs des musulmans sous l’angle du sous-développement et de la barbarie, du fanatisme, de la soumission, de la domination... Contrairement à cette opinion, le vêtement islamique vise à cacher le corps de la femme, tout au moins en public, pour lui donner plus de dignité, de valeur, de considération et de crédibilité. De ce fait, l’islam a prescrit des règles bien définies pour l’habillement de la femme musulmane. S’habiller du point de vue de la religion musulmane, c’est obéir à Dieu en cachant sa nudité et ses parties. intimes. C’est donc un acte noble et honorable. De ce fait, Dieu le Très Rapproché dit : « O fils d’Adam ! Nous avons effectivement fait descendre sur vous des vêtements cachant vos parties honteuses ainsi que des parures... » S7V26 Par ailleurs, l’habillement protège contre les facteurs naturels : « Il a fait des vêtements pour vous protéger de la chaleur... » S16V81. L’habit pare le corps de la femme et lui donne une bonne apparence (S7V31). Si tels sont les fondements et les finalités de l’habillement, quelles sont les règles qu’il convient de respecter ? L'habit de la femme musulmane doit couvrir ses talons, son cou, sa poitrine... Il doit être ample et non transparent. À ce propos, le prophète de l’islam nous dit : « Parmi les dernières générations de ma communauté, il y aura des femmes à la fois vêtues et dévêtues, portant sur leur tête une haute chevelure comme les bosses d’un chameau, maudissez-les car elles sont maudites ». Ainsi, elles seront habillées parce qu'elles portent un habit mais elles seront... Aussi déshabillées parce que leur habit ne remplit pas l’objectif visé. L’habit ne doit être ni parfumé ni encensé car : « Toute femme qui se parfume et passe devant les hommes pour qu’ils sentent son odeur, commet l'adultère » (hadith). La femme ne doit pas non plus imiter les hommes dans leur manière de s'habiller, de marcher, de parler et vice versa. An-nasr, vendredi n° 037 du 1er octobre 2004, 156 Prix 50 f c6 P. 2 sa. L'habit doit, en un mot, cacher tout le corps sauf le visage et les mains de la femme tout en n’ayant pas pour objectif l’orgueil ou l’ostentation. Frères et sœurs en islam, en parcourant ces pages, on se rend compte que, contrairement à ceux qui veulent nous imposer un type d’habillement, la question du costume féminin a été et sera au cœur des préoccupations de l’islam et des musulmans. SOUMATA Les doués d’intelligence ! Mais les doués d’intelligence seulement s’en souviennent. » C2 V269 « En vérité, dans la création des deux et... de la terre, et dans l’alternance de la nuit et du jour, il y a des signes pour les doués d’intelligence. » C3 V190 Dans de nombreux versets coraniques, Allah loue ceux qui sont enracinés dans la science, qui font usage de leur intelligence et de leur raisonnement pour comprendre l’islam, tout en ayant le courage, lorsqu’ils se trouvent confrontés à des passages coraniques qui dépassent leur capacité d'analyse et de compréhension, d’y apporter foi et de s’en remettre à Dieu quant à leurs sens réels. Ces gens manifestent aussi par-là l’étendue de leur soumission, en rejetant toute forme d’orgueil et de prétention. L’homme intelligent est celui qui est au courant des limites de sa science, et qui s’en remet à celui qui sait quand il ne sait pas. Il ne peut y avoir de plus ignorant que celui qui pense tout savoir. Allah a une considération spéciale pour ceux qui font usage de leur intelligence. Il invite aussi l’homme à observer et à réfléchir sur son environnement, proche ou éloigné, et sur sa propre. Personne. À vrai dire, une telle méditation ne peut que contribuer à l’affermissement de la foi. Ce qui montre bien que Dieu ne demande pas aux hommes de délaisser leur raison, mais qu’au contraire, il leur ordonne de l’utiliser pour parvenir jusqu’à sa reconnaissance. La raison étant une faculté propre à l’espèce humaine, on ne peut pas concevoir que le Créateur condamne son utilisation. Celui qui fait mauvaise utilisation de sa raison, lui, sera condamnable devant Dieu. C’est justement pour cette raison que les savants musulmans avaient pu réaliser de si grands progrès dans des domaines aussi divers que la science, les arts, la littérature, l’architecture,... entraînant ainsi avec eux la civilisation islamique vers les sommets que nous connaissons, comme ce fut le cas, par exemple, en Andalousie musulmane. Même dans le domaine juridique, l’application du principe de l’ijtihad a occasionné des efforts de réflexion considérables de la part des... Juristes musulmans, afin de trouver une application juste des textes islamiques, qui soient en prise avec le lieu et l’époque. Il y a cependant deux points très importants à noter sur cette question : Tout d’abord, l’utilisation de cette faculté doit se faire dans le but de contribuer au développement (matériel ou spirituel) mais jamais dans le but d’asservir ou de dominer. Ensuite, la raison ne pouvant atteindre l’absolu, elle ne peut donc servir de référence dans tous les domaines. Il existe ainsi un certain nombre de questions qui dépassent les limites de la raison humaine. C’est pour répondre à ce genre de questions que l’homme a besoin d’autres choses, afin de trouver la Vérité. Allah a justement envoyé le Wahy, la révélation, par l’intermédiaire des messagers afin de combler ce besoin. Ceux qui se sont détournés de la révélation et ont essayé de tout comprendre à la lumière de leur seule raison ont été égarés. Muhammad AZHAR An-nasr vendredi n° 037 du 1er Octobre 2004 ...15 8... Prix 50 fcft P-4 Numéro 37 Nombre de pages 4 -- id 11535 Url https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/11535 Modèle de ressource Newspaper article Classe de ressource bibo:Issue Id de collection 2198 Id du média 33210 33660 33661 33662 33663 Fichier média https://islam.zmo.de/files/original/6f79910a60342e2b5830e5d20bd974e30616b3d5.pdf https://islam.zmo.de/files/original/ac67ab5db084b82aca92c74423764901925898f7.tiff https://islam.zmo.de/files/original/e7d8f7a8847b07b4f7d669c8cfae9b6868fc46e1.tiff https://islam.zmo.de/files/original/7929fe2d90ad111d4fd6b07153f673e889807b65.tiff https://islam.zmo.de/files/original/f1ee99fddbbccc659378c8c2e0ccd1dcc4f33a48.tiff Titre An-Nasr Vendredi #032 (Les grandes figures féminines) Créateur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/15643 Soumata Sujet https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/36 Femmes https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/85 Hadith Editeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/2198 An-Nasr Vendredi Contributeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore Date 2004-08-27 Type https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67398 Périodique islamique Identifiant iwac-issue-0000267 Source https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Langue https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français Droits In Copyright - Educational Use Permitted Détenteur des droits Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Contenu 27 Août 2004 : Lorsque vient le secours d'Allah ainsi que la victoire, célèbre les louanges de ton Seigneur et inplore son pardon. L’objectif de l’islam par rapport à la femme est de l’orienter vers les nobles qualités morales prescrites par Dieu, et qui s’appliquent d’ailleurs à tous les hommes. En raison du rôle et de la responsabilité qui incombe à la femme dans la famille et dans la société, un accent particulier a été mis sur les vertus qu’elle doit avoir. Il n’est nul doute que la femme est un pilier central de l’éducation dans toute communauté. Pour cela, il n’est pas exagéré de la considérer comme le baromètre de la santé morale et du niveau d’instruction d’un peuple. Des femmes se sont illustrées par leurs qualités incontestables tout au long de l’histoire. Parmi elles, on peut citer : Oumouh Wakara bin Abdallah, Oumou Salim, Oumouh Abiya, Kaoula Bintou Kiste, Assya, Fatima Zahra, Soumayya, Marie, Khadidja, Aicha... Nous ferons un parcours rétrospectif de la. Vie et de l’engagement de ses différentes femmes en tirant des leçons qui pourront être bénéfiques aussi bien pour les femmes que pour les hommes de notre époque. An Nasr Vendredi se propose d’ailleurs de revenir plus en détail, dans ses prochains numéros, sur la vie de ces femmes qui ont joué un rôle édifiant dans l’épanouissement des musulmans et de l’islam. Cette femme avait fait de la recherche de la science l’un de ses objectifs. Comme résultat, elle connaissait et récitait le Coran par cœur. Cela lui avait valu la reconnaissance du prophète (SAW) qui l’avait choisie comme imamat des femmes de son domicile. Elle était une femme curieuse dans le domaine du savoir. Elle alla même jusqu'à poser une question au prophète (SAW) que l’on peut qualifier même d’impudique mais qui, en réalité, méritait une réponse et pouvait également servir aux autres femmes. Elle dit : « O prophète de Dieu, certes Dieu n'éprouve aucune... » Honte à dire la vérité ; dis-moi, la femme qui a fait un rêve doit-elle se laver ? ». Le prophète (SAW) lui répondit : « oui, s’il y a sortie de liquide ». Oum Amani Elle était engagée dans le combat islamique. Un jour, elle conduisait un groupe de femmes auprès du prophète (SAW) pour lui prêter serment de défendre l’islam par tous les moyens, à commencer par leur propre vie. Oumou Aisha Elle participait aux batailles que menaient le prophète (SAW) et ses compagnons. À cette occasion, elle leur préparait la nourriture, soignait les blessés et supervisait les malades. Elle fut alors la première de ceux qui, aujourd’hui, font le travail de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge. Kaouta Biniou Kiste Elle fut un modèle de femme pieuse. Elle avait l’amour du culte et de la religion islamique en général. Elle ne manquait jamais aux séances de prêches et de prière de vendredi à la mosquée du prophète (SAW). Assya, ta Icttyno du Parole Dieu en fait l’exemple de la foi et du jugement sain. À son sujet, la... Sourate 66 verset 11 dit ceci : « Dieu fit un exemple de ceux qui ont cru de la femme de Pharaon quand elle dit : Seigneur ! Construis-moi auprès de toi une maison au paradis. Sauve-moi de Pharaon et de ses agissements et sauve-moi de la gent injuste. » Grâce à sa piété et son statut élevé, Dieu n’a jamais accepté que Pharaon la connaisse comme femme. Dieu l’honora en lui donnant le bel enfant Moïse qu'elle adopta aussitôt. Fatima était la fille chérie du prophète Muhammad (saw). Quand elle rendait visite à son père, celui-ci l’accueillait chaleureusement et lui cédait sa place. Elle épousa Ali, 4e calife de l’Islam, et Dieu leur donna deux jumeaux : Hassan et Houssein. Elle fut une épouse loyale et dévouée à son mari car l’histoire nous montre qu’un jour, elle demanda 70 fois pardon à son mari après avoir commis une erreur. Et celui-ci la pardonna par la suite. Elle fut la première martyre de l’Islam car elle croyait au message du prophète. Prix 50 fc à P2 phète (SAW). Son exemple montre que la femme, considérée à tout point de vue comme un être faible, peut et doit persévérer dans la foi et le combat islamique, quel qu’en soit le prix. Elle doit être capable de donner sa vie pour la promotion et l’épanouissement de l’Islam. Marie, mère de Jésus (AS), est de la descendance d'Aaron, frère de Moïse (AS). Sa mère avait formulé un vœu à Dieu pendant qu’elle était enceinte (S3 V35-36). Ce vœu consistait à consacrer l’enfant dont elle était enceinte au service du temple et à l’adoration de Dieu Tout-Puissant. Ainsi, à sa naissance, Marie vécut complètement détachée des préoccupations terrestres et se livrait uniquement à ses actes de dévotion. Plusieurs versets du Coran font l’éloge de Marie, qui était une femme à la chasteté irréprochable. Dieu fit d’elle ainsi que de son enfant un signe pour les humains. Ils n’étaient pas des divinités et n’ont jamais prétendu l’être. On remarque alors que la piété et la chasteté d’une femme peuvent conduire à un grand. Bonheur. Toute femme qui espère donc en Dieu et au jour dernier doit prendre l’exemple de Marie en matière de chasteté. « La recherche du savoir est une obligation pour tout musulman et pour toute musulmane. » Khadîdja, première épouse du prophète (SAW), était une riche commerçante et veuve quoraichite. Par l’intermédiaire de son oncle Abou Talib, Muhammad (SAW) s’engagea dans le commerce de Khadîdja. Cette dernière, tout comme les Mecquois, savait que Muhammad (SAW) était honnête, respectueux, digne de confiance au point de le surnommer “Al Amin”, le digne de confiance. En réalité, Khadîdja était subjuguée par les qualités de Muhammad (SAW) et souhaitait en son fort intérieur qu’il soit son époux. Elle envoya sa servante Mayssara lui faire la proposition et il accepta. Le mariage eut donc lieu pendant que Muhammad (SAW) avait 25 ans et Khadîdja 40 ans. Khadîdja fut l’une des premières à croire en Muhammad (SAW) quand il reçut la révélation divine. Elle fut un soutien moral et financier pour le prophète (SAW). mais également son compagnon le plus intime et sa conseillère la plus avisée. Après son décès, son souvenir resta vivace dans la mémoire du prophète (SAW) à telle enseigne que le prophète parlait toujours d’elle. Il dit un jour à son sujet : « Elle était la femme qui croyait en moi quand les autres me rejetaient et me traitaient de menteur. Elle dépensait sa richesse pour alléger le fardeau de mon chagrin ». En un mot, Khadîdja est le symbole de la femme dévouée, engagée et déterminée. Le sacrifice qu’elle a consenti auprès de l’envoyé de Dieu (SAW) continue d’inspirer les femmes d’aujourd’hui. Elle est une femme de référence car le prophète (SAW) dit « les meilleures femmes du monde sont : Khadîdja Ben Kawahid, Fatimah Zahra, Assya, Marie ». L’exemple de Khadîdja prouve qu’une femme, quel que soit son rang, peut et doit aider l’Islam. Aïcha, deuxième femme du prophète (SAW), naquit vers la fin de la 4e année de la mission du prophète (SAW). Le décès de Khadîdja crée un vide chez le prophète (SAW) que Dieu combla en lui donnant Aïcha comme épouse. Aïcha était très intelligente et fit de la recherche du savoir son premier souci. En conséquence, elle obtint une connaissance très remarquable et une profonde compréhension de la religion. Et grâce à elle, fut révélé le verset instituant l’ablution sèche (la sourate 4, verset 43). Aussi, le prophète (SAW) rendit l’âme alors qu’il était dans sa maison où il fut d’ailleurs enterré. Après le décès du prophète (SAW), elle continua la transmission du savoir islamique et forma beaucoup de savants en hadith, notamment Abdallâh, Qâsim, Abou Salma, Ibn Zoubeir, r— Imam Nakki... et ce jusqu'à son dernier souffle. Son modèle nous apprend jusqu’à quel degré peut s’élever la femme musulmane dans la recherche de la science, la pratique et dans la transmission du message. À l’image de ces grandes figures, toutes les femmes musulmanes doivent faire de la recherche du savoir un acte primordial dans leur vie car le prophète. de l’Islam (SAW) nous dit : « Cherchez le savoir du berceau à la tombe ». En outre, dans la vie du musulman, tout commence par la science, et l’adoration vient par la suite puisque qu’Allah nous dit : « Connaissez-moi avant de m'adorer, car si vous ne connaissez pas, comment est-ce que vous allez M’adorer ? » À l’instar du prophète (SAW) et de toutes ses femmes, nous devons nous armer de courage et de détermination pour connaître et faire connaître notre religion. La femme trouve en ses grandes figures féminines les meilleurs comportements, la meilleure indication de ce qui permet à la femme d’atteindre le degré des saints et des gens pieux. En somme, toute femme qui imiterait ces figures aura certes, le modèle le plus élevé et la plus parfaite éducation. SOUMATA LISEZ ET FAITES LIRE AN-NASR VENDREDI An-Nasr vendredi n° 032 du 27 août 2004 ...13 8... Prix 50 fch P- ^ Numéro 32 Nombre de pages 4 -- id 11536 Url https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/11536 Modèle de ressource Newspaper article Classe de ressource bibo:Issue Id de collection 2198 Id du média 33211 33664 33665 33666 33667 33668 33669 Fichier média https://islam.zmo.de/files/original/4500c2ec94b6ac26dcf5574368305e65e2415f65.pdf https://islam.zmo.de/files/original/9319841d0faaf7a6c543591dbb29d1ab6ae14ce0.tiff https://islam.zmo.de/files/original/7d509beff744734797e220059f5ced9c55fb8cb2.tiff https://islam.zmo.de/files/original/372880599f67a816e80ef363293ecd5dec0346d1.tiff https://islam.zmo.de/files/original/6dcf038cb634bf867280f8496dc1f339a135c217.tiff https://islam.zmo.de/files/original/ff5fd44b2f494a238cf1603e68099825eb3c837a.tiff https://islam.zmo.de/files/original/b49553573011c662de46776d6148c4a821be5eff.tiff Titre An-Nasr Vendredi #023 (Quels droits pour l'enfant musulman?) Créateur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/15643 Soumata Sujet https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Editeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/2198 An-Nasr Vendredi Contributeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore Date 2004-06-25 Type https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67398 Périodique islamique Identifiant iwac-issue-0000268 Source https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Langue https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français Droits In Copyright - Educational Use Permitted Détenteur des droits Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Contenu Lorsque vient le secours d'Allah ainsi que la victoire, célèbre les louanges de ton Seigneur et implore son pardon. Selon Joseph Ki Zerbo : « Une société qui renonce à prendre en charge sa jeunesse et la doter des outils de promotion optimale, enterre son propre avenir ; c'est une société suicidaire. » Autrement dit, cette prise en charge passe par l’éducation qui est un facteur de promotion et de développement de l’humanité. Et l’avenir d’une société est l’avenir de ses fils. En général, l’éducation peut s’entendre comme l’action d’élever, de former un enfant ou un adolescent, de développer ses facultés physiques, intellectuelles et morales. L’homme et la femme constituent le noyau de la société. Ce sont eux qui engendrent des garçons et des filles qui, à leur tour, formeront la société humaine. Pour cela, les parents ont à l’égard de leurs progénitures de nombreuses obligations, notamment la responsabilité de leur éducation (et de leur instruction), élément indis- Quels droits pour l'enfant musulman ? ParSOUMATA pensable pour faire des enfants, des hommes de demain qui respectent les principes islamiques. Par ailleurs, l’éducation de l’enfant commence dès le moment du choix de l’épouse ou de l’époux. Une fois l’épouse choisie, le couple aspire tout naturellement à la procréation. Réciter l’appel à la prière à la naissance. Lorsque la famille accueille son nouveau-né, l’Islam ordonne que l’on chuchote “Al-azan” à l’oreille droite et “Al-Iqama” à l’oreille gauche de l’enfant afin qu’il s’agisse des premières paroles qu’il entende dans sa vie. Ce faisant, les parents expriment leur volonté de faire de leur enfant un bon musulman, adorateur de Dieu l’Unique. À cet effet, Abou Rafl a dit : « J’ai vu le messager de Dieu (SAW) faire l'appel à la prière dans l’oreille de Hassane Ibn Ali lorsque Fatima le mit au monde. » Rapporté par Tirmizi, Abu Daoud. An-nasr vendredi n° 023 du 25 juin 2004. 99 Prix 50 f c6 P. 1 Lui donner un prénom convenable. L’Islam multiplie les attentions à l'endroit du nouveau-né au point de... Demander aux parents de prendre grand soin dans le choix du prénom de l’enfant parce que cela peut conditionner le développement de sa personnalité et le guider tout au long de sa vie. Le prophète (SAW) nous dit à ce propos : « C’est un droit de l’enfant sur son géniteur, le fait que celui-ci l’éduque bien et lui choisisse un beau prénom » (rapporté par Al Bayhaqi). Tout enfant a droit à une aqiqa (baptême). Tout enfant a droit à une aqiqa qui a lieu généralement le 7e jour de la naissance de l’enfant ou plus tard et qui consiste à sacrifier un mouton, puis à préparer un repas pour les proches, les amis et les connaissances dans le but de faire des douas pour l’enfant. C'est dans ce sens que Mohammed (SAW) dit : « Pour tout enfant, une aqiqa » (Boukhari). L’allaitement de l'enfant. L’Islam poursuit sa miséricorde à l’endroit du bébé en lui octroyant le droit d’être allaité durant 2 ans par sa mère, à défaut par une nourrice. C'est ce que le Coran souligne en ces termes : « Les mères qui veulent donner à leurs enfants un allaitement... » « Complet, les allaiteront deux années entières » (S2V233) Éduquer, diriger l’enfant L’éducation s'adresse aussi bien à l'âme qu’à la conscience de l'individu. Les meilleurs moyens d’inculquer les valeurs morales aux enfants consistent à prendre pour base les enseignements religieux et à les appliquer soi-même, c’est-à-dire, montrer le bon exemple aux enfants, tant il est vrai qu’il est rare de trouver des enfants bien éduqués dans une famille où un ou les deux parents commettent des actes non conformes à l’esprit de la religion. Par ailleurs, l’éducation des enfants requiert à la fois de la patience et de la diplomatie parce qu'il est impératif que les parents soient d’accord sur la manière d’éduquer leurs enfants. Aussi, même si les parents sont dans une situation de conflit, ils ne doivent aucunement l’extérioriser en présence des enfants qui doivent avoir le sentiment que leurs géniteurs s’entendent bien et leur assurent une protection sans faille. En outre, il faut enseigner aux enfants. L’amour et le respect du créateur et des créatures tels que les frères, les sœurs, les enseignants. At-Tabari rapporte que l’envoyé de Dieu (SAW) a dit : « Éduquez vos enfants, faites-leur aimer le prophète (SAW) et ses compagnons. Faites-leur apprendre le Coran. » Cet enseignement se fait dans un esprit de loisir et non pas comme un cours magistral. Enfin, l'éducation doit être progressive, en concordance avec l’âge de l’enfant, car le prophète nous apprend ceci : « Recommandez la prière à vos enfants dès l’âge de 7 ans, punissez-les s’ils la négligent à 10 ans. À cet âge, séparez-les dans les couches » (Ahmed et Abou Daoud). Donner de l'affection et de la tendresse à l'enfant. L’Islam exige des parents de couvrir leur enfant de tendresse pour leur permettre de s'épanouir, car même le prophète (SAW) dirigeait la prière avec parfois l’un de ses petits-fils sur le dos. On comprend alors aisément que donner de la miséricorde et de la compassion à l’enfant. sont des conditions sine qua non pour réussir son éducation d’un enfant : « celui qui ne se montre pas clément sera privé de bien » (MUSLIM). En un mot, les parents, les adultes, les enseignants et les voisins doivent être courtois et calmes en toutes circonstances envers les enfants. Par conséquent, ils peuvent se montrer paisibles en évitant les grands cris qui sont susceptibles d’embrouiller ou bloquer la compréhension que l’enfant devait avoir des événements. Être équitable envers les enfants. Beaucoup sont les parents qui ont du mal à être équitables entre les filles et les garçons ou entre les enfants de deux co-épouses. Anas rapporte qu'un homme se trouvait chez le prophète (SAW) quand son fils vint. Il le prit dans ses bras, l'embrassa et l'installa sur ses genoux. Ensuite vint sa fille qu'il installa en face de lui. « Traitez-les équitablement », dit le prophète (SAW) (AL Bazzar). Équilibrer les activités des enfants. En plus des droits fondamentaux des enfants (droit à la nourriture, aux vêtements...), les parents... doivent instituer un rythme et organiser une vie régulière pour les enfants tant pour leurs activités scolaires et parascolaires que pour les repas et le sommeil. Ils doivent surveiller le travail scolaire des enfants, s'assurer que l'enfant fait des efforts à l’école et surtout qu'il comprend ce qu’on lui apprend. Interdiction de mentir aux enfants. Abdallâh bin Amer dit : « ma mère m'appela un jour alors que le prophète (SAW) se trouvait dans notre maison. Elle me dit : 'Viens voir ce que je te donnerai'. Le prophète (SAW) lui dit : 'Lui promets-tu quelque chose ?' 'Oui', répondit ma mère, 'je vais lui donner des dattes.' Et le prophète (SAW) ajouta : 'Si tu n'avais pas l'intention de lui donner quelque chose, un mensonge se serait inscrit à ton actif.' » (Abou Daoud) Établir un climat de dialogue entre parents/enfants. Dialoguer avec les tout-petits peut avoir de nombreux bienfaits parmi lesquels nous citons les plus importants. An-nasr vendredi n° 023 du 25 juin 2004 101 Prix 50 f CFA. Lui donner un prénom convenable. L’Islam multiplie les attentions à l’endroit du nouveau-né au point de demander aux parents de prendre grand soin dans le choix du prénom de l’enfant parce que cela peut conditionner le développement de sa personnalité et le guider tout au long de sa vie. Le prophète (SAW) nous dit à ce propos : « C’est un droit de l'enfant sur son géniteur, le fait que celui-ci l'éduque bien et lui choisisse un beau prénom » (rapporté par Al Bayhaqi). Tout enfant a droit à une aqiqa (baptême). Tout enfant a droit à une aqiqa qui a lieu généralement le 7e jour de la naissance de l’enfant ou plus tard et qui consiste à sacrifier un mouton, puis à préparer un repas pour les proches, les amis et les connaissances dans le but de faire des douas pour l’enfant. C’est dans ce sens que Mohammed (SAW) dit : « Pour tout enfant, une aqiqa » (Boukhari). L’allaitement de l’enfant. L'Islam poursuit sa miséricorde à l'endroit du bébé en lui octroyant le droit d’être allaité durant 2 ans par sa mère, à défaut par une nourrice. C’est ce que le Coran souligne en... Ces termes : « les mères qui veulent donner à leurs enfants un allaitement complet, les allaiteront deux années entières » (S2V233). Éduquer, diriger l'enfant. L'éducation s'adresse aussi bien à l'âme qu’à la conscience de l’individu. Les meilleurs moyens d'inculquer les valeurs morales aux enfants consistent à prendre pour base les enseignements religieux et à les appliquer soi-même, c’est-à-dire, montrer le bon exemple aux enfants, tant il est vrai qu’il est rare de trouver des enfants bien éduqués dans une famille où un ou les deux parents commettent des actes non conformes à l’esprit de la religion. Par ailleurs, l’éducation des enfants requiert à la fois de la patience et de la diplomatie parce qu'il est impératif que les parents soient d'accord sur la manière d'éduquer leurs enfants. Aussi, même si les parents sont dans une situation de conflit, ils ne doivent aucunement l’extérioriser en présence des enfants qui doivent avoir le sentiment que leurs géniteurs s’entendent bien et leur assurent. Une protection sans faille. En outre, il faut enseigner aux enfants l’amour et le respect du créateur et des créatures tels que les frères, les sœurs, les enseignants. At-Tabari rapporte que l’envoyé de Dieu (SAW) a dit : « Éduquez vos enfants, faites-leur aimer le prophète (SAW) et ses compagnons. Faites-leur apprendre le Coran » et cet enseignement se fait dans un esprit de loisir et non pas comme un cours magistral. Enfin, l’éducation doit être progressive, en concordance avec l'âge de l'enfant, car le prophète nous apprend ceci : « Recommandez la prière à vos enfants dès l’âge de 7 ans, punissez-les s'ils la négligent à 10 ans. À cet âge, séparez-les dans les couches » (Ahmed et Abou Daoud). Donner de l’affection et de la tendresse à l’enfant. L'Islam exige des parents de couvrir leur enfant de tendresse pour leur permettre de s’épanouir, car même le prophète (SAW) dirigeait la prière avec parfois l’un de ses petits-fils sur le dos. On comprend. Alors aisément que donner de la miséricorde et de la compassion à l'enfant sont des conditions sine qua non pour réussir son éducation. D’un enfant « celui qui ne se montre pas clément sera privé de bien » (MUSLIM). En un mot, les parents, les adultes, les enseignants et les voisins doivent être courtois, calmes en toutes circonstances envers les enfants. Par conséquent, ils peuvent se montrer paisibles en évitant les grands cris qui sont susceptibles d'embrouiller ou bloquer la compréhension que l'enfant devait avoir des événements. Être équitable envers les enfants. Beaucoup sont les parents qui ont du mal à être équitables entre les filles et les garçons ou entre les enfants de deux co-épouses. Anas rapporte qu'un homme se trouvait chez le prophète (SAW) quand son fils vint. Il le prit dans ses bras, l'embrassa et l’installa sur ses genoux. Ensuite vint sa fille qu'il installa en face de lui. « Traite-les équitablement », dit le prophète (SAW) (AL Bazzar). Équilibrer les activités des enfants. En plus des droits. Fondamentaux des enfants (droit à la nourriture, aux vêtements ...), les parents doivent instituer un rythme et organiser une vie régulière pour les enfants tant pour leurs activités scolaires et parascolaires que pour les repas et le sommeil. Ils doivent surveiller le travail scolaire des enfants, s’assurer que l’enfant fait des efforts à l'école et surtout qu'il comprend ce qu'on lui apprend. Interdiction de mentir aux enfants. Abdallâh bin Amer dit : « Ma mère m'appela un jour alors que le prophète (SAW) se trouvait dans notre maison. Elle me dit : "Viens voir ce que je te donnerai." Le prophète (SAW) lui dit : "Lui promets-tu quelque chose ?" "Oui", répondit ma mère, "je vais lui donner des dattes." Et le prophète (SAW) ajouta : "Si tu n'avais pas l'intention de lui donner quelque chose, un mensonge se serait inscrit à ton actif." » (Abou Daoud) Établir un climat de dialogue entre parents/enfants. Dialoguer avec les tout-petits peut avoir de nombreux bienfaits parmi lesquels nous citons les plus im- -nssrvendredi n’O23 du 25 juin 2004 ...101... Prix 50 fcfa P. 3 portants : s’il y a dialogue dans une famille, il y a connaissance, c'est-à-dire que chaque membre de la famille devient plus proche des autres. Ensuite, le dialogue favorise la concertation sur les problèmes qui nécessitent des solutions et apprend à l’enfant beaucoup de comportements qu’il doit assimiler. Enfin, le dialogue facilite la coexistence et crée un lien affectif entre les enfants et les parents. Au regard de ces nombreuses responsabilités parentales, l’éducation des enfants paraît être une œuvre salutaire mais difficile. C’est également une véritable épreuve pour les parents qui doivent à chaque instant être vigilants en ne laissant rien passer, même par lassitude. L’éducation est un devoir aussi bien du père que de la mère. Selon le messager de Dieu : « En vérité, si l'un de vous s'occupe de l’éducation de son enfant, ceci est meilleur pour lui que de faire chaque jour l'aumône d'un demi-mesure aux pauvres » (Bukhari). Dieu récompense ou Punir l’homme pour l'acte effectué mais également pour les conséquences de cet acte ; les enfants sont le résultat de l’œuvre de leurs parents. Ceux-ci assument une part de la responsabilité de leur devenir. C’est dans cette optique qu'Ahmad et Mas'Oud rapportent du prophète (SAW) que l’homme se verra au paradis élevé d’un rang. Il demandera : « Quelle est la cause de cette élévation ? » On lui répondra : « C’est son enfant qui a demandé au Seigneur de le pardonner. » INVITATION Le conseil consultatif convie l'ensemble des ancien(ne)s de l'association à une journée de réflexion le dimanche 27 juin 2004 au parc Bangré-Wéogo. Thème : « Problématique de la gestion d'un foyer musulman » Heure : 09h00 à 13h00 Participation individuelle : 500 F Lieu : Parc Bangré-Wéogo Conseil du sage Luqman à son fils : « O ! Mon enfant, accomplis la prière, commande le bien, interdit le mal et endure ce qui t’arrive avec patience. Telle est la résolution à prendre dans toute entreprise et ne détourne pas ton visage des ondes. » Foule, ne foule pas la terre avec arrogance car Dieu n’aime pas le pré-somptueux plein de gloriole. Sois modeste dans ta démarche et baisse ta voix, car la plus détestable des voix, c’est bien la voix des ânes. C31V17-19 An-nasr, vendredi n° 23 du 25 juin 2004 - 102 Prix 50 f cfâ P-4 Numéro 23 Nombre de pages 6 -- id 11537 Url https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/11537 Modèle de ressource Newspaper article Classe de ressource bibo:Issue Id de collection 2198 Id du média 33212 33670 33671 33672 33673 Fichier média https://islam.zmo.de/files/original/c96cb1fdbf4e9a383d88304323f3b86b381698d0.pdf https://islam.zmo.de/files/original/95c6781865dc6b19394a672a45363c8a3dbdf200.tiff https://islam.zmo.de/files/original/1e659e63f91dadc877835e779f3fa22b89efd980.tiff https://islam.zmo.de/files/original/1a35b6f6b2685da3ddd18f504af5f260292a0e5e.tiff https://islam.zmo.de/files/original/b50486fe1ffeb2dc0f1b9e9b50be9d3000e8bd31.tiff Titre An-Nasr Vendredi #009 (Que devient le monde arabo-musulman? / L'impératif devoir d'agir) Créateur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/15664 Sanfo https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/15635 Mikaillou Kéré Sujet https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/909 Tariq Ramadan https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/81 Pauvreté https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/84 Civilisation occidentale Editeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/2198 An-Nasr Vendredi Contributeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore Date 2004-03-19 Type https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67398 Périodique islamique Identifiant iwac-issue-0000269 Source https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Langue https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français Droits In Copyright - Educational Use Permitted Couverture spatiale https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/408 Israël https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/407 Palestine https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/443 Médine Détenteur des droits Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Contenu An H Ven QxUUAUXUXUU nas n° 009 du 19 mars 2004. Lorsque vient le secours d'Allah ainsi que la victoire, célèbre les louanges de ton Seigneur et implore son pardon. Le passé glorieux. Hier, locomotive et phare du Moyen Âge, ces nomades du désert ont apporté une grande contribution à l’édifice universel, un parfum dans la civilisation. Et cela se comprend aisément, ils venaient de sortir de l’école de Muhammad (SAW) le cœur plein de foi. De la vie tribale, ils allaient conquérir un vaste empire autour de la Méditerranée s’étendant du Golfe à l’océan Atlantique. Dans l’ignorance qu’ils végétaient, ils allaient passer maîtres de la science, de la philosophie et de la médecine tandis que toute l’Europe baignait dans le noir de l’ignorance, en témoigne Cordoue, Andalousie, Séville, Bagdad, Avicenne. L’algèbre, dira-t-on, est d’origine arabe. La chute. Et puis c’est la chute libre ; chute d’où il ne retournera plus jamais jusqu’à nos jours malgré quelques démagogies. Que devient le monde arabo-musulman ? fanfaronnades. En effet, après ces années de gloire, les califes arabes assis à l’ombre de leurs valeureux et pieux prédécesseurs vont porter à l’instar des monarques actuels leur attention aux plaisirs de ce bas monde. Conséquence : la débâcle à Grenade en 1492 qui marqua le summum de la réconquista (IX au XV siècle). De vaines alternatives / Démagogie-hypocrisie. Hypocrisie, égoïsme, balkanisation, Mustapha Kemal finira de donner le coup de gong à la fierté arabo-musulmane en 1924 lorsqu’il fera de la première d’Orient, la dernière de l’Occident et pire encore il sera malheureusement suivi plus tard par Hassan II qui se proclamera commandeur des croyants et gardien des lieux saints (on ne sait trop par qui sauf lui-même). En effet, Maroc et Turquie, au lieu de crier et d’animer leur union, s’échinera à pleurnicher à la porte de la communauté européenne. Ils feignent d’oublier qu’ils n’y sont pas les bienvenus. Par ailleurs, les années des indépendances ont laissé croire qu’il y avait un espoir quelque part. En effet, la plupart des dirigeants arabes ont libéré leur terre grâce au cri de Allahou akbar. Une fois libérés, ils conduiront leur navire, qui dans l’arabité, qui dans le communisme, oubliant la mise en garde du calife Omar : « Avant l’islam, les Arabes n’étaient rien, si vous l’abandonnez, vous retournerez à votre état d’hier ». Le comprennent-ils vraiment ? Naguère interlocuteurs du rendez-vous du donné et du recevoir de la civilisation, ils seront désormais réduits à de simples spectateurs de l’histoire. Leur seule satisfaction ne reste que dans la gloire du passé : communauté de Médine ; calife Ibn Abd Aziz ; Salahou-din Ayubi. C’était une époque, celle de la foi, de l’islam, pas de l’arabité. Questions actuelles : Palestine - Irak. Depuis la création de l’État d’Israël en 1947, on a pu voir à plein jour l’incohérence arabe. À ce sujet, Félix H. BOIGNY a laissé entendre : « les Arabes se sont entendus sur une seule chose, c’est de ne jamais... » s’entendre ». Incrusté au cœur de l’océan arabe, Israël, soutenu par l’Occident, à longueur de journée humilie, tue, massacre les frères arabes, chacun apeuré par on ne sait quoi. Face à l’épreuve israélienne, on croyait que le monde arabe allait enfin se souder pour faire face à la conquête progressive et insidieuse de leur terre, mais malheureusement, cette fois encore, dans l’orgueil arabe, ils seront battus à plate couture tour à tour en 1948, en 1967, et en 1973, permettant ainsi à Israël d’étendre son territoire. En 1967, Nasser, démagogue, a pris le discours pour l’agir ; son aviation fut clouée au sol, et il perdit même le Sinaï de 1967 à 1982. Les trahisons. Un front uni arabe allait se constituer pour demander à Israël d’évacuer les territoires occupés, mais ce front ne tiendra pas longtemps. Bourguiba allait publiquement retourner la veste et Hussein, un autre « gardien » des lieux saints, allait secrètement opérer avec les sionistes contre ses frères pour un lopin de terre : « la Jordanie ». D’autres Trahisons verront le jour avec la Mauritanie, le Maroc et tout dernièrement la Turquie. Le ridicule sera atteint en novembre 1977 lorsque, gonflé à bloc par une presse occidentale, Sadate allait franchir le comble en effectuant le voyage de la honte à Jérusalem. Que dire de l’OCI : l’organisation de la conférence islamique, née de la tentative de destruction de la mosquée d’Al Aqsa, qui s’était fixé pour objectif la libération de la Palestine avec pour siège Jérusalem. Comme il n’y a jamais un sans deux, l’OCI, lors de son 6ème sommet à Dakar, va biffer de ces textes la libération de la Palestine. On a constaté son silence éloquent dans la guerre du Kosovo et même celle qui est menée contre le peuple afghan et irakien, d’où d’ailleurs son appréciation par Alioun Diouf : « Organisation Célèbre pour son Incapacité », sauf pour organiser des sommets à travers la planète. Peut-on conclure sans faire un tour en Irak ? Non, après avoir massacré. Son peuple, ses voisins, le 4ème Reich qui se faisait passer pour héritier de Nabuchodonosor Salahadin, a fait rêver malgré eux beaucoup de peuples opprimés, surtout arabo-musulmans, comme symbole du dernier héros. Ce Reich qui pourtant ne découvre son âme de musulman que dans la difficulté. Dans l’aisance, c’est la BAAS et l’arabité, sa course donc finit le 13-12-03 dans un trou à Tikrit, docile comme un agneau. Pouah ! Santo : « La diversité des opinions juridiques existe en islam et la vraie fraternité se mesure à l’acceptation des différences et non dans l’imposition d’une uniformisation. » Tariq RAMADAN L’impératif devoir d’agir... « Mais, les grands maux sociaux vont grandissant dans notre cité : la pauvreté sévit, le VIH/SIDA ravage, la morale et les mœurs agonisent, même la foi n’est plus un repère dans certains milieux. Mais que font les musulmans reconnus par la noble parole de Dieu comme la meilleure communauté ? C’est la grande question gênante, d’autant plus que les hommes de Dieu eux-mêmes tombent le... Plus souvent dans un conformisme complaisant, légitimant ainsi les pires actes qui déroutent la société. Le musulman se doit de toujours garder à l’esprit deux réalités qui ont été énoncées de façon très explicite dans bon nombre de versets coraniques et de hadiths : - Dans cette vie présente, celui qui fréquente ceux qui font le mal doit s’attendre à ce qu’il soit également emporté par le châtiment divin, s’il arrive que celui-ci s’abatte un jour sur les pervers, et ce, quel que soit son degré de foi ou l’importance de sa certitude personnelle. Allah dit dans le Coran : « Et craignez une calamité qui n'affligera pas exclusivement les injustes d’entre vous. Et sachez qu’Allah est dur en punition. » (C8V25) Ibn Omar (RA) rapporte : lorsque Allah envoie le châtiment sur un peuple, celui-ci touche tout ce qui s'y trouve. Puis ils seront ressuscités suivant leur intention. (Boukhari) - De ce fait, il s’avère dangereux de vivre indifférent dans un... milieu où domine le mal et la perversion. L'imam Malick disait : « Quitte la terre où est fait le mal ouvertement et n'y reste pas. » Et même si le musulman est contraint d’y rester, il est de son devoir d’agir pour atténuer le mal et y répandre le bien. Autrement, la passivité dans un tel contexte peut être fatale, en y attirant le châtiment d’Allah comme le précise un certain nombre de hadiths dont le suivant : le prophète (saw) dit : « lorsque les gens voient quelqu'un qui est injuste et ne l’empêchent pas (de commettre ses exactions), peu s'en faut qu'Allah ne les englobe tous par un châtiment venant de Sa part. » (Tirmidhi) Ajoutons à cela la parabole bien connue des gens montés dans le bateau, rapportée par Nou’am Ibn Ba-chîr (RA) : Si ceux du pont supérieur n'empêchent pas ceux d’en dessous - qui doivent sans cesse monter prendre l’eau dont ils ont besoin sur le pont - de percer la coque du bateau car pensent-ils, c’est là un moyen bien plus rapide pour en avoir, ils périront tous... Ce qui Effectivement, cela ne contredit en aucun cas le principe de la responsabilité individuelle, énoncé en plusieurs endroits dans le Coran, qui s’exprime par exemple que : « personne ne portera le fardeau d’autrui » (C6V166), que « toute âme est l’otage de ce qu'elle a acquis » et que « elle sera récompensée du bien qu'elle aura fait, punie du mal qu’elle aura fait » (C2V286). Il appartient au musulman, dont le devoir est d’ordonner le bien et d’empêcher le mal, soit par les actes d’abord, puis par la parole, enfin dans le cœur si on ne peut vraiment rien d’autre, d’agir. S’il ne le fait pas, il sera également fautif à un certain degré. Dans ce cas, si les uns sont châtiés pour leurs péchés, les autres le seront pour leur silence, qui est assimilé à une approbation et une appréciation du mal qui est commis. Les musulmans devront s’interroger davantage sur ce qui se passe autour d’eux et souvent même dans leur propre famille, au su et vu de tous. Mikaillou KERE Lisez et faites lire An Nasr, vendredi n’OO9 du 19 mars. 2004 46 Prix 50 f cf P. 4 Numéro 9 Nombre de pages 4 -- id 11538 Url https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/11538 Modèle de ressource Newspaper article Classe de ressource bibo:Issue Id de collection 2198 Id du média 33213 33674 33675 33676 33677 Fichier média https://islam.zmo.de/files/original/25eb9654edaaaa87db7bbc3822bf81d52038e4ef.pdf https://islam.zmo.de/files/original/5630536ac84204d550202765c6eb1844499ae003.tiff https://islam.zmo.de/files/original/835502178ebe21af0dd12dedc175904d785934a6.tiff https://islam.zmo.de/files/original/d665254fed800c6914efaa44e9445170ca8533e9.tiff https://islam.zmo.de/files/original/80cf2cd57a30b44b63c5327bbf3655f16fc56a6c.tiff Titre An-Nasr Vendredi #038 (Non à l'injustice contre le voile!) Créateur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/15625 Saib Sujet https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/36 Femmes https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/41 Hijab https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/83 Démocratie Editeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/2198 An-Nasr Vendredi Contributeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore Date 2004-10-08 Type https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67398 Périodique islamique Identifiant iwac-issue-0000270 Source https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Langue https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français Droits In Copyright - Educational Use Permitted Couverture spatiale https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/269 Abidjan Détenteur des droits Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Contenu - nasr ^Ê cA n*O38 du 08 Octobre 2004 à 5 h Lorsque vient le secours d'Allah ainsi que la victoire, célèbre les louanges de ton Seigneur et implore son pardon. L’interdiction du port des signes religieux à l’école ; voici un sujet qui ne cesse de faire couler beaucoup d’encre et de salive, de soulever des foules, d’animer des chroniques et de susciter des réactions et débats non seulement en France, mais partout dans le monde, où l'on est soucieux d’une société des hommes plus juste. Et cette question est revenue sur la scène avec la prise d’otage des journalistes français en Irak et la rentrée des classes en France qui voit pour la première fois la mise en application de cette loi sur la laïcité ou plus précisément sur le voile. Et à l’occasion de la rentrée des classes au Burkina Faso, où la tenue scolaire est instituée désormais, il est à craindre que certains esprits dangereux ne soient tentés de transposer ce qui se passe en France dans notre pays ; car il. existe comme une dépendance psychologique, à la limite, épidermique et obsédée dont certains colonisés refusent de se défaire. En espérant vivement que ces personnes n’arrivent pas à influencer négativement nos décideurs et hommes de loi dans le sens de cette injustice, An Nasr vendredi se propose de faire une série d’analyses sur la question de l’habillement en islam et plus spécifiquement sur le port du voile. Et à la suite de l’article publié dans le numéro 37 sur « la philosophie de l’habillement en islam », nous revenons cette fois-ci sur la polémique née de l’interdiction du port du voile en France. Et cette question ne saurait être examinée sans que l’on ne fasse référence au contexte du Burkina Faso car quelqu’un n’aura pas tort de dire que : « Lorsqu’il pleut à Paris, Abidjan est mouillé », pas seulement Abidjan mais Ouagadougou aussi. Seulement, quand une injustice est grande, elle mobilise au-delà des victimes directes, le mécontentement et l’action de personnes de bonne foi, soucieuses d’une. société des hommes plus juste et plus équitable. Au nombre de ces personnes, M. Jean Fabien Spitz, professeur de philosophie politique de l’université de Paris I, prend position contre l’injustice criarde que traîne cette polémique autour du port du voile et le cas particulier d’intolérance et de discrimination dont ont été victimes deux élèves musulmanes, Lila et Alma, l’année dernière en France. Ces filles musulmanes, on le rappelle, ont été exclues de leur établissement pour le simple crime d’avoir refusé d'enlever leurs voiles. Nous vous proposons la substance de l’analyse du professeur Spitz à travers un article publié dans le journal « Le Monde », en date du vendredi 8 octobre 2004. L’exclusion de Lila et Alma : un cas manifeste d’intolérance « Pour les partisans de l’interdiction du foulard islamique à l’école, le voile constitue un signe ostentatoire d’appartenance confessionnelle. À ce titre, il ne saurait être admis dans l’espace public de l’éducation nationale, car la loi. Républicaine exige que les croyances religieuses soient considérées comme ressortissant du domaine privé de l’individu et de lui seul. La même logique qui se veut que l’école publique n’enseigne aucune confession ou doctrine morale, exigerait donc que celui qui la fréquente ne manifeste en rien ses propres convictions. Cette attitude paraît raisonnable, mais elle recèle en réalité une évidente confusion qui fait de l’exclusion de Lila Lévy et d’Alma (deux élèves musulmanes exclues de l’école pour port de voile l’année dernière en France), un cas manifeste d’intolérance et de violation du droit à la liberté d’expression, sans compter bien entendu la très grave discrimination qui consiste à les empêcher de bénéficier de manière égale des avantages de l’enseignement public, en principe ouvert à tous sans distinction de couleur ou de religion. La théorie des rapports entre le religieux et l’espace public. La théorie classique des rapports entre le religieux et l’espace public, forgée au XVIIe siècle par Locke et Bayle est très simple : la puissance publique est exclusivement chargée de la défense des intérêts civils des citoyens, leur vie, leurs biens, l’exercice de leurs droits. Tout ce qui, dans la conduite d’un individu, entre en contradiction avec la défense des intérêts civils des tiers doit être interdit et réprimé par la puissance publique, par exemple le meurtre, la menace de violence, le vol, l’intimidation, l’entrave à la liberté d’aller et de venir. Lorsqu’il tranche la question de savoir si un comportement est nuisible aux intérêts civils des tiers, l’État doit être aveugle aux motifs, en ce sens que, lorsqu’un individu entreprend un acte contraire aux intérêts civils des tiers pour des motifs religieux, cela ne peut constituer ni une circonstance atténuante ni une circonstance aggravante. Ainsi, la loi protège la santé publique en interdisant l’abattage privé des animaux de boucherie destinés à être vendus. Aucun motif religieux n’autorise qui que ce soit à se soustraire à cette règle. Même chose. Pour l’excision et la polygamie, que la loi réprime non pas en tant qu’actes dotés d’un sens religieux mais en tant qu’actes civils. Ils sont interdits aussi pour ceux qui s’y livreraient sans leur conférer le moindre sens religieux. Tant qu’un comportement n’est pas attentatoire aux intérêts civils des tiers, il ne peut faire l’objet d’une interdiction, quel qu’en soit le motif : s’il est permis de se couvrir le visage parce que l’on est atteint d’une maladie de peau (par exemple), on doit aussi pouvoir le faire pour tout autre motif, y compris religieux. L’État n’est juge que des effets sur les intérêts des tiers. Dans certains cas, il doit même autoriser que les intérêts civils d’autrui soient lésés lorsque cette atteinte est légère et que, en revanche, le droit dont il s’agit de protéger l’exercice est essentiel : ainsi la manifestation sur la voie publique entre en contradiction avec l’intérêt civil de ceux qui veulent circuler librement, mais le An-nasr vendredi n° 38 du 08 octobre 2004... 160... Prix 50. fcà P. 2 droit de manifestation remporte sur cet intérêt, au moins dans certaines circonstances. Le port du voile n’est pas une atteinte aux intérêts civils d’autrui. Le port d’un signe manifeste de l’adhésion d’un individu à certaines idées - religieuses ou autres - est-il une atteinte aux intérêts civils d’autrui ? Oui, si les idées en question ont, par leur diffusion et leur présence dans l’espace public, pour effet visible de porter atteinte au respect de certains individus et d’entraver par-là l’exercice effectif et égal de leur droit ; il en est ainsi des idées racistes ou antisémites. On notera toutefois qu’aux États-Unis, les juges font la différence entre les propos racistes formulés sous une forme abstraite et dans des conditions telles que seuls ont accès ceux qui le désirent (sur Internet par exemple) et des propos racistes proférés en présence ou à proximité directe de ceux qui en sont l’objet. Les premiers doivent être libres parce que, dira-t-on, ils ne lèsent les intérêts civils (la possibilité d’agir et de se comporter comme un égal de tous) des victimes du racisme que d’une manière trop légère et trop indirecte pour justifier une mise en cause de la liberté d’expression. Dans le second cas, la conclusion est inverse. Là aussi, plusieurs impératifs doivent être pondérés l’un par l’autre et toutes les conceptions de la démocratie ne concluent pas nécessairement dans le même sens. Le port d’un signe manifeste d’appartenance religieuse, dans le cas français, constitue-t-il une atteinte aux droits civils des autres élèves et des professeurs ? Les atteint-il dans leur dignité, les empêche-t-il de développer librement leurs propres croyances et de choisir leur propre comportement ? Ce pourrait être le cas si le port du voile devenait un comportement majoritaire dans certains établissements et s’il constituait une pression forte sur les élèves qui refusent de l’adopter. Dans ce cas, l’interdiction sera justifiée pour cette raison (et non pas en raison de son caractère religieux). Mais pas Dans le cas présent. En outre, même si une telle pression pouvait être ressentie, il resterait encore à pondérer ses effets avec la restriction de la liberté d’expression qu’il faudrait mettre en œuvre pour la réduire. Oui, répondra-t-on, mais une telle liberté d’expression ne peut exister dans l’espace public de l’éducation nationale, surtout lorsque l’expression se manifeste de manière ostentatoire. Quel peut être bien le sens de cette réponse ? La liberté existe partout dans l’espace public, y compris à l’école où les élèves ont seulement le droit mais le devoir de manifester publiquement ce qu’ils pensent. Du vrai sens de « ostentatoire ». Comment peut-on « exprimer son opinion » de manière non ostentatoire ? En se taisant ? En étant contraint à enlever un signe d’appartenance, c’est-à-dire en étant dissuadé ou empêché de dire ce que l’on croit juste ? Ostentatoire vient du mot latin qui signifie montrer (ostendere). Peut-on exprimer ce que l’on pense sans le montrer, le manifester ? On ne peut. raisonnablement le soutenir. C’est pourquoi il faut s’en tenir à la règle : le contenu comme le mode de manifestation des opinions ne peut faire l’objet d’aucune restriction - dans quelque espace public que ce soit - s’ils ne portent atteinte aux intérêts civils d’autrui. On peut aller un peu plus loin : l’État - du moins en France - est garant des intérêts civils des individus contre les actions des tiers mais aussi contre leurs propres tendances : ainsi, il rend obligatoire la scolarité jusqu’à l’âge de 16 ans, il oblige les élèves à suivre des cours d’éducation sexuelle, à apprendre que l’homme a un ancêtre commun avec les grands singes, à fréquenter des établissements mixtes y compris pour les activités physiques (sport, piscine). L’État est donc juge des moyens indispensables à l’accès des individus à l’autonomie et, là encore, aucune invocation d’un motif religieux n’autorise quiconque à se soustraire de la règle commune : porter un Le voile ne peut être un motif valable d’exclusion, mais il n’en va évidemment pas de même du refus d’une fille d’être assise en classe à côté d’un garçon, de participer aux activités mixtes à la piscine, etc. Reste un argument trop dangereux que nous avons entendu ces derniers temps : l’interdiction du port de voile est un secours pour les jeunes filles musulmanes parce qu’elle les encourage à paraître sans voile et à briser le système de commandement imposé par les familles. Le voile n’est pas porté sous la pression de la famille. Dans le cas d’Alma et Lila, l’argument est sans valeur puisque la famille n’impose rien. Mais il faut tenir compte de deux autres éléments : de quel secours est l’interdiction lorsqu’elle débouche sur l’exclusion définitive ? De quelle étrange conception de la sanction faut-il se prévaloir pour estimer que ceux qui la subissent ne l’ont mérité en rien par leur comportement mais qu’elle est socialement utile ? On dira enfin que l’interdiction du voile est justifiée parce que, de même... que l’État juge la pratique sportive et la connaissance des mécanismes de la sexualité indispensables à la formation d’un citoyen, il juge l’appartenance aussi clairement manifestée à une confession religieuse incompatible avec l’autonomie individuelle (les partisans de l’exclusion insinuent toujours peu ou prou que les jeunes musulmanes portent le voile sous la pression de la famille). C’est la logique même de l’intolérance : qui jugera que le port du voile n’est pas volontaire ? Volontaire ou non, le port du voile ne nuit pas à autrui et c’est l’essentiel. On ne peut pas déplacer la question en prétendant que ces jeunes filles se nuisent à elles-mêmes, car l’État n’est pas comptable de cela, sauf à estimer qu’une adhésion si entière à une croyance est incompatible avec la qualité de citoyen et l’autonomie qu’elle implique. Qui osera proférer une telle énormité ? On ne peut la déplacer non plus en soutenant que les parents nuisent à leurs enfants en les obligeant à porter le voile. Dans ce cas, il faut porter Attention au comportement des responsables (les parents), pas à celui des victimes. Et quelle inquisition faudra-t-il mettre en œuvre à l’intérieur de la famille afin de vérifier que les parents ne font pas pression sur leurs enfants pour les inciter à adopter tel ou tel comportement qui, au demeurant, ne nuit pas à autrui. À quand le procès intenté à ceux ou celles qui presque nues foulent les lieux publics, à un père qui nuit à l’autonomie de son fils en l’incitant par son exemple à rester vautré devant la télévision quatre heures par jour ou à abuser du tabac ? SAIS Source : journal Le Monde An-nasr vendredi n° 38 du 08 Octobre 2004 162 Prix 50 f c^ P- 4 Numéro 38 Nombre de pages 4 -- id 11539 Url https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/11539 Modèle de ressource Newspaper article Classe de ressource bibo:Issue Id de collection 2198 Id du média 33214 33678 33679 33680 Fichier média https://islam.zmo.de/files/original/96c5ac99e9c746ebd45e0aab64ef40d03685e2e3.pdf https://islam.zmo.de/files/original/c18d4bc59bc46bd4db6f03fd9003d86ec1d829e0.tiff https://islam.zmo.de/files/original/ebcd333c861dedcd8b2fa9bc9820954dd2406304.tiff https://islam.zmo.de/files/original/dfbf68d0bd1935cacb826c929bab6a6d47513bd1.tiff Titre An-Nasr Vendredi #030 (Connaître le silence avec Dieu sans refuser le dialogue avec les hommes / La consultation en islam) Créateur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/15625 Saib Sujet https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Editeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/2198 An-Nasr Vendredi Contributeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore Date 2004-08-13 Type https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67398 Périodique islamique Identifiant iwac-issue-0000271 Source https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Langue https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français Droits In Copyright - Educational Use Permitted Détenteur des droits Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Contenu nasr n'030 du 13 Août 2004 Lorsque vient le secours d'Allah ainsi que la victoire, célèbre les louanges de ton Seigneur et implore son pardon. Il faut se protéger... ; pas de meilleure protection que l’isolement, la neutralité, le silence. Le mieux est sans doute de purifier son cœur, de s’isoler de la société et de ne plus se préoccuper que de soi... modestement, humblement. La paix des neutres : ne pas prendre de position, ne pas se disputer avec quelqu'un, ne jamais s’engager complètement... fuir les problèmes. Il y a trop de conflits dans la communauté, trop de tendances parmi les associations, trop de divergences dans la politique... Le mieux c’est d’adopter trop de neutralité passive. « O prophète, je t’aime en Dieu !... Prépare-toi à l’épreuve ». À ce compa- Connaître le silence avec Dieu sans refuser le dialogue avec les hommes. À ce moment-là, le prophète (SAW) avait montré la voie : la foi, le chemin de la foi, l’amour en Dieu est une épreuve. La paix de ton cœur, l’harmonie entre les cœurs, la fraternité. Des âmes sont au prix d'un inlassable effort, du plus noble de tous les djihad de ton être. Vivre pour Dieu est une épreuve, ta communauté est une épreuve, choisir est une épreuve incontournable, nécessaire, impérative. Il faut faire face, écouter, réfléchir, questionner, choisir, confronter, s’engager, se réconcilier. Partout, en toutes circonstances, chercher l’harmonie, la conciliation, l'union... mais sans jamais connaître le silence avec Dieu sans refuser le dialogue avec les hommes, aimer la franchise sans jamais la confondre avec l'agressivité, apprendre à distinguer entre la maladresse du frère et la lâcheté du traître... ce n’est pas facile. Lutter de toute la force de son âme contre le mensonge et les hypocrites et trouver affectueusement soixante-dix excuses à sa sœur et à son frère... une épreuve ! In Action n°71. "Ô vous qui avez cru! Évitez de trop conjecturer (sur autrui) car une partie des conjectures est péché." Et n'espionnez pas; et ne médisez pas les uns des autres. L'un de vous aimerait-il manger la chair de son frère mort? (Non!) Vous en aurez horreur. Et craignez Allah. Car Allah est grand et accueillant au repentir. CORAN 49 V12 LA CONSULTATION EN ISLAM Le principe de la consultation (shoura) est l’un des fondements originels de la société islamique. C'est un moyen idéal institué par l’Islam pour bâtir une société unie et saine. C’est aussi la relation réciproque qui anime les croyants qui ont répondu à l'appel du Seigneur, comme le souligne le Coran : « Qui répondent à l’appel de leur Seigneur, accomplissent leur prière, se consultent entre eux, à propos de leurs affaires et dépensent de ce que Nous leur avons attribué » (Coran 42 V38). Dans son commentaire du Coran, Ibn Kathir écrit : « Ils se consultent entre eux sans être au préalable consultés et sans avoir échangé leurs avis ». Les affaires des musulmans sont toutes basées sur la consultation ; il est obligatoire pour le musulman, homme. Une femme d'exprimer son avis dans n’importe quel sujet où il peut être utile : ceci pour veiller à la bonne marche de la communauté et être fidèle à l’exigence de l’appel au bien et à l’interdiction du blâmable. Dans la sourate At-Tawba (le repentir) qui est la dernière des sourates révélées par Dieu, la femme est dans l’obligation, tout comme l’homme, d'ordonner le convenable et d’interdire le blâmable. Ainsi, l’islam encourage tous les musulmans, hommes et femmes, à exprimer leurs avis et opinions sans crainte ni appréhension, sans faire de distinction entre une catégorie ou une autre, une race ou une autre. La femme musulmane participait par ses avis et ses conseils à tout ce qui touchait à la société de près ou de loin ; celles-ci étaient le plus souvent écoutées et suivies par le prophète (saw). Le meilleur exemple à ce sujet nous est donné par le traité de Al-Houdaïbya dans lequel l'avis de Oum Salma fut décisif pour trancher dans un. Malentendu qui aurait pu prendre des proportions imprévisibles. Ainsi, grâce à elle et à sa sagesse, on a pu éviter une dissension (fitna) aux conséquences désastreuses pour l’unité des musulmans. Ceci prouve la noble éducation inculquée à tous les membres de cette communauté, grands et petits, hommes ou femmes, dirigeants et simples citoyens, à l’effet d’exprimer librement leurs opinions et de donner leurs avis en toute responsabilité. Ce principe a toujours guidé le prophète (saw) et ses compagnons. On trouve dans la sourate (la dissension Al-Mujadala), des versets qui relatent l’histoire de la femme venue se plaindre de son époux et réclamer ses droits auprès du prophète (saw). Dieu entendit sa plainte et lui donna raison. SAIB Source: Al Daawa Al Islamia FAITES LIRE AN-NASR VENDREDI An-Nasr vendredi n° 030 du 13 août 2004 Prix 50 F P. 4 Numéro 30 Nombre de pages 3 -- id 11540 Url https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/11540 Modèle de ressource Newspaper article Classe de ressource bibo:Issue Id de collection 2198 Id du média 33215 33681 33682 33683 33684 Fichier média https://islam.zmo.de/files/original/652dbb1a134e1be278f799e25c5a1cd4f543c4bc.pdf https://islam.zmo.de/files/original/7b95cf191c157c88e57bd84833c83b7b3c21f10a.tiff https://islam.zmo.de/files/original/197a604ee80fdc02908f8559ce3255aad3cf19bc.tiff https://islam.zmo.de/files/original/c7f4bde13a7bee18cabe3c8ea27f300897390f17.tiff https://islam.zmo.de/files/original/5e41586db8c758b990933f942735101a3c3c2f76.tiff Titre An-Nasr Vendredi #047 (Le Sida : histoire d'une pandémie) Créateur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/15647 Mouaz Sujet https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/34 VIH/Sida https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Editeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/2198 An-Nasr Vendredi Contributeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore Date 2004-12-03 Type https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67398 Périodique islamique Identifiant iwac-issue-0000272 Source https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Langue https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français Droits In Copyright - Educational Use Permitted Détenteur des droits Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Contenu nasr { L- n*O47 du 03 Déc. 2004 Lorsque vient le secours d'Allah ainsi que la victoire, célèbre les louanges de ton Seigneur et implore son pardon. Le mercredi 1er décembre, la communauté internationale a commémoré la journée mondiale de lutte contre le SIDA. À cette occasion, votre bulletin ANNASR Vendredi, à travers les lignes qui vont suivre, revient sur cette pandémie qui n’a fait que trop durer, endeuillant des milliers de familles dans le monde. Dans le domaine de la santé, l’humanité retiendra du XXe siècle quelques découvertes importantes, mais elle gardera surtout en mémoire l’apparition du Syndrome d’Immuno Déficience Acquise (SIDA). Parmi ces découvertes, on retiendra celle des antibiotiques ; d’abord la pénicilline en 1929 par le Pr écossais, Sir Alexander FLEMING. Cet antibiotique a révolutionné la thérapeutique en contribuant à la réduction de la mortalité due aux maladies bactériennes, surtout chez l’enfant et la personne âgée. À partir de la pénicilline, D’autres antibiotiques furent mis au point, notamment les dérivés d’hémisynthèse et les céphalosporines. Ensuite, il y a la découverte de la streptomycine en 1943 qui a transformé favorablement le pronostic de la méningite tuberculeuse qui était mortelle à 100%. Malheureusement, au terme de ces exploits, le 5 juin 1981 à Atlanta fut découverte une infection virale, due au virus de l’immunodéficience humaine (VIH) : le SIDA. Historique de la maladie En décembre 1980, ont été découverts les premiers signes cliniques au Centre Hospitalier Universitaire de Los Angeles par le Dr Michael Gottlieb d’une infection à cytomégalovirus chez trois homosexuels. La première annonce de la maladie a été faite à Atlanta le 5 juin 1981 au CDC (Central Disease Control). L’identification du virus responsable de la maladie fut faite à l’Institut Pasteur de Paris en janvier 1983 par l’équipe du Pr Jean-Luc Montagnier sur un prélèvement de ganglions lymphatiques d’un jeune homosexuel. D’autres annonces ont suivi. vendredi n°47 du 03 Décembre 2004 195 Prix 50 f P.1 qui infectent tous les lymphocytes CD4. On les regroupe sous le nom de VIH. Puisqu’il s’agit des premiers types, on leur donna le nom de VIH1. En 1985, l’équipe du Pr Souleymane MBOUP de Dakar préleva sur les prostituées de Guinée-Bissau et de Cap-Vert, du matériel biologique pour l’Institut Pasteur où l’équipe du Pr Montagnier identifia un virus différent qu’il nomma VIH2. Ce virus est surtout fréquent en Afrique de l’Ouest. D’après les premiers travaux, le VIH1 entraîne une évolution plus rapide de la maladie et est beaucoup plus sensible aux traitements actuels que le VIH2. Les modes d’infection L’infection du SIDA se fait selon différents modes : 1 - La transmission par voie sexuelle. C’est le mode de transmission le plus fréquent (85%) et le plus connu. Le risque de transmission est multiplié par 5 dans les pratiques sexuelles contre nature telles que la sodomie chez les homosexuels. Lorsqu’il a été prouvé que par les rapports sexuels, des individus Pouvaient s’infecter, on a tout de suite pensé à combattre cette pandémie par l’emploi du préservatif, du spermicide et du virulicide. Alors qu’il n’en était rien dans la mesure où la maladie continue sa progression malgré les gigantesques campagnes de promotion du préservatif. 2 - La transmission par voie sanguine. C’est un mode qui est aussi répandu dans la mesure où, dans les premiers moments de la maladie, il existait très peu de précautions en matière de transfusion sanguine. Mais, depuis 1985, les règles de « sécurité transfusionnelle » permettent d’écarter les donneurs à risques dans les structures sanitaires par le dépistage systématique de toutes les poches de sang collectées. 3 - La transmission par contamination professionnelle en milieu de soins ou laboratoire biologique, appelée accident d’exposition au sang. Ce risque est estimé à 0,4 %. 4 - La transmission mère-enfant, appelée transmission verticale ou périnatale : le taux est de 20 %. C’est donc la méthode la plus courante de l’infection chez l’enfant. 5- Les transmissions par les objets souillés, la scarification (tatouage), le lavage de cadavre sans protection, le cas des accouchées récentes, la toxicomanie (24 % en France). Comment se manifeste le SIDA ? Le SIDA est un ensemble de symptômes dû à une atteinte du système immunitaire (système de défense de l’organisme) qui expose le malade à des infections opportunistes (diarrhée, tuberculose, herpès...) et à des cancers généralisés. Ces infections opportunistes conduisent le malade à la phase ultime de la maladie SIDA. Le SIDA est caractérisé par un amaigrissement, une diarrhée chronique, une asthénie (fatigue) prolongée, une fièvre permanente à répétition, une toux constante de plus d’un mois, des dermatoses généralisées, une candidose bucco-pharyngée... puis à la mort. Épidémiologie La multiplication du virus dans l’organisme humain est extrêmement rapide (1 à 10 millions de virions infectés par jour) et continue. En outre, la pandémie du SIDA. Se propage très rapidement sur l’ensemble de la planète au point de devenir, au bout de 23 ans, la maladie la plus dévastatrice que l’humanité ait jamais connue. Depuis son avènement en 1981 jusqu’à ce jour, on dénombre plus de 42 millions de sujets infectés à travers le monde, plus de 22 millions de décès, dont 18 millions en Afrique subsaharienne. 60 % des malades en Afrique sont des femmes et plus du 1/3 sont des jeunes de 15 à 24 ans. Il y a cinq millions de nouveaux cas chaque année dans le monde, dont 3 millions en Afrique subsaharienne. Au Burkina Faso, la découverte des premiers cas de SIDA a eu lieu en 1986 avec 10 cas. En 1990, on dénombrait 970 cas et en 2001, 800 000 cas. La séroprévalence nationale en 1997 étant de 7,17 %, et « la communauté des musulmans, du fait de son importance numérique, est probablement celle qui compte le plus de malades. En l’absence de chiffres, si le nombre de cas devait être proportionnel au pourcentage de la population, la séroprévalence serait de 4,16 % dans la communauté. des musulmanes» selon la Coordination Islamique des Actions de Lutte contre les IST/SIDA (CIALIS). Le taux national en 2003 était de 4,2 %. Les morts de SIDA laissent dans le monde des millions d’orphelins (12 millions en Afrique subsaharienne), des veuves et des veufs. Cette pandémie a réduit de 15 ans l’espérance de vie en Afrique subsaharienne (62 à 47 ans). C’est dire que la maladie est plus au Sud qu’au Nord où se trouvent malheureusement les moyens thérapeutiques. Le traitement des malades se fait par les ARV (antirétroviraux) qui sont les médicaments de prise en charge des personnes vivant avec le VIH/SIDA. L’existence des ARV date de 1987 avec la zidovudine. Cependant, les ARV ne guérissent pas le SIDA, mais réduisent seulement la morbidité et la mortalité en diminuant la multiplication des virus dans l’organisme. Ce qui permet d’améliorer la qualité de vie des malades et de prolonger de quelques années leur espérance de vie. Les ARV ont transformé cette maladie irrémédiablement. monelle en maladie chronique. Mais la condition sine qua non est de ne pas arrêter le traitement. Pourtant, ces médicaments sont trop chers et hors de portée des Africains, sans compter les contraintes de prises et les effets secondaires. Au regard de cette réalité, la maladie est au Sud et les médicaments au Nord. Grâce aux actions de l’ONU, les principales firmes pharmaceutiques qui fabriquent ces ARV ont consenti des réductions de 85 à 90 % sur le prix à partir des ùi-nasr vendredi n° 47 du 03 Décembre 2004 ...19 7... Prix 50 fcfa P. 3 années 2000-2001. L’assemblée mondiale de la santé a mis en place un fonds mondial destiné à l’achat des ARV. Ce fonds devait prendre aussi en charge les médicaments du paludisme et de la tuberculose. L’OMS a initié l’opération « three by five » qui consiste à soigner trois (03) millions de personnes d’ici à 2005. Au Burkina Faso, les associations islamiques, réunies au sein de la Coordination Islamique des Actions de Luttes contre le SIDA (CIALIS) ont entrepris des activités. de sensibilisation à l’égard des populations des villes et des campagnes. Ne prennent garde à ce qu’ils ont entre les jambes, ils connaîtront des maladies que leurs ancêtres n’ont pas connues. Le Sida est une maladie incurable, donc la prévention reste le seul moyen efficace de lutte. Chez la femme enceinte, prise de médicaments notamment la Névirapine à 6 mois puis à la 1ère semaine de vie. Les précautions lors des transfusions et accouchements. La fidélité et l’abstinence soutenues par l’ensemble des religieux et des musulmans, particulièrement dans le cadre de la CIALIS. Car il est apparu à la suite de nombreuses expériences l’inefficacité des préservatifs. En plus, les multiples promotions sur les condoms ont parfois contribué à banaliser l’acte sexuel qui demeure pourtant la principale voie de transmission de la maladie. Du reste, Dieu dit dans le Saint Coran : « Et n’approchez point la fornication. En vérité, c’est une turpitude et quel mauvais chemin ! » C17 V32 Le SIDA, pandémie. du siècle, vide l’Afrique de ses bras valides car il touche la population la plus active (15-45 ans). Il est devenu donc un problème de développement. Dépassant le simple cadre d’une maladie, le SIDA a créé un dysfonctionnement dans les rapports communautaires (suspicion, peur, honte...), une désintégration des structures de production (population active atteinte) intégrant ainsi à son équation une problématique démographique (nombreux décès), économique (baisse de la productivité), sociale (nombreux orphelins) et éducative, selon l’analyse de la CIALIS. Pourtant, il serait apparu à cause des comportements des hommes. Le prophète ne disait-il pas ceci : « Si les gens... » La communauté islamique, communauté religieuse majoritaire, ne doit cependant pas rester en dehors des nombreuses actions de lutte entreprises par toutes les couches de la société burkinabè. Car certains musulmans ont souvent des réactions extrêmes face à la pandémie. Le Coran, livre révélé pour servir de miséricorde, de guidance et de... lumière pour le genre humain proclame : « Entraidez-vous dans le bien et la piété et ne vous entraidez pas dans la désobéissance et le péché » C5V2 C’est donc un impératif d’agir, de participer, de proposer et de lutter. Mouaz USEZ et FAITES LIRE AN-NASR VENDREDI An-nasr vendredi n° 47 du 03 Décembre 2004 ...198 Prix 50 fc^ P. 4 Numéro 47 Nombre de pages 4 -- id 11541 Url https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/11541 Modèle de ressource Newspaper article Classe de ressource bibo:Issue Id de collection 2198 Id du média 33216 33685 33686 33687 33688 Fichier média https://islam.zmo.de/files/original/f792b2520154e2501df01f52ce50d028724d5552.pdf https://islam.zmo.de/files/original/1e739a06253e9c12b63655671ff6e7bee43e3bd7.tiff https://islam.zmo.de/files/original/d18b40d733db4af5d4395ba306c4e57916accad0.tiff https://islam.zmo.de/files/original/022a3aea82e7f052f97b673fd34ec291e7aacc60.tiff https://islam.zmo.de/files/original/bdc74f15a174d0712142d08b9df7e2907f809982.tiff Titre An-Nasr Vendredi #011 (Assassinat de Cheikh Yassine : des conséquences imprévisibles) Créateur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/15584 Mikaïllou Sujet https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/83 Démocratie https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/33 Terrorisme Editeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/2198 An-Nasr Vendredi Contributeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore Date 2004-04-02 Type https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67398 Périodique islamique Identifiant iwac-issue-0000273 Source https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Langue https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français Droits In Copyright - Educational Use Permitted Couverture spatiale https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/408 Israël https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/407 Palestine Détenteur des droits Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Contenu Lorsque vient le secours d'Allah ainsi que la victoire, célèbre les louanges de ton Seigneur et implore son pardon. Le fondateur et chef spirituel du Hamas, Cheikh Ahmad Yassine, vous le savez, a été assassiné le lundi 22 mars à l’aube, à Gaza, à la suite d’un raid aérien de l’armée israélienne. L’attaque a été coordonnée par Ariel Sharon lui-même et lancée vers cinq heures du matin à la sortie de la mosquée de Sabra où il était allé prier. Cheikh Yassine, paraplégique, a été littéralement pulvérisé par trois roquettes tirées d’hélicoptères. Cet assassinat bouleverse la communauté internationale et en particulier le monde arabo-musulman. Le 14 décembre 1987, au début de la première Intifada, il avait créé le Hamas. Arrêté en mai 1989 par Israël, il est condamné à la prison à vie en octobre 1991. Il sera libéré sur intervention du roi Hussein de Jordanie en 1997, après huit ans et demi de détention. Sa mort sonne aujourd'hui comme un véritable... Coup de tonnerre. En décidant la liquidation du chef du Hamas, Sharon indique clairement son refus du règlement du conflit israélo-palestinien. À quelques semaines de son déplacement aux États-Unis où il doit présenter son plan machiavélique de séparation unilatérale avec les Palestiniens, ce meurtre d'État vient provoquer une énorme émotion dans le monde arabo-musulman et au-delà. L'Union européenne s'est émue de cet attentat alors que plusieurs milliers de Palestiniens défilaient dans les rues de Gaza. Au Caire, les étudiants sont descendus dans la rue. Même le conseil du gouvernement irakien a dénoncé l'assassinat. « La guerre est désormais ouverte avec ces assassins, ces criminels, et ces terroristes », a déclaré celui qui est devenu le nouveau chef du Hamas, Abdel Aziz al-Rantissi. « Ce ne sera pas une revanche mais une guerre ouverte », a-t-il ajouté, avertissant les Israéliens qu'« ils n'auront plus de sécurité qu'en dehors de la Palestine. » Mais à l’intérieur de la Palestine, il n’y aura point de sécurité pour les sionistes et les Juifs qui souillent nos lieux saints et assassinent nos dirigeants. Par ce crime, Sharon le méprisable a voulu tuer les droits du peuple palestinien à une patrie, à ses lieux saints et au retour de ses réfugiés ; mais je dis à Sharon et aux autres dirigeants des bandes sionistes qu'ils ne réussiront pas. Ran-tissi a dénoncé une guerre contre l’Islam en Palestine et en Irak et appelé les musulmans à se réveiller de leur sommeil et à revenir à la raison. Sharon s'abrite derrière les attentats pour refuser le dialogue avec l’autorité palestinienne, et le précieux interlocuteur (YASSINE) qui restait, écartant ainsi toute possibilité de règlement politique du conflit. Sa stratégie apparaît de plus en plus clairement : il veut durcir le conflit pour renforcer le camp des ultras afin de présenter ensuite son plan, c’est-à-dire la création de bantoustans palestiniens, confinant tout un peuple dans des enclaves et encerclé. par un mur comme la seule solution possible. Sharon veut avant toute chose affaiblir encore l’autorité palestinienne déjà asphyxiée économiquement. Au moment même où le Hamas, via sa branche politique, entendait jouer à l’apaisement en faisant savoir qu'elle allait lutter seulement pour les droits du peuple palestinien dans les limites des frontières de 1967, le premier ministre israélien a choisi de mettre l'huile sur le brasier. Ce faisant, Sharon expose le peuple israélien aux pires revanches. Même Simon Perez, leader travailliste qui ne cesse de démontrer son attachement à une voie de règlement politique du conflit, a déclaré que l'assassinat du cheikh Yassine est une erreur. Mais Sharon a en fait les coudées franches pour pratiquer cette fuite en avant en ce qu'aucune condamnation de son terrorisme d’État n’est parvenue de Washington. Au An-nasr vendredi n° 011 du 02 avril 2004 ...5 2... Prix 50 fc^ P. 2 contraire, en appelant toutes les parties à faire preuve de retenue, la Maison-Blanche (alliée inconditionnelle d’Israël), donne un blanc-seing à Sharon. Elle a d’ailleurs posé son veto au Conseil de sécurité de l’ONU contre toute résolution condamnant Israël malgré les multiples exactions contre le peuple palestinien. Rappelons que c’est encore le même Sharon (chef de la Droite israélienne) qui a déclenché la deuxième Intifada lors de sa visite ostentatoire et provocatrice le 28 septembre 2000 sur l’esplanade des mosquées à Jérusalem Est. Une nouvelle Intifada qui a fait plus de 400 morts essentiellement palestiniens et plus de 10 000 blessés. Un an après la guerre déclenchée en Irak, alors qu'au Kosovo la situation se délite et que le peuple espagnol a montré par les urnes qu’il entendait se faire respecter, on pourrait attendre de la part de l’Union européenne une autre attitude face au génocide du peuple palestinien. Les déclarations ne suffisent plus. Quant à la Ligue arabe, elle brille plutôt par son incapacité, la désunion et l’incompréhension en son sein. Israël se targue d'être la seule Démocratie au Proche-Orient, mais bafoue les lois internationales avec la bénédiction des États-Unis. D’une certaine manière, ce mutisme et cette complicité laissent présager les velléités américaines de construction du grand Moyen-Orient dont le véritable but serait de placer leurs valets respectivement dans les monarchies arabes en vue de la satisfaction de leurs intérêts géostratégiques sur ces richissimes territoires. Le conflit israélo-palestinien révèle le déséquilibre et l’inégalité d’un monde malade d’injustices et d'inégalités, et qui se veut pourtant village planétaire. Cette politique de deux poids deux mesures appliquée aux nations et citoyens de la terre finit de démontrer la misère morale et spirituelle dans laquelle vivent ceux qui ont la destinée du monde. Le droit à l’égalité et à la justice sont pourtant reconnus clairement par la Déclaration universelle des droits de l’homme de 1948. Les grandes puissances occidentales n’hésitent pas à conduire manu militari des troupes de casques bleus. Sous la houlette d’une Organisation des Nations Unies aux ordres, dans des conflits, même latents, alors que la nécessité d’une force d’interposition à Gaza n’est plus à démontrer. Yasser Arafat, Président de l’Autorité palestinienne, est confiné par force dans ce qui lui reste comme palais à Ramallah. Si le problème de la Palestine engage la responsabilité de l’ensemble de la communauté internationale, c'est d’abord une affaire des musulmans. Pourtant, il n’est plus besoin de dire toute la passivité et même la complicité dont font preuve les États arabo-musulmans face à cette situation. Aussi, chaque musulman pris individuellement n'a-t-il pas cette relation affective avec son frère palestinien qui mène une lutte qui est aussi la sienne. C'est simplement dramatique de croire que c’est une question qui vous est étrangère. D’ailleurs, dans le contexte qui est le nôtre, il n’est pas rare de voir des frères et des sœurs qui ne sont même pas informés de la... Situation que vivent leurs frères en Palestine. Il appartient donc à tous de se soucier de cette affaire, ne serait-ce qu’en se faisant un devoir de connaître au jour le jour les faits qui s’y passent et d'invoquer le secours de Dieu pour la cause juste. C’est déjà une avancée dans la fraternité islamique et dans la consolidation de sa foi de musulman. Chaque jour que Dieu fait, des musulmans tombent sous les balles de l'armée sioniste. Peut-on admettre que la seule humeur et l’arrogance d’un dictateur, fut-il un protégé de la première puissance mondiale, assombrissent et endeuillent de nobles créatures humaines ? Si les grandes nations dites de démocratie ont engagé une lutte sans pardon contre le terrorisme, les peuples même faibles ont aussi le droit d’avoir un territoire. C’est d’ailleurs pour cette raison que le monde entier a pleuré et condamné l’Holocauste et les pogroms. C’est donc un devoir de justice et de mémoire pour l’humanité de rendre la justice aux populations meurtries de Palestine. Mikaïllou « Dieu n’a pas de pitié pour celui qui n’a pas de pitié pour les autres. » Hadith An-Nasr, vendredi n° 11 du 02 avril 2004. Prix : 50 F. P. 4 Numéro 11 Nombre de pages 4 -- id 11542 Url https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/11542 Modèle de ressource Newspaper article Classe de ressource bibo:Issue Id de collection 2198 Id du média 33217 33689 33690 33691 33692 Fichier média https://islam.zmo.de/files/original/368148d8c9c55dace4e288f94a912259b84c3201.pdf https://islam.zmo.de/files/original/57535243d12707c8c9a8b67edee610ce6e6bf443.tiff https://islam.zmo.de/files/original/0a5a343f8168a03c9da78817094d3ffaa9b37b49.tiff https://islam.zmo.de/files/original/db35d20114828fa7202dfdac5456eb33dcf88fcb.tiff https://islam.zmo.de/files/original/7636e359f8a32aba641ee2c0f3a71f7c9dcb4264.tiff Titre An-Nasr Vendredi #019 (El Hadj Omar TALL : un combattant de l'islam / La spiritualité au service de la responsabilité) Créateur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/15619 Kadré https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/15629 Sibiri Sujet https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/87 Sunnah Editeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/2198 An-Nasr Vendredi Contributeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore Date 2004-05-28 Type https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67398 Périodique islamique Identifiant iwac-issue-0000274 Source https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Langue https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français Droits In Copyright - Educational Use Permitted Couverture spatiale https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/284 Bobo-Dioulasso https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/336 Kaya https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/376 Ouagadougou https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/414 Soudan https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/443 Médine Détenteur des droits Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Contenu An-nasr XX Mu’adh ibn Jabal (RA) raconte : « Je demandai : O, envoyé d’Allah ! Enseigne-moi un acte qui me fasse entrer au Paradis et qui m’éloigne du Feu. Il répondit : ” Tu demandes là une chose considérable ; elle est cependant aisée pour celui auquel Allah l’a rendue facile. Tu adores Allah sans rien lui associer, tu accomplis la prière, verses la zakat, jeûnes le mois de Ramadan et fais le pèlerinage à la maison d’Allah." Ensuite, il ajouta : "Ni t’indiquerai-je pas les portes du Bien : le jeûne est la préservation, l’aumône éteint le péché comme l’eau éteint le feu. » éteint le feu, et enfin la prière de l'homme faite au sein de la nuit. "Puis il récita: « Ceux dont les flancs s’arrachent de leurs lits pour invoquer leur seigneur par crainte et espoir, et font largesse de ce que nous leur attribuons. Aucune âme ne peut savoir ce qui leur est réservé comme plaisir de l’œil, en récompense de ce qu’ils faisaient » (C32 V16-17). Ensuite, il reprit: "Ne t’informerai-je pas de la tête de l’édifice, de sa colonne et du sommet de son dôme?" Je répondis: certes, O envoyé d’Allah. "La soumission, dit-il, est l’édifice, la prière sa colonne et le djihad la cime du dôme.” Saisissant sa langue, il dit: "Préserve-toi de ceci (pour le maintien de tout cela) car il n’y a pas autre chose qui précipite les gens, la face dans le feu ou le nez dans le feu si ce n’est la récolte de ce qu'ont proféré leurs langues.” L’AEEMB informe les frères et sœurs qu’elle organise deux séminaires régionaux de formation islamique à Kaya et à Bobo-Dioulasso du 04 au 11 août 2004. Les frais de participation pour Les séminaristes de Ouagadougou (qui ne peuvent aller qu’à Kaya) s’élèvent à 4500 Frs. Les inscriptions peuvent se faire auprès des Conseils Généraux du Kadiogo et de l’Université ou au siège national (au 50.36.27.89). Prix 50 F. Être musulman, c’est croire à l’unicité de Dieu (tawhid), se soumettre à Lui et obéir à Sa volonté. Cette conviction interne se matérialise par le témoignage (chahada) engageant ainsi la responsabilité de l’homme devant Dieu. Tout en gardant la perspective de l’au-delà et tout en cherchant la proximité de Dieu, le musulman est pris en tenaille entre la nécessité de préserver sa foi et le devoir d’interagir avec son environnement. C’est-à-dire pour Dieu et avec Dieu, pour mieux servir les hommes. Le chemin de la spiritualité pour accéder à la responsabilité consciente est donné par les versets suivants : « Et par l’âme et Celui (Dieu) qui l’a harmonieusement façonnée et lui a alors inspiré son... » responsabilité, immoralité, de même que sa piété ! A réussi, certes, celui qui la purifie. Et est perdu, certes, celui qui la corrompt ! » (S91V7-10). « Et ne soyez pas comme ceux qui ont oublié Dieu et Il leur a fait oublier leur propre âme ; ceux-là sont les pervers. » (S59V91) Dans ces versets, Dieu agrée celui qui purifie son immoralité par le rappel et la crainte révérencielle de Dieu. Cela met déjà en évidence le rôle de la spiritualité dans la responsabilité du musulman. Se rappeler de la présence divine dans tout acte de la vie est le but de la spiritualité, l’expression de la responsabilité musulmane. Dieu, pour faciliter ce cheminement spirituel, a prescrit les pratiques obligatoires (prière, jeûne,...) et a recommandé les pratiques surérogatoires qui sont les éléments purificateurs de l’âme et le baromètre du bon comportement. En plus, pour mieux nous guider, Il cite le prophète comme le meilleur exemple. Ce dernier (saw) était un Coran vivant, a dit Aïcha (RA), et il a enseigné plus par son. comportement que par la parole. Son enseignement était basé sur la science (ilm), la pratique (‘âmal) et l’état spirituel (hâl). À la lumière de l’exemple du prophète (saw), le musulman prend conscience de son rapport avec Allah. Il doit dégager à cet effet une discipline personnelle d’un cheminement spirituel. Chacun, dans ses occupations de tous les jours, doit responsabiliser sa vie spirituelle. Comme activité spirituelle, il peut ou doit développer un rapport journalier avec le Coran, faire des jeûnes recommandés par la sunna, faire beaucoup de prières nocturnes, participer à des jeûnes collectifs et à des ruptures collectives, méditer sur les versets du Coran après chaque prière obligatoire, pardonner à son frère au moins soixante-dix fois par jour et l’aimer à tel point qu’on ne tient plus compte de ses erreurs, etc. La spiritualité, loin d’être une série d’incantations à la recherche du monde, est le chemin de la félicité et la meilleure cause de la victoire. Elle guide la responsabilité du musulman par L’imitation de l’exemple parfait, la spiritualité est une adoration qui entend préparer l’homme à la vie future et organiser du même coup la maîtrise et la jouissance de ce monde. Sibiri An-nasr, vendredi 19 du 28 mai 2004. Prix 50 (cf. P. 4) Numéro 19 Nombre de pages 4 -- id 11543 Url https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/11543 Modèle de ressource Newspaper article Classe de ressource bibo:Issue Id de collection 2198 Id du média 33218 33693 33694 33695 33696 Fichier média https://islam.zmo.de/files/original/4e10cfaa3045896dba3513c48cfcab5f10a6b27a.pdf https://islam.zmo.de/files/original/f645614101df1c3cbdbeb36553eb1b4e4dfcd844.tiff https://islam.zmo.de/files/original/b89db8f8ff10731ba546ccbe3a68dd89976839ff.tiff https://islam.zmo.de/files/original/0cde8042dd77dd8e741a85cf2724ed39f8afa8a2.tiff https://islam.zmo.de/files/original/3e2d7df34214c217c1331b6b20a3a13c181f14e4.tiff Titre An-Nasr Vendredi #021 (Ces marabouts qui font honte à l'islam!) Créateur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/15610 Ibn Salah Sujet https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Editeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/2198 An-Nasr Vendredi Contributeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore Date 2004-06-11 Type https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67398 Périodique islamique Identifiant iwac-issue-0000275 Source https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Langue https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français Droits In Copyright - Educational Use Permitted Détenteur des droits Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Contenu Lorsque vient le secours d'Allah ainsi que la victoire, célèbre les louanges de ton Seigneur et implore son pardon. La presse nationale a rapporté ces derniers mois de nombreux crimes dans lesquels étaient impliqués des musulmans ; et pas des moindres : les marabouts. On se souvient du dieu de Gounghin qui, en septembre 2000, prétendait vendre l'immortalité à 10 000 FCFA. Toute la capitale a retenu l'annonce de la mort de Moïson souffle à Burkina Faso. Les musulmans sincères ont été meurtris dans leur chair par la succession de ces événements. Ils ont été interpellés dans leurs convictions intimes parce qu'ils prêchent et défendent une religion qui considère le mensonge, les arnaques et l'escroquerie comme des maladies du cœur ; et l'honnêteté comme le baromètre de la foi. Les marabouts qui font honte à l'Islam sont certainement demandés. Kaboré (connu pour ses nombreux prêches sur la radio Savane FM), au cours de sa détention alors que pesait sur lui l'accusation d'une tentative... d'escroquerie sur la personne du chef de l'État. On se souvient enfin, ces dernières semaines, de l'arrestation de marabouts impliqués dans les assassinats de jeunes filles dans la ville de Ouagadougou. La liste macabre est longue, et on n'arrivera jamais à citer tous ces faits qui ne sont pas à l'honneur des musulmans. Comment l'islam, qui condamne fermement ces vices, peut-il avoir des adeptes impliqués dans de tels faits ? Il faut, et c'est le devoir de tout musulman épris de vérité, de lever le voile sur une activité qui déshonore l'islam et les musulmans. Qu’est-ce qu’un marabout ? À l'origine, le terme marabout (étymologiquement murâbit) désignait un homme vertueux commis aux tâches d'enseignement. Sa vocation était donc d'instruire et d'éduquer. Il servait aussi de maître et de guide spirituel à ses élèves. Le marabout, homme vertueux, priait abondamment et faisait de nombreuses invocations pour les fidèles qui le sollicitaient, sans attendre en retour. contrepartie de l'argent, encore moins un morceau de tissu, des poulets, des cauris ou autres. Il le faisait simplement en tradition de ce que le prophète Muhammad (SAW) faisait pour ses compagnons qui étaient dans le besoin. Ces invocations étaient faites, en toute humilité, au nom de Dieu, seul capable de réaliser les vœux. De nos jours, l'évocation du terme marabout suscite de la frayeur et du dégoût. Pour d'autres, c'est un signe d'espoir et d'espérance. Les marabouts sont maintenant des marchands d'illusions qui prétendent détenir la clé de l'inconnaissable et qui prédisent l'avenir. Ils prétendent venir en aide à toute personne en quête de bonheur. Le marabout est celui qui croit pouvoir transformer les difficultés en facilités et qui croit maîtriser les vertus cachées du Coran pour faire face aux sollicitations des étudiants, des femmes, des chômeurs, des politiciens, des commerçants... Deux catégories de marabouts se partagent le marché de l'arnaque. Il y a d'abord ceux qui ne détiennent aucun savoir. ni aucun secret mystique. Ce sont des véreux qui relatent des faits à leurs victimes tout en restant le plus vague possible. Dans ces cas, un bouc émissaire est très vite désigné. C'est soit le voisin, soit le conjoint ou la conjointe, soit la coépouse ou le fils... Bref, le coupable idéal car on trouve toujours dans son entourage un homme mince ou une femme claire. Ensuite, il y a ceux qui ont eu le contact avec les démons (djinns mécréants). Ils sont plus ou moins précis dans leurs prédications ; ce qui présente une réelle tentation pour aussi bien les musulmans que les non-musulmans. En effet, lorsqu'un contrat est établi entre un marabout et des démons, ceux-ci peuvent l'informer sur certains événements à venir. Ces diables aiment tout ce que d'ailleurs les musulmans considèrent comme impurs (sang humain ou d'animaux, eaux de toilette de sexe, cheveux, urines...). Pourquoi le maraboutage ? Plusieurs événements peuvent expliquer la montée en puissance du maraboutage dans nos sociétés. Premièrement, Dieu a créé l'homme faible et négligent. Et cette nature le conduit à la recherche des voies faciles pour obtenir ce qu'il désire. Le chemin An-nasr vendredi n° 21 du 11 Juin 2004 ...92... Prix 50 fc^ P. 2 du marabout est vite trouvé, lui qui promet beaucoup de choses avec peu d'efforts. Deuxièmement, de nombreuses personnes ont laissé leur nature cupide et jalouse prendre le dessus sur les valeurs humaines. Ils veulent donc à tout prix être comme les autres sans passer en plus par un chemin licite. Troisièmement, le monde contemporain est caractérisé par une course effrénée vers les biens de ce bas monde. Les vices sont désormais élevés en vertus et les vertus réduites en vices. L'argent est la référence et la mesure de toute chose, de sorte que tout le monde est à la recherche de cette baguette magique qui accomplit même les désirs les plus démesurés. Enfin, le système de formation de la Oumma islamique au Burkina Faso laisse à eux-mêmes des théologiens formés dans de grandes universités islamiques. La science Religieuse ne nourrit pas son homme, serait-on tenté de dire. Ces laissés-pour-compte trouvent dans le maraboutage une voie rapide pour se faire une place au soleil. De toute façon, se disent-ils, il faut bien trouver un moyen de subsistance même si ce sera en opposition aux principes islamiques. L'islam condamne ces actes car Dieu, reconnaissant les relations qui pourraient exister entre l'homme et les diables, nous avertit dans le saint Coran en ces termes : « O fils d'Adam ! Que le diable ne vous tente point, comme il a fait sortir du paradis vos père et mère, leur arrachant leur vêtement pour leur rendre visible leur nudité. Il vous voit, lui et ses suppôts, d'où vous ne les voyez pas. Nous avons désigné les diables pour alliés à ceux qui ne croient point. » (Coran 7:27). Un acte répréhensible d'un musulman, aussi instruit soit-il, ne remet pas en cause la justesse de sa religion qui reste, quoiqu'il arrive, la meilleure voie pour l'humanité. Les marabouts sont dans leur grande majorité des gens très peu nantis. Ils consultent et prédisent moyennant de l'argent. S'ils sont aussi puissants qu'ils le prétendent, pourquoi n'améliorent-ils pas d'abord leur situation matérielle ? Il faut y réfléchir à l'aide de ces paroles divines : « Ceux qui se détournent de notre chemin, nous les égarerons par des voies qu'ils ignorent. » ; « Nous avons destiné beaucoup de djinns et d'hommes pour l'enfer. Ils ont des cœurs, mais ne comprennent pas. Ils ont des yeux, mais ne voient pas. Ils ont des oreilles, mais n'entendent pas. Ceux-là sont comme les bestiaux, même plus égarés encore. Tels sont les insouciants. » (C7V179) An-nasr, vendredi n°21 du 11 Juin 2004 ...9 3... Prix 50 f cfg P. 3 Que taire ? Le retour inconditionnel vers Dieu et le respect scrupuleux des principes de l'islam demeurent la seule solution pour faire barrage à ce phénomène qui prend de plus en plus de place dans le cœur de nombreuses personnes. L'islam, par sa doctrine et ses rites, est destiné à guider l'homme, à lui rappeler sa vraie nature et le but réel de sa vie. présence sur terre, et à lui donner toutes les chances de réussir son parcours. Il ne suffit pas de se prévaloir du titre de musulman ou de se considérer comme tel, pour l'être véritablement et le demeurer définitivement. L'islam est une quête, une qualité qui se mérite, et se perd à défaut d'entretien. Il faut mériter son statut de musulman et jouer pleinement le rôle y afférant. Il faut éviter de tomber dans les pièges de Satan, par le retour à l'islam authentique. Il a fait le serment suivant : « Je ne manquerai de les égarer, je leur donnerai de faux espoirs. » C16V99 Il faut adresser exclusivement ses vœux à Dieu par les invocations et les prières. Bien qu'il ne soit pas interdit de demander à une tierce personne de faire des invocations, chacun de nous peut atteindre le niveau spirituel des gens dont les prières sont agréées. Il faut pour cela toute une éducation spirituelle. L'ultime solution consiste pour le musulman à se débarrasser des maladies spirituelles (chirk, jalousie, hypocrisie, mensonge...) et persévérer dans l'accomplissement des bonnes actions. Le comportement de ces marchands d'illusions ne doit pas être mis sur le dos de l'islam. Pour paraphraser un militant musulman, Muhammad M. Al-Hudeibi, il faut apprendre à juger les gens à l'aune de l'islam et non juger l'islam à l'aune du comportement de ses adeptes. Ibn Salah/Bâ Vous avez un important message de la part de votre Seigneur, appuyez sur la touche LIRE, lisez, ne serait-ce qu’un verset chaque jour, le Coran illuminera votre vie et notre société. An-nasr vendredi n°021 du 11 Juin 2004 ...9 4... Prix 50 fcfa P. 4 Numéro 21 Nombre de pages 4 -- id 11544 Url https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/11544 Modèle de ressource Newspaper article Classe de ressource bibo:Issue Id de collection 2198 Id du média 33219 33697 33698 33699 33700 Fichier média https://islam.zmo.de/files/original/68804745e7770cfa4626f71b88b4a82301800947.pdf https://islam.zmo.de/files/original/789fd1d30149d92ca9ac612af843ea9e96fc934f.tiff https://islam.zmo.de/files/original/a6b12ed82b9a8f924ee8da81203d661dc5468921.tiff https://islam.zmo.de/files/original/6cd845bf1e24995b2f4288d3bd7c0305c8ca9d0d.tiff https://islam.zmo.de/files/original/4432e0df3d14dfee09a57801a69924cef9f9e177.tiff Titre An-Nasr Vendredi #029 (Les règles douloureuses / Plaisir et sexualité en islam) Créateur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/15657 As-Sabirate https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/15652 Salimata Sujet https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Editeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/2198 An-Nasr Vendredi Contributeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore Date 2004-08-06 Type https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67398 Périodique islamique Identifiant iwac-issue-0000276 Source https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Langue https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français Droits In Copyright - Educational Use Permitted Couverture spatiale https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/284 Bobo-Dioulasso https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/336 Kaya Détenteur des droits Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Contenu nasr n'O29 du 06 Août 2004 Lorsque vient le secours d’Allah ainsi que la victoire, célèbre les louanges de ton Seigneur et implore son pardon. Dans une de ses parutions, An-nasr vendredi vous a fait découvrir deux traits caractéristiques de la femme liés à son statut de mère, les menstrues et les lochies. Aujourd’hui, il vous propose de vous informer sur un aspect des menstrues ; il s'agit des règles douloureuses. Qu’est-ce que les règles douloureuses ? Quelles en sont les manifestations ? Quel doit être le comportement de la musulmane dans une telle situation ? Et quel doit être celui des autres ? Les règles douloureuses sont des menstrues accompagnées de douleurs. Ces règles douloureuses ne sont pas communes à toutes les femmes. Certaines n’en connaissent pas, mais pour des raisons d’infections ou par rapport à un état psychologique qui précipitent ou retardent la survenue des règles, elles peuvent être victimes de règles douloureuses. En plus, certains phénomènes naturels comme le... Changement de climat peut aussi provoquer des douleurs lors des règles chez une femme. Ces règles douloureuses sont fréquentes et d’intensité variable : elles se manifestent essentiellement par des douleurs pelviennes (douleurs au bas ventre) parfois accompagnées de céphalées (maux de tête), de nausées, de vomissements et de vertiges. À cela s’accompagne un état de nervosité, d’anxiété et d'irritabilité élevé. Ces manifestations peuvent être dues à un déséquilibre hormonal, à une mauvaise vascularisation de l’utérus, à des infections dues à plusieurs types de germes : le tout évoluant dans un contexte psychologique favorisant. Tout cela explique l’existence d’une tension prémenstruelle chez la femme. Elle est ainsi en proie à une épreuve naturelle qu'elle supporte malheureusement seule pour la plupart du temps. Il appartient à la femme musulmane de voir en cela l’expression de la puissance de son Créateur. Elle doit donc, de ce fait, être. tolérante envers son entourage qui ne peut qu’assister à son état. Elle doit bien s’occuper d’elle-même en n’omettant pas, malgré la douleur, de faire de la propreté sa principale qualité : de continuer l’accomplissement de ses devoirs de fille ou de femme musulmane dans son foyer. Elle veillera à assainir son environnement dans sa parole comme dans ses actes. Elle dominera ces douleurs pour assumer de façon adéquate sa responsabilité de porter les fils d’Adam en son sein. Enfin, la musulmane en situation de règles douloureuses doit respecter les prescriptions divines en la matière, comme la suspension des actes cultuels, l’interdiction de toucher le Coran, d’entrer dans la mosquée, de faire le tour de la Kaaba et enfin de tous rapports sexuels. Cependant, elle doit continuer à entretenir sa spiritualité par l’invocation et l’évocation de Dieu à tout instant. Par ailleurs, l’entourage d’une femme en situation de règles douloureuses devra la comprendre dans son état et être tolérant quant à d’éventuels écarts dans son comportement. ses paroles ou dans ses actes. Notamment, son mari musulman devra voir en cela un décret divin ne dépendant pas de sa femme. Il devra lui alléger la tâche autant que possible, la soutenir dans cette épreuve. Il s’efforcera d’être plus proche d’elle, d’être un réconfort pour elle. Au-delà de tout cela, il doit respecter la prescription divine au verset 222 de la sourate 2 : « ... Éloignez-vous des femmes pendant les menstrues et ne les approchez que quand elles sont pures... » Tout en ne l’abandonnant pas : car si le prophète (saw) a permis à l’homme de jouir de sa femme pendant ses menstrues sauf faire des rapports sexuels, cela est une nécessité aussi bien pour l’homme que pour la femme. En ce qui concerne la jeune fille musulmane, les parents devront être ses éducateurs avant que la rue ne le fasse. Elle doit être préparée à ces événements qui jalonneront sa vie. Elle pourra ainsi mieux se comporter selon les prescriptions du Créateur. Enfin, Un comportement prudent à avoir est de consulter un spécialiste devant toutes douleurs pelviennes. Car les règles douloureuses peuvent être guéries. Puisse Allah nous accorder la connaissance de ces signes et la facilité du comportement adéquat ! PLAISIR ET SEXUALITÉ EN ISLAM Le plaisir et la sexualité sont une des caractéristiques essentielles de tous les animaux, dont l’homme. C’est pourquoi ils occupent une place importante dans la vie de celui-ci et de la société toute entière, en témoigne les nombreux sujets évoqués les concernant. Mais malgré la récurrence de ces thèmes, les opinions qui sont émises sont très souvent étrangères à l’islam. En plus, les musulmans dans leur majorité considèrent très souvent le plaisir et la sexualité comme des sujets tabous. C'est en cela qu'An-Nasr vendredi se propose de revenir sur la question. En effet, que dit l’islam du plaisir et de la sexualité ? Le plaisir est un état psychologique dans lequel une personne éprouve de la satisfaction. Quant à la sexualité, c’est un ensemble de comportements et de pratiques qui, au-delà de la reproduction biologique, visent à atteindre la satisfaction de l’instinct sexuel. Ce faisant, le plaisir sexuel se définit comme la satisfaction de la pulsion sexuelle. Après cette clarification, l'islam ne rejette pas cette conception générale de la vie où la recherche du bien-être est l’élément central autour duquel gravite tout le reste ; le bien-être dans le sens de l’islam étant avant tout conforme aux principes édictés par Allah (Soubhana wa taala). Ainsi, la recherche du plaisir quel qu’il soit, relève de l’aspiration de l’homme au bien-être. Le plaisir et la sexualité étant les éléments d’une même réalité, l’Islam considère l’homme dans son caractère primitif et décrète pour légitimer ce qui est naturel en lui, c’est-à-dire l'instinct : le laisser aller à la jouissance. C’est ainsi que Dieu déclare dans sa sagesse infinie à la sourate 30 verset 21 « Et parmi ses signes il... » a créé de vous, pour vous des épouses pour que vous viviez en tranquillité avec elles, et il a mis entre vous de l'affection et de l'amour. Il y a en cela des preuves pour des gens qui réfléchissent. » L’islam définit donc un cadre idéal pour la quête et l’épanouissement du plaisir et de la sexualité qui n’est rien d'autre que le mariage. Et toute recherche du plaisir en dehors de ce cadre est proscrite et sévèrement punie. Ainsi, Allah met en garde contre toute tentative d’outrepasser ses lois : « N’approchez point la fornication. En vérité c’est une turpitude, et quel mauvais chemin ! » S17 V32 Le noble prophète Muhammad (SAW) ne dit-il pas : « Toutes les choses de ce bas monde ne sont que des jouissances passagères et la meilleure jouissance est une épouse vertueuse. » Salimata INFOS-SÉMINAIRES RÉGIONAUX 2004 Les séminaires régionaux de formation islamiques de l’AEEMB se sont ouverts à Kaya et à Bobo-Dioulasso le jeudi 05 août 2004 sous le thème de FOI ET CITOYENNETÉ. La cérémonie d’ouverture a été marquée par Une conférence sur le thème du séminaire, animée respectivement par les imams Nombré Marboulaye à Kaya et Ilboudo Alidou à Bobo. Les activités au programme se déroulent normalement dans les deux localités et comprennent des cours, des ateliers, des débats, des exposés... Et dans le cadre de ces séminaires, une journée des sœurs aeembistes sera organisée demain samedi 07 août à Kaya et le 08 à Bobo. Au programme, on aura une conférence, des cours spéciaux concernant les sœurs, des cantiques, des concours de lecture coranique... An-nasr vendredi n°29 du 06 août 2004 126 Prix 50 f CFA P. 4 Numéro 29 Nombre de pages 4 -- id 11545 Url https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/11545 Modèle de ressource Newspaper article Classe de ressource bibo:Issue Id de collection 2198 Id du média 33220 33701 33702 33703 33704 Fichier média https://islam.zmo.de/files/original/70ea85f23406d334acbe3323f70bc428623c7c3f.pdf https://islam.zmo.de/files/original/2d0cebeb403962daf692d8979b510dbd722fe342.tiff https://islam.zmo.de/files/original/112d7dc7f20e283fddb1d3f4244534170c0c27dc.tiff https://islam.zmo.de/files/original/891a1b72a8de6c0b87f4d3b6380d8c13a23c7095.tiff https://islam.zmo.de/files/original/4c3abd8807b283a49cac227b7aa7ea18c698c508.tiff Titre An-Nasr Vendredi #028 (L'humilité dans la prière / La prière surérogatoire) Créateur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/15657 As-Sabirate Sujet https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/86 Prière Editeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/2198 An-Nasr Vendredi Contributeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore Date 2004-07-30 Type https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67398 Périodique islamique Identifiant iwac-issue-0000277 Source https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Langue https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français Droits In Copyright - Educational Use Permitted Couverture spatiale https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/284 Bobo-Dioulasso https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/336 Kaya Détenteur des droits Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Contenu nasr '028 du 30 Juillet 2004 Lorsque vient le secours d'Allah ainsi que la victoire, célèbre les louanges de ton Seigneur et implore son pardon. Les stations débout, de génuflexion et de prosternation que contient la prière musulmane représentent les différentes positions d’adoration des anges. Le prophète (SAW) les a lui-même observées lors du voyage nocturne. Il a vu des anges qui adoraient Allah en position de stationnement, en génuflexion (roukou), en prosternation (soujoud). Et le Tout-Puissant, dans sa miséricorde, a voulu accorder aux musulmans le salaire de toutes ces formes d'adoration dans une seule raka’at de prière. Mais, il ne s’agit pas de la prière faite sous forme de picotement ni celle où on confond génuflexion et prosternation. C'est la prière accomplie dans la quiétude, la soumission, la présence d’esprit et la crainte d'Allah. C'est cette prière que le Coran décrit comme suit : « Accomplis la prière car elle éloigne de la turpitude et du blâmable. » S29 V45 L'accomplissement correct de la prière doit être un souci constant du croyant. Le respect de sa forme et de son fond est nécessaire pour bénéficier de ses avantages. Au sujet de l'humilité dans la prière, Ibn Kaym disait : « Celui dont le cœur est rempli de l'amour et de la crainte de Dieu n'est pas comparable à celui dont le cœur est vide de son contenu spirituel. Dans la prière, celui qui craint Dieu sentira la présence divine et son cœur sera purifié des turpitudes pour laisser place à l’éclat de la foi. » Selon le niveau de recueillement dans la prière, on peut distinguer cinq (5) catégories de personnes : La première est celle des gens qui négligent la purification, les heures et les piliers de la prière. À leur sujet, le Coran dit : « Malheur à ceux qui prient en négligeant leur prière. » Dans cette première catégorie, on trouvera des gens qui sont musulmans mais qui s'éloignent de la prière, or celui qui s’éloigne de la... Prière s'éloigne de l'Islam et par là même de Dieu. La deuxième catégorie regroupe des personnes qui respectent les heures de prière, la purification et les piliers. Cependant, aucun accent n'est mis sur la concentration de sorte que le prieur est très distrait. De ce fait, il ne peut sentir la présence de Dieu. À cette catégorie, Dieu demandera des comptes pour avoir été distrait dans la prière. Dans la troisième catégorie, la prière est bien accomplie dans l’ensemble, la purification est bien faite, les heures, les piliers et la concentration sont rigoureusement observés : si bien que Satan ne peut aucunement distraire le prieur. Pour l’effort qu’il déploie pour lutter contre lui-même et contre Satan, il est considéré comme étant en djihad. La récompense d’une telle humilité auprès du Seigneur est la rémission des péchés. La quatrième catégorie est celle des prieurs parfaitement recueillis. Sa dévotion est sincère à tel point que tout son être y participe. Pour cette dévotion sincère, Dieu lui accorde. Une très grande récompense. Pour ce qui est de la cinquième catégorie, la dévotion du prieur est telle que son cœur est rempli de la crainte, de l’amour et de la grandeur de Dieu comme s'il Le voyait. Profondément inspiré, cette catégorie de prieurs se tranquillise dans la prière. Le prophète (saw) disait à son sujet : « Celui qui se tranquillise par la prière dans ce monde sera tranquillisé par le rapprochement de son Seigneur dans l'au-delà. » À cette catégorie de prieurs, Dieu réserve les meilleures récompenses. Le Coran nous interpelle au sujet de l'humilité en ces termes : « Ont effectivement récolté le succès, les croyants qui se sont parfaitement recueillis dans leur prière. » INFORMATION Le comité exécutif informe l’ensemble des personnes inscrites pour les séminaires de Bobo et de Kaya de bien vouloir passer pour payer les frais de transport les 1er et 02 août 2004 au siège de l’AEEMB. Les frais s’élèvent à 2500 frs aller-retour pour Kaya et 6500 frs. frs pour Bobo. An-nasr vendredi n°28 du 30 Juillet 2004 Prix 50 f CFA LA PRIÈRE SURÉROGATOIRE Par As-Sabirate Le recueillement et la dévotion sont des conditions pour que la prière soit exaucée. Le croyant est tenu d'avoir cette attitude aussi bien dans la prière obligatoire (canonique) que celle surérogatoire. En effet, la prière surérogatoire est celle que nous devons effectuer en dehors des cinq prières quotidiennes et du vendredi. Les prières surérogatoires sont classées soit par rapport à leur répétition journalière, hebdomadaire..., soit par rapport aux circonstances telles que la prière de demande de pluie ou de l'éclipse, soit par rapport à leur rattachement avec les prières obligatoires et enfin par rapport à leur effet bénéfique sur le plan spirituel. La prière surérogatoire est de deux raka’at avant la prière de shoub, celle de zouhr est de deux à quatre raka’at avant la prière et deux après. Celle de asr est de deux raka’at avant la... Prière. Celle de Maghrib et d'Icha sont de deux rakats après les prières obligatoires, indépendamment du chaïf et witr. Enfin, la prière surérogatoire du vendredi que nous avons souvent négligée est de deux (2) raka’at à la mosquée après les deux raka’at obligatoires ; quatre raka’at si on choisit de l’exécuter à la maison. Il ne sied pas ici de revenir sur le débat sur le nombre de raka’at des prières surérogatoires journalières. L’important dans les nawafils réside dans l’assiduité, la fréquence et la pérennité. Le prophète (saw) dit : « La prière est la meilleure forme d’adoration d'Allah. Celui qui veut accomplir plusieurs, qu’il en fasse. Celui qui ne veut pas, réduit. » Il s’agit ici des prières surérogatoires car le nombre de prières obligatoires est fixe. En plus des prières citées plus haut, d’autres sont aussi recommandées comme les deux raka’at de la mosquée, les prières surérogatoires de Ramadan, la prière de Doha, celle de consultation, celle nocturne et bien d’autres encore. La prière de Doha est... considérée comme celle de ceux qui retournent constamment à Dieu. Elle est constituée de deux (2) raka’at au minimum et de huit (8) au maximum à accomplir entre le matin et midi. La prière de consultation, elle, n’entretient plus de polémique quant à son importance. En effet, nous vivons dans un monde d’ambitions, de projets mais aussi de lutte d’intérêts. Au lieu de gaspiller de l’énergie, du temps et de l’argent, mais surtout d’altérer sa foi avec des pratiques païennes comme le charlatanisme, le prophète (saw) nous a recommandé de nous confier à Dieu quand nous envisageons quelques entreprises. Après avoir accompli deux (2) raka’at, on récite la dou’a de consultation avant de se coucher, Dieu indiquera la voie à suivre. Enfin, pour ce qui concerne la prière nocturne, ses mérites sont inestimables. La meilleure prière après celle obligatoire est la prière dans la nuit profonde. Le nombre de raka’at de cette prière est variable et dépend de la capacité du fidèle. Il n’y a pas à paniquer à la vue du nombre de prières surérogatoires, il faut surtout prendre conscience de leur bénéfice et de leur mérite pour se persuader de leur nécessité. Le Tout-Puissant dit : « Accomplis l’office pieux aux deux extrémités du jour à certaines heures de la nuit ! Les bonnes actions dissipent les mauvaises, cela en vérité est un rappel édifiant pour ceux qui réfléchissent. » (Coran V, 114). Les prières surérogatoires augmentent la foi et rapprochent le fidèle de son créateur. Elles imposent le rappel constant, la présence permanente de Dieu dans l'esprit, cette lumière qui illumine toutes les actions. Les prières surérogatoires sont en outre des « bouches trouées. » Le prophète (saw) dit dans un hadith rapporté par Abou Daoud : « Le premier devoir dont l'homme est appelé à rendre compte le jour de la résurrection est la prière. Notre Seigneur, auquel rien n'échappe, s’adressant aux anges, leur dira : « Voyez si la prière de mon serviteur est parfaite. Si elle est, Inscrivez-la parfaite pour Lui ; sinon, voyez si mon serviteur a des prières surérogatoires. Si oui, comblez les imperfections des prières obligatoires par celles-ci. C’est après cela que les autres actions seront prises en compte. Si nous négligeons les prières surérogatoires, avec quoi seront comblés les manquants des prières obligatoires ? « Que ton sommeil la nuit soit interrompu par une prière surérogatoire nourrie de récitation du Coran, digne moyen pour toi d’obtenir, une fois ressuscité, un rang glorieux auprès du Seigneur. » C17 VI9 Enfin, les prières surérogatoires sont des boucliers de protection de celles obligatoires. Satan, dans sa volonté d’égarement du croyant, s’attaque d'abord à ses actions surérogatoires. C’est uniquement quand il arrive à le détourner de ces actes qu’il attaque celles obligatoires. Les nafils sont donc des éléments protecteurs de notre foi. An-nasr vendredi n° 028 du 30 Juillet 2004 122 Prix 50 f CFA P. 4 Numéro 28 Nombre de pages 4 -- id 11546 Url https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/11546 Modèle de ressource Newspaper article Classe de ressource bibo:Issue Id de collection 2198 Id du média 33221 33705 33706 33707 33708 Fichier média https://islam.zmo.de/files/original/b0040ec6e7154c4bd3e41ee6006af93426b4694b.pdf https://islam.zmo.de/files/original/4e57225a0db3450e1ac8dad2300718c9c3472cfd.tiff https://islam.zmo.de/files/original/6d14deb3d6d6b51f2d8583d5873fe6a55da795e6.tiff https://islam.zmo.de/files/original/bb3fdefbd6f6e3a0c9e9480d76ab11481f6933e4.tiff https://islam.zmo.de/files/original/8883056ec62e39778477737a5760a92e69eb7872.tiff Titre An-Nasr Vendredi #012 (L'importance de la recherche du savoir en islam) Créateur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/15593 Anas Sujet https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/1115 Marboulaye Nombré https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/84 Civilisation occidentale https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/87 Sunnah Editeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/2198 An-Nasr Vendredi Contributeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore Date 2004-04-09 Type https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67398 Périodique islamique Identifiant iwac-issue-0000278 Source https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Langue https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français Droits In Copyright - Educational Use Permitted Détenteur des droits Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Contenu « Lorsque vient le secours d'Allah ainsi que la victoire, célèbre les louanges de ton Seigneur et implore son pardon. » Ce thème a été exposé par l’imam Nombre Marboulye lors d’un sermon de vendredi. Nous vous en proposons le résumé. Aucune nation au monde, aucun peuple, ni aucune religion n’a pu émerger et n’a connu le développement véritable et le progrès sans la science. Le savoir est comme une torche allumée dans l’obscurité et qui oriente son possesseur et ceux qui le suivent à une bonne destination. Ceci est d’autant plus vrai que les éclairés, les détenteurs de science sont ou doivent être les dirigeants. D’ailleurs, la primauté du savoir et son caractère honorable sont proclamés dans le Coran (S58V11, S35V19-22, S35V28). La place du savoir et, en l’occurrence, le rôle du savant dans la société font que la mort de ce dernier est considérée comme une grande perte pour la umma. C’est le savoir qui donne un sens et une valeur à tous nos actes d’adoration. La prière, la zakat, le jeûne, le pèlerinage, etc. Chers frères et sœurs, lorsqu’on parcourt et qu’on analyse les dires du Prophète (saw) sur le savoir, on se rend compte que sa recherche est obligatoire pour tout musulman et pour toute musulmane. In-nasr vendredi n° 012 du 09 avril 2004 ... 5 5 ... Prix 50 f CFA P-1 -dépendamment de l’âge et du sexe. Ceci est d’autant vrai qu’à défaut de l’existence d’une personne savante dans la proximité géographique, il faut aller chercher la science même s'il faut parcourir de longues distances. Le Prophète (saw) a dit à ce propos : « La recherche du savoir est un devoir pour tout musulman et pour toute musulmane » ; « Recherchez le savoir du berceau à la tombe » ; « Recherchez le savoir même s’il faut aller jusqu’en Chine ». Un homme demanda à un sage : « Entre la recherche du savoir et la recherche de la richesse, que dois-je choisir ? » Il répondit : « Cherche le savoir car tu veilles sur l’argent et le savoir veille sur toi ». Il ajouta : « Les rois dirigent leurs... peuples et les savants dirigent les rois ». La preuve est qu’aujourd’hui, il n’existe pas dans ce monde un chef d’État qui n’ait pas de conseillers. Du reste, s’il est vrai que l’acquisition du savoir est difficile, sa lumière et son rôle vital pour les êtres humains commandent qu’elle soit divulguée et propagée, faute de quoi les détenteurs sont menacés de durs châtiments : « Certes ceux qui cachent ce que nous avons fait descendre en fait de preuve et de guide après l’exposé que nous en avons fait aux gens dans le livre, voilà ceux qu'Allah maudit et que les maudisseurs maudissent » (S2V159). Frères et sœurs en islam, de quel savoir ou de quelle science il nous est demandé de rechercher ? L’islam rend obligatoire la recherche de toute science susceptible d’améliorer les conditions de vie physique, morale et spirituelle de l’homme. D’abord il faut apprendre à lire le Coran et à connaître la sunna du prophète de sorte à cerner le texte afin de pouvoir l’adapter au contexte, à la manière d’Abou Hanifa, de Malik, etc. Ensuite, il faut apprendre toute science utile susceptible d’améliorer les conditions de vie de l’homme et, subsidiairement, qui aide à comprendre les textes religieux. En principe, disons que toute science qui n’est pas contraire à l’islam et qui n’est pas nuisible à l’homme peut être acquise par un musulman. Frères et sœurs en islam, tout savoir n’est pas forcément utile, et il existe du savoir nuisible et des savants dangereux. La civilisation musulmane a brillé et dominé le monde pendant plus de huit siècles. C’était une civilisation basée sur la foi et la science, prenant en compte toutes les aspirations de la dimension humaine. En revanche, l’Occident, après cinq siècles d’hégémonie sans partage sur le reste du monde, ne saurait imaginer une gestion plus désastreuse de la planète. La science occidentale a été beaucoup plus destructrice que constructrice. Par exemple, en matière d’armement, la bombe d’Hiroshima a tué 70 000 personnes. Cependant, plusieurs millions de bombes de ce type sont stockées aujourd’hui. C’est dire qu’il est dès aujourd’hui techniquement possible d’anéantir 70 000 millions d'êtres humains, soit plus de dix fois la totalité de l’espèce humaine ! Pendant ce temps, des millions de personnes meurent chaque jour de faim dans le monde. La preuve qu’une « science sans conscience n’est que ruine de l'âme ». Conscient d’ailleurs de cette réalité, le prophète nous a recommandé d’invoquer Allah en ces termes : « Seigneur, accorde-nous un savoir utile ». Frères et sœurs en islam, retenez que bien des différences distinguent l’intellectuel du diplômé. En effet, ils sont nombreux à être bardés de diplômes, mais dont leurs cœurs ne sont imprégnés d’aucune lumière et qui n’ont aucun sens de responsabilité et de morale. On peut bien être diplômé et intellectuel, pourtant on peut être intellectuel sans être forcément diplômé, car être intellectuel n’est pas seulement avoir un... Statut mais c’est aussi et surtout jouer un rôle et assumer une responsabilité. Être diplômé c’est avoir un titre ou un grade généralement délivré par un établissement d’enseignement à la fin d’un cycle d’études. Or être intellectuel, c’est une question de capacité, de conscience et de responsabilité. C’est dur, c’est lourd, c’est exigeant d’être intellectuel, surtout de nos jours et de s’assumer : c’est sortir une hyène féroce d’un puits. Toutefois, comme il faut bien être qualifié pour accéder à des hauts postes de responsabilité, notre communauté doit s’impliquer dans la formation d’élites. Tout musulman doit chercher la science de son berceau jusqu’à sa tombe ; et cette science doit être diversifiée, approfondie, actualisée et utilisée conformément au Coran et à la sunna. Qu’Allah nous facilite l’acquisition du savoir à la manière de Souleymane, qu’Il nous donne la patience exemplaire de Nouh, la sagesse infinie d'Ibrahim, la force spirituelle de Issa, l’immense soumission de Mohamed (saw). Réalisé. par Anas --------------------------- « Nous avons commandé à l’homme [la bienfaisance envers] ses père et mère; sa mère l’a porté [subissant pour lui] peine sur peine: son sevrage a lieu à deux ans. « Sois reconnaissant envers Moi ainsi qu’envers tes parents. Vers Moi est la destination. » Luqman, verset 14. An-nasr, vendredi n° 012 du 09 avril 2004 ...58... Prix 50 f cfâ P. 4 Numéro 12 Nombre de pages 4 -- id 11547 Url https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/11547 Modèle de ressource Newspaper article Classe de ressource bibo:Issue Id de collection 2198 Id du média 33222 33709 33710 33711 33712 Fichier média https://islam.zmo.de/files/original/af21ba128f57c91865466f4332d48e8deda10796.pdf https://islam.zmo.de/files/original/2060adb40402a52c23b0a1ec7945537ba5ad903c.tiff https://islam.zmo.de/files/original/f9a2183d044185c8660efdcbf341a430e4af97ae.tiff https://islam.zmo.de/files/original/c2235582d5e988bf91a930aca3bf1a8630c64555.tiff https://islam.zmo.de/files/original/2c5901b51a961ff411f2805eab55796a03118ab8.tiff Titre An-Nasr Vendredi #010 (La célébration du mariage en islam / La jeune fille musulmane face à la pandémie des IST et VIH/Sida : quel comportement adopter ?) Créateur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/15633 Alidou https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/1143 Nouhoun Bagayoko Sujet https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/1143 Nouhoun Bagayoko https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/34 VIH/Sida https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/85 Hadith https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/87 Sunnah Editeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/2198 An-Nasr Vendredi Contributeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore Date 2004-03-26 Type https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67398 Périodique islamique Identifiant iwac-issue-0000279 Source https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Langue https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français Droits In Copyright - Educational Use Permitted Détenteur des droits Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Contenu « Borique vient le secours d'Allah ainsi que la victoire, célèbre Isa, louanges de ton Seigneur et implore son pardon. » Le mariage est une union sacrée entre un homme et une femme dans le but essentiel de s'entraider mutuellement dans leur cheminement spirituel vers le Créateur. Théoriquement facile selon les sources et les exemples au temps du Prophète (uwbp), le mariage demeure de nos jours une œuvre souvent difficile à réaliser du fait de nos traditions et de nos cultures. Sa célébration nécessite des conditions préalables. LA CÉLÉBRATION DU MARIAGE EN ISLAM 1- Le consentement des deux conjoints À partir du moment où un homme et une femme décident de s’unir pour le reste de leur vie, il est fondamental que chacun des deux réfléchisse avant de prendre la décision ; et il n’y a pas de mariage forcé en Islam : le père doit demander l’avis de sa fille qu’il veut donner en mariage, et la fille doit également informer ses parents de ses intentions. Dans tous les cas, elle doit être consentante. 2- La présence d'au moins deux témoins. Les témoins doivent être des gens dignes de confiance, équitables, soucieux de l'avenir du couple. Ils doivent avoir une oreille attentive aux problèmes majeurs qui peuvent survenir à l’intérieur du couple. « ... et choisissez deux hommes intègres parmi vos témoins... » • Coran • 1 65 V2 3- L’accord du tuteur de la fille. Le tuteur est le représentant légal de la fille. Son rôle est de veiller à l’intérêt supérieur de la femme pour qu’elle ne soit pas brimée ou trompée. Il doit être de sexe masculin, de préférence le père de la fille, son frère ou quelqu’un des siens ; ou à défaut le représentant (juge) des musulmans. C’est lui qui donne la fille en mariage. Le Prophète (saw) a dit : « pas de mariage sans le représentant légal et la présence de deux témoins équitables. Le mariage qui n’est pas conforme à cela n’est pas valable et en cas de dispute, le chef est le représentant de celui qui n’a pas de représentant. » Hadith rapporté par Ahmad et Ibn Hibban. Selon Abou Hanifa, la fille peut elle-même se donner en mariage, pourvu que son tuteur donne son accord. La dot. Contrairement à la conception occidentale de la dot qui veut qu’elle représente ce que la femme apporte en se mariant ou ce qu’un tiers donne à l’un ou l’autre des époux dans le cadre du mariage, la dot représente en Islam un symbole fort entre les époux ; c’est en fait le bien que l’homme a l’obligation de donner à la femme dans le cadre du mariage. Elle est obligatoire et est destinée à la femme. Elle peut être en nature ou en espèce et constitue une garantie pour la femme en cas de divorce. On peut donner quelque chose de consistant si on a les moyens, mais la moindre chose suffit comme dot, pourvu que l’intention soit sincère. « C’est une marque de bonne augure pour la femme que son affaire (sa mise en ménage) soit facilitée, et que sa dot soit peu élevée. » Ibn Habban et Hâkim ; rapporté par Aïcha. « Celui qui donne en guise de dot pour sa femme de... » Quoi remplir les deux paumes de ses mains de farine de fève ou de dattes, détient certes le droit de consommer le mariage » Abou Daoud. Il faut donc éviter la tradition des dots exorbitantes que se partagent la famille de la fille ; mais il ne faut pas non plus réduire la dot à un détail insignifiant. 5- La proposition et l’acceptation de mariage. C’est la cérémonie proprement dite. La proposition et l’acceptation se font a priori entre le mari et le tuteur, mais ceux-ci peuvent se faire remplacer valablement. Il existe plusieurs formules à titre d’exemple : « Je demande ta fille ou ta sœur .... en mariage, ou je te demande en mariage, ou je demande une telle en mariage selon la loi de Dieu et la sunna du Prophète (saw) et pour une dot de tant, ou pour la dot sur laquelle nous nous sommes entendus ». Le tuteur répond : « Je te donne en mariage ma fille une telle selon la loi de Dieu et la sunna du Prophète (saw) et pour la dot de tant. » La proposition et l’acceptation se font en présence des témoins. La présence de La femme n’est pas indispensable. Celle d’une autorité religieuse est souvent nécessaire mais pas aussi indispensable ; pourvu que la situation soit expliquée à un savant qui en donne le feu vert. Il est également de la tradition du Prophète de faire un discours au cours de la cérémonie en fonction du public cible, de faire en public le mariage pour lever toute éventuelle suspicion, de faire des invocations après la cérémonie, de faire un walima (fête) sobre (offrir à manger et à boire aux amis et invités). ALIDOU LA JEUNE FILLE MUSULMANE FACE À LA PANDEMIE DES IST et VIH/SIDA : quel comportement adopter ? Le SIDA est devenu aujourd’hui une épreuve mondiale qui défie toutes les communautés scientifiques et menace l’avenir du monde, et particulièrement celui de l’Afrique au Sud du Sahara qui abrite les 29,4 millions de séropositifs sur les 42 millions du monde. Et la voie sexuelle est de loin la principale voie de transmission du virus du SIDA avec une... proportion de 89 % des cas ; [d’où le lien entre le SIDA et les IST qui en font le lit]. N’est-ce pas d’ailleurs la raison pour laquelle les jeunes filles sont les plus touchées par ce mal ? Ce qui est sûr, c’est que les filles sont plus vite contaminées que les garçons car le risque d’infection est de 1,9 fois plus élevé chez les femmes et le taux de transmission de l’homme à la femme est de 2 à 4 fois plus élevé que celui de la femme à l’homme. Toutes ces raisons fondent notre réflexion sur l’attitude de la fille musulmane face au mal des IST VIH SIDA. La pandémie des IST VIH/SIDA exige un changement de comportement. D’après André MALE-REAU : « lorsque les valeurs morales et spirituelles s’effritent, l’homme ne trouve recours qu’à son corps et au sexe ». Il n’en fallait pas plus pour dépeindre la situation de la jeunesse d’aujourd’hui où le sexe est devenu le premier objet de jouissance, la première préoccupation. Ainsi, les jeunes filles se plaisent à l’exposer à toute occasion, partout et de toutes les... manières pour séduire et attirer le plus possible les garçons, les hommes... les clients. Et pourtant, c’est ce comportement sexiste qui fait la propagation des IST et du SIDA. Alors, faut-il continuer dans cette voie parce qu’elle offre le plaisir immédiat et plaît à tout le monde ou faut-il changer de comportement pour se prémunir des maux et vices liés au comportement sexiste ? Chacun a le choix de changer de comportement ou pas, seulement les IST VIH/SIDA, eux, ont choisi de sévir tant que notre société, chacun d’entre nous, n’aura pas changé positivement dans sa moralité. Car le Prophète Muhammad (SAW) nous avait déjà mis en garde en ces termes : « Si les gens ne prennent pas garde à ce qu’ils ont entre les jambes (sexe) et leurs mâchoires (langue), ils connaîtront des maladies que leurs devanciers n'ont pas connues ». Et le Seigneur de la sagesse a disposé dans le saint Coran : « ... Dieu ne change point l’état d’un peuple, tant que ce... » Peuple (les individus qui le composent) ne change(nt) pas ce qui est en lui (eux) même(s) » S13V11. En fait, tout le monde reconnaît aujourd’hui que la question du SIDA est un problème de changement de comportement, pour nous tous et de façon positive. Il faut donc s’engager contre les IST/VIH/SIDA. S’engager contre les IST/SIDA, oui, mais comment ? Pour la musulmane, il est clair qu’elle n’a point besoin d’engagement creux du genre « ... à faire des rapports sexuels protégés », car cela n’a plus de sens « plonger dans une flamme et souhaiter ne pas se brûler. N’est-ce pas ? Il s’agit plutôt de s’engager à revêtir les dispositions de notre religion, de notre foi en matière de morale. Ainsi, Dieu nous dit : « Et n’approche point la fornication. En vérité, c’est une turpitude et quel mauvais chemin ! » S17V32. Message clair pour tout musulman. Alors, tout rapprochement suspect entre fille et garçon, et tout comportement à même de conduire au danger de l’acte sexuel avant le mariage est un péché. Pour aider et Guider davantage la musulmane dans son comportement, le Seigneur dit à son Prophète ceci : « Et dit aux croyantes de baisser leurs regards... » S24V31 Pour cela, chaque fille musulmane devra se rappeler des trois grands principes islamiques en matière d’habillement : - Couvrir tout le corps - Pas de tissus transparent - Pas de mode "moulant" qui laisse apparaître la forme du corps, surtout les atouts Ne pas oublier le comportement des grandes figures de la foi face à la tentation du sexe. Notre foi n’étant point de la théorie mais du vécu, il nous faudra toujours savoir tirer exemple du comportement de ceux qui nous ont devancés dans la foi. Ainsi, en tant que fille musulmane, l’abstinence de la "Vierge Marie", une des quatre dames du paradis, doit retenir notre attention et modeler notre comportement. Et comme pour l’anoblir, Dieu lui fit porter le noble Messie, Jésus Christ (Issa) (A) dans la pureté, sans rapport sexuel. Plus tôt, la belle Sarah, l’épouse du prophète Ibrahim, nous montrait la conduite à suivre. tenir face à la tentation du luxe et des gains faciles des dévergondés. En effet, alors que son mari était très pauvre (matériellement), un indigent, le roi Nemrod lui proposa un véritable luxe insultant, mais attrayant, pour pouvoir abuser d’elle, jouir d’elle. Voici que la belle Sarah resta égale à sa foi en résistant dignement à cette invite. Le mariage et la fidélité dans le couple demeurent un moyen de protection contre les IST/VIH/SIDA. Nouhoun BAKAYOGO ---------------- F lort ko pardon. Le Coran est la parole de Dieu révélée au prophète Mohammed (SAW) par l’intermédiaire de l'ange Gabriel. Comme tel, le Coran donne sens aux évènements, à l’histoire. En d'autres termes, les évènements doivent être lus et compris à la lumière des données coraniques. À l'inverse, le Coran prend sens indépendamment des évènements et des données de l'histoire car le Coran est la parole de l'Absolu qui transcende et connaît tout (ce qui s'est passé, ce qui se passe et ce qui est à venir). Cette prérogative du Coran est d'autant plus logique que le Coran est le dernier message adressé aux hommes par Allah qui, auparavant, avait envoyé d'innombrables prophètes et messagers. Le Coran est la première source de la législation islamique ; par conséquent, la plus importante source. C'est donc un précieux « outil » entre les mains des musulmans qui se doivent de le connaître aussi bien dans son contenu que dans son. Histoire. C'est pour contribuer à la connaissance du Coran que An-Nasr vous propose aujourd'hui une étude de son histoire. De la codification et de la compilation du Coran. Le Coran fut révélé par fragments au prophète Mohammad (SAW) pendant les 23 années de sa mission (609 à 632 approximativement). On ne sait pas exactement à partir de quand la codification a commencé, cependant, le souci de codifier le Coran est apparu très tôt chez le prophète. Ainsi, longtemps avant l’hégire, des extraits écrits du Coran existaient et étaient en la possession de certains compagnons. Certains auteurs avancent la date de l'an 5 de l'apostolat, soit huit ans avant l'hégire. En parcourant le récit de la convention d'Omar Ibn Khattab, on s'aperçoit que la sourate 20 (chronologiquement 54) qui était en possession de sa sœur a joué un rôle important. Le souci de la rédaction du Coran, on pouvait le dire, a été guidé très certainement par le thème de la toute première révélation. qui faisait l'éloge de la plume comme moyen de connaissance humaine. Chaque fois que le prophète recevait un fragment du Coran, il appelait un des compagnons lettrés et lui dictait en précisant la place exacte du nouveau fragment dans l'ensemble déjà reçu. En l'absence du papier pendant cette période, les compagnons du prophète se servaient d'objets divers dont des morceaux de parchemin, du cuir tanné, des tablettes de bois, des omoplates de chameaux, des espèces de pierres planchées assez tendres pour que l’on puisse graver assez facilement, des nervures médianes des dattiers, des morceaux de poterie brisée, etc. Afin d’éviter les déficiences, chaque année le prophète s’occupait de la révision du texte coranique en entier. Ces séances de révision servaient de cadre pour la collection des textes existants, c’est-à-dire les copies. Les révisions avaient lieu pendant le Ramadan avec l'assistance de l'ange Gabriel. Le Ramadan qui a précédé la mort du... prophète, Gabriel lui a ordonné de réciter deux fois le Coran entier. Les séances de révision permettaient de corriger ce qui méritait de l’être, de compléter ce qui est incomplet afin d'uniformiser les copies. Il convient de souligner que du vivant du prophète, très peu de compagnons avaient le texte complet. En effet, tout le monde n’avait pas la vocation de copistes ou de transcripteurs. Il y a aussi que les occupations des uns et des autres, les distances qui séparaient certains compagnons et le prophète ne leur permettaient pas d’être toujours à ses côtés. À la mort du prophète, la révélation était terminée. Tout le texte coranique existait, mais éparpillé entre les mains des compagnons. Dès le califat d'Abou Bakr, la nécessité de compiler tout le texte coranique s’est posée. Tout est parti de l'issue de la bataille de Yamama. À toute fin utile, la bataille de Yamama s'inscrit dans la politique globale de la gestion des affaires de la communauté des musulmans après la mort du prophète. En effet, dès la Mort de Muhammad, des révoltes ont éclaté ça et là dans des tributs arabes à Médine. Pour certaines d’entre elles, leurs alliances avec le prophète ne les engageaient pas vis-à-vis des mouhadjirounes ; par conséquent, elles voulaient se désolidariser de la communauté. D’autres vont refuser de payer la zakat, et d'autres encore vont organiser leur révolte autour de fausses prophéties. Face à cette situation, Abou Bakr n'est pas passé par mille chemins. Il a engagé des guerres dites de l’apostasie en vue de maintenir la cohésion sociale fondée par le prophète. La bataille de Yamama est celle qui a été dirigée contre l’imposteur Mosallima. Cette bataille fut particulièrement sanglante. Les musulmans, au nombre de 13 000, furent défaits par leurs ennemis nettement plus nombreux (100 000). Dans un tel contexte, les musulmans de la première heure, donc connaissant davantage le Coran, décidèrent de se séparer du gros de la troupe. Au nombre de 3 000, cette branche des forces armées musulmanes (appelée bataillon des... Connaisseurs du Coran) étaient sous le commandement de Salim Maula Abi Hudhalfah, un des plus grands connaisseurs du Coran. Ils remportèrent une victoire, mais une victoire dont le goût a été rendu amer par la perte de 700 valeureux compagnons et grands connaisseurs du Coran, dont le commandant du bataillon. Omar Ibn Al Khattab se rendit alors auprès du calife Abou Bakr et lui dit : "Les compagnons de l'envoyé de Dieu tombent à Yamama à la façon des papillons dans le feu, et je crains qu'ils se fassent toujours s'ils rencontraient une occasion (pareille) de se faire tuer, cependant qu’ils sont les porteurs du Coran. Ainsi le Coran sera perdu et oublié. Si tu le réunissais et le faisais écrire." (1° commentaire de Tabari, I, 20). Au début, Abu Bakr s’y opposa, estimant que le prophète lui-même ne l'avait pas fait. Omar insista et argua du fait qu’il n’y avait pas de mal à le faire. Le calife consentit après avoir consulté Zaïd Ibn Thâbit, le scribe du... Prophète sur la question. C'est le même scribe qui fut le travail de rédaction. Dans son travail, il n'a pas retenu d'office tout ce qui lui parvenait comme texte coranique. Tout ce qu’il a retenu comme faisant partie du Coran a été confirmé par au moins deux personnes, lui-même constituant la troisième dans la mesure où il était hâfiz (connaissait tout le Coran par cœur). Le résultat de ce minutieux travail a été la production d'un volume du Coran, précieusement gardé par Abou Bakr. À la mort d'Abou Bakr, le document fut transmis à Omar. Plus tard, Omar le transmit à sa fille Hafsa, veuve du prophète. Au califat d'Othman, un autre problème s'est posé. Celui des variantes dans la lecture. Voilà ce qu'en a dit Hodhaifah Ibn Al Yamân quand il est rentré de l'expédition contre l'Arménie (l'an 25 ou 30) : s'adressant au calife Othman, il dit : « Prends soin des gens ! » Et lui (le calife) de dire : « Qu'y a-t-il ? » Hodhaifah dit : « J'ai participé à l'expédition contre l'Arménie où il y avait des Irakiens tout... » comme des Syriens. Mais les Syriens suivaient la lecture coranique selon Obayy Ibn Ka’b et disaient des choses que les Irakiens n'avaient pas entendues, ces derniers les ont donc accusés de mécréance. De même, les Irakiens suivaient la lecture d'Ibn Massoud. Ils disaient des choses que les Syriens n'avaient pas entendues et les Syriens les ont accusés de mécréance. Conformément à sa qualité d'homme d'État rassembleur et soucieux du devenir de sa communauté, Othman (ra) agît promptement et efficacement à la situation en sollicitant Zaïd ibn Thâbit, des artisans de la première compilation, qu'il fit assister par Abân ibn Al Aas (qui a été scribe du prophète, et doté d’une intelligence et d'un goût littéraire remarquables). Ces deux vaillants serviteurs de l'Islam se sont mis à pied d’œuvre pour sortir un Coran dont la version devait être adoptée par tous les musulmans de tous les coins de l'empire. Zaïd et Abân n’ont accepté un texte venant de qui que ce soit, fût-ce-t-il du calife lui-même, sans qu'une autre personne ne... Confirme qu’effectivement le texte en question fait partie de l'ensemble révélé au prophète. On remarquera au passage l'extraordinaire sens de l’objectivité de ces compagnons. La discipline historique, grâce à cette méthode, est désormais classée parmi les sciences. Après ce travail minutieux mené par les deux scribes, le calife emprunta à Hafsa la première compilation sous le califat d'Abou Bakr pour une comparaison des deux et il se rendit compte que les deux volumes étaient identiques. Autrement, deux travaux de la même nature menés par des acteurs plus ou moins différents, avec les mêmes méthodes sans se référer auparavant aux résultats de la première expérience et en l'espace de 15 ans environ, ont donné le même résultat. Le calife ne pouvait que s’en réjouir. La nouvelle édition, qui avait été écrite dans le dialecte Quraychite, a été reproduite en quatre ou sept exemplaires qui furent envoyés dans tous les grands bastions de son empire. Il ordonna ensuite que toutes les transcriptions soient faites à... À partir de cette édition, il ordonna ensuite de détruire toutes les copies antérieures. Cet épisode de l'histoire du noble Coran est souvent mal interprété par les ennemis de l'Islam. Si le travail de la compilation a connu un succès, un autre défi encore plus important (à notre sens) devait être relevé. Le défi de la conservation. Vendredi n°143 du 15 septembre 2006. Prix 50 FC. P. 137 De la conservation du Coran Il serait aberrant de croire que le souci de la conservation du Coran a commencé après sa compilation. En effet, depuis l'époque du prophète, ce souci était présent. C'est d'ailleurs ce qui a motivé sa rédaction par écrit. Il est donc aisé de dire que l’écriture a été une des méthodes par lesquelles la parole d'Allah a été conservée en intégralité. Parallèlement à cette méthode et de façon simultanée, il y avait une méthode non moins efficace, à savoir celle de l'apprentissage par cœur. Le prophète (saw) a incité les compagnons à la mémorisation du texte coranique afin de les réciter lors des... prières quotidiennes et autres. Selon un récit, à la mort du prophète, quatre à huit Ansars (médinois) étaient Hafiz (le nombre de mecquois devait être plus important). Aussi, les successeurs du prophète tout comme lui-même ont attaché la plus grande importance à la connaissance coranique pour tout emploi public et administratif et prirent les dispositions nécessaires pour son enseignement. Il y avait enfin une dernière méthode appelée méthode additionnelle. Avec cette nouvelle méthode, lire et posséder une copie du Coran ne suffisait plus. Il fallait au-delà de tout cela étudier auprès d'un maître attitré et obtenir un certificat de l'authenticité de la copie tout comme de la connaissance de la part de l'élève. À la fin des études, le maître octroie un diplôme, mentionnant toute la chaîne de ses maîtres et des maîtres de ses maîtres jusqu'au prophète et attestant la conformité de la récitation à ce que lui-même a appris de son maître. De nos jours, il existe des copies ou des fragments du Coran de la Première époque. À Istanbul (Turquie) et à Londres (Grande-Bretagne) par exemple, il existe des copies du Coran attribuées au calife Othman. À Istanbul, il existait une feuille du Coran attribuée au calife Omar. Dans plusieurs autres pays comme l'Égypte, l'Iran, l'Afghanistan, etc., il y a des copies très anciennes. On les a comparées et il est très émouvant de constater qu'à part les fautes des copistes, il n'y a aucune variante entre ces millions d'exemplaires (manuscrits ou imprimés) du Coran. De l'ordre des versets et des sourates. Tout le monde s'accorde à dire qu’à l'intérieur des sourates, les versets suivent l'ordre donné par Muhammad lui-même. En effet, chaque fois qu'un fragment descendait, le prophète faisait venir un de ses scribes et demandait de noter ce texte à tel passage qui parle de tel sujet. Il en a été de même pour ce qui est de l'ordre des sourates. Rappelons que chaque année, le prophète révisait, en compagnie de l'ange Gabriel, le texte du Coran. L’année de sa mort, il récita le texte entier. par deux fois. Comme on peut le constater, le Coran utilisé par le prophète est la même chose que ce que nous avons aujourd’hui. Tout cet effort que les musulmans de la première heure ont consenti pour qu'il parvienne jusqu'à nous témoigne de son importance. On ne le dira jamais assez, le Coran est indispensable pour la bonne compréhension de la religion musulmane. Sa lecture est encore plus bénéfique pendant le mois de Ramadan, mois au cours duquel il est descendu. Bientôt nous abordons ce mois sacré, plein de pardon et de miséricorde. C'est le mois du Coran et chacun devra fournir ce qu'il peut pour s'imprégner des nobles paroles qui tranquillisent les cœurs et les esprits. Adam An-nasr, vendredi n° 143 du 15 septembre 2006. Prix 50 F. Numéro 143 Nombre de pages 4 -- id 11616 Url https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/11616 Modèle de ressource Newspaper article Classe de ressource bibo:Issue Id de collection 2198 Id du média 33251 33825 33826 33827 33828 Fichier média https://islam.zmo.de/files/original/770eebf8a48f1c74659f6e1997bb0e57f4865991.pdf https://islam.zmo.de/files/original/4fa44dc53f6d09658a7009d2d5ff34083102939f.tiff https://islam.zmo.de/files/original/82acf6858c860156838d27682cd7455e23156dd8.tiff https://islam.zmo.de/files/original/3f3b63c657b3b6f4dab1b83a2ee65f62db8a4354.tiff https://islam.zmo.de/files/original/b80f7db3d29346fd35cdd33b78eac93296aa253a.tiff Titre An-Nasr Vendredi #133 (La pudeur : sens et dimensions) Créateur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/15669 Abdoul Aziz Sujet https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Editeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/2198 An-Nasr Vendredi Contributeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore Date 2006-02-10 Type https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67398 Périodique islamique Identifiant iwac-issue-0000308 Source https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Langue https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français Droits In Copyright - Educational Use Permitted Détenteur des droits Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Contenu A n133 du 10 Fév. 2006 Longue tint la « cour d'Allah ainsi que la victoire, célèbre les louanges de ton Seigneur et implore ton pardon. « Si tu n'as pas de pudeur, fais ce que tu veux » ; tels ont été l'enseignement et le message de tous les prophètes qui ont été envoyés au genre humain. La finalité de cette noble parole était d'éduquer l'homme pour qu'il fasse preuve de mesure et de retenue dans toutes ses actions afin d'être agréable, poli, raffiné et excellent dans ses manières (comportements) à l'égard de la société à laquelle il appartient. Mais aujourd'hui, le constat est amer : la crise de la foi que traversent nos sociétés a fait disparaître Dieu et la religion de la conscience des gens. La pudeur ne pouvant plus avoir droit de cité, s'en est allée et l'homme a perdu du même coup tous ses repères. Les références des jeunes d'aujourd'hui ne sont plus les prophètes mais les idoles des temps modernes qui ne font qu'entraîner les gens à la débauche et cela grâce au soutien. des médias. Le musulman doit donc discipliner ses regards et mettre la pudeur au cœur de toutes ses actions car la pudeur fait partie de la foi. Elle incite le musulman à faire du bien et le déconseille du mal (rapporté par Hakim). C'est là que commence le plan de construction d'une communauté de vertu. Mais qu'est-ce que la pudeur et quelles sont ses dimensions ? Être pudique en islam, c'est faire preuve de mesure, de bienséance et de retenue dans toutes les actions qu'on pose. Le messager d'Allah était plus pudique que la jeune vierge dans sa gynécée. Quand il voyait quelque chose qu'il n'aimait pas, on le lisait sur son visage (rapporté par Abou Saïd Alkhoudri). La pudeur c'est aussi la vision, la clairvoyance, la perception des dons d'Allah (SWT) et la compréhension, la conscience de nos manquements. C'est cette définition qui fait ressortir la première dimension de la pudeur qui est le retour vers Allah. Être avec Allah est donc le premier. Niveau de la pudeur. Nous sommes toujours tentés de nous comporter mal à chaque fois que notre cœur se détourne du regard du Tout-puissant Allah. Et pour que le cœur ne se détourne pas de la présence de Dieu, il est bon de méditer sur ses signes : regarder comment il a créé l'univers, la terre, le soleil, la lune, les océans, la mer, les montagnes... Notre rapprochement vers Allah à travers la méditation de Ses signes nous permet donc d'être pudique dans notre intimité. Notre façon de nous comporter seul témoigne en même temps de la façon dont nous nous comportons avec les autres. Alors être avec Allah et Le craindre est le premier niveau de la pudeur. Si cela est garanti, on aura donc la pudeur du cœur. La deuxième dimension de la pudeur est donc l'humilité du cœur. Parlant du cœur, le noble messager nous dit ceci : « En vérité, il y a dans le corps humain, un morceau de chair qui, en bon état, permet au corps tout entier de prospérer et qui, en mauvais état, le corrompt en entier : c'est le cœur. » Le croyant doit donc fournir des efforts dans l'adoration afin d'obtenir un cœur sain qui appelle toujours au bien et non un cœur malade (qui prône le bien aujourd’hui et recommande le mal demain) ni un cœur mort qui ne voue aucune adoration à Allah. Si nous avons la pudeur du cœur, on pourra se maîtriser par rapport à notre An-nasr vendredi n° 133 du 07 juillet 2006. Prix 50 FCFP. 96 entourage et c'est par là que l'on dominera nos passions. Sachons que les plus dures batailles sont celles que l'on livre contre soi-même, car porter la foi c'est porter une responsabilité devant Dieu et devant les hommes. Si la pudeur du cœur est acquise, on aura sans nul doute la pudeur de l'intelligence. La pudeur de l'intelligence est la troisième dimension de la pudeur. Elle amène le croyant à être modeste, humble avec son savoir ; reconnaître que la totalité du savoir appartient à Dieu et que nous ne possédons aucune science à part ce qu'Allah nous a enseigné. Quand le croyant se rabaisse en matière de savoir, Dieu lui donne. La clé des signes lui facilite le discernement et lui apprend la science de la parole. De quatrième niveau de la pudeur est celle de la langue. À propos de la langue, Dieu s'adresse aux croyants dans le noble Coran en ces termes : « Ô croyants ! Craignez Dieu et ayez un parler pertinent et juste » (S33 V70). Quant au noble messager, il dit : « La foi d'un serviteur n'acquiert la droiture que si son cœur est droit, et le cœur ne peut acquérir la droiture que si la langue est droite ». La maîtrise de la langue est donc un acte de pudeur. Le musulman doit parler avec droiture et avec douceur sans trop élever la voix, car « la voix la plus détestée est celle des ânes » (S31 V19). Il doit éviter de proférer de mauvaises paroles. La langue du croyant ne s'occupe pas de ce qui ne le regarde pas. Il évite aussi les paroles obscènes, les promesses mensongères, la moquerie, la médisance, la calomnie ainsi que toute chose qui éprouve la pudeur. Si le musulman arrive à garantir la pureté de sa langue, le paradis lui sera garanti car... Le prophète (SAW) a dit ceci : « Garantir la pureté de son sexe et de sa langue équivaut à garantir le paradis ». La langue doit être bien contrôlée afin d'éviter les dégâts. C'est pourquoi certains compagnons du prophète préféraient le silence à la parole. Abou Bakr (RA) ne mettait-il pas une petite pierre dans sa bouche pour s'empêcher de parler ? Souleymane, fils de Daoud, a dit que si la parole est en argent, le silence est en or. Taouss dira également que la langue est comparable à un lion, si on la libère, elle nous dévorera. Tous ces propos doivent donc encourager le croyant à être modeste et sobre dans la parole. Enfin, le cinquième niveau de la pudeur, celle vestimentaire, est l'aboutissement de l'expression de notre foi. Elle est d'ailleurs conditionnée par les autres. Le musulman doit aimer l'habit de la piété, car le messager de Dieu a dit que le meilleur habit pour l'homme et pour la femme est celui de la piété. Le musulman doit donc... s'habiller décemment pour manifester sa foi et éviter les vêtements serrés, moulants, ainsi que tout vêtement qui expose son corps et lui fait perdre sa dignité. En définitive, la pudeur est un trésor pour le croyant. Elle lui empêche d'être ingrat vis-à-vis de son créateur ou de méconnaître le droit des autres. Elle permet à l'homme de discipliner ses organes afin de maîtriser ses passions. La pudeur apprend à l'homme le sens de la mesure, de la bienséance et de la retenue dans tout ce qu'il fait. Mais il ne faut pas confondre pudeur et aveuglement car on est musulman dans tous les aspects de la vie. Cela signifie qu'on ne doit pas hésiter à parler aux jeunes et aux adolescents de l'éducation sexuelle. Être pudique, c'est assumer ses responsabilités devant Dieu et devant les hommes en disant la vérité. On se rappelle qu'un jour, Ouçama Ben Zaïd avait intercédé auprès du messager d'Allah en faveur d'un voleur et le prophète (SAW) lui dit ceci : « Comment peux-tu intercéder en faveur de ce que le Seigneur a... Interdit ? Je jure par Dieu que si Fatima, ma fille, avait volé, je lui aurais coupé la main. Voilà donc le sens réel de la pudeur. Elle doit commencer dès la tendre enfance, car il n'est jamais trop tôt pour vivre dans la décence. ABDOUL AZIZ An-nasr vendredi n° 133 du 07 juillet 2006 Prix 50 fc6 P. 98 Numéro 133 Nombre de pages 4 -- id 11617 Url https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/11617 Modèle de ressource Newspaper article Classe de ressource bibo:Issue Id de collection 2198 Id du média 33252 33829 33830 33831 33832 Fichier média https://islam.zmo.de/files/original/0713a37622c7eafce3b58332b121a6ccf4773508.pdf https://islam.zmo.de/files/original/1a9a26e8de6a0ab19626620b8346001c1e16c513.tiff https://islam.zmo.de/files/original/6e94ccb9dfe168f74f59bc5a5194877dd9fa33f2.tiff https://islam.zmo.de/files/original/0345fb20ba29110f32ba18f3148d2d44f4b49e6a.tiff https://islam.zmo.de/files/original/e8b9c47ad2ccdbf282d204e806b194ee505d9c43.tiff Titre An-Nasr Vendredi #122 (L'imâm Al-Bukhârî : la citadelle du Hadith) Sujet https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/85 Hadith Editeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/2198 An-Nasr Vendredi Contributeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore Date 2006-02-10 Type https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67398 Périodique islamique Identifiant iwac-issue-0000309 Source https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Langue https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français Droits In Copyright - Educational Use Permitted Couverture spatiale https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/443 Médine Détenteur des droits Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Contenu Lorsque, riant à la secours d'Allah ainsi que la rictoira, célèbre les louanges de ton Seigneur et implore son pardon. Le Savant du Hadîth et la Référence des savants, Abû ‘Abd Allah Muhammad Ibn Ismâ'îl, surnommé Al-Bukhârî, en référence à sa ville natale, Bukhârah. Sa jeunesse et le début de son apprentissage. L'Imâm Al-Bukhârî naquit en 194 après l’Hégire, à Bukhârah, dans la région de Khorasân. Le père de l’Imâm Al-Bukhârî, un homme aisé, mourut alors que son fils était très jeune et c’est son épouse qui prit le plus grand soin de l’éducation de leur fils orphelin. Avide de science et doué d’une mémoire exceptionnelle, il commença à étudier les hadîths à l’âge de onze ans en mémorisant la compilation de hadîths de Ibn Al-Mubârak (soufi et grand juriste de son temps). Il finit la mémorisation du Coran avant l'âge de seize ans. À l'âge de seize ans, après avoir appris le Hadîth auprès des spécialistes de cette science à Bukhârah, il voyagea avec sa mère et. s’installèrent à la Mecque. Pendant leur séjour, il étudia le Hadîth avec d’éminents savants de la Mecque, notamment Al-Humaydî qui lui enseigna aussi la jurisprudence de l’Imâm Ash-Shâfiʿi. À l’âge de 18 ans, il écrivit son premier livre sur les compagnons du prophète Muhammad (SAW) et les successeurs (la génération qui suivit celle des compagnons), qu’Allâh les agrée. Il dit à Abû Jaʿfar Ibn Muhammad Abû Hâtim Al-Warrâq : « J'ai étudié les livres d’Ibn Al-Mubârak et Wakiʿ et je connaissais déjà leurs écrits par cœur à l'âge de seize ans. À dix-huit ans, j'ai commencé à compiler les comportements et les paroles des Compagnons et des Successeurs [en arabe : at-tâbiʿûn]. C’était au temps de 'Ubayd Allah Ibn Mûsâ. J’ai rédigé Kitàb At-Tàrikh [Le livre d’Histoire] près de la tombe du Prophète — paix et bénédictions sur lui — les nuits de lune. [...] ». Abondance de son savoir. Dans l’espoir d'acquérir le savoir et de compiler des hadiths exacts (ou intègres) [en arabe : sahîh], il parcourut la terre à la recherche des savants du hadîth. Il fut le disciple de nombreux savants de la Mecque, de Médine, de Damas, de 'Asqalân, de Homs, du Caire, de Baghdâd, de Bassora, de Kûfah et de nombreuses autres villes. Il acquit le savoir en compagnie de savants tels que : l'Imâm Ahmad Ibn Hanbal, Abu 'Àsim An-Nabîl, Muhammad Ibn îsa At-Tabbâ' et Ishâq Ibn Mansûr. Parmi ses disciples, nous pouvons citer plusieurs grands noms comme : Muslim, Abû Zur'ah, Abû Hâüm, At-Tirmidhî, Al-Marwazî, Sâlih Ibn Muhammad Jazarah, Ibn Khuzaymah, As-Sarrâj. Dieu dota l’Imâm d'une mémoire exceptionnelle et sa contribution aux sciences du hadîth est sans pareille. 'Abd Ar-Rahmân Ibn Muhammad Al-Bukhâri rapporte qu’il entendit Muhammad Ibn Ismâ'îl dire : « J’ai rencontré plus de mille hommes [de science] du Hidjâz [en Arabie], d'Iraq, de Syrie, d'Égypte et de Khorasân ». Ibn 'Adiyy dit : « Un nombre de savants apprirent qu’Al-Bukhâri serait prochainement de passage à Baghdâd. Ils choisirent cent Hadiths dont ils brouillèrent les chaînes de transmission et les textes, donnant ainsi à chaque hadîth une chaîne de transmission autre que la sienne. Chaque savant prit dix de ces hadiths et s'apprêta à mettre Al-Bukhâri à l'épreuve durant leur rencontre. Les gens s’assemblèrent et l’un des savants confronta Al-Bukhâri avec le premier de ses dix hadiths. Il répliqua : « Je ne le connais pas. » Le savant lui cita un autre hadith. Il répondit : « Je ne le connais pas. » et ainsi de suite jusqu’au dixième hadith. Les gens avertis [initiés à la science du hadith] parmi l'audience se regardèrent et dirent : « L’homme s'y connaît. ». Les autres pensèrent que c'était un ignorant. Puis un autre savant exposa à son tour ses dix hadiths, puis un autre, jusqu’au centième hadith, et Al-Bukhâri répondit invariablement : « Je ne le connais pas. ». Quand il vit qu’ils avaient terminé, il se retourna vers le premier savant et dit : « La chaîne authentique de ton premier hadith est... » ceci, celle de ton deuxième hadîth est ainsi etc. » Il fit de même avec le deuxième savant, puis le troisième, et il poursuivit avec chacun d’eux jusqu'au centième hadîth. À ce moment, tout le monde eut la certitude qu’il était un Hâfidh [i.e. Ils reconnurent la qualité de sa mémorisation]. » Ainsi Al-Bukhâri fut non seulement un muhaddith d’exception [un spécialiste du Hadith] mais également un grand Juriste (faqîh). D’ailleurs Al-Khozâi dit : « Al-Bukhâri est le faqîh de cette Ummah » (faqîh signifie spécialiste en Jurisprudence). Ibn 'Adiyy dit : Muhammad Ibn Al-Qumîsl me rapporta : j'ai entendu Muhammad Ibn Hamda-wayh dire : j’ai entendu Muhammad Ibn Ismâ'îl [Al-Bukhâri] dire : « Je connais par cœur cent mille hadiths intègres [i.e. hadîth sahîh] et 200 000 hadiths d'authenticité questionnable. » Témoignages des savants à son sujet Les témoignages faits au sujet de la science de l’Imâm et de ses qualités sont très nombreux. Nous nous contenterons ici de quelques exemples : L’Imâm Ibn Khuzaymah dit : « Je n'ai vu sur terre plus savant en Hadîth que Muhammad Ibn Ismâ'îl Al-Bukhâri ». Muhammad Bashshâr disait : "Les sommités en termes de mémorisation sont au nombre de quatre sur terre : Abu Zur'ah à Rayy, Muslim à Naysabûr, 'Abd Allah Ad-Dârimî à Samarqand et Muhammad Ibn Ismâ'îl à Khora-sân." Qutaybah Ibn Sa'îd dit à son sujet : "Il était à son époque ce que Omar fut parmi les Compagnons. Et si Muhammad Ibn Ismâ'îl vivait du temps des compagnons, il aurait été un phare." Al-Khozâ'î dit : "Al-Bukhâri est le faqîh de cette Ummah." Piété et adoration. Il fut l’exemple du dévot et du savant éprouvant une crainte révérencielle envers Allah. C’est l’homme aux prières nombreuses et au cœur recueilli et éveillé. Al-Farabari dit : "Muhammad Ibn Ismâ'îl m’a dit : « Je n’ai jamais écrit un hadîth dans le Sahîh [son livre Sahîh Al-Bukhâri] sans avoir effectué al-ghusl [ablutions majeures] et prié deux rak'ah au préalable. » An-nasr vendredi n° 122 du 21 Avril 2006 .... Prix 50 fdâ P. 53. Al-Warrâq rapporte : « Pendant mes... » Voyages avec Abu 'Abd Al-lâh, lorsqu'il arrivait que nous dormions dans la même maison, je le voyais se lever la nuit entre quinze et vingt fois. Chaque fois, il allumait sa lampe et il extrayait des hadîths en les annotant. Puis il s'allongeait de nouveau. À l'approche de l'aube, il avait l’habitude de prier trente rak'ah [2 par 2] et il ne me réveillait jamais. Je lui dis une fois : « Tu endures cela pour toi-même, pourquoi ne me réveilles-tu pas aussi [pour prier] ? » Il répondit : « Tu es un homme jeune et je n'aime pas troubler ton sommeil. » Son livre Al-Djàmi As-Sahîh L'Imâm rédigea différents ouvrages de hadîths. Dans son livre Al-Djàmi As-Sahîh [littéralement : "La Somme Authentique"], après un examen minutieux et rigoureux, il enregistra des paroles du Prophète paix et bénédictions sur lui — dont la chaîne de transmission ne se compose que de transmetteurs justes et fiables, sans défaut ni brisure. Pendant seize ans, il scruta 600 000 hadîths et retint 7 275 hadîths dont l'authenticité est au-delà du. moindre doute. Dans l’étude des chaînes de transmission, il ne disait jamais d'un homme « c’est un menteur ! », il disait « telle personne l'a démenti », « telle personne l'a traité de menteur », « non digne de confiance ». Lorsqu'Al-Bukhâri qualifiait un homme de « non digne de confiance », il ne narrait pas de hadîth de lui. Il y a un consensus parmi tous les savants de l’Islam au sujet de l’abondance exceptionnelle de son savoir, ses bonnes manières, son caractère noble et généreux. Son livre précieux Al-Djâmi’ As-Sahîh est la meilleure référence de tous les temps en matière de hadîths authentiques. La Citadelle du Hadîth, le maître des muhaddithînes, le Rempart des sciences de la tradition, le flambeau de la communauté, l’exemple du pieux, l’Imâm de l’Islam, Abû ‘Abd Allah Al-Bukhâri retourna auprès d’Allah en 256 AH, à Samarqand (v. d'Ouzbékistan, Asie centrale). Qu'Allah le récompense pour ce qu’il fit et ce qu’il fut pour l'islam et qu'Il lui fasse miséricorde. Source : Islamophile.org -nasr vendredi n° 122 du 21 avril 2006 Numéro 122 Nombre de pages 4 -- id 11618 Url https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/11618 Modèle de ressource Newspaper article Classe de ressource bibo:Issue Id de collection 2198 Id du média 33253 33833 33834 33835 33836 Fichier média https://islam.zmo.de/files/original/8f763b0bf932740abe16c4d562e098f705770b7c.pdf https://islam.zmo.de/files/original/114f65d48654ad699e3674c6aea7d2bd0f7c999f.tiff https://islam.zmo.de/files/original/da18eebaadd8839c4022bb84c0f5437299849c89.tiff https://islam.zmo.de/files/original/7418996b0ac840ffbe86ad3c8144e55d5106beb9.tiff https://islam.zmo.de/files/original/a72c163e0e96abfebc772c70ffbaceca3b57c9ca.tiff Titre An-Nasr Vendredi #114 (La viande Halal!) Sujet https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Editeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/2198 An-Nasr Vendredi Contributeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore Date 2006-02-10 Type https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67398 Périodique islamique Identifiant iwac-issue-0000310 Source https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Langue https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français Droits In Copyright - Educational Use Permitted Détenteur des droits Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Contenu Lorsque vient le secours d'Allah ainsi que la victoire, célèbre les louanges de ton Seigneur et implore son pardon. Certes, nous avons honoré les fils d'Adam. Nous les avons portés sur terre et mer. Nous leur avons donné la préférence sur beaucoup d'autres de nos créatures. C'est en ces termes que Dieu exprime les faveurs qu'Il a accordées aux Hommes. Il leur a permis de se nourrir des autres créatures que sont les végétaux et les animaux. Cependant, l'homme laissé à lui-même ne peut pas toujours faire la sélection judicieuse de ce qui est nourrissant dans toute la gamme d’animaux et de végétaux. Bien longtemps, les peuples ont divergé au sujet de ce qu'il faut consommer et de ce qu'il ne faut pas ; surtout au niveau des aliments d'origine animale. Tandis que les uns évoquent telle ou telle raison (ancestrale, divinité, totem,...) pour ne pas consommer la viande d'un animal donné, d'autres au contraire, s’appuyant sur d’autres raisons, en consomment. Cela démontre une fois de plus. que l’homme a besoin d’être guidé pour déterminer le bien et le mal. Ainsi, le Seigneur Allah va révéler l'islam comme guidance et lumière pour les hommes. Mais quels sont les animaux dont la viande a été rendue licite pour les croyants ? Quelles sont les conditions légales pour l'abattage d'un animal ? Le musulman peut-il manger la viande d'un animal égorgé par un non-musulman ? Telles sont les questions auxquelles nous tenterons de donner des réponses afin de clarifier ce sujet qui constitue une préoccupation pour plusieurs d'entre nous, mais rarement évoqué. L'intérêt d’un tel sujet réside aussi dans le fait que l'ascension spirituelle du croyant est fortement influencée par ce dont il se restaure. Les animaux dont la viande est licite. Selon un principe islamique, tout est permis sauf ce qui est interdit par Dieu, le législateur par excellence. Au sujet de la nourriture, Dieu s'adressant aux hommes, An-Nasr vendredi 24 Février 2006........ Prix 50 fc6 P. 19 dit « O vous les hommes ! Mangez ce qui Est licite et bon sur la terre et ne suivez pas les traces du démon, il est votre ennemi déclaré. • C 2 V 168. À l’endroit des croyants uniquement, Dieu dit : « O vous qui croyez ! Mangez de ces bonnes choses que nous vous avons accordées, remerciez Dieu, si c’est bien lui que vous adorez... • C 2 V 172-173. De ces deux versets, on retient que Dieu n'a interdit que ce qui n’est pas bon ou ce qui est nuisible aux hommes. On distingue deux catégories d'animaux. La faune maritime qui regroupe tous les animaux aquatiques et dont Dieu a rendu licite la viande qu'ils soient pêchés vivants ou morts. D'après le Coran : « Le gibier de la mer et la nourriture qui s'y trouvent vous sont permis. C’est une jouissance pour vous et pour les voyageurs. • C 5 V 96. La faune terrestre où les quelques animaux qui y sont interdits sont listés dans le verset suivant : « Vous sont interdits la bête trouvée morte, le sang, la viande de porc, ce sur quoi on a invoqué un nom autre que celui de Dieu, la bête étouffée, la bête assommée ou morte. d'une chute ou d’un coup de corne et le reste d’une bête dévorée par une autre, sauf celle que vous avez pu égorger avant qu’elle ne soit morte. On pourrait se demander pourquoi Dieu a interdit ces bêtes. Avant tout, il faut savoir que Dieu met la loi qu'il veut dans la gestion de sa création. D'autre part, à analyser ces interdictions de près, on se rend compte qu'il se cache derrière elles beaucoup de sagesses divines. À titre d’exemple, l'interdiction de la bête morte tient au fait de sa nature dégoûtante et répugnante, des risques de contamination ou d'empoisonnement puisqu'on ne sait pas de quoi elle est morte. Par ailleurs, Dieu veut par là renforcer chez l'homme l’attention et la bienveillance qu'il faut accorder aux animaux. En outre, Dieu veut par sa miséricorde permettre à certains animaux de se nourrir des cadavres des autres, en empêchant l'homme de s'en servir. La viande de porc, quant à elle, a été interdite de consommation aux musulmans pas parce qu’il aurait sauvé le prophète. Mohammed (saw) car le porc n’est ni le seul animal, encore moins l’animal qui a le plus rendu service au prophète. Les chevaux et chameaux l'ont servi pour les voyages, les guerres et surtout lors de l’hégire. Mais la meilleure viande possible pour les musulmans est celle du chameau. En effet, au-delà de sa nature répugnante et sale, de la teneur élevée en cholestérol de sa viande, il est de nos jours démontré par de nombreuses études que le porc est un sac à germes. C'est l'animal qui porte le plus grand nombre de germes pathogènes comme le trichina (trichinose), taenia solium (maux de ventre), variole (varicelle), salmonella (choléra)... Sa viande comporte des milliers de germes très résistants à une haute cuisson. Beaucoup de germes y vivent et subissent des mutations fréquentes aboutissant à des germes plus résistants et très pathogènes. Hormis cela, raisonnons un peu sur ce avec quoi il se nourrit, d'où il rentre et sort. An-nasr, vendredi n° 114 du 24 février 2006..... Prix 50 f cfa P. 20 aspect physique, etc., pour se convaincre de la nature malsaine de sa viande. En dehors des animaux interdits mentionnés par le verset ci-dessus, on rapporte que le prophète (saw) a interdit la viande d'âne, des fauves ayant des canines (lions, tigres, loups) et les oiseaux à griffes (aigles, faucon). Cependant, les savants ne s’accordent pas sur les interdictions prophétiques. Signalons également que les poissons, les crevettes, les sauterelles et tout animal marin mort ou égorgé sont licites. En outre, on peut profiter des os, des cornes et de la peau d'un animal mort, pour un usage quelconque en dehors d’en manger, bien sûr. Cependant, la peau doit subir un tannage. En revanche, toute contrainte et/ou nécessité absolue lèvent ces différentes interdictions. Dieu dit dans le Coran : « ... Si quelqu’un est contraint par la faim, sans inclinaison vers le péché, alors Dieu est pardonneur et miséricordieux. » (C5 V3) Il peut arriver que pour des besoins médicamenteux sine qua non, on soit amené à recourir à un animal. Illicite. Dans ce cas, il faut observer les conditions suivantes : - que la non-observation de l’aliment soit un danger réel pour la santé ; - qu’il n’existe pas de médicaments licites capables de soigner le mal ; - que le médicament soit prescrit par un médecin musulman digne de foi et qui connaît les dispositions islamiques en la matière. Dans tous les cas, d'après le prophète, Dieu n'a pas mis les remèdes de nos maux dans ce qu’il a interdit. C'est pourquoi faire recours à l’interdit comme médicament est vraiment à la limite de l'espoir de trouver un médicament licite. L'abattage légal des animaux. L'abattage est l’acte qui rend halal (licite) la consommation de la viande des animaux licites. Il comprend deux modes : l’immolation et la chasse. - L’immolation. C'est l'action d’égorger un animal pour en consommer la viande. Elle consiste à coucher la bête sur le côté gauche face à la Kaaba avec les pattes liées et, à l'aide d’un outil tranchant, on coupe l'œsophage et/ou. Les veines jugulaires en disant « Au nom d'Allah, Allah est grand (Bismillah, Allahou Akbar) ». Dans la sounna, il existe plusieurs invocations ou formules à réciter, mais ce n'est pas une nécessité. L’égorgement doit se faire d’un seul mouvement et on ne doit pas égorger en deux temps. Les conditions d’une immolation réussie sont : - Se servir d’un outil bien tranchant pour ne pas peiner au cours de l’acte et aussi faire souffrir l'animal ; - L'immolation doit entraîner nécessairement une expansion du sang. Le sang doit s’écouler à flot ; - L'immolation se fait au cou ou au collet ; - Prononcer le nom de Dieu durant l'acte ; - L'égorgeur doit être musulman, jouissant de ses facultés mentales, pubère qu'il soit homme ou femme. An-Nasr, vendredi n° 114 du 24 février 2006....... Prix 50 F CFA P. 21 La chasse est réservée aux animaux sauvages et domestiques que l’homme ne peut pas dominer pour immoler. L’islam a autorisé la chasse, celle pratiquée pour consommer la viande et non pas par plaisir de tuer. Les animaux. Les conditions d’une chasse légale sont : - Le chasseur doit être musulman, homme ou femme ; - Il ne doit pas être en état de sacralisation (pèlerin au cours du Hadj) ; - L’animal chassé doit être licite et impossible à l'immolation simple ; - On peut utiliser une arme blessante qui tue comme l'épée, le fusil, la flèche, la lance... Au moment de lancer l’arme, il faut invoquer le nom de Dieu. On peut se servir d’un animal de chasse comme le chien ou un faucon pour rattraper son gibier. Mais l’animal doit être dressé (éduqué) pour cela. Alors il doit chasser pour son maître et non pour en manger. Ensuite, au moment de lancer le chien à la poursuite du gibier, il faut invoquer Dieu. À ce propos, Dieu dit : « Il t’interroge sur ce qui leur est permis. Dis : « Vous sont permises les bonnes nourritures ainsi que ce que capturent les carnassiers que vous avez dressés, en leur apprenant ce qu'Allah vous a appris. Mangez donc de ce qu’ils ont capturé pour vous et prononcez dessus le nom d’Allah, et craignez Allah. » « Car Allah est, certes, prompt dans les comptes. » L'animal de chasse blessé par l'arme peut être immolé par la suite, mais s'il est atteint mortellement, il n'y a pas de problème, sa viande reste licite. L'islam, religion de tolérance, permet aux musulmans de manger la viande d'un animal licite égorgé par un chrétien, pourvu que cela ne soit pas un sacrifice à une divinité ou sur lequel on a prononcé le nom d'autre chose que Dieu. En dehors de ces derniers cas, tout sacrifice effectué par les polythéistes et les mécréants à une divinité ou non est illicite pour le musulman. Par contre, la viande des abattoirs modernes (où la plupart du temps des précautions sont prises pour respecter les dispositions islamiques) est permise. Il faut souligner que le sacrifice en islam peut être réalisé à l'occasion d'une fête (Ramadan et Tabas-ki), un baptême, un mariage, doua ou à toute autre intention noble ou simplement pour un besoin de consommation de la viande. Mais tout sacrifice non motivé ou simplement par... Le plaisir de tuer un animal est un péché haïssable auprès de Dieu. Comme on le voit, Dieu a servi les hommes d’une grande table à manger qui est la surface de la terre et les fonds marins. En revanche, cela doit se faire selon sa volonté et dans l'intérêt aussi bien des hommes que de toute la nature. Aussi, toutes les règles instituées par Dieu pour pouvoir exploiter la faune sont avant tout pour la santé de l'homme mais aussi pour la préservation et le respect des animaux. Cela ne traduit-il pas une fois de plus la tolérance de l'islam, religion de paix pour l’univers ? L’imam An-Nasr, vendredi n° 114 du 24 février 2006. Prix 50 F CFA. P. 22 Numéro 114 Nombre de pages 4 -- id 11619 Url https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/11619 Modèle de ressource Newspaper article Classe de ressource bibo:Issue Id de collection 2198 Id du média 33254 33837 33838 33839 33840 Fichier média https://islam.zmo.de/files/original/8cb8334833f50ad0c84cbfcb82dab082d12faeff.pdf https://islam.zmo.de/files/original/d2785badd2f809c8e0bb7eb753cd957ec6616650.tiff https://islam.zmo.de/files/original/feb08054836c6329c813032d768bde0e12c6adbb.tiff https://islam.zmo.de/files/original/98a385758ce21bbf4867f835ba7c977f41e55217.tiff https://islam.zmo.de/files/original/75b424a3288db0feb154e34bd9272da1acecea14.tiff Titre An-Nasr Vendredi #111 (Les musulmans ignorent leur calendrier!) Sujet https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/125 Aïd al-Adha (Tabaski) https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/124 Aïd el-Fitr https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/84 Civilisation occidentale https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/85 Hadith Editeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/2198 An-Nasr Vendredi Contributeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore Date 2006-01-27 Type https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67398 Périodique islamique Identifiant iwac-issue-0000311 Source https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Langue https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français Droits In Copyright - Educational Use Permitted Couverture spatiale https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/443 Médine Détenteur des droits Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Contenu Lorsque vient le secours d'Allah ainsi que la victoire, célèbre les louanges de ton Seigneur et implore son pardon. Le calendrier est un système de mesure du temps pour les besoins de la vie quotidienne. Le temps est divisé en jours, en semaines, en mois et en années. Ces divisions reposent sur les mouvements de la terre autour du soleil ou de la lune autour de la terre. Un jour est le temps moyen d'une rotation de la terre sur son axe. L’année est le temps de révolution de la terre autour du soleil. Elle est qualifiée selon les cas, d'année sidérale ou d’année tropique. Celle-ci est constituée de 365 jours, 5 heures, 48 minutes, 45,5 secondes. La durée du mois était auparavant calculée par le temps écoulé entre deux pleines lunes, ou par le nombre de jours de la révolution de la lune autour de la terre (30 ou 29 jours). L’année lunaire compte donc 354 jours, soit un écart de 11 jours et 1/4 avec l’année solaire. De nos jours, il existe plusieurs Calendriers traduisant la variété des cultures ou des civilisations que l’on rencontre dans le monde. En effet, tous les peuples n’ont pas les mêmes activités ou événements à programmer dans le temps. La répartition du temps traduit l’expression culturelle, voire religieuse ou civilisationnelle des peuples : « et nous fîmes de vous des peuples et des tributs pour que vous fassiez connaissance... » (Coran 49:13). La multiplicité des calendriers est une affirmation de la multiplicité des nations et des civilisations. Chacune dispose de son propre calendrier qui reflète sa conception du temps et des cycles de l’histoire. Ce calendrier reste aussi lié aux valeurs, aux normes et aux symboles desquels chaque société puise les fondements de son entité et à partir desquels elle exprime ses différences par rapport aux autres. Mais au regard de tout cela et face à l’attitude des musulmans, peut-on dire sans se tromper que les musulmans ont un... calendrier ? Si une telle question était posée aux musulmans (surtout ceux du Burkina Faso), ils seraient nombreux à répondre par la négative. Tout simplement parce qu’ils l’ignorent. Conséquence, ils se réfèrent très peu à ce calendrier pour la programmation de leurs activités. L’on ne se rappelle le calendrier islamique que pendant le Ramadan ou la fête de la Tabaski, de sorte que plus d’un musulman est surpris de la date de ces événements. Ainsi, la Tabaski, le début et la fin du Ramadan sont diversement célébrés avec parfois 2 à 3 jours d’écart. Ignorant ainsi leur propre calendrier, les musulmans se rabattent sur ceux des autres. Le calendrier le plus utilisé dans notre contexte est le calendrier grégorien. Ce calendrier n’est autre que celui des chrétiens qui a été adopté naturellement par l’Occident (de tradition chrétienne) et progressivement imposé à d’autres peuples par le biais de la colonisation. Selon l’encyclopédie Eurica, « le calendrier grégorien est avant tout chrétien. Le calendrier de L’église indiquant les jours saints, les fêtes des saints et les fêtes religieuses, ainsi que les dates du calendrier civil qui leur correspondent. Les principales fêtes chrétiennes du calendrier sont, dans l’ordre : l’Avent, Noël, l’Épiphanie, le Vendredi saint, Pâques, l’Ascension, la Pentecôte et la Trinité. Les noms des jours et des mois de ce calendrier sont ceux des dieux, des empereurs, des tribus grecques et romaines. Ainsi, les musulmans fêtent Noël, le 31 décembre et le 1er janvier, avec beaucoup d'engouement parce qu’elles seraient les fêtes de tout le monde. Cela peut-il être autre chose que du syncrétisme religieux ? Que faisons-nous le 30 Zoul Hidja et le 1er Moharam ? Ces dates, qui correspondent au 31 décembre et au 1er janvier islamiques, sont totalement ignorées et passent inaperçues. Il est plus que jamais temps de revenir à nos valeurs, à la culture islamique dont l’une des références essentielles reste le calendrier islamique. Pour ce faire, il est important de connaître d'abord ce calendrier. Le calendrier musulman tire son fondement du verset 189 de la sourate 2 : « Ils t’interrogent sur les phases du croissant lunaire ; dis “c’est des unités de mesure du temps pour les hommes et pour le pèlerinage.” » Ainsi, l’année musulmane est une année comprenant 12 mois lunaires de 30 ou 29 jours. Elle comporte 354 ou 355 jours. Le calendrier islamique fut institué par le deuxième calife de l’islam, Omar ben Khatab, avec pour repère l’an 622 de l’ère chrétienne. Cette date correspond à l’Hégire, un événement important dans l’histoire de l’islam, car elle marque le départ du prophète Muhammad (SAW) de la Mecque vers Médine suite aux persécutions qu’il y subissait. C’est à partir de cet événement et de Médine que le prophète (SAW) va propager l’islam dans le monde entier. C'est à juste titre alors que le calife Omar a retenu cette origine du calendrier. Ce qui fait que le calendrier musulman est appelé calendrier hégirien. Il détermine les grands. événements islamiques tels que le jeûne de Ramadan, la fête de Ramadan et de Tabaski, le pèlerinage, l’Achoura, le paiement de la Zakat.... L’indicateur naturel de ce calendrier est le croissant lunaire. À peu près chaque année, l'année musulmane gagne 10 jours sur le calendrier grégorien qui est fixe. Le caractère évolutif de ce calendrier commande une grande attention de la Oumma pour être toujours en phase avec la réalité. An-nasr vendredi n° 111 du 03 février 2006...... Prix 50 fcfa P. 9 On ne doit pas attendre à chaque veille du mois de jeûne ou de Tabaski pour réunir une commission lune comme c’est le cas chez nous. Elle doit travailler toute l’année pour nous permettre de minimiser les erreurs. En revanche, tous les croyants doivent y contribuer. Certaines fois, les événements islamiques sont vécus à des dates différentes d’un pays à l’autre ou d’une région à l’autre. Pourtant, avec toute la technologie en matière d’astronomie dont on dispose de nos jours, la communauté devrait pouvoir surmonter ces. Difficultés. L’an 2006 du calendrier grégorien correspond à l’an 1427 du calendrier hégrien. Cette année islamique a commencé 30 jours après le début de l’année grégorienne (le 30 janvier 2006). Le premier Moharam 1427 correspond au mardi 31 janvier 2006 ; et comme à l'accoutumée, il est passé inaperçu. Mais AN-NASR se fait le devoir de rappeler à ses lecteurs qu’ils viennent de perdre une année. Tous autant que nous sommes, nous avons vieilli d’un an et de ce fait, nous nous sommes un peu plus rapprochés de la mort. Ne serait-ce que pour cela, nous devrions considérer cette date comme un tournant important dans notre vie et marquer une halte pour faire un bilan. Une façon de nous juger nous-mêmes avant le jugement dernier. Cela nous permettra certainement d’aborder la nouvelle année avec de bonnes prédispositions. Nous devons donc faire en sorte que 1427 soit meilleure. Mettons en application ce que le prophète Muhammad (SAW) nous enseigne dans son célèbre hadith : « Travailler comme si vous n’allez jamais mourir et prier comme si vous allez mourir demain. » Bonne et heureuse année 1427. Que Dieu fasse qu’elle soit une année pleine de santé, de succès et de renforcement de la foi. Imam L’AEEMB organise la collecte de la Zakat du 03 au 28 février 2006 tous les jours à partir de 8h à son siège national. Pour tout renseignement sur les modalités de paiement, appeler au 50 36 27 89 ou au 50 36 94 99. M. An-nasr vendredi n° 111 du 03 Février 2006......... Prix 50 f cfa P. IC Numéro 111 Nombre de pages 4 -- id 11620 Url https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/11620 Modèle de ressource Newspaper article Classe de ressource bibo:Issue Id de collection 2198 Id du média 33255 33841 33842 33843 33844 Fichier média https://islam.zmo.de/files/original/fc08e37c783f5ceb5aaf51ed005c255005f13fa0.pdf https://islam.zmo.de/files/original/cd0fbd75e612aae3c8cbe86924add876ff4deeab.tiff https://islam.zmo.de/files/original/592e8c6aa323742ba157a49666d67ce530b2ddb2.tiff https://islam.zmo.de/files/original/4fb037010f3a992b2a573608f769a1be79ab3cf0.tiff https://islam.zmo.de/files/original/d1dbc6c553559f98132b97b48a6a66a04eb0b4d5.tiff Titre An-Nasr Vendredi #119 (Le repentir pour naître de nouveau) Créateur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/15544 R. Raouda Sujet https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/85 Hadith Editeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/2198 An-Nasr Vendredi Contributeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore Date 2006-02-10 Type https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67398 Périodique islamique Identifiant iwac-issue-0000312 Source https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Langue https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français Droits In Copyright - Educational Use Permitted Détenteur des droits Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Contenu AN - NASR ^e i^c^ v'ecX L n119 du 10 Fév. 2006 La langue vient le secours d'Allah ainsi que la victoire, célèbre les louanges de ton Seigneur et implore son pardon. Tous les descendants d’Adam sont constamment dans l'erreur mais les meilleurs parmi eux sont ceux qui ne cessent de se repentir. Cet hadith est assez éloquent et se passe de commentaire. En effet, il revêt toute l’importance du repentir en ce sens qu’il montre la place de choix qu’occupent ceux qui se repentent parmi les hommes qui, précise-t-il, sont enclins aux péchés. Le repentir pour naître de nouveau Il serait donc important de savoir ce que recouvre la notion du repentir et la manière dont il s’effectue afin de lui accorder toute l’attention qu’il mérite. Qu’est-ce que le repentir ? Le repentir présuppose l’erreur, le péché, la désobéissance à Dieu. C’est le retour vers Lui afin d’obtenir son pardon après Lui avoir désobéi, c’est-à-dire après avoir commis des péchés. Il consiste à abandonner ce qu’on faisait et qui est interdit par Dieu. et de revenir sur ce qu’Il a ordonné. Ce retour vers Allah est un acte qui doit provenir du fond du cœur avant d’être matérialisé par des paroles et/ou des actes concrets. Le repentir est aussi un acte hautement spirituel dont l’importance et la nécessité ne sont pas à démontrer. Bien entendu, il requiert des conditions qu’il faut respecter afin de revêtir pleinement son sens. Les conditions du repentir Le repentir n’est pas une simple parole que l’on professe inconsciemment, ni un acte banal que l’on exécute mécaniquement. C’est plutôt un acte éminemment spirituel qui requiert des conditions bien précises dont l’observance est nécessaire. On se limitera ici à mentionner An-nasr vendredi n119 du 31 mars 2006 Prix 50 f cfâ P. 39 seulement les sept (07) conditions fondamentales proposées par Bilal Philips dans son œuvre Le retour à Dieu : la notion du repentir en islam. Ces conditions sont les suivantes : 1- le souvenir de Dieu Sous l’emprise de Satan, les hommes en viennent à oublier Dieu. Le repentir est Donc le seul moyen de revenir à Lui qui a dit : « Ceux qui, ayant commis quelques turpitudes ou quelques préjudices à leurs propres âmes, se souviennent de Dieu et demandent pardon pour leurs péchés » (S3V 135). 2 - Se repentir immédiatement Il est recommandé de se repentir immédiatement après s’être rendu compte de son péché car « aucune âme ne sait ce qu’elle acquerra demain ni sur quelle terre elle mourra » (S31V 34). En s’empressant ainsi de se repentir, l’on a de fortes chances d’être pardonné parce qu' « Allah accueille seulement le repentir de ceux qui font le mal par ignorance et qui aussitôt se repentent. Voilà ceux de qui Allah accueille le repentir. Et Allah est Omniscient et Sage » (S4V 17). 3 - Cesser de commettre le péché Ceci est d’autant plus vrai que se repentir tout en continuant à commettre le péché pour lequel on se repent est absurde. Ainsi Allah dit : « Et ceux qui ne persistent pas dans leurs erreurs quand ils se sont aperçus de celles-ci, ceux-là ont... » Pour récompense le pardon de leur Seigneur > S 3 V 135-136 Il est important de marquer un arrêt ici pour distinguer les péchés commis directement à l’endroit de Dieu et dont le repentir consiste à lui demander directement pardon, et les torts commis à autrui, c'est-à-dire les cas de violation des droits d’autrui. Ici, le repentir passe nécessairement par la réparation des préjudices commis et la demande de pardon à la victime, qui n'est en réalité qu'une condition pour obtenir celui d’Allah en dernier ressort. À ce propos, le prophète Muhammad (SAW) nous avertit en ces termes : « Quiconque a lésé son frère quant à son honneur ou quelque chose d’autre, doit rechercher le pardon de ce dernier avant que n'arrive le jour où ni les dinars, ni les dirhams ne serviront à rien. Ce jour-là, s'il a à son actif de bonnes actions, un montant de celles-ci équivalent au préjudice commis lui sera pris ; en revanche, s’il n’en a pas. An-nasr vendredi n°119 du 31 Mars 2006 Prix 50 f. Péchés de la victime seront ajoutés à ses péchés. * Boukhari 5 - Éprouver du remord Cela veut dire regretter sincèrement le péché que l’on a commis et s’engager à ne plus y revenir, comme le dit cet hadith : « Le remord, c’est le repentir. » Ibn Maja 6 - Accomplir des actes vertueux Si d’une part le repentir consiste à abandonner les péchés et les mauvaises actions, d'autre part, il nécessite l’accomplissement de bonnes actions, ainsi que le dit le Coran : « Certes, les bonnes actions chassent les mauvaises. C'est là un rappel à ceux qui ont Dieu présent à leur esprit. » • S 11 V 114 7 - Le repentir avant l'agonie À ce sujet, le Coran dit : « Mais l’absolution n’est point destinée à ceux qui font des mauvaises actions jusqu'au moment où la mort se présente à l’un d’eux, et qui s’écrie : "Certes, je me repens maintenant”, non plus pour ceux qui meurent mécréants. Et c’est pour eux que nous avons préparé un châtiment douloureux. » S 4 V 18 Notons, pour finir avec les conditions du repentir, qu’il y a des péchés graves et... pour lesquels le repentir simple et les bonnes actions ne suffisent pas pour obtenir le pardon. Dans ce cas, il faut une expiation (Kaffâra). C’est le cas par exemple d'un meurtre accidentel, de la chasse effectuée par un pèlerin pendant la sacralisation dans la mosquée (Kaaba), d'une rupture délibérée du jeûne pendant le mois de Ramadan, d'une violation de serment, d'un rapport charnel avec sa femme pendant les menstrues, etc. Ici, l’expiation peut aller d’une simple aumône ou d’un sacrifice (d'animal) à deux (02) mois consécutifs de jeûne en passant par l’affranchissement d'un esclave ou la prise en charge de 60 pauvres en nourriture. Toutes ces conditions, lorsqu’elles sont bien remplies, rendent le musulman (pécheur) digne de recevoir le pardon de Dieu. La nécessité du repentir. Comme on le sait, Dieu n’a créé les hommes et les djinns que pour qu’ils L’adorent (S 51 V 56). C’est dire donc que l'homme a un devoir qui est d’adorer exclusivement Dieu. Or, l’homme est un être faible, pécheur, donc qui manque. souvent à son devoir vis-à-vis de Dieu. Ainsi, il a nécessairement besoin de se repentir afin d'obtenir le pardon d'Allah. Le repentir lui permet de se corriger et de rétablir ses liens avec Lui et de renouveler son engagement brisé. An-nasr vendredi n° 119 du 31 mars 2006 Prix 50 fcfa P. 41 Le repentir est ainsi un moyen de se purifier et de revenir à son état originel de pureté qu'est la Fitra. Ceci est d'autant vrai qu'Allah est Miséricordieux et Pardonneur. Ces deux attributs divins sont le soubassement du pardon accordé aux pécheurs. Mais pour bénéficier de cela, il faut bien que le pécheur en fasse la demande, d’où la nécessité du repentir. En tout cas, Allah absout les péchés de quiconque se repent sincèrement comme le dit cet hadith : « Celui qui se repent de ses péchés est semblable à quelqu'un dépourvu de péchés ». Ibn Maja. Le repentir marque l'humilité de l’homme (en ce qu’il se reconnaît faible, pécheur et revient à son Seigneur) et la grandeur d’Allah. En outre, le repentir procure au croyant. L'amour de Dieu. En effet, Allah dit : « Dieu aime ceux qui ne cessent de se repentir et aime ceux qui se purifient » (S2 V222). Enfin, en même temps que le repentir est un moyen de se purifier, il est aussi et surtout un acte d'adoration en lui-même et auquel aucun croyant ne doit se soustraire s'il espère la grâce d'Allah le jour de la rétribution. C’est dire que le croyant a l’obligation de se repentir constamment pour espérer avoir le succès auprès d'Allah. C'est ce que confirme le Coran en ces termes : « Et repentez-vous tous devant Dieu, ô croyants, afin que vous récoltiez le succès » (S24 V31). Quant au prophète Muhammad (psl), il nous y exhorte en ces termes : « Ô gens, repentez-vous auprès de Dieu et recherchez son pardon, car moi-même je me repens 70 fois chaque jour » (Muslim). D’ailleurs, il ne peut en être autrement ainsi que nous apprend cet hadith : « Si vous ne commettiez pas de péchés, Dieu vous ferait disparaître pour vous remplacer par un autre peuple qui commettrait des péchés, puis... » Demanderait son pardon et à qui il pardonnerait leurs fautes. Muslim. Alors repentons-nous ! Raouda An-Nasr, vendredi 31 mars 2006, Prix 50 f. Numéro 119 Nombre de pages 4 -- id 11621 Url https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/11621 Modèle de ressource Newspaper article Classe de ressource bibo:Issue Id de collection 2198 Id du média 33256 33845 33846 33847 33848 Fichier média https://islam.zmo.de/files/original/b2fdeb889d1540bccf2fcb14c5820485ce11c39d.pdf https://islam.zmo.de/files/original/b35c3402b6806a773be3f7520c581d63b8fe7b96.tiff https://islam.zmo.de/files/original/a6837d69745b91c46a83b4637c0072e7632781a0.tiff https://islam.zmo.de/files/original/844b4a13353f6882fa12b2187baa7e8320239961.tiff https://islam.zmo.de/files/original/be2380f3f23aeaa8f2f11c29c3c8a882c815e4d0.tiff Titre An-Nasr Vendredi #118 (Violence faites aux femmes : femmes battues en France / De la résurrection au verdict) Créateur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/15670 Adriana Evangelijzt https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/15671 Karim Dpeba Kaboré https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/15586 Nayala Sujet https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Editeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/2198 An-Nasr Vendredi Contributeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore Date 2006-02-10 Type https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67398 Périodique islamique Identifiant iwac-issue-0000313 Source https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Langue https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français Droits In Copyright - Educational Use Permitted Détenteur des droits Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Contenu AN - NASR nT18 du 10 Fév. 2006 Lorsque vient le secours d'Allah ainsi que la victoire, célèbre les louanges de ton Seigneur et implore son pardon. À l’occasion du mois de la femme, An Nasr vendredi a sélectionné pour vous un article d’un intérêt certain tant par les informations qu’il fournit que par l’interpellation qu’il fait. Très souvent lorsqu’on évoque les violences faites aux femmes, les musulmans sont à tort pointés du doigt. Cet écrit vient apporter la preuve contraire et montre que dans certaines sociétés occidentales dites respectueuses des droits de la femme, celle-ci est toujours brimée dans ses droits les plus élémentaires. À l’heure où l’on glose beaucoup sur la condition des femmes dans l’Islam, il serait peut-être de bon ton de voir comment est traitée la gent féminine dans les « brillantes » contrées occidentales. Comment se comportent les hommes vis-à-vis de leur épouse, concubine ou amantes ? Se conduisent-ils en... Parfaits gentlemen ? Le mythe du chevalier servant a-t-il perduré ? Nos gentils Français remporteraient-ils la palme d’honneur au concours des bonnes manières ? Il apparaîtrait que les apparences sont souvent trompeuses dans notre société policée et que les persécuteurs ne sont pas ceux que l’on croit. En l’occurrence, sur notre territoire, « l’enfer ce n’est pas les autres. » Constat. Bien que nous ne nous situions pas dans le rang des féministes, force nous est de constater qu’il est peut-être regrettable, en certaines circonstances, que la force, justement, ne soit pas du côté des femmes. Un article d’Ignacio Ramoner, paru sur le Monde Diplomatique, en dit long sur le sujet. Ainsi, nous y apprenons que « la violence des "mâles" est la première cause d’invalidité et de mortalité avant les accidents de la route ou le cancer... » chez nos consœurs. Dans le huis clos familial, la toute puissance des hommes se traduit par des brutalités dignes de l’époque d’Attila. Qui l’eût cru ? À l’aube du 21ème siècle... Siècle, âge de la modernité et de la haute technologie, il semblerait que les méthodes masculines envers celles qui partagent leur vie auraient régressé à l’époque des bipèdes de Cro-Magnon. An-nasr vendredi n° 118 du 24 mars 2006 Prix 50 f cfâ P. 35 Sur le territoire français, une femme meurt de violence conjugale tous les 5 jours. Entre 1990 et 1999, sur 652 femmes victimes d’assassinats, la moitié a été tuée par le compagnon ou mari et uniquement dans la région parisienne. Sur 7000 femmes interrogées pour ce même périmètre, 10 pour cent d’entre elles ont subi des violences conjugales au cours des douze derniers mois. On ne peut que rester perplexe ou atterré devant cette triste constatation. D’autant que ces messieurs ne lésinent pas devant les « gâteries ». Tous les coups sont permis. Les violences conjugales déroulent leur tapis de monstruosités. Cela va des insultes aux menaces, du harcèlement moral au chantage affectif sur les enfants, du mépris aux agressions physiques en passant par la séquestration. la mise à la porte, tes rapports sexuels imposés ou le viol, les coups et tentatives de meurtre. Qui dit mieux ? Et avant de se pencher sur le sort des femmes orientales, ne serait-il pas salutaire de balayer devant sa porte ? D’autant que le profil de l’agresseur n’est pas toujours celui que l’on imagine. Le rapport du professeur Henrion n’est pas avare de renseignements : « Il s’agit en majorité d’hommes bénéficiant par leur fonction professionnelle d’un certain pouvoir. On remarque une proportion très importante de cadres (67 %), de professionnels de la santé (27 %) et de membres de la police ou de l’armée. » Ceux qui font régner l’ordre publiquement seraient donc amenés dans les coulisses du foyer à transgresser des lois qu’ils imposent à d’autres. Il nous est donc permis de penser que non contents de faire peser leur autorité sur le lieu de travail, ces individus continuent à faire les importants en se défoulant une fois rentrés à la maison. Et pas de la plus digne des façons. Car les conséquences de leurs Actes sur leurs victimes sont le plus souvent dramatiques. « De nombreuses femmes, suite à ces traitements peu orthodoxes, souffrent de troubles psychiques ou émotionnels (dépression, boulimie, anorexie), certaines ne supportant plus ce calvaire se suicident et une grande partie meurt carrément sous les coups du conjoint. Parmi les victimes présentées dans le rapport, 30 % ont été poignardées, 30 % ont été abattues par arme à feu, 20 % ont été étranglées et 10 % ont été rouées de coups jusqu’à la mort. » Il y a dans cet étalage sordide quelque chose de bouleversant. On ne peut s’empêcher de penser à celles qui subissent un sort tragique, sans rien dire, par peur ou par honte. Celles-là sont passées sous silence. Elles échappent à la navrante réalité des statistiques. Victimes effacées de la brutalité masculine. En France, chaque jour, des centaines de femmes sont battues par leur conjoint et n’osent pas porter plainte. L’agresseur peut ainsi continuer son forfait en toute impunité. Il offre un beau visage au. Monde en cachant soigneusement ses ignominies sous le masque trompeur du Monsieur bien. Mais c’est l’étranger que l’on accuse de maltraitance. Alors que les chiffres parlent d’eux-mêmes : au moins 2 millions de femmes sont victimes de violences conjugales en France chaque année. En ce qui concerne le viol, 91 % des personnes condamnées sont d’origine française. 16,8 % appartiennent à des professions médicales ou paramédicales. 13,1 % exercent les métiers de l’enseignement, de l’animation ou de la petite enfance. 14,8 % ont des responsabilités d’encadrement (PDG, ingénieur, énarque, gérant de bar, entrepreneur). 12 % exercent des métiers de la loi et de l’ordre (policier, militaire, gendarme, attaché parlementaire...). Dans le comportement vis-à-vis des femmes, ce n’est donc point l’habit qui fait le moine sur le sol gaulois qui mérite bien son nom. Car malheureusement, si les violences relèvent de toutes les classes sociales, il est à noter. que le « haut du panier » n’occupe pas la dernière place mais que, par contre, pour ce qui est des violences conjugales, les agricultrices sont le moins atteintes. Les hommes seraient donc beaucoup plus civilisés à la campagne. L’air vicié des villes aurait-il une influence néfaste sur le comportement machiste de quelques intellectuels ? Leurs neurones s’atrophiraient-ils pour les faire régresser en animal plus que primaire ? Et quel plaisir sadique peuvent-ils bien éprouver, lorsque la porte refermée, ils se retrouvent face à cette femme tremblante de peur dont ils se sont appropriés le destin pour en devenir le maître et le tortionnaire, pour le pire mais pas pour le meilleur ? Nous le répétons, nous ne sommes pas féministes. Nous ne déversons pas notre hargne sur le sexe masculin et nous ne revendiquons aucune égalité car nous avons pris le parti et opté pour le pari de nous imposer dans un monde d’hommes. Ce ne fut pas toujours facile. Nous dirons même qu’il nous a fallu nous forger d’une sacrée. trempe. Mais notre cœur solidaire bat et souffre pour les deux millions de femmes violentées chaque année en France et pour toutes celles qui, en croyant rencontrer l’Amour, ont un jour croisé sur leur route leur bourreau et leur assassin. AdriaM eVANQetJZI De la résurrection au verdict Un jour viendra où la vie d’ici-bas prendra fin, suivie d’une autre vie. Ce jour-là, hommes, femmes, enfants seront ressuscités pour rendre compte de leurs actes. Certains seront récompensés et d’autres châtiés. Différentes phases vont se succéder les unes après les autres. On peut retenir entre autres six grandes étapes qui vont ponctuer cette cérémonie extraordinaire. 1- La résurrection C'est le retour des morts à la vie. Que le corps soit brûlé, calciné, dévoré entièrement par des animaux féroces, ou qu’il soit enterré à des profondeurs inimaginables, Dieu lui rendra l’âme et il sera ressuscité avec ses membres intacts. Pour Dieu, tout est facile. N’a-t-Il pas dit dans le Coran ? « Et c’est Lui qui commence la création puis... » La refait ; et cela Lui est plus facile » C 30 V 27 2- Le grand rassemblement Après la résurrection, les gens seront à l’endroit du Jugement où se rassembleront toutes les créatures. À ce sujet, Dieu dit : « Et craignez Allah et sachez que c’est vers Lui que vous serez rassemblés » C 2 V 203. An-nasr vendredi n° 118 du 24 mars 2006 Prix 50 f cfâ P. 37 En attendant le Jugement, les gens seront nus, sous le soleil ardent, submergés de leur sueur, sauf ceux qui seront abrités par l’ombre du trône de Dieu. 3- Le Jugement Dieu exalté montrera à Ses créatures leurs œuvres. Certains seront soumis à un jugement aisé alors que d’autres auront affaire à un jugement encore plus sévère. Ils ne trouveront ni excuses, ni arguments et seront châtiés dans le plus grand scandale. Chacun verra en détail, après avoir reçu le livret de ses œuvres, tout ce qu’il a accompli. Le jugement sera juste où seul le travail déjà accompli et la clémence de Dieu seront d’un secours pour l’homme. Ne lui servira de sa richesse que ce qu’il aurait dépensé pour Dieu. 4- Le pont Tous passeront sur un pont à des vitesses différentes selon leur degré de bienfaisance. Certains y passeront comme l’éclair, d’autres à la vitesse du vent, d’autres encore comme un piéton. Il y en a qui ramperont sur leur ventre et finiront par trébucher. Les pieux échapperont à l’enfer et les injustes y tomberont. Ceux qui se sont montrés obéissants s’abreuveront de l’eau du bassin, plus blanche que le lait et plus douce que le miel. Aussi faut-il ajouter, avant la permission de Dieu, personne ne peut être utile à l’autre en matière d’intercession. L’intercession au jour dernier n’est pas comme celle de cette vie où l’intercesseur use de son amitié ou de sa notoriété pour pousser à obtenir ce dont il a besoin. 5- L’enfer C’est le châtiment que Dieu a réservé pour les mécréants et les rebelles. Chacune de ses portes a sa part de damnés. Les tourments y sont de plusieurs sortes et de plusieurs degrés. Les admis en enfer y serait immortels dans un feu plus intense que celui de cette vie. Il ne consume pas la peau mais la brûle. Les habitants de l’enfer y vivent, mangent et boivent une boisson fétide qui fera fondre ce qu’il y a dans leur ventre. Le paradis est la demeure de la bonne récompense et des délices que Dieu a apprêtés pour les croyants. Il y a dans ce paradis ce que l’œil n’a jamais vu, ce que l’oreille n’a jamais entendu et ce qui n’est jamais venu à l’esprit. Le moins fortuné du paradis a toutes les jouissances de la vie d’ici-bas et sept (7) fois encore plus selon les enseignements du prophète Muhammad (SAW). Ils y vivent dans la joie, dans la quiétude et aucune extinction ne les menace. La vie dernière est une vérité incontestable. Seul celui qui est atteint d’une étroitesse de vue et d’une faiblesse de la raison n’ajoute pas foi à son existence. Il ne faut donc pas se laisser emporter par l’espoir d’une longévité alors que la mort est la chose la plus proche de nos sens mais malheureusement la plus éloignée de nos réalités. Pensées. Chaque jour qui naît, des cortèges funèbres se succèdent, les cimetières se remplissent et nous ne pensons pas qu’un jour nous serons au nombre de leurs habitants. L’homme oublie la mort mais le croyant s’en rappelle toujours et est prêt à l’accueillir. KABORCKariMi VPeBAf Nayai* An-nasr vendredi n° 118 du 24 mars 2006 Prix 50 f CFA Pd Numéro 118 Nombre de pages 4 -- id 11622 Url https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/11622 Modèle de ressource Newspaper article Classe de ressource bibo:Issue Id de collection 2198 Id du média 33257 33849 33850 33851 33852 Fichier média https://islam.zmo.de/files/original/15900fccbfcbf16e83c37b348185985bf4b58f6e.pdf https://islam.zmo.de/files/original/4302ebbd4b601f6a35271a73dd34d2cda64353eb.tiff https://islam.zmo.de/files/original/90126735e5573eb474716344b14d7a481946593d.tiff https://islam.zmo.de/files/original/c28263951a8da819ec48e4be1bcf12f1bbca428c.tiff https://islam.zmo.de/files/original/ba64921ce72d3f257e048dabd20f2d05f1349d76.tiff Titre An-Nasr Vendredi #123 (Fête de la bière : que Dieu protège le Burkina) Créateur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/15596 Omar Ba Sujet https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Editeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/2198 An-Nasr Vendredi Contributeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore Date 2006-02-10 Type https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67398 Périodique islamique Identifiant iwac-issue-0000314 Source https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Langue https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français Droits In Copyright - Educational Use Permitted Détenteur des droits Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Contenu AN - NASR ^ & t^cA K-e cA C n123 du 10 Fév. 2006 Lorsque vient le secours d'Allah ainsi que la victoire, célèbre les louanges de ton Seigneur et implore son pardon. Cinisme des organisateurs, complicité de la société. Contre vents et marées, la 6ème édition de la fête de la bière aura lieu. Et certainement, de nombreux Burkinabè vont à cette occasion sombrer dans les affres de l’alcoolisme. Cette fois-ci, la manifestation aura lieu sur le site du SIAO, du 28 avril au 07 mai. Tout comme les précédentes éditions, cette présente va choquer plus d’un et chacun ira de sa méthode pour exprimer sa désapprobation et son indignation. Mais rien à faire, le SY-NATB (Syndicat National des Travailleurs de Débits de Boissons) rebelottera, avec davantage plus de cynisme. Lisez plutôt ces propos de son secrétaire général : « Cette année, nous envisageons battre le record de volume de bières vendues à la 5ème édition, c'est-à-dire 52 000 casiers ». Dites. FETE DE LA BIERE QUE DIEU PROTEGE LE BURKINA ! Par Omar BA. Plutôt 52 000 horreurs ! Quelle honte ! Quel cynisme ! An-Nasr vendredi est resté silencieux sur l’édition précédente. Cette fois, nous avons décidé de sortir de notre réserve pour apporter une voix discordante et rappeler ce que tout le monde sait déjà : l’alcool est nuisible à la santé de l’homme et à la société. Nous voulons aussi nous démarquer d’un acte cynique et exprimer notre désarroi et notre indignation. Nous ne voulons pas être complices de la souffrance des populations du fait de l’alcool et singulièrement du fait des conséquences de la fête de la bière. C’est d’ailleurs une exigence de notre foi. Le prophète Muhammad (SAW) nous enseigne ceci : « Si l’un de vous constate un mal, qu’il le combatte par la main : s’il ne peut pas, qu’il le fasse avec la langue ; et s'il ne peut pas non plus, qu'il le reprouve du fond de son cœur. C’est le minimum qu’exige la foi. » Notre réaction est encore plus motivée par le silence total des responsables. politiques et administratifs, de la société civile... de notre pays. Un black-out incompréhensible qui frise la complicité. Pourtant chacun connaît les effets dévastateurs de l'alcoolisme. Pourquoi donc ce silence glacial ? On se rappelle encore les mots durs qui ont été proférés par certains dans la presse contre cette manifestation lors de la dernière édition. On se souvient tous de ces récits macabres sur des comportements et faits constatés à la Maison du peuple et sur les conséquences perverses de cette indigne fête. Qui aurait cru qu'on oserait organiser une sixième édition de cette sale fête ? Au regard même des conséquences de l'alcoolisme, la fête de la bière devait être interdite dès sa première édition. Ce qui n’a pas été le cas. Maintenant qu'elle nous a démontré qu'elle ne peut apporter que tristesse et désolation, elle doit cesser d'exister. Et c'est de la responsabilité des autorités de contribuer à moraliser la vie publique et de protéger la santé des citoyens. La morale agonise au Faso. dit quelqu'un. Elle doit être maintenant morte. Si elle ne l’est pas, pourquoi tous les coins de rue de la capitale se sont transformés en beuverie ? Ce ne doit plus être une simple agonie. C’est à croire que les Burkinabè ont fait le choix de se saouler la gueule. Il faut que ceux qui nous gouvernent aient un œil plus vigilant sur ces activités démoralisantes qui font trop de dégâts et qui ne font pas honneur au Burkina Faso. D'ailleurs, le développement passe aussi par un assainissement moral de la vie publique. Rien qu’hier, en France, le président Jacques CHIRAC a instruit son gouvernement pour qu’il étudie la possibilité d'interdiction du tabac, de la cigarette et de l’alcool dans les lieux publics. Quel paradoxe avec la situation au Burkina Faso où on fait la promotion de boire sous le regard passif de nos gouvernants ? Quel silence complice ? Cette responsabilité incombe aussi à la société civile dont le rôle ne doit pas se limiter à donner de la voix lorsqu’il s’agit de questions politiques ou de justice sociale. La santé des citoyens mérite aussi qu'on s’y intéresse. C’est un droit élémentaire du citoyen ; et toute personne ou organisation qui le violerait doit être dénoncée. Les ravages de l'alcoolisme sont terribles tant au niveau de la santé physique (cirrhoses, cancers) que de la santé mentale (addiction). Ses effets ne se limitent pas à l'individu mais touchent la famille (violences conjugales, parentales) et la société (coups et blessures, meurtres, accidents de la route). On attendait donc que les organisations des consommateurs dénoncent cette situation : mais aussi et surtout les organisations islamiques qui sont restées muettes. Mais avant tout, la responsabilité des parents est la plus engagée dans cette affaire. Comment imaginer ce laisser-aller dont jouissent les enfants qui s’adonnent à l’alcool. Sachez que vous rendrez compte à Dieu de la manière dont vous aurez éduqué vos enfants. Cela pose du même coup la responsabilité de l’homme et Singulièrement des parents sur leurs enfants. L’islam interdit l’alcool. Les textes de la révélation islamique ont strictement interdit l’alcool : « O les croyants ! Le vin, le jeu de hasard, les pierres dressées, les flèches de divination ne sont qu’une abomination, œuvre du Diable. Écartez-vous en afin que vous réussissiez » (Coran 5/90). Le Prophète a dit : « Tout ce qui enivre est vin. Et tout vin est interdit » (rapporté par Muslim, n° 2003). Finies donc les idées reçues et les fausses déclarations selon lesquelles l’islam n’interdit la consommation de l’alcool que lorsque celle-ci est faite de façon abusive. Le prophète Muhammad a prévenu : « Ce qui provoque l'ivresse en grande quantité est interdit même en petite quantité » (rapporté par Abu Dâoûd, n° 3681). « Ce dont la consommation d'un farq [= quelques litres] provoque l'ivresse, même la consommation de ce qui tient dans le creux de la main en est interdite » (rapporté par Abù Dâoûd, n° 3687, At-Tirmidhî, n° 1866). À l’aube de la venue de l'islam, Les habitants de la péninsule arabique étaient depuis longtemps de grands amateurs d'alcool. Voulant détacher les musulmans de l'alcool, l'islam ne s'y prit pas de façon brutale. Aïcha, l’épouse du Prophète (sur lui la paix), raconte : « Parmi les premiers passages du Coran à avoir été révélés, il y a une sourate parmi les sourates mifassal, dans laquelle il est question du Paradis et de l'Enfer ; et puis, lorsque les hommes retournèrent vers l’islam, le licite et l’illicite furent révélés. Si dès le début Dieu avait révélé : “Ne buvez plus d’alcool", les hommes auraient dit : “Nous ne le délaisserons jamais !”. Si dès le début Dieu avait révélé : “Ne commettez plus l'adultère”, les hommes auraient dit : “Nous ne le délaisserons jamais !"... (rapporté par Al-Bukhâri, n° 4707). Donc, si l'islam a, au VIIème siècle, réussi à amener globalement les hommes de toute une terre - l’Arabie - à se défaire de leur alcoolisme, c'est à cause de deux. particularités : un profond travail sur les cœurs et les esprits sans interdiction dans un premier temps, puis, dans un second temps, une interdiction progressive liée à la responsabilité devant Dieu. À toute fin utile, il faut rappeler que l'on ne doit pas se contenter uniquement de se préserver de la consommation d’alcool. Il nous est aussi interdit de faire son commerce et de favoriser sa consommation. Le Prophète a dit : « Dieu a interdit de vendre l'alcool, la bête non abattue rituellement (mayta), le porc et les idoles » (rapporté par Al-Bukhâri, n° 2121, Muslim, n° 1581, etc.). Le Prophète a également interdit que le musulman fabrique du vin, qu'il en transporte, qu'il le serve à boire à quelqu'un, etc. (extrait du Hadîth n° 1295 rapporté par At-Tirmidhî). Le musulman n'offre pas non plus d'alcool à quelqu'un. Persuadé qu'il s'agit de quelque chose de nocif, il ne peut offrir pareille chose à quelqu’un d'autre. « Ne pourrais-je pas en offrir à des juifs ? » demanda quelqu'un au Prophète. « Celui... » « Qui a interdit le vin a aussi interdit qu'on en offre aux juifs » (rapporté par al-Humaydî, cité dans Alhalâl wal-harâm, p. 68). Enfin, il ne s'assoit pas dans les endroits où l’on consomme l'alcool. Abstenons-nous donc de partir sur le site de la fête de la bière ! Nous ne le dirons pas assez. La fête de la bière n’est pas conforme à nos habitudes et à nos valeurs. Nous ne comprenons donc pas pourquoi on persiste dans son organisation. Elle a assez trop duré. Chacun doit prendre ses responsabilités. Que Dieu protège le Burkina ! INFORMATION Le comité exécutif de l'AEEMB invite ses militants, sympathisants et l’ensemble du public à une Journée de solidarité qu'il organise le dimanche 30 avril 2006 à partir de 8 heures 30 mn à son siège sous le haut parrainage de Mme Mariam LAMIZANA, ex. Ministre de l'action sociale. À cet effet, il est prévu un grand débat sur le thème : « La problématique de la solidarité dans le monde contemporain » ; un repas communautaire et des conseils médicaux (tests prénuptiaux). Bienfaits du don de sang, les dangers des médicaments de la rue. Également, il est organisée une collecte de biens matériels (habits, chaussures, ...) et financiers pour redistribuer aux nécessiteux. Vos contributions sont recevables au siège de l'AEEMB ou au 76-57-65-71 An-Nasr vendredi n° 123 du 28 avril 2006. Prix 50 FCFA. Numéro 123 Nombre de pages 4 -- id 11623 Url https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/11623 Modèle de ressource Newspaper article Classe de ressource bibo:Issue Id de collection 2198 Id du média 33258 33853 33854 33855 33856 Fichier média https://islam.zmo.de/files/original/3e582fe88c0e4f8bb5f4ac91e8592c46487349aa.pdf https://islam.zmo.de/files/original/dab4656844206d9d7fd12cf1718eb80b11d2dbcb.tiff https://islam.zmo.de/files/original/62588c014e89cabbde1828580adaf12068971dbf.tiff https://islam.zmo.de/files/original/e89360fe94e897ab0865e5eeee141d4f4ba9128a.tiff https://islam.zmo.de/files/original/37a8f26439fbdc1223211de808d611bd2c1c7127.tiff Titre An-Nasr Vendredi #112 (Caricature du prophète : indigne provocation!) Créateur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/15596 Omar Ba Sujet https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/132 Caricatures de Mahomet du journal Jyllands-Posten https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/85 Hadith https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/33 Terrorisme Editeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/2198 An-Nasr Vendredi Contributeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore Date 2006-02-10 Type https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67398 Périodique islamique Identifiant iwac-issue-0000315 Source https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Langue https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français Droits In Copyright - Educational Use Permitted Détenteur des droits Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Contenu Lorsque vient le secours d'Allah ainsi que la victoire, célèbre les louanges de ton Seigneur et implore son pardon. C’est avec une grande stupeur et une énorme indignation que les musulmans du Burkina Faso ont appris par la voix des ondes l’affront qui a été fait au prophète Muhammad (SAW) par un journal danois. La publication de ces caricatures a créé une onde remarquable de protestation dans le monde musulman. An Nasr vendredi ne pouvait rester en marge de ce vaste mouvement de protestation contre cette nouvelle agression de l'islam et des musulmans. Il vient donc par cet article apporter une modeste analyse sur ces événements et exprimer aussi sa désapprobation face à ces caricatures horribles du saint Prophète (SAW) de l'islam. Toutefois, nous ne cherchons pas à entrer dans une polémique stérile sur une quelconque liberté de la presse. D'ailleurs, nous nous sommes fait une conviction que ce sujet n’offre aucune place à une polémique tant il touche une dimension profonde de la foi du musulman. Nous voulons CARICATURE DU PROPHÈTE INDIGNE PROVOCATION ! Simplement affirmer le droit au respect des convictions religieuses de plus d'un milliard de personnes. En rappel, le 30 septembre 2005, le journal danois Jyllands-Posten a publié une série de caricatures sur le prophète Muhammad (SAW) représentant ce dernier coiffé d’un turban en forme de bombe. Trois mois après cet acte odieux, de vives réactions ont eu lieu dans de nombreux pays musulmans. Ainsi, tant les États que les individus, ainsi que certaines organisations internationales (l’Organisation de la Conférence Islamique, la Ligue arabe) ont manifesté à travers le monde (chacun à sa façon) leur indignation face à cette insulte. À la suite de ces manifestations, certains médias occidentaux ont reproduit ces caricatures soi-disant pour défendre la liberté de presse et soutenir leur confrère. Ce qui a davantage exacerbé cette crise des caricatures. Aujourd’hui, de nombreux Européens ainsi que leurs symboles sont pris à partie dans certains pays musulmans. An-nasr Vendredi n° 112 du 10 Février 2006...... Prix 50 F Ceci est une atteinte grave à l'islam. Cette crise des caricatures apparaît comme un nouvel épisode des campagnes récurrentes de dénigrement contre l'islam et les musulmans. Mais cette dernière attaque semble être de trop, vu les réactions qu’elle a suscitées. Aussi, elle a pris une allure particulière par le fait qu'elle touche un symbole fort de l’islam : le prophète Muhammad (SAW). Comment a-t-on pu porter atteinte à l’image du Prophète que le musulman est censé chérir plus que sa propre personne ? Se sont certainement demandées de nombreuses personnes. Quelle injustice que de s'en prendre à quelqu’un dont on retient de la vie sa noblesse de caractère ! Doté d’une patience et d’une persévérance extraordinaires, Muhammad (SAW) est pour le musulman une référence et un modèle. Dieu Je proclame dans le saint Coran : « Vous avez dans le messager d'Allah un bel exemple pour celui qui aspire à gagner la grâce de Dieu et le paradis au jour du jugement. » dernier et invoque Allah abondamment. C33 V21 Homme exemplaire. Le prophète a été doté de nobles caractères qui ont grandement contribué au succès de sa mission. Il était distingué pour sa sincérité, son sens de la justice, son honnêteté, sa loyauté ; le Coran proclame d'ailleurs : « Et tu es certes d’une moralité imminente » C68 V4. Aussi, Muhammad (SAW) a connu toutes formes d'agressions et de tyrannie de grande dimension. Mais face à tout ceci, il a fait preuve de bonté : son silence, sa rétention de toute parole ou de tout acte blessant. Il a invité d’ailleurs les musulmans à « ne blesser personne » afin que personne ne puisse les blesser. Est-il besoin donc de rappeler que toute représentation du Prophète est formellement interdite et que toute atteinte à cette valeur ne peut être que de la provocation ? De surcroît, cette représentation fait allusion à une image dégradante de terroriste contre celui qui, dans la conscience universelle, incarne la miséricorde, la fraternité et dont le message d’amour. s’adresse à tous les hommes sans discrimination. Il fut le plus grand défenseur de la dignité, de l'honneur et des biens de la personne humaine : de la fraternité, de l'égalité entre les Hommes. Admirons au passage ces quelques paroles de ce noble personnage qui se passent d’ailleurs de tout commentaire : « O croyants, considérez la personne et les biens d'autrui comme sacrés tout comme vous considérez ce Jour, ce mois, ce lieu comme étant sacrés. » extrait de son sermon d’adieu prononcé sur le Mont Arafat. Abdallah (raa) raconte : J’ai vu le Messager de Dieu faire la circumambulation de la Kaaba en disant : comme tu es beau, comme ton odeur est agréable et comme est sacré ton caractère. Par celui dont mon âme se trouve entre ses mains, l’honneur du croyant est plus sacré aux yeux du Très Haut que son caractère, n-nasr vendredi n° 112 du 10 Février 2006.... Prix 50 fcà P. 12 ainsi que ses biens et son sang et on ne doit penser de lui que du bien. * Hadith. C’est en raison de tout cela qu’il fut nommé par Dieu. « Une miséricorde pour les mondes » C21 VI07 Cet amalgame entretenu sur l'islam depuis des années a assez duré et il a eu pour conséquence de raidir les positions de nombreux musulmans sur l’Occident. En somme, le fait que cette caricature soit l'œuvre d'Européens non musulmans ne saurait être une excuse. Nous avons d’ailleurs la conviction que cette attitude est une manœuvre sciemment orchestrée avec l’intention de nuire. Réactions légitimes. Les réactions qui ont suivi la publication des caricatures, même si elles surviennent un peu tardivement, apparaissent comme un ras-le-bol des populations musulmanes contre un acharnement sur leur croyance. Cette fois, l'attaque touche un sujet suffisamment sensible qui ne saurait laisser indifférent un croyant musulman. C’est aussi comme la goutte d’eau qui a fait déborder le vase. En effet, ces dernières années, le monde musulman a vécu de nombreuses frustrations, humiliations et provocations. La publication de ces caricatures est apparue comme la ligne qu’il ne fallait pas franchir. pas franchir. Ces réactions ont varié dans leur forme d'un pays à l’autre. Des manifestations de rue aux boycotts des produits danois en passant par les menaces, elles sont toutes légitimes tant l’acte d’agression est suffisamment grave. C’est aussi un signal fort que les musulmans donnent au monde. C'est en effet une mise en garde contre toutes les agressions dont ils sont victimes et le refus de l'injustice et de l'intolérance. Le monde musulman sort d'ailleurs grandi de ces événements par le sentiment d'unité qui s'est créé et l'image d’une force sommeillant qu’il a réussi à incarner. Toutefois, autant les musulmans ne sauraient accepter toutes formes d’excès comme la production de ces caricatures, autant ils ne sauraient être les auteurs d’actes de vandalisme excessifs au nom d’une quelconque indignation. On est tenté de dire qu’il ne faudrait pas céder à la provocation. Il faut plutôt demeurer responsables face à ses droits et libertés. Tout comme le prophète face à l’agression, répondons par la mesure. et la retenue ainsi que par un sens élevé de la responsabilité. Provocation et non liberté de la presse ! Face aux nombreuses réactions dans le monde musulman, on a vite fait de crier au respect de la liberté de la presse. C’est un argument facile, très peu convaincant et même ridicule. Ces caricatures sont seulement l’œuvre d’une « presse de caniveau » comme la qualifie le Cheick Al-Tantawi. Au nom de la An-nasr vendredi n° 112 du 10 Février 2006 Prix 50 f c6 P. 13 défense de cette liberté de la presse, on a poussé le ridicule jusqu'à reproduire les caricatures du prophète dans des journaux français, allemands, italiens, espagnols... Nul ne saurait ignorer l’importance de la liberté de presse qui est un droit fondamental, bénéfique même aux musulmans. Mais il est aussi évident que cette liberté doit avoir un caractère relatif et non absolu, et son application doit être sélective et non universelle. L'essentiel étant de tabler sur le rôle et la responsabilité du journaliste dans la promotion de la paix. Quel Peut-être actuellement le sentiment de ce journaliste danois par qui tout ce malheur est arrivé ? Un journaliste doit être guidé par une éthique qui est la mesure de sa liberté. Si on doit défendre la liberté de la presse, il faut avant tout du respect pour les croyances et les convictions intimes de chaque individu. D'ailleurs, le Conseil national contre la discrimination (CNCD) en Roumanie estime que « la liberté d'expression représente un droit fondamental, certes, mais son exercice comporte certains devoirs et responsabilités et peut être soumis à certaines conditions ... afin qu’il ne porte pas atteinte à la réputation et aux droits d'autrui », et selon le ministre français des affaires étrangères, la liberté de presse devait « s'exercer dans un esprit de tolérance et dans le respect des croyances et des religions ». L’argument de la liberté de la presse cache donc une réalité : celle de l'acharnement d'une presse occidentale contre les musulmans et l'islam. Elle a fait le choix d'un soutien aveugle de. Ses gouvernements qui sont eux aussi engagés dans une lutte honteuse contre des musulmans. Gardons le calme ! Ces évènements ont aussi révélé aux yeux du monde une justice à double vitesse. Les dirigeants de ce monde ont condamné timidement ces caricatures tout en insistant sur le respect de la liberté de la presse. Certaines déclarations paraissaient même comme une insulte faite aux musulmans. Pourtant, ils ont vivement condamné les réactions dans les pays musulmans. Mais, malgré ce sentiment d’incompréhension, nous devons garder notre calme pour prouver à ces ennemis de l'islam que nous sommes porteurs d’une folle de justice et de paix. Selon un communiqué de l’O.C.I. : « Des réactions démesurées, qui dépassent les limites d’actes pacifiques et démocratiques (...), sont dangereuses et sapent les efforts de défense de la cause légitime du monde musulman et portent gravement atteinte à la véritable image de l’Islam. » Omar BA L’AEEMB organise la collecte de la Zakat du 03 au 28 février 2006 tous les jours à partir. de 8h à son siège national. Pour tout renseignement sur les modalités de paiement, appeler au 50 36 27 89 ou au 50 36 94 99. An-nasr vendredi n° 112 du 10 Février 2006. Prix 50 fcà P.1 Numéro 112 Nombre de pages 4 -- id 11624 Url https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/11624 Modèle de ressource Newspaper article Classe de ressource bibo:Issue Id de collection 2198 Id du média 33259 33857 33858 33859 33860 Fichier média https://islam.zmo.de/files/original/1ca85027a320fd44728f6c997ad8317adf693096.pdf https://islam.zmo.de/files/original/a8b3328736cf1705cca57b76f694e3bad67a873f.tiff https://islam.zmo.de/files/original/67bbe2d771f2d536a05114ccd5428d209180bc37.tiff https://islam.zmo.de/files/original/9462722c42c20dcf5a290526428e59daa56828ba.tiff https://islam.zmo.de/files/original/f86bc8543e1a4e15f86aec5156f21379baf925cb.tiff Titre An-Nasr Vendredi #115 (Journée internationale de la femme : le combat de la musulmane contre la dépravation des mœurs) Créateur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/15637 Sidibé Sujet https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/36 Femmes https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/81 Pauvreté https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/87 Sunnah Editeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/2198 An-Nasr Vendredi Contributeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore Date 2006-02-10 Type https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67398 Périodique islamique Identifiant iwac-issue-0000316 Source https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Langue https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français Droits In Copyright - Educational Use Permitted Détenteur des droits Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Contenu Lorsque vient le secours d'Allah ainsi que la victoire, célèbre les louanges de ton Seigneur et implore son pardon. Le 08 mars, journée internationale de la femme, est devenu désormais un moment privilégié pour cette dernière de poser ses problèmes et de revendiquer des droits pour l’amélioration de ses conditions de vie. Tout comme le 17 octobre 2005, journée internationale pour l’élimination de la pauvreté, lors de laquelle les femmes avaient manifesté leur adhésion à la charte mondiale des femmes pour l’humanité et à ses valeurs (égalité, liberté, justice, paix et solidarité), le 08 mars est une autre occasion qui leur est offerte de se pencher sur leur condition de femme. Ainsi, on observe qu’elles expriment de nombreuses revendications qui, malheureusement, ne prennent pas suffisamment en compte une des dimensions essentielles de la condition féminine : le respect même de la femme. En effet, elle constitue de... Nos jours, dans de nombreux pays, un produit publicitaire est un simple objet de plaisir, évoluant dans un monde sauvage qui s’éloigne davantage chaque jour de la morale et de l’éthique. C'est un monde où le bien est devenu un vice et le mal une valeur. C’est simplement un monde dépravé et pervers. An-Nasr, vendredi n° 115 du 03 mars 2006........ Prix 50 f cfâ P. 23 Les musulmans, dans ce contexte, sont confrontés à de multiples défis dont celui du combat contre l’injustice, l’ignorance, les maladies, la corruption, la dictature, le viol des droits de l’homme..... Comment donc changer cette situation chaotique ? Plus spécifiquement, en cette veille de la commémoration du 08 mars, quel peut être le rôle de la sœur aembiste dans le rétablissement d’une société respectueuse des valeurs morales ? Ou plus généralement, quelle femme musulmane pour quelle société moderne ? En rappel, l’Islam évoque la question de la femme en prenant en compte toutes les étapes de son existence et les dimensions de sa nature : fille, épouse, mère ou tout simplement membre de la société. D’ailleurs, l’Islam s’est toujours penché sur les conditions féminines. Et certains des droits revendiqués par les féministes sont déjà reconnus par l’islam : droit à l’instruction, à la liberté d’expression, au choix du futur conjoint, etc. Mais c’est dans le souci de tenir compte du principe de complémentarité entre l’homme et la femme que l’Islam a procédé à une répartition des rôles en fonction des dispositions naturelles de chacun. Mais, il faut reconnaître que l’image de la femme gagnerait à être réhabilitée dans certaines sociétés dites musulmanes, tellement les comportements sont loin de la réalité des enseignements du Coran et de la Sunna et les abus de plus en plus croissants. Pour ce faire, il faut combattre les idées préconçues, les clichés et les stéréotypes (le plus souvent liés à des considérations culturelles, traditionnelles, coutumières... attribuées à tort à l’islam) sur la femme, dans l’esprit de chaque musulman. C’est à cette condition. que cette dernière pourra jouir de ses droits et remplir entièrement ses devoirs. Il faut rappeler aux musulmans ses propos du saint prophète Muhammad (PSL) : « Les femmes ne sont que les sœurs des hommes ». Ainsi, l’Islam n’interdit pas à la femme d’avoir des droits, de s'épanouir... Seulement, il ne laisse pas la place au libertinage, au dévergondage, à la nudité... Autrement dit, l’Islam préserve et protège la dignité de la femme. Son essence étant la morale et la bonté, ses moyens seront l’éducation selon un modèle parfait. Selon le bimestriel sénégalais « L'Étudiant Musulman » n°55 de mars-avril 2005 p.5, l’Islam a créé toutes les conditions d'émancipation intellectuelle et sociale de la femme musulmane et « la vraie liberté de la femme, c'est celle-là qui ne vire pas au libertinage et protège son honneur ». Comme les bonnes mœurs sont un aspect essentiel du message islamique, la sœur musulmane est appelée à pratiquer sa religion et à développer. ses facultés intellectuelles pour trouver la solution aux maux qui minent la société actuelle. Car l’Islam nous propose une multitude de mesures pour faire face aux tentations de la société (notamment celles liées au sexe). La première mesure à prendre pourrait être celle d’un habillement décent. Il faut s'habiller convenablement selon les prescriptions de l'islam pour ne pas attirer le regard de tous. Car les modes vestimentaires occidentales s’efforcent de mettre plus d’emphase sur les parties intimes de la femme, alors que l’habillement islamique vise à cacher ses parties intimes. Ensuite, on a le respect des principes islamiques en matière de mixité. Il faut donc, par exemple, combattre les danses entre hommes et femmes, décourager la consommation de l’alcool (mère de tous les vices) et les autres facettes du mode occidental qui offrent des occasions de se pervertir (notamment les relations sexuelles pré ou extra-maritales). Le prophète (PSL) nous a conseillé de nous marier pour satisfaire nos désirs d’une manière licite. façon légitime nasr vendredi n115 du 03 mars 2006 Prix 50 fcâ P. 25 et légale. Tout comme un vêtement vous procure une chaleur, une protection et une décence, ainsi un mari et une femme s’offrent mutuellement de l’intimité, du confort, et de la protection contre l’adultère et les autres vices. Le prophète Mohammad (PSL) dans cette perspective nous enseigne que le mariage est la moitié de la foi. On a aussi la bonne compagnie et l’éducation morale et spirituelle. Il est nécessaire de planter la vertu dans le cœur de nos filles et de les orienter dans la vie. Ainsi, nous trouvons que la pratique de nos devoirs fondamentaux conformément à l’ordre d’Allah conduit en fin de compte aux bonnes œuvres. Dans la sourate 25 verset 45, Dieu dit : « ... en vérité la salât préserve de la turpitude et du blâmable... » L’exemple des injonctions coraniques en matière de moralité s’adressent aussi bien aux femmes qu’aux hommes : « dis aux croyants de baisser leurs regards et de garder leur... Chasteté... Et dit aux croyantes de baisser leurs regards, de garder leur chasteté, et de ne montrer de leurs atours que ce qui en paraît et qu’elles rabattent leur voile sur leurs poitrines... » S24 V 30-31. En définitive, nous sommes aujourd’hui dans un contexte où le principe du respect de la personne humaine est piétiné. Et nul ne peut rester indifférent face à cette situation. C’est pourquoi, la sœur musulmane doit prendre ses responsabilités et rester imperturbable à l’instar des grandes figures islamiques comme Mariam, la mère de Jésus (par sa chasteté) et Rabia al-Adawiyya (pour son retour à Dieu). Qu’Allah fasse donc que la vertu et la morale priment dans la vie de la sœur et que l’humanité se sente plus en sécurité. SIDIBE. An-nasr vendredi n°115 du 03 mars 2006......... Prix 50 f cfâ P. 26 Numéro 115 Nombre de pages 4 -- id 11625 Url https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/11625 Modèle de ressource Newspaper article Classe de ressource bibo:Issue Id de collection 2198 Id du média 33260 33861 33862 33863 33864 Fichier média https://islam.zmo.de/files/original/0b03e2dc0db99c53ccc78ca0f090a830afe03c97.pdf https://islam.zmo.de/files/original/bf4f696c064a7f8f5db920824820020c6c1bc412.tiff https://islam.zmo.de/files/original/6d2b4cdb8f043379227d31126d7b34e5d83722a5.tiff https://islam.zmo.de/files/original/ee6e4e5aec556d8bdc539721e1421c2148476f09.tiff https://islam.zmo.de/files/original/ae3b585df1c75347f96925e1f6e0734617cb3da4.tiff Titre An-Nasr Vendredi #117 (Quel regard sur les luttes émancipatrices des femmes?) Créateur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/15599 Nadjath Sujet https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/36 Femmes https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/80 Prostitution https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/84 Civilisation occidentale https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/87 Sunnah Editeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/2198 An-Nasr Vendredi Contributeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore Date 2006-02-10 Type https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67398 Périodique islamique Identifiant iwac-issue-0000317 Source https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Langue https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français Droits In Copyright - Educational Use Permitted Détenteur des droits Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Contenu n117 du 10 Fév. 2006 Lorsque vient le secours d'Allah ainsi que la victoire, célèbre les louanges de ton Seigneur et implore son pardon. Si la femme musulmane a obtenu des droits avec l’avènement de l’Islam, la femme occidentale, quant à elle, s’en est vue octroyée à la faveur d’un mouvement des droits de l’homme qui émergea au 17ème siècle avec l’essor des pensées philosophiques et des progrès scientifiques. En effet, il y a 1400 ans, la révélation coranique est venue extraire la femme de l’injustice et de l’oppression. Les enseignements du prophète Muhammad (psl) venaient accorder à celle-ci un statut précis, des droits clairement définis afin de lui assurer une vie paisible et harmonieuse. Nous concédons alors naturellement avec Gustave le Bon dans La civilisation arabe que : « le mérite de l'Islam ne se limite pas seulement à soulever la question de la femme, c’est aussi la première religion qui s’est penchée sur ce sujet... ». La femme musulmane a donc acquis ses droits depuis le 7ème siècle : il ne s’agit plus pour elle d’en réclamer, mais de les faire appliquer. En revanche, parler de droits en ce qui concerne la femme occidentale, revient à évoquer ce large processus de revendications, de combats et de luttes qui a vu le jour dans certains pays occidentaux au cours du 18ème siècle, notamment en Angleterre, aux États-Unis et en France. Ainsi, des révolutions éclatèrent, des systèmes furent changés et des chartes signées. Peu à peu, le mouvement gagna d’autres pays. On doit à certains penseurs et écrivains comme Jean-Jacques ROUSSEAU, Voltaire, Montesquieu, la circulation des idées sur les droits inaliénables de l’homme. Leurs idées consistaient à affirmer que l’homme a une série de droits et de libertés naturels et inaliénables auxquels on ne peut renoncer. Tous les hommes, qu’ils soient gouvernants ou gouvernés, noirs ou blancs, riches ou pauvres, sont égaux. Au 19ème siècle, de Nouvelles idées économiques, sociales et politiques prirent forme dans le combat pour le respect des droits de l’homme. Avant cela, toutes les discussions engagées et toutes les mesures prises avaient trait aux droits des employés sur les employeurs. Quant à la question des droits de la femme, elle fut codifiée pour la première fois en 1948 à travers la déclaration universelle des droits de l’homme des Nations Unies qui proclama l’égalité des droits entre l’homme et la femme. C’est ainsi que la femme occidentale conquit l’égalité juridique et législative. La journée internationale de la femme, officialisée en 1977 par les Nations Unies, sonne comme l’aboutissement de ces nombreuses victoires et comme un arrêt pour réfléchir davantage sur la condition de la femme dans le monde entier. Les femmes, après avoir dénoncé le fait d’être battues, spoliées, mariées contre leur gré, répudiées sans raisons, privées de leurs enfants, laissées sans moyens de subsistance, ont réalisé leur indépendance vis-à-vis des hommes. en entrant en compétition avec eux dans la vie socioprofessionnelle. Il ne fait aucun doute que le siècle courant a corrigé de nombreux torts faits à la femme. Cependant, il nous est primordial de réfléchir encore sur le vécu quotidien de la femme émancipée en Occident afin de dégager la vraie dimension de l’émancipation, celle qui accorde à la fois la dignité et le respect à la femme. En effet, les orientations données par les Occidentaux aux luttes émancipatrices dépossèdent la femme de toute dignité. On assiste donc sous la houlette d’un certain féminisme à une précipitation dans la définition de nouveaux droits de la femme et à une célérité dans la défense des droits longtemps piétinés, à de nouvelles formes d’asservissement sous son couvert. Ces féministes trop zélées se plaisent à taper dans tous les sens. On met l’accent sur le fait que la femme est un être humain pour lui accorder des droits mais on oublie qu’elle est aussi une Femme. Elle continue aujourd’hui de souffrir parce que son tempérament de femme, ses exigences innées et ses capacités particulières ont été ignorées volontairement. Pour exploiter sa potentialité économique, par exemple, les industriels ont plaidé pour les droits de la femme, pour son indépendance économique, pour l’égalité de sa liberté et de ses droits avec ceux de l’homme. Depuis, le désir irrésistible du gain a conduit les femmes à se libérer des corvées de la maison pour être servies dans le magasin ou dans l’usine. Avec le développement de la machine et la croissance continuelle de la production, il est devenu nécessaire pour les capitalistes d’employer tous les moyens (audiovisuels, intellectuels, émotionnels, artistiques et sexuels) afin de transformer l’homme en un consommateur sans volonté et de lui imposer le surplus de leur production. Et pour cela, la beauté de la femme, son charme, son attirance, sa séduction vont être utilisés. La femme, après avoir obtenu la liberté de penser et le droit. d’opinion, sera persuadée de vendre son honneur, sa dignité, sa personnalité pour devenir un simple objet de consommation. Évidemment, tout cela au nom de la liberté et de l’égalité avec l’homme. Quant à l’éducation des femmes, les Occidentaux sont sur ce point aussi dans un désordre total et très en contradiction avec leurs avancées technologiques et scientifiques. On en arrive à la légitimation de la prostitution et de l’avortement, de l’homosexualité... La dépravation des mœurs et la baisse de la morale deviennent donc les symboles de l’émancipation occidentale. Dans ce mouvement, l'Islam est trop souvent accusé à tort (à cause de la mauvaise pratique de certains musulmans) d’être le dernier (ou l’un des derniers) bastion à encore résister au courant "émancipateur" dont l’épicentre se trouve en Occident. En effet, confondant les traditions et les coutumes des pays, connaissant peu, très mal ou pas du tout les textes fondamentaux se référant à la femme, par ignorance, par négligence ou par mauvaise. Foi, certains musulmans refusent de rétablir la vraie image de la femme. De ce fait, l’Occident, dans un rôle de donneur de leçons, fait montre d’une intolérance inacceptable vis-à-vis des autres cultures et civilisations en leur imposant le modèle de la femme occidentale "émancipée". En dehors de ce cadre, point de femme émancipée, tente-t-on de nous faire croire. Nous devons considérer cette vision occidentale avec beaucoup de prudence. L’émancipation de la femme ne devrait pas la rabaisser au stade de l’animal, la dépossédant de toute dignité, de toute morale et de toute responsabilité. Il faudrait pour nous, musulmans, faire un retour aux sources (le Coran et la Sunna). Le rétablissement de l’image et de l'identité de la femme ne correspond pas à une liberté sur le mode du conflit hommes-femmes tel qu’il a été vécu dans les sociétés industrialisées. Il faudrait promouvoir aujourd'hui une véritable mobilisation des hommes et des femmes. afin de lutter contre les discriminations entretenues par des coutumes faussement islamiques et des alibis culturels. Il s’agit de promouvoir une éducation positive et harmonieuse ; une éducation généralisée touchant les hommes et les femmes quant à leurs références et à la façon de les vivre. La vraie émancipation de la femme devrait lui accorder une place de choix au sein de la famille, elle devrait être celle qui, par sa présence, établit l’équilibre physique et psychologique du foyer. Le rôle de la femme n’est pas limité à celui d’épouse et de mère au foyer. Son rôle d’éducatrice est essentiel. Il est par exemple inadmissible qu'une femme, mère de famille, soit absente toute la journée de son foyer. L’absence de la mère, à certains moments, est ressentie comme un abandon et aucun cadeau possible ne peut effacer les moments de tristesse ou de désarroi qu’il aura fallu affronter seul. Cette absence peut être génératrice de graves problèmes psychologiques et expose les jeunes à tous les dangers du monde actuel. Les Couples explosent également et, chacun sort de cette épreuve meurtri. L’équilibre et la sérénité intérieurs sont facteurs de l'équilibre extérieur. La femme est le premier facteur de l’équilibre de la famille et de la société entière. An-nasr vendredi n117 du 17 mars 2006. Numéro 117 Nombre de pages 4 -- id 11643 Url https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/11643 Modèle de ressource Newspaper article Classe de ressource bibo:Issue Id de collection 2198 Id du média 33261 33865 33866 33867 33868 Fichier média https://islam.zmo.de/files/original/ab8a9c41c0da9cb30c96f6e31307d12dd9c0d186.pdf https://islam.zmo.de/files/original/bf7527b80adcdf8861d1e1df5d62f4c46b04c5a9.tiff https://islam.zmo.de/files/original/a5ace8137238ce57d1cd17fcb001739a430dc3d8.tiff https://islam.zmo.de/files/original/1f3becad65355f83b56b4e77a8ea8983d9a07b40.tiff https://islam.zmo.de/files/original/9e1d40f2858d8f6ac75cdd061b90542781313344.tiff Titre An-Nasr Vendredi #113 (Législatives palestiniennes : la victoire embarassante du Hamas) Créateur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/15584 Mikaïllou Sujet https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/83 Démocratie https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/33 Terrorisme Editeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/2198 An-Nasr Vendredi Contributeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore Date 2006-02-10 Type https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67398 Périodique islamique Identifiant iwac-issue-0000318 Source https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Langue https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français Droits In Copyright - Educational Use Permitted Couverture spatiale https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/408 Israël https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/407 Palestine Détenteur des droits Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Contenu Lorsque vient le secours d'Allah ainsi que la victoire, célèbre les louanges de ton Seigneur et inplore son pardon. Jamais une victoire électorale n’aura suscité autant de réactions comme celle du mouvement de résistance palestinien Hamas, à l’issue des élections législatives de janvier dernier. Et pour cause, cette victoire qui traduit le choix du peuple palestinien est vue d’un mauvais œil par certains pays, au premier rang desquels, Israël et son allié inconditionnel, les États-Unis. La percée spectaculaire du Hamas met à nu, une fois de plus, le paradoxe et l’ambiguïté qui entourent le concept de démocratie comme système de gouvernance. On se rappelle encore qu’en janvier 1992, la victoire refusée du Front Islamique du Salut (FIS) avait entraîné l’Algérie dans une guerre dont les conséquences lui ont été désastreuses. La victoire du Hamas fait des gorges chaudes et divise. l’opinion internationale. Actualité oblige. An-Nasr vendredi se propose de mener une réflexion sur les tenants et les aboutissants de cet évènement qui ne laisse personne indifférent, surtout lorsqu’on est musulman. En rappel, le Hamas a vu le jour en 1987 comme un mouvement de résistance contre l’occupation sioniste. Rejeton des Frères Musulmans, le Hamas est reconnu aujourd’hui comme une organisation qui revendique sans condition un État palestinien autonome et indépendant dans les limites de 1967. Tacitement soutenu par Israël dans ses débuts pour servir de contrepoids à l'organisation de libération de la Palestine (OLP) et le Fatah, le Hamas a su pendant un peu moins de deux décennies convaincre le peuple palestinien par ses actions sociales au bénéfice des plus démunis et la clarté de son discours face à l’occupation israélienne. D’ailleurs, les membres du Hamas ont particulièrement été très actifs depuis le déclenchement de la deuxième Intifada en septembre 2000. Quelles sont les raisons de la victoire du Hamas ? En votant massivement pour le Hamas, les Palestiniens ont avoué que leur priorité était d’en finir avec l’occupation israélienne. Pendant longtemps, leur rêve a toujours été la construction d’un État palestinien et la mise en place d’institutions démocratiques et régulières. Mais, malgré cet espoir qui dure maintenant depuis cinq ans avec les négociations auxquelles participe l’autorité palestinienne, c’est l’occupation des territoires qui continue d’affecter leur quotidien avec les privations, la hausse du chômage, le rationnement, les meurtres... et surtout l’impossibilité de circuler librement. Si en 2003, l’armée israélienne s’est retirée de certaines villes palestiniennes, elle s’est cependant installée à la sortie de ces villes. Aujourd’hui, il est devenu presque impossible aux Palestiniens d’en sortir en voiture, ce qui paralyse aussi le trafic des marchandises. La ville de Bethléem par L'exemple est désormais entouré d’un mur. C’est face à cette situation que les Palestiniens ont décidé d’exprimer leur ras-le-bol et leur indignation. Le Hamas, avec le Front populaire de libération de la Palestine (FPLP), était finalement le seul mouvement à avoir maintenu un discours clair sur la fin de l’occupation israélienne alors que le président Mahmoud Abbas réclamait la reprise des négociations en vain. — d'An-nasr vendredi n° 113 du 17 février 2006. Prix 50 fc à P. 16 Outre la protestation contre l’occupation israélienne, le vote des Palestiniens est un signe fort de leur désapprobation de la gestion du Fatah, parti historique et jusque-là tout-puissant. Son image n’a cessé de se dégrader. Très divisé, il a très mal géré ces élections, imposant en tête de listes électorales des personnalités réputées corrompues. Le Fatah a ainsi creusé sa propre tombe, entraîné son autodestruction et ouvert un boulevard pour le parti islamique. Le Hamas, à contrario, bénéficie d’une image de « très bonne moralité ». sachant gérer les hôpitaux, les écoles et aidant tous ceux qui sont dans le besoin. Il est devenu le service social compétent reconnu des populations. Il était tout à fait normal que la victoire lui revienne, face à son adversaire politique dont les cotes sont au plus bas niveau de l'échelle. Le peuple palestinien, musulman dans son écrasante majorité, a donc trouvé dans le Hamas la réponse à ses aspirations. Pourquoi cette victoire soulève-t-elle tant d’inquiétude ? La plus facile manière de comprendre et d’expliquer la démocratie est d’admettre qu’elle est le pouvoir du peuple, et c’est bien le peuple palestinien qui a désigné le Hamas avec 76 députés sur 132 pour le représenter. Il n'y a donc pas d’entorse à la démocratie. C’est le verdict du peuple. Pourquoi alors tant d'encre et de salive ? En réalité, la vraie question se trouve ailleurs. Les États-Unis et Israël commencent à réaliser la volonté d’émancipation des peuples toujours sous domination. Du même coup, le grand projet asiatique du président. Georges W. Bush prend un coup sérieux, puisqu’il faudra composer désormais avec ceux qui ont toujours été désignés comme des terroristes. Cette dynamique limite aussi la conquête par les Américains du pétrole à ciel ouvert des grands déserts. Par ailleurs, cette situation s’ajoute à un rejet des USA dans le monde arabo-musulman, notamment en Nasr vendredi n° 113 du 17 février 2006. Prix 50 f cfâ P. 17 Iran où la question du nucléaire n’a pas fini de diviser la communauté internationale. Les intérêts géopolitiques sont sans doute les vrais mobiles de l’agitation qui entoure la victoire du Hamas. L'invitation des responsables du Hamas par le Kremlin semble refroidir les relations américano-russes. Et tout cela sur fond de protestations un peu partout dans le monde pour dénoncer les caricatures graves du Prophète de Dieu. Il est vrai qu’on reproche au Hamas de ne pas reconnaître l’État d’Israël et d’être un mouvement de violence avec qui on ne doit pas collaborer. Le Hamas estime quant à lui que... L'autorité palestinienne a reconnu Israël depuis maintenant plusieurs années, mais cela n'a pas permis de mettre fin à la colonisation du territoire palestinien et à la souffrance de ses fils. Tout compte fait, il est nécessaire qu’un dialogue puisse s’établir entre tous les acteurs de la crise du Proche-Orient afin qu’on trouve une solution. Le Hamas lui-même joue déjà le jeu du rassemblement en annonçant qu’il souhaite former un gouvernement qui n’exclurait pas le Fatah. Peut-être qu’il faut lui donner toutes les chances avant de le juger. Il a joué les armes aux urnes plutôt qu’à la main et a bénéficié de la confiance du peuple. Il serait alors injuste de ne pas le reconnaître comme tel. Quand les règles démocratiques ont conduit à une décision, tous les démocrates devraient en être respectueux. Qui d’autre plus que les Palestiniens eux-mêmes connaissent mieux celui qui doit les représenter et les défendre partout où se décide leur sort. Ils ont choisi le Hamas, donc bon vent au Hamas. Mikaillou INFORMATION L'AEEMB organise la collecte de la Zakat du 03 au 28 Février 2006 tous les jours à partir de 8h à son siège national. Pour tout renseignement sur les modalités de paiement, appeler au 50 36 27 89 ou au 50 36 94 99. An-nasr vendredi n° 113 du 17 Février 2006 Prix 50 f cfâ P. 18 Numéro 113 Nombre de pages 4 -- id 11644 Url https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/11644 Modèle de ressource Newspaper article Classe de ressource bibo:Issue Id de collection 2198 Id du média 33262 33869 33870 33871 33872 Fichier média https://islam.zmo.de/files/original/c8b633346fbec5761c68d679bd1c8d50422e3794.pdf https://islam.zmo.de/files/original/5b1ba7f159ca7437c0898c031e7bdaca08b7884d.tiff https://islam.zmo.de/files/original/cf79713644379f581787333657ddad1c42db423c.tiff https://islam.zmo.de/files/original/1cf23da9fa9fc57138ec5f63abc86c733a14d951.tiff https://islam.zmo.de/files/original/84c69ae53f7a862e58473e18516fceae3152b4be.tiff Titre An-Nasr Vendredi #126 (La lecture, base de toute connaissance) Créateur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/15679 Issouf Sujet https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Editeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/2198 An-Nasr Vendredi Contributeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore Date 2006-02-10 Type https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67398 Périodique islamique Identifiant iwac-issue-0000319 Source https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Langue https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français Droits In Copyright - Educational Use Permitted Détenteur des droits Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Contenu AN - NASR v' <5 uvt?l v-ecA un126 du 10 Fév. 2006 torique vient le secours d’Allah ainsi que la victoire; célèbre les louanges de ton Seigneur et implore son pardon. Connaissez-moi avant de m'adorer, car si vous ne me connaissez pas comment allez-vous m'adorer. On peut connaître Dieu à travers la lecture du Coran et d'autres livres qui parlent de Lui. D'où l'importance et le rôle essentiel de cette pratique dans l'acquisition du savoir. Généralement, la science existe dans la mémoire des humains ou consignée par écrit. Elle est par moment transmise par la langue de générations en générations. Mais la science écrite semble être la plus répandue à notre époque. Ainsi, pour rentrer en contact avec ces sciences ou ces connaissances écrites, seule la lecture est la voie la mieux indiquée. De ce fait, elle occupe un rang élevé. Ce que d'ailleurs Dieu reconnaît à travers la première révélation faite au prophète Muhammad : « Lis au nom de ton Seigneur qui a créé. Qui a créé l'homme d'une adhérence. Lis ! Ton Seigneur est le Très Noble. Qui a enseigné par la plume (le calame) enseigné à l'homme ce qu'il ne savait pas. » S96 V5 An-nasr vendredi n126 du 19 Mai 2006 ...... Prix 50 fdâ P- 67 Autrement dit, la lecture est indispensable à l'acquisition d'une connaissance parfaite de l'islam. Sinon, pourquoi Dieu demanderait-il au prophète qui ne savait ni lire ni écrire, de lire ? Par ailleurs, au verset 4 et 5 de la même sourate, Dieu dit qu'Il a enseigné par la plume à l'homme ce qu'il ne savait pas. Cela vient prouver que le calame avec lequel on écrit est l'étape première de l'écriture. Cette dernière est à son tour la base de la lecture par laquelle on acquiert le savoir religieux ou profane. Ainsi, l'homme n'aura pas accès aux informations dont il a besoin pour vivre pleinement sa foi tant qu'il ne fera pas de la lecture son fidèle compagnon. Outre l'obligation qui nous incombe en matière de lecture, il est opportun de faire. Ressortir les nombreux bienfaits que celle-ci, faite de façon assidue, procure. D'abord, elle éloigne Mieux, plaisir de l'ennui, on trouve du à chaque fois qu'on lit un livre qui nous relate des leçons de la vie. Voltaire nous rappelle que : « la lecture garantit l'âme ». Cette citation trouve tout son sens dans le contexte de l'islam. En effet, la lecture du Coran ouvre les portes de la connaissance à son lecteur à travers son contenu riche en enseignements. Elle lui permet de comprendre le message divin, chose qui le conduira vers la lumière et l'éloignera des ténèbres. Le Coran, comme son nom l'indique à la sourate 36 verset 69, « n'est qu'un rappel et une lecture (coran) claire ». C'est un livre explicite dont la lecture illumine le musulman qui le consulte à chaque moment. À travers la lecture, l'individu saura bien diriger sa vie car il connaît et sait appliquer les principes islamiques en matière de licite et d'illicite. C'est en ce sens que Dieu. nous pose la question dans son livre saint (Coran) : « Ceux qui savent et ceux qui ne savent pas sont-ils égaux ? » Cependant, le musulman doit-il s'adonner à la lecture de n'importe quel document qu'il trouve ? Que lire ? Le premier livre auquel nous devons consacrer plus de temps est sans aucun doute le saint Coran, l'étudier pour le comprendre. En plus, les bibliothèques et centres de lecture regorgent de nombreux autres ouvrages dont les contenus sont riches de conseils. Il faut donc apprendre à lire des livres qui nous narrent des récits véridiques, fiables, détaillés et circonstanciés. Il y a aussi des manuels scolaires et universitaires dont nous ne pouvons nous passer en raison des connaissances qu'ils nous apportent au plan intellectuel. S'il est convenable pour le musulman d'aimer la lecture et de lire des ouvrages qui renforcent ses acquis en matière de savoir, il lui est par contre interdit de lire des documents illicites qui peuvent l'amener à commettre des péchés. Aussi existe-t-il une méthodologie dans la lecture des œuvres pour avoir une meilleure compréhension de celles-ci. Méthodologie de lecture Que ce soit le Coran ou les autres livres, il y a certaines exigences qui s'imposent au lecteur. Il est évident que pour comprendre une œuvre, il faut la lire et la relire. Le Coran n'échappe pas à cette règle, d'autant plus qu'il invite à sa lecture continue. Par ailleurs, on doit lire pour rechercher la satisfaction de Dieu. En outre, on lit pour découvrir et comprendre les choses cachées ou apparentes de la vie. An-nasr vendredi n126 du 19 Mai 2006 ...... Prix 50 fc^ P. 69 C'est pourquoi la lecture doit être soutenue par une réflexion conséquente. Ainsi, pour faire honneur au Coran, le musulman doit d'abord le lire fréquemment et méditer ensuite sur ses versets. Il doit enfin appliquer les recommandations qui s'y trouvent. Il doit faire autant pour les autres livres. Le Coran dit ceci à propos de la méditation : « Voici un livre béni (Coran) que nous avons fait descendre vers toi afin que... «L'on médite sur ses versets et que les hommes doués d'intelligence se rappellent.» S38 V29 Dans la lecture, il faut aussi renforcer et maintenir la présence du cœur ; c'est-à-dire appréhender le message comme s'il s'adressait directement à nous et observer une bonne conduite. C'est pourquoi il ne faut pas être distrait dans la lecture. Il faut plutôt, comme précédemment souligné, réfléchir sur ce que contient le livre et s'efforcer de le comprendre. Pour ce qui est du Coran, il faut considérer chaque verset comme devant être appliqué. En effet, il ne faut pas oublier que la véritable clé de la compréhension des livres, et précisément du Coran, est la mise en application de ce que l'on lit. En somme, la lecture est à la fois la première recommandation et l'une des miséricordes que Dieu envoya aux hommes. Il a donc honoré l'être humain par cette faculté qu'est la lecture. Sachant qu'elle est l'une des principales voies d'accès au savoir, chacun doit œuvrer dans ce sens. An-nasr vendredi n°126 du 19 Mai 2006 Numéro 126 Nombre de pages 4 -- id 11645 Url https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/11645 Modèle de ressource Newspaper article Classe de ressource bibo:Issue Id de collection 2198 Id du média 33263 33873 33874 33875 33876 Fichier média https://islam.zmo.de/files/original/0d7e7ff38ab6e1c4075594d16b5f19b415b8b73c.pdf https://islam.zmo.de/files/original/7787235419fbf108c116ba5643fbe6b38174e26c.tiff https://islam.zmo.de/files/original/e9fbcb7ba648fc109f8fe6b2e0c38e57f5d43564.tiff https://islam.zmo.de/files/original/cdb9348a510d04d643ea81d700eb47ee8e167dc4.tiff https://islam.zmo.de/files/original/e57b872ca1f0c2ec3fd1765856806fa92f10ddf4.tiff Titre An-Nasr Vendredi #129 (L'humilité : un signe de foi) Créateur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/15608 Issa Sujet https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/85 Hadith Editeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/2198 An-Nasr Vendredi Contributeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore Date 2006-02-10 Type https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67398 Périodique islamique Identifiant iwac-issue-0000320 Source https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Langue https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français Droits In Copyright - Educational Use Permitted Détenteur des droits Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Contenu Loin que rien le secours d'Allah ainsi que la victoire, célèbre les louanges de ton Seigneur et implore son pardon. De nos jours, la dégradation du système éducatif a engendré du même coup la disparition des valeurs cardinales auxquelles s'étaient attachés les musulmans de la première génération. La finalité de l'éducation islamique est de rendre la société soumise à l'humilité : un signe de foi en Allah afin qu'elle puisse bénéficier de son agrément. Le prophète de l'islam, Muhammad (SAW), a donc été envoyé « pour parfaire les nobles caractères » (Hadith). Parmi ceux-ci, la modestie ou humilité occupe une place de choix. On ne peut parler d'humilité sans évoquer son contraire qui est l'orgueil, fortement condamné. Dès lors, on peut se demander, qu'est-ce que l'humilité ? Quels sont les dangers de l'orgueil ? Quelles sont les démarches à suivre pour être humble ? Être humble, c'est faire preuve de modestie. Pour le musulman, c'est reconnaître d'abord la grandeur d'Allah, se soumettre à sa volonté afin de lui plaire et... d'avoir sa félicité et l'adorer de la meilleure manière. L'orgueilleux du même coup sera l'opposé de l'humble : il prétend être supérieur comme c'est le cas de Pharaon qui dit : « Je suis votre seigneur le très haut ». Celui que Dieu a pourvu d'humilité sait que la communauté humaine est unique et que nul n'est meilleur que l'autre sauf du point de vue de la piété : « Ô vous les hommes, nous vous avons fait en nations et en tribus pour que vous vous entre-connaissiez. Le plus noble d'entre vous auprès d'Allah est le plus pieux. Allah est certes Omniscient et Grand connaisseur. » S49 V 13 L'humilité, c'est le fait d'éviter de prendre ses actes comme motif d'orgueil, car Allah n'a nullement besoin de cela. De nombreux versets coraniques incitent à l'humilité et condamnent l'orgueil. Allah (SWT) dit à son prophète (SAW) : « Sois modeste vis-à-vis des croyants qui t'ont suivi » S26 V 215. Et quand Luqman, dans ses conseils à son fils, dit : « Et ne détourne pas ton... Visage des hommes, ne foule pas la terre avec arrogance, car Allah n'aime pas le présomptueux plein de gloriole. Sois modeste dans ta démarche et baisse ta voix, car la voix la plus détestable est celle de l'âne. » S31 V18-19. Toutes ces recommandations divines furent pour le prophète (SAW) un viatique et doivent effectivement servir de leçon pour la Ummah entière. L'humilité est un fil conducteur de la foi. Chaque musulman doit s'efforcer de cultiver la modestie et de corriger sa vision des autres ; le Coran nous interpelle dans ce sens : « Ô vous qui croyez, qu'un groupe ne raille pas un autre, celui-ci peut être meilleur que lui » S49 V11. Cela signifie que même en face d'un mécréant, la preuve d'humilité veut qu'on remercie du cœur Allah d'être guidé. La modestie et l'humilité ne procurent que du bien à l'actif de celui qui les a comme caractère. « Celui qui se fait modeste sera élevé auprès d'Allah » a dit le prophète (SAW). Mais quand en est-il de l'orgueil ? À l'opposé de l'humilité, l'orgueil. conduit à la mécréance. En effet, Satan a été malheureux à cause de son insoumission en s'enflant d'orgueil pour témoigner de sa supériorité sur Adam ; et il a par conséquent, refusé la prosternation exigée par Allah (SWT). Aussi, retenons ces dires du prophète (SAW) sur la dangerosité de l'orgueil : « N'entre pas au paradis quiconque a un atome d'orgueil dans son cœur. » Puisse Allah nous préserver de l'orgueil et nous guider dans « sirat al moustaquim ». Quels sont alors les signes distinctifs d'une personne humble ? Les signes de l'humilité et de la modestie. Lorsqu'on aperçoit ces différents signes chez quelqu'un, il pourrait être humble : - marcher derrière ses semblables en suivant leurs pas ; - céder sa place à un homme de science ou de valeur, lui présenter ses chaussures quand elle se lève pour partir, l'accompagner jusqu'à la porte ; - recevoir quelqu'un de statut quelconque avec un visage souriant et décontracté, répondre à son invitation, lui parler. Aimablement et le service sans se croire supérieur à lui, tout cela est signe de bienveillance et de modestie ; - rendre visite à des gens de classe modeste ou semblable à la sienne ; les aider à porter leurs bagages, etc. ; - tenir compagnie à des gens misérables ou sujets à des infirmités humiliantes, répondre à leur invitation, manger et marcher avec eux. Le prophète selon Abu Hurayra a dit : « Si l'on s'invitait à un pied d'agneau ou à son bras, je répondrais à l'invitation et si on ne les offrait, je les accepterais » (Boukhâri). - Éviter la prodigalité au boire et au manger, ne pas se montrer fier de ses habits, etc. Selon Anas (RA), le messager de Dieu (saw) se léchait les trois doigts. Il dit une fois : « Quand l'un d'entre vous laisse tomber une bouchée, qu'il l'essuie et la mange sans laisser au diable ». Il ordonnait aussi de racler le fond du bol avec le plat de son index et de lécher ainsi ce qui y est resté collé. Il disait : « Vous ne savez pas dans quelle partie de votre manger se trouve la bénédiction ». de Dieu. » (Mouslim.) Après avoir fait un tour d'horizon sur la question, il est nécessaire de se demander comment être humble. La réponse à cette question est très simple. Le prophète (SAW), qui est la meilleure des créatures, est le modèle à suivre. Voyons comment vivait Muhammad (SAW). Quel rapport entretenait-il avec ses semblables ? Le prophète (SAW), dans sa vie, a mis en pratique toutes les recommandations d'Allah. En effet, il a toujours été aux côtés des pauvres de sa communauté et faisait lui-même des travaux domestiques. « Souvent, le prophète (SAW) suivait la femme esclave à n'importe quel coin de la ville pour lui rendre service. » (Boukhâri). Selon Abu Hurrayra (RA), le prophète (SAW) a dit : « Je gardais les troupeaux des Mecquois pour quelques pièces d'argent » (rapporté par Boukhâri). L'humilité du prophète (SAW) n'est plus à démontrer. En effet, durant toute sa vie, il s'est fait remarquer par sa grandeur d'âme. Bien qu'il était chef d'État, il mangeait ce... qu'on lui donnait, portait des habits simples, et s'asseyait à même le sol sans protection ou sur un tapis sans aucune hésitation, qu'il fût seul ou en présence d'autrui. Il mangeait du pain fait de farine grossière et il lui arrivait même de se nourrir uniquement de dattes, des jours durant. Dans tout ce que le prophète faisait, il gardait son humilité et se montrait très simple. Ce hadith rapporté par Ibn Mas'oud dit que le prophète (SAW) dormit sur une natte faite de roseau si bien que ses flancs emportaient les marques au réveil. Il dit : « Ô messager d'Allah ! Tu aurais dû nous demander d’étendre quelque chose de plus doux sur cette natte pour toi. » Le prophète (SAW) répondit : « Qu'ai-je à faire de ce bas monde ? Je suis dans ce monde tel un cavalier qui se repose un moment à l'ombre d'un arbre, puis qui se lève et s'en va. » C'est ce que les premiers musulmans avaient compris et ont calqué leur comportement sur celui du prophète dans tous les domaines. Ainsi, Abû Hurayra, après sa nomination. Comme gouverneur à Médine par le calife Marwane, il revint un jour de Souk avec un fagot de bois sur le dos. Il cessait de répéter : « Laissez passer le gouverneur ! » Ainsi, on a vu Omar, au moment de son califat, porter de la viande de la main gauche et son bâton de la main droite alors qu'il assumait ses fonctions de prince des croyants. Tout compte fait, on retient que l'humilité, de nature, n'est jamais totalement acquise. C'est un cheminement, donc une quête permanente. Comme tel, devient orgueilleux de fait, celui qui s'estime être suffisamment humble. L'envoyé d'Allah adopta la simplicité comme comportement durant toute sa vie. Ses compagnons ont perpétué cette tradition. Quelle attitude doit alors avoir le musulman d'aujourd'hui, étant donné que le prophète constitue pour nous un parfait modèle à suivre ? Fasse Allah que nous soyons de ceux qui s'appliquent à être humbles. Amin. Numéro 129 Nombre de pages 4 -- id 11646 Url https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/11646 Modèle de ressource Newspaper article Classe de ressource bibo:Issue Id de collection 2198 Id du média 33264 33877 33878 33879 33880 Fichier média https://islam.zmo.de/files/original/2405b011d1574f7e355dd7cbc466fa1bcf5eb9cb.pdf https://islam.zmo.de/files/original/85901f0ff1a313bfa1e1f82ee714584224ab24ec.tiff https://islam.zmo.de/files/original/ae9c66ed23bb51af93617c0f7255c58954e82988.tiff https://islam.zmo.de/files/original/d9930c9e56ad5bba24419bd8bda7586dd1193b1d.tiff https://islam.zmo.de/files/original/109e5b024646365f2254a31221a986c8b1fbbdd6.tiff Titre An-Nasr Vendredi #127 (La cuisine : un facteur de consolidation du foyer conjugal) Créateur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/15570 Fatiha Sujet https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/87 Sunnah Editeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/2198 An-Nasr Vendredi Contributeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore Date 2006-02-10 Type https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67398 Périodique islamique Identifiant iwac-issue-0000321 Source https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Langue https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français Droits In Copyright - Educational Use Permitted Détenteur des droits Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Contenu AN - NASR XX e ixv^cX K-e CÂ L n127 du 10 Fév. 2006 Tient le secours d'Allah ainsi que la victoire, célèbre les louanges de ton Seigneur et implore son pardon ! La vie conjugale est un art de grande beauté et d'extrême importance. Cette vie est un espace d'amour, de tendresse et d'adoration. Cadre idéal et unique où la sexualité est autorisée, le mariage constitue l'accomplissement de la moitié de la foi chez les deux époux. En effet, le mariage est un acte sacré, béni de Dieu où l'homme et la femme doivent vivre en parfaite symbiose et dans une harmonie sans égale. Cela ressort à travers ce passage du saint Coran (S 30 V 21) : « Et parmi ses signes, Il a créé de vous, pour vous, des épouses pour que vous viviez en tranquillité avec elles et Il a mis entre vous de l'affection et de la bonté... » Réussir une telle merveille qu'est la vie du foyer est un défi qui nécessite d'énormes efforts de la part des deux conjoints. Ainsi, Abu Darda (que Dieu l'agrée et le salue) disait à sa femme : « Si tu me vois en colère, réconforte-moi, et si je te vois en colère, je te réconforterai. » S'il est vrai que la réussite du foyer dépend des deux conjoints, force est de reconnaître que la femme y a une grande responsabilité, comme le dit l'adage populaire : « le foyer, c'est la femme ». Pour ce faire, elle doit disposer de nombreux atouts comme le bon comportement, l'hygiène, l'habillement, la sexualité, l'éducation des enfants et l'art culinaire pour réussir sa noble mission. Parmi tous ces éléments, nous nous intéresserons particulièrement à l'art culinaire à travers ce numéro d'An-nasr vendredi. L'art culinaire est l'un des aspects fondamentaux qu'une mère doit enseigner à sa fille pour mieux la préparer à son futur rôle de maîtresse de maison. Ainsi, une femme qui a reçu cette éducation ne peut que satisfaire son époux. Par contre, Certaines femmes préoccupées par leurs études ou autres occupations n'ont pas le temps d'apprendre le minimum de savoir-faire en matière de cuisine. Elles arrivent donc chez leurs maris sans avoir pu faire ne serait-ce que des omelettes. Ainsi, une fois au foyer, son secret se dévoile. Cette réalité est amère à vivre. L'amour peut céder la place au remords, et c'est parti pour des querelles à raisons camouflées. Au regard de ces différentes situations, il faut rappeler spécifiquement à nos sœurs que l'art culinaire est une école où l'on ne finit jamais d’apprendre. Celles qui n'ont jamais eu la chance d'apprendre à faire un menu type en famille ou celles qui n'ont pas eu le temps, qu'elles aillent à la recherche de cette science que ce soit avant ou pendant le mariage. Il n'est jamais tard pour bien faire. Tout en respectant le Coran et la Sunna, la femme doit chercher à tout prix à satisfaire son époux et ses enfants. Elle doit se conformer à cet hadith rapporté par Muslim : « La vie d'ici-bas est... » Pleine de jouissances, la femme vertueuse est la meilleure des jouissances. Chercher à satisfaire en matière de cuisine, c'est avoir la maîtrise et l'amour de bien faire, de bien préparer. En effet, les femmes doivent éviter de considérer la cuisine comme une charge dont il faut se débarrasser afin de se reposer. Bien préparer demande beaucoup de patience et de minutie. C'est ainsi qu'elles éviteront de mettre trop de sel, de potasse dans la sauce, car la juste mesure est très capitale. Avant de mettre la marmite au feu, il est conseillé de dire le nom d'Allah (bismillah) et de demander son assistance tout au long de la préparation. Ainsi, avec beaucoup d'attention, et le fait de se mettre en tête qu'elle prépare pour son bien-aimé mari, cela peut l'aider à bien faire. Par ailleurs, une femme peut savoir très bien préparer sans pouvoir satisfaire son mari, tout simplement parce qu'elle sait tout faire sauf l'essentiel : connaître les goûts de son mari. Il est très important de connaître ce que son mari aime pour répondre à ses besoins. À ce niveau, il convient de noter que la gastronomie est universelle, c'est-à-dire qu'il n'y a pas de plats réservés typiquement aux Musulmans, aux Européens, aux Africains... Tout ce qui n'enfreint pas les lois islamiques en matière de nourriture doit être connu de la femme dans le but de faire plaisir à ses proches. Par ailleurs, il faut faire preuve d'imagination pour varier ses menus, ceci dans le but de faire des surprises. Il faut également prendre l'habitude de faire de petits plats spéciaux à côté du plat principal : c'est un signe d'amour qui fait plaisir aux hommes. En outre, l'hygiène est capitale dans le domaine de la cuisine. Avant de préparer, la femme doit être propre et bien habillée. La cuisine et les ustensiles doivent également l'être. Cela est beau à voir et renforce l'appétit. Par contre, préparer dans le désordre avec des plats sales ou porter des habits déchirés ou sales coupe l'appétit à un mari qui ferait un tour dans la cuisine. Cuisine. Aussi, une fois la cuisine terminée, il est souhaitable de se doucher encore pour se mettre à l'aise en se débarrassant de la sueur et de la fumée avant de faire la table. Cela évite les mauvaises odeurs. La présentation de la table n'est pas à négliger non plus. Nous invitons les femmes qui ont l'habitude de garder leurs beaux plats dans les armoires dans le but de décorer leur maison ou pour les faire sortir lors des occasions exceptionnelles, à les utiliser plutôt pour servir leur mari. Les bénédictions qu'elles en tireront n'ont pas de prix. Savoir faire des décorations en fonction des menus est aussi un plus à gagner. Une femme qui prend bien soin de l'alimentation de son époux fait la fierté de ce dernier et participe grandement à l'équilibre du foyer. En effet, un mari bien nourri est d'avance retenu à la maison ; cela lui évitera de fréquenter les restaurants où il peut s'exposer à toutes tentations pouvant nuire à. l'harmonie du couple. Par ailleurs, "bien manger" apporte une santé de fer à toute la famille, participe à la beauté des enfants et développe leur intelligence. Une femme dont le souci est de satisfaire son mari à tout moment tire profit non seulement des bienfaits de cet acte ici-bas, dans l'harmonie de son foyer, mais aussi dans l'au-delà comme le témoigne cet hadith rapporté par Oummou Salama : « Une femme qui meurt jouissant de la satisfaction de son mari entre au paradis ». Toutefois, il convient de dire un mot sur le rôle que l'époux peut jouer dans la cuisine. Tout d'abord, il est de son devoir de pourvoir aux besoins financiers de la femme en matière de cuisine dans la limite de ses capacités. Alors, pour bien manger, il va falloir que l'argent que la femme reçoit soit conséquent. Par ailleurs, le prophète (SAW) aidait parfois ses épouses dans la préparation. Il est donc nécessaire que les époux prennent l’exemple du prophète pour diverses raisons : "aider sa femme à préparer". —-------------------------- est une preuve d'amour et a de la valeur aux yeux de Dieu, car il a été révélé, chapitre 4 verset 19 ce qui suit : « Vivez avec douceur et gentillesse ». Un homme qui sacrifie un peu de son temps pour aider sa femme dans ses tâches ménagères œuvre à consolider les liens d'amour. Cette femme lui sera reconnaissante durant toute sa vie. Il peut arriver que la femme soit très fatiguée, indisposée ou malade ; et qu'elle n'arrive pas à préparer. Au lieu d'aller acheter à manger dehors, l'homme peut se mettre à la cuisine. Selon Abou Hourayra (DAS), le Messager de Dieu a dit : « Le croyant qui a la foi la plus parfaite est celui qui a le meilleur caractère. Les meilleurs d'entre vous sont les meilleurs avec leurs femmes », rapporté par At-Tirmidhi. En définitive, l'art culinaire contribue à la réussite du foyer. S'il est vrai que la cuisine relève en grande partie du devoir de la femme, il n'est pas exclu que l'homme apporte souvent son aide. Lisez et faites lire An-nas, Vendredi An-nas, vendredi n°127 du 26 Mai. 2006 Prix 50 f cf Numéro 127 Nombre de pages 4 -- id 11647 Url https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/11647 Modèle de ressource Newspaper article Classe de ressource bibo:Issue Id de collection 2198 Id du média 33265 33881 33882 33883 33884 Fichier média https://islam.zmo.de/files/original/5a59547b1c4e5332e7199a6136cad574add7568e.pdf https://islam.zmo.de/files/original/1a52d044ba582c1e2a558672497fd8e07b59063e.tiff https://islam.zmo.de/files/original/ace2419d6254d3f4690209104c93699b6c71ff60.tiff https://islam.zmo.de/files/original/a3746abdeeaa48872ddf2aee96bf480ebd55e017.tiff https://islam.zmo.de/files/original/b4264249e5c8632c0e2a53ec151afbce47a58af6.tiff Titre An-Nasr Vendredi #120 (La question tchéchène!) Créateur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/15623 Diallo Sujet https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/59 Intégrisme https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/63372 Extrémisme https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/33 Terrorisme https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/24 Islamisme Editeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/2198 An-Nasr Vendredi Contributeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore Date 2006-02-10 Type https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67398 Périodique islamique Identifiant iwac-issue-0000322 Source https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Langue https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français Droits In Copyright - Educational Use Permitted Couverture spatiale https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/407 Palestine Détenteur des droits Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Contenu Lorsque vient le secours d'Allah ainsi que la victoire, célèbre les louanges de ton Seigneur et implore son pardon. La république de Tchétchénie, comme celle du Daguestan, d'Ingouchie et d’Ossétie du Nord, fait partie de la fédération de la Russie. Elle se situe sur le versant nord des montagnes du Caucase. Cette région (le Caucase) regroupe une mosaïque d’ethnies parlant une bonne centaine de langues et dialectes différents, appartenant surtout à la très ancienne famille linguistique des langues caucasiennes, mais aussi aux familles indo-européenne, turco-mongole et sémitique. La question TCHÉCHÈNE ! Schématiquement, on peut diviser ces peuples en deux grands ensembles (Tcherkesses, Abkhazes et Kabardes au nord-ouest, Ingouches, Tchétchènes et Daguestanais au nord-est) séparés par le territoire des Ossètes en majorité chrétien. Hormis ces populations de l’Ossétie du Nord, principales alliées de la Russie dans la région, les autres populations sont en majorité musulmanes. La population tchétchène est estimée à 1.103.686 en 2002 vit sur une superficie de 15.500 km². Elle a résisté à plusieurs tentatives d'invasion avant de succomber à l'impérialisme de la Russie du XVIIIe siècle sous le règne de Catherine II. La république de Tchétchénie a connu plusieurs statuts tout le long de son histoire. D'abord, région autonome de Tchétchénie le 30 novembre 1922, elle est devenue en janvier 1934 la région autonome de Tchétchénie-Ingouchie puis République autonome en décembre 1936. Staline l'a démantelée en 1944 mais elle fut restaurée par Khrouchtchev en 1957. En novembre 1991, juste un (01) mois avant la dislocation de l'Union Soviétique, naît la république de Tchétchénie, séparée de l’Ingouchie avec comme capitale Groznyï. Peu de temps après, les Tchétchènes déclarent l'indépendance de leur pays. Mais cette indépendance, principal objectif de la lutte tchétchène, ne sera reconnue que par l'Afghanistan. La Russie n'entend point laisser se réaliser ce rêve. An-nasr vendredi n°120 du 07 avril 2006 Prix 50 FC 6 P. 43 Les Cause du conflit tchétchène La petite république tchétchène d’Ichkérie est relativement riche en pétrole et en gaz naturel, même si l’importance de ces gisements est souvent surestimée. Durant la période soviétique, la Tchétchénie importait massivement du pétrole pour approvisionner son industrie pétrochimique. À cette époque, elle n’avait pas retenu l’attention de la Russie alors métropole. Elle fut essentiellement rurale et sous-développée, ce qui a sûrement nourri le mécontentement populaire, une animosité à l’encontre de Moscou. Russes et Américains cherchent à contrôler l’acheminement de l’or noir depuis la mer Caspienne, dont les pipelines passent par la Géorgie, l’Arménie, la Transcaucasie russe, dont la Tchétchénie, jusqu’aux ports de la Méditerranée, particulièrement le port de Ceylan en Turquie. De ce fait, les États-Unis, profitant de l’instabilité en Tchétchénie, ont fait pression pour qu’un pipeline alternatif soit construit à travers l’Azerbaïdjan et la Géorgie vers la Turquie sans passer par la... Tchétchénie. La construction de ce pipeline, achevée en 2005, fut financée par des compagnies américaines. Les richesses en hydrocarbure de la région, motif de convoitise de la part des puissances, ne constituent pas le seul enjeu. La Russie, tout comme à l’époque des conquêtes (XVIe-XIXe siècle), mène encore la guerre en Tchétchénie pour conserver son influence dans l’ensemble du Caucase. Si sa stratégie consiste à combattre la décolonisation en Tchétchénie, elle consiste ailleurs à s'ingérer dans les conflits séparatistes de certaines républiques aujourd’hui indépendantes, dont la Géorgie (Abkhazie, Adjarie, Ossétie du Sud) et l’Azerbaïdjan (Haut-Karabakh). La déclaration de Poutine est très illustrative à cet effet : "Si les islamistes (séparatistes tchétchènes) arrivent à détacher ce petit pays de la Russie, les autres républiques du Caucase vont suivre cet exemple et la Russie entrera alors dans le même processus d'effondrement que l'URSS de Gorbatchev." En se rapportant toujours à ses propos, l'URSS. de Staline avait été un puissant État que la Russie devrait apprendre à imiter. C’est pourquoi Vladimir Poutine considère les séparatistes tchétchènes, non pas comme des résistants à sa politique impérialiste, mais plutôt comme des terroristes islamistes dont il dit vouloir aller “buter jusque dans les chiottes". Le conflit tchétchène comporte aussi un autre facteur géopolitique. D’après plusieurs analystes, y compris occidentaux, l’effondrement de l’URSS ne fut pas un objectif ultime de “la guerre froide". Ses idéologues voulaient continuer un affaiblissement de la Russie, y compris par son démantèlement. La crise tchétchène fut alors une excellente occasion pour ces stratèges. L'évolution du conflit tchétchène Le conflit tchétchène est aussi vieux que le monde. Comme tous les peuples de la région, les Tchétchènes ont fait face à plusieurs envahisseurs puissants dont les légions romaines et mongoles. Les Russes arrivent dans le Caucase du Nord. qu’ils conquièrent très difficilement entre le XVIIIe et XIXe siècle. Le peuple tchétchène qui n'a jadis jamais accepté une occupation, ni colonisation, n'a eu de cesse de manifester sa résistance au joug russe, tsariste, communiste ou post-soviétique comme le montrent les événements suivants : - insurrection de Cheikh Mansour de 1783 à 1791 - insurrection de l'Imam Chamil de 1824 à 1859 - révolte de 1877 à 1878, etc. Au XIXe siècle, la Russie tsariste s’engage dans une guerre contre les Tchétchènes, les Ingouches, une guerre qui a duré 35 ans. Appliquant "la politique de la terre brûlée", les Russes rasèrent des villages entiers. La région se vida alors. En effet, lorsqu'ils ne sont pas massacrés ou déportés vers la Sibérie ou vers l'Asie centrale, les Tchétchènes ont émigré vers l’empire ottoman. La victoire acquise, les Russes colonisent toute la région. En 1944, Staline accuse les Tchétchènes de collaboration avec les Allemands nazis et décide de déporter 400 000 Tchétchènes en Sibérie. Auparavant, il décapita l’élite du pays. Cent soixante-dix mille (170 000) d’entre eux auraient péri durant ce transfert. En 1957, avec le début de la déstalinisation entamée par Khrouchtchev, les Tchétchènes furent enfin autorisés à rentrer dans leur pays. Ils purent accéder à quelques postes de responsabilités dans l'administration et dans l'armée soviétique. Quelques-uns, comme le Général Doudaev et le colonel Aslan Maskhadov ou Chamil Bassaev, se sont illustrés lorsque le conflit a ouvertement éclaté en 1991. Après la proclamation de l’indépendance en 1991, deux guerres sanglantes ont eu lieu entre 1994 et 1996 et entre 1999 et 2000. L’attaque surprise de l’armée russe contre les Tchétchènes en 1994, sous le commandement de Boris Eltsine, premier président de la Russie postsoviétique, avec plus de 20 000 soldats, a été la plus grande opération militaire organisée par Moscou depuis leur intervention en Afghanistan en 1979. Cette guerre occasionna un véritable bourbier avec d’énormes pertes humaines et matérielles des deux côtés. Côtés. Malgré la prise de Groznyï, la guerre s’est avérée un échec militaire et humanitaire pour la Russie. En effet, elle accepta de signer en août 1996 à Khassa-Yourt un accord de paix qui conduisit à un statu quo laissant à la Tchétchénie rebaptisée "république islamique d'Itchkérie" une autogouvernance de facto en échange d’une promesse de départ des pourparlers sur l'indépendance et l'arrêt des kidnappings. En 1997, Aslan Maskhadov, un leader tchétchène modéré ayant établi des négociations constructives avec Moscou, est élu président devant Chamil Bassaev, chef de guerre. L'arrivée de Poutine coïncida avec une série d'attentats contre les forces russes dispersées autour de la Tchétchénie, mais aussi à Moscou, donnant l'occasion au Kremlin d’envahir de nouveau la Tchétchénie. Cette nouvelle guerre meurtrière, déclenchée en septembre 1999 sous le commandement de Poutine, se solda par une prise rapide de Groznyï en février 2000. Avec cette victoire, Poutine... instaure la gouvernance directe de Moscou dans la République. Grand administrateur de l'URSS d'antan, Vladimir Poutine avoue redouter un effet de domino sur la Tchétchénie. Accepter l’indépendance tchétchène, c’est aux yeux de Moscou, accepter de créer un précédent dans une région sensible. Si les islamistes arrivaient à détacher ce petit pays de la Russie, continue-t-il, les autres républiques du Caucase vont suivre cet exemple et la Russie entrera dans le même processus d’effondrement que l’URSS de Gorbatchev. Selon certaines sources, ces conflits auraient, à eux deux, causé la mort de cent mille (100 000) personnes et le déplacement de trois cents cinquante mille (350 000) autres déplacées (la majorité étant revenue après la fin du conflit). Poutine entend aujourd'hui mener une guerre sans merci contre les Tchétchènes, les attaquer partout dans le monde, s’appuyer sur les leaders locaux pro-russes comme le nouveau président tchétchène Alou Alkhanov pour butter (les Tchétchènes) jusque dans les... Chiottes. De son côté, le mouvement indépendantiste, conscient des ambitions impérialistes de Moscou, mène souvent des attaques contre les soldats russes stationnés dans la République. C’est dans ce cadre qu’eut lieu la prise d’otage en Ossétie du Nord. Ce faisant, Poutine s’entête à les considérer comme étant des terroristes islamistes arabes contre qui il mène une guerre sans négociation. C’est ce qui explique d'ailleurs la position ambiguë du Conseil de sécurité de l'O.N.U. où la Russie détient un droit de veto et reste des pays soutenant Poutine. Mais aujourd'hui, l'opinion publique musulmane dénonce timidement cette politique « deux poids deux mesures » de la communauté internationale. En effet, lorsqu'il s'agit de pays musulmans (Irak, Afghanistan, Palestine, Tchétchénie), elle estime que les Américains, Israéliens et Russes ont des droits. Mais, lorsque des résistances se manifestent contre ces puissances (Hamas, indépendantistes tchétchènes), alors elles sont qualifiées de terrorisme, d'extrémisme. d’intégrisme musulman. À l’instar du peuple palestinien, les Tchétchènes sont un peuple qui est injustement traité. En tant que musulmans, une attitude d’indifférence vis-à-vis de cette situation ne peut se justifier. Le moins que l'on puisse demander à tout musulman, c'est de chercher à s’informer sur lesdites questions et par conséquent prier pour que ces frères et sœurs connaissent un jour la justice, la paix et la joie de vivre. Puisse Allah venir en aide aux opprimés dans leurs luttes contre les oppresseurs! DiaHû Source: http://fr.wikipedia.org/wiki/tch%C3%A9tch%C3%A9nie An-nasr vendredi n° 120 du 07 Avril 2006 Prix 50 fc^ P. Numéro 120 Nombre de pages 4 -- id 11648 Url https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/11648 Modèle de ressource Newspaper article Classe de ressource bibo:Issue Id de collection 2198 Id du média 33266 33885 33886 33887 33888 Fichier média https://islam.zmo.de/files/original/96a62e08bffc074dcd702ff31338e3fabb551c23.pdf https://islam.zmo.de/files/original/803c7657f6050d014afb5c63c70aa4f206e65194.tiff https://islam.zmo.de/files/original/0259caa7cd72e42e350fbd00c37b33e2581067fb.tiff https://islam.zmo.de/files/original/b50b2cff46f7349f99874d859d9344e666b00b13.tiff https://islam.zmo.de/files/original/e35022e1632d1ad2cc46494d91b694df5f4824a0.tiff Titre An-Nasr Vendredi #055 (Islam et mode) Sujet https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/87 Sunnah Editeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/2198 An-Nasr Vendredi Contributeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore Date 2005-01-21 Type https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67398 Périodique islamique Identifiant iwac-issue-0000323 Source https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Langue https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français Droits In Copyright - Educational Use Permitted Détenteur des droits Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Contenu L'onque vint la secour d'Allah ainsi que la Tictor, célèbre les louanges de ton Seigneur et implore son pardon. L’évolution des mœurs sociales a conduit de nos jours à de profondes modifications de nos valeurs. C’est une rupture d’avec le passé qui traduit les changements sociaux que connaissent nos sociétés depuis leurs origines. Le phénomène de la mode est une conséquence majeure de cette rupture ; les habitudes alimentaires, vestimentaires, comportementales, sexuelles et relationnelles ont changé. C'est pourquoi certains, se disant être à la mode, jugent les autres de non civilisés, de ne pas être à la page et vivant en marge de leur temps et de leurs réalités. Être à la mode est donc considéré pour beaucoup comme le fait de savoir vivre. Malheureusement, ce savoir-vivre a ouvert la porte à un ensemble de vices contre lesquels des hommes et des religions s’élèvent. Que pense l’islam de la mode ? Comment les musulmans doivent-ils comprendre et vivre le phénomène de la mode ? Telles sont les questions. Questions auxquelles An-nasr Vendredi se propose d'examiner dans ce présent numéro. Qu'est-ce que la mode ? Selon le dictionnaire universel, la mode peut se comprendre comme étant un usage peu durable, ou une manière collective d’agir et de penser, propre à une époque et à une société donnée. Telle que définie, la mode est un phénomène fluctuant et relatif. Elle est liée au temps et à l’espace. En d’autres termes, autant d’époques et de sociétés, autant de modes. La mode au Burkina Faso serait donc, en principe, différente de la mode aux États-Unis ou au Canada. De même, la mode ne peut pas aujourd’hui être identique à celle vécue par les générations antérieures au Burkina Faso ou ailleurs. En somme, la mode est une dynamique sociale qui touche, en fonction du temps et du lieu, les différentes composantes d’une société. Les musulmans étant un élément important de ces sociétés, ils vivent de manière directe ou indirecte le phénomène de la mode. Mais avant de clarifier la position de l'islam sur ce fait, il importe d’abord de donner la définition du concept islam lui-même, qui permet le plus souvent de comprendre les comportements du musulman ou de la musulmane. Qu'est-ce que l’islam ? L'islam se définit comme un mode de vie, une civilisation qui, au-delà du culte, réglemente tous les aspects de la vie du musulman : sa naissance (et même avant), son décès (et même après), ses activités sociales, économiques, administratives, sa nourriture, sa boisson, ses relations, ses joies, ses peines, etc. Tous ces actes sont guidés par un ensemble de règles à valeur juridique variée, dans un intérêt social et communautaire. Unanimement, les savants musulmans font la distinction entre les règles impératives ou obligatoires, semi-obligatoires, facultatives, recommandées, répréhensibles. Ainsi définies, les règles établies par le Coran et la Sunna doivent être les seules références du musulman quant à sa conduite dans la société. Et en la matière « il n’appartient... pas à un croyant ou à une croyante, une fois qu'Allah et Son messager ont décidé d’une chose, d’avoir encore le choix dans leur façon d'agir. Et quiconque désobéit à Allah et à Son messager s’est égaré, certes, d'un égarement évident. » S33V36. De manière évidente donc, ces quelques lignes tracent déjà les rapports du musulman ou de la musulmane avec la mode. Mais avant, intéressons-nous au contenu de cette expression : « être à la mode ». Que renferme l'expression « être à la mode » ? Les contours de la mode sont difficiles à délimiter. En effet, la mode étant une façon de vivre, donc relative, son contenu ne peut être homogène. Elle se manifeste de différentes façons. Par exemple, pour le cas du Burkina Faso, on dira d'un garçon qu’il est à la mode lorsqu’il est épris d’un sentiment d'émulation pour les attitudes perverses des jeunes de son âge, comme aller régulièrement dans les boîtes de nuit ou changer, à tout bout de champ, de copine. Être à la mode, c'est aussi se comporter comme l’autre sexe. Exemple : se tresser ou porter des boucles d’oreilles pour les hommes ; se raser la tête pour les filles. La mode se manifeste surtout dans l'habillement : les minijupes, les vêtements moulants et transparents, les tresses très chères, etc. Mais dans ces conditions, il n'y a pas seulement que l’extérieur qui est touché par la mode. L’esprit de l’individu est aussi fortement marqué par ces attitudes apparentes. En effet, de nombreux jeunes raisonnent et agissent désormais selon une certaine mode. Ils véhiculent ainsi des idées et des comportements pervers et suicidaires pour eux, et par ricochet, pour la société. Ainsi, au nombre de ces attitudes immorales qui sont à la mode, on peut relever le fait que la majorité des jeunes pensent qu’il est impossible de se marier avant de s’être essayés à l’acte sexuel, ou qu’il est impossible de rester fidèle à son époux ou à son épouse, pour les grandes personnes. Dans beaucoup de milieux, l’acte sexuel est devenu banal et n’a pas de limites à tel enseigne que la virginité est perçue comme une attitude rétrograde ; et au lieu d’être une vertu, elle est considérée plutôt comme un vice. Toute chose qui est contraire aux principes d'éthique et de morale enseignés par le Coran et la Sunna. La mode constitue-t-elle un danger ? La définition de la mode qui a été faite précédemment laisse entrevoir de nombreuses conséquences pour la société dans la mesure où elle transforme les mentalités, modifie les comportements et peut de ce fait, détruire les bases sociales. De nombreuses personnes s’accrochent à la mode quel que soit le prix et le sacrifice à consentir. Évidemment, cela conduit à des désastres sociaux : des dépenses immenses et démesurées sont engagées pour satisfaire des enfants ou des maîtresses qui veulent être à la mode, et cela grâce aux détournements des deniers publics. Ainsi, vouloir être à la mode à tout prix cultive des attitudes que l’islam condamne fermement : l’ostentation, l'orgueil, l'obsession. Le mépris, l'opulence, le gaspillage, etc. La mode est d'autant plus dangereuse qu'elle détruit certaines vertus cardinales qui sont le fondement de la vie en société. Son caractère apparemment éphémère met de nombreux décideurs, parents et éducateurs dans une situation de « laisser-aller » qui a pourtant des conséquences désastreuses et imprévisibles. Les mauvais comportements sont érigés en règles de conduite : par exemple, la fornication, la corruption, l'infidélité dans les couples, les habits extravagants... À cette allure, être à la mode reviendrait à perdre toute vertu ou toute morale. Dans ce cas, la position de l'islam en tant que religion qui encourage la vertu et cherche l’harmonie de la société ne peut que condamner de telles attitudes. Que pense l'islam de la mode ? La position de l’islam sur la question de la mode est perçue sous deux angles. Premièrement, tout ce qui, dans la mode, ne contredit pas les règles impératives du Coran et de la sunna, est autorisé. Janvier 2005 229 Prix 50 fc^ P. 5 (en principe) au musulman. Ainsi, l'habillement du (ou de la) musulman(e) peut être à la mode mais sans être ni transparent, ni moulant, ni indécent. Par ailleurs, (le ou la) jeune musulman(e) peut être à la mode sans émettre des idées ou opinions antagonistes aux préceptes de la religion. Deuxièmement, l'islam prohibe tout élément, idée, effet de la mode qui met en cause ses règles morales. De façon concrète, les règles islamiques en matière d’habillement, de boissons, de relations hommes et femmes, ont un caractère obligatoire. De ce fait, elles doivent être respectées même quand on est à la mode. La mode ne doit jamais être un prétexte pour désobéir à Allah et à son prophète. Ainsi, un musulman (homme) ne peut porter des boucles d’oreilles ou se tresser. « Malheur aux efféminés parmi les hommes », a dit le prophète. La mode en elle-même n’est pas interdite. C’est le contenu qu'on lui donne qui peut être problématique. Si donc être à la mode, c’est être propre, coquet, Présentable, l’islam n’est pas contre. Bien au contraire. Par exemple, l'islam n’interdit pas de porter de beaux vêtements, même si c’est une veste, une cravate, une chemise, des souliers. Les boubous, les babouches, les bonnets ne sont pas caractéristiques de la foi islamique. Un individu sera jugé de bon musulman, non pas par rapport à son accoutrement, mais par rapport à ses pratiques : « ...le plus noble d'entre vous auprès de Dieu est celui qui le plus craint... », a précisé Allah. S49V13. L’hostilité de l’islam par rapport à la mode peut s’expliquer et se justifier surtout par rapport au caractère obsessionnel de cette dernière. Au regard de ce constat, il est nécessaire de rappeler que l’islam n'est pas catégoriquement contre ou pour la mode. Seulement, il recommande d’appréhender la mode avec beaucoup de mesure et de retenue pour être conforme au Saint Coran et à la sunna. En d’autres termes, il faut islamiser la mode. D’ailleurs, l’islam est une religion complète avec ses propres modes. ANAS ------------------------------ INFORMATION Le comité exécutif de l'AEEMB informe l'ensemble des musulmans qu'il organise une émission sur la radio Canal Arc en Ciel tous les jeudis de 21 h à 21 h 30. Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina (AEEMB) 01 BP 1817 Ouagadougou 01 Tél.: 50 36 27 89 Email: comite.executif@aeemb.bf www.aeemb.bf USEZ et FAITES LIRE AN-NASR VENDREDI An-Nasr vendredi n° 55 du 21 Janvier 2005 Prix 50 fcd P. 4 Numéro 55 Nombre de pages 4 -- id 11649 Url https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/11649 Modèle de ressource Newspaper article Classe de ressource bibo:Issue Id de collection 2198 Id du média 33267 33889 33890 33891 33892 Fichier média https://islam.zmo.de/files/original/9a444b65968b40112fd217979c6722ddbacec9bd.pdf https://islam.zmo.de/files/original/3cef22dff9684e53981545f9bea49a8bf71d44bc.tiff https://islam.zmo.de/files/original/7338ef5336ddf10fc1eb1ec81fac873b21e214c3.tiff https://islam.zmo.de/files/original/68dc3c1d077e4b808058490a34be0b3433e30f36.tiff https://islam.zmo.de/files/original/5b44003015b70b6698044fb674dbd89dd3195afb.tiff Titre An-Nasr Vendredi #052 (La vie sociale du prophète Muhammad) Créateur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/15653 Yazid Sujet https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Editeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/2198 An-Nasr Vendredi Contributeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore Date 2005-01-07 Type https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67398 Périodique islamique Identifiant iwac-issue-0000324 Source https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Langue https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français Droits In Copyright - Educational Use Permitted Couverture spatiale https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/443 Médine Détenteur des droits Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Contenu Bî4n - nasr n'O52duO7 Jan. 2005 Lorsque vient le secours d'Allah ainsi que la victoire, célèbre les louanges de ton Seigneur et implore son pardon. Muhammad (saw) ben Abdallah ben Abdul Mutaleb wa Amina Al Zahirriyya bint Wahb, fils prodigue de Qouraïch, est le dernier des prophètes et envoyés de Dieu aux êtres humains et aux djinns qui peuplent la terre. Et comme tous les prophètes qui l'ont précédé, sa mission était de prêcher l'unicité d’Allah (swt), le seul digne d’être adoré. L'accomplissement d’une telle mission (noble) nécessite une cohabitation harmonieuse et parfaite avec son environnement. Et l’efficacité d’une telle communion a besoin forcément d’un comportement exemplaire. C'est dans ce sens que vont travailler ces missionnaires de Dieu, en particulier le prophète Muhammad (saw) dont la vie a fait l’objet de nombreux écrits aussi bien sur sa conduite en public que sur sa vie familiale. LA VIE SOCIALE DU PROPHETE MUHAMMAD Homme exemplaire, le prophète a été doté de nobles caractères qui ont grandement contribué au succès de sa mission. À la suite des articles sur la Jeunesse et la vie politique du prophète, An-nasr vendredi revient dans ce numéro sur la vie sociale du prophète Muhammad. Par comportement social du prophète (saw), il faut entendre la manière dont celui-ci a entretenu des relations avec ses contemporains ou son entourage, c’est-à-dire avec les membres de sa famille, avec ses parents, ses compagnons... Orphelin de père avant sa naissance, et de mère à six (6) ans, il perd son grand-père à huit (8) ans. Ces événements douloureux n'ont pas empêché Muhammad (saw) d’incarner une grande personnalité : il était distingué pour sa sincérité, son sens de la justice, son honnêteté, sa loyauté, ce qui lui valut le nom de « Al Amine », le fidèle ou le digne de confiance. Le Coran dit ceci à son propos : « Et tu es certes d’une moralité imminente » (C68 V4). Ainsi, le prophète dans ses relations sociales sera un modèle à suivre. À 25 ans, Muhammad se maria à Khadîdja, la pure, surnommée la « Dame de Qouraïch ». Ils eurent 7 enfants, dont 3 garçons et 4 filles. Khadîdja accompagna le prophète dans sa mission, avec sa richesse et sa propre personne en le consolant face aux épreuves. Dès le début de la révélation, elle fut son refuge, et Khadîdja réconforta son époux en ces termes : « Non ! Dieu ne te déçoit jamais ; car tu maintiens le lien de parenté, tu secours le faible, tu donnes aux indigents, tu héberges les hôtes et tu viens en aide aux victimes des vicissitudes... Dieu t’a certainement choisi pour guider ton peuple » ; et l'accompagna chez son neveu Naoufel, un chrétien versé dans les écritures hébraïques qui le rassura. La mort de sa femme va beaucoup le marquer, elle qui était sa consolatrice, qui le tranquillisait quand il avait peur, lui tenait compagnie quand il se trouvait seul, lui parlait gentiment quand il était fatigué et lui donnait de sages conseils quand il s’inquiétait. C'est pourquoi Muhammad le fidèle fut très... reconnaissant à son égard et continua à honorer ses amies et ceux qui l’aimaient en souvenir d’elle. Dans Al-Adab Al-Moufrad, Boukhari rapporte de Anas bin Malek ceci : « Lorsque le messager (saw) recevait un cadeau, il disait : "donnez-le à une telle ; elle était l'amie de Khadîdja et l’aimait." » Aïcha (RA) raconte : « Je n’ai jamais été aussi jalouse d'une femme comme je l’ai été de Khadîdja car le prophète (saw) en parlait tout le temps ; il lui arrivait d'égorger un mouton et faisait don de sa chair aux amies de la défunte... » Quant aux autres femmes que le prophète a épousées après la mort de Khadîdja, il était aussi bienveillant et équitable à leur égard ; il s'amusait avec elles, les aidait dans les travaux domestiques : en témoignent les propos de ses épouses qui rapportèrent que lorsque le prophète (saw) demeurait à la maison, il vaquait à diverses tâches : il débarrassait ses vêtements de certaines saletés, trayait les brebis, cousait son habit, réparait ses sandales, attachait les chameaux. nourrissait sa monture, mangeait avec la domestique, l'aidait à pétrir la pâte et à transporter ses provisions du marché. À l’égard de ses enfants, il les chérissait, les cajolait, s’amusait avec eux. Bref, Muhammad avait de la bonté, de l’affection, de l’amour, du respect envers sa famille. Bien avant sa mission, Muhammad avait une grande considération de la part de ses proches pour son caractère exceptionnel. Très tôt, il prit place aux côtés des plus âgés (malgré son jeune âge) dans une association ou congrégation mise sur pied dans le but de venir en aide aux opprimés et à ceux qui étaient victimes d’injustice. C’est lui qui départagea les tribus de Qou-raich qui ont failli se battre à cause du privilège que chacun voulait en replaçant la pierre noire après la reconstruction de la Kaaba suite à un incendie. Également, son honnêteté lui a valu la confiance des gens qui lui confiaient leurs biens, et qu'il remettait intact au moment voulu. Il soulagea son oncle en prenant avec lui son cousin Ali. À l'avènement de sa mission prophétique, il deviendra l’objet de railleries et sera victime de plusieurs agressions : Abu Jahl passa un jour près du messager d’Allah (saw) alors qu’il se trouvait à Safa : il l’insulta, insulta sa religion et lui exprima son mépris. Le prophète ne dit mot et ne lui adressa point la parole. De même, à Taïf où il est allé demander secours, il fut humilié, insulté et lapidé par les enfants sans qu’il ne les maudisse. Bref, Muhammad et ses partisans connurent toutes formes d'agressions et de tyrannie de grande dimension sans qu’ils ne répliquent. Ce qu’il faut souligner ici, c'est sa patience et sa persévérance dans sa mission malgré le rejet de ses proches, son attitude vis-à-vis des mécréants : son silence, sa rétention de toute parole ou de tout acte blessant, l’invocation de Dieu en leur faveur, mais jamais il ne les maudit : « Seigneur, guide les gens de Taïf dans le droit chemin. » et aide les » ; à Ouhoud, il disait malgré ses blessures : « Seigneur, pardonne à mon peuple car ils ne savent pas ». Le lendemain de la prise de la Mecque, le prophète (saw) entra dans la mosquée et y trouva les notables de Qouraïch, la tête baissée, dans l’attente du verdict du messager. « Quel sera à votre avis, mon verdict ? » demanda-t-il. « Tu es un noble frère, neveu d’un noble homme », répondirent-ils. Il les pardonna malgré les innombrables crimes commis contre lui et contre ses compagnons. Il ne leur adressa pas le moindre reproche, ne les battit point et n'assassina personne. Aïcha le décrit ainsi : « ...il ne punissait pas le mal par le mal, ne gardait rancune à personne, mais pardonnait toujours ». Quant à ses compagnons, Muhammad (saw) malgré son autorité, ne se considérait jamais supérieur à eux. À la construction de la mosquée de Médine où il prit part, lorsque Abu Bakr voulut le décharger de son fardeau qu'il portait, il l’invita à Imiter son exemple. Il les défendait de l'honorer comme un roi, mais comme l’esclave de Dieu. Ses compagnons reconnaissent son amabilité et sa simplicité. Il trouvait toujours quelque chose de bien à leur raconter, les amenait à lui poser des questions, invoquait Dieu en leur faveur. De ses compagnons, nous retenons ces propos : « Il enfourchait l'âne et faisait monter derrière lui des coéquipiers, il rendait visite aux misérables, conversait avec les pauvres, répondait à l’appel de l’esclave, se mêlait à toute réunion et acceptait l’invitation à manger, même s’il ne s’agissait que de pain, d’orge ou d’un simple bouillon. » Le Coran mentionne les compagnons du prophète en ces termes : « Muhammad est le messager de Dieu et ceux qui sont avec lui sont durs avec les mécréants, miséricordieux entre eux. Tu les vois souvent se courber et se prosterner, recherchant un effet de générosité de Dieu et sa satisfaction entière. Leurs signes distinctifs sont dans leurs visages du fait de leurs prosternations. » C48V29 En somme, le messager d’Allah (saw) était très sociable, affable et poli. Il était plein d'attention envers ses compagnons. Tous les hommes étaient égaux pour lui, devant la loi, et il les traitait tous avec une affection paternelle. Selon le fils de Hala, Muhammad était toujours souriant et accommodant ; il n’était ni dur, ni grossier, ni colérique. Il respectait le lien de sang, plaisantait et avait infiniment de la compassion. Dieu dit de lui : « Tu as été doux à leur égard par une miséricorde de Dieu. Si tu avais été rude et dur de cœur, ils se seraient séparés de toi ». C3 VI59. Retenons de la vie sociale du prophète de l'islam sa noblesse de caractère. Doté d'une patience et d'une persévérance extraordinaires, Muhammad (saw) est pour nous une référence et un modèle. Sa vie est pleine d’enseignement, de leçons pour ceux qui recherchent la grâce d'Allah. Dieu nous recommande tout ceci : « Vous avez dans le messager d’Allah un bel exemple pour celui qui aspire à gagner la grâce de Dieu et le paradis. » jour du jugement dernier et invoque Allah abondamment » C33 V21 Yazid An-nasr vendredi 07 Janvier 2004 - 218 Prix 50 fcfa P- Numéro 52 Nombre de pages 4 -- id 11650 Url https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/11650 Modèle de ressource Newspaper article Classe de ressource bibo:Issue Id de collection 2198 Id du média 33268 33893 33894 33895 33896 Fichier média https://islam.zmo.de/files/original/a5984ecf1ebecc470a57d738c029cbf2d61a7ceb.pdf https://islam.zmo.de/files/original/052491f753fdae0a4a6bce93c67db4fcf184f0db.tiff https://islam.zmo.de/files/original/b6d06e23255ec47e5ddd1f1a8481faa211522ef9.tiff https://islam.zmo.de/files/original/0eb3354ddbb0db20b993a33bc680223a0e706064.tiff https://islam.zmo.de/files/original/2f29e343dc4e5e5c3c05df8844e60399003e6938.tiff Titre An-Nasr Vendredi #051 (Hadj : quel parcours pour le pèlerin burkinabè?) Sujet https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/29 Hadj https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/125 Aïd al-Adha (Tabaski) https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/124 Aïd el-Fitr Editeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/2198 An-Nasr Vendredi Contributeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore Date 2004-12-31 Type https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67398 Périodique islamique Identifiant iwac-issue-0000325 Source https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Langue https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français Droits In Copyright - Educational Use Permitted Couverture spatiale https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/284 Bobo-Dioulasso https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/376 Ouagadougou https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/443 Médine Détenteur des droits Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Contenu Lorsque vient le secours d'Allah ainsi que la victoire, célèbre les louanges de ton Seigneur et implore son pardon. Dans quelques jours, des milliers de musulmans et de musulmanes des quatre coins du monde vont converger vers les lieux saints de l’Islam pour le grand pèlerinage annuel. Cinquième pilier de l’Islam, le pèlerinage à la Mecque est une obligation pour tout musulman qui en a les moyens. Le saint Coran dit : « ...Et c’est un devoir envers Dieu pour ceux qui ont les moyens, d’aller faire le pèlerinage de la maison de Dieu. » Coran chapitre III, verset 97. Il fait donc partie du culte musulman. Et comme tout culte divin, il comprend des rites et un cheminement que le pèlerin doit connaître avant de s’y rendre. Dans son numéro précédent, AN-NASR vendredi a abordé les fondements, les mérites et la philosophie du Hadj. Dans ce numéro-ci, il revient sur les préparatifs et les rites du Hadj. Hormis les moyens financiers qui constituent le plus souvent. L’essentiel des préoccupations des candidats au pèlerinage inclut également la préparation physique, psychologique, spirituelle et intellectuelle. En effet, le futur pèlerin doit se convaincre qu’il va à la découverte des merveilles de Dieu et sur les traces des premiers musulmans, dans le but d’accroître sa foi et d’avoir l’agrément de son Seigneur. De plus, le pèlerinage constitue pour lui l’occasion de rencontrer dans les lieux saints environ trois millions et demi de frères et sœurs de toutes les races et nationalités venues pour les mêmes objectifs. Cela lui permettra de se faire une idée de l’affluence des pèlerins et de ne pas être surpris ou affecté négativement par cette marée humaine extraordinaire. Également, cela veut dire qu’il existe des risques de se perdre par moment au cours du Hadj si l’on s’écarte des siens. C’est pourquoi l’on rencontre le plus souvent des groupes de pèlerins se tenant les uns les autres par le... bout de chemises pour ne pas se séparer. C’est d’ailleurs pour cela que les autorités saoudiennes ont mis en place une organisation parfaite pour éviter tout désagrément. En outre, l’accomplissement du pèlerinage nécessite de bonnes dispositions physiques dans la mesure où les distances entre les différents lieux des rites du Hadj atteignent parfois une dizaine de kilomètres que l’on doit parcourir à pied. Car l’affluence fait que le déplacement en véhicule (longs bus généralement) est plus lent que la marche à pied. D’où la nécessité de s’entraîner physiquement en pratiquant du sport. Ainsi, il n’est pas souhaitable que des vieilles personnes ainsi que des malades se rendent au pèlerinage car ils ne pourront pas accomplir les rites qui exigent une endurance physique. La connaissance et la maîtrise des différents rites et de tout le circuit du pèlerinage seront aussi un grand atout pour le pèlerin. C’est du gâchis que de faire toutes ses dépenses pour aller à la Mecque sans savoir que faire. Le pèlerinage, Tout comme la prière, le pèlerinage est un ensemble de gestes et de paroles que le musulman ou la musulmane doit connaître avant de prétendre l’accomplir. Ainsi, dans les lignes qui vont suivre, nous tenterons de rappeler le parcours que doit emprunter un pèlerin burkinabè. C’est un véritable parcours de combattant qu'il faut accomplir dans un temps relativement court. Ainsi, quand le pèlerin quitte l’aéroport international de Ouagadougou ou de Bobo, il atterrit à Djedda, la ville d’accueil de tous les pèlerins. Il va rallier la ville de la Mecque située à soixante-dix km par la route. À l’entrée du territoire sacré de la Mecque, il pose le premier acte du Hadj qui est la sacralisation. La sacralisation consiste à se purifier par le lavage, la coupure des phanères (cheveux, ongles, le pubis, les aisselles), à se revêtir des habits de pèlerin et à prendre l’intention d’accomplir le pèlerinage pour l’amour de Dieu, comme l'indique le Coran : « Et accomplis le... » pèlerinage pour l’amour de Dieu. » C2V196. Il entre ensuite dans le territoire sacré et se dirige vers la maison sacrée (la Kaaba) en récitant le Talbiyya : « O ! Seigneur, me voici... », une façon pour lui de se présenter à son Seigneur dès son arrivée dans les lieux saints. Cette formule doit être connue de tout futur pèlerin car elle sera l’invocation principale à réciter pendant tout le pèlerinage. À son arrivée à la Mecque, le pèlerin accomplit d’abord le circuit autour de la Kaaba et la course entre Safa et Marwa (deux collines situées dans le voisinage de la Kaaba) avant de rejoindre son lieu de résidence. Pendant son séjour à la Mecque, et en attendant le huitième jour du mois du Hadj pour le début du pèlerinage, le pèlerin doit faire l’effort d'exécuter ses prières quotidiennes dans la mosquée sacrée car d'après le prophète Muhammad (saw), une prière accomplie dans cette mosquée vaut 100.000 prières exécutées ailleurs. Le huitième jour du Zoul-Hadj, il quitte la Mecque pour Minah, localité située à Une dizaine de kilomètres de la Mecque où il passera la nuit. Le neuvième jour, il se dirigera vers la vallée du mont Arafat pour la station d’Arafat qui constitue l’axe central du Hadj en ce sens que le prophète a dit que le pèlerinage, c’est la station d’Arafat. Au cours de ce rite, il est recommandé de faire beaucoup d’invocations, de prières, pour soi-même, pour ses parents et amis et pour son pays, et ce, durant toute la journée. À la tombée de la nuit, le pèlerin quitte Arafat pour Mouzdalifah où il accomplira ensemble la prière de Maghrib et d’Isha ; ensuite, il y passera la nuit. Le dixième jour, le jour de la Tabaski, dès le lever du soleil, il prend la direction de Mina pour la lapidation de la stèle de Satan, le sacrifice de la Tabaski, et ensuite il rasera sa tête et retournera à la Mecque pour la circumambulation autour de la Kaaba. Le onzième, douzième et treizième jour seront consacrés à la lapidation des stèles de Satan. Minah. Ainsi, son pèlerinage prend fin en cinq jours (8ème au 13ème jour de zoul-Hadj). Cependant, avant de quitter la Mecque, le pèlerin doit faire le circuit d’au revoir autour de la Kaaba comme c’était le cas à son arrivée. Le pèlerin peut aller à Médine si ses moyens et son temps le permettent. Là, il ira visiter la mosquée du prophète et les vestiges de la première civilisation musulmane. Médine est située à environ 450 km de la Mecque, et cette étape ne fait pas partie du pèlerinage. Mais une fois qu’on quitte chez soi à des milliers de km et qu’on s'approche de ces lieux bénis, il est souhaitable de faire un effort supplémentaire d'y parvenir pour l’amour du prophète. Selon Muhammad (SAW), « Qui accomplit 40 prières rituelles dans ma mosquée, sans en manquer une seule, il a l’engagement d’être sauvegardé de l’enfer, de l’hypocrisie et du châtiment. » Rapporté par Ahmed. Voilà encore ce qui doit davantage motiver le déplacement à Médine. En outre, durant tout son séjour dans les lieux saints, le Le pèlerin doit mettre tout en œuvre pour faire le maximum de bonnes actions. Les activités accessoires comme le commerce et le tourisme ne doivent pas compromettre l’esprit de ce voyage qui est essentiellement cultuel et spirituel. C’est du reste ce qui fait que le futur pèlerin doit se préparer en conséquence. D’après le prophète (Paix et Salut sur lui) : « Celui qui accomplit le pèlerinage sincèrement et ne s’adonne ni à la luxure ni à la méchanceté, tous ses péchés seront pardonnés et il deviendra aussi pur qu’un nouveau-né ». Toute la rédaction d’An-Nasr vendredi souhaite un pèlerinage plein de foi et de spiritualité à nos futurs El Hadj. L’Imam USEZ et FAITES LIRE AN-NASR VENDREDI. An-Nasr vendredi n° 051 du 31 Décembre 2004. Prix 50 F. P. 4. Numéro 51 Nombre de pages 4 -- id 11651 Url https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/11651 Modèle de ressource Newspaper article Classe de ressource bibo:Issue Id de collection 2198 Id du média 33269 33897 33898 33899 33900 Fichier média https://islam.zmo.de/files/original/a8923396e0c801cc57e86311f788543d13b341bc.pdf https://islam.zmo.de/files/original/1572b406bef2a07521357078f0e7a8e4f27f4cf3.tiff https://islam.zmo.de/files/original/806e13b908236f5c5d5a32ce54cd2adddc934e35.tiff https://islam.zmo.de/files/original/ca5de6cad5a0716395960623e76a78937544d6de.tiff https://islam.zmo.de/files/original/dfc5f9561168babf8fd1abc73ee65a55cc4f2482.tiff Titre An-Nasr Vendredi #053 (La mort du prophète Muhammad (SAW)) Créateur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/15658 Ahmad Sujet https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Editeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/2198 An-Nasr Vendredi Contributeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore Date 2004-01-14 Type https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67398 Périodique islamique Identifiant iwac-issue-0000326 Source https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Langue https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français Droits In Copyright - Educational Use Permitted Couverture spatiale https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/443 Médine Détenteur des droits Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Contenu n° O55 du ^n- 2004 ZSZZŒESEE Lorsque vient le secours d'Allah ainsi que la victoire, célèbre les louanges de ton Seigneur et implore son pardon. Toute âme goûtera à la mort. Telle est l’injonction coranique qui rend compte de la destinée de l’homme et de tout être vivant. Muhammad (SAW), comme les autres hommes avant lui, n’a pas failli à cette règle. Ce grand prophète, digne de confiance, dont on dit qu'il pourrait (s’il vivait encore) trouver les solutions aux maux qui ébranlent le monde contemporain, devait quitter ce monde à l’âge de soixante-trois (63) ans après avoir réalisé ce que personne dans l’histoire de l’humanité n’a réalisé. En effet, en moins d’un quart de siècle, plus précisément en l’espace de 23 ans, soit de 609 environ à 632 de l’ère chrétienne, il a fait un miracle jamais égalé. Muhammad a transformé une société recroquevillée sur elle-même, sans véritable ouverture sur l’extérieur, une société handicapée par la nature, une société. Segmentaire et de surcroît, déchirée par des conflits internes, en un brillant foyer de civilisation, doté d’une organisation politique et socio-économique originale. Cet état de faits était purement synonyme de l’érection du nouvel État au sommet de l’humanité. Toute chose imprévisible quelques années avant. Nous vous proposons ici comment cet homme a vécu les derniers moments de sa vie afin d’y tirer des leçons pour vous et votre postérité. Avant sa maladie, Muhammad savait qu’il ne lui restait plus assez de temps à vivre. Dès lors, il entreprend un travail de préparation psychologique de ses compagnons à travers des paroles souvent codées et certains actes. Ainsi, au mois de Ramadan de l’an 10 de l’hégire, il fit une retraite pendant 20 jours alors qu’à l'accoutumée, il ne faisait que 10 jours. Lors du pèlerinage d'adieu, il dit au début de son discours : « O hommes, écoutez-moi bien car je ne sais pas si vous me reverrez l'année prochaine. » en ce même lieu... » Certaines sources rapportent qu’à partir de cet instant, certains compagnons ont compris que c’était son dernier pèlerinage. Au début du mois de Saffar de l’an 11 de l'hégire, le prophète (saw) se rendit à Ouhoud et fit une prière de recueillement pour le repos de l'âme des martyrs en signe d'adieu. Un jour au milieu de la nuit, le prophète se rendit à Al Bakia (le cimetière de Médine) en compagnie de son affranchi, Abou Mouweyhiba. Une fois sur place, il dit : « Que le salut soit sur vous, habitants de ces tombes, réjouissez-vous de votre situation car de terribles épreuves attendent les vivants. Elles arrivent galopantes, sombres comme les ténèbres de la nuit, se succédant, la dernière pire que la précédente. Puis, se tournant vers son affranchi, il dit : les clés des trésors de ce monde m’ont été proposées tout en y jouissant de l'éternité pour être ensuite au paradis. Il m'a été donné de choisir entre cela et la rencontre immédiate de mon Seigneur avec le paradis. Que mes parents te... Servent de rançon, dit Abou Mouweyhiba, prend les trésors de l’éternité puis le paradis ! Non, Abou Mouweyhiba, j’ai préféré aller à Dieu et au paradis ». Il demanda ensuite le pardon pour les morts de Bakia et rentra chez lui. Mais avant, il fit une annonce en ces termes : « Nous allons bientôt vous rejoindre. » Dès la dixième année de l'hégire, lors du pèlerinage d’adieu, le prophète était souffrant à la Mecque et se plaignait de sa santé. Il continuait à se plaindre lorsqu'il est revenu à Médine. L'année suivante, c’est-à-dire l’an 11 de l’hégire, le 29ème jour du mois de Saffar, le Prophète eut des maux de tête accompagnés d’une forte chaleur dont on voyait les effets au-dessus du bandeau qu'il portait à la tête. Cinq (05) jours avant son décès, un mercredi, le prophète (saw) eut de la fièvre dans tout le corps. Les maux de tête s'accentuèrent et alors, évanoui, il dit : « Versez sur moi sept (7) récipients d'eau puisée dans différents puits, avant que je n'aille vers les gens leur faire une recommandation. Cela fut fait à son dessein. Ensuite, il s'est rendu à la mosquée où il tient un discours dans lequel il recommande de chasser les polythéistes de la péninsule arabique, met en garde contre le fait de prendre sa tombe pour idole. Ensuite, il permit à toute personne désireuse de se venger de lui pour les éventuelles injustices qu'il leur aurait fait subir, de le faire. Il recommande aussi la bienveillance à l'endroit des ansars et le pardon pour leurs mauvaises actions. Il ajouta : « Allah avait choisi un serviteur entre deux choses : lui faire obtenir tout ce dont il avait besoin dans la vie et le faire profiter de ce qu’il y a auprès de lui. Le serviteur préféra la deuxième proposition ». Selon certaines sources, à ces mots, Abou Bakr fondit en larmes à la grande surprise de l'assemblée et dit : « Nous te rachetons en offrant à la fois nos pères et nos mères. » Abou Bakr avait compris que ce serviteur était Muhammad. Il avait compris que le prophète. parlait de sa mort prochaine. Le prophète (saw) ajouta par la suite : « L'homme le plus généreux à mon égard dans sa compagnie et dans ses biens est Abou Bakr. Si je devais choisir un ami autre que mon Seigneur, c’est lui que je choisirai comme ami... » Quatre jours avant son décès, le prophète dirigeait toujours les prières malgré son mal. En ce moment, il ordonna qu'on lui apporte de l’omoplate et de l'encrier pour qu’il écrive un document qui ne les permettrait pas de s’égarer après lui. L’assemblée se mit en désaccord et se disputa. Certains compagnons comme Omar estimaient qu'il parlait sous l'effet de la douleur et que le Coran, le livre d’Allah, suffisait. D’autres, par contre, épousèrent les dires du prophète qui, par la suite, demanda à l’assemblée de se disperser. Ce jour-là, il dirigea la prière de maghrib et, à icha, il fut incapable de se rendre à la mosquée, ce malgré de maintes tentatives. Il ordonna alors qu'Abou Bakr dirigeât la prière. Le jour précédent sa mort, c'est-à-dire le dimanche 11 Rabi... Al Awwal, le prophète affranchit ses esclaves, fit une aumône de six ou sept dinars et donna ses armes aux musulmans. L’état de sa santé s’était un peu amélioré. Le jour de son décès, le lundi 12, le prophète admira ses fidèles lors de la prière de Fadjr alors dirigée par Abou Bakr. Il sourit et lâcha le voile de séparation. Il ne devait pas vivre jusqu’à la prière prochaine. Il fit venir Hassan et Houssein, leur donna des baisers et recommanda le bien à leur égard. Il rassembla ses femmes auxquelles il fit des exhortations et des rappels. Sa douleur s’intensifia, mêlée aux effets du poison qu’il avait absorbé à Haybar. À ce propos, il dit : « Aïcha, je ne cesse de sentir l'effet du mets que j’ai consommé à Haybar. Je sens à présent mon artère aorte se rompre à cause de ce poison. » Dans son agonie, le prophète témoigna de l’unicité de Dieu. Ses dernières paroles selon Cheick Safi Ar-Rahman Almoubarak Fawri furent : « Avec ceux à qui tu as... » accordé tes faveurs parmi les prophètes, les véridiques, les martyrs et les vertueux, Seigneur pardonne-moi, sois clément avec moi. Fais-moi rejoindre l'éternel ! Seigneur l'éternel. » Il répéta trois fois les mêmes paroles puis sa main s’inclina et rejoignit le créateur un lundi 12 Rabi al-awal en l’an 11 de l'hégire pendant qu'il avait 63 ans et 4 mois. Ainsi, cette créature noble de Dieu a quitté ce monde en faisant preuve de sa fidélité à son Seigneur même dans la douleur. De ce petit épisode de sa vie, nous avons plein de leçons dont l'amour de Dieu et la justice. En effet, le prophète (saw) eut le choix entre le trésor de ce bas monde, l'éternité et le paradis. Il y a là un parfait exemple de l'amour de notre créateur qui, en réalité, a auprès de lui tout ce dont nous avons besoin et même ce que nous ne pouvons imaginer. La deuxième grande leçon est la justice, la crainte d’Allah et l’humanisme. Muhammad (saw), en tant que chef d'État, envoyé de Dieu, le meilleur de tous les hommes, s’est ramené au plus. Bas niveau allant jusqu’à exposer son corps aux plus démunis de la communauté d’alors afin que celui qui est animé d'un désir de vengeance sur lui pour des éventuelles injustices qu'il leur a causées, puisse le faire. Et ce, afin qu'il soit purifié de ses erreurs et qu'il puisse se présenter devant son Seigneur sans objection. C'est là un degré supérieur de justice, un degré dont une petite partie seulement suffirait à résoudre nombre de problèmes contemporains. C'est là un exemple parfait de crainte du Seigneur, crainte qui s'exprime même envers les plus faibles. Au vu de tout ceci, nous disons sans nulle doute que pour peu que nous ayons l’amour de Dieu, de la justice et de la crainte d'Allah, nous surpasserions nombre de problèmes en vue d’une vie. INFORMATION L’AEEMB porte à la connaissance de tous ses fidèles lecteurs que les abonnements au niveau de sa bibliothèque débuteront le 14 janvier 2005 et l’accès aux documents est prévu le 25 janvier 2005. Le PACA An-nasr vendredi n° 053 du 14 janvier 2004. 222 Prix 50 fcfa P. 4 Numéro 53 Nombre de pages 4 -- id 11652 Url https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/11652 Modèle de ressource Newspaper article Classe de ressource bibo:Issue Id de collection 2198 Id du média 33270 33901 33902 33903 33904 Fichier média https://islam.zmo.de/files/original/9dce0c68b0aa01855d1fb2bc56ca9fe239ef03e8.pdf https://islam.zmo.de/files/original/854f1438d3e3b5ad5ec2d4d4c3b1ba39b042a3c9.tiff https://islam.zmo.de/files/original/19dc4e74b7148ad4bab6fc3ee85a8c2ecbda577a.tiff https://islam.zmo.de/files/original/c3c89f77a502fdaa11b51a3b7de2e32d6f753482.tiff https://islam.zmo.de/files/original/ae05ec2f8ba057530278835a971cf1449ffe5806.tiff Titre An-Nasr Vendredi #171 (Sarah, une femme qui n'a jamais rien préfér sur terre à son honneur et à sa dignité) Sujet https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/36 Femmes https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Editeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/2198 An-Nasr Vendredi Contributeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore Date 2007-03-16 Type https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67398 Périodique islamique Identifiant iwac-issue-0000327 Source https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Langue https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français Droits In Copyright - Educational Use Permitted Détenteur des droits Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Contenu -CX k^—nasr vendredi n°205 du 09 nov. 2007........ en état de pureté pour ceux qui viennent y accomplir les tours rituels, ou y faire leur dévotion, debout, agenouillés ou prosternés ! » C22 V26. C’est donc Abraham et son fils qui construisirent le plus noble des temples dans le plus noble des lieux. La construction de la Kaaba par Abraham et son fils ne contredit pas son existence depuis Adam puisque nous avons dit qu’elle a disparu après le déluge, mais son lieu a demeuré et c’est sur ce lieu qu’Allah installa Abraham. La Kaaba demeura telle qu’Abraham l’avait construite une longue période, puis les Quraychites (les habitants de la Mecque) la bâtirent de nouveau mais en la rapetissant toutefois de sa taille originale du nord, du côté de Cham. Ce fut Ibn Zoubeir qui la reconstruisit à son temps telle que l’envoyé de Dieu (saw) l’avait indiqué et d’après ce que Aïcha, sa tante maternelle, le lui avait rapporté. Après la mort de Ibn El Zoubeir, Abdel Malek Bin Marwan, calife à cette époque, ordonna de remettre la Kaaba à son état initial. La Kaaba fut reconstruite donc avec une élévation de sa porte orientale. La porte occidentale quant à elle fut complètement bloquée, telle qu’elle se présente de nos jours. tard, El Mahdi Bin El Mansour proposa à Malek Bin Anas de lui redonner la forme sous laquelle Ibn El Zubeir l’avait construite, conformément aux dires du prophète (saw) ; mais il refusa de peur que tout nouveau roi ne construise la Kaaba comme il le souhaite. Ainsi elle demeura telle qu’elle est aujourd’hui. Rôle de la Kaaba La Kaaba joue un triple rôle pour les musulmans. D’abord c’est là que le pèlerin fait les sept tours rituels ou « Tawafs » qui symbolisent la rotation perpétuelle de tous les éléments autour d’un même centre. La Kaaba étant le premier sanctuaire du monothéisme, chaque musulman qui dispose de moyens physiques et financiers est tenu de la visiter au moins une fois dans la vie. C’est un retour aux sources de l’islam et on ressent largement les bienfaits lors d’un pèlerinage accompli pour Dieu. La Kaaba a été en effet honorée par tous les prophètes d’Adam jusqu'à Abraham qui n’ont prêché que la soumission et l’obéissance à un Seul Dieu, Allah. Ensuite la Kaaba est le lieu où certains Fervents croyants se retirent pendant les dix derniers jours du mois de Ramadan pour se consacrer à la méditation et à la prière « Itikaf ». À propos de cette retraite dans ces lieux saints pendant ce temps, An-nasr vendredi n° 205 du 09 nov. 2007................................... P. 164 Ramadan, le prophète (saw) a dit : « Une Oumra (petit pèlerinage) faite au cours de Ramadan équivaut à un pèlerinage à ma compagnie. » Enfin, la Kaaba est un lieu de prière comme toute autre mosquée, avec un salaire infiniment plus grand. Parlant de ce lieu sacré, Allah dit : « Faites de la station d’Abraham un lieu de prière. » (Coran 2:125) Aussi, le prophète (s.a.w.) dit : « Nul endroit ne mérite des préparatifs de voyage à l’exception de trois sanctuaires : la sainte mosquée de la Mecque, ma mosquée (à Médine) (...) et la mosquée de Jérusalem. » Il est normal que les musulmans se tournent vers la Mecque dans leur prière rituelle, car c’est là que naquit la vraie religion depuis notre père Adam. En effet, dans cet univers... En rotation perpétuelle et où chaque chose évolue pour retourner finalement à son point de départ, il est normal que l’islam, qui est né du temps d’Adam à la Mecque, retourne un jour à son lieu de naissance lorsqu’il aura atteint son apogée et accompli sa révolution complète de son temps. Cependant, il faut toujours retenir que la Kaaba n’est qu’un symbole religieux parmi tant d’autres et ne saurait être un objet d’adoration. Honorée par tous les prophètes, la Kaaba confirme la continuité de la tradition religieuse depuis Adam jusqu’à Mohamed, qui sont les deux jalons extrêmes de la longue chaîne des messagers de Dieu. Nabi. K Leçons de vie Al Balkhi demanda à son élève Hatem Al Assam : « Depuis combien d’années es-tu mon élève ? » Hatem répondit : « Depuis 33 ans. » Al Balkhi : « Qu’as-tu appris de moi pendant toutes ces années ? » Hatem : « 8 points. » Al Balkhi : « Nous revenons tous à Dieu ! J’ai passé toute ma vie avec toi et tu n’as appris que 8 points. » Hatem : « Maître, je n’en ai pas appris d’autres et je ne veux... » pas vous mentir. Al Balkhi : Donne-moi à écouter ces 8 points. Hatem : « J’ai regardé les gens et j’ai vu que chacun a quelqu’un ou quelque chose qu’il aime et qu’il ne quitte qu'au seuil de la tombe. J’ai fait de la bonne action ma bien-aimée. Ainsi lorsque j’entrerai au tombeau, ma bien-aimée entrera avec moi. » Al Balkhi : « Tu as bien dit. Quelle est le deuxième point ? » Hatem : J’ai médité la parole du Très-Haut : « Et celui qui aura craint la majesté de son Seigneur, et aura le caprice de son âme réprimé, c’est au paradis qu’il trouvera asile. » (C79 - V40) J’ai su que la parole du Très-Puissant est la vérité. J’ai poussé mon âme à réprimer ses désirs jusqu’à ce qu’elle vint à Son obéissance. Le troisième point : « J’ai regardé les gens et j’ai vu que quiconque possédait quelque chose de précieux et de valeur, il lui donnait de l’importance et le gardait. J’ai observé la parole du Seigneur : « Tout ce que vous possédez s’épuisera, et ce qui est... » auprès de Dieu restera à jamais. (C16-V96) Et chaque fois que tombe entre mes mains un objet de valeur, je le remets à Dieu afin qu’il soit sauvegardé. Le quatrième point : J’ai regardé les gens et j’ai vu que chacun se définissait par les biens qu’il possédait ou par l’appartenance et la parenté. Et je me suis rappelé la parole de Dieu : « Le plus honorable d’entre vous, aux yeux de Dieu, c’est le plus pieux. » (C49-V13). Je me suis adonné à la piété afin d’être honorable aux yeux de Dieu. Le cinquième point : J’ai regardé les gens et j’ai vu que chacun insultait l’autre et médisait de lui et que la cause en était la jalousie. Je me suis rappelé la parole du Très-Haut : « C’est nous qui avons réparti entre eux leur subsistance en cette vie. » (C43-V32). J’ai abandonné la jalousie, j’ai évité les gens et j’ai su que tout bien vient de Dieu. J’ai ainsi éloigné de moi l’inimitié des gens. Le sixième point : J’ai regardé les gens s’entre-tuer et je me suis retourné vers la parole du Seigneur : « Et leur Seigneur... » les appela : "Ne vous avais-Je pas interdit cet arbre ? Et ne vous avais-Je pas dit que le Diable était pour vous un ennemi déclaré ? " C 7-V22. C’est lui seul, Satan, que je combats et dont je prends garde car Dieu a témoigné contre lui. Il est mon ennemi et je ne suis l’ennemi de personne autre que lui. Le septième point : J’ai regardé les gens s’humilier et commettre l’illicite pour obtenir des biens et je me suis rappelé la parole de Dieu : « Il n’est pas une bête sur terre, dont la subsistance n'incombe à Allah qui connaît son gîte et son dépôt ; tout est dans un Livre explicite. » Cl 1-V 6. J’ai su que j’étais l’une de ces bêtes de qui sur Allah est la subsistance. J’ai obéi à mes devoirs envers Lui. Le huitième point : J’ai regardé les gens et j’ai vu que chacun s’appuyait sur quelque chose de créé : l’un s’appuie sur une ferme, l’autre sur un commerce, un troisième sur un artisanat et un quatrième sur la santé du corps. Chaque créature s’appuyait sur quelque chose de créé comme elle. Je me suis retourné. vers la parole de Dieu : « [...] et lui accordera Ses dons par [des moyens] sur lesquels il ne comptait pas. Et quiconque place sa confiance en Allah, Allah lui suffit. Allah atteint ce qu'Il Se propose, et Allah a assigné une mesure à chaque chose » C65-V3. Je me suis fié à Allah et Il me suffit. Al Balkhi dit : Hakem, Allah t’a guidé. Lisez et faites lire An-nasr vendredi n° 205 du 09 nov. 2007 P. 166. Numéro 205 Nombre de pages 4 -- id 11659 Url https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/11659 Modèle de ressource Newspaper article Classe de ressource bibo:Issue Id de collection 2198 Id du média 33277 33929 33930 33931 33932 Fichier média https://islam.zmo.de/files/original/ca160378e7b93aebd9d4bd422086e547463b3f17.pdf https://islam.zmo.de/files/original/af1a8ba6a0a05bf6163ffcaceb73e45d842ac24b.tiff https://islam.zmo.de/files/original/fabc964254a6fa080d015991483eda29e9c0e69d.tiff https://islam.zmo.de/files/original/cb905438d217a0f5d4a124a68659cfe9c910870a.tiff https://islam.zmo.de/files/original/319f2357f158db62c9d8a894ba1fb79e75715487.tiff Titre An-Nasr Vendredi #204 (Le voyage de l'âme après la mort) Créateur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/14239 A. B. https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/15674 O. D. Sujet https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/85 Hadith Editeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/2198 An-Nasr Vendredi Contributeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore Date 2007-11-02 Type https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67398 Périodique islamique Identifiant iwac-issue-0000334 Source https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Langue https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français Droits In Copyright - Educational Use Permitted Détenteur des droits Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Contenu Torique rient le secours d'Allah ainsi que la notoire, célèbre les louanges de ton Seigneur et implore son pardon. Toute âme goûtera à la mort mais ne recevra sa totale rétribution que le jour de la rétribution. Quiconque échappera alors à l’Enfer et entrera au Paradis aura trouvé la félicité. En vérité, la vie d’ici-bas n’est faite que de plaisirs éphémères (C3 V185). La mort, nous ne l’aimons pas, pourtant elle est bien là. Le voyage de l’âme après la mort, comme ci-dessus précisé par le Coran. Lorsqu'une personne décède, son âme suit un itinéraire assez spectaculaire en attendant le jour du jugement. Cet itinéraire dépend du statut du mort. S’il est un fidèle serviteur d’Allah, durant son parcours, il sera honoré et recevra la paix et la miséricorde de Dieu. Ignominie et tourment jalonnent le chemin de celui qui aura consacré son âme aux jouissances éphémères de ce monde. Quel est cet itinéraire suivi par l’âme après la mort ? An-nasr Vendredi tente d’apporter des éléments de réponse à travers un long... Hadith rapporté par Al Barâ Ibn Àzib. Selon cet hadith, le serviteur croyant, lorsqu'il est sur le point de quitter ce monde et de passer dans l'Autre (Al Âk-hirah), des anges au visage resplendissant descendent du ciel - c'est comme si leur visage était un véritable soleil - emportant avec eux un linceul et du parfum provenant du Paradis. Ils s'asseyent avec lui (et ils sont tellement nombreux qu'ils arrivent jusqu'où porte le regard). Puis, vient l'ange de la mort (malak al-mawt) qui s’assoit auprès de sa tête et dit : "Ô âme pure ! Sors pour rejoindre un pardon et un agrément venant d'Allah." L'âme s'écoule et sort alors (aisément) comme la goutte coule de l'outre. L'ange de la mort la saisit ; (mais) dès qu'il l'a prise, les autres anges présents ne la laissent pas entre les mains de l’ange de la mort un instant ; ils la portent à leur tour et la posent dans le linceul et la parfument. Émane alors d'elle un parfum comparable à la meilleure fragrance de musc qui... puisse être trouvée sur terre. Ils (les anges concernés) montent alors en l'emportant. Ils ne passent en sa compagnie aucun groupe d'anges sans que ceux-ci ne s'enquièrent : "Quelle est donc cette âme pure ?" Ils répondent alors : "C'est celle d’un tel, fils d'un tel", et ils la nomment en citant les plus beaux prénoms par lesquels on le désignait dans ce monde, jusqu'à ce qu'ils arrivent avec elle au ciel le plus proche. Ils demandent la permission d'entrer et celle-ci leur est accordée. L'accueillent alors ceux qui vont la conduire au ciel suivant, jusqu'à ce qu'elle parvienne au septième ciel. Allah -l'honoré et l'exalté- dit : "Consignez le Livre de mon serviteur dans le 'illiyîn (au sujet duquel le Coran dit qu'il s'agit d'un livre cacheté ! Les rapprochés d'Allah (les Anges) en témoignent", c'est-à-dire le Livre des bons serviteurs...) et retournez-le vers la terre, parce que c'est d'elle que Je les ai créés, c'est vers elle que Je les retourne, et c'est d'elle que Je les retirerai une nouvelle fois". Son L'âme est donc ramenée à son corps. Deux anges viennent alors, le font s’asseoir et lui demandent : "Qui est ton seigneur ?" Il répond : "Mon Seigneur est Allah." Ils lui demandent ensuite : "Quelle est ta religion ?" Il réplique : "Ma religion est l'Islam." Ils le questionnent encore : "Qui est cet homme qui a été envoyé vers vous ?" Il dit : "Mohammed (saw)." Ils lui demandent enfin : "Et (d'où tiens-tu) ta connaissance (au sujet de ce que tu affirmes) ?" Il réplique : "J'ai lu le Livre d’Allah, j'ai eu foi en lui et j'ai attesté de sa véracité." Un appel est alors lancé du ciel : "Mon Serviteur a dit la vérité. Tapissez donc le Paradis pour lui, habillez-le de vêtements du Paradis et ouvrez-lui une porte du Paradis." Lui parviennent alors sa brise et son parfum ; sa tombe est élargie à perte de vue. Et un homme au beau visage, bien habillé et parfumé vient auprès de lui et lui dit : "Reçois la bonne nouvelle qui va te réjouir : Voici le jour qui t’avait été promis." Il (le défunt) lui dit alors : "Qui es-tu ? Ton visage..." est celui (de la personne) qui apporte le bien." Il répondra : "Je suis (la matérialisation de) tes bonnes œuvres." Il (le défunt) demande alors : "Ô mon Seigneur ! Fais survenir l’Heure (dernière), afin que je puisse jouir de cette grande récompense." L’âme du mécréant Toujours selon le hadith, le mécréant (Kâfir), lorsqu’il est sur le point de quitter ce monde et de passer dans l'Autre, des anges au visage noirci descendent du ciel vers lui avec de la bure. Ils s'asseyent avec lui (et ils sont tellement nombreux). Puis, vient l'ange de la mort (malak al-mawt) qui s'assoit auprès de sa tête et dit : "Ô âme répugnante ! Sors vers la colère et le mécontentement d’Allah." L’âme se répand alors partout dans son corps et il l’arrache comme on arrache une broche de la laine trempée. Il la saisit ; (mais) dès qu'il l'a prise, les autres anges présents ne la laissent pas entre ses mains un instant ; ils la portent à leur... Tour et la posent dans cette bure. Emane alors d’elle une puanteur comparable à la pire pestilence d'un cadavre qui puisse être trouvée sur terre. Les anges montent alors en l'emportant. Ils ne passent en sa compagnie auprès d'aucun groupe d'anges sans que ceux-ci ne s'enquièrent : "Quelle est donc cette âme répugnante ?" Ils répondent alors : "C'est celle d’un tel, fils d'untel", et ils la nomment en citant les pires prénoms par lesquels on le désignait dans ce monde, jusqu'à ce qu'ils arrivent avec elle au ciel le plus proche. Ils demandent la permission d'entrer et celle-ci leur est refusée. Le Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) récita alors (le passage du Coran faisant allusion à cela) : "(...) les portes du ciel ne leur seront pas ouvertes, et ils n'entreront au Paradis que quand le chameau pénètre dans le chas de l'aiguille." (Sourate 7 / Verset 40). Allah -l'honoré et l'exalté- dit : "Consignez Son Livre dans un livre déjà cacheté (achevé)", le Livre des libertins...) dans la terre. inférieure (ou profonde)." Son âme est alors jetée - puis le Prophète Mouhammad (saw) récita (un autre passage coranique): ''(...) car quiconque associe à Allah, c'est comme s'il tombait du haut du ciel et que les oiseaux le happaient, ou que le vent le précipitait dans un abîme très profond." (Sourate 22 / Verset 31). Son âme est donc ramenée à son corps et deux anges viennent alors, le font asseoir et lui demandent: "Qui est ton seigneur ?" Il répond: "Ah ! Ah ! Je ne sais pas..." Ils lui demandent ensuite: "Quelle est ta religion ?" Il réplique: "Ah ! Ah ! Je ne sais pas...". Ils le questionnent encore: "Qui est cet homme qui a été envoyé vers vous ?" Il dit: "Ah ! Ah ! Je ne sais pas..." Un appel est alors lancé du ciel: "Il a menti. Tapissez donc l'Enfer pour lui et ouvrez-lui une porte vers le Feu." Lui parviennent alors de sa chaleur et son vent brûlant; sa tombe se rétrécit sur lui au point où ses côtes se retrouvent emboîtées (les unes dans les autres). Homme au visage laid, mal vêtu et puant vient auprès de lui et lui dit : "Accepte la nouvelle qui va te déplaire : Voici le jour qui t’avait été promis.” Il (le défunt) lui dira alors : "Qui es-tu ? Ton visage est celui de la personne qui apporte le mal." Il répondra : "Je suis (la matérialisation de) tes œuvres malsaines." Il (le défunt) demandera alors : "Ô mon Seigneur ! Ne fais pas survenir l’Heure (dernière, et ce, afin qu'il ne soit pas jugé définitivement et qu'il n'ait pas à supporter des tourments encore plus terribles.)". Dans une autre version de ce Hadith (présente dans les Sounan Abi Dâoûd), on trouve quelques indications supplémentaires concernant les châtiments qui attendent cette personne. Ainsi, il est rapporté qu’un ange aveugle et sourd (image de celui qui ne risque donc pas d'éprouver de la pitié) est alors envoyé pour cette personne, emportant avec lui un maillet en fer (tel que), s'il l'utilisait pour frapper une montagne, celle-ci serait réduite en poussière. Cet ange l'assène alors avec. Ce maillet est un coup (tellement puissant) que toutes les créatures, d'est en ouest, l'entendent, exception faite des hommes et des djinns. Le défunt est ainsi réduit en poussière, puis son âme lui revient (et son corps reprend forme, pour continuer à subir ainsi le châtiment). Cette situation désastreuse de l’âme du mécréant interpelle chaque croyant sur sa relation avec Dieu, son créateur. Chacun doit évaluer ses œuvres en vue de corriger ses fautes, se repentir et multiplier ses bonnes actions avant la visite toujours imprévue de Malakat al-Mawt, l’ange de la mort. M. A.B & O.D An-nasr vend l'édition n° 204 du 02 nov 2007. P. 162 Numéro 204 Nombre de pages 4 -- id 11677 Url https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/11677 Modèle de ressource Newspaper article Classe de ressource bibo:Issue Id de collection 2198 Id du média 33278 33933 33934 33935 33936 Fichier média https://islam.zmo.de/files/original/fbd491e72d5dcb12c83fd0715c421f7b352235a0.pdf https://islam.zmo.de/files/original/13f91cd2946c6cd21e11d283accd4196c792723d.tiff https://islam.zmo.de/files/original/4f1e721d300abb9cb7798f314fa24a5d474c5dbd.tiff https://islam.zmo.de/files/original/76f08b74db1805a07dd2dadd48db54a137f0413e.tiff https://islam.zmo.de/files/original/d421227cf61a7ed75e0d4c87f8fc48347ee9b876.tiff Titre An-Nasr Vendredi #203 (Lettre d'une mère à son fils / Les mérites de la visite aux malades) Sujet https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/85 Hadith Editeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/2198 An-Nasr Vendredi Contributeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore Date 2007-10-26 Type https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67398 Périodique islamique Identifiant iwac-issue-0000335 Source https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Langue https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français Droits In Copyright - Educational Use Permitted Détenteur des droits Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Contenu Lorsque vient le secours d'Allah ainsi que la victoire, célèbre les louanges de ton Seigneur et implore son pardon. Mon fils, cette lettre est de ta pauvre mère. Je l'ai écrite avec pudeur après une longue hésitation. J'ai pris plusieurs fois le stylo, mais mes larmes l'ont emprisonné. J’ai retenu mes larmes plusieurs fois, mais les blessures du cœur ont surgi. Mon fils, après cette longue vie, je te regarde en tant qu'homme parfait, raisonnable et plein d'émotion... Je considère qu'il est de mon droit que tu prennes le temps de lire ces quelques pages. Après cela, déchire-les comme tu as déchiré mon cœur. Mon fils, il y a 25 ans, c'était un grand jour dans ma vie, quand le médecin m’a affirmé ma grossesse. Les mères, mon fils, connaissent bien le sens de ces mots ! C'est un mélange de joie et de bonheur et le début de souffrances causées par les changements biologiques et physiques... Après cette bonne nouvelle, je t'ai porté pendant 9 mois. J'ai porté la joie dans mon ventre, je me levais avec difficulté, je... Dormais avec difficulté, mais tout cela n'a rien changé à l'amour que je porte pour toi. Au contraire, l'amour s'est renforcé de plus en plus avec le temps et l'envie de te voir encore plus. Je t'ai porté jour après jour, souffrance après souffrance et peine après peine. Ma joie était grande à chaque mouvement, à chaque prise de poids et tout cela était lourd à supporter. Une longue période de souffrance éclairée par une lueur de joie en cette nuit où je n'ai pas dormi, où la douleur, la peur, l'émotion que je n’arrive pas à décrire ni à exprimer m'ont envahie. L'extrême douleur m'a empêchée de pleurer en regardant la mort de près plusieurs fois. Enfin, venant au monde, tes cris enlevant toute peine et douleur accompagnaient mes larmes de joie. Je me suis penchée difficilement pour t'embrasser avant que tu ne sois touché par une simple goutte d'eau. Mon fils, les années sont passées et je t'ai toujours eu dans mon cœur, je t'ai lavé de mes propres mains. Mes jambes et mes bras étaient ton berceau quand je veillais pour que tu puisses dormir. Je me suis fatiguée et je me suis surpassée pour que tu sois heureux ; ma seule joie était de te voir sourire. Et ma joie de tout instant était que tu puisses me demander un service, c'était mon bonheur. Les soirées sont passées ainsi que les jours et moi, toujours à tes services, une mère infatigable et ouvrière sans répit, priant Allah toujours pour toi qu'Il te comble de bonheur et de prospérité. Je t'ai observé jour après jour jusqu'à ce que tu sois devenu un jeune homme, prenant par la suite la carrure d'un homme. Soudain, je me retrouve à te chercher à droite et à gauche la femme que tu as demandée. Le jour de ton mariage est arrivé où, le cœur serré, j'ai caché mes larmes de joie pour ta nouvelle vie ainsi que ma grande tristesse suite à notre séparation. Les heures pesantes sont passées, les moments s'écoulaient doucement, soudain j'ai découvert que tu n’étais plus le... Fils que j'ai connu. Le sourire a disparu, ta voix a disparu, tu es devenu distant, tu m'as oubliée et ignorée. J’ai attendu ton retour, espérant entendre au moins ta voix, mais ton absence a duré et les jours identiques se succédaient. J'ai observé longuement la porte, mais tu n'es pas venu. J’ai couru comme une folle après chaque coup de téléphone... Les nuits sont devenues de plus en plus sombres. Les journées s'allongeaient de plus en plus, sans te voir ni t'entendre. Ainsi, tu as ignoré et méprisé celle qui s'est occupée de toi durant tout ce temps. Mon fils, je ne demande que peu de choses, considère-moi comme l'un de tes amis ou du moins comme les moins estimés de tes amis. Ajoute-moi dans ta liste mensuelle : une visite par mois. Mon fils, mon dos s'est courbé, mes membres commencent à trembler, les maladies m'ont encombrée, les handicaps m'ont visité de très près car je bouge difficilement. J'ai du mal à m’asseoir et malgré tout cela, mon cœur ne cesse de battre pour toi. Je pense que si un jour... Quelqu'un te rendait service, tu l’aurais remercié ! Mais ta mère l'a fait pendant des années. Alors où est la récompense et la fidélité envers ta mère ? Mon fils, tu ne peux pas savoir ma joie quand j'entends dire que tu es heureux. Je suis émerveillée car tu es mon invention. Qu'ai-je fait pour devenir ton ennemie ? Ai-je commis une erreur envers toi ou ai-je refusé de t'aider un jour ? Considère-moi comme une femme de ménage avec un salaire. Offre-moi une part de ta bonté car Allah aime les bienfaiteurs. Mon fils, j'espère te revoir, je ne veux que cela. Laisse-moi voir ton visage même dans les moments les plus terribles. Mon fils, mon cœur est brisé, mes larmes ont coulé et toi, tu vis ta vie en m’ignorant. Les gens témoignent encore de ta bonne éducation et de ta bonté. Mon fils, n'est-il pas temps pour que ton cœur réagisse face à cette mère affaiblie et pleine d'espoir de te revoir, attristée, renfermée et abandonnée loin des siens ? Mon fils, frappe à la porte du paradis avec le sourire et pardonne. Pour l'amour d'Allah, comme dit le hadith : « Le père est la porte du milieu du Paradis, à toi de choisir de la garder ou de la perdre. » Je te connais depuis si longtemps, tu aimes les bons gestes et tu es toujours à la recherche des bonnes œuvres, mais aujourd'hui tu as oublié le hadith : « Qu'il soit humilié, humilié, humilié celui dont le père et la mère, ou l'un d'eux, atteint la vieillesse auprès de lui et il ne mérite pas d'entrer au paradis. » Où sont les bons gestes ? Mon fils, je ne lèverai pas le ton de plainte afin qu’elle n'arrive pas aux An-nasr, vendit n°203 du 26 octobre 2007, p. 156, et que la colère d'Allah puisse tomber sur toi comme la foudre. Non, je ne le ferai pas car tu es toujours mon fils, ma raison d'être dans la vie. Réveille-toi, les cheveux blancs commencent à couvrir ta tête, bientôt tu seras vieux et tes enfants te récompenseront de la même manière, et tu écriras avec des larmes ces lettres que je suis en train d'écrire maintenant. Et devant Allah, nous nous retrouverons un jour ! Mon fils, aie crainte d'Allah. Le paradis se trouve aux pieds de ta mère. Fais un geste envers ta mère afin de la rendre heureuse, sinon déchire cette lettre et rappelle-toi qu'un bon geste est en ta faveur et qu'un mauvais geste te retombera dessus et t'en subira les conséquences. Chers frères et sœurs, l’Islam s’intéresse à la famille et consolide l’amour et le respect mutuel en son sein. Les parents en constituent le fondement. C’est pourquoi l’on considère la piété filiale comme l’une des meilleures actions les plus aimées d’Allah le Très-Haut. La piété filiale s’exprime par l’obéissance aux parents, leur respect, la manifestation d’humilité à leur égard, la bienfaisance à leur profit, la dépense pour eux, l’entretien de leurs proches et le bien-traitement de leurs amis. Et ton Seigneur a décrété : "N'adorez que Lui ; et marquez de la bonté envers les père et mère : si l'un d'eux ou tous deux doivent atteindre la vieillesse auprès de toi, alors ne leur dis point : 'Fi !' et ne les brusque pas, mais adresse-leur... des paroles respectueuses. ‘C17 V23 Les mérites de la visite aux malades Le Messager d’Allah (saw) a exhorté les musulmans à rendre visite aux personnes malades et souffrantes... Ainsi, dans un Hadith authentique rapporté par Al Barâ Ibn 'Azib (r.a), il est dit: "Le Messager d'Allah (saw) nous a ordonné sept choses: visiter les malades, suivre les cortèges funèbres, appeler la miséricorde d'Allah sur la personne qui éternue, secourir le faible, aider l'opprimé, multiplier les salutations et respecter les serments." (Boukhâri et Mouslim) Le Prophète Mouhammad (saw) avait lui-même pour habitude de rendre visite aux malades, et ce, qu'il s'agisse d'une personne musulmane ou non musulmane. En sus d'être un excellent facteur de réconfort et d'apaisement pour le malade, la visite aux malades constitue aussi une expression très forte de fraternité et un vibrant témoignage de sympathie de la part de celui qui vient le rencontrer; bien évidemment, une telle attitude ne peut que renforcer le lien d'affection et d'attachement entre les personnes concernées. Ce genre de rencontre est aussi un moyen permettant au musulman qui se rend au chevet du malade de se rappeler et de prendre conscience de la valeur inestimable d'un bienfait divin dont il a la chance, lui, de jouir : la santé... Il est à noter que les savants musulmans ont rappelé quelques points importants à respecter lors de la visite aux malades : - La visite aux malades doit être motivée par la volonté de se soumettre au Créateur, celle de la recherche de l'agrément d'Allah et de Sa récompense : telle est la condition pour que cet acte puisse rapporter les énormes mérites qui ont été promis dans les Hadiths authentiques. Le Prophète Muhammad (saw) dit par exemple que : "Le musulman, lorsqu’il visite son frère musulman (malade), reste dans un jardin du Paradis jusqu'à ce qu'il s'en aille." (Mouslim) Dans un autre Hadith, il est dit que : "Tout musulman qui visite un autre musulman (malade) le matin, a soixante-dix... mille anges qui prient en sa faveur jusqu’au soir. Et s'il le visite le soir, soixante-dix mille anges prient en sa faveur jusqu’au matin. Et il aura (en sus de cela) un jardin au Paradis." (Tirmidhi - Authentifié par Albâni dans ''Sahîh oui Djâmi'' - Hadith N° 5767). Il est évident qu'une visite qui ne serait motivée que par un intérêt matériel ne pourrait apporter cette récompense et ce mérite. L'un des buts de la visite étant de réconforter et de soutenir celui qui est souffrant, celui qui vient auprès de lui ne doit pas adopter une attitude qui pourrait le nuire ou lui occasionner une gêne quelconque. La visite doit être relativement brève : la présence prolongée de quelqu'un à ses côtés peut incommoder plus ou moins fortement le malade, suivant son état. Néanmoins, si le malade exprime lui-même le désir que la personne qui vient le voir reste plus longtemps, dans ce cas, il n'y a aucun problème. La visite doit se faire à une heure appropriée. Au cours de la visite, il ne faut pas aborder des sujets. qui pourraient indisposer le malade. Adopter une attitude réconfortante à l'égard du malade (comme par exemple masser son visage ou l'endroit du corps qui le fait souffrir), mais aussi lui tenir des propos encourageants sur son état. Il convient également de lui faire prendre conscience que, Incha Allah, cette épreuve qu'il traverse sera pour lui un moyen de le purifier de ses péchés, mais aussi de se rapprocher d'Allah... Le Prophète Mouhammad (saw), quand il rendait visite à un malade, disait parfois : "Lâ ba's tahoûroun Incha Allah", que l’on pourrait traduire par : "Pas de souci... (Cette maladie) est purificatrice (des péchés) Incha Allah !" (Boukhâri) Il est également bien, dans la mesure du possible, de proposer son aide au malade, et lui demander s'il désire quelque chose. Lorsqu'un musulman va rendre visite à son frère malade, il doit prier et faire des invocations en sa faveur. Plusieurs invocations différentes ont été rapportées du Prophète Mouhammad (saw) à ce sujet. Dans un Hadith des Sahîh Boukhâri et Mouslim, le dua suivant est mentionné : "Allâhoumma rabbin nâs, adh-hibil ba's wach fihi, antach châfi, lâ chifâa illâ chifâouka, chifâ an lâ youghàdi-rou saqaman." "Ô Allah, Maître des gens ! Éloigne la souffrance et guéris-le, Tu es le Guérisseur - point de guérison si ce n’est la Tienne - (accorde-lui) une guérison (définitive) ne laissant derrière elle aucun mal." Dans une autre tradition, il est rapporté que le Prophète (saw) a dit que celui qui rend visite à un malade dont le terme n'est pas encore venu et qui dit auprès de lui sept fois de suite : "As'alou Allâh al 'Adhîm, rabb al 'archal adhîm, an yachfiyaka" "Je prie Dieu Le Très Grand, Le Maître du Très Grand Trône, de te guérir", Allah le guérira de cette maladie. (Abou Dâoûd et Tirmidhi, qualifient ce hadith de "Hassan" - fiable). Source : la page de l'islam An-nasr, vendredi n°203 du 26 octobre 2007, p. 158. Numéro 203 Nombre de pages 4 -- id 11678 Url https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/11678 Modèle de ressource Newspaper article Classe de ressource bibo:Issue Id de collection 2198 Id du média 33279 33937 33938 33939 33940 Fichier média https://islam.zmo.de/files/original/add84060813e963dc3d76e0428007fdf30a482ac.pdf https://islam.zmo.de/files/original/f0c5d5b8b96a1a7e0b6b92c630b387eb1be9c9d8.tiff https://islam.zmo.de/files/original/4b17c4a83cc7c393fb005f2c511567982a95c350.tiff https://islam.zmo.de/files/original/0e2d42bc621528c2431882a33b32972886c5bd19.tiff https://islam.zmo.de/files/original/44077e285d6c86befdf8396e11c1ecdd8cb5e593.tiff Titre An-Nasr Vendredi #202 (Avantages et mérites du jeûne des 6 jours de Shawwal / Prière et spiritualité) Créateur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/15566 Kaliza https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/15601 Ben Ibrahim Sujet https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/81 Pauvreté https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/85 Hadith https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/86 Prière https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/87 Sunnah Editeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/2198 An-Nasr Vendredi Contributeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore Date 2007-10-19 Type https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67398 Périodique islamique Identifiant iwac-issue-0000336 Source https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Langue https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français Droits In Copyright - Educational Use Permitted Détenteur des droits Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Contenu L'onque rient le secoure d'Allah ainsi que la victoire, célèbre les louanges de ton Seigneur et implore son pardon. Le Jeûne de six Jours du mois de Shawwal après le jeûne obligatoire de Ramadan est une sunna recommandée mais pas une obligation. Ce Jeûne possède un mérite immense et génère une grande récompense dans la mesure où celui qui l’observe verra inscrite à son profit la récompense du Jeûne d’une année entière. D’après un hadith authentique du Prophète (saw) qui dit : « Quiconque Jeûne le Ramadan et le fait suivre par le Jeûne de six Jours de Shawwal est comme quelqu'un qui a Jeûné une année » (rapporté par Mouslim). Dans un autre hadith, le Prophète (SAW) dit : « Allah multiplie les bienfaits par dix : 1 mois = 10 mois et 6 Jours = 60 Jours (2 mois) = 12 mois. Voilà une année complète » (rapporté par an-Nassaï et Ibn Madia). Plus simplement, on retiendra selon le hadith que « Le Jeûne du mois de Ramadan vaut 10 mois et le Jeûne des six Jours 2 mois. qui constitue une année complète ». Des jurisconsultes des écoles hanbalites et shafiites ont déclaré que le jeûne des six jours à l’issue de Ramadan vaut une année de jeûne obligatoire. Parmi les importants avantages du jeûne des six jours de Shawwal figure la compensation des lacunes du jeûne obligatoire du mois de Ramadan. En effet, le jeûneur échappe difficilement à la négligence et au péché qui pourraient avoir une incidence négative sur son jeûne. Au jour de la Résurrection, on utilisera les actions surérogatoires pour combler les lacunes constatées dans les pratiques obligatoires. À ce propos, le Prophète (psl) dit : « Ta première chose au sujet de laquelle on fera subir un règlement de compte aux gens sera la prière... Notre Maître Puissant et Majestueux dira à Ses anges - alors qu'Il en sait plus qu'eux - : "Examinez les prières de mes serviteurs pour savoir s'ils les ont faites de façon complète ou incomplète". Si elles s'avèrent complètes, elles seront enregistrées telles quelles. Si elles s'avèrent incomplètes, le Maître dira : "Regardez si mon serviteur a accompli des œuvres surérogatoires. Si tel est le cas, utilisez-les pour compléter ses œuvres obligatoires." Voilà comment les œuvres seront traitées." (Rapporté par Abou Dawoud). Il n’est pas obligatoire d’engager le jeûne immédiatement après la fête. On peut le commencer un ou plusieurs jours après la fête. La coutume qui consiste à ne pas jeûner les trois premiers jours suivant la fête n’est fondée sur aucun texte. Mais il est vrai que si on consacre cette période pour rendre visite à la famille et recevoir des membres de la famille venant parfois de loin, comme c'est la tradition dans nos pays d'origine, il serait en effet plus pertinent de reporter ce jeûne pour éviter tout embarras. La succession des jours n'est également pas une condition de validité du jeûne. Peu importe qu’on les observe réunis ou dispersés. Il est toutefois préférable de s’empresser à le faire conformément aux... À propos du Très Haut : « Empressez-vous à la bienfaisance. Empressez-vous à chercher le pardon de votre Maître. Et Moussa a dit : Maître, je me suis dépêché auprès de Toi pour que Tu sois satisfait. » Coran. Les Shafiites et certains Hanbalites soutiennent la nécessité de s'empresser à accomplir ce jeûne. Mais il n’y a aucun mal à ne pas s’y empresser. Car on peut le retarder au milieu ou à la fin du mois. An-Nawawi a dit : « Nos condisciples disent qu’il est désirable de jeûner six jours de Shawwal à cause de ce hadith. Il est préférable de les jeûner successivement dès le début du mois. Mais il est permis de les répartir sur les jours du mois, voire de les retarder au-delà du mois. L'intéressé ne s’en serait pas moins conformé à la Sunna compte tenu de la généralité des termes du hadith. Ceci ne fait l'objet d'aucune divergence de vues chez nous. C’est aussi l’avis d’Ahmad et Dawoud. » Al-Madjmou Sharh al-Mouhadhdhab. Il n'est pas obligatoire de rembourser les jours manqués de Ramadan avant d’entamer les six. Jours de Shawwal. Cependant, il est plus indiqué pour celui qui a des dettes de Ramadan de les rembourser avant d’observer les 6 jours afin de bénéficier de la récompense citée dans le hadith : « Quiconque jeûne le mois de Ramadan et le fait suivre par le jeûne de six jours de Shawwal est comme quelqu'un qui a jeûné tout le temps ». Prière et spiritualité. Ont effectivement récolté le succès les croyants qui sont parfaitement recueillis dans leur prière » (Coran, C23 VI-2). Cet enseignement du Coran résume toute l’importance de la prière pour le musulman dans sa quête de la vie présente et future. En effet, tous les musulmans sont unanimes pour affirmer que le devenir de l'homme dans sa vie ici-bas et dans celle après la mort dépend de la qualité de sa prière. Le musulman doit donc engager une expérience de foi qui lui fait découvrir une autre saveur de la prière, qui est une source qui nous nourrit et nous élève. An-nasr, vendredi n°202 du 19 octobre 2007....... P. 152. de notre état de conscience égotiste à un état qui nous transcende. La prière est le lieu privilégié où nous apprenons à nous connaître sous le regard compatissant de Dieu. Nous nous présentons à Lui dans la prière avec tout ce que nous sommes. Elle est le langage que Dieu nous donne pour communiquer avec Lui. En ce sens, la prière devient universelle et éternelle, traversant tous les temps, tous les continents, toutes les cultures et toutes les forces de la nature. La prière n'a pas de frontières : elle est de tous les temps et de tous les lieux. L'âme humaine est mise à l'épreuve dans ce monde de passage et est appelée à dépasser ses pesanteurs pour qu'elle soit libre. La prière est la sève spirituelle du ressourcement. Elle donne sens à notre vie. La lumière des prières peut alors illuminer nos ténèbres, guider nos pas, guérir nos blessures et nous faire grandir dans l’amour et la connaissance de Dieu. Dans sa forme la plus dépouillée et son sens le plus raffiné, la prière est une quête de Dieu et un abandon total à Lui. Elle est l'espace où grandit et s'épanouit notre connaissance de Dieu et notre connaissance de nous-mêmes. Peu à peu, elle nous dépouille de nos mauvais caractères et nous embellit de meilleures vertus. Elle nous aide à identifier ce qui retient notre avancée spirituelle, ce qui nous éloigne de notre Créateur. La prière est le lieu d'intimité avec Dieu, où nous sommes accueillis sans conditions et sans intermédiaires. Un mystique disait : « Si tu veux que Dieu te parle, lis le Coran, et si tu veux converser avec Lui, fais la prière. » La prière est le lieu de tous les pardons, de toutes les guérisons et de tous les espoirs, comme disait le Prophète (BSSL) : « Seigneur, me voilà debout, entre Tes mains. Je me remets à Toi et j'espère Ton pardon. » Malheureusement, nombreux sont ceux qui ne comprennent pas cette vérité et pensent que plus ils prient, plus ils deviennent importants. Ils s’enorgueillissent de leurs prières. Mais, en réalité, nos prières doivent nous rendre plus humbles. car la vraie connaissance ne s'obtient qu'avec humilité. Prier, ce n’est pas se montrer impatient. Pour comprendre cette dimension, on doit être assidu dans l'adoration. Ce n'est qu'après des années d'expérience de foi que le bonheur est parfait et la joie est totale à l'occasion d'une prière. La voie vers Dieu comporte toujours une inversion : « De la superficialité, il faut passer à la profondeur, de l'apparence au sens, de la dispersion à la concentration, de l'égoïsme à l'altruisme, de la turbulence à la sérénité et de la multiplicité à l'unité. » La prière est le lieu privilégié où nous reconnaissons notre pauvreté, nos faiblesses, notre besoin d'être avec Dieu. Prier, c'est se connaître, connaître ses limites et ses maladies et les chasser. Montrer à Dieu son mal, c'est déjà une façon d’exprimer sa confiance et son espoir en Lui. À travers toutes les situations de détresse que nous rencontrons et que nous exposons à Dieu dans la prière, Dieu se fait encore. plus proche de nous. Il nous guide et nous soutient à travers ses épreuves et c’est là notre réconfort et notre assurance. La détresse, l’angoisse, la persécution, la faim, le dénuement, le danger, tel est le fondement de cette prière du besoin. Mais la prière nous renvoie à un niveau beaucoup plus profond qu'une simple recherche de confort ou de solutions magiques à nos besoins. Dieu est Le Tout Proche qui « répond à l'invocation de celui qui l'invoque quand il l'invoque. » C2 VI86. Prier, c’est s'extirper de l'espace-temps éphémère et transiter vers le monde de la Pureté et l'éternité. « c'est refuser d'être absent solidement carré dans son individualité superficielle. » Aïcha, épouse du Prophète, rapporte : « Une nuit, je n'ai pas trouvé le Prophète (BSSL). Je me suis mise à sa recherche et voilà qu'il était en position de Rou-kou' (inclinaison) ou de Soujoud (prosternation) et il disait : • Gloire et pureté à Toi ainsi que louange. Il n'y a de divinité que Toi ». Dans une autre version : < Tout à coup Mes mains touchèrent la plante de ses pieds qui étaient dressés. R était à la mosquée et disait : « Seigneur Dieu ! Je me mets sous la protection de Ta satisfaction contre Ta colère, sous la protection de Ton pardon contre Ton châtiment et sous Ta protection contre Toi-même. Je ne saurais Te louer, ni Te remercier autant que Tu Te loues Toi-même. » Rapporté par Mouslim. Aussi faudrait-il le rappeler, il faut être humble pour apprendre et réapprendre à prier. À cet égard, la recherche d'un environnement propice est plus qu’indispensable. Dieu dit : « Et suis le sentier de celui qui se tourne vers Moi. » (C31 V15) et dit encore : « Interroge donc qui est bien informé de Lui. » (C25 V59). Il n’y a aucun moment de l’histoire de l'humanité où la compagnie spirituelle (Sohba), qui se manifeste par la rencontre de ces maîtres des cœurs, réalisés et autorisés, ne peut manquer. Afin de naître spirituellement, il faut avoir cette « Sohba » pour mourir à soi. La bonne volonté ne suffit pas, il faut en plus un environnement. catalyseur pour assurer cette alchimie spirituelle. C’est grâce à la vertu de cette compagnie que l'influx spirituel et les pratiques spirituelles portent leurs fruits et éveillent les cœurs des aspirants. Le Prophète (BSSL) dit : « Chacun a la même intensité de foi que son ami le plus intime. Choisissez alors vos amis avec soin ! » rapporté par Al-Boukhari et Mouslim. C’est ce qu’enseigne Ibn ‘Atâ-illah dans une de ses sagesses : « Ne prends pas pour compagnon celui dont l'état ne te stimule pas et dont les paroles ne te montrent pas Dieu. » Le Prophète (saw) ne tarissait pas d’invocations pour demander à Dieu de l’aider à mieux L’adorer. Voici l’une de ces innombrables invocations qui peut nous aider à prospérer dans notre prière : « Mon Dieu, préserve-nous d'un cœur sans crainte, d'une âme insatiable et d'une science inutile. Ô Dieu, ne fais pas de ce monde notre plus grand souci ! Certes, rien n'est facile sauf ce que Tu auras rendu facile et Toi, si Tu le veux. Tu rends l’inaccessible facile ! » Ibrahim An-nasr vendredi n°202 du 19 Octobre 2007............................... P. 154 Numéro 202 Nombre de pages 4 -- id 11679 Url https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/11679 Modèle de ressource Newspaper article Classe de ressource bibo:Issue Id de collection 2198 Id du média 33280 33941 33942 33943 33944 Fichier média https://islam.zmo.de/files/original/c7d7e0502d0d757754bc8fad8434b57760ce864b.pdf https://islam.zmo.de/files/original/1b8058c4892b35dd1b268d0c9d5c7447fa8ef248.tiff https://islam.zmo.de/files/original/02343add20d11a245789a8dbe20ab7121cbb84b3.tiff https://islam.zmo.de/files/original/76e84be1dcadd7adb0a668ac306a9a637b79c54b.tiff https://islam.zmo.de/files/original/00e4f19f8174e564771ad1851e9be64221cb51dc.tiff Titre An-Nasr Vendredi #200 (Dernière décade du mois de ramadan : redoubler d'efforts / La zakat-el-fitr) Créateur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/15674 O. D. Sujet https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/124 Aïd el-Fitr https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/85 Hadith https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/12891 Nuit du Destin Editeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/2198 An-Nasr Vendredi Contributeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore Date 2007-10-05 Type https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67398 Périodique islamique Identifiant iwac-issue-0000337 Source https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Langue https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français Droits In Copyright - Educational Use Permitted Détenteur des droits Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Contenu Lorsque vient le secours d’Allah ainsi que la victoire, célèbre les louanges de ton Seigneur et implore son pardon. Le mois de Ramadan tire inexorablement vers sa fin et c’est avec grand regret que le croyant voit venir la fin de ces grands moments d’adoration, de miséricorde et de pardon. Le prophète (SAW) a dit à ce propos : « Si les serviteurs savaient quelle est la valeur du mois de Ramadan, ils souhaiteraient que l’année entière soit Ramadan. » La dernière décade dans laquelle nous nous trouvons se caractérise par la nuit de l’événement sublime (Laylatoul-Qadr), la révélation et la descente du Coran, le miracle qui a façonné l’histoire. La dévotion au cours de cette nuit est meilleure que mille mois de prières. Dieu dit : "Nous l’avons certes, fait descendre (le Coran) pendant la nuit du destin (Al-Qadr)." Dernière décade du mois de Ramadan, redoubler d’efforts. Et qui te dira ce qu’est la nuit du destin ? La nuit du destin est meilleure que mille mois. Durant celle-ci descendent les Anges ainsi que l’Esprit. par permission de leur Seigneur pour tout ordre. Elle est paix et salut jusqu’à l’apparition de l’aube". C97 VI-5. C’est une nuit essentiellement faite de pardon et de paix. Ahmad et Ibn Majah ont rapporté un hadith authentifié par Tirmidhi d’après ’Aïcha (que Dieu l’agrée) : « J’ai dit : ô Messager de Dieu, si je connais quelle nuit sera la nuit de Al-Qadr, que dois-je dire ? » Il a dit : « Dis : ô Dieu, Tu pardonnes et Tu aimes le pardon, alors pardonne-moi ». (Allahouma Innaka ’Afouwoun Touhibboul ’Afwa Fa’fou’an-ni). Nous devons prier et invoquer Allah abondamment durant ces dernières nuits afin de bénéficier de Son pardon et de Sa miséricorde qui tombent à flot. Bukhari et Mouslim ont rapporté d’après Abu Hourayra que le prophète (saw) a dit : « Celui qui prie toute la nuit de Al-Qadr par foi et piété, Dieu pardonnera ses péchés précédents. Laylatoul-Qadr est également un excellent moment pendant lequel Dieu exauce les invocations de Ses serviteurs. C’est une occasion pour nous d’adresser toutes nos demandes à Dieu : santé, travail, mariage, enfants, examens, tranquillité du foyer, etc. Chacun demande à Dieu tout ce qui lui est profitable sur terre et à l’au-delà. Le prophète (saw) a dit : « demande à Dieu, même du sel ». Dans un autre hadith, le prophète (saw) nous enseigne que « Dieu se fâche contre celui qui ne lui demande rien ». Le Coran dit : « Et votre Seigneur dit : "Appelez-Moi, Je vous répondrai. Oui, ceux qui s’enflent d’orgueil jusqu’à ne pas M’adorer entreront bientôt dans la Géhenne en s’humiliant » C40 V60. La nuit du destin se situe dans les dix derniers jours du mois de Ramadan. Aïcha précise : « Quand la dernière décade de Ramadan commençait, le Prophète (saw) avait l’habitude de passer les nuits en prières et réveillait les membres de sa famille, afin qu’ils ne ratent pas les bénédictions et les miséricordes qui y descendent en abondance. "Cherchez la nuit du destin", dit le prophète (saw), "dans les dix dernières nuits de Ramadan". Il est certain, au regard des nombreux hadiths authentiques, que la nuit du destin survient au cours d’une des nuits impaires. À ce sujet, le Prophète (saw) souligne : "Cherchez la nuit du Destin parmi les nuits impaires de la dernière décade du mois de Ramadan." Rapporté par Al-Boukhari (c’est-à-dire la nuit dont le lendemain correspond au 21, 23, 25, 27 ou 29 de Ramadan). Pour beaucoup de savants, la nuit du destin survient plus précisément la 27ème nuit du mois de Ramadan. D’autres estiment par contre que la nuit du destin n’est pas constante, mais se déplace chaque année. À ce propos, le savant du Hadith Ibn Hajar précise dans son livre Fath al-Bari que : "L’avis le plus fort est qu’elle est une nuit impaire dans les dix dernières nuits et qu’elle change constamment." La sagesse que l’on peut déduire de cette imprécision est que la nuit du destin a été dissimulée par Dieu durant les dix dernières nuits du mois de Ramadan, afin d’amener Ses sincères serviteurs à persévérer dans les bonnes œuvres pour se rapprocher. davantage de Lui. An-Nasr vendredi n° 200 du 05 oct 2007 P. 144 Chacun doit donc concentrer ses dernières énergies et mobiliser les membres de sa famille pour accomplir ensemble les actes d'adoration, afin de ne pas rater les bienfaits inestimables de cette nuit. Parmi les actes d’adoration recommandés pendant les dix derniers jours, on note également la retraite spirituelle (Al-I'tikaf) qui consiste à se retirer dans une mosquée (de vendredi) pour se consacrer exclusivement à Allah. Le fidèle qui observe cette pratique ne doit sortir de la mosquée qu’à la fin de Ramadan. Durant sa retraite, il ne doit pas avoir de relations intimes avec son ou ses épouses. La zakat-el-fitr La zakat el fitr constitue pratiquement la dernière œuvre très recommandée par le prophète pendant le mois de Ramadan. Son but d’une part, est de purifier l'âme de ce qui l'aurait souillée pendant le jeûne, tel que bavardage et autres propos obscènes. D’autre part, elle permet aux pauvres de trouver de quoi manger le jour de l'Aïd et de s'abstenir de quémander. Épargnez-leur la mendicité le jour de l’Aïd, a dit le prophète (saw). La zakat-el-fitr doit être donnée de la part des musulmans, qu’ils soient mineurs ou majeurs, de sexe masculin ou féminin. Ibn Umar rapporta que le messager d’Allah (paix soit sur lui) prescrivit comme paiement de la zakat-al-fitr du mois de Ramadhan et ce, à chaque musulman, qu’il soit libre ou esclave, de sexe masculin ou féminin, jeune ou vieux, un sa’a de dattes, ou un sa’a d’orge (Mouslim). Il est même dit que si une femme est enceinte de plus de 6 mois, elle doit compter le bébé comme une personne à part entière et on doit donc donner la zakat el fitr en son nom. Sa quantité est évaluée à un « Saa' » (mesure d’environ 2,7 kilos) de riz, de blé, de dattes, ou d’autres aliments de ce genre. Aux premiers temps de l’islam, on la donnait sous forme de produits alimentaires. Il n’a pas été rapporté, en effet, que le Prophète l’eût accomplie en espèces, ses compagnons non plus. Cependant, les savants, après un... Effort d’interprétation (ijtihad) en ont conclu que l’on peut la donner en numéraire. Ceci confère plus de souplesse aussi bien pour les donateurs que pour les bénéficiaires qui auront An-nasi vendredi n° 200 du 05 oct 2007....... P. 145 toute la latitude pour acquérir les produits qu’ils souhaitent le plus. La zakat-al-fitr doit être donnée le jour de l’Aïd, au plus tard avant la prière, et peut l’être un ou deux jours avant. Donnée après la prière de l’Aïd, elle n’a plus tous ses mérites. Elle est seulement comptée comme une sadaqa (simple aumône) pour le donateur. Ibn Abbas a dit : Le Prophète a institué cette zakat comme purificatrice du bavardage et des propos indécents et pour donner à manger aux pauvres. Celui qui s'en acquitte avant la prière, elle sera pour lui agréée comme zakat al-fitr, mais livrée après la prière, elle sera considérée comme une simple aumône. Les pauvres sont les bénéficiaires prioritaires de cette zakat. On ne peut l’attribuer ailleurs que s’ils font défaut, ou qu’il y ait plus. de nécessiteux qu’eux. Malheureusement, dans nos villages surtout, la zakat el fitr se résume en un partage mutuel de produits alimentaires entre les différentes familles. Telle famille prélève la zakat et la distribue aux autres familles qui en font autant et, en fin de compte, on se retrouve avec un stock parfois supérieur à ce qu’on a donné. Il y a là un travail d’information et de formation qui incombe à chaque musulman : « transmettez de ma part, ne serait-ce qu’un verset », nous a recommandé le prophète (saw). Quelques remarques : - Le pauvre qui n’a rien à manger ce jour-là est dispensé de cette aumône car Allah ne charge nulle âme au-dessus de ses moyens. - Celui ou celle qui a une partie de nourriture, même petite, excédant celle de la journée de l’Aïd, peut la donner en zakat, elle lui suffit. Allah dit dans le Coran : « Craignez Allah autant que vous le pouvez ». - Il est admis de partager une aumône entre plusieurs personnes, et de remettre plusieurs aumônes à un seul pauvre. - Le musulman doit donner. La zakat al-fitr, là où il se trouve, c’est-à-dire dans la société dans laquelle il vit. O.D. An-nasr, vendredi n° 200 du 05 oct 2007, p. 146 Numéro 200 Nombre de pages 4 -- id 11680 Url https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/11680 Modèle de ressource Newspaper article Classe de ressource bibo:Issue Id de collection 2198 Id du média 33281 33945 33946 33947 33948 Fichier média https://islam.zmo.de/files/original/27d10f5f5f1dfef8351364d720045c2f8586f859.pdf https://islam.zmo.de/files/original/dc67f2b23e4ba9a0e0bf3a5356968c79036a6f45.tiff https://islam.zmo.de/files/original/426c25e5edb6dcb8ba2883098824da6081a3d9cc.tiff https://islam.zmo.de/files/original/6ded00ae1d37b7edb366a0fc5c8fb83dace09ffe.tiff https://islam.zmo.de/files/original/09e135fafb20379d59f8b77e201b3f992842ece3.tiff Titre An-Nasr Vendredi #199 (Attention à Dunia!) Créateur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/15674 O. D. Sujet https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Editeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/2198 An-Nasr Vendredi Contributeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore Date 2007-09-28 Type https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67398 Périodique islamique Identifiant iwac-issue-0000338 Source https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Langue https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français Droits In Copyright - Educational Use Permitted Détenteur des droits Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Contenu A | An-nisa S'ES n°199 du 28 sept 2007 Ainsi que la Victoire, célèbre les louanges de ton Seigneur et implore son pardon. « La course aux richesses vous distrait, jusqu'à ce que vous visitiez les tombes. Mais non! Vous saurez bientôt! (Encore une fois)! Vous saurez bientôt! Sûrement! Si vous saviez de science certaine. Vous verrez, certes, la Fournaise. Puis, vous la verrez certes, avec l'Œil de certitude. Puis, assurément, vous serez interrogés, ce jour-là, sur les délices. » C102 Vl-8. Par ces nobles versets, Dieu a prévenu et mis en garde l’Homme contre ses appétits matériels qui risquent de l’emporter. Malheureusement, l’Homme du XXIe siècle que nous sommes et à qui Dieu a tout facilité, brille par sa désobéissance à la parole de Dieu. En effet, la course aux richesses demeure la préoccupation première des hommes, tout simplement parce que tout se définit désormais par l’argent et le matériel. Une société où l’argent dicte sa. loi. Le savoir, la justice, la modestie, la bienséance et la bienfaisance sont désormais considérés comme une faiblesse. Et comme l’homme s’attache beaucoup à sa personne et à son amour-propre, chacun se donne les moyens de trouver sa richesse. Alors, bonjour l’enrichissement illicite à travers les détournements, le vol, la corruption, la trahison et autres. Les hommes ont désormais soldé leurs âmes à la recherche du plaisir, des positions et des pouvoirs, et jours et nuits, ils s’enflent d’orgueil et rivalisent entre eux de leurs acquis matériels (immeubles, luxueuses voitures...). Mais l’homme est in- An-nasr vendredi n° 199 du 28 sept 2007.... P. 139 Le Prophète - paix et bénédiction d’Allah sur lui - a dit : « Si le fils d'Adam avait deux vallées de richesses, il désirerait une troisième. Rien ne peut remplir le ventre du fils sauf la terre (i.e. la mort)... ». Pourtant, chaque être humain sur cette terre goûtera la mort, en abandonnant derrière lui tout ce qu'il possédait. Mais cette réalité indéniable. ne suffit pas à détourner l'homme d'une dévotion insondable à l'égard des biens de ce monde. Dans le Coran, Dieu souligne avec force cet "attachement profond" au matériel dans le verset suivant : « On a enjolivé aux gens l’amour des choses qu'ils désirent : les femmes, les enfants, l'or et l'argent thésaurisés, les chevaux remarquables, le bétail et les champs ; tout cela est objet de jouissance pour la vie présente, alors que c'est auprès d'Allah que se trouve le meilleur. » (Coran, VI, 14) Le verset 20 de la sourate 57 informe également l'homme du caractère insignifiant de ce monde : « Sachez que la vie présente n'est que jeu, amusement, vaine parure, une course à l'orgueil entre vous et une rivalité dans l'acquisition des richesses et des enfants. Elle est en cela pareille à une pluie : la végétation qui en vient émerveille les cultivateurs, puis elle se fane et tu la vois donc jaunie ; ensuite elle devient des débris. Et dans l'Au-delà, il y a un dur châtiment [pour les mécréants], et aussi un pardon et un agrément de... » la part d'Allah [pour les croyants]. Et la vie présente n'est que jouissance trompeuse. » Le croyant, par contre, est convaincu que les biens matériels sont une miséricorde de Dieu. Tout en ne faisant pas de ces biens un objectif de sa vie, il doit les rechercher par l’effort de son travail en vue de subvenir à ses besoins et soutenir l’islam. C'est pourquoi il s'efforce d'éliminer de sa vie le moindre risque d'être envoyé en Enfer ; ses efforts sont entièrement tournés vers la recherche du Paradis. Il sait pertinemment que l'amertume ressentie dans l'Au-delà après une vie passée à courir après des chimères sera grande. Il est bien conscient que les richesses accumulées, que ce soit dans les banques ou sous forme de voitures luxueuses ou de villas somptueuses, ne serviront pas de rançon pour échapper au châtiment éternel. Par ailleurs, ni la famille, ni les amis les plus chers ne pourront le sauver. Chaque âme sera en effet responsable de ses actes passés. Craindre la misère spirituelle. Toutes les Préoccupations de cette vie-ci, la gestion des biens, An-nasr vendredi n° 199 du 28 sept 2007........ P. 140 les épouses, les enfants et le commerce, accaparent exagérément l'esprit des gens. Il est surprenant que l'homme oublie complètement l'Au-delà, qui est pourtant une résidence supérieure et éternelle aménagée pour lui, se satisfaisant uniquement d'ici-bas. Il croit qu'une vie parfaitement paisible est possible ici-bas. Cette mentalité suggère qu'on peut trouver le bonheur authentique et gagner le respect des autres en devenant riche. La même mentalité suppose aussi qu'une fois cette félicité atteinte, elle durera jusqu'à la fin des temps. Pourtant, la vérité est toute autre; l'homme ne pourra jamais réaliser la vie de ses rêves s'il oublie son Créateur et le Jour du jugement, car sans conscience de l'objectif suprême, il ne cesse de passer d'un objectif matériel à un autre, toujours insatisfait. Il n'est plus content de son nouvel appartement dès qu'il s'aperçoit que celui de son voisin est mieux décoré. que le sien, ou si le style de son aménagement intérieur devient démodé du fait de l'évolution des goûts. Il considère que l'Au-delà est une éventualité lointaine, ou même nie son existence. Il s’imagine qu'il n'aura jamais à quitter ses richesses. L'orgueil lui fait fuir l'obéissance à Dieu et tourner le dos à Sa promesse. Il s’agit là d’une misère spirituelle qu’il faut craindre. « Ceux qui n'espèrent pas en Notre rencontre, qui sont satisfaits de la vie présente et s'y sentent en sécurité, et ceux qui sont inattentifs à Nos Signes, leur refuge sera le Feu, pour ce qu'ils acquéraient. » (CIO V7-8) La vraie richesse appartient aux croyants qui, intérieurement, ne font jamais preuve d'attachement pour les possessions de ce monde et qui croient vraiment que seul Dieu peut tout accorder à l'être humain. Ce sont eux les riches de ce monde, car ils ne limitent pas leur vie à seulement 50 ou 60 ans. Les croyants se lancent dans le meilleur commerce qui soit, en troquant cette vie contre le Paradis. Dieu dit : « Certes, Allah a acheté aux croyants leurs propres personnes et leurs biens en échange du Paradis. Ils combattent dans le sentier d'Allah : ils tuent et ils se font tuer. C'est une promesse authentique qu'Il a prise sur Lui-même dans la Torah, l'Évangile et le Coran. Et qui est plus fidèle qu'Allah à son engagement ? Réjouissez-vous donc de l'échange que vous avez fait. Et c'est là le très grand succès. C9 VI11 Cultiver la spiritualité « Si la richesse mène à la complaisance envers soi-même et à la recherche du plaisir, c'est un malheur et un désastre en même temps, et si la misère et la privation mènent au perfectionnement de l’âme humaine, c’est une bénédiction. », a expliqué Seyyed Mojtaba Mousavi Lari. Le perfectionnement de la personne n’est pas une chose aisée qui s’obtient sans peine, il exige le renoncement à maints plaisirs et jouissances, et se détacher de biens ou d’attachements auxquels on tenait jusqu’alors. Assurément, de tels efforts ne seront déployés. que pour la purification interne de l’homme et pour permettre à ses capacités cachées d’apparaître. Car la persistance dans le péché et la recherche du plaisir pervertit l’âme humaine et la ronge à l’intérieur, et c’est seulement à travers la résistance obstinée aux impulsions basses que l’homme arrive à accomplir la mission de rompre les barrières qui se dressent sur son chemin. On peut y parvenir par l’attachement aux pratiques obligatoires (la prière, le jeûne, la Zakat, le pèlerinage) et l’observance des œuvres surérogatoires. Le rappel de Dieu à travers la lecture du Saint Coran, l’invocation, le jeûne surérogatoire et la prière nocturne sont autant de pratiques qui nous rapprochent de notre Seigneur. La prière correctement exécutée dans le recueillement parfait et la soumission totale à Dieu éclaire le cœur, éduque l’âme, enseigne à l’esclave de Dieu les règles de la politesse envers son Seigneur, liées à sa servitude à Lui. La lecture du Coran demeure le meilleur zikr. « O gens, une exhortation vous... est venue de votre Seigneur, une guérison de ce qui est dans les poitrines, un guide et une miséricorde pour les croyants ». CIO V57 D'après Abu Hurayrah (que Dieu l'agrée), le Prophète (S.B) a dit : Dieu (puissant et sublime) dit : Quiconque montre de l'inimitié à un de Mes dévoués serviteurs, Je lui déclare la guerre. Mon serviteur ne s'approche de Moi que par ce que J'aime le plus, par les devoirs religieux que Je lui ai enjoints, et Mon serviteur ne cesse de se rapprocher par des œuvres surérogatoires jusqu'à ce que Je l'aime. Quand Je l'aime, Je suis l'oreille par laquelle il entend, l'œil par lequel il voit, la main par laquelle il frappe et le pied avec lequel il marche. Qu'il Me demande [quelque chose], et Je lui donnerai sûrement, et qu'il Me demande refuge, Je le lui accorderai sûrement. Aucune chose ne Me fait hésiter plus que [de prendre] l'âme de Mon fidèle serviteur : il déteste la mort et Je déteste le blesser. Rapporté par al-Bukhari. ^O.D. An-nasr vendredi n°199 du 28 sept 2007...... P. 142 Numéro 199 Nombre de pages 4 -- id 11681 Url https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/11681 Modèle de ressource Newspaper article Classe de ressource bibo:Issue Id de collection 2198 Id du média 33282 33949 33950 33951 33952 Fichier média https://islam.zmo.de/files/original/70a5f6825dc324efe7f373e73fe2c7ff50a63ca4.pdf https://islam.zmo.de/files/original/aca6dda05591a66a348ded52d14f8ecf219d2d5d.tiff https://islam.zmo.de/files/original/cb4b83a507883c375c6c3c39bf51469a56af9ee0.tiff https://islam.zmo.de/files/original/7194637854eb913286e19b5965d17f65111a29a0.tiff https://islam.zmo.de/files/original/45c225b2a0d04e4136c166a161691286a415117a.tiff Titre An-Nasr Vendredi #198 (Biographie du Prophète, pourquoi l'étudier?) Créateur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/15565 O. Ibrahima Sujet https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Editeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/2198 An-Nasr Vendredi Contributeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore Date 2007-09-21 Type https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67398 Périodique islamique Identifiant iwac-issue-0000339 Source https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Langue https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français Droits In Copyright - Educational Use Permitted Détenteur des droits Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Contenu Lorsque vient le secours d'Allah ainsi que la victoire, célèbre les louanges de ton Seigneur et implore son pardon. L’étude de la biographie du prophète nous permet de saisir le contenu du message divin. Celle (étude) du contexte sociologique et historique de la révélation, du vécu du Prophète et des conditions socioculturelles de la péninsule arabique nous permet également de mesurer l’apport de l'islam aux niveaux théologique, spirituel, juridique et culturel. Pour saisir la finalité du message divin, il convient de revenir à la vie du Prophète (prière et salut sur lui) pour les raisons suivantes : Le Prophète Mohammed avait un rapport au texte sacré très particulier qui nous permet de comprendre la portée de ce message. Ce message s’adresse en premier lieu au prophète et on peut lire dans plusieurs versets, qui dépassent les 350, cette injonction « dis » ; « dis ô prophète » : • [Dis : « ô Mes serviteurs qui avez commis des excès à votre propre détriment »] ment, ne désespérez pas de la miséricorde d'Allah. Car Allah pardonne tous les péchés. Oui, c'est Lui le Pardonneur, le Très Miséricordieux». C39 V53 D’autres versets illustrent le passage indispensable par le prophète pour connaître la réponse au problème posé. Les versets suivants nous donnent l’exemple : • Ils t'interrogent : "Qu'est-ce qu'on doit dépenser ?" - Dis : "Ce que vous dépensez de bien devrait être pour les pères et mères, les proches, les orphelins, les pauvres et les voyageurs indigents. Et tout ce que vous faites de bien, vraiment Dieu le sait". C2 V215 • Ils t'interrogent sur le vin et les jeux de hasard. Dis : "Dans les deux, il y a un grand péché et quelques avantages pour les gens ; mais dans les deux, le péché est plus grand que l'utilité". Et ils t'interrogent : "Que doit-on dépenser (en charité) ?" Dis : "L'excédent de vos biens." Ainsi, Dieu vous explique Ses versets afin que vous méditiez. C2 V219 Ce dialogue, cet échange qui met le Prophète au milieu de la transmission du message, nous montre l’importance du passage par le prophète pour comprendre la finalité et la portée du texte sacré. Mohammed (prière et salut sur lui) était le premier à qui le message était adressé. Il avait le devoir de le comprendre et de saisir son sens, de le transmettre et de l’appliquer. La façon dont il a appliqué le message, la façon avec laquelle il a vécu ce message, nous éclaire et nous aide à comprendre ce dernier. La vie du Prophète (prière et salut sur lui) nous permet de distinguer le contextuel de l’universel dans le message. Sans une connaissance approfondie de la vie du Prophète (prière et salut sur lui), on ne peut pas comprendre la notion d’équilibre. On ne peut comprendre l’équilibre qui doit exister entre, d’un côté, le fait d’œuvrer pour le développement de la vie, pour le progrès en profitant des bienfaits de ce bas monde et, d’un autre côté, cet appel au détachement dans l’élévation ; cette distanciation qu’il... Faut avoir avec ce bas monde en se préparant pour l’au-delà. La richesse en Islam n’est pas un mal en soi. Pour accéder au bonheur éternel, le musulman n’est pas obligé de renoncer aux biens matériels de ce bas-monde. On voit et comprend cet équilibre à travers le modèle prophétique. L’équilibre entre les différents devoirs : • Le devoir envers Allah : le fait de Lui être reconnaissant, de L’adorer, de L’aimer, de Le craindre. • Le devoir envers les hommes : le fait d’être juste, d’aider, de promouvoir la justice et la paix. • Les devoirs envers ses parents, ses enfants, sa femme et les devoirs envers soi-même. On en prend pour preuve cette parole extraordinaire du Prophète (prière et salut sur lui) : « Ô Abou Dhar, ton corps a un devoir, tes yeux ont un devoir, ta femme a un devoir vis-à-vis de toi, donne à chacun ce qu’il lui revient. » À la lecture du verset coranique suivant : « et sachez que vos biens et vos... » Les enfants ne sont qu’une épreuve et qu’auprès de Dieu, il y a une énorme récompense. On peut déduire plusieurs informations et enseignements, mais seules sont valables les déductions qui concordent avec la vie du Prophète (prière et salut sur lui). C’est ainsi qu’on peut, à tort, déduire que les biens et les enfants sont une épreuve, donc il faut s’en éloigner pour éviter cette épreuve, et par conséquent, il ne faut pas avoir d’enfant et il faut s’éloigner des biens de ce bas monde. Mais la vie du Prophète (prière et salut sur lui) nous enseigne que cela doit être compris dans le sens de l’équilibre, que l’excès de l’amour des enfants et des biens nous éloigne de Dieu, de notre devoir envers les autres, et il faut être équilibré même dans son amour. La vie du Prophète (prière et salut sur lui) nous enseigne la science des priorités. Face à plusieurs devoirs, le musulman se voit hésitant entre telle et telle obligation, tel ou tel devoir. Et la vie du Prophète nous montre comment. On peut faire un discernement qui nous permet de hiérarchiser les actes, y compris les actes d’adoration. Le deuxième point est l’apport théologique, spirituel, juridique et culturel de l’islam. À la lecture de l’histoire des tribus arabes, de leur mode de vie, de l’état de faiblesse et d’égarement, on s’aperçoit de l’apport énorme qu’a produit la Révélation. Mais cette importance ne peut se révéler qu’à travers la lecture du contexte de l’Arabie de l’époque. C’est ainsi qu’on s’aperçoit de l’énorme changement qu’a apporté l’Islam et qui a été initié par le prophète (SAW). La vie tribale des Arabes, qui imposait une allégeance infaillible et totale à la tribu et à son chef, a engendré des guerres et des troubles énormes qui ont plongé cette région dans le chaos total. La décadence morale et le culte des pierres a amplifié ce chaos. De cette terre où régnaient l’ignorance, l’égarement et la division va rayonner l’unicité de Dieu, l’amour de l’autre et le progrès pour toute l’humanité. An-nasr vendredi n° 198 du 21 sept 2007 P. 137 On ne peut mesurer l’importance de ce changement qu’à la lecture de l’histoire, de la vie du prophète (SAW) et du contexte de la Révélation. En plus, l’étude de la vie du prophète nous permet d’approcher la grandeur de cet homme. La vie du Prophète (SAW) nous renseigne sur sa grandeur. Sur les différents aspects de sa vie, un homme pas comme les autres, il a atteint le sommet de la perfection humaine. C’est un homme en qui toute personne peut trouver un modèle ; c’est un père de famille qui veille sur l’éducation de ses enfants ; c’est un mari tendre et soucieux de ses femmes ; c’est un chef, un dirigeant, un président, un gouverneur, un homme politique, un homme qui met tout en œuvre pour le bonheur de sa communauté, de son pays et de sa nation. C’est un homme qui œuvre pour le bien de l’humanité, pour le bonheur et l’épanouissement de l'Homme ; c’est un adorateur qui passe ses journées à jeûner, ses nuits à prier, et qui sans cesse invoque le nom d’Allah. C’est un homme très doux et Très souriant, qui ne se met jamais en colère. Son sourire, disaient ses compagnons, ressemblait au clair de lune. C’est un homme patient, endurant, que ses compagnons décrivent comme étant celui qui ne connaît ni fatigue, ni faiblesse. Et lorsqu’il y a un danger, il est toujours devant, toujours là où il faut. C’est un homme de dialogue qui a signé la première constitution, qui a mis en place les règles de la vie commune entre les musulmans et les autres religions, la religion juive en l’occurrence. C’est un homme de conciliation : pour preuve, lorsqu’il rentre victorieux à la Mecque, trouvant ses compagnons et son oncle tués par ses ennemis, ses détracteurs, ces derniers viennent à sa rencontre en s’attendant au pire, mais il leur dit : « Partez, vous êtes libres. » C’est un homme très généreux, au point que lorsqu’un faible, un pauvre, lui demande l’aumône alors qu’il n’a rien sur lui, il demande à ses compagnons : « Quelqu’un peut-il me prêter pour que je puisse faire une aumône ? » Une fois, un compagnon exacerbé... Par ce comportement, lui dit : « Mais Dieu ne t’a pas imposé de t'endetter pour faire une aumône. » Mais Abou Bakr Assiddiq, son ami et son compagnon préféré, répliqua par une parole qu’il a apprise du prophète (SAW) en disant : « Donne pour Dieu et ne crains rien. » & O.dbiafûma Suutce.: www.uoif.online.com An-nasr vendredi n°198 du 21 sept 2007...... P. 138 Numéro 198 Nombre de pages 4 -- id 11682 Url https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/11682 Modèle de ressource Newspaper article Classe de ressource bibo:Issue Id de collection 2198 Id du média 33283 33953 33954 33955 33956 Fichier média https://islam.zmo.de/files/original/04e2039d3e4c715150fecb19a6d8054d1b6b2ff6.pdf https://islam.zmo.de/files/original/8e1d9eb530c005edd892a6979224eff16235c876.tiff https://islam.zmo.de/files/original/380b695ef65b3b034b70edca125547dfbeef32d8.tiff https://islam.zmo.de/files/original/97577efc8cf6b9f954220a7a47167e72854e3232.tiff https://islam.zmo.de/files/original/7642a4f098d970e2f5f309fd1789f30fe777f7c6.tiff Titre An-Nasr Vendredi #197 (Le jeûne complet et sincère) Créateur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/15621 Aryam Sujet https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/85 Hadith Editeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/2198 An-Nasr Vendredi Contributeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore Date 2007-09-14 Type https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67398 Périodique islamique Identifiant iwac-issue-0000340 Source https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Langue https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français Droits In Copyright - Educational Use Permitted Détenteur des droits Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Contenu Uriqu vient à secours d'Allah ainsi que la victoire, célèbre les louanges de ton Seigneur et implore son pardon. Bien qu’il semble être un mois de restrictions et d’interdits, le Ramadan est une offre spéciale pour les croyants. Il renferme d’énormes trésors dont le musulman profite ici-bas et dans l’au-delà. Le mois de Ramadan est un excellent moyen pour s'attirer la miséricorde et le pardon divins, car il est dit : « Celui qui jeûne le mois de Ramadan avec foi en comptant sur la récompense divine, ses péchés lui seront pardonnés. » Rapporté par Boukhari et Muslim. Pour tout acte d'adoration, Allah nous a donné une description de la récompense, mais le jeûne, nul n'en connaît le salaire : « Tout ce que fait le fils d’Adam est pour lui-même sauf le jeûne, il est pour Moi et c’est Moi qui en donne la récompense... » Le jeûne complet et sincère. Parmi les innombrables vertus du jeûne, ce dernier est aussi une protection infaillible, car le Prophète a dit : « Le jeûne préserve de l'enfer tel un bouclier au combat. » Rapporté par Ahmed On peut encore se faire une idée du mérite du jeûne en soulignant qu'au Jour du Jugement dernier, Allah invitera les jeûneurs à entrer par la porte de "Rayane", la porte des "rafraîchissements", qui ne sera franchie que par eux. On retiendra donc que Ramadan est un mois béni, un mois qui a des avantages ici-bas, et dans l'au-delà ! Ce que le musulman doit retenir, c'est que le jeûne ne consiste pas uniquement à se priver de nourriture, de boissons, de relations intimes... Mais cela doit être un jeûne complet et sincère qui nous fera profiter pleinement de la récompense divine. An-nasr, vendredi n° 197 du 7 sept 2007, p. 131 Pour ce faire, il faut : Pratiquer le jeûne de la langue. La langue est à l'origine de beaucoup de maux et de problèmes, elle peut blesser plus profondément qu'une arme, et est capable de semer la discorde et de briser des ménages... Tout musulman doit tenir sa langue, ne pas prononcer des mots grossiers, il ne doit pas non plus dire des paroles vaines, ni calomnier, ni... médire, ni mentir... Le Prophète a dit : « Quand l’un de vous jeûne, qu’il s’abstienne de dire des choses obscènes et d’élever la voix. Si quelqu’un l’insulte ou le provoque au combat, qu’il se contente de dire : “Je suis en état de jeûne”... » Pratiquer le jeûne des yeux Allah a dit : « Prescris aux croyants de tenir leurs yeux baissés et de dominer leurs sens. Cela les rendra plus purs. Allah sait tout ce qu’ils font. » C24 - V30 La vue est l'une des portes qui mène au cœur, et pour preuve, lorsque l'on regarde une mauvaise image, elle nous reste en tête des jours, voire des années, et par conséquent elle tache notre cœur, qui devient plus lourd à l'adoration d’Allah. Il convient donc de s’abstenir de regarder tout ce qui est illicite. Pratiquer le jeûne de l'ouïe Allah nous dit : « Et ne poursuis pas ce dont tu n'as aucune connaissance ! L'ouïe, la vue et le cœur ; sur tout cela, en vérité, on sera interrogé » C17 - V36 Le musulman doit se préserver des mauvaises paroles, même s’il ne les dit pas. Il doit aussi veiller à ne pas les entendre. Il veille aussi à ne pas détourner son cœur de l'adoration d'Allah, en évitant ce qui rend son cœur faible, tel écouter de la musique, prêter l'oreille à la médisance, le colportage, les mots grossiers, les paroles vaines... Pratiquer le jeûne du corps en général Le "nafs" ou ego : En le soumettant à l'adoration. Comme on le sait, notre nafs n'aime que se reposer, ne pas se fatiguer... et pour y remédier, nous l’éduquons par le biais du jeûne, en ne lui donnant pas satisfaction et en le soumettant aux actes d'adoration. Le cœur : En le nettoyant des choses de ce bas monde auxquelles il est souvent rattaché, et en le faisant "jeûner" en le privant des choses qu'il aime, et entre autres en donnant les biens auxquels il est trop lié, car un attachement excessif aux biens nous rend difficile l'attachement à notre Créateur. Les mains : En ne prenant que les choses qui plaisent à Allah, en s'interdisant les gestes grossiers, persécuteurs, ou injustes... Les pieds : En ne se rendant que vers les endroits qui plaisent à Allah... Le Jeûne est donc avant tout une cure pour tout le corps. An-nasr vendredi n° 197 du sept 2007 P. 132 L’intention et la sincérité Le Prophète a dit dans deux hadiths rapportés par Boukhari et Muslim : « Les actions ne valent que par les intentions et chacun n’a pour lui que ce qu’il a eu réellement l’intention de faire ». Il s’agit donc de prendre l'intention exclusive de jeûner pour Allah, et non par peur des remarques d’autrui. C'est uniquement pour plaire à son Créateur que le croyant jeûne. Ne pas hésiter aussi à multiplier les intentions, avoir l’intention de lire le Coran ou de rendre visite à un frère, car on sait que si notre intention était réelle et sincère, même si on n'a pas pu accomplir l’action, alors Allah nous en donne la récompense. Le croyant jeûne pour plaire à son Seigneur, pour augmenter sa foi, fortifier le lien qui le lie à son Créateur, se faire pardonner ses péchés, comme le Prophète nous l’explique : « Les cinq prières... » Rituelles, la prière du vendredi jusqu’au vendredi suivant, le jeûne du mois de Ramadan jusqu’au Ramadan prochain, tous ont un effet absolutoire si on évite les graves péchés. » Rapporté par Mouslim. Un autre hadith précise : « Qui jeûne le mois de Ramadan avec foi en comptant sur la récompense divine, ses péchés lui seront pardonnés. » Boukhari et Mouslim. Les actes d'adoration La prière : Dans le Coran, Allah ne cesse de nous exhorter à la prière : "Va aqfmou Salat." Il est dit : « La salât fut la première et la plus importante chose ordonnée par Allah, et elle sera la première et la plus importante chose sur laquelle il faudra compter au jugement dernier. » Il ne faut donc pas hésiter à redoubler d'efforts pour sa prière, et aussi à multiplier les prières surérogatoires que nous a enseignées le Prophète, car c'est là que réside la solution pour augmenter notre niveau de foi. Le Prophète veillait les nuits de Ramadan. « À la dernière décade (dix derniers jours), il réveillait toute sa famille, ceux qui... étaient capables de prier, grands et petits. » Rapporté par Mouslim - Le Dhikr (le rappel) : Dans le Coran, Allah nous dit : « Souvenez-vous de Moi donc, Je vous récompenserai. Remerciez-Moi et ne soyez pas ingrats envers Moi ! » C2-V152 - Demander à Allah Son pardon par Istighfar : Chadad Ibn Aws rapporte que le Prophète a dit : « La meilleure façon de demander pardon de ses péchés consiste à dire : Allâhoumma anta rabbi lâ ilâha illâ anta, kha-laqtanî wa ana âbdouka, wa ana alâ ahdika wa wa’dika masta-tatou, aôudhou bika mine charri ma çana’tou, abou-ou laka bi ni’matika âlayya wa abou-ou bid-hanbî, faghfirlî, fa innahou la yaghfirou dhounoûba illâ anta. Traduction : « Ô Allah ! Tu es mon Seigneur, il n’y a de Dieu que Toi, c’est Toi qui m’as créé et je suis Ton serviteur, je suis soumis à Tes promesses autant que je le peux, je me réfugie auprès de Toi contre le mal de ce que j’ai fait, je reconnais devant Toi les bienfaits dont Tu m'as comblé et je me rends devant Toi avec mes péchés. Pardonnes-moi car nul autre que Toi n’absout les péchés. » Les prières sur le Prophète : Allahouma salli wa salam 'ala Mohamed. Les tasbih : "SoubhanAllah" - "Alhamdoulillah" - "Allahou Akbar" - "Lâ Ilâha Illa Allah" - (Louange à Allah) - "Gloire à Allah" - "Allah est Grand" - "Il n'y a nulle autre divinité digne d'être adorée sauf Allah". Dieu dit dans le Coran : « Les invocateurs d'Allah en abondance et les invocatrices : Allah a préparé pour eux un pardon et une énorme récompense. » (Sourate 33, Verset 35). La lecture du Coran : « Le jeûne de Ramadan intercédera pour l’homme le Jour de la Résurrection. Le jeûne dira : “Seigneur ! Je l’ai empêché de boire et de manger pendant le jour.” Le Coran dira : "Seigneur ! Je l’ai empêché de dormir la nuit. Accepte notre intercession pour lui !" » Rapporté par Ahmed et Nassa’i. Il est dit que le Prophète multipliait la lecture du Coran durant ce mois. Le lecteur du Coran bénéficie d’une grande récompense : Selon Ibn Mas’oud, le Messager d'Allah a dit : « Celui qui lit une seule lettre du Coran inscrit une bonne action et la bonne... » Action à dix fois son salaire. Je ne dis pas que "Alif, Lam, Mim” (lettres énigmatiques se trouvant au début de certains chapitres du Coran) est une lettre, mais Alif est une lettre, Lam est une lettre et Mim est une lettre. » Rapporté par At Tirmidi. La charité : Comme on ressent ce que ressentent les pauvres, bien que nous sachions que nous allons manger le soir, cela doit nous inciter à donner au nom d'Allah le Très-Haut. « Le Prophète était le plus généreux des humains et plus encore en Ramadan, quand Gabriel venait le voir. » Boukhari. Et si on en a l’occasion : de faire Al Omra (le petit pèlerinage) : Le Prophète a dit : « L'Omra pendant le mois de Ramadan vaut un grand pèlerinage en ma compagnie. » Boukhari et Mouslim. Il y a bien d’autres actes qui nous feront aimer d'Allah tels que les visites, les aides de toutes sortes, être bon avec les autres, prêcher la parole de Dieu. Évaluer ses actions : Nous devons nous demander chaque jour si notre jeûne a été agréé par Allah, qu'est-ce qu'on a fait. Pour Lui plaire, avons-nous été irréprochables dans nos actes. Au demeurant, durant le mois de Ramadan, on doit être à la recherche du pardon et du repentir. Nous devons également faire tout notre possible pour attirer sur nous la Miséricorde Divine, et ce, en pratiquant et en multipliant nos œuvres pieuses en général. Sans oublier, bien entendu, d'accorder une attention particulière à la protection de notre jeûne de tout ce qui pourrait le souiller et diminuer ainsi de son mérite. & Aiyam An-nasi - vendredi n° 197 du 7 sept 2007. P. 134 Numéro 197 Nombre de pages 4 -- id 11683 Url https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/11683 Modèle de ressource Newspaper article Classe de ressource bibo:Issue Id de collection 2198 Id du média 33284 33957 33958 33959 33960 Fichier média https://islam.zmo.de/files/original/7ea7bd9bff045d124cb58f173b816cb050b97778.pdf https://islam.zmo.de/files/original/5323831d74ca1b3891328da77758a80edc244622.tiff https://islam.zmo.de/files/original/9a5463322eb96c1a4f9fd9b4c317c22b9216112b.tiff https://islam.zmo.de/files/original/c27f6ba49b071eb47e0e044d1d37c3edc3763711.tiff https://islam.zmo.de/files/original/e2091d00a72b46dbbc49008cdbe48b8d03da4eab.tiff Titre An-Nasr Vendredi #196 (Jeûne du mois de Ramadan : se préparer nécessairement) Créateur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/15655 Cheikh Saleh Sujet https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/85 Hadith https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/87 Sunnah https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/12891 Nuit du Destin Editeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/2198 An-Nasr Vendredi Contributeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore Date 2007-09-07 Type https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67398 Périodique islamique Identifiant iwac-issue-0000341 Source https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Langue https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français Droits In Copyright - Educational Use Permitted Détenteur des droits Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Contenu Longue vient le secours d'Allah ainsi que la victoire, célèbre les louanges de ton Seigneur et demande son pardon. Dans un peu moins d'une semaine, les fidèles musulmans seront appelés à observer le jeûne du mois de Ramadan, un mois béni, plein de bénédictions, de bienfaits, de pardon et de miséricorde qu’Allah Le Très Miséricordieux a gratifié aux musulmans. Pour bénéficier de tous ces avantages, tout croyant doit se préparer en conséquence. « (Ces jours sont) le mois de Ramadan au cours duquel le Coran a été descendu comme guide pour les gens, et preuves claires de la bonne direction et du discernement. Jeûne du mois de Ramadan, préparez-vous nécessairement, afin que vous soyez reconnaissants ! » (Coran, 2 : 185). Ce mois béni est une grande occasion pour le bien, la pratique cultuelle, la dévotion et l’obéissance à Allah. C’est un mois important, une belle occasion, un mois au cours duquel les bonnes œuvres sont décuplées, les mauvaises aggravées, les portes du paradis ouvertes et les portes de l'enfer fermées. L’enfer est fermé. Allah agrée le repentir des auteurs de péchés et de mauvaises actions. C’est un mois dont le début est miséricorde, le milieu pardon et la fin affranchissement de l’enfer. Donc, quiconque d’entre vous est présent en ce mois, qu’il jeûne ! Et quiconque est malade ou en voyage, alors qu’il jeûne un nombre égal d’autres jours. Allah veut pour vous la facilité, Il ne veut pas la difficulté pour vous, afin que vous en complétiez le nombre et que vous proclamiez la grandeur d'Allah pour vous avoir guidés. Profitons du passage de ces moments sacrés et de ces occasions privilégiées en les meublant par des actes de piété et par l’abandon des interdits. C’est ainsi que nous mènerons une bonne vie et accéderons au bonheur après notre mort. Pour le vrai croyant, tous les mois sont des occasions pour la dévotion, toute sa vie étant une occasion pour l'obéissance. Mais son désir pour le bien se renforce considérablement en Ramadan, et son cœur... Se livre avec plus d'énergie à la dévotion. Il s’oriente vers son Maître Transcendant et Très Haut. Pour Sa grande générosité, notre Maître octroie Sa grâce aux croyants jeûneurs et leur accorde une récompense multipliée pendant ce temps particulier. Il les rétribue abondamment pour leurs bonnes œuvres. C’est à nous de nous dépêcher d’accomplir de bonnes œuvres dans ce mois important et de veiller à tout ce qui peut plaire à Allah et nous procurer le bonheur le jour où nous Le rencontrerons. Comment nous préparer pour le Ramadan ? La préparation du Ramadan commence par un examen de conscience pour constater sa propre négligence dans la réalisation des exigences des deux attestations et dans l’accomplissement des obligations et l’abandon des sources de plaisir inutile ou suspect. Le fidèle doit évaluer sa conduite afin que le Ramadan marque une accélération de sa progression dans la foi. Car celle-ci peut augmenter ou diminuer ; l’obéissance l’augmente et la désobéissance l’affaiblit. L’obéissance commence par. la réalisation de la vraie servitude envers Allah seul. Cela est marqué par la croyance ferme qu’Allah est le seul qui mérite vraiment d’être adoré. Et puis on Lui consacre toute forme d’adoration sans Lui associer personne en cela. L’on doit aussi être convaincu que ce qui nous arrive ne pourrait pas ne pas nous arriver et ce qui nous a raté ne pourrait pas nous frapper puisque tout est prédéterminé. Nous nous abstenons de tout ce qui s’oppose à la réalisation des deux attestations et nous évitons d’introduire des innovations dans la religion et réaffirmons notre alliance et notre désaveu (...). Nous aimons la Sunna et ceux qui l'appliquent et nous la défendons partout et toujours. Ensuite nous faisons notre propre examen de conscience pour la négligence que nous manifestons dans les pratiques rituelles comme l’accomplissement des prières en groupe, le rappel d’Allah, le Puissant et Majestueux, le respect des droits du voisin, des proches et des autres musulmans. Il en est de même de notre laxisme relatif à. La recommandation du bien, à l’interdiction du mal, à la recommandation mutuelle de la vérité, à la persévérance en cela, à la persistance dans l'abandon des mauvais actes et dans l’accomplissement des actes cultuels et l’endurance des décrets d’Allah le Puissant et Majestueux. L’examen de conscience doit encore concerner les actes de désobéissance et l’acharnement aux An-nasr vendredi n° 196 du 07 sept 2007...... P. 128 plaisirs. Il s’agit alors de cesser tout acte de désobéissance majeur ou véniel ; qu’il soit accompli à l’aide de l’œil comme un regard porté sur un objet interdit ou par l'oreille comme l’écoute de la musique ou par le pied comme la marche vers ce qu'Allah le Puissant et Majestueux n’agrée pas ou par les mains comme leur usage contraire à l’agrément d’Allah ou la bouche comme la consommation de ce qu’Allah a rendu illicite comme le fruit de l'usure ou de la corruption ou d'autres revenus qui entrent dans la rubrique : spoliation des biens d’autrui. Nous devrions avoir présent à l’esprit. Qu’Allah tend la main le jour pour permettre au pécheur de la nuit de se repentir et tend la main la nuit pour permettre au pécheur du jour de se repentir. À ce propos, Allah a dit : « Et concourez au pardon de votre Seigneur, et à un Jardin (paradis) large comme les cieux et la terre, préparé pour les pieux, - qui dépensent dans l'aisance et dans l'adversité, qui dominent leur rage et pardonnent à autrui - car Allah aime les bienfaisants - et pour ceux qui, s'ils ont commis quelque turpitude ou causé quelque préjudice à leurs propres âmes (en désobéissant à Allah), se souviennent d'Allah et demandent pardon pour leurs péchés - et qui est-ce qui pardonne les péchés sinon Allah ? - et qui ne persistent pas sciemment dans le mal qu’ils ont fait. - Ceux-là ont pour récompense le pardon de leur Seigneur, ainsi que les Jardins sous lesquels coulent les ruisseaux, pour y demeurer éternellement. Comme est beau le salaire de ceux qui font le bien ! » (sourate 3 : versets 133-136) et : « Dis : "Ô mes serviteurs qui avez commis des excès à votre propre détriment, ne désespérez pas de la miséricorde d'Allah. Car Allah pardonne tous les péchés. Oui, c’est Lui le Pardonneur, le Très Miséricordieux." (sourate 39 : verset 53) C’est avec cet examen de conscience, avec ce repentir et cette imploration du pardon que nous devrions accueillir le Ramadan : « Le vrai intelligent est celui qui se maîtrise et œuvre pour préparer la mort. L’incapable est celui qui s’adonne à la passion et souhaite tout obtenir d’Allah ». Profitons de ce mois grâce à la dévotion par la multiplication des prières, la lecture du Coran, le pardon aux autres, la bienfaisance à leur égard et la distribution d’aumônes aux pauvres. En Ramadan, on ouvre les portes du paradis, ferme les portes de l'enfer, enchaîne les démons et lance chaque nuit cet appel : ô celui qui cherche le bien ! Avance. Ô celui qui cherche le mal ! Recule. Soyons de bons serviteurs d'Allah, fidèles à la tradition des ancêtres pieux et guidés par la... Sunna de votre Prophète de sorte à obtenir au sortir du Ramadan le pardon de nos péchés et l’exaucement de nos bonnes œuvres. Sachons que Ramadan est le meilleur des mois. Ibn al-Qayyim dit : An-nasr vendredi n° 196 du 07 sept 2007.... P. 129. « La comparaison des choses créées par Allah amène à préférer le Ramadan à tous les autres mois et ses dix dernières nuits à toutes les autres ». Voir Zad al-m'aad, 1 / 56. Ce mois est préféré aux autres pour quatre raisons : Premièrement, il comprend la meilleure nuit de l'année, la nuit du Destin à propos de laquelle Allah le Très Haut a dit : « Nous V avons certes, fait descendre (le Coran) pendant la nuit d'Al-Qadr. - Et qui te dira ce qu’est la nuit d'Al-Qadr? - La nuit d'Al-Qadr est meilleure que mille mois. - Durant celle-ci descendent les Anges ainsi que l’Esprit, par permission de leur Seigneur pour tout ordre. - Elle est paix et salut jusqu'à l’apparition de l’aube. » (Coran, 97 : 1-5). La pratique cultuelle faite dans cette nuit est meilleure que les pratiques. cultuelles faites dans mille autres mois. Deuxièmement, c’est au cours de ce mois que le meilleur livre fut révélé au meilleur des prophètes. À ce propos, le Très Haut a dit : « (Ces jours sont) le mois de Ramadan au cours duquel le Coran a été descendu comme guide pour les gens, et preuves claires de la bonne direction et du discernement. » (Coran 2 verset 185) et : « Nous l’avons fait descendre en une nuit bénie, Nous sommes en vérité Celui qui avertit, - durant laquelle est décidé tout ordre sage, - c'est là un commandement venant de Nous. C’est Nous qui envoyons (les Messagers) » (Coran 44 verset 3-5). Dans al-Mu’djam al-Kabir, at-Tabarani a rapporté à la suite d’Ahmad d’après Wailah ibn al-Asqu’a que le Messager d’Allah a dit : « Les feuilles d'Ibrahim furent révélées durant la première nuit du Ramadan, et la Thora à la sixième nuit du mois et le Coran à la vingt-quatrième » (hadith déclaré bon dans as-Silsila as-Sahihi, 1575). Troisièmement, les portes du paradis sont ouvertes pendant ce mois et les portes. de l’enfer fermées et les démons enchaînés. At-Tirmidhi, Ibn Madja et Ibn Khouzayma ont rapporté : « Dès la première nuit du Ramadan, les démons et les plus méchants des djinns sont enchaînés et les portes de l’enfer sont toutes fermées et celles du paradis toutes ouvertes. L'on appellera ainsi : ô chercheur du bien ! Avance, ô chercheur du mal ! Recule. Et, à chaque nuit, Allah affranchit des gens de l'enfer » (déclaré bon par Al-Albani dans Saîhih al-Djami (759). Quatrièmement, le mois comprend beaucoup d’actions cultuelles. Certaines de celles-ci ne se retrouvent qu'en Ramadan. C’est le cas du jeûne, des prières nocturnes, de la distribution des nourritures, de la retraite pieuse, de l'aumône et de la lecture du Coran. Nous demandons à Allah, l'Auguste, de nous assister tous à bien, à bien célébrer les prières nocturnes, à faire les actes d'obéissance et à nous abstenir des interdits. La Rédaction d'An-nasr souhaite bon Ramadan à tous ! An-nasr vendredi n° 196 du 07 sept. 2007 P.W. Numéro 196 Nombre de pages 4 -- id 11684 Url https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/11684 Modèle de ressource Newspaper article Classe de ressource bibo:Issue Id de collection 2198 Id du média 33285 33961 33962 33963 33964 Fichier média https://islam.zmo.de/files/original/66778c5fd4fdc8bc2468668d96bd5f5e5e53fd25.pdf https://islam.zmo.de/files/original/6fce4fa510d9b9937784e8cd03d1edad30368477.tiff https://islam.zmo.de/files/original/a3a6d3ce4439b56614b7e6da8a691db51572ca39.tiff https://islam.zmo.de/files/original/8abd5a7647d550dd494a5018e1ef5ab1188760b8.tiff https://islam.zmo.de/files/original/f1f9382324c9882885b8922b7f596c6d30e47ae7.tiff Titre An-Nasr Vendredi #194 (La pratique de la foi, constat et méthode) Créateur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/15554 P.S.M. Sujet https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/87 Sunnah Editeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/2198 An-Nasr Vendredi Contributeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore Date 2007-08-24 Type https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67398 Périodique islamique Identifiant iwac-issue-0000342 Source https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Langue https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français Droits In Copyright - Educational Use Permitted Détenteur des droits Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Contenu An-nasr 194 du 24 août 2007 Lorsque vient le secours d'Allah ainsi que la victoire, célèbre les louanges de ton Seigneur et invoque Son pardon. Le Messager de Dieu, puisse Dieu prier en sa faveur et le saluer, a donné trois définitions de la foi. Elles vont de la plus abstraite à la plus pratique. La première est citée dans le Hadith (rapporté par Mouslim) de l’archange Gabriel qui, venu sous une forme humaine, interrogea le Prophète sur la foi ; il répondit : « ... La foi c’est croire en Dieu, Ses anges, Ses Livres, Ses messagers, le jour dernier et la prédestination, bénéfique soit-elle ou maléfique ». Cette définition ne protège pas le musulman soucieux d’avancer dans son éducation et son cheminement vers Dieu contre une évaluation erronée de sa foi. En effet, on n’éprouve aucune difficulté à dire qu’on croit en Dieu et en tout ce qu’Il dit, mais en réalité, on ne fait qu’en reconnaître l’existence. Une reconnaissance froide qui n’aboutit en général à Aucune activité. La foi, elle, est active. C’est le sens de la deuxième définition que nous donne le Messager, puisse Dieu le bénir et le saluer. Il dit : « La foi est ce qui se loge dans le cœur et est confirmée par les œuvres ». Cette définition fait le lien entre la foi et la pratique. Deux situations pathologiques sont à éviter. Lorsque la foi ne jaillit pas en termes de pratique, et lorsque les actions sont là, mais le motif en est la foi en une cause terrestre plutôt que la foi en Dieu, Ses messagers et le Jour dernier. La troisième définition met l’accent sur la pratique. Le Messager de Dieu dit : « La foi est constituée de soixante-dix et quelques affluents. Le plus haut c’est de dire "Il n’y a de dieu que Dieu", le moins haut c’est d’écarter les choses gênantes du chemin, et la pudeur est un affluent de la foi ». Les affluents de la foi sont des actions qui témoignent de la foi qui s’est logée dans le cœur. Des savants tels qu’al-Baïhaqî ont fourni. L'effort de les extraire des sources sacrées et de les réunir dans des recueils. On y trouve la prière, le jeûne, l’aumône, le pèlerinage. On y trouve aussi l'amour de Dieu et de Son messager, le bon comportement envers les parents, envers l’épouse ou l'époux et les voisins, l’endurance, gagner sa vie... etc. Voir à ce sujet le livre "Révolution à l’heure de l’Islam” de A. Yassine qui, écrit en français, détaille tous ces affluents. Accéder aux hauts degrés, avoir une foi et une pratique au même niveau que les compagnons du Prophète n’est pas le privilège exclusif des premiers fidèles et de la première ère de l’Islam. Le prix de l’excellence est toujours offert à ceux qui en font les frais. Dieu dit : « Les précurseurs ! Les précurseurs ! Ce sont eux les rapprochés. Ils sont dans les jardins des délices... ? un groupe parmi les premiers et un nombre réduit parmi les derniers » V.10, S.56. Les gens qui atteignent les plus hauts degrés existent dans les premières générations de la foi et dans les générations. ultérieures. D'autre part, Dieu réunit dans un même niveau de Son agrément les premiers précurseurs et ceux qui les ont suivis sur la voie de la perfection et de l'excellence. Il dit : « Les premiers précurseurs parmi les Immigrés (Mouhâjirîne) et les Auxiliaires (Ansâre) ainsi que ceux qui les ont suivis par l'excellence, Dieu les a agréés et ils l’ont agréé » (V.100, S.9). Par ailleurs, le Prophète annonça à ses compagnons, alors que sa Mission arrivait à son terme, qu’il aimerait voir ses frères. Il explique plus tard que ses frères sont des fidèles qui, venant après lui, sacrifieraient leurs biens et leurs familles rien que pour le voir, tellement ils l'aiment. Dans un autre récit, le Prophète prédit l’avènement des "jours de patience". Celui qui endure de faire les bonnes œuvres pendant ces jours aura le salaire de cinquante parmi les compagnons ! Nous en concluons que le concours de la foi est toujours ouvert, les grands prix ainsi que les moins grands sont toujours au bout des itinéraires. Comment alors Vivre la foi et la pratiquer au plus haut niveau ? Comment suivre les précurseurs de la première ère par l'excellence ? Comment entrer de plein cœur et de plein pied dans la foi et sa pratique ? Un constat sur la méthode est nécessaire. Nous ne parlons pas d’un constat qui met en évidence les points forts et les points faibles de la pratique actuelle de la foi, et les difficultés rencontrées lors de cette pratique. Notre constat relève de la méthode suivie pour loger la foi et construire sa pratique chez un être humain. Les premiers musulmans suivaient les enseignements du Messager de Dieu, puisse Dieu le bénir et le saluer, et évoluaient en fonction de la révélation progressive du Coran. Celui-ci, pendant une durée de vingt-trois ans, accompagnait l’accomplissement du projet divin et le parachèvement de l’édifice de l’Islam. Il en était de même pour les enseignements du Prophète. Les négateurs, soucieux et impatients d’arriver à leur fin, souhaitaient que le Coran soit révélé en une fois. Dieu répond : « Ainsi nous l’avons voulu afin de raffermir ton cœur avec le Coran » (V.32, S. 25). Un Coran révélé à doses précises aux moments opportuns pour que la marche des croyants vers le parachèvement de la foi et la maturité de la communauté soit menée à bien. Le besoin de la Voie Malgré une pratique insatisfaisante de la foi, les musulmans comptent aujourd’hui un héritage précieux de textes sacrés. Un Coran entier et authentique révélé par la grâce de Dieu et des dizaines de milliers de hadiths hérités du Prophète (saw) et des compagnons, puisse Dieu les agréer. Au-delà d'une tradition prophétique fragmentée sur un ensemble de textes, souvent classés selon des critères de facilité d’accès, quelle voie le Messager de Dieu a-t-il empruntée pour "construire" des personnalités de foi, changer la réalité des âmes et du terrain, promouvoir le spirituel et le social, purifier l’intime et le relationnel. À partir de Des textes conservés, nous cherchons à retrouver une ligne tracée, un sentier jalonné. Comment ordonner, hiérarchiser notre pratique du Livre et des hadiths afin de grimper les échelons des vertus gestuelles et spirituelles, individuelles et collectives, jusqu’à l'excellence (Ihsane), plus haut degré de l'Islam. En d’autres termes, quelle est la Voie du Prophète sur laquelle ses enseignements sont classés dans un ordre éducatif, constructif ? Sunna et Voie Aujourd’hui, la Sunna est un ensemble de recueils qui regroupent essentiellement les paroles, les gestes et les consentements du Messager de Dieu. Mais dans les premiers temps de l’Islam, la Sunna représentait l’action au quotidien du Prophète, sa démarche pour sortir les gens des ténèbres vers la lumière. Il était, bénédiction et paix de Dieu sur lui, un "Coran qui marchait sur Terre". La Sunna aujourd'hui est en fait une trace écrite de la Voie du Prophète, paix et bénédiction sur lui. Le Minhaj, vocable arabe et coranique qu’on traduit par voie, est cité dans la sourate le plateau. Servi, Dieu dit : « À chacun d'entre vous (les trois religions monothéistes) nous avons assigné un Chemin et une Voie » V.48, S.5. Selon une citation d'Ibn Abbas, le Chemin est l’ensemble des enseignements du Coran, la Voie est l’ensemble des enseignements du Prophète. Ainsi, Voie et Sunna sont synonymes avec une différence subtile que nous ne cesserons de souligner : c’est que la Sunna, telle qu'elle est perçue aujourd'hui, est une vision fragmentaire de la voie claire, cohérente et homogène tracée au quotidien par le Prophète (psl). Pour reconstruire la communauté qu’étaient, moralement et socialement, les musulmans de la première ère, il nous faut une reconstitution de la voie du Prophète. C’est-à-dire une ligne de pensée et d'œuvre qui inscrit de manière constructive les différentes sources. Pour terminer, et dans un souci de mise en relief, nous donnons seulement le premier élément de réponse. Le constat intime est que je Fais mon premier pas sur la Voie lorsque moi, serviteur de Dieu, lis la parole de Dieu et me rends compte que le but de ma vie est de réussir le parcours qu'Il m’a tracé. D’une part, Dieu m’incite à m'engager dans la montée qui mène à Lui. En s'adressant à l’Homme en général, Dieu dit dans la sourate La Cité : « Ne s’engagera-t-il pas dans la montée ? Et que sais-tu ce qu’est la montée... ». Nous retenons l’interprétation de la montée en termes de difficultés rencontrées lors du combat perpétuel contre l’ego, les passions et le démon. Ainsi interprétée, Hassan al-Basri qualifie la montée par ces termes : « Certes, c'est une montée très pénible, par Dieu ». D’autre part, Dieu me montre le mérite qu’Il réserve à Ses serviteurs aux âmes tranquillisées par l’effort de purification. Dieu dit dans la sourate L’aube : « Ô ! âme tranquillisée, retourne vers ton Seigneur agréante et agréée. Rentre donc parmi mes serviteurs et rentre donc dans mon paradis. ». Puis entre les deux appels, celui qui m'incite à m’engager dans la... montée et celui qui honore l'âme tranquillisée, je trouve des commandements destinés au groupe des croyants. Donc, moi, serviteur de Dieu, le cœur motivé par Sa récompense, réagis favorablement à Son appel pour m’engager. P.S.M An-nasr vendredi n° 194 du 24 août 2007. Numéro 194 Nombre de pages 4 -- id 11685 Url https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/11685 Modèle de ressource Newspaper article Classe de ressource bibo:Issue Id de collection 2198 Id du média 33286 33965 33966 33967 33968 Fichier média https://islam.zmo.de/files/original/88093f238d55f699cf6f71e93884e305204df206.pdf https://islam.zmo.de/files/original/219d3a8f4ddd816b27df1f7fbe22289140f71dce.tiff https://islam.zmo.de/files/original/7ce71c327ba2b65f55432f3863aadcbeeaa66ac3.tiff https://islam.zmo.de/files/original/fd277cadebd3488c0b298363dd9d051fccaeba4f.tiff https://islam.zmo.de/files/original/f085d890ec7ea3c186fc2fd7e7fe980fbc972730.tiff Titre An-Nasr Vendredi #193 (La vie du cœur, une lumière) Sujet https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/81 Pauvreté Editeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/2198 An-Nasr Vendredi Contributeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore Date 2007-08-17 Type https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67398 Périodique islamique Identifiant iwac-issue-0000343 Source https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Langue https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français Droits In Copyright - Educational Use Permitted Détenteur des droits Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Contenu Voici le secours d'Allah ainsi que la victoire, célèbre les louanges de ton Seigneur et implore son pardon. Le cœur a besoin de nourriture spirituelle pour pouvoir vivre et cheminer. Et dans ce cheminement, il a aussi besoin d'une lumière guidante lui faisant découvrir les obstacles de la voie. Allah - Exalté soit-Il - dit : « Est-ce que celui qui était mort (de cœur) et que Nous avons ramené à la vie et à qui Nous avons assigné une lumière grâce à laquelle il marche parmi les gens, est pareil à celui qui est dans les ténèbres sans pouvoir en sortir ? Ainsi, on a enjolivé aux mécréants ce qu'ils œuvrent. » (Sourate 6, Verset 122) La réponse est implicite. Dans ce verset, Allah a donné les deux choses nécessaires au cheminement du cœur : la vie et la lumière guidante. La vie embrasse le cœur par la foi et la croyance au livre révélé (Coran) descendu pour donner la Vie à ceux qui la cherchent. La vie du cœur, une lumière... Ceci n'est qu'un rappel et une lecture (Coran) claire, pour qu'il avertisse celui... qui est vivant, et que la parole se réalise contre les mécréants. • C36 V69-70 Le petit cœur ne l'est pas de nature, mais il l'est devenu en raison de sa partie noircie par les séductions illusoires de ce monde qui ressemblent à l'écume qui n'a ni valeur ni poids. C'est le doute (shakk) et les désirs bas (shahawât) qui se sont mélangés au Vrai ; l'eau représentant la révélation (wahy). Mais, plus la Vérité s'installe et prend place dans le cœur par la science de la révélation, plus l'écume est écartée et renvoyée sur les rives de la vallée et s'en va au rebut. Ce qui est utile demeure et donne vie : « ô vous qui croyez ! Répondez à Allah et au Messager lorsqu'il vous appelle à ce qui vous donne la (vraie) Vie [...] » C8 V24 An-nasr vendredi n°193 du 17 août 2007...... P. 115 Quand la vie s'installe, la lumière naît dans le cœur, c'est la guidée (hudâ-llah). C'est par cette lumière que le cœur discerne le bien du mal et c'est par elle que le droit chemin (as-sirât al-mustaqîm) devient clair. Dans le cœur De tout musulman, il y a une partie de cette vie mélangée, plus ou moins, aux ténèbres causées par les péchés. Cette partie de la vie est prête à reprendre le dessus si elle est nourrie par le rappel : « Il y a bien là un rappel pour quiconque a un cœur, prête l'oreille tout en étant témoin. » (C50 V37) La lumière, quant à elle, tous les croyants ne l'ont pas forcément. Elle est attribuée par la grâce divine à ceux qui ont la piété et la crainte : « Ô vous qui croyez ! Si vous avez la piété, Il vous accordera la faculté de discerner (entre le bien et le mal), vous effacera vos méfaits et vous pardonnera. Et Allah est le Détenteur de l'énorme grâce. » (C8 V29) Cette faculté de discernement (al-furqân) est la lumière par laquelle le croyant distingue, à tout moment et en tout lieu, ce qui plaît ou non à l'Éternel et que le verset décrit comme l’énorme grâce. « Et c'est ainsi que Nous t'avons révélé une âme (rûh) provenant de Notre ordre. Tu n'avais aucune connaissance du Livre et de la foi mais Nous en avons... » fait une lumière par laquelle Nous guidons qui Nous voulons parmi nos serviteurs. Et, en vérité, tu guides vers un chemin droit. » C42 V52 La lumière de la Révélation est une âme par laquelle Allah fait vivre celui qu'Il guide en lui ouvrant le cœur à Sa parole : « Est-ce que celui dont Allah ouvre la poitrine (cœur) à l'islam et qui détient ainsi une lumière venant de son Seigneur est meilleur ou est-ce celui qui est resté mécréant? [...] Malheur donc à ceux dont les cœurs sont endurcis contre le rappel d'Allah. Ceux-là sont dans un égarement évident. » C39 V22 Les dons et grâces divines descendent perpétuellement sur terre, encore faut-il seulement leur préparer les réceptacles purs pour les accueillir, car Allah n'est pas avare - Exaltée soit Sa Générosité - pour empêcher que Ses grâces arrivent à tous les cœurs. Mais ces derniers, comme le dit Ghazâlî, sont voilés à cause de leurs souillures et de leurs imprégnations par les formes illusoires de ce monde et l'attachement à l'éphémère. Le cœur est tel qu'un réceptacle, tant qu'il An-nasr vendredi n° 193 du 17 août 2007 P. 116 est plein d'eau, l'air ne peut y entrer. En effet, les cœurs occupés par autre chose qu'Allah ne peuvent recevoir la connaissance authentique de la Majesté Divine : « Ils n'ont pas estimé Allah, comme Il devait l'être. » (C39 67) La plus noble des sciences est celle qui nous fait connaître notre Seigneur par Ses Noms (asmâ), Ses Attributs (sifât) et Ses Actes (afâl), car c'est par cela que l'humanité de l'homme devient parfaite puisqu'il retrouve sa nature première qu'il a acquise lors du pacte (mithâq). C'est par ce démarquage par rapport aux autres créatures qu'Allah a anobli l'homme et l'a élevé dans sa pleine humanité au rang de « vicaire » (khalîfa) sur cette terre : « Nous avons certes créé l'Homme dans la forme la plus parfaite. Ensuite, Nous l'avons ramené au niveau le plus bas, sauf ceux qui croient et accomplissent les bonnes œuvres : ceux-là auront une récompense jamais interrompue. » (C95 V4-6) Ghazâlî dit : « Quand l'homme occulte cette spécificité qu'Allah lui a prodiguée, il se rabaisse du niveau de l'humanité au niveau de la bestialité. Et quand il lui donne sa plénitude et utilise ses sens et sa raison pour l'aider à acquérir cette connaissance, il s'élève de l'état d'humanité et se rapproche de l'état angélique. En effet, l'homme oscille entre deux états existant en lui, un état angélique et un état bestial. Le cœur cherchera alors à s'identifier aux attributs divins. Si, cédant aux appétits et à l'amour des plaisirs, il persiste à provoquer les causes qui déterminent l’accumulation de la rouille sur le miroir de l’âme, son aptitude à refléter le Vrai s'éclipsera totalement. Cette ascèse n'est pas uniquement d'ordre éthique et moral, mais aussi et surtout d'ordre interne et spirituel. Junayd disait : « Sache que tu es voilé de toi-même par toi-même, et que tu ne parviendras pas à Lui par toi-même, mais c'est par Lui que tu pourras L'atteindre. » En effet, tant que l’homme est attaché à sa nature bestiale et noyé dans Les illusions de l'éphémère et des désirs, il reste voilé de sa nature spirituelle et de la pureté de son âme et il ne saura donc la découvrir. Mais, dès que l'homme, par l'ascèse (zuhd) nettoie et polit son cœur, les faveurs et dons spirituels sont ressentis profondément. C'est la connaissance profonde et authentique et non pas la connaissance théorique qui est (et reste) obligatoire à acquérir de chez les savants et maîtres. An-nasr vendredi n° 193 du 17 août 2007 P. 117 La pureté du cœur dégage des signes qui ne trompent pas comme le fait de se détacher de ce bas monde et de vivre comme si l'on était dans l'au-delà en ayant le sentiment de n'être venu sur terre qu'en passager et en étranger pour s'approvisionner et prendre ce dont on a besoin pour le chemin du retour dans sa patrie d'origine. Le Prophète a dit à Abdallah ibn Umar : « Sois dans ce bas monde comme un inconnu ou un passager (en voyage) et compte-toi parmi les occupants des tombes. » [Rapporté par Bukhârî] Ainsi, parmi les signes de la pureté. et la guérison du cœur, l'on trouve le fait de désirer la rencontre du Seigneur. Le cœur du croyant l'appelle à se soumettre à Lui jusqu'à ce qu'il revienne avec humilité et s'accroche à Lui en sachant que ni vie, ni réussite, ni bonheur ne peuvent être atteints sans Sa satisfaction. Après cela, le cœur s'apaise en étant confiant, espérant en Lui et Le craignant. Son rappel et Sa remémoration (dhikr) deviennent sa force et sa nourriture. Son amour et le désir de Sa rencontre deviennent sa vie et son plaisir, l'attachement à d'autres que Lui devient sa maladie et le retour vers Lui, son remède. Quand il Le retrouve, il s'apaise par Lui et se repose. L'angoisse de l'éloignement et l'incertitude du sens disparaissent, le besoin est comblé. Car dans le cœur, il y a un besoin et une pauvreté qui ne peuvent être comblés que par Lui, une perplexité qui n'est calmée que par le retour à Lui, une maladie qui n'est guérie que par la sincérité envers Lui et l'adoration qu'on lui porte. À ce moment-là, le cœur Embrasse la vie et en goûte la saveur. Un sage nous enseigne : « Pauvres sont les gens qui s'attachent à ce monde, ils sont partis sans goûter à ce qu'il y a de meilleur. L'amour dans Sa Proximité, le désir de Le (Allah) rencontrer, le bonheur engendré par Sa remémoration et Son adoration sont ce qu'il y a de meilleur. » Pour l’imam Ibn Qayyim al-Jawziya : « Parmi les signes d'un cœur sain, le fait de ne pas se lasser d'évoquer le Nom de son Seigneur, de Le servir et de se détacher de tout ce qui est autre que Lui... » Parmi les signes de la vie du cœur, l'on constate le fait qu'il devient très attentif à chaque souffle de la vie pour ne l'utiliser que conformément à la volonté de son Créateur. Aussi, doit-on acquérir l'excellence dans ses actions et s'attacher à les purifier par une sincérité profonde. Source : sajidine.com An-nasr, vendredi n° 193 du 17 août 2007.... P. 118 Numéro 193 Nombre de pages 4 -- id 11686 Url https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/11686 Modèle de ressource Newspaper article Classe de ressource bibo:Issue Id de collection 2198 Id du média 33287 33969 33970 33971 33972 Fichier média https://islam.zmo.de/files/original/c5d1e67c302bce3e7487450a6529bec148747879.pdf https://islam.zmo.de/files/original/f4a60ab33f5bde48c799df57af2be65d40b00b17.tiff https://islam.zmo.de/files/original/da993900adfe03baf5213f042b163aede1ad870b.tiff https://islam.zmo.de/files/original/690f6c1fd48ed8d83d1dc761a0e86764cf44a2a2.tiff https://islam.zmo.de/files/original/2ff5c6b6f3d750f970536ee979c1b3ce6c32e157.tiff Titre An-Nasr Vendredi #192 (Jeunesse sacrifiée, pays en danger) Créateur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/15674 O. D. Sujet https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/9 Jeunesse https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Editeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/2198 An-Nasr Vendredi Contributeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore Date 2007-08-10 Type https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67398 Périodique islamique Identifiant iwac-issue-0000344 Source https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Langue https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français Droits In Copyright - Educational Use Permitted Détenteur des droits Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Contenu La communauté internationale célèbre le 12 août prochain, la journée internationale de la jeunesse sous le thème : "Permettre aux jeunes d'être vus, d'être entendus, c'est promouvoir leur participation au développement". Comme toutes les grandes dates internationales, cette journée est un moment de réflexion sur notre jeunesse. C’est à juste raison puisque l’avenir de toute nation repose sur la jeunesse. Si cette jeunesse est dynamique, bien formée et bien éduquée, cela est un bon signe de développement et de prospérité du pays. Le contraire est porteur de malheurs, d’incertitudes, du chaos. La population du Burkina Faso étant essentiellement jeune, le pays dispose là, en principe, d’un atout majeur pour son développement. Cependant, la situation actuelle de la jeunesse burkinabè demeure préoccupante et inquiétante et, du même coup, c’est l’avenir de tout le pays qui est en jeu. Une jeunesse sans repère Le constat est amer. Les agissements de la frange jeune burkinabé ne présage pas d’un avenir meilleur pour notre pays. En effet, autrefois la jeunesse burkinabé était respectueuse, battante, soucieuse du travail bien fait, en même temps qu’elle était éprise de justice, de solidarité et d’équité. Du travail manuel au travail intellectuel, le jeune burkinabé l’exécutait avec sérénité, abnégation et patience avec la ferme conviction de servir la cause de sa famille, de sa communauté, de sa nation. Les jeunes honoraient leurs parents et leur pays par leur bon exemple. De nos jours, c’est tout le contraire. L’oisiveté a pris le dessus sur toute initiative de la jeunesse visant sa promotion. Être jeune aujourd’hui c’est être capable de perversité. Les jeunes sont devenus solidaires dans le mal. Ils se tuent à petit feu à l’alcool, au sexe, à la drogue. Du lundi au dimanche et 24 heures sur 24, c’est la fête à gogo. Les maquis, les night-clubs poussent comme des champignons et ne désemplissent guère. La société de consommation, la débâcle. Morale, les carences éducatives, l’absence parentale, l’individualisme, l’idolâtrie de l’argent et des stars contribuent au démontage de la conscience des jeunes et à la manipulation de leur esprit. Désormais, dans l’esprit des jeunes, il s’agit d’avoir beaucoup d’argent en si peu de temps pour faire la vie. Pour ce faire, ils se laissent tomber dans le piège du gain facile avec son cortège de méfaits et de malheurs. La fraude, le vol et les braquages, les tueries sauvages, ainsi que les sacrifices humains de plus en plus nombreux dans notre société sont en effet les conséquences de cette déconfiture de la jeunesse. Quelle misère morale ! Avec cette jeunesse sans repère, nous sommes en train d’évoluer vers un lendemain obscur. C’est regrettable. Parents démissionnaires. Les parents ont une grande responsabilité dans cette déliquescence de la jeunesse et par conséquent de la société. Beaucoup de parents ont démissionné de leur devoir d’éducation de leurs enfants en leur permettant un certain laisser-aller. suicidaire. Pour se donner bonne conscience, ils se contentent d’alléguer que les temps ont changé et qu’il ne convient plus de laisser les enfants dans la moindre situation de souffrance. Dès lors, ils les gavent de toute sorte de facilités et d’abondance dès le bas âge. L’enfant qui grandit dans ce climat de beurre se révèle au fur et à mesure incapable de se prendre en charge. Un bon à rien. Le seul recours est désormais le vol, la fraude et toute autre lâcheté qui peut lui procurer facilement de l’argent, puisqu’il en est habitué. C’est une évidence que l’enfant a besoin de tendresse, d’affection et de soutien pour son épanouissement, mais cela doit se faire avec modération. Tout excès nuit, dit-on. Cela est bien valable dans l’éducation des enfants. Les parents doivent avoir à l’esprit qu’habituer l’enfant à la rigueur, à l’amour du travail, à la justice, à l’équité et au mépris total de l'immoralité est la seule voie de réussite de l’enfant dans sa vie future. La responsabilité de l’État. Au niveau de L’État, les autorités doivent multiplier la construction des infrastructures scolaires et des centres de formation professionnelle au profit des jeunes. Le tout c’est d’assurer aux jeunes une formation qui leur permette de se débrouiller dans la vie. Cela contribuera pour beaucoup à assainir notre jeunesse et à garantir à notre pays un avenir radieux. "Le travail éloigne de nous trois maux : l’ennui, le besoin et le vice”, a dit Voltaire dans "Candide”. Les autorités doivent également interdire avec fermeté toute manifestation susceptible de pervertir la jeunesse telles que la fête de la bière, les concours d’élection de miss. C’est de la pleine responsabilité de l’État de travailler à conscientiser et à responsabiliser la jeunesse. Sans une jeunesse consciente et responsable, le développement tant crié et tant attendu demeurera un leurre pour notre pays car "une société qui ferme ses yeux sur ses problèmes est une société décadente". Quel repère. Pour la jeunesse musulmane ? L'islam accorde une place toute particulière à la jeunesse. Il milite beaucoup pour une éducation et une formation adéquates de cette frange de la communauté. Ainsi, les jeunes musulmans bénéficient d’un certain nombre de droits qui sont, entre autres : le soutien moral et économique de l’État et de la société. L’assurance d’un cadre adéquat de travail par la création de structures à travers lesquelles la jeunesse peut apporter sa contribution au développement social et à l’œuvre de construction nationale. Déterminer avec précision le rôle que la jeunesse islamique doit jouer. Combler le fossé qui existe entre les jeunes et les grands. Intégrer la jeunesse islamique au processus du développement social afin qu’elle ne soit pas marginalisée. Tout musulman est interpellé face à notre responsabilité commune de travailler pour le changement des mauvais comportements qui caractérisent la jeunesse ; vous êtes la meilleure des communautés qu'on ait fait surgir pour les hommes. ordonnez le convenable, interdisez le blâmable, croyez en Allah. L’immoralité actuelle dans laquelle nage notre société provient de nos mauvaises actions. « La corruption est apparue sur la terre et dans la mer à cause de ce que les gens ont accompli de leurs propres mains ; afin qu'Allah leur fasse goûter une partie de ce qu’ils ont œuvré ; peut-être reviendront-ils vers Allah » (Sourate 30, Verset 41). Le remède consiste donc à changer nos mauvais comportements et retourner à Dieu, ce à quoi le Coran nous invite à travers ce verset : « En vérité, Allah ne modifie point l’état d’un peuple tant que les individus qui le composent ne modifient pas ce qui est en eux-mêmes » (Sourate 13, Verset 11). Le jeune musulman doit se convaincre que sa vie est précieuse et sacrée et il a l’obligation de travailler pour l’islam et pour la communauté toute entière. Pour ce faire, il doit se départir de tout comportement dégradant qui n’honore pas l’islam ni sa famille et qui porte préjudice à la communauté. Le jeune musulman ne doit pas être paresseux. ni médiocre, ni oisif, constamment à la charge de sa famille et de la société. Il An-nasr vendredi n° 192 du 10 août 2007 P. 113 doit être actif et présent sur tous les fronts de lutte pour le développement de son pays. Il doit apporter sa pierre pour l’édification de la communauté islamique et éviter d’être une porte par laquelle les ennemis pourront atteindre l’islam. Il doit donc se former et se cultiver constamment par la lecture, la participation aux séminaires de formation, rester en contact avec les hommes de bien, respecter ses parents et suivre l’actualité sur tous les plans. C’est à ce prix qu’il pourra être utile à lui-même et à la communauté toute entière. Le Prophète (psl) conseillait Ibn Abbas en ces termes : « Jeune homme, je vais t’apprendre certaines paroles de sagesse. Sois attentif envers Allah, Il le sera envers toi. Sois attentif envers Allah, tu Le trouveras devant toi. Si tu demandes, adresses-toi à Allah. Lorsque tu sollicites une aide, sollicite-la d'Allah. Sache que si la La communauté toute entière conjuguait ses efforts pour te faire profiter d'une chose, tu n’en profiteras que si Allah l’a inscrite comme telle pour toi. De même, si elle conjuguait ses efforts pour te nuire, elle ne pourrait le faire que si Allah l’avait décrété ainsi à ton encontre. Désormais la plume est rangée et l’encre des pages a séché. Rapporté par Al Boukhâry. Pour terminer, l’islam recommande aux jeunes : - de respecter scrupuleusement les enseignements de l’islam. - d’être conscients de leur devoir de futurs responsables du pays. - de s’unir au sein de la foi et de bannir toute discrimination de quelque origine qu’elle soit. - d’être ouverts au dialogue avec les autorités et les autres composantes de la société. - d’œuvrer pour le progrès de l’islam et du pays. - de déjouer toute manœuvre visant à les diviser ou à les dresser contre les autorités. - d’éviter le tapage et de résoudre les problèmes par le dialogue. - d’être doux et tolérants dans la propagation et la transmission de l’islam aux autres. d’être éveillés face au combat idéologique et culturel qui est dirigé contre eux de la part des autres confessions religieuses et autres courants de pensée. - d’éviter de s’afficher des étiquettes susceptibles de les diviser. - de se marier aussitôt qu’ils possèdent les moyens de le faire car le mariage préserve contre les turpitudes (sources des maladies et de dépravation morale). À défaut du mariage, le jeûne est recommandé car il sert de rempart contre les passions et les tentations charnelles. Chacun doit donc prendre ses dispositions à quelque niveau que ce soit qui lui permettent de vivre pleinement sa foi dans cette société en déperdition : • Quiconque prend le droit chemin ne le prend que pour lui-même; et quiconque s’égare, ne s'égare qu’à son propre détriment. Et nul ne portera le fardeau d’autrui. Et nous n'avons jamais puni un peuple avant de lui avoir envoyé un Messager. » Cl 7V15 X CD An-nasr vendredi n°192 du 10 août 2007. Numéro 192 Nombre de pages 4 -- id 11687 Url https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/11687 Modèle de ressource Newspaper article Classe de ressource bibo:Issue Id de collection 2198 Id du média 33288 33973 33974 33975 33976 Fichier média https://islam.zmo.de/files/original/0d2fb4564a9672e5593bb6d2abcf0d0817ee2c94.pdf https://islam.zmo.de/files/original/1742d3e3ca61ac4214150f5ede45c7d94b0fbe29.tiff https://islam.zmo.de/files/original/44aee5db34b1c256bd9554bb4fa0abdc97f64878.tiff https://islam.zmo.de/files/original/52db001a882c04a22fef5904768bcc047a87af1a.tiff https://islam.zmo.de/files/original/321e88392527ebd12cc932bcb18a1fd3647c3817.tiff Titre An-Nasr Vendredi #191 (Le vol en islam et la problématique de la gestion des objets ramassés) Créateur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/15681 D. J. Sujet https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8 Charia https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/85 Hadith Editeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/2198 An-Nasr Vendredi Contributeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore Date 2007-08-03 Type https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67398 Périodique islamique Identifiant iwac-issue-0000345 Source https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Langue https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français Droits In Copyright - Educational Use Permitted Détenteur des droits Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Contenu nasr 1 V n191 du 03 août 2007 Longue vient la «écour» d'Allah ainsi que la victoire, célèbre le «louange» de ton Seigneur et implore «ton pardon». Allah est caractérisé par les attributs de la perfection absolue. Il est exempt de tout manquement et de toute faiblesse. C’est Lui qui accorde à Ses créatures les moyens de leur subsistance. Il donne en abondance à qui Il veut et restreint Ses biens à qui Il veut car Il sait ce qui est bien et meilleur pour chaque homme. Dérober le bien d’autrui reviendra à remettre en cause la décision d’Allah. Le voleur remet ainsi perpétuellement en cause les décisions divines en prenant ce qui ne lui appartient pas. Cette remise en cause du partage divin entraîne une injustice sur terre car le voleur, le plus généralement, prend la plus grande partie de ce qui ne lui appartient pas. À cet effet, le calife ALI nous interpelle en ces termes : «Il me serait plus agréable de passer les... nuits sur un lit d’épines acérées ou d’être traîné par terre, enchaîné, plutôt que de rencontrer Dieu et son Prophète, le jour de la résurrection, ayant commis des injustices envers des hommes ou ayant spolié un quelconque bien périssable ». À travers cette affirmation du calife Ali, il s’agit pour nous de montrer ce qui attend ceux qui sèment la désolation à travers cet acte. Pour montrer son équité envers les humains, Dieu dit à travers la sourate 3 verset 18 ceci : « Dieu est témoin et avec Lui les anges et les hommes de science, qu’il n’y a de Dieu qu’ALLAH ; Lui qui maintient la justice. Il n’y a de DIEU que Lui, le tout puissant, le sage ». L’homme, n’étant pas content du partage de ce Grand juge, va faire usage de ce moyen illicite pour s’approprier les biens d’autrui. L’amour du pain, la facilité d’obtention de ce gain sont entre autres les éléments qui conduisent au vol. La cupidité, l’amour pour le gain a rendu l’homme dans un état second. Pour atteindre ses objectifs, l’homme ne se pose même pas la question. question de savoir si les moyens utilisés sont licites ou illicites. Pour montrer l’ampleur de la dérive de l’homme, le prophète (saw) dans un hadith rapporté par KA’B IBN MALIK a dit ceci : « Deux loups affamés, lâchés au milieu d’un parc à moutons, y commettent moins de dégâts que n’en commettent, dans la religion, la cupidité matérielle de l’homme et son amour des honneurs ». Le prophète (SAW) montre ainsi que l’amour du pouvoir et surtout la cupidité de l’homme sont au moins aussi désastreux, pour la religion, que deux loups affamés lâchés dans un parc à moutons. An-nasr vendredi n° 191 du 03 août 2007 P. 107 Il est de notre devoir de travailler à diminuer les désirs, surtout matériels, de ce bas monde. Et c’est à ce juste titre qu’après avoir perdu plusieurs combattants après une des batailles, le prophète dit à ses compagnons que la petite bataille était finie et qu’il restait la grande bataille. À la question des compagnons, il répondit que la grande bataille était la lutte contre notre « nafs », c’est-à-dire nos désirs. La lutte contre le « nafs » par le rejet de l’envie de posséder certains biens qui ne seront pas mis sur le sentier de Dieu. Cette envie extrême peut pousser beaucoup de gens au vol. Le vol étant ainsi un acte illicite, quelle est selon la sharia la sanction réservée au voleur ? Les sanctions applicables aux voleurs selon la sharia. Il est à noter avant toute chose que la sharia signifie tout simplement en arabe « le chemin à suivre ». Selon la sharia, Dieu lui-même le dit explicitement dans la sourate 25 verset 38 : « Le voleur et la voleuse auront la main tranchée, en sanction du méfait commis. Telle est la peine édictée par Dieu le Tout-Puissant, le sage ». Quelles sont les conditions d’application de la sanction ? Est-ce tous les cas de vol qui sont sanctionnés ? Pour que le voleur ait la main coupée, il faut qu’il soit en possession de ses facultés mentales, responsable et majeur à la lumière du hadith qui dit : « Sont déliés de toutes responsabilités, l’enfant jusqu'à sa majorité, le dormeur ». jusqu’à son réveil et l’aliéné jusqu’à son rétablissement. Compte tenu des droits que les membres d’une famille ont les uns sur les autres, le voleur ne doit être ni père, ni fils, ni mari, ni épouse de la personne volée. Pour que la sanction soit applicable, il faut que l’objet volé ne soit pas un bien illicite (le vin par exemple) et que la valeur soit égale ou dépasse un quart de dinar. Le lieu est aussi capital car il faut qu’il soit en sécurité dans un endroit tel qu’une maison, une boutique, un enclos, un coffre. En plus de ces éléments, celui qui arrache un bien de la main de son propriétaire et s’enfuit, ainsi que celui qui, de force et par contrainte, arrache un bien, ne peuvent avoir la main coupée. Comment doit se faire l’amputation ? L’amputation est ici l’exécution d’une loi divine pour quiconque l’enfreint. Elle s’applique sur la main droite et plus précisément au niveau du poignet. Il est bon, après l’amputation, de suspendre la main coupée au cou du voleur un certain temps pour servir d’exemple. Toutefois, si le propriétaire d’un bien volé pardonne un malfaiteur et ne saisit pas les autorités de son cas, il n’y a plus lieu d’appliquer la peine de l’amputation. Mais si le cas est porté devant le juge, l’application de la loi devient obligatoire et plus aucune intercession n’est acceptée. Le prophète fut saisi une fois d’un cas de voleur traduit devant lui. Le plaignant, pris de compassion pour le voleur, voulut intercéder en sa faveur. Le prophète (saw) dit : « Que ne lui a-t-il pardonné avant de comparaître devant moi ? ». Ce hadith montre qu’une fois que l’affaire est portée devant le juge, il devient interdit à quiconque d’intervenir contre l’application de la sanction. En ce sens, le prophète dit dans un hadith rapporté par Abou Daoud et Hakim ceci : « Quiconque intercède pour arrêter l’application de la loi divine, agit à l’encontre de la volonté de Dieu ». Après avoir examiné le vol ainsi que la sanction qui attend le voleur, examinons maintenant l’attitude que doit adopter le musulman face à un objet. Ramassé. Problématique de la gestion des objets ramassés. An-nast vendredi n° 191 du 03 août 2007 P. 108 L’islam a prescrit la protection des biens, de même qu’il a prescrit le respect et la préservation des biens d’autrui. Or un objet trouvé est précisément un bien appartenant à autrui. Si une personne perd un bien qui lui appartient, alors trois cas se présentent : Premier cas : Le bien n’a pas de valeur particulière auprès des gens, comme un fouet, une miche de pain, une datte, un bâton, etc. Dans ce cas-ci, celui qui trouve ledit bien en devient le propriétaire légitime. Il peut en faire usage sans avoir à le déclarer. Jabir dit en effet : « Le prophète (saw) a permis que le bâton, le fouet et la corde deviennent la propriété de celui qui les trouve. » (Rapporté par Abû Daoud) Deuxième cas : le bien est une bête capable de survivre à de petits carnassiers, soit parce que c’est une grande bête comme le chameau, le cheval, la vache, soit parce qu’elle... est capable de voler dans les airs, comme l’oiseau, soit encore parce qu’elle est capable de se défendre avec ses crocs comme le félin. Il est interdit de s’approprier les animaux trouvés entrant dans cette catégorie. On demanda en effet au prophète (saw) l’attitude à adopter devant un chameau perdu. Il répondit : « De quoi me mêle-je ? La bête trouvera l’eau et boira ; elle trouvera des arbres et mangera ; et ce jusqu'à ce que son maître la retrouve. » Le prophète (saw) a en effet décrété dans ce hadith que l’animal perdu ne devait pas être saisi par autre que son propriétaire légitime : la bête doit être abandonnée à elle-même jusqu’à ce que son maître la retrouve. Les objets ramassés comme les grandes marmites, l’acier et, de manière générale, tout ce qui peut se conserver et qui n’est pas susceptible de se déplacer, est indu dans ce deuxième cas. Troisième cas : Le bien trouvé est un bien tout à fait ordinaire : de l’argent, des effets quelconques, ou alors une bête incapable de survivre aux petits carnassiers. (le mouton, la chèvre, le veau, etc.). Dans ce cas, il est permis à celui qui trouve un tel bien de le gérer en fonction des types suivants. On distingue trois types de biens dans ce troisième cas de figure. Dans le premier type, le bien est une bête d’abattage comme la chèvre, le mouton ou la poule... Celui qui trouve un tel bien doit agir de la manière la plus avantageuse pour le propriétaire légitime. Le prophète (saw), interrogé sur l’attitude à adopter avec un mouton perdu, répondit : « Prends car il sera soit pour toi, soit pour ton frère, soit pour le loup. » (Hadith consensuel). Le hadith signifie que le mouton, étant une bête faible, risque de périr. Quant au deuxième type, le bien sera périssable, comme les melons ou les fruits en général. Dans ce cas, celui qui trouve un tel bien doit également agir de la manière la plus avantageuse pour le propriétaire légitime : soit il le consomme et paiera sa valeur à son propriétaire initial, soit il le vend et épargne le prix de la transaction jusqu’à ce que le... Propriétaire initial se manifeste. Le troisième type enfin concerne les biens ne faisant pas partie des deux types susmentionnés : par exemple de l’argent, des ustensiles de cuisine, etc. Dans ce cas, celui qui trouve un tel bien doit le garder en dépôt avec lui. Il doit par ailleurs en faire l’annonce dans les lieux de rassemblement populaire. Il n’est donc pas permis de prendre un objet entrant dans les catégories précédentes, sauf si l’intéressé est confiant en son honnêteté et s’il a la capacité de déclarer ce qui a besoin de l’être. En témoigne le hadith rapporté par Zaid ibn Kalid al-Jahni (que Dieu l’agrée) : On interroge le prophète (saw) au sujet d’une quantité d’or ou d’argent trouvée. Il répondit : « Note bien comment est la bourse et l’attache de la bourse dans laquelle tu as trouvé la somme. Puis fais-en l’annonce pendant un an. Si après un an, le propriétaire... ne se manifeste pas, alors tu peux la dépenser, bien qu’elle demeure un dépôt chez toi. Si le propriétaire se manifeste un jour, alors rends-lui son argent. On fera de préférence cette annonce dans les lieux de rassemblement, comme les marchés, les portes des mosquées, dans les réunions ou dans les fêtes. Au cours de la semaine où a été trouvé l’objet, l’annonce publique sera faite quotidiennement, car c’est au cours de cette semaine que le propriétaire sera le plus susceptible de rechercher son objet perdu. Il est à noter que nous venons de décrire ici la manière dont se faisaient les annonces dans le passé. Il est évident qu’une personne qui ramasse un objet aujourd’hui en fera l’annonce grâce aux moyens modernes, l’important étant d’atteindre l’objectif fixé par l’Islam qui est que tout doit être fait pour que l’objet ramassé revienne à son propriétaire légitime. Le hadith rapporté par Zaid ibn Kalid al-Jahni montre qu’il est obligatoire de faire l’annonce des objets trouvés. Il y a aussi une obligation de noter les caractéristiques de l’objet trouvé de sorte que si le propriétaire décrit l’objet de manière exacte, l’objet lui soit restitué ; dans le cas contraire, l’objet ne doit pas lui être restitué. Toutefois, si après l’écoulement d’une année, le propriétaire initial vient réclamer son argent avec une description exacte, alors l’argent doit lui être restitué. Il se dégage ainsi un certain nombre de directives concernant les objets trouvés : si une personne trouve un objet, alors elle ne peut le prendre que si elle est confiante en son honnêteté quant à préserver le dépôt qu’elle a entre ses mains. Elle ne peut également le prendre que si elle a la capacité d’en faire publiquement l’annonce, jusqu’à ce que le propriétaire retrouve son bien. Et s’il le prend, il peut être considéré comme un usurpateur, car il s’est approprié illégalement un bien qui ne lui appartient pas. On voit ainsi, à travers la question des objets trouvés, que l’islam accorde une importance capitale à la préservation des. Biens d’autrui. De manière générale, l’on comprend toute la portée de l’invitation de l’islam à la justice et à l’entraide dans le sens du bien. DJ J SV? O SENAFI : Le comité exécutif informe tous les inscrits au SENAFI que le séminaire a été reporté du 17 au 24 août 2007 (à Koudougou). An-nasr vendredi n° 191 du 03 août 2007....... P. 11° Numéro 191 Nombre de pages 4 -- id 11688 Url https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/11688 Modèle de ressource Newspaper article Classe de ressource bibo:Issue Id de collection 2198 Id du média 33289 33977 33978 33979 33980 Fichier média https://islam.zmo.de/files/original/d7080d7dd33f2797172e006fb80226dad5ff82df.pdf https://islam.zmo.de/files/original/33beff1ab29f73cba72858090b3783a79c830b45.tiff https://islam.zmo.de/files/original/872ae2d8077a654062ab397af401a954a1d713e6.tiff https://islam.zmo.de/files/original/a8bf9772e7b1a207d6b33c785b8af300be4aab6e.tiff https://islam.zmo.de/files/original/00e6adc872f8d15db5023f9c052209800c6dbb7c.tiff Titre An-Nasr Vendredi #188 (Conseils pour mémoriser le Coran : suite et fin) Créateur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/15553 Basfar Adballah Sujet https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Editeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/2198 An-Nasr Vendredi Contributeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore Date 2007-07-13 Type https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67398 Périodique islamique Identifiant iwac-issue-0000346 Source https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Langue https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français Droits In Copyright - Educational Use Permitted Détenteur des droits Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Contenu Lorsque vient le secours d'Allah ainsi que la victoire, célèbre les louanges de ton Seigneur et demande son pardon. La semaine dernière, An-Nasr, vendredi n°187 du 06 juillet 2007, a consacré ses colonnes à des « conseils pour mémoriser le Coran ». Au total, ces conseils sont au nombre de vingt et un (21). Huit (08) vous ont été proposés le vendredi dernier. Le présent numéro vous donne la suite de ces conseils. 9) Trouver le bon endroit Éviter les endroits vastes tels que la rue, la forêt, etc. C'est peut-être bon pour la lecture, mais c'est mauvais pour la mémorisation. Il faut plutôt préférer les endroits fermés et bien aérés. Le meilleur de ces endroits est bien sûr la mosquée, car nos yeux ne peuvent pas se poser sur des choses interdites et mauvaises. Le mieux serait de choisir un endroit par sourate, par exemple, sourate Al-Baqara, je l'apprends à la mosquée, sourate Ali Imran, je l'apprends à la bibliothèque, etc. Si j'ai la possibilité d'avoir de l'eau de Zam-Zam, je... La bois avec l'intention d'apprendre le Coran. C’est ainsi que faisaient les Salafs Salahs (pieux prédécesseurs). 10) Rester concentré et ne pas se décourager. Mes yeux regardent le Coran, ma bouche récite, mes oreilles écoutent, mais mon cœur est préoccupé par autre chose. Même si je répète plusieurs fois, il ne m'est pas possible d'apprendre sans la présence de l'esprit. Un autre point important : lorsque l'on commence à mémoriser une sourate par cœur, il ne faut pas se mettre dans la tête que cette sourate est difficile à mémoriser ou que j'aurai des difficultés à l'apprendre ; cela s'enregistrera dans ma tête et je trouverai une très grande difficulté à mémoriser cette sourate, car dès le début je me suis mis un obstacle dans la tête. Même si mon entourage me dit que telle sourate est difficile à mémoriser, je dois me dire que j'ai la capacité de l'apprendre, qu’ALLAH m’aidera s'il le veut. 11) Répéter plusieurs fois. Après avoir appris une page, je la répète. entre 50 et 100 fois pour plus de facilités lors des révisions. Ibn Qayim Al Djawziya -rahimahullah- conseillait de répéter la page 50 fois minimum. Sachez qu'en Ouzbékistan, ils répètent 300 fois la page. Chacun apprend à sa vitesse. L'essentiel c’est que tout le monde arrive à maîtriser sa page. 12) Souligner au crayon les mots que j'oublie. Par exemple, j'apprends la deuxième page de la sourate Al Baqara : "Inna ladhina kafarou sa-wa-oun 'alayhim..." et le mot "sawa-oun" m'échappe à chaque fois, je le souligne et lorsque je repasse devant ce mot, je le répète plusieurs fois. 13) Apprendre sur le même Coran. Mes yeux photographient la page dans mon cerveau ; tel verset est en haut, tel autre en bas, etc. Donc je dois apprendre sur le même Coran et préférer celui qu'on appelle « Moushaf Al Houfâz » (le livre de ceux qui mémorisent le Coran) car chaque page commence par un verset et termine par un verset, ceux-ci ne sont pas coupés d'une page à une autre. 14) Élever et embellir la voix. Lorsque j'apprends, je dois m'efforcer d'élever la voix pour que mes oreilles entendent et facilitent ainsi la mémorisation. Le Prophète a dit : "Ne fait pas partie de nous celui qui n'embellit pas sa voix lorsqu'il lit le Coran." Il est aussi conseillé de prendre une mélodie, car lorsque l’on révise, les mots reviennent avec la mélodie. Comprendre le sens de ce que j'apprends. Si je ne suis pas arabophone, je lis la traduction du passage à apprendre et j'essaie de comprendre son sens. Je dois aussi faire très attention aux moutashabihat (similitudes). Le tiers du Coran se ressemble. Il est demandé aux professeurs d'indiquer aux élèves que tel verset existe aussi dans telle sourate pour que ceux-ci insistent bien sur le wasl des ayat (la continuité des versets) pour ne pas passer d'une sourate à une autre sans s'en rendre compte. La révision permanente. Le plus important quand on s'est mis à apprendre le Coran, c'est la révision. Il ne sert à rien d'avancer dans l'apprentissage et de ne pas réviser ce que l'on a appris. Auparavant. Cela ressemble à quelqu'un qui construit une maison d'une main et la démolit de l’autre. Parmi les choses qui aident à la révision des pages, il y a le fait d’utiliser les sourates mémorisées lors des prières surérogatoires. Il est rapporté dans le Sahih An-Nasr, vendredi n° 188 du 13 juillet 2007, que Boukhari a dit : « Misère à celui qui dit : 'J'ai oublié tel ou tel verset du Coran !' Car en fait, c'est Allah qui a causé l'oubli (en omettant de le réciter constamment). Vous devez, alors, le réciter fréquemment, parce que le Coran échappe des cœurs des hommes plus rapidement que le font les chameaux (quand ils sont relâchés). » Une autre chose qui aide à ne pas oublier le Coran est que lorsque je veux avancer dans une sourate, avant de commencer à apprendre une nouvelle page, je révise toute la sourate du début. Par exemple, je suis en train d'apprendre la sourate Al-Kahf, je suis arrivé à la huitième page ; lorsque j'ouvre mon Coran, au lieu de commencer directement à mémoriser la... neuvième page, je referme mon Coran et commence à réciter la sourate du début jusqu'à ce que j'arrive à la neuvième page et là je commence à l'apprendre. Et cela même si la sourate est longue et il ne me reste que quelques pages à mémoriser pour la finir. 17) Déterminer un moment pour le Coran Je dois choisir un moment de la journée pour le Coran, un moment que je n'accorderai à rien d'autre : famille, invités, courses, ménage, etc. Il faut que je sois exigeant envers moi-même et que je sois déterminé. Le mieux serait d'établir un programme, par exemple une page par jour. À la fin du mois, je dois en connaître trente, alors je vérifie si j'ai respecté mon programme ou non. Pendant les vacances ou les périodes libres, je dois augmenter la quantité journalière à apprendre pour avancer plus vite, etc. 18) Faire des invocations et des douas Moi, je veux apprendre le Coran. Qui a la capacité de m'aider à atteindre mon but ? Par ALLAH, personne ne détient cette capacité si ce n’est ALLAH ! Même pas mon professeur, mon École, mes parents. Je dois demander à ALLAH de placer le Coran dans mon cœur. Lui demander de me faciliter l'apprentissage. Demander tout cela avec sincérité et volonté pour qu'ALLAH réalise mon vœu. Il est certes Celui qui répond à l'invocation de celui qui L'invoque. Il a dit : « Invoquez-moi, Je vous répondrai. » L'assiduité dans l'apprentissage est un autre point important pour celui qui s’engage dans cette noble entreprise. Il ne faut surtout pas commencer en trompe et relâcher après. Il convient plutôt d’adopter un rythme qu'on s’efforcera de suivre jusqu'à la fin. Si pendant une période donnée, nous avons plus de travail que d'habitude, nous diminuons la quantité quotidienne à apprendre mais nous ne nous arrêtons en aucun cas, car recommencer après s'être arrêté est très difficile. Appliquer ce que j'ai appris. Je dois essayer au maximum d'appliquer ce que j'apprends pour que ça reste bien dans ma mémoire. Les Compagnons du prophète, dès qu’ils apprenaient un verset, ils le mettaient en pratique, à tel point que certains Compagnons mirent des années et des années pour finir la mémorisation du Coran ! Lorsque le Coran était récité et qu'ils entendaient « Ya ayyouha ladhina Ama-nou ! » (Ô Vous qui avez cru !), ils tendaient l'oreille et étaient prêts à exécuter les ordres de ce verset. Enseigner ce que j'ai appris. Il a été rapporté que le Prophète a dit : "Le meilleur d'entre vous est celui qui a appris le Coran et qui l'a enseigné". Je ne suis pas obligé d'attendre de finir de mémoriser le Coran pour commencer à enseigner. Je peux enseigner quelques règles de tajwid de base à des personnes débutantes. Conclusion. Après avoir lu ces conseils, je me fais un programme et je le suis petit à petit jusqu'à mémoriser tout le Coran. Si j'apprends une page par jour, je finis la mémorisation dans 2 ans. Ne perdons pas de temps, la vie est courte, le temps passe vite et la mémorisation du Coran n'est pas donnée à tout le monde. monde ; ALLAH peut m'éprouver pour voir si je suis apte à porter le Coran dans ma poitrine. Je ne dois pas baisser les bras devant chaque difficulté ou chaque épreuve, serait-ce un professeur sévère, un entourage qui n'est pas favorable à ce que je fais, une mauvaise mémoire ou des oublis fréquents. Dans toute chose qu'ALLAH crée, il y a une sagesse, et la sagesse qu'il y a dans l'oubli du Coran est que quand je l'oublie, je le révise et je passe beaucoup de temps avec Lui. Mais si je ne l'oubliais pas, je le délaisserais. Une chose que nous nous procurons avec facilité n'a pas beaucoup de valeur pour nous, mais par contre, quelque chose qui est rare et que nous avons du mal à nous en procurer a beaucoup de valeur pour nous et nous lui accordons beaucoup d'estime. C’est ainsi pour la mémorisation du Coran, il faut que je m'arme de beaucoup de patience, de modestie et de persévérance car ce n'est pas chose facile ! Ainsi, le jour où j'aurai mémorisé la totalité du Livre d'ALLAH, je serai conscient de la valeur. de ce qu'il y a dans ma poitrine et je ne serais pas avare de le partager car celui qui a le Coran a un trésor qui ne diminue jamais. J'ai SAAYM ALLAH test LJSZ CT IM7eS une AV-ASASR rPM An-nasr vendredi n° 188 du 13 juillet 2007 P. 98 Numéro 188 Nombre de pages 4 -- id 11689 Url https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/11689 Modèle de ressource Newspaper article Classe de ressource bibo:Issue Id de collection 2198 Id du média 33290 33981 33982 33983 33984 Fichier média https://islam.zmo.de/files/original/68c45c75e49ed0d83d07f0260594231f67a5ea90.pdf https://islam.zmo.de/files/original/e189029993a8cadb1fcca329309bfe615b591f8f.tiff https://islam.zmo.de/files/original/66463175ddb8d54457795e6c62080ece8c4b66b5.tiff https://islam.zmo.de/files/original/2654231f47330e1b85052f6a5ce4a553ecb313ec.tiff https://islam.zmo.de/files/original/33e14698c897c9d50555a4957125eccf55156913.tiff Titre An-Nasr Vendredi #187 (Conseils pour mémoriser le Coran) Créateur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/15553 Basfar Adballah Sujet https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Editeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/2198 An-Nasr Vendredi Contributeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore Date 2007-07-06 Type https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67398 Périodique islamique Identifiant iwac-issue-0000347 Source https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Langue https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français Droits In Copyright - Educational Use Permitted Détenteur des droits Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Contenu Lorsque vient le secours d'Allah ainsi que la victoire, célèbre les louanges de ton Seigneur et implore son pardon. Allah aide et facilite l'apprentissage du Saint Coran. Il nous a mis dans notre fitra (nature innée) l'amour de Son livre comme Il nous a mis l'amour de Son Prophète et des lieux saints. Vous pouvez voir des gens fondre en larmes lorsqu'ils aperçoivent la Maison Sacrée de la Mecque. C'est ainsi pour le Coran ; enfants, jeunes, personnes âgées, femmes, hommes, tous les Musulmans désirent mémoriser une partie du Saint Coran si ce n'est pas la totalité. Le Prophète a comparé la poitrine qui ne contient rien du Coran à une maison vide. Il a aussi dit : « Allah a une famille. » Qui sont-ils ? Lui demanda-t-on. Il répondit : « Les gens du Coran, ce sont Sa famille et Ses particuliers. » Ce n'est pas nous qui décidons d'apprendre le Coran, c'est Allah qui choisit à qui Il apprend Son livre. Allah dit : « Nous avons donné Le Livre à ceux que Nous avons... » Choisi parmi nos serviteurs » Avec le Coran que tu as dans ton cœur, Allah te protège contre toute sorte de maladies, malheurs, etc. Il est aussi rapporté dans certains hadiths que celui qui apprend le Coran dans sa jeunesse, Allah mélange le Coran à sa chair, son sang et ses os, et il sera ressuscité avec les nobles Anges. Quant à celui qui est âgé, il aura aussi d'énormes récompenses car il a plus de difficultés. An-Nasr, vendredi n° 187 du 06 juillet 2007. P. 91 Le Prophète a dit : « Le meilleur d'entre vous est celui qui a appris le Coran et qui l'enseigne. » Comment apprendre le Saint Coran ? 1) La volonté Si je veux apprendre le Coran, il faut que ce soit une volonté qui vienne entièrement de moi et non quelqu'un qui me pousse à cela. Je peux répéter la page mille fois, je ne l'apprendrai pas, il faut qu'il y ait une réelle volonté qui vienne du cœur. Bien sûr, il est tout à fait possible d'encourager une personne à apprendre le Coran, mais ici je parle du cas où la personne est obligée d'apprendre le Coran. Coran contre son gré. 2) L’Intention Tout d'abord, je me demande pourquoi est-ce que je veux apprendre le Coran ? Si j'apprends pour ALLAH, c’est bon. Mais si je me rends compte que ma motivation est une chose de la vie d'ici-bas, il faut que je sache que je suis dans la mauvaise voie. Je dois renouveler ma niya (intention) et faire en sorte de n'apprendre que pour la satisfaction de Dieu ; car sache que parmi les trois premières personnes qui entreront en enfer, il y a une personne qui a mémorisé le Coran pour qu'on dise d'elle qu'elle connaît le Coran. Donc, il faut avoir une intention pure et la renouveler assez souvent, car on peut commencer à apprendre le Coran avec une bonne intention, mais plus on avance dans l'apprentissage, plus les gens nous encouragent et nous respectent pour ce qu'on a appris, plus notre intention peut changer. On apprend beaucoup plus pour ne pas décevoir ou pour satisfaire les gens la prochaine fois qu'ils nous demanderont où en sommes-nous dans la mémorisation du Coran. D'après Omar Ibn Al Khattab, le Prophète a dit : « Certes les actions ne sont récompensées que selon les intentions qui les motivent et chacun sera récompensé conformément à son intention ». Ibn Abbâs ■ radiya Allahou anhou ■ disait : « L'Homme apprend en fonction de son intention ». 3) Craindre ALLAH et s'éloigner des péchés. S'éloigner des péchés du cœur et du corps (mains, jambes, langue, etc.). Parmi les péchés du cœur, il y a le kibr (la fierté) et la jalousie. Comment ALLAH peut-il accorder à un serviteur Sa parole alors qu'Il voit son cœur préoccupé par de telles choses ? Parmi les choses qui aident à tenir sa langue, il y a le jeûne surérogatoire. Le temps passe très vite et il ne faut pas perdre sa jeunesse dans les verbiages futiles, les discussions inutiles ou devant la télé ou Internet. Comparons le temps que nous accordons à nos amis pour discuter de tout et de n'importe quoi et celui que nous accordons à La Parole d'ALLAH. L'Imam Chafi'i -rahimahullah- disait : « Je me suis plaint à Wa-ki' de ma mauvaise mémoire, il m'a conseillé de délaisser les péchés et il m'a dit : sache que la science est une lumière. Et que la lumière d'ALLAH n'est pas donnée à un pécheur. » 4) Vider son cœur de toute chose futile et l'occuper par l'apprentissage du Coran. La personne qui veut mémoriser le Coran doit en faire sa principale préoccupation, elle doit faire des invocations, son esprit doit être constamment avec le Coran, nuit et jour. Lorsque Allah voit Son serviteur dans cet état, Il lui facilitera certainement l'apprentissage du Coran, Il est Le plus Généreux des Généreux. Mais que l’on ne soit pas qu'à demi préoccupé par le Coran, si on l'apprend tant mieux, si on ne l'apprend pas, tant pis. Celui qui montre de la négligence envers le Livre d'ALLAH, ALLAH montrera de la négligence envers lui. 5) Connaître, aimer et respecter le Coran. Celui qui connaît quelque chose l'aime mais celui qui ignore quelque chose la prend comme ennemi. C'est pour Cela qu'on doit connaître les bienfaits du Coran et sa valeur. On doit aimer le Coran et les gens du Coran, ceux qui ont passé leur vie au service de ce Livre. Respecter le Coran car ce n'est pas un livre comme les autres, c'est La Parole d'ALLAH. On ne doit pas poser le Coran n'importe où mais dans un endroit pur et ne pas déposer des choses dessus. Lorsqu'ALLAH voit Son serviteur prendre soin de Sa parole et la respecter, Il le juge digne de la porter dans sa poitrine. Corriger sa lecture et sa prononciation. Avant de me mettre à apprendre une page, je la récite devant mon professeur pour qu'il corrige les fautes de prononciation afin de ne pas apprendre avec des erreurs. Il est connu qu'une personne qui corrige une page avant de l'apprendre apprend deux fois plus vite qu'une autre qui ne l'a pas fait. S’il ne m'est pas possible de réciter devant un professeur, j'écoute sur une cassette la partie à apprendre. Une chose très importante : apprendre à prononcer les lettres arabes pour bien faire la différence. entre un « dal » et un « an-nasr » vendredi n° 187 du 06 juillet 2007 P. 93 * dad », un « zay » et un « za » emphatique etc. Pour cela, il faut obligatoirement avoir un professeur car il me corrige alors que moi je ne suis pas conscient(e) de mes fautes. Ce n'est pas suffisant d'apprendre avec des K7 car elles ne me répondent pas et ne s'arrêtent pas à chaque faute. C'est très important que le professeur encourage l'élève et le pousse à finir le Coran, surtout à un moment où ce dernier n'est plus très motivé. C'est ainsi qu'est l'être humain, des moments où nous avons envie d'apprendre des pages et des pages de Coran tellement nous sommes motivés, et par d'autres moments notre motivation est très faible, si du moins elle est encore présente. 7) Rechercher l'âge d'or pour apprendre le Noble Coran La tranche d'âge dans laquelle il est recommandé d'apprendre le Coran est de 5 à 23 ans. Plus on est jeune, mieux il est facile de retenir car la mémoire est plus performante. Mais cela ne veut pas dire que si j'ai 25 ans... C'est trop tard. Tout dépend d'ALLAH, ensuite de ma volonté et du travail que je fournirai. Il est conseillé d'apprendre le Coran quelques instants avant salat al Fajr (prière du matin) et après cette salat jusqu'au lever du soleil, car ce sont des moments bénis pour la communauté musulmane. Un médecin musulman qui s'occupe de malades présentant des troubles de la mémoire dit dans un exposé sur la mémorisation du Coran : « Le matin, l'esprit est bien reposé et c'est le meilleur moment de la journée pour apprendre. De plus, ce que l'on fait le matin est aimé par le cœur. C'est un effet que j'ai constaté de par mon expérience personnelle. (...) Pour vous en convaincre, il faut essayer pendant quelques jours. Le matin est donc, dans la mesure du possible, le meilleur moment pour apprendre le Coran. (...) (Et lorsque) l'on récite avant de dormir dans son lit ce que l'on a appris du Coran, pendant la journée, on se rend compte que cela améliore énormément la qualité de la mémorisation. » Savant disait : « Dors bien, lève-toi avant le Fajr et apprends, tu n'oublieras pas si Allah le veut ». À suivre... Shaykh 'Abdallah Basfar, usage et raires une A/^/^ASR ts&A'ZM& An-nast vendredi n° 187 du 06 juillet 2007...... P. 94 Numéro 187 Nombre de pages 4 -- id 11690 Url https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/11690 Modèle de ressource Newspaper article Classe de ressource bibo:Issue Id de collection 2198 Id du média 33291 33985 33986 33987 33988 Fichier média https://islam.zmo.de/files/original/0dd78ac68ba111dd78ccd550a8e0345e357d0f9c.pdf https://islam.zmo.de/files/original/edf7f5f37c0a9ed7662f28f5daf39516df1abea3.tiff https://islam.zmo.de/files/original/bb7bcddfb87975355633cc1462d06b931e19012e.tiff https://islam.zmo.de/files/original/b81e70b1245e447d3b9cef099d99960e0c5c29fe.tiff https://islam.zmo.de/files/original/436dfebce214832c13948dcf32f14bdabfddd8ee.tiff Titre An-Nasr Vendredi #186 (Les anges aiment et protègent les croyants) Créateur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/15567 Assane Azize Sujet https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/571 Cercle d'Études, de Recherches et de Formation Islamiques https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/85 Hadith https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/87 Sunnah Editeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/2198 An-Nasr Vendredi Contributeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore Date 2007-06-29 Type https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67398 Périodique islamique Identifiant iwac-issue-0000348 Source https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Langue https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français Droits In Copyright - Educational Use Permitted Détenteur des droits Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Contenu Lorsque vient le secours d'Allah ainsi que la victoire, célèbre les louanges de ton Seigneur et implore son pardon. Les anges sont des êtres créés de lumière par Dieu dans le seul but d’accomplir sa volonté. Ils s’opposent aux génies par leur création car ces derniers sont créés de feu. Les anges appartiennent au monde de l'invisible que nos sens ne nous permettent pas de saisir. La création des anges est un acte grandiose et elle précède celle de l'Homme. Lorsque ton Seigneur dit aux anges : « Je vais établir un lieutenant sur la terre », ils dirent : « Vas-tu y établir quelqu’un qui fera le mal et qui répandra le sang tandis que nous célébrons Tes louanges en Te glorifiant et que nous proclamons Ta sainteté ? » (Coran 2, V30). Plusieurs hadiths du prophète Mohammad (saw) ont également fait mention des anges. Le prophète nous enseigne en effet que : « Les anges n’entreront pas dans une maison où se trouve un chien ou une idole ». Dans un autre hadith, il nous informe que « Les anges aiment et protègent les croyants ». Seigneur a des anges qui circulent sur terre et me rapportent le salut que m'adresse ma communauté. Caractéristiques des anges Ils sont timides et très pudiques. Le Prophète (saw) dans un hadith rapporté par Bokhari a dit : "Ne dois-je pas avoir honte (pudeur) d'un homme (il s'agissait de Othmane Ibn Affane) devant lequel les Anges ont honte ?" Ils sont préjudiciables. Moslim rapporte du Prophète (saw) que : "Celui qui aura mangé de l'ail, des oignons et des poireaux ne doit pas s'approcher de la mosquée car tout ce qui nuit aux fils d'Adam nuit également aux Anges." Les anges sont exempts des caractéristiques humaines. Ils ne ressentent ni la faim, ni la maladie. Ils ne boivent pas, ne dorment pas et ne sont jamais fatigués. Dieu dit : "Ils célèbrent Ses Louanges nuit et jour sans jamais s'arrêter." (C21/V20) Ils n'ont point de sexe, on ne peut pas dire d'eux qu'ils sont mâles ou femelles. Dieu dit : "Ils considèrent les Anges, serviteurs du Très Miséricordieux." comme des femelles. Ont-ils été témoins de leur création ? " S43/V19 - Ils sont extrêmement craintifs et obéissants vis-à-vis de leur Seigneur. Ils invoquent Dieu pour un tel mais peuvent également dire un tel conformément au verset suivant : "Quant aux incrédules qui meurent dans leur incrédulité ; voilà ceux sur lesquels tombe la malédiction de Dieu, des anges et de tous les hommes..." (S2/V161-162). Ils possèdent des ailes : Dieu dit : "Louange à Dieu, Créateur des cieux et de la terre, qui a fait des Anges des messagers dotés de deux, trois ou quatre ailes. Il ajoute à la création ce qu'Il veut, car Allah est Omnipotent." (S35/V1). Ils peuvent changer d'apparence : Ils peuvent prendre l’apparence humaine. Ceci s'est produit lors de la visite des Anges à Ibrahim. Lors de la visite sous la forme de séduisants jeunes hommes à Loth (as)... Nous avons également le fabuleux récit de l'Ange qui prit l'apparence d'un aveugle, d'un teigneux et d'un lépreux. Ils se déplacent à des vitesses faramineuses : La plus grande vitesse connue de l’homme aujourd’hui est celle de la lumière. Les anges peuvent aller plus vite. À peine l’auteur d’une question adressée au Prophète (saw) la terminait que Djibril en apportait la réponse venue d’Allah. (cf. aceiweb) Quelques anges et leurs fonctions Les anges assurent des fonctions multiples et multiformes selon le Coran et la Sunna, et ce sont les fonctions que notre Seigneur leur assigna en guise de culte et d'obéissance à Son égard. • Jibril (Gabriel) (as). Il joue le rôle d’intermédiaire entre Dieu et Ses messagers à qui Jibril (as) apportait la révélation. • Mikaïl (Mickaël) (as) est chargé des pluies et de la végétation et la gère selon les ordres de Dieu. Il dispose d’aides qui exécutent les instructions qu’il reçoit de son Maître. Ils dirigent vent et nuages selon la volonté de Dieu. • Israfil (as). Sa mission est de souffler, dans la trompe, le Jour de la Résurrection. Quand il en recevra l’ordre d’Allah, Israfil devra souffler trois fois. dans la Corne. Une première fois pour jeter la terreur, la seconde pour foudroyer les vivants et la dernière pour faire renaître les êtres pour le Jugement. Malekal Mawta (as) qui est chargé de séparer les âmes des corps, il est également aidé par ses assistants qui sont de deux sortes : les anges de miséricorde et les anges du supplice. Dieu dit : "Dis : l'Ange de la Mort qui a été chargé de vous, vous retirera votre âme puis vous serez retournés à votre Seigneur" S32/V11. Ridwane (as). C’est l’ange qui a pour mission de garder le paradis. Il convient de souligner que les anges du paradis sont innombrables. Le Prophète (saw) a dit : « Je vois ce que vous ne voyez pas et entends ce que vous n’entendez point. Le ciel gémit à juste raison, car il n’y a pas l’espace de quatre doigts où un ange ne se prosterne pour Dieu. Par Dieu, si vous saviez ce que je sais, vous ririez peu et pleureriez souvent, vous ne vous réjouiriez plus des rapports charnels et vous sortiriez dans. Les rues en priant Dieu » (rapporté par Tirmidhi). Les anges gardiens du Feu. Ils sont au nombre de dix-neuf et sont chargés de faire torturer les habitants de l'enfer, le gardien en chef s'appelle Malik (as). Les anges scribes : ils sont chargés d'enregistrer les œuvres des humains. À la droite de chacun des hommes se trouve un ange qui inscrit ses bonnes actions, alors que l'ange installé à gauche inscrit les mauvaises. L'ange chargé des nouveaux-nés est responsable de recevoir les ordres de Dieu concernant le destin des nouveaux-nés. Le Messager d’Allah (saw) a dit : « La manière dont chacun de vous a été créé est la suivante : d’abord, il consiste en une goutte de sperme pour une durée de quarante jours, puis il se transforme en un caillot de sang pendant une durée égale, puis il devient un morceau de chair pendant la même durée. Ensuite, un ange est envoyé pour lui insuffler l'esprit, et qui en même... » temps est chargé d’écrire sa subsistance, la durée de sa vie, ses œuvres et son destin, heureux ou malheureux.... "(Rapporté par Boukhari) Les Anges circulants : ils sont des anges qui se trouvent sur terre et rapportent au Prophète (saw) les saluts et les prières que lui envoie sa communauté. Ils voyagent à travers le monde à la recherche d’assemblées du dhikr (mention du nom d’Allah). Dans un long hadith Qodsi, Dieu dit : "Dieu qu’il soit Exalté, a des anges qui voyagent sur les grandes routes à la recherche de gens en dhikr. Quand ils trouvent des gens en train de mentionner Dieu Tout Majestueux, ils s’interpellent les uns les autres : venez à ce dont vous êtes affamés ! Ensuite, ils les enveloppent de leurs ailes qu’ils déploient jusqu’au ciel le plus bas..." (rapporté par Bokhari). • Les Anges des invocations : ils sont chargés de dire lorsque le serviteur prie sur son frère croyant durant son absence "Amin, et à toi de même". • Mounkir et Nakir : Ils sont les deux Anges interrogateurs des Hommes dans leurs tombes. En ce qui les concerne, ils revêtent une apparence terrible, ils se présentent comme deux anges noirs, rudes et aveugles qui déchirent la terre avec leurs dents, leur longue chevelure traîne sur le sol, leur voix gronde comme le tonnerre, leurs yeux brillent comme l'éclair et leur souffle s’apparente au vent mugissant. Chacun d’eux tient la main à une barre de fer si énorme que toutes les créatures ensemble ne pourraient la soulever. Si l'un des anges frappait la plus grande montagne avec cette barre, il l'anéantirait. Quand l'âme du mort aperçoit ces deux anges, elle tremble d'épouvante. Les anges et les Hommes La relation de l’être humain avec les anges débuta dès qu'Allah eut créé Adam et qu’Il leur eut ordonné de s'agenouiller devant lui en signe d’obéissance et de respect envers Allah. Par la suite, les anges furent chargés de s’occuper de la descendance d’Adam. C’est ainsi qu’ils devinrent responsables de sa destinée, regardant envers sa survie, tout comme ils. furent chargés de lui transmettre la Révélation divine et d’enregistrer toutes les actions des humains. Enfin, c’est sur ordre d'Allah que les Anges reprennent la vie aux humains. Allah Le Tout-Puissant dit : « Ou bien pensent-ils que Nous n’entendons pas ce qu'ils se disent entre eux-mêmes ou à voix basse ? Oh ! Que si ! Et Nos envoyés (les Anges gardiens) attachés à leur personne écrivent (tout ce qu’ils disent) » [Sourate 43 - Verset 80]. Les anges aiment et protègent les croyants sur ordre d’Allah. Abou Houreira rapporte que le Prophète a dit : « Lorsque Allah (qu’il soit Glorifié) aime une personne, Il appelle l’Ange Jibril (Gabriel) et lui dit : "Allah aime untel, aime-le." » L’Ange Jibril le porte en amour et il interpelle les autres Anges : « Allah aime untel, aimez-le ; alors tous ceux qui sont dans les cieux l’aiment et il sera béni sur terre. » [Rapporté par El Boukhari et Ahmed]. Selon toujours Abou Houreira, le Prophète a dit : « Le vendredi, des Anges se trouvent à chaque porte de la mosquée pour... » Inscrire ceux qui entrent dans l'ordre de leur arrivée. Une fois l’imam installé sur la chaise, ils referment leur registre et se mettent à écouter le discours de ce dernier. Les anges protègent l'homme des djinns, du démon, des difformités et des maladies. Dieu dit : "L’Homme a, par devant lui et derrière lui, des anges qui se relaient et qui veillent sur lui par ordre d'Allah" (sourate 13, verset 11). Les anges, bien qu’invisibles, sont nos amis et nos compagnons de tous les jours. Leur amour et leur protection s’obtiennent par l’obéissance à Dieu et l’attachement aux œuvres spirituelles. Assane Azize Information Le Comité Exécutif de l’A.E.E.M.B organise pour cette année : 1- En collaboration avec le CERFI, une colonie MUS-régionale de vacances islamiques à Ouagadougou du 15 au 21 juillet 2007 à l'intention des enfants de 9 à 14 ans. Thème : "L'enfant musulman et l'éco-citoyenneté". Des renseignements complémentaires peuvent être obtenus au siège de l'A.E.E.M.S. et du CERFI. 2- Un séminaire national de formation islamique. (SENAFI) du 11 au 1er août 2007 à Koudougou pour l’intention des élèves et étudiants des différents Conseils Généraux. Thème : "L’intellectuel musulman et l'avenir de l’Islam". S'adresser au siège de FA.E.EMB. pour des informations complémentaires. An-nasr vendredi n° 86 du 29 juin 2007. Numéro 186 Nombre de pages 4 -- id 11691 Url https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/11691 Modèle de ressource Newspaper article Classe de ressource bibo:Issue Id de collection 2198 Id du média 33292 33989 33990 33991 33992 Fichier média https://islam.zmo.de/files/original/a5c71bf09564f9e0e7690bca3f0ddd0966de0378.pdf https://islam.zmo.de/files/original/e22d647317afadb3543747497dcfaa067d76ae40.tiff https://islam.zmo.de/files/original/bf39900e3c90e4daa6dfbfe56861b2f7215e2a3d.tiff https://islam.zmo.de/files/original/3ea407194c23a95d1942e2dfce7862f0c5933c3f.tiff https://islam.zmo.de/files/original/7b1dd5babde0244aeb6241b4dada51ac15e13cc8.tiff Titre An-Nasr Vendredi #185 (La spiritualité chez les compagnons du prophète (saw)) Créateur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/15606 S. Issaka Sujet https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Editeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/2198 An-Nasr Vendredi Contributeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore Date 2007-06-22 Type https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67398 Périodique islamique Identifiant iwac-issue-0000349 Source https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Langue https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français Droits In Copyright - Educational Use Permitted Détenteur des droits Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Contenu Lorsque vient le secours d'Allah ainsi que la victoire, célèbre les louanges de ton Seigneur et implore son pardon. L’évocation de la spiritualité des compagnons du prophète (saw) est une source inépuisable de leçons pour les croyants au regard des arguments suivants. Primo, le prophète Mohammad (saw) a dit : « La tradition de mes compagnons bien guidés est la mienne ». C’est dire que leur modèle doit aussi nous servir de guide ; et ce, pour la simple raison qu’ayant vécu avec le prophète, leur comportement est presque calqué sur celui de ce dernier. Secondo, le prophète (saw) a dit de ses compagnons qu’ils constituent la meilleure génération des croyants sur tous les plans et surtout dans le domaine de la spiritualité. Parce que tout simplement, ils ont été éduqués à la meilleure des écoles qu’est celle du prophète (saw). À cet effet, le saint prophète disait : « Ne dites pas du mal de mes compagnons, car je jure par Dieu, que même si l’un de vous donne... » En aumône l’équivalent de la montagne de Ohoud, il n’égalerait pas les mérites d’un seul de mes compagnons » rapporté par Al Bokhari et Muslim. Tertio, les pratiques des compagnons ou par delà leur spiritualité est celle qui doit nous inspirer le plus pour la bonne raison qu’elle a été une spiritualité exigeante et active. Mais que recouvre cette notion de spiritualité et quel peut être son impact dans le vécu du musulman ? Au sens formel, la notion de spiritualité recouvre celle du souffle divin inné à l’être humain et opposé à sa nature matérielle. Pour le croyant, la spiritualité est la manière dont celui-ci conserve vivante sa foi par les pratiques obligatoires, tout en l’intensifiant et la renforçant par des œuvres surrérogatoires. Autrement dit, la spiritualité est l’effort intime pour lutter contre la tendance humaine et naturelle à oublier Dieu. De cette définition, deux enseignements majeurs se dégagent. D’abord, la spiritualité est une quête perpétuelle et n’est... jamais un acquis définitif. Elle requiert d’inlassables efforts pour raviver le cœur où siège le souffle divin. Le prophète nous enseigne à ce propos : « La foi est comme une flamme qui a besoin d’être attisée ». Cela veut dire que nous devons revenir constamment à Dieu. L’histoire d’Abou Bakr et de Hanzala (RA) est édifiante à ce sujet. En effet, le compagnon du nom de Hanzala était allé voir Abou Bakr pour lui signifier qu’il devenait hypocrite lorsqu’il n’était plus en compagnie du prophète (saw). Et Abou Bakr (RA) de répondre qu’il ressentait la même chose. Alors ils décidèrent d’aller exposer leurs inquiétudes au Messager. Lorsqu’ils finirent d’expliquer leur problème au prophète, celui-ci leur répondit : « Si vous continuez de maintenir cet état de foi, les anges descendront vous serrer la main (en guise de félicitations) dans les rangées ». En outre, retenons que la spiritualité a plusieurs niveaux dont le supérieur est de parvenir à un état où on n’est plus soumis à l’oubli de Dieu ; c’est le stade de Ilhsan (la perfection) qui consiste à adorer Dieu comme si on Le voyait, car si on ne Le voit pas, Lui, certes, Il nous voit. La spiritualité chez les compagnons du prophète avait une double dimension. Dans un premier temps, la spiritualité des compagnons avait une grande profondeur au regard de son soubassement. En effet, pour ne percevoir qu’Allah dans toute chose, il faut arriver à vider le siège, en l’occurrence le cœur, de toutes les perceptions, de tout ce qui n’est pas Dieu. Chose qui fut une réalité émouvante chez les compagnons au regard du simple fait que le prophète (SAW) a pris treize ans pour purifier leurs cœurs en vue d’y solidifier le Tawhid dans ses dimensions ou aspects. Ainsi, l’implantation de ce Tawhid et le sens élevé de leur rappel ou souvenir constant de Dieu ne se sont pas faits uniquement par l’entremise des paroles à dire ou des choses à faire tant de fois, mais plutôt à intérioriser toutes les dimensions du Tawhid dans leur vécu quotidien. Autrement dit, il faudrait que cette Acceptation ou l’expression de la spiritualité se manifeste concrètement dans notre comportement de tous les jours. Dans un second temps, la spiritualité des compagnons était An-nasr vendredi 22 juin 2007. Activée, c’est-à-dire basée sur l’action. En effet, elle se traduisait par le devoir de témoignage qui consistait à manifester la présence divine dans les différentes sphères de la vie (domaine politique, économique, social, culturel...). Dans un souci d’éviter la spéculation, l’examen de certaines illustrations de manifestation d’ascension spirituelle de certains compagnons (surtout les Rachidounes : biens guidés) nous paraît plus que nécessaire. En effet, sur le plan du rappel ou du souvenir constant de Dieu, ces compagnons étaient tous attachés à la lecture du Coran (récitation ou méditation). Ainsi, l’histoire nous rapporte que le calife Ousmane fut assassiné pendant qu’il lisait le Coran. Abou Bakr, pendant son agonie, disait ceci à sa fille : « ...au lieu de Te lamenter, lis plutôt la parole du Très Haut ... » La lecture du Coran, faut-il le rappeler, renferme toutes les meilleures formes d’évocations (glorification) et d’invocations (imploration). Allah dit : « O gens, une exhortation vous est venue de votre seigneur, une guérison de ce qui est dans les poitrines (cœurs malades), un guide et une miséricorde pour les croyants » (Coran V57). Le prophète (saw) affirmera que « celui qui veut se réjouir de l’amour de Dieu et de son prophète n’a qu’à lire le Coran ». Bukhari. Al Khabbàb ibn Arath a dit à un homme : « Rapproche-toi de Dieu autant que tu peux et sache que tu ne pourras te rapprocher de Lui par une chose aussi chère pour Lui que Sa parole ». Sur le plan des batailles, la manifestation de leur spiritualité ne s’est pas limitée à leur apport physique. Ils ont également contribué financièrement. Ainsi, lors d’une bataille, Abou Bakr (RA) donna la moitié de ses biens et Uthman (RA), lui, apporta tous les moyens dont avait besoin le prophète lors de la bataille de... Tabouk. Ces actions ne sont que des symboles du désintéressement des richesses de ce bas monde et du sacrifice de ses biens pour l’agrément d’Allah. Pour ce qui est du rappel de la mort, comme donnée inévitable devant maintenir de façon constante notre rapport à Allah, Ali (RA) nous donne une illustration saillante d’une grande portée spirituelle lors de la conclusion d’un contrat de vente immobilière. Ayant été sollicité comme scribe par un de ses concitoyens pour rédiger ce contrat, il écrit ce qui suit : « un mortel a acheté d’un mortel une demeure dans la demeure de l’oubli ayant quatre facettes dont la mort, la tombe, le jour dernier, et le paradis ou l’enfer ». Cet écrit conduit son bénéficiaire à penser plutôt à son sort dans l’au-delà au lieu de se complaire dans cette vie éphémère. Cette appréhension est confortée par cette attitude empreinte de spiritualité inouïe d'Abou Bakr (RA) : « lorsque je veux faire quelque... « Je vois d’abord Dieu et si je finis de l’accomplir, je revois Dieu ». De là, il est protégé contre toutes les formes de déviations et tentations. En outre, concernant la remise en cause de leurs actions, les sahabas firent preuve d’une spiritualité jamais égalée. Ainsi, vers la fin de leur vie, les propos d'Omar et d'Abou Bakr lors d’une de leurs rencontres sont assez impressionnants : Omar ibn Khatab dit : « Si je pouvais être un poil dans la torche d’Abou Bakr », et ce dernier de rétorquer : « Si je pouvais être un rossignol sur une branche d’arbre ». Ces paroles laissent une fois de plus transparaître les personnalités de ces sahabas animées d’une crainte révérencielle de Dieu. Omar ibn Khatab disait que « si au jour du jugement dernier Allah proclame que tout le monde entre au paradis sauf une personne, je crains d’être cette personne ». Nous pouvons retenir deux caractères essentiels de la spiritualité des sahabas. Premièrement, la spiritualité des compagnons était active et concrète. Elle jaillissait dans leurs actes quotidiens. L’implication immédiate que l’on tire de ceci est que l’attachement à la spiritualité ne saurait se mesurer à la longueur ou à la quantité de foi dont on évoque Dieu, mais plutôt s’analyse de notre aptitude à manifester la présence divine dans tout ce que nous faisons quotidiennement. Le second enseignement est que la spiritualité des compagnons est une spiritualité de témoignage au sein de la société. Elle se distinguait d’une spiritualité de l’isolement ou d’une spiritualité visant à se détacher du monde. À cet effet, Ibn Al Djawzi dit dans son ouvrage intitulé La Brouille de Satan : « Celui qui se retire du monde (lieu de mise à l'épreuve de la foi) pour se consacrer à Dieu ne fait aucune œuvre utile. » Il poursuit en disant que « ceux qui vivent dans l’enfermement ne sont que de pseudo-ascètes ». Le prophète Mohamed (SAW) avait informé ses compagnons que deux d’entre eux étaient déjà élus pour le paradis au regard de leur constance dans leurs pratiques spirituelles. Il s’agit en l’occurrence de Bilal dont le secret était de faire deux rakats après chaque ablution renouvelée et d’un autre compagnon dont la pratique spirituelle consistait chaque jour avant de dormir à vider son cœur de toute rancœur en pardonnant à tous ceux qui l’ont offensé dans la journée. Ainsi, la leçon à tirer est la suivante : « à chacun sa méthode dans la discrétion des regards et pour l’obtention du seul agrément d’Allah » S. Issaka — ------5 ■ “»TA^T-\u Au 111 î « > X * X » g usez a tArres uw É AN NASRVGNDReiïJ An-nasr vendredi n° 177 du 27 avril 2007 P. 54 Numéro 177 Nombre de pages 4 -- id 11718 Url https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/11718 Modèle de ressource Newspaper article Classe de ressource bibo:Issue Id de collection 2198 Id du média 33300 34021 34022 34023 34024 Fichier média https://islam.zmo.de/files/original/d0c4d0922f73060c37a90a92dbd10102cde8ee7d.pdf https://islam.zmo.de/files/original/1c3922f242bc40a60a192f950f200ff0c6e4c8b8.tiff https://islam.zmo.de/files/original/d685b75dd7db26b442e0aaf42e4a905a84706895.tiff https://islam.zmo.de/files/original/999786e863902cf90e51baf8938762f177e11af1.tiff https://islam.zmo.de/files/original/d3c44b6258f5c3eec9a855ce82466d320818a709.tiff Titre An-Nasr Vendredi #176 (Formalités divines à propos des contrats de prêt en Islam) Créateur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/15627 M. Song Sujet https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/20 Finance islamique https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Editeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/2198 An-Nasr Vendredi Contributeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore Date 2007-04-20 Type https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67398 Périodique islamique Identifiant iwac-issue-0000357 Source https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Langue https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français Droits In Copyright - Educational Use Permitted Couverture spatiale https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/443 Médine Détenteur des droits Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Contenu Lorsque vient le secours d'Allah ainsi que la victoire, célèbre les louanges de ton Seigneur et implore son pardon. Les règles de la législation islamique imposent à l’homme une gestion efficiente de ses biens. L’équilibre des dépenses par rapport aux ressources préserve le musulman de tomber régulièrement dans le besoin, pouvant l’amener à recourir à la contraction de dettes pour des situations. Lorsque l’Islam recommande aux croyants de faire face à certaines formalités divines à propos des contrats de prêt, il leur interdit en même temps l’excès, car Dieu n’aime pas ceux qui commettent les excès : « Et ne gaspille pas indûment, car les gaspilleurs sont les frères des diables ; et le diable est très ingrat envers son Seigneur. » La dette a, de tout temps, été répugnée en Islam. Depuis le VIIe siècle, l’Imam ALI (RA) la considérait comme un fardeau. Dans une lettre destinée à son fils Al Hassan, il dit : « J’ai transporté le fer et la pierre et n’ai trouvé plus lourd que la dette. » dette envers autrui. » Quant au prophète (saw), il a reprouvé que le musulman s’endette car « les dettes sont, pour souci pendant la nuit et une humiliation pendant la journée ». On raconte qu’il a refusé de prier sur le corps d’une personne endettée jusqu'à ce qu’un de ses compagnons se soit engagé à payer la dette par versement. La dette n’est cependant pas interdite en Islam, mais légiférée minutieusement. Dans des situations de gêne, le recours à la dette est une chose courante. Le prophète (SAW), de son vivant, a une fois emprunté de l’orge pour la nourriture de sa famille. Les nécessités du commerce ont rendu l’application de ce mécanisme beaucoup plus délicate, pouvant conduire à des frustrations et à des tensions sociales. L’Islam, dans sa recherche de la satisfaction collective, a énoncé les formalités devant entourer les contrats de prêt. L’obligation d’écrire la dette et de préciser le terme « O les croyants ! Quand vous contractez une dette à échéance. Déterminé, mettez-la en écrit. C2V282. En effet, Dieu enseigne ainsi aux hommes les principes des formalités concernant les prêts et les dettes afin de protéger l’intérêt du créditeur en affirmant la créance, la dette. Les parties sont ainsi obligées de faire constater la dette par écrit, qui sera un argument pour ou contre ces parties. La parole s’envole, mais l’écrit reste, dit-on. Pour que l’écrit ait toute son importance, il doit préciser l'échéance fixée pour le remboursement. Dieu dit : « Ne vous lassez pas d’écrire la dette, ainsi que son terme, qu’elle soit petite ou grande. » C2V282. En islam, il appartient à tout individu de protéger ses biens afin de ne pas mourir endetté. De la même manière, il incombe au créancier de protéger son intérêt en faisant écrire la dette et son terme. C’est une preuve contre le débiteur fautif, car une créance n’est exigible que lorsqu’elle est incontestable. En cas de contestation, c’est le créancier qui doit apporter la preuve de la dette. Cependant, c’est au débiteur que... revient la charge de dire ce à quoi il s’oblige « ...et que dicte le débiteur, qu’il craigne Allah son Seigneur, et se garde d’en rien diminuer » C2V282. Il lui incombe de dicter au scribe ce qu’il devra s’en acquitter plus tard sans en rien manquer pour ne pas léser le créancier par la crainte de son Seigneur. Ce débiteur doit alors être sain d’esprit pour donner toute la valeur à son engagement : c’est une condition de fond, substantielle alors que la transcription et le témoignage sont une condition de forme. Pour le cas particulier du débiteur « gaspilleur ou faible, ou incapable de dicter lui-même », Dieu dit « que son représentant dicte alors en toute justice » An-nasr vendredi n° 176 du 20 avril 2007 P. 48 C2282. Le consentement du fou, du débile, du mineur ou de celui qui ne peut pas s’exprimer, etc. ne peut alors engager valablement leur patrimoine. L’obligation de faire témoigner la dette. En plus de la transcription, une autre condition de forme est le témoignage de deux personnes. C’est un ordre de demander le témoignage de deux hommes pour confirmer la dette. Si on ne trouve pas deux hommes, un homme et deux femmes parmi les personnes que vous agréez tous deux (débiteur et créancier) suffisent. La transcription et le témoignage vont de pair. Allah dit : « Ne vous lassez pas d’écrire ainsi que son terme, qu’elle soit petite ou grande : c’est plus équitable auprès d’Allah et plus droit pour le témoignage... » C2V282. Donc l’écrit et le témoignage se complètent, mieux, l’écrit facilite le témoignage. Abou Quatada raconte qu’un jour, Abou Suleyman al Marachi demanda à ses compagnons : « connaissez-vous un opprimé qui a invoqué Allah sans être exaucé ? ». À l’étonnement de ces derniers, il ajouta : « il s’agit d’un homme qui a vendu une chose à terme sans prendre des témoins ni consigner cela par écrit. » Les atténuations aux obligations des parties. L’exception confirme la règle, dit-on. Lorsque les parties sont dans l’impossibilité de transcrire la dette et de faire témoigner celle-ci, le débiteur doit. garantir sa dette par un gage. « Mais si vous êtes en voyage et ne trouvez pas de scribe, un gage reçu suffit » C2V283. Pour Ibn Abbas, il est question du voyage et de toute situation où l’on ne trouve pas d’écrivain ou tout ce qui est nécessaire pour la transcription tels le papier, la plume ou l’encre. Dans ce cas, un gage disponible et présent pourra tenir lieu d’un écrit. Il a été raconté que le prophète (saw) est mort alors que son bouclier se trouvait en gage chez un juif (Muslim et Boukhari cité par Ibn Kathir in « interprétation du Coran » texte et explication Vol 1). Les traditions du prophète (saw) montrent que ce qui devait être consigné par écrit sont les accords secondaires qui ont lieu entre les hommes. Selon Ibn Abbas, lorsque le prophète An-Nasr arriva à Médine, les gens prêtaient de l’argent pour recevoir des fruits pendant une année ou deux. Il leur dit « quiconque donne, qu’il le fasse pour des mesures déterminées pour un poids. » déterminé et pour une date déterminée. Au-delà du fait que l’opération est un prêt d’argent, il y a un accord secondaire qui organise le paiement du créancier par la production d’un arbre ou de certains arbres ou même d’un champ du débiteur pendant une ou deux années. Dieu, par Sa sagesse, indique la voie à suivre par les contractants de dettes ou prêts afin de protéger leur patrimoine. Au-delà des individus contractants, l’islam poursuit un intérêt collectif de toute la communauté. La garantie des droits individuels est une garantie de la paix sociale. C’est pourquoi Dieu nous interpelle : « Ô les croyants ! Que les uns d’entre vous ne mangent pas les biens des autres illégalement. » (Coran 4:29). Au moment où Allah révélait ces versets, peu de gens savaient écrire, et Allah a fait une obligation pour ceux qui savaient écrire de transcrire la dette et aux témoins de témoigner lorsqu’ils sont demandés. On pourrait penser à des obligations supplémentaires, mais Allah veut alléger les obligations des hommes car l’homme. a été créée faible. C4 V28. Il s’agit alors, comme l’a dit Ibn Kha-tir, d’une "direction pour le plus grand bien”. Aujourd’hui encore, et comme pour toujours, une dette n’est exigible que lorsqu’elle est prouvée et le premier moyen comme preuve incontestable, c’est l’écrit consigné par les parties et les témoins le cas échéant. Les prescriptions du Coran n’appartiennent pas à un temps et ne sont jamais désuètes. Elles s’adaptent à toutes les époques et à toutes les civilisations. Tel un catalogue, le Coran présente une liste méthodique tant individuelle que collective pour une société équilibrée et épanouie. Nous pouvons donc retenir avec Gaston Karr que « tous les fondements sur lesquels s’appuie la civilisation mondiale existent dans le Coran, qui est la source de l’islam, si bien que nous devons accepter que notre civilisation s’est basée aujourd’hui sur les principes essentiels communiqués par le Coran. » cité par M. Siddik Gümüs, Islam et Christianisme, p.29. SONG. M An-nasr vendredi n°176 du 20 avril 2007 P. 50 Numéro 176 Nombre de pages 4 -- id 11719 Url https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/11719 Modèle de ressource Newspaper article Classe de ressource bibo:Issue Id de collection 2198 Id du média 33301 34025 34026 34027 34028 Fichier média https://islam.zmo.de/files/original/f774e90d0270691a8526aa8224c58b37548bed43.pdf https://islam.zmo.de/files/original/ec95b4a2215b1394f2ebe771c006b435fb0de5ad.tiff https://islam.zmo.de/files/original/5ba891ac31b056cadf13f99a484e378e719844be.tiff https://islam.zmo.de/files/original/14984bfeb7e405d1b4022c49c9a394b0d27d28d5.tiff https://islam.zmo.de/files/original/45b9b56d7a99b189043e351a688d9304efba715a.tiff Titre An-Nasr Vendredi #175 (Le zikr : notre responsabilité constante) Sujet https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/909 Tariq Ramadan https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Editeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/2198 An-Nasr Vendredi Contributeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore Date 2007-04-13 Type https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67398 Périodique islamique Identifiant iwac-issue-0000358 Source https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Langue https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français Droits In Copyright - Educational Use Permitted Détenteur des droits Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Contenu À l'An - na«i A n175 du 13 avril 200 Lorsque vient le secours d'Allah ainsi que la victoire, célèbre les louanges de ton Seigneur et implore son pardon. « Certes, dans la création des cieux et de la terre, dans l’alternance de la nuit et du jour... dans l'eau qu’Allah fait descendre du ciel, par laquelle Il rend la vie à la terre une fois morte et y répand des bêtes de toutes espèces... et dans les nuages soumis entre les cieux et la terre, en tout cela, il y a des signes pour un peuple qui raisonne. » (Coran 2:164) Ce verset du Saint Coran résume toute l’importance du Zikr, c’est-à-dire le rappel de Dieu, dans le maintien et la consolidation de la foi du Musulman. En effet, dans nos sociétés actuelles, la question de Dieu passe pour être une question secondaire : les programmes, les ambitions, le divertissement octroient peu de temps pour se souvenir de Dieu. Le temps a pris une valeur monétaire et chacun se bat pour construire son avenir. Ce phénomène prend de... L’ampleur et beaucoup de cœurs sont conquis par le pouvoir qu’exercent les biens de ce bas monde. Dans un tel contexte, la foi de ceux qui croient est sans cesse éprouvée. Le zikr, meilleur refuge pour le musulman : « Ne soyez pas comme ceux qui ont oublié Allah ; Allah leur a fait alors oublier leur propre personne ; ceux-là sont des pervers. » nous interpelle Allah au C59 V19. Face au risque de perdre la protection de Dieu dans ce monde soumis à la loi de l’épreuve et aussi à l’équilibre psychique dans notre contexte où les soucis vont grandissant, les équations à résoudre se multiplient. De ce fait, pouvoir garder son humanité dans la dignité et donner ainsi un sens à sa vie (pour obtenir le salut de notre âme) fait du rappel de Dieu une nécessité, mieux encore un défi à relever impérativement avec succès. Pendant que tout le monde demeure convaincu que la réalisation du bonheur passe par le matériel et que tous les moyens sont bons pour y parvenir. « Fin justifie les moyens », dit-on. Le musulman, au nom de sa foi, doit être conscient que c’est grâce à Dieu que nous pouvons atteindre le bonheur, comme l’atteste le verset suivant : « N’est-ce point par révocation d’Allah que se tranquillisent les cœurs ? » (Coran 3, verset 28). En face donc de cette force colonisatrice de l’esprit et du cœur par le matériel, la foi en Dieu, son souvenir constant, demeure le meilleur recours pour nous musulmans. En effet, dans tous ses agissements, le musulman doit garder son créateur, Dieu (swt), en souvenir. C’est cela notre responsabilité constante : travailler sa mémoire, résister et combattre l’oubli, car Dieu oubliera certainement ceux qui L’oublient. La pratique du zikr comporte deux volets : l’accomplissement des actes obligatoires et les pratiques surérogatoires. En effet, la prière, deuxième pilier de l’islam, revêt un caractère de souvenir de Dieu. Les cinq prières quotidiennes constituent des moments de rupture avec l’ordinaire pour se rappeler Dieu et... Revenir à soi au-delà des séquences gestuelles qu’elles représentent. C’est dommage aujourd’hui que cette dimension échappe à beaucoup de fidèles. Le souvenir constant de Dieu peut également se fonder sur la compréhension intime de la chahada. Le prophète (saw) dit à cet propos : « Le meilleur des zikrs c’est là illâha illalâh » (il n’y a de Dieu qu’Allah). Rapporté par At-Tirmizi, Al-Nissaï, Ibn Maja et Al-Hakem d’après Djaber. Elle (la chahada) est non seulement une attestation de l’existence de Dieu et l’acceptation de Muhammad (saw) comme son envoyé et son prophète. Par ailleurs, elle traduit une vision particulière de l’univers. Celui-ci est chargé de signes qui rappellent tous Dieu. « N’as-tu pas vu qu’Allah est glorifié par tout ce qui est dans les cieux et sur la terre ; ainsi que les oiseaux déployant leurs ailes. Chacun certes a appris sa façon de L’adorer et de Le glorifier. Allah sait parfaitement ce qu’ils font. » C24 V41. D’autre part, la chahada traduit une vision particulière de l’histoire de l’humanité au-delà de l’ordinaire. Celle-ci fut jalonnée par les prophéties et les révélations qui donnent toutes un sens, une direction à l’histoire. En d’autres termes, l’humanité a été créée par Allah, elle existe par Lui et se dirige inexorablement vers Lui. Allah est donc au début comme à la fin de ce chemin. Être imprégné de ces réalités, c’est vivre constamment avec le souvenir de Dieu pour être, comme le dit Tariq RAMADAN, le porteur d’« un message dont il faut devenir le meilleur des modèles, pour être devant les Hommes un signe, un rappel... ». Du point de vue de la Sounna, les moyens du zikr foisonnent, parmi lesquels la lecture du Coran et la méditation sur le sens de ses versets. Nombreux sont les versets qui interpellent la conscience humaine sur les signes qui l’entourent. Ainsi, au-delà du caractère ordinaire et évident des éléments de la nature, résident des signes qui rappellent le Créateur. En outre, il Il existe des formules agrées de zikr parmi lesquelles : le tasbih (soubhana-lahi), le Takbir (Allahou Akbar), la Salat Ala nabi-hi, les 99 noms de Dieu, etc. L’islam étant une religion absolument monothéiste, les formules qui évoquent d'autres choses qu’Allah (le nom des saints morts ou vivants, des noms de djinns, des divinités...) sont proscrites. Le musulman demeure convaincu qu’il n’y a de force ni de puissance qu’en Allah. Il convient aussi de signaler que la pratique du zikr ne doit pas donner lieu à la recherche de l’extraordinaire ou du sensationnel. C’est ce qui conduit le plus souvent aux pratiques viciées du zikr, comme par exemple le zikr qui conduit à la négligence ou qui entrave la bonne exécution des actes obligatoires. Il faut alors, dans la pratique du zikr, rester dans le cadre global tracé par le prophète sous peine de créer le contraire de l’effet recherché dans la pratique de cet exercice spirituel. En termes plus clairs, on encourt la colère d’Allah. plutôt que sa clémence. Au demeurant, le zikr, c’est seulement vivre en tout temps et en tout lieu avec la conscience de Dieu. Les bienfaits du zikr Le zikr pris dans tous ses aspects présente des mérites inestimables. Il engage le fidèle dans la voie droite par l’imitation de l’exemple parfait de Muhammad (SAW) ainsi que l’atteste le verset suivant du saint Coran : « En effet, vous avez dans le Messager de Dieu un excellent modèle (à suivre) pour quiconque espère en Dieu et au Jour dernier et qui invoque Dieu fréquemment. » (C33 V21). Le zikr incite au repentir et à la sincérité envers Dieu. Il chasse grâce à la constante présence de Dieu dans l’esprit, l’inquiétude de l’âme et tranquillise par là le cœur : « ...ceux qui croient et dont le cœur se tranquillise au rappel de Dieu. Les cœurs se tranquillisent, n’est-ce pas, au rappel de Dieu ? » Le zikr fait naître et entretient l’espoir d’une énorme récompense divine : « Invocateurs de Dieu et invocatrices, Dieu a préparé pour eux pardon et énorme salaire. » (C33) V35. C’est véritablement cet espoir en la récompense d’Allah et la crainte de son châtiment qui fonde toutes les actions du croyant. « Le vrai croyant vit toujours dans la crainte et l’espoir », nous dit le prophète. Le zikr éveille la conscience et vivifie le cœur du croyant. À cet effet, citons la tradition suivante du prophète (SAW) rapportée par Abou Moussa : « H en est de celui qui se souvient de Dieu et de celui qui ne le fait pas comme du vivant et du mort. » Somme toute, « (...) Le rappel de Dieu est certes ce qu’il y a de plus grand. Et Dieu sait ce que vous faites. » C29 V45. Erratum Une erreur s'est malencontreusement glissée dans le numéro précédent. Il a paru avec les références suivantes : An-nasr vendredi n° 174 du 06 mars 2007. C'est plutôt An-nasr vendredi n° 174 du 06 avril 2007. An-nasr vendredi n° 175 du 13 avril 2007 P. 46. Numéro 175 Nombre de pages 4 -- id 11720 Url https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/11720 Modèle de ressource Newspaper article Classe de ressource bibo:Issue Id de collection 2198 Id du média 33302 34029 34030 34031 34032 Fichier média https://islam.zmo.de/files/original/672206f52e269e836559027502442ffc242e96ee.pdf https://islam.zmo.de/files/original/59c0a238428885e1870501ff4c69e491e3cacb84.tiff https://islam.zmo.de/files/original/cd024ae5bacbade0ca79f0e476e2711c10a985c7.tiff https://islam.zmo.de/files/original/ea3ffde0262fc25cbc3531d7fd02304e39dbb97b.tiff https://islam.zmo.de/files/original/bc19169155f0441a579115cd6d2232307fedd33e.tiff Titre An-Nasr Vendredi #173 (Quand les péchés mineurs sont transformés en majeurs) Créateur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/15674 O. D. Sujet https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/87 Sunnah Editeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/2198 An-Nasr Vendredi Contributeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore Date 2007-03-30 Type https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67398 Périodique islamique Identifiant iwac-issue-0000359 Source https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Langue https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français Droits In Copyright - Educational Use Permitted Détenteur des droits Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Contenu Lorsque vient le secours d'Allah ainsi que la victoire, célèbre les louanges de ton Seigneur et implore son pardon. Les péchés se subdivisent en péchés capitaux ou majeurs (kabâ’ir) et en péchés véniels ou mineurs (saghâ’it). Certains savants ne sont pas de cet avis et prétendent que toute entorse à une loi divine est un péché majeur. Même si l’intention de ces savants est louable (s’écarter de tout type de péché), leur avis demeure cependant faible, car Dieu dit : « Ceux qui évitent les plus grands péchés ainsi que les turpitudes et qui ne commettent que des fautes légères. Certes, quand les péchés mineurs sont transformés en majeurs, le pardon de Ton Seigneur est immense. » (C53 V32). Il dit également : « Si vous évitez les grands péchés qui vous sont interdits, Nous effacerons vos méfaits de votre compte, et Nous vous ferons entrer dans un lieu honorable. » (C4 V31). Les savants ont divergé au sujet du nombre et de la nature des péchés majeurs. Abû Tâlib Al-Makkî a mentionné dix-sept péchés tirés de la Sunnah. Ils se déclinent comme suit : Quatre dans le cœur : associer d’autres divinités à Dieu, An-nasr vendredi n°173 du 30 mars 2007 ......... P. 35 persister dans la transgression de la loi de Dieu, désespérer de la Miséricorde de Dieu, ne pas craindre le châtiment de Dieu en pensant qu’Il ne sévira pas contre les transgressions dans ce monde. Quatre par la langue : porter un faux témoignage, accuser injustement d’adultère une personne vertueuse et chaste, pratiquer la magie, mentir sous serment afin de s’emparer d’un bien ou afin d’avantager une personne qui est dans le tort. Trois liés au ventre : boire le vin ou toute autre boisson qui provoque la perte de la raison, dépenser à son propre profit l’argent des orphelins, vivre d’un argent issu de l’usure, laquelle est strictement interdite. Deux liés au sexe : commettre la fornication et la sodomie. Deux concernent les mains : tuer et voler. Un concerne les pieds : fuir l’ennemi au cours d’une bataille ; il n’est en effet pas permis de fuir devant un ennemi. Un concerne le corps tout entier : l’ingratitude envers les parents, qui se manifeste lorsqu’une personne désobéit à ses parents et n’accomplit pas ses devoirs envers eux, ou envers l’un d’eux, en termes de respect, de soins et de subvention à leurs besoins, qu’il s’agisse de besoins financiers ou affectifs. Tel est le point de vue d'Abû Tâlib Al-Makkî. Celui-ci n’a néanmoins pas classifié les péchés qu’il mentionne en péchés majeurs ou mineurs. Un péché considéré comme mineur peut évoluer et atteindre le cap du péché majeur par notre attitude. Transformer un péché mineur en majeur. Prendre à la légère un péché mineur et persister à le commettre sciemment le rend certainement aussi lourd de conséquences qu’un péché dit majeur. Dieu a précisément loué ceux qui ne persistent pas dans la désobéissance : « Et concourez au pardon de votre Seigneur, et à un Paradis large comme les cieux et la terre, préparé pour les pieux, [...] Et pour ceux qui, s’ils ont commis quelques... » turpitudes ou causé quelques préjudices à leurs propres âmes (en désobéissant à Allah), se souviennent d’Allah et demandent pardon pour leurs péchés. Et qui est-ce qui pardonne les péchés sinon Allah ? Et qui ne persistent pas dans le mal qu’ils ont fait. » (C3 VI33-135) A contrario, un retour à Dieu et une pénitence sincère effacent un grand péché. Commettre sans cesse un péché dit mineur peut être plus grave que de commettre une fois un péché majeur. En effet, le plus grand mal, c’est de prendre l’habitude de commettre le mal sans éprouver la moindre crainte de Dieu. D’ailleurs, le prophète met l’accent sur l’effet de la constance sur la valeur d’une œuvre : « les meilleures actions sont les plus pérennes, même si elles ne sont pas d’une grande envergure ». Comme la valeur d’une bonne œuvre est multipliée lorsqu’elle est faite dans la durée, le poids du péché est multiplié lorsqu’il est commis de façon permanente ou répétitive. C’est pourquoi les pieux n’étaient jamais satisfaits de leurs bonnes. œuvres et voyaient en chacun de leurs péchés une montagne sur le point de s’effondrer sur eux. Telle est la crainte du châtiment de Dieu. Les hypocrites, eux, trouvent leurs péchés, même les pires, comme insignifiants. De plus, la crainte de la conséquence des péchés est plus grande chez des savants pieux que chez les pieux au savoir limité. Le savoir contribue à la connaissance de Dieu ainsi qu’à la connaissance des péchés et de leurs conséquences. De même, la crainte de celui qui sait est supérieure à celle de l’ignorant qui ne mesure ni ses actes, ni ses mots, ni leurs conséquences. Il s’ensuit logiquement que le péché est d’autant plus grave que celui qui le commet sait pertinemment qu’il enfreint la loi divine. Pire encore, c’est de commettre le péché et de n’éprouver aucune honte à le rendre public ou à l’afficher. Comme celui qui annonce haut et fort un péché pour se féliciter de l’avoir commis ! • J’ai ruiné le commerce d’un tel. • J’ai insulté tel autre ! Ceux-ci oublient que Dieu les laisse œuvrer, mais qu’un jour ils devront rendre compte de leurs mots et gestes. Au lieu de se repentir à Dieu, qui n’a pas dévoilé les péchés qu’ils commettent secrètement, ils annoncent avec négligence leurs péchés. Ils ont commis un péché, voilà un premier péché, ils l’ont rendu public, voilà un deuxième, ils séduisent ceux qui les écoutent et embellissent à leurs yeux le mal, voilà un troisième péché... Celui qui établit une mauvaise pratique porte son péché et le péché de ceux qui l’ont suivi, sans que cela ôte quelque chose aux péchés de ceux qui l’ont suivi, nous apprend le prophète Mohammad (saw). Il en va de même pour celui qui est à l’origine d’une pratique louable. Telle est l’équité de l’islam. OD. LISEZ ET FAITES LIRE AN-NASR VENDREDI An-Nasr vendredi n° 173 du 30 mars 2007 P. 38 Numéro 173 Nombre de pages 4 -- id 11721 Url https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/11721 Modèle de ressource Newspaper article Classe de ressource bibo:Issue Id de collection 2198 Id du média 33303 34033 34034 34035 34036 Fichier média https://islam.zmo.de/files/original/e91bd5ed1a17f60e3ad78cc202450b2981e40645.pdf https://islam.zmo.de/files/original/63df8b1e036cd511462df252447f207ab0d3919e.tiff https://islam.zmo.de/files/original/2760c32ed2960adc813edde069a705b4992895c1.tiff https://islam.zmo.de/files/original/302706595be763e5560b59aa922316c7c2fd7b41.tiff https://islam.zmo.de/files/original/743c16b9f79f17aadfc19a8189224113e1950fc6.tiff Titre An-Nasr Vendredi #172 (Les actions pieuses) Créateur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/15680 Harun Yahya Sujet https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Editeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/2198 An-Nasr Vendredi Contributeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore Date 2007-03-23 Type https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67398 Périodique islamique Identifiant iwac-issue-0000360 Source https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Langue https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français Droits In Copyright - Educational Use Permitted Détenteur des droits Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Contenu Lorsque vient le secours d’Allah ainsi que la victoire, célèbre les louanges de ton Seigneur et implore son pardon. Les actions pieuses (Amaloun Salihoun) sont l'un des concepts clés du Coran. En arabe, le mot "piété" recouvre les sens de bien, de bénéfique et de droit. En arabe, le verbe "reformer" (aslaha) dérive de la même racine. En français, toute sorte de travail ou d'acte, bon et bénéfique, qui est réalisé pour le bien de la religion est qualifié "d'action pieuse". D'autre part, dans le sens coranique, tout acte et tout comportement ayant pour but de plaire à Dieu est une "action pieuse". Le salut de la personne ne peut être atteint que par la foi. Et les actions pieuses, qui sont les signes d'une foi sincère, sauvent aussi l'âme. Le fait de dire "je suis croyant", sans se conformer aux prescriptions de la religion, ne mène pas la personne au salut. Dieu dit dans le Coran, concernant cette question : "Les gens pensent-ils qu'on les laissera dire 'Nous croyons' sans les éprouver ?" avons éprouvé ceux qui ont vécu avant eux, et Dieu connaît ceux qui disent la vérité et ceux qui mentent ». (Coran, 29 : 2-3) La manière dont un croyant accomplit des actes pieux est la preuve de son zèle. Ses actions reflètent sa persévérance, sa stabilité, sa détermination et sa loyauté. En d'autres termes, la solidité de sa foi. Dans le Coran, Dieu nous informe des différentes sortes d'actions pieuses. Transmettre le message de l'Islam aux gens, œuvrer pour la prospérité et le profit des musulmans, essayer d'acquérir une meilleure compréhension du Coran, résoudre toutes sortes de problèmes personnels et sociaux que rencontrent les musulmans, sont toutes des actions pieuses importantes. En Islam, les formes essentielles d'adoration, telles que le fait de prier Dieu, de jeûner, de dépenser pour la cause de Dieu, et de faire le pèlerinage à la Mecque, font également partie des actions pieuses importantes : « La bonté pieuse ne consiste pas à... » tourner vos visages vers le Levant ou Couchant. Mais la bonté pieuse est de croire en Dieu, au jour dernier, aux anges, aux Livres et aux prophètes, de donner de son bien, quelque amour qu'on en ait, aux proches, aux orphelins, aux nécessiteux, aux voyageurs indigents et à ceux qui demandent l'aide et pour délier les jougs, d'accomplir la salat et d'acquitter la zakat. Et ceux qui remplissent leurs engagements lorsqu'ils se sont engagés, ceux qui sont endurants dans la misère, la maladie et quand les combats font rage, les voilà les véridiques et les voilà les vrais pieux ! (Coran, 2 : 177) Cependant, un autre point mérite d'être mentionné. Ce qui rend une action pieuse, ce n'est pas son résultat, mais l’intention qui l'anime. C’est pourquoi, un acte doit être accompli uniquement dans la recherche de l’approbation de Dieu, pour pouvoir être qualifié d'acte pieux. C'est ce qui distingue réellement une action pieuse de la charité, qui est un concept très répandu dans une société ignorante. Une action pieuse est accomplie dans l’intention d'obtenir l'agrément de Dieu, alors que le concept de charité dans une société ignorante est basé sur un esprit de solidarité sociale et sur un désir personnel de se faire une réputation "d'homme charitable". Le verset suivant explique pourquoi les actions des croyants ne sont en rien identiques à l'aumône : • Ils accomplissent leurs vœux et ils redoutent un jour dont le mal s'étendra partout. Et ils offrent la nourriture, malgré leur amour pour elle, au pauvre, à l'orphelin et au prisonnier (disant) : "C'est pour la face de Dieu que nous vous nourrissons : nous ne voulons de vous ni récompense ni gratitude. Nous redoutons, de notre Seigneur, un jour terrible et catastrophique." (Coran, 76 : 7-10) An-nasr vend ted i n'172 du 23 mars 2007 P. 32 Si un acte, apparemment conforme à la définition des "actions pieuses", n’est pas accompli dans l'intention d'obtenir la satisfaction de Dieu, alors cet acte cesse d'être une "action pieuse". Il en est ainsi simplement parce que cet Un acte a été accompli pour plaire à d’autres personnes. Selon le Coran, cela équivaut à "attribuer des partenaires à Dieu", ce qui est un énorme péché. Dans le verset suivant, Dieu explique comment un acte d'adoration, qui est effectué non pas pour obtenir l'approbation de Dieu, mais celle d'autres personnes, perd sa valeur et devient une action ordinaire. « Malheur donc, à ceux qui prient, tout en négligeant (et retardant) leur salat, qui sont pleins d'ostentation ». (Coran, 107 : 4-6) De la même façon, dépenser de son argent, qui est une action pieuse devant Dieu, devient un acte ordinaire, s'il est accompli pour afficher sa générosité dans l'intention d’impressionner les gens. Dieu décrit la différence entre le fait de dépenser de son argent pour obtenir Son approbation, et celui de le faire pour satisfaire ses propres désirs : « Ô les croyants ! N'annulez pas vos aumônes par un rappel ou un tort, comme celui qui dépense son bien par ostentation devant les gens sans croire en Dieu et au jour dernier. » ressemble à un rocher recouvert de terre : qu'une averse l'atteigne, elle le laisse dénué. De pareils hommes ne tirent aucun profit de leurs actes. Et Dieu ne guide pas les gens mécréants ». (Coran, 2 : 264-265) En bref, ce qui fait d'un acte une action pieuse, c'est l'intention qui l’anime. Si l'intention est pieuse, alors l'action le devient également, même si le résultat voulu n'est pas obtenu. Par exemple, il se peut qu'un croyant travaille dur pour arriver au but fixé, avec l'intention d'obtenir l'approbation de Dieu, sans que ses efforts n'aboutissent. Pourtant, ceci n'est pas important : il sera tout de même récompensé par Dieu. Chaque croyant devrait reconnaître qu'il y a une raison au fait que Dieu ne laisse pas toujours une personne atteindre son but : "Or il se peut que vous ayez de l'aversion pour une chose alors qu'elle vous est un bien. Et il se peut que vous aimiez une chose alors qu'elle vous est mauvaise. C'est Dieu qui sait, alors que vous ne savez pas." An-nasr vendredi n° 172 du 23 mars 2007 ...... P. 33 savez pas." (Coran, 2 : 216) Dieu seul sait si la fin désirée aura des conséquences bénéfiques pour la personne. Par conséquent, le résultat de chaque action appartient à Dieu. Chaque tâche devrait être accomplie uniquement pour Lui plaire. Comme cela a été dit ci-dessus, l'intention est l’essence même d'une action pieuse. Ceci est dû au fait que Dieu n'a aucun besoin. Par conséquent, Il n'a absolument besoin d'aucun des actes que Ses serviteurs accomplissent. Dans les versets suivants, Dieu dit : « O hommes, vous êtes les indigents ayant besoin de Dieu, et c'est Dieu, Lui qui se dispense de tout et Il est le Digne de louange. S'il voulait, Il vous ferait disparaître, et ferait surgir une nouvelle création. Et cela n'est point difficile pour Dieu. » (Coran, 35 : 15-17) Il peut faire tout ce qu'Il veut quand Il le veut. Il n'a pas besoin des actions et des efforts des croyants pour faire prédominer Sa religion : « Les croyants ne savent-ils pas que, si Dieu voulait, Il aurait guidé tous les hommes vers... » le droit chemin ? » (Coran, 13 : 31) En bref, si un homme accomplit des actions pieuses, cela augmente son profit personnel. Les actions droites constituent certainement la voie vers le salut éternel. Comme le dit le Coran : « Et quiconque lutte, ne lutte que pour lui-même, car Dieu peut se passer de tout l'univers » (Coran, 29 : 6). Celui qui prie, jeûne, dépense de ses biens pour la cause de Dieu, ou soutient l'Islam, en devient lui-même bénéficiaire. Il obtiendra certainement, en retour, le pardon et une grande récompense. Un croyant dévoué qui accomplit des actions pieuses tout au long de sa vie atteindra sûrement le paradis, et sera plus généreusement récompensé par Dieu dans l'au-delà : « Et ceux qui croient et font de bonnes œuvres - Nous n'imposons aucune charge à personne, que selon sa capacité - ceux-là seront les gens du paradis : ils y demeureront éternellement. Et Nous enlèverons toute la rancune de leurs poitrines, sous eux couleront les ruisseaux, et ils diront : "Louange à Dieu qui nous a guidés." » à ceci. Nous n'aurions pas été guidés si Dieu ne nous avait pas guidés. Les messagers de notre Seigneur sont venus avec la vérité. "Et on leur proclamera : "Voilà le paradis qui vous a été donné en héritage pour ce que vous faisiez." (Coran, 7 : 42-43) HARUN VAHVA, An-nast, vendredi n° 172 du 23 mars 2007, p. 34. Numéro 172 Nombre de pages 4 -- id 11722 Url https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/11722 Modèle de ressource Newspaper article Classe de ressource bibo:Issue Id de collection 2198 Id du média 33304 34037 34038 34039 34040 Fichier média https://islam.zmo.de/files/original/4d5426474a0af2b28e3b6fda4321999fef87bc35.pdf https://islam.zmo.de/files/original/28e37de1b37b78663347660ca9fb26aa9ec9fe38.tiff https://islam.zmo.de/files/original/3dc07f25c6440b2bd0fffbb271cb1f089406eecc.tiff https://islam.zmo.de/files/original/acdc4638d752906827c562368bf5da6c577d2525.tiff https://islam.zmo.de/files/original/b695ef54be15f5f87fcd2a9b3b9151ab4f978249.tiff Titre An-Nasr Vendredi #174 (Raconte-moi : la naissance de l'État hébreux) Créateur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/15665 Tahir Sujet https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/33 Terrorisme Editeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/2198 An-Nasr Vendredi Contributeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore Date 2007-03-06 Type https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67398 Périodique islamique Identifiant iwac-issue-0000361 Source https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Langue https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français Droits In Copyright - Educational Use Permitted Couverture spatiale https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/408 Israël https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/407 Palestine Détenteur des droits Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Contenu Lorsque vient le secours d'Allah ainsi que la victoire, célèbre les louanges de ton Seigneur et implore son pardon. Il y a 18 siècles avant J.C., des tribus nomades de Harran (aujourd'hui un site archéologique situé au sud-est de la Turquie actuelle, au croisement des routes de Damas, Karkemish et Ninive) traversèrent l'Euphrate (un fleuve du Moyen-Orient qui prend sa source en Turquie, puis traverse la Syrie et l'Irak avant de confluer avec le Tigre, un autre fleuve de la région, pour former le Chatt al-Arab, le nom d'un cours d'eau aussi, qui se jette dans le Golfe Persique) sous la conduite du patriarche Abraham (AS) pour s'installer à Canaan en Palestine. Les Palestiniens les appelèrent « Hébreux », c'est-à-dire ceux qui viennent d'au-delà de l'Euphrate. Vers 1600 avant J.C. (à la suite d'une longue péripétie historique), ils migrèrent vers l'Égypte pour y rejoindre Joseph (AS) qui y occupait une très haute fonction administrative. Plus tard, ils y ont été réduits à. L'esclavage par le Pharaon et son peuple. Ils furent libérés par le prophète Moïse (AS) vers 1200 avant JC pour les conduire à « la terre promise » (Exode). Après une longue errance dans le désert (à cause de leur désobéissance), les Hébreux s'installèrent en Palestine à côté des Phéniciens, des Philistins et des Cananéens. Pour résister aux attaques des Cananéens et des Philistins, les 12 tribus se regroupent sous le commandement d'un seul chef nommé Saül, fondant ainsi le royaume d'Israël vers 1040 avant JC. À sa mort, David (AS) lui succède (1010-970 av JC). À l'âge de 12 ans, David, avec l'aide d'Allah, tua le Philistin Goliath. Le royaume atteignit son apogée sous le règne du prophète Salomon (Moulk Souleymane, fils de An-nasr). Après la mort de Salomon, les Hébreux se divisèrent en deux petits royaumes : le royaume d'Israël au Nord et le royaume de Juda au Sud. Affaiblis par cette division, les Hébreux tombent tour à tour sous la domination des Assyriens, des Chaldéens. (babyloniens) sous Nabuchodonosor. Ils furent libérés en 538 avant JC par Cyrus, roi de Perse, avant de subir à nouveau la colonisation perse, ensuite grecque et enfin romaine en l'an 70 av JC. Ces vagues invasions ont eu pour effet la dispersion des Hébreux dans le monde (notamment au 1er siècle sous les Romains). Ils avaient en ce moment pris le nom de Juifs. En 638 après JC, sous le califat d'Omar Ben Kattab, la Palestine tomba sous le contrôle des musulmans, une réalité que les chrétiens de l'époque ont mis du temps à admettre étant donné que la Palestine est le berceau du Christianisme. Les croisés (les soldats chrétiens qui ont animé les croisades) prirent la ville en 1099 et massacrèrent les Musulmans. En 1187, c'est la revanche des musulmans ; Salah Eddine al Ayoubi (connu sous le nom de Saladin dans la littérature occidentale) libéra Jérusalem pour le remettre sous contrôle musulman. La naissance et l'évolution du mouvement sioniste : le fondement du conflit israélo-palestinien. Au 16e siècle. Précisément en 1516, la Palestine tombe sous la domination de l'empire ottoman (l'héritier de l'empire arabo-musulman). Ainsi donc, la Palestine faisait partie des districts (provinces) administrés par les gouverneurs locaux ottomans. Les Musulmans (85 %), les Juifs (5 % qui se concentraient à Jérusalem, Jaffa, Safed, Hébron) et les Chrétiens (10 % que l'on rencontrait à Nazareth, Bethléem, Ramallah et Jérusalem) dont était constituée la population palestinienne, vivaient en bonne intelligence sous le régime du Sultan ottoman. Mais depuis le 15e siècle, l'empire ottoman faisait l'objet de la convoitise des puissances européennes. Un plan de démantèlement de l'empire fut alors mis sur pied et prévoyait la dépossession progressive de l'empire de ses territoires. C'est suite à ce complot que l'empire a perdu d'abord les Balkans au 17e siècle, le Golfe persique, l'Égypte et Aden en 1839. L'Italie et la France profitent de l'affaiblissement de l'empire pour s'emparer du nord de l'Afrique, du Liban et de l'Érythrée. Dans la deuxième moitié du 19e siècle, la diaspora juive, forte de cette situation chaotique pour l'empire ottoman, nourrit l'idée d'un foyer juif (retour à Sion). An-nasr vendredi n° 174 du 06 mars 2007............................ P. 40 Le mouvement débute avec « les amants de Sion » venant de la Russie tsariste et antisémite. En 1878, la première colonie voit le jour à Petah Tikva (une ville israélienne qui se situe dans la banlieue est de Tel Aviv). On assiste au débarquement des nouveaux immigrants à Jaffa, Naplouse, Nazareth et Jérusalem (toutes ces villes sont palestiniennes). Ces arrivants ne connaissaient rien de la vie des autochtones. C'est alors que Théodore Herzl (un Juif) entre dans le jeu. Il convoque le congrès de Bâle en Suisse en 1897 pour évoquer la question sioniste avec à son menu la recherche d'un foyer pour accueillir les Juifs. Au début, les responsables hésitaient entre l'Argentine (Pampa), Chypre, le Sinaï, l'Ouganda, le Golfe persique, la Libye. Théodore Herzl parcourut l'Europe. Pour chercher du soutien au projet, il sut jouer sur les appétits colonialistes des puissances européennes. En 1901, le Fonds National juif voit le jour et sa principale activité est l'achat de terres en Palestine pour en faire une propriété inaliénable du peuple juif. La colonisation juive venait de s'amorcer. Sa particularité réside dans sa volonté de substituer un peuple à un autre. Théodore Herzl propose au sultan ottoman d'acheter la Palestine (qu'ils avaient choisie pour leur peuple). Il se rend en Russie et propose la solution de la Palestine. En 1908, les premières violences éclatent. L'année suivante, c'est-à-dire en 1909, contre vents et marées, la ville de Tel-Aviv est fondée et renforce la propagande sioniste : « une terre sans peuple pour un peuple sans terre ». En 1916, on enregistre 35 colonies créées alors que les puissances font pression sur le sultan pour qu'il vende la terre aux sionistes. C'est dans ces conditions que Mehmed V, le dernier sultan, reçoit le Kaiser Guillaume II d'Allemagne et Se range résolument de son côté. Nous sommes en plein au bord de la première guerre mondiale. Car ces deux nations avaient un point commun : récupérer et défendre leur territoire contre les puissances coloniales (l'Allemagne revendiquait l'Alsace et la Lorraine et l'empire ottoman ses anciennes provinces). Ce fut l'erreur historique du sultan ottoman. L'Allemagne, à qui il avait donné son soutien, sort vaincue de la première guerre mondiale. Tout naturellement, c'est l'occasion pour les puissances européennes de partager ses territoires, y compris la Palestine. La Palestine fut alors placée sous mandat britannique en 1917. Le 2 novembre 1917, Lord Balfour (alors ministre britannique de la marine) déclare son soutien au mouvement sioniste et annonce la création d'un État juif. En 1914, les Anglais s'étaient approchés du Chérif de la Mecque Husseyn pour lui demander son soutien en échange d'un royaume arabe. indépendant. À sa mort, ses fils Fayçal et Abdallah poursuivent le pacte. Le 11 décembre 1917, l'armée britannique et les légions arabes entrent par le Sud et atteignent Jérusalem. Immédiatement après la chute de l'empire ottoman, ce dernier sera réparti par la SDN selon la volonté de la France et de l'Angleterre. La France reçoit le Liban et la Syrie, la Grande-Bretagne a mandat sur l'Irak et l'Émirat de Transjordanie revient à Fayçal et à son frère Abdallah. La Palestine est placée sous mandat britannique chargé de la conduire à l'indépendance. Le premier Haut Commissaire britannique débarque à Jaffa en la personne de Sir Herbert Samuel, très attendu par les sionistes. Il facilite l'immigration juive qui passe de 11 % à 17 %, soit plus de 100 000 nouveaux migrants. Il facilite l'acquisition des terres. Le Fonds national juif collecte des fonds dans le monde entier, l'achat des terres se poursuit. C'est le processus de judaïsation qui avait ainsi débuté et se poursuit toujours aujourd'hui. En 1929, les premières Révoltes paysannes éclatent et viennent s'ajouter au mouvement de lutte déjà implanté dans les villes. On note un bilan de 133 morts parmi les Juifs et 118 du côté palestinien. L'histoire ne retiendra que les victimes juives. Pendant ce temps, la montée du nazisme en Europe pousse des milliers de Juifs à l'exil. Au total, 204 000 nouveaux venus entre 1933 et 1939, soit 29,7 %. C'est à partir de Jaffa, en avril 1936, que les Palestiniens lancent un appel à la grève générale et boycottent les institutions britanniques. Ce fut une des plus grandes grèves de l'histoire, elle a duré six mois. Pendant ce temps, les Juifs les considèrent comme des terroristes et revendiquent du Nil à l'Euphrate. Ils prônent la lutte armée contre les terroristes sous la conduite de Yitzhak Shamir et de Menahem Begin (père de Benjamin Netanyahou, ancien Premier ministre israélien). Ils constituent le Bétar, jeunesse juive, la Haganah et l'Irgun pour réprimer, voire liquider, le mouvement palestinien. On préconise comme solution le... Démantèlement de 300 000 Palestiniens des territoires occupés et la liquidation du mouvement. Cette opération fait 4 000 victimes palestiniennes et 500 000 arrêtés. (À suivre) Tahir S. Confère An-Nasr vendredi n° 94 intitulé « Yacoub et ses fils ou les origines du peuple juif » - An-Nasr vendredi n° 174 du 06 mars 2007, p. 42. Numéro 174 Nombre de pages 4 -- id 11723 Url https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/11723 Modèle de ressource Newspaper article Classe de ressource bibo:Issue Id de collection 2198 Id du média 33305 34041 34042 34043 34044 Fichier média https://islam.zmo.de/files/original/651e5dc843fe540c930121b4e7263d327a59b0e3.pdf https://islam.zmo.de/files/original/76442df8982ac4ccd26f93de00d3917f51cf4687.tiff https://islam.zmo.de/files/original/31bc50563063ca034b982da8c67ee67b3c5ceeef.tiff https://islam.zmo.de/files/original/2f612afefa511815dc7b49d870eba7a76fc34488.tiff https://islam.zmo.de/files/original/4b162b14d92d7819d4fa7e266997b1df19cd060b.tiff Titre An-Nasr Vendredi #170 (Journée internationale de la femme : et si les femmes refusaient?) Créateur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/15674 O. D. Sujet https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/36 Femmes https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/81 Pauvreté https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/84 Civilisation occidentale https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/85 Hadith Editeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/2198 An-Nasr Vendredi Contributeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore Date 2007-03-09 Type https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67398 Périodique islamique Identifiant iwac-issue-0000362 Source https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Langue https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français Droits In Copyright - Educational Use Permitted Couverture spatiale https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/284 Bobo-Dioulasso Détenteur des droits Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Contenu À l'heure où le secours d'Allah ainsi que la victoire se manifestent, célèbre les louanges de ton Seigneur et implore son pardon. La communauté internationale a célébré hier, jeudi 8 mars 2007, la Journée internationale de la femme. À cette occasion, la communauté internationale a affirmé sa volonté réaffirmée de faire de la femme l'égale de l'homme. Des discours enflammés appelant à une liberté entière et à la condamnation de toutes les formes de violence faites aux femmes ont constitué le menu de la célébration de cette 150e journée internationale de la femme sur le plan international. Au Burkina Faso, c’est la ville de Bobo Dioulasso qui a abrité les festivités commémoratives du 8 mars 2007 sous le thème : « Éducation et responsabilisation des femmes ». Comme les autres années, l’occasion a été encore belle pour une minorité de femmes de s'adonner à des activités. jubila-toires plutôt que de réfléchir profondément et de travailler réellement pour sortir la femme du joug de la pauvreté, de l’ignorance, de la maladie, etc. En effet, on le sait bien, et c’est franchement regrettable, le 8 mars est devenu un concours de Djandjoba, de manger, de mode, du gaspillage tout simplement. Pire, dans certains foyers, le 8 mars est devenu source de conflit face à l’incapacité de l’époux à payer le pagne du 8 mars pour la femme, par exemple. On peut donc se demander si le 8 mars contribue vraiment à l’amélioration de la condition de la femme ? Retour à la case de départ. Pour la petite histoire, la création d’une « Journée internationale des femmes » a été proposée pour la première fois en 1910, lors de la conférence internationale des femmes socialistes, par la journaliste An-nasr vendredi n° 170 du 09 mars 2007. Cela se faisait alors dans une perspective révolutionnaire. Dès 1911, des manifestations sont organisées en Autriche-Hongrie, au Danemark, en Suisse, en Allemagne, puis dans les années suivantes. suivantes en France, aux Pays-Bas, en Russie et en Suède. La date n’est tout d’abord pas fixe, et ce n’est qu’à partir de 1917, avec la grève des ouvrières de Saint-Pétersbourg, que la tradition du 8 mars se met définitivement en place. Après 1945, la Journée internationale des femmes devient une tradition dans le monde entier. Cette Journée des femmes est reconnue officiellement par les Nations unies en 1977. On peut dire que ces différents combats ont permis à la femme de bénéficier d’une attention particulière auprès des instances de décision. Ainsi, la femme n’est plus considérée comme un sous-être, sans statut juridique et devant rester en marge des activités sociopolitiques et économiques dans les différents pays. Cependant, l’émancipation telle que les femmes la comprennent et la vivent de nos jours est très dégradante pour la femme même et constitue une situation larvée pour la société toute entière. En effet, au nom de l’entière liberté de la femme, puisque c’est ainsi qu’est comprise L’émancipation, l’exhibition est devenue le mode de vie qui se veut la meilleure. Comme le souligne l’association Aux Sources de l’Islam, il y a certes eu un changement dans la vision de la femme, mais ce changement ne s’est pas fait véritablement à son avantage. De nos jours, il suffit d’ouvrir les yeux pour voir que la femme n’est toujours pas respectée comme il se doit, même s’ils veulent le faire croire. Il est vrai qu’elle a acquis une liberté ; mais c’est une liberté totale, exemptée de principes, de valeurs, de pudeur ou d’honneur. Elle est passée d’un extrême à un autre, d’une absence de liberté à une liberté sans limite aux fruits amers. Ils voudraient faire croire (et malheureusement, beaucoup y ont cru) qu’elle serait complètement l’égale de l’homme dans tous les points, et aurait les mêmes droits que lui, alors que curieusement, certaines inégalités entre les deux sexes persistent. Pour eux, s’épanouir signifierait l’absence de tabous. Une femme sera femme que si elle n’a pas de règles de... Conduite. On la pousse à s’habiller de façon très indécente dans la rue en prétendant que c’est cela être une femme épanouie et bien dans sa peau ! « Les collants, les culottes et autres bodies constituent l’essentiel de l’habillement féminin. Les plus extrêmes mettent simplement une étoffe qui ressemble à un cache-sexe qui laisse apparaître toutes les rondeurs féminines. Au niveau du thorax, elles arborent une sorte d’étui qui enveloppe à peine les seins, le nombril, lui, est découvert, une façon d’inciter à la sexualité », soutient Godé Kaza-di, un Congolais de Kinshasa. Le taux élevé de viol et autres violences faites aux femmes se justifie en grande partie par ces comportements exécrables dont font montre ces femmes dites émancipées. La situation est absolument inquiétante à l’allure où vont les choses : « Les femmes risquent de passer à l’étape supérieure, celle qui consiste à exposer carrément sa nudité, ce qui va consacrer. le nudisme. Une façon pour elles d’intégrer le monde des nudistes dont on déplore la prolifération en Occident. Ce qui est déplorable, c'est que même l’étudiante censée être modèle dans un milieu de vie, trempe la main dans la pâte pour couronner l’immoralité », prévient Godé Kazadi. La mixité est répandue partout, ce qui a pour résultat l’expansion de la perversité, des problèmes conjugaux et de graves atteintes au respect de la personne. Mais aussi la multiplication des rapports avant le mariage, qui conduit à une grossesse pénible, car non voulue, et à l’accroissement préoccupant d’enfants illégitimes. La plupart des avortements sont la conséquence de tout cela. Désormais, la femme est considérée comme un objet de jouissance et un passe-temps. Ballottée d’un homme à un autre, on s’en débarrasse une fois qu’on est rassasié, sans se soucier de son devenir et de son honneur. Pour bien réussir sans obstacles dans sa vie professionnelle, il faut qu’elle soit « ouverte à toutes propositions. » Le grand savant Ibn Qayyim a dit à propos de la mixité : « Il n’y a aucun doute que la mixité est l'origine de tous maux et de toutes calamités, c’est aussi l’une des plus grandes causes du châtiment d’Allah (sur une communauté). Tout comme elle fait partie des causes de la perversion, qu’elle soit générale ou spécifique. La mixité entre hommes et femmes est la cause de la multiplication de la perversité, de la fornication, de la mort et des épidémies. Toujours selon l’association aux sources de l’islam, la femme est aussi un très bon argument de vente. En effet, pour convaincre la clientèle d’acheter, il suffit de mettre une femme séduisante à côté du produit. À l’instar des demoiselles du juste prix, on la dénude chaque fois que l’occasion se présente pour la campagne d’un yaourt ou encore pour la promotion d’une voiture ! Il n’y a pas une émission de télévision qui n’ait ses collections de nunuches dévêtues, prêtes à rire à toutes sortes de blagues malencontreuses à leur sujet provenant de la gent masculine, curieusement très. Satisfaite ! Avant qu’elle soit reconnue comme ayant du talent dans quelque domaine que ce soit, il faut d’abord qu’elle soit belle, qu’elle le montre, et qu’elle joue de tout son charme. En réalité, elle n’a acquis aucune liberté dans le vrai sens du terme, mais a plutôt perdu sa dignité, son humanité et sa nature première. Jadis, elle était certainement humiliée, mais faisait quand bien même partie d’une famille. Elle se mariait humblement et possédait un foyer. L’humiliation et le vice n’étaient pas apparents. Aujourd’hui, elle reste toujours humiliée, mais d’une autre manière : elle est réduite à un objet de fantasmes et de convoitises avec lesquelles on passe un peu de bon temps puis on l’oublie. La cellule familiale est quasi inexistante, fragilisant ainsi toute la société, car son rôle est primordial. Depuis cette pseudo-liberté, les vices n’ont fait qu’accroître. La femme n’a point connu d’émancipation positive, mais connaît plutôt une exploitation par des hommes sans aucun scrupule profitant d’elle. Pour arriver à leurs fins, An-nasf, vendredi 17O du 09 mars 2007 .......... P. 25. De même, elle n’a toujours pas obtenu sa liberté dans le sens moral et humain du terme. Et cette soi-disant liberté ne profite qu’aux hommes, qui sont libres d’abuser impunément d’elle, sous les yeux indifférents et complices de tous. En acceptant cette situation, la femme a perdu sa féminité, sa beauté, sa douceur et sa distinction. Elle demande le respect, alors qu'elle tend la main aux irrespectueux. Comment, dès lors, peut-elle l’obtenir ? Dans ce sens, le thème national du 8 mars de cette année, à savoir : « Éducation et responsabilisation des femmes », est très intéressant et interpellateur. Les femmes doivent effectivement prendre leurs responsabilités et refuser cette comédie de mauvais goût d’où elles sortent perdantes. Elles doivent refuser tout habillement qui ne les honore pas, de même qu’elles ne doivent pas se laisser utiliser comme de simples supports publicitaires pour satisfaire les intérêts des hommes. desseins inavoués. Ce sérieux est un préalable dans la lutte contre la pauvreté, l’ignorance, l’injustice, etc. dont elles sont victimes. La femme musulmane comme exemple. Dans cette situation où l’immoralité est magnifiée au grand dam des valeurs morales telles que la pudeur, la chasteté, la dignité, nos sœurs sont souvent complexées et influencées. Ainsi, beaucoup d’entre elles ont de la peine à afficher leur identité (islam) dans les services et établissements scolaires, de peur d’être taxées d’esprit rétrograde, de ne pas être à la page, de ne pas connaître la valeur de la vie, etc. « Ô fils d’Adam, Nous avons effectivement fait descendre sur vous des vêtements cachant vos parties intimes ainsi que des parures. Ô fils d’Adam, surtout que le Diable ne vous tente pas comme il a fait sortir vos père et mère du Paradis en leur retirant leurs vêtements pour leur dévoiler leurs parties intimes » (C7 V26-27). Nos sœurs doivent donc se convaincre que Dieu les a honorées et a fait d’elles des exemples qui doivent illuminer la... société toute entière comme le recommande le verset 35 de la sourate 33 : « les croyants et les croyantes sont alliés les uns des autres. Ils commandent le convenable, interdisent le blâmable, accomplissent la Salât, acquittent la Zakat et obéissent à Dieu et à Son prophète. Voilà ceux à qui Dieu fera miséricorde, car Dieu est Puissant et Sage. » O.D. cÂ’ishah rapporte que le Prophète (salallahu ’alayhi wasalam) a dit : « Le meilleur d’entre vous est celui qui se comporte de la meilleure façon avec son épouse. Et Je suis celui qui se comporte le mieux avec son épouse. » (At-Tirmidhî) Ce hadith a aussi été rapporté en ces termes : « Le croyant à la foi la plus complète est celui doté des plus nobles caractères. Et les meilleurs d’entre vous sont ceux qui se comportent de la meilleure façon envers leurs épouses. » (At-Tirmidhî) An-nasr vendredi h'170 du 09 mars 2007 P. 26 Numéro 170 Nombre de pages 4 -- id 11724 Url https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/11724 Modèle de ressource Newspaper article Classe de ressource bibo:Issue Id de collection 2198 Id du média 33306 34045 34046 34047 34048 Fichier média https://islam.zmo.de/files/original/27da9e6d7d9a7e8e79cc09c6f2aa9c20896615e8.pdf https://islam.zmo.de/files/original/3168b1e60f6aa9572c5098d14a7fb3b1253b8f68.tiff https://islam.zmo.de/files/original/4d10bf4853773778a77cecd848052da4f68379b1.tiff https://islam.zmo.de/files/original/92fb03bde8fbf9af00907eb2644cedd1a4a3d2ca.tiff https://islam.zmo.de/files/original/f3c066efe238e3868745b2a7b6a97e663dd29643.tiff Titre An-Nasr Vendredi #169 (Les devoirs du musulman) Sujet https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/81 Pauvreté Editeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/2198 An-Nasr Vendredi Contributeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore Date 2007-03-02 Type https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67398 Périodique islamique Identifiant iwac-issue-0000363 Source https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Langue https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français Droits In Copyright - Educational Use Permitted Détenteur des droits Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Contenu Dans le Noble Coran, Allah — Exalté soit-Il — dit : « Et ton Seigneur a décrété : 'N’adorez que Lui ; et marquez de la bonté envers les père et mère ; si l’un d’eux ou tous deux doivent atteindre la vieillesse auprès de toi ; alors ne leur dis point : 'Fi !' et ne les brusque pas, mais adresse-leur des paroles respectueuses. Et par miséricorde, abaisse pour eux l’aile de l’humilité ; et dis : 'Ô mon Seigneur, fais-leur, à tous deux, miséricorde comme ils m’ont élevé tout petit.' Votre Seigneur connaît mieux ce qu’il y a dans vos âmes. Si vous êtes bons, Il est certes Pardonneur pour ceux qui reviennent à Lui repentants. Et donne au proche parent ce qui lui est dû ainsi qu’au pauvre et au voyageur en détresse. Et ne gaspille pas indûment, car les gaspilleurs sont les frères des diables ; et le Diable est très ingrat envers son Seigneur. Si tu t’écartes d’eux à la recherche d’une miséricorde de Ton Seigneur que tu espères, adresse-leur alors une parole bienveillante. Ne porte pas ta main enchaînée à ton... Les devoirs du musulman sont de ne pas être avare, et de ne pas étendre ses biens trop largement, sinon tu te trouveras blâmé et chagriné. En vérité, ton Seigneur étend Ses dons largement à qui Il veut ou les accorde avec parcimonie. Il est, vis-à-vis de Ses Serviteurs, parfaitement connaisseur et clairvoyant. Et ne tuez pas vos enfants par crainte de la pauvreté ; c’est Nous qui attribuons leur subsistance, tout comme à vous. Les tuer, c’est vraiment un énorme péché. Et n’approchez point la fornication. En vérité, c’est une turpitude et quel mauvais chemin ! Et, sauf en droit, ne tuez point la vie que Dieu a rendue sacrée. Quiconque est tué injustement, alors Nous avons donné pouvoir à son proche parent. Que celui-ci ne commette pas d’excès dans le meurtre, car il est déjà assisté par la loi. Et n’approchez les biens de l’orphelin que de la façon la meilleure jusqu’à ce qu’il atteigne sa majorité. Et remplissez l’engagement, car vous serez interrogés au sujet des engagements. Et donnez la pleine mesure quand vous mesurez. et pesez avec une balance exacte. C’est mieux pour vous et le résultat An-nasr vendredi n° 169 du 02 mars 2007 P. 19 en sera meilleur. Et ne poursuis pas ce dont tu n’as aucune connaissance. Ce qui est mauvais en tout cela est détesté de ton Seigneur. Tout cela fait partie de ce que ton Seigneur t’a révélé de la Sagesse. N’assigne donc pas à Dieu d’autre divinité, sinon tu seras jeté dans l’Enfer, blâmé et repoussé. » Cl 7 V23-39 La sourate Al-Isrâ’ a été révélée au Prophète Muhammad — paix et bénédictions sur lui — à La Mecque après son Voyage nocturne de La Mecque vers Jérusalem. Dans cette sourate, Allah mentionne quelques obligations du musulman. Sans l’accomplissement de ces obligations, aucun individu ni aucun groupe ne peut réussir. Le musulman doit vivre dans ces valeurs et inviter l’humanité à observer ces principes. Ces principes ne sont pas limités à une race, à une tribu ou à un groupe particulier ; leur étendue et leur application sont universelles. Ils sont également appelés la Hikmah. C’est-à-dire les enseignements de la sagesse. S’ils sont correctement suivis, ils peuvent faire croître la bonté et la sagesse de quiconque. Ces principes sont les suivants : Adorer Allah seul : cela signifie reconnaître Allah comme la Vérité Suprême, reconnaître Allah comme l’Unique Seigneur, L’adorer en toute sincérité et se soumettre à Lui dans toutes les circonstances de la vie. La vie du musulman n’est rien d’autre qu’un engagement total pour Allah. Nous sommes non seulement monothéistes mais aussi théocentriques. Allah est le centre de notre vie et Il est notre principale et ultime préoccupation. Être respectueux et bon envers ses parents : ceci afin d’être reconnaissant envers la compassion et la bonté des parents, être reconnaissant envers eux et faire tout son possible pour rendre cet amour et cette compassion. La piété filiale et la dévotion constituent la seconde plus importante obligation du musulman. Le respect et la bonté dus aux parents ne sont pas seulement pour nous un devoir social : c’est Un devoir et une obligation religieuse. Être bon envers les proches, envers les pauvres et les voyageurs : ceci afin de se rappeler que nous sommes unis les uns aux autres dans ce monde. Nos responsabilités n’englobent pas seulement nos familles et nous-mêmes, mais aussi les autres proches plus éloignés et la société en général. Un besoin réciproque nous lie et nous sommes tous des compagnons de voyage sur le chemin de la vie. Nous devons toujours voir ce que nous pouvons faire pour les autres. Le musulman doit mener sa vie en étant responsable socialement. La responsabilité sur le plan social inclut d’abord la famille et les proches puis s’étend à tous les nécessiteux. Être vigilant dans les dépenses et ne pas gaspiller les biens : il ne faut ni rester trop attaché à son argent, ni le gaspiller. La prodigalité n'a pas de raison d’être, mais il ne faut pas non plus devenir pingre et avare. Le musulman a un mode de vie équilibré. L’argent doit être gagné de manière licite et il doit être dépensé de façon juste. Ce principe peut être appliqué à toutes les ressources qu’Allah nous a attribuées. L’utilisation sage et consciencieuse des biens est une obligation très importante pour le musulman. Prendre soin de ses enfants : étant donné que nous reconnaissons les droits des parents, nous devons aussi reconnaître les droits des enfants. Nos enfants sont notre avenir. Nous devons élever des enfants sains, intelligents et responsables moralement. Notre obligation est de les éduquer dans un environnement sûr et sain. Nous devons protéger aussi bien leur vie que leur esprit et leur âme, leur morale et leurs manières. S’écarter de l’adultère et des relations illicites : les perversions sexuelles apportent le plus grand mal aux individus et aux sociétés. L’observation des règles appropriées à cet égard garantit une vie saine, l’accès au bonheur et la construction d’une société respectueuse de la morale. Le musulman adopte ainsi un mode de vie. Pur, sain et socialement responsable. L’Islam nous enseigne qu’il ne faut pas s’approcher de l’adultère ou de la fornication. Cela implique un style vestimentaire approprié pour les hommes et les femmes, un comportement convenable dans les sociétés mixtes et un contrôle convenable dans les relations sociales et dans les loisirs. Respecter chaque vie humaine et ne tuer personne si ce n’est dans le cadre de la justice : cela signifie qu’il faut reconnaître le caractère sacré de la vie et qu’il faut s’abstenir de tout ce qui pourrait la mettre en péril. Il faut éviter l’agression et la violence, parce que ces choses mènent au meurtre. Tout musulman doit adopter un comportement pacifique. Les conflits doivent être résolus par le dialogue et les négociations, et non par les meurtres et les assassinats. Cependant, la justice doit toujours être maintenue, parce que la punition juste et équitable apporte la sécurité et protège les vies. S’occuper des orphelins : on doit s’occuper des orphelins et de toute personne. Vulnérable. Leurs droits doivent être reconnus et ils doivent être protégés de toute nuisance. Le musulman doit être profondément engagé et soucieux à l’égard des jeunes, des pauvres, des infirmes et des handicapés. La bonté et la compassion constituent l’obligation de base du musulman. An-Nasr, vendredi n° 169 du 02 mars 2007........ P. 21 Elle inclut tout le monde, y compris les animaux. S’acquitter de ses promesses et de ses obligations : les promesses et les contrats constituent une partie importante de la vie et de la civilisation humaines. Quand les promesses ne sont pas honorées, la confiance se perd et la société entière s’affaiblit. Le musulman se doit d’être véridique dans ses propos. Notre obligation est de dire la vérité, d’être honnête et de faire de notre mieux pour tenir nos promesses. Être honnête dans les transactions et ne pas tricher dans le poids ou la mesure : l’honnêteté dans les affaires génère le progrès, le succès et la bénédiction. Toutes les affaires, qu’elles soient commerciales, Sociales ou politiques doivent être conduites avec un sens de la justice et de l’équité. Le musulman est tenu de négocier équitablement dans tous les domaines et avec tout le monde. L’homme d’affaires musulman doit être l’homme d’affaires le plus véridique. L’ouvrier musulman doit être l’ouvrier le plus honnête. Le musulman, quelle que soit sa profession, doit faire honneur à sa profession. Faire les choses avec savoir et ne pas suivre l’ouï-dire ni agir avec peu de savoir : les organismes d’information et les médias ont une grande responsabilité à cet égard. Beaucoup d’injustices sont commises lorsqu’il y a désinformation ou lorsque l’information est utilisée abusivement. Le musulman se doit d’être véridique dans l’information. Il est tenu d’être honnête et véridique dans son témoignage, fût-ce vis-à-vis de ses ennemis. Un témoignage provenant d’une source musulmane doit être le plus digne de confiance. De surcroît, le musulman doit faire montre d’une extrême vigilance dans ses actions et réactions. Il ne Il ne doit pas réagir sans preuve contre quiconque. Il doit donner l’exemple pour ce qui est du souci d’authentification des informations. Être humble et se défaire de l’arrogance : la modération et l’équilibre sont les meilleures qualités dans le comportement et le rapport à autrui. Le musulman est une personne digne, mais humble. Le musulman n’est pas prétentieux, arrogant, ni vaniteux. Il remercie Allah pour tous Ses bienfaits. À tous égards, l’éloge suprême revient à Allah et la vraie gloire Lui appartient. Telles sont les obligations de base du musulman, à l’échelle individuelle et collective. Ce sont les principes de la sagesse et les valeurs universelles de l’Islam. Quand ils sont suivis, ils apportent la justice, la paix et le bonheur dans ce monde, et le succès et le salut dans l’au-delà. Essayons tous réellement de faire nôtres ces obligations. JgiaMtopMfeMrf Islamophile.org -nasr vendredi n°169 du 02 mars 2007 P. 22 Numéro 169 Nombre de pages 4 -- id 11725 Url https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/11725 Modèle de ressource Newspaper article Classe de ressource bibo:Issue Id de collection 2198 Id du média 33307 34049 34050 34051 34052 Fichier média https://islam.zmo.de/files/original/97839b698d95f30c59288f1a28e979320cd10c07.pdf https://islam.zmo.de/files/original/72222e8409e68174b336ab91d57f0929cd704a13.tiff https://islam.zmo.de/files/original/e0fd2023f6dcbd82803e50c59e96ea84c301af52.tiff https://islam.zmo.de/files/original/8eef78006f3011e076906d68b840c7ff88318e37.tiff https://islam.zmo.de/files/original/992467e79503c325eb4f1852772a27e222eabed7.tiff Titre An-Nasr Vendredi #168 (Comment guérir la persistance dans le péché?) Créateur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/15674 O. D. https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/15561 Adam Sujet https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Editeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/2198 An-Nasr Vendredi Contributeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore Date 2007-02-23 Type https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67398 Périodique islamique Identifiant iwac-issue-0000364 Source https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Langue https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français Droits In Copyright - Educational Use Permitted Détenteur des droits Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Contenu A W^-2^ n168du23 février 2007 Lorsque vient le secours d'Allah ainsi que la victoire, célèbre les louanges de ton Seigneur et implore son pardon. Lorsque l’homme se trompe et commet un péché, il a un délai pour se repentir. S’il fait acte de repentance, dans les règles, Dieu accepte son repentir car Dieu — Exalté soit-Il — aime les pénitents. Mais, s’il ne se repent pas, commence pour lui un périple de malheurs par l’inscription d’un point noir dans son cœur. Le Tout-Puissant Vengeur le châtie alors pour la perpétration de ce premier péché, en facilitant pour lui la voie menant à un autre péché, jusqu’au jour où Il Se saisit de lui tel un puissant vengeur. La noirceur du cœur se trouve augmentée d’un deuxième point, puis d’un troisième, puis d’un quatrième, et d’un cinquième, tant et si bien que ce cœur initialement blanc et sensible se transforme en un cœur noir et endurci, tel une pierre sourde à tout sermon ou conseil, insensible aux... aléas de la vie qui, désormais, ne le détournent plus de son injustice et de son égarement. Il voudrait se repentir, mais une barrière l’en empêche. Si sa moitié mourait, son autre moitié ne se repentirait pas devant Dieu tant il est submergé dans un océan de péchés et enlisé dans un marécage de turpitudes. À mesure que ses péchés s’accumulent, il s’enfonce dans ce marécage de la déchéance. Ensuite, la noirceur du cœur se transforme en un halo noir et ténébreux qui recouvre le visage, en dépit de la beauté physique dont il serait doté naturellement. 'Abbâs qu’Allâh Ibn l’agrée ainsi que son père — dit : « Le péché induit une noirceur dans le cœur, un voile de ténèbres sur le visage, une difficulté dans la subsistance et une inimitié dans le cœur des gens. » Ces ténèbres attirent le malheur et l’affliction à leur porteur : Dieu ne bénit pas sa fortune quand bien même elle serait grande, ni son savoir quand bien même il serait abondant, ni sa progéniture quand bien même elle serait nombreuse. Toutes ces Les sources de bonheur deviennent autant de sources de malheur pour lui. Puis, Dieu — Exalté soit-Il — le châtie davantage ; désormais celui-ci aimera suivre le diable et ses suppôts et se plaira dans leurs assemblées. Il n’aura de cesse de se retrouver dans les soirées de débauche et de stupre et il ne manquera quasiment aucune assemblée d’iniquité et d’égarement. Les gens ne parlent de lui sans évoquer les attributs de la bassesse et de l’ignominie. Il devient menteur après avoir été véridique, traître après avoir été loyal, injuste après avoir été juste, débauché après avoir été vertueux, pervers après avoir été bon. Les gens ne l’aiment pas et il ne leur manque point, excepté ses semblables qui convoitent ce qu’il détient. Avec cela, il est content de sa transgression, en fait la publicité et en tire une fierté devant ses compagnons. Il passe la nuit jouissant du couvert de Dieu, et lorsqu’il se réveille le lendemain, il déchire le couvert de... Dieu, et relate ce qu’il a commis la veille. Les gens de cette veine sont les pires parmi cette communauté comme l’a déclaré le Prophète — paix et bénédictions sur lui. Ce sont ceux qui se vantent publiquement de leurs péchés. Ils auront un châtiment à l’heure de leur mort et dans leur tombe ; le jour où ils comparaîtront devant Dieu sera encore pire et bien plus terrible. Ô Musulman, méfie-toi de leur voie et rattrape-toi par le repentir avant de sombrer avec eux dans ce précipice. L'imâm Abû Hâmid Al-Ghazâlî nous propose à juste titre un ensemble de moyens à même de nous permettre de sortir du cercle infernal du mal et de la désobéissance à Dieu. Premier moyen : se rappeler les versets du Coran où Dieu promet Son Pardon à ceux qui se repentent ainsi que les versets qui révèlent le sort des pécheurs irréductibles. De même, la lecture des Hadiths qui vont dans ce sens et des enseignements donnés par nos pieux prédécesseurs aidera le fidèle sur la voie de la pénitence. Deuxième moyen : la lecture des récits. des prophètes où l’on apprend le sort des peuples et des communautés désobéissants, et persistants dans le péché et les crimes. Dieu les a ensevelis à cause de leur injustice et pour avoir comploté contre Ses messagers : « N'ont-ils pas parcouru la terre et vu ce qu’il est advenu de ceux qui ont vécu avant eux ? Ceux-là les surpassaient en puissance et avaient labouré et peuplé la terre bien plus qu’ils ne l’ont fait eux-mêmes. Leurs messagers leur vinrent avec des preuves évidentes. Ce n’est pas Allah qui leur fit du tort ; mais ils se firent du tort à eux-mêmes. » Sourate 30, Ar-Rùm 9. Le verset 47 de la même sourate est également on ne peut plus clair : « Nous avons effectivement envoyé avant toi des Messagers vers leurs peuples et ils leur apportèrent les preuves. Nous Nous vengeâmes de ceux qui commirent les crimes ; et c’était Notre devoir de secourir les croyants. » Il faut garder à l’esprit que les récits mentionnés dans le Coran donnent l’exemple, rappellent, avertissent et font réfléchir ceux qui. sont doués de compréhension. : « Ceci est un message (le Coran) pour les gens afin qu’ils soient avertis, qu’ils sachent qu’Il n’est qu’un Dieu unique, et pour que les doués d’intelligence s’exhortent. • S14 V52. Troisième moyen : se rappeler que la persistance dans le mal prive de la bénédiction de Dieu et qu’elle se traduit par le châtiment de Dieu dans l’au-delà comme dans la vie terrestre. Parmi nos prédécesseurs, certains soulignaient que la malédiction ne consiste pas à avoir un visage noirci par le péché ou des difficultés financières ou autres, au contraire la vraie malédiction c’est quand la personne quitte un péché pour en commettre un pire, dans la plus grande aisance et sans la moindre difficulté. En effet, la malédiction c’est l’expulsion et l’éloignement de Dieu. La pire privation est de ne pas être guidé vers le bien et vivre dans le péché avec le plus grand confort. Plus la personne persiste dans la désobéissance, plus elle s’éloigne de la. proximité de Dieu et plus elle se prive de la compagnie des pieux. Heureux sont ceux qui vivent dans la bénédiction de l’obéissance à Allah et qui Le remercient pour ses bienfaits innombrables. Quatrième moyen : rappeler les peines spécifiques à des péchés comme l’adultère, le vol, etc. Enfin, pour vaincre cette persistance et en guérir, il convient de se rappeler que tôt ou tard nous rendrons l’âme. La mort est une coupe que chacun goûtera. Chacun son jour, chacun son tour. Qu’avons-nous préparé pour la rencontre de Dieu ? Ne perdons jamais de vue ce qui attend chaque être après sa mort, que ce soit son passage par la tombe ou les difficultés et les effrois du Jour du Jugement où chacun ira à la récolte de ce qu’il a cultivé toute sa vie sur terre : « Ô hommes ! Craignez votre Seigneur. Le séisme de l’Heure est une chose terrible. Le jour où vous le verrez, toute nourrice oubliera ce qu’elle allaitait, et toute femelle enceinte avortera de ce qu’elle portait. Et tu verras les gens ivres, alors qu’ils ne le sont pas. Mais le châtiment d’Allah est dur. • S22 VI- 2. Nous trouvons dans la sourate 18 au verset 49 le regret et l’amertume de ceux qui se sont privés d’une pénitence avant d’aller à la rencontre de Dieu : • Et on déposera le Registre. Alors tu verras les criminels, effrayés à cause de ce qui y est inscrit, dire : Malheur à nous, qu’a donc ce livre à n’omettre ni péché véniel ni péché capital ? Et ils trouveront devant eux tout ce qu’ils ont œuvré. Et ton Seigneur ne fait du tort à personne. • Les réflexions autour de la vie future mènent à la crainte révérencielle de Dieu pour ceux qui sont doués d’intelligence et de sensibilité. C’est justement cette crainte de Dieu et ce qu’elle implique qui détermine le sort de l’homme. • Vos efforts sont divergents. Celui qui donne (de sa fortune) et craint (Allah) et déclare véridique la plus belle récompense. Nous lui faciliterons la voie au plus grand bonheur. Et quant à celui qui est avare, se dispense (de l’adoration d’Allah), et traite de mensonge An-nasr. ven4re4i n'168 4u 23 février 2007............................. P. 17 la plus belle récompense. Nous lui faciliterons la voie à la plus grande difficulté. Et à rien ne lui serviront ses richesses quand il sera jeté (au Feu). » S 92 V4-11 Des œuvres qui suivent la pénitence. Dieu annonce la bonne nouvelle: « et ceux qui endurent dans la recherche de l’agrément d’Allah, accomplissent la Salâh et dépensent (dans le bien), en secret et en public, de ce que Nous leur avons attribué, et repoussent le mal par le bien. À ceux-là, la bonne demeure finale. » S 13 V 22. Ainsi, après le regret d’une mauvaise œuvre, il convient de la suivre par une bonne œuvre qui l’efface. Les péchés se déclinent selon nos divers organes et nos sens. Il en est de même pour nos bonnes œuvres. C’est pourquoi un péché commis par un certain organe doit être lavé par une bonne action qui concerne ce même organe. Si par exemple le péché est commis par le cœur, il faut que celui-ci supplie humblement Dieu pour demander son pardon, il faut que. Le cœur se débarrasse de l’orgueil, qu’il espère le bien à tous les musulmans et qu’il se remplisse de bonne volonté. Il faut qu’il demande en toute humilité et inlassablement le pardon de Dieu. Nous avons un exemple dans Moïse qui demanda le pardon de Dieu : « Il dit : "Seigneur, je me suis fait du tort à moi-même ; pardonne-moi". Et Il lui pardonna car il est le Pardonneur, le Miséricordieux. » (S28 V 16). Celui qui demande pardon pour un péché qu’il continue à commettre prend à la légère la parole de Dieu. Il va sans dire que sa demande de pardon n’aboutira pas. À ce sujet, un savant de nos prédécesseurs disait : « La pénitence qui se résume à des paroles (non attestées par le cœur et non suivies par des actions), c’est la pénitence des hypocrites. » Si la langue prononce des mots qui ne trouvent aucun effet dans le cœur, ce sont des mots creux et inutiles. Comme celui qui, ayant mentionné l’Enfer, demande à Dieu de le préserver de ses feux sans que son cœur ne soit touché par ses paroles. remercie Dieu cent fois par jour sans jamais sentir par le cœur la profondeur des mots que sa langue répète. La demande sincère de pardon porte deux fruits. Premièrement, elle efface les péchés. Deuxièmement, elle hausse le rang du fidèle. Les rangs les plus valeureux sont atteints lorsque la langue et le cœur prient et invoquent Dieu avec sincérité et recueillement. Néanmoins, occuper sa langue par la demande du pardon est une bonne œuvre en soi, même si le cœur, par moments, n’est pas parfaitement éveillé. En effet, au cas où ce dernier n’est pas entièrement recueilli, il vaut mieux occuper la langue par la demande du pardon que par des paroles que Dieu n’agrée point. Mais, alors il faut rester sensible aux états du cœur et être alerté par sa réaction et surtout par l’absence de sa réaction. Il faut veiller à ce qu’il soit toujours éveillé de telle sorte que chaque mot soit pesé et que chaque parole soit prononcée de façon réfléchie. Source : islamophile.org An-nasr vendredi n°168 du 23 février 2007 P. 18 Numéro 168 Nombre de pages 4 -- id 11726 Url https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/11726 Modèle de ressource Newspaper article Classe de ressource bibo:Issue Id de collection 2198 Id du média 33308 34057 34058 34059 34060 Fichier média https://islam.zmo.de/files/original/37e9038243c43cb8f24f3d9a970f092bc8a0662f.pdf https://islam.zmo.de/files/original/a414063e964f77412038cc3f1fda7754bc6e0a2c.tiff https://islam.zmo.de/files/original/1e21f1f81e1319a13c595e2b53ca62e32f005829.tiff https://islam.zmo.de/files/original/330b2c329c6956d5d9affee0f14b8799fc614d08.tiff https://islam.zmo.de/files/original/b5db02f911faecfafc25ddd8f30f3688e5ecc6dd.tiff Titre An-Nasr Vendredi #167 (Le Tawhid : voie royale de la connaissance d'Allah!) Créateur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/15561 Adam Sujet https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/85 Hadith Editeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/2198 An-Nasr Vendredi Contributeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore Date 2007-02-16 Type https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67398 Périodique islamique Identifiant iwac-issue-0000365 Source https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Langue https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français Droits In Copyright - Educational Use Permitted Détenteur des droits Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Contenu Lorsque vient le secours d'Allah ainsi que la victoire, célèbre les louanges de ton Seigneur et implore son pardon. La notion de tawhid occupe une place capitale dans l'ossature de l'islam. Elle assure la stabilité, la solidarité de la foi musulmane. Comme telle, elle fonde le sens de la vie dans ce bas monde et dans l'au-delà. Elle est d'une profondeur impressionnante d'où la difficulté de cerner tous ses contours. Définition du terme D'un point de vue étymologique, tawhid vient de la racine arabe formée à partir de وَحَدَ (waḥada) et signifie unicité. Pour le Nigérien Cheick Abdou Boureima Daouda, « le tawhid est le dogme doctrinal dont la substance est contenue dans l'expression : « Il n'est de divinité en dehors d'Allah ». Pour Mohammad Taleb, le tawhid est la claire conscience de l'unité originelle entre le divin, le cosmique et l'humain. Cette prise de conscience, poursuit-il, est un processus de type dynamique (et non un état passif). Classiquement, on dit du tawhid qu'il est la... Reconnaissance et l'acceptation d'un Dieu unique dans Sa souveraineté, dans Ses noms et attributs et dans Son adoration. Cette définition laisse entrevoir trois aspects au tawhid. Les trois aspects du tawhid. L'unicité d'Allah s'exprime à travers ces trois aspects. Il s'agit de l'unicité d'Allah dans Sa souveraineté (le tawhid Ar Rouboubiyya), dans Ses noms et attributs (le tawhid Al Asma wa siffa) et enfin dans Son adoration (le tawhid Al ibâdat). L'unicité d'Allah dans Sa souveraineté (le tawhid Ar Rouboubiyya). À Allah seul appartient la souveraineté des cieux et de la terre. Il est le seul à l'origine de tout ce qui existe sur la terre, dans les cieux ainsi que ce qui est entre les deux. Il a créé toute chose dans sa juste proportion, a donné à chaque créature (sans distinction aucune) sa forme et sa nature. Aucune créature (absolument aucune) visible ou invisible, petite ou grande, forte ou faible... ne saurait prétendre avoir créé ou contrôlé la moindre particule dans les cieux ou sur la terre. sur la terre. « Cela ne convient pas à leur nature et ils ne le peuvent pas. » rassure le Coran S26V 22. Ah-Nasr vendredi n°167 du 16 février 2007, p. 11. Allah a donc la puissance sur toute chose. Il connaît le nombre exact de Ses créatures (visibles ou invisibles, terrestres, maritimes, ou encore célestes). Il assure (seul) leur subsistance. Il les voit et les entend toutes au même moment. Il est à la fois proche et loin d'elles toutes. Sa capacité est illimitée. Nul être, qu'il soit djinn ou humain, ne peut se soustraire à Sa volonté. Allah a tous les pouvoirs sur Ses créatures. Il décide de leur vie, leur mort et leur résurrection. « Dieu ! Il n'y a d’autre divinité que Lui, le Vivant, l'Immuable. Il n'est pas sujet à somnolence ni au sommeil. Tout ce qui est dans les cieux et sur la terre Lui appartient. Qui donc intercède auprès de Lui si ce n’est par Sa permission ? Il sait ce qui est devant eux et ce qui est derrière eux ; tandis qu’ils ne peuvent rien appréhender de Son savoir, hormis ce qu’Il veut. Son trône s'étend aux deux et à la terre ; leur préservation ne Le fatigue en rien ; Il est l'Élevé, l'Immense. » Cl V 255. Par ailleurs, l'ordre de la nature a été voulu par Allah. C'est Lui qui ordonne tout. Les yeux ne perçoivent que par Sa volonté, les oreilles ne captent les bruits que par Sa volonté... le feu ne brûle que lorsqu'Il le lui ordonne ; il en est de même pour toute chose. On se souvient encore de l'épreuve vécue par Abraham lorsqu'il a choisi de détruire les idoles qu'adorait son peuple. Comme punition, le roi de l'époque Nemrod a ordonné de le jeter dans un grand feu. Allah ordonna alors au feu d'être une miséricorde pour Abraham. Il s'en est, de ce fait, tiré sans le moindre dommage. Le feu a obéi à son créateur Allah. Il ne faut cependant pas mettre Allah à l'épreuve en provoquant volontairement certaines situations. Enfin, Allah est celui qui est à l'origine de l'extraordinaire organisation de l'univers. Les mouvements harmonieux des éléments de cet univers sont régis par Lui seul. Le Coran. dit à ce sujet : « S’il se trouvait dans le ciel et la terre d’autres divinités que Dieu, le désordre y régnerait. Gloire à Dieu, le Seigneur du trône, infiniment Supérieur à ce qu'ils Lui attribuent. » L’unicité de Dieu à travers ses noms et attributs (le tawhid Al Asma wa siffa) Les noms d'Allah (SWT) Lui sont exclusifs. Il n'appartient pas à une créature de donner ou de se faire appeler par un qualificatif ou un nom parmi ceux qu'Allah s'est réservé. Dans un hadith rapporté par Abou Hourayra (raa), le prophète (SAW) a dit : « Dieu a 99 noms (ou épithètes), cent moins un. Quiconque les dénombre et les retient, entrera au paradis. Il est impair et aime l'impair. » À défaut de pouvoir les citer tous, nous citons les versets 22, 23 et 24 de la sourate 59 qui contiennent quelques-uns : « C'est Lui, Allah. Nulle divinité autre que Lui, Le connaisseur de l'invisible tout comme du visible. C'est Lui le tout miséricordieux, le très miséricordieux. C'est Lui Allah. Nulle divinité autre que Lui, Le Souverain, Le pur. » L'apaisant, le contraignant, l'orgueilleux, gloire à Allah, Il transcende ce qu'ils Lui associent. C'est Lui Allah, le créateur, Celui qui donne un commencement à toute chose. Le formateur... Allah (SWT) est vraiment celui à qui siéent tous ces noms et attributs. Celui d'entre les hommes ou djinns qui s'arroge absolument l'un de ces qualificatifs n'est autre qu'un vain prétentieux. Certes, parmi les hommes, il y en a qui sont miséricordieux, doux, purs, apaisants,... mais ne le sont que dans une certaine mesure. Par exemple, la miséricorde d'un être humain ne saurait s'étendre sur toute l'humanité encore moins à tous les temps, dans la mesure où ses biens et lui-même sont finis. Or Allah est infini et éternel. Tout, absolument tout, lui appartient. Il est de ce fait miséricordieux au-delà de toute miséricorde, bon au-delà de toute bonté, rassurant au-delà de toute assurance... que la raison humaine puisse appréhender. L’unicité de Dieu dans l'adoration (Le) Tawhid al-ibadat : Allah est le seul être digne d'être adoré. Nul autre que Lui n'a le droit de vouer ou de se faire vouer un quelconque culte. Certes, dans l'histoire, des hommes se sont prosternés devant leurs semblables, devant des idoles... Mais jamais personne n'a eu et jamais personne ne pourra soumettre toute l'humanité, encore moins toute la création, à lui vouer un culte. Mais « N'as-tu pas vu que c'est devant Allah que se prosternent tous ceux qui sont dans les cieux et sur la terre, le soleil, la lune, les étoiles, les montagnes, les arbres, les animaux et beaucoup d'êtres humains... » Les implications du tawhid Allah (SWT) sont que Celui entre les mains de qui se trouvent tous les pouvoirs. Il ennoblit, rend puissant, sage, riche, apaise... Bref, il y a auprès de Lui tout ce dont aspirent les êtres humains. Les pouvoirs des hommes sont finis, donc limités. Cependant, les hommes détenant quelques pouvoirs (politiques, économiques, matériels, financiers) sont très courtisés par leurs proches dans l'espoir... Bien entendu, de bénéficier de quelques faveurs de leur part. De cette façon, ils sont souvent excessivement considérés et obéis. Dans la même logique, les croyants doivent compétir pour plaire à Allah afin de bénéficier de la meilleure de ses faveurs, et cela d'autant plus que les faveurs d'Allah sont éternelles. Cette recherche de l'agrément d'Allah commence par la mise en application de sa volonté. La volonté d'Allah ne relève pas d'une science particulière. Elle est connue de toutes et de tous. C'est croire en Lui, l'adorer, faire et conseiller le bien, et enfin s'interdire et interdire le blâmable. C'est la raison pour laquelle l'adoration d'Allah nous paraît être la première implication du tawhid. L'adoration d'Allah est ce qui donne sens à la vie. Car Dieu n'a créé les djinns et les humains que pour qu'ils L'adorent. L'adoration commence par la connaissance d'Allah. Abou Bakr exprime bien cette réalité à travers cette brillante citation : « Sache que l'adoration de Dieu commence par sa... » connaissance, que le fondement de la connaissance de Dieu est de confesser son unicité et que la règle à observer quand on confesse cette unicité est de nier de Lui toute description répondant aux questions « comment », « d’où vient-il », et « où est-il ». L'auteur de la citation prend son temps pour baliser la voie de connaissance d'Allah. Il ne s'agit pas d'une connaissance anthropomorphique, mais plutôt, il s'agit de reconnaître et de se convaincre de la souveraineté de Dieu, de ses noms et attributs et de n'adorer que Lui. An-nasr vendredi n° 167 du 16 février 2007........................... P. 13. En effet, l'homme ne se définit que dans le temps et dans l'espace. En d'autres termes, l'homme ne peut se soustraire au temps et à l'espace. Son esprit est par conséquent inapte donc incapable de concevoir quelque chose (la forme physique) qui est hors du temps et de l'espace. Or le temps et l'espace sont des créatures de Dieu. Allah les régit, règle leur fonctionnement, leur donne la proportion et la nature. qu'il veut. Dieu est hors du temps et de l'espace. Cependant, Dieu a façonné l'esprit humain de telle sorte qu'il se rende compte de l'infinie grandeur de Dieu. C'est en substance ce qui ressort de ce passage particulièrement éloquent et attribué à Abou Bakr. « Gloire à (Allah) Celui qui n'a pas octroyé à Ses créatures d’autres voies pour Le connaître que l’impuissance à Le connaître. » La spiritualité Le tawhid est aussi une invite à la spiritualité. La spiritualité, on le sait, c'est cet effort, que fait l'individu croyant pour se rapprocher toujours davantage de son Seigneur. Pour mériter les faveurs du Tout-Puissant, il ne faut négliger aucun effort, surtout les efforts supplémentaires. Les exercices spirituels sont connus, il ne reste que la détermination pour leur mise en application. Là également, il faut signaler que l'éducation spirituelle doit commencer par le tawhid car il procure la confiance intérieure nécessaire pour le cheminement vers Allah (swt). La daawa Le tawhid en lui-même est une daawa. Lorsqu'il est bien assimilé, il ouvre toutes les voies de facilité pour l'adoration. Si les hommes sont insouciants, c'est parce qu'ils n'ont pas la conviction de l'existence d'un Dieu capable de tout et de qui tout prend sa source. C'est fort conscient de cette réalité que le prophète, pendant les 13 années passées à la Mecque, n'avait d'autre message à l'endroit des populations que ce tawhid. Enfin, ceux qui l'ont bien assimilé doivent se mettre au service de leur prochain pour les aider à mieux le comprendre. Chaque être humain a son expérience du divin. Autrement dit, tout homme a été témoin de l'intervention (salvatrice) d'Allah dans une situation qui le concerne directement. Le partage de ces expériences peut être salutaire. Le tawhid est un droit exclusif d'Allah (SWT) sur Ses serviteurs. Est vraiment injuste quiconque lui associe d'autres divinités. L'expression la plus parfaite de cette réalité nous est donnée par Luqman (AS) lorsqu'il conseillait son fils. Il dit : « Oh mon fils, n’associe pas une... Autre divinité à Dieu, car l’associationnisme est la pire des injustices » c 31 vl3. Mouaz Ibn Jabal affirme que le prophète lui a dit : « Oh Mouaz, sais-tu quel est le droit de Dieu sur Ses serviteurs et ce qu’Il leur doit ? » Non, répondit Mouaz. Il dit : « Le droit de Dieu sur Ses serviteurs, c'est qu’Il soit adoré sans rien Lui associer, le droit des serviteurs, c'est qu’Il ne les châtie pas au jour du jugement dernier.... » La notion du tawhid a traversé l'histoire. Elle a été enseignée par tous les prophètes envoyés par Allah (SWT). Lors de son passage, le tawhid a laissé des traces indélébiles. Il a enrayé toutes discriminations fondées sur la race, la provenance géographique, la situation sociale, ... en plaçant Dieu au centre de toute autorité, et les prophètes comme les modèles de droiture. Le tawhid a libéré les hommes de la tyrannie, des ténèbres... Par là, il a contribué à l'édification des sociétés humaines fortes. Aujourd'hui, il faut faire attention aux passions pour des affaires mondaines pour ne pas. Se laisser emprisonner de nouveau. An-Nasr, vendredi n° 167 du 16 février 2007, P. U. Numéro 167 Nombre de pages 4 -- id 11727 Url https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/11727 Modèle de ressource Newspaper article Classe de ressource bibo:Issue Id de collection 2198 Id du média 33309 34053 34054 34055 34056 Fichier média https://islam.zmo.de/files/original/ac91778550add47c2f70cec3cbc3034f2afc5111.pdf https://islam.zmo.de/files/original/0d897b887750146946655c1c85e3f90dab798591.tiff https://islam.zmo.de/files/original/f786ea7c9b26278a1e9a75b73126377928423097.tiff https://islam.zmo.de/files/original/48ad3b4ad46f07af8334708f3bf137960fa6d136.tiff https://islam.zmo.de/files/original/01bde81fb2846c72c845280132298801ba6a3ccc.tiff Titre An-Nasr Vendredi #166 (Caractéristiques des vrais croyants) Créateur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/15621 Aryam Sujet https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/85 Hadith Editeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/2198 An-Nasr Vendredi Contributeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore Date 2007-02-09 Type https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67398 Périodique islamique Identifiant iwac-issue-0000366 Source https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Langue https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français Droits In Copyright - Educational Use Permitted Détenteur des droits Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Contenu Lorsque vient le secours d'Allah ainsi que la victoire, célèbre les louanges de ton Seigneur et implore son pardon. Aux sources de la révélation, les enseignements de l’islam ont toujours cheminé avec d’insistantes invites au bon caractère. L’une des philosophies de la prophétie est de rappeler et d’enseigner aux croyants le respect des prescriptions divines afin qu’ils gouvernent au mieux leurs passions. Il ne pouvait pas en être autrement quand on sait que le prophète Mohammed (saw), comme le rappelle le hadith de Boukhari, caractéristique des vrais croyants, proclame : « Je suis envoyé pour parfaire les nobles caractères ». Et le Coran précise en parlant toujours du Prophète (SAW) : « Tu es, certes, pétri de très nobles qualités » (C68 V4). Il l’a exhorté à en faire sa plus grande part : « Réponds au mal par la façon la plus douce. Celui qui te traitait en ennemi pourrait, du coup, se muer en fervent allié » (C41 V34). Un caractère noble est propre à la personne qui aime : - La vertu, la justice, l’amour du bien et... Le désir de le faire, le beau, la générosité. Faire des actes pieux, les gestes de la pudeur, d’indulgence, de douceur, de patience, de charité, etc. Dieu a fait des bons caractères un tremplin d’accès au paradis : « Élançez-vous vers un pardon ineffable de votre Maître, hâtez-vous vers un paradis immense, aménagé aux dimensions des cieux et de la terre, réservé à ceux qui craignent Dieu, à ceux qui dépensent leurs richesses en aumône, qu’ils soient dans la gêne ou dans l’abondance, qui savent dominer leurs sentiments et pardonner à leur prochain. An-nasr vendredi n° 166 du 09 février 2007 P. 7 Dieu aime les âmes généreuses ! » Quelle est la meilleure des œuvres, demanda-t-on au prophète ? C’est la noblesse de caractère, répondit-il. On lui demanda également : Qu’est-ce qui donne le plus accès au Paradis ? C’est la crainte de Dieu et la noblesse de caractère, dit-il. « L’homme, renchérit le prophète (saw), n’acquiert les hauts degrés au Paradis et les places d’honneur, rien que par la noblesse de... caractère alors même qu’il n’a que de médiocres pratiques cultuelles ». D’après Haçan, la noblesse de caractère est d’avoir le visage détendu, d’être généreux et de s’abstenir de faire le mal. Pour Abdallah Ben Moubarek, trois qualités résument la noblesse de caractère : - Éviter tout ce que la religion interdit - Acquérir ce qui est licite - Faire largesse à sa famille. Une autre la définit comme suit : Être très proche des gens tout en se considérant étranger parmi eux. La noblesse de caractère, c’est de s’abstenir de nuire aux autres et de supporter (les défauts) des croyants, ajoute un autre savant. Ceux-là sont les vrais croyants. Être musulman ne signifie donc pas automatiquement qu’on est vrai croyant, comme le précise le Coran : « Les Bédouins ont dit : . Dis : x SSSSSSSSESSSSBEESSSSSSSaSSSSSESSaSSSSSsa Mi An - nasm Lorsque vient le secours d'Allah ainsi que la victoire, célèbre les louanges de ton Seigneur et implore son pardon. Le travail est toute action accomplie par l’homme ou la femme en vue de subvenir à ses besoins ou de venir en aide à son prochain et de contribuer au progrès de la société. En Islam, le travail est indispensable. Quel que soit l’angle d’approche, le travail apparaît comme une valeur fondamentale assimilée au bien lui-même, à la vertu et au devoir. Le travail a pour but l’exploitation de la terre, son peuplement, sa viabilisation, en d’autres termes l’amélioration des conditions de vie, la culture pour se nourrir, l’invention, la rénovation, la construction, etc. L’Islam ne fait pas de distinction entre le travail manuel et le travail intellectuel. Contrairement à d’autres civilisations, l’Islam a d’emblée défini comme tel le travail en le valorisant, en le sanctifiant au point de le rendre un acte. d’adoration. En dehors de l'islam, le travail est mal défini, méprisé, discrédité, il n’a guère été apprécié à sa juste valeur. Fort nombreuses sont les digressions sur ce point. Certains considèrent le travail comme un fardeau ou une contrainte limitant la liberté de l’homme, d’autres le confinent dans des intérêts purement matériels, d’autres y voient une malédiction liée au péché originel. La Bible dit : « c’est à force de peine que tu en tireras ta nourriture tous les jours de la vie... C’est à la sueur de ton front que tu mangeras du pain, jusqu’à ce que tu retournes dans la terre, d’où tu as été pris » (Genèse 3.17-19). L’origine latine du mot travail est tripalium, un instrument de torture. Le mot « torture » a une connotation négative évoquant l’idée de soumission et d’esclavage. Les Grecs regardaient avec mépris le travail manuel. Selon eux, le travail est une dégradation, un déshonneur. Ce sont donc les esclaves qui travaillent. L’homme libre ne doit pas travailler ; il doit se consacrer aux... œuvres de l'esprit. L'islam est aux antipodes de ces conceptions. Il y a plus de quatorze siècles, l'islam a reconnu au travail sa valeur et sa dignité. Le travail procure la nourriture, ce qui est vrai en partie, mais ce n'est pas tout, car le travail ne se limite pas à un intérêt économique, autrement dit à un moyen de gagner de l'argent. Par contre, ce qui peut être considéré comme un apport remarquable est le génie de faire du travail l'équivalent de la pièce, cet apport fut celui du prophète Mohammed avant qu'il ne soit attribué à Luther. Les buts du travail Le but du travail est lié à la finalité de la vie, à la raison d'être de l'homme qui est l'adoration de Dieu. Cette adoration ne se borne pas à l'exercice du culte au sens purement cultuel, elle s'étend à l'accomplissement du bien et des bonnes œuvres en faveur d'autrui, de la société et de l'humanité en général. Jabir rapporte que le prophète (Paix et Salut sur lui) a dit : « Tout musulman qui plante un arbre fruitier se verra compter autant d'aumônes que... des fruits mangés, même s’ils ont été volés. « Rapporté par Muslim. Une autre version est formulée comme suit : « Tout musulman qui plante un arbre fruitier ou sème une graine se verra compter pour chaque homme, chaque animal et chaque oiseau qui vient à en manger, une aumône au jour de la Résurrection ». La société ressemble à une famille dont les membres se soutiennent les uns les autres. Tous les membres de la société ne sont pas aptes au travail, soit pour des raisons de santé, d’accident ou autre motif légitime. Ces derniers ont besoin de l’aide de ceux qui travaillent et qui peuvent travailler. Cette aide leur revient de droit étant donnée la fraternité humaine qui nous lie. L’utilité du travail. L’homme qui travaille est un être utile à lui-même, à sa famille et à la société. Non seulement il se prend en charge lui-même et sa famille grâce au travail, mais aussi il contribue à la prospérité, à la santé et à l’amélioration des conditions de vie. Comme cultivateur ou éleveur, il produit la nourriture et les aliments nécessaires à la subsistance, comme enseignant, il forme la jeune génération et la prépare au travail et à la relève, comme cadre, il veille, dirige et organise, comme technicien, il répare, conduit et invente ; comme ouvrier, il nettoie, entretient, veille au maintien de la propreté et de l’hygiène, construit et aide à la construction ; comme commerçant, il rapproche la marchandise du client ; comme médecin, il soigne et soulage les souffrances des malades. Toute contribution à l’exécution d’une tâche manuelle ou intellectuelle allant dans le sens du besoin au service du bien est un travail utile. Par comparaison à celui qui ne travaille pas, la différence est évidemment énorme. Celui-ci, outre le fait qu’il ne produit pas, représente une lourde charge pour la société. Sans compter que cette situation accentue sa vulnérabilité face aux tentations diaboliques. Il pourrait facilement devenir délinquant ou drogué. On comprendra pourquoi le prophète a baisé la main d’un de ses compagnons après qu’il. l’avait trouvé rugueuse à cause du travail. Puis il ajouta ces mots : « C’est une main que Dieu et son prophète aiment ». « Dieu aime que l’un de vous qui fait un travail le perfectionne », disait le prophète (Paix et Salut sur lui). Le travail est une occasion de pardon des péchés. Le prophète (Paix et Salut sur Lui) a dit : « Celui qui se trouve fatigué au soir à cause de son travail, celui-là se trouve pardonné à son soir ». Le travail est un devoir. L’Islam considère le travail comme un devoir. Celui qui travaille pour satisfaire ses besoins et les besoins de sa famille est dans la voie de Dieu. Un homme affairé passa un jour devant le prophète, certains ont dit que ce serait mieux pour lui s’il peinait dans la voie de Dieu. Le prophète leur répondit : « S'il bossait pour nourrir ses enfants en bas âge, ou pour se prémunir contre le besoin, il est dans la voie de Dieu ; s’il est sorti pour se montrer ou se vanter, il est alors dans la voie de Satan ». Chaque fois que le Prophète trouva quelqu'un en train de Mendier alors qu’il est capable de travailler, il le déconseillait de mendier pour préserver son honneur et sa dignité et l’aidait à trouver une occupation. C’est ainsi que l’Islam apprécie le travail et les travailleurs. Il considère le produit de la main comme la meilleure nourriture, disait le Prophète, celle que l’on acquiert au moyen du travail de sa main. Le prophète David, par exemple, vivait du produit de sa main. Le devoir du travail vient juste après le devoir de la prière ; Dieu nous exhorte à rechercher ou à regagner le travail une fois la prière accomplie : « Lorsque la prière est achevée, dispersez-vous sur terre, recherchez la grâce d’Allah ; invoquez souvent le nom d’Allah, afin que vous réussissiez. » Le musulman est responsable de l’entretien de son épouse, de ses enfants et de ses parents, et s’il n’assume pas convenablement cette responsabilité, Dieu lui demandera des comptes et le punira en cas de carence ou de manquement à ces obligations. « Il suffit à l’homme comme péché... » « celui d’abandonner ceux dont il a la charge » (hadith) Le travail est un acte d’adoration. L’islam va plus loin encore en considérant le travail comme un acte d’adoration. Toute activité, tout travail que le croyant exerce est considéré comme un acte de culte, d’adoration du fait qu’il ne triche pas et qu’il cherche toujours à gagner un salaire ou un bénéfice de manière honnête et licite. Lorsque le musulman fabrique un instrument, même un balai ou une table, ou lorsqu’il élève une construction avec l’intention de rendre service à lui-même ou aux autres, tout en reconnaissant que Dieu lui a donné la santé et les moyens de réaliser son ouvrage ou son projet, cette conviction et cette activité sont des actes d’adoration et il en aura la récompense. Lorsque le prophète a fraternisé entre les émigrés mecquois et les Ansars médinois, Abdurrahmane Ibn Aouf était lié par le pacte de fraternité à Qaïs Ibn Arrab’e. Ce dernier lui proposa la moitié de ses biens. Abdurrahmane Ibn Aouf n’avait pas accepté, il se contenta de... demander à son frère-convention de lui montrer le marché pour se lancer dans le commerce. Après avoir pris connaissance du marché, il se mit à acheter de la marchandise pour la revendre et ainsi il s’est procuré des ressources non seulement pour vivre et pour se marier, mais aussi pour soutenir la mission du Prophète (saw). En peu de temps, Abdurrahmane devint l’un des grands riches de Médine. Un jour, sa caravane composée de sept cents chameaux chargés de vivres entra à Médine et provoqua un grand remue-ménage. Aïcha (ra) interrogea son entourage : « Qu’est-ce que ce bruit ? » On lui répondit : « C’est la caravane d’Abdurrahmane Ibn Aouf qui rentre de voyage. » Aïcha dit : « Qu’Allah lui bénisse ce qu’il lui a donné dans ce monde, certes, sa récompense dans l’au-delà est beaucoup plus importante. J’ai entendu le Messager d’Allah dire : « Abdurrahmane Ibn Aouf entra au paradis en rampant. » On a rapporté cette bonne nouvelle à Abdurrahmane Ibn Aouf, lequel se précipita vers Aïcha et lui dit : « Ô Mère, est-ce... » « Vrai que tu as entendu cette annonce du prophète ? » Oui, lui rétorque Aïcha. Il a sauté de joie en disant : « Si je pouvais, je voudrais entrer debout au paradis, je te prends à témoin, mère, que je fais don à Dieu (fi sabil illah) de toute cette caravane, les chameaux, leurs bâts et leurs charges. » Le prophète a vu un homme qui se consacrait au culte dans la mosquée. Il interrogea ses compagnons : « Qui subvient à ses besoins ? ». Ils dirent : « Nous tous ! » Alors, le prophète a dit : « Vous êtes tous mieux que lui. » Une autre version : « Son frère (qui subvient à ses besoins) est mieux que lui. » D’après Az-Zoubair ibn al-Awwâm, le Prophète (Paix et Salut sur lui) a dit : « Il vaut mieux faire des fagots de bois en montagne et les ramener sur son dos pour les vendre que de mendier auprès des gens, qu’ils vous donnent. » Bukhari : « Celui qui cherche ce qui est licite pour éviter la mendicité, nourrit sa famille et étend sa générosité à son voisin, rencontrera Dieu avec un visage comme la pleine lune. » Compte tenu de ces enseignements, Omar, le deuxième Calife, a fait un reproche à un homme qui aimait s’installer dans la mosquée sans travailler, lui disant : « le ciel ne peut être d’or ni d’argent ». Ainsi, au regard de l’islam, le travail n’est ni une malédiction ni un supplice, c’est plutôt un devoir, un honneur, et surtout un remède à certains maux, entre autres, la pauvreté de la communauté. Source : www.bismillah-débats-fr Lisez et faites lire An-Nasr, vendredi 46. Numéro 230 Nombre de pages 4 -- id 11830 Url https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/11830 Modèle de ressource Newspaper article Classe de ressource bibo:Issue Id de collection 2198 Id du média 33357 34247 34248 34249 34250 Fichier média https://islam.zmo.de/files/original/0fdcdd0cb271a2a4dd7b7e3e444d158cd5a71067.pdf https://islam.zmo.de/files/original/37b761ebe11f92ef024c43ea9c68651bef4b1ce9.tiff https://islam.zmo.de/files/original/2f09bd871096068e3a6592a553db839b3fad7703.tiff https://islam.zmo.de/files/original/ecb1dc68e010b4dccc73df4b3fd7dc38c2c3a752.tiff https://islam.zmo.de/files/original/c281e177013a9f596a2edb9977ae1e5ce6e157d5.tiff Titre An-Nasr Vendredi #229 (Quand le voile devient un repoussoir / Dix profits à baisser le regard) Créateur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/15640 Asma Lamrabet Sujet https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/36 Femmes https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/41 Hijab https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/85 Hadith Editeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/2198 An-Nasr Vendredi Contributeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore Date 2008-04-18 Type https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67398 Périodique islamique Identifiant iwac-issue-0000414 Source https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Langue https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français Droits In Copyright - Educational Use Permitted Détenteur des droits Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Contenu Lorsque vient le secours d'Allah ainsi que la victoire, célèbre les louanges de ton Seigneur et implore son pardon. Il est souvent regrettable de constater que l’image de la femme voilée, engagée, laisse un temps soit peu à désirer. Qu’elle éprouve une renaissance de la foi dans son cœur et qu'elle décide de modifier son comportement et son attitude en fonction des principes de l’islam, c’est tout à son honneur et ce n’est en aucun cas critiquable. Ce qui le sera en revanche, c’est la façon dont elle va s’y prendre. Tout d’abord, son aspect extérieur est le premier à pâtir : plus d’islam voudrait dire pour elle, plus d’austérité. Plus son apparence est dure et rigoureuse, plus elle prétend être en conformité avec les normes religieuses. Ajouté à cela, l’absence de sourire et de gaieté dans le visage, et elle aura cet air renfrogné, gris et tristounet qui, selon elle, est directement proportionnel à son degré de croyance ! Il ne s’agit pas de se perdre dans des détails futiles. Mais généralement, c’est cela qu’on appelle une femme voilée, à son étonnante capacité de se mettre à l’écart des normes générales qui caractérisent la société aujourd’hui. Si l’islam prône un comportement vestimentaire discret, il n’exige pas de la femme qu’elle s’enlaidisse. Le propre de la nature de la femme est d’être plus coquette et pleine de petites attentions pour sa personne ; l’islam permet que la beauté féminine soit pleinement mise en valeur quand la femme est en présence de son mari, alors qu’il lui est demandé d’être plus discrète avec les autres personnes. Il y a une grande différence entre avoir un aspect plaisant, soigné et être provocante et indécente, entre la correction et la vulgarité, entre la sobriété et l’inconvenance. Par ailleurs, certaines femmes adoptent une « standardisation » du port du voile ; on rencontre les mêmes uniformes par-ci et par là suivant des règles assez strictes, alors que nulle part, il n’est dit en islam de porter un vêtement déterminé répondant à des normes qualifiées. d’islamiques. Ni le Coran ni la tradition du Prophète ne formulent un type précis de vêtement. Ce qui est islamique est plutôt dans la façon d’être générale : on n’est pas plus musulmane qu’une autre par le type de vêtement que l’on porte ; la foi ne se mesure ni aux mètres de tissu ni à la qualité de celui-ci. La foi se mesure à l’aune d’autres critères. Il est vrai que l’aspect extérieur est important, mais il demeure complémentaire, faisant partie d’un tout immense où foi et abnégation sont primordiales. Chaque femme qui a pris l’engagement de suivre les préceptes de l’islam fait en sorte que son aspect extérieur soit en harmonie complète avec sa foi intérieure. Elle aura dégagé de la sagesse et une beauté sereine que seule peut donner la véritable croyance. Avoir l’air terne, crispé et renfermé lui donne l’impression d’être pétrie de complexes, de doutes, voire d’instabilité psychique, ce qui en aucun cas ne peut coexister avec la plénitude qu’offre la foi en Dieu. Une peine rigide à l’image de leur apparence physique, qui consiste bien souvent en un repoussoir pour les autres, certaines femmes, portant le voile, ont aussi une façon de concevoir la religion caractérisée par un mode de vie particulièrement rigoriste, empreint d’interdits et de contraintes qui ont finalement pour conséquence de marginaliser celle-ci par rapport au reste de la société. En effet, un certain nombre de ces femmes font d’abord une fixation terrible sur le voile : toute leur vie va tourner autour de ce point de repère fatidique. Le voile sert alors de référence unique pour porter un jugement : la femme voilée est au-dessus de tout soupçon ; la femme non voilée est dénigrée car elle ne répond pas aux critères de la foi musulmane. Le voile est aussi brandi pour rallier la cause des voilées. En d’autres termes, on essaie de captiver les foules féminines en jouant sur cette unique corde : des pamphlets sur le voile, ses bienfaits, ses vertus et ses atouts sont déclamés devant une assistance souvent ignare en la matière et, avec Beaucoup de véhémence parfois, on rappelle les risques terribles qu’encourent les femmes désobéissantes, en utilisant des scénarios lugubres sur la mort, la souffrance dans le tombeau, l’Enfer. Beaucoup de femmes, le plus souvent incultes, succombent alors à ce type de discours ; elles se voilent la tête, se plient aux exigences vestimentaires que leur ont enseignées d’autres femmes voilées sans aucune compréhension ni assimilation du sens des principes religieux. D’autres femmes, à revanche, révulsées, refusent de se voiler, ressentant ce précepte comme une contrainte ridicule. On ne peut se permettre de porter un jugement catégorique sur ces femmes qui, sans doute motivées par leur bonne foi, utilisent ce genre de méthode. Mais on a le droit de critiquer les procédés utilisés qui « ne sont en aucun cas dignes de notre religion ». Réduire l’ensemble du merveilleux message de l’islam à cette parodie est inacceptable. À travers les versets du Saint Coran, il y a des leçons de pédagogie divine qu’on ferait mieux d’apprendre avant. d’émettre des sentences ou des leçons de morale rigide dépourvues de toute objectivité. Aborder la religion en imposant ainsi des concepts dogmatiques sans prendre la peine d’expliquer l’essence même de l’islam, c’est commettre du tort à l’image de cette religion en croyant lui rendre service. Le voile n’est pas une fin en soi, c’est un signe de soumission à Dieu, d’obéissance parmi tant d’autres que la musulmane doit ressentir pour pouvoir le porter avec plénitude et harmonie. Le voile est le résultat d’une démarche autonome, de la liberté de disposer de son corps et de son cœur. Le voile, comme la prière, le jeûne, la bonté, sont des notions qui ne peuvent être séparées, ni décortiquées une à une ; c’est un ensemble indivisible que l’on ressent, selon le degré de sa foi, un peu, beaucoup ou intensément. Extrait de : Musulmane tout simplement de Asma Lamrabet. Dix profits à baisser le regard. Baisser le regard permet de se conformer aux ordres d’Allah, ce qui constitue l’essence même du bonheur de l’homme. Rien n’est plus bénéfique au serviteur d’ici-bas comme dans l’au-delà, que de se conformer aux ordres de son Seigneur. Aussi, personne n’atteint le bonheur dans ce monde et dans l’au-delà qu’en s’y conformant et personne n’est touché d’un malheur si ce n’est pour les avoir négligés. Baisser le regard empêche cette flèche empoisonnée (le regard illicite) d’atteindre le cœur, ce qui le conduirait sans doute à sa perte. Baisser le regard permet de ressentir une intimité avec Allah et d’amener le cœur à se consacrer entièrement à lui. Par opposition, poser son regard sur l’illicite disperse l’attention du cœur, le distrait et l’éloigne d’Allah. Et rien n’est plus nuisible à l’homme que de regarder tout ce qui peut être proscrit, dans la mesure où cela provoque chez celui-ci un comportement désinvolte envers son Seigneur. Baisser le regard renforce le réjouit. Inversement, le cœur de l’homme s’affaiblit et s’attriste lorsque celui-ci ne contrôle pas son regard. Baisser le regard illumine le cœur qui, au Contrairement, s’assombrit lorsqu’on le porte sur l’illicite. C’est pour cette raison qu’Allah a révélé le verset de la lumière à la suite du verset sur le regard. Allah dit : « Dis aux croyants de baisser leur regard et de préserver leur sexe. » Ensuite, Il en a donné les fruits : « Allah est la lumière des cieux et de la terre, Sa lumière est semblable à une niche dans laquelle il y a un flambeau. » C’est-à-dire semblable à Sa lumière dans le cœur du croyant qui a accompli ses obligations et s’est éloigné des interdictions. Et lorsque le cœur s’illumine, il accepte une multitude de bonnes œuvres venant de toute part. Au contraire, lorsqu’il s’assombrit, il laisse place à un déluge de calamités qui l’atteint de tout côté. Donc, tout ce que l’on peut concevoir de blâmable, d’innovations, d’égarements, de suivi de passions, d’éloignement de la guidée et de ce qui conduit au bonheur, et d’occupation vers ce qui mène au malheur, discernement d’une part, et la maîtrise de soi d’autre part. Comme il est dit dans un récit. (âthar) : « Iblis fuit toute personne qui combat ses passions. » Et au contraire, le diable suit celui qui est à l’opposé de cela, de par le caractère abject, servile, méprisable et indigne de son âme. Comme l'a dit Al-Hassane : « Qu’ils avancent au son des sabots d’une mule ou du pas souple d’un cheval, l’humiliation du péché ne quitte jamais leur cœur. Ainsi, Allah humilie celui qui lui désobéit. » Allah veut en cela avilir ceux qui Lui désobéissent. Dans le Coran, la puissance et l’honneur sont liés à l’obéissance d’Allah. L’avilissement et l’humiliation sont liés à Sa désobéissance. Allah a dit : « La puissance appartient à Allah, ainsi qu’à ses messagers et aux croyants. » La foi se compose de paroles et d’actes, extérieurs et intérieurs. Allah dit : « Celui qui cherche la puissance, alors la puissance toute entière appartient à Allah, vers lui monte la bonne parole par la bonne action qui l’élève. » C’est-à-dire que celui qui veut la puissance, qu’il la cherche dans l’obéissance à Allah, le rappel des... Bonnes paroles, les œuvres pieuses, comme il est rapporté l’invocation de la prière de nuit. « Certes, ne sera pas humilié celui que Tu as protégé, et ne sera pas honoré celui que Tu as pris comme ennemi ». Celui qui obéit à Allah, Il le protège dans cette obéissance et il en tire honneur en fonction du degré d’obéissance. Et en Lui désobéissant, il s’éloigne de Lui et s’avilit par la même. Baisser le regard interdit au diable l’accès au cœur, car il pénètre par le regard (interdit) et parvient au cœur plus vite que l’air ne pénètre dans un lieu vide. Le diable lui représente alors qu’il a vue et l’embellit, il en fait alors une idole à laquelle le cœur est accroché. Plus, il le surveille et l’éprouve en embrassant son cœur avec le feu des désirs qu’il alimente par des péchés qu’il n’aurait jamais atteints sans ce regard illicite, tandis que le cœur est d’ores et déjà dans un feu ardent. Chaque souffle ne fait qu’attiser ce feu qui crépite maintenant, il est trop tard, le cœur est encerclé, cerné de toutes parts comme. Une brebis au sein d’un enclos incendié. Ainsi, ceux qui regardent l’illicite seront châtiés dans leur tombe par un lit de feu sur lequel les âmes seront déposées jusqu’à ce qu’elles soient réintroduites dans leur corps (au jour de la Résurrection). C’est ce qui fut montré en songe au Prophète d’après un hadith authentique. Baisser le regard libère le cœur afin qu’il puisse méditer sur ce qui lui est bénéfique, et s’y consacrer. Au contraire, regarder l’illicite détourne le cœur comme si cela s’immisçait entre l’homme et son cœur. Ses pensées le perdent et il suit ses passions en oubliant le rappel de son Seigneur. Allah dit : « Et ne suis pas celui que nous avons rendu insouciant à notre rappel, qui suit ses passions et dont le comportement est outrancier ». Le regard illicite est la cause de ces trois maux. L’œil et le cœur sont liés, l’un est occupé par ce qui occupe l’autre. Le cœur n’est pur que par la pureté du regard et l’œil n’est pur que par la pureté du cœur. De même, le cœur se corrompt par la... corruption à regard, et l’œil, par celle du cœur. Donc, si l’œil se corrompt, il entraînera le cœur. Il deviendra alors comme une poubelle dans laquelle se mêleront impuretés, souillures et saletés. Un tel cœur n'est pas en mesure d’acquérir la connaissance d’Allah, il n'est pas apte ni à l’aimer ni à revenir vers Lui. Comment un cœur pourrait-il ressentir une intimité avec son Seigneur et goûter au plaisir de se rapprocher de Lui alors qu’il contient tout ce qui y est contraire. Extrait de son livre : La maladie et son remède de Ibn Qayyim Al-Jawziyyah. Numéro 229 Nombre de pages 4 -- id 11831 Url https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/11831 Modèle de ressource Newspaper article Classe de ressource bibo:Issue Id de collection 2198 Id du média 33358 34251 34252 34253 34254 Fichier média https://islam.zmo.de/files/original/8b86960d38c4c01746cc8a834ef5f8b60783a3a4.pdf https://islam.zmo.de/files/original/2857099a7336f3f94334cc01e60fa12d4c438b41.tiff https://islam.zmo.de/files/original/c50706bc7f5e0d5b3c737aa36e2612abffc21c31.tiff https://islam.zmo.de/files/original/0aeab9c83a7cf9ae34c466cb91e0939f132d1c5b.tiff https://islam.zmo.de/files/original/c7e188b92f481af4a9ed7845bdd9967bb60bce11.tiff Titre An-Nasr Vendredi #228 (Le devoir de résistance) Sujet https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Editeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/2198 An-Nasr Vendredi Contributeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore Date 2008-04-11 Type https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67398 Périodique islamique Identifiant iwac-issue-0000415 Source https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Langue https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français Droits In Copyright - Educational Use Permitted Couverture spatiale https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/376 Ouagadougou Détenteur des droits Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Contenu A sa An-nasr issa Lorsque vient le secours d'Allah ainsi que la victoire, célèbre les louanges de ton Seigneur et implore son pardon. La sincérité (al-ikhlâs) : c'est l’une des œuvres du cœur ; elle est même en tête des œuvres du cœur car la sincérité est une condition sine qua non de l'acceptation des œuvres du serviteur par Allah. Nous entendons par sincérité la recherche de la Face d'Allah par l'œuvre, c'est-à-dire la recherche de son agrément, Lui Seul. La sincérité, son sens et sa nécessité pour les itinérants vers Allah, et l'épuration de l'acte de toute impureté liée à l'ego ou à la vie ici-bas. L'œuvre n'est alors accomplie que pour l'agrément d'Allah - Exalté soit-Il - pour la recherche de la demeure de l'au-delà, sans la mêler à ce qui peut l'entacher comme les désirs immédiats de l'ego, qu'ils soient apparents ou cachés, l'obtention d'un gain, l'assouvissement d'une passion, l'accès à un poste, le gain d'une somme d'argent, l'occupation d'un rang dans le cœur des gens, recevoir leurs éloges, ou. fuir leur dénigrement, satisfaire les gens en général, ou complimenter certains en particulier, obéir à une rancœur enfouie, une envie voilée, ou pour un orgueil latent, ou encore d'autres maladies, passions ou impuretés qui ont pour base commune : rechercher par l'œuvre quelque bien d'ici-bas ou l'agrément de quelque personne, en dehors de Dieu. La base de la sincérité dans l'œuvre est la purification de l'intention pour satisfaire Allah Seul. Nous entendons par l'intention : l'émanation de la volonté de l'homme pour accomplir un objectif requis pour lui. Cet objectif incitatif est le moteur de la volonté humaine pour se lancer dans l'accomplissement d'une œuvre. Les objectifs incitatifs sont nombreux et variés. Ils sont d’ordre matériels ou immatériels, individuels ou collectifs, liés à la vie ici-bas ou à celle de l'au-delà, l'insignifiant et futile ou grandiose et sérieux, liés aux plaisirs de la chair ou au contraire aux délices de l'esprit et de l'âme. Certains sont illicites, d'autres. Souhaitables, ou encore obligatoires. Ces objectifs incitatifs sont déterminés par le credo de l'individu, ses valeurs, son savoir, sa pensée, les concepts qui se sont cristallisés dans son esprit à travers l'étude, l'expérience ou l'influence de son environnement ou encore l'imitation d'autrui. Le véritable croyant est celui pour qui les objectifs incitatifs de la religion ont triomphé dans son cœur de ceux émanant des passions de l'ego. C'est celui pour qui les considérations de l'au-delà ont vaincu celles de la vie ici-bas ; celui qui a préféré ce qu'il y a auprès d'Allah à ce qu'il y a chez les gens. C'est pourquoi son intention, ses dires et ses œuvres sont pour Allah, sa prière, ses actes de dévotion, sa vie et sa mort appartiennent à Allah, Seigneur de l'Univers. Telle est la sincérité. La sincérité est donc un fruit du monothéisme pur. La sincérité telle que nous venons de l’évoquer est un fruit du Tawhîd (monothéisme) parfait consistant à adresser à Allah Seul les œuvres cultuelles et Lui demander. et à Lui Seul, le Secours. Ce Tawhîd pur est exprimé dans la Parole d'Allah dans la sourate Al-Fâtihah : "C'est Toi (Seul) que nous adorons, et c’est Toi (Seul) dont nous implorons le secours." C'est par cette parole que le musulman invoque quotidiennement Allah avec toute confiance lors de la prière, pas moins de dix-sept fois. Pour le Cheikh Boureïma Abdou Daouda du Niger, ce verset constitue une sorte de contrat dans lequel le serviteur s’engage à n’adorer qu’Allah et à ne demander l’aide et l’assistance que de Lui, notamment pour la résolution des problèmes tels que l’enrichissement, la procréation... que seul Allah peut régler. Le prophète a dit à ce sujet à Ibn Abbas : « Jeune homme, je vais t’apprendre certaines paroles de sagesse : sois attentif envers Allah, Il sera avec toi ; sois attentif envers Allah, tu le trouveras devant toi ; si tu demandes, adresse-toi à Allah ; lorsque tu sollicites une aide, sollicite-la d’Allah... » Al-Boukhâry. Nombreux sont ces hommes et ces femmes qui souffrent énormément de... Servitude envers l'argent, envers la femme (ou l’homme), envers l’alcool, envers les ornements et les postes, ainsi que les instincts sexuels et leur pouvoir, ainsi que toutes les formes de servitude auxquelles les gens se sont soumis. Gris à cette sincérité pure, le musulman se débarrasse de tout esclavage, se libère de toute servitude pour n’être qu’au service du Tout Miséricordieux, la meilleure des servitudes. Il sera à ce moment comme Allah a ordonné à Son Messager : "Dis : 'En vérité, ma prière, mes actes de dévotion, ma vie et ma mort appartiennent à Allah, Seigneur de l'Univers'" (C 6 V 162). La nécessité de la sincérité pour les itinérants. Les musulmans de toutes les générations sont unanimes quant à l'importance première et la nécessité de la sincérité dans toute œuvre humaine qui tend à rapprocher la créature du Miséricordieux. L'Imâm Abu Hâmid Al-Ghazâlî dit dans la préface du livre "L'intention, la sincérité et la véridicité" dans la section "Al-Munjiyât" du livre La Revivification (Al-Ihya) : Tous les gens périront sauf ceux qui ont le savoir, et ceux-là périront sauf ceux qui œuvrent, ceux-là périront également sauf les sincères. Les gens sincères sont exposés à un grand danger, car œuvrer sans intention est une peine, et l'intention sans sincérité est une hypocrisie, qui est l'égale de la désobéissance. De même que la dévotion sans véridicité n'est que pure perte. C'est pour cela qu'Allah (swt) a dit au sujet de toute œuvre où l'on mêle la recherche de quelque chose d'autre que l'agrément d'Allah : "Nous avons considéré l’œuvre qu’ils ont accomplie et Nous l’avons réduite en poussière éparpillée" (Sourate 25, Verset 23). Sahl Ibn ’Abd Allah At-Tustari a précédé Al-Ghazâlî par une parole similaire lorsqu'il affirma : "Les gens sont tous ivres sauf les savants, et les savants sont tous dans l'indécision et l'hésitation, sauf ceux qui ont mis en pratique leur savoir". Il dit aussi : "La vie ici-bas est ignorance et mort, hormis la science, et la science est entièrement un argument [contre celui qui la détient]. À l'exception de celui qui œuvre, et l'œuvre n'est que vaine poussière, sauf pour celui qui est sincère, et la sincérité est en péril jusqu'à la conclusion de la vie. Ibn ’Ata'illâh dit dans ses Hikam (Sagesses) : "Allah n'aime guère l'œuvre partagée, ni le cœur partagé. Quant à l'œuvre partagée, Il ne l'accepte point et le cœur partagé, Il ne va pas vers lui." Aussi, dans le hadith authentique narré par Abu Hurayrah - qu’Allah l'agrée - selon le Messager d’Allah - paix et bénédiction d'Allah sur lui : "Certes Allah ne regarde pas vos corps ni vos formes, mais Il regarde vos cœurs", puis il montra son cœur du doigt et dit : "C'est ici que réside très souvent... les catastrophes et les calamités ne s'abattent sur les peuples et communautés que par l'œuvre d'individus qui ne portent leurs espoirs ni en Allah ni en la demeure dernière... Des esclaves de la vie ici-bas, au cœur embrasé par l'amour de la fortune. Pour atteindre leurs passions et leurs vils intérêts, ils n'éprouvent la moindre gêne à... Ruiner la vie des autres et leur propre foi, transformant les habitats en ruines délaissées, les foyers en cimetières et la vie en mort. Il en va de même pour ceux qui ambitionnent le pouvoir et le leadership, les esclaves de la renommée et des rangs, passionnés de la gloire personnelle, l'héroïsme non mérité. Pour atteindre une gloire ou un pouvoir, ou pour conserver leurs acquis, ils n'éprouvent aucun regret à démolir des foyers, ou ruiner une communauté, voire des communautés, dans le seul but d'entendre les applaudissements des autres résonner dans leurs oreilles, d'écouter les voix emplir les gorges pour les acclamer, de voir les plumes s'activer pour leur éloge, et pour que les pauvres masses, désabusées, les glorifient et les louent de jour comme de nuit, pendant qu'eux, s'enfoncent confortablement dans les sièges du pouvoir et leurs délices ! Ceux-là n'ont de slogan que : Moi d'abord, et que le déluge emporte les autres après moi ! Ils ont déjà oublié la fin destinée aux négateurs. Zèle, la fin de pharaon, celui qui s’est déclaré Dieu, le très haut. L'islam n'accepte pas pour le musulman d'avoir une double face : une face qui cherche Allah et une autre qui se dirige vers des associés. L'islam refuse que la vie se scinde en deux : une pour Allah, l'autre au Tâghût. L'islam rejette la duplicité répugnante et le dédoublement détestable que nous observons dans la vie du musulman aujourd'hui. Nous trouvons un homme se comporter en musulman dans la mosquée, ou au cours du mois du Ramadan, mais dans la vie courante, dans son comportement, dans ses attitudes et prises de positions, c'est une toute autre personne. La sincérité est ce qui unit la vie du musulman, de telle sorte qu'elle soit entièrement pour Allah, de telle sorte qu'il soit lui-même entièrement pour Allah : sa prière, ses actes de dévotion, sa vie et sa mort appartiennent au Seigneur des Mondes, Lui seul. Extrait de : L'intention et la sincérité de Sheikh Yûsuf Al-Qaradâw AN -NASR Vendredi Bulletin d’information et de formation de l’AEEMB 01 BP 1817 Ouagadougou 01 Tél/Fax: 50.36.27.89 E-mail: comiteexecutif@aeemb.bf Site Web: www.aeemb.bf CR: 38 Numéro 228 Nombre de pages 4 -- id 11832 Url https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/11832 Modèle de ressource Newspaper article Classe de ressource bibo:Issue Id de collection 2198 Id du média 33359 34255 34256 34257 34258 Fichier média https://islam.zmo.de/files/original/491ed303d836d23e26c6fb479a52fea26e6f61cd.pdf https://islam.zmo.de/files/original/48718f24143aba8fb79667f8e39eda501ea0e013.tiff https://islam.zmo.de/files/original/6fd59b282142b1673fbe36686eb05b2aceef6c53.tiff https://islam.zmo.de/files/original/efae1a17c628671984c6c548f400543624ada85c.tiff https://islam.zmo.de/files/original/26db37a04998d0831a8d3ac74bd8d46abb1507ce.tiff Titre An-Nasr Vendredi #227 (La sincérité, son sens et sa nécessité pour les itinérants vers Allah) Créateur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/909 Tariq Ramadan Sujet https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/909 Tariq Ramadan https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Editeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/2198 An-Nasr Vendredi Contributeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore Date 2008-04-15 Type https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67398 Périodique islamique Identifiant iwac-issue-0000416 Source https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Langue https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français Droits In Copyright - Educational Use Permitted Détenteur des droits Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Contenu Lorsque vient le secours d'Allah ainsi que la victoire, célèbre les louanges de ton Seigneur et implore son pardon. La force des logiques qui nous étouffent est à son paroxysme lorsqu’elles parviennent à nous habiter. Incroyable et insidieuse efficacité d’une entreprise qui aliène notre volonté et nous trompe sur notre personne, alors même que nous pensons être responsables de nos pensées autant que de nos actes. Le constat est clair : nous courons aujourd’hui le risque que le devoir de résistance ne nous appartienne plus. Quand l’avoir l’emporte tellement sur l’être, qu’il semble être devenu la seule condition du bien-être, quand la vitesse de l'information est plus importante que son analyse, quand l’image l’emporte sur le verbe, quand enfin le progrès devient pour lui-même la justification de son bien-fondé... alors, il devient difficile de vivre sa foi, de façonner son esprit, de déterminer ses repères, de marquer ses limites. Difficile d’être un homme, difficile d’être libre. J’entends libre de cette... vraie liberté au souffle de laquelle l’esprit chemine et fait ses choix à proximité de son cœur, de ses méditations, de son intelligence, de ses espérances. L’islam est une école. Elle a un objectif et un programme, un cadre et une dynamique, des exigences autant qu’une évaluation nécessairement formative. Son premier principe se fonde sur l’impérative liberté de celui qui s’y forme dès lors que celui-ci se sait et se reconnaît comme un être de conscience et de responsabilité. L'islam dit une réalité et s’appuie sur un sentiment : tout commence par la solitude devant Dieu. Le premier espace de formation, d’édification, de résistance, de réforme et de liberté est le cœur si naturellement attiré vers le transcendant, si promptement déchiré par l’artifice ou noyé par le superficiel. Il n’y a pas de foi sans liberté, pas de liberté sans pleine possession de son être, cœur et esprit. Or, notre monde et ses pouvoirs, la technologie et son efficacité, les modes et la vitesse nous amputent et nous perdent. Un être humain qui vit à la surface de ses désirs et dont les besoins ont pour la plupart été fabriqués n’est plus un être humain... ce peut même devenir une bête entretenant l’illusion de son humanité. Un monstre virtuel dont les excès ne tiennent parfois qu’à ce fil de la rationalité qui fait office de laisse. Si la rationalité est humaine, le monstre est apprivoisé, mais si par malheur la rationalité n’est plus qu’économique ou financière, alors la bête se déchaîne et promet le pire, de carnages en génocides. Nous l’avons trop constaté. Notre religion nous apprend que la première résistance à ces dérives est à l’intérieur. Avec Dieu, dans l’approfondissement de la foi, l’être humain doit s’initier à la maîtrise, à la compréhension, à la pondération, à la nuance. Dans la prière ou la méditation, il doit prendre le temps de se connaître et de se reconnaître, de résister à ses propres violences, à ses colères, à sa volonté de pouvoir. Ainsi son cœur doit devenir une classe dans laquelle il apprend à son esprit, à étudier, à approfondir, à s’éloigner des préjuges, à éviter les caricatures. La lumière du cœur est une des conditions pour s’orienter dans les profondeurs de l’esprit. Elle donne la force de répondre au premier devoir de résistance qui nous habite : contre les pouvoirs arbitraires, contre les fausses idoles, contre la séduisante dictature de nos seuls désirs, protéger la lumière de son cœur, construire l’autonomie de son esprit, revendiquer le droit de choisir en conscience son chemin et le sens de sa vie. Devant Dieu, seul, conscient et responsable. Décolonisation La première résistance est aujourd’hui, très clairement, une entreprise de décolonisation. Il s’agit pour chaque musulmane et chaque musulman de retrouver le chemin de son être le plus profond, de redevenir un être libre. La vie quotidienne, avec les modes de pensée et de consommation, la gestion du travail et celle du temps libre, la culture cinématographique et musicale, est propre à façonner, presque inconsciemment, une seconde nature qui s’apparente à une prison. Il faut s’en échapper... La spiritualité, profonde et exigeante, est la clé. Il existe un autre espace à "décoloniser" : après notre cœur, notre intelligence. Jamais autant qu’aujourd’hui, l’information ne s’est trouvée concentrée en aussi peu de mains. Quelques entreprises et agences gèrent désormais l’outil "média" comme une industrie, "une affaire qui marche". Tout passe comme si le ton de l'élaboration intellectuelle, du débat de société ou des défis politiques était désormais donné par les médias et, parmi eux, par le suppôt essentiel de l’image. La télévision n’est pas un simple outil, elle est devenue un paramètre, une échelle, presque une valeur au chevet de laquelle les autres valeurs et les références se mesurent. Résister à cette tourmente de l’image et de la vitesse est aujourd’hui impératif : les musulmans, comme tous les citoyens, doivent réapprendre à penser, à analyser, à débattre. La shûrâ, la concertation à laquelle les invite leur religion, exige qu’ils forment leur... Intelligence et élaborent leur réflexion, en profondeur, avec précision et nuance. Il ne suffit pas de se dire musulman pour être protégé des caricatures et des simplifications : la communauté musulmane n’est d’ailleurs pas en reste quant aux analyses caricaturales ou aux jugements à l'emporte-pièce. L’islam exige de nous de libérer nos esprits et de vivifier nos intelligences : résistance intellectuelle active qui devrait être la conséquence naturelle d’une foi ancrée et d’une spiritualité épanouie. Économie, politique et société. Les ordres ont été inversés et l’on fait chaque jour l’expérience du primat de l’économie dans la gestion des affaires internationales comme des questions de société. L’éthique et la morale ne sont pas, on le sait, les maîtres mots de ce type de gestion, et ce qui compte désormais, c’est le rendement, l’efficacité, le degré de subordination aux logiques du nouvel ordre économique... Les dysfonctionnements politiques ou les mauvaises gestions sociales sont relativisés en fonction. des profits financiers qu’ils permettent : une dictature qui "rapporte" (en matière économique ou sur le plan géostratégique) n’est pas tout à fait une dictature et le critère d’une bonne politique se mesure essentiellement à sa capacité à protéger les intérêts de ceux qui l'appliquent. Les aliénations, au sens propre et premier, se multiplient et s’additionnent : l’économie qui devait être un instrument au service d’une politique est devenue une finalité en soi ; la société des citoyens qui devait être la finalité et donc, au premier chef, bénéficier de la gestion politique est insensiblement devenue un moyen, un simple instrument. Au cœur du nouvel ordre économique, l’être humain, ancien sujet de son histoire, a la curieuse sensation d’être devenu un objet, un moyen, un jouet. Pour les musulmanes et les musulmans, il s’agit de remettre les choses à leur place, dans le bon ordre. Que l’homme, devant le Créateur et avec ses semblables, redevienne une fin et non plus un moyen. Il s’agit de réinvestir, avec le cœur et avec intelligence, toutes les sphères dans lesquelles ce changement peut s’opérer. Sur le plan social, le devoir de résistance commence avec l’énoncé du clair refus que des sociétés industrialisées enfantent des millions de chômeurs et tant d’autres millions de laissés pour compte. La question ne relève pas des seuls moyens financiers, mais bien de la sournoise préservation de l’intérêt de quelques-uns et de l’absence de volonté politique. C’est dire qu’il faut s’engager dans des projets locaux, des projets de proximité, par lesquels on doit lutter contre le chômage, l’exclusion, la marginalité et l’ensemble des fractures sociales. Ce refus ne peut s’exprimer, comme c’est encore souvent le cas pour les musulmans, par la seule mise en place de projets fondés sur le bénévolat ou la solidarité. La justice est un droit, non un cadeau, ni une charité. À terme, la résistance passe nécessairement par l’engagement citoyen et politique. Refuser les passe-droits, exiger Que les volontés politiques soient explicitées, demander des comptes, questionner les choix de politique sociale, sont autant d’attitudes qui doivent permettre aux citoyens de confession musulmane de participer avec les autres à réformer leurs sociétés. À tous les niveaux, des initiatives sont attendues qui permettent des gestions économiques alternatives et, surtout, un retour de la politique à sa véritable vocation fondée sur le débat et la participation citoyenne. Pour les musulmans comme pour tous les êtres humains, pas de résistance sans participation. Autant de voix qui ne craignent pas de dénoncer les dictatures, les tortures, les hypocrisies et les dérives inhumaines, qu’elles soient ou non perpétrées au nom de l’islam. Quand le silence complice étouffe, notre dignité est la dénonciation. L’emprisonnement de tant d’innocents dans le monde pourrait bien finir par nous rendre coupables de si mal gérer nos libertés. Aucun intérêt économique ne peut justifier notre silence. À moins que ce soit la crainte ? La Peur ? La paresse ? Le confort ? Que dirons-nous le jour où il n'aura d’ombre que Son ombre ? Que nous ne craignons pour nos vies ? Que nous ne pouvons pas ? Que nous étions seuls ? Alors qu’à chacune de ses pages, la Révélation nous rappelle que Dieu aime les pieux qui prient comme les justes qui résistent. Au demeurant, nous ne sommes pas seuls et tant d’autres consciences sont amies de ce même combat, de cette même résistance. Dieu exige de nous la fidélité : notre foi nous commande la dignité ; le devoir de résistance est l’exacte réalisation de cette fidélité digne, consciente que l’on n’est jamais aussi près de Dieu que lorsqu’on lutte contre l’inhumanité des hommes. Avec cœur, au nom du droit. Reprendre possession de son cœur, construire son intelligence et s’engager à promouvoir des projets alternatifs de proximité sont autant de manifestations de ce devoir de résistance qui est le nôtre. Nous n'oublierons pas non plus que la justice exige de nous que nous devenions Tariq Ramadan. Lisez et faites lire An-nasr. Vendredi 34 Numéro 227 Nombre de pages 4 -- id 11833 Url https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/11833 Modèle de ressource Newspaper article Classe de ressource bibo:Issue Id de collection 2198 Id du média 33360 34259 34260 34261 34262 Fichier média https://islam.zmo.de/files/original/6a734e287a71185c5107683eda18d5843a7bc64f.pdf https://islam.zmo.de/files/original/37000b1a2186e71fcbcfc2b71148758d61556eb0.tiff https://islam.zmo.de/files/original/874596fc13542dd49d3bc13cced2f57e8425da7c.tiff https://islam.zmo.de/files/original/25caea7f566ebcdd8319018bcf075565c1d03fe3.tiff https://islam.zmo.de/files/original/0d44a6bf574cdf6655d7383a302d3e38fa6c2286.tiff Titre An-Nasr Vendredi #226 ("L'AEEMB nous offre une chance historique de contribuer à la réalisation de la maison de Dieu") Créateur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/15674 O. D. Sujet https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/435 Mosquée AEEMB (Université de Ouagadougou) https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/1198 Tiégo Tiemtoré https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Editeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/2198 An-Nasr Vendredi Contributeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore Date 2008-03-28 Type https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67398 Périodique islamique Identifiant iwac-issue-0000417 Source https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Langue https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français Droits In Copyright - Educational Use Permitted Couverture spatiale https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/376 Ouagadougou https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/443 Médine Détenteur des droits Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Contenu Lorsque vient le secours d'Allah ainsi que la victoire, célèbre les louanges de ton Seigneur et implore son pardon. Le 12 mars dernier, la mosquée de l’AEEMB était à sa quinzième année d’existence. C’est précisément à cette date que la première prière de vendredi a été célébrée au siège de l’AEEMB. À cette occasion, An-nasr a rencontré le frère NANEMA Omar qui a été le rapporteur de la commission qui a conduit à l’ouverture de cette prière de vendredi. Avec lui, c’est un pan de l’histoire de l’AEEMB et de l’Islam au Burkina que nous allons découvrir. Il nous parle également de la mosquée du siège qui n’arrive plus, à l’état actuel, à contenir les fidèles de plus en plus nombreux. An-nasr (An) : Pouvez-vous vous présenter aux lecteurs de An-nasr ? NANEMA Omar (N.O.) : Je m’appelle NANEMA Omar, je suis marié et père de 3 enfants. Je suis le conseiller aux affaires culturelles et théologiques de l’AEEMB. J’ai eu la chance, il y a de cela quinze ans, d’être le rapporteur de la commission qui a conduit à la prière de... Vendredi à l'AEEMB. La mosquée de l’AEEMB était à sa 15e année d’existence depuis le 12 mars dernier. Pouvez-vous revenir brièvement sur l’histoire de cette mosquée ? « L’AEEMB nous offre une chance historique de contribuer à la réalisation de la maison de Dieu. » N.O : L'histoire de la mosquée est liée au cheminement même de l’association. Dans les années 1990, nous avons eu notre berceau qui était le local que nous avions à Bilbalgo chez le vieux Yugo, pour nous retrouver dans un cadre un peu plus ouvert qui est le siège actuel de l’AEEMB. Cela a du coup suscité un besoin d’ouverture pour mieux servir les militants et les musulmans en général. À partir de là, des réflexions commencent à naître autour de la prière du vendredi. C’est ainsi qu’en 1992, on installa une commission qui avait pour charge de réfléchir sur la possibilité d’ouverture de la prière du vendredi au siège de l’AEEMB. La commission avait émis quelques inquiétudes à savoir les compétences théologiques, le cadre qui n’était pas approprié puisque ce... Fut un lieu d’habitation. Mais en réalité, on s’était rendu compte que la prière de vendredi était devenue une nécessité. En effet, le nombre de militants et sympathisants grandissait et il n’existait nulle part une tribune pour répondre dans un premier temps au souci des intellectuels musulmans francophones et ensuite pour répondre au besoin de formation de la jeunesse à travers la prière de vendredi. Nos contacts avec l’extérieur nous avaient aussi révélé que les compétences de ceux qui officiaient les prières de vendredi dans les autres pays de la sous-région ne dépassaient pas les nôtres. Le déclic a eu lieu début mars 1993 lors d’une conférence animée par l’Ivoirien Cissé Guigba à Ouagadougou. À l’issue de sa conférence, le conseil consultatif de l’AEEMB à l’époque avait discuté avec lui sur le projet d’ouverture de la prière de vendredi au siège de l’AEEMB. Celui-ci, fort de son expérience, nous rassura que nous avions les moyens et les compétences nécessaires pour la prière de vendredi. Effectivement, deux semaines après, l’imam montait pour la première fois sur la chaire et prononça son sermon. C’était exactement le 12 mars 1993 et voilà comment est partie la prière de vendredi au siège de l’AEEMB. AN : Quel imam a dirigé une première prière de vendredi au siège de l’AEEMB ? N.O : Cette 1ère prière a été dirigée par l’imam SIDIBE Abdramane et si ma mémoire est bonne, il est monté sur la chaire autour de 12h45 et il est descendu à 12h57. Le pré-sermon avait été fait par Tiégo TIEMTORE et le thème était « l’importance de la prière de vendredi ». Quand on voulait organiser cette première prière, on se demandait si on allait atteindre le quorum, et ce qu’il fallait faire dans le cas contraire. Et comme solution, on avait décidé de se poster et de compter les fidèles qui allaient à l’autre mosquée. Mais très heureusement, par la grâce de Dieu, plus d’une centaine de personnes étaient là pour la prière. AN : Après cette prière de vendredi, quelles ont été les réactions des fidèles francophones ? et des musulmans du Burkina en général ? NO : Lorsque nous sommes arrivés dans ce quartier (Wemtenga) en 1990, on s’est retrouvé un peu comme les Mecquois à Médine car nous avons eu une adhésion totale des autochtones de ce quartier, notamment le chef de Wemtenga, que Dieu ait pitié de son âme, qui était devenu un fidèle parmi les fidèles de la mosquée. La première réaction qui était celle du commun des fidèles était un sentiment de joie qu’on pouvait constater au niveau des assemblistes et des musulmans francophones en général. La deuxième réaction qui pouvait s’y comprendre était celle des responsables musulmans qui observaient une certaine méfiance face à ce nouvel élu des jeunes. Ainsi, après la première prière, nous avons été demandés à être entendus par les autorités musulmanes parce que justement ils avaient des inquiétudes par rapport à cette prière qui venait d’être initiée. Le président de la commission, le frère YOUG-BARE Hamado et moi, ainsi que certains membres du Comité Exécutif, nous Nous sommes allés deux fois poser des questions pour répondre à l'invitation, mais malheureusement, ceux qui étaient chargés de nous recevoir n’étaient pas là, donc depuis 15 ans, plus rien. AN : Pouvez-vous nous parler de l’état actuel de la mosquée ? À peu près combien de fidèles prient dans la mosquée chaque vendredi ? NO : Aujourd’hui, il n’y a pas de vocable pour qualifier l’exiguïté de la mosquée. En fait, la petite mosquée a fait place aujourd’hui à un véritable centre où les gens viennent se ressourcer tous les vendredis. En réalité, cette mosquée a été conçue pour contenir 50 personnes. De nos jours, plus d’un millier de personnes, en général des intellectuels, viennent prier, et plus de la moitié prient en dehors de la mosquée sous le soleil ou sous la pluie et les vents selon la saison. Cela pose des problèmes de confort et de sécurité. AN : En rappel, quel est en quelques mots l'importance d’une mosquée dans la vie du croyant ? NO : Premièrement, la mosquée est le lieu qui permet d’accomplir le pilier fondamental de... L’Islam est la prière. Deuxièmement, la mosquée est un lieu de fraternisation. C’est à la mosquée que vous pouvez voir le menuisier à côté du ministre, le blanc prie à côté du noir, bref toutes les couches sociales se côtoient dans la fraternité et l’humilité. La mosquée est également une tribune d’information et de formation des fidèles. Le vendredi, l’imam fait un résumé de l’actualité et conseille ses coreligionnaires dans le sens de l’amélioration de leur foi. Dans le cas spécifique, notre mosquée est une mosquée d’ouverture. C’est à la mosquée qu’on connaît la santé de la communauté. C’est donc un lieu important dans la vie du musulman. Pour permettre aux musulmans de pouvoir accomplir leur prière dans la sécurité et le confort, le Comité Exécutif de l’AEEMB a entrepris un ambitieux projet de reconstruction de la mosquée du siège de l’AEEMB. Pouvez-vous nous en parler ? Dieu faisant les choses, je me retrouve 15 ans après dans la commission chargée de diriger la reconstruction de la mosquée. de l’AEEMB. C’est une occasion que Dieu me donne encore de participer à la réalisation de sa maison. Pour vous parler du projet, nous avons décidé, au terme d’études sur la situation des musulmans au Burkina Faso en général, et particulièrement celle des élèves, étudiants et des travailleurs, de faire quelque chose. C’est pour satisfaire aux besoins d’information et de formation de cette catégorie de musulmans de notre pays. C’est ainsi que nous sommes arrivés à l’idée de reconstruction de cette mosquée qui, en réalité, sera un centre culturel islamique. En fait, le travail de formation qui est fait jusqu'à présent par l’AEEMB à l’endroit de ses militants, des musulmans et du public est satisfaisant et très encourageant. Cependant, la recherche de l’excellence étant un principe cardinal de notre religion, l’AEEMB a toujours cherché à améliorer ses prestations. La construction du centre culturel répond à cet objectif. AN : À quoi va ressembler ce centre culturel ? N.O : Il s’agit d’un bâtiment R + 2 extensible en R + 3. En d’autres termes, c’est un bâtiment en étage comprenant une mosquée pour les frères et sœurs, des salles de conférences, etc. AN : Qui peut participer à la réalisation de ce projet ? N.O : Tout le monde peut et doit contribuer à la réalisation de cet édifice. Et je dis que Dieu nous offre ici une occasion historique de participer à la construction de sa maison. Dans un premier temps, ceux qui sont visés par cet ambitieux projet sont nos militants. Aujourd’hui, plus de 25 ans après, l’AEEMB a mis à la disposition de la société burkinabé des milliers de cadres intellectuels, de commerçants formés aux principes et valeurs islamiques, c’est-à-dire la solidarité, la justice, l’honnêteté, la chasteté, la fidélité et la pudeur. C’est donc une catégorie de personnes qui constituent un rempart contre les maux sociaux qui ravagent nos populations, mais aussi des gens dynamiques et honnêtes qui contribuent pour beaucoup au développement socio-économique du Burkina Faso. En reconnaissance à cette association, je pense que Coude à coude, et je dis, on ne peut rien réaliser de plus grand pour le Seigneur. Deuxièmement, ce projet s’intéresse aux musulmans en général. Dieu merci, nous sommes dans un pays où les musulmans ne sont pas les plus pauvres et peuvent apporter leur contribution à l’édification de cette bâtisse qui va les dignes d’eux dans l’espace local mais aussi dans l’espace sous-régional. Troisièmement, l’AEEMB est aussi utile aux non-musulmans à travers sa lutte contre les maux qui minent notre société. Dans cet espace exigu, beaucoup d’étudiants de toutes les confessions religieuses viennent étudier et consulter nos documents pour la réalisation de leurs mémoires. Bref, l’association contribue au développement socio-économique du pays et de ce fait, l’appel est destiné à toutes les bonnes volontés. AN : Comment peut-on apporter les contributions ? N.O : Nous avons un compte bancaire BOA pour la collecte des fonds qui est le suivant : N° 0137580002. Les contributions peuvent être faites directement de ce compte ou au... siège de l’AEEMB. Nous recevons aussi les matériaux de construction (ciment, tôles, barres de fer, carreaux, peinture, lampes d’éclairage, etc.). Nous avons également besoin du soutien spirituel, technique et physique de la part de tous les musulmans, car la construction de la mosquée veut symboliser l’union des musulmans, l’union des cœurs, de telle sorte que cette mosquée soit ce qu’on pourrait appeler aujourd’hui le « Dar-oul Salam », c’est-à-dire la résidence de la paix. En effet, Dieu seul sait la récompense qu’Il donnera à toute personne qui participera d’une manière ou d’une autre à la réalisation de ce projet. On sait déjà, à travers les enseignements du saint prophète (saw), que celui qui a participé à la construction d’une mosquée aura des récompenses jusqu'à la fin des temps tant que des gens prieront dans cette mosquée. Chacun doit donc saisir cette chance pour le maximum de bénédiction. Dieu augmentera ses richesses et lui accordera une bonne place le jour du Jugement dernier. AN : À quand peut-on Envisager le démarrage effectif des travaux ? N.O : Nous ne pouvons pas, pour des raisons techniques, vous donner une date précise du début des travaux. Je peux seulement vous dire que les travaux commenceront incessamment, Inch Allah. AN : Combien de temps ce projet peut-il prendre ? N.O : Tout dépendra de la volonté de Dieu. AN : Quelles sont les difficultés que vous rencontrez dans cette entreprise ? N.O : La première difficulté est d’ordre financier car le projet nécessite 300.000.000 (trois cent millions) et la somme dont nous disposons est insignifiante par rapport à ça. Ensuite, il y a le problème d’espace pour accomplir les prières. Quand les travaux commenceront, il faut ajouter que nous craignons aussi d’être incompris par certaines personnes qui penseront que c’est orgueilleux d’envisager un tel projet tout en sachant que nous ne disposons pas des fonds nécessaires. Mais pour nous, il n’y a rien de grand pour Dieu. AN : Quel est votre mot de fin à l’endroit des fidèles ? N.O : Je voudrais saluer la maturité et... L’orientation des discours de vendredi qui permettent d’éclaircir les fidèles. Je salue également An-Nasr, votre bulletin, héritier d’Al Mimbar dont je fus l’un des rédacteurs, qui accompagne la vie de l’association. Je voudrais enfin réitérer notre appel à tous les frères et sœurs du Burkina Faso à contribuer, quel que soit la modicité de leurs moyens, à la réalisation de ce projet car nous n’avons pas d’aides extérieures. Je voudrais dire à nos parents qui ont su toujours rester à nos côtés depuis 25 ans que nous avons besoin de leurs soutiens pour la réalisation du vœu de beaucoup de musulmans, celui de réaliser ce centre culturel islamique. L’AEEMB est sur la voie de cette jeunesse dont a parlé le prophète quand il dit : « Les vieux m’ont trahi alors que les jeunes m’ont soutenu ». Elle est donc la graine d’un avenir radieux de l’islam au Burkina. Et chacun doit donc y apporter sa pierre pour son édification. Propos recueillis par O.D. 30 Numéro 226 Nombre de pages 4 -- id 11834 Url https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/11834 Modèle de ressource Newspaper article Classe de ressource bibo:Issue Id de collection 2198 Id du média 33361 34263 34264 34265 34266 Fichier média https://islam.zmo.de/files/original/813734cf5948c59dafeb4d4160db66cd530c48f6.pdf https://islam.zmo.de/files/original/d1263dd3fe1bd27835ecf4586951fbe714dbb566.tiff https://islam.zmo.de/files/original/a6d79ce4423e2226ae1e45069110b26282f8979d.tiff https://islam.zmo.de/files/original/b7f71d279f23a80247476e5d840d06c3d1ca5984.tiff https://islam.zmo.de/files/original/657a7a825516ac55f7c9c4a98943a314bb71d09d.tiff Titre An-Nasr Vendredi #225 (Le respect des personnes âgées) Créateur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/15563 Ahmad B. Baly Sujet https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/81 Pauvreté https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/87 Sunnah Editeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/2198 An-Nasr Vendredi Contributeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore Date 2008-03-21 Type https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67398 Périodique islamique Identifiant iwac-issue-0000418 Source https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Langue https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français Droits In Copyright - Educational Use Permitted Couverture spatiale https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/443 Médine Détenteur des droits Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Contenu Lorsque vient le secours d'Allah ainsi que la victoire, célèbre les louanges de ton Seigneur et implore son pardon. Nous vivons dans un monde où la morale a perdu sa valeur d’antan ; d’aucuns disent qu’elle est « morte ». De nos jours, les télévisions, les radios et les revues nous invitent à longueur de journée à jouir de tous les plaisirs sans restriction aucune, et à satisfaire nos besoins. Le respect, l’amour et la considération qu’on devrait avoir pour l’autre s’effritent pour faire place à la recherche du bien matériel. Un monde qui crie son business, ses affaires. Du coup, les relations même les plus bestiales. André Malraux disait que « lorsque dans une société, les valeurs morales et intellectuelles s’effritent, l’homme n’aura que son sexe et son ventre ». Les relations sociales prennent une autre tournure où les premières victimes sont les pauvres, les nécessiteux, les misérables. Vieilles personnes. Ainsi, les valeurs intellectuelles et morales font indiscutablement place aux incertitudes guidées par une certaine civilisation occidentale en manque de repères. Nous vivons sous le règne du ‘veau d’or’ avec le relâchement des mœurs dans tous les domaines. Drôle d’époque, terrible et préoccupante. Drôle donc de parler d’éthique, de foi et de vertu quand tout autour de soi appelle à la débauche, à la passion et à l’abandon de la foi. Dans ce monde qui perd la tête, les parents et les enseignants s’indignent de cette éthique de notre époque. Le constat est amer : la ‘guerre’ entre jeunes et vieux, entre parents et enfants, entre hommes et femmes est devenue monnaie courante. La détérioration du climat social nous interpelle à plus d’un titre, surtout que l’éducation des enfants est chose capitale pour une société qui veut bien évoluer et s’épanouir moralement. L’islam est une religion qui enseigne la morale, le bon comportement à travers son culte. En effet, Le respect des parents est une chose que le Coran a décrété aux versets 23 et 24 de la sourate 17 : « Ton Seigneur a décrété : n’adorez que lui et marquez de la bonté envers les pères et mères. Si l’un d’eux ou tous les deux doivent atteindre la vieillesse auprès de toi, alors ne leur dis pas fi et ne les brusque pas, mais adresse-leur des paroles respectueuses. Et par miséricorde, inclines sur eux l’aile de l’humilité et dis : O mon Seigneur ! Fais-leur à tous deux miséricorde comme ils m’ont élevé tout petit. » Dieu a ainsi ordonné d’être bienveillant, respectueux à l’égard de ses parents et encore plus lorsqu’ils atteignent la vieillesse. Il faut se garder de leur adresser des paroles irrespectueuses et injurieuses, d’élever la voix sur eux. Le Coran et la sunna du prophète (Saw) nous recommandent de prendre le temps de leur parler avec douceur et de les écouter avec patience en leur manifestant toute notre affection. Malheureusement, nous assistons aujourd’hui à un rejet de la personne âgée aussi bien. dans le cadre familial que dans la société toute entière. À Ouagadougou par exemple, le tableau est assez sombre : les vieux et les vieilles n’ont plus droit à une bonne maison, ils sont isolés, ils n’ont plus droit aux poulets rôtis, aux boissons, ils sont indésirables tout simplement. Parfois même ceux qui nous ont mis au monde et qui ont tant souffert pour notre éducation et notre bien-être. Et le plus souvent ce sont nos prétendus intellectuels qui se comportent ainsi. La personne âgée est une très importante ressource, une source de sagesse, une richesse à ne pas négliger. Ahmadou Hampâté Bâ l’avait bien souligné en ces termes : « en Afrique un vieillard qui meurt est une bibliothèque qui brûle ». Il ressort des enseignements du prophète (Saw) que n’eût été à cause des enfants, des vieilles personnes, des animaux et des végétaux, Dieu allait ordonner au ciel de ne plus laisser tomber aucune goutte d’eau sur terre. Le prophète (psi) a dit : « celui qui n’est pas miséricordieux avec nos enfants et qui... « Ignorer la dignité de nos vieillards n’est pas des nôtres. » Tirmidhi. Le plus jeune doit respecter le plus âgé. À ce propos, Abou Hourayra a rapporté que le prophète (psl) a dit : « Le plus jeune doit le salut au plus âgé, le passant salue celui qui est assis, le petit groupe salue le grand groupe. » Ce que nous devons aux vieilles personnes est, en fait, pour nous une préparation de notre traitement prochain. Anas a rapporté ces propos de l’envoyé de Dieu : « Il n’est un jeune qui honore un vieillard à cause de son âge auquel Dieu ne destine sur ses vieux jours quelqu’un qui l’honorera pour la même raison. » Tirmidhi. Ibn Oumar a rapporté que le prophète (psl) interrogea un jour : « Quel est l’arbre qui ressemble au musulman, dont les feuilles ne tombent ni en été ni en hiver et qui donne des fruits avec la permission du Seigneur ? » J’eus la conviction que ce devait être le palmier, mais comme je remarquai que ni Abou Bakr ni Omar ne répondaient, je n’osai répondre. Le prophète (psl) dit alors : « C’est le... » « Palmier ». On me demanda : « Qu’est-ce qui t’a empêché de répondre ? » Je répliquai : « Comme j’ai remarqué que vous avez gardé le silence, il m’a répugné de répondre. » Boukhari, Ibn Khathir. En raison de sa jeunesse et du respect qu’il devait aux illustres compagnons de l’Envoyé de Dieu, Ibn Oumar s’est empêché de répondre à la question posée. Abou Yahya Sahl a rapporté que lorsque Abdallah Ibn Sahl fut assassiné après Khaybar, son compagnon de route l’enterra puis revint à Médine en compagnie de son propre frère et du frère de la victime, Abd-Rahman Ibn Sahl. Lorsqu’ils se présentèrent devant le prophète (psi), Abd-Rahman, qui était le plus jeune, s’apprêtait à parler, et l’Envoyé de Dieu l’interrompit pour donner la parole au plus âgé du groupe. Rapporté par Boukhari et Muslim. Tous ces enseignements coraniques et prophétiques sur le respect des personnes âgées interpellent surtout la jeunesse qui manque sérieusement de respect à l’égard de leurs parents en particulier et des autres. Vieilles personnes en général. Beaucoup de problèmes sociaux (maladie, délinquance, pauvreté) rencontrés par les jeunes ont pour origine la désobéissance de leurs parents et le non-respect des personnes âgées. Nos gouvernements doivent aussi se pencher sérieusement sur la politique de prise en charge des personnes âgées : prise en charge sanitaire, alimentaire et morale. En somme, en tant que croyants, nous devons par tous moyens défendre ces personnes âgées si chères, car notre survie et notre bonheur ici-bas et à l’au-delà en dépendent. Dieu acceptera nos œuvres et nous récompensera si nous sommes en bon terme avec nos parents et les personnes âgées. B. BALY Ahmad AN-NASR Vendredi 13 Lieu de formation et d’information de l’ÆEEMR Tel / Fax : 50.36-2V-8 E-mail : comitée@aecvx-tif(ae)emb.bf Site Web : www.aeemb.bf Numéro 225 Nombre de pages 4 -- id 11835 Url https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/11835 Modèle de ressource Newspaper article Classe de ressource bibo:Issue Id de collection 2198 Id du média 33362 34267 34268 34269 34270 Fichier média https://islam.zmo.de/files/original/5cf7d4b1edbf27cf26fccc44eb8b33034f676e23.pdf https://islam.zmo.de/files/original/a0fafac7d1869664a92d594d0cb091429d87837d.tiff https://islam.zmo.de/files/original/33e41cec145916b5a62c01abf6878385abdc42a1.tiff https://islam.zmo.de/files/original/6702d9071ccb004fb526120c5e73deb6d4c58dea.tiff https://islam.zmo.de/files/original/1b66626a7e5901fa8c5f645fb60845085b7feb9d.tiff Titre An-Nasr Vendredi #220 (Comment concilier destin et libre arbitre) Sujet https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Editeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/2198 An-Nasr Vendredi Contributeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore Date 2008-02-15 Type https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67398 Périodique islamique Identifiant iwac-issue-0000419 Source https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Langue https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français Droits In Copyright - Educational Use Permitted Couverture spatiale https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/408 Israël Détenteur des droits Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Contenu Lorsque vient le secours d'Allah ainsi que la victoire, célèbre les louanges de ton Seigneur et implore son pardon. L’homme doit œuvrer pour sa réussite ici-bas et dans l’au-delà sans se préoccuper du destin. Celui-ci étant un phénomène complexe que seul Dieu connaît. Le Prophète (PSL) a déconseillé de polémiquer sur ce sujet qui a causé, leur dit-il, la perte de ceux avant vous. (Tirmidhi) Les pieux prédécesseurs avaient cette maxime : « Œuvre pour ta vie comme si tu vivais éternellement et œuvre pour ta vie future comme si tu allais mourir demain. » Le destin est un ensemble de phénomènes dont la nature, le mécanisme, les conditions d’apparition ou de survenance ne sont connus que de Dieu seul. Le destin est l’existence même, c’est le futur par rapport à l’homme et c’est l’actualité par rapport à Dieu ! La Science et la Volonté de Dieu précédant toute chose. La question de la conciliation du destin avec la liberté humaine trouve sa réponse dans le fait que Dieu a une... parfaite connaissance des événements qui affectent les individus et les sociétés de toute espèce dans leurs moindres détails. Cette connaissance antérieure des événements, ou si l’on veut, cette présence ne constitue point un obstacle à l’exercice du libre arbitre ; elle n’empêche nullement les hommes d’agir selon leur volonté. Car toutes les activités humaines, les événements et les conséquences qui en résultent qu’on appelle destin ne sont que la manifestation d’une partie de ce système de causalité fonctionnant dans la sphère de la Volonté et de la Prescience divine. C’est bien là le sens des versets ci-après : « Nul malheur n’atteint la terre ni vos personnes qui ne soit enregistré dans un livre avant que Nous ne l’ayons créé ; et cela est certes facile à Allah » C57 V22 « Vous ne saurez vouloir que si Allah veut. Lui le Seigneur des mondes » C81 V29 ; C76 V30. Par ailleurs, les déterministes s’appuient sur ces versets et les versets suivants pour dire que l’homme n’est pas libre dans ses actes : « Allah vous a créés. Vous et vos a été » C37 V6 « Celui que Dieu veut guider, il lui ouvre la poitrine à l’islam. Et quiconque Il veut égarer, Il rend sa poitrine étroite et gênée, comme s’il s’efforçait de monter au ciel. Ainsi Allah inflige Sa punition à ceux qui ne croient pas » C6 VI25 « Mais Allah égare qui Il veut et guide qui Il veut » C35 V8 ; C14 V4 ; C16 V93. Il est bien connu que l’école ash’arite, réputée pour ses thèses déterministes, a exagéré l’emprise du destin sur l’homme, ôtant à celui-ci tout pouvoir et toute liberté d’actions, affirmant que l’homme n’a ni capacité ni choix, il est dirigé comme un robot, n’ayant nullement le choix de ses actes. Elle s’appuie sur le sens littéral de certains versets du Coran, considérant toute action comme l’effet direct et immédiat de la volonté divine. À cette école, s’oppose l’école mou’tazilite qui semble avoir exagéré, quant à elle, le pouvoir et le choix de l’homme à telle enseigne qu’elle a dénié à Dieu toute intervention ou choix dans les actions humaines, prétendant. que l’homme est totalement libre et qu’il est le créateur de ses actes, lesquels ne sont connus de Dieu qu’après leur réalisation. Les mou’tazilites invoquent de leurs thèses la justice divine. Ils soutiennent que la responsabilité des hommes implique qu’ils soient les créateurs de leurs actes, sinon Dieu serait injuste car il a créé en eux la désobéissance, le péché et il les a châtiés pour cela. Ils tirent leur argument des versets coraniques suivants : « Malheur à ceux qui écrivent le livre de leurs mains, et qui disent ensuite, pour en retirer un vil profit : « Ceci vient de Dieu ! » Malheur à eux ! À cause de ce que leurs mains ont écrit. Malheur à eux ! À cause de ce qu’ils ont fait » (C2 V79). « Il en est ainsi, parce que Dieu ne change pas un bienfait dont il a gratifié un peuple avant que ce peuple change ce qui est en lui » (C8 V53). « Tout homme est tenu pour responsable de ce qu’il a accompli » (C52 V21). « Celui qui se présentera avec une bonne action recevra en récompense dix fois autant ; et celui qui se... présentera avec une mauvaise action ne sera rétribué que par son équivalent. Personne ne sera lésé » C6 V160 « Qu’est-ce qui vous a précipité dans saqar ? Ils diront « Nous n’étions pas au nombre de ceux qui prient ; nous discutons vainement avec les amateurs des disputes ; Nous traitions de mensonge le jour du jugement jusqu’au moment où la certitude s’est imposée à nous » C74 v42-47 Les mou’tzilites disent que Dieu guide celui qui veut être guidé et abandonne à l’égarement celui qui s’égare. Le verbe vouloir figurant dans les versets concernant la guidance et l’égarement, pour les mou’tzilites ce verbe se rapporte à l’homme et non pas à Dieu. Comme c’est le cas du verset suivant, selon lequel Dieu guide celui qui se repent : « Dis : « En vérité, Allah égare qui Il veut ; et Il guide vers Lui celui qui se repent » » C1 V27 Ils citent l’exemple des enfants d’Israël qui furent la cause de leur propre déviation et malédiction : « Puis quand ils dévièrent Allah fit dévier leurs cœurs » C61 V5 « Et puis, à cause de leur violation de l’engagement, nous les avons maudits, endurci leurs cœurs : ils détournent les paroles de leur sens et oublient une part de ce qui leur a été rappelé (Coran 5, V13) — Tout cela prouve, affirment les mou’tzilites, que l’homme seul forge et crée ses actions. L’école de Ahl Assunna wal Jamaa a emprunté une voie médiane basée à la fois sur la révélation et la raison. Elle suggère que tout ce que les hommes font se situe dans le cadre de la volonté et de la prescience divine. Notre libre arbitre, disent-ils, s’exerce dans les limites de l’Ordre établi par Dieu et en parfaite harmonie avec la Volonté de Dieu qui prime celle de l’homme. Cheick al-Islam Ibn Taimiyya définit ainsi qu’il suit la doctrine de Ahl Assunna wal Jamaa sur le destin, à savoir que Dieu est le Créateur, le Seigneur et le Souverain de toute chose et cela englobe toutes espèces existant par elles-mêmes ou par leurs attributs y compris les actions humaines et autres. Ce qu’il veut, Gloire à Lui, est, et ce qu’il ne veut pas n’est pas. Rien ne se trouve dans l’existence sans Sa Volonté et Son Pouvoir, rien ne Lui est impossible, Il est Omnipotent et est Capable de faire tout ce qu’Il veut. Il connaît, Gloire à Lui, ce qui était, ce qui sera, ce qui ne sera pas et comment ce serait si c’était et cela englobe toutes les actions humaines et autres. Allah a prédéterminé le destin de Ses créatures avant qu’Il les crée : Il a déterminé leurs termes, leurs richesses et leurs actions et a écrit tout cela et a écrit leur devenir heureux et malheureux. Ils (Ahl Assunna wal Jamaa) croient qu’Il a créé toute chose et qu’Il est Capable de tout faire et que tout existe selon Sa volonté, que Sa science précède toute chose, qu’Il a prédéterminé et écrit toute chose avant sa création. D’après ladite école, les actions créées par Dieu dans l’univers se divisent en deux parties : La première partie concerne les faits relevant des lois de la nature où l’homme n’a pas le choix comme la pluie, le vent, la germination, ces choses relèvent de la Volonté et des Seuls. Attributs de Dieu. La deuxième partie est composée des actions dépendant de la seule volonté humaine, car Dieu a laissé aux hommes le choix en cela. L’homme a la capacité de repousser des destins liés à son libre choix, ce qui entraîne châtiment et récompense : ainsi, la prière, le jeûne, on peut les accomplir comme on peut ne pas les accomplir, l’obéissance aux parents ; l’homme peut s’abstenir de forniquer et de voler, il peut faire le bien. Ainsi, il peut repousser un destin avec un autre ; par exemple, la faim, il mange pour l’assouvir, la maladie, il se soigne, l’incroyance, il la repousse par la foi ; l’ignorance par l’instruction et la recherche du savoir. Sur ce point, l’homme a le pouvoir d’agir ou de s’abstenir. Dieu a montré que l’homme est la cause de son propre égarement. L’homme ne connaît pas son destin, il ne sait pas ce que Dieu avait écrit à son sujet, en bien ou en mal, jusqu’à ce que son destin se concrétise. Comment se fait-il qu’il emprunte le chemin de l’égarement puis il proteste que Dieu lui ait... voulu cela ? Dieu a déterminé à l’avance la richesse de chacun, il n’empêche que l’homme doit faire des efforts pour acquérir cette richesse, ce n’est pas en croisant les bras qu’il obtiendra cette richesse. Pas plus qu’il ne l’obtienne en perpétrant des forfaits. On ne peut se prévaloir du destin pour commettre des péchés, comme les associateurs qui disent : « Si Dieu avait voulu, nous ne lui aurions pas donné des associés ». Il en est ainsi parce que l’homme n’a pas connaissance de la science de Dieu et il n’a jamais appris que tel ou tel acte lui a été destiné. Le destin relève du mystère que seul Dieu connaît. On ne peut dire que Dieu a écrit que je vole, alors je vais exécuter mon destin. La personne qui parle ainsi, a-t-elle pris connaissance des Tables gardées et lu ce qu’elles contiennent ? La réponse est naturellement NON. D’aucuns estiment que les versets du Coran relatifs au destin et au libre arbitre se contredisent. Ils citent comme exemple les versets suivants : « Tout malheur qui vous atteint... » est dû à ce que vos mains ont acquis » C42 V30 et « rien ne vous atteindra en dehors de ce qu’Allah a prescrit pour nous » C9 V51. En effet, il n’y a pas de contradictions entre ces versets : Allah nous a montré que ce qui nous atteint est de notre faute, à cause de nos actes, et Il nous a montré que ce qui arrive est conforme à Son Décret et à Sa Prédestination. Sa prescience et Sa prédétermination des faits ont précédé toute chose, mais Allah, Gloire à Lui, a lié et conditionné tout ce qui nous arrive comme malheur à des causes propres à nous, même si ces événements sont déjà écrits et prédéterminés. À partir du moment où nous avons la volonté, le choix de nos actes, la liberté d’agir, tout ce qui nous arrive est la conséquence de nos actions, bonnes ou mauvaises. Dieu a dit : « Quel que soit le malheur qui vous atteint, il est la conséquence de ce que vous avez fait. Mais Dieu efface un grand nombre de vos péchés » C42 V30. Il n’y a pas de contradiction entre le destin et l’action, le destin est une. Question de prescience, de connaissance préexistante, et les actions comme la fornication, le vol, le meurtre, les injustices à l’égard de la création et des créatures, sont les nôtres et nous en sommes comptables car nous en avons le libre choix et le plein pouvoir. Dieu en a la preuve décisive. Le fait que nos actions et les conséquences qui en découlent soient connues d’avance par Dieu ne saurait justifier nos fautes ni nous servir d’excuses ou de prétexte à notre désobéissance. Nous sommes responsables de nos actions, de nos fautes et de nos défaillances, à moins que Dieu veuille nous les pardonner. Nous devons certes croire à la prédestination, mais cette croyance ne doit pas conduire à la paresse, à la résignation et à l’incurie. Il nous appartient d’agir en conformité avec les prescriptions d’Allah et son Messager et donc ignorer ce qui nous a été prédestiné. N’ayant aucune connaissance du futur, nous devons agir selon nos possibilités et nos moyens et oublier la notion de destin qui devient de plus en plus floue. plus nuisible et qui a acquis une connotation totalement opposée à l’Islam. Source : www.bismillah-debats.fr AN-NA5R Bulletin de formation et d’information de l’AEEMB BP 1817 Ouagadougou 01 6 Numéro 220 Nombre de pages 4 -- id 11836 Url https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/11836 Modèle de ressource Newspaper article Classe de ressource bibo:Issue Id de collection 2198 Id du média 33363 34271 34272 34273 34274 Fichier média https://islam.zmo.de/files/original/8e010b826ef040e1a6a9dcec8439c1780fed4053.pdf https://islam.zmo.de/files/original/ada51de7052cdfb040f9ea70fd5b6fcc83c0e424.tiff https://islam.zmo.de/files/original/e2aaf57d6f4014edd68647b12f53e35d8e191468.tiff https://islam.zmo.de/files/original/dc3af7c167b4899887ae698788f4505cc26f86e8.tiff https://islam.zmo.de/files/original/76239111cc6f766ec09f65ba5ea706202b2f4f2f.tiff Titre An-Nasr Vendredi #218 (Paradis ou enfer : à nous de choisir! / Des petits actes qui peuvent nous sauver de l'Enfer) Créateur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/15575 Mouhammad Patel Sujet https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/85 Hadith Editeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/2198 An-Nasr Vendredi Contributeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore Date 2008-02-01 Type https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67398 Périodique islamique Identifiant iwac-issue-0000420 Source https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Langue https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français Droits In Copyright - Educational Use Permitted Détenteur des droits Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Contenu z^-r^z nasr n° 218 du 01 fév. 2008 WW'-1.1.' s O Lorsque vient le secours d'Allah ainsi que la victoire, célèbre les louanges de ton Seigneur et implore son pardon. Abou Houreïra (ra) rapporte que le Messager d'Allah (saw) a dit : "L’Enfer a été recouvert par les désirs et le Paradis l'a été par ce qui est pénible." Le Prophète Mouhammad (saw) apporte ici deux informations essentielles par rapport à l'orientation que le musulman et la musulmane peuvent donner à leur vie future. Il dit d'abord : "L'enfer a été recouvert par les désirs", ce qui signifie que, pour l'être humain, le moyen le plus sûr et le plus direct pour arriver en Enfer consiste à suivre constamment ses tentations, c'est-à-dire ses désirs portant sur des attitudes et des choses interdites ou qui conduisent vers ce qui est prohibé. Ensuite, il ajoute : "Le paradis est dissimulé par ce qui est pénible", c'est-à-dire que celui qui aspire au Paradis doit forcer son ego - son nafs - à accepter de faire des choses éprouvantes... En quoi consistent ces Choses pénibles auxquelles le Prophète Mouham-mad (saw) fait allusion ? Les commentateurs de ce Hadith écrivent en substance qu'il s'agit de tous les devoirs que le croyant est tenu de s'acquitter pour se rapprocher d'Al-Paradis ou de l'Enfer : à nous de choisir ! Allah, comme par exemple : - Le respect des actes d'adoration et des rituels. - La constance dans la pratique religieuse. - L'effort pour se protéger des propos et des actes interdits. S'acquitter de ces devoirs n'est évidemment pas aisé et demande un gros effort sur soi, un véritable djihâd oun nafs (contre notre propre personne). Mais c’est là le prix à payer pour accéder au Paradis. Voici en substance ce vers quoi le Messager d'Allah (saw) interpelle les croyants à travers ce Hadith : l’importance considérable de cet enseignement prophétique se manifeste chaque jour un peu plus... En effet, dans notre société, l'assouvissement de tous nos désirs et nos pulsions est devenu la norme : pour flatter les plus vils instincts de chacun, aucun moyen n'est. écarté. Les limites de l'acceptable, du convenable sont chaque jour repoussées. On en est arrivé à un point où la seule référence ou la volonté de s'attacher à certaines valeurs morales et principes éthiques élémentaires comme la pudeur et la chasteté est assimilée à une attitude rétrograde. An-nasr vendredi n° 218 du 01 fév. 2008................................. P. 215 dépassée... pour ne pas dire déphasée... Aujourd'hui, il est beaucoup plus facile de se déclarer partisan de certaines déviances telles que l'homosexualité, que de prendre position contre celles-ci... Et le plus triste, c'est que les musulmans ne sont pas épargnés : des péchés aussi graves que la sorcellerie, la consommation des boissons alcoolisées, le zinâ (fornication et adultère)... sont incroyablement minimisés et banalisés... au point où ils se répandent de façon monstrueuse, à une vitesse vertigineuse et dans des proportions difficilement imaginables il y a de cela encore quelques années... Le plus préoccupant est de savoir quelle sera la situation de notre oum-mah dans quelques années si rien n’est fait pour endiguer cette épidémie du mal et de la perversion ? Et surtout, sommes-nous prêts à assumer les conséquences terribles auxquelles nous nous exposons par notre inconscience ?... N'oublions pas que lorsque l'épreuve divine arrive, elle ne touche pas seulement les coupables. Allah dit : "Craignez cette fitnah (trouble) qui n'affectera pas seulement ceux qui ont été injustes parmi vous (...)" Sincèrement, il est grand temps de se réveiller et de se responsabiliser... Se responsabiliser est devenu une priorité ; cela implique de la part de chacun au moins trois choses : Il s'agit avant tout de prendre conscience de la gravité de nos péchés et de nos manquements. Un de nos pieux prédécesseurs disait : "Le péché qui risque de ne pas être pardonné est celui au sujet duquel celui qui l'a fait dit (en minimisant son geste) : "Comme cela aurait été bien si tous mes péchés étaient semblables à celui-ci." Ibnou Mas'oûd (ra) disait pour sa part : "Le Croyant voit son péché comme une montagne qui risque de tomber sur lui (et l'écraser) ; et l'hypocrite voit le sien comme une mouche qui se serait posée sur son nez et qu'il chasserait ensuite d'un signe de la main." Un autre savant disait : "Chaque acte de désobéissance envers Allah est une kabîrah (péché majeur). Ne regarde pas la petitesse de la désobéissance, mais regarde plutôt la Grandeur de Celui que tu désobéis." En fait, le croyant, même après avoir accompli une bonne action, doit craindre que celle-ci ne soit pas agréée. L'hypocrite est celui qui ne cesse de commettre des péchés en affirmant avoir espoir d'être pardonné, à l'image de ces gens qui n'hésitaient pas à violer les interdictions divines pour des intérêts matériels, puis disaient : "On sera bientôt pardonné." Ensuite, il est essentiel d'abandonner au plus vite les péchés. Concrètement, quand nous examinons nos péchés, nous nous rendons compte qu'ils sont essentiellement de trois types : certains peuvent être délaissés aisément ; d'autres... plus difficilement et d'autres encore nous semblent impossibles à abandonner pour l'instant. Le minimum que nous pouvons faire dès à présent, c’est : - de s'éloigner immédiatement du premier type de désobéissance, - de diminuer progressivement le second, - de se repentir et implorer l'aide d'Allah à propos du troisième. N'oublions pas en effet que les actes de désobéissance envers Allah sont synonymes de feu... Et lorsqu'on est face à un incendie qui se propage sans arrêt, on ne va pas chercher à savoir à quelle vitesse précise on est capable de s’éloigner du danger : On fuit... tout simplement... Enfin, il faut apprendre à maîtriser ses désirs et ses envies lorsque celles-ci portent sur le harâm (l'interdit) ou conduisent vers le harâm. Comme souligné précédemment, il faut donc nécessairement faire des efforts sur soi, en gardant à l'esprit trois choses : - Le plaisir qu'apporte la satisfaction d'un désir illicite est éphémère, à l'instar du bien-être ressenti par Celui qui est atteint de démangeaisons lorsqu'il se gratte : Non seulement son geste ne lui procure pas un réel soulagement, mais, au contraire, il ne fait qu'empirer son affection et sa souffrance... Il ne sera jamais possible de satisfaire pleinement l’ensemble de ses envies ici-bas, qui est avant tout un espace d'épreuves : Le seul lieu où tous les désirs seront assouvis est le Paradis. Dans ce monde, la satisfaction d'une envie entraînera l'apparition d'une autre, et l'impossibilité de combler le fossé séparant nos désirs de leur réalisation ne fera qu'augmenter notre frustration... et faire de notre existence un énorme gâchis... Lutter contre son nafs et ses envies est, certes, très difficile. Mais chacun sur cette terre consent quotidiennement à faire des sacrifices afin de servir ses intérêts immédiats, que ce soit pour ses études, pour son activité professionnelle, pour sa promotion sociale, pour faire plaisir à ceux qu'il aime ou à sa petite personne... Dans ces conditions, il est difficile de Concevoir que l'on ne soit pas prêt à supporter quelques difficultés pour obtenir l'agrément de Notre Créateur et, par la même occasion, nous épargner des effroyables tourments de l'Au-delà. Pour conclure, rappelons que dans le Hadith cité au tout début, le Prophète Mouhammad (saw) nous a montré la voie du Paradis et celle de l’Enfer. À nous de choisir maintenant l'orientation que l'on désire... Néanmoins, suivre le chemin conduisant vers le Feu en espérant arriver au Paradis est tout aussi ridicule que de descendre l’escalier qui conduit à la cave en prétendant vouloir monter à l'étage de sa maison... Des petits actes qui peuvent nous sauver de l’Enfer n'en parlent pas souvent, mais si on savait toutes les portes et les moyens que Dieu nous accorde pour faire le bien, on s'empresserait de le faire... Avant tout, voici la parole d'Allah : "Tout ce que vous faites comme bien, Allah le sait parfaitement." "Celui qui fait dans le bien le poids d'un grain de poussière le verra." "Celui qui fait du bien..." C'est à son propre avantage. Premier moyen : Dans un long hadith unanimement reconnu authentique, il est recommandé aux croyants : "Épargne aux autres ton mal, car c'est là une aumône que tu peux faire pour toi-même." An-Nasr, vendredi n° 218 du 01 fév. 2008, p. 217. Second moyen : Hadith rapporté par Muslim : "Chaque matin, vous avez à payer une aumône pour chacun de vos organes. Chaque fois que vous dites : 'Gloire et pureté à Dieu' (Soubhanallah), c’est une aumône. Chaque fois que vous dites : 'La louange est à Dieu' (Alhamdoulilah), c'est une aumône. Chaque fois que vous dites : 'Il n'y a de Dieu que Dieu' (la ilaha ilallah), c'est une aumône. Chaque fois que vous dites : 'Dieu est Grand' (Allahou akbar), c'est une aumône. La proscription du mal est une aumône. Mais il suffit de faire à la place de tout cela deux unités de prière en cours de matinée." Alors, conclusion ? • Éviter le mal aux autres. • Chaque matinée, faire deux unités de prière (la prière de Douha). Troisième moyen : Selon Abou Dharr, le prophète a dit... On m'a présenté les œuvres de ma communauté aussi bien les bonnes que les mauvaises. J'ai vu mentionner dans ses bonnes actions le fait d'ôter de la voie publique ce qui peut nuire aux passants. [...] Quatrième moyen : Selon Abou Dharr, le Prophète a dit : "Ne méprise aucune bonne action, si petite soit-elle, comme le fait d'accueillir ton frère avec un visage souriant". Conclusion ? • Retirer les choses nuisibles de la voie publique • Sourire à son frère en Dieu Cinquième moyen : Selon Abou Hourayra, le Prophète a dit : "Celui qui va à la mosquée le matin et le soir, Dieu lui prépare dans le Paradis un endroit confortable pour chacun de ses allers". Sixième moyen : Selon Abou Hourayra, le Messager de Dieu a dit : "O femmes de l’Islam ! Que l'une de vous ne méprise pas le cadeau qu’elle fait à sa voisine, si petit soit-il, ne serait-ce que le sabot d’un agneau." Septième moyen : Selon Abou Hourayra, le Prophète a dit : "La foi comporte un peu plus de soixante-dix ou de soixante branches. La plus... Élevée est la proclamation qu’il n’y a de dieu que Dieu et la moindre est le fait d'ôter de la voie publique ce qui peut nuire aux passants. La pudeur est l’une des branches de la foi. (Unanimement reconnu authentique) Huitième moyen : Selon Abou Hourayra, le Messager de Dieu a dit : « Cependant qu'un homme poursuivit son chemin, voilà qu'il ressentit une grande soif. Il trouva alors un puits, y descendit et en but. À sa sortie du puits se présenta un chien haletant et léchant la terre humide tellement il avait soif. L'homme se dit : « Ce chien souffre de la soif autant que j’en souffrais moi-même. » Il redescendit dans le puits, remplit d'eau sa chaussure, la tint avec ses dents et remonta. Il en abreuva le chien et Dieu loua son acte et lui pardonna ses péchés. Ils dirent : « O Messager de Dieu ! Avons-nous donc un salaire pour nos bonnes actions envers les animaux ? » Il dit : « Pour toute créature vivante, il y a un salaire à qui lui fait du bien. » Conclusion : • Effectuer ses prières à l'heure • Ne pas Hésiter à faire des cadeaux aussi petits soient-ils. Rechercher à acquérir les branches de la Foi. Bien s'occuper des animaux. An-Nasr, vendredi n° 218 du 01 fév. 2008. Numéro 218 Nombre de pages 4 -- id 11837 Url https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/11837 Modèle de ressource Newspaper article Classe de ressource bibo:Issue Id de collection 2198 Id du média 33364 34275 34276 34277 34278 Fichier média https://islam.zmo.de/files/original/02b3b664d31b737cf0a489bd494a2229c09ee240.pdf https://islam.zmo.de/files/original/18a49a066850cdaa3d7e6d7f86404987cf658d5d.tiff https://islam.zmo.de/files/original/fa599efcc13dd6ef9f905b5c752a83e56be3b972.tiff https://islam.zmo.de/files/original/2b5b07bb5985fb7889f91186f5b510e41d194c51.tiff https://islam.zmo.de/files/original/1a40cec317cd2b69e13f6b1c5d2c1fa85d99a912.tiff Titre An-Nasr Vendredi #217 (L'affaiblissement de la foi) Créateur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/15575 Mouhammad Patel Sujet https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/81 Pauvreté https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/85 Hadith Editeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/2198 An-Nasr Vendredi Contributeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore Date 2008-01-25 Type https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67398 Périodique islamique Identifiant iwac-issue-0000421 Source https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Langue https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français Droits In Copyright - Educational Use Permitted Détenteur des droits Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Contenu An nasr n° 217 du 25 an. 2008 Lorsque vient le secours d'Allah ainsi que la victoire, célèbre les louanges de ton Seigneur et demande pardon. Un certain nombre de hadiths indiquent que l’intensité de la foi au fond du cœur peut connaître des variations. Le Prophète Mouhammad (saw) disait à une occasion : "La foi s'use dans le cœur à l'instar du vêtement qui s'use. Demandez donc à Allah (constamment) de renouveler (et de revivifier) votre foi." (Moustadrak Hàkim) Dans un autre hadith, le Prophète Mouhammad (saw) dit en ce sens qu'il arrive que "le cœur du croyant soit recouvert par des nuages, comme c'est souvent le cas pour la lune, ce qui lui fait perdre sa clarté ; ensuite, lorsque ces nuages disparaissent, le cœur resplendit à nouveau." (Abou Nouaym) Ces traditions prophétiques montrent clairement que la foi peut tout à fait faiblir et qu'il est donc indispensable d'agir pour la renforcer. Facteurs et causes de l'affaiblissement de la foi. Une étude minutieuse du Coran et des... Hadith permet d'en dégager un certain nombre, dont les suivants : 1. La multiplication des péchés et des mauvaises actions a une influence directe sur l'intensité de la foi. Le Prophète Mouhammad (saw) dit dans un Hadith très connu que : "Lorsque le croyant commet un péché, un point noir s’inscrit au sein de son cœur; s'il se repent (du mal qu'il a fait), l'abandonne et demande le pardon, son cœur retrouve sa clarté; s’il augmente (ses mauvaises actions), le point noir s’étend (progressivement) jusqu’à recouvrir entièrement son cœur; c'est cela la "rouille" qu’Allah mentionne dans le Coran : "Pas du tout, mais ce qu'ils ont accompli a "rouillé" leurs cœurs." (Mouslim) Ainsi, lorsque des mauvaises actions sont commises de façon répétée, la lumière qui nous permet de distinguer le bien du mal s'affaiblit progressivement, jusqu'à disparaître totalement. 2. L’attachement excessif pour les choses matérielles est une autre cause d'affaiblissement de la foi. Le Coran proclame de façon explicite que les biens de ce monde constituent des épreuves pour le croyant : "Vos biens et vos enfants ne sont qu'une tentation, alors qu'auprès d'Allah est une énorme récompense." (C 64 V 15). Toujours dans le même ordre d’idées, Dieu dit dans le Coran : "Nous avons placé ce qu'il y a sur la terre pour l'embellir, afin d'éprouver (les hommes et afin de savoir) qui d'entre eux sont les meilleurs dans leurs actions." (C 18 V 7). Les biens de ce monde peuvent constituer une assistance pour l’homme, tout comme ils peuvent être à l'origine de sa perte. Tout dépendra de la place qu'il accorde à ces choses : s'il s'attache de façon excessive à elles, au point de faire passer leur amour avant celui d'Allah et de Son Messager (saw), il dévie du Droit Chemin. Le Prophète Mouhammad (saw) dit : "(...) Par Dieu, ce n'est pas la pauvreté que je crains pour vous. Je crains plutôt que ce monde ne vous soit offert comme il avait été offert à ceux qui vous ont précédés, que vous ne le disputiez comme ils se le disputaient." sont disputés, et qu'il ne cause votre perte comme il a causé la leur." (Boukhâri et Mouslim) Cela ne signifie pas pour autant qu’il est interdit d'éprouver de l’amour ou de l'attachement pour les choses de ce monde. En fait, l'attrait pour elles est une chose naturelle. Le Coran affirme : "On a enjoli aux gens l'amour des choses qu'ils désirent : femmes, enfants, trésors thésaurisés d'or et d'argent, chevaux marqués, bétail et champs..." (Sourate 3, Verset 14) Ce passage montre clairement que l'amour des choses citées a été placé par Allah Lui-même au sein des êtres humains. Leur présence n'est donc en rien contraire à la foi. Par An-nasr, vendredi n° 217 du 25 (an. 2008........ P.212) contre, si l'amour et l'attachement à ces choses deviennent excessifs, jusqu’à pousser l'homme à briser les préceptes divins et à violer les interdits, dans ce cas, ils font peser un grand danger sur sa foi. Le fait de rester trop longtemps à l'écart d'un environnement spirituel sain et de la fréquentation des gens pieux est aussi un facteur à... L'origine de la faiblesse de la foi. Il est tout à fait normal que si on reste constamment dans un contexte qui n'accorde aucune place à Dieu et où les lois divines sont constamment brisées, comme c'est le cas dans la plupart de nos sociétés actuelles, notre foi ne manquera pas d'être affectée de façon néfaste. Allah ordonnait au Prophète Mouham-mad (saw) de rester en compagnie de ceux qui pensent à Lui et d'éviter la compagnie de ceux qui L'oublient : « Fais preuve de patience en restant avec ceux qui invoquent leur Seigneur matin et soir, désirant Sa Face. Et que tes yeux ne se détachent point d'eux, en cherchant (le faux) brillant de la vie sur terre. Et n'obéis pas à celui dont Nous avons rendu le cœur inattentif à Notre Rappel, qui poursuit sa passion et dont le comportement est outrancier. » (Cl 8 V28) Le Prophète Mouhammad (saw) disait pour sa part : « Tout homme suit la religion (la façon d'agir et de vivre) de ses amis. Que chacun choisisse ses amis avec soin. » (Abou Dàoud et Tirmidhi) La foi a également tendance à s'affaiblir lorsqu'on place trop d'espoir sur la longévité de sa vie, en oubliant la mort. Cela provoque un durcissement du cœur et un détachement par rapport aux pratiques religieuses. En effet, ne pas penser à la mort, c'est aussi ne pas penser à toutes les étapes qui vont la suivre : la tombe, le Jugement Dernier, la traversée du "Siràt", le paradis ou l'enfer... Le Coran l'exprime en ces termes : "Le moment n'est-il pas venu pour ceux qui ont cru, que leurs cœurs s'humilient à l'évocation d'Allah et devant ce qui est descendu de la vérité [le Coran] ? Et de ne point être pareils à ceux qui ont reçu le Livre avant eux. Ceux-ci trouvèrent le temps assez long et leurs cœurs s'endurcirent, et beaucoup d’entre eux sont pervers." (Coran 57:16) Le manque de science religieuse peut aussi être à l'origine de l'affaiblissement de la foi, surtout pour les personnes qui sont en contact avec des cercles où les principes de l'Islam ne sont pas pris en compte. Considération. De même, celui qui entend constamment des attaques, directes ou indirectes, portées à l'encontre de l'Islam et de ses principes et ne s’efforce pas à rechercher la vérité risque fortement de voir, à la longue, sa foi s'affaiblir... Ce sont là quelques importants facteurs d’affaiblissement de la foi qui ont été relevés par les oulémas; et c’est en les prenant en considération que les oulémas conseillent à celui et celle qui désire raffermir et renforcer sa foi de : • Réfléchir sur le sens des Attributs d'Allah, comme Sa Grandeur, Sa Miséricorde, Son Pouvoir, Sa Capacité à châtier et à récompenser, Son Omniscience... et agir en conséquence. • Lire et méditer en profondeur sur le contenu du message coranique. • Détacher le cœur des choses de ce monde et le tourner vers celles de l'Autre Monde. • Rester constamment à la recherche de la science religieuse. • Prendre part régulièrement aux assemblées dédiées au dhikr et au souvenir d'Allah. • Multiplier les bonnes actions et éviter à tout prix les péchés. Et lorsqu'il arrive d'en commettre, de se repentir immédiatement. • Accomplir les devoirs et obligations manqués. • Penser à la mort constamment et méditer sur la mort de ses proches. • Méditer sur le sens profond de ce qui se passe dans ce monde et sur les choses qui nous entourent et ne pas se focaliser sur les apparences seulement. • Se confier à Allah et Lui manifester notre dépendance à Son égard. • Veiller à ses fréquentations. • Faire une auto-évaluation de ses bonnes et mauvaises actions au moins une fois par jour, et à partir de là, prendre les résolutions qui s'imposent. • Invoquer Allah constamment. Mouhammad Patel AN-NASR Vendredi Bulletin d'information et de formation de l’ÆEMIB O1 BF» 181V O noMo dotigott O 1 Tel /Fax: 50.3G-2V-89 E-mail: comiteocecu-tif@aeemla.bf Site Web: WWW.aeeml3.l2 An-Nasr vendredi n° 217 du 25 [jan. 2008] P.214 Numéro 217 Nombre de pages 4 -- id 11838 Url https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/11838 Modèle de ressource Newspaper article Classe de ressource bibo:Issue Id de collection 2198 Id du média 33365 34279 34280 34281 Fichier média https://islam.zmo.de/files/original/56b096fb5577410359ab2f8ebb7a440a14d7c470.pdf https://islam.zmo.de/files/original/fcf4cb6b7b27e07677cd79eec602b795b8a0ed14.tiff https://islam.zmo.de/files/original/77029a069ab30c176aa7d5cf8ce05ec8fd959817.tiff https://islam.zmo.de/files/original/d191248ecd1c9cb76538c4684c67e2dd07d1c989.tiff Titre An-Nasr Vendredi #274 (L'éthique de la parole en islam) Créateur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/15634 Ben Hamid Sujet https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Editeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/2198 An-Nasr Vendredi Contributeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore Date 2009-02-13 Type https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67398 Périodique islamique Identifiant iwac-issue-0000422 Source https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Langue https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français Droits In Copyright - Educational Use Permitted Détenteur des droits Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Contenu Lorsque vient le secours d'Allah ainsi que la victoire, célèbre les louanges de ton Seigneur et implore son pardon. Si le fidèle musulman est tenu sur le plan des obligations d’ordre rituel de satisfaire à un certain nombre de prescriptions comme l’observance de la prière, du jeûne, de l’aumône légale, etc., il doit également, sur le plan moral, respecter un certain nombre de principes normatifs comme le fait de dire la vérité, d’être sincère, d’avoir une bonne intention, de ne pas mentir, de ne pas calomnier, de ne pas faire de faux serments, etc. Comme ces principes normatifs touchent de près ou de loin tout ce qui se rapporte au lisan (organe de la parole) et comme la fonction majeure de celui-ci est d’être l’interprète des autres organes, notamment du cœur qui est le pivot central qui structure la personnalité du fidèle musulman, l’Islam accorde une importance particulière à tout ce qui émane du lisan. De nombreux versets coraniques et de hadiths prophétiques mettent en avant l’éthique de la parole en Islam. L’accent est mis sur la nécessité d’éviter les innombrables maux de la langue. Ils invitent les fidèles, pour remédier aux dégâts des mots, à se consacrer au dhikr (mention et remémoration d’Allah et de Son Serviteur et Prophète), à la lecture du Coran et à toute forme d’adoration d’Allah en général. Sache que les dégâts causés par la langue (les mots, la parole) sont énormes, et rien ne peut être plus salutaire que sa retenue. Ainsi, la loi religieuse (Coran et hadiths) vante le mutisme et insiste sur l’importance du silence. Le Prophète (saw) a dit : « La foi d’un serviteur n’acquiert la droiture que si son cœur est droit et le cœur ne peut acquérir la droiture que si la langue est droite... » Rapporté par Ibn Abi ad-Dunia. Et d’après Sahl Ibn Sa’adine As-Saaidi, le Prophète a dit, ce qui peut être interprété de cette façon : « Celui qui me garantit le bon usage de ce qu’il a entre ses mâchoires (la langue) et de ce qu’il a entre ses jambes (le sexe), je lui garantis le paradis. » Et dans les traditions des... Compagnons du Prophète, on rapporte qu’Abu Bakr mettait une pierre dans sa bouche pour s’empêcher de parler, et il disait en faisant allusion à sa langue : « C’est elle qui me fait engager dans les sentiers dangereux ». Si tu te poses la question sur l'origine des grandes vertus du silence (muusmc), sache alors que ces vertus ne sont autres que l’absence des péchés causés par la langue, comme le mensonge, la médisance, la calomnie, l’ostentation, l’hypocrisie, la perversion, la vilenie, la vantardise, les vaines discussions, les disputes... En voici quelques-uns. Parler de ce qui ne vous regarde pas. Sachant que le capital du croyant est son temps, les instants de la vie sont précieux et sans retour ; le Prophète (saw) a dit : « Un des signes de perfection de la foi (islam) chez l’individu, c’est l’abandon de ce qui ne le regarde pas » (Tirmidhi). Parler de ce qui ne nous regarde pas, c’est dire ce qui peut être délaissé sans que ce soit un péché, ni un mal présent ou futur ; et plus grave encore, c’est perdre ton... Temps et faire perdre à ton interlocuteur son temps. Le surplus dans la parole, c’est à définir comme l’excès de la parole dans un intérêt quelconque. Si on a besoin de deux mots pour exprimer quelque chose d’utile, alors le troisième mot est de trop. Cette indiscrétion n’est pas interdite, mais elle est déconseillée. Les domaines de l’excès dans la parole sont illimités et le Coran nous désigne ce qui est important et bon à investir par la parole : « Il n’y a rien dans la plus grande partie de leurs conversations secrètes, sauf si l’un d’eux ordonne une charité, une bonne action, ou une grande conciliation entre les gens. Et quiconque le fait, cherchant l’agrément d’Allah, à celui-là Nous donnerons bientôt une récompense » (Coran 4:11). Le Prophète (saw) a dit : « Heureux est celui qui retient le surplus de sa langue et dépense le surplus de son argent » (D’après Bayhaqi). De nos jours, les gens agissent inversement puisqu’ils retiennent le surplus de l’argent et distribuent le surplus de la parole. Ataa disait : lcs. Croyants qui vous ont précédé détestaient le surplus de la parole et pour eux le surplus est tout ce qui vient après le Coran, la Tradition, la commande du bien, le pourchas du mal, et de parler pour un intérêt vital et obligatoire. Ils avaient à l’esprit les versets suivants qui évoquent les anges préposés à notre surveillance : « Alors que veillent sur vous des gardiens, des nobles scribes, qui savent ce que vous faites. » (C50V10-12) « Il ne prononce pas une parole sans avoir auprès de lui un observateur prêt à l’inscrire. » (C50V18) Le jour du jugement ! Quelle honte pour les fidèles de voir son temps ici-bas rempli de futilités qui n’ont été d’aucun intérêt pour sa foi, ni pour sa vie et regrets ! Un des compagnons du Prophète disait : parfois, quand quelqu’un me parle, j’éprouve autant l’envie de lui répondre que l’assoiffé de boire, mais je m’abstiens de peur que ce soit un surplus de parole. Parler vainement ! Il est dans les habitudes des gens de parler dans leurs assemblées, des femmes, des... Histoires des débauchés dans les tavernes, des rois, des riches et leur vie de luxe, et de leurs mauvaises habitudes, de rire des gens et de dire des vanités. Cela est illicite. Allah dit dans le Coran : « Dans le livre, Il vous a déjà révélé ceci : lorsque vous entendez qu’on renie les signes d’Allah et qu’on s’en rit, ne vous asseyez point avec ceux-là jusqu’à ce qu’ils entreprennent une autre conversation. Sinon, vous serez comme eux. Allah rassemblera, certes, les hypocrites et les mécréants, tous dans l’enfer » (C4V140). Le Prophète (saw) renchérit : « Un homme profère un mot pour faire rire les gens de l’assemblée, et par ce mot il chute dans l’Enfer plus loin qu’une étoile ». Il a dit également : « L’homme prononce un mot qui provoque la satisfaction d’Allah, il ne pensait pas que ce mot atteindrait ce qu’il a atteint, et Allah lui accorde, par ce mot, Sa satisfaction jusqu’au jour du jugement. De même, un homme prononce un mot qui provoque la colère d’Allah, il ne croit pas qu’il atteindrait ce qu’il a... » Atteint, et lui inflige par ce mot son courroux jusqu’au jour du jugement. » Tirmidhi. La foi du croyant doit lui permettre de se tenir à l’écart de toute polémique. Et quand il s’agit d’une discussion savante, il faut y prendre part pour poser des questions dans le dessein d’apprendre et de comprendre, sans aucune volonté de chercher à nuire à ton interlocuteur et à le pousser à se défendre avec du vrai comme du faux, ou prendre la parole pour exprimer une science si tu en es porteur, sans aucune volonté de montrer que tu es savant, intelligent et informé, etc. Et cela en utilisant dans ton discours des vérités ou des mensonges. Sinon, garder le silence reste le meilleur remède pour éviter les péchés qui résultent des polémiques et des palabres. La plaisanterie. L’excès de plaisanterie est une chose blâmable, car il fait hériter à la longue des attitudes badines, un esprit léger, de la haine dans certains cas, et il fait disparaître entre les croyants le respect. Mais il n’est pas pour autant interdit, ni même... Déconseillé de plaisanter, car le Prophète (saw) a dit de lui-même : « Je plaisante, mais je ne dis que la vérité ». En effet, il nous est parvenu plusieurs histoires où le Prophète plaisantait avec les croyants. Une fois, une vieille femme a rendu visite au Prophète (saw) qui, au cours de la discussion, lui dit : « Aucune vieille n’entre au paradis ». Et la vieille se mit à pleurer, mais le Prophète lui ajouta : « Mais tu ne seras pas vieille ce jour-là (quand tu rentreras au paradis). On peut donc plaisanter à condition de dire la vérité, sans offenser les cœurs des interlocuteurs et sans excès. Car il y a des petits péchés qui deviennent des péchés majeurs à force de les répéter, comme il y a également des choses licites qui deviennent des péchés mineurs à force de s’y adonner fréquemment. Puis il récita ce verset : « C’est Nous qui les avons créées à la perfection et nous les avons faites vierges. » (C56V35) La moquerie Le fait de se moquer les uns des autres est illicite, car Allah dit dans le Coran : « Ô vous les... » Croyants ! Qu’un groupe ne se raille (se moque) pas d’un autre groupe, ceux-ci sont peut-être meilleurs qu’eux, et que des femmes ne se raillent pas d’autres femmes : celles-ci sont peut-être meilleures qu’elles. Ne vous désignez pas et ne vous lancez pas mutuellement des sobriquets (injurieux). Quel vilain mot que perversion lorsqu’on a déjà la foi. Et quiconque ne se repent pas, ceux-là sont les injustes. Et se moquer de quelqu’un revient à le mépriser, le diminuer, à citer ses défauts pour rire de lui, ou le mimer et le singer. Retenons que l’usage de la parole, comme tout autre acte d’adoration, a une éthique qu’il convient de respecter. Le croyant ne doit l’utiliser que dans le but de se rapprocher de son Seigneur. Ben Hamid Source : www.sajidinc.com Lisez et faites lire AN-NASR. Vos suggestions et critiques sont attendues à l'adresse suivante : an-nasn@gmail.com Numéro 274 Nombre de pages 3 -- id 11839 Url https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/11839 Modèle de ressource Newspaper article Classe de ressource bibo:Issue Id de collection 2198 Id du média 33366 34282 34283 34284 34285 Fichier média https://islam.zmo.de/files/original/82cfd8ce95a6bffb6c29103c517da7d9d6d94664.pdf https://islam.zmo.de/files/original/56ced8238708a5badf6ca78dfa7e762f0d0a4c33.tiff https://islam.zmo.de/files/original/0177afcd2f0efa0e035ea0357c67c81978054857.tiff https://islam.zmo.de/files/original/a66b45be5c77be620de3a718f62deba71c11ff31.tiff https://islam.zmo.de/files/original/50a866c0a6a817897f874d166ba7842a7a641278.tiff Titre An-Nasr Vendredi #268 (La zakât : compréhension, définition et traduction) Sujet https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/35 Zakat https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/84 Civilisation occidentale Editeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/2198 An-Nasr Vendredi Contributeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore Date 2009-01-02 Type https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67398 Périodique islamique Identifiant iwac-issue-0000423 Source https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Langue https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français Droits In Copyright - Educational Use Permitted Détenteur des droits Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Contenu A l'égard de la zakât, troisième pilier de l’Islam, nous avons d’abord un problème de compréhension et subséquemment de définition. Le plus souvent, on présente la zakât comme une « aumône » qui aurait cette particularité d’être une prescription (entendue au sens d’une obligation) dans la pratique de la musulmane et du musulman. Pour rapprocher ces deux dimensions quelque peu contradictoires (l’aumône est ordinairement un don libre), on a traduit le concept par des formules essayant de comprendre les deux idées : « aumône légale », « aumône prescrite », etc. (parfois, les traducteurs préfèrent même ne pas traduire le mot). Ces définitions ne sont pas satisfaisantes car elles ne permettent pas de comprendre les différents aspects de la zakât. qu’elle est obligatoire pour la conscience de tout musulman pratiquant. La zakât est une taxe (ou un impôt) à prélever (selon un décompte précis) sur ses biens. La nature de cette taxe est d’être « sociale » car elle est premièrement destinée aux pauvres et aux nécessiteux de la société (ou aux œuvres de nature caritative et/ou publique). Enfin, elle a une dimension spirituelle majeure puisqu’elle purifie les biens des êtres humains comme ceux-ci purifient leur cœur quand ils prient et leurs corps quand ils jeûnent. La zakât englobe ces trois dimensions que nous pouvons rendre par la formule : taxe sociale purificatrice. Cette traduction n’est pas anodine en ce qu’elle tente de circonscrire une des dimensions fondamentales de l’enseignement islamique : la nature profondément spirituelle de la conscience sociale des individus. C’est un premier enseignement essentiel et nos définitions ou nos traductions approximatives nous font parfois prendre le sens de ce pilier majeur de l’Islam. Ce n’est pourtant pas. Tout, deux autres enseignements fondamentaux sont à méditer quant à l’application concrète du prélèvement et de la dépense de la zakât aujourd’hui dans les pays majoritairement musulmans ou en Occident. La priorité de la proximité. Lorsque le prophète de l’islam (PBSL) envoya un émissaire dans une tribu qui avait accepté l’islam, il lui demanda de les informer des obligations de la pratique en expliquant les cinq piliers de l’islam. En parlant de la zakât, il lui dit de leur enseigner que celle-ci devait être prélevée sur l’argent des riches et distribuée à « leurs pauvres » (Alâ fuqarâ’ihim). Les ulâma’ à travers les écoles et les âges ont, de ce fait, toujours insisté sur la nécessité de dépenser la zakât localement d’abord, pour les pauvres et les nécessiteux du lieu, de la localité ou de la société dans laquelle elle a été prélevée. Ce n’est que lorsque les besoins sont satisfaits que la dépense de la zakât puisse se faire à l’étranger ou alors dans une situation d’exception lors d’une catastrophe. naturelle, d’une guerre, etc. Non seulement la zakât façonne la conscience sociale du musulman, mais elle l’oriente également vers son environnement immédiat afin qu’il construise cette même conscience en faisant face aux difficultés et aux dysfonctionnements de sa société, de ses pauvres, de ses laissés-pour-compte. La zakât, à la différence de l’aumône libre (sadaqa), est destinée d’abord aux musulmans, et la fidélité à l’enseignement nous impose d’observer ce qui se passe autour de nous, dans notre communauté spirituelle la plus proche. Cette priorité de la proximité est fondamentale : elle impose de connaître sa société, de se soucier de l’état des musulmans dans son quartier, dans sa ville, dans son pays. Or, nous sommes bien loin de cela aujourd’hui. Dans la majorité des sociétés occidentales, aux États-Unis, en Grande-Bretagne comme en France, on rencontre des femmes et des hommes qui donnent la zakât à des œuvres caritatives dans le Tiers-Monde ou dans leur pays d’origine. Ils se soucient peu de l’état de celles et de ceux qui vivent à côté d’eux et sont persuadés d’être dans le juste puisque ceux de là-bas sont plus pauvres que ceux d’ici. L’erreur consiste dans le fait d’oublier que les pauvres d’ici ont des droits (haqun ma’lûm) sur les riches d’ici. Rien n’empêche ces derniers d’envoyer des dons libres (sadaqa) aux pauvres du monde entier ou dans leur pays d’origine, mais ils ont une obligation établie envers les nécessiteux de leur pays et à laquelle ils ne peuvent pas échapper : encore une fois, c’est, devant Dieu, le droit de leurs pauvres. On ne peut qu’être triste et parfois révolté d’observer combien les musulmans se soucient peu des réalités locales : obsédés par les affaires internationales et la situation des « musulmans de là-bas », ils ne voient que la réalité du déficit d’éducation, du chômage, de la marginalisation sociale, de la drogue, de la violence, des prisons dans leurs propres sociétés. La conscience, en soi positive, du malheur de « leurs frères » ailleurs a eu cette conséquence d’être. Très négative de les tendre passif négligeant et inconscient de la situation de « leurs frères » d’ici. Il s’agit là d’un drame, d’une faute et au fond, d’une trahison de l’enseignement fondamental de la zakât. Les associations islamiques ont une grande part de responsabilité dans cette dérive tant elles peinent à proposer un programme et des priorités de distribution de la zakât au niveau local dans les villes et les régions. Une bonne compréhension de cette dimension de la zakât devrait façonner la conscience spirituelle et citoyenne de l’individu, comprenant qu’elle/il doit s’engager dans son environnement, le comprendre et trouver les moyens les plus cohérents de distribuer cette taxe sociale purificatrice dans sa société, en Grande-Bretagne, en France, au Canada, aux États-Unis et partout ailleurs. Vers l’autonomie, le troisième enseignement de la zakât est non moins important. Le principe n’est pas de maintenir le bénéficiaire de cette taxe dans une dépendance qui en ferait un assisté de la communauté. spirituelle en particulier et de la société en général. Il s’agit bien d’accompagner les pauvres dans un processus d’autonomisation : dès le 7ème siècle, des savants comme Sufyân ath-Thawri parlent du fait qu’il s’agit de permettre aux bénéficiaires de la zakât de pouvoir parvenir à une situation financière où ils pourront à leur tour payer la zakât (c’est-à-dire d’atteindre le nissab - le minimum requis - en matière de gain). Distribuer la zakât doit se faire avec le souci de permettre à des femmes et à des hommes d’atteindre une autonomie financière et il ne peut s’agir de les maintenir dans un éternel état d’assistance. Or, c’est malheureusement ce que l’on voit partout dans les communautés musulmanes. On distribue, on donne, mais aucune vision sur les processus d’autonomisation financière des bénéficiaires. La distribution est ponctuelle, chaotique et ne répond à aucune philosophie de l’action sociale. Ici encore, le manque de connaissance, de créativité (quant à la nouvelle façon d’utiliser la zakât), voire la Paresse, l’emportent sur l’étude du terrain : l’enseignement de la zakât est trahi. Une distribution cohérente, raisonnée et juste de la zakât imposerait de connaître la situation spécifique des individus, la législation du pays en matière sociale, les systèmes d’allocations du pays et ce que les pauvres, les femmes abandonnées et seules, les chômeurs sont en droit d’obtenir, par exemple. La distribution de la zakât doit faire part d’une stratégie globale prenant en compte tous les moyens qu’une société offre pour passer de l’assistance à l’autonomie. Il est nécessaire de réunir les ulamâ’a et les spécialistes (les législateurs et les institutions nationales), les travailleurs sociaux et les femmes et les hommes de terrain pour avoir une vision plus globale et plus claire des stratégies à adopter en fonction des différents contextes sociaux. C’est en effet en tenant compte de tout ce que la société offre en matière de politique, de taxe et de soutien sociaux que la distribution de la zakât prend tout son sens. sens : ainsi la zakât peut se présenter comme un soutien vers un projet d’autonomisation financière. Pour certains individus, elle peut se présenter comme un appoint ponctuel dans une situation transitoire ; ou comme partie, ou tout, d’un capital destiné à lancer un projet économique local ; ou encore comme un don conditionné à la réalisation d’une activité déterminée ; etc. Les options sont multiples mais exigent une bonne connaissance de l’Islam (concernant l’utilisation possible de la zakât), des législations et des réalités sociales locales et nationales. Toutes ces options requièrent, de ce fait, une spécialisation et de la créativité. On ne voit rien de tout cela aujourd’hui et la zakât, dans l’esprit de la majorité des musulmans, est devenue une simple aumône pour assister et non un outil exigeant au service d’une philosophie de l’action sociale. Non seulement la distorsion est grave mais il apparaît souvent que les usages actuels sont contreproductifs. Une réflexion sur le troisième pilier de l’islam. Nous montre combien nous sommes souvent très loin des simples exigences d’une pratique profonde et intelligente. Nous respectons les formes... de moins en moins le fond. Reste qu’un jour, dans une vie au-delà de cette vie, nos voisins, nos pauvres, nos marginalisés, nos chômeurs, nos femmes abandonnées et seules, nos drogués, nos délinquants poseront l’unique question qui compte : au nom de quelle foi avons-nous été si pleins d’émotions passives pour les oppressés de la planète et si vides d’intelligence et d’attention respectueuse et active pour eux, qui vivaient à nos côtés, et que nous ne voyions pas ? C’est en effet la seule question qui compte quand on se souvient que le prophète de l’islam (PSBL) ne cessait de demander au très rapproché de lui offrir « la richesse du cœur » et « l’amour des pauvres ». Il faut commencer par là : réapprendre à aimer, réapprendre à aimer les démunis. Alors chacun réalisera que cet amour et le juste traitement que les pauvres méritent sont très exigeants et pas si faciles... Lorsque ceux-ci vivent au seuil de nos portes. Cet amour et ce respect ne sont-ils pas le jihad permanent du cœur, de l’esprit et de l’âme du musulman contemporain? Source : www.tariqramadan.com Usez et lisez une AN-NASR vendredi 198. Numéro 268 Nombre de pages 4 -- id 11840 Url https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/11840 Modèle de ressource Newspaper article Classe de ressource bibo:Issue Id de collection 2198 Id du média 33367 34286 34287 34288 34289 Fichier média https://islam.zmo.de/files/original/5c7758a447ffb31e5c9592d02db452739977de32.pdf https://islam.zmo.de/files/original/7f7f22aa85e5737f69ded5bbdbe53b2929f14981.tiff https://islam.zmo.de/files/original/e636e6fb54940c47a0b8fac0c4aa85ef30977f4f.tiff https://islam.zmo.de/files/original/e6b22f6046803b06f443998497a5e0f2e272b042.tiff https://islam.zmo.de/files/original/6de63a3af414760f5ba819e6fa67380b4603db6b.tiff Titre An-Nasr Vendredi #324 (La rétrospective de l'an 1430H/2009) Créateur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/15673 Ibn Ibrahim Sujet https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/81 Pauvreté Editeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/2198 An-Nasr Vendredi Contributeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore Date 2010-01-15 Type https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67398 Périodique islamique Identifiant iwac-issue-0000424 Source https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Langue https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français Droits In Copyright - Educational Use Permitted Détenteur des droits Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Contenu Lorsque vient le secours d’Allah ainsi que la victoire, célèbre les louanges de ton Seigneur et implore son pardon. « Ô vous qui avez cru ! Craignez Allah. Que chaque âme voit bien ce qu’elle a avancé pour demain. Et craignez Allah, car Allah est parfaitement connaissant. Ne compte pas sur les tromperies et il n’est pas trompé par l’ambition ; combien de choses étaient attendues dans l’avenir et ne se sont pas terminées ? Et combien de choses sont-elles sûres de ce que vous faites ? » (C59v18) Sachez, frères et sœurs, que les mois, les années, les nuits et les jours sont des moments pour les actions et les mesures. Pour la durée de la vie, ils finissent tous et passent très vite. La nuit et le jour se succèdent sans cesse, ils rapprochent tout ce qui est loin, ils usent tout ce qui est neuf, et ils viennent avec tout ce qui est promis jusqu’au jour du jugement. L’heureux ne pendant n’accorde jamais de délai à une âme dont le terme est. arrivé. Et Allah est parfaitement connaisseur de ce que vous faites (C63vl 1). Voilà une année de votre vie dont les jours viennent de se terminer. Ce qui annonce que ce monde n’est pas une demeure éternelle, et que ce qu’il y a après lui est une demeure au Paradis ou en enfer. Donc mon frère, ma sœur, méfiez-vous de ce monde et de ses pièges ; combien a-t-il trompé de gens qui pensaient y être éternellement ! Et combien a-t-il abattu de gens qui y étaient plongés ! Ibn 'Omar (radiyallahou ‘anhou) a dit : « le Messager d’Allah prit mes épaules et dit : sois dans ce monde comme si tu étais un étranger ou un voyageur ». Et Ibn 'Omar disait : « lorsque tu arrives au soir, n’attends pas le matin ; et lorsque tu te réveilles, n’attends pas le soir ; et profites de ta santé avant que tu ne sois malade, et de ta vie avant ta mort » (rapporté par Al Boukhari). L’année 1430h/2009 est partie en étant un témoin pour vous et contre vous ; prenez donc une provision suffisante, préparez une bonne réponse, augmentez les bonnes. Actions dans votre vie, rattrapez ce que vous avez manqué, profitez du temps que vous avez avant que le Destructeur des plaisirs (l’Ange de la mort) ne vous surprenne. Jabir (RA) a dit qu’il a entendu le Prophète dire à un homme en lui faisant un sermon : « Profite de 5 choses avant 5 choses : de ta jeunesse avant ta vieillesse, de ta santé avant ta maladie, de ta richesse avant ta pauvreté, du temps libre avant d’être occupé, et de ta vie avant ta mort, car il n’y a pas de pardon après la vie de ce monde, et il n’y a pas après ce monde de demeure sauf le Paradis ou l’enfer ! » (rapporté par Al Hakim) D’après Abou Malik Al Ad’Ari (RA), le Messager d’Allah a dit : « Tous les gens sortent le matin et vendent leur âme. Soit ils les affranchissent, soit ils les détruisent. » (rapporté par Mouslim) Ô toi qui restes assis à ne rien faire ! Ô toi qui commets des péchés ! Combien d’années as-tu perdues en les passant dans la distraction comme la télévision, la musique, les jeux, les discussions inutiles... et le sommeil ? Combien de fois as-tu fait le contraire de la Parole d’Allah ? Combien de prières as-tu laissées ? Combien de choses interdites as-tu regardées, combien de droits as-tu transgressés ? Combien d’interdictions as-tu commises ? De mal répandu ? Les jours passent, la vie finit et les corps vieillissent ; d’après Abou Bakr (ra), un homme dit : « Ô Messager d’Allah ! Quel est le meilleur parmi les hommes ? ». Il dit : « Celui qui a une longue vie et qui a accompli de bonnes actions ». Il demanda encore : « Quel est le pire parmi les hommes ? » Il dit (saw) : « Celui qui a une longue vie et qui accomplit de mauvaises actions ». As-tu oublié lorsque viendra la mort ? Lorsque ta langue deviendra lourde, tes mains tomberont, tes yeux resteront fixes et ta famille et tes voisins pleureront ? As-tu oublié ce qui arrive à la personne qui est en train de mourir lorsque son âme va sortir, lorsque son tourment devient difficile, que ses gémissements apparaissent, que sa couleur change, que la sueur coule de son front ? Chers frères et sœurs, Sœurs, où sont ceux que nous avons beaucoup fréquentés ? Où sont ceux que nous avons aimés ? Combien n’avons-nous enterré de personnes que nous aimions, puis nous sommes partis ? Combien avons-nous de proches parents dans la tombe ? La mort a-t-elle fait miséricorde aux malades à cause de leur faiblesse ? A-t-elle laissé le travailleur à cause de ses enfants ? A-t-elle laissé du temps au père de famille à cause de ses enfants ? Où sont ceux qui étaient avec nous les années précédentes ? Le destructeur des plaisirs, le coupeur des passions, le séparateur des groupes leur est venu ; il leur a fait quitter les assemblées et les mosquées ; ils sont dans des tombes, ne pouvant plus rien faire pour eux-mêmes ; ils attendent le Jour où les communautés seront appelées à leur Seigneur. Les créatures seront ressuscitées, les gens trembleront à cause de la terreur de ce Jour, des larmes de sang couleront des yeux. Ô toi, mon frère ou ma sœur, qui es, année après année, dans l’insouciance et le sommeil ; ô Toi qui es plongé dans la mer des péchés, dis-moi par ton Seigneur quand vas-tu te repentir ? L’année prochaine ? Mais tu ne connais pas la durée de la vie, empresse-toi alors de te repentir et corrige ce qui a été corrompu dans ton cœur. Selon Abou Moussa Al-Ach’ari (ra), le Messager d’Allah (saw) a dit : « Allah ouvre Sa Main pendant la nuit pour que celui qui a commis des péchés pendant la journée se repente ; et ouvre Sa Main pendant la journée pour que celui qui a commis des péchés durant la nuit se repente, jusqu’à ce que le soleil se lève à l’ouest » - rapporté par Muslim. La porte du repentir reste ouverte et les gens se repentent jours et nuit ; donc empressez-vous de vous repentir avant la mort et avant qu’il ne soit trop tard : « Ô vous qui avez cru ! Repentez-vous à Allah d'un repentir sincère. » (c66v08) Jabir (ra) a dit que le Messager d’Allah (saw) a dit : « Chaque serviteur sera ressuscité avec la croyance et les actions avec lesquelles il est mort » - rapporté par Muslim. Chers frères et sœurs, La vie est un dépôt sur lequel l’homme sera interrogé le jour de Jugement. D’après Abdoullah Ibn Mass’oud (ra), le Messager d’Allah (saw) a dit : « Le fils d’Adam ne quittera pas la position debout devant son Seigneur le jour du Jugement jusqu’à ce qu’il soit interrogé sur cinq choses : sa vie, comment il l’a passée ? Sa jeunesse, comment l’a-t-il épuisée ? Son argent, comment l’a-t-il gagné et dépensé ? Et qu’a-t-il fait de la science qu’il a apprise » (rapporté par At-Tirmidhi). Accomplis de bonnes actions pendant le reste de ta vie, Allah te pardonnera les péchés commis dans le passé, car si tu commets des mauvaises actions pendant le reste de ta vie, tu seras jugé sur les péchés que tu as commis dans le passé et ceux que tu commettras dans le futur. Craignez Allah, sachez qu’Il vous voit, obéissez-Lui et ne Lui désobéissez pas. Il nous rappelle dans Son Coran : « Ô vous qui avez cru ! Craignez Allah, soyez avec les véridiques » (C57v28). Numéro 324 Nombre de pages 4 -- id 11857 Url https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/11857 Modèle de ressource Newspaper article Classe de ressource bibo:Issue Id de collection 2198 Id du média 33368 34290 34291 34292 34293 Fichier média https://islam.zmo.de/files/original/0eb1cd10430625796548938cd743003b10d927e0.pdf https://islam.zmo.de/files/original/a02ca678c373fa0eff0cd0efc8b5c9d8946b7d71.tiff https://islam.zmo.de/files/original/753e521f2d9c62405661fd52856cb276d87262bb.tiff https://islam.zmo.de/files/original/9629d499dfb991b12d3a06d0cf5a567d38619507.tiff https://islam.zmo.de/files/original/7a153a9bfd9f53fd4f4a9ae4321738e4da846592.tiff Titre An-Nasr Vendredi #323 (L'islam et la protection familiale) Créateur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/15677 Abu Omar Abdussalam Sujet https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/84 Civilisation occidentale Editeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/2198 An-Nasr Vendredi Contributeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore Date 2010-01-08 Type https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67398 Périodique islamique Identifiant iwac-issue-0000425 Source https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Langue https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français Droits In Copyright - Educational Use Permitted Détenteur des droits Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Contenu nasr îd n° 323 du 08 janvier 2010 Lorsque vient le secours d'Allah, ainsi L’Islam préserve l’équilibre psychologique de l’être humain de plusieurs façons. Ici, nous allons voir comment l’Islam établit les relations entre l’homme et la femme. La sécurité de la famille : L’Islam donne la plus grande importance à la sécurité familiale, car la famille est la cellule sociale la plus importante, elle assure l’équilibre physique et psychologique de ses membres. Quand la famille est détruite par le divorce, l’ensemble de ses membres se trouve déséquilibré. Comment l’enfant peut-il grandir en bonne santé physique et morale sans ses deux parents ? Un enfant n’a pas seulement besoin de lait, il a besoin d’affection, d’éducation, d’un bon exemple à suivre. Au sein de la famille, il apprend à développer sa personnalité, son vocabulaire, ses habitudes. L’enfant est l’adulte de demain. En dehors de la structure familiale, il ne peut pas se développer d’une manière optimale. Un enfant privé De la présence et de l’affection de l’un de ses parents dépend le développement de l’enfant. L’absence de ces éléments peut entraîner des désordres d’ordre affectif. Il peut se sentir rejeté par tout le monde, ce qui développera en lui une attitude antisociale. Ce mauvais ajustement social et ce manque affectif entraîneront d’autres problèmes. La famille est le meilleur endroit pour un enfant pour grandir sentimentalement, spirituellement et même physiquement. L’Islam est donc une protection pour la famille et pour l’enfant. L’Islam protège en fait tout le monde en protégeant la famille, car chacun d’entre nous a été un enfant et les enfants d’aujourd’hui seront les hommes et les femmes de demain. La protection de l’enfant : L’Islam est une protection pour l’enfant de différentes façons. Il empêche la possibilité d’avoir des enfants en dehors du mariage. Comme nous le constatons, l’enfant issu d’une union non matrimoniale est généralement abandonné par un de ses parents, voire les deux, et se retrouve envoyé dans un orphelinat, où certes il sera logé, nourri, partiellement. Éduqué, mais il ne recevra pas l’affection et l’amour dont il a le plus besoin pour évoluer d’une manière équilibrée. Pas d’enfants illégitimes : comment l’Islam empêche-t-il les naissances d’enfants illégitimes ? Les rapports sexuels entre homme et femme ne sont permis que dans les liens sacrés du mariage. Cette limitation n’est pas seulement théorique mais aussi pratique, car Allah a interdit la libre fréquentation et communication entre hommes et femmes. En effet, si les deux sexes se fréquentent librement, rien ne pourra les empêcher d’avoir des rapports sexuels illégaux et cela provoquera inévitablement des naissances d’enfants illégitimes. L’Islam prescrit le mariage comme la base stricte du fondement d’une famille. L’obligation de la décence dans la tenue vestimentaire : de plus, l’Islam prescrit, pour la femme en particulier, ainsi que pour l’homme, de se vêtir de manière modeste. Ceci se traduit en pratique pour la femme par l’obligation de se couvrir entièrement le corps, de la tête aux pieds, sauf le visage et les mains. En tout état de cause, cette obligation de modestie vestimentaire est pour la société une sauvegarde contre l’immoralité des mœurs publiques. Au contraire, dans les sociétés où la femme est encouragée à apparaître le plus dénudée possible, le plus sexuelle possible, le résultat est connu, la décadence des mœurs s’installe. La femme : épouse et mère. L’Islam considère la femme comme une épouse et une mère. En contraste, la plupart des sociétés non islamiques considèrent la femme comme un objet sexuel au détriment du rôle noble d’épouse et de mère. L’Islam éduque et prépare la femme à son rôle d’épouse et de mère, car la famille a besoin d’une épouse dédiée à son mari et d’une mère dédiée à ses enfants. Nous avons présenté comment l’Islam empêche la possibilité de naissances illégitimes en interdisant la libre fréquentation des hommes et des femmes. Ceci est une des manières de protéger l’enfant. L’autre manière de protéger l’enfant est en protégeant la famille. À chaque mariage, une Nouvelle famille est fondée, à chaque naissance la famille s’agrandit et l’Islam protège la famille en rendant le divorce difficile, même s’il est permis. Dans le cas où il y a eu prononciation de divorce, le mari a une période de 3 mois pour reprendre sa femme, qui durant cette période de 3 mois doit rester sous le toit de son mari, sans que les rapports sexuels ne leur soient permis, à moins que le mari annonce qu’il reprend son épouse ! Le divorce est une des causes principales de la déstabilisation de la société et des enfants. Pas de fréquentations mixtes libres : L’Islam ne permet pas à l’homme de fréquenter librement des femmes, afin de protéger sa relation avec son épouse. L’Islam ne permet pas à la femme de fréquenter librement des hommes, afin de protéger sa relation avec son époux. En Islam, l’homme et son épouse sont l’un pour l’autre exclusivement. Ceci est le seul moyen de protéger le mariage contre le divorce, d’éviter la destruction de la famille et de voir les enfants grandir sans connaître. leur père ou mère. À l’opposé, dans les sociétés où les fréquentations mixtes sont libres, de graves problèmes se manifestent à cause des rapports sexuels libres en dehors du mariage : Premièrement, le nombre d’enfants illégitimes est très élevé, deuxièmement, le mariage devient extrêmement fragilisé. Les mariages ne durent pas longtemps et le taux de divorce est très élevé. Le divorce n’est pas seulement la fin légale du mariage, mais c’est aussi la source de beaucoup de stress et de problèmes pour l’ensemble des membres de cette famille : les enfants, les beaux-parents, les proches parents, tous sont affectés par le divorce d’un couple. Certes, les sociétés occidentales ont développé la technologie, les sciences modernes, l’économie industrielle, mais elles ne sont que peu concernées par la protection de la famille et de la vie familiale. Les statistiques abondent sur les moyens de protéger et d'améliorer la technologie, les sciences, la vie politique, le rendement industriel ; par contre, l’unité de la famille. et les valeurs familiales sont complètement délaissées, aucun effort consistant n’est fait pour valoriser et protéger la noblesse du mariage et de ses valeurs. Protection du mariage : Dans la plupart des pays occidentaux, le taux de divorce atteint les 60%. Quelle est la signification de ces chiffres ? Cela veut dire tout simplement que la structure sociale en Occident détruit le mariage. Ce résultat est facile à prévoir. En Occident, les fréquentations mixtes sont libres, la consommation de l’alcool est répandue et le manque de pudeur des femmes aidant ; l’adultère est chose facile pour ceux qui ne craignent pas Dieu. Dans tous ces pays, la formule est la suivante : hommes + femmes + alcool + nudité + fréquentations libres = enfants illégitimes + destruction du mariage + enfants malheureux. Par contre, avec l’Islam, on obtient la formule opposée : Séparation des hommes et des femmes + alcool interdit + pudeur féminine = enfants légitimes + protection du mariage + protection des enfants. Il est grand temps pour les Spécialistes occidentaux en sociologie et psychologie de sérieusement considérer les statistiques concernant les problèmes familiaux engendrés par leur système moral et de les comparer avec les résultats obtenus dans les mêmes catégories dans les sociétés musulmanes. Il devient évident donc que le système moral de l’Islam est le seul remède à tous ces problèmes. L’Islam protège la famille et les enfants au sein du mariage. L’Islam garantit aux enfants de naître avec des parents unis par les liens du mariage, protégeant ainsi l’environnement dans lequel grandira l’enfant. Que la Paix et la Bénédiction d’Allah soient sur le Prophète Mohammed, sur sa famille, ses Compagnons et ceux qui l’ont suivi jusqu’au Jour du Jugement. Abu Omar Abdussalam 201 Numéro 323 Nombre de pages 4 -- id 11858 Url https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/11858 Modèle de ressource Newspaper article Classe de ressource bibo:Issue Id de collection 2198 Id du média 33369 34294 34295 34296 34297 Fichier média https://islam.zmo.de/files/original/bb74f6e1cd2f43dd9c4c857ac476bb9795ff7c9e.pdf https://islam.zmo.de/files/original/d52f48f165eab2667dea3ae5333a499be933e460.tiff https://islam.zmo.de/files/original/e8c6be210fcda038269c6f000dfb7b36f64afe38.tiff https://islam.zmo.de/files/original/0f8a98046cf61817b5072badb31d653d1110d238.tiff https://islam.zmo.de/files/original/cbe9781117bbfde29a8c8d9cf8da03dfa557271e.tiff Titre An-Nasr Vendredi #322 (Nouveal an, nouveau rêve! Stop au désespoir et au découragement) Créateur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/15609 Amr Khalid Sujet https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Editeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/2198 An-Nasr Vendredi Contributeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore Date 2010-01-01 Type https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67398 Périodique islamique Identifiant iwac-issue-0000426 Source https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Langue https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français Droits In Copyright - Educational Use Permitted Couverture spatiale https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/376 Ouagadougou Détenteur des droits Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Contenu i - nasr re d I n° S» du 01 janvier 2010 lorsque vient le secours d'Allah ainsi que la victoire, célèbre les louanges de ton Seigneur et implore son pardon. Qu’est-ce qui nous manque alors pour transformer nos potentiels en succès ? Deux choses nous manquent : la volonté de réussir et une reprogrammation du cerveau pour qu’il choisisse le consistant, délaisse le futile et réagisse aux changements. La réussite commence par un rêve, une idée omniprésente dans l’esprit et qui le pousse à la réaliser. Et si nous passons en revue des exemples de ceux qui ont réussi, nous trouverons sûrement parmi eux ceux qui ont entrepris le chemin de la construction de la vie pour eux-mêmes et pour les autres en partant d’une simple, mais grandiose idée. L’exemple de Mohammed Al-Fateh, « Mohammed le conquérant » : son histoire a commencé par un petit rêve... un rêve né grâce aux encouragements de son maître... Ce maître qui insufflait à son jeune élève le souhait d’être. Le prince au sujet duquel le prophète (saw) avait dit : “Constantinople sera conquise... Bon est son prince... Bonne est son armée..." Son maître lui disait : « Pourquoi ne serais-tu pas ce conquérant ? » Le prince commença alors à se préparer pour atteindre cet objectif... Il montait son cheval et se jetait dans la mer jusqu'à ce que les eaux se rapprochent des rênes du cheval... Petit à petit, il se rapprochait des murailles insurmontables de Constantinople... et hurlait de toutes ses forces : "C'est moi, ô messager d'Allah..." Ensuite, il est retourné pour apprendre les techniques d'administration et de gouvernance... Les techniques de guerre... Il a appris à parler six langues... Il a approfondi ses connaissances... en gardant ce but devant les yeux... Et à l'âge de vingt et un ans, il conquit Constantinople... Dr. Ahmed Zewail : Connaissez-vous le secret de son succès ? Qu'en était la cause ? C’était sa mère. Elle avait mis sur la porte de sa chambre une pancarte sur laquelle on pouvait... Lire la chambre du docteur Ahmed Zewail. Il a été convaincu par cette idée depuis son jeune âge. Elle avait envahi son esprit. Sa volonté se forgea... jusqu’à ce qu’il obtienne ce qu’il voulait et même plus : le prix Nobel de Physique. Imam Boukhari. Quand il avait 12 ans, il a eu une étonnante vision. Il s’est vu marchant derrière le prophète Mohammed (saw). Là où le prophète (saw) posait les pieds, l’Imam Boukhari posait les siens. Il se réveilla étonné par cette vision et alla chez son maître. Il entendit dire à ses élèves : « Si l’un de vous peut réunir tous les hadiths authentiques (traditions, comportements et paroles prophétiques) et les différencier des hadiths fragiles ou à référence faible, qu’il le fasse. » Imam Boukhari a alors compris la signification de sa vision... Il est devenu celui qui a pu réunir le plus de hadiths du prophète (saw). Il a été le fondateur d’une nouvelle science : la science des hommes et la méthode dite de Jarh et Ta’dil, qui permet une analyse critique des narrations. de leurs voies pour faire la part entre les narrations authentiques, celles acceptables et celles qui sont rejetées. Il a pu rédiger 7 000 Hadiths grâce à cette méthode. Durant ses voyages, il a traversé une distance équivalente au double du périmètre de la terre et a rendu visite à plus de 4 000 savants pour recueillir les hadiths qu’ils avaient entendus. Lors de sa visite à Bagdad, les savants ont voulu le tester mais il a pu les étonner et leur prouver son génie. Thomas Edison. Cet Américain qui a inventé la lampe électrique. Il a enregistré 1 093 brevets d’inventions en 10 ou 15 ans. Pourquoi n’avions-nous pas connu un savant musulman comme lui ? Il a été un jour interrogé sur le secret de son génie. Il a répondu qu’il n’était pas un génie, mais qu’il possédait tout simplement 1 % d’intelligence et 99 % d’efforts à fournir et de LA VOLONTÉ ! Franchement, personne d’entre nous n’envierait-il cet individu non musulman pour son succès ? Asmaa Bint Abi Bakr. Elle était enceinte de 7 mois et parcourait chaque jour à pied la distance entre Mekka et la grotte de Thor pour apporter à manger au prophète (saw) et à son père. Et à son retour à Mekka, elle reçut une gifle qui ensanglanta son visage, de la part du maudit Abou Jahl, l’un des ennemis jurés du prophète (saw). Qui pourrait supporter ce qu’Asmaa, mère de l’un des héros de l’Islam, a supporté ? Oumaya Joha, celle qui a gagné le titre de la meilleure caricaturiste du monde arabe malgré tous ses problèmes, depuis la mort de son mari jusqu’à l’éducation de ses enfants. Youssouf Ibn Tachafine : C’est un exemple qui nous démontre que ce programme s’adresse aussi bien aux jeunes qu’aux personnes âgées. Qui est Youssouf Ibn Tachafine ? C’est un grand héros. On lui doit la continuité de la présence de l’Islam en Andalousie pour trois siècles supplémentaires. Il est arrivé en Andalousie à l’âge de 90 ans pour la trouver déchirée par les conflits entre les rois des tribus. Les armées européennes s’apprêtaient à mettre fin à la présence d’un État musulman et à cinq. siècles de gouvernance musulmane. Mais Youssouf Ibn Tachafine a refusé de rester les bras croisés. Il a, au contraire, monté son cheval - malgré son âge avancé - et a mis au point une stratégie pour protéger l’Andalousie. Il a dirigé ses troupes pour vaincre l’armée européenne dans la célèbre bataille de Zelaqa. Grâce à lui, la présence musulmane en Andalousie a duré 8 siècles. Il a prouvé que sa vie à 90 ans n’était pas encore finie. Il ne te reste donc qu’à suivre son exemple en démontrant que tu es capable de bâtir la vie. Sinan l’architecte : Il était architecte pendant la période de l’empire ottoman. Il n’a commencé à réaliser ses œuvres d’art qu'après la cinquantaine, et il est mort à l’âge de 85 ans. Il a réalisé 364 œuvres d’art architecturales. Tous les artistes de la Renaissance en Italie ont appris de lui. Pendant la Deuxième Guerre mondiale, l’Allemagne n’a pas voulu attaquer Istanbul de peur de détruire ses œuvres. À sa mort, il a dit : « Ô Allah, je Te prends pour témoin que tout ce que j’ai fait... » était pour Toi, je Te demande le paradis pour ce que j’ai fait pour Toi ». Cet homme n’était qu’un simple pratiquant, mais il a sauvé toute une nation de la destruction, grâce à ses œuvres. Ce programme a pour objectif de transformer l’énergie de l’Homme en un travail positif et bénéfique pour la société, au lieu de l’user dans des futilités. La jeunesse arabe ressemble à ce triste jeune, assis dans une chambre étroite, déprimante et pleine de toiles d’araignées. Où se trouve, à portée de main, sur un canapé, un tapis de prière jeté avec négligence, et sur un bureau se trouve un Coran poussiéreux. Alors qu’en dehors de cette chambre, il y a la lumière... Quand nous avons demandé à ce jeune pourquoi il ne sortait pas de cette chambre pour profiter de la lumière, il a répondu que c’était impossible. Et quand nous lui avons affirmé le contraire, il a essayé de bouger dans un semblant de mouvement afin de se mettre debout, mais il n’a pas pu. Il a senti qu’il était enchaîné : sa main gauche était enchaînée par sa Négativité, sa main droite par la fainéantise. Autour de son cou, il y a la chaîne de l’ignorance et autour de sa cheville, la chaîne d’absence de but dans la vie. Quand nous lui avons dit que s’il voulait se mettre debout, il n’a qu’à casser ses chaînes et que nous l’aiderions à le faire. Là, il s’est mis à apprendre comment fortifier sa volonté, se fixer des objectifs et développer ses connaissances. Et il commença à les mettre en pratique. Jusqu’au jour où il a pu - facilement et sans trop d'effort - quitter la chambre après que nous lui avons ouvert la porte. Mais il n’est pas sorti les mains vides. Il portait le saint Coran dans sa main droite et les clés des bâtis - le pire ennemi du droit chemin, et elle est l’amie intime de l’échec et les deux conduisent aux péchés. La réussite d’un individu est mille fois mieux qu’un sermon, parce que celui qui réussit n’a pas de temps à perdre en futilités. Venez tous ensemble, bâtissons nous-mêmes pour Allah. Nous n’allons pas créer un costume ou le dernier modèle. d’une voiture, mais nous allons nous bâtir nous-mêmes pour que nous apportions de la valeur ajoutée aux musulmans et à nos pays. Amr Khalid tient la vie dans sa main gauche. L’objectif est de faire revivre l’espoir dans l’esprit des jeunes. Il est grand temps de dire « STOP » au désespoir et au découragement. Il existe une règle importante qu'Allah (que Son nom soit béni et exalté) a dit dans le saint Coran : « Vraiment, Nous ne laissons pas perdre la récompense de celui qui fait le bien » (Coran 18:30). Si l’Homme poursuit une idée, vit, travaille et fait tout son possible avec fidélité, tout en étant sur le bon chemin, pour la réaliser, il y arrivera. Et c’est notre but. Le but de ce projet est de maintenir la pratique religieuse déjà acquise et de s’éloigner des péchés. Si tu n’occupes pas ton Nafs (ton moi interne) à faire du bien, elle t’occupera à pécher. L’oisiveté est r... Numéro 322 Nombre de pages 4 -- id 11859 Url https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/11859 Modèle de ressource Newspaper article Classe de ressource bibo:Issue Id de collection 2198 Id du média 33370 34298 34299 34300 34301 Fichier média https://islam.zmo.de/files/original/cf089a2bfb8418343ab70eb3e041624ed876e7e4.pdf https://islam.zmo.de/files/original/8dd008122cc3dacd12fdd8f38e4660de241cbec1.tiff https://islam.zmo.de/files/original/c526cc777ec5491d0f911a7e8c632dfa0f6603e5.tiff https://islam.zmo.de/files/original/8f4dedc6335f81b83bd91a0241614a3774bafc29.tiff https://islam.zmo.de/files/original/faf2aaaf8fa8521a5f060314519eaa1f289daf16.tiff Titre An-Nasr Vendredi #321 (Le souci de beauté chez la femme) Créateur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/15590 Ibn Saîd Sujet https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/80 Prostitution https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/1416 Benoît XVI Editeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/2198 An-Nasr Vendredi Contributeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore Date 2009-12-25 Type https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67398 Périodique islamique Identifiant iwac-issue-0000427 Source https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Langue https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français Droits In Copyright - Educational Use Permitted Couverture spatiale https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/377 Ouahigouya Détenteur des droits Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Contenu Naw, lorsque vient le secours d’Allah ainsi que la victoire, célèbre les louanges de ton Seigneur et implore son pardon. L’Islam invite la femme à se faire belle pour plaire à son époux, car il est le seul homme dans sa vie à avoir le droit de jouir de sa beauté. Le prophète (paix et salut sur lui) appelait les femmes à colorer leurs mains de henné et à se parfumer. Il demanda : « Pourquoi l’une d’entre vous néglige la teinte au henné au point que sa main devienne comme celle d’un homme ? ». Outre le henné, la musulmane peut s’embellir avec le khôl. Des dix recommandations faites par Umàmà bint al-Haith à sa fille Um Lyas la veille de son mariage, on peut retenir ces conseils tirés d’une part de sa troisième recommandation : • Prendre soin constamment de tout ce qui pourrait lui tomber sous les yeux... • Et accorder un soin particulier et attentif à tout ce qu’il peut sentir par le nez... De sorte que ses yeux ne puissent jamais se poser sur aucune trace de laideur... et que son odorat ne puisse sentir en toi... que la plus suave odeur... D’autre part, dans la quatrième recommandation, cette mère, pétrie d’expérience, dit ceci : « Sache que le “khôl” donne le charme le plus attrayant et que l’eau est le plus suave parfum... ». Comme on peut le voir, ces conseils se passent de tout commentaire. C’est tout simplement une invite à la femme de prendre soin de son corps, de son physique. Aussi, la femme ne néglige jamais ces aspects. Il y a des comportements à cultiver ou à bannir : porter une robe élégante et bien assortie, porter de la soie, de l’or et un bon parfum pour votre mari. Évidemment, suivant vos moyens. Éviter un accoutrement bizarre devant lui, comme avoir une pièce d’étoffe sur la tête, être habillée d’une tenue de cuisine qui dégage mille et une sortes d’odeurs. L’envoyé de Dieu demanda à son cousin Ali Ibn Abitaleb, auquel il donna sa fille Fatima en mariage, de faire en sorte que les deux-tiers de la dot soient réservés aux produits de beauté. Il a également interdit aux femmes de porter le deuil plus de trois, sauf celui de leur époux, pour ne pas négliger le droit de leur conjoint en gâchant leur beauté. Il faut souligner que la beauté est avant tout une question de propreté. Celle-ci est l’une des valeurs enseignées à la femme musulmane. Elle est une purification et une adoration. Se laver quotidiennement à l’eau avec des feuilles de jujubier était une pratique courante chez les premières musulmanes. Cela leur assurait la fraîcheur. Les femmes aujourd’hui doivent chercher à imiter une telle pratique, au moyen des produits dont l’usage quotidien ne présente aucun danger pour leur peau. Se laver régulièrement et après la période des règles permet de supprimer toutes traces de sang ou de mauvaises odeurs. De la vie des croyants, Aïcha (Que Dieu soit satisfait d’elle), nous pouvons relever le comportement idéal du temps du prophète Muhammad (Paix et salut sur lui). Il est établi qu’elle se colorait les mains et les pieds de henné, se parfumait les cheveux, mettait plusieurs sortes d’habits. Elle avait En outre, un goût particulier pour le propre, le noir et le jaune, et elle portait des bijoux en or. Alors, femme, utilise les types de parfums, couleurs et vêtements que ton mari apprécie. Et aussi, change de temps en temps de style de coiffure. La femme peut et doit donc se faire belle et être agréable. Cependant, il est souhaitable que tout cela se limite dans un cadre bien défini, avec un habillement et des accessoires permis. Tout cela dans le souci de se rendre belle, sans entrer dans le domaine de l’illicite, transgressant les limites établies par Dieu. En effet, de l’avis de Yusuf al-Qaradawi, les poudres et le maquillage que met généralement la femme contemporaine sur les joues et sur les lèvres sont une exagération. Ces produits ne doivent être mis qu’à la maison. Ce que mettent les femmes d’aujourd'hui comme maquillage excessif pour attirer l’attention des hommes sur elles quand elles sortent est illicite. Dans le même ordre d’idées des prohibitions, il est interdit à la femme de chercher à ressembler aux hommes. dans sa tenue. L’islam n’intègre pas l’exagération de l’embellissement au point de changer la création de Dieu. Le Coran l’a considérée comme une inspiration du démon : « Je leur donnerai un ordre et ils changeront la création de Dieu » (sourate Les Femmes ; verset). Aussi, la pratique du tatouage, du rajustement des dents et de la chirurgie esthétique est illicite. Le prophète (sur lui bénédiction et salut) a maudit celui qui pratique le tatouage, celui sur qui il est pratiqué, celui qui rajuste les dents et celui à qui elles sont rajustées. Au nombre des excès de l’esthétique, nous avons l’épilation des sourcils. Le Messager de Dieu (paix et salut sur lui) a maudit l’épileuse et la femme qui demande l’épilation de ses sourcils (rapporté par Abu Daoud). Lorsque la femme s’embellit, elle doit aussi éviter d’adapter un postiche à sa coiffure, qu’il soit fait de cheveux naturels ou artificiels, comme ce qu’on appelle de nos jours « perruque ». Certes, la femme doit intégrer dans ses habitudes des soins de beauté. Ce qui lui permettra d’être plaisante, attrayante et appréciable. Toutefois, elle doit s’embellir dans la limite du permis. (Source : al-daawaal-islam) Fête de fin d’année : Glorification ou dépravation L’année 2009 tire inexorablement vers sa fin. Comme à l’accoutumée, s’annoncent déjà les fêtes de fin d’année. Depuis un certain temps, on se démêle à qui mieux pour donner une couleur vive à ces fêtes de fin d’année avec leur lot de pratiques les plus viles telles que le vol, les agressions, la prostitution, etc. Tout cela pour une affaire d’une demi-journée. Certains foyers volent en éclats parce que madame, ne voulant pas paraître désagréable le jour J, demande souvent trop. Aujourd’hui, la fête de la Nativité et dans une semaine, la Saint-Sylvestre. Que signifient ces fêtes pour nous, musulmans, et quelle attitude devons-nous adopter ? Pour la fête de Noël, il n'y a pas de polémique, tout le monde sait que c’est une fête chrétienne. Il serait vraiment absurde de voir un musulman qui prétend organiser les festivités de... La nativité. Selon certaines sources chrétiennes, le 25 décembre est une commémoration de la naissance de Jésus, fils de Marie. Marie et Jésus ne sont pas étrangers aux musulmans. Dans le Coran, plusieurs versets font mention du prophète Jésus et de sa mère. En témoignent quelques-uns : • Et rappelle quand les anges dirent : « Ô Marie ! Allah t’annonce un verbe émanant de Lui, dont le nom est le Messie, Jésus, fils de Marie, qu’il sera illustre étant dans la vie immédiate et dernière et parmi les proches du Seigneur » (S3V40-45). Donc, l’islam reconnaît le prophète Jésus au même titre que les autres prophètes. Mais en aucun cas dans le Coran, encore moins dans les hadiths du prophète (saw), il est écrit que la naissance de Jésus est une fête. Seulement, nous sommes dans un monde où chacun doit œuvrer de sorte à ce que la coexistence entre les religions soit pacifique. Au nom du dialogue interreligieux et pour préserver la paix entre les croyants des différentes religions, les... Les musulmans doivent observer une attitude de respect à l’égard de ceux qui fêtent. Cela n’implique pas que nous festoyons avec eux, mais nous pouvons tout de même souhaiter bonne fête aux parents et voisins chrétiens. La paix est un élément capital au point que des dignitaires musulmans n’ont pas hésité en octobre 2007 à envoyer une lettre au Pape Benoît XVI quand celui-ci avait tenu des propos pas très appréciables à l’égard des musulmans. Dans la lettre, ils écrivirent ceci : « Musulmans et chrétiens représentent la moitié de la planète. Sans paix et la justice entre ces communautés religieuses, il ne peut y avoir de paix significative dans le monde. La base de cette paix et de cette compréhension mutuelle existe déjà. Elles font partie des principes que sont les fondations véritables de deux religions : l’amour de Dieu unique et l’amour du prochain. » On se rappelle qu’au temps du prophète (saw), celui-ci n’a pas eu de comportement hostile à l’égard des juifs et chrétiens jusqu’à ce que ces derniers soient... Les premiers à le provoquer. On se rappelle aussi que face à la persécution dont étaient victimes les musulmans de la Mecque, le prophète (saw) envoya certains de ses compagnons en Éthiopie où il demanda au souverain de les mettre sous sa protection. En ce qui concerne la Saint-Sylvestre, elle n’a aucun fondement religieux authentique dans le dogme chrétien. Elle n’est qu'une volonté affichée par les êtres humains de s’adonner à des pratiques légères. La boisson et les actes de déviation seront au rendez-vous. Nous venons de célébrer la fête du 11 décembre à Ouahigouya. La fin d’une année doit être pour chacun de nous un temps pour faire les bilans de ses activités de l'année écoulée et de dessiner des perspectives pour l’année à venir tant dans nos activités culturelles que sociales. Qu’est-ce que j’ai pu faire de concret pour être proche de mon Seigneur ? Qu’est-ce qui a changé en moi (positivement) ? Qu’est-ce que j’ai fait pour le développement de mon pays ? Voilà pourquoi nous pensons que la fin de L’année doit être un moment de réflexion tant collectivement qu'individuellement. C’est ainsi que l’option de l’AEEMB, depuis ces dix dernières années, à organiser des conférences et des débats la nuit du 31 décembre est à saluer à sa juste valeur. Cette initiative a un double avantage. Premièrement, elle maintient les frères et sœurs musulmans dans un lieu de méditation et dans un bain spirituel, ce qui les éloigne des actes de débauche mentionnés plus haut. Deuxièmement, elle préserve la vie des fidèles musulmans. Nul n’ignore que la nuit du 31 décembre est la nuit où les accidents sont fréquents. Le hic des fêtes de fin d’année, c’est qu'elles sont une occasion d’infidélité dans les couples. Ce qui fait qu’au matin du nouvel an, les divorces font légion. Inside .com a enquêté auprès de 100 cabinets d’avocats et de 2000 couples et a tiré la conclusion selon laquelle l'infidélité est la première cause des séparations et que les fêtes de fin d’année fournissent l’occasion de multiples tentations. Il est temps que les parents prennent leurs responsabilités parce que ce qui se passe ne leur est pas étranger. Chaque parent doit travailler à protéger la foi de ses enfants durant ces moments de fête ou de folie en leur créant un cadre adéquat. Cela passe par un bon exemple que ceux-ci doivent montrer. Chers parents, vous êtes tous bergers et chacun rendra compte de la manière dont il a géré sa bergerie. Les fêtes de fin d’année doivent être un moment de recueillement spirituel et non un moment de débauche. À bon entendeur, à votre foi ! Ibn Saïd 191 Numéro 321 Nombre de pages 4 -- id 11860 Url https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/11860 Modèle de ressource Newspaper article Classe de ressource bibo:Issue Id de collection 2198 Id du média 33371 34302 34303 34304 34305 Fichier média https://islam.zmo.de/files/original/6de744e5c875afb5eabde088620911980d6bba35.pdf https://islam.zmo.de/files/original/acb91302dff84ba772092f5df78c061fde06fb55.tiff https://islam.zmo.de/files/original/5a751c54ee9fbac23b58758da074830eba843142.tiff https://islam.zmo.de/files/original/5514f9e64197f362c04948a187b45da2a4fb4dc1.tiff https://islam.zmo.de/files/original/007802747b239ff8b2f5b7ce37a3e21c80da1861.tiff Titre An-Nasr Vendredi #320 (L'hygiène) Créateur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/15594 Adja Sujet https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Editeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/2198 An-Nasr Vendredi Contributeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore Date 2009-12-18 Type https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67398 Périodique islamique Identifiant iwac-issue-0000428 Source https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Langue https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français Droits In Copyright - Educational Use Permitted Détenteur des droits Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Contenu An-nasr Lorsque vient le secours d'Allah ainsi que la victoire, célèbre les louanges de ton Seigneur et implore son pardon. L’Islam est la religion de la propreté et de l’hygiène. Le prophète (saw) a dit : « La propreté est la moitié de la foi », rapporté par Muslim. L’hygiène se définit comme l’ensemble de soins destinés à maintenir la propreté ou l’ensemble des pratiques individuelles ou collectives visant la préservation et l’amélioration de la santé. L’hygiène mentale désigne l’ensemble des mesures éducatives, psychologiques et certaines saletés, mais elle est inefficace contre les microbes. Le paradoxe, c’est que les gens se lavent les mains pour le développement et la préservation d’une bonne santé physique et affective. L’intérêt de la question réside dans le fait que les mesures d’hygiène sont souvent négligées alors qu’elles sont parfois simples et d’un grand intérêt pour nous : quand on est propre, on se sent bien dans sa peau, on n’indispose pas son entourage, on inspire du respect, mais surtout on... se protège contre certaines maladies contagieuses. L’hygiène corporelle Nous commençons ce chapitre en parlant de l’hygiène des mains. Il faut dire que la main est indispensable dans les différentes activités de l’être humain. C’est l’élément le plus sollicité dans la vie courante, allant du nettoyage des parties intimes après les besoins à la consommation des repas. Ceci requiert donc un certain nombre de mesures d’hygiène : se laver les mains avec du savon avant de manger. Il est vrai que l’eau simple débarrasse de la poussière, mais il est préférable de se laver les mains avec de l’eau simple avant de manger et au savon après le repas pour se débarrasser de la matière grasse. Se laver les mains avec du savon après les besoins est également crucial ; les parties intimes, surtout la région anale, sont un milieu où existent plusieurs germes, de même que les selles. Quand la main rentre en contact avec ces parties et n’est pas lavée, la personne contamine ce qu’elle va toucher, notamment les aliments. Elle peut alors s’auto-contaminer ou contaminer les autres par le contact. direct avec ces derniers ou à travers des aliments souillés. Ces maladies sont appelées maladies à transmission fécale. C’est le cas, par exemple, du cas de l'amibiase. La transmission peut être directe par les mains souillées de déjections ou entre partenaires sexuels, ou indirecte par les fruits et légumes crus contaminés par les selles de sujets infectés, par les mouches ou l’eau contaminée. Dans la nature, les amibes existent sous forme de kystes. Lorsque les kystes sont ingérés, ils perdent leur coque pour donner ce qu'on appelle les trophozoïtes. Ces derniers se multiplient dans la lumière du gros intestin. Ils peuvent alors provoquer soit une inflammation banale de ce gros intestin, soit traverser la paroi et former de petits abcès et plaies, ce qui donnera lieu à des douleurs abdominales, une diarrhée et parfois des saignements par l’anus. Ces trophozoïtes peuvent également passer dans le sang et provoquer des abcès au niveau du foie, des poumons et même du cerveau. L’amibiase intestinale et L’abcès du foie touche environ 40 à 50 millions de sujets par an dans le monde et est à l’origine de 50 000 à 100 000 décès dans les zones tropicales et intertropicales où l’hygiène est négligée. Respecter le lavage des mains est donc très important. Imaginons un agent de restaurant qui s'infecte, contamine le repas qu'il prépare et, du même coup, tous ceux qui auront à consommer ce repas. Une épidémie est facilement déclenchée. Le prophète (saw) a donné des recommandations en la matière en déconseillant le contact direct des selles avec les mains. La leçon que nous pouvons en tirer, c’est que réduire le contact main-selles, c'est réduire le risque de contamination. Il est donc recommandé d’user de papier hygiénique avant l’utilisation de l’eau. Un geste banal que presque tout le monde fait et qui peut être source de nombreux ennuis : se frotter les yeux avec la main. Nos mains ne sont pas toujours propres et, quand nous le faisons, nous déposons un certain nombre de microbes dans nos yeux, provoquant par la suite. des infections ou des réactions allergiques : la conjonctivite par exemple. De plus, l’œil est un organe sensible, tout ce qui y tombe peut arriver facilement au niveau du sang et provoquer une infection généralisée appelée septicémie. B - L’hygiène buccodentaire La décomposition des restes des aliments dans la bouche favorise la prolifération microbienne. D’où la nécessité de se nettoyer la bouche après chaque repas. En plus, cette décomposition libère d’autres substances qui rongent les dents et peuvent donner la carie dentaire. Cette dernière, si elle n’est pas bien traitée, peut conduire à une septicémie. Pour le nettoyage des dents, il est conseillé d’utiliser une pâte dentifrice et une brosse à dents. Le brossage doit se faire après chaque repas ; à défaut, le matin et avant de dormir la nuit. Il se fait verticalement de sorte que les fibres de la brosse puissent nettoyer les espaces entre les dents, et un brossage d’au moins 3 minutes est recommandé. C - L'hygiène des parties intimes Il faut Dire que l’anatomie de l’appareil génital de la femme fait qu’elle est plus exposée que l'homme. La majeure partie de ce chapitre s’intéresse à elle. Il est conseillé de nettoyer d’avant en arrière, c'est-à-dire de nettoyer le sexe avant l’anus. Faire le contraire, c’est ramener une partie de selles et des microbes vers la vulve et le vagin, provoquant une infection de ces organes. Et si cette infection survient sur une femme enceinte, elle peut perturber l’évolution normale de la grossesse : prématurité, infection du nouveau-né... Ces germes peuvent également remonter les voies urinaires, provoquant une infection urinaire haute qui se traduit par des douleurs abdominales et lombaires, fièvre, frissons, nausées, vomissements, brûlures lors de la miction... Elle peut laisser aussi de graves séquelles rénales. Par ailleurs, la toilette intime chez la femme doit se limiter à l’utilisation de produits doux pour nettoyer la vulve. Il est déconseillé d’introduire des doigts ou des produits quelconques. dans le vagin. En effet, le vagin possède une flore bactérienne lui permettant de lutter contre les infections. Son nettoyage intempestif détruit cette flore et rend la femme plus vulnérable aux infections. Il est préférable de consulter un médecin quand on se sent gêné à ce niveau. Pour les sous-vêtements, il faut porter ceux qui sont en coton, qu’ils ne soient pas trop serrés et bien séchés pour éviter l’humidité favorable à certaines maladies comme les mycoses. La femme doit changer au moins deux fois par jour et l’homme une fois. 2 - l’hygiène vestimentaire C’est de veiller essentiellement à la propreté des habits. Ils ne doivent non plus être serrés, car cela empêche les pores de jouer leur rôle de sécrétion et d’épuration. En fonction de la sensibilité de tout un chacun, il est conseillé de choisir une matière qui ne provoque pas d’irritation de la peau. 3 - l’hygiène alimentaire Les aliments doivent être propres, à l’abri des saletés et des mouches. Pour éviter les contaminations des fruits et légumes crus, il faut les désinfecter avant la consommation afin d’éviter les maladies comme l’amibiase. Éviter l’excès de lipides (huile) car ils peuvent se déposer au niveau des vaisseaux sanguins (athérosclérose) et ralentir l’écoulement sanguin. L’excès de sel peut conduire à l’hypertension artérielle. L’alimentation doit aussi être variée et équilibrée sur le plan de la quantité et de la qualité. Elle doit comporter des lipides, des glucides, des protéines, des sels minéraux et des vitamines. Le non-respect de cet exemple d’équilibre conduit à des maladies. C’est le cas par exemple du kwashiorkor observé en particulier en Afrique chez l’enfant après sevrage et dû à un apport insuffisant en protéines, minéraux, acides aminés essentiels et vitamines. Avec cette maladie, l’enfant a un retard de croissance, il est irritable avec des œdèmes et une altération de la peau et des cheveux. L’apport insuffisant en vitamines comme la vitamine A donne des signes au niveau de l'œil comme par exemple la baisse de l’adaptation à. L’obscurité, une sécheresse de la peau... alors qu'elle (vitamine) est présente dans plusieurs aliments comme le foie, le lait, les œufs, les légumes... Un autre point de l’hygiène alimentaire, c’est le fait de nettoyer les bouteilles et canettes de boissons avant la consommation. Ils sont le plus souvent gardés dans la cave où existent parfois des rongeurs dont les excréments et urines contiennent des microbes appelés leptospires. Quand ils sont ingérés, ils provoquent la leptospirose qui se traduit par une fièvre brutale, nausées, vomissements, hypotension, éruption cutanée, du sang dans les urines... L’hygiène du cadre de vie, c’est veiller à la propreté de la maison, des différents recoins. Lutter contre les rongeurs (pour éviter par exemple la leptospire), les araignées, la poussière et les moisissures qui favorisent les infections respiratoires : cas de l'asthme aux poussières, l’asthme aspergilliaire par les aspergillus qui se multiplient dans les endroits humides. Un certain nombre de mesures aussi pour... Éviter de contaminer notre entourage : ne pas cracher au hasard, se protéger avec un mouchoir lorsqu’on tousse ou éternue. Cela réduit le risque de transmission de certaines maladies comme la tuberculose. L’hygiène mentale C’est essentiellement le repos, éviter le surmenage, éviter les excitants et les stupéfiants. Pour ce qui concerne les enfants, c’est essentiellement leur donner l’affection et l’accompagnement nécessaires à leur développement et leur épanouissement. Il ne suffit pas seulement de procurer à l’enfant le confort matériel. Les attitudes de surprotection, de rejet affectif, les conflits familiaux peuvent marquer l’enfant et favoriser l'émergence de pathologies mentales. « Dieu aime ceux qui se repentent, Il aime ceux qui se purifient. » (s2v222) « La clé de la prière est la pureté ; on se sacralise pour l'accomplir en prononçant le takbir et on se désacralise en prononçant la salutation finale » rapporté par Abou Daoud. Numéro 320 Nombre de pages 4 -- id 11861 Url https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/11861 Modèle de ressource Newspaper article Classe de ressource bibo:Issue Id de collection 2198 Id du média 33372 34306 34307 34308 34309 Fichier média https://islam.zmo.de/files/original/f0a6370eeb2d90fd7dc921a54c61f3e0c34a182e.pdf https://islam.zmo.de/files/original/ccfaa80a96a592d98dae40eed93a7dadf137704e.tiff https://islam.zmo.de/files/original/523bda8bf1209d44cda95f3e766d44c62a4df8f3.tiff https://islam.zmo.de/files/original/194975af1d7c44c86b9560a8f41555a284c37722.tiff https://islam.zmo.de/files/original/141fa3598d1284ef13ccb260f850caa3761e2cff.tiff Titre An-Nasr Vendredi #319 (L'après Hadj, quelles attitudes à tenir?) Créateur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/15673 Ibn Ibrahim Sujet https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/85 Hadith Editeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/2198 An-Nasr Vendredi Contributeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore Date 2009-12-11 Type https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67398 Périodique islamique Identifiant iwac-issue-0000429 Source https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Langue https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français Droits In Copyright - Educational Use Permitted Détenteur des droits Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Contenu An-nasr XZend r-e d i n° 319 du n dM.2009. Lorsque vient le secours d'Allah ainsi que la victoire, célèbre les louanges de ton Seigneur et implore Son pardon. Ô vous qui avez cru ! Craignez Allah et parlez avec droiture afin qu’Il améliore vos actions ; ils ont enlevé leurs vêtements au Miqat, les larmes du repentir ont été versées sur les joues à Arafat, ayant honte de vos actions et Il vous pardonne vos péchés. Quiconque obéit à Allah et à Son Messager obtient certes une grande réussite. (s33 v70-71). Ces versets nous ordonnent de craindre Allah car sa crainte est ce qui rapporte le plus, et faisons attention à ne pas Lui désobéir, car le serviteur qui néglige les ordres d’Allah sera perdant. Chers frères et sœurs en Islam, pendant les jours qui viennent de passer, les pèlerins ont accompli une adoration qui fait partie des plus grandes adorations et une des meilleures œuvres qui fait rapprocher d’Allah. Voies se sont levées dans toutes les langues montrant leur pauvreté à Allah ; ils ont ensuite passé la nuit à Mouzdalifah, puis, ils se sont rassemblés pour lancer les pierres aux Jamara-tes, accomplir la procession autour de la Kaaba et faire la circulation entre As-Safa et Al-Marwah. Les pèlerins sont retournés après cela, heureux des bienfaits qu’Allah leur a donnés. Ceci est mieux que le monde et ce qu’il contient, car la vie de ce monde est éphémère et ses plaisirs sont peu nombreux. Le Messager d’Allah (saw) a dit dans un hadith (hadith Qoudsi) qu’il rapporte de son Seigneur (swt) qui a dit : « Lorsque le serviteur se rapproche de Moi d’un empan, Je me rapproche de lui d’une coudée ; et lorsqu’il se rapproche de Moi d’une coudée, Je Me rapproche de lui d’une brassée ; et lorsqu’il vient vers Moi en marchant, Je vais vers lui avec empressement. » * rapporté par Al-Boukhari. Oui, nos vaillants pèlerins n’ont pas seulement marché vers Allah, ils ont couru vers le Créateur des cieux et de la terre. Ils ont répondu à l’appel de l’ami d’Allah, le prophète Ibrahim (as), ils ont été les hôtes du Tout-Puissant Allah (swt), leurs péchés ont été pardonnés ; oui, ils ont été purifiés et leur ultime récompense n’est autre que le paradis. Mais quelle sera la profondeur de la déception, l’ampleur du souci d’un pèlerin qui va refuser cette grâce divine ! C’est absurde de voir un(e) croyant(e) à qui Allah a favorisé le pèlerinage qui va perdre le “Prix Nobel de la paix” de Dieu. C’est à l’adresse de ces types de gens qu’Allah interpelle en ces termes : « Ne soyez point, à force de parjure, comme celle qui a défait sa quenouille, après l’avoir bien filée. » (Sourate 92). C’est-à-dire, comme une femme inconsciente qui, après avoir travaillé jour et nuit pour tricoter, défait ce qu’elle a fait ; ne soyez pas comme elle en détruisant ce que vous avez construit et perdant ainsi ce que vous avez rassemblé. Ô frères et sœurs pèlerins, vous qui avez ouvert maintenant une page blanche et propre dans votre vie et vous vous êtes habillés après votre pèlerinage avec des vêtements propres et purifiés ; faites attention à ne pas recommencer à accomplir les mauvaises actions, à prendre les mauvais chemins ; faites suivre la mauvaise action par une bonne action, et ne faites pas suivre la mauvaise action après la bonne action. Votre pèlerinage, votre titre de Hadja ou El-hadj doit être une barrière entre vous et les mauvaises actions et il doit vous pousser à chercher à accomplir beaucoup plus de bonnes œuvres : bons comportements, de bonnes relations avec les gens, tendre et généreux envers les enfants, ayant un cœur pur, suivant le chemin de la vérité, de la justice et de la droiture ; et sachez que le croyant ne cesse jamais d’accomplir les bonnes actions jusqu’à sa mort. En plus, le perdant pèlerin est celui qui, après avoir su qu’Allah est l’Unique à qui l’âme se soumet et vers qui les visages se dirigent, qu’il est l’Omniscient à qui les créatures demandent leurs besoins, qu’il est le Protecteur contre les malheurs et Celui à qui ils... demandent secours dans les tourments, va se jeter dans le shirk, dans l’associationnisme. Où le pèlerinage de celui qui, après son retour, va voir des charlatans et des sorciers, croit aux devins et aux superstitieux, recherche la bénédiction en touchant les arbres, se frotte aux pierres et porte des amulettes et des protections ? De même, néglige la prière, ne donne pas la zakat, mange l’intérêt et les pots-de-vin, s’adonne à la drogue et à l’alcool, rompt les liens de parenté et se plonge dans les péchés ? Pourquoi le pèlerin apporte-t-il des poignées de terre, des excréments des dromadaires de la Mecque ? Pour quel intérêt le pèlerin garde-t-il secrètement l’eau de zam-zam pour son lavage mortuaire ? Ô chers frères et sœurs (Hadja ou El Hadj), ne brisons pas les limites que Allah et Son Messager nous ont tracées. Allah a dit dans le Coran : « Voilà les ordres d'Allah. Ne les transgressez donc pas. Et ceux qui transgressent les ordres d'Allah, ceux-là sont les injustes. » (S2V229/S65V01). Le prophète (saw) entérine en ses termes : « Dieu vous a imposé des obligations, ne les négligez pas, Il vous a tracé des limites, ne les dépassez pas, Il vous a interdit certaines choses, ne les désobéissez pas, et s’il n’a pas mentionné certaines choses, ce n’est pas par oubli, mais par pitié pour vous, alors, ne cherchez rien qui n’ait été édicté par Lui. » Raconté par Dara Kotni et révisé par Nawawi. Enfin, Ô serviteur d’Allah ! Toi qui as passé tes jours (pendant le pèlerinage) étant plongé dans les péchés ! Toi qui as passé la période des bonnes actions et des miséricordes en étant dans le divertissement et les mauvaises actions ! N’as-tu pas vu les autobus remplis de pèlerins, de gens qui viennent accomplir le hadj, les adorateurs d’Allah ? N’as-tu pas vu les gens en état de sacralisation, les mains de ceux qui adressent des demandes à Allah élevées vers le ciel et les larmes de ceux qui se repentent ? N’as-tu pas entendu la voix de ceux qui témoignent l’unicité d’Allah et qui Le glorifient ? Comment peux-tu avoir passé Les meilleurs jours des mois en suivant tes passions ? Rappel-toi la nuit où tu seras seul dans la tombe ; empresse-toi donc de te repentir tant que tu es pendant la période d’attente (la vie) ; laisse les péchés et les mauvaises actions ; et sache qu’Allah ouvre Sa main, pendant la journée, pour ceux qui ont commis des péchés durant la nuit, se repentent, et Il ouvre Sa main pendant la nuit pour ceux qui ont commis des péchés pendant la journée et se repentent. Ô toi qui accomplis différentes sortes d’adoration, reste sur le droit chemin, sois toujours dans l’accomplissement des bonnes actions, car tu n’es pas dans ce monde éternellement. Fais attention à l’ostentation, car un travail minime peut devenir grand avec une bonne intention et un grand travail peut devenir minime avec une mauvaise intention. Aie peur de voir tes actions rejetées, car Aïcha (ra), l’épouse du Messager d’Allah (saw), a dit : « J’ai interrogé le Messager d’Allah (saw) sur ce verset : « Et ceux qui donnent ce qu’ils donnent, tandis que leurs... » Cœurs sont pleins de crainte (à la pensée) qu’ils doivent retourner à leur Seigneur » ; je dis sont-ils ceux qui boivent l’alcool et volent ? Il dit (saw) : « Non ô fille du véridique ! Mais ce sont ceux qui jeûnent, prient et donnent l’aumône, alors qu’ils ont peur que leurs actions ne soient pas acceptées : « Ceux-là se précipitent vers les bonnes actions et sont les premiers à les accomplir » rapporté par At-Tirmidhi. Donc craigne Allah, serviteur d’Allah, à chaque moment et rappelle-toi la parole d’Allah : « ... Allah n'accepte, dit l'autre, que de la part des pieux." » s5v27 Chers frères et sœurs pèlerins, vous êtes dans ce monde où la mort et les malheurs arrivent, vous êtes les successeurs après les prédécesseurs, et vous serez les prédécesseurs avant les successeurs ; profitez donc du temps que vous avez, faites des efforts, car l’effort est la marchandise des adorateurs d’Allah, le capital des ascètes (ceux qui ont laissé ce monde et ses plaisirs), la cause de la piété des âmes ; et restez sur le. Droit chemin et vous réussirez. «... Quiconque s'attache fortement à Allah, il est certes guidé vers un droit chemin. » s3vl01 Ibn Ibrahim kosou! 2009 (ahotmail.fr) Numéro 319 Nombre de pages 4 -- id 11862 Url https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/11862 Modèle de ressource Newspaper article Classe de ressource bibo:Issue Id de collection 2198 Id du média 33373 34310 34311 34312 34313 Fichier média https://islam.zmo.de/files/original/d49feeb634eecbaf64cec7760396812f797f86c9.pdf https://islam.zmo.de/files/original/d1cf6d52547a00387da988f2490234cdda7375f8.tiff https://islam.zmo.de/files/original/ad446a7107e6829f304edb6b0e9c3af51fa1109b.tiff https://islam.zmo.de/files/original/43cf5ecfa76c9746cc6880698b6b39120655317f.tiff https://islam.zmo.de/files/original/d49b3e7fef238020abe2c7adc0cfe26ebda5ece8.tiff Titre An-Nasr Vendredi #316 (Les dix merveilles de Dhl-Hîja!) Créateur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/15589 Kaassoum Sujet https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/125 Aïd al-Adha (Tabaski) https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/124 Aïd el-Fitr https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/81 Pauvreté https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/85 Hadith https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/87 Sunnah Editeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/2198 An-Nasr Vendredi Contributeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore Date 2009-11-20 Type https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67398 Périodique islamique Identifiant iwac-issue-0000430 Source https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Langue https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français Droits In Copyright - Educational Use Permitted Détenteur des droits Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Contenu An-nasr * irsd Allah ainsi Muharram, Safar, Rabi-Awal, Rabi-Sani, Djoumada-Awal, Djoumada-Sani, Sani, Rajal, Chaaban, Ramadan, Chawal, Dhul-Qaada, Dhul-Hijja ; de ces douze mois lunaires, chacun est pétri de vertu. Pour le 12ème mois, ses mérites ne sont pas à négliger. En effet, Allah (swt) dit dans le Coran : « Par l’aube et par les dix nuits ! Par le pair et l’impair » (S83V1-3). Selon Ibn Kathir, ces jours correspondent aux dix premiers jours de Dhul-Hijja, mois lunaire durant lequel s’accomplit le cinquième pilier de l’Islam, le pèlerinage à la Mecque. Ce sont les cœurs sincères et dévoués dans l’adoration qui peuvent pleinement profiter de ces moments. Les autres sont distraits et n’accordent pas assez d’attention à ces moments sacrés et très favorables à la fois pour ceux qui y accomplissent le pèlerinage et même pour ceux qui n’ont pas pu l’effectuer. Les bonnes œuvres sont largement récompensées pendant ces dix jours du mois de Dhul-Hijja. Les dix premiers jours de Dhul-Hijja sont ceux que le Tout. Puissant avait donné à Moussa (que la paix soit sur lui) : « Et nous donnâmes à Moussa rendez-vous pendant trente nuits, et Nous les complétâmes dix, de sorte que le temps fixé par son Seigneur se termina au bout de quarante nuits » (S7V142). Selon Ibn Kathyr, les trente sont en réalité les jours de Dhul-Qaada et les dix jours sont les dix premiers jours de Dhul-Hija. Le Prophète (saw) a dit : « Il n’y a pas d’œuvres meilleures que celles faites en ces dix jours. » Les compagnons dirent : « Même pas le Djihâd ? » Risquant sa vie et ses biens et qui ne reviendrait avec rien (c'est-à-dire qu’il y perdrait sa vie et sa fortune). » Al-Boukhari. Qu’est-ce qui est recommandé de faire pendant ces dix derniers jours ? En premier lieu, il est recommandé d’accomplir le pèlerinage pour ceux qui en ont les moyens. D’une manière générale, il est recommandé de saisir cette occasion pour accomplir le maximum de bonnes actions comme la prière, le rappel d’Allah, les contacts avec les... Familles, les aumônes, le fait de recommander le bien et d’interdire le mal, selon ses possibilités, et d’éviter les péchés. N’oubliez surtout pas de réciter beaucoup le Coran, de vous repentir au plus vite, de faire le Doua et des remerciements pour les bienfaits qu'Allah nous a donnés. Le jeûne : le jeûne compte parmi les meilleurs actes de dévotion auprès d’Allah. Ainsi, le Prophète (saw) a dit : « Le serviteur qui accomplit un jour de jeûne pour l’adoration d’Allah, Allah lui accorde la faveur d’écarter son visage du feu à distance de 70 automnes. » Un enseignement prophétique rapporté par Muslim dans son Sahih nous apprend que le jeûne du jour d’Arafat, neuvième jour de cette décade, absout les péchés de deux années, une antérieure et une année ultérieure. Ainsi, le Prophète (saw) avait pour habitude de jeûner les neufs jours de Dhul-Hija, le jour d’Achoura, et trois jours (13-14-15) de chaque mois lunaire. Le Dhikr : la langue du croyant ne doit pas cesser de prononcer les mots de louanges d’Allah. comme le pratiquaient les compagnons du Prophète à tous les moments et particulièrement pendant les jours où le cœur de tous les musulmans est orienté vers les lieux saints de l’Islam. Le Prophète (saw) a dit : « il n’y a pas de jours très importants auprès d’Allah et au cours desquels les œuvres sont aimées de Lui, que durant ces dix jours. Donc dans cette période, répétez les formules « Allâhu Akbar », « Lâ Ilâha Illa’llàh », « Al-Hamdu Li-lâh ». Rapporté par At-Tabarâni. L’istighfar : la crainte de tomber dans les péchés par l’acte d’istighfar (la demande de pardon). Le Prophète (saw) dit : « celui qui demeure dans l’istighfar, Allah le préserve de tous les soucis et lui accorde sa subsistance là où il l’attend le moins ». Il disait aussi : « Allah dit : ô fils d’Adam, trouve-toi le temps pour M’adorer ; J’emplirai ton cœur de richesse et J’annulerai ton indigence (ta pauvreté). Si tu ne le fais point, J’emplirai tes mains de travaux et Je n’annulerai guère ta pauvreté ». Rapporté par Abou Daoud. sacrifice : le dixième jour de Dhul-Hija est le jour de la fête de Aid-Al-Adha (Tabaski), jour où les croyants se rappellent le sacrifice du père des prophètes, Ibrahim (paix et salut sur lui) et dont la soumission à Allah était totale au point d'égorger son fils Ismaël si la volonté divine en était ainsi. Ce moment est extraordinaire car le sacrifice de son fils a été substitué par l’immolation d’une bête, tradition qui symbolise la soumission totale à Allah dans l’amour et l’abnégation. Le Prophète (saw) disait à ce propos que le Tout-Puissant dit : « il n’y a point de meilleur acte que l’homme ne fasse que celui de verser le sang en sacrifice (abnégation) pour Allah. Les bêtes immolées viendront le jour du jugement dernier avec leurs lainages, leurs sabots et leurs cornes. Le sang versé le sera auprès d’Allah avant même qu’il ne soit versé ici-bas. Aussi soyez-en heureux ». C’est une Sunnah confirmée et il est détestable de la délaisser si l’on a les moyens de la faire. Le Prophète (saw) a sacrifié deux béliers à cornes de couleurs grisâtre ; il les a égorgés lui-même en disant : « Bismillâh Wallâhu Ak-bar. » Si une personne a l’intention de sacrifier et qu’elle rentre dans les dix jours de Dhul-Hija, elle ne doit pas se couper les cheveux, les ongles et la peau jusqu’à ce qu’elle sacrifie sa bête car, selon Um Salama, le prophète (saw) a dit : « lorsque vous rentrez dans les dix jours (de Dhul-Hija) et que l’un d’entre vous veut sacrifier une bête, qu’il s’abstienne de couper les cheveux et les ongles. » Selon la parole d’Allah : Que faut-il sacrifier ? La bête à sacrifier peut être un chameau, un bœuf (ceux-ci sont à partager entre sept personnes), un mouton ou une chèvre (pour une personne) selon la parole d’Allah : « ... Pour qu’ils invoquent le nom d’Allah sur ce qu’il leur a octroyé des troupeaux... » S22V28. État de l’animal à sacrifier : la condition pour que la bête soit bonne à sacrifier est qu’elle soit exempte de défauts apparents, selon la parole du Prophète (saw) : « quatre (défauts) ». font que le sacrifice n’est pas accepté : la bête borgne de manière apparente, la bête visiblement malade, la bête boiteuse de manière évidente et la bête maigre que l’on ne peut récupérer. » rapporté par At-Tirmidhi. Elle doit également avoir l’âge minimum obligatoire cinq ans pour le chameau, deux ans pour une vache, un an pour une chèvre et six mois pour un mouton. Quand égorger la bête ? : Le moment propice débute après la prière de l’Aïd, le Prophète (saw) : « celui qui égorge avant la prière a sacrifié pour lui-même et celui qui égorge après la prière a parfait son sacrifice et a accompli la Sunnah des musulmans » • Al-Boukhari et Muslim. Il est autorisé d’égorger le jour de l’Aïd et les trois jours qui suivent selon le hadith du Prophète. Il est Sunnah pour qui veut égorger de le faire soi-même en disant : Bismillah Wallahou Akbar ô Seigneur, ceci est de la part d’un tel » (il se nomme lui-même ou la personne qui lui a recommandé d’offrir ce sacrifice) car le Prophète (saw) a égorgé un bélier en... disant : « bismillah wallahou akbar, (ô Seigneur, ceci est de ma part et de la part de tous ceux de ma communauté qui n’ont pas sacrifié.) » rapporté par Abou Daoud et Tirmidhi. Il est recommandé à celui qui ne sait pas sacrifier de tout de même assister. La répartition (de la viande) du sacrifice : il est Sunnah pour la personne qui sacrifie de manger une partie de la viande de la bête sacrifiée, d’en distribuer aux proches de la famille et aux voisins, et d’en faire d’une partie aumône aux pauvres. Allah dit : « ... Mangez-en et donnez-en à manger aux misérables, les pauvres. » S22V2 Chers frères et sœurs, cette décade est une miséricorde d’Allah ; cette faveur est tellement immense que seul Allah le Tout-Puissant connaît la valeur exacte de ces jours ; ils sont plus qu’un trésor. Alors, mes frères, quoi de plus logique que d’en tirer la meilleure part ! ^Kaassoum. Numéro 316 Nombre de pages 4 -- id 11863 Url https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/11863 Modèle de ressource Newspaper article Classe de ressource bibo:Issue Id de collection 2198 Id du média 33374 34314 34315 34316 34317 Fichier média https://islam.zmo.de/files/original/33213a2e103af55f9090cdd62e780a2749f9f285.pdf https://islam.zmo.de/files/original/f95cdd257b5d787b520f41dc5de3b217d68efa29.tiff https://islam.zmo.de/files/original/0f9c5e4dd6fd0d81a8cdbe0d0bdc1e5a63708924.tiff https://islam.zmo.de/files/original/2d6e8627b605169b1c08def7893f1dca0dcbc771.tiff https://islam.zmo.de/files/original/4c1020186910a07b593625650972efca008cb02c.tiff Titre An-Nasr Vendredi #313 (Quand la tentation frappe à la porte) Créateur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/15577 Souley Sujet https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Editeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/2198 An-Nasr Vendredi Contributeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore Date 2009-10-30 Type https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67398 Périodique islamique Identifiant iwac-issue-0000431 Source https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Langue https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français Droits In Copyright - Educational Use Permitted Détenteur des droits Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Contenu Lorsque vient le secours d'Allah ainsi que la victoire, célèbre les louanges de ton Seigneur et implore son pardon. Un adage marocain dit que quand le feu brûle le toit de ton voisin, ne dis pas que ça ne te concerne pas. Le prophète (saw), lui, dit d’empêcher le mal par la parole, la main à défaut par le cœur, en le haïssant. Parmi les signes de la fin du monde, a annoncé le prophète (saw), l’apparition des grandes tentations pendant lesquelles on ne fait plus la différence entre le vrai et le faux ; la foi se trouve ainsi en danger et l’homme se réveille en étant croyant, puis s’endort mécréant, ou il s’endort croyant puis se réveille mécréant. Et les tentations ne cesseront d’apparaître jusqu'à la fin du monde. Nous vivons à une époque où les tentations sont très nombreuses, les problèmes viennent après les uns et les autres, de même que les bouleversements et les changements qui se produisent, détruisent les croyances, les pensées. et les bons comportements. Les tentations de notre époque n’atteignent pas les gens seulement, mais elles atteignent aussi leurs pensées ; les gens sont dans les tentations comme une feuille sèche que le vent emporte à droite puis à gauche. De plus, de nombreuses personnes sont victimes des tentations. Allah a averti la communauté islamique qu’Il l’éprouvera par les tentations si elle désobéit et s’éloigne de l’islam. Il a dit : « Que ceux qui contreviennent à ses ordres fassent bien attention qu’ils ne soient pas frappés d’une tentation ou qu’ils ne soient pas frappés d’un châtiment douloureux ». Cette tentation apparaît sous plusieurs formes de châtiment, contre le fait que les gens s’entretuent, les tremblements de terre, les volcans, le fait qu’ils soient gouvernés par un tyran, l’apparition des maladies, la pauvreté, une vie difficile et bien d’autres ; et cette tentation touche tout le monde. Allah a dit : « Craignez une tentation qui n’atteint pas seulement ceux d’entre... » vous qui ont été injustes. C’est-à-dire : (méfiez-vous d’une tentation qui, si elle arrive, ne sera pas pour les injustes seulement, mais pour tout le monde ; elle atteint le pieux comme le pervers) ; la plus grande est celle qui touche la religion, jusqu'à ce que la vie soit troublée et que l’homme ait peur pour son avenir. Les tentations font partie des lois d’Allah. Allah a dit : « Les gens ont-ils pensé qu’on les laisserait dire qu’ils ont cru sans qu’ils ne soient soumis à l’épreuve ? » (S29V2) ; Allah soumet ses serviteurs à l’épreuve par sa sagesse pour qu’ils sachent qu’ils sont les vrais croyants. De même que certaines personnes deviennent plus fermes dans les moments de tentation, Allah dit : « Or il se peut que vous n’aimiez pas une chose alors qu’elle est un bien pour vous, et il se peut que vous aimiez une chose alors qu’elle est un mal pour vous. Allah sait et vous ne savez point. » Le prophète (saw) a dit : « Il y aura des tentations, celui qui restera assis pendant ces tentations sera mieux. » Que celui qui sera debout, celui qui sera debout sera mieux que celui qui marchera, celui qui marchera sera mieux que celui qui courra, et va vers elles, elles vont vers lui » rapporté par Al-Boukhari et Mouslim, selon le hadith d'Abou Houreïra (c’est-à-dire que celui qui va vers elles, elles viennent à lui et il tombe dans ces tentations). Comment se prémunir ? Le musulman doit connaître comment se protéger contre ces tentations et doit suivre la guidée d’Allah (le livre d’Allah). Allah a dit : « Si des fois vous receviez de ma part quelque chose ou quelque bonne direction, ceux d’entre vous qui auront suivi ma bonne direction, ceux-là aucune crainte à leur sujet et ils ne ressentent eux-mêmes nul chagrin » ; Suivre le prophète (saw) ; chercher à acquérir la science car elle est une lumière. Allah a dit : « Est-ce que celui qui était mort et que nous avons ramené à la vie et à qui nous avons fait une lumière grâce à laquelle il marche parmi les gens, est pareil à celui qui est comme dans les ténèbres ? » dont il n’est pas près de sortir ? » ; s’en remettre à Allah en l’invoquant sans cesse, le prophète (saw) a dit : « Demandez la protection d’Allah contre les tentations apparentes et cachées », rapporté par Mouslim selon le hadith de Zaïd ibn Thabet ; corriger l’âme et la purifier par l’obéissance à Allah et l’adoration ; accomplir les bonnes actions ; être patient et craindre Allah. Allah a dit : « Vous serez certainement éprouvés dans vos biens et dans vos personnes, et vous entendrez sûrement de la part de ceux qui ont reçu le livre avant vous et des polythéistes des vexations abondantes. Si vous vous montrez patients et pieux, cela sera vraiment un signe de caractère » ; et le prophète Mohammad (saw) a dit à ses compagnons : « Par Allah ! Quiconque abandonne quelque chose par égard pour Allah, Allah le lui remplacera avec quelque chose de meilleur ». Si vous patientez dans ce monde, Allah vous bénira d’un bonheur inimaginable. Être sincère, car Allah a sauvé le prophète Joseph grâce à sa sincérité. Allah a dit : « C’est ainsi afin que nous éloignions de lui le mal et l’immoralité. Il est certes l’un de nos serviteurs sincères » ; - Avoir une grande foi car Allah aide ses serviteurs selon sa foi. ^SOULEY 161 Numéro 313 Nombre de pages 4 -- id 11864 Url https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/11864 Modèle de ressource Newspaper article Classe de ressource bibo:Issue Id de collection 2198 Id du média 33375 34318 34319 34320 34321 Fichier média https://islam.zmo.de/files/original/35ec3120a9d6658491cb8c83cbac6774e337248a.pdf https://islam.zmo.de/files/original/9401e7662ff390bdc85f8a5a8fd01660881c408b.tiff https://islam.zmo.de/files/original/2b943ac4cab4d95d649ae7c928bd04617da63970.tiff https://islam.zmo.de/files/original/ef859c285240834c6f3e2e8e54d63ec37f3dce68.tiff https://islam.zmo.de/files/original/5e22d2bc06eb762762e11f1dc6fdd2fe79ec6259.tiff Titre An-Nasr Vendredi #312 (La pudeur n'apporte que du bien) Créateur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/15673 Ibn Ibrahim Sujet https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Editeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/2198 An-Nasr Vendredi Contributeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore Date 2009-10-23 Type https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67398 Périodique islamique Identifiant iwac-issue-0000432 Source https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Langue https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français Droits In Copyright - Educational Use Permitted Détenteur des droits Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Contenu La pudeur (al haya) est très rattachée à la foi. Plus la personne a de la foi et vice-versa. Alors, qu’est-ce que c’est que la pudeur ou plutôt qu’est-ce qu’une personne pudique ? Est-ce celle qui s’interdit de désobéir à Allah, le Très-Haut, et de commettre des péchés ? Autrement dit, il s’agit de quelqu’un dont l’âme ne tolère pas les péchés parce qu’il ne veut pas avoir honte devant Allah, devant les gens et devant lui-même. Son âme est digne. C’est cela la pudeur, c’est un sentiment enfoui à l’intérieur de la personne, permettant à son âme d’être au-dessus des désirs et tentations de la vie. Par exemple, l’âme pudique ne peut envisager le vol ou la fornication. Le mot « pudeur (al haya) » prend racine dans le mot « la vie (al hayat) ». Quelqu’un qui fait preuve de pudeur est quelqu’un qui est plein de vie. Il refuse de commettre des péchés parce que son cœur est plein de vie. Quand le cœur meurt, la personne peut faire n’importe quoi. Importance et place de la pudeur en Islam ! Le prophète (saw) dit : « La foi compte soixante-dix et quelques branches, et la pudeur est une branche de la foi. » (D’après Abu Hurayrah, et rapporté par Muslim). En effet, la pudeur est la plus importante. Elle permet la maîtrise des autres valeurs morales : c’est le stabilisateur. Nous serons incapables de traiter convenablement nos parents si nous ne sommes pas pudiques devant eux. Nous ne pouvons faire le pèlerinage si nous ne sommes pas pudiques vis-à-vis de nos péchés, à tel point que nous désirons nous en débarrasser pour nous purifier. Toutes les valeurs morales reposent sur la pudeur. L’obéissance d’Allah prend origine dans la pudeur. Le prophète (saw) dit : « La pudeur et la foi sont deux éléments inséparables, l’un dépendant de l’autre. » Il dit aussi que : « La pudeur est en tout point liée au bien ; la pudeur n’apporte que du bien. » Autrement dit, la conséquence de la pudeur est toujours positive. Le prophète (saw) dit : « La pudeur fait partie de la foi et la foi mène au paradis. » grossièreté, la bassesse et la rudesse et les vices sont de la sévérité et la sévérité est dans l’enfer : la rudesse d’un cœur. La pudeur est considérée comme étant le premier degré de la foi et que si jamais elle disparaît, la spiritualité religieuse est compromise. Le prophète (saw) dit : « chaque religion possède sa valeur morale et celle de l’islam est la pudeur ». Cela ne veut pas dire que dans l’Islam il n'y a que la pudeur comme valeur morale ! La pudeur est la valeur la plus complète et la plus glorifiée dans l’Islam. Sœurs et frères en islam, ayez un comportement pudique quelles que soient les circonstances. Le prophète (saw) était plus pudique qu’une vierge. Imaginez comment la vierge est soucieuse de sauvegarder sa chasteté et sa pudeur. Vous arrive-t-il de rougir à la vue de quelque chose d’indigne et d’ignoble et baissez-vous le regard pour éviter de voir ce genre de spectacle ? Croyez-vous que nos sœurs et les filles marchent et parlent avec pudeur ? À vrai dire, plusieurs filles ont perdu. Le sens de la pudeur de nos jours. Ne voyons-nous pas ces exemples dans la rue ! On a parfois honte pour ces gens qui manquent de pudeur. Quand on les regarde, on remarque combien ils sont détestables et ignominieux. Le prophète (saw) dit : « Si Allah veut anéantir quelqu’un, il lui ôte toute pudeur, le rendant ainsi odieux et détestable. » En plus, le plus haut degré de la pudeur est celui exprimé devant Allah le Très-Haut. Elle peut réduire ou augmenter la gravité d’un péché. Ibn Al-Qayim dit : « Le plaisir que vous sentez à pécher est plus grave pour Allah que le péché lui-même à cause de votre manque de pudeur. Votre rire en commettant le péché est plus grave pour Allah que le péché lui-même et enfin, votre tristesse et votre regret pour ne pas avoir commis un péché est plus grave pour Allah, le Très-Haut, que le péché lui-même. » Il y a celui qui désobéit à Allah, mais en ayant peur ou honte. Autrement dit, il ne savoure pas son péché. Celui-là, Allah l’aidera certainement à se repentir et lui... accordera son pardon. Chers frères et sœurs, regardons la miséricorde d’Allah et tu apprendras la pudeur. Prends une feuille et un stylo, divise-la en deux blocs. Dans le premier bloc, mets les faveurs d’Allah, le Très-Haut, à savoir la vue, l’ouïe, la main forte, les yeux, l’affection, les sentiments, la beauté, la pensée, le père, la mère, l’islam, etc. Dans le deuxième bloc, écris tes péchés (sans être gêné), lis et analyse les faveurs d’Allah, qui ne s’arrêtent pas malgré tes péchés, c’est à pleurer devant tout ce qu'Allah t’a donné. Rappelle-toi la pudeur dont tu dois faire preuve devant Allah, le jour du jugement. Imagine tes mains en train de dire à Allah : « Ô Seigneur, il s’est servi de nous pour faire telle ou telle mauvaise action. » Imagine tes pieds qui disent à Allah : « Ô Seigneur, en nous utilisant, il est parti commettre tel ou tel péché. » Imagine ton cœur qui dit : « Ô Seigneur, il s’est laissé tenter par des envies et des désirs interdits. » Imagine la colère d’Allah, qui risque de te maudire. Ayons de la pudeur devant Allah, pour éviter une telle situation. En somme, plus ton amour pour Allah est fort, plus tu ressens de la pudeur. Le prophète (saw) : « O Seigneur, accordez-moi votre amour, et l’amour de ceux qui vous aiment et faites que j'aime les actions qui me rapprocheront de votre amour. » Sœur et frère, Allah te cherche, t’appelle et t’invite à aller vers Lui. Allah le Très Grand a appelé David : « O Dawûd ! Si ceux qui se détournent savent Mon amour pour eux, Mon attachement à eux et Mon désir de les voir revenir, ils s’envoleront vers Moi avec passion. O Dawûd ! Cela est pour ceux qui se détournent, comment est-ce que Mon amour doit être pour ceux qui viennent à Moi. » Ibn Ibrahim 157 Numéro 312 Nombre de pages 4 -- id 11865 Url https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/11865 Modèle de ressource Newspaper article Classe de ressource bibo:Issue Id de collection 2198 Id du média 33376 34322 34323 34324 34325 Fichier média https://islam.zmo.de/files/original/dbb2e85b085a2de29e11ef9ddfde28e9f4bfd12a.pdf https://islam.zmo.de/files/original/1e6da080013e4fe40e82367239d2d8578dd2c37c.tiff https://islam.zmo.de/files/original/d88dc982dbdea0bc43ffbfd2bd1802377c9ed4b8.tiff https://islam.zmo.de/files/original/15d4d056c5c0c162830a691263389a1b45f4c450.tiff https://islam.zmo.de/files/original/f528d0fbbc020648bd1b11c1ecc1d54804863e69.tiff Titre An-Nasr Vendredi #310 (La grandeur, l'honneur c'est dans l'Islam!) Créateur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/15673 Ibn Ibrahim Sujet https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/81 Pauvreté Editeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/2198 An-Nasr Vendredi Contributeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore Date 2009-10-09 Type https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67398 Périodique islamique Identifiant iwac-issue-0000433 Source https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Langue https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français Droits In Copyright - Educational Use Permitted Détenteur des droits Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Contenu Lorsque vient le secours d'Allah ainsi que la victoire, célèbre les louanges de ton Seigneur et implore son pardon. La soumission à la volonté de Dieu et la rébellion au vouloir de Dieu sont les deux religions du monde. Heureux sont ceux qui ont Lui que remonte toute bonne parole et c’est Lui qui recueille toute bonne action... » (S 35 V10). Ibn Kathir dit à ce sujet : « Quiconque veut être honoré dans ce monde et accepté par Allah et les perdants sont les partisans du Diable. L'honneur doit être toujours dans l’obéissance et l’abaissement au péché. Le Coran a montré le chemin de la grandeur, Allah a dit : « Celui qui cherche la puissance doit savoir que la puissance appartient toute entière à Dieu. C’est vers l’obéissance d’Allah ; il atteindra ainsi son but, car Allah est le Maître de ce monde et de l’autre, et à Lui appartient toute la puissance et toute la considération ». De même Allah a dit : [Dis : « O mon Dieu, Souverain suprême ! Tu donnes le pouvoir à qui Tu veux et Tu... Enlève à qui Tu veux ! Tu honores qui Tu veux et tu abaisses qui tu veux ! Tu détiens le bien et Ta puissance n’a point de limite. » (S3 V26). Celui qui croit en Allah et l’accepte comme Seigneur, qui croit en l’Islam et l’accepte comme religion, et croit en Mohammed et l’accepte comme prophète et Messager (SAW) aura l’honneur et la grandeur et sera différent des autres avec son caractère. En plus, la vraie grandeur est dans l’obéissance d’Allah et en suivant ses prophètes, et le vrai abaissement est dans la désobéissance. Allah a dit : « Celui qui aura tourné le dos à Mes paroles et se sera refusé à M’évoquer par la pensée et par la parole, celui-là aura une vie pleine d’amertume et de gêne, et Nous le ferons venir aveugle au rassemblement du jour de la résurrection » (S20 V123-124). Les gens de la science et de la foi ont l’honneur et le bonheur dans ce monde et dans l’autre, ils ne sont pas trompés par ce qu'Allah donne aux riches dans ce monde. Ils sont pétris de la grandeur. de l’âme. Car le prophète (SAW) a dit : « La richesse n’est pas le fait de posséder beaucoup de choses, mais la vraie richesse est la grandeur de l’âme. » En outre, certains savants ont dit : « Celui qui obéit à Allah et évite les péchés, Allah l’honorera ; donc, il n’y a aucune obéissance qui ne soit accompagnée de l’honneur ; et il n’y a aucun péché qui ne soit accompagné de l’abaissement. Allah a lié l’honneur à l’obéissance ; donc, il est obéissant et lumière ; et Il a lié l’abaissement au péché ; donc, il y a une obscurité et un voile entre celui qui commet les péchés et Allah. » L’homme peut se sentir grand à cause de la force de son corps, puis il lui vient une maladie qui le détruit ; il peut se sentir grand à cause de son argent, et voilà que l’argent devient un malheur qui le tue ; il peut se sentir grand à cause de sa descendance et de sa famille, puis la perte lui vient de tous côtés ; il peut se sentir grand à cause de la science, puis la science ne fait qu’augmenter sa perversion et son arrogance. égarement ; il peut se sentir grand à cause de son poste, de son rang, de sa force, de son pouvoir, puis il subit les vicissitudes du sort et devient le plus abaissé. La grandeur que les hommes ressentent à cause de leurs corps, de leurs couleurs, de leurs langues, de leurs descendances, de leur argent n’est qu’une grandeur vide qui se trouve au bord d’une falaise. Tandis que la grandeur pour Allah reste toujours. Parmi les significations de la grandeur et de l’honneur, se trouve le fait que le musulman doit être miséricordieux et modeste envers son frère, il ne se sent pas supérieur à lui et il ne l’opprime pas ; mais avec l’ennemi de la religion et de la vérité, il doit être noble et fort. Allah ne veut pas pour le musulman la faiblesse et l’abaissement, mais au contraire, il doit être toujours noble et ne pas s’abaisser, fort et pas faible, patient et il ne faiblit pas, il doit avoir l’espoir et ne doit pas être triste, ni désespéré. Enfin, soyons sincères dans toute circonstance. L’employé et le Directeur évitent de tromper les autres, le commerçant, les élèves, les étudiants évitent la tricherie et la tromperie ; le travailleur évite la paresse et la négligence. Ne soyons pas comme les gens qui s’abaissent et acceptent la religion de peur pour leur subsistance et de crainte de mourir, alors qu’Allah a déjà écrit la subsistance et la mort de chaque homme, donc personne ne peut changer cela ; mais les gens à cause de la peur de l’abaissement sont dans l’abaissement, à cause de la peur de la pauvreté sont dans la pauvreté. La grandeur et l’honneur rendent la musulmane fière de porter le voile, ses habits de musulmane et elle lève la tête étant fière de sa croyance et de ses qualités. En somme, la grandeur, l’honneur se réalisent avec l’éducation islamique et le raffermissement de la croyance. La maison, l’école, la société, la mosquée ont un grand effet sur la construction de la personnalité, sur l’implantation des principes de l’honneur, pour que les enfants grandissent avec les plus hautes qualités. Les plus beaux principes et les plus honorables buts. De cette façon, la personnalité islamique s’élève et elle prend son rôle dans la vie en recherchant à atteindre les hauts buts. Ibn Ibrahim, ma sœur, mon frère, An-Nasr vendredi, An-Nasr trimestriel t’appartiennent ; ce sont tes journaux et qu’il faut lire régulièrement. Tu peux aussi transmettre le message d’Allah par ces canaux. Pour ce faire, prépare ton article et tâche-toi de nous le faire parvenir à annasrv@yahoo.fr. Merci. Numéro 310 Nombre de pages 4 -- id 11866 Url https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/11866 Modèle de ressource Newspaper article Classe de ressource bibo:Issue Id de collection 2198 Id du média 33377 34326 34327 34328 34329 Fichier média https://islam.zmo.de/files/original/9eaac10f3697049534c2b14406aee173ac65039d.pdf https://islam.zmo.de/files/original/2d45031638f3bebcecdf7ba27e78755421f68adf.tiff https://islam.zmo.de/files/original/88ef58c37163f4ac52eff0166f77dc819c69f48d.tiff https://islam.zmo.de/files/original/61f67c47b4b3c95627928b47661db4d222a918b8.tiff https://islam.zmo.de/files/original/db5675cea0ebf6604a7417e953b8783669c246c2.tiff Titre An-Nasr Vendredi #309 (Pourquoi prier?) Créateur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/15682 Ibrahima O. Sujet https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/571 Cercle d'Études, de Recherches et de Formation Islamiques Editeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/2198 An-Nasr Vendredi Contributeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore Date 2009-10-02 Type https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67398 Périodique islamique Identifiant iwac-issue-0000434 Source https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Langue https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français Droits In Copyright - Educational Use Permitted Détenteur des droits Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Contenu S An-nasr Vendredi n° 309 du 02 oct. 2009. Lorsque vient le secours d'Allah ainsi que la victoire, célèbre les louanges de ton Seigneur et implore son pardon. Voilà une question dont chaque musulman pourrait se poser. Depuis notre adhésion au projet de société d’Allah le Miséricordieux, nous célébrons la prière, donnons la zakat aux nécessiteux, jeûnons le mois de ramadan et effectuons le pèlerinage. Nous parvenons parfois à nous donner un sens à ce que nous faisons, comme parfois nous comprenons difficilement ce que nous faisons. Pour répondre à la question pourquoi prier, nous vous proposons de lire une synthèse du professeur Mustapha Suhail Brahami sur ce point. Le terme salât, en langue arabe, désigne la prière rituelle, composée d’un certain nombre de gestes et de paroles obligatoires et d’autres recommandés. Ce terme renvoie uniquement à l’acte culturel religieux par lequel on s’adresse à Dieu par une forme bien particulière. Codifiée, faite de lectures coraniques, d’inclinaisons du buste (rukû) et de prosternations notamment. Aussi, le terme arabe (salât) a la même racine que silat, qui est le substantif du verbe wasa-la, qui veut dire joindre, mettre en relation et en rapport, relier. Telle est la fonction effective de la prière : relier l’être humain à son Créateur. En priant, nous nous trouvons face à Dieu. Prier Dieu, c’est Le reconnaître comme Créateur, Miséricordieux, pourvoyeur aux besoins des êtres vivants. C’est Lui rendre le culte qui Lui est dû d’abord par le fait qu’Il est Dieu, avant toute autre chose. Prier est avant tout une louange adressée à Dieu, reconnaissance de Ses bienfaits et remerciements. Ces trois éléments (louange, reconnaissance, remerciement) sont étroitement liés dans la prière. Ne pas remercier, c’est ne pas reconnaître, c’est être ingrat. Le Coran met en opposition le remerciement (shukur) et la mécréance (kufr), qui est une espèce d’ingratitude. On peut remercier Dieu aussi par toutes sortes. d’actions ou de paroles et parmi elles la prière, l’aumône, la bonne parole, le partage des dons de Dieu. Mais la prière forme de remerciement est d’abord par l’accomplissement des obligations qu’Il nous a prescrites. Puis par toutes les bonnes œuvres qu’Il a décrites et préconisées. Pour mériter Son amour, Son agrément. C’est ainsi que le remerciement (la reconnaissance) est au cœur de la foi, sa réalité même. Ibn al-Qayyim place ainsi trois vecteurs de remerciement : par la langue, en reconnaissant les grâces divines en son intimité et devant les humains, puis en rendant hommage à Dieu ; puis par le cœur en recherchant la crainte de Dieu puis Son amour ; enfin par les membres en les mettant en conformité aux prescriptions divines. Seulement, la louange est plus globale que le remerciement. On loue Dieu pour tout ce qui nous arrive, même ce qui peut paraître désagréable (la maladie, les épreuves, la tristesse). La prière (salât) est un acte de foi. Toutes les religions révélées ordonnent ou demandent. Au croyant de s’adresser à Dieu à travers l’accomplissement de la prière. Elle est tout à la fois le préliminaire, le commencement, le cœur et l’accomplissement de la foi. La prière est au centre de la foi, elle est le cœur palpitant. Elle est la voie sublime, la voie nécessaire pour s’élever dans la foi, l’entretenir et l’arroser. En effet, si l’on ne prie pas, notre foi s’assèche, ses feuilles puis ses branches tombent une à une. Il n’en restera alors plus qu’un tronc d’arbre dégarni et creux, sans vie, sans ombre, un vestige, qui ne profite ni à l’individu ni aux autres. La prière est le moment pendant lequel le musulman renouvelle sa relation à Dieu et la reconstruit, relation mise à rude épreuve par l’éruption des demandes des instincts humains, à chaque fois canalisés et à chaque fois voulant déborder et reprendre le dessus. C’est la raison pour laquelle la prière va rythmer le temps du croyant musulman : cinq fois par jour, une fois par semaine, deux fois par mois, un mois par an, en plus des prières. surérogatoires. Elle est autant de stations quotidiennes dans lesquelles il se repose, puise ses forces et son énergie, réoriente ses efforts et son activité, réordonne à nouveau les attentes et exigences de la vie quotidienne. C’est ce qu’explique admirablement la parole prophétique (quand celui-ci disait à son muezzin Bilâl) : « Appelle à la prière afin que nous y trouvions notre apaisement. » [Abû Dâwûd] La prière sert assurément à se purifier intérieurement, à éclairer le cœur et l’emplir de générosité, de sagesse, d’humilité, d’amour de Dieu et de l’autre. La prière est le souffle, la respiration de la vie religieuse. Par elle, la vie spirituelle de l’individu vit, sans elle, elle meurt. La prière ne saurait être seulement une attitude du cœur, même s’il en est le moteur, elle est toujours accompagnée de gestes, expression de la participation du corps à cette glorification et reconnaissance du Tout-Puissant. S’adressant au Prophète Mûsâ (Moïse), Allah dit : « ... ! Adore-moi donc et accomplis la « Prière en souvenir de Moi. » (S20V14) Ce verset invite toute créature à ne pas oublier son Créateur, de Le mentionner, L’évoquer. La prière est une des plus belles façons de le faire. Oublier Dieu, c’est nécessairement tomber dans la désobéissance. Or, l’être humain a été créé d’abord pour adorer son Créateur. (S51V56). Il est important de souligner que la prière n’a pas été assignée à l’être humain en particulier, elle a été demandée de la part de toute la création dans des formes qui leur sont propres. Le Coran dit à cet effet : « Ne vois-tu pas que tous les êtres vivants, dans les cieux et sur la terre, célèbrent la gloire du Seigneur, jusqu’aux oiseaux quand ils déploient leurs ailes ? Chaque être a sa manière de Le glorifier et de Le bénir, et Dieu comprend parfaitement leurs prières. » (S24V41) Numéro 309 Nombre de pages 4 -- id 11867 Url https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/11867 Modèle de ressource Newspaper article Classe de ressource bibo:Issue Id de collection 2198 Id du média 33378 34330 34331 34332 34333 Fichier média https://islam.zmo.de/files/original/acfb02cb5f7b37d6a2dbc0281090958b8fb4f047.pdf https://islam.zmo.de/files/original/d4c8c9a83b13e65608d02c0032f724617e6dfea0.tiff https://islam.zmo.de/files/original/d9289a135b3238f6ae5736d6c65b632d94e2b019.tiff https://islam.zmo.de/files/original/f0ea23903a00590a97b217c7a7062c8d06900f7f.tiff https://islam.zmo.de/files/original/403bec004370476b55f9ad9056122b1fd0c00b6c.tiff Titre An-Nasr Vendredi #308 (Qu'a-t-on bénéficié de ramadan?) Créateur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/15546 Abu Hamza Sujet https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/124 Aïd el-Fitr Editeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/2198 An-Nasr Vendredi Contributeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore Date 2009-09-25 Type https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67398 Périodique islamique Identifiant iwac-issue-0000435 Source https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Langue https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français Droits In Copyright - Educational Use Permitted Détenteur des droits Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Contenu Nasr 2009 Lorsque vient le secours d'Allah ainsi que la victoire, célèbre les louanges de ton Seigneur et implore son pardon. Il y a quelques jours, la communauté musulmane a fait ses adieux au mois béni de Ramadan : bienheureux est celui qui a su profiter de cette occasion bénite pour se consacrer aux bonnes œuvres qui ont été agréées par la grâce d’Allah ! Et combien est immense la perte de celui qui a passé ses journées entières sans même s’offrir une bonne action qu’il pourra retrouver après avoir quitté ce monde. Cette belle période que l’on a vécue nous a apporté des profits immenses. Elle nous a rapporté des enseignements et des leçons qui font naître en nous l’amour du bien et la constance qui fait que l’on s’attache à l’obéissance à Allah. Elle procure également à l’âme la répulsion à l’égard des péchés et l’éloignement de tout ce qui enclenche la colère divine. Qu’en est-il de l’après-Ramadan ? Arrêtons-nous quelques instants pour méditer sur la fin du mois. de ramadan. Première réflexion : qu’a-t-on bénéficié de ramadan ? Le temps est venu de dire adieu au mois béni de ramadan avec ses délicieuses journées et ses nuits parfumées. Le temps est venu de dire adieu au Coran de la piété, de l’endurance, de l’effort intense, de la miséricorde, du pardon, de la libération de l'enfer. Qu’a-t-on recueilli comme fruits mûrs ? A-t-on obtenu de l’école du ramadan le diplôme des pieux ? A-t-on appris pendant ce mois l’endurance et la patience dans l’accomplissement des œuvres de bien et dans le rejet des mauvaises actions ? A-t-on éduqué durant ce mois notre esprit (à accomplir le bien), avons-nous combattu nos passions et avons-nous pris le dessus sur elles ? Ou bien les mauvaises habitudes et les mauvaises coutumes ont-elles pris le dessus ? S’est-on empressé dans l’accomplissement de bonnes œuvres, espérant acquérir la miséricorde, le pardon et la délivrance de l’enfer ? A-t-on ... et a-t-on ... et encore a-t-on ... ? Beaucoup de questions... et Tellement de réflexions... qui défilent dans le cœur de tout musulman sincère... Il se pose des questions auxquelles il répond avec sincérité et franchise. Qu’as-tu tiré comme bénéfice durant ce mois de Ramadan ? C’est une école de la foi, une pause spirituelle où l'on se ressource pour le reste de l’année et pour stimuler notre ardeur pour le reste de notre vie. Quand donc, les exhortations et les leçons serviront-elles à celui qui n’en prend pas compte pendant le mois de Ramadan ? Quand donc, profitera-t-il des bénéfices alors qu’il n’en profite pas pendant ce mois ? Ce mois est en toute vérité, l’école du changement : c’est pendant ce mois que l’on change nos œuvres, notre façon de vivre, nos coutumes, nos comportements qui vont à l’encontre des lois d’Allah : « ...En vérité, Allah ne modifie point l’état d’un peuple, tant que les individus qui le composent ne modifient pas ce qui est en eux-mêmes... » Deuxième réflexion : « Ne soyez pas comme celle qui a défait brin par brin sa quenouille. » Après l’avoir solidement filée, si vous êtes de ceux qui ont tiré bénéfice du Ramadan, dans lequel vous vous êtes appliqué à mettre en œuvre les caractères propres aux pieux, dès lors, vous l’aurez jeûné véritablement, vous y aurez veillé avec toute sincérité, et vous aurez poussé votre esprit à faire des efforts. Remerciez donc Allah, louez-Le et demandez-Lui le raffermissement dans cette voie jusqu’à la mort. Prenez vivement garde de défaire votre filage brin par brin après l’avoir solidement filé. N’avez-vous point vu la femme qui fila sa quenouille avec laquelle elle confectionna une tunique ou un habit, puis, contemplant fièrement son œuvre, se met soudainement à déchirer et à défaire brin par brin ce qu’elle a accompli sans aucune raison ! Que penseraient donc les gens d’elle ? Ceci est la situation de ceux qui retournent à l’accomplissement des péchés, aux perversités, et aux moqueries, et de ceux qui délaissent l’obéissance et les bonnes actions après Ramadan. Après avoir goûté à la jouissance de... L’obéissance et à la prière fervente, ils retournent à la perversité ! Quelle mauvaise communauté donc celle qui ne connaît son Seigneur que pendant le ramadan ! Chers musulmans, on décompte parmi la résiliation du pacte (entre toi et Allah) les actes suivants pratiqués par beaucoup de gens. Mais cette liste non exhaustive ne mentionne que quelques exemples : 1. Le délaissement de la prière en groupe dès le premier jour de fête ! Après que les mosquées eurent été remplies pour la prière de tarawîh qui n’est pas obligatoire, on remarque que le nombre des prieurs diminue pour les cinq prières qui sont, elles, obligatoires et celui qui délaisse l’accomplissement de la prière est considéré comme mécréant !! 2. L’écoute de la musique et regarder les films... le dévergondage et le dévoilement de la femme, la mixité dans les parcs et les futilités auxquelles assistent les femmes et les hommes, l’obstruction des rues, et la pratique du rodéo des voitures... 3. Voyager à l’étranger pour commettre des péchés. On Remarque les gens à la porte des agences de voyages en file indienne. Tous s’empressent d’acheter un billet pour voyager dans les pays de mécréance, de décadence et de perversité, etc. Mais ce n’est en aucun cas de cette façon qu’est le remerciement des bienfaits ! Ce n’est en aucun cas de cette façon, également, que l’on conclut le mois du ramadan, et que l’on remercie Allah pour l’achèvement du jeûne et des veillées ! Ce n’est pas non plus un signe révélateur de l’agrément d’Allah (d’actes accomplis pendant ce mois), mais c’est plutôt une ingratitude envers les bienfaits et leur rejet. Ceci est un signe révélateur de la non-acceptation des actions - qu’Allah nous en préserve. En effet, le véritable jeûneur est heureux de rompre son jeûne le jour de l’Aïd, il rend louange à Allah et Le remercie d’avoir accompli correctement ce mois. Malgré cela, il pleure de peur qu’Allah n’ait pas accepté son jeûne comme le faisaient nos prédécesseurs. Ils pleuraient durant six mois après ramadan en implorant Allah qu’Il. Accepte ce qu’ils ont fait. Parmi les signes révélateurs de l’acceptation est lorsque tu trouves la personne meilleure que ce qu’elle était auparavant et si tu vois en elle son intérêt à appliquer les bonnes actions : « ... Si vous êtes reconnaissant, très certainement J’augmenterai (mes bienfaits) pour vous... » (C14V7). C’est-à-dire l’augmentation des bienfaits visibles. Cela comprend l’augmentation de la foi et des bonnes actions... Si la personne remercie vraiment son Seigneur, tu verras son bien augmenté, son obéissance et son éloignement des péchés. Ainsi, le remerciement est le fait de délaisser les péchés comme disaient les prédécesseurs. Troisième réflexion : « ...et adore ton Seigneur jusqu’à ce que te parvienne la certitude (la mort)... ». C’est ainsi que doit être la personne : assidue dans l’obéissance d’Allah, ferme dans l’application de sa législation, droite dans sa religion, sans user les ruses du renard, en adorant Allah pendant des mois et d’autres non, dans des lieux et dans d’autres non, ou... avec des gens et avec d’autres non. Non et mille fois non ! Que ces personnes sachent que le Seigneur de Ramadan est le même Seigneur des autres mois ! C’est Lui le Seigneur de toutes les périodes et tous les lieux. Qu’ils demeurent donc sur le droit chemin en suivant les lois d’Allah jusqu’à ce qu’ils rencontrent leur Seigneur qui sera satisfait d’eux. Allah dit : « Demeure sur le droit chemin » Allah dit : « Demeure sur le droit comme il t’est commandé, ainsi que ceux qui sont revenus (à Allah) avec toi... » (C11V112). Allah dit : « ...cherchez le droit chemin vers Lui et implorez son pardon... » (C41V6). Retenons donc ceci : 1 - Si le jeûne de Ramadan est terminé, il reste volontaire comme le jeûne de six jours du mois de Shaw-wâl, le lundi et le jeudi, les jours de pleine lune, et le dixième jour du mois de Muharram (le ‘Achoura’), et le jour de ‘Arafat, etc. 2 - Si les veillées de prière de Ramadan sont terminées, il reste les veillées volontaires qui sont légiférées toutes les nuits : « Ils dormaient peu la nuit... » Car ils veillaient en prière. 3- Si les aumônes ou les zakats de la rupture du jeûne sont terminées, il reste la zakat obligatoire, et les portes sont ouvertes pour les autres aumônes, les actes volontaires, et les efforts (djihad)... 4- La lecture du Coran et sa méditation ne sont pas spécifiques au Ramadan, mais elles le sont pour tous les mois. 5- Ainsi, les bonnes actions doivent être appliquées à tout moment et en tous lieux. Chers frères et sœurs, faites des efforts dans l’application des bonnes œuvres, et prenez garde à la fainéantise et la lassitude. Si vous ne faites pas les actes volontaires, il vous est par contre strictement interdit de délaisser les obligations ni de les négliger, comme les cinq prières en leur heure et en groupe, etc. Il vous est aussi strictement interdit de commettre des péchés comme les mauvaises paroles, la nourriture illicite, les boissons illicites, regarder ou écouter ce qui est illicite... Restez sur le droit chemin ! Restez fermes dans la religion à tout instant. En effet, nul ne sait quand il rencontrera l’ange de la mort. Prenez garde qu’il vous rencontre alors que vous êtes dans la désobéissance : « Ô celui qui retourne les cœurs, affermis nos cœurs dans l’application de ta religion. » En somme, nous devons désirer avec ardeur les œuvres de bien et de bienfaisance. On devrait être le jour de l’Aïd entre l’espoir et la peur : vous avez peur que rien ne vous soit accepté et vous espérez en Allah qu’Il accepte vos œuvres. Aussi, souvenez-vous le jour de notre rassemblement, le jour où tout le monde se tiendra debout entre les mains d’Allah ; ce jour-là, il y aura des heureux et d’autres pas. Wahb Ibn Al-Ward rencontra le jour de l'Aïd des personnes qui jouaient et se réjouissaient et leur dit : « Votre situation m’étonne ! Si Allah a accepté votre jeûne, certes ce que vous faites n’est pas l’œuvre de celui qui est reconnaissant, et si Allah n’a pas accepté votre jeûne, certes ce que vous faites n’est pas l’œuvre de ceux qui ont peur. » Qu’elle serait sa réaction ? S’il voyait ce que font nos contemporains comme réjouissances, reniements voire l’exposition impudique de la désobéissance d’Allah pendant le jour de l’Aïd. Nous demandons à Allah qu’Il accepte de nous tous le jeûne, la prière et toutes nos œuvres..., et qu’Il nous permette de retrouver Ramadan les années à venir en étant meilleurs qu'auparavant, en ayant des œuvres meilleures que celles du passé, et en renforçant notre communauté alors qu’elle est revenue à Allah de la plus belle manière... Abû Hamza Lisez et faites AN-NASR. 141 Numéro 308 Nombre de pages 4 -- id 11868 Url https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/11868 Modèle de ressource Newspaper article Classe de ressource bibo:Issue Id de collection 2198 Id du média 33379 34334 34335 34336 34337 Fichier média https://islam.zmo.de/files/original/05bb00172db55cc7d5289227195177af595e187e.pdf https://islam.zmo.de/files/original/6be8c4bb1b06529868f41a42b202bad44acb3e16.tiff https://islam.zmo.de/files/original/4bdbc7f0e531563c6d0d618160ecff7679a11ee3.tiff https://islam.zmo.de/files/original/e5d03ad50cd0523a1043adf37be716f775c91498.tiff https://islam.zmo.de/files/original/5c16d0c64058f35ceb8a2779c4e2ca1f6d63d677.tiff Titre An-Nasr Vendredi #304 (Enseignement et moralité du jeûne de Ramadan / Conseils aux époux au sujet de Ramadan) Créateur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/15614 Abou Hamza Sujet https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/85 Hadith Editeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/2198 An-Nasr Vendredi Contributeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore Date 2009-09-04 Type https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67398 Périodique islamique Identifiant iwac-issue-0000436 Source https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Langue https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français Droits In Copyright - Educational Use Permitted Détenteur des droits Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Contenu nasr n°304 du 04 sept. 2009 Lorsque vient le secours d'Allah ainsi que la victoire, célèbre les louanges de ton Seigneur et implore son pardon. Allah fit du mois de Ramadan une saison d’obéissance et de dévotion. C’est un mois béni, un printemps qui procure plus de vie aux cœurs et la purification aux âmes. Ramadan, avec son jeûne, ses prières nocturnes et ses œuvres cultuelles, chargées de ses dons divins et de sa spiritualité, éduque et éclaire. L'enseignement et la moralité du jeûne de Ramadan se manifestent jusqu’à ce qu’on atteigne une conscience spirituelle accomplie, une droiture physique et une sérénité psychologique. Ces acquis serviront de substance au jeûneur jusqu’au Ramadan suivant et ainsi de suite. La Parole de Dieu - Exalté Soit-Il - se réalise : « Ô vous qui avez cru ! Le jeûne vous a été prescrit comme il a été prescrit à vos prédécesseurs, ainsi atteindrez-vous la piété. » (S2V183) Ramadan est une école de formation qui s’étend sur trente jours de l’année. Le jeûneur sincère y acquiert la foi, des leçons. pratiques qui renforcent en lui la lutte et la résistance contre ses propres passions. C’est pour cela que Omar Al-Farouq (ra) disait : « Entraînez-vous à la rusticité de la vie, car l’aisance ne dure pas. Le jeûne constitue un entraînement volontaire à cette rusticité avant que ce ne soit une pratique forcée. » Au-delà de son aspect individuel, le jeûne renforce le sentiment d’appartenir à une communauté. Lorsque l’on se rappelle que des millions de croyants jeûnent avec nous et rompent leur jeûne au moment où nous le faisons, nous sommes motivés à faire plus. Ramadan est un mois de modération et non pas une saison d’excès. C’est un mois d’adoration et non de paresse. C’est un mois de perfection et d’excellence et non pas un mois où les responsabilités sont perdues et les conséquences des actes non calculées. Jeûnons comme Allah le veut afin d’atteindre la piété. Abou Hamza Le mois de Ramadan avance avec toutes les belles significations dont il est porteur pour ajouter davantage de rayonnement et d’éclat à la vie conjugale, dissiper les différends entre époux et alléger leurs afflictions et leurs soucis. Ce mois rapproche les cœurs, les ennoblit et accroît l'amour, l’affection et l'harmonie entre les conjoints. Pour atteindre cet objectif, il y a des points que les deux époux doivent prendre en considération pendant ce mois. Pendant Ramadan, le mode de vie quotidien change, les horaires de sommeil, de la nourriture et du travail sont bouleversés, ce qui peut entraîner un changement dans la personnalité et la nature de la personne. Ceci impose aux deux époux de s'adapter à la nouvelle situation, de faire preuve de maîtrise de soi et de changer les habitudes, de coopérer pour gagner du temps et de privilégier la quiétude de l'autre partie pour qu'elle puisse accomplir les actes de dévotion sans aucune gêne ou tracas. Le mois de Ramadan nous donne les meilleures leçons de patience, d’indulgence, de tolérance, de pardon mutuel. Le jeûne a pour véritable objectif d’éduquer la personnalité, de polir. l'âme et de maîtriser les habitudes. Les deux époux doivent veiller à garder leur calme pendant ce mois, à contrôler leurs émotions et à réduire, autant que possible, les occasions de se disputer et à faire de leur mieux pour dissiper tout malentendu. Que la devise des deux époux soit le Hadith dans lequel le Prophète (saw) dit : "Lorsque l'un de vous jeûne, qu'il n’entretienne pas de rapports conjugaux, ni ne s'énerve. Si quelqu'un l'insulte ou le combat, qu'il dise : 'je jeûne'." Parmi les actes qui ont une profonde influence sur l'augmentation de l'affection et de l'amour entre époux figure le fait qu’ils adorent et obéissent à Allah ensemble, pendant le mois de Ramadan. Si l’un des deux époux a fait preuve de manquement sur ce volet, pendant toute l'année, le mois de Ramadan arrive pour faire naître une atmosphère de piété et de dévotion qui les réunit et leur donne la meilleure occasion pour se témoigner mutuellement amour et affection. Leur foyer baigne dans cette atmosphère bénie, favorisée par les Actes d’obéissance que sont la prière de Taraawiih, et la prière du Tahajjud, ainsi que la lecture du Coran, le Dhikr, évocation d’Allah et les autres œuvres dont ils emplissent leur maison. Chacun des deux conjoints doit encourager l'autre à l’accomplissement des actes de dévotion et l'aider. Si l'un d'eux fait preuve de laxisme, son conjoint renouvellera sa détermination et le redynamisera. Le Prophète a dit : « Si l'homme réveille son épouse en pleine nuit pour qu'ils prient chacun seul ou ensemble deux Rak’aat, ils seront comptés parmi ceux qui évoquent assidûment Allah » (Abou Daoud). Quand les dix derniers jours du mois de Ramadan arrivaient, le Prophète réveillait ses épouses et priait toute la nuit. Le mois de Ramadan est également une occasion de renforcer les liens familiaux et sociaux avec les familles des deux époux et les voisins par le biais du téléphone, des visites, des invitations à venir prendre le repas de rupture du jeûne et autres occasions de ce genre. Le mois de Ramadan remédie. Donc à ce manque et colmate cette brèche. L'épouse doit également être soucieuse de gérer convenablement le budget de la famille pendant ce mois, en tenant compte des capacités et des ressources financières de son époux. Certaines femmes imposent de longues listes de demandes interminables qui constituent un fardeau pour leurs conjoints, lui font perdre du temps et le détournent des préoccupations les plus importantes. Le mari doit aider son épouse dans les travaux ménagers et l’éducation des enfants. Les tâches doivent être réparties de manière équilibrée pour faire gagner du temps à l'épouse et lui permettre d’adorer Allah. Le Prophète (saw), le meilleur et le plus parfait des époux, a dit : "Le meilleur d’entre vous est celui qui se conduit le mieux envers sa femme, et moi je suis celui qui se conduit le mieux envers sa femme". (At-Tirmidhi). Aïcha (ra) a été interrogée sur ce que faisait le Prophète, quand il rentrait chez lui, et elle a répondu : "Il se mettait au service de sa famille et quand c’était... "L'heure de la prière, il se levait pour prier" (At-Tirmidhi). 125 Numéro 304 Nombre de pages 4 -- id 11869 Url https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/11869 Modèle de ressource Newspaper article Classe de ressource bibo:Issue Id de collection 2198 Id du média 33380 34342 34343 34344 34345 Fichier média https://islam.zmo.de/files/original/c3c675c21c1336eb6c52346b52275a15dc38a489.pdf https://islam.zmo.de/files/original/a93b5d82f4788f68e530927299e8d501da9c9429.tiff https://islam.zmo.de/files/original/b5e3e8809d2e990d4e3c416c5ba259aab99922ef.tiff https://islam.zmo.de/files/original/4d7ea48d0fbb51fee014a39da0d53b1815ebbafa.tiff https://islam.zmo.de/files/original/b2361c9a92eb6e10e99b8dff52133d4665c6582f.tiff Titre An-Nasr Vendredi #303 (L'histoire de la révélation du Saint Coran) Créateur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/15634 Ben Hamid Sujet https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Editeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/2198 An-Nasr Vendredi Contributeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore Date 2009-08-28 Type https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67398 Périodique islamique Identifiant iwac-issue-0000437 Source https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Langue https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français Droits In Copyright - Educational Use Permitted Couverture spatiale https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/443 Médine Détenteur des droits Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Contenu n° 303 du 28 août 2010 (lorsque vient le secours d’Allah ainsi que la victoire, célèbre les louanges de ton Seigneur) : Nous étions au mois de Ramadan de l’an 610. Le futur Prophète de l’islam, Mohamed, a pris l’habitude de s’isoler pour méditer et chercher la voie de Dieu, dans une caverne proche de la Mecque, sur le mont Hira. Plusieurs semaines passèrent. Et puis, la nuit qui précède le 27ème jour du mois, soudain, une apparition : un être de lumière. Écoutons le récit du Prophète Mohammad (saw) lui-même : « Il m’apprit qu’il était l’ange Gabriel, que Dieu l’avait envoyé pour m’annoncer qu’il m’avait choisi pour Son Message. L’ange m’apprit à faire mes ablutions, et lorsque je revins le corps purifié, il me demanda de lire. Je répondis que je ne savais pas lire. Il me prit dans ses bras pour la troisième fois et m’ayant serré encore plus fort, il me lâcha et dit : « Lis au nom de ton Seigneur qui a créé ! Qui a créé l’homme d’une adhérence. » « Je ne sais pas lire. » Il me prit dans ses bras et me serra très fort, puis me laissant ensuite de lire. Je lui dis : « Mais je ne sais pas lire. » Il me serra de nouveau et plus fort, puis me dit : « Lis ! Car ton Seigneur est le Très Généreux, Qui a enseigné à l’homme ce qu’il ignorait. » (S96V1 5). Gabriel s’en alla, laissant Mohammad (saw) en état de choc. Cet événement marqua le début de sa prophétie, alors qu’il était âgé de 40 ans. Mais il devra attendre trois longues années avant que de nouveau la révélation ne survienne, et non d’une simple inspiration d’écrivain. Le Coran, à l’instar des autres textes sacrés reconnus (la Torah et l’Évangile, etc.), a été dicté mot à mot au Prophète Mohammad (saw), qui a restitué fidèlement le message divin à son peuple, puis à toute sa communauté. Après trois ans de silence, les révélations reprirent et s’étalèrent dans le temps sur les vingt dernières années de la vie de Mohammad (saw), dont les dix dernières à Médine. En effet, le Coran sera révélé par... Fragments, au gré des circonstances, apportant tel éclaircissement ou telle position à prendre une fois que le besoin d’être guidé se fait sentir. Les exégètes du Coran savent un ensemble homogène de 114 sourates. L’explication de ce mystère nous est donnée dans le Coran : « Nous l’avons fait descendre un Coran que Nous avons fragmenté pour que tu lises lentement aux gens. Et Nous l’avons fait descendre graduellement » (C 17 V 106). Mohammad (ps), qui ne savait ni lire ni écrire, insiste d’abord auprès de ses compagnons pour que les versets soient appris par cœur au fur et à mesure des révélations : on les récitera aux prières liturgiques. Le prophète Mohammad (ps) avait pris l’habitude, durant le mois de Ramadan, de réciter la totalité du Coran alors connu, lors de prières supplémentaires, les prières du Tarawih. Sous la surveillance de Gabriel, la mémoire de Mohammad (saw) devenait « plus féconde que le vent portant la pluie ». Et pendant le dernier Ramadan, Mohammad (saw), Gabriel lui fera réciter par deux. fois la totalité du Coran, lui signifiant ainsi doublement l’achèvement de sa mission et sa mort prochaine. La tradition d’apprendre le Coran par cœur est donc bien ancrée dans le cœur des musulmans. Mais les compagnons lettrés prennent également l’habitude de noter les versets par écrit. À partir de quelle date exactement, on ne le sait. Toujours est-il que cinq ans après la première révélation, des traces écrites existent déjà. Et de cela, on est sûr, car c’est à cette époque que le futur calife Omar, séduit par la lecture de la sourate 20, se convertit à l’islam. Cette transcription du Coran, alors qu’à cette époque, n’existe par écrit en langue arabe qu’un petit nombre de poèmes, trouve somme toute son bien-fondé dans le fait que la première révélation parle déjà de l’importance de l’écrit, de l’enseignement par le calme. Le Prophète (saw) faisait réciter ses compagnons, il dicte aux scribes les versets, faute de papier (il n’est pas encore inventé), tous les matériaux sont bons : morceaux de parchemins, cuir tanné, tablettes de bois, omoplates de chameaux, morceaux de poterie. nervures médianes des dattiers... Au fur et à mesure, les versets, comme un puzzle, s’agenceront. Le prophète Mohammad (saw) précisa l’emplacement des versets dans les sourates, et des sourates dans l’ensemble du Livre. En effet, si quelquefois, toute une sourate fut révélée d’un coup, à d’autres encore, plusieurs sourates étaient commencées simultanément et se poursuivaient avec des interruptions. Par le double contrôle oral et écrit, le prophète (saw) s’assure de la conservation de l’intégrité du texte... Ainsi, pas un iota du texte sacré ne pourra être modifié. Lorsque le Prophète Mohammad (saw) quittait ce monde, plusieurs compagnons ont eu la chance d’avoir retenu par cœur la totalité des versets. Sur le coup, personne ne s’en émeut outre mesure. La bataille de Yamama va faire prendre conscience de ce manque. Car, cinq cents d’un groupe de trois mille musulmans de la première heure et comptant parmi les plus... Grands connaisseurs du Coran, trouve la mort. Omar prend alors conscience du danger et s’en va trouver le calife Abou-Bakr. « Les compagnons de l’Envoyé de Dieu tombent à Yamama à la façon de papillons dans le feu, et je crains qu’ils fassent toujours s’ils rentraient une occasion pareille de se faire tuer, cependant qu’ils sont les porteurs du Coran. Ainsi le Coran sera perdu et oublié. Si tu ne le réunissais et le faisais écrire ? Pendant les dernières années de sa vie, le Prophète (saw) employait de manière officielle des secrétaires, les uns pour les tâches courantes, d’autres pour la transcription de la révélation coranique. Le jeune Zaid ibn Thabit faisait partie de ce groupe. Il était même devenu le scribe principal de Mohammad (saw) et comptait parmi les personnes qui connaissaient la totalité du Coran par cœur. Tout naturellement, le calife Abou Bakr le chargera de réunir le Coran dans tout son ensemble. Mais le calife, avec le scrupule qui le caractérise, tient à ce que les précautions soient... prises : pour chaque verset, Zaid devra trouver au moins deux témoignages écrits, avant de l’inclure dans la copie définitive. Et le calife demandera aux habitants de Médine d’apporter les fragments écrits qu’ils possèdent. Sur la totalité du Coran, la Tradition nous apprend que seuls deux versets ne se trouvèrent écrits que chez une seule personne. Cette copie appelée Mushaf (feuilles réunies) sera conservée par le calife Abou Bakr et, après lui, par son successeur Omar. Pendant ce temps, l’enseignement du Coran est encouragé dans l’empire musulman, qui ne cesse de s’agrandir. Omar (ra), toujours perspicace, entrevoit le besoin d’envoyer des copies du Mushaf afin d’éviter toute sorte de déviation et d’erreurs de prononciation dans les pays non arabes. Mais il n’en aura pas le temps, et c’est le troisième calife Ousman qui s’en chargera. Il demandera à une commission présidée par le même Zaid ibn Thabit d’établir sept copies à partir du Mushaf, en autorisant la révision de l’orthographe dans. Le sens d’une plus grande lisibilité du texte, en particulier pour les arabophones. Après lecture publique de la nouvelle édition devant les savants du Coran que compte Médine, ces copies sont envoyées aux quatre coins de l’empire, avec ordre du calife de détruire tout texte ne correspondant pas aux textes officiels. En effet, certaines divergences existaient du fait d’erreurs de copies, ou encore de la prise en compte d’un commentaire comme faisant partie du texte. Et il importait que ces textes inexacts soient détruits. Des copies envoyées par Ousman, il en reste de nos jours une, complète, que l’on peut admirer au musée Topkapi d’Istanbul, et une autre où il manque quelques feuilles à Tachkent. Et entre ces copies et les millions d’exemplaires édités de nos jours, aucune différence... ou plutôt si, une différence existe, quant à l’orthographe. En effet, à l’époque de la révélation, l’écrit venait à peine de faire son apparition. Pour les vingt-huit lettres que compte l’alphabet, seuls quinze signes différents. existaient. Ainsi le b, le t, le th, le n et y avaient presque la même façon de s’écrire et n’étaient pas différenciés par ce qu’on appelle des signes diacritiques : les points sur ou sous les lettres en arabe, les accents en français. On reconnaissait donc les lettres selon le contexte, leur emplacement dans le mot. De même, si en arabe, les voyelles longues sont représentées, les voyelles courtes et d’autres signes ne le sont exceptionnellement, quand il y a ambiguïté. Ce sont en effet les fonctions grammaticales des mots qui permettent de les deviner. Tel est encore le cas dans l’arabe écrit courant. Cette écriture ne permet donc pas à une personne arabophone de lire le texte phonétiquement. Le Coran bénéficia donc jusqu’à la deuxième moitié du siècle de l’Hégire de différentes réformes orthographiques pour être tel que nous le connaissons actuellement. Ben Hamid 121 Numéro 303 Nombre de pages 4 -- id 11870 Url https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/11870 Modèle de ressource Newspaper article Classe de ressource bibo:Issue Id de collection 2198 Id du média 33381 34338 34339 34340 34341 Fichier média https://islam.zmo.de/files/original/a324c7550db74dc4b6d89d012c64a1a09702d85f.pdf https://islam.zmo.de/files/original/414564d7a5c6cc2f006b7979bc2b86c7ee834f1a.tiff https://islam.zmo.de/files/original/ca3b3cd32f58fe81723ed1ba7931c8fb6a7063a8.tiff https://islam.zmo.de/files/original/e6dfa740b3b519f33600459d74b89b9be15d3f3b.tiff https://islam.zmo.de/files/original/af4721f208b1971934da46a578492891c08dbece.tiff Titre An-Nasr Vendredi #302 (Les mérites du mois de Ramadan (suite et fin)) Créateur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/15626 Ibn Rajad Sujet https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/85 Hadith Editeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/2198 An-Nasr Vendredi Contributeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore Date 2009-08-21 Type https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67398 Périodique islamique Identifiant iwac-issue-0000438 Source https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Langue https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français Droits In Copyright - Educational Use Permitted Détenteur des droits Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Contenu Lorsque vient le secours d'Allah ainsi que la victoire, célèbre les louanges de ton Seigneur et implore son pardon. Quelques heures nous séparent du mois béni de Ramadan. Dans nos précédentes parutions, nous avons montré comment il fallait accueillir ce mois, comment il faudra gérer son temps afin de ne pas sortir perdant. Nous avons également évoqué ses mérites. Dans ce présent numéro, nous tenterons de conclure le chapitre sur les mérites du jeûne. Pour ce faire, le jeûneur a deux joies : la joie de rompre son jeûne et la joie de rencontrer Son Seigneur. Concernant la première joie, l'homme par nature est attiré vers les éléments qui satisfont ses besoins naturels de nourriture, de boisson et de rapports sexuels. S’il en est privé à un moment donné, et qu’il peut en jouir à nouveau, il éprouvera la joie de retrouver disponible ce qui lui fut momentanément interdit ; et cela d’autant plus que le besoin pressant se faisait ressentir. Le sentiment de joie. se provoque ainsi naturellement. Si l’on sait qu’Allah aime ce sentiment, il devient évident qu’il est tout à fait légitime au regard de la Loi. Le jeûneur éprouve ce même sentiment au moment de mettre fin à son abstinence. Allah (I) interdit la journée aux fidèles de satisfaire certaines jouissances qu’Il autorise pendant la nuit. Le mieux, c’est de les satisfaire aux deux extrémités de la nuit. Allah aime que Ses serviteurs se précipitent à manger le soir, et Il prie Lui et Ses anges sur les fidèles qui prennent un repas juste avant l’aurore. Le jeûneur sacrifie donc ses plaisirs la journée pour plaire au Seigneur à travers sa dévotion et son obéissance, mais il se précipite de les retrouver la nuit, poussé par cette même dévotion et cette même obéissance. D’une part, il s’en prive pour obéir à Son Seigneur et d'autre part il les retrouve pour Lui obéir aussi. Manger devient ainsi une dévotion. C'est la raison pour laquelle il n'est pas permis de jeûner sans interruption. Le jeûneur qui se précipite à prendre son repas au cours duquel il mange, il boit, et remercie son Maître, et tout cela par dévotion envers Lui. Il peut espérer le pardon et l'agrément d'Allah. Il est d'ailleurs plus à même de se voir exaucer ses vœux (dans le sens d'invocation) à ce moment précis comme le signifie le Hadith : « Au moment de manger, il est offert au jeûneur de faire un vœu qui ne peut être refusé. » Ce qui plus est, il voit dans la nourriture un moyen de reprendre des forces dans le but de prier la nuit et de poursuivre son jeûne le lendemain, il sera rétribué pour sa bonne intention. En outre, dormir la nuit ou faire la sieste la journée, toujours dans le but d’être en forme pour affronter les bonnes œuvres, devient une véritable dévotion. En fait, le jeûneur est, jour et nuit, en état d'adoration et ses vœux lui sont sans cesse exaucés (aussi bien avant qu’après manger). Le jour, il patiente en jeûnant et la nuit il remercie en mangeant. Si l'on comprend ces subtilités, on se rendra compte que la joie du jeûneur n'est pas. confinée dans quelques aliments. S’il garde à l'esprit les notions que nous avons indiquées, il se sentira touché par la Grâce divine et sera directement concerné par le Verset : « Dis : de la Grâce d'Allah et de Sa Miséricorde, qu’ils s’en réjouissent ; cela vaut mieux pour eux que leurs richesses accumulées ». [cl0v58] Or, ce discours est valable dans un cadre licite. Rompre le jeûne avec des éléments interdits équivaut à s'abstenir de consommer une nourriture licite pour, en définitive, se rassasier avec des éléments illicites ; ses invocations ne peuvent ainsi être exaucées, comme le confirme le Prophète (saw) en parlant de la personne ayant fait un long voyage : « Il tend ses mains au ciel en disant : « Seigneur ! Seigneur ! » alors que sa nourriture est illicite, que sa boisson est illicite, que son habit est illicite, et qu'il se nourrit de choses illicites. Comment peut-il ainsi se voir exaucé ! » [Muslim] Quant à la joie de rencontrer Son Seigneur, elle correspond à la rétribution que le jeûneur. Conserve auprès d'Allah et qu'il retrouve au moment où il en a le plus besoin comme l'affirme le Très-Haut : « Tout bien que vous avancez pour vous-mêmes, vous le retrouverez auprès d'Allah ; cela vaut mieux pour vous et aura de meilleures conséquences ».[c73v20] Sufiân ibn 'Uaïyna a souligné à cet effet : « La récompense du jeûneur ne peut s'envoler en pure perte. Allah la conserve plutôt auprès de Lui jusqu’au jour où elle lui permettra de rentrer au Paradis. Les jours sont des réserves à la disposition des hommes, qu'ils remplissent de leurs bonnes et mauvaises actions en vue de les conserver. Ces réserves seront rouver- tes le Jour de la Résurrection : les pieux y trouveront la fierté et l'honneur tandis que les pervers y découvriront leur perte et le regret. » Les jeûneurs se répartissent en deux catégories : Premièrement : une partie d’entre eux se privent des boissons, des nourritures et des jouissances en vue de plaire à Allah (I) et dans l'espoir de trouver auprès de Lui en retour, le Paradis. Avec une telle transaction, la personne trouvera un Dieu qui ne néglige nullement la récompense des bonnes œuvres. Il ne peut décevoir quiconque ayant traité avec Lui, mais Il permet plutôt d'acquérir les gains les plus inespérés. Le Messager d'Allah (r) a fait savoir à quelqu'un à ce sujet : « Tu ne sacrifies pas une chose pour Allah par crainte envers Lui, sans qu'Il ne te le rende en mieux. » Ainsi, femmes, boissons, et nourritures seront autant disponibles au jeûneur au Paradis qu’Allah en aura décidé. Selon certains anciens : « Le Jour des Comptes, il sera installé pour les grands jeûneurs une nappe sur laquelle ils se rassasieront tandis que les autres hommes se feront juger. « Seigneur ! S'écrieront ces derniers, ils mangent tranquillement alors que nous sommes en train de rendre des comptes ? À chaque fois qu’ils jeûnaient le jour, vous mangiez et à chaque fois qu'ils priaient la nuit, vous dormiez. Leur sera-t-il répondu ? » Deuxièmement : une partie d'entre eux fait abstinence de toute chose. Sur terre, excepté Allah. Ils préservent leur tête et ce qu'elle contient, comme ils préservent leur ventre et ce qu’il renferme, et ils se rappellent la mort et le malheur. Attirés par la vie future, ils se privent des beautés d'ici-bas. Voilà en quoi la rupture du jeûne est une fête qui aura lieu le jour où ils rencontreront leur Seigneur et où ils auront la joie de le contempler. Celui qui fait abstinence de ses plaisirs dans ce bas monde, il le récupérera demain au Paradis, et celui qui fait abstinence de toute chose en dehors d'Allah, Il va le lui rendre le jour de Sa rencontre. Ô l’amour des cœurs, qui ai-je d’autre que Toi ? Sois clément le jour où un pécheur te viendrait. Je ne vois pas d’intérêt dans l’Eden, mon maître. Si la contemplation du Seigneur constitue la plus grande jouissance qui soit, il n'en demeure pas moins que le Paradis est la plus grande aspiration que le serviteur réclame à Son Seigneur après celle-ci. La satisfaction d’Allah pour sa créature se concrétise en effet à travers le... Paradis alors comment ne pas y aspirer ! Sauf pour te voir, eh bien je le voudrais. L’haleine du jeûneur provient des gaz qui remontent de l’estomac en raison de l’absence de liquide et de nourriture. L’odeur qu’elle dégage est répugnante pour le commun des mortels, mais celle-ci est pure auprès d’Allah. Elle est le fruit de la dévotion du serviteur en quête de la satisfaction divine tout comme le martyre qui, le Jour de la Résurrection, sera baigné dans son sang dont la couleur certes sera celle du sang, mais dont l’odeur sera celle du musc. La pureté de l’haleine du jeûneur auprès d’Allah (swt) comprend deux sens : - étant donné que le jeûne est un secret entre le Serviteur et Son Seigneur sur terre, Allah le dévoile au grand jour dans l’au-delà à la vue de l’humanité entière afin de rendre les jeûneurs célèbres au milieu des hommes. Ils seront reconnaissables pour avoir été discrets sur terre en jeûnant. - le fidèle adore Allah et Lui obéit dans l’espoir de gagner Son agrément à travers certaines œuvres dans. Ce monde qui laisse certaines traces. Désagréables pour les terriens, ces traces ne le sont pas pour Allah qui les apprécie. Elles sont plutôt pures pour Lui, car elles proviennent des bonnes actions qui engendrent la satisfaction divine. S’il met au courant les fervents sur terre de cette particularité, c’est pour les consoler afin qu’ils ne soient pas repoussants aux yeux des autres. Les jeûneurs ont donc une meilleure haleine que le musc. Avoir faim pour Lui, c’est se rassasier, avoir soif en quête de Sa satisfaction, c’est se désaltérer, et la fatigue de ceux qui redoublent d’efforts à Le servir est en réalité un repos. Bon ramadan à tous. Ibn Rajab Numéro 302 Nombre de pages 4 -- id 11871 Url https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/11871 Modèle de ressource Newspaper article Classe de ressource bibo:Issue Id de collection 2198 Id du média 33382 34346 34347 34348 34349 Fichier média https://islam.zmo.de/files/original/b376c3fdc8dcd1c5cf47606740721fe77817d080.pdf https://islam.zmo.de/files/original/9a9706699ac7e5a329a96536503aadad8c3d464e.tiff https://islam.zmo.de/files/original/ef86ba6dcf69f7f4d39c332fd42ae22f8e8f9c8c.tiff https://islam.zmo.de/files/original/143448267e26cff3f04d5001ad7d6effec812455.tiff https://islam.zmo.de/files/original/f3bfc023c30a5a07024c0b30f390b1405b334e69.tiff Titre An-Nasr Vendredi #301 (Notre temps pendant Ramadan) Créateur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/15634 Ben Hamid Sujet https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Editeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/2198 An-Nasr Vendredi Contributeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore Date 2009-08-14 Type https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67398 Périodique islamique Identifiant iwac-issue-0000439 Source https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Langue https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français Droits In Copyright - Educational Use Permitted Détenteur des droits Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Contenu An-nasr î Vendredi 14 Août 2009. Lorsque vient le secours d'Allah ainsi que la victoire, célèbre les louanges de ton Seigneur et implore son pardon. Le temps c’est la vie, la vie de l’homme n’est constituée que de secondes et de minutes qu’il vit moment après moment, et chaque heure qui s’écoule de notre vie nous rapproche davantage de la vie de l’au-delà. Bien que le temps soit la chose la plus précieuse que l’homme tienne à préserver, il est l’objet le plus facile à perdre. Quoique nous ne permettions à personne de voler notre argent, nous permettons malheureusement, voire nous applaudissons, le vol de notre temps et de nos vies, ce qui est la pire des catastrophes, car l’argent peut être récupéré alors qu’un seul instant perdu ne pourrait être compensé par tout l’or du monde. Ainsi, le véritable perdant est-il celui qui gaspille et perd son temps. Le prophète (saw) a dit : « Il y a deux bienfaits dont beaucoup de gens ne connaissent pas la valeur... » véritable valeur : la santé et le temps libre. • (Bukhari). Si le temps est si précieux et si important, il l’est d’autant plus durant les périodes de bénédiction et de grâce, notamment le mois de Ramadan, où la rétribution est bien plus importante. Celui qui perd son temps durant les autres mois devrait réexaminer sa façon d’exploiter ce mois béni et celui qui fait attention à son temps durant les autres mois devrait redoubler d’attention durant le mois de Ramadan. Malheureusement, de nombreuses personnes (surtout les femmes) perdent leur temps de diverses manières : regarder la télévision durant de longues heures, se promener dans les marchés, le bavardage inutile, d’autres passent leurs journées à dormir et cuisiner comme si le mois de Ramadan était devenu pour elles le mois de la cuisine et du sommeil pendant la journée. Dès l’apparition de la lune, il serait opportun de modérer tous ces comportements. Des mois et mois de Ramadan peuvent passer sans qu’aucun changement ne survienne dans la conduite. de certaines personnes, sans que les actes de bienfaisance ne soient multipliés et sans que les erreurs et les carences ne soient comblées. D’où la nécessité pour tout fidèle musulman qui désire obtenir l’agrément d’Allah et qui recherche la vie de l’au-delà de réviser sa conduite et d’adopter une attitude ferme et sérieuse afin de profiter de chaque minute, voire de chaque seconde de cette période en accomplissant tout ce qui pourrait la rapprocher de son Seigneur, Exalté soit-Il. Les journées de ce mois sont courtes, ses heures sont limitées et s’écoulent très vite. Certains d’entre nous peuvent être conscients de l’importance et de la valeur du temps, mais leur prise de conscience ne s’effectue malheureusement dans beaucoup de cas qu’au niveau mental et ne se répercute pas sur leur conduite et leurs actes. Nous avons donc besoin de passer de la compréhension théorique à des démarches pragmatiques que nous appliquerions dans nos vies pour améliorer notre manière d’exploiter le temps. Voici, frères et sœurs, Certaines démarches pratiques pour profiter du temps pendant le mois de Ramadan. La première démarche consiste à planifier à l’avance tout ce que nous désirons faire pendant ce mois, en nous fixant des objectifs clairs et précis. Nous devons dresser un emploi du temps comportant nos activités et le temps nécessaire pour les accomplir. Nous devons organiser nos heures de coucher, de réveil et de repos, de travail et de temps libre. Que l’une de nos activités que nous désirons réaliser pendant ce mois soit d’accomplir la prière dès que c’est l’heure, d’achever la lecture du Coran de nombreuses fois, d’accomplir les prières taraweeh en y récitant une partie du Coran, de consacrer une partie de l’argent à l’aumône et à la nourriture des jeûneurs. Nous ne pourrons mieux profiter de notre temps sans nous fixer des objectifs clairs et précis. Nous constaterons d’ailleurs qu’une grande partie de notre temps a été perdue pour ne pas lui avoir assigné d'objectif. Il est tout aussi important de déterminer les priorités. C’est-à-dire les activités qui doivent passer avant les autres. Vous n'ignorez pas que parmi les ruses de Satan figure celle qui consiste à détourner l’être humain de l’acte vertueux et méritoire vers un qui l’est moins. Le musulman doit se débarrasser autant que possible de ce qui lui fait perdre son temps, tel que les bavardages longs et inutiles, les nombreuses visites et sorties sans nécessité, la télévision pendant de longues heures. Il faut habituer les autres à respecter notre temps et nos rendez-vous ; les visites doivent être signalées à l’avance, et elles doivent avoir une durée déterminée. La femme doit réfléchir au temps de manière réaliste pour pouvoir en profiter, car le zèle de certaines femmes peut les rendre irréalistes et incapables d’évaluer correctement ce qu’elles peuvent accomplir. Elles découvrent ainsi que le temps ne suffit pas pour accomplir ce qu’elles étaient assignées. Elles ont par conséquent une réaction contraire et sont frappées par la déception. Il est donc nécessaire. d’évaluer le temps disponible que nous possédons et d’en profiter de manière réaliste. Il est également important de choisir le temps opportun pour y accomplir le travail que vous envisagez de faire, de sorte à consacrer à chaque occupation le temps qui lui convienne. Les travaux qui ne nécessitent aucune concentration ni soin particulier peuvent être accomplis à un moment quelconque. Par exemple, il est utile, en cuisinant, de recourir au Dhikr, de répéter les formules de glorification et de proclamation de l’unicité d’Allah, Exalté soit-Il, d’écouter de bons programmes de radio ou des cassettes utiles. Les occupations de concentration, de réflexion et de quiétude comme la prière, la lecture, la révision ou la mémorisation doivent être faites à des moments opportuns. Nous devons, chers frères et sœurs, accomplir au plus vite vos activités avant que nous n’en soyons empêchés. Prenons garde à ne pas différer leur accomplissement, car cette conduite constitue un des plus grands fléaux. Pour ce faire, implorons l’aide. d’Allah, et ne nous décourageons pas. Fréquentons les gens ambitieux qui exploitent bien leur temps. Sachons que si nous ne passons pas notre temps à faire le bien, nous le passerons inévitablement à faire le contraire et qu’à chaque nouveau moment correspond un nouveau devoir. En somme, employons donc notre temps et notre vie à ce qui nous sera utile dans la vie ici-bas et l’au-delà, pour remplir le registre des bonnes œuvres, avant que le mois ne se termine, et que vous ne soyez tourmentés par le regret à un moment où le regret sera vain. Ben Hamid Quelques recommandations pour réussir pour un jeune idéal 1. Purifier et reformuler son intention la veille Il est important de te rappeler constamment le pourquoi du jeûne que tu fais. C'est un effort que l'on fait pour rechercher la satisfaction de Dieu. C’est important à rappeler car cela nous différencie de ceux qui font la grève de la faim ou de ceux qui jeûnent par prescription médicale. 2. (Re)nouer avec la prière Ce n’est pas pour rien que la prière est le 2ème pilier de l’islam juste après l’attestation de foi. Aimer Dieu sans Lui montrer des preuves de notre Amour relève de l’ingratitude. Le mois de Ramadan est une occasion exceptionnelle de prendre comme résolution de commencer à faire sa prière, à commencer par celle que l’on fait juste après avoir mangé le matin : le fajr. C’est essentiel car la prière sera la première chose sur laquelle nous serons jugés après notre mort. Ne pas oublier de faire des du'a pendant la journée et particulièrement avant de rompre son jeûne. Sache que le mois du Ramadan est le mois des invocations. En se rapprochant de Dieu par le jeûne, on se rapproche de Lui en disant de bonnes paroles et en lui demandant la guidance. En Islam, cela se fait entre autres par les du’a (les invocations). C’est un signe d’humilité qui relie la créature à son Créateur. Pour ceux qui n’en connaissent pas, il faut en apprendre en arabe de préférence sinon en français. Lire le Coran. N’oublie jamais que le mois de Ramadan est d’abord le mois. de la descente du Noble Livre de l’Islam. Il faut te rapprocher de ce Livre si tu veux te rapprocher de Dieu. Même si tu ne comprends pas l’arabe ou même si tu ne sais pas le lire, il faut l’écouter en arabe pour sa mélodie et la beauté de sa récitation et le lire en français pour en comprendre l’interprétation que l’on a faite du sens de ses versets. 5. Faire des veillées spirituelles Le mois de Ramadan doit te permettre d’adorer Dieu même la nuit. C’est important de se lever pour L’adorer quand tout le monde dort et que personne ne te voit si ce n’est Dieu. C’est ainsi que l’on voit si notre Amour de Dieu est sincère et cela est un signe de l'amour que l’on a pour Dieu quand on se prive de son sommeil pour aller vers Lui. 6. Maîtriser sa colère et/ou sa paresse N'oublie pas que c'est le mois où les démons sont enchaînés, donc cela doit te permettre d'être moins tenté par le péché... À toi de faire le reste du trajet pour te maîtriser et te contrôler, même dans la colère... et/ou dans la paresse. 7. Tenir Sa langue Tout musulman et toute musulmane doivent faire attention à ne rien mettre dans leur bouche. Il faudra aussi faire attention à ce qui va en sortir... 8. Faire preuve de patience et d'effort pour tarâwîh Les prières de tarâwîh sont une miséricorde. Elles participent de l’effort d’endurance et permettent à ceux qui ont été négligents quant à leurs prières de l’année de se rattraper. Il faut essayer de les faire parce qu’on ne sait jamais si on pourra les faire l’année suivante. Lisez et faites lire AN-NASR. Vos suggestions et critiques sont attendues. Numéro 301 Nombre de pages 4 -- id 11872 Url https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/11872 Modèle de ressource Newspaper article Classe de ressource bibo:Issue Id de collection 2198 Id du média 33383 34350 34351 34352 34353 Fichier média https://islam.zmo.de/files/original/ddb69cbddb29f44016a2d449208aaa973aa5eac3.pdf https://islam.zmo.de/files/original/7df8938676b6bb49d82e3d9846ac79bc73587414.tiff https://islam.zmo.de/files/original/4a85d5bc2d2a3e26d41701228e8dca9c51ab843d.tiff https://islam.zmo.de/files/original/11b2ae15fe7c682bccc23bb8946fbf844ffdd1d4.tiff https://islam.zmo.de/files/original/d543a8e64f461228cac4d456b3d986e54402c4cd.tiff Titre An-Nasr Vendredi #315 (Les quatre imams, une coexistence exemplaire!) Sujet https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/87 Sunnah https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/89 Fiqh Editeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/2198 An-Nasr Vendredi Contributeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore Date 2009-11-13 Type https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67398 Périodique islamique Identifiant iwac-issue-0000440 Source https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Langue https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français Droits In Copyright - Educational Use Permitted Couverture spatiale https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/443 Médine Détenteur des droits Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Contenu L’exemple de ces imams est une invite à toutes les catégories de la société à éliminer les barrières et à détruire les obstacles qu’ils se sont à un certain moment dressés. Le but est d’établir un pont de communication qui partirait d’un sens commun, si minime soit-il, en dépit de la diversité des motifs, de la divergence des opinions. Il est dit dans le Coran : S08V01 : « ... Craignez Allah, maintenez la concorde entre vous et obéissez à Allah et à son messager, si vous êtes croyants ». De même dans la S49V09 : « Si deux groupes de croyants se battent, faites la conciliation entre eux ». Le prophète (saw) dit : « Les croyants sont tous des frères, préoccupez-vous de concilier vos frères » et « le de la variété des intérêts ». Ce pont de communication mène à un dialogue avec l’autre, au sein de la société, en passant par la famille pour parvenir au niveau de tous les pays. Celui-ci serait susceptible de raffermir les rapports réciproques entre les différentes générations, et de consolider le respect mutuel. En effet, Allah croyant est un compagnon intime, c’est-à-dire avec qui on devient vite familier de par son caractère sociable, et de plus, avec qui on peut facilement vivre. Il (saw) dit également : « Il n'y a rien à attendre de celui qui refuse tout rapport avec son entourage ». 1- Des modèles dont on doit s’inspirer Le prophète d’Allah (saw) est incontestablement la meilleure figure reflétant la civilisation que les musulmans connurent juste après l’avènement de l’islam et qui dura un siècle et demi. Nous avons choisi de parler de la vie des quatre (4) imams, d’une part, parce qu’ils appartiennent à notre passé, et d’autre part, parce que leur vie offre un modèle unique de coexistence, de bonne entente, de concorde ainsi que de civilisation, que ce soit dans l’histoire de toute l’humanité, en dépit de la divergence de leurs opinions respectives. 2- La raison de ce choix : D’abord, ces quatre imams ont vécu à une époque connue pour son épanouissement sans pareil à la révolution technologique ou industrielle. d’aujourd’hui. Ils ont vécu vers la fin de l’ère des Umayyades, début de celle des Abbassides, où l’état musulman, régi alors par Haroun Ar-Rachid, était en plein essor au niveau des sciences, des lettres, de la culture ; bref, une époque de renaissance extraordinaire. Ensuite, les quatre imams ont vécu à une période où la culture musulmane se voyait envahie par d’autres cultures. Il est vrai que l’Islam était alors bien enraciné au fond des esprits, que personne ne pouvait l’en extirper au moyen des armes, cependant il faut reconnaître l’existence de la culture grecque, romaine et perse. Les quatre imams sont parvenus à imposer leurs méthodes et leur savoir, et surtout, ils ont réussi à coexister sans faire de concession sur leur religion ni leur culture à aucune des cultures provenant de l’extérieur. La diversité des points de vue des quatre imams ; Les quatre imams ont vécu à l’époque qui vit naître le Fiqh Islamique (la jurisprudence islamique). En effet, le prophète (saw) avait laissé à ses compagnons ainsi qu’aux futures générations, un certain nombre de versets qu’Allah lui a révélés dans le Coran et les hadiths de la sunnah. Or ces quatre Imams ont pensé devoir trouver des issues et des solutions aux nouveaux événements qui pourraient se produire et aux nouveaux problèmes qui pourraient se poser. Telle est la définition de Fiqh islamique ; en se basant sur le Coran et la sunnah prophétique, ils ont trouvé des solutions à toutes les questions qui pourraient surgir dans tous les domaines : mariage, divorce, transactions commerciales, rapports réciproques entre musulmans et non musulmans, rapports entre gouverneur et gouvernés, cultes et pratique religieuse, etc. Ces quatre Imams offrent à toute l’humanité un modèle singulier, unique et sans pareil dans la coexistence, car en dépit de la divergence de leurs opinions sur des questions importantes, néanmoins, leurs rapports se caractérisaient par le respect mutuel, l’affection et la fraternité. 4- Les raisons de la réussite de ces quatre Imams : Ils ont su nouer les liens avec leurs prédécesseurs et transmettent le savoir à leurs successeurs et plus tard, aux futures générations, par l’intermédiaire des adeptes sur lesquels ils ont veillé. Ils étaient doués d’un caractère souple et flexible ; ils avaient le talent d’écouter les gens et de leur prêter attention ; ils fréquentaient les gens autour d’eux et ne vivaient pas isolés. Ils avaient des idées nouvelles qu’ils ont su transmettre avec ingéniosité à leur entourage. Ils ont établi des règles de base à la réflexion logique qui n’existaient pas dans l’histoire auparavant et qui se sont répandues dans le monde entier depuis. De plus, ils avaient des talents, dont l’art de communiquer avec les autres, ainsi que l’art de coexister. Les points communs entre les quatre Imams : Leur origine : Les quatre Imams ont peu de points communs entre eux. Ils ne descendent pas d’une même origine. En effet, deux d’entre eux sont d’origine arabe : l’Imam Ahmad Ibn Hanbal est né à Bagdad et l’Imam ach-Chafï’ï est né à Gaza en Palestine, alors que les deux autres ne le sont pas : l’Imam Abou Hanifah d’origine perse, est né en Irak dans la ville de Koufa, l’Imam Malik est né à Médine. Leur savoir : l’Imam Abou Hanifah est né en l’an 80 de l’hégire ; l’Imam Ahmad Ibn Hanbal, le plus jeune d’entre eux, est le disciple de l’Imam Chafi’ï ; ce dernier est le disciple de l’Imam Malik. Tous les trois ont finalement été les disciples des disciples de l’Imam Abou Hanifa. Leur condition sociale : Deux d’entre eux comptaient parmi les riches, alors que les deux autres étaient d’origine pauvre. Leurs ouvrages : Trois d’entre eux ont traduit leurs dires et leurs opinions sur le papier alors qu’Abou Hanifa a été le seul à avoir formé des hommes qui, à leur tour, ont composé des ouvrages reflétant ces fatwas (interprétations légales) et opinions. L’Imam Abou Hanifa a été le premier à avoir élaboré un travail d’équipe, un travail académique du Fiqh islamique, qui a polarisé un grand nombre d’Ulémas qui ont préféré quitter leur conférence. pour se joindre à la sienne dans le but de travailler en équipe et de développer ce savoir. Les quatre Imams n’avaient aucune réticence ni réserve à apprendre certaines fatwas de leurs entourages et à les noter dans leurs ouvrages. Ceci a eu lieu en l’an 80 de l’Hégire. Surtout, nous retenir de porter les armes contre nos frères, quels que soient leurs différends qui peuvent naître entre nous. L’influence de la femme dans leurs vies : le rôle de la femme dans leurs vies n’est pas à négliger. C’est tantôt la mère, tantôt la fille, tantôt le professeur. Un message adressé à ce niveau, à toutes les mères de nos jours, vous êtes priées d’emboîter le pas aux femmes qui ont eu un impact positif sur la vie de ces Imams et de former vos enfants afin qu’ils deviennent des hommes de valeur dans la société. Leurs pratiques religieuses : leurs paroles étaient identiques à leur culte, de là vient le secret de leur succès : jeûne en dehors de Ramadan, salât pendant la nuit. Malgré la variété de leurs origines, de leur milieu. Social, de leurs savoirs, l’Islam a réussi à semer la concorde, l’entente et la paix entre eux. Ils ont continué jusqu’à la fin de leurs jours à rester le point de mire de leurs disciples et adeptes, de par leurs comportements avec leur entourage, en un mot de par la coexistence qu’ils avaient préservée et développée. En somme, prenons exemple sur eux, apprenons à coexister tout en respectant notre religion, notre identité, notre personnalité. Numéro 315 Nombre de pages 4 -- id 11873 Url https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/11873 Modèle de ressource Newspaper article Classe de ressource bibo:Issue Id de collection 2198 Id du média 33384 34358 34359 34360 34361 Fichier média https://islam.zmo.de/files/original/54c71db8506a7c602f6b7dd857c427f7b5936ec5.pdf https://islam.zmo.de/files/original/92422095a8d86b4ed37b183b0fa275fd80bbd984.tiff https://islam.zmo.de/files/original/66e545ab045eee4bdaccf7b5682e550a3905a1cb.tiff https://islam.zmo.de/files/original/1f01a62216dc6f93ecad2c72cb1f09c99632584c.tiff https://islam.zmo.de/files/original/08ddb1b1212019a8dd901e9d2e3518b96e1df6b9.tiff Titre An-Nasr Vendredi #314 (La persévérance dans l'obéissance d'Allah) Sujet https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Editeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/2198 An-Nasr Vendredi Contributeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore Date 2009-11-06 Type https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67398 Périodique islamique Identifiant iwac-issue-0000441 Source https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Langue https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français Droits In Copyright - Educational Use Permitted Détenteur des droits Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Contenu Nas Serviteur d’Allah ! Craignez Allah sincèrement car la crainte d’Allah est l’ordre qu’Il a donné à toutes Ses créatures et est le conseil que le prophète (saw) a donné à toute sa communauté. Allah nous a facilité. Quelqu’un demanda à l’imam Ahmed : « Quand allons-nous reposer ? » Il répondit : « Lorsque nous mettrons pied dans le paradis ». Accomplir les bonnes actions est un plaisir pour les pieux, la joie des yeux des croyants et la réalisation des chemins du bien. Il fait que les périodes de persévérance dans l’obéissance d’Allah soient des souhaits de ceux qui font le bien ; les bonnes actions se suivent, et le Seul qui fasse que les jours et les nuits se suivent ; Il fait pénétrer la nuit dans le jour et Il fait pénétrer le jour dans la nuit ; Il a créé une cause pour chaque chose ; Il écrit la fin de toute chose. Il jugera toutes les actions ; Il fait de ce monde un marché auquel les gens se rendent, ainsi ils vendent leurs âmes, certains pour l’affranchissement et d’autres la détruisent. Le prophète (saw) a dit : « Le meilleur des hommes est celui dont la vie est longue et qui accomplit les bonnes actions » rapporté par At-Tirmidhi. Il y a des signes qui montrent que les actions sont acceptées et des signes qui montrent que le repentir n’est pas sincère ; parmi les signes de l’acceptation des actions, le fait de continuer à accomplir de bonnes actions ; et parmi les signes du rejet des actions, le fait de continuer à accomplir les péchés. Donc, fais que les bonnes actions se suivent pour que l’âme s’habitue à les accomplir ; et accomplissez les bonnes actions après avoir commis des mauvaises actions, elles effaceront les mauvaises et seront une protection contre leurs dangers. Allah a dit : « ...Les bonnes œuvres dissipent les mauvaises. Cela est une exhortation pour ceux qui réfléchissent » (S11V114) ; et le prophète (saw) a dit : « Craint Allah partout où tu te trouves, fais suivre la mauvaise action par une bonne action, elle l’effacera, et aie un bon comportement avec les gens » rapporté par Ahmed, et dans une. Version (et lorsque tu commets le mal, accomplis ensuite de bonnes actions). La droiture dans l’obéissance d’Allah et la continuité dans l’accomplissement des ordres, de même qu’éviter les choses interdites, font partie des qualités des croyants : « Ceux qui disent : "Notre Seigneur est Allah", et qui se tiennent dans le droit chemin, les anges descendent sur eux. "N’ayez pas peur et ne soyez pas affligés, mais ayez la bonne nouvelle du paradis qui vous est promis" » (S41V30). Allah a ordonné à son prophète et aux croyants de rester dans la droiture. L’obéissance d’Allah est la clé des biens de ce monde, la cause pour recevoir les bénédictions d’Allah et pour que nos situations soient bonnes. Mouslim rapporte dans son recueil de hadiths authentiques, selon Soufiane ibn Abdillah As-Saquafi, qui a dit : « Je dis : Ô Messager d’Allah ! Dis-moi dans l’Islam une parole à propos de laquelle je n’interrogerai personne après toi. » Il dit : « Dis : J’ai cru à Allah, ensuite tiens-toi toujours dans le droit chemin. » Soyez toujours. Dans l’obéissance de votre Seigneur, car les actions du croyant ne s’arrêtent qu’avec la mort, ne soyez pas comme ceux qui obéissent à leur Seigneur pendant une certaine période et qui lui désobéissent le reste du temps. Chers frères et sœurs ! Les gens pieux ont peur que leurs bonnes actions ne soient pas acceptées. En effet, Al Hassane Al-Basri dit : « J’ai rencontré des gens qui, même s’ils dépensaient tout ce que la terre contient pour Allah, ils ne seraient jamais tranquilles à cause de l’importance qu’ils accordent au péché. » Ne soyez pas confiants à cause du fait que vous accomplissez beaucoup de bonnes actions, car vous ne savez si elles sont acceptées ; faites attention à vos péchés, car vous ne savez pas s’ils vous ont été pardonnés. Celui qui est prétentieux à cause des bonnes actions est dans la tromperie ; combien d’adorateurs ont été corrompus à cause de la prétention ! Et parmi les choses qui amènent à la destruction : l’avarice, suivre ses passions et être prétentieux. Si les actions ne... sont pas accomplies sans défauts, elles ne sont pas acceptées par Allah. Ibn Mas’oud (ra) a dit : « La destruction se trouve dans deux choses : le désespoir et la prétention. » En rappelant aux gens le bienfait que nous leur donnons et en leur causant du tort, nos aumônes sont rejetées ; en abandonnant la prière de l’après-midi, les actions sont rejetées. C’est pourquoi les gens pieux s’adressaient à Allah en disant : « Ô Notre Seigneur ! Nous te demandons l’accomplissement des bonnes actions et leur protection. » Et Allah a dit : « Et ne faites pas comme celle qui défaisait brin par brin sa quenouille après l’avoir filé, en prenant vos serments un moyen pour vous tromper les uns et les autres, du fait que vous avez une communauté plus forte et plus nombreuse que l’autre. » (S16V92). Demandez à Allah de vous protéger contre la prétention, rappelez les bienfaits d’Allah, ayez peur de la disparition des bienfaits si vous ne remerciez pas Allah. Saïd ibn Joubéïr a dit : « Un homme est entré au paradis à cause... » d’un péché et un autre est entré en enfer à cause d’une bonne action ». Quelqu’un lui demanda : « comment cela, O Saïd ! ». Il dit : « Un homme commit un péché, puis il ne cessa d’avoir peur d’Allah à cause de ce qu’il a commis, Allah le fit rentrer au paradis à cause de sa crainte d’Allah ; et un homme accomplit une bonne action, puis ne cessa d’être prétentieux à cause de cette bonne action jusqu’à ce qu’Allah rejeta ses bonnes actions, donc il entra en enfer ». Chers frères et sœurs ! Les péchés restent attachés aux hommes et la destruction se trouve dans le fait de continuer à les commettre ; celui qui arrange ce qu’il y a entre lui et Allah, Allah arrangera ce qu’il y a entre lui et les créatures. On rapporte qu’Abou Ja’far As-Sa’ih a dit : « Habib Abou Mohammed était un commerçant ; un jour, il passa devant des enfants qui jouaient, ceux-ci dirent : « voilà celui qui mange l’usure ». Il baissa la tête et dit : « ô mon seigneur ! Tu as dévoilé mon secret aux enfants ». Il retourna, rassembla tout son argent. dit : « Ô mon Seigneur ! Je suis un esclave, et j’ai maintenant acheté ma personne avec cet argent, donc affranchis-moi ! » Lorsqu’il se réveilla, il donna tout l’argent en aumône, et s’adonna à l’adoration. Abou Soufiane A-Taïmi a dit : « L’homme commet le péché en secret, puis il se réveille en abaissement » ; et le pire des péchés est celui qui est commis après une bonne action et l’éloignement d’Allah après avoir été proche de Lui. Je cherche refuge auprès d’Allah contre Satan le maudit. En résumé, restez toujours dans l’obéissance d’Allah, faites que les bonnes actions soient votre but principal, accrochez-vous aux bonnes qualités qui sont dans le Coran et ayez les qualités de la meilleure des créatures, ainsi vous obtiendrez le succès et le bonheur dans les deux mondes ; Allah a dit : « Quiconque, mâle ou femelle, fait une bonne œuvre tout en étant croyant, Nous lui ferons vivre une bonne vie. Et Nous les récompenserons, certes, en fonction de leurs meilleures actions. » S16V97 ^Cheikh Abdel-Mouhsine Al-Qassim is Numéro 314 Nombre de pages 4 -- id 11874 Url https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/11874 Modèle de ressource Newspaper article Classe de ressource bibo:Issue Id de collection 2198 Id du média 33385 34354 34355 34356 34357 Fichier média https://islam.zmo.de/files/original/ef40e6cce08f01f0ea61424ee281bd0aa8bcfa0b.pdf https://islam.zmo.de/files/original/1fb5db095fdf24a4ce00e2946eaba118d652f7a1.tiff https://islam.zmo.de/files/original/6cda85aae681afe5bfcb304c6537dbbce406017c.tiff https://islam.zmo.de/files/original/523d7c219c08d4cd5fba0038af646d6d57d9385f.tiff https://islam.zmo.de/files/original/647fb7943e805d983b51c5e743227aaba13a4d19.tiff Titre An-Nasr Vendredi #311 (L'obligation du Hadj) Sujet https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/29 Hadj https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/87 Sunnah Editeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/2198 An-Nasr Vendredi Contributeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore Date 2009-10-16 Type https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67398 Périodique islamique Identifiant iwac-issue-0000442 Source https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Langue https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français Droits In Copyright - Educational Use Permitted Détenteur des droits Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Contenu lorsque vient le secours d'Allah ainsi que la victoire, célèbre les louanges de ton Seigneur et implore son pardon. Accomplir le Hadj est obligatoire pour certains, surérogatoire voire interdit pour d'autres. Il est donc particulièrement important de savoir qui est concerné par ce cinquième pilier de l'Islam et qui ne l’est pas. En effet, certaines personnes laissent passer les années sans se soucier de cette obligation qui pèse sur le Prophète, sur lui la paix et le salut, a dit : « Hâtez-vous de vous acquitter du Hadj avant que la mort ne vous vienne subitement » ; d'autres, au contraire, s'endettent, privent leur famille à tort, alors qu'ils sont déchargés de cette obligation. Il existe des textes explicites dans le Qur'an et la Sunna qui prouvent que l'accomplissement du Hadj est une obligation pour tout musulman qui en a la capacité et les moyens : "[...] Et c'est un devoir envers Allah pour les gens qui ont les moyens, d'aller faire... Le pèlerinage de la Maison. Et quiconque ne croit pas... Allah Se passe largement des mondes. "L'Islam est fondé sur cinq piliers : Témoigner qu'il n'y a point de divinité en dehors d'Allah et que Mohammed est le Messager d'Allah ; accomplir la prière ; acquitter la Zakât (charité obligatoire) ; accomplir le Hadj (pèlerinage) à la Maison ; et jeûner (le mois de) Ramadan". Al Bûkhari et Mûslim. Rapporté également par Abu Hûrayra (ra) : L'Envoyé d'Allah nous fit le prêche suivant : "O gens ! Allah vous a prescrit le Hadj, accomplissez-le donc". Un homme demanda : "Doit-on l'accomplir chaque année, ô Envoyé d'Allah ?". L'Envoyé d'Allah garda le silence, et l'homme répéta sa question. À la troisième fois, l'Envoyé d'Allah dit : "Si je dis oui, ce sera obligatoire et vous ne pourrez plus le faire". Puis il ajouta : "Laissez-moi (ne me posez pas trop de questions) tant que je vous laisse, car ce qui causa la perte de ceux qui vous ont précédés, ce fut l'excès de questions et leurs divergences sur... leurs prophètes. Faites donc ce que je vous ordonne autant que vous le pourrez et abstenez-vous de tout ce que je vous interdis". Les conditions pour pouvoir accomplir le Hadj sont les suivantes : - Être musulman : Les actes ne valent que par leur intention, Allah le Très-Haut a mis comme condition à l'acceptation des bonnes œuvres l'adhésion à l'Islam. Les actes des mécréants, qu'ils soient juifs, chrétiens ou autres, ne sauraient être acceptés. - Être pubère : L'enfant peut effectuer le pèlerinage mais il devra pour se décharger de l'obligation le répéter à l'âge adulte. - Être sain d'esprit : Les personnes mentalement déficientes ne sont concernées par aucune obligation. - Être libre : L'esclave, tant qu'il n'est pas affranchi, n'est pas concerné. - Être accompagnée d'un Mahram pour la femme. - En avoir la capacité : La capacité, c'est, d'après les savants, avoir les moyens (financier, transport, etc.) d'effectuer le voyage aller-retour tout en laissant les provisions suffisantes aux besoins de sa famille. durant toute son absence. Par ailleurs, il faut que le pèlerin soit en sécurité lors de son voyage et qu'il soit capable physiquement d'accomplir le voyage et les rites. Si ces conditions sont remplies et que le temps du hadj est venu, alors Allah -Le Très Haut- rend obligatoire le Hadj à Son serviteur. Avant de partir, le hadj est l'un des cinq piliers de l'Islam. Son accomplissement est d’une importance capitale dans la vie du musulman car non seulement il est obligatoire pour celui qui peut l'accomplir mais aussi parce que sa récompense, s'il est effectué suivant la manière que le Prophète (saw) nous a enseignée, n'est autre que le Paradis. L'Envoyé d'Allah (saw) a dit : "La ’Umra efface les péchés commis dans l'intervalle la séparant d'une autre; et le Hajj pieusement accompli n'a d'autre récompense que le Paradis." L'Envoyé d'Allah (saw) a dit encore : "Quiconque se rend à cette Maison (avec l'intention d'accomplir le Hajj) et s'abstient de dire des obscénités ou de commettre des actes impudiques, reviendra. (absous des péchés) tel qu'il était le jour où sa mère l'avait mis au monde". Nul doute également que le caractère singulier du hadj nécessite une préparation attentive et particulière. Occasion souvent unique dans une vie, elle est aussi l'un des points culminants de la vie du musulman qui quitte symboliquement cette vie présente pour répondre à l'appel de son Seigneur : labayka Allahouma la-bayk [Ô Allah, je viens en réponse à Ton appel]. Cette Talbya, labayka Allahouma la-bayk, formule d'entrée en état de sacralisation qui sera répétée souvent durant le pèlerinage, est aussi une formule de soumission. En effet, durant son hadj, le musulman va plus que jamais se soumettre en essayant de respecter avec rigueur et perfection un certain nombre de règles pratiques et morales. Cette courte période dans la vie du musulman va alors représenter la quintessence de la soumission à Allah, l'Unique, le Très-Haut, le Seul digne d'adoration, mais aussi de la vie en communauté et fraternité. Bien insipide en deviendrait. Presque le retour à la vie quotidienne, sauf pour celui qui sort de cette école de la soumission, revient purifier de ses péchés et fort de la conviction que c'est sa vie toute entière qui doit être au Seigneur des univers. Dans cette perspective, il est nécessaire de s'astreindre à quelques règles de comportement avant de partir pour le hadj. Ces règles doivent être accomplies en gardant bien à l'esprit que c'est la satisfaction d'Allah qui est toujours le but ultime de nos actes. Partir en paix en étant en paix avec soi-même et avec les autres. Faire son examen de conscience et bien établir son intention. Le Prophète (saw) a dit que les actes ne valent que par l’intention. Quelle est ton intention en partant accomplir le hadj, ô fils d'Adam ? Cette question ne peut être évacuée en quelques secondes. L’intention est non seulement un combat sur soi-même, sur ses passions négatives, mais aussi une victoire sur le sentier d’Allah. L'intention est la clé du succès avant même que l’acte soit accompli. Combien verront leur hadj accepté par leur Seigneur, alors qu'ils n'auront pas quitté leur demeure ou encore auront dû mettre un terme à leur voyage en route pour une raison souveraine ! Et combien encore verront leur pèlerinage agréé par les gens d'ici-bas et refusé par le Souverain, Celui qui est sans associé ! S'acquitter des droits qu'ont les autres sur nous : régler ses dettes, rendre ce qui a été emprunté aux gens ou aux institutions, s'assurer que ceux dont nous avons la charge pourront subvenir à leurs besoins durant notre absence. Le Prophète, sur lui la paix et le salut, a dit : « On ne peut commettre de péché plus grave que de négliger ceux qu’on doit nourrir » (rapporté par Abu Dawud). Avoir les capacités ou les moyens d'effectuer le pèlerinage. Les rites du pèlerinage devront être bien appris avant leurs accomplissements. Les savants ont considéré que la science ou le savoir qui permet au musulman d’accomplir ses actes d'adoration deviennent obligatoires à partir du moment où il se doit de les. Accomplir. Pour cela, n'hésitez pas à lire des ouvrages spécialisés sur la question, à interroger les gens de savoir et à vous éloigner des ignorants. Particulièrement pour les personnes qui ne sont pas arabophones, il serait tout à fait profitable d'essayer de mémoriser bien avant l'arrivée de la période du hadj, les sourates et invocations qu'il est préférable de réciter à ce moment. Dans tous les cas, on évitera de marcher et de répéter en chœur des invocations criées par un guide, ceci est une innovation détestable. Il n'est pas interdit d'avoir un petit livre sur soi mais si l'on veut profiter pleinement des moments particuliers qu'offre le pèlerinage, il faut savoir faire quelques efforts de préparation. Emportez avec vous des vêtements corrects et n’oubliez pas que l'intention première du fils d'Adam en s'habillant est de couvrir sa nudité. Numéro 311 Nombre de pages 4 -- id 11875 Url https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/11875 Modèle de ressource Newspaper article Classe de ressource bibo:Issue Id de collection 2198 Id du média 33386 34366 34367 34368 34369 Fichier média https://islam.zmo.de/files/original/d1517956b2288eb268479f2c27e780a68cc7f65c.pdf https://islam.zmo.de/files/original/c757a128bd3112e19679979ba121afb17887393e.tiff https://islam.zmo.de/files/original/44855a729496ef41305e64959360a4ecdb72fafd.tiff https://islam.zmo.de/files/original/a572dec9df3c5848621a61b0a4177ef7d173a734.tiff https://islam.zmo.de/files/original/bab1ffcc3d6fdb201f24023f5f111cf53ef2e533.tiff Titre An-Nasr Vendredi #307 (Sermon de la prière de l'Aïd el Fitr 2009. Halidou Ilboudo) Sujet https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/980 Alidou Ilboudo https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/49 Khutba https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/571 Cercle d'Études, de Recherches et de Formation Islamiques https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/124 Aïd el-Fitr https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/86 Prière https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/572 Fédération des Associations Islamiques du Burkina Editeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/2198 An-Nasr Vendredi Contributeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore Date 2009-09-20 Type https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67398 Périodique islamique Identifiant iwac-issue-0000443 Source https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Langue https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français Droits In Copyright - Educational Use Permitted Détenteur des droits Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Contenu nasr An-nasr Vendredi Sermon de l’Aïd El Fitr 2009 Louanges à Allah comme il sied à la grandeur de sa face et comme il sied à la majesté de son trône. Il est le vivant qui subsiste par lui-même et dont toute la création dépend. C'est lui qui fait vivre et fait mourir et c'est vers lui que se fera le grand retour. Louanges au Seigneur Allah qui nous a fait l'honneur de porter son message par l’intermédiaire de Son prophète Mohammad. Que le salut d’Allah soit sur le messager de la dernière mission céleste, sur sa famille, ses compagnons et sur les vertueux serviteurs de Dieu de toutes les époques. Serviteurs d'Allah, craignez Dieu et souvenez-vous de Lui. Il se souviendra de vous. Remerciez-le pour Sa guidance et Son don et n'oubliez pas que si vous voulez énumérer les bienfaits d’Allah, vous n'y parviendrez jamais. Craignons Allah comme il mérite d’être craint et ne mourrez qu’en parfaite soumission. Remercions Allah pour la grâce qu’il vient de nous faire en nous éduquant par le... Merveilleux mois de Ramadan, mois au cours duquel a été révélé le glorieux Coran, livre qui va guider les hommes jusqu’à la fin des temps. Le mois de Ramadan qui s’en va aura été pour nous un instant de repentir, de remerciement et de purification interne. Le temps d’un mois, nous avons appris à nous passer de tout ce qui est temporel et contingent pour nous concentrer sur l’essentiel. Nous avons cessé de nourrir l'enveloppe corporelle pour nous concentrer sur ce qu’elle contient : le cœur, l’âme et l'esprit. Ramadan nous a non seulement appris à contrôler notre boire, notre manger, nos instincts, mais aussi à contrôler nos yeux, notre langue, notre cœur, notre esprit, nos oreilles, toutes choses qui nous rapprochent de Dieu. Ce mois nous a enseigné la présence divine permanente pour que nous n’oublions jamais l’essentiel : être avec Dieu de tout son cœur pour vivre de tout son corps, car ce que ton cœur ne veut pas, ton corps n'en voudra point. Ce mois nous a enseigné notre devoir de présence sociale aux côtés des créatures de Dieu, car on ne peut être avec Dieu tout en restant éloigné de ses créatures. Mon frère, ma sœur, aujourd'hui tu vas manifester ta reconnaissance envers Allah par les louanges que tu chantes, par cette prière que tu viens d’accomplir et par le partage que tu feras avec les autres. Comme tu as payé la zakat de la rupture, tu vas partager ton plat avec tes voisins, tes amis, tes proches. Aujourd'hui, c'est jour de fête, mais tu sauras respecter les prescriptions en ne servant pas l’interdit à table et en évitant tout comportement qui réduirait à néant le travail que tu t'es évertué à accomplir durant un mois. Que l'humilité et la dignité guident tes pas dans tous les élans de ta joie. Mon frère, ma sœur, après ces merveilleux jours et ces délicieuses nuits de Ramadan, après ces moments intenses de spiritualité, qu’as-tu, qu’ai-je, qu’avons-nous acquis de plus dans notre vie pour nous et pour les autres ? Ma sœur, mon... Frère, notre agir quotidien a besoin, pour se consolider, de puiser dans ce que nous avons appris à l’école du ramadan ; l’éveil personnel que tu as eu, le travail sur ta personne, ta prise de conscience par rapport à tes défauts, par rapport à ta société, par rapport aux gens qui t'entourent... Tout cela fait de toi un citoyen intelligent qui veut répandre le bien autour de lui. Les vertus que tu as acquises sont ta propriété certes, mais tu as le devoir et la responsabilité de les faire vivre en toi. Mon frère, ma sœur, le ramadan ne doit pas sonner pour toi le glas de la bonne action et du perfectionnement personnel. Considère les acquis du mois et pèse leur importance : sur le plan spirituel, tu as persévéré pour que ton jeûne soit accepté, tu as tant donné pour forger cette intimité avec Dieu, tu as tenu à faire ta prière avec une assiduité exemplaire, tu as eu une intense relation avec le Coran et la prière de la nuit. Sur le plan moral, tu as appris la patience, tu as appris à être plus gentil, tu as... Maîtrisé plus ta langue, tu as respecté tout ce qui t’entoure, tu es venu en aide aux autres parce que tu as ressenti ce qu'est être dans le besoin. Sur le plan éthique, tu as cherché et tu continueras à comprendre ton islam pour pouvoir le vivre dans ton contexte. Tu t'es rendu compte que l'ignorance te met à l’arrière du peloton et que tu seras un spectateur et un consommateur comme les autres. Mais sache que si tu cherches le savoir, tu seras un acteur de ton présent et un planificateur de ton futur. Cet acquis, mon frère, ma sœur, tu te dois de les décliner en actions. Au sortir de l’école de Ramadan, tu devras prendre un nouveau départ en marquant la différence avec ton passé, en montrant aux gens un nouveau visage productif, souriant, positif, sans fatalisme ni désespoir, en te fixant des objectifs et en étant volontaire pour étaler ta lumière à autrui par ta vérité, ta gentillesse, par ta marche sereine, ta paix, ta fraternité humanitaire, ton travail sincère et juste. Ainsi, le pays qui te porte. Aujourd'hui, le ciel qui te couvre sera fier de toi, les gens qui t’entourent te porteront dans leur cœur. Par ce comportement et cette productivité, tu marqueras ta présence citoyenne en accomplissant tes responsabilités et tu seras ainsi à la hauteur des attentes et des espoirs du pays dans lequel tu vis. C'est sans doute pour cela que Cheikh al-Islam Ibn Taymiyya (ra) disait : « Regarde tes actions d’après Ramadan et tu sauras si ton jeûne est validé. » Par ton modèle exemplaire et tes actions positives, tu influenceras ton encouragement. Et par cet engagement mature, ma sœur, mon frère, tu allégeras le dépôt qui t'incombe par ton appartenance à l’islam. « Ajoutons de la lumière dans ce monde par la lumière de ton cœur et tes actes. » Mon frère, ma sœur, nous allons nous engager tous à préserver les acquis de Ramadan par l'observance des jeûnes surérogatoires et par notre présence constante sur les chantiers qui engagent les musulmans, à la mosquée comme ailleurs dans la cité. Notre tout prochain. Le challenge sera l'organisation du hadj. Après les multiples formules de compromis, depuis l’année passée, c’est la formule des agences de voyages qui est retenue. Certaines choses s'en sont trouvées améliorées, mais beaucoup d’autres restent à faire. Les autorités chargées de la question devront être plus regardantes sur ces dernières avec la rigueur nécessaire pour écarter tout soupçon de favoritisme. C’est le lieu pour nous d’interpeller tous les musulmans, chacun en ce qui le concerne, pour que nous jouions tous notre partition afin d’alléger une fois pour toutes les souffrances de nos pères et mères dans les lieux saints de l’islam. Mon frère, ma sœur, tu peux ne pas être d’accord avec une formule ou une autre, tu peux continuer à faire des propositions constructives qui seront prises en compte la prochaine fois peut-être, mais évite d'être avec celui qui va mettre des bâtons dans les roues de l’organisation, car tu feras un tort aux innocents pèlerins. En ce qui concerne nos deux organisations, l’AEEMB et... Le CERFI s'engage à accompagner les organisateurs par la formation. Nos mosquées seront ouvertes et nos encadreurs donneront volontiers des cours à tout candidat du hadj. Les futurs pèlerins devront savoir que la formation est une composante essentielle du voyage qui réduit de moitié les souffrances du périple. Au moment opportun, nous nous prononcerons sur notre collaboration éventuelle avec l’Agence retenue, après une large consultation de nos bases respectives. Il nous faut cette année gagner le pari de la réussite et sortir du lot des pays indexés par les autres pays. Mon frère, ma sœur, la pluie diluvienne qui s'est abattue sur la région du centre, particulièrement à Ouagadougou et sur plusieurs autres régions du pays le 1er septembre courant, a occasionné des inondations qui ont causé d'importants dégâts matériels et des pertes en vies humaines : près de 150 000 habitants sont sans abri, 9 décès, et plus de 70 milliards de dégâts matériels. Ces inondations affectent aussi depuis... Quelques temps, certains pays d’Afrique de l’Ouest s’élèvent à 70 morts environ, selon des sources humanitaires de l’ONU. 400 000 sans-abri causés par les intempéries seraient par ailleurs exposés au risque de contracter des maladies dérivées d’un accès restreint à l’eau potable et de mauvaises conditions d’hygiène. Nous lisons dans cette épreuve un signe de Dieu Tout-Puissant et nous revenons vers Lui, soumis et conscients à jamais de notre dépendance à Lui. Loin d’être une malédiction ou un châtiment, cette catastrophe n’est que l’une des multiples mises à l’épreuve de Dieu pour tester notre foi, notre solidarité, notre nécessaire fraternité humaine. Dieu qui fait les jougs fait aussi les épaules pour les porter ; et nul n’est plus expert en proportions. Ainsi donc, Allah qui nous a éprouvé nous inspirera les pistes idoines pour notre salut. Notre pensée en ce jour va à toutes les familles affectées d’une façon ou d'une autre par cette situation. Elles peuvent être rassurées que tout le Burkina, fort de ses... Amis sont avec eux et que tout ce qui est humainement faisable le sera pour les intégrer dans leur dignité de citoyens et d’hommes. Nous faisons confiance aux autorités de notre pays, qui, dès le moment de surprise passé, ont activé nos mécanismes de gestion de crises et spontanément les bonnes volontés nationales comme les amis du Burkina ont commencé à venir à la rescousse. C’est le lieu ici de traduire notre admiration devant la capacité d’une nation responsable qui sait taire les divergences de circonstance pour s'unir devant l’essentiel qui la construit. C’est le lieu encore pour nous de relayer l’appel à la solidarité du président du Faso le 7 septembre et repris par la FAIB à l’intention spécifiquement des musulmans. Chacun de nous est riche de quelque chose qu’il peut offrir à un sinistré. Le geste importe plus que la valeur. Rendez-vous donc dans la mosquée la plus proche pour manifester votre attachement aux valeurs de votre foi. Votre engagement citoyen et signer votre appartenance à la grande race humaine qui souffre certes, mais qui lutte et vaincra. Une sagesse nous dit : « Ce que tu donnes au monde, c’est à toi toujours. Ce que tu gardes, c’est perdu à jamais. » Le mois de Ramadan s’achève par la zakat el fitr, l’aumône de rupture, destinée à offrir une fête aux plus pauvres. Cette année, une autre catégorie s’est ajoutée : les sinistrés dans les sites d'accueil. Aujourd'hui, c'est jour de fête, mais Dieu seul sait combien de familles ne vont pas faire la fête, parce que habituellement on ne la fait pas dans une école, mais au chaud chez soi avec les siens. Mais nous pouvons leur offrir une fête ; pensons à eux et surtout à leurs enfants qui ne comprennent pas toujours ce qui leur est arrivé. Les organismes islamiques et les bonnes volontés musulmanes ont donné des repas communautaires sur les sites. C’est possible, ne serait-ce que le temps d’une fête. Mon frère, ma sœur, on ne peut pas parler des inondations et ignorer la situation. pluviométrique en général. L’état de la saison agricole, sans être inquiétant, n’est pas tout à fait rassurant. Nous traduisons nos sincères encouragements aux braves producteurs de nos campagnes et demandons aux services habilités de leur fournir l'accompagnement nécessaire. Nous demandons à Dieu des pluies bienfaisantes qui nous fassent terminer la saison dans la quiétude. Mon frère, ma sœur, cette fête de Ramadan se tient au moment où la rentrée administrative est effective depuis la semaine passée et où celle pédagogique est pour la semaine à venir ; nous souhaitons une bonne rentrée scolaire et universitaire à tous les élèves et étudiants, aux responsables scolaires et aux parents. L’école burkinabé est en train de subir une mutation profonde depuis quelques années ; le système est en pleine réforme pour intégrer des innovations importantes à tous les niveaux : primaire, post-primaire, secondaire et supérieur. Ce vaste sentier n'est pas sans entraîner quelques difficultés ça et là. C’est le lieu ici de Saluer les efforts des responsables de l’éducation de notre pays et leurs partenaires pour la sollicitude dont ils font preuve à l’endroit de la jeunesse. S’il y a un domaine qui mérite une attention particulière, c'est bien l’enseignement supérieur. La rentrée cette année se fera sur fond de crise non encore totalement résolue mais aussi sur fond de sinistre suite aux inondations. L’intérêt supérieur de la Nation devra guider les uns et les autres dans leurs appréciations de la situation. Je crois à la sincérité et à la maturité de tous les acteurs pour une année universitaire normalisée. Que Dieu couronne de succès les programmes en cours et facilite l’étude aux nouveaux étudiants. Notre avenir réside dans une jeunesse instruite, formée et consciente de ses responsabilités. C’est pourquoi les fraudes aux concours directs et professionnels continueront de nous inquiéter ; vivement que viennent des actions plus fermes montrant que nous voulons en finir avec les pratiques illicites en lieu et place des. éternels discours. Mon frère, ma sœur, ailleurs que chez nous, outre les inondations qui ont endeuillé la plupart des pays du Sahel, c’est la situation en Côte d’Ivoire qui reste préoccupante ; les acteurs politiques et tous les partenaires devront se surpasser pour que la paix revienne dans ce beau pays, terre historique d’accueil de millions de nos compatriotes. Notre pays est impliqué au premier plan dans le processus de normalisation en Côte d’Ivoire et nous prions Allah qu'Il accorde du succès dans cette entreprise panafricaine. Notre pensée en ce jour va à tous les peuples opprimés du monde entier, singulièrement aux Palestiniens qui, depuis cinquante ans, vivent l’exil sous les regards incapables de la communauté internationale et la seule chose qui permet au mal de triompher est l’inaction des hommes du bien. Qu'Allah accepte notre jeûne et nous pardonne nos fautes. L’AEEMB vous souhaite une bonne fête de l’Aïd El Fitr à tous ses militants et sympathisants et à l’ensemble des musulmans vivant au Burkina. Que Dieu, le Très Miséricordieux, accorde la foi, la santé, la prospérité et le bonheur à tous. L’AEEMB souhaite une bonne et heureuse fête de l’Aïd El Fitr à tous ses militants, sympathisants et à l’ensemble des musulmans vivant au Burkina Faso. Que Dieu, le Très Miséricordieux, accorde la foi, la santé, la prospérité et le bonheur à tous. Numéro 307 Nombre de pages 4 -- id 11876 Url https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/11876 Modèle de ressource Newspaper article Classe de ressource bibo:Issue Id de collection 2198 Id du média 33387 34362 34363 34364 34365 Fichier média https://islam.zmo.de/files/original/ce703b8b18aadfe7bcd813a2b0dfcc80e73acc9d.pdf https://islam.zmo.de/files/original/40bdd40bfa39e74a32af79eb70c529dcbcb843ff.tiff https://islam.zmo.de/files/original/72083cddc6125cce1da4f0c195bd9f1ce97d6a4a.tiff https://islam.zmo.de/files/original/519a2b48d77a8fd18293528aa6ac4c0570ff2be1.tiff https://islam.zmo.de/files/original/99bfe73c4d0465752dc0daea0c667746e9d18f66.tiff Titre An-Nasr Vendredi #306 (Les règles de l'Aïd El kebir et sa bienséance) Sujet https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/125 Aïd al-Adha (Tabaski) https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/124 Aïd el-Fitr https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/85 Hadith https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/87 Sunnah Editeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/2198 An-Nasr Vendredi Contributeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore Date 2009-09-18 Type https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67398 Périodique islamique Identifiant iwac-issue-0000444 Source https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Langue https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français Droits In Copyright - Educational Use Permitted Couverture spatiale https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/443 Médine Détenteur des droits Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Contenu Les musulmans n’ont pas de festivité à l’exception de l’Aïd al-Fitr et de l’Aïd al-Adhâ (Ramadan et Tabaski). Anas (ra) a dit : « Le Messager d’Allah (saw) vint à Médine alors que les habitants de cette cité avaient deux fêtes. Durant ces deux jours, des défilés et des festivités avaient lieu. Le Prophète (saw) interrogea les Ansâr (les musulmans de Médine) à ce propos. Ils lui répondirent qu’avant l’Islam, ils avaient l’habitude d’organiser des défilés durant ces deux jours de fête. Le Prophète (saw) leur dit : « À la place de ces deux jours, Allah vous a choisi deux autres jours qui sont meilleurs, ceux de l’Aïd al-Fitr et de l’Aïd al-Adhâ. » » (Rapporté par Abû Dâwûd, Les re 1134) Ces deux fêtes font partie des bienfaits d’Allah pour lesquels nous devons faire preuve de considération et dont nous devons comprendre le sens. Nous allons à présent évoquer les règles du jour de l’Aïd et ses bienséances. Les règles du jour de l’Aïd : 1. L’interdiction du jeûne : Il est interdit de jeûner le jour de l’Aïd selon le hadith d’Abû Sa’îd Al-Khudri (ra) dans lequel il rapporte que le Prophète (saw) a interdit de jeûner le jour de la rupture du jeûne et le jour de l’al-Adhâ (fête du sacrifice). (Rapporté par Muslim, 827) 2. Assister à la prière de l’Aïd : certains savants sont d’avis que la prière de l’Aïd est obligatoire. D’autres savants disent qu’elle est une sunna fortement recommandée. 3. Accomplir des prières surérogatoires : il n’y a pas de prières surérogatoires à accomplir avant ni après la prière de l’Aïd. Si la prière de l’Aïd est effectuée dans une mosquée, il faut accomplir la prière de salutation de la mosquée. 4. Les femmes assistent à la prière de l’Aïd : selon la sunna du Prophète (saw), tout le monde doit assister à la prière de l’Aïd et se comporter avec droiture et piété. La femme indisposée ne doit pas négliger le rappel d’Allah ni fuir les lieux où l’on se rassemble pour rechercher la science et évoquer Allah, à l’exception des mosquées. Les femmes, bien entendu, ne doivent pas sortir sans leur... hidjab (voile). Les bienséances de l’Aïd al-Fitr 1. Prendre un bain rituel (le Ghousl) : une des bonnes manières qu’il convient de respecter lors du jour de l’Aïd est de prendre un bain rituel avant de se rendre à la prière. On rapporte que Saïd Ibn Jubayr a dit : « Trois choses sont recommandées le jour de l’Aïd : la marche (vers le lieu de prière), prendre un bain rituel et manger quelque chose avant de sortir (s’il s’agit de l’Aïd al-Fitr). » 2. Manger avant de sortir : il ne faut pas se rendre au lieu de prière le jour de l’Aïd al-Fitr sans avoir mangé quelques dattes. Le hadith rapporté par Al-Bukhâri selon Anas Ibn Mâlik stipule : « Le Messager de Dieu (saw) ne sortait jamais le matin de l’Aïd al-Fitr sans avoir mangé quelques dattes et il en mangeait un nombre impair. » En ce qui concerne l’Aïd al-Adhâ, il est recommandé de ne pas manger avant la fin de la prière. 3. Le takbîr le jour de l’Aïd : C’est un des plus importants actes recommandés de ce jour. Ad-Dâraqutnî et d’autres ont rapporté que lorsqu'Ibn Umar (ra) sortait le jour de l’Aïd al-Fitr ou de l’Aïd al-Adhâ, il s’appliquait à faire le takbîr tout le long du chemin vers le lieu de prière et il continuait jusqu’à l’arrivée de l’imam. 4. Se féliciter mutuellement : les musulmans pourront échanger leurs vœux et peu importe la forme. Ils peuvent, par exemple, dire « Taqabbal-Allâhu minnâ wa minkum » (qu’Allâh agrée nos bonnes actions et les vôtres). Jubayr Ibn Nufayr a dit : « Au temps du Prophète (saw) lorsque les musulmans se rencontraient le jour de l’Aïd, ils disaient « Taqabbal-Allâhu minnâ wa minka » » (Rapporté par Ibn Hajar). 5. Porter ses plus beaux vêtements : Jâbir (ra) a dit : « Le Prophète (saw) avait une cape qu’il portait le jour de l’Aïd et le vendredi. » Al-Bayhaqi a rapporté qu'Ibn ‘Umar portait ses plus beaux vêtements le jour de l’Aïd, les hommes pouvaient alors montrer les plus beaux vêtements qu’ils possédaient lorsqu’ils sortaient pour la prière. 6. Changer de chemin en revenant du lieu de Prière : Jàbir Ibn ‘Abdillah (ra) a rapporté que le Prophète (saw) empruntait un chemin différent en revenant de la prière de l’Aïd. (Rapporté par Al-Bukhàri). Abu Hamza Al-Germâny Zakat al-Fitr est une Sunna très recommandée et une aumône réclamée de tout musulman, grand ou petit, homme ou femme, libre ou esclave. Ibn Omar a dit : « Le Prophète (saw) a institué la Zakat d'El-Fitr (rupture du jeûne de Ramadan) de la valeur d'un Saà' (environ 2,7 kg) de dattes ou d'orge, due par tout musulman, libre ou esclave, grand ou petit, homme ou femme. » (Boukhari et Muslim). Abou Saïd a dit : « Du vivant du Prophète (saw), nous nous acquittions de la Zakat El-Fitr à raison d'un Saâ' de blé, d'orge, de fromage ou de raisin sec pour chaque membre de la famille, grand ou petit, libre ou esclave. » (Boukhari et Muslim.) L’avis qui dit qu’il est permis de donner la Zakat Al-Fitr en argent est un effort de réflexion tiré de la raison. La sagesse de la Zakat Al-Fitr on la trouve mentionnée dans le hadith rapporté par Ibn. Abbas (ra) : « Le Messager d’Allah (saw) a imposé l’Aumône de la rupture du jeûne, car elle purifie le jeûneur des paroles futiles et indécentes, de même qu’elle est une nourriture pour les pauvres afin qu’ils s'abstiennent de quémander. Celui qui l’accomplit avant la prière, elle sera une Zakat acceptée, quant à celui qui la donne après la prière, elle ne sera qu’une aumône ordinaire » [Hadith Hassan (bon) rapporté par Ibn Madja et Abou Daoud]. Qui doit prélever la Zakat Al Fitr ? Elle est un devoir pour tout musulman libre, qui a de quoi se nourrir lui et sa famille pour au moins un jour et une nuit et qui dispose d’un surplus de nourriture. Celui-ci se doit de s’en acquitter pour lui et tous ceux qui sont à sa charge, tels que sa femme, ses enfants, ses parents... À condition bien entendu, rapporté par al Bayhaqi et Dâraqoutnî, que ceux-là soient musulmans. [Ceci est tiré du Hadith d’ibn ‘Omar (qu’Allah l’agrée) rapporté par al Bayhaqi et Dâraqoutnî]. À qui doit-on donner la zakat al fitr ? C'est une aumône à donner comme toutes les autres, mais les pauvres y sont prioritaires, car le Prophète (saw) dit : « Épargnez-leur la mendicité le jour de l'Aïd. » De ce fait, les indigents y ont plus droit et on ne peut l'attribuer ailleurs que s’ils font défaut, ou qu'il y ait plus de nécessiteux qu'eux, ou que d'autres catégories en aient plus grand besoin. Elle peut être donnée à un proche qui est dans le besoin ou à tout nécessiteux. Cela concerne la personne ayant juste de quoi subvenir aux besoins de sa famille ou moins que cela. Quelques remarques concernant cette Zakat : Le pauvre qui n'a rien à manger ce jour-là est dispensé de cette aumône, Allah ne charge nulle âme au-dessus de ses moyens. Celui qui a une partie de nourriture, même petite, excédant celle de la journée de l'Aïd, peut la donner en Zakat. Elle lui suffit. Allah dit : « Craignez Allah autant que vous le pouvez. » (C64V16) Il est admis de partager une aumône entre plusieurs personnes et de remettre plusieurs aumônes à un seul. Pauvre. La loi n’a pas fait de restriction. Le musulman doit donner la Zakat El-Fitr là où il se trouve. Il n'est permis de la transférer que par nécessité. Elle suit alors la règle générale de l'aumône. La voie du musulman d’Abou Bakr Al-Djazairi. Numéro 306 Nombre de pages 4 -- id 11897 Url https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/11897 Modèle de ressource Newspaper article Classe de ressource bibo:Issue Id de collection 2198 Id du média 33388 34370 34371 34372 34373 Fichier média https://islam.zmo.de/files/original/ff452454b321f78cd82087f910c446ac138ce93e.pdf https://islam.zmo.de/files/original/0ce15508505286c30e3b768c2e654d063968f70d.tiff https://islam.zmo.de/files/original/1b2542a3c1738301540cfd01e9bae6ca44dc978a.tiff https://islam.zmo.de/files/original/3475bd36425a2a8d1e3be0d6b05989e00e655649.tiff https://islam.zmo.de/files/original/14c93937d6c0e71eaa66001571ceb7e516562e67.tiff Titre An-Nasr Vendredi #305 (Rupture commune, quel acte spirituel et social!) Sujet https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/12891 Nuit du Destin Editeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/2198 An-Nasr Vendredi Contributeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore Date 2009-09-11 Type https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67398 Périodique islamique Identifiant iwac-issue-0000445 Source https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Langue https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français Droits In Copyright - Educational Use Permitted Détenteur des droits Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Contenu Dans le lot des œuvres méritoires pendant le mois du ramadan, figure en bonne place les ruptures communes. En effet, un hadith du prophète (saw) informe que celui qui donne ne serait-ce qu’une moitié de datte à une personne pour rompre son jeûne aura la récompense d’une journée de jeûne sans pour autant diminuer la récompense de cette personne. Il est également dit que le prophète était encore plus généreux le mois de ramadan. C’est dans ses enseignements que les ruptures communes peuvent trouver leur fondement. La logique est tout simple : si la moitié d’une datte offerte à un fidèle suffit pour se faire attribuer la récompense d’une journée de jeûne, on s’imagine les récompenses de celui qui ne donne pas la moitié d’une datte mais un repas copieux, pas à une personne mais à 10, 20, 50, ou 100 personnes ? Un bon commerce, assurément ! Cela explique l’engouement des uns et des autres à qui Allah a accordé plus de moyens. Alors, dans les mosquées, les familles et les quartiers, individuellement ou... Collectivement, les gens se mobilisent pour l’organisation des ruptures. Outre les mérites spirituels de cette pratique, on lui doit aussi des avantages sociaux incontestables. En effet, en prenant le repas ensemble, une certaine convivialité, une unité, la justice, le partage s’instaurent au sein de cette communauté à l’avantage de la société entière. Dans cette perspective, il faut se féliciter de la multitude de ruptures qui sont organisées un peu partout, car ce sont là les graines d’une société juste et équitable qui sont semées tous les jours de ramadan. Ces réalités spirituelles et sociales sont les finalités mêmes des ruptures communes. Cependant, l’on doit accepter d’admettre quelques fois qu’il y a des manières qui, si elles ne sont pas circonscrites, peuvent nous faire perdre le sens réel des ruptures communes. En effet, on remarque que de plus en plus les ruptures ressemblent à des pots servis à des amis, une affaire de collègues, c'est-à-dire des gens qui n’éprouvent aucune difficulté à. trouver la nourriture. Pendant ce temps, les miséreux pour qui les ruptures doivent être organisées s’en trouvent exclus. Où est le sens du partage, de la générosité s’il faut donner la moitié d’une datte à quelqu’un qui achète des sacs de dattes ? Alors qu’à côté des pauvres femmes vendent du sable qu’elles ont rassemblé au prix de la sueur, de la soif et de la faim pour payer de quoi rompre leur jeûne ? D’autre part, on remarque que dans certains milieux, les ruptures sont de véritables occasions de bombances, préparées à coût de milliers de francs qui frisent le gaspillage. Les invités d’une soirée se gavent sérieusement, obligeant même à penser qu’ils se rattrapent la soif et la faim de la journée écoulée. Quelqu’un a pu même dire que le ramadan est l’occasion pour certains de manger du spécial. En tout état de cause, il conviendrait que l’on reste dans la logique du prophète Mohammad (saw), c’est-à-dire éviter que les ruptures collectives ne soient sélectives au risque de perdre leurs valeurs spirituelles. sociales. Il y a beaucoup de familles pauvres autour de nous, nous les connaissons. Il faut les secourir. Donnez un sac de riz, un carton de sucre, ou des dattes à une famille nécessiteuse et vous verrez que vous organisez dans cette famille, tous les jours, une rupture commune, à bonheur spirituel. C’est là le sens de la générosité du prophète (saw) pendant Ramadan : apporter plus de soutien aux pauvres, établir leur dignité, donner la joie dans les familles... Les fidèles à la recherche de la nuit du destin. Sitôt commencé, voilà Ramadan qui s’en va. Ô mois béni, veux-tu vraiment partir ? Tu nous laisseras certes dans l’amertume, la tristesse et l’hostilité. Quand reviendras-tu ? Ramadan, ta première décade est miséricorde, ta deuxième est pardon et ta dernière est affranchissement. Effectivement, c’est dans ta dernière partie qu'Allah a institué la nuit du destin. C’est au cours de cette nuit que le Coran fut descendu pour toute l’humanité. Allah dit dans le Coran : « Nous l'avons certes, fait... descendre (le Coran) pendant la nuit d'Al-Qadr. Et qui te dira ce qu'est la nuit d'Al-Qadr ? La nuit d'Al-Qadr est meilleure que mille mois. Durant celle-ci descendent les Anges ainsi que l'Esprit, par permission de leur Seigneur pour tout ordre. Elle est paix et salut jusqu’à l'apparition de l'aube. Cette nuit d’Al Qadr a les bénédictions de plus de mille (1000) mois d’adoration, soit plus de 83 ans et 4 mois d’adoration. Tous les anges descendent. N'est-ce pas pour tous ces avantages inestimables que le prophète (saw) lui-même redoublait d’efforts dans son adoration ! Aïcha (ra) dit : « Quand les dix derniers jours de Ramadan arrivaient, le prophète (saw) passait la nuit dans l’adoration, réveillait sa famille, redoublait d’efforts... » (Bukhari et Muslim) Si celui dont les péchés antérieurs et futurs ont été pardonnés ne dormait pas, quel doit être notre comportement ? Il a lieu de s’armer davantage et d'imiter notre Messager. Surtout que Dieu nous dit de le prendre comme modèle : « En effet, vous... » Avez dans le Messager d'Allah un excellent modèle [à suivre], pour quiconque espère en Allah et au Jour dernier et invoque Allah fréquemment. » (Coran 33:21) Si avoir 80 ans n’est donné à n’importe qui, combien sera notre dévouement pour chercher ses bénédictions en une seule nuit ! Quoi de plus normal qu’un musulman abandonne la recherche ! C’est une période durant laquelle Dieu exauce les invocations de Ses serviteurs. C’est le moment par excellence pour les musulmans d’adresser toutes leurs demandes à Allah : santé, travail, tranquillité au sein de la famille, la paix dans ce monde, le pardon de ses péchés, le paradis, etc. Mais à quand a lieu exactement cette nuit ? Est-ce la vingt-septième nuit ? Il est conseillé de la chercher parmi les nuits impaires : « cherchez la nuit du destin parmi les nuits impaires de la dernière décade du mois de Ramadan » (Bukhari). De nombreux savants estiment que la nuit du destin n’est pas constante, stable. Cette période tant recherchée, ce trésor tant convoité est bel et bien. Célé dans les dix derniers jours. Il faut fouiller, refouiller, veiller par les actes d’adoration durant ces dix dernières nuits afin de mériter cette noble prime. N’est-ce pas par la Miséricorde d’Allah (Exalté soit-il) pour nous cette impression ? Le Messager (saw), lui, partait chaque fois en retraite spirituelle pour toute la dernière décade. À défaut de faire la retraite comme lui, n’allons-nous pas nous lever le plus souvent et dire merci à Allah et gagner 83 ans de pleine adoration ? Cette phase est celle où il est souhaitable de réciter cette doua, afin de décupler sa récompense. « Allâmma innaka afouwwoun touhibboul afwa fa afou an-nâ » (Ô Allah, Tu es indulgent, Tu aimes le pardon, pardonne-nous.) Numéro 305 Nombre de pages 4 -- id 11898 Url https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/11898 Modèle de ressource Newspaper article Classe de ressource bibo:Issue Id de collection 2198 Id du média 33389 34374 34375 34376 34377 Fichier média https://islam.zmo.de/files/original/794177809d47d0b3fa293a9e455ad64602394a85.pdf https://islam.zmo.de/files/original/530100a332319e597020d43d97d3ac58258b8964.tiff https://islam.zmo.de/files/original/0d83ab513e312fd6ef6adf824653488eb50b7983.tiff https://islam.zmo.de/files/original/9ad7f24aaf4929a50ae1746a5da26c9c669369a8.tiff https://islam.zmo.de/files/original/6331ec18c31134f6a172c4ead01639c6d403470b.tiff Titre An-Nasr Vendredi #296 (Quelle est l'utilité de l'internet?) Créateur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/15605 G. B. Sujet https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/60 NTIC et islam https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/85 Hadith https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/24 Islamisme https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/33 Terrorisme Editeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/2198 An-Nasr Vendredi Contributeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore Date 2009-07-10 Type https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67398 Périodique islamique Identifiant iwac-issue-0000446 Source https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Langue https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français Droits In Copyright - Educational Use Permitted Détenteur des droits Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Contenu Lorsque vient le secours d'Allah ainsi que la victoire, célèbre les louanges de ton Seigneur et implore son pardon. Au départ, l’internet était un outil du monde de la recherche et de la science. Les informations étaient échangées entre les universités et les institutions ; la puissance de l’informatique et les télécommunications ont été utilisées conjointement pour approfondir nos connaissances. Aujourd’hui, l’internet continue de faire des merveilles pour nous. Quand un individu se connecte à l’internet, il se relie à un vaste réseau d’ordinateurs qui couvre le monde entier. L’Homme peut ainsi profiter d’un accès pratique illimité à des documents éducatifs ou amusants et des services qui permettent de communiquer avec des personnes d’un autre pays et d’autres cultures pour s’enrichir. Actuellement, malgré les inconvénients qu’on y rencontre, l’internet nous offre toujours beaucoup d’avantages tels que : choix de l’information parmi. Une gigantesque source d’informations. Les possibilités qu’offre l’internet nous permettent de bénéficier de la plus gigantesque source d’informations et de distractions jamais disponibles, à portée de main. Plusieurs sources de connaissances sont disponibles... L’internet nous permet d’élargir grandement le champ de nos recherches sans bouger de chez nous et sans frais. Nous pouvons trouver des informations éducatives, rechercher des données, des documents, des images, des renseignements religieux ou culturels ; les informations les plus récentes qui peuvent nous aider dans notre vie, pour nos études, pour élargir notre horizon éducatif. Améliorer nos compétences technologiques et informatiques. L’internet nous aide à améliorer notre compétence technologique et informatique, il nous familiarise avec le fonctionnement de ces pages. Aussi, l’internet peut améliorer notre aptitude à la lecture. Par exemple, les sites pour enfants qui contiennent des exercices de lecture permettent d’apprendre aux enfants à lire tout en... s’amusant avec une communication plus facile avec le reste du monde. Grâce à l’internet, on peut se connecter avec d’autres lieux situés dans le monde entier. Le courrier électronique, l’email et les sites web étrangers permettent de prendre conscience des autres pays, des autres cultures et de mieux les connaître. De même, elle nous permet, par le biais des utilisateurs web et du courrier électronique, d’avoir des nouvelles fraîches de nos parents, de nos amis et de toutes les personnes que nous connaissons, et de partager des idées avec les autres. L’internet offre de multiples formes de distractions. Surfer sur l’internet peut être une activité formidable en famille. Les enfants et les adultes peuvent apprendre et se distraire ensemble. L’utilisation de l’ordinateur et de l’internet permet aux adultes et aux enfants de partager le plaisir de l’exploitation et de la découverte. Vous pouvez être créatif et partager vos idées avec des utilisateurs du monde. Internet permet à chacun de devenir éditeur ; vous pouvez réaliser et publier votre propre site web. Internet offre des avantages particuliers aux personnes handicapées ou à mobilité réduite, car il permet d’accéder à des informations et à des distractions en provenance du monde entier. Les inconvénients de l’internet : Le principal inconvénient de l’internet est l’anonymat et la difficulté de contrôle. N’importe qui peut se cacher derrière n’importe quel pseudonyme, du plus beau au plus moche, du plus jeune au plus vieux, etc. Ainsi, il faudra savoir découvrir petit à petit son interlocuteur pour savoir où est la vérité, où est le mensonge, où est le camouflage flatteur, où est la description ambiguë et, à l’inverse, où est la perle mal décrite. Aussi, parmi les inconvénients : les informations recueillies sont parfois mauvaises ou même mensongères. Certaines personnes prennent le contenu de l’internet pour une vie réelle, ce qui les conduit à oublier la vie réelle et à rester bloquées sur leur... Ordinateur pour des jeux en ligne, des achats, des MSN, etc. Les sites pornographiques sont des portes ouvertes à tous, donnant l’occasion aux uns et aux autres de faire de mauvaises rencontres (adultère, mafia, terrorisme...). Information perdue dans la masse, ce qui nous conduit parfois à perdre beaucoup de temps avant d’arriver à ce que l’on recherche. Les publicités de certains sites sont envahissantes. Des relations familiales et conjugales se brisent assez souvent à cause de son utilisation (c’est assez connu). Au regard de tout cela, faut-il se passer de l’internet ? Retenons que les NTIC en général et l’internet en particulier ne sont pas mauvais en soi, tout dépend de l’usage que l’on en fait. La sagesse du musulman demande s’il exploite ses instruments dans un esprit responsable, islamique. GB Lisez et faites lire ANNASR. Règles et méthodes d’acquisition du savoir en islam. L’islam impose à chaque musulman de chercher à approfondir sa compréhension de sa religion. Il doit connaître le jugement de ce qui lui... Il est utile. Il est tenu d’acquérir une connaissance de tout ce qui lui permet de progresser sur le droit chemin afin que le vrai et le faux, le licite et l’illicite ne s’emmêlent pas dans son esprit. C’est pour cela qu’une tradition prophétique nous apprend que la recherche du savoir est une obligation pour toute musulmane et pour tout musulman. S’il en est ainsi de la nécessité d’apprendre sa religion, le musulman doit apprendre les règles et les méthodes précises qui lui faciliteront son parcours. D’ailleurs, celui qui s’engage dans la recherche du savoir doit remplir certaines conditions : 1. La sérénité : il doit orienter la recherche du savoir à Allah seul. Kaâb Ibn Malek a entendu le prophète (saw) dire : « Allah fera entrer en enfer celui qui apprend le savoir dans le but de rivaliser avec les savants, de discuter avec les gens faibles d’esprit ou d’attirer vers lui l’attention des gens. » (At-Tirmidhi) 2. La patience et l’endurance dans les cas où il rencontre des persécutions, souffrances ou préjudices. L’imam Boukhari a dit à propos du voyage pour la recherche du savoir : « Djaber Ibn Abdallah a voyagé un mois pour entendre de la bouche d’Abdallah Ibn Ouneis un seul hadith. » La modestie : Al Khatib a rapporté qu'Ibn Abbas a dit : « J’ai voulu questionner Omar au sujet d’un verset du Coran, mais le respect que j’ai pour lui m’a empêché de lui poser la question durant une année. » Diverses méthodes pour la quête du savoir : Lire les ouvrages islamiques de référence. Tout musulman doué d’une part de science et capable de comprendre à partir d’un livre a l’obligation de lire ce qui est adapté à ses besoins et compétences. Il doit lire, se cultiver et assimiler. Toutefois, nous signalons qu’il existe de faux livres, imbibés d’islamisme, certains contenant des hadiths controversés et d'autres proposant de mauvaises orientations. Pour cela, le musulman doit se restreindre à des livres reconnus et agréés par des savants de confiance, connus pour leur science et leurs bonnes orientations. Ces savants renseigneront le... musulman et lui expliqueront si tel livre est bénéfique ou pas, acceptable ou à éviter. Il se peut que le livre soit profitable et agréé, à l’exception de certains passages ; dans ce cas de figure, il doit être lu avec précaution. Participer aux assemblées consacrées à l’enseignement du savoir et à la compagnie des savants. Plusieurs hadiths incitent les gens à participer aux réunions de Dhikr. Ces réunions sont des jardins du paradis comme en témoigne ce hadith : « Si vous passez par les jardins du paradis, promenez-vous-y. » Et les compagnons dirent : « Qu’est-ce, ô Messager de Dieu ? » Il dit : « Ce sont les assemblées de Dhikr ou les cercles de Dhikr. » Rapporté par At-Tirmidhi. Le vrai dhikr chez les compagnons et les successeurs consiste à étudier la religion, à réciter le Coran, rappeler le licite et l’illicite, étudier l’exégèse du Coran, le hadith, et la jurisprudence. Tel est le meilleur dhikr et non les mots à répéter, les gémissements ou gestes des prétendants au soufisme. Le sage Luqman a dit à son... Fils : « Mon fils, tiens compagnie aux savants et serre-toi à eux dans leurs assemblées, genou contre genou, car la science fait vivre les cœurs comme la pluie revivifie la terre morte. » Interroge les savants sur les problèmes auxquels l’homme est confronté et les choses ambiguës dont il ne connaît pas le jugement. Dans de telles situations, il faut que le musulman interroge les savants et les gens qui sont aptes à répondre dans ces domaines, comme l’a indiqué Allah, Exalté soit-Il : « Interroge donc les gens du rappel si vous ne savez pas » (Coran 15, v. 42). C'est-à-dire, solliciter les gens qui ont le savoir et l’expérience. Cela constitue une règle pour la vie. Si un homme ou bien son enfant tombe malade, il consultera les spécialistes de la médecine ; il en est de même pour les affaires de la religion. Numéro 296 Nombre de pages 4 -- id 11899 Url https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/11899 Modèle de ressource Newspaper article Classe de ressource bibo:Issue Id de collection 2198 Id du média 33390 34382 34383 34384 34385 Fichier média https://islam.zmo.de/files/original/a983fc3765dcd922297704785931f4daba847263.pdf https://islam.zmo.de/files/original/31431bdba2585f8bddda64d6b5ba1ce9d5057bfd.tiff https://islam.zmo.de/files/original/c88fa739643c628b0804b93d51ae320f69977029.tiff https://islam.zmo.de/files/original/7ee383507d1a14b96e1e25bdb2cb767bbbef5719.tiff https://islam.zmo.de/files/original/d245daaf987cb537e82e321b93fe8c1ec40420ae.tiff Titre An-Nasr Vendredi #295 (Profitons de la période des vacances) Créateur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/15614 Abou Hamza Sujet https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/85 Hadith Editeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/2198 An-Nasr Vendredi Contributeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore Date 2009-07-03 Type https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67398 Périodique islamique Identifiant iwac-issue-0000447 Source https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Langue https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français Droits In Copyright - Educational Use Permitted Détenteur des droits Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Contenu Secours d'Allah ainsi que la victoire, célèbre les louanges de ton Seigneur et implore son pardon. La période des vacances est une période qui renferme des bénéfices ; donc, celui qui profite de ses vacances se sera alors fait du bien à lui-même et aura fait du bien à sa société ; tandis que celui qui passe son temps sans gain profitable se sera alors fait du mal à lui-même et aura fait du mal à sa société. Profitons de la période des vacances. Et l’homme ne peut rester immobile sans bouger et sans agir, Allah l’a créé avec une volonté qui est suivie par l’action, et lui a donné les capacités et les qualités qui permettent de réaliser ce qu’il désire et d’accomplir des actes. L’homme est toujours entre la réflexion, la volonté et l’action. Il ne cesse de naviguer entre ces trois situations, comme le Prophète (saw) a dit : les noms les plus véridiques sont : « Haarith » et « Hammâme. » Cela signifie que la réflexion au sujet de l’action et l’accomplissement des actions. sont attachés à chaque homme, « Al-Haarith » signifie celui qui travaille et « Al-Hammàme » signifie celui qui aspire à accomplir les actions ; et l’homme est susceptible de faire le bien et il est susceptible de faire le mal selon qu'Allah a mis en lui. Allah a dit : « Et par l’âme et celui qui l’a harmonieusement façonné ; et lui a alors inspiré son immortalité, de même que sa piété ! A réussi, certes, celui qui la purifie. Et est perdu, certes, celui qui la corrompt. » (Le soleil : 7-10) Il ajoute : « En effet, nous avons créé l’homme d'une goutte de sperme mélangé pour le mettre à l’épreuve. (C'est pourquoi) Nous l'avons fait entendant et voyant. Nous l'avons guidé dans le chemin, qu'il soit reconnaissant ou ingrat. » (L’Homme : 2-3) Donc, celui qui est pieux et se reforme dans la religion et la vie de ce bas-monde sera alors parmi ceux qui font le bien et les réformateurs à qui Allah a promis par Sa parole : « Ceux qui croient donc et se reforment, nul crainte sur eux et ils ne seront point affligés. » (Les) bestiaux : 48). Et par Sa parole : « Et ceux qui se conforment au Livre et accomplissent la prière, (en vérité), Nous ne dissipons pas la récompense des réformateurs. » (Al A'raf : 170). Et celui qui est corrompu en lui-même et corrompt sa religion et la vie de ce bas-monde, sera alors parmi les démons humiliés et rebutés, comme Allah a dit : « Ceux qui ne croyaient pas et obstruaient le sentier d’Allah, Nous leur ajouterons châtiment sur châtiment, pour la corruption qu’ils semaient (sur la terre). » (Les Abeilles : 88). Et Allah souligne encore : « Il y a parmi les gens celui dont la parole sur la vie présente te plaît, et qui prend Allah pour témoin de ce qu’il a dans le cœur, tandis que c’est le plus acharné disputeur. Dès qu’il tourne le dos, il parcourt la terre pour y semer le désordre et saccager culture et bétail. Et Allah n’aime pas le désordre. Et quand on lui dit : « Crains Allah ! », l’orgueil s’empare de lui à cause de son péché ; l’enfer lui suffira, et quelle mauvaise couche ! » (Al Baqara). Allah a montré les bonnes et les mauvaises actions, Il a permis le licite et interdit l’illicite, et Il a détaillé les choses permises. Parmi les gens, certains ont profité de leur temps et ont rempli de bonnes œuvres la période de leur vie, ils ont tiré profit des choses permises, ont été utiles aux musulmans dans leur religion et leur vie dans ce monde, et ont réussi dans les deux mondes. Par contre, certains ont perdu des heures de leur vie dans l’amusement et les futilités mondaines, ont oublié le droit de leur Seigneur sur eux, n’ont pas respecté les droits des créatures, et sont alors tombés dans une perte évidente. Pendant l’été et les périodes qui lui ressemblent, nous voyons beaucoup de jeunes et d’autres se répandre dans les rues et les routes pendant une grande partie de la nuit. Ils se rassemblent sur les trottoirs, se rendent dans les cafés et les clubs, passent toute la nuit à veiller et s’habituent à cela. Ils passent leur temps à parler de ce qui est nuisible et qui n’est pas. Utile. Tous ceux-ci conduisent à des attitudes qui leur sont nuisibles pour leur santé, leur vie de ce bas-monde et leur religion. Ils dorment toute la journée, manquent ainsi beaucoup de choses dans lesquelles se trouvent leur intérêt, perdent de grandes occasions, manquent la prière de l’aube et inversent les lois universelles d’Allah ; car Allah a rendu la nuit un repos et une tranquillité, et le jour une recherche des moyens de subsistance et une période de travail. Les jeunes doivent savoir ce qui leur est utile pour qu’ils puissent faire des efforts pour l’obtenir en demandant l’aide d’Allah. Ils doivent savoir ce qui leur est nuisible afin de s’en éloigner, comme le Prophète (saw) a dit : « Attache-toi à ce qui t’est utile, demandes l’aide d’Allah, et ne te décourage pas. » Chaque jour qui passe ne reviendra jamais : il est donc un témoin pour toi ou contre toi. Les parents et ceux qui ont les jeunes sous leur responsabilité sont responsables d’un grand dépôt, ils doivent préparer pour les jeunes. ce qui leur permet d’exploiter utilement leur temps. Ceci, en les orientant vers les bonnes activités, des sessions d’étude des sciences religieuses, des assemblées de mémorisation du Coran... Ils doivent aussi utiliser leurs énergies dans les limites permises, ils doivent surveiller les va-et-vient des jeunes, et ne doivent pas les laisser en proie aux mauvaises compagnies, aux tentations des jeunes, aux dangers du temps libre, à ceux qui corrompent les croyants et les pensées, et aux assemblées de distraction et de perdition. D’après Ibn Omar (ra), le Messager d’Allah (saw) a dit : « Chacun de vous est un berger, et chacun de vous est responsable de son troupeau : l’homme est un berger dans sa famille et il est responsable de son troupeau ; la femme est une bergère dans la maison de son mari et elle est responsable de la maison de son mari ; et l’esclave est un berger en ce qui concerne l’argent de son maître et il est responsable de son argent. » rapporté par Al Boukhari et Mouslim. Le plaisir et le Le délice de la vie se trouve dans l’adoration d’Allah, dans l’effort et le travail, une course à l’orgueil entre vous et une rivalité dans l’acquisition des richesses et des enfants. Elle est en cela pareille à une pluie : la végétation qui en vient émerveille les cultivateurs, puis elle se fane et tu la vois donc jaune ; ensuite, elle devient poussière. Et dans l’au-delà, il y a un dur châtiment, et aussi pardon et agrément d’Allah. Et la vie présente n’est que jouissance trompeuse. Hâtez-vous vers un pardon de votre Seigneur ainsi qu'un paradis aussi large que le ciel et la terre, préparé pour ceux qui ont cru en Allah et ses messagers. Telle est la grâce d’Allah qu’Il donne à qui Il veut. Et Allah est le détenteur de l’énorme grâce. » (Le Fer : 20-21). Serviteurs d’Allah, craignez Allah (qu’Il soit exalté), obéissez-lui et sachez qu'Allah connaît vos secrets et ce que vous dites. Votre Seigneur a dit : « Ô vous qui avez cru ! Craignez Allah. Que chaque âme voit bien ce qu'elle a avancé pour demain. Et Craignez Allah, car Allah est parfaitement connaisseur de ce que vous faites. Et ne soyez pas comme ceux qui ont oublié Allah ; (Allah) leur a fait alors oublier leur propre personne ; ceux-là sont les pervers. Ne seront pas égaux les gens du feu et les gens du paradis. Les gens du paradis sont eux les gagnants. » (Al-Hachr : 18-20). Fructifiez vos jours avec de bonnes œuvres avant qu’il ne soit trop tard et ce qui vous est utile dans ce monde et dans l’au-delà, car la vie bénie est la vie des bonnes œuvres qui arrangent toute chose, et la vie malheureuse est la vie dans laquelle l’homme néglige le dépôt. Et dans le hadith, le Prophète a dit : « Il y a deux bienfaits dont beaucoup de gens sont dupés : la bonne santé et le temps libre. » Abou Hamza - 189 Numéro 295 Nombre de pages 4 -- id 11900 Url https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/11900 Modèle de ressource Newspaper article Classe de ressource bibo:Issue Id de collection 2198 Id du média 33391 34378 34379 34380 34381 Fichier média https://islam.zmo.de/files/original/b0e117c8e1315ce8ea4894b24f2f70cade81ee5a.pdf https://islam.zmo.de/files/original/4f5d6e0923a9b566e444ec60f309835911c90d6a.tiff https://islam.zmo.de/files/original/aeddaa4cbab8c3496bf26240e199bd32374e6c8e.tiff https://islam.zmo.de/files/original/f1ac3f7a16dc9371777117d162f95e155a903e29.tiff https://islam.zmo.de/files/original/1b32dce5127cf0b53b240f192e7251ef42dd64ee.tiff Titre An-Nasr Vendredi #293 (La science et l'enseignement) Créateur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/15577 Souley Sujet https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/85 Hadith Editeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/2198 An-Nasr Vendredi Contributeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore Date 2009-06-19 Type https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67398 Périodique islamique Identifiant iwac-issue-0000448 Source https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Langue https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français Droits In Copyright - Educational Use Permitted Détenteur des droits Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Contenu Juin 2009 Lorsque vient le secours d'Allah ainsi que la victoire, célèbre les louanges de ton Seigneur et implore son pardon ! Les savants ont plusieurs définitions de la science, mais la plus claire et la moins compliquée est celle de Sarton qui dit que la science est un ensemble de connaissances prouvées et organisées. L’enseignement, lui, est l’instruction, l’éducation. Le prophète (saw) dit : « Quiconque emprunte le chemin à la recherche de la science, Allah lui facilite un chemin pour entrer au paradis » rapporté par Mouslim. L’appel à la science et à l’enseignement est général pour toute la génération ; c’est le fait de donner des préceptes d’une science, d’un art. Quelle appréciation l’Islam a à l’égard de ces mots ? La science et l’éducation ont une place importante et un rang élevé dans l’Islam. En effet, « Allah élèvera... » de plusieurs degrés ceux d’entre vous qui auront cru et de ; il englobe tous les domaines de la vie dans lesquels se trouve le bien pour les gens, comme pour les sociétés ; le prophète (saw) dit : « la recherche de la science est une obligation pour chaque musulman » rapporté par Ibn Maja. Un éducateur fut interrogé à propos de l’avenir d’une communauté, il répondit : « donnez-moi son programme pour que je puisse vous dire son avenir ». C’est dire que l’enseignement et l’éducation sont les moyens les plus importants pour la construction des générations qui croient aux principes de la communauté et à ses valeurs. La science, du point de vue de l’Islam, est la sécurité, par la grâce d’Allah, pour empêcher la chute de la communauté ; il l’a placée à un degré élevé en ce qui concerne les bienfaits, les mérites, l’élévation, la piété, le bonheur, la prospérité et la réussite. La science dans l’islam a de grands buts, elle procure le bonheur aux individus, la protection de la société et son succès dans ce monde. dans l’autre. Le prophète (saw) dit : « Dieu, ses anges et les habitants des cieux et de la terre jusqu’à la fourmi dans sa fourmilière ou la baleine dans la mer bénissent celui qui enseigne le bien aux hommes. » Rapporté par Tirmidhi. L’Islam appelle à l’enseignement et donne beaucoup d’importance à l’éducation car c’est la base pour que les créatures aient de bonnes compréhensions et une bonne connaissance de leur créateur ; ce qui les amène ensuite à avoir de bons comportements et à être bien dirigés pour que l’humilité ait la réussite et le bonheur. Dieu dit : « (...) de tous les serviteurs de Dieu, seuls les savants Le craignent véritablement. En vérité, Dieu est puissant et clément. » S35V28. L’Islam regarde l’enseignement comme étant un moyen pour la réalisation d’une société pieuse dans tous les domaines de la vie, en obéissant complètement aux ordres d’Allah. Allah a prescrit Ses lois pour que la vie soit une image parfaite de Sa parole. Il s’est adressé à notre prophète Mohammed en disant : « Dis : Ma prière, ma dévotion, ma vie et ma mort sont pour Allah, Seigneur et Maître de l’univers. La science et l’enseignement dans l’Islam ont pour but de faire sortir, par la grâce d’Allah, des générations dont la pensée et les sentiments sont soumis à leur créateur ; des générations qui suivent leur religion avec compréhension correcte de la foi et de l'islam, ce qui leur donnera une âme qui est fière de cette religion, pour que leurs esprits soient bien guidés vers tout ce qui est utile et bénéfique dans leur religion et dans la vie de ce monde. Elles permettent aux jeunes musulmans de se doter des principes élevés et d'être exemplaires. C’est la quintessence de la mission du messager (saw), car il dit : « J’ai été envoyé pour compléter les bons comportements » (hadith). Mes frères dans l’Islam : notre religion nous encourage à rechercher les sciences qui sont bénéfiques et utiles pour les gens et la société ; et qui leur permettent de vivre sur terre comme Allah (qu’il soit exalté) le désire : « Il a soumis. À votre service tout ce qui est dans les cieux et en terre, le tout venant de lui » ; donc, les sciences qui amènent au respect du travail, à une bonne compréhension et à de bonnes conduites sont un des buts de l’Islam. C’est ainsi que naîtra une génération qui travaille pour sa religion et sa vie dans ce monde, qui cherche à améliorer sa communauté et sa société, et qui veut, par la grâce d’Allah, donner la gloire et l’honneur à la communauté islamique : « le croyant fort est mieux que le croyant faible, et dans les deux, il y a du bien ». (Hadith) La meilleure chose pour laquelle fournir des efforts et passer notre temps est le livre d’Allah (swt), l’apprenant, en l’enseignant, en réfléchissant à ses versets et en étudiant sa signification et ses lois : le prophète dit : « Le meilleur d’entre vous est celui qui a appris le Coran et qui l’a enseigné ». Donc, encouragez vos enfants, qu’Allah vous fasse miséricorde, à apprendre ce livre saint, à le retenir, à prendre soin de lui ; cela vous procurera une bonne fin. et le bonheur. Le prophète (saw) a dit : « Allah élève avec ce livre des peuples et en abaisse d’autres ». Il est possible aussi d’enseigner aux enfants les hadiths du Messager d’Allah (saw), sa vie, ses bons comportements et ses bonnes qualités, car une éducation sans tout cela n’a aucune valeur ; le prophète (saw) a dit : « Celui à qui Allah veut du bien, il lui enseigne les sciences de la religion ». En somme, chers éducateurs, chers parents, de grands dangers sont à redouter à cause de l’abandon de la religion, de ses principes et de ses vertus ; donc, craignez Allah, ô serviteur d’Allah ! Que ces buts soient devant vos yeux, et que leur réalisation dans la vie des jeunes musulmans soit votre but de travail. Faites tous vos efforts pour donner une éducation qui met dans les cœurs l’aide sincère et l’amour véridique envers l’Islam et envers le prophète de l’Islam Mohammad (saw). Efforcez-vous à découvrir les vérités de cette religion et de l’appel du meilleur des prophètes et des Messagers, Mohammad. Dirigez les jeunes musulmans pour qu’ils mettent en pratique dans leur vie les comportements et les principes islamiques, ainsi que les bonnes qualités dans l’école, chez eux, dans la rue, au marché et dans tous les domaines de la vie. Respectez les instructions de votre religion et faites des efforts pour la réalisation de ses buts, la situation de la communauté sera alors bonne, les âmes seront purifiées, et les gens auront le bonheur. Voilà une responsabilité qui repose sur vos épaules, et un devoir envers votre communauté : « vous êtes tous bergers et vous serez interrogés à propos de votre troupeau » (hadith). Lisez et faites lire AN-NASR. Vos suggestions et critiques sont attendues à l'adresse suivante : an-nasrv@yahoo.fr. Numéro 293 Nombre de pages 4 -- id 11901 Url https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/11901 Modèle de ressource Newspaper article Classe de ressource bibo:Issue Id de collection 2198 Id du média 33392 34386 34387 34388 34389 Fichier média https://islam.zmo.de/files/original/d565824909054eb55baf716101716fde79549302.pdf https://islam.zmo.de/files/original/9e5da7c43a9f798901412f9498402ac7268a55dc.tiff https://islam.zmo.de/files/original/f20b0ac0ff7cb4f8e91faacf0cf7b56625b8b13b.tiff https://islam.zmo.de/files/original/6f12fc24c9b6ffaf2779b7c21c28dbaea62e6282.tiff https://islam.zmo.de/files/original/8408fb2cdb30a6f291cb2ec25dd1b03f1729b95b.tiff Titre An-Nasr Vendredi #291 (Examen de fin d'année : soyons dignes et responsables) Créateur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/15612 Abdourahman ibn Said Sujet https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/85 Hadith Editeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/2198 An-Nasr Vendredi Contributeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore Date 2009-06-05 Type https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67398 Périodique islamique Identifiant iwac-issue-0000449 Source https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Langue https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français Droits In Copyright - Educational Use Permitted Couverture spatiale https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/311 Fada N'Gourma Détenteur des droits Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Contenu An-nasr juin 2009. Lorsque vient le secours d'Allah ainsi que la victoire, célèbre les louanges de ton Seigneur et implore son pardon. Le top départ des examens, session 2009, a été donné ce mercredi 03 juin. Les candidats aux certificats d’aptitude professionnelle (CAP) et brevet d’études professionnelles (BEP) ont ouvert le bal des épreuves des examens scolaires. Ceux du CEP et BAC font les dernières retouches afin de se jeter dans le bain. N’est-ce pas un moment crucial pour les élèves en classes d’examen ? Que doit faire le musulman pendant cette période ? Peut-on tricher ou corrompre pour avoir son diplôme ? Au moment où les uns se posent la question de savoir quel sera leur sort à l’issue de ces différents examens, d’autres attendent de voir à quand la reprise des cours. Pour ces derniers, on ne peut dire quant à la couleur de leur année. L’atmosphère qui règne actuellement sur le temple du savoir (UO) reste confuse. Les pratiques indignes qu’il faut éviter. Certaines pratiques indignes prennent de... l’ampleur dans notre pays. Des personnes font des pratiques indignes ou ont des comportements inadmissibles avant, lors ou après les compositions. En effet, certains parents espèrent aider leurs enfants par le biais des charlatans et autres. Faut-il dire que ceux qui s’y rendent ont toujours leur foi ? Le bon musulman sait toujours compter sur la volonté d’Allah (SWT). Depuis quelques années, on assiste à la fuite des sujets bien avant la composition connue sous le nom de pétrole. On se rappelle que cette pratique a valu la reprise de certains examens dans certaines localités les années antérieures. À chaque fois que les coupables sont appréhendés, ils sont punis. Mais ces sanctions ne dissuadent point certaines personnes. Le phénomène recule lentement. Faut-il accuser la manière de punir ? Dans les cas de figure, ces punitions semblent être un coup d’épée dans l’eau. D’autres comptent sur leurs voisins pour tromper la vigilance des surveillants, en se communiquant par des notes ou formules écrites sur des... membres et des bouts de papier. La tricherie et la tromperie sont deux caractères interdits et blâmables et ne font pas des qualités du croyant qui craint son Seigneur. Il incombe donc au musulman de s’en éloigner. Il est authentifié que le prophète (SAW) a dit : « Celui qui nous trompe ne fait pas partie de nous », rapporté par Muslim d’après Abou Houreira. Dans une autre version rapportée par Muslim : « Celui qui triche ne fait pas partie de mon clan. » Toujours dans ce sens, Attabarani a rapporté : « Celui qui nous trompe ne fait pas partie de nous (de notre communauté) et la malice et la tricherie sont dans l’Enfer. » Ceci est un concept général qui englobe toute sorte de malice et de tricherie dans n’importe quel domaine. Le fait que ce caractère fasse partie des signes des hypocrites accentue encore plus sa hideur. Allah le Très-Haut dit à propos des hypocrites : « Ils cherchent seulement à tromper Allah et les croyants ; mais ils ne trompent qu’eux-mêmes, et ils ne s’en rendent pas compte. » (C2/V9). De ce Qui précède, on déduira que la tricherie dans les examens est un comportement blâmable et interdit, quelle que soit la nature de la manière dans laquelle l’élève ou l’étudiant est examiné. En plus, si l’étudiant ou l’élève passe l’examen de cette manière et obtient un diplôme, il prendra sans doute des responsabilités dans l’enseignement, la médecine ou dans d’autres domaines de la vie. Comment pourrait-il se permettre d’assumer de telles responsabilités et de percevoir en contrepartie un salaire alors qu’il a eu son diplôme par la tricherie et la fraude ? Ceci est une injustice envers soi-même et envers toute la communauté. En somme, la tricherie est absolument interdite car c’est un mal, une épreuve et une source de dégâts. Celui qui a eu le malheur de la pratiquer doit se repentir devant Allah (SWT) et ne jamais récidiver. Le système éducatif burkinabé fait partie des meilleurs en Afrique francophone. Œuvrons à préserver cette image. La décision du gouvernement de confier l’organisation des examens et des... Concours à des structures privées afin d’éviter certaines pratiques est à saluer à juste valeur, car la corruption, l’achat des consciences, la tricherie en général est devenue un phénomène sociétal et global qui se traduit par une déchéance morale. Il faut non seulement une réelle volonté politique, mais aussi l’engagement de tous pour éradiquer ce fléau. Posons la valeur des mots éducation et examen. Le Coran nous apprend comment Dieu, le Tout-Puissant, a donné à l’homme toutes les facultés, physiques et mentales, qui lui sont nécessaires pour s’instruire. Ayant accordé à l’homme ces dons, Dieu l’engage à parcourir le monde, observer, étudier, réfléchir, se souvenir et agir. Ces termes traduisent ce que nous connaissons sous les noms d’enseignement et d’examen. On observe et on étudie avec l’enseignant, le sujet lors des examens demande une réflexion afin de se souvenir de ce qui avait été enseigné. Il est évident que tous les individus ne peuvent pas prétendre atteindre aux plus hautes sphères du savoir, mais il est... demandé aux musulmans de s’instruire et d’être utile aux autres. Il est clair que l’instruction est un devoir religieux et le rôle du savant est sacré en islam. Par conséquent, tout apprenant (élèves, étudiants et autres...) doit s’attendre à une évaluation à l’issue d'une formation. L’examen de fin d’année a pour objectifs essentiels : d’évaluer ou tester la performance des apprenants ; préparer une génération future compétente, dynamique et responsable ; repositionner des individus dans la société. Également, quel qu’en soit le résultat, on doit se remettre toujours à Dieu. La réussite d’un examen n’est pas une fin en soi, tout comme l’échec d’un examen n’est pas l’échec dans la vie. Pour les examens, concours, recherche de l’emploi et promotion, soyons lucides et restons musulmans. Revenons à la foi véritable d’Allah. Ce n’est pas la réussite d’un concours ou d’un examen qui nourrit l’homme et le rend heureux, mais c’est Dieu qui nourrit et donne le bonheur. Dieu nous parle dans le Coran en ces termes : « Et celui... Qui craint pieusement Allah, Il lui donnera une issue et lui accordera Ses dons par des moyens insoupçonnés. Et quiconque place sa confiance à Allah, Il lui suffit. Qui sait mettre Dieu dans tout ce qu’il fait, il Le trouvera dans ce qui lui arrivera. Tout candidat sait que l’examen se prépare dès le début de l’année scolaire. Avant d’aller à l’examen, il faut être armé, outillé. En tant que musulman, on n’est pas adorateur de victoire ou de réussite, mais combattants constants et persévérants sur le chemin d’Allah. Le résultat vient au bout de l’effort. Lors de la composition, le musulman se montre serein et demande à Dieu de l’éclaircir sur le sujet. À la fin de tout examen, on s’attend soit à la réussite, soit à l’échec. En cas de réussite, reconnaissons qu’elle émane de Dieu et remettons-nous à Lui. En cas d’échec, reconnaissons également que c’est l'œuvre de Dieu et remettons-nous à Lui. Être patient et endurant, comme le dit ce hadith : « Il y a pour vous dans le malheur un bien dont vous ignorez. » Dans le bonheur, souvent un mal dont vous ignorez. Soyons fermes et dignes, défendons les valeurs d’intégrité et de probité. L’aide et le soutien de Dieu nous trouveront là où nous sommes. Sinon, nous serons comme les autres à la recherche du gain facile et de l’illicite. Ceux-là, Dieu les abandonne à eux-mêmes. Sachons que celui Abdourahman ibn Said SENAFI 2009 Sous le thème : « LA JEUNESSE MUSULMANE ET L’EXPRESSION DE SA FOI », le conseil général du Gourma accueille la 12e édition du Séminaire National de Formation Islamique qui se tiendra du 07 au 14 août. Rendez-vous à Fada 2009. Numéro 291 Nombre de pages 4 -- id 11902 Url https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/11902 Modèle de ressource Newspaper article Classe de ressource bibo:Issue Id de collection 2198 Id du média 33393 34390 34391 34392 34393 Fichier média https://islam.zmo.de/files/original/7e06f5893b1c1152d4ff66a295fd24636a9c230d.pdf https://islam.zmo.de/files/original/dd72921d4d97f41720292167c21ddd4ae574b811.tiff https://islam.zmo.de/files/original/e6cb1541a3c47e5b91ecacd5ff741cd6a853644d.tiff https://islam.zmo.de/files/original/aed65e5ded9ecd766ed91cb834c6db33789e1bdc.tiff https://islam.zmo.de/files/original/e73c2e392c3cbf5e7c0aaca41ffbfd5900df5425.tiff Titre An-Nasr Vendredi #290 (La particularité de la foi musulmane) Créateur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/15651 N. Yassia Sujet https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Editeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/2198 An-Nasr Vendredi Contributeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore Date 2009-05-29 Type https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67398 Périodique islamique Identifiant iwac-issue-0000450 Source https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Langue https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français Droits In Copyright - Educational Use Permitted Détenteur des droits Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Contenu Lorsque vient le secours d'Allah ainsi que la victoire, célèbre les louanges de ton Seigneur et implore son pardon. La conception fondamentale de l’Islam est que tout l’univers a été créé par un seul Dieu (Allah), qui est le Maître et le souverain de l’univers. Il est Un et n’a aucun associé. Shaw (dans le génuine Islam_singapore_vol :1936) a dit : « J’ai toujours eu une grande estime pour la religion prêchée par Muhammad parce qu’elle est remplie d’une vitalité merveilleuse. Elle s’élève avec lui en divinité. C’est lui qui règne sur l’univers, qu’il soutient et qu’il maintient et nourrit jusqu’à maturité. Il créa l’homme et fixa pour chaque personne une période déterminée qu’il doit passer sur terre. Allah lui a prescrit un certain code de vie, mais en même temps, il a accordé à l’homme une liberté absolue de choisir s’il doit ou non l’adopter comme le code de sa vie. Celui qui choisit ce code révélé par Allah devient un... Musulman (croyant ou soumis) et celui qui refuse de l’adopter devient un kafir (infidèle ou incroyant). Abordant le caractère particulier de la foi musulmane, George Bernard évoque l’existence, un pouvoir qui peut se rendre si alléchant à chaque période... La simplicité, le rationalisme et l’aspect pratique de l’Islam. L’Islam est une religion qui n’a aucune mythologie. Ses enseignements sont simples et intelligibles. Elle est dépourvue de superstitions et de croyances irrationnelles. Il n'y a ni hiérarchie de prêtres, ni d’idées abstraites ou forcées, ni rites compliqués, ni rituels. Chacun se doit d’approcher le livre d'Allah directement et de mettre en pratique les enseignements et les dictats qui s’y trouvent. L’Islam réveille chez l'homme la faculté de la raison et l’encourage, l’oblige à se servir de son intelligence. Il lui ordonne de voir les choses dans leur vraie perspective à la lumière de la réalité. Le Coran affirme et soutient que ceux qui n’ont pas de connaissance ne sont pas égaux à ceux qui en ont. (C39V9), que c’est la connaissance qui prime sur toute chose, car c’est en vertu de la connaissance que l’homme devient supérieur aux anges et qu’il a été fait le vicaire d’Allah sur terre (C2-V30). Le prophète (saw) de l’Islam a dit : « Celui qui quitte sa maison en quête de la connaissance, marche dans la voie d’Allah », « Acquérez des connaissances, car celui qui acquiert des connaissances dans le chemin du Seigneur, accomplit un acte de piété, celui qui en parle loue le Seigneur, celui qui en répond fait la charité et celui qui les partage avec d’autres accomplit un acte de dévotion à Allah ». C’est ainsi que l’Islam retire l’homme du monde des superstitions et des ténèbres et l’initie au monde des connaissances et des lumières. De plus, l’Islam est une religion pratique et ne permet pas de discussions vaines et futiles. Il dit que la foi n’est pas seulement une profession de croyances, car elle est le ressort maître de la vie. Une conduite doit succéder à la croyance en Allah. La religion est quelque chose qui doit être vécu, et ne doit pas être objet de louange verbale et de paroles insincères. Le Coran dit : « Ceux qui croient et agissent correctement, la joie est et aussi une demeure heureuse pour le futur » (C11V29) ; Et le prophète d’en ajouter : « Allah n’accepte pas la foi si elle n’est pas d’expression dans les actions et Il n’accepte pas les actions si elles ne sont pas conformes aux croyances ». En somme, l’Islam est une religion simple, rationnelle et pratique. L’unité de l’esprit et de la matière Il y a un trait particulier à l’Islam. C’est qu’il n’admet pas de division de la vie dans les compartiments étanches, celui de la matière et celui de l’esprit. Il considère la vie comme un tout indivisible. Il soutient et proclame non une négation de la vie mais l’accomplissement de la vie. L’Islam ne croit pas dans l’ascétisme. Il ne demande pas à l’homme d’éviter les choses matérielles. Il maintient que l’élévation spirituelle doit être atteinte par une vie pieuse qui ne peut se mener sans épreuve. Le Coran nous conseille de prier ainsi : « Seigneur ! Accorde-nous une belle part ici-bas, et une belle part dans l’au-delà et protège-nous du châtiment du feu ». C2V201. Le commandement de l'Islam est : « Mangez et buvez mais n’en abusez pas (et ne soyez pas extravagants) ». C3V31. Le prophète (saw) a dit : « Le musulman qui vit au sein de la société et qui supporte avec patience les calamités qui lui tombent dessus, est meilleur que celui qui s’efface de la société et qui ne peut supporter le mal qu’on lui fait ». Il dit aussi : « Gardez le jeûne et lâchez-le (à l’heure exacte) et mettez-vous debout dans la prière et la dévotion (la nuit), et donnez aussi car votre corps a un droit sur vous, et vos yeux ont un droit sur vous, et votre femme a un droit sur vous, et la personne qui vient vous rendre visite a un droit sur vous ». Donc l’Islam n’admet aucune séparation entre la matière et l’esprit, le temporel et le spirituel dans la vie, et il ordonne à l’homme de consacrer toute son énergie à la connaissance de la vie sur. fondations saines. Le monde a souffert de la brillante partialité de plus d’une religion ou d’une idéologie. Quelques-unes ont mis l’emphase sur le côté spirituel de la vie, mais elles ont négligé le côté matériel et mondain. Elles ont considéré le monde comme une illusion, une déception et un piège. D’autre part, les idéologies matérialistes ont complètement négligé et abandonné l’aspect spirituel et moral de la vie et l’ont qualifié de fictif et d’imaginaire. Ces deux attitudes ont semé le désastre. Elles ont privé l’humanité de la paix, de la prospérité et de la tranquillité. Même de nos jours, ce déséquilibre est évident. La chrétienté s’est égarée vers un extrême, la civilisation moderne s’est égarée vers l’autre. D’après Lord Snell : « nous avons érigé une structure externe noblement proportionnée mais nous avons négligé une nécessité essentielle du côté interne. Nous avons pris beaucoup de peine à dessiner, façonner, décorer et à polir l’extérieur de la coupe, mais la paroi interne est demeurée toute. Déformée et brute, nous avons mis toutes nos connaissances accumulées et tous nos pouvoirs au service du corps, mais nous avons négligé l’âme, la laissant s’appauvrir. L’Islam vise à établir un équilibre entre ces deux aspects de la vie : le matériel et le spirituel. Il dit que tout ce qui existe dans ce monde est pour l’usage de l’homme, mais l’homme lui-même est pour adorer Allah. Sa mission dans la vie est d’accomplir la volonté d’Allah. L’Islam ordonne à l’homme de purifier son âme et de reformer sa vie mondaine, individuelle et collective, et d’établir le droit et la vertu à la place du vice. Ainsi, l’Islam est pour la voie du juste milieu. Un mode de vie complet et parfait. L’Islam n’est pas une religion dans le sens commun et déformé du mot, limitant son essor à la vie privée de l’homme. Il est un mode de vie parfait pourvoyant à l’existence de l’homme, dans toutes les sphères de la vie individuelle et sociale, matérielle et morale, économique et politique, légale et culturelle, nationale et. internationale. L’Islam rejette complètement l’idée suivante : la religion nous demande de séparer les choses de Dieu et de rendre à César ce qui appartient à César. Une telle séparation judiciaire signifie la dégradation des deux, du séculier et du sacré. L’Islam réfute cette conception de la religion et proclame ouvertement ses objectifs qui sont la purification de l’âme, la réforme et la reconstruction de la société. Le Coran nous dit : « En vérité, nous avons envoyé nos messagers avec des preuves et par eux, nous avons révélé les écritures et la balance... » (C57V25). Les écritures et la balance (c’est-à-dire l’autorité pour établir la justice) afin que l’humanité puisse se conformer à une modération correcte. Et nous avons fait descendre le fer dans lequel il y a une force redoutable, aussi bien que des utilités pour les gens, et pour qu’Allah reconnaisse qui dans l’invisible, défendra Sa cause et celle de ses messagers... » (C57V25). Le prophète (saw) dit : « Chacun de vous est berger ou un... » Gardien et sera questionné sur le bon comportement et le bien-être de son troupeau. Ainsi, le chef de l’État sera questionné sur le bien-être de son peuple. Donc, même une étude superficielle des enseignements de l’Islam nous fait voir que l’Islam est un mode de vie complet et parfait qui englobe tout et qui ne laisse rien en dehors du domaine de l’existence humaine pour être réglé ou gouverné par aucune autre force. Équilibre entre individualisme et collectivisme. Il y a un autre aspect particulier à l’Islam : il établit un équilibre entre l’individu et la collectivité, il croît dans la personnalité individuelle de l’homme et maintient que chacun est personnellement responsable envers Allah à qui il doit rendre compte de toutes ses actions. En effet, le Coran mentionne : « l'homme n’aura que les fruits de ses efforts » (C53V40), « à chacun est alloué ce qu’il a travaillé et contre chacun est alloué seulement ce qu’il a mérité ». D’autre part, il éveille aussi chez l’homme le sens de sa responsabilité. sociale, il organise les hommes en une société et en un État et recommande à l’individu de coopérer pour le bien de la société. La prière dans l'Islam est faite en congrégation, ce qui inculque l’idée de la discipline chez les musulmans. Chacun est ordonné à payer la Zakat, et il a été déclaré dans le Coran : « dans leur richesse, les mendiants, les pauvres, les déshérités ont le droit d'avoir leur part » (Coran 51:19). Le djihad a été rendu obligatoire, ce qui signifie que l’individu doit, le cas échéant, offrir même sa vie dans la défense et la protection de l’Islam et de l’État islamique. Le prophète (saw) a dit : « Vivez en commun, ne vous tournez pas le dos l’un à l’autre, facilitez les choses pour les autres et ne placez pas d’obstacles dans le chemin de l’un ou de l’autre ». « Est croyant en Allah, celui qui n’est pas un danger pour la vie ou la propriété d’autrui ». En somme, l’Islam ne néglige ni l’individu, ni la société, mais établit une harmonie et un équilibre entre les deux et accorde à chacun d’eux ce. qui lui est proprement dû. Ce sont quelques-unes des particularités saillantes de l’Islam. Elles établissent sa supériorité en tant que religion de l’homme, la religion de demain. Ces aspects ont touché les sentiments et ont été appréciés par des milliers de personnes dans le passé et dans le temps actuel, et ils ont fait affirmer que l'Islam est la religion de la vérité et aussi la vraie voie pour l’homme ; et cela continuera à émerveiller leurs cœurs dans le futur. N. Yassia 69 Numéro 290 Nombre de pages 4 -- id 11903 Url https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/11903 Modèle de ressource Newspaper article Classe de ressource bibo:Issue Id de collection 2198 Id du média 33394 34398 34399 34400 34401 Fichier média https://islam.zmo.de/files/original/bdc02335f16d8b4912dd95f920e3d9789bc83219.pdf https://islam.zmo.de/files/original/bbf111d2590724c902936ffa2f17ec17c663a5d0.tiff https://islam.zmo.de/files/original/d9e90254de7fd63498346348aae6f017b2ea61ff.tiff https://islam.zmo.de/files/original/f63ab69980bbac69a049e7ea83f01b9d92d2fead.tiff https://islam.zmo.de/files/original/4917c22fe5cdc3bfc1f0ba6448058f0be5eb12a9.tiff Titre An-Nasr Vendredi #289 (Quand l'ambition et les qualités des femmes musulmanes l'emportent) Créateur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/1263 Adama Ouédraogo Sujet https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Editeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/2198 An-Nasr Vendredi Contributeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore Date 2009-05-22 Type https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67398 Périodique islamique Identifiant iwac-issue-0000451 Source https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Langue https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français Droits In Copyright - Educational Use Permitted Détenteur des droits Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Contenu Lorsque vient le secours d'Allah ainsi que la victoire, célèbre les louanges de ton Seigneur et implore Son pardon. Dalia Mogahed, conseillère à la Maison Blanche, déclare : « Notre vie est quotidiennement alarmée par des affaires de voile islamique dans tous les domaines (professionnels, médicaux...) pour des raisons basées essentiellement sur des préjugés. La laïcité est malmenée quand elle est présentée comme principale justification de la loi du 25 mars. La homophobie s’affiche alors au grand jour en France, avec le "voile" comme principale ligne de mire, piétinant et dépouillant la République de ses valeurs humaines : liberté, égalité, fraternité. Cependant, ces nouveaux défis, loin d’effrayer, poussent de plus en plus d’ambitieuses femmes à revendiquer leur droit à porter le voile. Quand l’ambition et les qualités des femmes musulmanes l’emportent, cela suscite des réactions visant à interdire le port du voile dans les établissements publics. Cette loi a été la source de débordements dans lesquels les victimes de cette forme de discrimination se retrouvent souvent marginalisées. Discrimination sont des jeunes filles, des étudiantes, des doctorantes... une nouvelle forme d’isolées, fortes de leurs compétences à franchir (aller au-delà de) ces murs d’intolérance bâtis entre elles et la société. Des femmes voilées musulmanes réussissent bien au-delà des espérances et des préjugés à apporter aux yeux du monde la preuve bien évidente qu’une femme voilée peut être utile à la société. Elles s’avèrent même être un atout dans une société où les cultures et les confessions sont plurielles. Le nouveau président américain Barack Obama l’a bien compris en choisissant une femme voilée musulmane comme conseillère au bureau « des partenariats religieux » à la Maison-Blanche. « Une femme en hijab à la Maison-Blanche? Impossible? » C’est pourtant une réalité depuis quelques mois. Dalia Mogahed, une jeune américaine d’origine égyptienne, a été nommée conseillère des affaires religieuses dans l’administration du président Barack Obama. De ce fait, elle est la... Première musulmane américaine d’origine arabe à entrer tous les matins à la Maison Blanche avec son voile islamique pour conseiller le président des États-Unis. C’est sans doute un grand tabou qui vient d’être cassé. C’est aussi une belle leçon de tolérance et de reconnaissance du mérite que vient de donner Obama à la France, notamment où le port du voile a été interdit, y compris dans les écoles. Cette jeune femme a forcé le respect par son talent qu’elle déploie dans les publications du célèbre institut Gallup dont elle est chef de division des études islamiques. Son livre : ‘Who Speaks for Islam ?’ (Qui parle au nom de l’islam ?) dont de larges extraits ont été publiés par la très sérieuse revue de l’université de Harvard, International Review, semble avoir convaincu le président américain de ses capacités et de son ouverture d’esprit. « Ma tâche consiste à aider le président des États-Unis à mieux connaître les musulmans loin du prisme déformant de la violence », déclare Dalia Mogahed. Source : www.lff.org Quelques conseils pratiques pour une cuisine saine La cuisine est non seulement un art, mais aussi une science qui ne s’improvise pas. En effet, elle joue un rôle capital dans la vie. Elle est en outre génératrice de santé et contribue à l’harmonie du foyer. Et une des obligations religieuses de la femme musulmane est d’assurer une bonne alimentation à son mari, à ses enfants et à toute la famille. Allah nous dit dans le Saint Coran : « O gens ! De ce qui existe sur la terre, mangez le licite et le pur... » (Sourate 2, Verset 168). À travers ce verset, nous voyons que les enseignements religieux nous invitent à observer de la pureté dans notre alimentation. Pour une bonne alimentation saine qui répond aux injonctions de pureté dont fait allusion le Coran, nous vous proposons des règles élémentaires de cuisine. Celles-ci sont certes simples, mais d’une grande nécessité si nous voulons améliorer notre alimentation. Hygiène corporelle Avant tout travail culinaire, il faut faire sa toilette. La propreté du corps et Surtout des mains est fondamentale, il faudra laver les mains avec de l’eau et du savon, couper les ongles à ras ou les brosser régulièrement. Les cheveux ne sont pas en reste et doivent être protégés par un foulard. Il faudra en outre prévoir toujours un mouchoir pour se moucher en cas de besoin (rhume, sueur). Hygiène vestimentaire Pour toute personne qui se prépare à faire la cuisine, il faut porter des habits propres, non encombrants, non serrés. Il est préférable de porter une blouse ou un tablier si l’on en possède. Il est aussi important de porter des chaussures propres et plates, et cela à cause des mouvements qui ne vont pas manquer durant la préparation. Hygiène alimentaire Les aliments s’altèrent rapidement sous l’action de plusieurs facteurs tels que la chaleur, l’humidité ou les insectes. Il est donc recommandé de bien choisir les condiments ou denrées, bien les préparer et les conserver soigneusement. Il est aussi recommandé pendant la préparation de prévoir au moins deux torchons, un pour... Essuyer la vaisselle et l’autre pour couvrir certaines denrées. Et pour terminer, voici treize règles à suivre en cuisine : Se mettre en tenue. Préparer les bains de lavage et de rinçage des ustensiles au début. Nettoyez le plan de travail, l'évier, la source de chaleur (fourneau, cuisinière à gaz). Recenser le matériel dont on a besoin pour le nettoyage. Respecter la température de chauffe de l'huile, ne jamais atteindre le point de fumée. Couvrir les préparations. Soulever et égoutter le couvercle dans la marmite avant de le poser, retourner. Ne jamais jeter de saletés par terre. Nettoyer au fur et à mesure la vaisselle et le plan de travail. Éplucher les légumes sur du papier ou dans un plat. Remettre tout le matériel en place. Vider la poubelle. Vérifier la bouteille de gaz ou vérifier qu'on dispose suffisamment de combustible. Pour terminer, nous proposons une petite recette de 15 minutes. Adama OUEDRAOGO 65 Numéro 289 Nombre de pages 4 -- id 11904 Url https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/11904 Modèle de ressource Newspaper article Classe de ressource bibo:Issue Id de collection 2198 Id du média 33395 34394 34395 34396 34397 Fichier média https://islam.zmo.de/files/original/2e781fff3de02ce5d79317fa8b82ea6c62479bdb.pdf https://islam.zmo.de/files/original/e2f414fba7ca78e4db369941dc0f6bb31a256c9a.tiff https://islam.zmo.de/files/original/e56110728fee08b7087dc144ea2855f362b791a4.tiff https://islam.zmo.de/files/original/5994844fbdffb62e067723e5a3b29390bd72ee3e.tiff https://islam.zmo.de/files/original/162ce5bf84cffb56e3e0d6ea12eb02b178b81b5b.tiff Titre An-Nasr Vendredi #288 (Les couples mixtes : que faut-il comprendre?) Créateur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/15614 Abou Hamza Sujet https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/85 Hadith Editeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/2198 An-Nasr Vendredi Contributeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore Date 2009-05-15 Type https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67398 Périodique islamique Identifiant iwac-issue-0000452 Source https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Langue https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français Droits In Copyright - Educational Use Permitted Détenteur des droits Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Contenu ' - nasr n°288 du 15 mai 2009 Lorsque vient le secours d'Allah ainsi que la victoire, célèbre les louanges de ton Seigneur et implore son pardon. Il est vrai qu'utiliser le mot « mixte » pour qualifier un couple tend à catégoriser les êtres qui le composent et à souligner leurs différences. Cependant, il est nécessaire de reconnaître ce qui nous différencie lorsque, au-delà de l'enrichissement par la différence, les obstacles surviennent au sein du couple mixte. Il convient de définir ce que peuvent définir les qualificatifs « mixtes ». Il peut s'agir d'un couple de religions différentes avec des origines différentes ou non, ou bien d'un couple de même religion avec deux cultures différentes. Nous allons donc nous attarder, ici, sur le second cas, c'est-à-dire sur la mixité des origines mais non sur celle de la spiritualité, car les difficultés pouvant survenir au sein du couple où. Se côtoient deux religions différentes, ce qui est peut-être plus évident que celle pouvant entraver l'harmonie du couple mixte de même religion. En outre, nous aborderons le thème du couple mixte de religion musulmane. En islam, les êtres humains sont unis dans l'humanité et cette unité est soulignée dans le noble Coran en ces termes : « Ô homme ! Craignez votre Seigneur qui vous a créés d'une personne unique, et d'elle son épouse, et des deux a fait foisonner profusion d'hommes ainsi que des femmes » (C4V1). Le noble Coran rappelle également que les humains sont issus de milieux divers afin qu'ils se connaissent les uns et les autres par leur diversité, comme le souligne le verset suivant : « Ô hommes ! Nous vous avons créés d'hommes et de femmes et nous vous avons désignés en nations et en tribus pour que vous vous connaissiez entre vous. Le plus noble d'entre vous, auprès de Dieu, est celui qui se conduit le plus pieusement. Dieu est celui qui sait. Celui qui a connaissance de tout » (C49V13). Le noble Coran précise... également que : « Les croyants sont des frères » C49V10. Au regard de l'unité humaine et de la fraternité spirituelle que propose l'islam ainsi que devant la diversité qui rapproche en islam, la différence entre les deux êtres qui composent le couple mixte musulman devait être un enrichissement incomparable et une source d'harmonie basée sur la connaissance de l'autre dans le respect de son humanité, de sa spiritualité et de sa diversité. Cependant, parfois, des obstacles liés à la différence de culture surviennent. Ils peuvent toutefois être surmontés avec sagesse si l'on sait les reconnaître et les analyser. Premièrement, penser que le seul fait d'être croyants et musulmans au sein du couple peut empêcher à lui seul des conflits liés à la proximité de deux cultures différentes serait une erreur. La croyante et le croyant musulmans sont avant tout des êtres humains avec une histoire, un passé, une mémoire, une dimension psychologique propre à chacun, une éducation différente ; toutes ces composantes humaines. doivent être prises en compte dans la considération de l'autre. Surmonter les obstacles liés à la différence reste possible avec, bien évidemment, la foi et l'amour si l'on sait faire preuve de beaucoup d'écoute, de réflexion, de compréhension. Tout d'abord, il serait opportun que chacun des deux membres du couple se souvienne de ce que devrait être le couple : une complémentarité de deux êtres basée sur le dialogue et la consultation (ach-choura), principe essentiel en islam. Le dialogue est au cœur de l'islam. Le principe de consultation, qui concerne aussi bien la société en général que la famille, est explicité dans le noble Coran en ces termes : « Les affaires des croyants sont objets de consultation entre eux » (verset 38, sourate 42). Lorsque l'on se consulte, on se raconte, on se confie et l'on se fait confiance. L'époux ou l'épouse à qui l'on se confie se sentira alors valorisé par cette preuve de confiance, preuve d'amour. Le modèle prophétique illustre l'ancrage de cette dimension de dialogue en Islam. Le prophète Mohammed (paix et salut sur lui) avait un caractère ouvert et il n'hésitait pas à favoriser l'échange de mots tendres avec Aïcha, son épouse (que Dieu soit Satisfait d'elle). Un jour, celle-ci le questionna sur l'amour qu'il lui portait en ces termes : « Comment est ton amour pour moi ? » et le prophète (paix et salut sur lui) lui répondit : « Comme un nœud dans une corde (...) ». Le prophète Mohammed (paix et salut sur lui), notre modèle, n'a pas donné une réponse vague à son épouse et il n'est pas non plus resté silencieux face à l'interrogation de son épouse, bien au contraire, il répondit avec précision et tendresse. Un autre trait de caractère du prophète reste le meilleur moyen pour une relation sereine entre les époux : il était exigeant envers lui-même et plein de pardon envers les autres. Il est essentiel que chacun travaille sur soi et n'exige pas trop de l'autre. La dimension de pardon et aussi de patience, qui sont au cœur de la spiritualité musulmane, faciliteront cette. démarche de tolérance et de respect de l'autre dans ses différences. Le dialogue reste le premier pas vers la compréhension de l'autre dans sa diversité. Ensuite, la seconde démarche consiste à faire un effort d'analyse et de compréhension de la culture de l'autre et à ne pas rejeter aveuglément un phénomène culturel que l'on ne comprend pas au premier abord (s'il n'est bien évidemment pas en contradiction avec les principes de l'islam auquel cas l'un se doit de le rappeler à l'autre). Il convient de toujours méditer et analyser en premier lieu. Les discussions, les voyages dans le pays d'origine, les lectures sont autant de moyens pour une connaissance meilleure de la culture de l'autre. Et quel enrichissement ! L'apprentissage de la langue maternelle de l'époux ou de l'épousée (si elle est différente de la langue usitée au quotidien par les époux) est essentiel notamment pour la nécessité de converser avec les membres de la belle-famille et ainsi de mieux connaître encore et toujours les racines de son. époux(se), et de ne pas rester en marge lors de discussions familiales notamment. L'utilité de cet effort à fournir est considérable afin d'éliminer la barrière du langage qui entrave la connaissance profonde d'une population. Cette ouverture d'esprit au monde de l'autre est illustrée par un hadith du prophète Mohammed (paix et salut sur lui) lorsqu'il nous dit : « Recherchez la science jusqu'en Chine ». L'islam invite à la recherche de ce qui est utile et bon (selon les critères de l'islam) chez tous les peuples, musulmans ou non. Un autre hadith du prophète Mohammed (paix et salut sur lui) explique que « Dieu est Bon et n'accepte que ce qui est bon ». Ainsi, au sein du couple mixte musulman, ni l'épouse ni l'époux ne doivent rejeter la culture de l'autre dans son ensemble ; bien au contraire, ils doivent tous deux prendre ce qui peut leur être bénéfique et laisser ce qui peut leur être néfaste selon leurs valeurs islamiques. Ainsi, ni l'un ni l'autre ne doit dénigrer la culture de l'autre et encore moins. L'insulter ni médire du peuple de son pays d'origine. La critique reste possible lorsqu'elle est positive et qu'elle vise des actes non conformes à l'islam (et non tout un peuple en général, ce qui serait injuste et contraire aux valeurs du respect de l'autre dans sa diversité enseignées par l'islam). La critique devrait se faire avec sagesse, modération et dans un objectif d'utilité morale et ne pas viser des personnes identifiées (il s'agirait alors de médisance, caractère prohibé en islam). Cette démarche exige un effort de réflexion approfondie et de prise de recul par rapport aux conceptions que l'on a de ce qui est différent de nous-mêmes. Ainsi, les préjugés (dus très souvent à la peur de l'inconnu) pourront être évincés au bénéfice d'un rapport ouvert et enrichissant à l'autre dans sa diversité. L'être humain est complexe, c'est un tout qui comprend la dimension de la mémoire ; une mémoire que l'on doit respecter chez chacun. C'est pourquoi, au sein du couple mixte musulman, d'aucun n'a le droit de demander à l'autre de se déraciner, de se couper de sa mémoire. Il semble essentiel de soulever un point important : lors d'une conversion d'une personne à l'islam, ce que la religion musulmane demande à cette personne, c'est, certes, de se conformer aux principes islamiques, mais ce n'est certainement pas de se couper de sa culture dans son ensemble, ni de son passé (il abandonnera ce qui est en contradiction avec les principes islamiques). La conversion est en fait une continuité dans la vie d'un être qui est revenu à Dieu et qui va exploiter ce qu'on lui a légué de bon dans son éducation et corriger ses défauts. En aucun cas, il lui est demandé de changer de culture. D'autre part, un être humain ne se définit pas uniquement par sa culture d'origine et ce n'est pas lui non plus qui est à l'origine de sa culture. Il n'a pas à assumer toute sa culture, il ne l'a pas inventée lui-même. C'est pourquoi il serait injuste que l'un ou l'autre des époux se sente coupable ou culpabilise l'autre par rapport au décalage. de certains phénomènes culturels de son pays d'origine par rapport aux valeurs de la religion musulmane communes à tous deux ; de même, qu'il ne serait pas équitable d'idéaliser sa propre culture au détriment de celle de l'époux(se). La mémoire de chacun respectée, le couple pourra alors apprendre à s'enrichir dans sa diversité et offrir cette même dimension enrichissante de la mémoire à leurs enfants qui est essentielle et structurante pour ces derniers. Comme ses parents, l'enfant issu d'un couple mixte musulman aura le bénéfice d'une éducation basée sur la spiritualité commune de ses parents et en même temps sur la richesse de la diversité de ses origines. L'enfant aura donc besoin de repères solides concernant ses origines. Il sera essentiel que l'un des deux parents ne fasse pas abstraction de sa propre culture car elle fait partie intégrante de l'identité de son enfant. Il est important pour l'enfant d'éprouver le respect de chacune de ses origines, respect qui sera communiqué par les parents. D'où l'importance que les parents aient une vision positive des deux cultures du couple. De même, l'apprentissage des langues maternelles des deux parents reste un enrichissement exemplaire pour l'enfant qu'il serait très utile de préserver. Le couple mixte musulman peut avoir à faire face à des obstacles dans le quotidien malgré une spiritualité commune. Il aura certainement à surmonter plus d'épreuves relationnelles que le couple non mixte. Cependant, en se souvenant du but commun qui unit l'époux et l'épouse musulmans, à savoir la satisfaction de Dieu, tout conflit pourra, inch Allah, être résolu avec esprit de sagesse, d'écoute, de méditation et de compréhension. Il est aisé de comprendre que l'expérience humaine du couple mixte favorise l'esprit de tolérance et d'ouverture au monde, sources d'enrichissement humain extraordinaire. L'union dans leur spiritualité commune, celle de l'islam qui encourage la connaissance des peuples, les aidera fortement à transmettre, dans la sérénité, la richesse de leur. différence d'origines à leurs enfants, qui bénéficieront ainsi d'un éveil au monde basé sur la connaissance profonde de la diversité des êtres humains. À la lumière de la révélation coranique et de la tradition prophétique, on comprend qu'en islam, la diversité rapproche les êtres et les enrichit. Cependant, tout couple connaît des conflits qui sont autant d'épreuves à surmonter. Ne pas nier ces problèmes relationnels revient à rappeler aux êtres leur complexité et en même temps leur profondeur ; en outre, cela nous permet de réfléchir sur l'utilité de la mise en place de postes de conseillers conjugaux au sein de nos associations afin d'aider les êtres à dénouer des crises relationnelles qui seraient persistantes. Qu'Allah nous aide à la réflexion pour l'évolution de notre communauté. Amine Abou Hamza. Numéro 288 Nombre de pages 4 -- id 11905 Url https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/11905 Modèle de ressource Newspaper article Classe de ressource bibo:Issue Id de collection 2198 Id du média 33396 34406 34407 34408 34409 Fichier média https://islam.zmo.de/files/original/bea88c8c67299ddf74fa3fdaa4afa97c4353d23d.pdf https://islam.zmo.de/files/original/b0727aa795fef3da32cd6b98e16187feea5812b6.tiff https://islam.zmo.de/files/original/f56fb603b79bdb62bfd09e9517f82c81abca6e50.tiff https://islam.zmo.de/files/original/5eb4760cbead6bcdfb9aebe06b11a26af1d974d7.tiff https://islam.zmo.de/files/original/92d87cbda1b77e2a2a9c9b3771e3f580853043f9.tiff Titre An-Nasr Vendredi #287 (Grippe porcine : menace d'une pandémie) Créateur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/1163 Rasmané Simbre Sujet https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Editeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/2198 An-Nasr Vendredi Contributeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore Date 2009-05-08 Type https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67398 Périodique islamique Identifiant iwac-issue-0000453 Source https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Langue https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français Droits In Copyright - Educational Use Permitted Détenteur des droits Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Contenu Depuis avril, le monde est secoué par une maladie dont l'origine demeure perplexe. Depuis les premiers cas au Mexique, cette pandémie inquiète le monde entier. Partie du Mexique, la grippe A, préalablement appelée grippe porcine, s’est propagée partout dans le monde. On dénombre plus de 1 641 personnes contaminées au Mexique, dont 400 hospitalisées. La grippe A est une maladie respiratoire aiguë du porc hautement contagieuse, provoquée par un virus grippal porcin de type A. Ce virus de la grippe porcine a été isolé en 1930 par Sope et celui de la grippe humaine en 1933 par Smith, Andrews et Faidlow. Ce qui signifie que ce n’est pas une maladie du 21ème siècle. Pour certains scientifiques américains, la force de ce virus est inhabituelle et semble être le résultat de techniques de manipulation génétique. Les virus grippaux porcins les plus fréquents appartiennent au type H1N1. Mais il existe d’autres sous-types et le porc peut être infecté par plusieurs types de virus en même temps. Cet état de fait peut Engendrer un virus recombiné résultant du mélange de différents sous-types. En temps normal, ces virus n’infectent que les porcs, mais parfois, ils peuvent passer la barrière de l'espèce et provoquer la maladie chez l’homme, surtout chez les personnes en contact étroit avec les porcs. Récemment, des recherches ont indiqué que le virus H2N3 pouvait être à l’origine de ce type de maladie. L’homme et le porc, seuls victimes de la grippe ? Jusque-là, l’homme et le porc semblent être les seules cibles de la grippe A. Le virus est transmis par contact direct et indirect et par aérosols (suspension de particules dans un gaz). Il se transmet également par des animaux malades ou porteurs asymptomatiques. En zone tempérée, par exemple, il existe des pics épidémiques en automne et en hiver. Chez les hommes, les cibles de cette grippe ne sont pas les personnes âgées ou les jeunes enfants. Ce sont les gens ayant entre 20 et 45 ans qui sont les plus touchés. C’est la frange qui participe plus au développement. socio-économique des pays qui est exposée. Cette maladie, ajoutée à la pandémie, affectera négativement les pays du monde entier et pire, les pays africains. Surtout qu’en Afrique, le pays le plus affecté par le VIH/SIDA est celui de l’Afrique du Sud, où les premiers cas suspects de la grippe ont été détectés. Hormis ces modes de transmission déjà évoqués, le virus peut être aussi transmis de façon directe. Les symptômes de la grippe porcine sont identiques à ceux de la grippe saisonnière. Ils se caractérisent par une fièvre, des maux de tête, des courbatures (prostration et douleurs musculaires). Il y a également des difficultés respiratoires faisant place à une toux sèche, profonde et quinteuse, et un écoulement nasal. La durée d’incubation est de 24 à 48 heures. La guérison a lieu entre le 6ème et le 7ème jour. Son taux de morbidité est élevé et son taux de mortalité reste faible (1-4%). Le niveau d’alerte passe de 4 à 5. Le niveau d’alerte à cette pandémie était de 3 à 4 sur une échelle de 6 vers fin. Avril. Depuis le dimanche 03 mai, l’organisation mondiale de la santé (OMS) a relevé le niveau d’alerte à 5. La directrice de l’OMS, Margaret Chan, a annoncé que la pandémie est désormais imminente lors d’une téléconférence. Nous sommes à une avant-dernière étape du niveau d’alerte. C’est pourquoi la Directrice de l’OMS a prévenu que : « tous les pays doivent immédiatement activer leur plan de préparation à la pandémie. » Du côté des États-Unis, le président Barack Obama a jugé cette pandémie préoccupante et assez grave pour requérir un maximum de précautions. Certaines autorités américaines trouvaient comme solution la fermeture de la frontière entre les États-Unis et le Mexique. Mais la secrétaire intérieure, Janet Napolitano, s’y est opposée. Le Mexique, épicentre de la grippe, continue de renforcer ses mesures de prévention contre la grippe. L’alerte dans ce pays a été levée le lundi 04 mai, selon les propos du Président Philippe Calderón. Le mercredi 06 mai, le ministre de la santé du Mexique a mis à la... Disposition de la population des médicaments pour stabiliser la maladie. Mais il conseille l’espacement des tables dans certains lieux publics comme les restaurants. La reprise des classes est prévue pour les jours à venir. Au niveau africain, on souhaite mettre en place rapidement un plan continental de prévention et de lutte contre la grippe A, annonce Jean PING, président de la commission de l'UA. M. PING a déclaré que « l’UA se concerte actuellement avec ses partenaires, notamment la FAO, l’OMS. Ces mesures sont à saluer à leur juste valeur, car elles éviteraient l’adage du médecin après la mort. Jusqu’au 5 mai 2009, on a dénombré d’autres institutions concernées par la grippe pour des mesures à prendre afin de faire face à la pandémie qui menace, plus de 1 085 cas dans 25 autres pays. Vu l’ampleur de la maladie, certains pays africains ont d’ores et déjà pris des dispositions contre l’introduction du virus A/H1N1 sur leur territoire. C’est le cas de l'Égypte et du Mozambique qui ont renforcé leur. Surveillance sanitaire. De ce qui précède, il s’avère que le virus est intimement lié au porc. Pourtant, Dieu nous avait déjà mis en garde dans le Coran contre la consommation de la viande du porc : « il vous est interdit de consommer la bête morte, le sang, la viande du porc, celle d’un animal immolé à d’autres divinités qu’à Dieu... » C5V3. C’est comprendre ici que derrière toute interdiction dans le Coran, il y a une philosophie, une leçon pour les doués d’intelligence. La communauté de Mohammad (saw) aurait été épargnée si le seul mode de transmission était la consommation de la viande du porc. Chez nous au Burkina Faso, des mesures appropriées devraient être prises afin que cette maladie ne vienne allonger la longue liste des victimes de la méningite. Lisez et faites lire AN-NASR. Vos suggestions et critiques sont attendues à l'adresse suivante : g n ngsrv^gàhggfr 57. Numéro 287 Nombre de pages 4 -- id 11906 Url https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/11906 Modèle de ressource Newspaper article Classe de ressource bibo:Issue Id de collection 2198 Id du média 33397 34402 34403 34404 34405 Fichier média https://islam.zmo.de/files/original/dd64de73305961f4c83923415a4280180409ba76.pdf https://islam.zmo.de/files/original/25c369f00f039d8a1147c953682a0ba99a30ec66.tiff https://islam.zmo.de/files/original/90b3728e245b1b66c47217ecb321719c765eab89.tiff https://islam.zmo.de/files/original/8b9a9be1c741b7810f3ac5cf6c6a85a0ae92790b.tiff https://islam.zmo.de/files/original/7926e53ea4e30165e1428db996f55eb5187869a2.tiff Titre An-Nasr Vendredi #286 (L'Uqman, le sage) Créateur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/15595 Kader Sawadogo Sujet https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Editeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/2198 An-Nasr Vendredi Contributeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore Date 2009-05-01 Type https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67398 Périodique islamique Identifiant iwac-issue-0000454 Source https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Langue https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français Droits In Copyright - Educational Use Permitted Couverture spatiale https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/408 Israël Détenteur des droits Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Contenu Lorsque vient le secours d'Allah ainsi que la victoire, célèbre les louanges de ton Seigneur et implore son pardon ! Le saint Coran y consacre un chapitre entier (sourate 31). Ainsi Allah, dans son incommensurable grâce, a bien voulu nous faire profiter de toutes les leçons de la vie de nos ancêtres. Naturellement, cette histoire est dominée par les récits sur les prophètes, car ce sont eux qui renferment l’essentiel des enseignements. Après les prophètes viennent les sages, les savants et les pieux. C’est le cas de Luqman. Son histoire atypique fait l’objet ici d’une exploration pour nos fidèles lecteurs. S’il est difficile dans l’histoire classique de définir le cadre historique et géographique de l’évolution de Luqman, on peut retenir qu’il naquit et grandit au cœur du continent africain. Noir de peau et petit de taille, il avait le nez épaté, les lèvres. charnues et les cheveux frisés, selon Mouhammad Ali Qutb dans son ouvrage les récits coraniques. C’est un contemporain du prophète David (ra). Luqman était toujours si absorbé par la méditation sur les signes de Dieu qui se manifestaient dans les créatures qui meublaient son environnement. Un jour, pendant qu’il se reposait, plongé à l’ombre, il reçut la visite d’un ange envoyé par Allah le Très-Haut, lui annonçant qu’il avait été élu par Allah et lui demandant de choisir entre le statut de prophète ou de sage. Par crainte de ne pouvoir assumer la charge d’un prophète, Luqman choisit la sagesse. À son réveil, il se sentit illuminé. « Nous avons donné, en vérité, la sagesse à Luqman en lui prescrivant : sois reconnaissant envers Dieu ! Quiconque est reconnaissant envers Dieu l’est pour lui-même ; quiconque se montre ingrat..., Dieu se passe de tout. Il est digne de louange » (Sourate 31, Verset 12). Pour consolider sa foi et raffermir sa sagesse, Allah choisit ce moment pour l’éprouver durement. Il fut capturé par des... marchands d'esclaves et vendu. Ce statut de captif fit la preuve de la patience, l’endurance de Luqman. Le maître, remarquant qu’il avait affaire à un esclave d’un genre particulier, voulut en savoir plus sur la science et la sagesse de Luqman. Un jour, il lui demanda d’égorger un mouton et de lui apporter ce qu’il y avait de pire dans l’animal parmi ses organes. Luqman lui rapporta la langue et le cœur. Son maître sourit et comprit tout le sens de son geste. Une autre fois, le maître lui soumit la même épreuve. Cette fois-ci, il s’agissait de ce qu’il y avait de meilleur parmi les organes de l’animal et Luqman lui apporta les mêmes éléments (langue et cœur). Son acte parut illogique aux yeux du maître qui lui en demanda le sens. Luqman lui répondit sereinement en ces termes : « Ces deux organes, c’est ce qu’il y a à la fois de meilleur et de pire dans un organisme. Tout dépend de l’usage qu’on en fait. » Cette expérience lui donna beaucoup d’estime aux yeux de son maître. C’est suite à cela qu’il fut libéré. Les aventures 51 —----------------------- de Luqman l’amenèrent chez les fils d’Israël. C’est dans cette contrée qu’il se maria et eut des enfants. C’est à travers les sages conseils au sujet de la piété et du bon caractère qu’il donna à son fils aîné que le Coran parle de Luqman dans la sourate qui porte son nom. Concernant la foi, il lui a recommandé d’être fidèle dans la soumission à Dieu, sans lui associer aucune autre divinité, car ce serait une grande injustice envers soi et envers la société. Il lui rappela les règles devant régir les relations entre l’enfant et ses parents si ceux-ci sont polythéistes et s’ils essaient à tout prix de le faire dévier du monothéisme. Il est préférable de continuer à obéir à Dieu (gloire à lui) car c’est vers Lui que s’opère le retour et c’est lui le refuge. Il lui montra certaines réalités universelles éternelles pour renforcer sa relation avec Dieu, uniquement en lui expliquant ce que la fortune, la puissance absolue sont aux mains de Dieu (gloire à lui), personne d’autre ne. détient le pouvoir ! La soumission à Dieu se manifeste d’abord à travers la prière puisque l’individu pose la partie la plus noble de son corps, à savoir son visage, sur le sol, en signe de soumission, de louange et de remerciement. Enfin, pour que le comportement dans la vie soit sain et droit, il est nécessaire d’inciter au bien, de déconseiller le mal et d’éviter toute déviance sociale. Ceci exige la patience en cas de malheur et d’épreuve et, en outre, l’humilité doit être une ligne de conduite dans les rapports avec autrui. Lorsque Luqman exhorta son fils en lui disant : « Mon cher fils ! N’associe rien à Dieu ! Le polythéisme est une immense injustice » (C31V13). « Mon cher fils, la faute fut-elle du poids d’un grain de moutarde caché en un rocher dans les cieux ou sur la terre, Dieu la fera venir, il est plein de grâce et bien informé. Mon cher enfant, prie, conseille le bien, déconseille le mal, supporte patiemment ce qui t’arrive. Telle est la résolution à prendre dans toute entreprise. Et ne détourne ton... visage des hommes et ne foule pas la terre avec arrogance car Allah n’aime pas le présomptueux plein de gloriole. Sois modeste dans ta démarche et baisse ta voix car la plus détestée des voix est celle de l’âne. » S31V16, 17, 18, 19. Ainsi pouvons-nous résumer l’histoire de Luqman, ce sage de grande piété dont Allah lui-même a parlé dans son livre sacré ; il a laissé comme le conclut Mohammad Ali Qutb ses empreintes dans l’histoire. Tout l’intérêt des enseignements de Luqman réside dans la profondeur de son discours et dans la pédagogie utilisée. En effet, Luqman utilise l’approche directe. Il fait de son fils un compagnon et lui parle d’une façon directe et intime. Pour un père, il n’y a pas meilleure manière pour éduquer son fils que de dialoguer avec lui. Ceci donne à réfléchir à nos contemporains car les occupations du monde moderne ne permettent plus aux parents de se consacrer à l’éducation de leur progéniture. o-Kader SAWADOGO Lisez et faites lire AN-NASR. Vos suggestions et critiques. sont attendues à Vadrasse suivant e : g n nasrvûi yahoo.fr #1 SI Numéro 286 Nombre de pages 4 -- id 11907 Url https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/11907 Modèle de ressource Newspaper article Classe de ressource bibo:Issue Id de collection 2198 Id du média 33398 34410 34411 34412 34413 Fichier média https://islam.zmo.de/files/original/11a71e92f47b906eecbc4102f9a949eb095d51de.pdf https://islam.zmo.de/files/original/855cac3021d6bbc9d69f82776eb6a786ebb1775a.tiff https://islam.zmo.de/files/original/8da03adb95044f413d66e5c42e2b0cd05b1dff97.tiff https://islam.zmo.de/files/original/b4c186680718d6652b5dc609bef7e6728a478fcc.tiff https://islam.zmo.de/files/original/0a3736ebd88ba0d6470a9be81dacd542e7d592e2.tiff Titre An-Nasr Vendredi #285 (La notion d'égalité en Islam) Créateur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/15604 G. K. Sujet https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/85 Hadith Editeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/2198 An-Nasr Vendredi Contributeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore Date 2009-04-24 Type https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67398 Périodique islamique Identifiant iwac-issue-0000455 Source https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Langue https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français Droits In Copyright - Educational Use Permitted Détenteur des droits Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Contenu Lorsque vient le secours d'Allah ainsi que la victoire, célèbre les louanges de ton Seigneur et implore son pardon. Beaucoup de personnes encore aujourd’hui ont tendance à croire qu’il existe des groupes de gens meilleurs que d’autres, de par leur origine sociale ou ethnique, de par leur langue ou couleur de peau. Il ne faut s’en étonner quand on sait que certaines religions (comme le christianisme) ont, au cours des siècles passés, encouragé de telles opinions, il n'y a pas très longtemps d’ailleurs, et que d’autres continuent même à le faire aujourd’hui (tel l’hindouisme et certains courants du judaïsme). On pourrait alors légitimement se poser la question si l’Islam n’a-t-il pas lui aussi véhiculé ces mêmes idées à contenu raciste et élitiste. Soyez attentif pour la suite, vous ne serez pas déçu du voyage, nous ne pensons pas que nous puissions faire plus clair... ce qui démontre une nouvelle fois, s’il en était besoin, que l’Islam est. Bien une religion on ne peut plus moderne malgré son ancienneté, une religion qui cherche à unir les hommes et non à les diviser, une religion qui résoudrait tant de problèmes de l’humanité si elle venait à être appliquée. L’Islam a voulu briser toute barrière susceptible de créer des discriminations entre les membres de la société, que ce soit au niveau de la parenté, de la couleur, de l’origine ou de la langue. Allah dit : « O hommes ! Craignez votre Seigneur qui vous a créé d’un seul être (Adam) et a créé de celui-ci son épouse (Eve), qui de ces deux-là a fait répandre (sur la terre) beaucoup d’hommes et de femmes » (Coran 4:1). Ainsi, les membres de la société jouissent de leurs droits légitimes en toute égalité, aucun groupe ne bénéficie de privilèges vis-à-vis d’un autre. Le Prophète (saw) dit : « Ô hommes ! Certes votre Seigneur est un et votre aïeul est un. L’Arabe n’a pas de mérite sur le non-arabe, ni celui-ci sur l’Arabe, le blanc n’a pas de mérite sur le noir, ni celui-ci sur le blanc ; sauf par la... piété. Musnad Al Imam Ahmad (5/411), hadith n°23537. Aux yeux de l’Islam, l’humanité provient d’une source unique, il n’est donc pas question de tirer orgueil de son origine ou de sa lignée et de se permettre au nom d’une prétendue supériorité de mépriser autrui ou de bafouer ses droits. Le Prophète (saw) dit : « Ô hommes ! Allah a dissipé la vanité de la période du paganisme antéislamique et la fierté qu’elle se faisait de ses ancêtres, il n’y a que deux sortes d’hommes : le vertueux pieux qui est noble auprès d’Allah et le dévergondé libertin qui ne vaut rien auprès d’Allah. Les hommes sont les fils d’Adam et Allah a créé Adam de terre... » On le voit, il n’y a pas de place en Islam pour les discriminations fondées sur les différences ethniques. Les juifs et les chrétiens estimaient qu’ils étaient supérieurs au reste, mais Allah réfute leurs prétentions en expliquant que toutes les créatures sont égales entre elles et qu’elles ne diffèrent que par leur degré de piété. Les juifs et les chrétiens ont dit : « Nous sommes les fils d’Allah et Ses préférés. Dis : « Pourquoi donc vous châtie-t-il pour vos péchés ? » En fait, vous êtes des êtres humains d’entre ceux qu’Il a créés. Abou Houreira (ra) rapporte l’histoire de deux hommes qui s'étaient mis à s’invectiver l’un l’autre pour une raison quelconque ; l’un d’eux se moqua de la mère de son adversaire (à cause de la couleur de sa peau). Ses paroles parvinrent au Messager d’Allah (saw) qui convoqua l’homme et lui demanda : « T’es-tu moqué de lui à cause de sa mère ? » Il réitéra plusieurs fois sa question et l’homme lui répondit : « Ô Messager d’Allah, implore le pardon d’Allah pour ce que j’ai dit ». Le Messager d’Allah (saw) lui dit : « Lève la tête et regarde l’assemblée ». Il regarda ceux qui étaient autour du Messager d’Allah qui dit alors : « Tu n’es pas meilleur que le rouge ou le noir parmi eux. Le meilleur c’est celui qui a le plus de mérites en religion ». Musnad Ishaq (1/427), hadith n° 493. De la même façon, les hommes sont égaux en ce qui... concerne les actes d’adoration : le riche et le pauvre, le gouvernant et le gouverné, le noir et le blanc, le noble et le roturier, tous sont logés à la même enseigne. Il n'y a pas d’acte d’adoration ni de recommandation ou d’interdictions propres à un groupe à l’exclusion des autres, tous sont égaux devant Allah qui dit : « Quiconque fait une bonne œuvre, c’est pour son bien. Et quiconque fait le mal, il le fait à ses dépens. Ton Seigneur, cependant, n’est point injuste envers les serviteurs » (C41V46). Il n'y a de différence entre les hommes qu’en fonction de leur plus ou moins grande fidélité aux prescriptions ou interdictions divines. Allah dit : « Le plus noble d’entre vous, auprès d’Allah, est le plus pieux » (C49V13). Dans le domaine de la législation islamique et de l’application des sanctions pénales, tous sont égaux devant la loi. Aucun groupe n’est soumis à un régime particulier ni ne jouit d’une immunité qui lui serait propre. Aïcha (ra) rapporte que les Quraychites eurent un jour à traiter le cas. d’une femme Makhzoumite (femme de la noblesse mecquoise) qui avait commis un vol : « Nul », dirent-ils, « ne saurait en parler à l’envoyé d’Allah (saw) et avoir de l’influence sur lui si ce n’est Oussama, l’ami de l’Envoyé d’Allah ». Oussama parla en faveur de cette femme à l’Envoyé d’Allah qui lui répondit : « Comment peux-tu intercéder quand il s’agit d’une des pénalités édictées par Allah ? » Puis, se levant, il fit le sermon suivant : « O hommes, ce qui a égaré ceux qui vous ont précédés, c’est qu’ils laissaient impuni le puissant qui avait volé, tandis que si le voleur était un humble, ils lui appliquaient la peine criminelle. J’en jure par Allah, si Fatima, la fille de Muhammad, volait, je lui ferais couper la main » Al-Bukhâri (3/1282), hadith n°3288. En ce qui concerne les revenus tirés de l’exploitation des richesses nationales et qui sont ensuite redistribués par le trésor public à tous les membres de la société, chacun reçoit une part identique, sans rapport avec le travail accompli. C’est ce que nous montre l’exemple d’Abu Bakr As-Siddiq, le premier calife du Messager d’Allah, qui distribuait équitablement la pension. On lui demanda à propos : « Ô calife du Messager d’Allah, tu as distribué ce bien en parts égales entre les gens. Or il y en a parmi eux qui ont un mérite particulier, par leurs antécédents et leur ancienneté. Ne pourrais-tu pas avantager ceux-là ? » Il répondit : « Concernant les antécédents, l’ancienneté et le mérite que vous avez évoqués, je suis mieux placé que vous pour les mieux connaître, et ce sont là des choses qui ne sont récompensées que par Allah. Mais il s’agit, ici, d’une pension, et la consolation y est préférable à la préférence. Pour ceux qui ont œuvré pour Allah, leur récompense incombe à Allah, tandis que ce bien n’est qu’éphémère et profite aussi bien au vertueux qu’au dévergondé ; ce n’est pas une rémunération de leur œuvre ». Abu Yala, Al-Ahkàmu-s-Sultâniya, p. 222. Chacun des membres de la société islamique a en effet le droit de profiter des richesses dont Allah. A doté ce monde et il incombe à l’État islamique de créer des emplois et de gérer l’exploitation de ces richesses de manière à ce qu’elles ne soient pas l’apanage de certains individus qui en profitent pour leur compte et oppriment les autres. Allah dit : « C’est lui qui vous a soumis la terre : parcourez donc ces grandes étendues. Mangez de ce qu’Il vous fournit. Vers Lui est la Résurrection » (C67V15). L’Islam, pour résumer, lutte contre toutes les formes de discrimination et de favoritisme. Dans le domaine des choses mondaines, les différences s’établissent spontanément entre les membres de la société, car le travailleur est différent du paresseux et le bon du méchant. Allah dit : « À chacun des rangs (des récompenses) selon ses œuvres. Or ton Seigneur n’est pas inattentif à ce qu’ils font » (C6V132). Numéro 285 Nombre de pages 4 -- id 11908 Url https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/11908 Modèle de ressource Newspaper article Classe de ressource bibo:Issue Id de collection 2198 Id du média 33399 34414 34415 34416 34417 Fichier média https://islam.zmo.de/files/original/e67d209d887cbb9a8a6dca77aea2f16c31a724a0.pdf https://islam.zmo.de/files/original/e419438a9e3994894ff3a74b0800dff8a3a96b5c.tiff https://islam.zmo.de/files/original/7157ba8aaf5f250456ecc2c232cc146b602db8c4.tiff https://islam.zmo.de/files/original/594daa59061de7ac43023b22fb83529cb481adb4.tiff https://islam.zmo.de/files/original/fa34e716340b5f8ee98f5b093a26450f6e3dff69.tiff Titre An-Nasr Vendredi #284 (La prière : sens et dimension des différents mouvements) Créateur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/15572 Issouf Tiendrébeogo Sujet https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/86 Prière Editeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/2198 An-Nasr Vendredi Contributeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore Date 2009-04-17 Type https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67398 Périodique islamique Identifiant iwac-issue-0000456 Source https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Langue https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français Droits In Copyright - Educational Use Permitted Détenteur des droits Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Contenu Àh - nàsr [Vendredi n° 284 du 17 avril 2009 Lorsque vient le secours d'Allah ainsi que la victoire, célèbre les louanges de ton Seigneur et implore son pardon. La prière représente le deuxième pilier de l’islam après l’attestation de foi (chahada). C’est aussi le premier culte que Dieu a prescrit, et ce lors du voyage nocturne que le Messager de Dieu (saw) a effectué de la Mecque à Jérusalem puis au ciel. Et le jour du jugement dernier, le croyant sera en premier interrogé sur ce culte qu’est la prière. À ce propos, le Messager de Dieu (saw) a dit : « Le premier acte sur lequel l’homme sera interrogé le jour dernier est la prière. Si elle a été bien accomplie, la totalité de ses œuvres sera considérée comme bonne. Si non, ses bonnes œuvres n’auront aucune valeur. » Importance de la prière La prière traduit la relation qui existe entre l’homme et son Seigneur. Lorsque l’homme se met à prier, il s’adresse confidentiellement à Dieu, lui... demandant de lui couvrir de Sa Miséricorde et lui accorder son agrément et l’implore de le guider dans le droit chemin qui mène vers le salut. L’accomplissement de la prière avec l’humilité purifie l’âme et préserve la personne de la turpitude et du blâmable. Ainsi, Dieu dit : « ...et accomplis la Salat. En vérité la Salat préserve de la turpitude et du blâmable.... » Et par rapport à la quiétude de l’âme, Allah dit : « Oui, l’homme a été créé instable (très inquiet) ; quand le malheur le touche, il est abattu ; et quand le bonheur le touche, il est refuseur. Sauf ceux qui pratiquent la Salat. Qui sont assidus à leurs Salats. » (Quran 70:19-23). La prière purifie également le musulman de toutes les souillures. On rapporte que le Messager (saw) de Dieu a dit à ses compagnons : « Si l’un de vous avait une rivière devant sa porte et qu’il s’y lavait cinq fois par jour, penserez-vous que quelques-unes des souillures subsistent ? » « Ceci ne laissera aucune souillure sur lui », répondirent-ils. « Il en est de même pour les cinq... » prières, leur dit-il. Grâce à elle, Dieu efface les péchés que l’homme avait commis » rapporté par Muslim, Tirmidhi. La prière constitue enfin un lien spirituel à trois dimensions : entre la personne et Dieu, entre elle et celui qui dirige la prière en groupe, et entre la totalité des croyants. Ce lien spirituel se manifeste souvent dans l’image des croyants qui se regroupent pour la prière et permet alors de supprimer les différences sociales qui existent entre eux. Actes obligatoires de la prière et sens des différentes phases. La tradition de l’ascension du prophète (saw) au ciel veut que durant cette nuit, Dieu lui prescrit les cinq (05) prières, la récompense valant cinquante. Pour le croyant, la prière est une occasion de glorification de Dieu qui est toute Miséricorde, toute grâce, et toute bonté. Convaincu des merveilleuses gloires du Créateur, l’être humain recherche encore plus de sa Miséricorde puisqu’il réclame d’être guidé dans la voie droite. Pour cela, il faut de l’obéissance, non pas une. obéissance aveugle, mais une obéissance qui transcende les limites physiques de la nature. La prière est donc un acte vital et naturel par lequel nous découvrons la béatitude. Cela explique le conseil prodigué par le prophète (saw) à Bilal de prier dans les moments difficiles : « Cherche le réconfort dans la prière », disait-il. C’était ce profond soulagement qui faisait que le prophète restait si longtemps dans une inclinaison ou une simple prosternation, à tel point que certains pensaient qu’il avait oublié qu’il faisait sa prière. En effet, les différents mouvements physiques effectués au cours de la prière révèlent un sens profond. Outre le recueillement qu’implique la prière, lorsque certaines parties du corps humain touchent la terre, une certaine sagesse tient au fait que ces mouvements sont dirigés vers un lieu unique qu’est le noyau du culte musulman. Tous ceux qui prient doivent s’orienter vers la qibla (Mecque), ce fait constitue déjà par lui-même un facteur d’unité dans la religion dont les deux. Les bases sont le témoignage de l’unicité divine et l’unité des missions prophétiques et de l’espèce adamique. La prière est donc un ensemble constitué de mouvements traduits par l’existence d’actes obligatoires et surérogatoires. Comme acte obligatoire, on a la formulation de l’intention qui caractérise le début de tout acte d’adoration du croyant. Cette intention formulée avant tout juste le début de la prière signifie que le croyant va se détourner de ce bas monde et de tous ses attraits pour se consacrer exclusivement à Dieu, afin de bénéficier, dans un laps de temps, de la quiétude de l’âme. Après l’intention, on a le premier takbir (Allahou Akbar) qui marque effectivement le début de la prière. Puis vient la récitation de la Fatiha comme étant un autre acte obligatoire. Plusieurs sens peuvent être tirés de cette Fatiha : - l’univers est un système complexe - l’homme n’est pas le centre de l’univers - la vie terrestre est une étape de voyage vers la vie éternelle - Seul Dieu est digne d’être adoré - Il n’y a qu’une Seule voie qui nous mène vers le droit chemin. Cette longue lignée de prophètes et de messagers prouve l’indulgence divine. La désobéissance ne conduit pas au droit chemin. Le mythe est vaincu par la vraie religion. Une fois la Fatiha récitée, l’acte obligatoire qui va suivre est le roukou (inclinaison). Mais rappelons que l’homme n’est pas le seul être vivant à être créé par Dieu. Bien d’autres créatures existent sur terre et leur nombre n’est connu que de Dieu seul. D’après les commentaires les plus courants, notre prière synthétise les formes de soumission et d’adoration de tous les êtres créés, et ces êtres glorifient également Dieu dans leurs positions respectives. Le roukou que le fidèle accomplit dans la prière ressemble à la position de l’animal qui broute, incliné sur ses quatre pattes. Les autres actes obligatoires se résument comme suit : le redressement après le soudjoud. Tous ces mouvements illustrent bien ceux des astres (soleil, lune, étoiles, etc.) qui se lèvent et se couchent. Le soleil. apparaît et disparaît, la lune également apparaît et disparaît et les étoiles en font ainsi. Il y a aussi le dernier tachahoud dans lequel nous pouvons tirer les points suivants : - Dieu est la source du bien et tout dérive de Lui - la paix provient d’une foi authentique - L’unité des fidèles - L’unité des missions prophétiques depuis Adam jusqu’à Mohammed (saw). À cela s’ajoute la position debout. En observant cette position, nous voyons qu’elle ressemble encore à celle de la montagne ou de l’arbre qui se tient toujours debout, fixé au sol. L’équilibre dans la prière, la position assise, le fait de lancer le salut final et le respect de l’ordre des actes constituent bel et bien les autres actes obligatoires. Pour ce qui concerne l’équilibre observé dans la prière, cet équilibre se voit également à travers certaines créatures comme les arbres et les montagnes qui sont fixés et ne font pas assez de mouvement. La position assise et la prosternation avec les sept (07) parties du corps au contact avec le sol. Montre que tout ce qui vit tire sa nourriture du sol comme l’arbre qui enfonce ses racines dans le sol afin de pouvoir bénéficier des différents éléments nutritifs comme l’eau et les sels minéraux nécessaires à la croissance. La terre va constituer également la demeure dernière dans ce bas-monde pour la plupart des créatures. Notons aussi que les oiseaux qui chantent, le tonnerre qui gronde représentent une façon pour ces créatures de louer Dieu. Et le croyant, lorsqu’il se trouve dans sa prière, chante également les louanges de Dieu à travers le takbir (Allahou Akbar) et les autres invocations de glorification. Nous trouvons encore un point de similitude entre ces deux formes d’adoration. Il est également intéressant de savoir que la prière que nous accomplissons se trouve être une synthèse des prières des autres prophètes qui sont venus avant le prophète Muhammad (saw). Les différentes phases que nous observons (position debout, roukou, soudjoud, position assise) représentent aussi. Une manière pour ces prophètes de vouer un culte. C’est le cas par exemple du prophète Jésus (as) qui priait en position debout et Moïse (as) qui aimait beaucoup se prosterner. En somme, la prière représente l’état le plus important où s’opère la purification de l’âme. Étant tout à la fois une science et une mesure d’évaluation, elle réunit en elle, et au même moment, le moyen et le but de parvenir au stade le plus élevé de la piété. Le recours à ce pilier fondamental de l’islam permet d’élargir la dimension de l’adoration et d’en approfondir le sens dans la direction que l’unité de Dieu implique. Issouf TIENDREBEOGO —________________________J 45 Numéro 284 Nombre de pages 4 -- id 11909 Url https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/11909 Modèle de ressource Newspaper article Classe de ressource bibo:Issue Id de collection 2198 Id du média 33400 34418 34419 34420 34421 Fichier média https://islam.zmo.de/files/original/d37478617e155e466f6b389b1d2007fb819243d7.pdf https://islam.zmo.de/files/original/b8d912e54ac0d506a2ba6e87e55e1b052a78a77f.tiff https://islam.zmo.de/files/original/3818be81cb81e303c263e37b3c1ceff7c5ba34b5.tiff https://islam.zmo.de/files/original/7e35c9adf4c0156ea120e0ce900b460b1cae1dc6.tiff https://islam.zmo.de/files/original/c4d4fadabe746e043829f89a1aa806e6b03a9f6b.tiff Titre An-Nasr Vendredi #283 (La Fatiha, dialoguer avec la transcendance) Créateur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/14239 A. B. Sujet https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/85 Hadith Editeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/2198 An-Nasr Vendredi Contributeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore Date 2009-04-10 Type https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67398 Périodique islamique Identifiant iwac-issue-0000457 Source https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Langue https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français Droits In Copyright - Educational Use Permitted Détenteur des droits Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Contenu An-nasr n°283 du 10 avril 2009 Lorsque vient le secours d'Allah ainsi que la victoire, célèbre les louanges de ton Seigneur et implore son pardon. La prière, comme Ghazali l’a décrite, est « le pilier (rukn) central de l’islam, un chemin sûr menant à la certitude (yaqîn), la meilleure des offrandes (qurubât) pour Allah ». L’expression de la prière, qui est une adoration en elle-même, est observée au début de chaque unité de prière (rak’at). La soumission corporelle devant le Majestueux, par l'inclinaison et la prosternation, est l’un des signes extérieurs les plus évidents de l’adoration par excellence. C’est pour tout cela que l’islam lui consacre une place de choix parmi les cinq piliers. Ainsi, le Coran nous exhorte-t-il sans cesse à observer la prière : « Accomplissez la prière et acquittez la zakat ». Sidus aux prières, surtout la prière médiane : et levez-vous debout devant Dieu, avec humilité. La prière (salât) est l’acte d’adoration le plus complet. Elle englobe plusieurs formes d’adoration. La remémoration et le rappel d’Allah (dhikr) : en effet, le croyant, pendant toute la prière, se remémore et se rappelle le nom de son Seigneur en évoquant Sa gloire pendant l’inclinaison (ruku) en disant : subhâna rabbi al'adhîm, et Sa grandeur pendant la prosternation en disant : subhâna rabbi al'alâ. La présence du cœur (hudhur al-qalb) au moment de la prière est une adoration intérieure très importante, car, sans elle, la prière est vaine. Toute religion véritable a prescrit la prière comme moyen de contact avec l’Éternel. En Islam, après la profession de foi, la prière est la pierre angulaire de la religion. C'est un moyen de recueillement et de communication avec le Tout-Puissant. De tous les commandements transmis à notre prophète (saw) en général par l’intermédiaire de l’ange Jibril, la... La prière est la seule adoration prescrite directement au messager sans intermédiaire, lors de son ascension au-delà des sept (7) cieux, confirmant ainsi son importance. Étymologiquement, le mot "fâtiha" veut dire « ouverture » ; c’est la sourate par laquelle débute le Coran. Elle est appelée par le prophète (saw) « la mère du Coran », en ce sens qu'elle résume le message coranique. En effet, Allah, dans le Coran, parle de cette sourate en termes de don fait au prophète et en termes de « Coran sublime » qui englobe le sens général de tout le message : « Nous t’avons, certes, donné les sept versets que l'on répète, ainsi que le Coran sublime. » (15:87). Râfi’ Ibn al-Mu'allâ (ra) rapporte que le prophète (saw) a dit : "Veux-tu que je t’apprenne le plus grand chapitre du Coran avant que tu ne sortes de la mosquée ?" Il me prit par la main et lorsque nous étions sur le point de sortir, je lui dis : "Ô messager d’Allah ! Tu m’as dit que tu pouvais m’enseigner le plus grand chapitre du Coran." Il dit : "Il s’agit de la..." Première sourate "Louange à Allah, seigneur des mondes." C’est, en effet, "les sept versets répétés et le Coran sublime" qu’Allah l'a donné. » Rapporté par Bukhâry. Elle porte le nom des « 7 versets répétés » car ses sept versets sont lus 17 fois par jour durant les cinq prières quotidiennes. Et ceci pour se rappeler leur sens global et en imprégner son cœur. Elle résume si bien le Coran qu’Allah l'a prescrite dans chaque unité de prière. Une sourate aussi importante, au centre de l’adoration la plus représentative du culte musulman, doit avoir certainement un sens profond. En effet, lorsque le fidèle la récite dans la prière, il est en audience avec son seigneur Allah qui partage la Fatiha avec lui, comme le confirme le hadith du prophète (saw) qui dit : « [...] quand le serviteur dit : "Louange à Allah, seigneur des mondes", Allah dit : "Mon serviteur m'a loué". Et quand le serviteur dit : "Le Tout-Puissant, le Très Miséricordieux", Allah dit : "Mon serviteur m’a exalté". Et quand le serviteur dit : "Maître du... "Jour de la rétribution". Allah dit : "Mon serviteur me glorifie", et quand le serviteur dit : "C’est toi (seul) que nous adorons et c’est toi (seul) dont nous implorons secours", Allah dit : "Ceci est entre moi et mon serviteur, et à mon serviteur ce qu'il me demande". Vivre dans le souvenir. La prière (salât) est prescrite dans l’unique but de se rappeler Allah et de ce fait, elle nécessite un minimum de concentration (al-khushû). « Certes, c'est moi Allah, point de divinité que moi. Adore-moi donc et accomplis la salât pour te souvenir de moi. » (C20VI4). Un cœur distrait ne peut véritablement se souvenir de son Seigneur, même en pleine prière. Une prière faite sans concentration perd son âme dans le sens où son objet n’est pas réalisé. Une telle prière ne peut préserver de la turpitude et de l'égarement. Le Prophète (saw) disait : « Combien de personnes debout qui n'ont de leur prière que la fatigue et la lassitude. » Il ne suffit pas de faire des gestes et psalmodier des textes pour qu'une prière réalise. Sa raison d'être, le rappel d’Allah (dhikru-llah). Mais c’est surtout le fait d’être présent d’esprit et d’intérioriser une gestuelle prescrite en premier abord pour limiter toute distraction susceptible de détourner le croyant et de voiler son cœur pour pouvoir se recueillir, se rappeler, louer, glorifier et demander. À partir de là, le serviteur dans sa prière ne bénéficie que de ce qu’il a bien réfléchi et intériorisé. Un hadith le confirme : « le serviteur n’a de sa prière que ce qu’il en a réfléchi. » [Rapporté par Daylami.] C’est, somme toute, une conversation intime entre le croyant et son Créateur : « celui qui fait la prière parle intimement à son Seigneur. » Et une conversation intime ne peut se faire dans la distraction et l’insouciance (ghafla) entre le confident et Allah. Ghazali dit : « il n’y a aucun doute dans le but de la lecture du Coran. Dans la prière, et le rappel sont les louanges (hamd), la glorification (at-ta’dhim), le recueillement et la demande. » (du’a). Et puisque le confident est le Majestueux, le cœur ne doit pas être voilé par l’insouciance au point de ne pas le ressentir. La prière signifie la remémoration et la soumission qu'Allah a ordonné d’accomplir en cinq moments différents de la journée, et qui implique, pour qu’elle réalise son objet, des conditions préalables à savoir : la purification extérieure (celle du corps) de la saleté, et intérieure (celle du cœur) de tous les désirs bas. L’intention sincère de s’approcher d’Allah. Dire Allah-Akbar : c’est la déclaration de s’adonner et de s’abandonner totalement à celui qui est le plus grand, le plus important, notre raison d’exister. Après ces préalables, il faut se tenir dans le contact permanent et la communication avec Allah, réciter le Coran distinctement et respectueusement en le psalmodiant, se tenir debout dans l’humilité, se courber en saluant le Majestueux puis se prosterner en posant la tête, la partie la plus noble du corps qui contient la raison, au plus bas devant son Créateur. Son seigneur, puis prononcer le nom divin avec concentration et saluer avec recueillement. « La prière est ce par quoi les novices (murîd) trouvent la voie vers Allah du commencement à la fin, et par laquelle leur degré et station (maqâmât) sont atteints. Ainsi, pour les novices, la purification (les ablutions) représente le repentir (tawbah) et se tenir debout (qiyam) ; la prière représente la négociation de l’ego. La lecture du Coran représente la mémoration, le rappel (dhikr) ; l’inclinaison (rukû) représente l’humilité (dhull) ; la prosternation (sujud) représente la connaissance de soi en tant que serviteur par rapport à Lui en tant que seigneur : la profession de foi représente la recherche de la proximité (qurb) et la jouissance (uns) de la présence divine ; la salutation représente le détachement de ce monde et la liberté par rapport aux contraintes de la vie matérielle. » C’est pourquoi, le prophète (saw) avait l’habitude de dire à Bilal : « Réconforte-nous par la prière, ô Bilal ! » Rapporté par Abou. Daoud. L’imam Ghazali dit : « Et si tu as purifié l’endroit qui est ton environnement et tes habits, qui sont l’enveloppe extérieure de ton corps, n’oublie pas ton cœur qui est ton essence. Fais l'effort de le purifier par le repentir et le regret (nadan) de tout ce que tu as fait de mal et aie la ferme volonté de ne plus y revenir, car ton cœur est le lieu du regard de ton Seigneur. En te préparant extérieurement, en cachant ton intimité et tes défauts au regard des créatures, il faut que tu saches que tu ne pourras jamais cacher tes péchés au regard du Créateur. Alors, cherche à les effacer en reconnaissant tes péchés avec humilité et regret et montre-toi dans le besoin (faqr) d’atteindre sa miséricorde et sa clémence ; c’est la seule porte d’accès à la proximité divine. Se diriger vers la qibla (ka’ba), qui est extérieurement la seule direction recommandée et dont le sens profond est de se détourner de toute chose à part Allah. Se tenir debout en prière se fait par la présence du corps et du cœur entre... Les mains d’Allah ; que ta tête, qui est le plus haut membre du corps, soit baissée pour comprendre que le cœur doit être plein de modestie et d'humilité. Et n’oublie pas, dans cette position, la gravité de l’instant où tu seras debout devant ton Seigneur pendant le jugement. En ce qui concerne l'intention (niya), il faut commencer par la purifier en ayant le sentiment préalable de faire la prière pour obéir à ton Seigneur, et chasser tout ce qui l’altère, et sois sincère dans tout cela pour la face d’Allah en ayant l'espoir en sa récompense et la crainte de son châtiment, en cherchant sa proximité avec son aide. L’intention est l'acte intérieur recherché par les mystiques, car un acte observé sans intention de le faire exclusivement pour Allah est rejeté ; c’est une sorte d'unicité dans l’objectif et le dessein (al-qasd). Le prophète (saw) a dit : « Les actes n’ont de valeur que par leurs intentions ». « Ils ne leur a été commandé, cependant, que d'adorer Allah, lui vouant un culte exclusif d'accomplir la... salai et d'acquitter la zakat. Et voilà la religion de la droiture. Pour Allah, l'intention sincère est de vouloir sa proximité et de chercher sa satisfaction (ridhâ) uniquement, c’est la sincérité dans l'acte (ikhlâs). Le takbîr, une transition et un renoncement. L’entrée dans la prière se fait par la formulation suivante : Allah-Akbar, expression dont le sens veut dire qu’Allah est le plus grand, il est plus important que le monde et ses préoccupations matérielles, c'est le moment où l’on quitte tout pour son créateur. Ghazali, au sujet du takbîr, dit : « quand ta langue le prétend, évite que ton cœur le démente en glorifiant des désirs au lieu d'Allah ». Retenons que la prière est une occasion solennelle de communication intime qu’Allah offre à ses créatures cinq fois par jour (les prières obligatoires), une fois par semaine (le Vendredi), deux fois dans l’année (les deux fêtes). C’est donc des moments de recueillement et de repentir pour ceux qui craignent Allah et espèrent en sa miséricorde. La réussite de Cette audience intime nécessite impérativement une purification intérieure et corporelle, vestimentaire et environnementale. A.B. Source : www.sajidine.com. 41 Numéro 283 Nombre de pages 4 -- id 11910 Url https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/11910 Modèle de ressource Newspaper article Classe de ressource bibo:Issue Id de collection 2198 Id du média 33401 34422 34423 34424 34425 Fichier média https://islam.zmo.de/files/original/53e6c09626e76abffb14690be248be5d78fa5205.pdf https://islam.zmo.de/files/original/6a47c34f45656d7985b35b1a2a3c47bd82ba5f36.tiff https://islam.zmo.de/files/original/9ce86db2ced2894f2f167898c687dae77c3071e2.tiff https://islam.zmo.de/files/original/fdd6e0d6531b5489d0423f1e668db7ac312a0325.tiff https://islam.zmo.de/files/original/e9a3a6c3a3e9441d13e26196e1f2eeaca41420d8.tiff Titre An-Nasr Vendredi #282 (Que dit l'islam à propos du "poisson d'avril"?) Créateur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/15600 Louqman Sujet https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/85 Hadith Editeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/2198 An-Nasr Vendredi Contributeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore Date 2009-04-03 Type https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67398 Périodique islamique Identifiant iwac-issue-0000458 Source https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Langue https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français Droits In Copyright - Educational Use Permitted Détenteur des droits Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Contenu Jan - nasï / An-ngsr vendredi 1er avril 2009 Parmi les coutumes qui résultent de notre élan enthousiaste et insouciant à suivre le modèle de vie non islamique se trouve une coutume très répandue, celle du poisson d’avril. Mentir durant ce jour, tromper quelqu’un ou le ridiculiser sont non seulement autorisés, mais encouragés par ce phénomène de société. Celui qui se montrera le plus rusé, le plus malin ou fera preuve d’imagination féconde et aiguisée sera digne des appréciations les plus élogieuses. Cette mauvaise plaisanterie cause de nombreux torts à bon nombre de personnes... Du point de vue de l’éthique, le côté pernicieux et funeste de cet événement n’est pas à démontrer. Par contre, son explication historique, tant peu soit-elle authentique, est intimement liée à des antécédents païens et se révèle être tout à fait déplorable pour ceux qui croient à la prophétie de Jésus (ra). L’origine du poisson d'avril Les historiens ont émis des avis divergents à propos de son origine. Certains historiens disent qu’en France, avant le 17ème siècle, le début de l’année coïncidait avec le mois d’avril. Les Romains avaient l’habitude de vénérer leur déesse Vénus pendant ce mois. La traduction de Vénus en grec était Aphrodite et il est possible que l’origine du mot avril vienne de cette nomination grecque (Encyclopédie Britannica 15ème édition vol 8, p 292). Ainsi, le début du mois d’avril correspondait au premier jour de l’année et à la célébration d’une déesse. Les gens organisaient des festivités dans lesquelles les plaisanteries et les moqueries égayaient l’atmosphère. Les cadeaux que l’on s’offrait prenaient parfois des tournures de moqueries. Et petit à petit le poisson d’avril prit forme. L’histoire rapporte également une autre version de l’origine de cet événement. Il est dit que le 21 mars 34 était le début du changement de saison. Certaines personnes interprétaient cela comme une moquerie du ciel. Puisque la nature se gausse de nous, alors Nous aussi, durant cette période, on va se moquer les uns des autres ; qu’Allah nous préserve de cette bassesse et de ce mauvais comportement ! (Britannica, vol 1, p. 496). Qu’ils l’aient fait pour suivre les « railleries » de la nature ou pour se venger d’elle, cela reste indéterminé. Si l’origine exacte de l’utilisation des poissons reste obscure (peut-être l’ichthus chrétien), la légende veut que plusieurs de ses sujets se rebiffassent à l’idée qu’on leur chamboulât le calendrier, et ils continuèrent à célébrer les environs du 1er avril. Pour se payer leur tête, des congénères profitèrent de l’occasion pour leur remettre de faux cadeaux et leur jouer des tours pendables. Ainsi naquit le poisson, le poisson d’avril, le jour des fous, le jour de ceux qui n’acceptent pas la réalité ou la voient autrement. Plusieurs usages semblent s’être en fait mélangés, avec celui du carnaval : - marquer la sortie du signe zodiacal des poissons, dernier signe de l’hiver - prolonger la période du carême, où il n’était permis de Manger que du poisson, - confondre le benêt en lui offrant un poisson à une époque de l’année, celle du frai, où la pêche était interdite. Ces origines prouvent qu’il est regrettable que les musulmans imitent les incrédules et les insouciants... Prenez garde chers musulmans, vous rendrez compte de chaque acte devant Allah ! Ce qui suit va vous surprendre ! Les hommes qui tenaient Jésus se moquaient de lui et le frappaient en ce jour. Une autre version est rapportée par l’encyclopédie Larousse qui affirme être l’explication la plus authentique. Elle mentionne que selon les traditions juives et chrétiennes, le premier avril correspond à la date à laquelle les Romains et les Juifs ont fait de Jésus la cible de leurs moqueries et railleries. Cet incident est mentionné dans la Bible : « Les hommes qui tenaient Jésus se moquaient de lui et le frappaient. Ils lui voilèrent le visage et ils l’interrogeaient en disant, devine qui t’a frappé » et ils proféraient contre lui beaucoup d’autres injures (Luc 22 ; 63-65). Les Les textes bibliques rapportent également que Jésus (ra) fut tout d’abord présenté à la cour de justice juive avant d’être transféré au tribunal de Ponce Pilate afin d’être jugé. Mais ce dernier l’envoya vers le tribunal d’Hérode qui de nouveau le retourna chez Pilate. Selon le Larousse, le but de ce va-et-vient entre les deux tribunaux était de prendre en dérision notre prophète Jésus (sur lui la paix) et de lui infliger des peines et des difficultés. Le premier du mois d’avril commémorerait ainsi cet incident honteux. Le Larousse met encore plus d’emphase sur l’aspect tragique de cette dernière version en précisant que le mot poisson a été substitué à celui de poison, dont la signification reflète la souffrance et la douleur qui entachent l’événement. Ainsi, cette coutume était maintenue en souvenir des difficultés subies par Jésus (ra). Mais tel n’est pas l’avis de tout le monde : un autre auteur français a apporté une explication différente et pour le moins originale sur le mot poisson. Selon lui, le mot poison. n’a pas sa place dans l’histoire. Poisson est bel et bien le mot utilisé dès le départ. Cependant, il correspondrait aux initiales de 5 mots dont la signification se rapporte à Jésus, fils, messie, Dieu et rançon (Encyclopédie arabe Farid Wadjaddi vol 1 p 21, 22). Quoi qu'il en soit, le Larousse défend rigoureusement sa version, témoins à l’appui. Mais ce qu’il y a de plus surprenant dans cette affaire, c’est que cette piteuse histoire n’a suscité aucun remous dans les sphères religieuses catholiques !! Qu’elle n’effleure la sensibilité religieuse de personne, c’est une chose, mais que tout le monde s’associe pour célébrer aveuglément et ironiquement cet événement pitoyable qui rappelle l’avilissement d’un Prophète de Dieu, c’est une attitude qui interpelle notre conscience. Ces faits, au lieu d’être tournés en dérision, auraient dû créer l’indignation et la consternation surtout dans le cœur de ceux qui ont fait de Jésus la figure emblématique la plus sacrée de leur religion. Une coutume religieuse étrangère à L'Islam n’en demeure pas moins que très probablement le poisson d’avril tire son origine d’un événement religieux étranger à l’Islam. Des fêtes vénitiennes en passant par l’imitation des facéties de la nature, prétendent-ils, et du souvenir des mésaventures de Jésus chez les Romains, quelle que soit la vraie version des faits, elle sera néanmoins empreinte d’idolâtrie, d’impudence ou d’humiliation, qui sont des éléments sévèrement réprimandés dans l’Islam et, du coup, estampillent cette coutume du cachet de l’interdiction. En résumé, trois facteurs d’interdiction se dégagent de cette pratique : 1) Prohibition du mensonge et de la tromperie dans l’Islam. Notre Bien-aimé le Prophète Muhammad (saw) nous en a mis en garde : « Malheur à celui qui parle et ment pour faire rire les gens, malheur à lui, malheur et destruction à lui » (Authentique, rapporté par Abou Daoud vol 2 p 233). Notre Prophète (que la prière et le salut d’Allah soient sur lui) a dit également : « Trois signes sont révélateurs d’un hypocrite : « lorsqu’il parle, il ment... » Boukhâry et Mouslim. Le mensonge est en fait une grande trahison envers l’autre. 2) Interdiction de la malveillance : Il est rapporté du Messager d’Allah (saw) que « le (vrai) musulman est celui dont les autres sont protégés (des méfaits) de sa langue et de sa main » (Boukhâri et Mouslim). Qu’un musulman juge de lui-même ! Une coutume dont l’origine prend sa source dans l’idolâtrie ou l’indécence ou rabaisse un Prophète de Dieu mérite-t-elle notre adhésion ? Le problème est que beaucoup de musulmans croient à tort que l’on peut mentir si cela est fait par plaisanterie ! Ceci est faux, car cela contredit en effet la parole du prophète : « Je plaisante, mais je ne dis que la vérité » (Rapporté par Tabarani et authentifié par Al-Albani dans Sahih al-Jami). Et le hadith rapporté par Abou Hourayra qui raconte : « les compagnons interpellèrent le prophète en disant : « tu nous taquines ô Messager d’Allah ! » Il répondit (saw) : « (oui), mais je ne dis que la vérité » (Rapporté par). Attarmidhy et authentifié par Al-Haythamy. Ces deux hadiths prouvent que le musulman peut plaisanter mais sans outrepasser les limites par le mensonge et la tromperie. Aussi, le poisson d’avril est d’autant plus détestable qu’il n’est réussi chez le plaisantin que si la personne visée par cette prétendue plaisanterie se trouve dans un état d’angoisse ou d’anxiété. Plus la personne a peur et plus la plaisanterie est réussie ! Les plaisantins n’hésitent pas à faire croire à une mort ou à une chose de très grave, notamment entre les amis ! Mais où est l’amitié dans tout cela ? L’Islam interdit de faire peur à autrui pour rire et s’esclaffer ! Justement, des compagnons du Prophète (saw) plaisantèrent avec une personne endormie qui prit peur en se réveillant ; regardez la réponse claire du prophète de la miséricorde : « Il n’appartient pas (il est interdit) au musulman de faire peur au musulman. » (Abou Dawoud et Ahmad et authentifié par Al-Albàny dans sahih al-jami3) Que chaque musulman médite ces hadiths et cesse. Son entêtement y dans le faux. On ne devrait pas prendre cette pratique avec légèreté et se laisser piéger dans le filet des coutumes illicites. En réfléchissant quelque peu sur l’origine et la réalité du poisson d’avril, on comprendra, Incha Allah, l’importance de ne pas aller à la pêche ce jour-là ou plutôt au péché ce jour-là !! Le mensonge est absolument interdit en tout temps. Et il n’est pas permis d’imiter les incrédules en cela et de s’assimiler à eux dans ce domaine ou dans un autre, compte tenu des propos du Prophète (saw) : « Quiconque s’assimile à un peuple en fait partie. » Louqman Info AEEMB Le comité exécutif de l’AEEMB informe l’ensemble des militants et sympathisants que la 4ème édition de la journée de solidarité se tiendra le lundi 1er avril 2009 au sein de son siège sous le thème : « De la crise financière à l’instabilité sociale : quelles alternatives ? » À cet effet, une commission est chargée de la collecte de vos contributions (en nature ou en espèces) tous les jours au siège de l’AEEMB. Numéro 282 Nombre de pages 4 -- id 11911 Url https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/11911 Modèle de ressource Newspaper article Classe de ressource bibo:Issue Id de collection 2198 Id du média 33402 34426 34427 34428 34429 Fichier média https://islam.zmo.de/files/original/b47da4e901ae9de13584a7bc1304d6b7c33de55e.pdf https://islam.zmo.de/files/original/652b53ba6ee378dadb0df58f9dd6814aef370575.tiff https://islam.zmo.de/files/original/42aa309529bc1428873ffa08020feacd48d4ef6e.tiff https://islam.zmo.de/files/original/de25bca82ee71af363e3c9dd414e981fe05e6218.tiff https://islam.zmo.de/files/original/243501b9c800cbc472cb91b89ee2cd433b02f870.tiff Titre An-Nasr Vendredi #300 (Les mérites du mois de Ramadan) Sujet https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/85 Hadith Editeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/2198 An-Nasr Vendredi Contributeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore Date 2009-08-07 Type https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67398 Périodique islamique Identifiant iwac-issue-0000459 Source https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Langue https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français Droits In Copyright - Educational Use Permitted Couverture spatiale https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/443 Médine Détenteur des droits Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Contenu Lorsque vient le secours d’Allah ainsi que la victoire, célèbre les louanges de ton Seigneur et implore son pardon. Dans notre précédente livraison, il a été question de comment faut-il accueillir le mois de Ramadan. Pour la présente, nous aborderons les mérites de ce mois béni. Pour ce faire, les mérites du Ramadan sont incommensurables. Allah a fait exception du jeûne concernant les actions dont la récompense est multipliée : chaque œuvre est multipliée par dix et peut augmenter sept cents fois plus, à l’exception du jeûne dont l’ampleur de la récompense n’est pas contenue dans ce nombre. Allah n’a toutefois fixé aucune limite à l’énorme récompense qu’Il a réservée à cette adoration ; le jeûne est une forme d’endurance. Or, Allah dit : « Allah rétribue les patients sans compter ». C’est pourquoi, selon un Hadith, le Prophète (saw) a qualifié le jeûne de patience. Dans un autre propos, il a dit : « Le jeûne, c'est la moitié de la patience ». Il faut savoir que la La patience se vérifie à trois niveaux : il faut endurer en effet les obligations du Seigneur, endurer face à Ses interdictions, et endurer face au destin. La patience, à ses trois niveaux, est contenue dans le jeûne (Siyâm). Celui-ci requiert de supporter à la fois les obligations d’Allah, Ses interdictions qui s’incarnent dans les envies du jeûneur, la douleur de la faim et de la soif, et la faiblesse du corps et de l’esprit. Cette douleur est le fruit des œuvres pieuses à l’origine de la récompense du jeûneur. Sache que certains moyens permettent de multiplier la récompense des œuvres. Ceux-ci sont parfois liés aux différents lieux où sont consacrées certaines œuvres, à l’exemple des Lieux saints. Ainsi, les prières sont multipliées dans les deux Mosquées de la Mecque et de Médine comme le Prophète (saw) l’indique : « Une prière dans ma Mosquée vaut mieux que mille prières dans toute autre mosquée à l’exception de la Mosquée Sacrée. » [Bukhari et Muslim]. D'autres fois, ils sont liés à certaines périodes comme... Le mois de Ramadan et les dix premiers jours de Dhû el Hidja, comme le Prophète (saw) le souligne : « Quiconque y consacre une action parmi les bonnes actions, il est comme celui qui s'adonne à une obligation les autres mois. Quiconque s'adonne à une obligation durant ces jours, il est comme celui qui s'adonne à soixante-dix obligations les autres mois. » Si l’on sait que le Siyâm en lui-même vaut plus au niveau de la récompense que les autres bonnes actions, il faut savoir que le mois de Ramadan vaut bien plus à ce niveau que les autres jours de jeûne grâce aux vertus liées à sa période. D’autant plus que le jeûne, de manière générale, constitue l’un des piliers de l’Islam qu’Allah a prescrit à Ses serviteurs et sur lesquels cette religion est fondée. Allah a affilié le jeûne à Lui-même indépendamment des autres adorations en ces termes : « à part le jeûne qui est à Moi » ; les légistes et d’autres savants ont fait de nombreux commentaires sur le sens de ces paroles et ont avancé un certain nombre. d’hypothèses pour les expliquer. Deux d’entre elles méritent toutefois une meilleure attention : Premièrement : Le jeûne consiste à sacrifier les envies de l’âme et les passions originelles qui sont les penchants qu’Allah a insufflés à l’homme. Aucune autre adoration n’est en mesure de remplir cette fonction. Il incombe durant l’état de sacralisation, il est vrai de renoncer aux rapports sexuels et à ses prémices telles que les parfums, mais il n’est pas interdit pour autant de jouir des autres besoins naturels tels que boire et manger. Cela est aussi vrai pour l'I’tikâf (retraite spirituelle) bien qu'il soit malgré tout lié au Siyâm. Le jeûne s’étend sur toute la journée, il va forcément provoquer la faim. Dès lors, le jeûneur ressent le besoin impérieux de manger, surtout en été où les journées sont longues et torrides. C’est pourquoi, comme le rapportent certaines annales, le jeûne en été fait partie intégrante de la foi. Le Messager d’Allah (saw) faisait le jeûne du Ramadhan au cours de ses voyages sous la chaleur torride de l'été indépendamment de ses compagnons, comme le confirme Abû Darda. Arrivé à el ‘Arj, en effet, il avait tellement chaud et soif qu’il se versait de l’eau sur la tête (saw), car il jeûnait. Se priver pour Allah d’une chose qui est disponible, alors que personne n’est au courant en dehors du Seigneur, c'est la preuve formelle de la véracité de la foi. Le jeûneur a conscience d’avoir un Seigneur qui l’observe dans ses moments les plus intimes. Celui-ci lui interdit de succomber au cœur de l’intimité à ses désirs les plus naturels. Il se fait un devoir d'obéir à Son Seigneur, de se soumettre à Ses ordres, et de s’éloigner de Ses interdits par crainte de subir Son châtiment, et par espoir de gagner Sa récompense. Allah va donc le récompenser pour cette action qu’Il se réserve à Lui-même d’entre toutes les actions. C’est pourquoi Il a déclaré ensuite : « Il a délaissé pour Moi plaisir, nourriture, et boisson. » Lorsque le croyant en état de jeûne prend conscience que la satisfaction de Son Maître Se confine dans la privation de ses plaisirs, il privilégie alors la satisfaction de Son Maître à ses propres plaisirs. Il trouve ainsi un plaisir à sacrifier ses plaisirs pour Lui plaire, car il est fermement convaincu qu’Il l’observe à tout moment. Il sait pertinemment que Sa récompense et Son châtiment sont bien plus élevés que la simple jouissance de manger à l’insu des autres ; il sacrifie ainsi les passions de son âme pour plaire à Son Seigneur. Il serait plus pénible au croyant de trahir son engagement en cachette que de se voir cribler de coups. Tel est le signe révélateur de la foi. Autrement dit, le croyant déteste succomber aux jouissances qu'il affectionne. Ainsi, son plaisir dépend de l’agrément de Son Maître, même au dépend de ses passions. En parallèle, une certaine douleur l’éloigne des actes que Son Maître déteste quand bien même ses passions les lui commanderaient. Comme il est dit : Son châtiment pour toi est velouté, sa distance pour toi est proximité. Toi, tu es comme mon âme, tu es même. Bien plus aimé. Il me suffit pour mon amour d’aimer ce que tu as aimé. Deuxièmement : le Siyâm est un secret entre le serviteur et Son Seigneur que nul ne peut percer, car il est formé par une intention intérieure que personne ne peut découvrir en dehors d'Allah. De plus, le jeûneur se prive de satisfaire certaines envies qui, en général, s’assouvissent à l’insu des gens. Cela explique pourquoi il est dit que les anges ne l’inscrivent pas. Il est dit aussi, ce qui peut revenir à la première hypothèse, que celui-ci n’est porté par aucune ostentation. Celui, en effet, qui délaisse les appétits de son âme pour Dieu de sorte que personne ne le sache en dehors de Celui qui lui impose Ses Lois (à travers les interdictions et les obligations), aura véritablement éprouvé sa foi. Allah aime que Ses serviteurs se comportent envers Lui avec discrétion. Les gens qui l’aiment, aiment également se comporter discrètement envers Lui de sorte que personne ne puisse avoir accès à leurs œuvres en dehors de Lui. Certains voudraient même avoir l’opportunité de Lui vouer une action sans que les anges scribes ne s’en rendent compte. Quelqu’un a avoué après avoir été trahi dans son intimité : « La vie m'importait lorsque nous avions des relations secrètes entre Lui et moi. » Il a ensuite souhaité mourir, et il s’est vu exaucer son vœu. Les bien-aimés d’Allah sont jaloux de faire découvrir aux jaloux les secrets qu’ils gardent entre eux et Lui, ceux qu’Il aime et qui L’aiment. Se dévouer à Allah en délaissant les appétits de l’âme qui s’incarnent dans les boissons, les nourritures, et les relations sexuelles confère un certain nombre d’avantages : cette privation permet entre autres de brider son âme, car en apaisant sa faim et sa soif, et en ayant des contacts avec les femmes, l'individu a tendance à s'oublier (ou à se laisser aller) et à devenir fougueux. Elle permet également au cœur de se recueillir dans la méditation et l'évocation d’Allah, car en se soumettant à ses passions, l’individu risque d'endurcir son cœur et de le rendre aveugle. Cette situation forme un rempart à la méditation et à l'évocation d'Allah, sans compter qu'elle génère l'oubli. Quand le ventre se vide de boisson et de nourriture, le cœur s'illumine et s'attendrit inévitablement. Il se libère de sa dureté pour s’enfoncer dans la méditation et l’invocation. Cette privation, en outre, permet aux riches de se rendre compte qu’Allah les a comblés de Ses faveurs en mettant à leur disposition ce qu’Il a privé à bon nombre de gens pauvres. Ils jouissent d'un excédent de boissons, de nourritures et d’épouses auquel il leur est difficile de renoncer, ne serait-ce qu'une courte période. Ce sacrifice leur rappelle forcément que certains en sont démunis en permanence. Ils ne peuvent que remercier leur Seigneur qui leur a fait la grâce de les avoir rendus riches. Cette expérience va également les porter à la clémence envers leurs frères indigents en compatissant à leur détresse dans la mesure du possible. Le jeûne, notamment, réduit la circulation du sang qui sert de conduit à. Satan dans le corps humain. Le diable circule en effet dans les veines de l’être humain tout comme le sang. Le jeûne permet donc d’entraver les insufflations du diable. Il sert à briser les remparts des passions et de la colère. C’est pourquoi, le Prophète (saw) a considéré le jeûne comme un rempart aux envies sexuelles. Sache qu’il ne suffit pas pour se vouer entièrement à Allah en état de jeûne, de se priver des plaisirs qui sont licites en temps normal, mais il faut de surcroît renoncer aux péchés qui sont interdits en permanence comme le fait de mentir, d'être injuste, de causer du tort à autrui au niveau du sang, de l’honneur et de l’argent. C’est pourquoi, le Prophète (saw) affirme : « Allah n'a pas besoin que se prive de manger et de boire quiconque ne veut pas délaisser la calomnie, ses effets, et les mauvais comportements. » [Bukhari] Certains anciens assument : « Le plus bas degré du jeûne, c'est de se priver de boissons et de nourritures. » Dans ce registre, Jâbir a dit : « Quand tu jeûnes, tes... Oreilles, tes yeux, et ta langue doivent jeûner (s'abstenir) de mentir, et de faire des péchés. Ne fais pas de mal au voisin, et sois serein et respectueux toute la journée. Fais en sorte que les jours où tu jeûnes soient différents de ceux où tu ne jeûnes pas. Le secret de cette équation, c’est qu’il n’est pas possible de se dévouer à Allah à travers la privation des plaisirs licites dans le but de parvenir à la plénitude, sans se priver avant tout des plaisirs interdits. À la fois commettre des péchés et s’abstenir des jouissances licites équivaut à se consacrer à des actions volontaires au dépend de ses obligations. Le jeûne somme toute reste valable aux yeux de la majorité des savants si bien qu’il ne faut pas le refaire. Un péché quelconque ne peut en tout état de cause véritablement altérer un acte d’adoration dans la mesure où celui-ci n’est pas directement lié à l’adoration en question. Tel est donc l’argument sur lequel l’opinion de la majorité des savants est fondée. Ibn Rjab el Hanbalî suivre... 109 Numéro 300 Nombre de pages 4 -- id 11912 Url https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/11912 Modèle de ressource Newspaper article Classe de ressource bibo:Issue Id de collection 2198 Id du média 33403 34430 34431 34432 34433 Fichier média https://islam.zmo.de/files/original/07ef95443edd205f8b2a692fe4a0957c9e5dc959.pdf https://islam.zmo.de/files/original/0a3c87d9b800597b12d65d5a29c299d0260111ae.tiff https://islam.zmo.de/files/original/d9f4390eca676c5293d7c47c8c90385e8c2649bd.tiff https://islam.zmo.de/files/original/d52f6ae90d4a3a02e09514574eb571dcc5ad1994.tiff https://islam.zmo.de/files/original/44e91da3b887dda56ffd297869897120814eb312.tiff Titre An-Nasr Vendredi #292 (Avec le Prophète Muhammad : la douceur, l'attention et l'amour) Sujet https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/85 Hadith Editeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/2198 An-Nasr Vendredi Contributeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore Date 2009-06-12 Type https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67398 Périodique islamique Identifiant iwac-issue-0000460 Source https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Langue https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français Droits In Copyright - Educational Use Permitted Détenteur des droits Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Contenu Lorsque vient le secours d'Allah ainsi que la victoire, célèbre les louanges de ton Seigneur et implore son pardon. Dans son quotidien, alors qu’il était préoccupé par les attaques, les trahisons et la soif de vengeance des ennemis, il restait attentif : « Pardonne-t-il tes fautes passées et futures ? » Et le prophète (saw) de répondre : « Comment ne pourrais-je point être un serviteur reconnaissant (qui remercie ?) » (Bukhari et Muslim). Il était aux détails de la vie et aux attentes de chacun, mêlant de façon permanente la rigueur et la générosité de la fraternité et du pardon. Ses compagnons l’observaient prier durant de longues heures la nuit, seul, loin des hommes, isolé dans le murmure de ses prières et de ses invocations qui nourrissaient son dialogue avec l’Unique. Aïcha, son épouse, en était impressionnée et étonnée : « Ne t’imposes-tu pas trop d’actes de dévotion alors que Dieu t’a déjà posé ? » Il pointait à ses compagnons ce qu’il s’imposait de pratiques, de jeûnes, de méditations. Au contraire, il exigeait qu’ils allègent leur fardeau et qu’ils évitent les excès : à certains compagnons qui voulaient mettre un terme à leur vie sexuelle, prier durant les nuits entières ou jeûner sans discontinuer (comme Uthman ibn Maz’ûn ou Abdallah ibn Amr), il disait : « N’en fais rien ! Mais jeûne certains jours et mange certains jours. Dors une partie de la nuit et veille une autre partie en accomplissant la prière. Car ton corps a sur toi des droits, tes yeux ont sur toi un droit, ta femme a sur toi un droit, ton hôte a sur toi un droit... (Bukhari). Il s’exclama un jour et répéta trois fois : « Malheur aux exagérateurs (rigoristes) » (Muslim) et, en une autre circonstance : « La modération, la modération, la modération ! » C’est seulement Hanzala qui lui exposa la nature de ses doutes et Muhammad lui répondit : « Par celui qui détient mon âme entre ses mains, si vous avez le pouvoir de demeurer dans le souvenir permanent de Dieu, les anges vous serreraient la main dans vos lits et sur les... chemins. Mais il n’en est rien, Hanzala, il y a une heure pour cela (la dévotion, le souvenir) et une autre pour (le repos, la distraction). « (Bukhari et Muslim). Il n'y avait donc là aucune des dimensions de l’hypocrisie mais simplement la réalité de la nature humaine qui se souvient et oublie, qui a besoin de souvenir justement parce qu’elle oublie, parce que les humains ne sont point des anges. En d’autres circonstances, il les surprenait affirmant que c’était au cœur même de leurs besoins les plus humains, dans l’humble reconnaissance de leur humanité, que s’exprimait la sincérité d’une prière, d’une aumône ou d’un acte d’adoration. « La prescription du bien est une aumône, la proscription du mal est une aumône. Dans vos relations sexuelles avec vos épouses, il y a une aumône. » Ses compagnons surpris lui dirent : « Ô Messager de Dieu, quand l’un de nous satisfait son désir sexuel, il en reçoit une bénédiction ? » Muhammad saw répondit : « Dites-moi, si l’un d’entre vous a eu une relation illicite, n’aurait-il pas commis un péché ? C’est pourquoi lorsqu’il a une relation licite, il en reçoit la récompense. » (Bukhari et Muslim) Ainsi les invitait-il à ne rien nier ou mépriser de leur humanité, mais il leur enseigne au fond, d’apprendre à se contrôler. La spiritualité, c’est à la fois accepter ses instincts et les maîtriser : vivre ses désirs naturels à la lumière de ses principes est une prière. Jamais une faute, encore moins de l’hypocrisie. Le prophète (saw) détestait entretenir chez ses compagnons un inutile sentiment de culpabilité. Il leur répétait de ne jamais cesser de dialoguer avec l’Unique qui est Infiniment Bon, le Miséricordieux qui accueille chacun dans Sa grâce et Sa bonté et aime la sincérité des cœurs qui regrettent et reviennent à Lui. C’est le sens profond de « at-tawba » offerte à chaque conscience : le « retour sincère à Dieu », après un oubli, un écart, une faute. Dieu aime ce retour sincère auprès de Lui et Il pardonne et purifie. Le prophète en donna l’exemple lui-même en de Nombreuses circonstances. Un bédouin vient un jour uriner dans la mosquée et les compagnons se précipitèrent sur lui et voulurent le battre. Le prophète (saw) intervient et leur dit : « Laissez-le en paix et versez un seau d’eau sur son urine. Dieu ne vous a suscités que pour faciliter les obligations et non pour les rendre difficiles. » (Bukhari). Aïcha rapporte par ailleurs qu’un homme vient un jour trouver le prophète (saw) et lui dit : « Je suis perdu ! » Le prophète lui demanda : « Pourquoi ? » Celui-ci lui confia : « J’ai eu commerce avec ma femme pendant les heures de jeûne du mois de Ramadan. » Muhammad (saw) lui répondit : « Fais donc l’aumône. » À quoi l’homme répondit : « Je ne possède rien. » Puis il s’assit non loin du prophète. Un homme vient alors apporter au prophète un plat de nourriture (datte). Le prophète appela : « Où est donc l’homme perdu ? » « Ici, répondit-il. » Muhammad (saw) lui dit : « Prends cette nourriture (datte) et va donner en aumône ! » « Au plus pauvre que moi ? Mais ma famille n’a rien à... » Manger ! Alors mangez là vous-même. » Répondit le prophète (saw) en souriant. (Bukhari et Muslim). Cette douceur et cette bonté étaient l’essence de son enseignement et il répétait : « Dieu est Doux (Rafiq) et Il aime la douceur (ar-rafiq) en toute chose » (Bukhari et Muslim) en ajoutant : « Il donne pour la douceur ce qu’Il ne donne pas pour la violence et toute autre chose. » (Bukhari). Le prophète (saw) confia à l’un des compagnons : « Il y a en soi deux qualités que Dieu aime : la clémence (al-hilm) et la longanimité (la grandeur d’âme, la tolérance) (al-‘ana) » (Muslim). Il invitait tous les compagnons à ce constant effort de la douceur et du pardon : « S’il te parvient de faire une chose que tu désapprouves, cherche-lui une à soixante-dix excuses. Si tu ne trouves pas, dis (persuade-toi) que c’est une excuse que tu ne connais pas. » (Hadith rapporté par Al Bayhaqi). Autour de la mosquée, à proximité de la demeure du prophète, s’étaient installés certains nouveaux convertis à l’islam qui n’avaient pas. de toit et étaient souvent privés de la nourriture. Démunis, leur subsistance dépendait des aumônes et des dons des musulmans : leur nombre ne cessait de s’augmenter et ils furent bientôt appelés « ahl as-suffa » (les gens du banc). Le prophète (saw) était très concerné par leur situation et manifestait une solidarité permanente à leur égard. Il répondait à leurs questions et était attentif aux besoins de chacun. C’était une des particularités de sa personnalité et de ses enseignements avec (ahl as-suffa) comme avec l’ensemble de la communauté : à la même question sur la spiritualité, la foi, l’éducation ou le doute, il apportait des réponses différentes et adaptées qui tenaient compte de la psychologie, du vécu et de l’intelligence de celle ou de celui qui l’apostrophait. Ceux-ci se sentaient vus, respectés, compris, aimés et, en effet, il les aimait, et leur disait et leur conseillait, en sus, de ne jamais oublier de se confier mutuellement leur amour : « Quand quelqu’un aime son frère ou sa sœur ; qu’il... » lui fasse part de son amour pour lui (elle). » hadith rapporté par Abou Daoud et Tirmidhi. Au jeune Mu’adh ibn Jabal, qu'il saisit un jour par la main, il murmura : « Ô Mu’adh, par Dieu je t’aime. Et je te conseille, ô Mu’adh de ne pas oublier de dire, à la suite de chaque prière rituelle : ô Dieu, aide-moi à me souvenir de Toi, à Te remercier et à purifier mon adoration à Ton égard ! » (Abou Daoud et An-Nas) Le jeune homme s’est ainsi vu offrir en un seul élan à la fois l’amour et l’enseignement spirituel, et ce dernier était d’autant plus profondément assimilé qu’il était enveloppé de cet amour. Extrait de : Vie du Prophète Muhammad : Enseignements spirituels et contemporains. Numéro 292 Nombre de pages 4 -- id 11929 Url https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/11929 Modèle de ressource Newspaper article Classe de ressource bibo:Issue Id de collection 2198 Id du média 33404 34434 34435 34436 34437 Fichier média https://islam.zmo.de/files/original/468caf9298375de2c3dbbf64fc4681cd3dba4de3.pdf https://islam.zmo.de/files/original/00eb2f69d1e50b856cdf076dc33e39ed5a6186ff.tiff https://islam.zmo.de/files/original/13f41d561500934008d9e5b0554efa0fd0ddaaf2.tiff https://islam.zmo.de/files/original/7d6931b9153852751a19771f63ccd4751b687348.tiff https://islam.zmo.de/files/original/8b838b79c4a130d443ec436019907c3fe3dc040d.tiff Titre An-Nasr Vendredi #281 (Au-delà de l'épreuve) Sujet https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Editeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/2198 An-Nasr Vendredi Contributeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore Date 2009-03-27 Type https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67398 Périodique islamique Identifiant iwac-issue-0000461 Source https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Langue https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français Droits In Copyright - Educational Use Permitted Détenteur des droits Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Contenu in - nasr end red n°281 du 27 mars 2009. Lorsque vient le secours d'Allah ainsi que la victoire, célèbre les louanges de ton Seigneur et implore son pardon. « C’est Lui qui créa la mort et la vie afin de vous éprouver et de distinguer ceux qui agiront pour le mieux » (C67V2). Les épreuves les plus difficiles à assumer sont celles qui touchent un ou plusieurs membres de notre famille. Elles revêtent plusieurs aspects : le décès, le divorce, l’éducation difficile des enfants, les mauvaises relations familiales... Face à ces situations, plusieurs d’entre nous se sentent désorientés et endurent avec difficulté, surtout si l’épreuve persiste dans le temps. Il est clair que certaines situations sont difficiles à gérer et que l’on ne sait pas forcément comment aborder le ou les problèmes. Mais Allah éprouve les gens selon leur capacité à endurer et ceci conformément au verset suivant : « Allah n’impose à aucune âme une charge supérieure à sa capacité » (C2V286). Par ailleurs, Allah nous indique que l’épreuve est passagère lorsqu’il dit à deux reprises : « À chaque situation difficile s’accompagne une situation facile. » L’homme doit faire preuve de patience, d’endurance et doit comprendre, à travers les épreuves qu’il traverse, qu’il est impuissant à résoudre d’un coup de baguette magique les situations difficiles. Il doit, au contraire, placer sa confiance en Allah et remettre totalement à Lui, en l’invoquant par la demande de secours, en cherchant conseil auprès de sages conseillers. La vie, initialement, était facile à mener, mais l’homme, par ses désobéissances répétées et son souci généralement matérialiste, se l’est compliquée à un point où il se retrouve prisonnier et esclave de ses propres erreurs. À l’origine, Allah a créé les Hommes et les Tributs pour qu’ils s’entre-connaissent, autrement dit, pour qu’ils apprennent à cohabiter ensemble et se comprendre mutuellement. Mais l’avidité de certains a généré le monde dans lequel nous vivons. Quoiqu’il en soit, nous devons... œuvrer dans le bien, apporter le conseil et faire les meilleures démarches possibles avec un bon jugement. Nous ne devons pas nous empresser mais prendre du recul afin d’éviter au mieux les situations qui parfois nous embarrassent et surtout ne jamais désespérer. Le désespoir est certes une réaction qui peut amener à commettre de graves actes (crimes passionnels, suicide...). Notre manque de confiance en Allah est une force pour le Diable lapidé qui profite de ces situations pour nous épuiser et nous éloigner de la proximité d’Allah. En effet, combien de personnes ont délaissé la prière dans de telles difficultés, combien de personnes ont « maudit » le destin, combien de personnes sont même allées à douter de l’existence d’Allah... Nous ne sommes pas les premiers à avoir été éprouvés. Les Prophètes (as) eux-mêmes eurent les plus grandes épreuves et malgré cela ont accru leur confiance et leur amour en Allah. Nous devons par conséquent œuvrer à nous rapprocher de leurs comportements, assister ceux qui sont. Dans la gêne et surtout même si l’on a soi-même ses propres soucis, ne pas délaisser et conseiller ceux qui désespèrent. Ben Hamid. Cette pauvre mère, après avoir fait son éducation, veillé les nuits pour lui sacrifier sa vie et son bonheur pour sa cause et organisé son mariage, s’est vue soudainement reniée par son fils en lui désobéissant et la rejetant. Elle dit dans un extrait de sa lettre : « Mon fiston, il y a maintenant vingt-cinq ans, ce fut dans ma vie une rayonnante journée lorsque le médecin m’informa que je suis enceinte. Tu sais, mon fils, les mères maîtrisent bien le sens de ce mot, c’est à la fois un mélange de joie et de bonheur, avec le début de la fatigue et les changements psychologiques et physiologiques. » Lettre d’une mère à son fils bien-aimé. Après cette bonne nouvelle, je t’ai porté dans mon ventre pendant neuf mois, mon fils, tout en étant heureuse et enjouée. Pourtant, je me levais péniblement, je dormais difficilement, je mangeais. À contrecœur, je respirais malaisément. Malgré tout, cela n’a jamais affaibli l’amour que je te porte et la joie de t’avoir. Au contraire, plus les jours passaient et plus mon amour pour toi ne cessait de se développer et le désir de te voir grandissait. Je t’ai porté, mon fils, subissant pour toi peine sur peine et douleur sur douleur. Cependant, j’étais heureuse, heureuse chaque fois que je ressentais dans mon ventre un de tes mouvements. Je me réjouissais lorsque tu prenais du poids bien que la grossesse me fût pénible. C’est en effet une longue fatigue. Après cela, l’aube de cette fameuse nuit est arrivée, j’ai perçu la mort de mes propres yeux jusqu’à ce que tu viennes au monde. Tes larmes de naissance se sont mêlées à mes larmes de joie, et toutes mes douleurs et mes blessures disparurent. Mon cher fils, pendant des années de ma vie, je t’ai porté dans mon cœur, je t’ai lavé de mes propres mains, mon giron fut ton lieu pour dormir et de ma poitrine tu prenais ta nourriture. J’ai veillé mes nuits. Pour que tu dormes, et durant mes jours, je me suis fatiguée pour ton bonheur. Mon seul souhait est de pouvoir entrevoir ton sourire et ma joie de tout instant est que tu me demandes de te préparer quelque chose. Ceci était mon bonheur extrême. Je demeurais ainsi pendant toutes les nuits et les jours qui s’écoulèrent. Je demeurais une servante sans reproche, une nourrice ininterrompue et une travailleuse sans relâche. Ceci, jusqu’à ce que tu aies atteint ta maturité et ta pleine croissance, et jusqu’à commencer à voir en toi les signes de la virilité. Donc, je me suis précipitamment mise à courir ici et là pour te trouver la femme que tu demandais. Puis vînt le jour de ton mariage. Mon cœur déchiré, mes larmes coulaient, car j’étais d’une part heureuse de contempler ta nouvelle vie de bonheur, mais d’autre part, j’étais triste de te quitter. Ensuite, les heures s’écoulèrent lentement, mais brusquement tu n’étais plus le fils que j’avais connu auparavant. Soudainement, tu m’as rejetée et tu as feint d’oublier. Mes droits sur toi, les jours passent sans que je te voie ni t’entende. Tu as feint d’ignorer celle qui t’a présenté le meilleur service. Mon enfant, je ne demande rien de plus que de me compter parmi les membres de tes plus lointains amis et parmi ceux que tu rencontres le moins souvent. Mon tendre fils, fais en sorte de m’accorder chaque mois une place dans ta vie, pour te voir ne serait-ce que quelques minutes. Mon cher fils, sache que mon dos s’est courbé, mes membres ont trembloté, les maladies m’ont exténué et le dépérissement m’a frappé. En effet, je ne me lève que difficilement et je ne m’assieds que péniblement. Malgré tout, mon cœur ne cesse d’être animé par ton amour. Si un jour une personne te montre du respect, tu t’empresserais de la remercier pour avoir bien agi et pour le bienfait reçu, alors que dire de ta mère - que mon seigneur te garde ! Oh, qui a été bonne envers toi, d’une bonté que tu ne reçois pas et d’une bienfaisance à laquelle tu es ingrat. Cette mère qui était aux petits soins avec... toi et s’est occupée de toi des années successives; cette mère qu’a-t-elle donc récolté comme récompense et qu’a-t-elle obtenu en compensation? Comment en es-tu arrivé à être aussi insensible et comment le temps a-t-il autant agi sur toi? Mon cher fils, chaque fois qu’on m’apprend que tu es heureux dans ta vie, ma joie et ma réjouissance redoublent. Cependant, je suis étonnée par ton comportement alors que tu es le produit de mes mains. Je me pose la question : quel crime ai-je commis pour être devenue ton ennemie, pour ne plus vouloir venir me voir et pour te montrer réticent à mon égard? Pourtant, je ne vais pas me plaindre de toi (auprès d’Allah) et je ne vais pas communiquer ma tristesse (à Allah), car si jamais elle s’élève au-dessus des nuages et monte jusqu’aux portes du ciel, alors le malheur te frappera pour avoir été ingrat (envers moi), le châtiment t’atteindra et l’adversité s’installera dans ta propre maison. Non ! Je ne le ferai pas, car tu es toujours - ô mon enfant - le fruit de mes entrailles, le Doux parfum de ma vie et le plaisir de mon existence. Réveille-toi, mon fils, la vieillesse n’est plus si lointaine, les années passeront et tu deviendras un vieux père à ton tour, mais sache que la peine est proportionnée à la faute. À ton tour, tu écriras à ton fils en pleurs de la même façon que je t’ai écrit. Certes, les litiges seront jugés par Allah. Crains Allah au sujet de ta mère, cesse ses larmes et allège sa souffrance. Ensuite, si tu le désires, déchire donc sa lettre, mais sache que quiconque fait une bonne œuvre, c’est pour son bien, et quiconque fait le mal, il le fait à ses dépens... Numéro 281 Nombre de pages 4 -- id 11930 Url https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/11930 Modèle de ressource Newspaper article Classe de ressource bibo:Issue Id de collection 2198 Id du média 33405 34438 34439 34440 34441 Fichier média https://islam.zmo.de/files/original/b2302ff45fcbcaaa2347daaec68d53255ea92982.pdf https://islam.zmo.de/files/original/0f33a610fcd36ec45c58e7b0debbb2423aef6e53.tiff https://islam.zmo.de/files/original/d9ac7932c934b6ebad8b3e361023384c129bdf2b.tiff https://islam.zmo.de/files/original/fd984d804566a3bfcec3c99ca48115a2fd0378cc.tiff https://islam.zmo.de/files/original/50aa5f855b5fef71fda29ac80ad381cda27803b0.tiff Titre An-Nasr Vendredi #280 (Sachons profiter du temps!) Sujet https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Editeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/2198 An-Nasr Vendredi Contributeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore Date 2009-03-20 Type https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67398 Périodique islamique Identifiant iwac-issue-0000462 Source https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Langue https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français Droits In Copyright - Educational Use Permitted Détenteur des droits Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Contenu nasr n°280 du 20 mars 2009 Lorsque vient le secours d'Allah ainsi que la victoire, célèbre les louanges de ton Seigneur et implore son pardon. Tout ce qui a été perdu peut être récupéré, sauf le temps. Lorsqu’on le perd, il n’y a aucun espoir de le retrouver. Voilà pourquoi le temps est le bien le plus précieux que l’homme possède. Ainsi, l’homme sensé doit accueillir ses jours comme un homme privé d’une grande richesse ; il ne néglige pas de rendre des comptes : le jour où il les réunira, il leur semblera n’être restés dans leurs tombeaux qu’une heure de la journée ; et ils se reconnaîtront entre eux. Il s’efforce de mettre chaque chose, quelle que soit son insignifiance, à la propre place qui lui convient. Lorsque l’un d’entre nous ressent qu’il existe et jette un regard derrière lui en distinguant l’instant d’où il a pris son départ dans la vie pour compter les jours et les années, sa réflexion ne sera pas longue car il ne verra qu’un début obscur. Puis, les... Longues années et les nuits interminables s’accumulent et s’avèrent être comme une longue et interminable journée chargée d’une série d’événements. C’est ce que l’homme ressent maintenant et c’est ce qu’il ressentira le jour de la Résurrection quand il se tiendra debout. Cette sensation pique ceux qui croient illusoirement à l’éternité sur la terre et lient leur sort à son sol. C’est une sensation authentique, si l’on compare les jours de ce bas monde à ceux de la Vie future. Mais c’est une sensation illusoire et trompeuse pour celui qui voit passer les jours et les nuits, les mois et les années, qui va et vient, s’active et se repose dans l’insouciance de son présent et de son lendemain. Il passe sa vie à s’amuser et exulter de plaisir jusqu’à ce que la mort le gagne. Ce n’est qu’à ce moment qu’il se réveille violemment. Hélas ! C’est trop tard. Le vrai musulman apprécie hautement le temps parce qu’il c'est sa vie. S’il permet sa perte et l’abandonne au pillage des contingences, il commet son. Propre suicide par cette attitude irresponsable. L’homme chemine inlassablement vers Allah. Chaque révolution de l’univers qui engendre une nouvelle journée n’est que l’une des étapes du cheminement qui ne s’arrête jamais. N’est-ce pas raisonnable pour l’individu de percevoir cette réalité et de la fixer comme un objet pendant qu’il regarde derrière lui et devant lui ? N’est-ce pas une duperie que de se croire immobile et de croire que c’est le temps qui évolue ? C’est une illusion de relativisme comme l’homme dans le train qui roule : il croit en lui pendant qu’il reste assis, immobile. En réalité, le temps chemine avec l’homme vers son terme inéluctable. L’Islam est une religion qui connaît la valeur du temps et évalue la gravité de son importance. Il insiste sur la grande sagesse qui dit : « le temps est comme l’épée. Si tu ne la tranches pas, elle te tranche ». Il institue comme signe de la foi et indication de la piété le fait que le fidèle musulman soit attentif à la réalité suivante et soit guide. par elle : « Dans la succession de la nuit et du jour, dans ce qu’Allah a créé dans les deux et sur la terre, il y a des signes pour les hommes qui le craignent. » C10V6 L'islam considère ceux qui sont insouciants de leur lendemain, absorbés par leur présent et envoûtés par les attraits de la demeure éphémère comme des perdants et des sots : « Quant à ceux qui n’attendent pas Notre rencontre, à ceux qui sont satisfaits de la vie de ce monde, à ceux qui trouvent la tranquillité et qui restent indifférents à nos signes, voilà ceux dont le refuge sera le Feu, pour prix de ce qu’ils ont fait. » C10V8 L’Islam a réparti ses principaux actes du culte à travers les moments de la journée et les saisons de l’année. Ainsi, les cinq prières obligatoires couvrent la journée, et leurs heures épousent son cours. Du reste, il est indiqué dans la loi religieuse que l’Archange Jibril (Gabriel) est descendu de la part d’Allah pour déterminer les débuts et les fins, pour introduire un système précis et minutieux qui rythme la. Vie islamique et l’apprécie de minute en minute depuis l’aube jusqu’au coucher : « Gloire à Allah, quand vous parvenez au soir et que vous vous retrouvez le matin ! Louange à Lui, dans les cieux et sur la terre, la nuit et au milieu de la journée » (c. 30, v. 17-18). La vision bornée ne connaît du temps que ses limites et ses manifestations tangibles. Pourtant, le temps qui provoque des rides sur le front, engloutit les vies, emporte des civilisations et laisse les hommes stupéfaits devant ses merveilles, constitue en même temps une occasion pour éveiller les esprits alertes pour faire le bien et engranger ce qui est utile. Allah a dit : « Béni soit Celui qui a placé des constellations dans le ciel, Celui qui y a placé un luminaire, une lune brillante. C’est Lui qui fait que la nuit succède au jour pour celui qui veut se souvenir de Lui, ou qui veut être reconnaissant » (c. 25, v. 61-62). Ainsi, la nuit succède au jour et le jour à la nuit, au rythme du mouvement continu des constellations. Le Seigneur n’a pas créé cela. Vainement. Aussi, il ne sied pas aux hommes de croire que leur vie dans cette existence monotone est vaine. Cette vie est le champ d’une grande compétition ; une compétition où ne prime que celui qui connaît son Seigneur, reconnaît Son droit, loue Ses bienfaits et fait de la succession des années une action continue pour gagner le grand repos. Quant à ceux qui sont inconscients de ces significations et qui courent éperdument derrière leurs profits immédiats, ce sont des idiots qui n’apprécient aucune sagesse et ne tirent profit d’aucun enseignement. « Ne voient-ils pas que chaque année ils sont tentés de se révolter une fois de plus ? Ils ne s’en repentent pas ensuite et ils s’en souviennent. » Ta vie est ton immense capital. Tu seras interrogé sur la façon dont tu l’as dépensé et de quelle manière tu t’en es servi. L’envoyé d’Allah a dit : « Aucun serviteur ne quittera le rassemblement général avant d’avoir été interrogé sur quatre choses : sur ta vie et comment l’as-tu épuisée ? sur ta jeunesse... » Comment il t'a passé ? Sur son argent et comment il l’a acquis et dépensé ? Sur sa science et comment il t'a utilisée ? At-Tirmidhi. L’Islam considère la valeur du temps dans beaucoup de ses commandements et de ses interdits. Il a ainsi fait de l’obligation de se détourner des propos futiles une marque de la foi. En effet, il est perspicace dans sa lutte contre les bandes d’oisifs qui s’invitent entre eux en disant : « viens tuer le temps dans quelques amusements ! » Ces idiots ne savent pas qu’ils jouent leur vie et que tuer le temps de cette manière est une perte pour l’individu et le groupe. Parmi les sagesses qui échappent à l’esprit de la masse, il y a celles-ci : « les devoirs sont plus nombreux que le temps ». Le temps n’est pas neutre ; il est soit un ami agréable soit un ennemi redoutable. Parmi les aphorismes de Hassan al-Basri, citons celui-ci : À l’aube de chaque jour nouveau, un crieur fait résonner cet appel de la part d’Allah : ô fils d’Adam ! Je suis ton nouveau jour créé et je suis témoin de... ton action. Approvisionne-toi auprès de moi d'œuvres pieuses car je ne viendrai plus jusqu’au jour de la résurrection. Ces sagesses naissent de l’esprit de l’islam et de la méditation de ses enseignements pour tirer profit de la vie ici-bas et dans l'au-delà en provision de la vie future. C'est une grâce divine et une marque de réussite que l'homme soit inspiré pour exploiter chaque heure de sa vie dans le travail et se reposer d'un effort afin de pouvoir en entreprendre un autre : "Dans Sa miséricorde, Il a disposé pour vous la nuit, pour que vous vous reposiez, et le jour, pour que vous recherchiez Ses bienfaits. Peut-être serez-vous reconnaissants ?" [S 28 v73] Il est regrettable que les gens du commun soient insensibles à la perte de leur temps de façon inutile. Ils ajoutent à cela le crime de s’emparer du temps d’autrui pour le jeter par terre, car ils violent les isolements utiles des hommes d’action pour détourner leur attention vers des futilités. L'Envoyé d'Allah a dit : "Il y a deux bienfaits où beaucoup... d'hommes sont lésés : la santé et le temps libre. Ainsi, le Coran invite à étudier les anciennes civilisations et les causes de leur disparition, afin que les successeurs évitent les erreurs qui ont causé la perte des prédécesseurs. Du reste, la consultation de l'Histoire révèle bien des choses étranges. Comme le dit le poète : "Gros par le temps, les mérites sont pleins et engendrent tant de merveilles !” Le temps est une merveille dont les esprits n'arrivent pas à sonder le fond. Nous ne le connaissons qu’à travers ses empreintes dans la matière. Peut-être le secret de l'éternité et de l'ancêtrement est-il enfoui en lui et ne le connaît que Celui qui embrasse ses manifestations et ses dimensions latentes ? C’est Lui qui vous a disséminés sur la terre, puis vous serez rassemblés devant Lui. C'est Lui qui vous fait vivre et qui vous fait mourir. La succession de la nuit et du jour Lui appartient. Ne le comprenez-vous pas ? Ce que nous devons bien saisir, c’est que notre vie en ce monde. n'est pas vain, car Allah est tellement Majestueux et Sublime pour qu'il en soit autrement. Ainsi, si nous tirons le meilleur profit du cours du temps, nous inscrirons pour nous-mêmes auprès du Compagnon Suprême une éternité sur laquelle le temps n’aura aucune prise. En somme, ce que nous devons bien saisir, c’est que notre vie en ce monde n’est pas vaine, car Allah est tellement Majestueux et Sublime pour qu’il en soit autrement. Ainsi, si nous tirons le meilleur profit du cours du temps, nous inscrivons pour nous-mêmes auprès du Compagnon Suprême une éternité sur laquelle le temps n’aura aucune prise. Source : www.sajidine.com 29 Numéro 280 Nombre de pages 4 -- id 11931 Url https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/11931 Modèle de ressource Newspaper article Classe de ressource bibo:Issue Id de collection 2198 Id du média 33406 34442 34443 34444 34445 Fichier média https://islam.zmo.de/files/original/2915f7a9b680e37be376d9833cc0dd035023b963.pdf https://islam.zmo.de/files/original/c74a2bfdb38c8ddf0946f9707a2aed74809c257f.tiff https://islam.zmo.de/files/original/8949274cce555afd16a61c49d310c638c7a54fd0.tiff https://islam.zmo.de/files/original/c554aca81540b710100e85614636c0c98b058a2e.tiff https://islam.zmo.de/files/original/399e33bf5e8c4c8d6e768321dda3991e09a86473.tiff Titre An-Nasr Vendredi #279 (L'adoption est-elle permise en islam?) Créateur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/15587 Hamza Sujet https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Editeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/2198 An-Nasr Vendredi Contributeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore Date 2009-03-13 Type https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67398 Périodique islamique Identifiant iwac-issue-0000463 Source https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Langue https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français Droits In Copyright - Educational Use Permitted Détenteur des droits Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Contenu Lorsque vient le secours d'Allah ainsi que la victoire, célèbre les louanges de ton Seigneur et implore son pardon. L'islam est quelque peu différent de la notion moderne. En effet, la religion musulmane interdit l'adoption formelle qui consiste à rattacher volontairement à sa propre personne l’enfant de quelqu’un d'autre et à lui appliquer tous les droits de filiation avec toutes les conséquences sociales et identitaires qui en découlent. L’adoption est-elle permise en islam ? Dans le souci de mieux informer ses lecteurs, an-nasr vendredi tente d'apporter des éléments de réponse sur cette question. Qu’est-ce que l’adoption au sens moderne du terme ? Voici ce que nous trouvons dans le Dictionnaire Webster : adopter, c'est prendre dans sa famille l’enfant de quelqu’un d'autre comme s'il était le sien. Cela signifie qu’un enfant adopté ne portera plus le nom de son père biologique et aura donc... pour résultat qu'il sera coupé de tous les droits ou responsabilités envers ses parents biologiques et sera traité alors comme l'enfant à part entière de ceux qui l'adoptent. Comment est abordée l’adoption en islam ? « Il (ALLAH) n'a point fait de vos enfants adoptifs vos propres enfants. Ce sont des propos qui sortent de votre bouche. Mais ALLAH dit la vérité et c’est Lui qui met dans la bonne direction. Appelez-les du nom de leurs pères : c’est plus équitable devant Allah. Mais si vous ne connaissez pas leurs pères, alors considérez-les comme vos frères en religion ou vos alliés. Nul blâme sur vous pour ce que vous faites par erreur, mais vous serez blâmés pour ce que vos cœurs font délibérément... » sourate 33 verset 4-5. L'adoption était largement répandue en Arabie et dans le reste du monde lorsque l'islam a été révélé. Le prophète Mohammad (SAW) lui-même avait Zayd comme fils adopté. Il était appelé « Zayd, le fils de Mohammad ». Le Coran a alors permis qu’on fixe des règles. spécifiques sur la relation juridique entre un enfant et sa famille adoptive, qui permettent à l'enfant de s'épanouir à tous les niveaux sans être déchu de son identité : - L'enfant doit conserver le nom de ses parents biologiques. - L'enfant ne peut pas prétendre avoir un droit sur l'héritage venant de ses parents adoptifs, toutefois il est permis et même souhaitable que le père adoptif fasse de son vivant un testament en faveur de son fils ou de sa fille adoptive. - L'enfant a un droit d’héritage sur ses parents biologiques. - Il est conseillé à la mère adoptive d'allaiter l'enfant car, devenu pubère, il n'est pas un Mahram et peut se lier maritalement avec l'un des membres de la famille car il n'existe pas de lien sanguin. - Les biens et les richesses de l'enfant doivent être protégés et non utilisés par les parents adoptifs. L'Islam est formelle : voler une part de cet argent est considéré comme un grand péché, comme le précise le Saint Coran : « Ceux qui mangent (disposent) des biens des orphelins ne font que... » manger du feu dans leur ventre. Ils brûleront dans les flammes de l'enfer » C4V10. 23 Ainsi, s’il s’agit pour un homme et une femme de prendre en charge un enfant qui est orphelin ou qui n’a aucun soutien et de s'occuper de lui comme de leur propre enfant, en lui accordant toute la tendresse et la douceur dont il a besoin, en lui assurant sa prise en charge matérielle et en lui donnant une bonne éducation (morale, spirituelle, intellectuelle...), sans porter atteinte, en aucune façon qui soit, à sa véritable filiation, alors, cela est considéré comme un acte très méritoire aux yeux d’Allah. Bienveillance et solidarité dans l’Islam L'Islam encourage la prise en charge des orphelins et des pauvres. D'ailleurs, le Prophète Muhammad (saw), lui-même orphelin, a dit : « Moi et les gardiens des orphelins serons ensemble au Paradis » ; il a aussi appelé les musulmans à donner le meilleur traitement aux enfants dans la misère. Même une caresse sur la tête d'un enfant ou une tape sur son épaule est un acte de vertu aux yeux d’Allah. L’Islam donne aussi un très sérieux avertissement à ceux qui disposent à leur profit les biens des orphelins. En résumé, l’Islam reconnaît à chaque enfant le droit à une filiation paternelle qui est un droit imprescriptible. C’est pour cette raison qu'il a interdit l’adoption formelle qui prive l’enfant de ce droit. Cependant, il n’empêche pas qu'une famille intègre en son sein un enfant étranger et le protège, il y invite. Hamza Quelques astuces pour bien dormir : - Évitez le thé, le café et tous les excitants après 18h. - Buvez du lait, c'est un excellent somnifère naturel. Avec du sucre ou du miel, il vous aidera à vous endormir grâce à l'un de ses acides aminés : le tryptophane qui sert à la synthèse de sérotonine, une hormone du sommeil. - Évitez d’allumer la télévision, les ordinateurs, etc. car leurs ondes peuvent perturber votre repos, même à l’état de veille. Ils capturent les ions négatifs qui sont des particules du bien-être. - Couchez-vous après la digestion, au moins deux heures. Demi après le dîner. - Privilégiez le soir une alimentation légère. - Retirez les plantes vertes de votre chambre : elles consomment de l’oxygène et rejettent du gaz carbonique. - Couchez-vous dans une pièce calme et fraîche (19 °C si possible avec la fenêtre entrouverte). - Mettez quelques gouttes d’huile essentielle de lavande, de fleurs d'oranger. - Respectez l’horloge biologique en vous couchant à heures régulières. - Portez des vêtements spécifiques pour dormir. - Inventez un rituel du sommeil avant de vous coucher et vous endormir : rangez vos affaires, préparez celles du lendemain, lavez-vous les dents... - Si possible, dormez la tête au nord ou à l’est. Quelques conseils pour bien éveiller votre corps en douceur : - Ne vous levez pas brutalement. - Étirez-vous et respirez amplement. - Sortez de votre lit lentement pour vous habituer progressivement à la lumière et au bruit. - Augmentez doucement l’éclairage et évitez toutes les agressions violentes (conversations animées, télévision, musique trop forte...). - Échauffez doucement votre articulation (poignet, coude, épaule, cou, dos, jambe ...). - Augmentez progressivement le rythme de vos activités. - Accordez-vous un petit déjeuner agréable dans un joli décor avec les odeurs que vous aimez (pain grillé, café...). Le réveil, c'est le retour à la vie : de sa qualité dépendra une grande partie de votre sommeil ainsi que celle de votre journée. « Lisez et faites lire Anna sur vendredi 25. » Numéro 279 Nombre de pages 4 -- id 11932 Url https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/11932 Modèle de ressource Newspaper article Classe de ressource bibo:Issue Id de collection 2198 Id du média 33407 34446 34447 34448 34449 Fichier média https://islam.zmo.de/files/original/f800e9f7e660c7a3686f6e301e46726603cb3d05.pdf https://islam.zmo.de/files/original/205fe61338a7339101f6b6c25e15b766002e57ca.tiff https://islam.zmo.de/files/original/e3cc7f70503c819442c8abc2952c9bb8a37d0363.tiff https://islam.zmo.de/files/original/7eda8352b3d8516394d01ac697c25b39bafc3f1c.tiff https://islam.zmo.de/files/original/570b97e7df0035f9fdeb64e59c9fbdded60bd23a.tiff Titre An-Nasr Vendredi #278 (Spécial 8 Mars 2009 : comprendre le Hijab en Islam) Créateur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/15597 A. H. Sujet https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/36 Femmes https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/41 Hijab https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/85 Hadith https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/87 Sunnah Editeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/2198 An-Nasr Vendredi Contributeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore Date 2009-03-08 Type https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67398 Périodique islamique Identifiant iwac-issue-0000464 Source https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Langue https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français Droits In Copyright - Educational Use Permitted Couverture spatiale https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/443 Médine Détenteur des droits Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Contenu i - nasr red î n° 278 spécial OSmart 2009 Lorsque vient le secours d'Allah ainsi que la victoire, célèbre les louanges de ton Seigneur et implore son pardon. Pour parler de la tenue vestimentaire de la femme musulmane, il faut revenir à sa source : la Révélation coranique et la tradition prophétique. Dans le verset 31 de la sourate An-Nour (La lumière), le Coran parle de « khimar » qui est une sorte de foulard qui couvre les cheveux et qui couvre en même temps le cou et la poitrine : « Et dis aux croyantes de baisser leurs regards, de garder leur chasteté, et de ne montrer de leurs atours que ce qui en paraît et qu’elles rabattent leurs foulards sur leurs poitrines (...) ». Dans le verset 59 de la sourate Al-Ahzab (Les coalisés), le Coran parle du « jilbab » qui est une sorte d’habit ample que doit mettre la femme : « Ô prophète ! Dis à tes épouses, à tes filles et aux épouses des croyants, de ramener sur elles leurs jilbabs, ainsi elles seront plus vite reconnues... » reconnues et éviteront d’être offensées. Dieu est Pardonneur et miséricordieux. La tradition prophétique définit clairement dans un hadith authentique ce qu’est la tenue vestimentaire de la femme : Aïcha (ra), l’épouse du Prophète (SAW), a raconté que sa sœur Asma (la sœur aînée de Aïcha) était entrée chez le Prophète (SAW) portant des vêtements très fins. Alors, le Prophète (SAW) détourna la tête et dit : « Asma, à partir du moment où elle est pubère, il ne convient plus qu’on voit de la femme autre chose que ceci » (en montrant son visage et ses mains). Rapporté par Abou Daoud et Al-Bayhaqi. Le port du foulard puise ses sources dans le noble Coran, parole de Dieu pour tous les musulmans, ainsi que dans la sunna, tradition du prophète Mohammad (SAW). C’est un acte de foi, qui fait partie intégrante du culte musulman, de l'islam. En société, il est prescrit devant les personnes avec lesquelles la femme peut contracter un mariage durant sa vie. Les versets concernant la prescription du port du hijab dans L’histoire de la révélation est descendue à Médine, après treize années de prêche à la Mecque par le prophète Mohammad (SAW) pour enraciner la foi en Dieu l’Unique, dans le cœur des croyants. Il faut comprendre de cela que l’essentiel est d’abord une compréhension profonde, la pratique découlant de cette compréhension du sens de la soumission au Créateur. Peut-on être voilée et libre ? Pour celui qui est en paix avec lui-même, avec sa conscience, parce qu’il est en paix avec son Créateur auquel il obéit et qu’il connaît. Et qu’il sait qu’au fond de lui-même, il existe un besoin de spiritualité qui ne peut être comblé s’il n’y a pas cette connaissance. Et la connaissance de Dieu se conçoit. Ce choix consiste à, soit reconnaître Dieu et se soumettre, fondamentale qui nous lie à notre créateur, soit se rebeller et rejeter l’idée de Dieu comme créateur. Ainsi, la soumission à Dieu n'a de sens qu’à partir du moment où l’être humain est libre. Se soumettre à Dieu, prier ou porter la tenue prescrite, que si l'être... humain le fait de sa propre volonté. C’est pourquoi la parole coranique dit « Nulle contrainte en religion » (S2V256). En ce sens, nul ne peut contraindre quelqu'un à la foi islamique ni au port du foulard. Et nous avons condamné à plusieurs reprises dans les médias la contrainte au port du voile, comme nous condamnons la contrainte à l’enlever, les deux attitudes provenant de la même injustice. Une femme voilée est-elle plus pudique que les autres ? La foi, la pratique et le comportement ou la morale sont indispensables en islam. Cette notion de la pudeur en islam est essentielle à la compréhension de la dimension éthique de la tenue vestimentaire. « La pudeur est une branche de la foi en islam » selon un hadith authentique (Boukhari et Mouslim). Il est essentiel que la pudeur ait un sens très général, c'est un état d'esprit d'humilité et de crainte devant Dieu. Le pudique n'ose pas être à l'aise tout en commettant des interdits ou des actes déconseillés par la religion. En s'habilitant, le croyant ou la croyante... Croyante essaie de se conformer tant qu’il peut et ceci concerne autant l’homme que la femme. La partie du corps à couvrir en société chez l’homme s’étend du nombril jusqu’au-dessous des genoux. Nombreux se demandent pourquoi l’homme ne doit-il pas couvrir son corps en entier ; afin de comprendre ce fait, il est nécessaire de revenir aux réalités corporelles qui différencient l’homme de la femme et de comprendre que la différence ne fait pas l’inégalité, mais qu’elle reste une différence tout simplement. Avant d’aborder la question de la pudeur, il est essentiel de souligner qu’une femme ne portant pas le foulard ne signifie pas que cette dernière n’ait aucun sens de la pudeur ni aucun principe moral. Notre démarche a pour objectif d'expliquer et de donner à comprendre la dimension éthique du hijab, et en aucun cas de porter un jugement sur les personnes nous entourant. Nous refusons les analyses simplistes et binaires insinuant qu'une femme ne portant pas un foulard serait dénuée de valeurs profondes. pudeur et de respect de soi, tandis que la femme le portant aurait saisi entièrement la dimension éthique de l'islam. Nous respectons le cheminement intérieur de chacune. Un point important mérite d’être traité : porter le hijab ne signifie pas que celui-ci doive être laid, au contraire, l’islam aime la propreté, la beauté mais il s’agit d'une beauté décente, c’est-à-dire qui n’est destinée à séduire ; la dimension de la séduction étant réservée au cadre du couple. Ensuite, nous pouvons nous demander ce que veut l’islam de la pudeur : une intimité des corps réservée au couple et préservée. Les liens entre les époux sont ainsi renforcés. C’est une protection du couple afin que la famille soit protégée, que la société (ayant pour cœur la famille) rayonne et que l’humanité puisse s’épanouir. Aujourd’hui, beaucoup de maux, affectant les sociétés modernes, sont dus au manque de pudeur qui est devenue une vertu délaissée et rare. Face à cette actualité, nous pouvons apprécier combien le prophète de l’islam est universel et intemporel, et combien il serait fructueux pour les hommes et les femmes de méditer sur les paroles suivantes de notre prophète bien-aimé Mohammad (SAW) : « Chaque fois que l'impudeur se mêle à quelque chose, elle l'enlaidit ; mais chaque fois que la pudeur se mêle à quelque chose, elle ne fait que l'embellir. » La pudeur donne à la société toute son humanité. Manquer de pudeur, c’est manquer d’humanité. Priver le monde de pudeur, c’est conduire le monde vers une déshumanisation évidente. L’islam nous conseille et nous prescrit la pudeur pour des raisons profondément philosophiques et pour le bien de l’humanité. Une féminité assumée : En islam, il n’y a ni tabou, ni honte, ni timidité. La femme musulmane portant le hijab assume pleinement sa féminité, elle n’a pas honte de son corps, bien au contraire : elle le préserve et le respecte dans la totalité de son être. Une femme, bien avant d’être une fille, une épouse, une mère, est une femme avant tout, avec ses besoins spirituels, intellectuels, affectifs, physiques. L’islam reconnaît cette dimension-là et la femme musulmane est, avant toutes ses fonctions familiales, une croyante, un être doté d’un corps, qu’elle essaiera de préserver pour Dieu et d’une âme, qu’elle s’efforcera de nourrir par le rappel de son créateur et par son adoration. C’est un être qui ne se vit pas dans la négation de ce qui compose sa personne, mais qui se vit dans la maîtrise de soi ; et il n’y a pas de maîtrise de soi sans l’acceptation de ce que l’on est. C'est ce qui fonde la spiritualité musulmane, et qui concerne aussi l’homme que la femme : ne pas nier la dimension du corps, la dimension des sentiments, mais apprendre à se maîtriser pour se libérer. Dimension philosophique et sociale : Au-delà des apparences, un être, une femme : le hijab possède une dimension profonde. Porter le hijab signifie « Couvrir son corps pour révéler son être ». Appréhendé dans son être profond plutôt que dans la superficialité de ses apparences, la femme peut donc rayonner librement dans la. société. Dans sa dimension philosophico-sociale, le hijab offre à la femme qui le porte de s’émanciper, le droit de jouissance sensuelle. La femme s’affirme alors comme un être de profondeur, révèle sa richesse intérieure, son être et revendique son droit de décence. Il est essentiel de souligner qu’il n’existe pas qu’un seul modèle de femmes. Aujourd'hui, il existe des jeunes filles et des femmes qui ont d’autres références que les mannequins ou les chanteuses à la mode. Et il faut que le monde entende cela. Ce sont les femmes qui ne veulent répondre au dictat de la mode, ni à la dictature du culte du corps et qui résistent à un modèle dominant qui ne répond pas à leurs valeurs. Nous faisons partie de ces femmes. Face à la réalité, lorsque l’on a compris les dimensions profondes du hijab de la femme musulmane, nous pouvons alors les confronter aux réalités actuelles. À l’heure où la nudité de la femme, affichée en toutes occasions, réduit cette dernière à un simple objet exploité à des fins marchandes. Paradoxalement, l’émancipation des femmes est évoquée alors que celle-ci est restée un objet pour les hommes. Ce sont les publicités sexistes, la pornographie ou encore les clips musicaux où les femmes ne sont réduites qu’à des corps commercialisés et donc consommables, qui sont à l’origine du sexisme ou du non-respect de la femme et des jeunes filles en particulier. Des psychologues ont souligné ce fait. Ce n’est, certes, pas le voile le problème, comme certaines et certains ont pu le clamer sans aucun fondement, mais bien le déferlement d’images dégradant l’image de la femme. Nous affirmons qu’il est nécessaire de proposer une culture alternative proposant une vision respectueuse des femmes de ce monde. La nudité de l’homme commence à être utilisée à des fins commerciales, ce qui révèle que promouvoir l’humain en général (et non plus uniquement la femme) dans sa recherche d’âme plutôt que les contours de son corps, est une priorité aujourd’hui pour sauvegarder la dignité humaine. Dans la maîtrise de Leurs apparences, l’islam invite les êtres à se vivre dans leur humanité qui ne se réduit pas qu’à un corps, mais qui se révèle également par une intériorité, dans un objectif d’harmonie avec eux-mêmes et ce qui les entoure, et entrer ainsi dans l'harmonie de la création, soit rester indifférents et vivre loin de cette relation. Y a-t-il une véritable émancipation de la femme aujourd’hui après trente années de féminisme alors que des jeunes filles subissent la dictature des apparences depuis l'acquisition de certaines poupées aux mensurations irréalistes lorsqu’elles étaient enfants jusqu’aux modèles féminins erronés des chanteuses lolitas ? Et les conséquences sont dramatiques lorsque l’on sait que des adolescentes deviennent anorexiques pour des raisons liées à ce culte du corps, après avoir entamé maints régimes sans aucun suivi médical (nous ne faisons pas allusion bien évidemment à toutes les formes d’anorexie mentale). À l’heure également où le harcèlement sexuel des femmes au travail... Se vivre et faire des ravages (perte de confiance en soi, dépression) et qui démontre que l’échec de la mixité ne résulte pas uniquement chez les jeunes à l’école, comme l’ont martelé les médias. Il est essentiel de souligner que l'éthique de vie proposée par l'islam n'empêche pas la mixité des hommes et des femmes, mais qu’il permet la réussite de la mixité sur des bases relationnelles saines, n’ayant pas précisé une forme spécifique de vêtement, mais uniquement les normes. Face aux discriminations que peuvent subir les femmes sur leur physique lors d’une recherche d’emploi, le hijab permet un rapport d’égalité sur le plan physique. Ce sont des conséquences qui priment sur l’aspect extérieur. Ainsi, face à ces maux actuels, le hijab propose une autre image de la femme et de la féminité qui peut être révélée au-delà de la simple apparence, l'image de la femme musulmane. Lorsque le hijab a été appréhendé dans cette définition qui puise sa source dans la révélation coranique et la tradition prophétique, nous... Comprenons que le port du hijab est un acte de foi, qui relève de la liberté de conscience devant être respecté et qu'il fait partie du culte de la femme musulmane qui réclame le droit que ses filles puissent exercer librement et en tout lieu. Le débat sur le foulard a été profitable aux uns et aux autres, en ce qu’il a suscité des questions fondamentales. Tout d'abord au niveau de la communauté musulmane, cela a permis de susciter l’autocritique. Il s'agit d’avoir un regard critique sur nous-mêmes pour évoluer dans une meilleure compréhension de notre spiritualité et du contexte dans lequel nous vivons. Il est essentiel, par exemple, que les femmes musulmanes mènent une réflexion sur la manière de porter le hijab dans une société occidentale, l’islam n'ayant pas précisé une forme spécifique de vêtement, mais uniquement les normes. Nous devons être à l'écoute des interrogations, des peurs, des sentiments de rejet qu’éprouvent nos concitoyens face au port du voile. Être à l’écoute ne signifie pas... Il ne s'agit pas d'accepter les mécanismes de rejet de l'autre, mais d'adopter une position de réflexion, d’analyse et d’explication pour créer une véritable culture du dialogue. Au niveau de la société en général, cela a contribué à faire émerger des questions sociales fondamentales comme, par exemple, la question de la crise des valeurs de nos sociétés modernes, la question de l’éthique des médias, quand nous nous souvenons comment a été traitée la question de l’islam et du foulard en particulier, avec tous les préjugés et toutes les caricatures qui ont été étalées sur les scènes publiques ; et une question primordiale pour tous aujourd’hui : à savoir : dans quelle société voulons-nous vivre ? Est-ce une société qui part à la connaissance de l’autre dans sa diversité, dans les valeurs qu'il porte avec une véritable écoute, un véritable dialogue instauré ; ou bien, une société qui se bute sur la différence de l'autre sans réellement écouter ce qu’il a à dire, ce qu’il porte en lui ? C’est une question que nous devons nous poser si. Nous voulons avancer vers un monde meilleur. Numéro 278 Nombre de pages 4 -- id 11933 Url https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/11933 Modèle de ressource Newspaper article Classe de ressource bibo:Issue Id de collection 2198 Id du média 33408 34450 34451 34452 Fichier média https://islam.zmo.de/files/original/7b06ba4c9915ff0416403fe094eb7bc46b832e9a.pdf https://islam.zmo.de/files/original/f01fc6789878bef2863309fce916050234e2bacc.tiff https://islam.zmo.de/files/original/be10bdea119b54d5dcecf1966753d83d0b80aad5.tiff https://islam.zmo.de/files/original/889d441f6d4448c41488c7886ebdc89ce71f2db9.tiff Titre An-Nasr Vendredi #269 (L'originalité de la Saint-Valentin et quelques conseils aux musulmans) Sujet https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/125 Aïd al-Adha (Tabaski) https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/124 Aïd el-Fitr https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/87 Sunnah Editeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/2198 An-Nasr Vendredi Contributeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore Date 2009-01-09 Type https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67398 Périodique islamique Identifiant iwac-issue-0000465 Source https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Langue https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français Droits In Copyright - Educational Use Permitted Détenteur des droits Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Contenu Lorsque vient le secours d'Allah ainsi que la victoire, célèbre les louanges de ton Seigneur et implore son pardon. La plupart des historiens s’accordent à dire que l’histoire de la Saint-Valentin remonte à la période des Romains. En l’honneur du dieu Lupercus (le dieu des troupeaux et des bergers), les gens procédaient, par tirage au sort, à une sorte de loterie de l’amour. On mettait le nom des filles et le nom des garçons de façon à former ces couples. Ces couples devaient sortir ensemble pour tout le reste de l’année. Ce rituel se nomme les Lupercales romaines ou la fête de la fertilité et soulignait le passage vers l’âge adulte. Les couples passaient ainsi un an ensemble jusqu’au prochain tirage l’année suivante. Les prêtres de l’époque trouvaient ce rituel peu acceptable et décidèrent de remplacer ce dieu par un saint qui était devenu martyr 200 ans plus tôt, soit saint Valentin. À l’époque, celui-ci avait décidé de défendre l’amour en mariant les couples en secret. Couples malgré l’interdiction de l’Empereur Claude. L’Empereur avait interdit le mariage puisque cela empêchait les hommes de s’enrôler dans l’armée. Lorsque l’Empereur découvrit les comportements de Valentin, il l’emprisonna le jour du 14 février 268. La légende raconte qu’avant d’être torturé et décapité un 14 février, il aurait offert à la fille de son gardien des feuilles rappelant la forme d’un cœur et signées « De ton Valentin ». Plus tard, afin d’honorer son sacrifice pour l’amour, Valentin a été canonisé. Durant le mois de février, les Romains s’échangèrent des mots doux que l’on nomma plus tard des valentins. Et c’est pourquoi le 14 février, en sa mémoire, les amoureux s’échangent romance et valentins. Aujourd’hui, cette coutume est restée dans les mœurs. L’islam valorise l’amour, l’affection, la bonne entente, le bon comportement, et cela entre parents et enfants, entre frères et sœurs, entre maris et femmes... Bientôt ce jour de 14 février, soi-disant « fête des amoureux », il nous... Il semble important d’inviter le musulman à ne pas fêter, ou participer à des fêtes d’origine païenne et de nous intéresser à la relation qui lie époux et épouse. Allah dit : « Et parmi ses signes, il a créé de vous, pour vous, des épouses pour que vous viviez en tranquillité avec elles et il a mis entre vous de l’affection et de la bonté. Il y a en cela des preuves pour des gens qui réfléchissent. » (C30V21). L’amour, le bonheur, l’affection, la tranquillité et la bonté constituent la base sur laquelle est fondée la vie commune. Plus ces sentiments sont forts, plus la vie commune est heureuse. Lors du pèlerinage d’Adieu, le messager d’Allah (saw) a dit : « Ô hommes ! Vous avez des droits sur vos femmes et vos femmes ont des droits sur vous. Craignez Dieu dans votre comportement envers les femmes. » Il ajouta : « Je vous recommande d’être bons envers les femmes, le meilleur parmi vous est celui qui se conduit le mieux envers sa femme. » (Al-Bukhari et Muslim). Les musulmans et les musulmanes, tout au long de leur vie, doivent veiller à témoigner de l’affection envers son épouse ou son époux. L’islam nous demande de bien nous comporter envers cet être cher, de lui adresser la parole avec amour et bienveillance, et de prendre soin de lui chaque jour que Dieu fait. Il est très regrettable que la communauté musulmane suive certaines fêtes ou coutumes, sans même en connaître l’origine. L’islam est basé sur l’adoration pure, sans associations et sans adoration qui n’est légiférée et agréée par Allah et son messager. À cet effet, nous vous invitons, chères sœurs, chers frères, à ne pas vous laisser tenter par la « Saint-Valentin ». Les preuves claires du Coran et de la Sunna, ainsi que le consensus des prédécesseurs de la communauté, indiquent que les jours de fêtes en islam sont au nombre de deux : ’Aïd ul-fitr et Aïd el-kebir. En dehors de ces deux fêtes, toute célébration, qu’elle soit liée à une personne, à un groupe, à un événement, etc., est une célébration innovée qu’il est interdit aux musulmans de fêter ou d’approuver. Il est interdit de manifester sa joie à ces occasions, ou d’y participer de quelque manière que ce soit, car cela représente un dépassement des limites qu’Allah a fixées, et constitue une injustice envers soi-même. La Saint-Valentin fait partie de ce que nous avons évoqué, car c’est une fête païenne, et il n’est pas permis au musulman qui croit en Allah et au Jour Dernier de la célébrer, de l’approuver ou de présenter ses vœux, mais plutôt il doit la délaisser, s’en écarter, en répondant aux ordres d’Allah et de son messager (saw), et en s’éloignant de ce qui cause de la colère de son châtiment. Si on rajoute à cela le fait que ce soit une fête des mécréants, alors c’est ajouter un péché à un péché, car cela revient à chercher à les imiter, et les prendre pour alliés. Allah le Très-Haut a interdit aux croyants d’imiter les mécréants, et de les prendre pour alliés dans son livre. On rapporte aussi du prophète (saw) : « Celui qui imite un peuple en fait partie ». Il est également interdit aux musulmans. d’aider ou toute 201 Numéro 269 Nombre de pages 3 -- id 11934 Url https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/11934 Modèle de ressource Newspaper article Classe de ressource bibo:Issue Id de collection 2198 Id du média 33409 34453 34454 34455 34456 Fichier média https://islam.zmo.de/files/original/6f78cb588f64d1ed2eb71e18bca3e93f99e84f5d.pdf https://islam.zmo.de/files/original/0cada336057d4968922cbcdb28acd438d5cab757.tiff https://islam.zmo.de/files/original/67c1577fdca8b78f3f62d8aad72f64cb63821dd7.tiff https://islam.zmo.de/files/original/2f7e3e171d7add7297e37c1609b7a24eb654d7ee.tiff https://islam.zmo.de/files/original/2efb4682f68c277e56282f7a5bd2ec293ce722d1.tiff Titre An-Nasr Vendredi #353 (L'oiseau : tout un sym­bole) Sujet https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Editeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/2198 An-Nasr Vendredi Contributeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore Date 2010-08-06 Type https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67398 Périodique islamique Identifiant iwac-issue-0000466 Source https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Langue https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français Droits In Copyright - Educational Use Permitted Couverture spatiale https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/376 Ouagadougou Détenteur des droits Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Contenu Lorsque vient le secours d'Allah ainsi que la victoire, célèbre les louanges de ton Seigneur et implore son pardon. Il est des faits banals que l'habitude nous fait oublier toute interprétation. Cela est une constante chez l'être humain. Avant de marcher, marcher était un événement. Chacun de nous se rappelle de la joie immense des parents et de soi quand son petit frère accomplissait ses premiers pas. Et après, l'événement se normalise et perd son revêtement événementiel. De ces choses, il y a l'oiseau, son plumage, ses chants et surtout son vol. L'oiseau est un don. Ils sont nombreux et de plusieurs plumages. Ils sont beaux, les oiseaux, du moineau à la tourterelle. Attention ! Ils sont de grands musiciens. Leurs chants bercent notre quotidien. Dans les villes, cela est moins perceptible, mais au village, dans la communion avec la nature, ils attirent l'attention et forcent l'admiration. Leur vue procure plaisir. Les "entendre" procure joie. Tout en eux est symbiose et synthèse. de l'esthétique et de l'éthique. Voir les pique-bœufs sur les troupeaux de bœufs les débarrassant de leurs puces, voir une communauté d’oiseaux dessinant des arabesques au ciel est un spectacle extraordinaire. Cela a inspiré les scientifiques. Un vol qui détache l'esprit du sol. Du sol, ils eurent l'envie de l'envol. Une grande inspiration survient. D'une profonde réflexion à une grande admiration puis à une fine imitation, l'avion est né. Et vous le savez, c'est Appareil Volant Imitant Oiseau Naturel (AVION). Ces êtres qui vivent très souvent inaperçus à côté des humains les aident à égayer leur vie. C'est un cadeau, un don du Seigneur le Très-Haut. C'est ce que reconnut le prophète Salomon (Coran 27 - 16) : (...) Salomon fut l'héritier de David. Il dit : "Dieu nous a appris à comprendre le langage des oiseaux et nous a comblés en toutes choses. Ce sont des faveurs évidentes de Dieu." Puisque, avec la permission d’Allah, il communiquait avec les oiseaux. Tout le monde se rappelle de la huppe dans l’histoire de. Salomon et de la reine Balqis. L'oiseau tout un symbole. L'oiseau est en lui un signe. Il dessine les deux axes du haut et du bas. Le bas, comme nous l’avons déjà écrit dans un article précédent, est celui du vice, du péché. Vous connaissez bien l'expression, la basse besogne : l'œuvre détestable, le péché. C'est le siège du mal, des instincts. L'oiseau symbolise cette relation de hauteur (il vole) et de bassesse (il se pose au sol). Cette relation nous enseigne toute une spiritualité. L'homme est invité naturellement à pécher. C'est une pesanteur qui le secoue et cherche à le maintenir dans le lexique de l’accomplissement du mal. Il doit pourtant travailler à s'élever, à s'envoler, à vaincre la pesanteur, à s’améliorer quotidiennement. Tout vol est difficile. Il faut d'abord vaincre la force redoutable de la pesanteur et déployer les ailes et les battre. Pour l'homme, il faut vaincre la pesanteur et mener beaucoup d'actions pieuses pour s'alléger afin de faciliter le vol. La souillure, le péché, les... Plaisirs et désirs sont un poids. L'homme se doit de les discipliner, de les amadouer, de les maîtriser pour pouvoir s'élever spirituellement. Il ne faut donc pas alourdir son corps ; la pesanteur sera plus atroce. Il faut enrichir son esprit et ça, c'est un défi quotidien. Le vol de l'oiseau, c'est toute cette leçon. L'oiseau est un rappel. Le vol de l'oiseau rappelle la puissance d'Allah. C'est Sa puissance qui dompte l'atmosphère pour maintenir et guider le trajet de l'oiseau. L'oiseau est un symbole fort de la Miséricorde d'Allah avec cette maxime indiscutable : c'est Allah qui nourrit Ses Créatures. Cette image est donnée dans un passage du Coran qui donne l'exemple de l'oiseau qui part le matin le ventre vide et revient le soir tout rassasié. Chacun de nous devra prendre l’exemple de l’oiseau qui n’a ni champ ni capital mais qui vit et se nourrit. Donc nous devons nous confier constamment à Allah et savoir que notre nourriture vient de Lui et ne pas nous jeter dans la recherche de l’illicite. Les oiseaux. Dans le déploiement des ailes, magnifient la gloire de Dieu. La sourate 24 à son verset 41 nous donne plus de lumière : « N'as-tu pas vu qu'Allah est glorifié par tous ceux qui sont dans les cieux et la terre ; ainsi que les oiseaux déployant leurs ailes ? Chacun certes a sa façon de L'adorer et de Le glorifier. Allah sait parfaitement ce qu'ils font ». Détrompons-nous : les oiseaux sont des adorateurs de leur Seigneur. Dieu nous a donné par miséricorde la possibilité de les dompter. Mais n'oublions jamais, à chaque instant comme à tous les instants, que l'oiseau est un don : un don pour notre cœur, un don pour notre intelligence, un don pour notre conscience, un don pour notre adoration. Le conseil Général de l’université de Ouagadougou organise une sortie internationale du 10 au 11 août 2010. Lieux : Ouaga-Accra-Lomé-Ouaga. Les frais de participation s’élèvent à 30 000 CFA pour les élèves et étudiants et 40 000 CFA pour les autres. LISEZ ET FAITES LIRE AN-NASR. VOS SUGGESTIONS SONT ATTENDUES À L’ADRESSE SUIVANTE : annasrv@yahoo.fr 114 Numéro 353 Nombre de pages 4 -- id 11935 Url https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/11935 Modèle de ressource Newspaper article Classe de ressource bibo:Issue Id de collection 2198 Id du média 33410 34457 34458 34459 34460 Fichier média https://islam.zmo.de/files/original/f78892e407b18f0e580acc19d144e4ac0410b7f9.pdf https://islam.zmo.de/files/original/bfb5cc49aaa813b7e7068ada2c8cbb4327c68434.tiff https://islam.zmo.de/files/original/f2f381cc8161f8923c8c0ad5f4b87d444ce99c45.tiff https://islam.zmo.de/files/original/e734d53da03123e830af3cae1b74812f0d69f6f1.tiff https://islam.zmo.de/files/original/4bf21354753d0e0146f7510dfb9a53bfeda63752.tiff Titre An-Nasr Vendredi #375 (Les bronchites aigües : que dois-je savoir? / Discours de Jaffar au roi Négus) Créateur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/15545 Koyisso https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/15578 Mikaïlou Sujet https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Editeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/2198 An-Nasr Vendredi Contributeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore Date 2011-01-07 Type https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67398 Périodique islamique Identifiant iwac-issue-0000467 Source https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Langue https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français Droits In Copyright - Educational Use Permitted Détenteur des droits Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Contenu Lorsque vient le secours d'Allah ainsi que la victoire, célèbre les louanges de ton Seigneur et implore son pardon. Avec la fin de l’hivernage marquée par la modération de l’endémie du paludisme, l’on croyait que certaines familles pouvaient dire adieu aux souffrances répétitives de leurs enfants, mais cela n’est pas vrai car il s’agit tout simplement d’un changement de saison, c’est-à-dire l’harmattan. L’harmattan est marqué par la fréquence des infections des voies respiratoires, notamment les fosses nasales, le larynx, la trachée, les bronches et les poumons. La bronchite aiguë fera l’objet de notre étude dans ce numéro. Les bronchites aiguës, que dois-je savoir? La bronchite aiguë est définie comme un état inflammatoire aigu de la muqueuse bronchique (bronches). Elle est le plus souvent de cause infectieuse, par des bactéries ou virus, parfois de cause irritative par inhalation d’une substance toxique. Elle est fréquente et d’évolution généralement bénigne. Mais elle peut être grave en cas d’inflammation. Aiguë des petites bronches chez le jeune enfant, chez l’insuffisant respiratoire chronique et chez l’asthmatique. DIAGNOSTIC Elle succède souvent à une infection virale ou bactérienne « descendante », à partir des voies respiratoires. L’atteinte bronchique évolue en deux phases : la phase sèche et la phase humide. La phase sèche comporte une toux sèche, quinteuse (simulant des quintes) ; douloureuse, s’accompagnant de brûlures rétrosternales (en arrière du creux de la poitrine). Une fièvre modérée avec une élévation modérée de la température prise à l’aide d’un thermomètre, autour de 38° ; des maux de tête ; des courbatures, fatigue diffuse accompagnée de douleurs articulaires, sont possibles. À ce stade, aucune autre anomalie ne peut être notée par le praticien en examinant le malade. La phase humide, elle, survient 3 à 4 jours plus tard et comporte une diminution de la douleur rétrosternale ; une toux productive, avec expulsion de secrétions muqueuses ressemblant à des morves, moins pénible ; des ronchis. et sifflants à l’auscultation (ce sont des bruits que le praticien entend au bout de son stéthoscope posé sur la poitrine ou sur les côtés thoraciques du malade). Si les informations recueillies auprès du patient et les résultats de l’examen du praticien ne suffisent pas pour statuer sur la maladie en cause, une radiographie thoracique peut être demandée mais celle-ci ne doit pas être systématique. ÉVOLUTION L’évolution immédiate peut se faire de deux manières : L’évolution de la bronchite aiguë virale de l’adulte est habituellement favorable en 10 à 15 jours, cependant la toux peut persister pendant plusieurs semaines ; une surinfection bronchique est fréquente ; le crachat devient alors muco-purulent. L’évolution peut être grave en cas de bronchiolite aiguë du petit enfant ; avec insuffisance respiratoire aiguë par obstruction des petites voies aériennes pouvant menacer le pronostic vital. Chez l’insuffisant respiratoire chronique, la bronchite aiguë peut provoquer une décompensation aiguë. Chez L’asthmatique, la bronchite aiguë peut déstabiliser l’asthme et être à l’origine d’un asthme aigu grave avec une augmentation de la fréquence des crises d’asthme avec menace du pronostic vital. À distance, les bronchites aiguës de l’enfance, surtout lorsqu’elles sont récidivantes, peuvent être à l’origine de dilatations des bronches ou d’emphysèmes, qui est une augmentation permanente de volume des espaces aériens situés au-delà des bronchioles terminales. TRAITEMENT La forme habituelle évolue spontanément vers la guérison, un traitement symptomatique, de confort suffit : antipyrétique ; la vitamine C ; antitussifs à la phase sèche, des fluidifiants bronchiques à la phase humide avec l’acétylcystéine, le carbocystéine. Dans les cas compliqués, la maîtrise du terrain du malade est un élément fondamental de la prise en charge de la bronchite aiguë. NB : l’arrêt du tabac est un élément fondamental pour hâter la guérison. Par Koyisso Discours de Jaffar au roi Négus « O roi, dit-il, nous étions un peuple... » d’ignorance, adorant les idoles, consommant la chair d’animaux morts, commettant des abominations, négligeant nos proches, faisant du tort à nos voisins, et les forts parmi nous opprimaient les faibles. Nous étions dans cette situation lorsque Dieu nous a envoyé un messager pris parmi nous, dont nous connaissions la lignée et la sincérité, la loyauté et l’honnêteté. Il nous a appelés à adorer le Seul Vrai Dieu et à abandonner les pierres et les idoles que nous et nos ancêtres adorions. Il nous a ordonné d’être sincères dans nos paroles, fidèles à nos engagements, attentifs à nos proches, bons envers nos voisins, et de nous abstenir de la nourriture illicite et de la consommation du sang. Il nous a interdit de commettre les actes honteux et le mensonge. Il nous a ordonné d’adorer Dieu seul, de ne lui attribuer aucun associé, de prier, de payer l’impôt social purificateur et de jeûner. Voilà le discours que tint Jafar ibn Abi Talib au roi Négus d’Abyssinie en. Afrique. Jaffar était le porte-parole d’un groupe de musulmans qui avaient traversé la Mer Rouge et s’étaient réfugiés en Abyssinie pour fuir la persécution des païens de la Mecque. Nous savons tous que les débuts de l’islam n’ont pas été faciles. Au nom de leur foi, les compagnons étaient prêts à abandonner tout. Ce discours témoigne de la conviction profonde des compagnons du prophète, de leur engagement et de leur courage. La question que l’on se pose est de savoir si toi, mon frère, ma sœur, peux-tu tenir ce discours aujourd’hui, sincèrement ? Il ne s’agit pas d’un discours simplement, mais d’une conviction, d’une certitude. Nous devons, aujourd’hui et plus que jamais, affirmer notre foi à Dieu et au prophète, dans une société où tout nous appelle à la désobéissance de Dieu. Par Mikaïlou Le comité Exécutif informe l'ensemble des fidèles qu’il a installé une commission de collecte de la zakat. Elle travaille tous les jours de 8h à 18h au siège de VAEEMB. CONTACTS : 71597984 72623590 79233132 206 Numéro 375 Nombre de pages 4 -- id 11936 Url https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/11936 Modèle de ressource Newspaper article Classe de ressource bibo:Issue Id de collection 2198 Id du média 33411 34461 34462 34463 34464 Fichier média https://islam.zmo.de/files/original/dfe7da83c8444b11fe762a58ddd58c91ef142bf9.pdf https://islam.zmo.de/files/original/2aa76673a9ecff8d4e5c990630ec0001e3fba05e.tiff https://islam.zmo.de/files/original/4f141e5019f886783466f9c3b1f0b47447b6c455.tiff https://islam.zmo.de/files/original/cf5b73e36861299967c58a71731016dbd693b314.tiff https://islam.zmo.de/files/original/114475e72948312a5075c164584a9bca7ceef4e3.tiff Titre An-Nasr Vendredi #373 (Hymne à la prière) Créateur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/15672 O. M. Sujet https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/85 Hadith https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/86 Prière Editeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/2198 An-Nasr Vendredi Contributeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore Date 2010-12-24 Type https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67398 Périodique islamique Identifiant iwac-issue-0000468 Source https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Langue https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français Droits In Copyright - Educational Use Permitted Détenteur des droits Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Contenu Lorsque vient le secours d'Allah ainsi que la victoire, célèbre les louanges de ton Seigneur et implore son pardon. La salat n’est pas une simple obligation religieuse comme les autres. À la limite, son importance est première, que dire qu’elle est tout autre n’est pas une exagération. En effet, de tous les rites qui nous ont été prescrits et de tous les actes qui nous ont été recommandés, aucun n’a son statut ou son importance. C’est sans contexte pourquoi, comme nous l’enseigne le hadith : « elle sera la première des choses sur laquelle, au jour de la rétribution, nous serons interrogés. » (At Tirmidhi). Le prophète aimait à dire, hymne à la prière, qu’elle était la « colonne » de la religion, son mur porteur en quelque sorte. Que dire de plus ? Pas grand-chose. Pourtant, il me semble qu’un enseignement lié à l’institution de la prière n’est pas suffisamment mis en évidence. Nous savons tous que la prière, de tous les piliers, n’a pas été décrétée sur terre mais directement au ciel lors de... L’ascension du prophète (saw). Pour la seule fois de sa vie, ce n’est pas le message qui est venu jusqu’au messager (saw). Non, l’affaire était trop importante pour être traitée de manière habituelle. C’est pourquoi, pour cette unique occasion, en vingt-trois années de prophétie, Muhammad se déplaça. Il s’éleva pour recueillir le plus important des dons accordés à sa communauté, la prière as-salat. Révélation d’ordinaire, élévation cette fois-ci. Fait unique, lourd de sens : élévation plus que révélation. Du haut des sept cieux, son extraordinaire venue au monde traduisait l’exceptionnel attachement que lui porte le Seigneur et la place éminente qu’Il lui a attribuée en nous faisant aller la chercher directement dans l’au-delà. Le voyage et l’ascension du prophète, effectués en une nuit hors de temps, ont fait de chacun de nous les garants de la prière. Décidément, repense-y lorsque tu te lèveras tout à l’heure pour te tourner vers la qibla, de même qu’il peut y avoir des périples qu’une seule personne. Accompli au profit de tous, il est de voyages d’une nuit qu’on n’effectue pas, mais qui nous transportent pour toujours. Car c’est de voyage dont il est question. Ou, de déplacement, c’est selon. La prière m’apparaît plus comme une élévation de l’âme. Une élévation, un envol, un essor. Et c’est là qu’est le miracle : l’âme du croyant, quand il se lève et fait face à son Seigneur, participe du même périple que celui qu’entreprit notre prophète (saw) en son temps. Elle suit le même chemin, marche dans les mêmes pas. Elle aussi, s’élève. La prière véridique, de ce point de vue, n’est pas différente d’un départ. Plus qu’un départ, en fait, c’est un à Dieu. Quand tu parviens à cette station, la prière n’est alors plus une gymnastique. Elle ne peut plus l’être. Elle devient transcendance, abandon, effacement, reconnaissance de notre insuffisance, de notre faiblesse. Existence dans l’absence. Essence sans existence. Rappel de la vraie vie et du seul Vivant, parce qu’oubli de soi et du monde. On raconte qu’un homme... Parmi les pieux prédécesseurs, exhortait les gens à parvenir à cet état. Étrangement, il le faisait en leur récitant le verset coranique suivant : « Ô vous qui croyez ! Ne faites pas la salat lorsque vous êtes ivres ; attendez que vous ayez retrouvé votre lucidité. » Mais alors que les gens lui faisaient remarquer qu’aucun parmi eux ne consommait d’alcool, il leur rétorqua : « Et que pensez-vous des autres formes d’ivresse nées de votre amour de la vie d’ici-bas ? » Se prosterner, c’est donc s’élever, s’élever au-delà de tout horizon sans plus aucun ciel pour nous retenir. En soi et en dehors. Il nous est cependant impossible d’aller plus loin dans notre discussion sans envisager la salat autrement que comme un acte d’amour. Ce n’est qu’ainsi que se dévoilera à notre vue les puits perdus qui abreuveront de sens et de valeur nos sujud poussiéreux. Vois-tu, prier revient à manifester notre amour pour Dieu, le mobile de notre élévation. De là, les takbir, les tahlil, les tasbih deviennent redondants. Tous signifient « Mon Dieu, je t’aime ». Quel pire malheur que celui d’un musulman qui s’alignerait dans le rang de ses frères sans avoir en lui l’impatience de l’amoureux, pressé de rencontrer son seigneur Allah. Je ne veux pas l’imaginer. Cultiver cet amour est tout autant une urgence qu’un devoir. Si à l’occasion d’une de ces nombreuses rencontres qui nous bâtissent et nous fortifient, tu cherchais à savoir la raison pour laquelle ton interlocuteur prie et que celui-ci te réponde : « parce que c’est une obligation », tu devras le mettre en garde : « Tu pries certes. Formellement. Mais mon frère, et c’est plus grave, tu n’aimes pas. Sache qu’un cœur qui prie sans aimer est aussi fragile qu’une feuille sèche sur un arbre en période de vent ». La prière, comme nous l’avons vu plus haut, au-delà d’être des gestes physiques, doit être accomplie dans la plus totale concentration et le don de soi. La prière est une rencontre avec notre seigneur. Donc, à chaque fois que nous nous levons pour la prière, nous devons être. Conscients de cette réalité. Pour terminer, mon frère, ma sœur, sachez que la prière est particulière par rapport aux autres piliers. En effet, c’est le seul pilier pour lequel le prophète s’est déplacé. Ainsi, nous devons prier par amour et non par obligation seulement, car c’est un honneur pour nous d’en avoir été gratifiés. Chacun de nous doit revoir sa relation avec Allah à travers les prières que nous accomplissons quotidiennement pour que celles-ci deviennent la prunelle de nos yeux. Adapté par O M > 11 L’AEEMB vous convie à la cérémonie d’investiture du nouveau bureau issu du 13ème congrès ordinaire le dimanche 26 décembre 2010 à partir de 9h00 à son siège. Numéro 373 Nombre de pages 4 -- id 11937 Url https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/11937 Modèle de ressource Newspaper article Classe de ressource bibo:Issue Id de collection 2198 Id du média 33412 34465 34466 34467 34468 Fichier média https://islam.zmo.de/files/original/2d67802c59c9642f89b9624323e6323311c70c18.pdf https://islam.zmo.de/files/original/949c66e8532ad5de1c4e65819495fca0e10117c5.tiff https://islam.zmo.de/files/original/0274962db15c29522de3756b1252e6618db4cc35.tiff https://islam.zmo.de/files/original/5b3ec75338b0aea4455dd813d5ea728661c5b9c0.tiff https://islam.zmo.de/files/original/b4e6095afa2f4ca7e6be0c376f0d9791909d2341.tiff Titre An-Nasr Vendredi #371 (La lutte contre soi-même : voie de la purification) Créateur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/15549 Mohammed Minta Sujet https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Editeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/2198 An-Nasr Vendredi Contributeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore Date 2010-12-10 Type https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67398 Périodique islamique Identifiant iwac-issue-0000469 Source https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Langue https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français Droits In Copyright - Educational Use Permitted Détenteur des droits Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Contenu B An-nasr lorsque vient le secours d'Allah ainsi que la victoire, célèbre les louanges de ton Seigneur et implore son pardon. Le cheminement vers Dieu et la purification de l’âme sont comparables à un voyage où l’on se déplace d’un lieu à un autre. Le voyageur a besoin d’un moyen de transport, de provisions et d’un guide. La lutte contre soi-même, voie de la purification. De même, celui qui chemine vers Dieu a lui aussi besoin d’une monture, de provisions et d’un guide pour accomplir son voyage. Quelle est donc la monture du croyant qui chemine vers Dieu ? Pour aller vers Dieu, purifier son âme et l’éduquer dans la foi, il est indispensable de lutter constamment contre soi-même. Dieu dit : « Ceux qui luttent pour notre cause, Nous les guiderons assurément sur nos sentiers, car Dieu est avec ceux qui s'appliquent à accomplir des œuvres salutaires. » Le professeur Sa’id Hawwa dit à ce propos : « Ce verset nous enseigne qu’être guidé sur la voie qui mène à Dieu et à sa satisfaction est l’issue d’une lutte. Ce Le combat est le fruit des efforts de l’être humain et la bonne direction est un don de Dieu à l’homme. Aussi bien la lutte que la bonne direction dépendent toutefois de la volonté et de l’aide de Dieu. C’est pourquoi Dieu nous a appris à dire dans nos prières : « C’est Toi que nous adorons ! C'est Toi que nous implorons le secours ! » S01V05. C’est à travers la résistance contre soi-même que le cœur pourra être guidé vers Dieu et sa satisfaction, ce qui est le premier pas vers la piété. Dieu dit : « Quant à ceux qui se sont déjà mis dans la bonne voie, Dieu les guidera encore mieux et affermira leur piété. » S47V17. L’engagement est donc le suivant : le combat permet de prendre la bonne direction, ce qui conduit à la piété ; tout cela ne se réalisant que par la volonté, l’aide et la grâce de Dieu. Il apparaît donc que le véritable point de départ de ce cheminement est la lutte contre soi-même. La lutte pour Dieu, c’est « lutter contre soi-même pour obéir à Dieu et pour détourner son âme des passions, lutter. » contre le démon pour repousser ses chuchotements, contre les injustes pour rejeter leur injustice, contre les mécréants pour éloigner leur impiété. » Ibn Al Qayyim écrit à propos de la parole de Dieu : « Ceux qui luttent pour Notre cause, Nous les guiderons assurément sur nos sentiers, car Dieu est avec ceux qui s'appliquent à accomplir des œuvres salutaires. » S29V69 et dit ceci : « Dieu lie ainsi la bonne direction à la lutte, de sorte que les gens les mieux guidés soient ceux qui luttent le plus vigoureusement. Dieu a prescrit la lutte : la lutte contre soi-même, le combat contre les passions, la résistance contre le démon et contre ce bas monde. Quant à celui qui abandonne le combat, moins il résiste et moins il est guidé. » Ainsi, le serviteur de Dieu qui lutte contre lui-même, corrigeant les défauts de son âme et l’obligeant à craindre Dieu et redouter son châtiment, fera partie des bienheureux et aura le paradis pour refuge. Cela montre toute l’importance de la lutte intérieure, puisque la valeur et la place. de chacun auprès du Seigneur dépendront des efforts qu’il aura déployés pour combattre son égo et réformer son âme. La vraie richesse : celle de l’âme. À tous ceux qui pensent que la richesse consiste en l’amassement des biens matériels, des honneurs, le prophète les répond : « La richesse ce n'est pas l'abondance des possessions, mais la richesse c'est lorsque l’âme est au-dessus du besoin » (Al Boukhari). La richesse véritable ne consiste donc pas à avoir beaucoup, car grand nombre de ceux que Dieu a donnés beaucoup d’argent ne se contentent pas de ce qu'ils ont et sont prêts à en obtenir par n’importe quel moyen : ceux-ci sont pauvres et dépendants de leur crudité, leur avidité et leur convoitise. La véritable richesse est celle de l’âme lorsqu'elle est au-dessus du besoin, se contente de la part que Dieu lui accorde et ne cherche pas à en avoir davantage. Une âme qui se présente sans convoitise devient noble et forte : l’âme atteint cette richesse lorsqu’elle se purifie, se satisfait de la volonté de Dieu et se... soumet à son ordre, dans la conviction que ce qui est auprès de Dieu est meilleur et plus durable. Quant à celui qui court derrière les vanités de ce monde, son âme est pauvre, pour abondants que soient ses biens, car il ne se contente pas de ce qu'il a reçu et est triste et dépité si quelque chose lui arrive. « S’il possède une rivière d’or, il en désirerait une deuxième », dit le Prophète (SAW). Il passe son temps dans les lamentations et les regrets pour les désirs insatiables et les espoirs qui lui échappent. L’Imam ibn Qayyim a montré par quel critère on peut savoir si son âme est riche ou pauvre : plus celui dont l'âme est riche apprend, plus il devient modeste et plein de compassion ; plus il agit, plus il craint Dieu et il lui préserve du mal ; plus il avance en âge, plus il se détache du monde ; plus il a de l’argent, plus il dépense généreusement. Par contre, celui dont l’âme est pauvre devient orgueilleux et suffisant et méprise les autres. Il devient de plus en plus avide et cupide et jaloux des autres. Chaque jour, il ne cesse de s’attacher davantage à ce monde et n’hésite même pas à vendre sa foi contre les biens matériels. Pour finir, il ressort des traditions prophétiques que le plus pauvre le jour dernier n’est pas celui qui est matériellement pauvre, mais celui qui vient avec beaucoup de bénédictions et qui s’en retrouve dépourvu du fait des injustices qu’il a causées aux autres. Soyons spirituellement riches et nous serons au-dessus de tout besoin, de toute convoitise et de toute jalousie. Par Mohammed Minta Lisez et faites lire An-Nasr. Vos critiques et suggestions sont attendues à l’adresse : an-nasr@yahoo.fr 190 Numéro 371 Nombre de pages 4 -- id 11938 Url https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/11938 Modèle de ressource Newspaper article Classe de ressource bibo:Issue Id de collection 2198 Id du média 33413 34469 34470 34471 34472 Fichier média https://islam.zmo.de/files/original/907ae7ea5397232851e9bb2ffea3d57bdea3d4a2.pdf https://islam.zmo.de/files/original/e7bf2f1d54bf1086544b3fe7514cb32df4176a4d.tiff https://islam.zmo.de/files/original/4f1bcd56701d157e45a077d2f1cf33e4a05035b1.tiff https://islam.zmo.de/files/original/f285e9d305e87082929c1616f0f6045e18c92d1d.tiff https://islam.zmo.de/files/original/107fd6a53dc312e62f87288703d659c8094796aa.tiff Titre An-Nasr Vendredi #370 (Al-sharî'a : comment la comprendre?) Créateur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/15684 Ibrahim Sujet https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8 Charia https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/87 Sunnah https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/89 Fiqh Editeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/2198 An-Nasr Vendredi Contributeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore Date 2010-12-03 Type https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67398 Périodique islamique Identifiant iwac-issue-0000470 Source https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Langue https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français Droits In Copyright - Educational Use Permitted Détenteur des droits Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Contenu Lorsque vient le secours d’Allah ainsi que la victoire, célèbre les louanges de ton Seigneur et implore son pardon. Parler de la sharia et vous évoquerez dans la conscience collective ces images de flagellations, d’amputés et lapidés à mort. Ces images et propos autour de ce qu’on appelle communément et de façon générique la « loi d’Allah » font l’objet de crainte de la part de beaucoup de musulmans. La peur s’amplifie quand certains prédicateurs clament haut et fort qu’il faut « appliquer la sharia » voire « l’instituer contre vent et marée ». Revenons à la réalité des notions et de leurs contenus tels exprimés et vécus par la première communauté des musulmans avec à leur tête la meilleure des créatures, notre bien-aimé Mohammad (sur lui la paix et le salut d’Allah). Faire ce recul historique n’a pas pour but de fuir la réalité. Il Al-sharî’a : comment la comprendre ? permet de purifier la « sharia » des acceptions erronées, des approches intellectuellement injustes et des applications qui trahissent la. lettre et l’esprit de la loi. « Al-sharia » est un terme arabe qui veut dire littéralement « le chemin », plus précisément, c’est le chemin qui mène à la source. Dans le domaine de la réflexion juridique, on comprend par cette notion les prescriptions cultuelles et sociales (au sens large) tirées du Coran et de la Sunna. La sharia comprend quatre domaines : la foi (aqidah), les pratiques cultuelles (ibadat), l’éthique (....) et les rapports sociaux. Les trois premiers domaines sont fixes. En effet, les prescriptions comme les cinq prières, la zakat, la piété filiale, la notion de tawhid (l’unicité d’Allah) et de chirk (négation de l’unicité d’Allah) resteront telles jusqu’à la fin des temps. Par contre, le domaine des affaires sociales (al mouamalat) est plus vaste et l’on trouve dans les deux sources (Coran et Sunnah) un certain nombre de principes et d’orientations que les légistes (fouqahas) doivent respecter quand ils formulent les lois qui sont en prise avec leur époque et leur région. Une remarque De taille s’impose dès lors. La sharia n’est pas à confondre avec le fiqh (la jurisprudence). Si la sharia est, comme nous l’avons démontré, une masse (3 % des versets du Coran) de règles fixes et invariables et des règles souples pouvant s’adapter à tous les milieux, le fiqh, quant à lui, est l’instrument d’adaptation de ces règles aux différents problèmes et faits sociaux. La sharia est pourvue de caractéristiques propres qui font d’elle un modèle de perfection qui ne peut être atteint par le droit positif. Le premier et le plus déterminant est sans doute son origine. L’Auteur de la sharia est Allah, et ses dispositions visent à mettre en relation les gens avec leur Créateur. Par conséquent, le musulman doit se conformer à son contenu. La parole de la perfection (le Coran) nous rappelle ceci : « Il n’appartient pas à un croyant ou à une croyante, une fois qu'Allah et Son Messager ont décidé d'une chose, d'avoir encore le choix dans leur façon d'agir. Et quiconque désobéit à Allah et à Son Messager s’est égaré. » Certes, d’un égarement évident. » Sourate Les Coalisés, verset 36. Il résulte de son origine divine trois conséquences. Il s’agit du caractère complet de la sharia. La Loi d’Allah ne manque d’aucun des éléments qui doivent la constituer. C’est une œuvre achevée et dénuée de carences. Elle n’a point besoin ni de révision ni de relecture. La sharia est ensuite infaillible, ce qui la préserve de l’injustice et de l’impartialité. Sa puissance réside dans le fait qu’elle s’appuie sur la justice absolue d’Allah, loin de la corruption. Elle a enfin, pour le musulman, un caractère sacré, inviolable et fait l’objet d’un sentiment de révérence. Une autre caractéristique de la sharia est sa globalité. Elle est globale dans le temps et dans l'espace. C’est la lumière divine qui doit rayonner sur toute la planète. La sharia s’adresse au genre humain dans son ensemble. Parlant de son messager, celui qui a eu la haute charge de nous enseigner l’islam, Allah dit : « Et Nous ne t'avons envoyé qu'en tant qu'annonciateur et... » Avertisseur pour toute l'humanité. Mais la plupart des gens ne savent pas. * Sourate Sabà, verset 28. Il ajoute par ailleurs : « Et Nous ne t’avons envoyé qu'en miséricorde pour l'univers. » Sourate Les Prophètes, verset 107. La sharia traite de toutes les affaires de la vie, elle indique à l’homme le bon chemin de la foi, elle lui montre clairement les conditions et les effets de sa lieutenance [sur terre]. La réalité du monde ne nous dit pas le contraire. Les pistes pour sortir de la crise financière sont un peu passées par là. La sharia a enfin un caractère réaliste. Elle tient compte de l’évolution de la société et de la nature humaine. La réalité des musulmans est prise en considération lorsque l’autorité légifère, cet intérêt apparaît dans le fait que la sharia consacre le principe d’allégement (et de suppression de la gêne). Il existe l’allégement par exemption où la rigueur du respect de la qibla durant la salât cesse pour celui qui a une excuse légale, de ce fait le fidèle accomplit sa prière en... s’orientant vers une direction qui n’est pas nécessairement celle de la Mecque. À cela s’ajoute l’allégement par l’alternative, telles que les ablutions avec une matière autre que l’eau (ablution sèche ou tayammum), en cas de maladie ou de pénurie d’eau, ou encore la consommation d’un aliment illicite en cas de contrainte. Le Coran dit : « Certes, Il vous interdit la chair d’une bête morte, le sang, la viande de porc et ce sur quoi on a invoqué un autre qu’Allah. Il n’y a pas de péché sur celui qui est contraint sans toutefois abuser ni transgresser, car Allah est Pardonneur et Miséricordieux. » sourate Baqara, verset 173. Contrairement à ce que pense le commun des mortels, la sharia réunit donc deux qualités importantes : la constance (haute expression de sa puissance) et la souplesse (grande faculté d’adaptation). Sa constance apparaît dans ses fondements, son essence et ses textes établis, quant à sa souplesse, elle apparaît dans le traitement des choses secondaires, partielles ou conjecturelles. D’autres termes, sa constance lui permet de se différencier, de s’illustrer et de se démarquer des autres lois, résistant ainsi à toute dénaturation ou corruption. Sa souplesse lui confère le pouvoir de s’adapter aux exigences du moment, de se mettre en harmonie avec les circonstances du milieu et d’opérer toute actualisation nécessaire. Ce tour d’horizon fait sur la notion de sharia nous renvoie à une question fondamentale : faut-il nécessairement un État pour « appliquer la sharia » d’Allah ? La réponse est non. Pour le musulman d’ici et d'ailleurs, prononcer l’attestation de foi, prier cinq fois par jour, donner la zakat, jeûner pendant Ramadan et faire le pèlerinage, c’est déjà appliquer la sharia. Au demeurant, il serait plus exact de dire que vivre, manger, dormir et répondre à tous ces besoins dans le rappel et la présence du Créateur, c’est appliquer la sharia. Dit autrement, c’est être sur le chemin de la source. Ibrahim 186 Numéro 370 Nombre de pages 4 -- id 11939 Url https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/11939 Modèle de ressource Newspaper article Classe de ressource bibo:Issue Id de collection 2198 Id du média 33414 34473 34474 34475 34476 Fichier média https://islam.zmo.de/files/original/8d401d13613cb3cefbd0bfc001fe8159b150b9c9.pdf https://islam.zmo.de/files/original/708bb272a62cfb5a832f5edbad249e47f6fb878a.tiff https://islam.zmo.de/files/original/2a8d0359dcb8d33ba162b2674d1131cff6829256.tiff https://islam.zmo.de/files/original/bf2b72c55abed481e77a0b1bbf8b0bf081f1caaf.tiff https://islam.zmo.de/files/original/837f6396b746af0131af55a54abc7b6f2810794a.tiff Titre An-Nasr Vendredi #369 (Les gens de bien devraient éviter de se quereller) Créateur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/15680 Harun Yahya Sujet https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/85 Hadith Editeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/2198 An-Nasr Vendredi Contributeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore Date 2010-10-26 Type https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67398 Périodique islamique Identifiant iwac-issue-0000471 Source https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Langue https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français Droits In Copyright - Educational Use Permitted Détenteur des droits Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Contenu An nasr (X/e rn d r) "red i n° 369 du 26 nov. 2010 lorsque vient le secours d'Allah ainsi que la victoire, célèbre les louanges de ton Seigneur et implore son pardon. L’union, la coopération, la solidarité, l’amitié, le sacrifice de soi, l’appui ainsi que de pareilles qualités sont certains des beaux attributs qui sont le fondement même de la morale coranique. Cela est mentionné dans plusieurs hadiths de notre Prophète (pssl). L’un de ceux-là dit : Le Musulman doit être envers son coreligionnaire comme sont entre eux les matériaux d’une construction qui se renforcent les uns les autres." Il a ensuite montré ce qu’il signifiait en croisant ses doigts. Hadith rapporté par Al-Bukhari et Muslim, Les mots du Prophète Mohammed, p. 67. La religion de l’Islam garantit l’établissement d’un monde meilleur où l’amour, la paix, la tolérance et la compréhension sont des valeurs fondatrices. Les sociétés possédant ces caractéristiques. se développent rapidement et concrétisent une plus grande force. Une fois que l’unité et la coopération sont réalisées, les membres d’une telle société pourraient canaliser leur force et leur énergie vers le bien et les bonnes actions plutôt que dans des disputes, des luttes, des conflits et des guerres. Ce qui est essentiel, c’est qu’une cause à laquelle les gens s'engagent et consacrent leurs efforts, leurs forces, leur ardeur et leur soutien, aussi bien matériels que spirituels, aboutit toujours au succès et à la beauté. Ce qui est encore plus important, c’est que Dieu annonce la bonne nouvelle de Son aide, de Son soutien et de Sa force à ceux qui agissent dans l'unité et la solidarité pour le bien. C’est pour cela que Dieu rappelle aux croyants de ne pas se disputer entre eux afin de ne pas perdre de force. Le verset qui suit clarifie cet aspect : “Et obéissez à Allah et à Son messager ; et ne vous disputez pas, sinon vous fléchirez et perdrez votre force. Et soyez endurants, car Allah est avec les... “endurants”. (Sourate El Anfal - 8, verset 46) Établir l'unité parmi les justes est une haute vertu recommandée par Dieu. C’est particulièrement vrai à une époque où le mal s’est introduit dans tous les espaces de la société. Aucune mauvaise attitude, telles que la mauvaise humeur, le ressentiment ou les querelles, ne devrait être tolérée par les bons. Faire l'effort d'éliminer d’aussi mauvaises influences pour adopter une attitude de compromis et de conciliation est un acte important d'adoration. “Les croyants ne sont que des frères. Établissez la concorde entre vos frères, et craignez Allah, afin qu’on vous fasse miséricorde”. (Sourate El Houdjourate - 49, verset 10) Les disputes, l'hostilité, la haine et la colère sont les caractéristiques d’une conduite immorale inspirée par le mal. De vrais Musulmans ne se conduisent jamais sous l'influence de ces sentiments indésirables; ils ont la crainte de Dieu et sont toujours modestes, amicaux, attentifs et affectueux dans leurs relations. Ceux qui ne sont pas sincères dans leurs intentions peuvent éprouver de la jalousie envers leurs plus proches amis et même leurs propres frères et sœurs. Les succès des autres peuvent susciter des sentiments d'envie dans leur cœur. Mais à l’inverse, un vrai Musulman éprouve de la fierté du succès des autres croyants et ressent du bonheur pour eux comme si c'était son propre accomplissement. Il est reconnaissant à Dieu pour les bénédictions qu'Il a accordées aux croyants. En outre, il les soutient dans leur effort et propose des conseils lorsque cela est nécessaire. Alors que ceux qui sont dénués de telles qualités morales empêchent par ailleurs les autres d'évoluer. Les sentiments de rivalité et de jalousie gâchent les bonnes actions pour obtenir la satisfaction de Dieu et, de ce fait, anéantissent toute beauté ou bénédiction. Le Messager de Dieu, le Prophète Mohammed (SAW), a aussi attiré l'attention à ce sujet et conseillé aux croyants de se prémunir contre de telles attitudes néfastes : “Ne vous enviez pas les uns les autres, Ne vous livrez pas à la surenchère, ne nourrissez pas de haine entre vous, et ne vous brouillez pas. Ô, serviteurs d'Allah! Soyez des frères (car) le Musulman est le frère du Musulman, il ne doit pas le léser ni lui faire défaut dans les difficultés, ni lui mentir, ni le mépriser. Imam an-Nawawi, The Complete Forty Hadith (les quarante hadiths), p. 122. Said Nursi, également connu comme étant Bediuzzaman (le prodige de l’époque), qui est un des plus grands savants musulmans du 20ème siècle, fait largement référence à ces questions dans son recueil Risale-i Nur, qui est un commentaire du Coran. Dans le style sincère qui lui est particulier, Bediuzzaman rapporte que les croyants devraient complètement éviter des sentiments aussi pervers que la compétitivité quand ils luttent dans un but commun : être au service de la vérité est comme transporter et protéger un grand et important trésor. Ceux qui portent cette charge sur leurs épaules seront heureux et reconnaissants chaque fois que des mains... Puissantes, se viennent à leur aide. Loin d'être jaloux, on devrait fièrement applaudir la force supérieure, l'efficacité et la capacité de ceux qui, uniquement par amour, viennent proposer leur aide. Pourquoi alors regarder dans un esprit de rivalité de vrais frères (surtout ceux qui, pleins d'abnégation, proposent leur aide), perdant ainsi toute sincérité ? Vous serez exposés à d’horribles accusations des mauvais conseillers, telles que courir après des intérêts matériels en utilisant la religion, bien que ce soit une chose cent fois plus négligeable que vous et votre croyance, obtenir votre gagne-pain par la connaissance de la vérité et être en concurrence avec d'autres, dans la convoitise et l'avidité. Le remède unique à cette maladie doit être de s’accuser soi-même avant que d'autres ne soulèvent ces charges contre vous et de toujours prendre la défense de votre compagnon, pas de votre propre être. Bedüzzaman Said Nursi, Risale-i Nur Külliyati II (La collection Risale-i Nur II), Les éclairs, Le 20ème éclair. Harun Yahya Lisez et faites lire AN-NASR. 182 Numéro 369 Nombre de pages 4 -- id 11940 Url https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/11940 Modèle de ressource Newspaper article Classe de ressource bibo:Issue Id de collection 2198 Id du média 33415 34477 34478 34479 34480 Fichier média https://islam.zmo.de/files/original/d74b77b12c2836af5e6c840140342a37be969b17.pdf https://islam.zmo.de/files/original/a6e7f3823eafa6e289ba750bacdacafaf5931e9d.tiff https://islam.zmo.de/files/original/6d6e5420e18da31d3daa91ffdfe577ce86f9e650.tiff https://islam.zmo.de/files/original/fba6065a4aadd26612b88392be0a20505b9af331.tiff https://islam.zmo.de/files/original/ecda8d5f9384567f9219636e0941a858aa66f9d7.tiff Titre An-Nasr Vendredi #366 (Le mois Dhul-Hijja, une occasion de se rapprocher de Dieu!) Créateur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/15548 Mahmoud Sujet https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/124 Aïd el-Fitr https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/85 Hadith https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/87 Sunnah Editeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/2198 An-Nasr Vendredi Contributeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore Date 2010-11-12 Type https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67398 Périodique islamique Identifiant iwac-issue-0000472 Source https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Langue https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français Droits In Copyright - Educational Use Permitted Détenteur des droits Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Contenu An-nasr est un verset du 12 novembre 2010. Lorsque vient le secours d'Allah ainsi que la victoire, célèbre les louanges de ton Seigneur et implore son pardon. Selon Ibn Abbas : « Le Prophète (SAW) a dit : « Il n'y a pas d’œuvres meilleures que celles faites en ces 10 jours. » Les compagnons dirent : « Même pas le Jihad ? » Il dit : « Même pas le Jihad, sauf un homme qui sortirait risquant sa vie et ses biens et qui ne reviendrait avec rien, (c'est-à-dire qu'il y perdrait sa vie et sa fortune). » Le mois de Dhul-Hijja, une occasion de se rapprocher de Dieu ! C’est en ces termes que le Prophète (SAW) décrivait les dix premiers jours du mois de Dhul-Hijja. Cela montre à n’en pas douter l’importance et la place que revêt ce mois dans la vie du musulman. Un mois de repentir, de retour vers l’Unique, l’Absoluteur, une occasion pour se remémorer l’itinéraire initiatique du père du monothéisme pur, le khalil (ami) du Tout-Puissant, Abraham (as). Quels sont les actes... bénéfiques de cette période, quelle attitude tenir le jour de l’Aïd el-Kabir, tels sont les points sur lesquels nous pencherons dans ce numéro d’An-Nasr. Des actes de dévotion à accomplir durant les dix jours de ce mois. Dans cette période, il est recommandé de faire des efforts dans les actes d’adoration comme la prière, le rappel d’Allah, les contacts avec la famille, les aumônes, le fait de recommander le bien et d’interdire le mal, selon ses possibilités. Le prophète a particulièrement conseillé d’observer durant les 10 jours les actes suivants : La prière : il est recommandé de se présenter tôt aux cinq prières prescrites et de redoubler les prières surérogatoires étant donné qu’elles sont considérées parmi les meilleurs actes de dévotion. Thawban (rd) nous rapporte : « J'ai entendu dire le Messager d'Allah (SAIV) : Multiplie les prosternations devant Allah, il n’y a pas une prosternation que tu puisses faire sans que le Seigneur ne t'élève par elle d’un degré, et... » ne t'enlève par elle, un péché. » En l’occurrence, ce mérite est valable à toutes les époques de l’année. Le jeune : le messager a fortement exhorté ses compagnons à jeûner pendant cette période, notamment le jour d’Arafat. À cet effet, certaines femmes du prophète (SAW) rapportent : « Le prophète jeûnait les 9 premiers jours de Dhul-Hijja, le jour d'Achoura, et trois jours par mois. » Rapporté par l’imam Ahmad, Abu Dawud et An-Nasa’i. Pour ce qui est particulièrement du jeûne d'Arafat, il fait partie des sunnas auxquelles le messager s’est attaché en attirant l’attention de ses compagnons sur les mérites du jeûne du jour d’Arafat. Et ce propos, Rassullullah disait : « J'espère la récompense d'Allah que ce jeûne efface tes péchés de l’année écoulée et ceux de l'année à venir. » Rapporté par Muslim. Des actes d’évocation et de rappel : c’est le moment où il faut proclamer l’unicité d’Allah, Sa grandeur et Ses louanges : conformément au hadith rapporté par Ibn Omar (rd) : « Multipliez-y la proclamation de l... ’unicité d'Allah, de Sa grandeur et de Ses louanges. Il faut alors que chacun répète constamment les formules « Allahu Akbar », « La ilaha illallah », « Al hamdu li-lah », car selon le hadith d’ibn Umar (rd), le prophète (SAW) a dit : « Il n'y a pas de jours plus importants auprès d’Allah -exalté soit-Il- et au cours desquels les œuvres sont plus aimées de Lui, que durant ces 10 jours. » Donc, dans cette période, répétez les formules « Allahu Akbar », « La ilaha illallah », « Al hamdu li-lah ». Rapporté par At-Tabarani dans son Mu’jam ul-Kabir. Et l’imam Al-Boukhari (qu’Allah lui fasse miséricorde) a dit : « Ibn Umar et Abu Hurayra (rd) allaient au marché pendant les 10 jours et ils répétaient « Allahu Akbar » et les gens répétaient derrière eux. » Il y a de cela deux mois que Dieu, à travers le mois de Ramadan, nous a permis de racheter nos âmes de l’enfer afin de les mettre sur la voie du salut. Alors, pour celui qui n’a pas eu la chance ou l’opportunité de profiter du mois de Ramadan pour une raison ou une autre... Autre, l’occasion lui est donnée de se racheter pendant ces 10 premiers jours de Dhul-Hijja. Par conséquent, ne soyons pas de ceux-là dont leur hier est identique à leur aujourd’hui. Nous avons là l’occasion d’obtenir le pardon des péchés commis pendant deux ans (l’année écoulée et l’année à venir). N’avons-nous pas ces propos du prophète (SAW) : « J'aspire à ce qu'Allah absolve mes péchés de l'année précédente et de l’année suivante. » Ne dit-on pas qu’on ne piétine pas deux fois les parties intimes d’un aveugle ? Si pendant le mois de Ramadan, pour des raisons de santé ou par négligence et paresse, nous n’avons pas su profiter de ce mois, ne répétons pas les mêmes erreurs. Travaillons à profiter au maximum de ce mois de Dhul-Hijja, à multiplier, comme le recommande le prophète, les actes de dévotion et de spiritualité, loin de toute oisiveté et toute négligence. Des attitudes à tenir le jour de la fête : Proclamer la grandeur d’Allah à partir de l’aurore du jour de Arafat jusqu’au Asr (après-midi) du... dernier jour de Tashriq. Le Seigneur révèle : « évoquez Allah durant certains jours déterminés » (Coran 2/203). Sa formule correspond à dire : Allah Akbar ! Allah Akbar ! Il n’y a d’autre divinité en dehors d’Allah, Allah Akbar ! À Allah revient les louanges. L’usage veut que les hommes la prononcent à voix haute dans les mosquées, les marchés, les maisons et après les prières pour exprimer la majesté d’Allah, manifester son adoration et pour le remercier de Ses bienfaits. Les femmes le font à voix basse conformément à l’usage. Se doucher et se parfumer pour les hommes en veillant à porter ses plus beaux vêtements : sans prodigalité ni laisser traîner par ostentation, ce qui est strictement défendu. Quant aux femmes, il leur est prescrit d’assister à la prière de l’Aïd sans laisser paraître leurs attraits ni se parfumer. Il ne sera pas logique de s’y présenter par dévouement envers Allah en vue d’effectuer la prière et Lui désobéir en même temps en portant une tenue indécente. parfumant devant des étrangers). Il faut se présenter à pied à la prière de l’Aïd dans la mesure du possible. Participer à la prière avec les fidèles, il est recommandé d’assister ultérieurement au sermon prononcé. La tradition (sunna) veut que la prière de l’Aïd se fasse en ciel ouvert et en dehors des mosquées, si l’on prend le prophète (saw) comme modèle, sauf bien sûr en cas d’intempérie (en temps de pluie par exemple). Les grands spécialistes parmi les savants ont adopté l’opinion disant que la prière de l’Aïd est obligatoire comme le formule le verset : « Prie ton Seigneur et immole » (S108 V2). On n’a donc pas le droit de s’en dispenser sans excuse valable. Les femmes aussi peuvent participer à cette occasion, même celles qui ont leurs menstrues ou encore les jeunes filles. Toutefois, la femme indisposée par les menstrues devra s’isoler du lieu de la prière. Après la prière, il est recommandé d’emprunter un chemin différent au retour, comme le prophète l’a fait. Immoler une offrande pour ceux qui en ont. Les moyens : l’immolation est un acte de foi, de piété, de soumission et d’humilité d’un serviteur conscient de la puissance divine. Il ne s’agit nullement ici de mettre l'accent sur le côté festif de la chose ou d’immoler pour imiter les autres tout en oubliant l’essentiel qui est d’immoler pour Dieu et non pour la viande. Et rappelez-vous le verset 37 de la sourate 78 parlant des offrandes qu’on sacrifie à Dieu : « Jamais ne parviendra à Dieu leur viande ni leur sang, mais ce qui Lui parvient de votre part, c'est la piété. » C’est pourquoi il faut savoir quand et comment on immole. L’immolation doit se faire après la prière de l’Aïd conformément à la parole du prophète (saw) : « Quiconque immole avant la prière, doit refaire son sacrifice, et quiconque ne l’a pas fait, pourra le faire (après la prière). » (Bukhari et Muslim). Sa période est de quatre jours : le jour effectif de l’immolation, mais aussi les trois jours de Tashriq. Il est certifié que le prophète (saw) a prescrit : « Toute la période de... » Tashriq sont des jours d'immolation. » Silsilat e-Sahihade l’Albani. Par conséquent, pour celui à qui Allah n’a pas donné les moyens, qu’il s'abstienne de s’imposer des choses qui lui rendraient la vie difficile. Dieu ne lui dit-il pas dans la sourate 2, verset 282 : « Allah n’impose à aucune âme une charge supérieure à sa capacité ... » Les félicitations de l’Aïd : suivant l’usage des compagnons, fais attention cher croyant à ne pas commettre un certain nombre de fautes que beaucoup font, dont notamment les divertissements réprouvés comme par exemple le fait d’écouter des musiques interdites, regarder des films proscrits, ou organiser des réceptions mixtes où la promiscuité est permise. Le fait de se couper les cheveux et les ongles avant d’immoler son offrande pour la personne qui a décidé de le faire, en se conformant ainsi à l’interdiction du prophète (saw) à ce sujet. Enfin, le gaspillage et les dépenses inutiles vouées à des futilités ne procurant aucun intérêt, conformément à la parole du Tout-Puissant : « « Ne gaspillez pas inutilement, car Allah n'aime pas les gaspilleurs » (S6V141). Le musulman reste sobre et modeste dans tout ce qu’il fait. Nous terminons en nous exhortant mutuellement à faire de bonnes actions et des œuvres pieuses : entretenir les liens de sang, visiter les familles, éviter les querelles, la jalousie et la haine, purifier le cœur de tout mauvais sentiment, avoir pitié des pauvres, des gens miséreux, et des orphelins en leur tendant la main et en faisant rentrer la gaieté dans leurs cœurs, tout en n’oubliant pas que ce qui est interdit pendant la fête et les jours qui suivent. Enfin, nous implorons le Seigneur afin qu’il nous facilite les actions aimées et agréées de Lui, qu'il nous prodigue la connaissance en matière de religion, et nous compte parmi ceux qui ont œuvré opportunément en cette occasion immense, les dix premiers jours de Dhul Hijja, en dévouant nos bonnes actions pour son noble visage. Mahmoud 166 Numéro 366 Nombre de pages 4 -- id 11941 Url https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/11941 Modèle de ressource Newspaper article Classe de ressource bibo:Issue Id de collection 2198 Id du média 33416 34481 34482 34483 34484 Fichier média https://islam.zmo.de/files/original/d90b438cab491b42d0933ef53f8e69c468881e27.pdf https://islam.zmo.de/files/original/8a0e4075d9c27bbbb6d362bb8c8cd50b4c447db0.tiff https://islam.zmo.de/files/original/c62cf3757d0a9bdb78fc644d1fc08a62757db343.tiff https://islam.zmo.de/files/original/2eca66820a756d2f703df331b4d522edfa7a8d9a.tiff https://islam.zmo.de/files/original/ea4b86a54096163d0db66b056d744f71b379ec8a.tiff Titre An-Nasr Vendredi #365 (Dialogue israélo-palestinien : une succession d'échecs) Créateur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/15663 Niangane Sujet https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/909 Tariq Ramadan https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/87 Sunnah Editeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/2198 An-Nasr Vendredi Contributeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore Date 2010-11-05 Type https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67398 Périodique islamique Identifiant iwac-issue-0000473 Source https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Langue https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français Droits In Copyright - Educational Use Permitted Couverture spatiale https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/408 Israël https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/407 Palestine https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/454 Jordanie Détenteur des droits Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Contenu Lorsque vient le secours d'Allah ainsi que la victoire, célèbre les louanges de ton Seigneur et implore son pardon. Conflit israélo-palestinien : arrêt de la colonisation ou gage d’une paix durable C’est désormais un secret de polichinelle, le fameux dialogue israélo-palestinien est de nouveau en panne et avec pour seul obstacle la poursuite en Cisjordanie de la construction de nouvelles implantations juives. En rappel, c’était le 25 novembre 2009 que l’Israël annonçait un moratoire sur le gel de la colonisation pour une durée de dix mois, soit jusqu’au 26 septembre 2010. Ce moratoire concernait seulement les implantations de Cisjordanie occupée, où vivent 300.000 colons israéliens, oui 300.000... Cet abandon temporaire de la colonisation constituait pour bon nombre d’entre nous une lueur d’espoir pour le peuple meurtri de la Palestine de se voir doter d’une nation et ressembler aux autres qui en jouissent. Mais c’est connaître mal l’Etat d’en... face qui semble avoir comme principe phare « occupation sur occupation » ; la preuve en est que le premier ministre himself M. Netanyahu pour marquer la fin du moratoire déclarait ceci : « Israël se dit "disposé à parvenir à un compromis agréé par toutes les parties" mais "il ne saurait y avoir zéro construction" dans les colonies. Le rêve d’une cohabitation pacifique semble se projeter aux calendes grecques à entendre l’autorité palestinienne répondre aux déclarations de M. Netanyahu dont le président Mahmoud Abbas répond en rejetant tout compromis qui ne garantirait pas un "arrêt total" de la colonisation en ajoutant qu'il refusait toute "solution partielle". Il a même déclaré à la tribune de l'ONU qu’Israël doit “choisir entre la paix et la poursuite de la colonisation". Mais que va-t-elle faire ? Sinon que peut-elle faire ? Cette autorité palestinienne ; si ce n’est que son peuple continuera à « avaler des couleuvres » de la part de l’Etat juif qui persiste et signe avec. intransigeance son expansionnisme. En effet, le moratoire de dix mois décrété par le Premier ministre Benjamin Netanyahou, sous pression américaine, a porté sur les implantations de Cisjordanie ; ce qui n’était pas le cas pour des milliers de chantiers engagés avant le 25 novembre 2009 (date du début du gel) qui sont exclus de la politique du moratoire. De même que la construction de bâtiments publics, comme les écoles et les synagogues. Le gel ne porte pas non plus sur Jérusalem-Est, où vivent plus de 180 000 Israéliens. D’ailleurs, en mars 2010, Israël a donné son feu vert à la construction de 1 600 logements supplémentaires dans les quartiers colonisés de la ville. Ces humiliations, ces colonies, ces négociations à ne pas finir suscitent chez beaucoup d’entre nous des interrogations dont l'une d’entre elles est : à quand le ouf de soulagement ? Bien malin saura répondre quand on sait que l’occupation ne date pas d’aujourd’hui et les négociations non plus. Mais depuis quand remonte-t-elles ces pratiques ? Les colonies Dès la fin de la guerre israélo-arabe de juin 1967, dite "guerre des Six Jours", à l’issue de laquelle Israël conquiert Jérusalem-Est, la bande de Gaza et la Cisjordanie ; une première colonie juive "Kfar Etzion" est érigée dans le sud de Jérusalem. Dix ans plus tard, Menahem Begin place sous législation israélienne la bande de Gaza et la Cisjordanie. Il existe alors 31 colonies, fortes de 4 400 habitants, en dehors de Jérusalem-Est. Première mesure de gel de la colonisation en 1992 Ce moratoire est décrété par le Premier ministre Yitzhak Rabin. Quatre ans plus tard, son successeur Benjamin Netanyahou (l’actuel Premier ministre d’Israël) y met un terme. Le ministre des Affaires étrangères, Ariel Sharon, encourage même les colons à "s'emparer des collines" de Cisjordanie, dans un discours d’août 1998. En mai 1999, lorsque le travailliste Ehud Barak arrive au pouvoir, près de 180 000 colons résident dans 123 implantations de Cisjordanie et de Gaza. Avec l’arrivée d'Ariel Sharon au gouvernement en Mars 2001, la colonisation en Cisjordanie est favorisée sous forme d "'avant-postes" illégaux. Premier retrait unilatéral des colonies en 2005. En septembre 2005, Israël se retire de façon unilatérale de la bande de Gaza, y compris des 21 implantations où vivaient 8 000 colons. Quatre colonies dans le nord de la Cisjordanie sont également démantelées. Ce retrait unilatéral prouve, aux yeux des Palestiniens, que la colonisation est un problème qui peut être résolu par la volonté politique. La colonisation se poursuit cependant en Cisjordanie et à Jérusalem-Est, où le maire de la ville a annoncé en 2008 la construction de près de 2 500 logements. Les négociations : une succession d'échecs. 1991, Madrid : Pour la première fois, Israéliens et Palestiniens sont réunis à l’occasion d’une conférence de paix israélo-arabe. Ces premières négociations directes n’aboutissent pas. 1993, accords d’Oslo : Israël et l’Organisation de Libération de la Palestine (OLP) se reconnaissent mutuellement et signent une. déclaration de principe sur une autonomie palestinienne transitoire de cinq ans. Le processus de mise en place d’un État palestinien est lancé. Les obstacles se multiplient cependant jusqu’au blocage du processus d’Oslo. Le Hamas refuse l’existence d’un État israélien. Yitzhak Rabin, le premier ministre israélien, contesté dans son propre camp, est obligé d’organiser le bouclage des territoires palestiniens. 1998, Wye Plantation : Accord intérimaire qui transfère à la partie palestinienne 13 % des territoires occupés. 2000, Camp David II : Le leader palestinien Yasser Arafat refuse les propositions israéliennes, qui n’abordent pas la question de Jérusalem ni celle des réfugiés palestiniens. Et voilà que l’échec des négociations conduira au soulèvement de la seconde Intifada. 2001, Taba : Les discussions n’aboutissent pas. 2003, Aqaba : Ariel Sharon et Mahmoud Abbas ratifient la feuille de route élaborée par le Quartette sur le Proche-Orient, qui prévoit la création d’un État palestinien avant 2005 après la. fin des violences palestiniennes et un gel de la colonisation israélienne. 2003, Genève : Des personnalités israéliennes et palestiniennes présentent et signent un plan de paix alternatif. 2007, Annapolis : Israël et l’Autorité palestinienne conviennent de tendre à un accord de paix avant fin 2008. L’opération israélienne dans la bande de Gaza annule ces efforts. 2010, c’est autour du Président américain Barack Obama, dernier venu dans cette affaire, d’initier et d’engager un dialogue direct entre les protagonistes le 2 septembre passé, dialogue que l’on sait aujourd’hui en panne. La prolongation du moratoire aurait pourtant pu servir de pierre angulaire à l’accord de paix global souhaité par le président Obama. Un vœu pieux qui s’est évanoui avec la campagne de mi-mandat où Barack Obama recherche l’appui du lobby pro-israélien ; campagne à l’issue de laquelle le parti du président a connu une défaite au profit des républicains, mais néanmoins le Sénat reste majoritairement démocrate. Mais en attendant, c’est avec une vitesse inqualifiable qu’ont reprise les constructions ; en un mois ce sont déjà quelque 600 nouveaux logements qui ont commencé à sortir de terre en Cisjordanie, dans une trentaine de colonies. Et comme l’explique la responsable du mouvement israélien, « la Paix maintenant », Hagit Ofran : « les colons travaillent lentement très vite... et ils se concentrent sur la construction de fondations... Parce qu’ils présument qu’en cas de nouveau moratoire, les mêmes paramètres seront appliqués... à savoir : si vous avez déjà posé les fondations alors vous pouvez terminer la construction... Et pourtant, et pourtant nous le savons tous, que ces constructions sont illégales au regard des résolutions internationales ; mais que voulons-nous ? C’est quand même l’Israël non ? Tenez-vous qu’au fil des années, 500 000 colons israéliens se sont installés en Cisjordanie et à Jérusalem-Est, parmi quelque deux millions et demi de Palestiniens et ce n’est pas tout, cette colonisation est tellement aveugle qu'elle ignore. gravement les frontières de 1967 selon l’ONU. Elle compromet aussi les espoirs palestiniens à l’égard de Jérusalem, capitale de plus en plus hypothétique compte tenu de « toutes les colonies implantées autour de la ville ». Et nous autres musulmans, voyons-nous maintenant le danger que court la Mosquée d’Al-Aqsa ? Quand on sait qu’elle se situe au cœur même de la ville de Jérusalem. Donc où qu’il se trouve sur cette terre, chaque musulman, s’il n’est pas infecté, il est affecté par cette situation telle un virus. Inutile de dire que l’affinité des Musulmans avec la Palestine est historique, fondée sur les principes islamiques énoncés dans le Saint Coran et la Sunna (la tradition du prophète Mohammed). Aussi, la montée en puissance du mouvement Hamas comme pouvoir politique lors des élections palestiniennes de 2006 a une fois de plus réaffirmé la pertinence de l’Islam en Palestine. Au stade actuel où une fois de plus la Palestine domine les questions internationales (y compris dans les sociétés civiles à À travers le monde, les Musulmans doivent redéfinir leur lien à la Palestine, lequel est basé sur les valeurs et les principes énoncés dans l’Islam. Les Musulmans doivent se tenir, main dans la main, avec les personnes de tous les horizons, non pas comme des propriétaires exclusifs de la lutte des Palestiniens, mais en étant fiers de contribuer à un mouvement mondial qui veut que la justice soit rendue, les droits appliqués et la paix réalisée pour tous. C’est l’une des solutions pour sortir « de la complicité silencieuse, de l’hypocrisie et du mépris des vies palestiniennes » dont parle Tariq Ramadan dans ses écrits sur ce sujet. Ainsi, ce peuple a urgemment besoin de nos pensées pieuses, nos prières, nos do’as, nos actions et réactions, notre militantisme pour la justice et la paix. Afin que chacun, à son niveau, puisse faire quelque chose, agissons donc, vite et maintenant, car le temps presse. NIANGANE Lisez et faites lire AN-NASR. Vos suggestions et critiques sont attendues : annasrv@yahoo.fr 162 Numéro 365 Nombre de pages 4 -- id 11942 Url https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/11942 Modèle de ressource Newspaper article Classe de ressource bibo:Issue Id de collection 2198 Id du média 33417 34485 34486 34487 34488 Fichier média https://islam.zmo.de/files/original/4d69dc0cea8d704bcffb1fa3eac0d0335d5f4917.pdf https://islam.zmo.de/files/original/11a0833dc11f0ebe8de717916b1e4e6b18e6266c.tiff https://islam.zmo.de/files/original/a0dbc669a0775719a496d6c2cfc5a8547eef1f90.tiff https://islam.zmo.de/files/original/3e80c778ff408b619df705cfac1db40ed786bad2.tiff https://islam.zmo.de/files/original/a75ddaf33440af328dee76b825776fe618e7656e.tiff Titre An-Nasr Vendredi #363 (Les sinusites aigües) Créateur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/15545 Koyisso Sujet https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Editeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/2198 An-Nasr Vendredi Contributeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore Date 2010-10-22 Type https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67398 Périodique islamique Identifiant iwac-issue-0000474 Source https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Langue https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français Droits In Copyright - Educational Use Permitted Couverture spatiale https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/414 Soudan Détenteur des droits Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Contenu Lorsque vient le secours d'Allah ainsi que la victoire, célèbre les louanges de ton Seigneur et implore son pardon. La sinusite aiguë est une inflammation et/ou infection des sinus de la face. Actuellement, le terme le plus adopté est le rhino-sinusite. Vous comprendrez. Les sinusites sont des cavités aériennes dont l’enveloppement interne est identique à celui des voies respiratoires. On distingue les sinus frontaux, les sinus maxillaires et le sinus sphénoïdal. Le sinus sphénoïdal est en situation postérieure et les autres en situation antérieure. Les sinus communiquent avec les fosses nasales par des orifices qui permettent l’aération des sinus et le drainage des sécrétions sinusiennes. Les sinus sont moins vasculaires, donc reçoivent moins d’oxygène par le sang. Les sinus assurent en partie la ventilation du cerveau. L’inflammation des fosses va entraîner un œdème qui va Favoriser l’obstruction des orifices sinusiens va alors favoriser la stagnation des sécrétions sinusiennes qui finiront par être polluées par des microbes. On dit que l’inflammation fait le lit des infections sinusiennes. La sinusite peut être d’origine dentaire ou nasale. La sinusite est dite aiguë lorsque la symptomatologie (ensemble des signes) est inférieure à six (06) semaines d’ensemble d’évolution. La sinusite touche l’adolescent de même que l’adulte. Elle est rare chez l’enfant mais grave (sinus ethmoïdal). Le sinus ethmoïdal est le sinus qu’on retrouve à la naissance. La connaissance de son mal augmente de 50 % les chances de guérison et permet au malade de faire des économies en évitant les hospitalisations intempestives. Nous invitons tout le monde à chercher l’information juste et utile pour une vie sans rhino-sinusite. Manifestation La rhino-sinusite se manifeste typiquement par trois principaux signes. Le malade va se plaindre de douleur au niveau d’une partie de la tête. Ce sont des Douleurs très pénibles souvent pulsatiles, exacerbées par le moindre mouvement de la tête et accompagnées de maux diffus et d’intellectuelle profonde. Les douleurs gênent souvent le sommeil du patient. Le malade va présenter également un écoulement nasal qui peut être antérieur ou postérieur. Lorsque l'écoulement nasal est antérieur, le malade arrive à se moucher aisément. Par contre, quand il s’agit d’écoulement nasal postérieur, le malade est incapable de se moucher mais crache plutôt les sécrétions sinu-siennes (les morves). Les sécrétions peuvent être blanches ou purulentes en cas de surinfection microbienne. Le pus peut être verdâtre et quelquefois strié de sang. L’œdème ci-dessus mentionné va entraîner une obstruction des canaux de drainage de sécrétions ressentie chez le malade comme si son nez était bouché. L’obstruction nasale se fait de façon alternative et elle se ressent du côté de la douleur. Dès ces signes, qu’ils soient associés ou isolés, le malade... doit consulter dans un service d’oto-rhino-laryngologie pour une meilleure prise en charge. Traitement Le traitement va consister à lutter contre la douleur (soulager le malade), à désobstruer le malade et à traiter la cause et l’origine de l’infection. Le traitement de la cause va consister en une antibiothérapie (traitement à base d’antibiotiques) pendant 8 à 10 jours. D’autres médicaments peuvent être prescrits en fonction de l’état du malade et de sa tolérance au traitement. Évolution Le diagnostic précoce et une prise en charge adaptée permettent d’obtenir une guérison le plus tôt possible. La douleur régresse rapidement et disparaît en 3 à 5 jours. Quant à l’œdème, il peut persister pendant quelques semaines. L’évolution peut se faire vers des complications en l’absence de traitement ou en cas de négligence du mal ou encore en cas de non-observance du traitement. Évolution Le diagnostic précoce et une prise en charge adaptée permettent d’obtenir une guérison le plus tôt possible. La douleur régresse. rapidement et disparaît en 3 à 5 jours. Quant à l’œdème, il peut persister pendant quelques semaines. L’évolution peut se faire vers des complications en l’absence de traitement ou en cas de négligence du mal ou encore en cas de non-observance du traitement. Ces complications peuvent être locorégionales, c’est-à-dire l’extension de l’infection aux organes voisins. Par exemple, la méningite, ou se généraliser et dans ce cas, les microbes passent dans le sang pour être véhiculés à tout l’organisme. En cas de complication, la prise en charge devient pluridisciplinaire et va nécessiter des examens complémentaires et une hospitalisation. Négligée, la sinusite peut devenir chronique. La sinusite chronique n’est pas douloureuse, mais sa prise en charge est lourde. Conseils : La prévention des rhino-sinusites passe par une bonne hygiène bucco-naso-dentaire, disons même une bonne hygiène générale et quotidienne. Nous invitons tout le monde à se procurer de bonnes méthodes d’hygiène. Si, en dépit de la pratique, quelqu’un... Contracté une rhino-sinusite, il doit se consulter sans retard dans un centre de santé. Aucun épisode de rhume ne doit être négligé et surtout, l’enfant ou la rhino-sinusite peut provoquer une fonte de l’œil. Une rhino-sinusite bien traitée ne retentit pas sur les activités quotidiennes du malade. Surtout en ces moments de rentrée, un bon traitement de ce mal s’impose pour les élèves et les étudiants. En effet, les sinusites sont un réel obstacle à la réflexion intellectuelle, car au moindre effort intellectuel, on a des maux de tête terribles. Donc, soyez vigilants quant à votre hygiène et surtout, faites attention aux excitants. Par Koyisso L’histoire d’un coiffeur Un homme va chez un coiffeur pour couper ses cheveux et sa barbe. Cet homme commence par avoir une bonne conversation avec le coiffeur qui l’écoute attentivement. Ils parlent ainsi ensemble de tant de sujets variables... Soudan, ils évoquent le sujet d’Allah. Le coiffeur dit : voyez-vous, mon bon monsieur, je ne pense pas qu'Allah existe comme vous. semblez tant le dire. Pourquoi dites-vous ça ? demande le client. Bon, c’est très simple, il vous suffit d’aller dans la rue pour vous rendre compte qu’Allah n’existe pas. Dites-moi, si Allah existait, pourquoi y aurait-il tant de gens si tristes ? Pourquoi y aurait-il tant d’enfants abandonnés ? Si Allah existait, il n’y aurait ni souffrance ni peine. Je ne pense pas qu'Allah permettrait toutes ces choses. Le client s’arrête un moment de penser, mais il ne veut pas répondre tant qu’il n’a pas trouvé un bon argument. Le client finit son travail et sort du salon. Juste après avoir quitté le salon de coiffure, il voit un homme dans la rue avec de longs cheveux et une barbe (comme s’il était resté longtemps sans les avoir coupés et il avait l’air dans un piteux état). Et là, le client retourne chez le coiffeur et lui dit : Que se passerait-il si les coiffeurs n’existaient pas ? Qui viendrait chez quelqu’un qui n’existe pas ? répond le coiffeur. Et puis je suis ici et je suis coiffeur. Non, s’exclame le... client. Ils n’existent pas car s’ils étaient là, il n’y aurait pas des gens avec des longs cheveux et de la barbe comme cet homme qui marche dans la rue. Ah, les coiffeurs existent bel et bien, ça c’est ce qui arrive aux gens qui ne viennent pas me voir. Exactement ! affirme le client. C’est le point fondamental, c’est pour cette raison qu’il y a tant de peines et de souffrances dans le Monde. Allah existe bel et bien, c’est ce qui arrive aux gens qui ne vont pas vers lui et qui ne cherchent pas après Lui. Eh oui, on pense pouvoir s’en sortir sans ALLAH mais sans lui, on est rien... on ne vaut rien... et on arrivera à rien... comme un petit bébé abandonné par sa maman. Par la rédaction Le conseil Général du Ka-diogo convie l’ensemble de ses militants et sympathisants à sa 25e assemblée ordinaire qui aura lieu le dimanche 31 octobre 2010 à partir de 09 h à son siège sis à Bilbalgo, côté est du Comptoir Burkinabé des Chargeurs (CBC). O J : bilan du mandat 2010 Renouvellement du bureau. Lisez et faites lire An-NASR. 154 Numéro 363 Nombre de pages 4 -- id 11943 Url https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/11943 Modèle de ressource Newspaper article Classe de ressource bibo:Issue Id de collection 2198 Id du média 33418 34489 34490 34491 34492 Fichier média https://islam.zmo.de/files/original/b0e886888feebc8835dc1ae89d8c77f15e7a1354.pdf https://islam.zmo.de/files/original/371d89bc00eaa1a654c0fefaeda452bd55ce63df.tiff https://islam.zmo.de/files/original/2c4231a42d74828f4a60cbda5d1eff23e2f68268.tiff https://islam.zmo.de/files/original/187d4a9e7cf95b8c8a69ec1a283da426f5ec3c63.tiff https://islam.zmo.de/files/original/69bc080c9762b3167c75eb6a9e852cdcb7b59f2e.tiff Titre An-Nasr Vendredi #361 (La meilleure façon d'adorer Allah) Créateur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/15559 B. M. Sujet https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Editeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/2198 An-Nasr Vendredi Contributeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore Date 2010-10-08 Type https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67398 Périodique islamique Identifiant iwac-issue-0000475 Source https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Langue https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français Droits In Copyright - Educational Use Permitted Détenteur des droits Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Contenu Lorsque vient le secours d'Allah ainsi que la victoire, célèbre les louanges de ton Seigneur et implore son pardon. Quelle est la meilleure façon d’adorer, quelles sont les sortes d’actes les plus méritoires ? Les mieux aimés par Allah, ceux qui rapprochent plus de Dieu ? Autant de questions que se pose tout croyant désireux de bénéficier de l’agrément de son Seigneur. En la matière, chacun y va selon son goût et sa propre aspiration. Pour notre part, nous allons nous inspirer des travaux d’Ibn al-Qayyim sur la question. En effet, pour lui, il y a quatre voies possibles pour déterminer la forme d’adoration en Allah et parmi ces quatre, seule la dernière est complète et conforme à la tradition de Rasul (saw). La meilleure façon d’adorer Allah. Il y a d’abord ceux qui considèrent que la meilleure façon d’adorer Allah est la plus difficile. Selon eux, la meilleure forme est celle qui demande le plus grand re- Non seulement aux passions, car cela constitue le sens réel du culte. Le mérite dans ce cas est proportionnel à la difficulté et pour cela, il rapporte un hadith dont le fondement pose problème : « La plus méritoire des actions est la plus dure ». Ce sont eux, les partisans de l’effort et de la lutte contre les passions. C’est par la mortification du corps, la rigueur dans l’application des actions que l’homme trouve son salut. Ils pensent que c’est seulement par ce moyen que nous pouvons purifier nos âmes qui sont naturellement paresseuses et attirées par tout ce qui est bas. Cependant, ils oublient que la religion musulmane est une religion du juste milieu où il n’y a point d’exagération ni de négligence dans l’adoration. Un temps alors pour l’adoration, un temps pour la distraction et un temps de repos pour maintenir un équilibre spirituel et physique. À ce propos, le prophète disait : « Rapprochez-vous petit à petit de la perfection ; allez à la mosquée matin et soir en plus de ce que vous faites comme actes. » de dévotion (prières, lecture du Coran) dans les dernières heures de la nuit. La modération ! La modération ! Car c’est seulement avec la modération que vous arriverez à bon port ». (Rapporté par Boukhari). Et à Ibn Mas’ud d’ajouter que le Prophète a dit : « Malheur aux rigoristes ! » Et il le répéta trois fois de suite. (Rapporté par Mouslim). Ensuite, nous avons les ascètes dont le renoncement à ce bas monde est la voie royale pour accéder à la félicité divine et pour cela il faut s’efforcer de s’en détacher le plus possible, de cesser de s’y intéresser, de ne plus attacher d’importance à tout ce qui en fait partie. Les plus rigoureux d’entre eux iront jusqu’à refuser toute vie en communauté. Ils refusent tout ce qui tire vers le luxe, ils refusent même de se marier. À eux, nous renvoyons ces propos du prophète (saw) : « Une heure pour l’au-delà et une heure pour les choses de ce bas monde » (et il le répéta trois fois à Hanzala). (Rapporté par Mouslim). Puis nous avons ceux qui pensent qu’adorer Dieu. C’est être utile aux autres. Par conséquent, les meilleures actions seront alors le fait de venir en aide aux nécessiteux, de servir les intérêts des gens, de les aider. Ils s’efforcent donc de consacrer leurs actions aux autres. Ces gens s’appuient généralement sur ce hadith de Rassoullahi : « Toutes les créatures sont dépendantes de Dieu, et Dieu aime le plus ceux qui sont utiles à Ses dépendants », rapporté par Abou Yala. Certes, il y a un bien à servir les gens, mais on ne doit point négliger les devoirs que nous avons vis-à-vis de nous-mêmes et de Dieu. À cet effet, Salman dit : « Ton Seigneur a sur toi un droit, ta personne a sur toi un droit et ta famille a sur toi un droit. Donne donc à chaque partie son droit. » Abou Darda alla conter la chose au Prophète qui lui dit : « Salman a dit vrai. » (Al Boukhari) Enfin, nous avons ceux qui sont les plus proches de la tradition du noble prophète. Ce sont ceux qui pensent que toute la vie et tous les actes que l’on pose constituent une adoration. Dans cette... La meilleure adoration consiste à rechercher la satisfaction divine par les actions les plus appropriées selon les nécessités et les spécificités du moment. En effet, lors du jihad, la meilleure adoration est de participer au jihad, même si cela nous détourne des actions pieuses comme les prières nocturnes ou le jeûne. La meilleure adoration lorsqu’on reçoit un hôte consiste à s’occuper de lui comme il se doit, en abandonnant pour cela les pratiques religieuses surérogatoires. La meilleure adoration durant les veillées est de se consacrer à la prière et au Coran, aux invocations et à l’imploration du pardon divin. La meilleure adoration lorsque quelqu’un vient s’informer auprès de vous est de lui réserver un bon accueil et de lui enseigner ce que l’on sait. La meilleure adoration lorsqu’on appelle à la prière est d’abandonner les pratiques pieuses et toutes autres activités et de répondre à l’appel du muezzin en se rendant à la mosquée pour la prière obligatoire. La meilleure adoration lorsque notre frère... est malade ou meurt consiste à lui rendre visite ou à assister à ses funérailles et l’accompagner jusqu’à la tombe en préférant de telles actions à l’isolement et à la contemplation. La meilleure adoration face aux malheurs de la vie, au tort des gens consiste à faire preuve de patience sans cesser de fréquenter et de fuir les gens tout en cherchant à venir en aide à ceux qui en ont besoin et à conseiller ceux qui ont quitté le droit chemin. En somme, la meilleure adoration, à chaque moment et à chaque situation, consiste à préférer ce qui, à ce moment et dans cette situation, est le plus à même de satisfaire Allah et à se consacrer aux actions obligatoires, appropriées et nécessaires à ce moment. Voilà ceux qui pratiquent l’adoration absolue, tandis que les groupes mentionnés plus haut ne font qu’une adoration partielle et restreinte. Ceux qui adorent Dieu de façon absolue recherchent la satisfaction de Dieu où qu’ils se trouvent, ils pratiquent tour à tour les diverses formes d’adorations s’engageant dans. L’action présente jusqu’à ce qu’une autre survienne. Si tu vois des savants, tu les verras parmi eux ; si tu vois des gens s’adonnant au culte, tu les verras parmi eux ; si tu vois des combattants engagés dans le jihad, tu les verras parmi eux ; si tu vois des gens charitables, tu les verras parmi eux ; si tu vois des mystiques engagés dans la contemplation, tu les verras parmi eux. Tels sont les adeptes de l’adoration absolue, qui ne s’imposent pas de restriction ni de forme particulière ; qui n’orientent pas leurs actions selon leurs propres aspirations, selon leurs désirs ni selon le plaisir que leur apporte tel ou tel acte, mais qui ne cherchent qu’à plaire à Dieu, même si leur plaisir se trouve ailleurs. Voilà ceux qui adorent pleinement Dieu. Ils s’habillent de ce dont ils disposent, mangent ce qu’ils trouvent de licite. C’est pourquoi, en Islam, où que l’on soit, on peut soutenir la religion de Dieu et rester ainsi dans l’adoration absolue. L’imam doit rappeler les musulmans conformément au Coran qui dit : « Et... » Rappelle, car le rappel profite aux croyants » (sourate 51 v55). Et aux riches de soutenir la religion avec leur bien en référence aux injonctions de Dieu. Les enseignants doivent transmettre le savoir pour assurer la pérennité du message divin. C’est par cette synergie d’action des différentes couches et classes sociales que nous parviendrons à édifier une communauté à l’image de celle des premières heures de l’islam. C’est dans une telle communauté que nous réaliserons au mieux notre ascension spirituelle, toute chose qui fera de nous des vrais croyants ayant les caractéristiques citées par ce verset du noble Coran : « Les vrais croyants sont seulement ceux qui croient en Dieu et en Son messager, qui par la suite ne doutent point, qui luttent avec leurs biens et leur personne dans le chemin de Dieu. Ceux-là sont les véridiques » (sourate 49 v15). Adapté par B. M. LISEZ ET FAITES LIRE AN-NASR. VOS SUGGESTIONS SONT ATTENDUES À L’ADRESSE SUIVANTE : annasrv@anahoo.fr Numéro 361 Nombre de pages 4 -- id 11959 Url https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/11959 Modèle de ressource Newspaper article Classe de ressource bibo:Issue Id de collection 2198 Id du média 33419 34493 34494 34495 34496 Fichier média https://islam.zmo.de/files/original/86ed6df48e8286039820b1fd76cc395f351b5bb4.pdf https://islam.zmo.de/files/original/33578351d7717d3ebed0f7900e2622c9aa4f6e29.tiff https://islam.zmo.de/files/original/26ab29a5d513901ae2b2346e4b20723266ed6a39.tiff https://islam.zmo.de/files/original/81faa67dbc4b4e845fc0f5ef9afe2008d8c16289.tiff https://islam.zmo.de/files/original/d70af08268cedc19b9282350f916b3a4b960cebc.tiff Titre An-Nasr Vendredi #359 (Après Ramadan : l'adoration continue) Créateur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/15668 S. K. Sujet https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Editeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/2198 An-Nasr Vendredi Contributeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore Date 2010-09-24 Type https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67398 Périodique islamique Identifiant iwac-issue-0000476 Source https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Langue https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français Droits In Copyright - Educational Use Permitted Détenteur des droits Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Contenu Lorsque vient le secours d'Allah ainsi que la victoire, célèbre les louanges de ton Seigneur et implore son pardon. 29 ou 30 jours de miséricorde, de paix, de quiétude... ses journées et nuits entières sans s’offrir une bonne action qu’il pourra nous voilà à la fin de ce grand mois béni de Ramadan, maître de tous les mois d’adoration continue. Après donc un mois de jeûne accompli, mois dans lequel les portes de l’enfer étaient fermées et celles du paradis ouvertes, mois dans lequel Satan et ses acolytes étaient enchaînés. Bienheureux est celui qui a profité de cette occasion bénie pour se consacrer aux bonnes actions qui ont été agréées par Allah et combien est immense la perte de celui qui a passé, avec conviction et foi, un mois d’endurance dans la faim et la soif, d’abnégation et d’intensification de la prière (obligatoire et surérogatoire), de lecture du Coran, de générosité, de contrôle des sens. On ne peut que ressentir la plénitude, la sérénité d'Allah (swt). En effet, le ramadan est une école spirituelle dont la finalité est l’atteinte de la piété, en témoigne le verset de la sourate 2 : « Ô vous qui avez cru, le jeûne vous est prescrit comme il l’a été aux générations antérieures, ainsi atteindrez-vous la piété. » Ainsi, la fin du ramadan ne doit pas être la fin de l’adoration, ni un ouf de soulagement, une libération, une occasion pour revenir aux vieilles habitudes, mais plutôt un mécontentement, car il emporte avec lui toutes ses faveurs et mérites. Rasoul (saw) a dit à ce sujet : « Si les gens savaient ce que ramadan renferme comme bienfaits, ils souhaiteraient que toute l’année soit ramadan. » Cette belle période que nous avons vécue a rapporté des profits immenses, des enseignements qui font naître en nous l’amour du bien, le plaisir d’être en intimité avec Allah (swt) et la quiétude que cela occasionne. Cette période procure à l’âme la répulsion à l’égard des péchés et l’éloignement de tout ce qui peut enclencher la colère divine. Pendant ce mois, nous avons eu... des acquis qu’il faut préserver aussi longtemps que possible. Nous devons rester fermes et faire attention au retour de Satan qui est déchaîné. Après avoir goûté la douce saveur de la dévotion durant ce mois, il ne convient pas, une fois ce mois terminé, de ruiner ce plaisir et nos acquis en sombrant dans la désobéissance. Qu’on maintienne et poursuive les pratiques cultuelles qu’on a prises l’habitude de faire dans le mois. Qu’on continue d’observer le jeûne surérogatoire, la lecture du Coran, les prières surérogatoires, surtout celles de la nuit, le zikr... Qu’on reste bon et généreux envers nos proches, surtout ceux qui sont dans le besoin, étant donné que le Ramadan nous a permis de constater la souffrance et la douleur qui résident dans la faim et la soif. Qu’on ait une pensée pieuse envers ces millions d’affamés et d’assoiffés à travers le monde. Qu’on ait plus de crainte à l’égard d’Allah et du Jour Dernier, car la faim et la soif du jeûne n’égalent celles de ce jour. À mes frères, il faut continuer à vous Rendre visite dans les mosquées car cela est un devoir pour vous. À mes sœurs, qu’elles continuent d’observer la décence dans leur habillement. Quant aux péchés, il ne faut pas les laisser seulement pendant Ramadan, on doit s’en écarter toute la vie durant. Le retour à ces péchés après prouve qu’on n’a pas atteint l’objectif du jeûne. Ramadan est une école de foi et de spiritualité où l’on se ressource pour le reste de l’année. En effet, on sort de Ramadan grandi en piété et lavé de nos péchés antérieurs et promis, Incha Allah, au paradis. Il nous convient donc de maintenir cet état de fait jusqu’à Ramadan prochain et ainsi de suite jusqu’à la fin de notre vie. Le prophète saw et ses vertueux compagnons, qui sont nos modèles, remerciaient Allah (swt) d’avoir accompli complètement ce mois et restaient dans la crainte que leurs œuvres ne soient agréées par Allah (swt). Ils pleuraient six mois durant après Ramadan pour que Dieu accepte leurs œuvres et l’imploraient les six autres mois pour atteindre Ramadan prochain. Si on suit... Cet exemple maintient ce rythme. Il n’y a pas de raison qu’on n’augmente pas notre foi, qu’on ne soit pas plus proche de notre Seigneur, qu’on ne gagne pas son agrément et sa récompense qui est le paradis, Incha Allah. Mon frère, ma sœur, Ramadan s’en est allé avec toutes ses faveurs et sache que cela n’est pas la fin de l’adoration. Ne fais pas écrouler ces montagnes de bonnes actions que tu t’es faites pendant Ramadan. Reste ferme dans ta foi et maintiens ta relation avec ton Seigneur jusqu’au jour de la grande rencontre. Qu’Allah nous pardonne nos fautes, qu’Il nous fasse miséricorde et rétribue nos œuvres par le paradis. S.K. Quel que soit ton poids dans la société, n'oublie pas de faire de la foi ta loi. Quel que soit ta jeunesse, fais preuve de sagesse. Quel que soit la valeur de ta bourse, n'oublie que Dieu en est la source. Quel que soit ta force, au droit d'autrui ne fais aucune entorse. Quel que soit ton pouvoir, rappelle-toi que tu seras un jour dans le noir. Quel que soit ton intelligence, n'oublie... Pas d'observer le silence Quoique soit ton orgueil N'oublie pas que toute chose a un seuil Quoique soit ton rang Ne sois pas arrogant Numéro 359 Nombre de pages 4 -- id 11960 Url https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/11960 Modèle de ressource Newspaper article Classe de ressource bibo:Issue Id de collection 2198 Id du média 33420 34497 34498 34499 34500 Fichier média https://islam.zmo.de/files/original/ee2eed9ef07bdc80bb02129b115d34b65481ee5f.pdf https://islam.zmo.de/files/original/ea109bc388631cb197ec3dcc357df4f1905a1242.tiff https://islam.zmo.de/files/original/9d510140a52f8ec13c503d0d93fd3ea612521dfb.tiff https://islam.zmo.de/files/original/12c91378979a694940cb5a2a83632582c072e97d.tiff https://islam.zmo.de/files/original/3b5c0f8d7b2b1421522debf1f0e56b353110c269.tiff Titre An-Nasr Vendredi #358 (Sermon de la prière de l'Aid el Fitr : imam Tiégo Tiemtoré) Créateur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/1198 Tiégo Tiemtoré Sujet https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/49 Khutba https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/1198 Tiégo Tiemtoré https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/571 Cercle d'Études, de Recherches et de Formation Islamiques https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/124 Aïd el-Fitr https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/85 Hadith https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/86 Prière Editeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/2198 An-Nasr Vendredi Contributeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore Date 2010-09-10 Type https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67398 Périodique islamique Identifiant iwac-issue-0000477 Source https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Langue https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français Droits In Copyright - Educational Use Permitted Couverture spatiale https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/279 Banfora https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/376 Ouagadougou Détenteur des droits Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Contenu Nasr vendredi sermon de l’Aïd El Fitr 2010 Lorsque vient le secours d’Allah ainsi que la victoire, célèbre les louanges de ton Seigneur et implore son pardon. Toutes les louanges sont à Allah, Seigneur des univers, pour ses innombrables bienfaits, pour sa générosité et pour sa Majesté ; autant qu'il existe de créatures pour le louer, autant que s’exprime sa satisfaction, autant qu'il existe de paroles, de gestes et d’attitudes de glorification. Celui qu'Il guide aura reçu une lumière, tandis qu'il se trouve dans un instant de repentir, de remerciement et de purification interne. En nous incitant à contrôler nos yeux, notre langue, notre cœur, notre esprit, nos oreilles, n'est-ce pas à sa proximité qu'Allah nous invite ? Ce mois nous a enseigné la présence divine permanente pour que nous n’oublions jamais l'amour dans des invocations, le silence méditatif sur la création et les fautes, le zikr, le repentir sont autant de stations sur la route du rapprochement. Elles te guident. SERMON DE LA PRIERE DE L’AID EL FITR Imam Tiégo TIEMTORE t'emmènent vers lui, près de lui. El Dieu de nous enseigner cette vérité : « Souviens-toi de moi, je me souviendrai de toi », Coran 2:156. C’est pourquoi, tous les acquis du mois ne doivent pas disparaître avec lui. Bien au contraire, que sera dans l’égarement manifeste, celui qui en est privé ? Serviteurs d'Allah, craignez Dieu et souvenez-vous de Lui. Il se souviendra de vous. Remerciez-le pour sa guidance et son don et n’oubliez pas que « Si vous voulez énumérer les bienfaits d'Allah, vous n'y parviendrez jamais », Coran 14:34. Chers frères et sœurs, le mois de Ramadan qui s’achève nous offre l’opportunité de marquer notre gratitude à l'égard du Seigneur et de Lui témoigner notre amour. En imposant le jeûne à la communauté, Il a voulu par Sa sagesse nous éduquer, nous purifier, nous ramener à Lui. Tout comme les autres piliers de l’islam, le Ramadan est un appel vers des valeurs, mais l'essentiel : être avec Dieu de son cœur pour vivre de tout son corps, car ce que ton cœur ne veut pas, ton corps n’en veut pas non plus. Voudra point. Tous ces sens par lesquels Dieu nous a honorés s’engagent dans une quête de satisfaction divine. On s'efforce de faire plus de bien, de lutter contre nos vices pour se bonifier, pour devenir pieux, comme le verset instituant le jeûne l'indique. C’est cela le jeûne, c’est aller d’un jeûne du corps à un jeûne du cœur. Assurément, le Ramadan, de par ses multiples faveurs, nous fait gravir des marches dans notre cheminement vers Dieu. Dans la nuit, le cœur, les larmes, les longues prosternations, les versets psalmodiés, les yeux embués de larmes de crainte. On doit les consolider et les fructifier et intérioriser le fait que les privations de ce mois devront s'accompagner d'un surcroît d'engagement pour le bien et la solidarité sociale. Ne pas boire, ni manger n’ont aucun sens si ces actes ne permettent pas de se rapprocher de Dieu. Ramadan est aussi une fête à vivre en groupe car c’est un moment de partage. On y partage la prière, le repas, les sourires et les cadeaux. C’est le moment de chasser. L’égoïsme, c’est le moment de rappeler à toutes et à tous que dans notre religion, il y a une place pour la joie. Mais en toutes choses, le musulman reste sobre et évite le gaspillage. Au niveau des réjouissances, il nous faut retenir que ce qui est interdit avant Ramadan le demeure même après. « Pas d'obéissance à une créature dans la désobéissance à Dieu », dit le Prophète Mohamed (Saw). Chers frères et sœurs, après le mois de Ramadan, se dresse le moment du pèlerinage aux lieux saints. Sous nos contrées, on a fait du hadj un enjeu financier alors qu'il est avant tout un voyage spirituel. Rappeler cette évidence est une manière d'insister sur sa dimension spirituelle. Sans elle, le hadj serait un voyage touristique ou d’affaires. C'est pourquoi, autant il faut saluer l’apport des autorités de notre pays qui s'est traduit par la mise en place d'un Comité national de suivi de l'organisation du pèlerinage à la Mecque, composé de treize membres, dont sept représentants des structures de l'État et six des... associations islamiques), autant il faut appeler à la responsabilité de tous les acteurs. Extirper de l'organisation du Hajj, les voraces et les cupides pour lesquels seuls comptent la monnaie et les billets et redonner à ce pilier toute sa splendeur spirituelle, c'est-à-dire un voyage pour Dieu. Ce ne sont point les formules d'organisation qui font le Hajj, mais le sérieux et la crainte de Dieu des principaux organisateurs. Les péripéties du Hajj ne manquent pas d'interpeller nos consciences, tant les souffrances de nos vieux et de nos vieilles, balancés ici et là, sont insupportables. Qu'est-ce qui explique que le Hajj, qui est une activité programmée annuellement et à des moments bien précis par les musulmans, souffre autant d'inorganisation ? Les musulmans du Burkina Faso sont-ils incapables de gérer leurs propres affaires ? Si c'est le cas, qui d'autre donc doit le faire à leur place ? Vivement donc que les insuffisances organisationnelles constatées lors des éditions passées soient corrigées. Apporter sa contribution à l'organisation du hadj que l’AEEMB et le CERFI vont s’engager dans l'inscription et la formation des pèlerins par devoir et par souci d'être utile. Chers frères et sœurs, à l'évidence, l'actualité dans notre pays reste dominée par les enjeux électoraux. La présidentielle de novembre prochain et les municipales de 2011, ainsi que les législatives de 2012, interpellent tout Burkinabè parce qu'il s'agit de choisir ceux qu'il estime aptes à conduire son destin, à lui donner des raisons d’espérer. La foi musulmane invite le croyant à l’engagement citoyen. Notre foi induit une responsabilité vis-à-vis de Dieu, mais aussi des hommes. Le sens profond de l'attestation de foi, symbolisée par le doigt tendu, invite à la droiture, à la dignité et à ce qui est juste et bon pour les hommes. C’est le refus, au Nom de Dieu, de laisser le destin des milliers de personnes aux mains des personnes inaptes et promoteurs d’antivaleurs. Un hadith nous dit : « Celui qui choisit un dirigeant pour diriger ses affaires alors... » qu'il y a mieux que l'ut a trahi Dieu. Son prophète et les croyants » Ce hadith nous interpelle quant au devoir civique du croyant. Autant il a le devoir de participer à la désignation des dirigeants, autant il a le devoir de bien choisir, donc de bien voter. Seul dans l'isoloir, mais avec Dieu, prends tes responsabilités et sache que tu les assumeras ici et demain devant Dieu. Quand on observe autour de nous les conflits et les déchirements nés à la suite d'élections, les images poignantes de femmes, d'enfants et de vieillards sur le chemin de l’exil, les destructions de biens matériels, toutes les conséquences de nos mauvais choix, le choix du musulman ne doit être dicté que par le souci du choix de l'éthique. Le croyant, le vrai, vote celui qui incarne les valeurs. Celui qui est honnête et intègre, qui cherche à vous servir et non à se servir, qui inspire la justice, qui ne divise pas pour régner, qui n'opprime pas son peuple, qui propose des solutions à vos problèmes, qui s’engage à promouvoir le. vivre-ensemble dans la société ; qui est humble, courtois et disponible pour les administrés. Les critères de choix sont résumés en ces termes par le Coran : « Si tu dois choisir, choisis le compétent et le loyal » 28/26. Les Burkinabé ont pleinement conscience qu’on ne construit pas un pays dans la haine, la méfiance et les rancœurs. Il faut donc travailler à éviter ce qui peut saper les bases de l'harmonie de la nation. Ce qui induit un vrai sens de responsabilités tant chez les élites dirigeantes que chez le commun des Burkinabé. Ce qui appelle à travailler pour plus d'équité, de justice et à refuser l’exclusion. Aucun groupe n’a seul les solutions pour faire émerger le pays. Il faut faire appel à toutes les compétences, d'où qu'elles viennent, faire de chaque Burkinabé une force de propositions. Faire en sorte qu'on ne soit pas seulement préoccupés de préparer seulement les prochaines élections mais aussi et surtout les prochaines générations. Chers frères et sœurs, au moment où le monde éducatif s'apprête à Reprendre le chemin des classes, il est important de souligner tout l'intérêt que porte l'islam aux savoirs et connaissances afin d'inciter tout le monde à donner le meilleur de lui-même. Pour l'islam, il faut apprendre pour savoir, un savoir qui doit conduire à un savoir-être avec Dieu, savoir-vivre parmi les hommes et leur être utile, savoir faire-faire pour servir de modèle où que l’on se trouve. La première des révélations « lis au Nom de Dieu » signifie que tout part de Dieu et tout doit nous y ramener. Apprends, cherches, explore l’univers, interroge au Nom de Dieu. Ce que tu trouveras comme réponses à tes préoccupations de l’esprit, du cœur et du corps, doit t'amener à reconnaître la grandeur d’Allah, l'adorer et servir ses créatures. Près de 700 versets du livre saint exhortent à la recherche du savoir pour transformer l'être et sa société. L'élève, l'étudiant et le chercheur doivent tous être conscients que leurs familles et leur pays, qui se sont sacrifiés pour leur formation, attendent beaucoup d'eux. Ils ont donc une responsabilité devant les hommes et devant Dieu. Voici pourquoi l'Islam considère le travail (que l’on va exercer grâce à notre formation) comme une adoration et un acte de citoyenneté. En travaillant, on assume sa part de responsabilité dans la cité, on construit un avenir aux générations à venir. Le musulman donc en toutes circonstances, accorde au travail une place importante et mieux, lui donne une dimension qualitative supérieure. Il ne s'agit pas seulement de travailler, mais de bien travailler. Le Coran parle de la bonne action à accomplir, répétée plus de 300 fois dans le livre sacré. Ainsi, le médecin musulman qui consulte son malade est en adoration, le jardinier musulman adore Dieu quand il arrose ses plantes, le menuisier musulman qui scie son bois, l'enseignant qui dispense son cours de mathématiques aux élèves, le fonctionnaire qui épluche ses dossiers, sont tous, en état d’adoration quand ils cherchent le progrès de leur société. Un hadith du prophète (SAW) nous dit à ce propos : « Quand le travailleur musulman revient du travail, ses péchés tombent comme les feuilles sèches d'un arbre ». Les chantiers dans lesquels est engagé notre pays tels la SCADD, l'atteinte des OMD, le MAEP requièrent des hommes et des femmes bien formés pour tirer le Burkina Faso vers le haut. Aussi, faut-il accorder le primat à la formation de la jeunesse. Le livre saint ne cesse de nous rappeler que toute la terre appartient à Dieu et il nous demande de le parcourir pour tirer des leçons et apprendre à vivre ensemble. Vivre ensemble selon l'Islam : aller à la rencontre de tous et de toutes, apprendre de l'autre, partager des valeurs universelles de l’espèce adamique. Dans le même sillage de cette contribution citoyenne et dans cette volonté d’apporter sa contribution à l'offre éducative et sanitaire de notre pays que l’AEEMB et le CERF travaillent depuis quelques années, à des projets d'envergure. Ce sont notamment, le complexe scolaire de Banfora, le CSPS de Nongtaaba au secteur 16 de Ouagadougou pour. lesquels ils sollicitent votre adhésion et votre apport. Ces associations sollicitent toujours votre confiance et vos prières, pour poursuivre leurs ambitions de satisfaire la soif spirituelle des couches intellectuelles et d'être de véritables cadres d'épanouissement pour les musulmans burkinabé, partant de la nation toute entière. Chers frères et sœurs, le mois de septembre nous rappelle cette douloureuse épreuve vécue par notre pays l'année dernière et qui a semé la désolation dans des milliers de familles et détruit de nombreux ouvrages. Les séquelles ne sont pas totalement refermées que les fortes pluies de ces derniers mois ont encore fait des sinistrés dans certaines régions du pays. C’est le lieu d'inciter à plus de solidarité, à plus de partage pour accompagner les efforts des pouvoirs publics. Allah éprouve ses serviteurs et les peuples pour qu'ils puissent tirer des leçons et revenir vers lui. Mieux, un véritable pacte de solidarité entre les Burkinabé devrait être réfléchi en vue de prendre en... Charge les marginalisés et les laissés pour compte. Où se trouve notre foi et notre dignité humaine, quand on est indifférent devant les pleurs de l’orphelin, la détresse des malades, la misère de la veuve, la souffrance du troisième âge, les déboires des enfants de la rue, etc. ? Notre identité musulmane nous exhorte à un engagement citoyen. Au nom de Dieu et au service de ses créatures. Notre rôle de communauté exemplaire (Coran 3 :110) nous invite à la visibilité de l’engagement citoyen. Accompagner les hommes et non les juger, c'est-à-dire avoir le geste qui apaise, le sourire qui rassure, la main qui secoure, le cœur qui aime. En un mot comme en mille, vivre l’Islam, c'est vivre avec les autres, parmi les autres et leur être utile (Coran 49 :13). Si la foi est véritablement une lumière, qui guide, éclaire, illumine, montre le chemin, protège des déviations dans l’obscurité, cette foi doit donc faire de nous des combattants de tous les défis et des instants. C'est en cela qu'il faut saluer, chers frères et sœurs. Sœurs, toutes ces initiatives des partenaires du Burkina, des organisations de la société civile qui contribuent à redonner tant soit peu de l’espoir à nos populations. Dans cette quête de bien-être, comment ne pas être solidaires des peuples de Guinée Conakry et de Côte d'Ivoire ? Il nous faut exhorter les acteurs à plus de responsabilité en acceptant le verdict des urnes et le choix du peuple. Nos prières et invocations doivent les accompagner pour la tenue effective des élections qui ne résolvent pas tous les problèmes, mais qui redonnent espoir. Ces mêmes clans de solidarité et de compassion sont pour le peuple palestinien qui vit le martyre et l'injustice au quotidien. Que le dialogue israélo-palestinien qui vient de reprendre puisse apporter réconfort et paix à cette partie du monde. En ce jour de souvenir et de gratitude, nous devrions avoir une pensée pieuse pour les éprouvés, les victimes de catastrophes naturelles et tous ceux qui souffrent sur la terre de Dieu ici, là-bas et ailleurs ; et avoir en cœur une prière pour eux. mémoire que Dieu, parce qu’il est plus proche de nous que notre veine jugulaire. Coran 2/187, a interdit de se décourager, d’aller aux désespoirs. Du haut des sept cieux, Dieu proclame : « Ceux qui s’efforcent de lutter pour protéger leur foi, Nous les guiderons sur notre voie. Dieu est avec les bienfaisants », Coran 29 :70. Aussi à tous ceux qui sont à la recherche d’une situation meilleure, ceux qui souffrent de maladie, ceux qui éprouvent la peur et l’angoisse, orphelins et veuves très souvent délaissés, ceux dont le dos courbe sous le poids des dettes, ceux à la recherche d’une progéniture : il faut rappeler que Dieu n’oublie personne et que Sa Miséricorde est plus grande que toute chose. « Il s'est prescrit la miséricorde », dit le Coran, sourate 7. Hassan Basri dit à son disciple : « Un homme n'est qu'un ensemble d'heures, de jours et d'années : prends soin à ne pas être consommé par le temps ». Il faut donc donner vie et sens à son cœur. La réponse se trouve dans notre spiritualité qui engage l’homme à. Vivre dans l’harmonie en tenant compte de tous les éléments de son humanité, tel est l'Islam. Notre foi, notre éducation, nos adorations nous préparent à nous rendre utile à tous. C'est la raison pour laquelle le message de l'Islam est appelé An-Nour (la lumière), Al-Houda (la direction), Ar-Rahmat (la miséricorde), Al-Fadl (la grâce), Al-Barakat (la bénédiction), As-Salam (la paix), etc. Le musulman doit s'efforcer dans sa vie quotidienne de refléter ces attributs et d'être pour tous ce que Dieu a placé autour de nous, une lumière et une miséricorde. Notre identité musulmane nous exhorte à nous engager citoyennement, au nom de Dieu et au service de ses créatures. Un hadith du Messager affirme : "Toute la créature est la famille de Dieu. L'homme le plus estimé de Lui est celui qui est utile à cette famille." Le message de l'Islam est un message de miséricorde, de réconfort, de soulagement et de guidance. Adorer Dieu, c'est être proche des hommes et leur être utile. Notre foi nous enseigne de savoir être avec. Dieu pour savoir être avec les hommes. Sois bon comme Dieu t'a été à ton égard, proclame le livre sacré. Si l'on veut se rapprocher de Dieu, l'on a l'obligation de se rapprocher de ses créatures et de leur faire du bien. Notre vie est une vie du sacré. Tout est de la dimension du sacre en Islam : le temps, le regard, la prière, l'homme, le salut, l'arbre, etc. Économisons notre repos pour notre tombe ! Diminuons notre distraction et notre sommeil, car devant nous se trouve un sommeil dont le lendemain est le Jour du Jugement dernier. Puissent les jours bénis du Seigneur de la création, qui viennent et qui reviennent, apporter au monde paix et sérénité, comme le fait la voix du muezzin, sereine et mélodieuse, du haut des minarets, lorsqu'elle se pose sur un peuple prosterné et soumis au vrai Seigneur. Bonne fête à toutes et à tous. Imam Tiégo TIEMTORE 134 Numéro 358 Nombre de pages 4 -- id 11961 Url https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/11961 Modèle de ressource Newspaper article Classe de ressource bibo:Issue Id de collection 2198 Id du média 33421 34501 34502 34503 34504 Fichier média https://islam.zmo.de/files/original/78044710affe8eed9680b486ea1080f63da0ae30.pdf https://islam.zmo.de/files/original/c721962ea97a542bdab3514a48f70b652d0c7e1b.tiff https://islam.zmo.de/files/original/54969d3245a4729a34c80a3bfad9e5ec5edae676.tiff https://islam.zmo.de/files/original/287012b3d5dbdfcc63412f0ad709f27663bb5725.tiff https://islam.zmo.de/files/original/8e955ebd63c578d214e4d0a005b5487bca3f8b73.tiff Titre An-Nasr Vendredi #357 (Diabète sucrée : qu'est-ce que c'est?) Créateur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/15648 Koyossi Sujet https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Editeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/2198 An-Nasr Vendredi Contributeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore Date 2010-09-03 Type https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67398 Périodique islamique Identifiant iwac-issue-0000478 Source https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Langue https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français Droits In Copyright - Educational Use Permitted Détenteur des droits Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Contenu Le diabète est cité comme une maladie nutritionnelle, mais sa survenue chez un individu est complexe et fait intervenir plusieurs facteurs. Certains facteurs sont incriminés (hérédité) sans preuves médicalement acceptables. Il se caractérise par une élévation chronique du taux de glucose dans le sang (hyperglycémie) constatée lors d’au moins deux prélèvements de sang veineux à jeun. Le diabète demeure une maladie chronique, donc incurable à l’état actuel des connaissances médicales. Seulement, le diabétique reste le responsable de la stabilité de son état de santé par la connaissance de sa maladie et le suivi des conseils de son médecin traitant. Fréquence Le diabète sucré est une véritable épidémie mondiale. La Fédération internationale du diabète estime la prévalence du diabète dans le monde : 2010 (285 millions de diabétiques), 2030 (430 millions de diabétiques). Dans les pays en développement comme le nôtre, la progression sera plus forte du fait de l’occidentalisation de la vie. des populations (suralimentation, inactivité physique = sédentarité, obésité) : Afrique au Sud du Sahara (98 %), Moyen-Orient et du Nord (94 %), Sud-est asiatique (72 %), Amérique Centrale et du Sud (65 %). Classification La classification des diabètes sucrés de l’OMS (1980, complétée en 1985) distingue essentiellement les diabètes insulinodépendants ou type 1, les diabètes non insulinodépendants ou type 2, les diabètes secondaires à une affection pancréatique ou d’autres affections hyperglycémiantes et le diabète gestationnel. Notre analyse portera sur le diabète type 2 qui est la forme la plus fréquente et connue de la majorité. Physiopathologie L’insuline est une hormone sécrétée par les cellules bêta qui représentent 60 à 65 % des cellules endocrines (cellules qui sécrètent des hormones et les libèrent dans le sang) pancréatiques (organe annexe de l’appareil digestif). L'insuline va jouer un rôle important dans le métabolisme de plusieurs nutriments de l’organisme. Sa sécrétion est stimulée par la valeur du taux de glucose dans le sang (glycémie) et la vitesse de variation de celle-ci. L’insuline favorise l’entrée du glucose dans les tissus insulino-sensibles, active la glycolyse (oxydation du glucose), stimule la lipogenèse (synthèse des acides gras, du glycérol et des triglycérides), inhibe la lipolyse (oxydation des lipides), stimule la synthèse protidique et inhibe le catabolisme protidique. Les principales difficultés rencontrées dans l’étude de la pathologie (dysfonctionnement à l’origine de la maladie) du diabète de type 2 tiennent à l’hétérogénéité de la maladie. En effet, l’âge de la survenue de la maladie, sa prévalence en fonction de l’origine ethnique ou de l’obésité, l’importance de l’hyperglycémie et la concentration de l’insuline circulante sont des facteurs extrêmement variables d’un patient à l’autre. Les mécanismes conduisant à l’hyperglycémie au cours du diabète de type 2 sont multiples et l’on ne connaît pas à l’heure actuelle le facteur initial. Il existe en effet à la fois une anomalie de la Sensibilité à l’action de l’insuline et une carence en insuline par atteinte des cellules bêta. Symptômes Le diabète non insulinodépendant est découvert le plus souvent à un stade tardif devant une complication dégénérative ou lors d’un dépistage systématique. Parfois, l’existence d’une infection cutanée (staphylococcie) ou d’un prurit vaginal conduit à la vérification de la glycémie. Il peut se révéler brutalement avec un syndrome polyuro-polydipsique, notamment lors de facteurs déclenchants comme une complication infectieuse ou un traitement hyperglycémiant. Le syndrome polyuro-polydipsique est fait de polyurie, une fréquence élevée d’urine surtout la nuit qui gêne le sommeil du sujet, accompagnée de polydipsie (prise de boisson fréquente en rapport avec une soif vive qui témoigne de la perte d’eau) à l’origine d’un amaigrissement malgré une ingestion en grande quantité de repas (polyphagie). Des troubles visuels transitoires, les antécédents familiaux de diabète, une obésité, et un antécédent de macrosomie fœtale peuvent également être présents. doivent attirer l’attention. L’examen clinique n’a qu’une valeur d’orientation. Le diagnostic du diabète peut être établi de trois façons différentes : une polysémie à jeun supérieure ou égale à 1,26 g/L (7 mmol/L) à deux prises, symptômes de diabète et une polysémie réalisée quelle que soit l’heure supérieure ou égale à 2 g/L (11 mmol/L) et une glycémie faite 2 heures après une charge de glucose lors d’une épreuve d’hyperglycémie provoquée par voie orale supérieure ou égale à 2 g/L (11 mmol/L). Complications possibles Le diagnostic tardif du diabète, absence de traitement ou traitement inefficace ou traitement mal suivi peuvent favoriser la survenue de plusieurs complications susceptibles de compromettre le pronostic vital du sujet. Les complications oculaires, rénales, cardiovasculaires et la neuropathie liées au diabète sont pour l’essentiel consécutives au déséquilibre polysémique persistant. Il existe néanmoins d’importants facteurs individuels de susceptibilité génétique, hypertension artérielle (HTA), Lipoprotéines circulantes ou autres, l’hyperglycémie chronique n’expliquant pas tout à elle seule. Il existe également 4 types de complications métaboliques aiguës du diabète sucré : la céto-acidose, le coma hyperosmolaire, l’hypoglycémie, l’acidose lactique. Leur survenue met en jeu le pronostic vital à court terme. Traitement Le diabète sucré est une maladie chronique, définitive et donc quotidienne. Son traitement et sa surveillance vont conditionner la plupart des actes courants de la vie et peuvent retentir au plan psychologique, social et professionnel de tout individu qui en est atteint. L’atteinte des objectifs du traitement est fortement conditionnée par la participation active du patient à sa propre prise en charge. Le transfert d'un savoir-faire sur le diabète constitue un véritable acte médical ou paramédical indispensable. Cet enseignement, destiné en outre à la famille et à l’entourage du malade, doit couvrir tous les aspects du diabète : notion de maladie chronique, mécanisme de la. maladie, principes et éléments du traitement et la surveillance du traitement, les complications et leur prévention, le diabète et la vie courante. Une activité physique adaptée à chaque patient est recommandée. Elle réduit l'insulinorésistance, améliore le contrôle glycémique, le profil lipidique et la pression artérielle. Elle doit être régulière et d'une durée suffisante (30 à 60 minutes). Les sports d'endurance, la gymnastique et les sports d'équipe sont les plus conseillés. Mais l'essentiel pour le diabétique est de pouvoir suivre les conseils hygiéno-diététiques préalablement discutés avec son médecin traitant ; si malgré les mesures la glycémie reste élevée, on fera recours au traitement médicamenteux à base d'hypoglycémiants oraux et de l'insulinothérapie. La vie du diabétique dépend fortement de l'intérêt qu'il accordera au suivi de sa maladie (dosage de la glycémie capillaire, dosage de l'hémoglobine glyquée, glycémie à jeun sur sang veineux). En résumé, le diabétique doit savoir concilier son statut de diabétique avec son alimentation et ses activités quotidiennes. KOYOSSI LISEZ ET FAITES LIRE AN-NASR. VOS SUGGESTIONS SONT ATTENDUES À L’ADRESSE SUIVANTE : annasrv@yahoo.fr Numéro 357 Nombre de pages 4 -- id 11962 Url https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/11962 Modèle de ressource Newspaper article Classe de ressource bibo:Issue Id de collection 2198 Id du média 33422 34505 34506 34507 34508 Fichier média https://islam.zmo.de/files/original/2e9d1992b281f6d75618bc7c35c5129486dfb94f.pdf https://islam.zmo.de/files/original/e07ddf15615c04b000c11a18657f85d94e0e902c.tiff https://islam.zmo.de/files/original/c94c257c21edcf751c5f99a54edc5d4ff11f0db7.tiff https://islam.zmo.de/files/original/4120d59c8d34219819f2f37271bb1c1034843312.tiff https://islam.zmo.de/files/original/f61cc35f88b46f344062e5f9177246c58335c4fc.tiff Titre An-Nasr Vendredi #355 (Ramadan : le mois de l'effort / Les chemins du cœur) Créateur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/15668 S. K. Sujet https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Editeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/2198 An-Nasr Vendredi Contributeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore Date 2010-08-20 Type https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67398 Périodique islamique Identifiant iwac-issue-0000479 Source https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Langue https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français Droits In Copyright - Educational Use Permitted Détenteur des droits Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Contenu Ib An-Nasr Lorsque vient le secours d'Allah ainsi que la victoire, célèbre les louanges de ton Seigneur et implore son pardon. Le jeûne du mois de Ramadan, quatrième pilier de l’Islam, est un devoir pour tout musulman et pour toute musulmane. Allah (swt) dit à ce propos : « Ô vous qui avez cru, le jeûne vous a été prescrit comme il l’a été aux générations antérieures. Ainsi attiendrez-vous la piété. » (S2 V183). Ce grand mois de Ramadan est le meilleur des mois, ses jours les meilleurs des jours, ses nuits les meilleures des nuits, ses heures les meilleures des heures... Allah (swt) a fait de ce mois béni une miséricorde pour les croyants car ils sortent purifiés, pardonnés de leurs péchés. Le prophète (saw) dit : « À l’arrivée du mois de Ramadan, les portes du paradis s’ouvrent, celles de l’enfer se ferment, les démons sont enchaînés et l’ange annonce : ô celui qui aspire au bien, approche ! Ô celui qui aspire au mal, abstiens-toi. » Et cela dure jusqu’à la fin du mois de Ramadan. Ramadan. Cependant, cette purification, ce pardon, bref cette miséricorde de la part d’Allah (swt) ne s’acquiert pas gratuitement. En effet, au-delà de l’abstinence de manger, de boire, d’avoir des relations intimes pour les mariés, le musulman, la musulmane, au nom de la grandeur et de la spécificité de ce mois, doit se forcer à l’exercice spirituel qui entend établir un équilibre entre les dimensions de son corps et son esprit. Le jeûne exige donc de tout(e) musulman(e) une mobilisation de son être, une activité intérieure profonde et intense, la maîtrise des sens. Nous devons couper avec nos mauvaises habitudes pour essayer de tendre vers la perfection. Ce mois est par excellence celui du bon comportement. S’abstenir, par exemple, de mentir, de voler, d’injurier, de proférer des paroles grossières, de calomnier, bref, s’éloigner de tous les petits et grands péchés. Le prophète (saw) dit à ce propos : « Quiconque jeûne mais ne s’empêche pas de mentir ou de proférer des paroles grossières, Allah n’a pas... » besoin de sa faim. » En effet, la chose la plus difficile à être maîtrisée est la langue. Aussi, devons-nous multiplier nos pratiques cultuelles : prières surérogatoires, zikr, invocations, évocations, lecture du Coran... cette dernière est particulièrement recommandée pendant ce mois car Ramadan n’est-il pas nommé le mois du Coran ? C’est le mois dans lequel le Coran fut révélé (la nuit d’Al-Qadr). Le Très Haut ne dit-il pas : « Le mois de Ramadan au cours duquel le Coran a été descendu comme guide pour les gens et preuve claire de la bonne direction et du discernement ? » Nous savons d’ordinaire que la lecture coranique est très recommandée. Chaque lettre lue est rétribuée par dix bénédictions. Étant donné que toute bonne action est beaucoup plus rétribuée dans ce mois béni, il va donc de soi pour la lecture du Coran. Nous lançons un appel à nos frères et sœurs de redoubler d’efforts dans la lecture du Coran pendant ce mois béni de Ramadan qui peut être d’ailleurs le dernier pour nous, la dernière occasion. Car qui peut prétendre avoir Ramadan prochain ? L’appel est particulièrement lancé à mes chères sœurs. Nous sommes de nature paresseuses par rapport aux frères en matière de pratique religieuse et surtout dans ce domaine de lecture coranique. Que celles qui ne savent lire s’attèlent à apprendre et que celles qui savent déjà lire s’arment de courage et d’abnégation pour récolter le plus de bénédictions possibles qui sont notre passeport pour le paradis et n’oublions pas que ce Ramadan peut être le dernier pour nous. Qu'Allah agrée nos œuvres ! Qu’Il nous éloigne de tout ce qui peut nous éloigner de Lui ! Qu’Il nous donne les mérites de ce mois béni ! Les chemins du cœur On parle si peu. On l’exprime si rarement. Tout se passe comme s’il s’agissait d’un sujet secondaire, bien moins important que « l’essentiel »... qui est le principe, la règle, l’interdit. Apparemment. On te fait entrer dans l’univers de l’islam comme dans un champ de mines. Ton intelligence finit par avoir peur de tout : tu Cherchais la force du cœur, tu as trouvé la méfiance de l’esprit. Ami de la lumière, tu te cognes à des murs. Tu sens bien que « quelque chose » manque, que ton cœur malgré tous les enseignements, a soif d’autre chose et se plaint. On en parle si peu et pourtant le prophète (saw) n’a eu de cesse de le rappeler. Il s’est empli, imprégné et nourri du message de la révélation, et il nous a offert la clef : Apprends à aimer... Dieu, la création, les êtres humains. Tu comprendras peu, ou rien, si tu ne sais pas les chemins du cœur et de la proximité. C’est l’enseignement le plus simple et le plus difficile parce qu’il offre la force et entretient la légèreté. Il est l’enseignement de l’harmonie, de l’équilibre : apprendre à aimer pour mieux voir, apprendre à aimer sans s’aveugler. Dieu. Ton amour pour Lui, c’est le témoignage quotidien d’un cœur qui cherche la source et. La vraie vie. Qui aime le silence, sait vivre sa solitude et cherche à comprendre les signes... tous les signes. De la nature et du Livre : la prière des étoiles, des arbres, des oiseaux comme le sens de Ses mots. L’aimer, c’est aimer Son envoyé et suivre l’excellence de son exemple, l’accueillir et lui faire une place dans ton cœur. Une vraie place. Mon frère, ma sœur... une vraie place au cœur de ton cœur. Dieu aime ceux qui l’aiment. Il faut apprendre, apprendre ensemble les chemins de cet amour humble et exigeant. Ensemble. L’amour est l’affaire de notre communauté. L’amour est ton affaire. La Révélation en a tant parlé, le prophète l’a rappelé... Aime ta sœur, aime ton frère, accompagne chaque être de ton regard, de ton attention, de ta générosité et de ta patience. S’il t’arrive de ne pas apprécier ce qu’il fait, rappelle-lui que ton amour demeure pour ce qu’il est... Il faut dire ton amour souvent, tous les jours, inlassablement. Il t’arrive, n’est-ce pas, d’avoir envie de l’entendre... d’avoir Envie, enfin, de te reposer au bord des lèvres, près du regard et du cœur de ton frère ou de ta sœur et de sentir que, au-delà de toutes les adversités, leur chaleur t’entoure et te protège. Tu sais que Dieu, un jour, appellera : *où sont ceux qui s’aiment en Ma majesté ? Aujourd’hui, Je les protège de Mon ombre, en ce jour où il n’y a d’ombre que la Mienne. « Apprends à aimer, mon frère, ma sœur, apprends à le dire et à le répéter... À tous ceux qui t’accompagnent tous les jours de ta vie et que tu ne vois plus... ta mère, ton père, ta femme, ton mari, ta fille, ton fils, ta sœur, ton frère, tes amis... aimer, s’aimer, c’est se rapprocher de la Lumière. 122 Numéro 355 Nombre de pages 4 -- id 11963 Url https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/11963 Modèle de ressource Newspaper article Classe de ressource bibo:Issue Id de collection 2198 Id du média 33423 34509 34510 34511 34512 Fichier média https://islam.zmo.de/files/original/ff84c220274b9e04308185c4bad3e0e82d12a2a7.pdf https://islam.zmo.de/files/original/da1e4bfca0afb1385858d93a5df8f9d7d03a6379.tiff https://islam.zmo.de/files/original/2f188b98bc82cb8d771f0754d83037c81c6276a9.tiff https://islam.zmo.de/files/original/5a55a2c07b72587be3626d661c0374457bb60944.tiff https://islam.zmo.de/files/original/ea3f44a087df3ccc8df8b4a1feb0790ee164407e.tiff Titre An-Nasr Vendredi #351 (La fièvre typhoïde : une maladie des mains salles) Créateur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/15545 Koyisso Sujet https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Editeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/2198 An-Nasr Vendredi Contributeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore Date 2010-07-23 Type https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67398 Périodique islamique Identifiant iwac-issue-0000480 Source https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Langue https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français Droits In Copyright - Educational Use Permitted Couverture spatiale https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/307 Dori Détenteur des droits Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Contenu Lorsque vient le secours d'Allah ainsi que la victoire, célèbre les louanges de ton Seigneur et implore son pardon. L'hygiène et la propreté sont d’une grande importance dans la prévention de nombreuses maladies, qu’il s’agisse des simples soins corporels ou de la propreté du cadre de vie. Il existe un grand nombre de microbes, de vers, de champignons et d’autres microorganismes qui vivent dans la saleté et les excréments humains et animaux. Ce manque d’hygiène favoriserait le plus souvent l’ingestion de certains microbes en même temps que les aliments que nous consommons. Parmi les maladies les plus courantes causées par le manque d’hygiène se trouve la fièvre typhoïde. D’après des données de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), le nombre de personnes souffrant de fièvre typhoïde dans le monde serait compris entre 16 et 33 millions, avec plus de 200 000 décès par an. Les pays où les conditions d’hygiène sont moins respectées connaissent un... nombre important de cas de fièvre typhoïde. Définition et cause La fièvre typhoïde est une maladie infectieuse (ensemble de manifestations résultant de l’agression de l’organisme par un microbe) et contagieuse due au Bacille d’Eberth, encore appelé Salmonella Typhi. Le Bacille d’Eberth vit dans les localités où l’hygiène est défectueuse, ce qui explique la fréquence de cette maladie dans nos contrées. Le tube digestif (principalement l’intestin grêle) est le seul réservoir du germe. Modes de transmission La transmission est fécale et orale. Les selles d’un malade, d’un convalescent ou d’un porteur sain chronique constituent la source de contamination. Les germes résistent dans le milieu extérieur mais peuvent être détruits par la chaleur. Ils peuvent être transportés passivement par les mouches. La transmission de la fièvre typhoïde se fait de deux manières principales : soit de façon directe par le contact avec des objets (linges) souillés ou ingestion d’aliments manipulés par des sujets malades ou. Porteurs sains chroniques, soit de façon indirecte par l’ingestion d’eau et d’aliments (crus) souillés (crudités, salades, coquillages). Manifestations En général, les signes de la fièvre typhoïde apparaissent après un délai de sept (7) à quinze (15) jours suivant l’ingestion du germe. Les signes sont polymorphes et attirent rarement l’attention du malade sur la maladie en cause. On peut avoir une diarrhée banale (diarrhée brusque et inexpliquée). Souvent, on ne notera aucun signe. C’est la phase pendant laquelle le germe se multiplie et secrète une substance toxique qui sera à l’origine de l’agression du tube digestif. Puis, on assiste à une libération de la toxine dans la circulation sanguine. Au début de la maladie, le malade se plaint de maux de ventre, de nausées, de manque d’appétit et de constipation. En outre, on peut avoir une fièvre oscillante pouvant atteindre 39 à 40 °C à la prise de la température, des maux de tête, des vertiges, des saignements par le nez ; et quelquefois, le malade se plaint. d’insomnie. À ce stade, si le malade est vu par un praticien, il confirmera le diagnostic de la fièvre typhoïde en réalisant un certain nombre d’examens biologiques. Remarquons que les signes sus-cités prêtent à confusion avec ceux du paludisme. Ce qui amène souvent certains patients à prendre leur fièvre typhoïde pour le paludisme et ne vont consulter que quand ils sont gravement affaiblis. Il faut retenir que le constat de tout changement de la température corporelle inexpliquée justifie la consultation d’un agent de la santé pour une prise en charge efficace et précoce pour toute personne soucieuse de sa santé. Dépasser ce stade sans une prise en charge, on aboutit à un autre stade où le malade s’assombrit davantage. La fièvre s’accentue, le malade est abattu. Il est indifférent à son entourage. Le malade peut également présenter des troubles psychiques (délire, inversion du sommeil) et une diarrhée faite de selles liquides, puis des maux de ventre diffus et tenaces. Complications Les complications sont importantes et font la gravité de la maladie. Il s’agit des hémorragies digestives (saignement du tube digestif), d’une perforation des intestins et l’atteinte de plusieurs autres organes à savoir le cœur, le foie, le rein, le cerveau, les poumons, les os et les articulations. Traitement Une prise en charge précoce et adaptée donne une évolution favorable au bout de quelques semaines. Le traitement comporte l’usage des antibiotiques et des mesures hygiéno-diététiques : isolement du malade dans une chambre individuelle, désinfection du linge, des selles (très contagieuses) ; précautions strictes chez le personnel de la santé (lavage des mains), désinfection de la chambre après guérison. Prévention La fièvre typhoïde peut être prévenue. La prévention passe par l’amélioration des conditions d’hygiène dans nos pays tant au niveau individuel (laver les mains après les selles et avant les repas, bien laver les légumes et les fruits avant de les consommer...) que collectif (assainir nos locaux, rendre accessible). L’eau potable à toute la population, usage de latrines...) et par la vaccination contre la fièvre. La vaccination peut se faire dès l’âge de deux (2) ans. Le vaccin est efficace à 75%. La vaccination est faite d’une dose puis un rappel tous les trois (3) ans. L’AEEMB organise deux grands séminaires régionaux à Dori et Houndé. Les frais de participation s’élèvent à 5000 F. Quant aux frais de transport : l’aller-retour OUAGA—DORI fait 6000 F et OUAGA - HOUNDE s’élève à 7000 F. Les inscriptions ont commencé et se poursuivent au siège de l’AEEMB. Hâtez-vous car le nombre de places est limité. Numéro 351 Nombre de pages 4 -- id 11964 Url https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/11964 Modèle de ressource Newspaper article Classe de ressource bibo:Issue Id de collection 2198 Id du média 33424 34513 34514 34515 34516 Fichier média https://islam.zmo.de/files/original/ec9d134533b4c144c80ebc13b49241cedc8ab7fc.pdf https://islam.zmo.de/files/original/df7629c6f9656bcbb701a39e83bf7d1097dda9f3.tiff https://islam.zmo.de/files/original/47ada758d4cb256308532bd075e0f98d9ba67ff8.tiff https://islam.zmo.de/files/original/ce56dd97de5de4cba5db9c1e10bfeb449273d297.tiff https://islam.zmo.de/files/original/ad80553ad3a9e339aac3978e51afc5aa28e37de1.tiff Titre An-Nasr Vendredi #374 (Les deux piliers du cheminement vers Dieu) Sujet https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/85 Hadith https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/87 Sunnah Editeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/2198 An-Nasr Vendredi Contributeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore Date 2010-12-31 Type https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67398 Périodique islamique Identifiant iwac-issue-0000481 Source https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Langue https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français Droits In Copyright - Educational Use Permitted Détenteur des droits Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Contenu Lorsque vient le secours d'Allah ainsi que la victoire, célèbre les louanges de ton Seigneur et implore son pardon. Le professeur Saïd Hawwa écrit : « Les deux piliers indispensables au cheminement vers Dieu sont le savoir et le souvenir de Dieu. On ne peut cheminer vers Dieu sans connaissance, et on ne peut aller vers Dieu sans entretenir Son souvenir. Le savoir éclaire le chemin de Dieu, et le souvenir est la provision que l’on emporte et qui permet de progresser. Nous avons besoin du savoir pour connaître les ordres de Dieu et en comprendre l’objet, afin de les appliquer. Il n’est pas uniquement demandé au musulman d’exécuter les commandements sans s’intéresser à leur portée et aux objectifs des prescriptions ; en outre, comprendre l’importance des injonctions et saisir leur objectif permet de mieux s’y conformer. La connaissance réelle des pratiques cultuelles permet d’être conscient dans tout ce que nous faisons. Il est clair. Qu’une bonne pratique et une bonne compréhension de notre religion sont indissociablement liées à une bonne connaissance de celle-ci. Nous, tous, savons qu’il est plus facile de faire et d’aimer ce que nous connaissons. L’Islam exhorte à la recherche du savoir. Et le Messager (bénédiction et salut soient sur lui) en a fait une obligation individuelle et a expliqué que le mérite du savant par rapport à celui du dévot est comme la lune comparée aux autres astres et que les ulémas sont les héritiers des prophètes qui, eux, n’avaient légué ni dinar ni dirham, mais un savoir. Quiconque puise dans ce savoir est bien chanceux. En plus, le Prophète (saw) nous a informés que la recherche du savoir balise la voie vers le paradis. Le premier verset du Coran ordonne la lecture qui est la clé des connaissances. À ce propos, le Très Haut dit : « Lis, au nom de ton Seigneur qui a créé, qui a créé l’homme d’une adhérence. Lis! Ton Seigneur est le Très Noble, qui a enseigné par la plume (le calame), a enseigné à l’homme. » ce qu’il ne savait pas. » S96 VI-5). Allah a mis le musulman en garde contre les termes et propos non fondés sur des connaissances. C’est dans ce cadre que le Transcendant dit : « Et ne poursuis pas ce dont tu n’as aucune connaissance. L’ouïe, la vue et le cœur : sur tout cela, en vérité, on sera interrogé. » S 17 V36 La connaissance d’Allah et sa crainte passent par la connaissance de Ses signes et créatures. Et les ulémas sont ceux qui connaissent cela. D'où l’hommage qu’Allah leur a rendu en ces termes : « Parmi Ses serviteurs, seuls les savants craignent Allah. Allah est, certes, Puissant et Pardonneur. » S 35 V28 Les ulémas de l’Islam occupent une noble position qui les place au-dessus des autres aussi ici-bas que dans l’au-delà. À ce propos, le Très Haut dit : « Allah élèvera en degrés ceux d'entre vous qui auront cru et ceux qui auront reçu le savoir. Allah est Parfaitement Connaisseur de ce que vous faites. » S58 V11 C’est pour souligner l’importance du savoir qu’Allah a donné à Son Messager. l’ordre d’en acquérir davantage. C’est ce qu’Il exprime ainsi : « Et dis : "Ô mon Seigneur, accrois mes connaissances !" » S20V114. Donc nous voyons qu’à tout point de vue le savoir est très important et plus on sait, plus on craint Allah et se souvient de Lui. Allah a en outre rendu un vibrant hommage aux ulémas en ces termes : « Dis : "Sont-ils égaux, ceux qui savent et ceux qui ne savent pas ?" Seuls les doués d’intelligence se rappellent. » S39V9. Plus on sait, plus on se souvient de Dieu. LE SOUVENIR DE DIEU Nous avons besoin d’entretenir le souvenir de Dieu pour qu’Il soit présent avec nous dans notre cheminement avec Lui. Dieu dit, dans le hadith qudsi rapporté par Al-Boukhari et Muslim, d’après Abu Hurayra : Le Prophète (saw) a dit que Dieu dit : « Je suis tel que Mon serviteur M’imagine, et Je suis avec lui lorsqu’il se souvient de Moi. S’il se souvient de Moi en son for intérieur, Je Me souviens de lui en Mon for intérieur. S’il évoque Mon souvenir dans une assemblée, J’évoque son souvenir dans une assemblée. assemblée meilleure. S’il se rapproche de Moi d’un empan, Je Me rapproche de lui d’une coudée, et s’il se rapproche de Moi d’une coudée, Je Me rapproche de lui d’une brasse. S’il vient vers Moi en marchant, Je vais vers lui en toute hâte. Dieu dit : « Souvenez-vous de Moi, Je me souviendrai de vous... » (s2vl52). Les deux piliers du cheminement vers Dieu sont donc le savoir et le souvenir de Dieu, et l’avancée ne peut avoir lieu sans ces deux éléments. Toutefois, les croyants cheminant vers Dieu sont de deux sortes : les uns mettent principalement l’accent sur le souvenir de Dieu, tout en possédant une part de savoir ; les autres insistent avant tout sur le savoir, tout en ayant leur part du souvenir de Dieu. Les uns comme les autres parviendront au but avec la permission de Dieu. Il est clair que ce qu’on entend ici par « savoir » c’est la connaissance du Coran, de la Sunna et de ce dont le croyant a besoin dans son cheminement. Quant à entretenir le souvenir de Dieu, il s’agit de L’invoquer de la manière. transmise ou recommandée par la tradition prophétique. Le souvenir de Dieu est indispensable dans le cheminement vers Dieu : nous avons dit que c’est la provision que l’on emporte avec soi. Le croyant qui chemine vers Dieu doit l’invoquer fréquemment, afin que Dieu soit avec lui, l’aide et le soutienne. L’être humain est naturellement faible, comme le rappelle le verset : « ...l’homme a été créé faible. » Son chemin vers Dieu est parsemé d’embûches ; il est entouré d’ennemis : le démon et ses soldats, l’âme et ses interrogations. Pour surmonter ces obstacles et avoir le dessus sur son âme et ses adversaires, il a grand besoin de l’appui et du secours de Dieu. Le souvenir de Dieu est la nourriture et l’esprit du cœur, dont il dissipe la rouille et estompe les fautes. Il aide à progresser, procure une compagnie et éloigne la solitude. C’est un rappel qui préserve du châtiment divin, apportant la sérénité et la miséricorde. C’est la plus facile des pratiques cultuelles, et l’une des plus nobles, ouvrant la voie. du paradis. Évoquer le souvenir de Dieu évite au croyant d’oublier son Seigneur ; il peut le faire à tout moment et en toute circonstance ; aucune autre action pieuse n’est pareille à celle-là. C’est une lumière pour le croyant dans sa vie de ce monde, dans sa tombe et le jour dernier, et grâce à cela les actes et les paroles du croyant prennent tout leur éclat. C’est le premier pas et la voie pour devenir ami de Dieu. Cela remplit le cœur, dissipe les peines et les inquiétudes, éveille le cœur de sa torpeur et permet d’accéder à des connaissances sublimes. Le croyant qui évoque le souvenir de Dieu et se rapproche de Lui, Dieu est avec lui. Les plus nobles des créatures au regard de Dieu sont les gens dont la langue ne cesse d’évoquer Dieu. Inspiré de La voie spirituelle et la purification de l’âme. L’A.E.E.M.B. vous convie à sa nuit culturelle qu’elle organise le vendredi 31 décembre 2010 au siège national. Vous aurez au programme une projection, des concours et bien. d'autres choses ... 202 Numéro 374 Nombre de pages 4 -- id 11965 Url https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/11965 Modèle de ressource Newspaper article Classe de ressource bibo:Issue Id de collection 2198 Id du média 33425 34517 34518 34519 34520 Fichier média https://islam.zmo.de/files/original/775346e747015fe567c36034b06de204a41d046e.pdf https://islam.zmo.de/files/original/a5c69db52c30ebf41eeeb4879f536894b4b0de53.tiff https://islam.zmo.de/files/original/65544933bcc0a79fa180010446b60683b538135d.tiff https://islam.zmo.de/files/original/fc42cc39143b71829638e0ca998638bf48b778eb.tiff https://islam.zmo.de/files/original/7e5b71c1ffd465466c3bcbc106d43c50608950e5.tiff Titre An-Nasr Vendredi #354 (Ramadan : l'école de la vie) Sujet https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/909 Tariq Ramadan https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/81 Pauvreté https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/84 Civilisation occidentale Editeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/2198 An-Nasr Vendredi Contributeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore Date 2010-08-13 Type https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67398 Périodique islamique Identifiant iwac-issue-0000482 Source https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Langue https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français Droits In Copyright - Educational Use Permitted Détenteur des droits Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Contenu Lorsque vient le secours d'Allah ainsi que la victoire, célèbre les louanges de ton Seigneur et implore son pardon. Tu te souviens encore, à n’en point douter, de cette façon que tes parents avaient d’accueillir le mois du Ramadan. C’était un peu à l’image de tout ce qui concernait la religion d’ailleurs... tout était mêlé, les habitudes, la culture de Ramadan était un moment particulier, quelque chose changeait, on se privait de manger et de boire, pour Dieu sans l’ombre d’un doute, mais c’était surtout un moment formidable pour la famille. Tout n’était pas clair mais quelque chose de profond t’a été donné. Au-delà là-bas, les traditions des anciens et de la famille. En Ramadan : L’école de la vie de tout, le mois de Ramadan est un mois que tu sentais, et tu vivais et tu recevais tout, naturellement, sans grand discernement : tu sentais la présence de Dieu, tu y croyais, tu pratiquais parfois, sans trop savoir. Exactement le sens de tout cela, le fondement des principes, le pourquoi ou le comment. Tes parents ont transmis sans grands discours, sans trop d’explications ni théories. Le que tu ressens encore. Aujourd’hui, autour de toi, quelque chose a changé. Hier, tu sentais pourtant, sans explication, qu’une dimension intime accompagnait le jeûne. Dans la simplicité, on essayait de changer, de reformer son comportement, d’être plus généreux, de se rapprocher de Dieu. Malgré les traditions ajoutées, malgré parfois les trop nombreux festins, malgré les excès, la foi se manifestait avec quelque intensité. Tes parents savaient te faire sentir la présence de Dieu. Voilà que l’on cherche désormais à faire de ce mois un simple moment de convivialité, où l’on festoie, mange du couscous la nuit, avec cette petite « touche » d'atmosphère exotique et orientale qui fait son originalité. Le Ramadan devrait devenir l'expression positive et enjouée de la présence des orientaux en Europe. Ainsi, ces derniers ajouteraient un divertissement à tous les autres divertissements connus sous nos latitudes... Le pouvoir colonisateur de la culture dominante aurait cette force d’intégrer le mois de jeûne et ses nuits non au creuset de l’effort spirituel de la privation (qui ne serait plus qu’un prétexte) mais plutôt dans la liberté offerte à ces nuits de veilles... Durant Ramadan, on se retrouve en famille et entre amis pour se laisser aller... vivre la nuit, sortir, discuter, autour des cafés, organiser des soirées embuées. Et tant mieux si les « non-musulmans » participent à la fête : le sommet de l’intégration, c’est aussi cette contribution d’orientalisés les Européens, même si, à la vérité, on a quelque peu européanisé « quelque chose » qui nous vient d’Orient. Un mois de Ramadan très « culturel »... une preuve, s’il en est, que la culture dominante ne fait pas de quartier. Tu peux sourire, mais il ne faut pas te tromper. Derrière ces manifestations amicales et « bon enfant », il reste l’idée que la contribution de ta présence. est surtout positive dans la fête... tu es accepté si tu sais m’amuser. La société de consommation propose une intégration « new look », une « intégration par le divertissement » : tu vaux par ta capacité à te distraire, à t’oublier... à faire oublier. Est-ce donc cela ? À l’heure où tu te prives de manger et de boire, à l’heure où ta quête est intérieure, à l’heure où tu te souviens de Dieu, du sens de ta vie, de la réalité de toutes les misères et de toutes les pauvretés... à cette heure donc, tu n’aurais rien d’autre à donner, à partager, que l’oubli de soi. Le mois du Ramadan est une école de la vie où tu apprends exactement le contraire : ici, tu retrouves le sens de l’effort, renoues avec le questionnement des profondeurs de la conscience, tu es, enfin, au-delà de ce que tu as et tu cherches à illuminer ton cœur, près de Dieu, au service de l’humanité. Quelle responsabilité est la tienne ! Si tu savais ! Au cœur de cet Occident, tu es un témoin et un rappel. Pendant le mois du Ramadan, pendant la... Fête et tout au long de l’année, tu portes une lumière. Quand, autour de toi, tant et tant d’êtres cherchent à oublier pour supporter la vie, se noient dans le bruit, les lumières et la nuit, quand être se confond avec consommer, quand le mal-être se cache derrière l’agitation, quand la pauvreté s’est banalisée avec son lot « normal » de sacrifiés... alors ta présence doit exprimer le sens, la spiritualité, la solidarité. Offrir le silence, vivre la prière et la méditation, chercher la paix illuminée de la nuit et, profondément, la transparence du jour. Aux jours des servitudes, devenir le témoin de l’effort, ami de la vraie liberté. Le mois de Ramadan est la quête d’un mois, à vivre toute l’année. Sur la route, tu rencontreras sûrement une femme ou un homme désireux de comprendre et de te questionner : heureux, si tu sais lui montrer que tu es son miroir, rappel de la foi, ami de la dignité. La paix du cœur. Quel être humain pourrait, au cœur de son intimité, ne pas connaître la violence : parfois... L’agressivité, parfois la haine, parfois l’excitation d’un instinct destructeur, parfois la colère. La maîtrise de soi, la sérénité, le respect de l’autre, la douceur ne sont pas naturels, mais s’acquièrent au prix d’un effort personnel permanent. Tel est le lot des hommes : ils abordent les rivages de leur humanité par un long travail sur soi, pensé et mesuré. Chacun le sait, chaque cœur le sent. Toutes les littératures sont pleines, depuis l’aube des temps, de la traduction de cette tension qui tantôt s’apaise, tantôt s’agite, tantôt déchire l’intimité des hommes. De la Bhagavad Gîta à la Torah et aux Évangiles, de Dostoïevski à Baudelaire, à l’horizon humain reste le même. Le Coran confirme la plus quotidienne des expériences : « Par l’âme et ce qui l’a équilibrée et lui a inspiré son libertinage ou sa piété. Sera certes heureux celui qui la purifie, il est certainement perdu celui qui la corrompt. » Les deux voies sont explicites et... s’appréhendent de façon à la fois plus vive et plus morale avec le souvenir de la vie de l’au-delà. La vie est cette épreuve de l’équilibre pour les hommes capables du meilleur comme du pire. La force spirituelle est signifiée par le choix du bien, de la bonne action pour soi et pour autrui : « C’est Lui (Dieu) qui a créé la mort et la vie pour vous éprouver et connaître celui d’entre vous qui agit le mieux. » Reformer l’espace de son intériorité, apaiser son cœur au chevet de la reconnaissance du Créateur et dans la densité d’une action humaine et généreuse, aimer dans la transparence et vivre dans la lumière, tel est le sens de la spiritualité islamique. Elle rejoint l’horizon de toutes les spiritualités qui exigent de l’homme de se doter d’une force d’être plutôt que de subir l’acharnement despotique d’une vie réduite aux seuls instincts. Cette tension vers la maîtrise de soi se traduit en arabe par le mot jihad. Dieu a voulu la tension et fait de sa gestion l’une des conditions d’accès à la foi. à l’humanité. Le prophète (saw) demanda un jour : « Qui est donc le plus fort parmi vous ? » Les compagnons répondirent : « Celui qui terrasse son ennemi. » Et le prophète (saw) de répondre : « Non ; le plus fort est celui qui maîtrise sa colère. » Tariq Ramadan in Entre l'Homme et son Cœur. Toute l’équipe de An-nasr vous souhaite un bon Ramadan. Lisez et faites lire An-nasr vendredi. Email : annsrv@yahoo.fr Numéro 354 Nombre de pages 4 -- id 11966 Url https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/11966 Modèle de ressource Newspaper article Classe de ressource bibo:Issue Id de collection 2198 Id du média 33426 34521 34522 34523 34524 Fichier média https://islam.zmo.de/files/original/81bef68b9053eccc4ebf1084c8f98d8436fe40e1.pdf https://islam.zmo.de/files/original/2f8cf55820e0d58ce3b5255de6c824ad296645e9.tiff https://islam.zmo.de/files/original/711dc308560d3209a3f4acdea3e0c5115bfee554.tiff https://islam.zmo.de/files/original/2ca162792fd8fd1953d5a4ddd92973f9f385fce0.tiff https://islam.zmo.de/files/original/91924454113d910f5ba41c8f12fdbe104bab77fc.tiff Titre An-Nasr Vendredi #352 (La parabole du feu et des papillons attirés par sa lumière) Sujet https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/85 Hadith https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/87 Sunnah Editeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/2198 An-Nasr Vendredi Contributeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore Date 2010-07-30 Type https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67398 Périodique islamique Identifiant iwac-issue-0000483 Source https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Langue https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français Droits In Copyright - Educational Use Permitted Détenteur des droits Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Contenu Lorsque vient le secours d'Allah ainsi que la victoire, célèbre les louanges de ton Seigneur et implore son pardon. Lors d’un délestage alors que nous devions, la nuit, allumer des bougies, j'ai assisté à une expérience classique : des papillons. La parabole du feu et des papillons attirés par sa lumière de nuit, attirés par la lumière, virevoltent autour de la bougie, s'approchent peu à peu de la flamme, et puis, à un moment donné, s'y brûlent les ailes, tombent foudroyés et meurent. Cela m'a rappelé cette parole où le Prophète Muhammad (saw) a dit : "Mon exemple et le vôtre est celui-ci... Un homme allume un feu, et, lorsque celui-ci a illuminé ce qu'il y a autour de lui, les papillons et ces autres petites bêtes qui tombent dans le feu. L'homme se met à les écarter du feu, mais ils les contournent et y tombent (quand même)." Le Prophète dit : "C'est là mon exemple et le vôtre : je cherche à vous écarter du feu : 'Éloignez-vous du feu, éloignez-vous du feu !' Mais vous me contournez et vous y précipitez." (rappelé par al-Bukhârî, Muslim) Ce Hadîth contient une parabole qui évoque une scène que chacun ou chacune de nous a déjà vue. Les papillons de nuit et d'autres insectes sont naturellement attirés par la lumière. Ils sont attirés par elle et ont même besoin d'elle. Il y a cependant lumière et lumière. Ainsi, celle de la flamme est lumière attirante, source de plaisir, mais aussi feu qui brûle, source de destruction. Le papillon, aveugle par son seul instinct, n'y voit cependant que la lumière source de plaisir et objet de ses convoitises, ignorant le danger du feu, source de mort. Si ce papillon était doué de raison, il se demanderait même pourquoi l'homme qui se trouve là cherche à les éloigner du feu, lui et ses semblables, à leur crier qu'ils devraient chercher d'autres sources de lumière, non nocives pour eux. S'il était doué de parole, ils critiqueraient également cet homme qui leur dit que ce qu'ils font leur sera préjudiciable, ne comprenant pas que l'homme veut en fait les protéger du danger que... représente la flamme, n'écoutant que son instinct, tout à son plaisir, le papillon virevolte autour de la lumière. Il décrit de grands cercles, se rapprochant chaque fois un peu plus. Et là, brusquement, lors d'un passage très rapproché, il ressent une vive douleur. Il tombe. Ses ailes sont en feu, et il se consume lentement. Il s'est détruit. À la différence d'une comparaison simple, dans une parabole, chaque détail du comparant n'a pas forcément son pendant dans le comparé. La similitude ne porte donc pas sur chaque élément du comparant mais seulement sur certains de ses éléments, extraits de la scène globale. Ainsi, la phrase "Un homme allume un feu" n'a pas de pendant dans le rôle du Prophète (saw). La parabole porte sur le seul fait que, tout comme les papillons sont naturellement attirés par la lumière, les hommes sont naturellement attirés par tout ce qui fait le plaisir de leur être, de leurs sens, de leur personne. Qu'il s'agisse de plaisirs physiques ou de ce qui flatte leur personnalité et leur honneur, qu'il s'agisse de sentiments ou d'émotions, ils ont besoin de ces choses pour vivre sur terre. Mais comme il est des lumières qui, bien qu'attirantes, sont nocives pour les papillons, il est des choses qui, bien qu'attirantes pour les hommes et sources de plaisirs pour eux, sont nocives à la santé de leur société ; d'autres qui sont préjudiciables à leur santé spirituelle ; d'autres encore qui causent du tort à leur équilibre mental... Le Prophète (saw) a montré aux hommes la voie (en apportant le Coran, parole de Dieu, et en l'explicitant par la Sunna - ses propres paroles, ses actes, ses silences)... une voie pour une vie normale et complète, une vie d'équilibre, où les plaisirs ne sont pas interdits en soi, mais où les limites indiquent quels sont les plaisirs qui font du tort à l'homme, tous les autres restant permis. Le Prophète (saw) a ainsi enseigné que le cœur de l'homme peut se faire du tort à lui-même s'il se laisse tromper par tout ce qui l'attire, s'il fait de ce qui ne le mérite pas. L'objectif primordial de son existence, au point de lui rendre une sorte de culte. Le Prophète (saw) a ainsi dit : "Malheur à l'esclave de la pièce d'or, à l'esclave de la pièce d'argent..." (rapporté par al-Bukhârî). "Si l'être humain avait une vallée pleine d’or, il en voudrait absolument une deuxième..." (al-Bukhârî). Accorder à ce qui ne le mérite pas la place qui, dans son cœur, revient à une divinité, cela ne peut que priver ce cœur de la sérénité qu'il ne pourra trouver que dans l'Absolu, Dieu. Et puis, du moment que le cœur reste dans le cadre d'un attachement raisonnable, les plaisirs et les désirs sont permis tant qu'ils ne portent pas préjudice à une autre exigence de l'homme. Le Prophète (saw) a de même enseigné que l'argent que l'on possède peut être source de bienfaits ou source de méfaits (pour soi, pour sa famille, pour ses amis et pour la société) : "Ce bien matériel est verdoyant, doux. Celui qui l'acquiert dans ce qui est son droit et l'utilise dans ce qui est son droit, alors quel... Bon aide constitue (pour lui) ce bien ! Mais celui qui l'acquiert ailleurs que ce qui est son droit est comme celui qui mange sans jamais être rassasié. Et ce bien témoignera contre lui le jour du jugement" (rapporté par al-Bukhârî, Muslim). L'argent et les plaisirs, le matériel, la science et la technique ne sont donc que des outils, qui en soi ne sont ni bons ni mauvais, mais dont l'utilisation pourra être bonne ou mauvaise selon qu'elle est faite à l'intérieur ou, au contraire, à l'extérieur des limites et orientations de l'éthique musulmane. Tout cela, le Prophète (saw) l'a enseigné aux hommes. Mais, à l'instar des papillons attirés par la lumière du feu, tous les hommes ne comprennent pas. Ils demeurent attirés par leurs désirs immédiats, sans égard pour leurs devoirs, pour leur cœur. Chers frères et sœurs, à nous de nous méfier de ces lumières attirantes et mortelles et d'avoir toujours à l’esprit les mises en garde du Prophète (saw). Numéro 352 Nombre de pages 4 -- id 11967 Url https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/11967 Modèle de ressource Newspaper article Classe de ressource bibo:Issue Id de collection 2198 Id du média 33427 34525 34526 34527 34528 Fichier média https://islam.zmo.de/files/original/f4324956f8b143be2f9750d624c99065e0589744.pdf https://islam.zmo.de/files/original/fbe07ba3bb893de65afe2e52c8812ed9121f0f82.tiff https://islam.zmo.de/files/original/94b51c9806a396c0841e442f09acd828a95430e0.tiff https://islam.zmo.de/files/original/722ba7b36c204f54deecfa405083ba968ba91045.tiff https://islam.zmo.de/files/original/63ff00e8b6204fe16e934527b21dc08b37b40bcc.tiff Titre An-Nasr Vendredi #350 (La preuve par quatre : le doute impossible) Sujet https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Editeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/2198 An-Nasr Vendredi Contributeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore Date 2010-07-16 Type https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67398 Périodique islamique Identifiant iwac-issue-0000484 Source https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Langue https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français Droits In Copyright - Educational Use Permitted Couverture spatiale https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/307 Dori Détenteur des droits Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Contenu Lorsque vient le secours d'Allah ainsi que la victoire, célèbre les louanges de ton Seigneur et implore son pardon. Il est malheureux encore en ce second millénaire de l'ère chrétienne des gens pour douter du message professé par l’homme le plus véridique de tous les temps, le prophète de l'Islam (paix et salut sur lui). Ce sont d'une part la preuve par quatre : le doute impossible lot des sceptiques, agnostiques et athées qui disent ne pas croire ou douter de l'existence de Dieu (Exalté soit son nom) et d'autre part les gens du livre, c’est-à-dire ceux qui possèdent un livre révélé et un messager l'ayant reçu et enseigné. Vis-à-vis de l'Islam, ils ont à quelques différences près nombre de points d'intercession. Ils sont tous non musulmans, rejettent par conséquent le Saint Coran et l'homme à qui il a été révélé. Cela s'explique : les athées ne croyant pas en l'existence de Dieu (Exalté soit-il) ont raison de ne pas croire à un quelconque messager parce que l'existence d'un envoyé suppose et implique celle. d'un voyant. Les gens du livre, eux non plus, ne sauraient donner un crédit à un messager postérieur au leur, car le postulat juridique qui veut que toute nouvelle loi abroge toute(s) disposition(s) légale(s) antérieure(s) contraire(s) est tout aussi valable en théologie. Nous voudrions, dans les lignes qui suivent, ramener nos amis athées, sceptiques et du livre, et ce par la grâce de Dieu (exalté soit-il), à prendre conscience de la précarité de leurs actions. Il y a un principe sémiotique (étude de la signification des messages) qui veut que toute action (humaine) ait pour moteur au moins un des éléments suivants : « vouloir faire, pouvoir faire, savoir faire et devoir faire ». En d'autres termes plus simples, l'homme ne peut faire quelque chose s'il n'en a pas la science (savoir faire), s'il n'en est pas capable (pouvoir faire), s'il n'en a pas la volonté (vouloir faire), s'il n'y est pas contraint (devoir faire). C'est ce qu’on appelle en sémiotique les modalités de l'action. Comme nous le remarquons, le savoir-faire, le pouvoir-faire et le vouloir-faire émanent de l'être de l'homme ; ils lui sont immanents. Seul le devoir-faire lui est transcendant. Si nous réussissons donc à montrer que Muhammad (SAW) n'avait pas de vouloir-faire dans la révélation, qu'il n'avait pas le pouvoir et le savoir nécessaires pour accoucher du livre explicite, si nous aboutissons au fait que la révélation du Saint Coran s'est imposée à lui, alors les non-musulmans n'auraient pas à l’être, à moins qu’ils n'aient choisi délibérément de faire partie de ceux qui alimenteront le feu au jour dernier. LE DEVOIR FAIRE Un examen sommaire du style coranique montre qu'il ne peut être le résultat d'un devoir-faire. De la Thora en passant par les psaumes ; du Zabour en passant par les évangiles, le Saint Coran est le livre saint dans lequel l'ordre occupe une place capitale. En effet, en amont comme en aval, de la première sourate à la dernière, le discours coranique s'inscrit dans le mode impératif. Le prophète n'a pas le choix, il doit faire ce qu'on lui ordonne : « Lis, au nom de ton seigneur qui a créé » S96v1 « Dis : » S112, 113, 114 v. « Lève-toi et avertis » S74 v2 « Laisse-moi avec celui que j’ai créé seul » S74 v11 LE SAVOIR-FAIRE Le prophète de l'islam n'avait pas le savoir qu'il faut pour écrire le saint Coran. Il n'avait pas l'intelligence nécessaire pour énoncer ces vérités hautement scientifiques que les découvertes astrologiques, climatologiques et biologiques n'ont confirmé que récemment. Dans : « Gloire à Dieu ou les mille vérités scientifiques du Coran de KASSAB (M.Y) paru aux éditions ES SALAM en 1997 », il est logiquement dit que pour écrire un livre du genre coranique et ce dans toute sa dimension littéraire et littérale, il faudrait une longue chaîne d'ordinateurs et des milliers d'années à son éventuel auteur. Muhammad (P.S.L) n'a vécu que soixante-trois (63) ans dont vingt-trois (23) seulement de vie prophétique ; on ne saurait lui attribuer la paternité du saint Coran. Le prophète Mohammed a-t-il voulu être prophète ? Toutes passions religieuses mises à part, nous disons non. La biographie de l'homme, disséquée par des historiens pour la plupart non musulmans, le témoigne clairement. Sa stupéfaction, sa peur et sa panique lors de sa première rencontre avec l'archange Gabriel (Paix sur lui) ne sont pas les réactions d'un homme qui joue le prophète. Lui-même pensait au début qu'il était sous l'emprise d'un esprit maléfique. La suite de la révélation achèvera de neutraliser cette hypothèse, car de tous les livres révélés, le saint Coran apparaît comme le plus impitoyable et le plus virulent vis-à-vis de l'esprit malin ainsi que de toute conduite y afférente. Du reste, quel intérêt pouvait-il motiver le vouloir-faire du saint prophète ? Quel intérêt Mohammed (Paix sur lui) avait-il à vouloir faire figure de prophète ? Car quoiqu'on dise, l'homme n'agit que grâce ou à cause de quelque chose. Sur quoi se fondait alors le vouloir-faire du prophète ? Les richesses ? Les femmes ? Les honneurs ? Non ! La mission de Mohammed manque de dessous. matériel ou matérialiste. Quand au début de sa prophétie, la bourgeoisie et l'aristocratie mecquoises lui proposèrent d'abdiquer à son œuvre en échange de la chefferie, des richesses et des plus belles femmes de la Mecque, que répondit-il ? « Par Celui qui tient mon âme entre Ses mains ! Même si vous mettez le soleil dans ma main droite et la lune dans ma main gauche, je ne cesserai ce que j'ai commencé. » LE POUVOIR FAIRE Il n'est plus besoin de démontrer que le prophète Mohammed (psi) n'avait pas un pouvoir faire dans l'écriture coranique, puisque cette incapacité se déduit à partir des deux dernières modalités d'actions déjà étudiées. En effet, comme la révélation du saint coran transcendait le vouloir et savoir faire de Mohammed (psi), on en conclut par voie de conséquence que son pouvoir faire n'y a été pour rien ; car comment peut-on faire ce qu'on ne veut pas et ce qu'on ne sait pas faire ? CONCLUSION C'est du reste à ceux qui voient dans le Saint coran un pouvoir faire humain que ces versets. s'adressent : « si vous avez un doute sur ce que nous avons révélé à notre serviteur, tâchez donc de produire une sourate semblable et appelez vos témoins que vous adorez en dehors d'Allah, si vous êtes véridiques. Si vous n'y parviendrez jamais, parez-vous donc contre le feu qu'alimenteront les hommes et les pierres, lequel est réservé aux infidèles » Coran S2 V23 et 24. www.aeemb.bf SERFI HOUNDE ET DORI DATE : DU 31 JUILLET AU 07 AOÛT LIEU : DORI ET HOUNDE FRAIS DE PARTICIPATION : 5000 FRAIS DE TRANSPORT ALLER RETOUR OUAGA-DORI : 6000 ALLER RETOUR OUAGA-HOUNDE : 7000 Les inscriptions ont commencé et se poursuivent tous les jours au siège de l’AEEEMB. LISEZ ET FAITES LIRE AN-NASR. Numéro 350 Nombre de pages 4 -- id 11968 Url https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/11968 Modèle de ressource Newspaper article Classe de ressource bibo:Issue Id de collection 2198 Id du média 33428 34529 34530 34531 34532 Fichier média https://islam.zmo.de/files/original/1ff8a7e0b07ab898ec549d4135b535d63c9e5163.pdf https://islam.zmo.de/files/original/ed90605cdf22553995bba615203ba43835064b52.tiff https://islam.zmo.de/files/original/371f66f9c9a6cd0d1494eb75ee5de61dfcf6fb75.tiff https://islam.zmo.de/files/original/05479596e1ab2d34f26e2af1067f0c9490db66fb.tiff https://islam.zmo.de/files/original/8826c0507182a81ad93eaffa1928a7a25be38616.tiff Titre An-Nasr Vendredi #348 (Bobaraba : la nouvelle stratégie de satan) Sujet https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Editeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/2198 An-Nasr Vendredi Contributeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore Date 2010-07-02 Type https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67398 Périodique islamique Identifiant iwac-issue-0000485 Source https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Langue https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français Droits In Copyright - Educational Use Permitted Détenteur des droits Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Contenu 3^ An-nasr Lorsque vient le secours d'Allah ainsi que la victoire, célèbre les louanges de ton Seigneur et implore son pardon. Il s’est passé quelque chose d’assez extraordinaire dans l’univers des médias. Presque personne n'a parlé de l’événement. Pourtant, quelques années auparavant, un événement similaire n’avait pas eu la même chance, le même silence. Il s’agit de la danse ivoirienne dénommée Bobaraba. Ses chanteurs et concepteurs sont Dj Mix & Elloh Dj. Comme le mapouka, la danse Bobaraba est une danse exhibitionniste où les acteurs (plus souvent les actrices) mettent en exergue leur charme (surtout le postérieur) dans un déhanchement diabolique. On secoue buste, poitrine et postérieur au rythme et aux sons d’une musique adaptée. C’est une danse bestiale comme l’avait écrit l’imam ILBOUDO Halidou en septembre 1999 dans le journal L’Appel, pour nous. C’est une danse de la honte. Ce qui nous a inquiétés, c'est le silence qui a accompagné l’intégration de cette. Danse dans les autres pays. On n’y a presque rien dit ni écrit, même les organisations de la société civile. Cela nous amène à nous poser quelques questions : Le mapouka a-t-il frayé au bobaraba un terrain favorable ? Est-ce que nous avons atteint un seuil si grand de tolérance du péché ? Avons-nous encore un idéal moral et culturel à défendre ? Toutes ces questions, conjuguées avec notre vécu quotidien, inquiètent tout le monde. Le sexe est banal, banalisé. C'est la dérive. Bobaraba, qui signifie grosses fesses en malinké, n'a pas droit de cité au Burkina et pour les raisons suivantes : elle n'est pas l'expression de notre culture ; elle banalise le sexe, animalise l'homme (surtout la femme) ; elle fragilise les réceptacles de l'éducation. Cette danse n'est surtout pas acceptée en islam. Lisons le verset 32 de la sourate 17 : « Et n'approchez pas la fornication, c'est un acte immoral et une voie pernicieuse ». Ainsi, il interdit la fornication mais aussi ses préambules. Parmi ses préambules, il y a la danse. Les baisers, les rendez-vous, la musique. Dans les versets 30 et 31 de la sourate 2, Dieu dit aux croyants de baisser leur regard et de garder leur chasteté. « Les yeux forniquent par le regard », dit le prophète (saw). L'on comprend ainsi que le plaisir de regarder soit un certain aspect de la fornication. Il n'est plus besoin de démontrer cela quand le voyeurisme ne passe plus pour une déviance sexuelle dans certains pays dits civilisés. Écoutons l'envoyé de Dieu : « Toute femme qui se parfume puis passe près des gens cherchant à les séduire est une fornicateur. » L'éthique et la morale de l'islam s'opposent radicalement à ces courants et vents musicaux qui ne sèment qu'immoralité, perversion, actes contre nature. Que reste-t-il à une femme, après avoir tout montré aux yeux ravageurs des hommes, tout son charme ? Rien. En passant dans un quartier, j'entendis et vis de petites filles qui imitaient ces danseuses en prenant soin de se fabriquer de proéminents pseudo-postérieurs. Voilà les nouvelles. Pédagogues de Satan : ces vidéos lascives, cette danse satanique. Admettons que la majorité de la presse africaine et notamment burkinabè a choisi de ne pas parler de cette danse pour cette raison : « ne pas parler de Bobaraba, c'est une façon de la faire passer sous silence : une sorte de contre-publicité ». Là, ils auraient eu tort. Bobaraba n'a eu que le vent en poupe. Les seigneurs de la dérive que sont certains DJ ont gardé la danse et changé de nom. Dans notre télévision nationale, les danseuses sont leur illustration parfaite. C'est la mode d'après. De la « déchirure à la mamout-cha », la musique burkinabè n'a que trop les relents de celle ivoirienne. Paradoxalement, la plupart de nos ambassadeurs de la musique burkinabè ne sont que des singes, des imitateurs des musiques d'ailleurs. Arrêtons ce mimétisme aveugle. Les associations islamiques doivent dénoncer ce choix inexplicable de gauchir nos mœurs et exiger des autorités des mesures fortes pour que s'arrête cette machine de la nudité. Nul n'a le droit de réserver à la postérité des images où la nudité et l'érotisme sont célébrés. www.aeemb.bf M Numéro 348 Nombre de pages 4 -- id 11969 Url https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/11969 Modèle de ressource Newspaper article Classe de ressource bibo:Issue Id de collection 2198 Id du média 33429 34533 34534 34535 34536 Fichier média https://islam.zmo.de/files/original/6b51a2425198bd41036588111c8d36e0a0bb69b3.pdf https://islam.zmo.de/files/original/de9da9690195c645e96c54d1a628edf411afa843.tiff https://islam.zmo.de/files/original/58cd18477a9c24341954daf6cc6ff555a23274dd.tiff https://islam.zmo.de/files/original/901aae39adcd778923a56de4b756275b0ad69fe4.tiff https://islam.zmo.de/files/original/c2a71b4571308a492e2021797b6bc5a7b8e34c08.tiff Titre An-Nasr Vendredi #347 (La pesanteur et la hauteur) Sujet https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Editeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/2198 An-Nasr Vendredi Contributeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore Date 2010-06-24 Type https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67398 Périodique islamique Identifiant iwac-issue-0000486 Source https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Langue https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français Droits In Copyright - Educational Use Permitted Couverture spatiale https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/307 Dori Détenteur des droits Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Contenu 5BS!^CmS&SC3QS3SO&SSSnSk8SS53S5SS8S2KZ2SSa An - nasr Vendredi n° 147 du 24 juin 2010 Lorsque vient le secours d'Allah ainsi que la victoire, célèbre les louanges de ton Seigneur et implore son pardon. En l'homme se mène un combat féroce. Le bien et le mal se tiraillent. Le croyant endure atrocement ce combat. Il sait que sa mission principale sur terre est l’adoration de son Seigneur. Mais la terre elle-même est un grand fleuve d'épreuves où l'homme finit par s’abreuver. Mais le combat est nécessaire. Il doit être mené. Souvent on le perd, parfois on le gagne. C'est le sens de la vie et le combat lui donne sens. Le combat se mène sur l’axe de la pesanteur et de la hauteur. Sur le plan physique, la pesanteur comprend sur le corps humain les éléments suivants : le ventre, le sexe et sur le plan psychique, l'âme. Le ventre est le magasin de tout ce que nous consommons. Attention ! On y met le licite et l'illicite. Et même quand le licite dépasse un certain... Taux, il peut pousser au péché. Voilà pourquoi le prophète (saw) nous a prévenus que le ventre est le pire des sacs. Il ne se remplit que difficilement. Il réclame toujours. Le contenu du ventre (vide ou rempli) a une relation avec l'action du cerveau. Il commande notre agir. Voilà pourquoi l'une des missions du jeûne est de discipliner notre esprit en disciplinant notre ventre. Quand un proverbe nous dit : « Un ventre creux n’a point d'oreille », un autre renchérit : « Quand le ventre est débout, son propriétaire est couché. » L'un des enseignements de la spiritualité est de manger peu. Le ventre est source de sommeil, de bavardages inutiles, de désir et de plaisir. C'est une voie de Satan. Le sexe. Loin d'être un sujet tabou, l'islam a toujours parlé ouvertement de la question de la sexualité. Mais avec l'éthique. Parce que le sexe fait des dégâts spirituels lorsque sa problématique est mal amorcée. Parlant du sexe, il y a ses travers que sont la fornication, l'adultère, mais aussi l'homosexualité et toutes autres. Formes de déviances sexuelles. Le sexe influe sur le comportement. Voilà pourquoi la puberté est un moment difficile. L'adolescent s'affole, son comportement se perturbe. Combien ont percé le mythe d'une relation sexuelle et n'ont plus su revenir à la réalité ? Ils sont nombreux. Le sexe détruit massivement, intensément, profondément, spirituellement, socialement, psychologiquement et physiquement. Ainsi donc, l'islam prévient le mal en enseignant la plus grande prudence vis-à-vis de la sexualité. Le prophète (SAW) nous a dit : « préservez ce qui se trouve entre vos jambes (sexe) et votre bouche (langue) et vous entrerez au paradis ». Le sexe est dans ce sens et pour beaucoup une arme de destruction massive de Satan contre les croyants. Il y a dans le paradigme de la pesanteur, l'âme. Voilà ce que dit en substance le verset 53 de la S12 : « l'âme est incitatrice au mal ». L'âme de par sa nature nous invite au péché. Elle est le siège des plaisirs. C'est le ça des psychanalystes. Cette vague qui mène au péché. est contrebalancée ou doit l'être par la hauteur. La hauteur est tout ce qui concerne l'esprit. Les bras, symbole de l'action et des efforts ; la poitrine, gîte du courage ; le cœur, lieu de la décision et de l'amour ; le cerveau, lieu de la réflexion. L'homme, c'est ce torrent qui bourdonne en nous, nous conditionne, nous détermine, nous caractérise. La hauteur est l'axe de l'accomplissement du bien ; la pesanteur est l'axe de l'accomplissement du mal, des péchés. Être musulman, c'est savoir qu'en son sein figurent dans une relation conflictuelle les deux axes de la hauteur et de la pesanteur. Les leçons de spiritualité nous ont appris cette réalité : « l'homme n'est pas un ange ; il est un homme ; il tend vers, il n'est jamais ». L'effort de chaque porteur de foi est de travailler à ce que la hauteur domine la pesanteur. Chaque jour, chaque instant nourrit le sens de cette complexité. Le prophète (saw) a dit : « chaque matin tout fils d'Adam fait un commerce de son âme. Ou Bien il la pervertit ou bien, il la purifie. C'est un défi quotidien. C'est un combat qui a un sens. L’AEEMB organise 2 grands séminaires régionaux à Dori et Houndé. Les frais de participation s’élèvent à 5000 F. Quant aux frais de transport : l’aller-retour OUAGA-DORI fait 8000 F et OUAGA-HOUNDE s’élève à 7000 F. Les inscriptions ont commencé et se poursuivent au siège de l’AEEMB. Hâtez-vous car le nombre de places est limité. Numéro 347 Nombre de pages 4 -- id 11970 Url https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/11970 Modèle de ressource Newspaper article Classe de ressource bibo:Issue Id de collection 2198 Id du média 33430 34537 34538 34539 34540 Fichier média https://islam.zmo.de/files/original/469e7fbad71e7370c98f0501df3b4b5a6e9aee92.pdf https://islam.zmo.de/files/original/ba5bbbc8b0c65e9ede4fed3a09843e4266b2219f.tiff https://islam.zmo.de/files/original/c27f8e49e5b3c25537e01fbb3d87e48a75e13091.tiff https://islam.zmo.de/files/original/afaf547ca63c1baa0ec28d9814682a048efaca30.tiff https://islam.zmo.de/files/original/1efff384464eb50e135bf93935920bd2820d0ef8.tiff Titre An-Nasr Vendredi #345 (L'héptatite B : on en parle peu mais elle fait de nombreuses victimes) Créateur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/15545 Koyisso Sujet https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Editeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/2198 An-Nasr Vendredi Contributeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore Date 2010-06-11 Type https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67398 Périodique islamique Identifiant iwac-issue-0000487 Source https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Langue https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français Droits In Copyright - Educational Use Permitted Détenteur des droits Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Contenu Lorsque vient le secours d'Allah ainsi que la victoire, célèbre les louanges de ton Seigneur et implore son pardon. On entend par hépatite une infection du foie. Les causes d’hépatite sont diverses. Nous nous intéresserons à celles qui sont dues aux virus. Les virus actuellement connus sont les virus A, B, C, D, E et G de l’hépatite. Nous allons parler aujourd’hui particulièrement de l’hépatite virale B (due au virus B) car les autres hépatites virales sont soit dues à une hygiène défectueuse (surtout alimentaire), c’est le cas des hépatites A et E qui sont rarement rencontrées dans notre contexte (hépatite C, D et G). Contrairement aux autres hépatites virales, l’hépatite B constitue un problème majeur de santé publique. La voie sanguine est sa principale voie de contamination. L’hépatite B est responsable d’infections aiguës qui peuvent être très graves et d’infections chroniques qui évoluent dans la majorité des cas vers. La cirrhose (terme évolutif cicatriciel de toute maladie hépatique) et du cancer du foie (prolifération anarchique de cellules anormales au sein du foie). Prévalence On estime qu’un tiers de la population mondiale est infecté par le virus B. 5% de ces porteurs de virus vont développer une infection chronique, 25% de ces porteurs chroniques vont évoluer vers la cirrhose et le cancer du foie, responsables de la mort d’un million d’individus dans le monde par an. En Afrique, pendant longtemps, l’hépatite B est restée ignorée. Nombreux sont ces Africains qui ont eu un contact avec le virus de l’hépatite B au cours de leur enfance, mais l'évolution est habituellement bénigne et favorable. Mode de transmission L’hépatite B est une maladie sexuellement transmissible du virus de l’hépatite B. L’infection par le virus de l’hépatite B est endémique (maladie permanente pour un groupe de populations donnée) dans la communauté homosexuelle masculine et se répand avec une fréquence croissante par la transmission. hétérosexuelle. Certaines pratiques comme les scarifications traditionnelles, les tatouages, l’excision, la circoncision, la toxicomanie, les intraveineuses (injection de drogues par les veines) peuvent transmettre le virus de l’hépatite B si le matériel utilisé n’est pas stérilisé à chaque utilisation. La contamination de type transfusionnel, prédominant dans les pays développés, n’est pas d’une grande importance en Afrique, mais son rôle n’est pas négligeable. En effet, le risque de transmission lors de la transfusion sanguine est proportionnel au taux de portage dans la population des donneurs de sang. La faible importance du nombre de transfusions en Afrique limite les effets de ce mode de contamination. Beaucoup d’enfants naissent contaminés par l’hépatite B chaque année. La transmission du virus de la mère à l’enfant a lieu dans les deux circonstances : la première est rare et liée à la survenue de l'infection pendant la grossesse (surtout au cours du troisième trimestre de la grossesse) et la deuxième, Beaucoup plus fréquente, elle est inapparente lorsque la mère est porteuse chromosomique asymptomatique (se fait lors de l'accouchement par le biais du sang ou de sécrétions vaginales infectantes). Le pouvoir infectant de la salive est démontré surtout lors des actes de chirurgie dentaire. Facteurs de risque La prévalence de l’infection par le virus de l’hépatite B varie considérablement selon les pays. On va distinguer des pays de forte endémicité (Chine, Asie du Sud-Est, Afrique noire) avec une prévalence de 15%, des pays d’endémicité moyenne (Europe du Sud, Amérique du Sud, ex-URSS) où la prévalence est de 1 à 3%, et des pays de faible endémicité (États-Unis d’Amérique, Europe du Nord) où la prévalence est de 0,1 à 0,2%. On note aussi une influence déterminante du sexe dans la prévalence du portage chronique. On admet chez les porteurs asymptomatiques (sans manifestations apparentes de la maladie) du virus de l’hépatite B qu’il y a quatre fois plus de portage chronique asymptomatique chez les hommes que chez les femmes. les femmes. L’atteinte selon l’âge va varier selon les zones de répartition de l’infection du virus de l’hépatite B. En général, le plus haut niveau de prévalence de portage du virus de l’hépatite B se situe entre 15 et 29 ans. Le rôle des facteurs génétiques a été élucidé à plusieurs reprises, surtout au niveau de la transmission verticale (mère-enfant). Manifestations Les formes inapparentes sont les plus nombreuses (60-70% des cas d’hépatite B). Les signes pouvant faire soupçonner une hépatite B sont très variés : diminution de la capacité d’effort, douleurs au niveau des articulations (arthralgies), gênes musculaires (myalgies), températures légèrement élevées, sensation de pesanteur de l’hypochondre droit (au niveau de la partie droite basse de la poitrine), des nausées, intolérance aux graisses, éruption (apparition de boutons ou de taches sur la peau). Plus tard, parfois un ictère (coloration jaunâtre de la peau et des yeux) mais l’évolution anictérique (sans ictère) est fréquente. Les urines devennent foncées et les selles sont décolorées. On peut noter également des sensations de fourmillement occasionnant des grattages (prurit). Le sujet peut apparaître à cette phase visiblement bien portant. On note parfois une augmentation du volume du foie mais rarement une augmentation du volume de la rate. Ces signes peuvent amener le praticien à demander des examens biologiques qui permettent de diagnostiquer l’infection par le virus de l’hépatite B. Évolution L’évolution peut se faire de plusieurs manières. Des formes prolongées définies par la persistance de l’infection au-delà de la huitième semaine ont été décrites. Elles représentent environ 1 à 2 % des cas. On observe des formes à rechute. Elles sont en général beaucoup plus intenses que l'épisode initial. La régression est toujours complète mais exceptionnelle. On évoque le rôle de l’alcool, de l’activité physique, de la grossesse, de certaines thérapeutiques, de la sous-alimentation, de la faiblesse immunitaire dans la survenue de ces rechutes. On peut aussi observer des formes fulminantes avec une perturbation des fonctions hépatiques. Ces formes sont rares dans l’hépatite B. Enfin, l’hépatite B peut évoluer vers la chronicité. La forme chronique peut évoluer vers la cirrhose avec un risque important de survenue du cancer du foie. Il est très important de les diagnostiquer précocement afin d’augmenter les chances de survie de l’individu. Ces formes sont fréquentes en Afrique car la plupart des porteurs chroniques ignorent leur statut sérologique du virus de l’hépatite B et consultent toujours au stade de gravité. Traitement L’hépatite B aiguë est le plus souvent bénigne. Aucun traitement n’a fait la preuve de son efficacité. Il faut au contraire éviter au maximum toute médication car le métabolisme hépatique des médicaments peut être fortement diminué et la toxicité des médicaments peut ainsi être fortement augmentée. Des mesures d’hygiène simples doivent être conseillées pour éviter la contamination de l’entourage. Une enquête doit être faite pour Déterminer la source de contamination. Une enquête familiale doit aussi être faite dans tous les cas car une ou plusieurs personnes de l’entourage peuvent être atteintes. Le traitement des hépatites chroniques a fait des progrès au cours des dernières années, mais les résultats restent inconstants (il n’y a pas une assurance que le traitement va aboutir à une stabilité de l’hépatite). Le traitement a pour objectif d’arrêter la multiplication virale afin d’arrêter l'activité de l’hépatite chronique et de stabiliser les lésions. La transplantation hépatique reste la seule éventualité où l’espoir est permis, surtout en cas d’hépatite non virale. Pour les hépatites virales, certains spécialistes sont pessimistes en ce qui concerne l’indication systématique de la transplantation car le virus ne pouvant pas être éliminé définitivement, le risque d’infection du nouveau foie n’est pas négligeable. Ce qui explique la rareté des transplantations hépatiques chez les personnes souffrant de cette pathologie. En cela il... Il faut ajouter le manque des moyens techniques nécessaires en Afrique. Prévention La prévention passe par des transfusions sanguines bien conduites, l’usage de matériels stériles, un suivi et un accouchement non traumatiques, des relations sexuelles protégées et enfin la vaccination contre l’hépatite B. La vaccination doit être systématique dans les groupes à risque, en particulier pour le personnel de santé. Il est préférable de vérifier les marqueurs sérologiques du virus B avant la vaccination. La vaccination est sans danger mais inutile en cas de positivité de la sérologie. La vaccination se fait en trois injections à un mois d’intervalle, avec un rappel à 5 ans. On observe une protection vaccinale complète après 0 mois et en cas d’immunisation complète. Cette protection dure environ cinq (5) ans. Sagesses musulmanes Le prophète (saw) a dit : "Deux caractéristiques, rien ne leur est supérieur en mérite : croire en Allah et être utile aux Musulmans." Deux caractéristiques, rien ne leur est supérieur en... ignominie : associer quelqu'un à Allah et nuire aux Musulmans. Un ascète a dit : "Celui que ses péchés font rire, Allah le fera entrer en Enfer en pleurant. Celui que ses dévotions font pleurer, Allah le fera entrer au Paradis en riant." Un sage a dit : "Ne sous-estimez pas la gravité des petits péchés car ils engendrent les grands." Le Prophète (saw) a dit : "Il n'est pas de petits péchés dans la persistance ni de grands péchés dans la repentance." On dit : "Heureux est celui qui a sa raison pour maître et ses passions pour esclaves. Malheureux est celui qui a ses passions pour maître et sa raison pour esclaves." Mes frères et sœurs, j'espère que ces paroles vous feront réfléchir ! Numéro 345 Nombre de pages 4 -- id 11971 Url https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/11971 Modèle de ressource Newspaper article Classe de ressource bibo:Issue Id de collection 2198 Id du média 33431 34541 34542 34543 34544 Fichier média https://islam.zmo.de/files/original/881ff5b98058dcf7f5d56658365a415b5d84eca7.pdf https://islam.zmo.de/files/original/0dc991c508d0092efc99c43e4ebcff1e94975c45.tiff https://islam.zmo.de/files/original/d31c1edcc90f14a89c1e36525a0c9845a1ba6be6.tiff https://islam.zmo.de/files/original/1c2df3422725c4e67ffaa0f819752ed2137d73af.tiff https://islam.zmo.de/files/original/110bced801c70548b11562ad51aff3491a26beb8.tiff Titre An-Nasr Vendredi #344 (L'Islam : la religion de l'équilibre / La route, une institutrice) Créateur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/15646 Abdoul Moumine https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/15573 Yaaroun Sujet https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/229 4e Colloque International des Musulmans de l'Espace Francophone https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/146 Colloque International des Musulmans de l'Espace Francophone https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/85 Hadith Editeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/2198 An-Nasr Vendredi Contributeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore Date 2010-06-04 Type https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67398 Périodique islamique Identifiant iwac-issue-0000488 Source https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Langue https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français Droits In Copyright - Educational Use Permitted Couverture spatiale https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/376 Ouagadougou Détenteur des droits Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Contenu Lorsque vient le secours d'Allah ainsi que la victoire, célèbre les louanges de ton Seigneur et implore son pardon. La haute spiritualité de l’Islam telle qu’il ressort dans le Coran et de la tradition prophétique, ouvre la conscience humaine à une double exaltation : métaphysique et terrestre. L’une nourrit l’autre. Le salut ne s’obtient que par un juste équilibre entre le culte et l’action, une symbiose harmonieuse entre les impératifs de l’adoration et ceux de la vie individuelle et sociale. La présence permanente d’Allah dans le cœur du croyant ne doit pas le détourner des soucis de ce bas-monde, mais inspirer son comportement et l’orienter. Équilibre entre le matériel et le spirituel. Cet équilibre entre l’esprit et la matière, entre l’adoration et l’acte a été exprimé par le prophète Muhammad (saw) : « Œuvre pour ce bas-monde comme si tu devais y vivre éternellement, et pour l’autre monde comme si tu devais mourir demain. » Telle est la règle fondamentale de la vie. du croyant. Abdullah bin Amr qui se livrait à des pratiques ascétiques épuisantes et le prophète qui en était informé lui dit un jour : « J’ai été informé que tu passes la nuit en prière et que tu jeûnes le jour. Si tu continues à agir de la sorte, tes yeux s’enfonceront dans leurs orbites. Tu as des devoirs vis-à-vis des tiens ; jeûne mais romps le jeûne, prie la nuit mais prends ta part de sommeil. » Dans le comportement social, le même équilibre caractérise la morale islamique. « Allah vous ordonne d’être justes et charitables. » Cet enseignement du Coran tient le juste milieu entre la charité surhumaine de certaines religions et la justice inhumaine d’autres et donne à la cité un visage harmonieux où la justice est tempérée de charité. Répondant aux besoins métaphysiques et terrestres de l’homme, l’Islam s’est révélé un puissant facteur d’édification spirituelle et de progrès matériel. Équilibre entre la foi et la raison. Le dogme musulman et la morale de l’Islam non seulement laissent à l’homme le champ. libre pour ses activités mondaines, mais lui font obligation d’y exercer son intelligence et son cœur. « Vous connaissez mieux que moi vos affaires d’ici-bas », disait le prophète aux croyants venus le consulter sur des problèmes qui les embarrassaient. Le sacré n’étouffe pas le profane, et la responsabilité d’ici-bas demeure entière pour l’homme. Dans d’innombrables versets, le Coran insiste sur le rôle fondamental de la raison. L’Islam n’est pas abdication de l’esprit ni renonciation aux lumières de l’intelligence ; il est plutôt un soutien spirituel pour l’action de l’homme responsable de son destin sur terre. Entre la foi et la raison, il n’y a pas antagonisme, mais équilibre et harmonie. Équilibre entre le corps et l’âme. L’entretien du corps ne signifie en aucun cas qu’on doit l’abandonner à une vie d’anarchie et de libertinage. Les droits du corps sont définis par la législation islamique qui lui a tracé la voie de la modération. Allah (exalté soit-il) dit : * (5 vous qui avez cru, ne déclarez pas Illicites les bonnes choses que Dieu vous a rendues licites. Et ne transgressez pas. « S5, V87 À travers les âges, l’homme a succombé à deux positions extrêmes ; beaucoup ont incliné vers une vie de luxe et le culte du corps, creusant ainsi le gouffre dans lequel ils ont terminé leur parcours. D’autres ont opté pour une vie de mortification, privant même leur corps de ses nécessités de base. Ils estiment que ce type d’agissement permet de s’élever au-dessus de la condition matérielle et ainsi d’obtenir l’agrément de Dieu. Or, le corps, au même titre que l’âme, doit être entretenu. Le négliger corrompt la raison et affaiblit notablement les potentialités que Dieu a assignées à l’homme afin qu’il soit d’autant plus obéissant. L’Islam concilie ainsi parfaitement la foi avec la raison, et l’éthique musulmane puise sa force et sa beauté dans son harmonie avec la condition humaine. Le vrai musulman, c’est celui que décrit le prophète (saw) en ces termes : « Le fidèle est affable, éveillé, prudent, vigilant et réfléchi. » Adapté par Abdoul Moumine La route, une institutrice Un jeune mendiant, un garibou comme on les appelle souvent, s'est approché d'un jeune homme à l'arrêt des feux tricolores pour lui demander de quoi mettre sous la dent. Contre toute attente, le jeune mendiant s'est vu répondre : « Eh toi-là, il ne faut pas me déranger. Tu es un escroc. Votre bonne n'a-t-elle pas préparé aujourd'hui ? Ou a-t-elle voyagé ? » Et tenez-vous bien, les gens en ont ri. Moi, j'en étais surpris. Cette attitude et ces rires ? Un si petit misérable mendiant qui demande de quoi survivre et cette surprenante réponse ! Ça devait choquer, m'étais-je convaincu. Oui, c'était devant moi, à Ouagadougou, avenue Charles De Gaulle, le 31 août 2009, à la veille des inondations du 1er septembre. Le jeune homme avait l'air d'être dans les meilleures conditions qui soient. Ici, on les appelle les fils à papa pour signifier leur aisance. Grosse moto, chaussures, chemises, pantalon, lunettes au top, dernier cri. Je me suis alors rendu compte que dans ce pays, l'un des plus pauvres du monde, il y avait encore des jeunes gens, des concitoyens qui ignoraient tout de la souffrance des autres. Ces mendiants sont pourtant bien connus, décrits, critiqués, vilipendés, mais jamais inconnus de la plupart des Burkinabè. La jeunesse est, avais-je cru, l'âge du ressentiment. Les jeunes n'acceptent pas que leurs camarades souffrent, ils refusent la moindre injustice. Mais à cet âge, un jeune homme au cœur de la misère ignorait tout de la misère. Parce qu’il a le superflu, parce que l'on ne lui a jamais enseigné l'autre visage de la vie. On ne lui a pas dit que le souci de beaucoup d'autres enfants n'était pas de cascader tous les jours avec de grosses motos mais d'avoir à manger, simplement mais difficilement. Cette situation est inacceptable. L'éducation islamique refuse cela. Elle crée d'abord un enfant bien avisé de son époque : la réalité, l'espoir, la vocation de son peuple mais aussi la conscience claire des difficultés qu'il traverse. Comment cet enfant peut-il un Jour diriger le pays sans ignorer son peuple ? Faisons de nos enfants les citoyens de leur époque, mais pas des abrutis que la consommation des images d'ailleurs. La société de consommation enlève tout le ressentir humain et citoyen. Côtoyer une injustice ne doit pas entraîner une attitude d'oubli, d'acceptation ou de négligence, non. Ce fait, je le compare à ce que j'ai vécu en 2006, précisément le samedi 5 août 2006, lors du colloque international des musulmans de l'espace francophone (C1MEF) qui s'est tenu à Ouagadougou du 4 au 6 août 2006. Un Français, constatant beaucoup d'enfants dans la rue, nous demanda ce qu'ils faisaient. Nous lui avons dit que c'étaient de petits mendiants qui quémandaient leur pitance. Il n'en crut pas ses oreilles. Il n'avait jamais côtoyé cette triste réalité. Et voilà ce qu'il fit. Il organisa une sortie en ville avec sa femme et sa petite fille de 6 ans et alla déjeuner dans un restaurant "parterre". Les mendiants vinrent les encercler pour leur demander de quoi manger. Sa Petite fille qui n'y comprenait rien demanda à son père de lui expliquer. Celui-ci lui répondit que ce sont des enfants qui demandent à manger. La petite fille demanda s'ils étaient des orphelins. Le papa lui dit non, ce sont des enfants qui ont leur père et mère à la maison. Ils sont pauvres, c'est tout. La fillette se mit à pleurer, abandonna son repas, obligea ses parents à faire de même et non seulement à donner aux mendiants leur part, mais à leur donner tout l'argent qu'ils possédaient. La petite fut malheureuse tout au long de son séjour à Ouaga. Voilà ce que doit faire un bon père. Il n’est pas normal qu'une petite française pleure pour les enfants burkinabè alors que de jeunes enfants burkinabè narguent leurs camarades parce que le bon Dieu leur a pourvu de moyens financiers et ne savent même pas que le monde dépasse le seuil de leur porte. Ces histoires doivent nous amener à réfléchir sur la problématique de l'éducation de nos enfants. À chacun d'y tirer des leçons. Moi, je fais une simple description. yaaroun in www.aeemb.bf 7g Numéro 344 Nombre de pages 4 -- id 11985 Url https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/11985 Modèle de ressource Newspaper article Classe de ressource bibo:Issue Id de collection 2198 Id du média 33432 34545 34546 34547 34548 Fichier média https://islam.zmo.de/files/original/56181b6cb224fa2132249d6d373d52ae0c8de6b4.pdf https://islam.zmo.de/files/original/ff5f9c8ef72dee95ae08228e2d767f3f3beaa1af.tiff https://islam.zmo.de/files/original/5c0ad15101e95a80cf6dd0597244fb58c98a0fed.tiff https://islam.zmo.de/files/original/831f74b1b12eae75955383503d61089a605dd2b0.tiff https://islam.zmo.de/files/original/ce34b9edd9d67d9f2437bbcf31c9859d9ed86620.tiff Titre An-Nasr Vendredi #343 (L'histoire des sahabiyats : belle leçon à retenir) Créateur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/15668 S. K. Sujet https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/85 Hadith Editeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/2198 An-Nasr Vendredi Contributeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore Date 2010-05-28 Type https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67398 Périodique islamique Identifiant iwac-issue-0000489 Source https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Langue https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français Droits In Copyright - Educational Use Permitted Détenteur des droits Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Contenu Lorsque vient le secours d'Allah ainsi que la victoire, célèbre les louanges de ton Seigneur et implore son pardon. L'histoire des mœurs sociales a entraîné de nos jours de profondes modifications de nos valeurs. On note une rupture d'avec nos traditions, notre culture islamique, rupture causée la plupart du temps par notre désir d'être dans le mouvement. Ce qui se manifeste par le fait de suivre aveuglément la masse dans ce phénomène de mode. Cela engendre l'histoire des sahabiyats. Belle leçon à retenir. Cela s'observe chez les sœurs et cela est dû à leur nature féminine. Cependant, il est important pour elles en tant que musulmanes de faire une halte par moment, se ressourcer pour entreprendre un nouveau départ. Il existe pour ce faire des modèles dans l'histoire de l’islam, à qui nous pouvons nous référer pour ne serait-ce que tendre vers ce qu’ont été ces personnes, suivre leur itinéraire. spirituel. Les Sahabiyats sont en effet un exemple illustre pour les sœurs, une référence ne suscitant aucun doute, et qui apporte une assurance et une tranquillité aux sœurs qui tentent d'imiter. Ces femmes qui se sont illustrées par la fascinante histoire, leurs qualités incontestables, forçant l'admiration de ceux et celles qui parcourent leur grande épopée. En effet, les Sahabiyats à l'instar des Oum Souleymines, Asma Bint Abou Bakr, Aïcha, la mère des croyants, Fatima, la fille chérie du prophète, Safia Bint Abd Al Mou-talib, Oum Wahara bint Abdallah, Soumayya et j’en passe, sont des femmes dont le cœur était imprégné de l'amour d'Allah et de son prophète (SAW). Elles avaient fait de la dévotion pour la cause du Tout-Puissant, de la protection de son prophète et de sa religion leur combat de tous les jours. Ces femmes qui avaient compris le sens du hadith « la recherche du savoir est une obligation pour tout musulman et toute musulmane » s’étaient dotées d'une très grande science, la plupart d’entre elles... elles ayant le Coran entier en tête. Certaines, à l'instar d’Aïcha (ra), ont été des enseignantes même pour des hommes. Ainsi, la sœur musulmane, tout comme ces nobles femmes, doit faire de la recherche du savoir l’un de ses objectifs, le primordial d’ailleurs, car Allah n’a-t-il pas posé la question suivante dans le Coran ? « Sont-ils égaux, ceux qui savent et ceux qui ne savent pas ? » (s39v9). Et dans un hadith qudsi, Allah affirme : « Connaissez-Moi avant de M'adorer, car si vous ne Me connaissez pas, comment allez-vous M'adorer ? ». Il est donc évident que tout passe par la connaissance, la science. Il convient de souligner que tout savoir utile mérite d’être connu. L’un des caractères des Sahabiyat était l'abnégation dans le travail. Nous n'ignorons pas que tout travail qui est fait au nom de Dieu et qui respecte les normes de la religion est considéré comme une adoration. Les sœurs doivent travailler à être meilleures partout où elles agissent. Les difficultés rencontrées ne doivent pas les décourager, mais doivent être considéré comme des épreuves qu'elles doivent surmonter. Outre ces qualités, les sahabiyats étaient de vraies combattantes, luttant de toutes leurs forces et au prix de leur vie pour l’avancée de la religion. Pour cela, elles n’ont pas hésité à prendre part aux différents combats que le prophète et ses compagnons ont menés. Elles soignaient des blessés, donnaient à boire aux guerriers et participaient même au combat. Le prophète (SAW) dit à propos de Oum Oumara : "À chaque fois que je me suis tourné à gauche ou à droite le jour de Ouhd, j’ai vu Oum Oumara combattre pour me défendre." Ceci a pourtant été qualifié de petit Djihad, le grand étant le combat contre notre propre personne, c'est-à-dire contre nos pulsions, nos désirs et nos passions. C'est d'ailleurs le combat le plus dur. Nous devons, à l'image des sahabiyats, lutter contre les penchants de nos âmes pour rester en conformité avec les règles prescrites. Ces femmes, en sus de toutes leurs qualités, étaient l'exemple même de l'épouse soumise. De Khadidja à Aicha en passant par Fatima Zahra, Asma, Oum Salama, ces femmes soutenaient leur époux, se contentaient du peu que ces derniers leur offraient car une chose était certaine pour elles : la vie d'ici-bas n'a que peu de valeur parce qu'elle n'est qu'éphémère, passagère et la vraie vie étant celle de l'au-delà. Tout comme ces femmes, les épouses devraient être un soutien considérable pour leur mari, leur accordant tout l'amour, la tendresse et la tranquillité dont ils ont besoin. Les sœurs doivent être un refuge, un réconfort et une conseillère pour leur mari. Allah dit dans le Coran : "Et parmi ses signes, il a créé de vous et pour vous des épouses pour que vous viviez en tranquillité avec elles et il a mis entre vous de l'affection et de la bonté. Il y a en cela des preuves pour les gens qui réfléchissent" (S30 V21). À l'instar du Prophète et des sahabiyats, les sœurs doivent s'armer de courage et de détermination pour connaître et faire connaître l'Islam. La sœur musulmane ne trouve en ces figures... Emblématiques de notre religion, le meilleur comportement, la meilleure façon d'atteindre le haut niveau de la piété. En somme, nous avons certes en ces femmes le meilleur des modèles et la meilleure des éducations. S.K. Numéro 343 Nombre de pages 4 -- id 11986 Url https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/11986 Modèle de ressource Newspaper article Classe de ressource bibo:Issue Id de collection 2198 Id du média 33433 34549 34550 34551 34552 Fichier média https://islam.zmo.de/files/original/19eee4324c44dd2b92f0a41d136b9cbae798896b.pdf https://islam.zmo.de/files/original/2b102d43b7639ed3cbb33e1a2ca7a4eb89861e81.tiff https://islam.zmo.de/files/original/9aae51c7a6edbe7812a107b4e19ccf70046210cb.tiff https://islam.zmo.de/files/original/5d69c142e18d87173394d9208301213c8d802d98.tiff https://islam.zmo.de/files/original/ed12211af408f70ef13c013337fd8b331cb65003.tiff Titre An-Nasr Vendredi #342 (Burqa : la cible de l'Occident?) Créateur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/15639 N. D. Sujet https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/40 Burqa https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/36 Femmes https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/41 Hijab https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/84 Civilisation occidentale Editeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/2198 An-Nasr Vendredi Contributeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore Date 2010-05-21 Type https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67398 Périodique islamique Identifiant iwac-issue-0000490 Source https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Langue https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français Droits In Copyright - Educational Use Permitted Détenteur des droits Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Contenu SjnŒSSSŒS325E^S22SSSSMSS>SESZZZS®2Z An - nasr Vendredi n°342 du 21 mai 2010 Lorsque vient le secours d'Allah ainsi que la victoire, célèbre les louanges de ton Seigneur et implore son pardon. Le débat semble nouveau, mais non. Juste un regard sur le passé récent et vous vous rendrez compte que beaucoup a été dit, entendu et même fait sur ce sujet. Et certainement que le plus intéressant reste à venir. Le port du voile islamique, puisque c’est de cela qu’il s’agit, a toujours fait l’objet de débats houleux dans bon nombre de pays occidentaux et chaque fois que le débat a lieu, l’on a tendance à penser à une « guerre du voile ». Cette fois-ci, et cinq ans après la loi sur le voile à l’école (cas de la France), le débat ne porte plus sur un simple foulard qui cache les cheveux et le cou, mais sur un vêtement qui couvre l’intégralité du corps de la femme. Burqa : la cible de Vocci-dent ? Mais en attendant, Dieu merci pour le fait qu’en Afrique et plus particulièrement au Burkina, le débat ne se pose pas. Mais dans ce... village planétaire où presque tout s’importe, par le fait que l’extérieur (l’Occident) semble être l’idéal pour des pays comme le nôtre, réjouissons-nous avec réserve. Bref, revenons au vrai sujet, le voile islamique et ses ramifications. Il faut dire que le voile islamique comporte de nombreuses versions. Les formes de voile islamique : la burqa, tenue qui est à l’origine de la présente polémique, recouvre l’intégralité du corps de la femme, de la tête aux orteils, ne laissant apparaître que les mains (gantées). Le niqab, voile intégral complété par une étoffe laissant visibles les yeux. Le hijab, voile qui cache les cheveux et le cou, dissimule les formes des parties couvertes et laisse voir le visage. L’Occident a toujours mis en cause toutes ces formes de voile et, comme nous l’avons tantôt dit, aujourd’hui c’est au tour de la burqa de s’inviter dans le débat. Et dans de nombreux pays européens, le seul mot à l’ordre du jour est "l’interdiction” formelle du port de la burqa dans les lieux publics comme... La voie publique, les lieux de travail, l’école... Le début de la chasse au burqa a été donné par la Belgique le 29 avril 2010, où la chambre des représentants (les députés) a adopté la proposition de loi de Daniel Barcquelaine du mouvement des réformateurs (droite libérale) visant à interdire le port de vêtements cachant totalement le corps ou de manière principale le visage. En Italie, même si la loi n’est pas encore adoptée pour toute l’étendue du territoire, une femme vient d’être condamnée à payer une amende de 500 euros pour avoir porté le voile intégral dans un lieu public. En France, le port de la burqa dans les lieux publics n’est pas interdit, il demeure un phénomène rare. Mais le 8 juin 2009, une soixantaine de députés de toutes tendances, menés par le député André Gerin, ont déposé une proposition de résolution pour la création d’une commission d’enquête parlementaire sur le port en France de la burqa ou du niqab. Et c’est finalement une mission d’information que l’Assemblée Nationale... a installée le 11 juillet 2009, qui avait commencé ses travaux pour six mois. D’aucuns diront qu’il est inutile de se leurrer sur une possible autorisation du port de la burqa. Ils n’ont totalement pas tort, quand on sait que ce voile a déjà reçu tous les noms d’oiseaux du monde. En commençant par le l'cr des Français en la personne de Nicolas SARKOZY qui disait que "la burqa n’est pas la bienvenue sur le territoire de la République" et les autres Français d’en faire usage de qualifications péjoratives telles que : "prison ambulante", "forme d’oppression", "vêtement dégradant", que sais-je encore ? Mais en attendant, l’opinion comme les institutions françaises sont divisées sur l’interdiction ou non du port de la burqa. Dans la matinée du mercredi 19 mai en conseil des ministres, Michèle Alliot-Marie, ministre français de l’intérieur, a présenté le projet de loi d’interdiction du port de la burqa dans tout l’espace public. Pour elle, "la démocratie se vit à visage découvert !" Mais de quelle... Démocratie parle-t-elle ? Une loi sans fondement juridique Le Conseil d'État, la plus haute juridiction en France, a émis un « avis défavorable » au projet de loi du gouvernement visant à interdire complètement le port du voile intégral. Réunis en assemblée le mercredi 12 mai, en présence du secrétaire général du gouvernement, les membres de ce Conseil ont une nouvelle fois expliqué qu'« une interdiction absolue et générale du port du voile intégral en tant que telle ne pourrait trouver aucun fondement juridique incontestable » et qu'elle serait « exposée à de fortes incertitudes constitutionnelles et conventionnelles ». Alors pourquoi certains s’entêtent donc à ce qu’une loi anti-burqa soit adoptée par l’Assemblée nationale ? Ils me répondront très vite que ma question est sans objet. Fuir les vrais problèmes Pourtant, la France, à l’instar de bon nombre de pays européens, a des vraies urgences ailleurs. En France, la confusion qui est installée dans les esprits va encore différer et perturber le vrai débat sur les... vrais enjeux qui sont d’abord économiques, sociaux et j’en passe. Sinon, la polémique sur la burqa va rouvrir des frustrations, des antagonismes, des racismes alors que la chose la mieux partagée à l’heure c’est de rassembler les citoyens plutôt que de les diviser. On peut penser ce qu’on veut de la burqa, de son caractère « régressif » ou non, il s’agit pour nous d’opinions personnelles. Je ne m’imaginais pas qu’un État comme la France avait à se prononcer sur les tenues vestimentaires des Français. En tout cas, une telle République pour nous n’a pas pour rôle de faire un procès sur la pratique religieuse des citoyens, mais plutôt d’être le garant des libertés religieuses et des valeurs morales. De toutes les manières, une chose est sûre, en islam, dès qu’une fille est pubère, obligatoirement elle doit se voiler, s’habiller selon les principes vestimentaires de la religion. Dieu fera triompher sa religion. Maintenant, en ce qui concerne la forme du voile. Les adeptes de l’Islam ont toujours fait recours à la Position des savants musulmans qui, l’on sait, ne sont pas unanimes sur certaines questions de la religion comme la burqa. Par conséquent, chaque adepte adopte l’avis de tel ou tel savant selon sa conscience. Mais la France, qui se dit nation de droit de l’Homme et de liberté religieuse, ne devrait pas mener un pareil débat. Mais hélas ! Seulement reconnaissons une chose : l’Occident semble avoir peur de l’avancée fulgurante de l’islam dans ses territoires et tente souvent de fuir le débat. Certains dirigeants européens font de temps en temps face à la réalité, mais leur réaction est toujours restée vaine face à cette montée. C’est le cas, par exemple, du tristement célèbre Silvio Berlusconi qui disait ceci : « On ne peut pas mettre sur le même plan toutes les civilisations. Il faut être conscients de notre suprématie, de la supériorité de la civilisation occidentale qui a garanti le respect des droits humains, religieux et politiques qui n’existent pas dans les pays islamiques. L’Occident continuera à... occidentaliser et à s’imposer aux peuples. Cela a déjà réussi avec le monde communiste et avec une partie du monde islamique. » En un mot, la civilisation occidentale est supérieure à la civilisation musulmane, c’est ce qu’il faut comprendre de BERLUSCONI. Cependant, la position de BERLUSCONI révèle cette peur sournoise et illégitime qu’ont les occidentaux vis-à-vis de l’islam. Pour la question de la burqa, le débat ne peut se mener que sur quelques rares situations déplorables. Telle une porteuse de burqa qui refuse de se faire identifier pour des raisons de sécurité. En attendant, l’orage médiatique est une fois de plus passé ou passera, même si l’on sait qu’il reviendra à la première occasion. Cela suscite en nous des interrogations. Toutes ces mesures ne sont-elles pas envisagées dans le but de lutter contre l’islam ? Cependant, rien ne peut arrêter l’avancée de l’islam. Dieu n’a-t-il pas dit : « Ils veulent éteindre de leurs bouches la lumière d'Allah, alors qu'Allah parachèvera Sa lumière en dépit... » de l’aversion des mécréants ». S61V8 Par N. D 70 Numéro 342 Nombre de pages 4 -- id 11987 Url https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/11987 Modèle de ressource Newspaper article Classe de ressource bibo:Issue Id de collection 2198 Id du média 33434 34553 34554 34555 34556 Fichier média https://islam.zmo.de/files/original/39663601eebf3b6d25c418942ef4b5e75649bfad.pdf https://islam.zmo.de/files/original/8a1e6f6919717093713f1e8ee185d471f7e52661.tiff https://islam.zmo.de/files/original/88c7bf5d331a2a3ab1f795df30836b889249bd40.tiff https://islam.zmo.de/files/original/dc59fabcb197972657056d8af9078ede92449ee5.tiff https://islam.zmo.de/files/original/56716d82c9b32c7dd1f7b968f5adcd6a4d29b804.tiff Titre An-Nasr Vendredi #341 (La prière nocturne : sublimation du croyant) Sujet https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/86 Prière Editeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/2198 An-Nasr Vendredi Contributeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore Date 2010-05-14 Type https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67398 Périodique islamique Identifiant iwac-issue-0000491 Source https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Langue https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français Droits In Copyright - Educational Use Permitted Détenteur des droits Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Contenu Lorsque vient le secours d'Allah ainsi que la victoire, célèbre les louanges de ton Seigneur et implore son pardon. L’importance de la prière nocturne n'est plus à démontrer dans la foi du croyant. Les textes coraniques et prophétiques qui y font allusion sont innombrables et méritent qu'on s'y arrête. La prière nocturne : sublimation du croyant. Le prophète (saw) recommandait cette prière à ses compagnons et suivants. Il la savait merveilleuse et éminemment bénéfique. Dans un hadith unanimement reconnu, il dit : « Je vous recommande la prière nocturne. C'était la pratique des gens pieux avant vous. Elle vous rapproche de Dieu. Elle couvre vos péchés, vous éloigne du mal et c’est un rempart contre les maux ». Parcourons ces versets coraniques. « Oui, ton Seigneur sait que toi et un grand nombre de ceux qui sont avec toi, vous vous tenez debout en prière, près de deux tiers ou de la moitié ou du tiers de la nuit » (S 73 V20). « Ils s’arrachent de leurs lits pour invoquer leur Seigneur » (S 32 V16). « Le messager lui-même... » priait chaque nuit jusqu'à ce que ses pieds s’enflent. Parmi les conseils que le sage Louqman donna à son fils, on retient celui-là : « Mon fils ! Ne le coq ne soit pas plus vigilant que toi lorsqu'il appelle Allah à l'aube, pendant que toi, tu dors ». Des compagnons parlaient un jour d'Abdallah Ibn Omar devant le messager. Le messager répliqua : « Ce serait un excellent homme s'il priait la nuit ». Il dit aussi à l’un de ses compagnons : « Ne dors pas trop la nuit : car celui qui dort trop la nuit se retrouvera démuni le jour de la résurrection... ». Au regard de ces textes, l'on ne peut plus douter de l'excellence de la prière nocturne. Seul celui qui aime Dieu se réveillera à 1h ou à 3h du matin pour prier, lire le Coran ou invoquer Dieu. Le messager conseillera même au couple cette prière. « Celui qui se réveille la nuit, réveille sa femme et fait deux rak'ats, sera inscrit avec elle parmi ceux qui se souviennent de Dieu. » On retrouve chez nos pieux devanciers des récits édifiants, tenez ! Ibn Massoud et Omar dormait très peu. Ar Rabi disait : « Je passai de nombreuses nuits dans la maison de l'imam Al Chaafi. Il ne prenait qu'un peu de sommeil. » La prière nocturne rapproche son officiant du Seigneur. Chaque musulman doit faire l’effort de ne pas dormir toutes les nuits jusqu'à l'aube. Chacun peut, une fois dans la semaine ou dans le mois, se souvenir de Dieu quand tout dort. C’est la preuve de l'amour de Dieu, tous les pieux musulmans d’hier à aujourd'hui n’ont jamais négligé cette prière fortement recommandée par le messager. « Dans le dernier tiers de la nuit, Dieu descend au dernier ciel et demande : qui demande pardon pour que je le lui accorde ? Qui demande Ma miséricorde pour que je la lui donne ? Si vous pouvez être de ceux qui se souviennent de Dieu en ce moment, alors, faites-le », affirme le prophète (saw). Rapporté par Boukhari et Mouslim. Mon frère, ma sœur, Dieu te tend la main, saisis-la avant qu'elle ne se rétracte. Imam Ticgo TIEMTORE Louqman, un modèle, un symbole. Il y a des hommes. dont leur parcours est en lui-même une initiation à la vie et à la spiritualité. De ces hommes, viennent en premier les prophètes dont le messager de l’islam est leur chef. À côté de ces hommes, il existe d’autres, qui ont pu écrire sur le dos rugueux et ingrat de la vie éphémère, leur histoire des lettres d’or et de noblesse. De ceux-là figure en bonne place Louqman. Louqman n’était pas un prophète, de l’avis de plusieurs savants, mais un sage. Louqman avait un garçon. Il avait comme souci majeur, comme tout bon père, d’accompagner et de guider les pas de son enfant dans un cheminement vers Dieu. Un jour, Louqman entreprit un voyage avec son fils. Il demanda à son enfant d’être très attentif aux signes que le voyage leur permettrait de découvrir et notamment de décrypter. Louqman détacha leur âne et mit en chemin avec son fils. Arrivés dans un village, les habitants dirent : « d'où viennent ces gens sans intelligence ? Ils ont un âne et au lieu de s'en servir, ils le tirent ». Louqman demanda à son enfant : « Entends-tu ce que disent ces gens ? « Celui-ci répondit par l'affirmative. Il décida de monter sur l’âne et chargea son fils de tirer la bête. Les habitants du village voisin s’indignèrent en disant : « Ce vieux est sans pitié pour les enfants. Au lieu de faire monter l’enfant, il le contraint à tirer la bête. » Et même question de Louqman, même réponse de son fils. Il décida d'inverser les rôles. Le fils enfourcha l'âne et lui se chargea de le tirer. Au village suivant, l’indignation fut grande. Leurs habitants parlèrent d'un enfant sans pitié pour les personnes âgées. Louqman voulut savoir si son enfant avait entendu les dires des habitants. Mais celui-ci avait déjà compris. Il répondit d'un hochement de tête qu'il avait déjà prêté attention et entendu lesdits dires. Louqman dit à son enfant : « Je n’ai plus besoin de te raconter notre itinéraire. Tu l'as toi-même vécu. Tu as vu que selon que nous avons adopté des attitudes différentes, les réactions des hommes ont aussi varié. Conclusion : quoi que ce soit... » Ton effort de satisfaire les hommes par ton comportement, tu n’y arriveras jamais. Concentre-toi et mets tes énergies au Seul Seigneur qui, Lui, récompense et aime les persévérants sur la bonne voie. Voilà pourquoi nous pensons que son nom est en lui-même un signe. « Regarde Louqman » (look man !) et médite. La méditation est la clé et le secret de la spiritualité. www.aeemb.fr Lisez et faites lire AN-NA SR. Vos suggestions sont attendues à l'adresse suivante : annasrv@yahoo.fr. Numéro 341 Nombre de pages 4 -- id 11988 Url https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/11988 Modèle de ressource Newspaper article Classe de ressource bibo:Issue Id de collection 2198 Id du média 33435 34557 34558 34559 34560 Fichier média https://islam.zmo.de/files/original/a8ee98f3ae356497fb54a6a9c008d478f2da7c0c.pdf https://islam.zmo.de/files/original/19bf62d0ae219c1346a0c033e672bfcd25a6cc89.tiff https://islam.zmo.de/files/original/d4bc25b70f5f2b167ea74b63ee45a25ae4cac165.tiff https://islam.zmo.de/files/original/9150a6f8281669203692cfce143e20fa1a90ecd8.tiff https://islam.zmo.de/files/original/fac7b4bf8631e06c19a1c482b45ea56675001a91.tiff Titre An-Nasr Vendredi #340 (La télévision) Créateur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/14352 A. T. Sujet https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/85 Hadith Editeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/2198 An-Nasr Vendredi Contributeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore Date 2010-05-07 Type https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67398 Périodique islamique Identifiant iwac-issue-0000492 Source https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Langue https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français Droits In Copyright - Educational Use Permitted Couverture spatiale https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/332 Japon Détenteur des droits Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Contenu Lorsque vient le secours d'Allah ainsi que la victoire, célèbre les louanges de ton Seigneur et implore son pardon. Allah a presque accordé à toutes vos demandes au point que si vous essayez d’énumérer les bienfaits d’Allah, vous n’y parviendrez jamais. Cependant, l’homme est pétri d’injustice et d’ingratitude » (sourate 14, verset 34). Sur le plan de la technologie et surtout dans le domaine de l’information, la télévision est l’un des bienfaits d’Allah. Mais la question qui mérite d’être posée, c’est celle de savoir pourquoi certaines positions islamiques la classent hors du champ des choses permises. En toute chose, Allah a prescrit le bien et le mal comme dans l’habillement, la nourriture et la boisson, les moyens de transport et de communication : « Mangez et buvez de ce que nous vous avons octroyé et ne commettez pas d’excès. Le meilleur des vêtements n’est d’autre que celui de la piété ». Ainsi, Allah recommande à ses serviteurs le respect en toute chose, l’usage dans le bien. Le juste milieu, la modération... toute chose qui concourt à ne pas tomber dans l’excès, dans la désobéissance... À l’image donc des choses dans leur ensemble, la télévision porte en elle le bien et le mal selon son usage. De l’importance de la télé. Tout d’abord, il nous faut souligner que la télévision est un moyen de communication et donc neutre par nature. C’est de l’usage qu’on en fait qui porte une discussion. D’une part, l’usage de la télévision ne pose aucun problème selon qu’il s’agit de suivre toute émission qui rentre dans le cadre du licite. La télévision est en effet la principale source d’information en ce qui concerne l’actualité nationale et internationale, c’est grâce à elle qu’il nous est permis de prendre conscience, d’estimer de loin les dégâts produits par les tremblements de terre qui ont lieu dans certains pays, par exemple. La télévision est un outil de formation à travers les émissions de reportage et de culture générale, les documentaires... La télévision est enfin un outil de. Divertissement à travers le sport et l’athlétisme et pour toutes les autres distractions qui rentrent dans le licite. Cependant, l’usage incontrôlé, exagéré et immodéré de la télévision conduit à l’illicite. C’est dans ce sens que l’évocation de certains éléments jugés importants permettra aux lecteurs d’avoir plus de prudence dans l’usage de la télévision afin de toujours répondre au respect de l’élément caractéristique de notre religion : le licite. Des précautions à prendre. C’est d’abord le fait de baisser le regard devant la télévision lorsqu’un élément islamiquement interdit de regard passe. C’est le cas des contacts à corps entre deux personnes de sexes différents et ce qui s’y attache. C’est le cas aussi d’hommes et de femmes nues ou à moitié nues dans les films ou les télénovelas. Dans le Coran, Allah recommande au prophète (SAW) « d’inviter les croyants à baisser une partie de leur regard et à se préserver de toute souillure charnelle. Cela contribuera à les rendre plus purs, car Allah est bien informé de... Tous leurs actes » S24V30. La pertinence qu’il convient de souligner ici, c’est que nombreux sont ceux qui pensent que baisser le regard s’applique seulement dans la rue et non devant la télévision. C’est donc se tromper profondément, parce que détourner le regard de l’illicite, c’est le faire non seulement dans la rue, mais également devant la télévision. Chers lecteurs et lectrices, apprenons et cultivons le réflexe d’éteindre ou de « zapper » en cas d’images illicites, parce que le fait simplement de baisser le regard ne suffit pas toujours, puisqu’on tend toujours le son de la télévision qui fait évoquer ainsi dans l’esprit ce qui se passe à la télévision au moment où on baisse le regard. Et pour un homme bien constitué, cet état de fait ne peut qu’être source de désir charnel. C’est là que réside l’importance de la législation islamique lorsqu’elle impose aux musulmans une rigueur qui n’a d’autre but que de les détourner du mal, source de leur égarement. Ensuite, une autre question de notre relation avec la... La télévision est celle de la gestion de notre temps. En effet, nous pouvons sans nous rendre compte passer beaucoup de temps devant le petit écran. Le regret, c’est d’avoir perdu son temps à regarder des choses de peu d’importance et d’avoir priorisé cela au détriment du zikr et de la recherche du savoir. La gestion du temps est un principe cardinal en islam. Et il sied de savoir qu’aucune spiritualité ne se construit dans la mauvaise gestion du temps. Tous les hommes spirituels sont très rigoureux dans la gestion de leur temps parce que toute perte de temps est synonyme de perte de degré dans l’ascension spirituelle. Il nous appartient donc de ne pas laisser la télévision nous entraîner dans une mauvaise gestion de notre temps, car la spiritualité est l’aspiration obligatoire de tout musulman. C’est le moyen le plus sûr d’assurer le maintien de sa foi. Dans le Coran, une sourate (108) est consacrée au temps pour témoigner de son importance dans la vie du croyant. Allah a donc voulu par cette sourate que les... Les croyants consacrent leur temps à l'accomplissement des bonnes œuvres et à la résistance face aux tentations qui incluent nécessairement tout ce que la télévision propose de contraire à la foi islamique. En islam et pour les musulmans, il n'y a pas de "passe-temps", du moins la télé n’est pas un "passe-temps". S’il existait un "passe-temps", ce serait l’adoration d’Allah. Le musulman a l'obligation et le devoir de remplir le temps que Dieu met à sa disposition par l’adoration. À la lumière de ces traditions qui nous interpellent à propos du temps, gardons-nous de ne laisser la télévision gérer notre temps à notre place. C’est en cela que le temps sera un témoin pour nous et non contre nous le jour dernier. Du statut des télénovelas Enfin, la télénovela est une des questions qui ne saurait être omise dans cet article car elle est l’une des actualités gênantes du moment pour la communauté des musulmans. En effet, elle fait partie des choses les plus suivies sur les chaînes de télévision. Cependant, le danger que courent nos sociétés, c’est le fait que la télénovela véhicule des idées, des images, une culture contraire à la morale sociale en général et à l'islam en particulier. Il s’agit en réalité d’une civilisation, d’un mode de vie d’origine occidentale que les initiateurs et les tenants aspirent à rendre mondiale, c’est la mondialisation des cultures. La télénovela est le moyen le plus privilégié pour véhiculer le mode de vie et s’imposer à travers la colonisation des esprits. La responsabilité est commune et nationale pour un changement de mentalité dans nos États pour enfin dire non à tout ce qui empêche le développement de nos nations. Quand, pour nous aider à nous développer, les pays du Nord nous imposent des choses qui détruisent nos sociétés. Quel paradoxe ! Comment peut-on vouloir pour un peuple une chose et son contraire ? Comment peut-on vouloir le bien en utilisant comme arme le mal ? Frères et sœurs, nos familles et nos sociétés ont des modes de vie découlant de nos cultures. Elles ont besoin d’être. Perfectionnées, c’est la raison pour laquelle le prophète Mohamad (saw) a été envoyé comme guide pour l’humanité tout entière. Comme il dit en ses termes : "J’ai été envoyé pour parfaire les bonnes mœurs." C'est dire que l’islam est venu pour parfaire les bonnes mœurs et coutumes. C’est pourquoi il nous importe de savoir que toutes nos mœurs ne sont pas à rejeter et qu’elles ont été complétées par l’islam. C’est le regret que nos États, où les mœurs ne font plus force de valeur dans l’ordre public, au détriment des valeurs importées ; quand on cite en exemple des pays comme le Japon et la Chine, qui ont fait de leur coutume un appui de développement. Ce qui est déplorable et remarquable dans notre communauté d'aujourd’hui, c’est que les feuilletons sont devenus des objets de passion et nombreux sont ceux parmi nous qui négligent ou repoussent la prière à cause de leur attachement aux feuilletons, car ceux-ci sont diffusés aux heures où presque de Zouhr et de Icha. Et c’est là que se pose le problème, car toute... L'activité que l’on priorise à l’adoration d’Allah (à la prière) est désormais de l’ordre des choses interdites, même si elle est a priori permise. Prenons garde de prioriser le regard des feuilletons à la prière, et cela passe par la méfiance de se laisser emporter par le cours de l’histoire de ceux-ci. Lorsque notre esprit est emporté, il nous devient difficile de nous départir des feuilletons, car chaque épisode prend fin ou l'on a envie, et même soif, de savoir quelle sera la suite. À force de regarder, on n’a plus envie de rater une seule minute du feuilleton. On devient esclave des feuilletons. C’est pourquoi on comprend aisément que la prière devient un élément secondaire. Le prophète (saw) dit pourtant dans un hadith rapporté par Abu Mohamad : « personne d’entre vous n’attendra la foi parfaite, jusqu'à ce que sa passion soit assujettie à l'enseignement que j’ai apporté ». C’est dire qu’on ne saura suivre Dieu et ses passions à la fois. C’est pourquoi la sagesse nous recommande de nous départir entièrement. des passions et de nous méfier des feuilletons qui ne sont que des composantes de cette vie éphémère, si nous aspirons vraiment à la vie éternelle. Le cas des télénovas n’est en rien différent de la passion pour le sport et principalement le football. Et au regard des développements souvent malheureux qui suivent les matchs de l’Euro League ou du Mondial, on peut même dire que les émissions de foot sont plus pernicieuses. Qu'on nous convainc du contraire. Pour conclure, nous disons que la télévision fait partie des choses licites dont use Satan pour nous faire glisser dans l’illicite. Il nous incombe donc de faire preuve de prudence, de patience, de crainte à l’égard du Tout-Puissant pour que la télévision ne soit pas source de corruption de nos âmes, la corruption de l’âme étant la source de notre perdition. À propos de l’âme, Allah dit dans le Coran : « A réussi celui qui la purifie, et perdu celui qui la corrompt » (S91, v9-10). Puisse Allah nous accorder la purification de l’âme et la préservation de notre foi. jusqu’à la fin de nos jours. L’idéal est que nous produisions un programme islamique de remplacement qui soit une alternative à ce que nous vivons. En tant qu’intellectuels, nous sommes interpellés. Lisez et faites lire an-nasr vendredi. Vos suggestions sont attendues. tel: 50-36-27-89 Que Dieu le Tout-Puissant nous aide! Numéro 340 Nombre de pages 4 -- id 11989 Url https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/11989 Modèle de ressource Newspaper article Classe de ressource bibo:Issue Id de collection 2198 Id du média 33436 34561 34562 34563 34564 Fichier média https://islam.zmo.de/files/original/13e7fe6c579b64c12c315553ffd24e89e0ff7e91.pdf https://islam.zmo.de/files/original/a5affcbc92ab9f2fd85e41c842d29a5bec4cf915.tiff https://islam.zmo.de/files/original/e7630e8f2ff533695a69b3393708079ee9dd5096.tiff https://islam.zmo.de/files/original/f3b706b074659f28c8541046d50846dc49674509.tiff https://islam.zmo.de/files/original/823140ab7ba5051ec9574bcccc497c3cd090e99d.tiff Titre An-Nasr Vendredi #339 (Le Coran : l'éternel miracle) Créateur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/15682 Ibrahima O. Sujet https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Editeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/2198 An-Nasr Vendredi Contributeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore Date 2010-04-30 Type https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67398 Périodique islamique Identifiant iwac-issue-0000493 Source https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Langue https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français Droits In Copyright - Educational Use Permitted Détenteur des droits Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Contenu Lorsque vient le secours d'Allah ainsi que la victoire, célèbre les louanges de ton Seigneur et implore son pardon. Le Coran, ce livre saint, depuis sa révélation a toujours suscité des interrogations, voire des contestations, sur son caractère divin. À ceux qui orientaient les gens vers le livre d’Allah, car conscients de son éternité et de la liberté que le Coran apporte aux humains, Satan et ceux qui croient à son caractère humain, un défi leur est lancé : imiter le Coran, l’éternel miracle. Ses alliés parmi les hommes et les djinns se plaisent dans le Coran ; chose impossible. Durant son apostolat, Muhammad (saw) a accompli des miracles (mou’djizat). Cependant, il n’en a pas fait le centre de son message. À ceux qui demandaient encore plus de miracles, il leur répondait simplement : le Coran, le livre d’Allah. Il a conduit les gens dans les ténèbres, la souffrance de l’âme, l’humiliation, bref, la pire forme d’esclavage que l’on pouvait imaginer. Et comme le déclare le Coran, ceux qui se soumettent... entièrement à Allah et se laissent guider par Sa parole et les enseignements du prophète Mohammad (Saw) se libèrent de l’esclavage, des jougs et des leurres de Satan et ses associés. La compagnie de Satan et de ses associés ne pourra au grand jamais relever le défi du Coran, la parole d’Allah. Ce défi est connu des savants des sciences du Coran sous le terme d’Ijàz. Il s’agit de l’aspect inimitable, défiant et prodigieux du Coran, la parole d’Allah, Créateur des cieux et de la terre. L’inimitabilité du Coran signifie que nul n’a la capacité d’écrire un livre équivalent au Coran, ne serait-ce que la plus courte des sourates. Pourquoi inimitable ? La preuve de son inimitabilité ne peut être vérifiée qu’à travers les trois conditions suivantes : l’invitation au défi, la présence d’une volonté adverse pour relever le défi, et l’absence d’obstacle permettant de le relever. Ces trois conditions sont présentes dans le Coran. À ceux qui pensent toujours que Mohammad (Saw) a fait le plagiat d’une quelconque révélation. antérieure ou est lui-même l’auteur du Coran, il est intéressant de savoir que Mohammad par ordre d’Allah défia les polythéistes mecquois d’écrire l’équivalent du Coran. L’invitation au défi Le défi fut lancé en demandant de prouver leur suspicion sur la véracité du Coran. Rien n’empêchait a priori les polythéistes mecquois, appuyés par Satan, le flatteur, de relever ce défi car ils excellaient dans l’éloquence de la langue arabe. Le Coran étant une parole éternelle, le défi est par conséquent d’actualité. Un défi actuel pour des « ingrats doublés de connaissances scientifiques et en rhétorique. » La volonté de relever le défi La volonté de relever le défi a existé. Cette volonté se trouve déployée dans l’histoire de la vie du prophète Mohammad (saw) après révélation. Le prophète d’Allah informa les polythéistes qu’il était le messager d’Allah, venu annoncer une nouvelle religion rendant caduques leurs croyances païennes, basées sur l’imitation de leurs pères et ancêtres. Leur raison et leurs idoles furent tournées en dérision. Mohammad critiquait ouvertement leur adoration et tout cela en s’appuyant sur le livre d’Allah, le Coran. Ils étaient en besoin de répondre à ce défi afin d’essayer de réfuter les paroles d’Allah que le messager prêchait afin de l’emporter sur lui. L’absence d’obstacle La dernière condition était l’absence d’obstacle empêchant le défi. C’est-à-dire des difficultés leur empêchant de relever le défi. Cette condition était présente de par la caractéristique propre des Arabes et à leur situation. Le Coran fut révélé dans leur langue, leur style, le sens des mots employés leur est coutumier. Ils sont ceux qui se vantaient de leur rhétorique, de leur éloquence, de leur talent oratoire. Les Arabes avaient une noble réputation dans la prose et la poésie. Ceci est une vérité connue de tous les historiens. Ce défi lancé ne concerna pas une période. Sa révélation a été par étapes successives sur 23 années. Le temps leur permettait normalement de s’associer, de Réfléchir pour une bonne réplique. Les Arabes avaient atteint un degré de perfection dans la langue à l’image des Égyptiens dans la momification. Ils pouvaient donc relever le défi aisément. N’ayant pas pu le faire, même s’ils demandaient l’aide à tous ceux qu’ils souhaitaient parmi les hommes et les djinns. L’objectif ultime du Coran fut atteint, à savoir prouver qu’il n’est pas le fait humain mais qu’il provient d’Allah. Les polythéistes arabes d’avant, comme leurs semblables de notre siècle, ne purent relever les différentes facettes du défi coranique, qu'il soit littéraire, scientifique, moral ou bien spirituel. Ils arrêtèrent donc, comme alternative, et optèrent pour la guerre, l’élimination physique et d’autres formes de privation. Les Arabes polythéistes reconnurent de facto que la raison humaine n’a jamais le niveau d’éloquence du Coran. À travers les générations, l’homme prit conscience que les facettes de l’inimitabilité du Coran sont nombreuses et indénombrables, car elles se perpétuent. Et l’un des Aspects du miracle est constitué par les découvertes scientifiques précises. Ces découvertes se succèdent et accréditent la nature divine du Coran. L’on pourrait multiplier les exemples comme la concordance de ses expressions, de ses sens, ainsi que le caractère global de ses lois et de ses objectifs. Nous n’y décelons aucune contradiction, aucune règle n’en contredit une autre, malgré les 23 années de révélation. De plus, le style coranique est en adéquation avec les réalités du contexte. Une fierté pour nous les musulmans. Aussi donc, chaque musulman(e) mu(e) par l’obligation de croire aux livres révélés et particulièrement au Coran, se doit au quotidien d'entretenir une relation de respect vis-à-vis de celui-ci. Et le rapport minimal attendu est la lecture et la méditation. Par Ibrahima O. ibrafaso@yahoo.fr Lisez et faites lire AN-NASR. Vos suggestions et critiques sont attendues. Numéro 339 Nombre de pages 4 -- id 11990 Url https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/11990 Modèle de ressource Newspaper article Classe de ressource bibo:Issue Id de collection 2198 Id du média 33437 34565 34566 34567 34568 Fichier média https://islam.zmo.de/files/original/97dafa6fc2b91965c04dc95c36c7cccaf27887be.pdf https://islam.zmo.de/files/original/dd7c28819467d001af8623fcffe8c477c04992ce.tiff https://islam.zmo.de/files/original/fb3bcb6039948b1160f981ef91e7eead949f6159.tiff https://islam.zmo.de/files/original/dcea57cb5feeb43b9ab36e2d43b25073e13d2391.tiff https://islam.zmo.de/files/original/1a94aa572e06268e54769ce9aada1508f27b73f7.tiff Titre An-Nasr Vendredi #337 (La fraternité : plus que la vie) Sujet https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Editeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/2198 An-Nasr Vendredi Contributeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore Date 2010-04-16 Type https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67398 Périodique islamique Identifiant iwac-issue-0000494 Source https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Langue https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français Droits In Copyright - Educational Use Permitted Couverture spatiale https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/443 Médine Détenteur des droits Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Contenu Lorsque vient le secours d'Allah ainsi que la victoire, célèbre les louanges de ton Seigneur et implore son pardon. Dans un monde caractérisé par l’individualisme, le chacun pour soi et Dieu pour tous, on assiste malheureusement et sans pouvoir à l’effritement des valeurs cardinales comme l’entraide, le souci pour l’autre. Aujourd’hui, la fraternité n’a plus de valeur aux yeux des gens. Dans ce numéro, An-Nasr vous rappelle vos devoirs de frères. La fraternité est un lien de solidarité et d’amitié entre des êtres humains, entre les membres d’une société. C’est le sentiment d’avoir la même appartenance. Ainsi, on distingue plusieurs types de fraternité. Mais pour ce qui nous concerne, nous allons nous arrêter sur la fraternité islamique, la plus fondamentale et la plus essentielle pour nous, les croyants. La fraternité, c’est l’héritage du prophète (SAW), c’est ce qui nous reste de lui : une reconnaissance, une bénédiction pour chacun de nous. Au-delà de cela, la fraternité est plus que la vie et la piété. Filiale et les liens sacrés du sang que nous avons entre frères et sœurs, nous sommes aussi appelés à entretenir des liens de fraternité, car la communauté musulmane ne doit jamais perdre cette bénédiction octroyée par Allah. De ce droit béni des frères et sœurs en religion. Ainsi, le premier de nous tous qui a mis en exergue cette bénédiction fut le prophète Mohammad (Saw). En effet, dès l'avènement de sa mission prophétique, notre prophète a semé dans le cœur de chaque croyant ce sentiment qu’est la fraternité. De son vivant, le prophète de l’islam a revendiqué et pratiqué le fait d’être frères et sœurs. Ce n’était pas seulement le partage d’une affection, mais il fallait aussi honorer l’amour de son prochain. Cet acte qui est exprimé uniquement pour Allah se maintient depuis maintenant quatorze siècles. La fraternité dans la Fatiha. Chaque fois que le musulman récite la Fatiha, parvenu au verset « Iyyaka na'budu », il intercède pour tous les autres fidèles ; ainsi ce croyant ne perd jamais ce lien. Affectif. Soyons une communauté qui vivifie la fraternité dans chaque Eatiha puisque cette sourate donne à la fraternité tout son sens sacré. Tous les jours, il nous arrive de réciter au moins dix-sept fois cette parole, par conséquent, nous sommes appelés à être fidèles au sens sacré que représente dans chaque cœur la fraternité. Le don de soi. Malgré que ses lèvres furent desséchées et sollicitaient la fraîcheur de l’eau, Harith avait préféré proposer l'eau qu’il possédait à son frère plutôt que de se l’approprier. Et, dans un souffle brûlant, il offrit sa vie à Allah. À l’endroit même où il rendit l’âme, il y avait trois corps de martyrs et une cruche d’eau qui n'a pu être bue. Ainsi, préférer notre frère en religion plus que nous-mêmes est comparable à une jarre d’eau qui transmettrait la vie au désert si aride. C’est un don sublime de soi à son frère. Aujourd’hui, notre société, surtout la communauté musulmane, gagnerait à prendre comme exemple ce sentiment de don de soi à son frère ou à sa sœur. Le prophète. (Saw), vraiment une miséricorde. La fraternité est née et a grandi auprès du sultan des prophètes ; elle est un rappel perpétuel de son comportement. Il était si sincère lorsqu’il disait « mon frère » du fond de son noble cœur, à tous ces pauvres attristés vivant dans des maisons en ruines ou dans les bas-fonds. Le prophète (Saw) savait comment sécher leurs larmes et réchauffer leurs mains et leurs pieds nus rien qu’en utilisant le feu béni de son affection. Il leur donnait tant de réconfort... Apprenons de lui... Devenons nous aussi un réconfort pour les plus démunis. Soyons un port d’attache pour tous ceux qui veulent nous confier leurs peines comme Ali (RA), lorsqu’il déclara : « je n’ai jamais été aussi heureux que pour ces deux actions. J’aime apaiser les peines de mon frère et j’apprécie qu’une personne qui a un problème vienne à moi dans la mesure où j’ai la possibilité de lui venir en aide. » Devenons un port, un refuge pendant les jours d’orage. La fraternité ne se trouve pas dans le don que l’on accorde. à autrui, mais elle prend sa source dans un mot réconfortant. C’est dissiper la peine de ton frère avec un sourire accueillant. La fraternité nous interpelle dans tous nos actes : elle est une question consciencieuse sur nos lèvres, quand les bombes sont dans nos mains, quand les feux brûlent. Apprenons à connaître la valeur de nos actes et vivons pour ne plus ressentir cette absence de fraternité. La fraternité nous oblige à annoncer les paroles affectueuses comme le feraient les personnes sages et délicates qui filtrent tous leurs mots : c’est ainsi que la joie naît à l’intérieur des cœurs lorsque tu dis « mon frère ». La fraternité ne se base aucunement sur la critique des erreurs que l’on peut constater chez son prochain, mais nous renvoie au contenu de nos propres cœurs. Alors on couvre la honte de son frère. La plupart du temps avec un silence, un silence sans un regard sévère ou un mot blessant. Cette meilleure attitude crée un lien de confiance entre tous. Fraternité, c’est éviter de faire mal au pied de ton frère même si ce dernier est en train de marcher sur le tien. La fraternité, c’est considérer sans aucune arrière-pensée tous les faits et gestes de ton semblable avec clarté, puis distinguer et reconnaître qu’il y a du bien en lui. La fraternité ne fait pas de toi un miroir grossissant et enflammant les erreurs de ton frère, mais tu deviens un conseiller en lui assurant que ses erreurs l’encouragent à adopter un meilleur comportement. La plupart du temps, les mots sont comparables à des flèches acérées qui touchent à l’intégrité d’autrui et le rabaissent. Le frère ne doit pas insulter son frère, mais parfois on est dépassé par notre langue qui, transformée en serpent, mord en s’en prenant à son honneur ; elle pique ses lèvres, son sang coule ; il avale le poison amer des paroles désobligeantes en l’essuyant avec un rire. Le croyant est soucieux de son prochain ; il est empreint du goût du partage. La fraternité, c’est de pouvoir cligner de l’œil sous le... Ciel... sans se connaître. C'est le lien du cœur. C’est s’aimer sans se connaître. La fraternité, c’est l’absence des paroles enflammées, on traverse des déserts brûlants et on franchit des océans. En réalité, la fraternité est une route imprégnée de sens. Dans ce voyage, le croyant doit être un compagnon humble. La fraternité, comme nous l’avons vue plus haut, est capitale pour nous musulmans, surtout si l’on se rappelle les ansars et les muhajirun à Médine. Donc, il y a lieu de savoir comment la créer, l’entretenir et la vivifier. Mais avant tout, il nous paraît nécessaire de distinguer l’amitié de la fraternité. Si dans l’amitié on peut choisir ses amis, dans la fraternité on ne choisit pas ses frères, car tous ceux qui portent la foi sont nos frères. À cet effet, Allah dit : « Les croyants ne sont que des frères... » (S49V10). Par conséquent, nous devons avoir de bons sentiments de fraternité envers nos frères. Son entretien : Voici quelques éléments qui peuvent nous permettre de renforcer notre fraternité. Déclarer. son amour à son frère. Quand on aime quelqu’un pour Dieu, il ne faut pas le taire mais le dire. Ceux qui s’aiment mutuellement doivent exprimer leur amour. Le prophète (Saw) lui-même déclara à Muaz ibn Djabal : « Muaz, je te le jure, je t’aime réellement. » Remercier pour le bienfait que nous recevons de nos frères. Celui qui reçoit un bienfait de quelqu’un, tant qu’il en a la possibilité, il doit répondre aussi par un bienfait. S’il n’a pas de force matérielle pour donner le change, alors il doit prier pour lui. Car celui qui ne sait pas remercier l’homme ne peut remercier Allah. S’offrir des cadeaux. Notre prophète acceptait les cadeaux qu'on lui offrait et en retour, il faisait autant. Les cadeaux renforcent la fraternité et font disparaître la haine dans les cœurs. On n’est jamais assez riche pour refuser un cadeau de son frère ; il n’y a que la volonté qui compte. On ne nous demande pas de donner tout ce que nous avons mais d’offrir quelque chose, minime soit-il. L’essentiel, c'est que ce don soit accompagné. d’un sentiment de plaire à son seigneur et de fraterniser avec son frère. Se rendre visite et répandre la salutation parmi ses frères. Voilà un des problèmes de notre temps. Personne n’a le temps pour l’autre. Or la visite est un facteur fondamental, voire incontournable, dans la consolidation de la fraternité. Nous devons nous rendre visite. Cependant, dans un monde où l’individualisme a pris le dessus sur l’humanisme et où le souci pour l’autre a diminué, la question des visites est très préoccupante. Mais en tant que croyants, nous devons aménager notre programme afin de pouvoir rendre visite à nos frères et sœurs, surtout lorsqu’on connaît la valeur et l’importance des visites auprès de Dieu, bien sûr faites sincèrement. Le fait de lancer le salam à ses frères est très recommandé et y répondre est obligatoire. Quand on nous salue, nous devons répondre de la plus belle manière qui soit. Le salam est une condition, voire la base de tout amour fraternel et, partant, gage de la foi en Dieu. Chacun de nous doit se poser. La question suivante : mes frères et sœurs ont-ils été satisfaits de moi, de mon comportement à leur égard au cours de cette journée ? Afin d’apporter une réponse positive à cette interrogation légitime, nous devons avoir ces paroles du prophète à l’idée et les méditer profondément et sincèrement chaque soir avant de nous coucher. Objectif : se remettre en cause perpétuellement et tendre vers la perfection. Ainsi, le prophète (Saw) a dit : « Méfiez-vous des préjugés, car rien n’est plus trompeur. Ne vous espionnez pas, ne rivalisez pas entre vous, ne vous enviez pas, ne vous détestez pas, ne vous ignorez pas. Soyez des serviteurs d’Allah fraternels, ainsi qu’Il vous l’a ordonné. Le musulman est le frère du musulman. Il ne l’opprime pas, il ne le prive pas de son soutien, il ne le méprise pas. Il n’est de pire mal pour un musulman que de mépriser son frère. Tout chez le musulman est sacré pour l’ensemble des musulmans. Son honneur, son sang et ses biens sont sacrés. Dieu ne regarde ni vos corps ni vos apparences. » Mais il regarde vos cœurs, rapporté par Muslim. Mon frère, ma sœur, sache qu’une fraternité bien vécue, c'est-à-dire au nom d’Allah, n’a d’autre récompense que le paradis. À toi de voir ! Par OM SO. Numéro 337 Nombre de pages 4 -- id 11991 Url https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/11991 Modèle de ressource Newspaper article Classe de ressource bibo:Issue Id de collection 2198 Id du média 33438 34569 34570 34571 34572 Fichier média https://islam.zmo.de/files/original/7e361b054a053f0d4d14ef05cdf2c931dffbe23c.pdf https://islam.zmo.de/files/original/b4e135ec6eab6fbffde540129fc918f15fdb60d0.tiff https://islam.zmo.de/files/original/36406e7370019c6140eb03779209b97047d2cf1b.tiff https://islam.zmo.de/files/original/5f6347e6fceb883affce89b5a631ca0acf9f32a5.tiff https://islam.zmo.de/files/original/1aaf950d5edab2773f5da3e9647938f1572086ff.tiff Titre An-Nasr Vendredi #336 (L'Islam et la solidarité) Sujet https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/85 Hadith https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/572 Fédération des Associations Islamiques du Burkina Editeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/2198 An-Nasr Vendredi Contributeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore Date 2010-04-09 Type https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67398 Périodique islamique Identifiant iwac-issue-0000495 Source https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Langue https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français Droits In Copyright - Educational Use Permitted Couverture spatiale https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/443 Médine Détenteur des droits Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Contenu À l'heure où vient le secours d'Allah ainsi que la victoire, célèbre les louanges de ton Seigneur et implore son pardon. L’homme est un être politique, c’est-à-dire un être dont la vocation sociale est inscrite dans son patrimoine génétique. En effet, de façon naturelle, l’homme semble être condamné à vivre en société, ce qui l’amène à valoriser un certain nombre de valeurs indispensables pour toute vie sociale. La solidarité est l’une de ces valeurs. C’est fort de cette conviction et en prélude de la semaine de solidarité organisée par l’AEEMB, qu’An-nasr vendredi a décidé de s’y pencher sérieusement. De la signification et l’importance du terme, la solidarité est une dépendance mutuelle entre les hommes. C’est également le sentiment qui pousse les hommes à s’accorder une aide mutuelle. Cette solidarité a toujours existé dans toutes les organisations sociales de toutes les sociétés à toutes les époques, puisqu’elle en est le socle. La solidarité constituait une sorte de ciment des... organisations sociales et plus souvent L’Islam et la solidarité elle était porteuse d’un grand humanisme. Les fondements de cette solidarité sont entre autres la générosité, le souci d’entraide, mais elle était aussi parfois basée sur des croyances, sur des valeurs universelles, sur l’engagement citoyen ou encore sur la justice sociale... C’est pourquoi les valeurs sociales traditionnelles et religieuses la prônent et la mettent en pratique. En Islam, on se souvient de l’histoire du prophète Mohamad (SAW) lors de son hégire de la Mecque à Médine. Afin de resserrer les liens entre les musulmans et notamment entre les médinois (ansars) et les mecquois (muhajiruns), le prophète (SAW) décida d’établir formellement un pacte de fraternité entre eux. Ainsi, chaque mecquois était lié par un pacte à un médinois, et ce dernier devait l’aider à s’installer, partager ses biens avec lui et lui permettre de vivre à Médine dans les conditions les plus favorables. Leurs relations, sur un plan plus large, étaient fondées. sur la fraternité, le partage et l’accompagnement spirituel (les musulmans exilés de la Mecque enseignaient leurs connaissances à leurs sœurs et frères de Médine). Ce pacte allait donner une force et une unité particulière à la nouvelle communauté musulmane installée à Médine. Ce soutien mutuel ne s’est pas limité à cela. Les nombreuses situations douloureuses, pénibles et dangereuses auxquelles les musulmans ont eu à faire face prouvent qu’ils étaient parvenus à un degré de fraternité et de confiance qu’aucune adversité n’allait réussir à briser. Ce sont ces liens qui constituèrent la force spirituelle et sociale de la communauté musulmane, et c’est en cela que résidait le secret de leur réussite devant Dieu et parmi les hommes. Dans un contexte caractérisé par des famines, la mauvaise récolte, des catastrophes où certains ont perdu toutes leurs économies, nous pensons qu’il est temps que nous prenions l’exemple sur la vie du noble prophète et ce, conformément à l’injonction divine : « En effet, vous avez Dans le Messager d’ALLAH, un excellent modèle à suivre pour quiconque espère en ALLAH et au jour dernier et invoque ALLAH fréquemment. S33 Vji. Afin de soutenir nos frères fortement éprouvés, des formes de solidarité se sont développées. La solidarité reposait sur des systèmes d’entraide traditionnels, que ce soit au sein des familles, au sein des communautés ou encore au sein des professions. De nouveaux systèmes s’y sont ajoutés. Il y a la solidarité instituée, comme l’assurance santé, les allocations familiales ; il s’agit de permettre aux salariés, à travers un salaire différé ou par des impôts, d'assurer d’eux-mêmes, comme pour ceux qui ne travaillent pas, une vie décente. On observe également la solidarité d’initiative privée à travers la création d’associations indépendantes des pouvoirs en place, associations se proposant de mener des actions de solidarité de toutes sortes, non seulement à l’échelle d’un pays, mais partout dans le monde. C’est le cas des organisations humanitaires d’autres pays amis qui apportent des soutiens. Multiples et multiformes à nos populations. Notre action de solidarité à l’égard de l’individu doit toujours commencer dans nos familles respectives, en particulier à l’endroit de nos deux géniteurs. Plus qu’un droit, il est inconcevable que notre action de grâce se manifeste dehors, tandis que les plus méritants en soient privés. Dans un hadith authentique, d’après Abu Huraira : un homme vint voir l’envoyé de Dieu (SAW) et lui demanda : « O envoyé de Dieu, quelle est la personne qui mérite le plus ma bienveillante attention ? » « Ta mère », répondit-il. « Et ensuite, ta mère, et ensuite, ta mère, et ensuite, ton père. » Hadith. Ces actions de bienveillance ont une grande récompense auprès de Dieu. Au cas échéant, les conséquences sont fâcheuses, comme le dit ce hadith dans lequel le prophète (SAW) stipule : « Qu’il soit humilié, qu’il soit humilié, celui dont les parents, que ce soit l’un d’entre eux ou tous les deux, atteignent un âge avancé auprès de lui et qui n’entre pas au Paradis. » personnalités, combien capitales dans notre vie, nous devrions tourner le regard vers les autres membres de la famille puis les voisins et le cercle s’élargit au profit de tous. En tant qu’être vivant en société, les hommes ont toujours entretenu des mécanismes de solidarité. Ils savaient qu’au bout du compte, ils en bénéficieront très certainement un jour, soit directement, soit indirectement, ce qui s’est d’ailleurs quasiment toujours vérifié. Des moyens de sa mise en œuvre. De nombreux moyens sont utilisés dans le domaine de la solidarité. En Islam, le moyen le plus visible est la zakat légale ou « l’aumône obligatoire purificatrice » selon certains traducteurs. Elle a été prescrite et rendue obligatoire pour le musulman par Allah (Le Très Haut) dans le Coran en ces termes : « Prélève de leurs biens une aumône (sadaqa) par laquelle tu les purifies et les bénis et prie pour eux. Ta prière est une quiétude pour eux. Et Allah est Audient et Omniscient » (Sourate V, 103). Dieu en a fait une matière purificatrice. Zakat nettoie les maladies du cœur humain, elle nettoie la richesse par le droit d’autrui et la purifie. De plus, l’aumône offerte avec disposition et générosité du cœur contribue à établir un lien d’amour et de sincérité entre le riche et le pauvre. L’équilibre social qu’allie la justice, le respect mutuel et l'amour entre le riche et le pauvre est maintenu pendant au moins une année. En dehors de ce troisième pilier de l’Islam, nos gestes à l’endroit des personnes démunies constituent une forme de solidarité. Cela a un grand profit pour celui qui le fait, car le prophète (SAW) nous enseigne de fuir l’Enfer ne serait-ce qu’en faisant l’aumône avec la moitié d’une datte. Les gestes que nous pouvons faire sont de toutes sortes (nourriture, habit, chaussure, argent...). Notre solidarité n’est pas seulement avec les moyens financiers et matériels. Elle est à la fois spirituelle, morale et physique. La solidarité spirituelle dans les sources islamiques a une forte valeur de soutien mutuel. C’est ainsi que des frères... et sœurs demandent d’un moment à l’autre, à leurs coreligionnaires, notamment ceux-là qu’ils estiment spirituellement proches du Très-Haut, des invocations, douas, chose précieuse à leur égard. C’est en référence au propos du prophète (SAW) qui nous enseigne que l’invocation est l’arme du musulman. D’autres hadiths reconnus par leur authenticité nous enseignent ceci, à titre d’exemple, d’après Abu Darda (que Dieu l’agrée) qui rapporte que l’envoyé de Dieu (SAW) disait : « La prière du musulman en faveur de son frère absent est exaucée. À sa tête, se trouve un ange chargé de dire, chaque fois qu’il prie pour son frère : Amin, que la chose te soit accordée. » Rapporté par Muslim. Le soutien moral prend sa place surtout lors des épreuves difficiles, lorsque une maladie atteint quelqu’un ou lorsqu’une personne échoue à un examen ; ce dernier a besoin de ce soutien moral pour résister davantage et réussir à supporter cette situation difficile. Physiquement, nous pouvons soutenir nos frères et sœurs en leur offrant. Certains services qui faciliteront l’exécution de leurs activités. Nous trouvons aussi une solidarité dans la recherche du savoir. Des élèves et étudiants forment des groupes d’études, s’échangent des documents et s’entraident à traiter des exercices dans le cadre des préparatifs de leurs évaluations. Des étudiants venus de divers horizons se retrouvent dans une seule maison au nombre de 3, 4, 5 ou plus, juste pour leur permettre de supporter les dépenses et permettre à d’autres de dormir sous un toit avec un peu de décence. Les manifestations de la solidarité sont multiples et multiformes dans notre milieu et la liste n’est pas exhaustive. À l’échelle internationale, des organisations regroupant plusieurs associations, plusieurs institutions, plusieurs pays, voire des continents se réunissent afin d’être plus forts et mieux résister dans le temps : Organisation des Nations Unies ; Union Européenne ; Fédération des Associations Islamiques du Burkina. Les musulmans ne doivent pas être en reste. Le prophète. Mohammad (SAW) nous a enseigné que le loup n’attrape que la brebis égarée. Il s’agit d’un impératif, pour être plus fort, d’unir les forces. Cette solidarité doit être faite pour le bien et par piété. Et Allah le Très-Haut dit : « Entraidez-vous dans l’accomplissement des bonnes œuvres et la piété, et ne vous entraidez pas dans le péché et la transgression. Et craignez Allah, car Allah est certes dur en punition » (S5, V). Aucune religion n’a de sens que dans un contexte social puisque la religion fait la promotion de la société au détriment de l’individualisme et l’islam ne déroge pas à cette règle. Et comme toute société est basée sur la solidarité, l’AEEMB vous donne l’occasion de participer à l’édification d’une telle société à travers l’organisation d’une semaine de solidarité du 10 au 18 avril. L’actualité nationale et sous-régionale fait état de famine dans la sous-région (BURKINA, MALI) où les gens désertent entièrement leur village. Les autorités nationales vendent des vivres à des prix sociaux. afin de juguler la crise. Étant la meilleure des communautés, il est temps d’agir, chers frères, chères sœurs, chers parents, tout en ayant en tête ce hadith qudsi où Dieu dit : « Ô fils d’Adam, dépense et je dépenserai sur toi ». LE DAS Numéro 336 Nombre de pages 4 -- id 11992 Url https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/11992 Modèle de ressource Newspaper article Classe de ressource bibo:Issue Id de collection 2198 Id du média 33439 34573 34574 34575 34576 Fichier média https://islam.zmo.de/files/original/bf306599bca8e11f57615858a5b99c68e66e9704.pdf https://islam.zmo.de/files/original/8384d6fdd6a19fb1f9bfdf0a644af992f381ee34.tiff https://islam.zmo.de/files/original/61d03872fb58ba431988a95dd11b29203cb5e51c.tiff https://islam.zmo.de/files/original/d9c39e65e32a853b64444fbe9db430054d8b3703.tiff https://islam.zmo.de/files/original/273b79d841d60e4c0bd82318f7e7b61766af7e90.tiff Titre An-Nasr Vendredi #335 (L'émigration du cœur : en savez-vous quelque chose?) Créateur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/15672 O. M. https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/15559 B. M. Sujet https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/85 Hadith Editeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/2198 An-Nasr Vendredi Contributeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore Date 2010-04-02 Type https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67398 Périodique islamique Identifiant iwac-issue-0000496 Source https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Langue https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français Droits In Copyright - Educational Use Permitted Détenteur des droits Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Contenu Lorsque vient le secours d'Allah ainsi que la victoire, célèbre les louanges de ton Seigneur et implore son pardon. De nos jours, on ne fait que parler de l’émigration clandestine, bien sûr celle des hommes, tout en oubliant celle des cœurs. Pour trouver des conditions favorables pour l’épanouissement de nos cœurs, ne devons-nous pas faire souvent de l’émigration ? Eh oui, nos cœurs aussi ont besoin d’émigrer, c’est-à-dire d’être purifiés. Mais pourquoi purifier le cœur ? La foi prend sa source au niveau du cœur. C’est pourquoi l’islam lui accorde une place centrale, d’où l’obligation pour tout croyant de travailler à le purifier. Tout commence par le cœur et tout se ramène à lui. C’est lui qui donne sens à nos actes, qui oriente nos comportements, en un mot, qui illumine notre vie. Cependant, force est de reconnaître qu’il est en même temps le siège de tous les maux qui entravent nos efforts pour nous rapprocher du Tout Miséricordieux. C’est fort de Cela que sa purification devient une obligation pour tout musulman aspirant à vivre la douceur de la foi, entretenir une proximité avec le Tout-Puissant. Ce qui naturellement va le mettre ainsi à l’abri de toute transgression. On comprend alors pourquoi le prophète affirmait que dans le corps humain, il y a un organe : lorsqu’il est bon, tout le corps est bien, mais lorsqu’il est corrompu, il s’ensuit la corruption de tous les éléments de l’organisme. Cet organe n’est rien d’autre que le cœur. Dans une société où la foi est au quotidien secouée et éprouvée par la débauche et la corruption, il y a lieu d’entreprendre une émigration, non pas celle qui nous pousse à s’isoler, mais celle qui petit à petit nous détourne des voies sombres tracées par notre ennemi Iblis, le maudit. L’émigration, c’est un mouvement que le musulman produit aussi bien en son for intérieur qu'en tant qu'action extérieure. Elle revêt plusieurs formes et prend en compte tous les aspects de la vie. Au premier abord, le musulman fait un effort sur... lui-même pour se défaire des mauvaises croyances et/ou actions qu'il faisait auparavant ; il s'agit d'une "émigration", c’est-à-dire un mouvement intérieur, dans la mesure où il "délaisse" une mauvaise conception ou une mauvaise habitude pour adopter la bonne. C’est par exemple lorsque quelqu’un cesse d’aller consulter les marabouts ou de boire de l’alcool... bref, fuit le mal vers le bien. À un niveau plus intérieur encore, le musulman fait également un effort sur lui-même pour ne pas donner suite aux penchants vers les considérations et actions mauvaises, qui traversent son for intérieur : il s'agit également d'une "émigration" d'un "délaissement". C’est-à-dire ne pas céder aux passions ou aux tentations de la vie, au risque de devenir pire qu’un animal. Ces deux premiers degrés d'émigration sont évoqués dans le hadîth du Prophète (SAW) qui dit : "Et l'émigré est celui qui a délaissé ce que Dieu a interdit" (al-Bukhârî) ; "Et l'émigré est celui qui a délaissé les fautes morales et les péchés" (Ibn Maja). Toujours aller vers le bien À un troisième degré, le musulman est tenu de délaisser une assemblée dont il sait qu'elle comporte l'action du mal ; il peut s'y rendre si c'est pour dénoncer le mal qui y est fait, ou, sinon, pour une raison valable. Il ne sied pas à un musulman d’aller dans des endroits où on ne fait que critiquer, calomnier les autres, à bavarder inutilement. S’il s’y trouve, il doit fuir, c’est-à-dire aller ailleurs. Cela est confirmé par les versets suivants. “Et Il a déjà fait descendre sur vous dans le Livre (l'ordre disant) que lorsque vous entendez les versets de Dieu être reniés et raillés, alors ne vous asseyez pas avec ces gens jusqu'à ce qu'ils entreprennent une autre conversation. Sinon vous serez comme eux" (Coran 4/140). "Et quand tu vois ceux qui pataugent dans des discussions à propos de Nos versets, éloigne-toi d'eux jusqu'à ce qu'ils entament une autre discussion. Et si le Diable te fait oublier [de t'éloigner d'eux et que par oubli tu assistes à leur propos], alors dès que tu... Te rappelles, ne reste pas avec ces injustes" (Coran 6/68). Il y a également ce hadîth du Prophète (sur lui la paix) : "Celui qui croit en Dieu et au jour dernier, qu'il ne s'asseye pas à une table sur laquelle l'alcool est bu" (ad-Dârimî, Ahmad). Dès lors, délaisser ce genre d'assemblée est une "émigration", que le musulman pratique du lieu dédié au mal vers le lieu du bien. Ces différents passages sont on ne peut plus clairs et suffisants pour montrer l’intérêt de l’émigration du cœur. Enfin, à un quatrième degré, le musulman a l'obligation de faire son possible pour quitter la terre où il se trouvait jusqu'alors s'il ne peut plus y pratiquer ses obligations et s’y préserver des interdits. S’il ne peut quitter cette terre, il doit arriver à faire le minimum des obligations tout en demandant à Dieu de l’aider à pouvoir émigrer. Les émigrations du troisième et du quatrième degré, qui sont des actions visibles et extérieures, procèdent en fait de l'émigration des second et premier degrés, qui sont des actions. intérieures. En effet, c'est parce qu'intérieurement il désire délaisser le mal que le musulman s'éloigne des assemblées où celui-ci est ouvertement pratiqué. De même, c'est parce qu'intérieurement il ressent le besoin de pratiquer ce qui est obligatoire et de se préserver de ce qui est interdit que le musulman fait son possible pour quitter le pays qui ne lui permet pas de le faire. Le principe de base est qu'il s'agit de rechercher à s'installer dans le lieu où la situation favorise le fait d'avoir la foi et de faire le maximum de bonnes actions. "Et tout lieu où le serviteur est plus obéissant à Dieu, le fait qu'il y demeure est mieux." Faut-il le rappeler, le musulman considère que l'objectif de sa vie sur terre est de développer la foi la plus complète possible et de pratiquer le mieux possible ce que Dieu veut de lui : "Quant à la valeur permanente en chaque temps et lieu, elle se trouve dans la foi et l'action pieuse." Dès lors, c'est le lieu qui aide le plus le musulman à accomplir cet objectif qui... est le meilleur à ses yeux. Nous devons dès lors trouver un lieu qui nous permet de mieux adorer notre Seigneur. Mais quoi que l’on fasse, il n’y a pas de meilleure émigration que celle faite par le cœur. Dans une société où tout nous appelle à la désobéissance de Dieu, le seul remède est et demeure l’exil intérieur, c’est-à-dire aller toujours vers le bien. Adapté par OM & BM L’A.E.E.M.B. organise du 10 au 17 avril la semaine nationale de la solidarité islamique. À cet effet, vos contributions (argent, vêtements, médicaments, etc.) sont les bienvenues. Pour faire de cette journée un succès, chers frères et sœurs, mobilisons-nous. Faisons quelque chose pour nos frères en besoin. Lisez et faites lire An-NASR. 42 Numéro 335 Nombre de pages 4 -- id 11993 Url https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/11993 Modèle de ressource Newspaper article Classe de ressource bibo:Issue Id de collection 2198 Id du média 33440 34577 34578 34579 34580 Fichier média https://islam.zmo.de/files/original/6857ca5799633ef9424742538256421aa34ebe16.pdf https://islam.zmo.de/files/original/b6f71d37219c8aa5c4d12214fe185aba3d9ae192.tiff https://islam.zmo.de/files/original/925a2455874c52de227e55ead13596f94dba4d75.tiff https://islam.zmo.de/files/original/d4cfa0f1e68819e70dd19bb89ee6e196534a12ea.tiff https://islam.zmo.de/files/original/bfcdf02cd80f95e1b5955cbadab12de1525fca1c.tiff Titre An-Nasr Vendredi #334 (Éducation de la langue et approvoisement de la volonté) Sujet https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Editeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/2198 An-Nasr Vendredi Contributeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore Date 2010-03-26 Type https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67398 Périodique islamique Identifiant iwac-issue-0000497 Source https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Langue https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français Droits In Copyright - Educational Use Permitted Détenteur des droits Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Contenu Lorsque vient le secours d’Allah ainsi que la victoire, célèbre les louanges de ton Seigneur et implore son pardon. Éduquer sa langue est l’une des choses les plus importantes qui soient en Islam. Aussi le messager dit-il : « Celui qui me garantit ce qu’il y a entre ses maxillaires et ce qu’il y a entre ses cuisses, je lui garantis le paradis. » (Abu Dawud). Il a dit également à Muadh : « Veux-tu que je t’indique le moyen d’acquérir tout le bien ? » Puis il ajouta : « Retiens ceci », en montrant sa langue. Muadh s’enquit : « Rendra-t-on compte pour les paroles que nous proférons ? » Le prophète (Saw) lui répondit : « Malheureux Muadh, les gens sont-ils précipités en enfer pour autre chose que pour ce que profèrent leurs langues ? » Ainsi, gouverner sa langue conformément aux requis de la législation divine est l’une des choses les plus importantes et des plus difficiles pour l’individu. Éducation de la langue et apprivoisement de la volonté. À l’origine, la langue ne doit être employée que dans le bien. Elle doit être bridée de tout mal, voire de toute parole futile. Le prophète (Saw) dit : « Que celui qui croit en Dieu et au jour dernier dise le bien ou qu’il se taise » (Al Bukhari). Les défauts de la langue dont le musulman doit se prémunir sont très nombreux. Al Ghazali les recensa dans son Ihya. Ceci étant, à l’origine, l’homme est censé faire usage de sa langue dans le cadre du bien, sachant que la distinction entre le bien et le mal, et entre les paroles futiles et la vérité nécessite un vaste savoir et un grand contrôle de soi. La langue, par excellence, est l’instrument de l’expression. L’âme a de nombreux penchants et la langue est la voie la plus courte pour les exprimer. L’âme est encline à l’or-; clic verse dans les paroles plaisantes jusqu’à sombrer dans la futilité, elle est encline à rabaisser autrui, à le blesser, à le dénigrer. Tout ceci fait partie des choses dont le musulman doit s’abstenir. Il doit apprendre à retenir sa langue de ce genre de travers et cela passe par le contrôle de soi. Les prémisses du contrôle de la langue résident dans l’entraînement au silence. Alors, il s’habitue progressivement aux paroles mesurées. Celui qui n’a pas l’habitude de se taire aura du mal à mesurer ses propos avant de les parler. Un élément du jihad, il s’agit là d’une des raisons qui firent du recours au silence un élément du jihad (effort) sur soi et l’une des nécessités du cheminement vers Dieu. Parfois, l’individu a l’occasion de dire une bonne parole, mais il peut ne pas avoir la manière de le faire avec sagesse. Par exemple, le fait de mettre les gens en garde contre la colère de Dieu est bien. Mais si cela est fait à table pendant le repas, c’est alors un manque de sagesse. C’est pourquoi les juristes n’aiment pas que l’on évoque des sujets de cet ordre dans de telles circonstances, car cela s’oppose à la bienséance du moment. Ainsi voit-on qu’une parole bénéfique peut manquer de sagesse dans sa formulation. Notons toutefois que ce sujet est bien trop vaste et nul ne sera à sa hauteur si ce n’est. avec l’aide de Dieu. C’est pourquoi le Très-Haut dit : « Et celui qui reçoit la sagesse aura reçu un grand bien » (S2V269). Le fait de s’habituer au silence est un préambule à l’habitude d’autocritiquer ses propos avant de les proférer. Voici une deuxième sagesse faisant du silence un pilier du jihad sur soi. Il ne fait point de doute que la langue est une des principales sources de danger. Lorsque l’individu réussit à la contrôler, une bonne part de son éducation et de sa droiture est faite. Enfin, rappelons-nous du noble enseignement prophétique : « Si vos cœurs n’étaient pas absorbés par les paroles et que vous n’en raffoliez, vous entendriez ce que j’entends » (Ahmad). L’excès dans la parole est l’un des facteurs qui contribuent à l’aveuglement du cœur. Mais quand la parole devient obligatoire, aussi le silence est-il un moyen de réforme des cœurs ? Mais de quel silence s’agit-il ? Il s’agit du silence qui fait office de remède et qui mène à la retenue de la langue. C’est un silence transitoire, qui intervient à des moments où la parole n’est ni un devoir ni une obligation. Mais lorsque la parole a le statut de devoir ou d’obligation, pour enjoindre le bien ou reprouver le mal par exemple, ou pour enseigner un devoir, le silence devient illicite. Parmi les critères qui gouvernent le silence, il y a le fait qu’il constitue un passage temporaire dans la vie de l’homme, car il est un moyen et non une fin. Il sied à une période de la vie - le temps que l’âme trouve la droiture - et non pas pour toute la vie. À la lumière de ce qui précède, nous comprenons en quoi le silence est un pilier de l’effort de réforme de soi. Muhammad Aasif Apprivoiser la volonté Avez-vous déjà vainement tenté de cesser une mauvaise habitude, d’arrêter de fumer ou de commencer à prier cinq fois par jour comme tout bon musulman est censé le faire ? Pourquoi certains y arrivent-ils alors que d’autres échouent ? La plupart d’entre nous savons que nous devions y parvenir. Certains le souhaitent ardemment. D’autres ont un plan d’action, mais ne s’expliquent pas leur échec. Quel est l’ingrédient manquant ? Pour parvenir à quoi que ce soit dans ce monde, y compris aux trois choses susmentionnées, à titre d’exemples, nous devons en avoir l’intention. Si nous voulons arrêter de fumer, par exemple, nous devons choisir sans équivoque de couper tout contact avec la cigarette. En avoir l’intention ne suffit toutefois pas, car encore faut-il agir, passer de la théorie à la pratique de cette résolution. Si vous ne les concrétisez pas, vos idées ou vos intentions resteront à l’état latent. C’est la volonté qui nous pousse à faire ce qu’il faut pour réaliser nos intentions. C’est notre volonté qui nous sort du lit le matin pour nous rendre à la mosquée pour le fajr, qui nous pousse à abandonner un match de foot pour répondre à l’appel du muezzin. La force de vouloir existe en nous tous, mais à des degrés divers. C’est la vigueur de cette volonté qui nous permet de réaliser nos objectifs, qu’il s’agisse de briser une mauvaise habitude ou d’en commencer une. Bonne. Canaliser la pleine force de notre volonté nous permet de faire de grandes choses, d’avancer dans la vie. C’est cette même volonté qui est la base de tous les progrès que l’homme a pu réaliser jusqu’ici, comme voyager dans l’espace, trouver une cure pour le cancer ou atteindre le sommet du mont Everest. Mais si vous n’avez pas une grande force de volonté ? Cela signifie-t-il que nous manquerons toujours à nos résolutions du Ramadan, que nous ne ferons jamais une différence, que nous mènerons toujours une vie vide de sens ? Heureusement que non, la volonté est une faculté que l’on peut apprivoiser, modeler et renforcer. Pour s’améliorer, ce n’est pas sorcier, il faut pratiquer, tout comme un nouveau-né doit répéter son élan pour le parfaire. Mais le vouloir fortement ne suffit pas, il faut y ajouter la foi. Changer les choses exige une grande volonté et une foi profonde. La volonté doit s’alimenter de la foi, qui alors l’oriente dans le sens de l’agrément de l’Être suprême. Chaque année, des millions de... Personnes à travers le monde, environ le cinquième de l’humanité, se prêtent à un exercice visant à renforcer leur volonté et à galvaniser leur foi. Elles ne cherchent toutefois pas à perdre du poids ou à cesser de fumer. Non, ce qui motive ces gens, c’est de devenir meilleurs devant Dieu en raffermissant leur volonté et en renforçant leur foi relativement à tous les aspects de leur vie. Cela demande toutefois beaucoup plus de discipline et de pratique que de renoncer à un luxe. Une fois l’an, tout un mois durant, ces gens mettent en veilleuse, de l’aurore au crépuscule, de nombreux besoins fondamentaux, s’abstenant de manger, de boire et d’avoir des relations sexuelles. C’est en se testant ainsi seulement qu’ils renforcent leur volonté mais également leur foi en Dieu. IN ACTION IN RO AEEMB Le comité exécutif organise du 25 au 29 mars le forum interuniversitaire au lycée Madina sis à Gounghin. Lisez et faites lire An-nasr. Vos suggestions sont attendues. Numéro 334 Nombre de pages 4 -- id 11994 Url https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/11994 Modèle de ressource Newspaper article Classe de ressource bibo:Issue Id de collection 2198 Id du média 33441 34581 34582 34583 34584 Fichier média https://islam.zmo.de/files/original/374d46b46046b76426fe6ea1fc9cb9efa6c1871f.pdf https://islam.zmo.de/files/original/47bdff1626dcc2c4f5ecef4b0ee6cacbe8ad4b57.tiff https://islam.zmo.de/files/original/2cab79041847cbd9a2954b6c69fa4e866fe3bac0.tiff https://islam.zmo.de/files/original/09b43521ebe6f5ade9f6ed5516c6748f65b93188.tiff https://islam.zmo.de/files/original/8e07c8f1de3ee1d2e5e3754e0ed511a6786e20a7.tiff Titre An-Nasr Vendredi #333 (L'hypertension artérielle : que dois-je savoir) Créateur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/15659 Frère Bako Sujet https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Editeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/2198 An-Nasr Vendredi Contributeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore Date 2010-03-19 Type https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67398 Périodique islamique Identifiant iwac-issue-0000498 Source https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Langue https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français Droits In Copyright - Educational Use Permitted Détenteur des droits Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Contenu Lorsque vient le secours d'Allah ainsi que la victoire, célèbre les louanges de ton Seigneur et implore son pardon. La modernisation de nos sociétés ne s’est pas faite sans conséquence sur la santé des individus. Ainsi, de nouvelles maladies apparaissent et défient souvent les médecins et même les chercheurs. Ces maladies sont devenues un problème de santé publique. Aujourd’hui, l’hypertension artérielle: que dois-je savoir ? Nasr s’intéresse à l’une de ces maladies. L’hypertension artérielle est l’élévation anormale de la tension artérielle ou pression artérielle au repos. Normalement, on note une élévation de la pression artérielle lors d’une activité physique. Les limites de la tension artérielle sont : 140 mm de mercure pour la pression artérielle systolique (pression lors de la contraction du cœur pour expulser le sang) et 90 mm de mercure pour la pression artérielle diastolique (pression artérielle lors de la relaxation cardiaque). Pour l’enfant, l’hypertension artérielle est déterminée grâce à des tables. qui définissent les normes en fonction du poids et de la taille. L’hypertension artérielle est un véritable problème de santé publique. Elle touche une proportion importante de la population adulte. Dans le monde, 25 % des adultes sont des hypertendus. Une enquête menée par l'IRSD (Institut de recherche scientifique démographique) sur la ville de Ouagadougou a conclu qu’environ 30 personnes sur 100 seraient hypertendues. L’hypertension peut être découverte de plusieurs manières : de façon fortuite lors d’une consultation. En général, lors des consultations, le médecin mesure la tension artérielle. S’il constate une élévation de la pression artérielle, une deuxième consultation de contrôle est programmée deux semaines plus tard pour vérifier le caractère permanent ou transitoire de cette hypertension artérielle. Il faut noter que le stress lors de la consultation peut provoquer une élévation de la tension artérielle, d’où l’intérêt de l’auto-mesure de la pression artérielle ou la mesure. ambulatoire. Toute élévation des chiffres tensionnels lors de la mesure ambulatoire doit motiver une consultation de médecin ou tout autre agent de santé ayant la compétence de confirmer l’hypertension artérielle et d’instaurer une prise en charge. À travers les signes de manifestation de l’hypertension artérielle, habituellement l’hypertension s’exprime par : des maux de tête survenant au cours de la deuxième moitié de la nuit ou alors au petit matin, réveillant le malade. Ces maux de tête se localisent au niveau de la nuque ou au niveau du front, ou à ces deux endroits à la fois. On parle de céphalées. Des vertiges, des bourdonnements d’oreille. Plus rarement, on a des problèmes urinaires à type de pollakiurie nocturne (au cours de la nuit, la personne se réveille plusieurs fois pour aller uriner avec des petites quantités d’urine) ou des troubles de la vue à type de sensation de mouches volantes devant les yeux ou de brouillard. Conséquences : l’hypertension artérielle non suivie peut être, à long terme, à L’origine de : Une insuffisance ventriculaire gauche. Notons que le cœur comporte 4 cavités dont 2 oreillettes (droite et gauche) et 2 ventricules (droit et gauche). L’insuffisance ventriculaire gauche équivaut à l’incapacité du cœur à bien pomper le sang vers la périphérie du corps (dans les artères du corps). Une hémorragie cérébrale par rupture des petits vaisseaux du cerveau. On peut observer alors une paralysie partielle ou totale de la moitié d’un membre ou du corps en fonction de la localisation de l’hémorragie. À ceci peut s’ajouter une perte du langage (la personne ne s’exprime plus ou ne comprend plus quand on lui parle ou les deux à la fois). Une hémorragie rétinienne par rupture des vaisseaux de la rétine (membrane de l’œil). Ceci peut se voir à travers un examen ophtalmologique appelé fond de l’œil. Une insuffisance rénale (diminution du fonctionnement du rein). Causes : Chez la majorité des sujets hypertendus, soit environ 95 % des hypertendus, on ne retrouve pas une cause évidente à. L’hypertension artérielle. Elle est qualifiée d’hypertension essentielle ou primitive. Il existe cependant des facteurs pouvant concourir à l’installation de cette pathologie. Ces facteurs peuvent être associés à des degrés divers. Ce sont : L’âge avancé : l’hypertension est plus fréquente dans la population âgée que dans les populations jeunes. L'hérédité familiale d’hypertension artérielle : si les parents sont hypertendus, les enfants ont une forte chance de souffrir de cette pathologie. L’excès de poids. Le sexe masculin : il y a plus d’hommes hypertendus que de femmes hypertendues (avant la ménopause). La ménopause. Les facteurs génétiques : il existe un gène qui favorise la rétention d’eau et de sodium (sel), donc favorise l’hypertension artérielle. Les facteurs environnementaux : la résidence en zone urbaine, le stress de la vie mondaine, le stress de compétition, la consommation exagérée de sel de cuisine, la consommation pauvre en potassium, la consommation d’alcool et de tabac. Sédentarité. Tous ces facteurs favorisent l’installation de l’hypertension artérielle. Chez d’autres personnes, l’hypertension artérielle fait suite à une pathologie qui peut être d’origine rénale, toxique pour la grossesse. On parle d’hypertension artérielle secondaire. Prévention. Vues les causes de l’hypertension artérielle, précédemment exposées, la prévention consiste à éviter les facteurs favorisant et les causes des hypertensions artérielles secondaires. On peut lutter contre l’hypertension artérielle en : ayant un régime normosodé (juste la quantité de sel qu’il faut), augmentant la consommation de potassium (potasse), utilisant les huiles pures, notamment les huiles végétales. Outre le régime alimentaire équilibré, il faut éviter la sédentarité et, si possible, les situations de stress et pratiquer le sport. La prévention de l’hypertension artérielle secondaire consiste à : traiter certaines pathologies de l’appareil urinaire (glomérulonéphrite aiguë post-streptococcique, les uropathies obstructives). Suivre. Les consultations prénatales pour qu’on puisse détecter une éventuelle élévation de la tension et la prendre en charge au moment opportun. L’arrêt automatique de la consommation du sel au cours de la grossesse, qui est devenu presque une pratique courante, est nuisible pour la santé de la mère et du fœtus. Elle est donc à éviter. Remède L’hypertension artérielle est une maladie chronique. Comme toute pathologie chronique, l’hypertension artérielle ne peut pas être guérie définitivement, sauf les hypertensions artérielles secondaires. L’hypertension artérielle a bénéficié de plusieurs médicaments qui permettent de normaliser et de stabiliser les chiffres tensionnels. Ce qui permet au malade de mener une vie apaisée comme toute autre personne non souffrante de l’hypertension artérielle. Au vu du caractère chronique et incurable de l’hypertension artérielle, le mieux serait de prendre toutes les précautions pour ne pas être hypertendu. L’hypertension artérielle était autrefois rare en Afrique, mais constitue de nos jours un problème de santé publique majeur. jours un problème de santé publique. Peu connue de la population et moins médiatisée, l’hypertension artérielle fait des victimes plus que le VIH/sida qui est au centre des réflexions de tous les chercheurs et des hommes politiques. L’arme la plus efficace contre l’hypertension artérielle reste la prudence individuelle. Frère BAKO Le comité exécutif organise du 25 au 29 mars le forum interuniversitaire au lycée Madina sis à Gounghin. Lisez et faites lire An-nasr. Vos suggestions sont attendues. - 30 Numéro 333 Nombre de pages 4 -- id 11995 Url https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/11995 Modèle de ressource Newspaper article Classe de ressource bibo:Issue Id de collection 2198 Id du média 33442 34585 34586 34587 34588 Fichier média https://islam.zmo.de/files/original/974f55a55cf46b849a7b89c49259c7acee2cde25.pdf https://islam.zmo.de/files/original/ab77c64c6f4d3d798a2c7f2d5d7582a49ce39fe9.tiff https://islam.zmo.de/files/original/1e40e30e797661bc84c0f9dd46c8dc8d61faddf4.tiff https://islam.zmo.de/files/original/2614ca9b74e336f9c1eb0822617f62ef8db9d5d4.tiff https://islam.zmo.de/files/original/f8877ba90c3901835527c172aa520a9055f83a9b.tiff Titre An-Nasr Vendredi #328 (La sourate faitha, la mère du coran) Sujet https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/85 Hadith Editeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/2198 An-Nasr Vendredi Contributeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore Date 2010-02-12 Type https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67398 Périodique islamique Identifiant iwac-issue-0000499 Source https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Langue https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français Droits In Copyright - Educational Use Permitted Détenteur des droits Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Contenu Lorsque vient le secours d'Allah ainsi que la victoire, célèbre les louanges de ton Seigneur et implore son pardon. La Sourate Al-Fâtiha est une sourate révélée à la Mecque. Elle est composée de sept versets. Elle est la cinquième dans l’ordre de la révélation des sourates du Coran. Quel est son secret ? Pourquoi figure-t-elle au début du Coran ? Quel est le secret de son appellation Umm al-Kitâb (la mère du Livre) et la sourate Al-Fâtiha, la mère du Coran ? Pourquoi la récitons-nous dix-sept fois tout au long de la nuit et du jour ? Pourquoi la Salât (prière) n’est-elle pas valide sans sa récitation ? Voilà tant de questions que se pose le croyant lorsqu’il se met à étudier Al-Fâtiha. Parlant de son importance, le Prophète (SAW) dit : “Par celui qui détient mon âme entre Ses mains, Allah n’a révélé de pareille dans la Torah, l’Évangile, les... Psaumes ou le Coran.” (rapporté par l’Imam Ahmed). À cause de son importance et de sa grâce, cette sourate a reçu plusieurs noms. Elle est “La mère du Coran”, “Les sept versets que l’on répète”. Elle est “La complète”, “La suffisante” car elle se suffit à elle-même. Toute autre sourate a besoin d’elle et parce qu’elle satisfait pleinement ce besoin. Elle illumine la vie du croyant et le submerge des grâces divines qui éloignent les épreuves et apportent les miséricordes. Pourquoi ce nom de Al-Fâtiha (L’Ouverture) ? C’est un nom à deux sens. Un sens évident parce que c’est la sourate avec laquelle le Livre commence, et un autre plus profond qui suggère qu’elle est la clé de la compréhension du Coran. Elle ouvre toutes les sourates du Coran et tous les trésors qui s’y trouvent. Comprendre Al-Fâtiha, c’est comprendre toutes les sourates qui la suivent. La sourate Al-Fâtiha est notre passeport pour la compréhension du Coran. Les propos du Livre d’Allah tournent autour de trois thèmes, correspondant aux devoirs. de ceux qui croient en ce Livre et le lisent : Les croyances (En quoi croyons-nous ?), Le culte (Comment adorer Celui en qui nous croyons ?), le Système de vie (Le système qu'Allah a voulu pour nous). Le Coran invite premièrement à la foi authentique, une foi sincère en Allah (que Son nom soit glorifié) reposant sur des bases solides. Puis il invite au culte authentique et à la pratique de ses rites, tout en sachant que le culte ne suffit pas à lui seul parce que l’Islam est un système de vie complet. La mère du Coran est bien entendue celle qui contient les objectifs de celui-ci. Toutes les significations et tous les objectifs du Livre sont réunis en ses sept versets. La sourate Al-Fâtiha comprend ces trois objectifs. Dans le premier axe, celui de la croyance, nous lisons ces paroles : “Louange à Allah, Seigneur de l’univers... Le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux” (versets 1, 2). Dans le second axe, nous lisons : “C’est Toi [Seul] que nous adorons, et c’est Toi [Seul] dont nous implorons secours.” Verset 5. Parce que l’unicité et la foi en le Jour du Jugement sont le fondement de la croyance du musulman. Dans le troisième axe, au sujet du système de vie du Musulman, nous avons : “Guide-nous dans le droit chemin, le chemin de ceux que Tu as comblés de faveurs, non pas de ceux qui ont encouru Ta colère, ni des égarés.” Versets 6, 7. À la suite de Al-Fâtiha, le Coran ne fait que traiter le thème des croyances en expliquant le sens de “Louange à Allah, Seigneur de l’univers...” de “Le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux” et de “Maître du Jour de la rétribution.” Ou bien il démontre comment adorer Allah (que Son nom soit glorifié) à la façon de “C’est Toi [Seul] que nous adorons, et c’est Toi [Seul] dont nous implorons secours.” Ou bien encore il nous fait connaître, à travers de nombreux versets qui expliquent “Guide-nous dans le droit chemin”, les systèmes existant sur Terre, l’égarement dans lequel sont les injustes, et la voie de la réussite. Toutes les sourates du Coran s’enchaînent dans leurs sens, leurs objectifs et leurs messages. Chacune est liée à la précédente dans l’ordre du Coran et ne peut l’être avec aucune autre à part Al-Fâtiha. Le prodige de Al-Fâtiha vient de ce que, placée avant toute autre sourate, elle la complète et se lie harmonieusement à son sens. C’est ainsi que nous commençons notre prière avec sa récitation puis continuons en récitant n’importe quelle autre sourate dans un enchaînement naturel. Al-Fâtiha est également une sourate qui enseigne la bienséance envers Allah. Elle se divise en deux parties. La première est une louange et la seconde une invocation. Les louanges apparaissent dans les versets suivants : “Louange à Allah, Seigneur de l’univers. Le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux, Maître du Jour de la rétribution. C’est Toi [Seul] que nous adorons, et c’est Toi [Seul] dont nous implorons secours.” Ensuite vient l’invocation : “Guide-nous dans le droit chemin, le chemin de ceux que Tu as comblés de faveurs, non pas de ceux qui ont encouru Ta colère, ni des Égarés, ce qui est remarquable est que le nombre de lettres arabes de la louange de la "F" dans la première partie équivaut exactement au nombre de lettres arabes composant l’invocation de la seconde partie. Cette sourate nous apprend comment nous adresser à Allah. Si nous désirons L’invoquer, il nous est recommandé tout d’abord de Le louer, de Le remercier, de Le glorifier, de demander la bénédiction et le salut pour Son Messager (BP sur lui) avant de demander ce que nous désirons. S’il plaît à Allah, notre invocation sera exaucée. La récitation de la sourate Al-Fâtiha ouvre les portes à l'honneur sublime de dialoguer avec Allah (que Son nom soit honoré et glorifié). C’est ainsi que nous trouvons dans le hadith qudussy : “J’ai divisé la Salât en deux entre Moi et mon serviteur. Lorsqu’il dit : “Louange à Allah, Seigneur de l’univers.” Allah répond : “Mon serviteur m’a loué.” Lorsqu’il dit : “Le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux.” Allah répond : “Mon serviteur Me rend hommage." Lorsqu’il dit : “Maître du Jour de la rétribution.” Allah répond : “Mon serviteur M’a glorifié.” Lorsqu’il dit : “C’est Toi [Seul] que nous adorons, et c’est Toi [Seul] dont nous implorons secours.” Allah dit : “Cela est entre Mon serviteur et Moi.” Lorsqu’il dit : “Guide-nous dans le droit chemin, le chemin de ceux que Tu as comblés de faveurs, non pas de ceux qui ont encouru Ta colère, ni des égarés.” Allah dit : “Cela est entre Moi et Mon serviteur et il aura ce qu’il a demandé.” C’est à cause de cela que ‘Omar ibn ‘Abdil ‘Azîz récitait Al-Fâtiha en faisant une pause après chaque verset. Lorsqu’on lui demanda pourquoi il faisait une pause, il répondit : “Pour goûter au plaisir de la réponse de mon Seigneur.” Sources : réflexions coraniques de Amr KHALED. LISEZ ET FAITES LIRE AN-NASR. Numéro 328 Nombre de pages 4 -- id 11996 Url https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/11996 Modèle de ressource Newspaper article Classe de ressource bibo:Issue Id de collection 2198 Id du média 33443 34589 34590 34591 34592 Fichier média https://islam.zmo.de/files/original/78464041a768cfc22099407328950c9848a8f628.pdf https://islam.zmo.de/files/original/f109c718db1b0d9a0c85f1baa5d6bfec42035304.tiff https://islam.zmo.de/files/original/f1aef4eb6ac82168c03ab4e867f8bf9d7ae8ca4b.tiff https://islam.zmo.de/files/original/2c9ffcd74562bdb6347f9cca80faf4136b91b31c.tiff https://islam.zmo.de/files/original/739d7b46d115c7f8005e7f88d5c807cf4e572c81.tiff Titre An-Nasr Vendredi #329 (Le modèle parfait) Créateur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/15546 Abu Hamza Sujet https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Editeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/2198 An-Nasr Vendredi Contributeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore Date 2010-02-19 Type https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67398 Périodique islamique Identifiant iwac-issue-0000500 Source https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Langue https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français Droits In Copyright - Educational Use Permitted Détenteur des droits Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Contenu ÉWÀii-nasr Lorsque vient le secours d'Allah ainsi que la victoire, célèbre les louanges de ton Seigneur et implore son pardon. La vie du prophète (qu'Allah le bénisse et lui accorde la paix) est le meilleur exemple pour chaque être humain. Il est le meilleur exemple de guide spirituel. Il est l’exemple le plus juste des chefs d’État. Il est l’exemple à suivre pour ceux qui entrent dans le jardin, le modèle parfait de l’amour divin. Il est l’exemple dans la gratitude et la modestie quand le Seigneur accorde ses bienfaits en abondance. Il est le plus grand exemple de patience et de soumission dans les instants et les lieux les plus difficiles. Il est le meilleur exemple de générosité et de désintéressement lors de la distribution des butins. Il est l’exemple le plus fin de compassion envers sa famille. Il est le plus grand exemple de pitié envers le faible, le délaissé et l’asservi. Il est l’exemple de pardon et de tolérance envers le coupable. Si vous êtes riches, contemplez l’humilité et la générosité du prophète. Mohammad (SAW) qui gagna le cœur des chefs qui ont commandé toute l’Arabie. Si vous êtes faibles, adoptez l’exemple du prophète (SAW) qui a vécu sous le règne des polythéistes oppresseurs et usurpateurs de la Mecque. Si vous êtes un conquérant triomphant, prenez exemple sur la vie du prophète courageux (SAW) qui a défait ses ennemis de Badr et d’Hunayn. Qu’Allah vous en préserve, s’il vous arrive d’essuyer une défaite, rappelez-vous de l’exemple du prophète (SAW) qui a marché avec dignité, courage et confiance en Allah parmi ses compagnons martyrs et blessés après la bataille d’Uhud. Si vous êtes un enseignant, contemplez l’exemple du prophète (SAW) qui a enseigné les ordres divins en donnant son éclaircissement doux et sensible aux personnes de la Suffa (Ashab al Suffa) dans sa mosquée. Si vous êtes un étudiant, prenez l’exemple sur le prophète (SAW) qui s’est agenouillé devant l’Ange Gabriel digne de confiance. Si vous êtes un prédicateur ou un guide spirituel sincère (murshid), écoutez la voix du prophète (SAW) qui répand la sagesse à ses compagnons. Si vous voulez défendre la vérité, la donner à d’autres, la soulever vers le haut, même s’il n'y a personne pour vous aider, contemplez la vie du prophète (SAW) qui a proclamé la vérité à la Mecque contre les oppresseurs tout en les invitant à elle. Si vous avez vaincu et anéanti votre ennemi, dominez l’obstination de votre adversaire, détruisez les superstitions et proclamez la vérité, faites revivre en vous cette scène où, le jour de la conquête de la Mecque, le prophète (SAW) est entré dans la ville sacrée sur son chameau, tête baissée et en état de prosternation (sajda). Il est entré dans la ville en qualité de commandant victorieux et gratifié qui plus est, d’une grande modestie. Si vous êtes exploitant agricole, prenez l’exemple sur le prophète (SAW) lequel, après avoir conquis les terres de Bani Nadr, Khaybar et Fadak, a choisi les personnes les plus habiles pour cultiver et contrôler les terres de la manière la plus productive. Si vous êtes seul, sans Compagnie, songez à celui qui fut orphelin, orphelin d’Abdallah et d’Amina, leur très cher et innocent fils unique. Si vous êtes un adolescent, méditez sur la vie de ce jeune candidat à la prophétie ; berger du troupeau de son oncle Abou Talib à la Mecque. Si vous êtes un homme d’affaires et que vous voyagez pour commercer, prêtez attention aux événements qui sont survenus à la personne la plus honorée : Mohammad (SAW) lorsqu’il conduisit la caravane de la Mecque jusqu’à Busra en Syrie. Si vous êtes un juge ou un médiateur, évoquez sa justice et sa prévoyance lorsqu’il résolut le conflit entre les tribus mecquoises qui voulaient gagner le prestige de remettre la Pierre Noire dans la Ka’ba alors qu’ils étaient sur le point de s’entretuer. Si vous êtes un époux, observez le comportement du prophète (SAW) à l’égard de ses épouses, considérez sa tendresse et sa sensibilité. Si vous êtes un père de famille, tâchez de comprendre l’attitude du prophète (SAW) à l’égard de sa fille Fatima al Zahra. Qui que vous soyez, réfléchissez à ces leçons. Soyez, quoiqu'il en soit de votre comportement, nuit et jour, à n’importe quel moment, vous trouverez dans l’exemple du prophète (SAW) un modèle de guide spirituel et un maître parfait. Il est un guide par lequel, selon le principe de ses traditions, vous serez en mesure de corriger vos défauts. Grâce à sa lumière et son inspiration, chacun peut surmonter les difficultés de la vie et retrouver la quiétude. Certes, sa vie ressemble à un bouquet de fleurs rares et agréables et à une gerbe de roses parfumées de musc. Ibn Ahmad Le viatique du musulman Accomplis-tu la prière du Fajr en groupe chaque matin à la mosquée ? Accomplis-tu les cinq prières quotidiennes en groupe à la mosquée ? As-tu lu une partie du livre d'Allah (Coran) aujourd'hui ? T’appliques-tu à réciter les évocations après chaque prière ? Es-tu assidu à l'application des prières surérogatoires avant et après chaque prière obligatoire ? As-tu prié avec crainte et méditation aujourd'hui ? T'es-tu rappelé la mort et la tombe ? T'es-tu rappelé le jour... dernier et ses angoisses et de ses difficultés ? As-tu demandé trois fois à Allah qu’il te fasse entrer au paradis ? As-tu demandé trois fois à Allah protection contre le feu ? Car le prophète (SAW) a dit : « Celui qui demande trois fois à Allah, le paradis dit : Seigneur, fais-lui entrer au paradis. Et celui qui demande trois fois la protection contre le feu, le feu dit : Seigneur, préserve-le du feu » (Sahil Al-Jâmi). As-tu lu les hadiths du prophète ? As-tu pensé à t’éloigner des mauvaises assises ? As-tu essayé d’éviter de trop rire et de trop plaisanter ? As-tu pleuré par crainte d’Allah le Très-Haut aujourd’hui ? As-tu prononcé les évocations du matin et du soir ? As-tu demandé à Allah le martyre avec sincérité ? Le prophète (SAW) a dit : « Celui qui demande à Allah le martyre avec sincérité, Allah lui fait atteindre le degré des martyrs quand bien même il mourrait dans son lit » (Muslim). As-tu demandé à Allah qu’il raffermisse ton cœur dans sa religion ? As-tu profité des heures d’exaucement des prières pour... Invoquer Allah ? As-tu acheté un nouveau livre sur l’islam pour accroître tes connaissances dans ta religion ? As-tu demandé pardon pour les croyants et les croyantes ? Car il te sera inscrit une bonne action pour chaque croyant et croyante. As-tu loué Allah pour le bienfait de l’islam ? As-tu loué Allah pour les bienfaits de l’ouïe, de la vue, de la raison et le reste de ses bienfaits ? As-tu dépensé pour les pauvres et ceux qui étaient dans le besoin aujourd’hui ? As-tu délaissé la colère pour une cause te touchant directement, et essayé de ne te mettre en colère que pour Allah le Très-Haut ? T'es-tu éloigné de l'orgueil et de l'arrogance ? As-tu visité un de tes frères ou sœurs en Allah ? As-tu prêché à tes frères, tes voisins, et ceux avec qui tu es en rapport ? As-tu été bienfaisant envers tes parents ? Lorsqu'une épreuve t'a touché, as-tu dit : « C'est à Allah que nous appartenons, et c'est vers lui que se fera notre retour » ? Car le prophète a dit : « Prononcez la formule de retour à Dieu pour tout, même... » Pour les lacets de vos chaussures, car cela fait partie des épreuves. Cheikh Al-Albâni l'a déclaré Hasan (bon) dans Sahih Al-Kalam At-Tayyib (n. 140). « As-tu fait cette invocation aujourd'hui : « Seigneur, je me réfugie auprès de toi contre le fait de t’associer quelque chose alors que je sais, et je te demande pardon pour ce que je ne sais pas » ? Car celui qui fait cette invocation, Allah éloigne de lui le polythéisme majeur et mineur (Sahih Al-Jâmi). Source : Abu Hamza Al-Germâny. SUIVEZ LES ÉMISSIONS RADIO DE L’AEEMB : ARC-EN-CIEL 96. 6EM chaque mardi de 21h à 22h. LISEZ ET FAITES LIRE AN-NASR. Numéro 329 Nombre de pages 4 -- id 11997 Url https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/11997 Modèle de ressource Newspaper article Classe de ressource bibo:Issue Id de collection 2198 Id du média 33444 34593 34594 34595 Fichier média https://islam.zmo.de/files/original/2a4084469788760e9089d67c89f36ca8ef3b30ea.pdf https://islam.zmo.de/files/original/329f81f36f01d2a55b1dc0f59781980a367f9c52.tiff https://islam.zmo.de/files/original/f4a121d34b1049b20a9181d0ebcca01a0aad5729.tiff https://islam.zmo.de/files/original/52e96c66d955c0c715a57a3d47199b57ecb68cd5.tiff Titre An-Nasr Vendredi #327 (Cohabitation pacifique : le remède de l'islam) Créateur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/15663 Niangane Sujet https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/44 Pluralisme religieux https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Editeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/2198 An-Nasr Vendredi Contributeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore Date 2010-02-05 Type https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67398 Périodique islamique Identifiant iwac-issue-0000501 Source https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Langue https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français Droits In Copyright - Educational Use Permitted Couverture spatiale https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/407 Palestine https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/541 Nigéria https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/443 Médine Détenteur des droits Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Contenu O-An - nas ri ^=^ Lorsque vient le secours d'Allah ainsi que la victoire, célèbre les louanges de ton Seigneur et implore son pardon. À la suite de l'article sur les conflits entre chrétiens et musulmans au Nigeria (An-Nasr vendredi n°326), votre journal AN-NASR a jugé opportun de revenir sur la cohabitation pacifique : le remède de l'Islam. D’entrée de jeu, il faut dire que l’Islam est la religion hors pair, c’est la religion par excellence de paix, de dialogue et surtout du respect envers les créatures. Et qui dit paix n’a dit mieux que la non-violence. Pour preuve que l’Islam tient le perchoir du bon exemple, voire le summum du bon sens, nous remontons au début de la prophétie de Mohammed (saw). En effet, il (saw) a vécu pendant 13 ans parmi les non-croyants de Quraych, les invitant à croire au message divin, à l’unicité du créateur, les poussant à se purifier des péchés de l’ignorance et des injustices du fanatisme. Il prêcha la loi morale à toutes les occasions selon les... Injonctions de Dieu : « Appelle au sentier de ton Seigneur par la sagesse et la belle exhortation. Discute avec eux de la meilleure manière. » S 16 V 125. Mais, ils maltraitèrent le prophète et ses compagnons. Ils ne laissèrent passer aucune occasion pour lui créer toutes sortes de difficultés. Malgré leur intention maléfique, le prophète (saw) se montrait patient et endurant jusqu'à quitter la Mecque pour la Médine. Il a fallu attendre le moment où Dieu autorisa les croyants à combattre : « Autorisation est donnée à ceux qui sont combattus de se défendre, car ils ont été vraiment lésés. En vérité, Allah a pleine puissance pour les secourir : ceux qui ont été expulsés de leur demeure contre toute justice simplement parce qu'ils disaient : « Notre Seigneur est Dieu »... » S 22 V 39. Ainsi, les événements historiques qui se sont déroulés du temps du prophète, que les guerres aux « couleurs d'Islam » avaient pour seul motif la légitime défense et que le rapport entre les musulmans et non-musulmans était fondé sur la... Paix et le respect mutuel. Particulièrement, les relations des musulmans avec les gens du Livre sont en principe privilégiées, basées sur la bonté et la bienfaisance, sauf dans le cas où ces derniers se rendraient coupables d'hostilité déclarée envers les musulmans. Ces gens du Livre ont un statut honorable au sein de l’État musulman. Ils sont désignés sous le nom de dhimmis (les gens du pacte, de la garantie et de la protection), ce qui signifie qu’ils sont des citoyens à part entière, égaux aux musulmans, qu'ils jouissent des mêmes droits de citoyenneté et qu’ils font partie intégrante, indissociable de la société. L’islam porte donc un intérêt particulier aux rapports entre les musulmans et les gens du Livre, et ce pour des raisons suivantes : ce sont des adeptes de religions révélées et, de ce fait, ils partagent avec les musulmans un certain nombre de valeurs et de croyances. Allah commande la bienfaisance envers eux : « Allah ne vous défend pas d'être bienfaisants et équitables envers ceux qui ne vous ont pas... » combattu pour la religion et ne vous ont pas chassé de vos demeures. Dieu aime ceux qui sont équitables. » s60v08. Allah a édicté les dispositions tendant à favoriser le maintien des bonnes relations entre les musulmans et les gens du Livre. Par exemple, dans la sourate 5, verset 5, il est permis aux musulmans d’offrir des cadeaux à un non-musulman et d’accepter les siens, de manger de sa nourriture s’il est juif ou chrétien et même, dans certains cas, de marier leurs filles. L’islam veille à ce que le dialogue et la discussion avec les gens du Livre se déroulent de la manière la plus courtoise. L'islam ne leur demande qu'une seule chose : le culte de Dieu Seul sans Lui associer. N’est-ce pas ce que révèle le noble Coran dans ces termes : « ne discutez avec les gens du Livre que de la manière la plus courtoise, sauf ceux d'entre eux qui sont injustes. Dites-leur : << nous croyons à ce qui nous a été révélé et en ce qui vous a été révélé. Notre Dieu et le vôtre est le même et c'est à Lui que nous sommes entièrement soumis. » S29V46. Ainsi le fidèle musulman doit vivre sa foi en instaurant la paix, non seulement avec ceux qui sont de la même confession que lui, mais aussi avec le reste de son entourage. Tout au long de leur histoire, les musulmans ont conclu de nombreux pactes de cohabitation pacifique avec les juifs et les chrétiens. Avant l’émigration, par deux fois, des compagnons furent reçus en exil par le Négus en Abyssinie. À Médine, lorsque le Prophète émigra dans cette ville, il interdit formellement de s'attaquer aux juifs. Bien au contraire, ils vécurent ensemble en paix et signèrent un pacte de bon voisinage. Le Prophète (SAW) avait d'excellents rapports avec les gens du Livre. Il leur rendait visite et les honorait. Il était bon envers eux, se rendait au chevet de leurs malades et avait des échanges et des transactions avec eux. Le pacte conclu entre le Prophète et les chrétiens de Najran s’énonce ainsi qu'il suit : Par le nom de Dieu, Le Très Miséricordieux, Le Tout Miséricordieux. « La protection de Dieu et la garantie du... » prophète Mohammad envoyé de Dieu s’étant sur Najran et alentour, soit sur leurs biens, absents et présents, leurs familles, leurs sanctuaires et tout ce qui, grand ou petit, se trouve en leur possession. Aucun évêque ne sera déplacé de son siège épiscopal, ni aucun moine de son monastère, ni aucun prêtre de sa curée. Aucun impôt ne pèsera sur eux, ni le sang d'aucune vengeance antérieure à la soumission. Ils ne seront rassemblés ni assujettis à la dime. Aucune troupe ne foulera leur sol. Et lorsque l’un d'eux réclamera un dû, l'équité sera mise parmi eux. Ils ne seront ni oppresseurs ni opprimés. Et quiconque d’entre eux pratiquera à l'avenir l’usure sera mis hors de ma protection. Aucun homme parmi eux ne sera tenu responsable de la faute d'un autre. Donc la garantie de Dieu et l'assurance du prophète Mohammad envoyé de Dieu sanctionne le contenu de cet écrit, jusqu'au jour où Dieu manifestera Son autorité, tant qu'ils (les najranites) demeureront dans de bonnes dispositions et agiront en conformité avec. leurs devoirs ; sans subir aucun outrage. » Ont témoigné : Abou Sufyan ibn Harb, Ghailan ibn Amr, Malik ibn Aufan-Nasr, Aqra ibn Habis al-llanrali, et Al-Mughirah ibn Chu'bah. Par (Hamidullah, dans le prophète de l’islam, de sa vie ; son œuvre). Il est à noter que la délégation chrétienne a été reçue à la mosquée et y a prié. C’était à l’an 9 de l’hégire. Un autre pacte non moins intéressant a existé : Lors de la « conquête » de la Palestine par les musulmans, le calife Omar ibn Al Khatab établit un pacte garantissant aux juifs et aux chrétiens la liberté de culte et le respect de leur statut. Le calife prit l'engagement envers les habitants de Jérusalem, dénommée Elya à cette époque, de protéger leur intégrité physique, leur église et leur culte... Plus intéressant encore, c’est qu’au cours de son séjour à Jérusalem, Omar entra dans la basilique du sépulcre pour la visiter. Il resta assis dans la nef de la basilique puis, à l’heure de la prière, il sortit prier seul à l’extérieur, sur le parvis. Le patriarche lui fit la remarque qu’il aurait pu rester à l’intérieur de la basilique. Omar lui répondit : « Si j’avais prié à l’intérieur, les musulmans qui viendront après moi vous l’auraient enlevé et auraient argué que c’est l'endroit où a prié Omar. » L’islam est une religion qui favorise le dialogue et appelle au dialogue. Le Coran suggère une méthode de persuasion par le dialogue, les arguments et la preuve décisive. Raison pour laquelle l'islam est une religion de tolérance, d’ouverture d’esprit et de respect des différences. C’est Dieu Lui-même qui a créé cette diversité et imposé leur respect : « Et parmi Ses signes, la création des cieux et de la terre et la diversité de nos langues et de vos couleurs. » S30V22 Et tenez-vous bien. Dieu a interdit aux musulmans d’insulter les divinités des polythéistes afin que ces derniers n'insultent pas leur Dieu en réplique : « N'insultez pas ceux qui invoquent d'autres divinités que Dieu, car ils seraient tentés dans leur ignorance d’insulter Dieu par vengeance. » S6V108 À l’issue de cet aperçu historique, nous pouvons retenir ceci : les musulmans ne sont pas autorisés à combattre ceux qui sont en paix avec eux, mais plutôt ceux qui les attaquent. Dans l’étymologie du mot Islam, il y a paix et la mission pour laquelle le prophète (SAW) est venu est « d’être une miséricorde pour le monde ». Numéro 327 Nombre de pages 3 -- id 11998 Url https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/11998 Modèle de ressource Newspaper article Classe de ressource bibo:Issue Id de collection 2198 Id du média 33445 34596 34597 34598 34599 Fichier média https://islam.zmo.de/files/original/1145ac58a686e80f5b3acb7b78a2950a34ed68ea.pdf https://islam.zmo.de/files/original/de7bbf44d613596d5c99f3453738dd7b7eeeb685.tiff https://islam.zmo.de/files/original/a5b73ebcf53ca50516ee333d3fb4c91661261368.tiff https://islam.zmo.de/files/original/0c4e9e1efb3170fc4f3327686d9d82e409f46aca.tiff https://islam.zmo.de/files/original/a0ebd54c27c23a5da1ce380d2aaa742e0b6f3cec.tiff Titre An-Nasr Vendredi #326 (Conflits interreligieux : le mauvais exemple du Nigéria!) Créateur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/15663 Niangane Sujet https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/44 Pluralisme religieux https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8 Charia https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/576 Boko Haram https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/85 Hadith https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/87 Sunnah Editeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/2198 An-Nasr Vendredi Contributeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore Date 2010-01-29 Type https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67398 Périodique islamique Identifiant iwac-issue-0000502 Source https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Langue https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français Droits In Copyright - Educational Use Permitted Couverture spatiale https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/541 Nigéria Détenteur des droits Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Contenu Échanges de tirs, coups de machettes, églises et mosquées en flammes, maisons incendiées... Ce sont presque courants au Nigéria. Ils sont pour la plupart issus des affrontements interconfessionnels, voire entre chrétiens et musulmans. L’issue a toujours été lourde et décevante : des milliers de déplacés, des hôpitaux débordés de blessés et des centaines de morts. Pour la petite histoire, retenons ceci : en octobre 2000, l’adoption de la charia, la loi islamique, dans plusieurs États du nord entraîne des émeutes entre chrétiens et musulmans qui causent plusieurs centaines de victimes. En septembre 2001, des affrontements interconfessionnels font près de 1000 morts à Jos, dans le centre du pays. En novembre 2002, les émeutes entre chrétiens et musulmans font près de 220 morts à Kaduna (nord). En mai 2004, l’attaque par des miliciens chrétiens d’un village d’agriculteurs musulmans situé à l’ouest de la capitale Abuja entraîne des affrontements qui causent la mort de 630 personnes. En novembre 2008, des... Violences interconfessionnelles engendrées par la contestation d’une élection locale font au moins 200 morts dans la ville de Jos. En juillet 2009, l’attaque d’un poste de police dans l’état de Bauchi, au nord du pays par les « Boko Haram » (« l’éducation occidentale est péché » en langue Haoussa), provoque des émeutes avec les forces de l’ordre qui s’étendent aux États voisins (Borno, Kano, Yobe). Plus de 600 personnes furent tuées en cinq jours de combat. Le vendredi 6 novembre 2009, il ne s’agit plus d’émeutes ni d’affrontements mais de l’attribution d’une prime. En effet, un imam nigérian, Mohammad Ashafa, recevait en compagnie de son compatriote pasteur James Wuye le premier prix de la fondation Jacques Chirac pour la prévention des conflits. Cela n’aura pas servi assez, car l’actualité et une vue rapide de cette petite chronologie s’avèrent probantes ; la capitale du plateau, Jos, située entre musulmans et le sud chrétien et animiste, est une triste récidiviste en la matière. Puisque cette ville de Jos a J'ai la malchance d’ouvrir les hostilités en ce début d’année grégorienne 2010. Le dimanche 17 janvier, de violents affrontements ont éclaté entre chrétiens et musulmans à Jos. Le même scénario se répète tel un leitmotiv : des maisons, églises et mosquées ont été incendiées par des foules armées de pistolets, d’arcs et de flèches ou de machettes et des bandes mobiles. Et comme il faut s’entendre lors des événements pareils, une macabre découverte a été faite à Kuru Karama (un village non loin de Jos), environ 150 corps ont été retirés d’un puits. Après quatre (4) jours de combats, le bilan, même officiel, est désolant ; on parlait d’au moins 326 morts et plus de 50 000 déplacés. On ne sait pas avec exactitude sous quel prétexte les émeutes ont éclaté, surtout que les raisons fusent de partout. Selon l’ONG Human Rights Watch (HRW), « ils (les protagonistes) ont commencé par une dispute à propos de la reconstruction de la maison d’une famille musulmane détruite en novembre 2008 dans un quartier essentiellement chrétien. » D’aucun affirme que ces affrontements sont dus à la construction d’une mosquée dans un quartier à majorité chrétienne de Jos. Des explications plus ou moins lointaines vont être tirées des tiroirs : Primo, Corinne Dufka, chercheuse pour HRW basée à Dakar, affirme : « à Jos, les « indigènes » sont pour la plupart chrétiens. Les musulmans de langue haoussa, qui viennent du nord du pays, sont eux considérés comme des étrangers. Cela crée beaucoup de frustration entre les communautés. Secundo, c’est la BBC qui précise qu’il existe une ligne de fracture politique entre les deux communautés : « les chrétiens soutiennent en majorité le parti au pouvoir, le PDP ; alors que les musulmans soutiennent l’opposition de l’ANPP. » Tertio, il ressort que les membres des forces armées coupables d’avoir utilisé une « force excessive » en 2008, à Jos, n’ont pas été jugés, entraînant ainsi le sentiment chez une partie de la population que la police et les militaires auraient pris parti en faveur des chrétiens. Pourrait-on comprendre toute cette histoire ? Quand on sait que dans une même famille à Jos, on peut rencontrer des adeptes de ces deux religions. Ou bien y aurait-il un dieu pour chacune de ces deux religions ? Une question naïve ! Mais laissons plutôt les émeutiers de Jos répondre. Qu’il y ait de bonnes ou de mauvaises raisons de s’affronter, nous, musulmans, devons toujours faire retour à nos sources. Ainsi, nos frères nigérians gagneront mieux en prenant le Coran et la Sunnah comme exemples. Deux sources qui pourront leur suffire à se passer de leur différend. En effet, l’islam a recommandé de bien traiter le voisin, en donnant à ce mot son sens le plus large, car Allah dit : « Adorez Allah et ne Lui donnez aucun associé. Agissez avec bonté envers vos parents, les proches, les orphelins, les pauvres, le voisin proche, le voisin éloigné, le compagnon, le voyageur dans le besoin et les esclaves en votre possession, car Allah n’aime pas en vérité le présomptueux, l’arrogant. » S4V36. L’Islam considère Que faire du tort au voisin est incompatible avec la foi. Ainsi, selon Abou Hureira, le prophète (saw) dit : « Par Allah, il ne croit pas. Par Allah, il ne croit pas. Par Allah, il ne croit pas. » « Et qui donc, messager d’Allah, lui demanda-t-on, ne croit pas ? ». Il répond : « Celui dont le voisin n’est pas à l’abri de la méchanceté et des maux. » Al-Boukhari ; le voisin jouit de ces droits, même quand il n’est pas musulman. Prenons l’exemple d’Abdullah Ibn Amr : on égorgea une brebis chez lui. Quand il revint, il dit : « Avez-vous offert une partie à notre voisin juif ? ». En effet, j’ai entendu le messager de Dieu dire : « L’ange Gabriel ne cessait de me recommander d’avoir des égards pour le voisin à tel point que je crus qu’il allait lui donner droit à l’héritage ». Al-Boukhari. Le Messager d’Allah expliqua les droits du voisin à celui qui lui demanda : « Quels sont les droits du voisin sur moi ? » : « Rends-lui visite quand il est malade, quand il meurt, suis son cortège funèbre, s’il te demande un prêt, ... » Accorde-le-lui, s’il n’a pas d’habit, habille-le. Félicite-le s’il lui arrive un bien, console-le s’il est victime d’un malheur, n’élève pas ton édifice de manière à l’empêcher de respirer l’air frais, ne l’indispose pas avec l’odeur appétissante de ta cuisson, à moins de lui offrir une partie. » Al-Mu’jam al-Kabir (19/419), hadith n° 1014 ; on doit supporter ses torts et être indulgent à son égard. Un homme dit à Ibn Abbas : « J’ai un voisin qui me porte préjudice, m’insulte et me rend la vie difficile. » Il lui dit : « Va, s’il désobéit à Allah en te portant préjudice, toi, obéis à Allah en lui faisant du bien. » Ihyâ’ ‘Ulùmi-d-Dîn (2/212). Qu'Allah protège Jos ! Qu’il protège le Nigeria ! Qu’il nous protège tous ! Amen ! NIANGANE 2 Numéro 326 Nombre de pages 4 -- id 12151 Url https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/12151 Modèle de ressource Newspaper article Classe de ressource bibo:Issue Id de collection 2198 Id du média 33446 34600 34601 34602 34603 Fichier média https://islam.zmo.de/files/original/4a154a3f1760fad6df983e7136870b6c2d92027e.pdf https://islam.zmo.de/files/original/9494a6df0f6a4c6fe80eee4ea0d8bba70d83f48d.tiff https://islam.zmo.de/files/original/eb2c414bb1f08fc381a56771991689a3e32c29e8.tiff https://islam.zmo.de/files/original/87d4ddb88e9e256a44f4c305162a41292820fafb.tiff https://islam.zmo.de/files/original/3dc7f74d7f804ac2bc7bbd56903a22e76f300017.tiff Titre An-Nasr Vendredi #043 (La fin de Ramadan?) Sujet https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/124 Aïd el-Fitr Editeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/2198 An-Nasr Vendredi Contributeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore Date 2004-11-12 Type https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67398 Périodique islamique Identifiant iwac-issue-0000572 Source https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Langue https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français Droits In Copyright - Educational Use Permitted Couverture spatiale https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/376 Ouagadougou Détenteur des droits Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Contenu Lorsque vient le secours d'Allah ainsi que la victoire, célèbre les louanges de ton Seigneur et implore son pardon. Le mois de Ramadan tire à sa fin. Après 29 jours de jeûne et de pénitence, les musulmans s’apprêtent à célébrer l’Aïd El Fitr ou la fête de Ramadan, qui est le couronnement d’un mois de ferveur spirituelle inégalée. En attendant, l’heure est au paiement de la Zakat El Fitr et au bilan des actions spirituelles menées pendant un mois. La fin de Ramadan ? La Zakat El Fitr. La Zakat El Fitr est une aumône marquant la fin du jeûne. Elle vise essentiellement deux objectifs. D’abord, elle constitue pour le jeûneur un facteur purificateur des imperfections qui auront éventuellement affecté son jeûne, telles des erreurs minimes commises par inadvertance, des regards indécents, des propos mal placés... Tant que le fidèle ne s’acquitte pas de cette aumône, son jeûne ne parviendra pas au Seigneur et demeurera suspendu entre ciel et terre, selon le Prophète (SAW). L’autre but de cette aumône est d’aider les nécessiteux. Le jour de la fête, c'est de les dispenser de la mendicité ce jour-là. Elle doit être payée quelques jours avant la fête ou au plus tard le jour même de la fête, mais avant la prière de l’Aïd. Après ce délai, elle devient une simple aumône. Cette zakat est payée au nom de tout musulman vivant (enfants, bébés, adultes, filles comme garçons, etc.) dont le jeûneur a la charge. La zakat El Fitr porte sur les vivres locaux (céréales), mais elle peut être payée en espèces (argent). An-n^sr vendredi n° 043 du 12 novembre 2004 - ...179... Prix 50 fcfa P. Par exemple, pour ce qui est de la quantité qui doit être versée par personne, elle fait 2,6 kg de maïs, de riz local, de sorgho, de petit mil, etc. La zakat El Fitr est destinée aux mêmes bénéficiaires que la zakat. Mais le fidèle peut donner sa zakat à un bénéficiaire de son choix. C’est en connaissant les difficultés que rencontrent les fidèles dans l’accomplissement de ce rite, et pour faciliter le paiement et la redistribution efficiente de cette zakat El Fitr que TAEEMB a... mis en place une commission à son siège. La prière de la fête Le Ramadan prend définitivement fin avec la fête de l'Aïd El Fitr. Elle est marquée par une prière de deux rakats qui doit être célébrée sur une aire publique à même de contenir tous les fidèles, car elle doit réunir l’ensemble des musulmans, hommes et femmes, même celles en état de menstrues qui y vont non pas pour accomplir la prière mais pour écouter le sermon de l’imam. Avant de se rendre à la prière, il est recommandé de prendre un bain (le grand lavage), de se vêtir de beaux habits, de se parfumer (à l’exception des femmes) et de se rendre à la prière par un chemin et d’y revenir par un autre. Tous les fidèles ayant pris part à la prière sont tenus d’effectuer les deux rakats de la prière et de suivre le sermon de l’imam qui fait partie intégrante de la cérémonie. En dehors des deux rakats, il n’y a pas de nafils avant ou après la prière. Le fidèle qui arrive dans l’aire de la prière doit répéter des formules de glorification de Dieu. (Soubhanna Allah, Alhamdoulilah, La ilia-ha illalah, Allah Akbar) en attendant l’arrivée de l’imam. Du reste, ce zikr doit être repris toute la journée de la fête. La prière de l’Aïd n’est précédée ni d’appel à la prière, ni d’iqamat. Après le 1er takbîr (1er Allahou akbar), l’imam dit 7 fois Allahou akbar et dans la 2e rak'at, il récite cinq (05) takbirs supplémentaires en levant chaque fois les mains à la hauteur des épaules. Les fidèles font de même que lui. Celui qui arrive en retard peut exécuter seul sa prière. Ce jour, le jeûne est interdit. Il est fortement recommandé de manger le matin avant d'aller à la prière. Par ailleurs, il est permis de faire profusion de boire, de manger et de se livrer à des plaisirs et des réjouissances licites le jour de la fête. An-n^sr vendredi n° 043 du 12 Novembre 2004 ... 180 Prix 50 f c6 P. 2 On peut chanter, s’amuser, se rendre des visites mutuelles et se souhaiter les meilleurs vœux. On partage ses plats avec tout le monde, musulmans comme non musulmans. Cependant, il est Formellement interdit à un musulman de servir de la nourriture ou de la boisson illicite à ses invités, fussent-ils des non-musulmans. Ce qui est prohibé tout le temps, l'est aussi le jour de la fête. Cette fête doit surtout être placée sous le signe de la spiritualité, surtout quand on est à la sortie d'un exercice hautement spirituel qu’est le jeûne. Comment rembourser les jours de jeûne manqués ? Pour diverses raisons, un fidèle peut manquer des jours de jeûne pendant Ramadan. Ces dettes doivent être remboursées dans le laps de temps après ce Ramadan jusqu’au prochain Ramadan. Mais il est préférable de rembourser le plus vite possible. Par ailleurs, un individu peut être décédé sans pouvoir payer ses dettes de jeûne. Dans ce cas, il est redevable auprès du Seigneur. Cette dette peut être remboursée par un tuteur, un proche parent ou toute autre personne de bonne volonté. L'après Ramadan. Par ailleurs, il est à relever que la fin du Ramadan ne signifie pas un retour à la case départ. Si tel était le cas, il... n’aurait servi à rien. En effet, le Ramadan est une école spirituelle dont la finalité est de former des hommes pieux. On ne cessera de rappeler le verset suivant : « Ô ! Vous qui avez cru, le jeûne vous est prescrit comme il l'a été aux générations antérieures ; ainsi atteindriez-vous la piété » (Coran 2:183). Ainsi, après un mois de jeûne accompli avec conviction et foi, d’endurance dans la faim et la soif, d’intensification de la prière (obligatoires, tarawih, qiyam al-lail...), de la lecture du Saint Coran, de générosité et de contrôle des sens, on doit avoir un sentiment de plénitude, de sérénité et d’aptitude à observer l’adoration de Dieu et à se comporter selon ses enseignements. C’est de cette façon qu’on peut dire qu’on a acquis la piété. Après le Ramadan, on doit être plus enclin à fréquenter la mosquée, à lire régulièrement le Coran, à faire les prières et les jeûnes surérogatoires, à se réveiller tôt pour la prière de soubh, à maintenir un... comportement exemplaire par la maîtrise de sa langue, de son estomac et de tous ses sens. Bref, la fin de Ramadan ne doit pas être un ouf de soulagement, une libération, une occasion pour revenir aux vieilles habitudes. Pendant ce mois, il y a eu des acquis qu’il faut préserver aussi longtemps que possible. En islam, il n’y a pas un mois d’adoration et onze mois de récréation. On est musulman pratiquant pour toute la vie. Ainsi, dans le saint Coran, on peut lire : « En vérité, ma prière, mes actes de dévotion, ma vie et ma mort appartiennent à Dieu, le Seigneur de l'univers » (Coran 6:12). Le Ramadan s’en va avec toutes ses faveurs religieuses, mais ce n’est pas la fin de la religion. Il a contribué à renforcer notre foi qui doit être maintenant entretenue jusqu’à Ramadan prochain. Enfin, il est bon de rappeler qu’il est très recommandé d'observer un jeûne de six jours dans le mois qui suit immédiatement le Ramadan (Chawal). D’après le prophète, celui qui jeûne le Ramadan et le fait suivre de six jours de Chawal aura la récompense. Récompense d’une année de jeûne. Tarifs de la Lakat El Fitr Céréales Quantités Montants MAIS 2,6 kg 350 frs Sorgho 2,6 kg 450 frs Petit mil 2,6 kg 550 frs Riz local 2,6 kg 600 frs Riz yar-j-ukulé 2,6 kg 700 frs INFORMATION L'AEEMB informe le public que la prière de l'Aïd El Fitr sera célébrée sur le terrain de l'UFR/SDS de l'Université de Ouagadougou à partir de 9 heures. AN-NASR VENDREDI VOUS SOHAITE UNE BONNE FÊTE DE L'AÏD EL FITR An-Nasr vendredi n° 043 du 12 Novembre 2004 Prix 50 Fcfa P-4 Numéro 43 Nombre de pages 4 -- id 12152 Url https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/12152 Modèle de ressource Newspaper article Classe de ressource bibo:Issue Id de collection 2198 Id du média 33447 34604 34605 34606 34607 Fichier média https://islam.zmo.de/files/original/c8947486088fcfb6b6d0ab02363fdbb729d85eb1.pdf https://islam.zmo.de/files/original/1db3e1652209bf819acd9fb55233e798b53ed9a9.tiff https://islam.zmo.de/files/original/bf395b84fb259ff58fc7128ffc2c9bdf89569f5e.tiff https://islam.zmo.de/files/original/6ded18592ee61c8664489f250b829e854d0a7580.tiff https://islam.zmo.de/files/original/e7aff2fdaadf80491551df503470b694014ffe61.tiff Titre An-Nasr Vendredi #039 (Jeûne du mois de Ramadan : le jeûne au-delà de la faim et de la soif) Sujet https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/85 Hadith Editeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/2198 An-Nasr Vendredi Contributeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore Date 2004-10-15 Type https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67398 Périodique islamique Identifiant iwac-issue-0000573 Source https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Langue https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français Droits In Copyright - Educational Use Permitted Détenteur des droits Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Contenu BAh-nâsr V-6X L- n'O59 du 15 Octobre 2004 Lorsque vient le secours d'Allah ainsi que la victoire, célèbre les louanges de ton Seigneur et implore son pardon. En arabe, Sawm est le mot consacré au jeûne. Étymologiquement, il signifie abstinence ou renoncer à quelque chose. C’est ce sens qui apparaît dans le verset 26 de la sourate 19 à propos du jeûne de Marie : « Assurément j’ai voué un jeûne au Tout Miséricordieux. Je ne parlerai donc aujourd’hui à aucun être humain ». Ainsi, dans ce verset, le jeûne de Marie a consisté à s’abstenir de parler. Le jeûne comme prescription religieuse islamique est un ensemble d’abstinences à certaines choses, normalement permises, durant les 29 ou 30 jours du mois de Ramadan. JEÛNE DU MOIS DE RAMADAN LE JEÛNE AU-DELÀ DE LA FAIM ET DE LA SOIF Ramadan pour l’amour et la recherche de l’agrément de Dieu. La plupart des jeûneurs s’abstiennent de manger, de boire et d’avoir des relations charnelles comme le prescrit le Coran, verset 187. Ce qui fait que, quand on parle du... Jeûne, certains ont tendance à le réduire au fait de ne pas manger et de ne pas boire. Or, on ne saurait réduire le jeûne à ces deux seules dimensions puisque le Seigneur dit que le jeûne nous a été prescrit pour cultiver en nous la piété. Et l’atteinte de cette piété ne saurait être possible en se contentant simplement de s'abstenir de manger et de boire, d’autant plus que c’est de la dimension spirituelle qu’il est le plus question dans le jeûne de Ramadan. En effet, dans un monde de consommation où les valeurs matérielles sont préférées à la foi et à l'engagement religieux, le jeûne de Ramadan constitue un exercice spirituel qui entend établir un équilibre entre les dimensions du corps et de l’esprit. C’est d'ailleurs, pour nous ramener sur la voie du salut et de la guidée, pour nourrir et consolider notre foi, que Dieu a choisi pour nous des moments de rappel, d’entraînement et de réforme comme le mois de Ramadan. Ramadan est donc une... halte dans notre vie, une rupture avec le train-train quotidien, en un mot, une résistance à ce monde de consommation et de plaisirs éphémères pour revenir à notre engagement premier, la foi. C’est une occasion à nous offerte pour revivifier et revitaliser notre foi, notre spiritualité. Dieu le Miséricordieux dit : « O vous qui avez cru, le jeûne vous a été prescrit comme il l’a été aux générations antérieures. Ainsi atteindrez-vous la piété. » (Coran 2:183) Pour parvenir à cette « taqwa » (piété) dont il est question, le jeûne ne saurait se limiter à l’abstinence alimentaire et matérielle. Loin de là, le jeûne exige du croyant une mobilisation de tout son être. L’observance extérieure du jeûne doit s'accompagner d’une activité intérieure et profonde, celle de la maîtrise des sens. En effet, jeûner c’est marquer une réelle rupture avec les habitudes. D’abord, pendant le mois de Ramadan, nous devons renforcer nos pratiques cultuelles (prières, invocations, évocations...). Si les jours ordinaires, nos prières sont effectuées à la maison, nous devons faire un effort pour les accomplir (toutes les cinq) à la mosquée. On doit multiplier aussi les prières surérogatoires dont les mérites valent celles des prières obligatoires pendant ce mois : et ne pas surtout manquer la prière du tarawih, les prières des dix dernières nuits du Ramadan. Il n’est pas, par exemple, bien indiqué de se lever pour prendre le repas du matin (le souhour) et se recoucher sans aller à la mosquée pour la prière de soubh. En outre, le Ramadan doit être vécu dans la lecture et la méditation du saint Coran, à l'écoute des différentes séances de prêches. La lecture du Coran est non seulement très méritoire, mais elle constitue également un moyen de découvrir davantage notre religion ; elle est un moyen privilégié de rapprochement avec le Seigneur. C’est d’ailleurs pendant ce mois que le Coran a été révélé. Ramadan est donc le mois du Coran et il doit être entièrement consacré à. Celui-ci. Et cette adoration par le Coran doit se manifester dans une triple dimension : être lu, être compris et médité, être appliqué. En effet, le jeûne doit aussi être le mois du comportement excellent. Nul ne doit être plus humble que le jeûneur. Il ne doit pas insulter. D’après le prophète, quand on l’insulte, il dit : « Je suis en jeûne ». Il ne doit pas mentir : « Quiconque jeûne mais ne s’empêche pas de mentir et de proférer des paroles grossières, Dieu n’a pas besoin de sa faim ». Le jeûneur doit maîtriser sa langue, discipliner ses membres et taire la dimension agressive et négative de son être. L’école du jeûne doit tuer en chacun la tendance à la domination des autres, l’ostentation, la crainte d’autrui et toutes les formes insidieuses de l’appel de Satan. En plus, le jeûneur doit apprendre durant ce mois à réduire ses repas à deux (le matin et le soir). Ce qui constitue une rupture avec la consommation vorace à tous moments de la journée. Cela rend l’esprit plus disposé à s’élever vers son. Seigneur. Mais, pour cela, il convient d'ores et déjà d’abandonner cette tendance à vouloir se rattraper chaque soir à la rupture du jeûne en s’entourant d’une multitude de plats qu’on ne parvient d'ailleurs pas à terminer. Il faut plutôt multiplier les actes de charité, offrir à manger aux jeûneurs, car le prophète dit dans un hadith que : « Celui qui offre au jeûneur de quoi rompre son jeûne, aura les mérites de son jeûne sans pour autant diminuer la récompense de ce dernier ». Jeûner, c’est aussi savoir gérer son temps en évitant de le gaspiller soit devant la télévision ou les jeux de société, soit dans toute autre activité futile comme certains débats inutiles, soi-disant que c’est « pour tuer le temps ». Il ne serait pas indiqué aussi de passer son temps à dormir pour ne pas sentir la faim, car on a beaucoup de choses pour nous occuper. Si on ne va pas au boulot, il y a la lecture du Coran ou des documents islamiques, l’écoute ou la... Vision des cassettes islamiques, les invocations, les prières... Bref, la faim, la soif et l’abstinence au plaisir charnel sont des voies et des moyens à même de pouvoir exercer notre spiritualité. En effet, cet ensemble d’abstinences vise à dominer notre corps, à discipliner l’expression de nos instincts et à faciliter l’expression de notre raison. L’exercice spirituel qu'est le jeûne doit démontrer à l’homme sa capacité à se priver, pour un temps, de ce qui lui semblait indispensable. Il doit lui révéler que dans ce domaine, comme dans bien d’autres, vouloir, c’est pouvoir à condition que l’intention soit ferme. Jeûner est donc un acte de bravoure, un acte d’homme responsable capable de gérer ses passions et d’inculquer une conduite à sa bouche, à son ventre, à son bas-ventre... Et c'est ainsi qu’on parviendra véritablement à la piété. Puisse Allah nous accorder un Ramadan plein de foi, de recueillement et de miséricorde. Puisse-t-il agréer notre jeûne. Imam « Ô les croyants, on vous a prescrit as-Siyam. » Comme on l'a prescrit à ceux d'avant vous, ainsi atteindrez-vous la piété. » Coran 2, verset 185. Lisez et faites lire An-Nasr. Vendredi An-Nasr, vendredi n° 039 du 15 octobre 2004. Prix : 50 F. Numéro 39 Nombre de pages 4 -- id 12153 Url https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/12153 Modèle de ressource Newspaper article Classe de ressource bibo:Issue Id de collection 2198 Id du média 33448 34608 34609 34610 34611 Fichier média https://islam.zmo.de/files/original/f088b3c78296d5a6970368d5e889ad50fec756c6.pdf https://islam.zmo.de/files/original/dd966b979150626281be80b049ceed3c1fb7fbed.tiff https://islam.zmo.de/files/original/247a37597e3d5368371baa49d899627c7f87a8cd.tiff https://islam.zmo.de/files/original/879b7aa26217817e6eb208e456c35d141da19a3c.tiff https://islam.zmo.de/files/original/ddb89c6c2a0a9c06bf53f357d2757e01abb327f0.tiff Titre An-Nasr Vendredi #046 (La foi et le bon comportement social / L'islam : religion de liberté?) Créateur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/15654 Saïdou Lankoande https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/15650 Djibrila Soubeiga Sujet https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/13 Citoyenneté https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/85 Hadith Editeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/2198 An-Nasr Vendredi Contributeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore Date 2004-11-26 Type https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67398 Périodique islamique Identifiant iwac-issue-0000574 Source https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Langue https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français Droits In Copyright - Educational Use Permitted Détenteur des droits Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Contenu n'O46 du 26 Nov. 2004 il - nasr )| torique Tient le ««cours d’illah ainsi que la Tictoire, célèbre les louanges de ton Seigneur et implore son pardon. Lorsqu’on aborde le thème de la foi, les réactions sont souvent celles du genre « ma foi est mon affaire privée » ou encore « ma foi est entre Dieu et moi ». Même si ces genres d’affirmations peuvent paraître justes, elles ne le sont que partiellement. Car en réalité, la foi musulmane tient aussi compte des rapports du musulman avec ses semblables, et partant, avec toutes les créatures de Dieu. Le prophète Muhammad (SAW) a montré dans plusieurs hadiths que certains comportements sociaux sont le reflet de la foi. Par exemple, en parlant des branches de la foi, il dira qu’elles sont au nombre de 70 ou plus, dont le summum est l’attestation qu’il n’y a de Dieu qu’Allah, et le plus bas degré est le fait d’écarter un obstacle de la voie publique. S’il en est ainsi, on peut déduire que la foi et le bon comportement social sont intimement liés. Bon comportement et modestie sont deux éléments indissociables. AN-NASR VENDREDI choisit de traiter de cette corrélation à travers la modestie et la tolérance qui sont des éléments de la foi. De la modestie. Tandis que dans certaines sociétés, l’importance d’un homme se mesure à l’aune de son statut social (présenté de façon vaniteuse), l’Islam choisit la foi comme critère d’appréciation des hommes devant Allah : « ...Le meilleur d’entre vous est le plus pieux » (C49V13). De ce fait, le prophète enseigna la modestie à travers son propre exemple et combattit toutes les conceptions fondées sur l’orgueil et l’ostentation, parce qu’appartenant à la période antéislamique. Ainsi, le prophète avait beaucoup d’égards aussi bien pour les adultes et les enfants que pour les riches et les pauvres. Il faisait volontiers certains travaux (par exemple chercher du bois pour cuire de la viande) qui paraissaient souvent avilissants, dans la mesure où, dans l’entendement collectif, un responsable est exempt des travaux physiques. Cette modestie. observée chez le prophète (saw) avait bien un fondement. Dans un hadith à thème divin, Dieu dit : « Soyez modestes jusqu'à ce que nul ne se vante de sa supériorité sur son prochain et que nul n'agresse son prochain » (rapporté par Mouslim). Cette vertu permettait au prophète (saw) de témoigner de la considération à ses prochains et surtout de recueillir leurs avis pour certaines questions. C’est par exemple le cas de la consultation faite par le prophète (saw) lors de la bataille de Badr en vue de décider du sort des prisonniers de guerre. La modestie présente beaucoup d’avantages : elle permet à l’homme de ne pas se surestimer pour se croire supérieur aux autres ; et de briser toute sorte de complexe entre eux ; elle consolide les relations sociales car les individus auront de la considération les uns pour les autres ; elle purifie le cœur de certaines maladies telles que l’orgueil et l’ostentation. De ce point de vue, la modestie. est un facteur de purification de la foi - enfin, Dieu élève en grades, l’homme modeste. « Chaque fois que quelqu'un se montre modeste par amour pour Dieu (non par crainte ou par veulerie), Dieu ne fait que l’élever davantage » (rapporté par Moslim). De la tolérance Tolérer, c’est supporter quelque chose de désagréable ou que l’on désapprouve ; c’est consentir à supporter quelqu’un dans ce qu’il pose comme actes. L’islam est une religion de paix, donc de tolérance. Le mot arabe « assalam » qui veut dire paix est un attribut de Dieu. Le musulman invoque la paix de son Seigneur au moins cinq (5) fois par jour, c’est-à-dire dans les cinq prières quotidiennes. Il salue également son frère ou sa sœur par des souhaits de paix. De ce fait, la paix est présente dans le vécu quotidien de tout musulman. Cependant, il arrive des situations où l’on trouve l’acte ou l’attitude de l’autre difficilement supportable, voire inacceptable. C’est dans ce cas que la nécessité de la tolérance et du pardon s’impose. Les biographes Nous apprennent que le prophète (saw) était tolérant aussi bien à l’endroit de ses compagnons qu’à l’endroit des non-musulmans et ce, conformément aux différentes recommandations divines : « ...Pardonne de la belle manière » (C15V85) « ...Qu’ils pardonnent et absolvent. N’aimez-vous pas qu'Allah vous pardonne ? Et Allah est Pardonneur et Miséricordieux ! » (C24V22) En famille, le prophète (saw) était tolérant. Il faisait l’effort de se contrôler même en cas de vexation. C’est pourquoi on rapporte qu’il n’a jamais porté la main à l’une de ses épouses. Cela est une belle leçon d’harmonie conjugale quand on sait que de nos jours les femmes sont sujettes à de mauvais traitements parfois pour des raisons qui n’en valent pas la peine. Dans la cité, le prophète (saw) se comportait de la même manière. Il tolérait même des actes qu’on peut qualifier d’actes attentatoires à sa dignité. Anas dit : « Je marchais aux côtés du Messager (saw) de Dieu, alors qu’il portait un manteau de Najran au bord rugueux. Tout à An-nasr vendredi n° 046 du 26 Novembre 2004 ...192 Prix 50 fcfa P. 2 coup, un Bédouin s’approcha de lui et le tira brutalement par son manteau. Je regardai le cou du prophète (saw) et je vis la trace du bord du manteau, tellement il l’avait tiré brutalement. Puis il dit : "O Muhammad ! Ordonne qu’on me donne de ce que tu détiens de l’argent de Dieu !" Il (Mohammed) se tourna vers lui en riant et ordonna qu’on lui donnât quelque chose » (hadith unanimement reconnu authentique). De nos jours, il sera difficile de voir une personne généreuse envers quelqu’un qui l’a brutalisé. Mais Dieu ne dit-Il pas : « Celui qui se montre patient et pardonne, c’est certainement là une marque de caractère » C42V43. Ces récits, loin de constituer de simples faits historiques, doivent être pour nous des leçons de conduite à apprendre et à pratiquer parce que ces vertus tant recommandées font défaut à beaucoup de musulmans. Au temps du prophète (saw), certains compagnons s’emportaient souvent devant des situations pendant que lui-même gardait son calme. Il s’évertuait à les enseigner le meilleur comportement à travers son exemple. On retrouve cette attitude du prophète dans le récit suivant, relaté par Abou Hourayra : « Un bédouin urina une fois dans la mosquée du Prophète. Les gens se levèrent pour le brutaliser. Le prophète (saw) leur dit : « Laissez-le en paix et versez un seau d’eau sur son urine. Dieu ne vous a suscités que pour faciliter les obligations et ne vous a jamais suscités pour vous les rendre difficiles » (rapporté par Boukhari). Par ailleurs, le prophète (saw) s’est également montré tolérant à l’endroit des mécréants qui lui ont infligé les plus durs supplices dans le cadre de sa mission. L’un des exemples les plus éloquents est la prise de la Mecque par le prophète (saw) 10 ans après son exil. Alors que les Mecquois s’attendaient à une vengeance consécutive aux souffrances qu’ils ont fait subir au prophète (saw), ce dernier leur dira, contre toute attente : « Allez-vous-en, vous êtes libres ! » Cet acte a Considérablement ému les ennemis d’hier au point que leur aversion pour l’islam s’est transformée en sympathie matérialisée par des conversions. En somme, nous retiendrons que la modestie et la tolérance sont des vertus qui unissent les hommes. Cependant, il ne faut pas confondre la tolérance avec la lâcheté. D’après Aïcha (que Dieu l’agrée), le prophète (saw) réagissait lorsque les limites sacrées de Dieu étaient transgressées. LISEZ et FAITES LIRE AN-NASR VENDREDI n° 046 du 26 novembre 2004. Prix 50 f CFA. P. 3 L’islam : religion de liberté ? Longtemps, l'islam a été perçu par les autres comme une religion de contrainte, de violence, bref un bagne pour l’homme. En effet, ils considèrent que l’islam exclut toute idée de liberté, et l’expression de la liberté revient à vivre sa vie, en un mot à faire tout ce qu’on veut. En fait, l’on croit qu’être libre, c’est renier l’existence de Dieu, d’où l’équation suivante : désobéissance à Dieu égale liberté. Cependant, cette thèse athéiste ne doit pas être prise à la lettre d’autant plus que l’étymologie même du mot islam exclut évidemment toute ambiguïté. Islam signifie soumission et obéissance à Dieu. Obéir à Dieu n’est rien d’autre qu’obéir aux ordres divins, aux prescriptions contenues dans le saint Coran et aux enseignements laissés par le prophète Muhammad (SAW). En fait, c’est en islam que l’être humain acquiert sa liberté toute entière. Si nous méditons la prescription du saint Coran relative à l’affranchissement des esclaves comme expiation à un meurtre commis par erreur, on comprend aisément comment, dans l’optique coranique, la liberté et le droit à la vie sont mis sur le même pied d’égalité. À cet effet, dans la sourate 4, Dieu nous interpelle tous : « Celui qui tue un croyant par erreur devra affranchir un esclave croyant ». Ainsi, au lieu d’une condamnation à mort d’un être humain accusé de meurtre, l’islam préfère ressusciter un esclave en lui permettant de recouvrer sa liberté, car l’état de soumission et d’assujettissement d’un esclave. Équivaut à son anéantissement physique et moral, alors que son affranchissement signifie sa résurrection, son retour à sa vie. De plus, dans l’exaltation de la liberté humaine, l’islam, religion de paix par excellence, ne reconnaît pas la contrainte. Elle a vénéré la liberté humaine au point de considérer que la voie qui conduit à l’existence divine est l’entendement humain ; en d’autres termes, la liberté de croire ou de ne pas croire. Par sa grande sagesse, Dieu envoya des Messagers à la communauté humaine avec cette plus haute expression de la liberté : « Point de contrainte en religion » (Coran 2:256). Dans la sourate 10, verset 99, Dieu s’exprime en ces termes : « Si ton Seigneur l’avait voulu, tous ceux qui sont sur la terre auraient cru. Est-ce à toi de contraindre les gens à devenir croyants ? » Aussi, Dieu interpella-t-Il le prophète Muhammad : « Rappelle, tu n’es là que pour rappeler, tu n’as nul pouvoir de les contraindre à la foi » (Coran 21:22). Djibrila SOUBEIGA. Le site web de l’AEEMB est désormais une réalité. Taper sur le www.aeemb.bf pour découvrir l’AEEMB et l’Islam. Vos remarques et suggestions sont attendues à l’adresse suivante : Email : annasra@yahoo.fr An-nasr vendredi n° 046 du 26 novembre 2004 Prix 50 F cfâ P. 4 Numéro 46 Nombre de pages 4 -- id 12154 Url https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/12154 Modèle de ressource Newspaper article Classe de ressource bibo:Issue Id de collection 2198 Id du média 33449 34612 34613 34614 34615 Fichier média https://islam.zmo.de/files/original/7a5d309dd083d826be19a04925886f1415ac5511.pdf https://islam.zmo.de/files/original/4de37914844ee5af079aa00d34287812f5918aa3.tiff https://islam.zmo.de/files/original/174fb97b046fd4724ecc34062523994d98f5edf6.tiff https://islam.zmo.de/files/original/405455699e0c1f9e4226752dd25d3efd82ef368c.tiff https://islam.zmo.de/files/original/73893d76cc87fddb212e2ef2f702d5d1b65e40f8.tiff Titre An-Nasr Vendredi #124 (Sheikh Yûsuf Al-Qaradâwî) Sujet https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/84 Civilisation occidentale https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/89 Fiqh https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/87 Sunnah https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/480 Université al-Azhar Editeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/2198 An-Nasr Vendredi Contributeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore Date 2006-02-10 Type https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67398 Périodique islamique Identifiant iwac-issue-0000575 Source https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Langue https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français Droits In Copyright - Educational Use Permitted Détenteur des droits Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Contenu AN - NASR n124 du 10 Fév. 2006 Lorsque vient le secours d'Allah, célèbre les louanges de ton Seigneur et implore-le, car il ne perdra jamais. Enfance Sheikh Yûsuf Al-Qaradâwi naquit en 1926 à Saft At-Turâb, dans la province de Gharbiyyah en Égypte. Orphelin de père dès l’âge de deux ans, il grandit dans une famille de paysans attachés à l’islam. Ce fut son oncle paternel qui l’éleva et qui prit soin de lui. Il l’envoya à l’école coranique du village où le jeune Yûsuf acheva la mémorisation du Coran à l’âge de 10 ans. Son oncle célébra cet événement et, à partir de ce moment-là, on lui donna le titre de "Sheikh" dans sa famille. Lorsqu’il termina le cycle primaire, son oncle jugea utile de lui apprendre un métier artisanal afin qu’il ait une profession et une source de revenus. Mais le jeune Sheikh était animé d’autres ambitions. Il tenait à poursuivre ses études en sciences islamiques. Il réussit à convaincre son oncle de son projet. Une fois de plus, l’oncle au cœur généreux... apporta tout son soutien à son neveu. Études et activités islamique Yûsuf Al-Qaradâwî poursuivit ses études à l’institut al-azharite de la ville de Tantâ. Ce fut son premier pas au sein de la prestigieuse institution d’Al-Azhar. Neuf années plus tard, il obtint le diplôme sanctionnant le cycle d’enseignement secondaire. Il se rendit alors au Caire où il intégra le cycle universitaire d’Al-Azhar, dans la Faculté des Fondements de la Religion. En 1953, major de sa promotion, il décrocha son diplôme. Entre 1953 et 1960, Yûsuf Al-Qaradâwî poursuivit ses études à Al-Azhar, au sein d’autres facultés. En 1957, il obtint une agrégation de lettres arabes, arrivant en tête d'une promotion de 500 étudiants. En parallèle avec ses études de lettres arabes, il suivit le cursus du Département du Coran et des Sciences de la Sunnah de la Faculté des Fondements de la Religion. Il fut le seul étudiant reçu à l’examen préliminaire, et obtint son diplôme en 1960. Même année, il commença la préparation de sa thèse, dont le thème était l’aumône légale (la zakâh) et son rôle dans la résolution des problèmes sociaux. Cependant, les répressions de l’époque nassérienne contre les Frères Musulmans perturbèrent le déroulement des travaux de recherche de Sheikh Yûsuf Al-Qaradâwî. Il n’acheva sa thèse qu’en 1973, avec la mention "Excellent". Yûsuf Al-Qaradâwî rejoignit le mouvement des Frères Musulmans alors qu’il était au cycle secondaire de l’institut azharite de Tantâ. Il avait une grande admiration pour Sheikh Hasan Al-Bannâ. Au début des années 1950, Sheikh Al-Qaradâwî prit la responsabilité des activités du mouvement islamique à Al-Azhar. Il fut membre du Comité des Volontaires d'Al-Azhar, qui luttait contre l'occupation britannique du Canal de Suez. À la fin de la lutte armée dans la zone du Canal de Suez en 1952, il forma une délégation d'étudiants azharites. La délégation mena une réflexion sur le cursus scolaire d’Al-Azhar, puis demanda à être reçue par des... savants influents au sein de la hiérarchie d’Al-Azhar afin d’apporter des propositions d’amélioration aux programmes enseignés à Al-Azhar. Cette démarche fut appréciée par Sheikh Muhammad Al-Khidr Husayn, Grand Imâm d’Al-Azhar à l’époque. Son affiliation au mouvement des Frères Musulmans lui valut d’être emprisonné en 1949, puis entre 1954 et 1956 et en 1962. Ses premiers pas dans la prédication remontent à 1956, dans l’une des mosquées du Caire. En 1959, il fut interdit de prédication et transféré au Département de la Culture Islamique à Al-Azhar. En 1962, Al-Azhar le détacha au Qatar pour occuper le poste de Président de l’Institut Secondaire des Études Religieuses. En 1977, il dirigea la fondation de la Faculté de Droit musulman à l’Université du Qatar dont, plus tard, il devint le doyen. La même année, il fonda le Centre de Recherches de la Sîrah et de la Sunnah. Efforts de prédication Depuis sa jeunesse, Sheikh Yûsuf Al-Qaradâwî s’est activement impliqué dans la prédication à Dieu. Son dévouement à la tâche, le caractère posé de ses réflexions et de ses écrits, la chaleur humaine qui se dégage de ses sermons ont contribué à sa renommée. Il est par ailleurs l’auteur d’un grand nombre d’ouvrages de qualité dans diverses branches des sciences islamiques. Excellent poète, il composa dans sa jeunesse un certain nombre de poèmes dont une partie est publiée dans son recueil de poésie, Nafahât wa Lafahât (Douceurs et Douleurs). Sheikh Yûsuf Al-Qaradâwî doit également sa renommée à ses émissions télévisées hebdomadaires, suivies par des millions de foyers parmi les populations arabophones. Il anime ainsi chaque semaine l’émission "Hady Al-Islâm, La Guidance de l’Islam" sur la chaîne nationale du Qatar. Il répond dans cette émission aux questions précises et personnelles que lui envoient les téléspectateurs concernant leur pratique religieuse. Ses avis juridiques, fidèles à son approche médiane de l’Islam et qui se veulent le plus conciliants possible, pour Aider les Musulmans dans leur pratique religieuse en ces temps difficiles pour la Communauté musulmane, sont très prisés. N° 124 du 05 Mai 2006 Prix 50 f cfâ P. 61 Il est également l’invité quasi-permanent de l’émission "Ash-Sharî'ah, Wal-Hayâh, La Législation islamique et la Vie" de la chaîne panarabe Al-Jazîrah. Cette émission, animée par un présentateur ou une présentatrice de la chaîne, aborde davantage des sujets de réflexion sur lesquels le Sheikh présente la vision que l’Islam porte sur le sujet proposé. Le Sheikh y répond également aux interventions ou demandes de précisions des téléspectateurs qui s’y expriment soit en direct par téléphone soit par internet. Œuvres et pensée Sheikh Yûsuf Al-Qaradâwî est l’auteur de plus de quatre-vingts ouvrages. Ses écrits ont connu un large succès en Orient comme en Occident, si bien que certains de ses livres ont été édités une dizaine de fois et de nombreux autres traduits dans plusieurs langues étrangères. Les écrits de Sheikh Al-Qaradâwî dégagent une Rigueur juridique et sont empreints d'une grande ferveur. Le Sheikh s’est penché sur de nombreuses questions contemporaines, en particulier celles qui préoccupent les musulmans vivant dans des sociétés occidentales. Naturellement, les opinions de Sheikh Al-Qaradâwî qui relèvent de son interprétation personnelle ne font pas l'unanimité. Néanmoins, elles sont en général richement argumentées et méritent d’être débattues entre savants et juristes. Certains de ses livres sont devenus une référence incontournable dans le monde savant, à l’instar de son ouvrage en deux volumes Fiqh Az-Zakâh (Jurisprudence de l’Aumône légale). Le savant pakistanais Abû Al-A'la Al-Mawdûdî a fait l’éloge de ce livre en déclarant : « C’est l’ouvrage du siècle en matière de jurisprudence islamique ». Sheikh Yûsuf Al-Qaradâwî est un acteur prépondérant de l'éveil islamique contemporain. Il composa un certain nombre d’ouvrages visant à établir une voie médiane et équilibrée pour cet éveil et tenta d’en définir les priorités. islamophile An-nasr vendredi n°124 du 05 Mai 2006 ...... Prix 50 F CFA Numéro 124 Nombre de pages 4 -- id 12155 Url https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/12155 Modèle de ressource Newspaper article Classe de ressource bibo:Issue Id de collection 2198 Id du média 33450 34616 34617 34618 34619 Fichier média https://islam.zmo.de/files/original/5d49eed93b0f824ddaab399a850633ea74b679bf.pdf https://islam.zmo.de/files/original/17d0f851b0149d6a7ef375fa3e899925bbea0cd2.tiff https://islam.zmo.de/files/original/f5dd9fc3823186e39b27baee24c248b01923b0f6.tiff https://islam.zmo.de/files/original/0333862c2e89ef685d44de1e84c478a6818dca5c.tiff https://islam.zmo.de/files/original/2737629c28ad88adb612773062d6ea0c5ed8ba47.tiff Titre An-Nasr Vendredi #110 (Après le pèlerinage!) Sujet https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/29 Hadj https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/85 Hadith Editeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/2198 An-Nasr Vendredi Contributeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore Date 2006-01-27 Type https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67398 Périodique islamique Identifiant iwac-issue-0000576 Source https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Langue https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français Droits In Copyright - Educational Use Permitted Détenteur des droits Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Contenu AN - NASR n110 du 27 Jan. 2006 Lorsque vient le secours d'Allah ainsi que la victoire, célèbre les louanges de ton Seigneur et implore son pardon. Le retour des pèlerins est en général une joie immense pour leurs frères dans la foi et encore particulièrement pour leurs familles. C’est une occasion donnée aux musulmans de vivre leur fraternité le plus souvent par des festivités. Il est tout à fait normal que les musulmans puissent être mobilisés pour accueillir leurs frères et sœurs qui sont allés “visiter Dieu et Son prophète” (psl) à travers les rites du pèlerinage, l’un des cinq (05) piliers de l’Islam. Cependant, certaines pratiques et agissements sont à proscrire à ces occasions de grande joie. Ainsi, le port d’un uniforme est devenu une tradition obligatoire pour certaines personnes. Il n’est pas rare de voir à l’aéroport des femmes arborant leur uniforme, souvent avec des modèles visiblement en déphasage avec les règles islamiques. En réalité, la question de l’uniforme est une charge supplémentaire dont on peut indifféremment se passer. Aussi, certains pèlerins sont escortés au rythme du son de trompettes à leur domicile (village) où des cérémonies de doua (souvent excessivement longues) sont organisées. Il faut rappeler qu’il est conseillé que le musulman témoigne par des zikrs et invocations, sa reconnaissance à Dieu pour un bienfait qu’Il lui a accordé. Cependant, les séances d’invocations ou cérémonies de doua où aucune mesure n’est observée dans la gestion des biens (gaspillage) et où l’aspect festif l’emporte sur celui spirituel (qui doit être le motif essentiel de ces doua) sont à éviter absolument. Il y a également certaines traditions selon lesquelles le pèlerin, à son arrivée, doit obligatoirement diriger la prière. Il y a des fois où même des sœurs (Hadja) y sont obligées. Cette pratique n’a aucun fondement en islam. Sont là quelques attitudes très peu recommandables que l’accueil des pèlerins donne à. L’islam est une religion du juste milieu ; et Dieu l’a rendu facile pour le monde. Ainsi, les situations de peines et de joie sont des rappels pour le musulman. Il doit donc éviter de tomber dans les excès, car les serviteurs d’Allah sont ceux « qui, lorsqu’ils dépensent, ne sont ni prodigues, ni avares, mais se tiennent au juste milieu (...) ceux-là auront pour récompense un lieu élevé [du paradis] à cause de leur endurance, et ils y seront avec le salut de la paix. » C25 V67-75. Chaque musulman est tenu, selon les recommandations divines, de rechercher à bien connaître sa religion afin de pouvoir faire la part des choses entre les pratiques ou les principes de l’islam et les traditions. Car Dieu a dit de Le connaître avant de L’adorer. À l’évidence, il n’y a pas plus perdant que celui qui, après avoir dépensé des millions de francs et des efforts remarquables pour accomplir le pèlerinage, n’en reçoit comme récompense que son argent perdu et la fatigue qui l’aura animé lors de son voyage. Car le pèlerinage. réussi, n’a d'autre récompense que le paradis. C’est le lieu donc d’interpeller les pèlerins à observer strictement (autant qu’ils le peuvent) les prescriptions islamiques en de pareilles circonstances afin de ne pas courir le risque de perdre l’énorme récompense qui est la leur. Pour justement pallier à cette situation pas du tout enviable, le pèlerin dès son retour dans son pays doit obéir à certaines recommandations ou responsabilités. Responsabilités ou recommandations du pèlerin Nos pieux aïeux (que Dieu les agrée) disaient que : « l’un des signes de l’agrément du culte est que l’homme qui l’accomplit est mieux qu’auparavant ». Cet enseignement doit être présent à l’esprit des pèlerins. Ceux-ci doivent résister aux différentes épreuves auxquelles ils feront indubitablement face et au premier chef, les tentations de l’ostentation et de l’orgueil. L’ostentation est en effet une maladie très grave qui détruit l'homme au plus profond de son être. Quant à l’orgueil, il ne convient qu’à Allah seul. Dans un hadith à caractère divin, le prophète (saw) dit que l’orgueil est le manteau de Dieu. Celui qui s’en recouvre sera fracassé. C’est pourquoi les nouveaux pèlerins doivent particulièrement être attentifs à leurs paroles, faits, gestes et même leur accoutrement afin de déjouer ces pièges du diable. Du reste, Dieu nous interpelle en ces termes : « Et ne foule pas la terre avec orgueil : tu ne sauras jamais fendre la terre et tu ne pourras jamais atteindre la hauteur des montagnes ! » (C17V37) Lorsque le saint prophète (saw) accomplissait le pèlerinage, il ne manquait d’invoquer Dieu pour être protégé de l’ostentation : « Dieu, je te demande un pèlerinage démuni de vanité et d’ostentation ». Les différents rites du pèlerinage ont très enviablement "formaté" les pèlerins pour le respect des principes islamiques. Le premier défi qui s’impose, c’est de maintenir cette fièvre de la foi durant toute la vie. Pour cela, le pèlerin doit vivre désormais sa vie à... l’ombre de la Kaaba, de la course entre Safa et Marwa (sa’y)... Le pèlerin doit s’abandonner à Dieu et se rappeler les supplications qu’il a faites à Dieu à la station d’Arafat qui évoque le jour du jugement dernier. Il doit prendre l’engagement de se refaire, de tourner la page négative de sa vie passée afin de vivre une nouvelle vie entièrement dévouée à Allah. Le pèlerin doit également se souvenir de la promesse qu’il a faite à Dieu lorsqu'il a répété à maintes reprises : « Labbayka allahoumma labbayka » qui signifie : « Me voici mon Dieu, me voici ! ». Cela constitue un pacte entre lui et Dieu et il ne lui est pas permis de rompre ce pacte sous peine de sanction : « (...) Quiconque viole le serment, ne le viole qu’à son propre détriment ; et quiconque remplit son engagement envers Allah, Il lui apportera bientôt une énorme récompense » (Coran 48:10). Le pèlerin doit s’armer de tolérance, de patience et d’humilité de ce qu’il a appris en “visitant Dieu et Son prophète”. Il est un ambassadeur de la paix au... sein de la communauté : en approchant la Kaaba, le pèlerin dit : « Oh Seigneur, c’est Toi la paix. La paix vient de Toi. Béni-nous avec la Paix. Oh Seigneur, augmente cette Maison en Bonheur, en Noblesse et en Respect. Augmente celui qui y accomplit le grand ou le petit pèlerinage en noblesse et en dignité ». C’est cette invocation qui doit désormais régir le comportement du pèlerin dès son retour et durant toute sa vie. C'est dire donc qu’il est animé d’un sentiment de pitié à l’égard des gens à l’image de Hadjar, la femme du prophète Abraham qui a parcouru sept (7) fois la distance entre Safa et Marwa (500m) à la recherche d’eau pour le petit Ismaël qui s’était mis à crier à cause de la faim et de la soif. Le pèlerin enseignera les gens à réaliser leur propre épanouissement et les appellera à la religion de droiture (Islam) car c’est en cela que réside leur salut. Le prophète nous encourage à ce sujet quand il dit que « Dieu et Ses... » anges, les habitants des deux et de la terre, même la fourmi dans son trou ainsi que la baleine (tous) appellent les bénédictions divines sur quiconque enseigne le bien aux gens. Le pèlerin incite constamment les gens à accomplir le pèlerinage. Il les détrompe au sujet des fausses difficultés qu’ils s’imaginent. Ce qui incombe en premier lieu au pèlerin, c’est de délaisser les péchés et les futilités antérieures, de se détourner de compagnons néfastes. Qu’il se prépare à la rencontre de son Seigneur. Qu’il soit ascète dans ce monde et penché vers l'au-delà. En somme, au-delà du titre de hadji, le pèlerin doit être un homme « utile à sa communauté » par sa piété et sa bonté, de générosité, de tolérance et d’enseignement à l'égal des autres, pour une société de paix, de justice, d’égalité et de croyance. INFORMATION Le comité exécutif de l’AEEM a l'honneur de vous inviter à la cérémonie de lancement de la nouvelle version de son site web le Dimanche 29-01-2006 à son siège à partir de 8 heures 30 précises Au programme: - La présentation du site - Un grand débat islamique sur le thème: L'islam face aux enjeux des Techniques de l'Information et de la Communication. 4 An-nasr, vendredi n° 110 du 27 janvier 2006 Prix 50 F CFA Numéro 110 Nombre de pages 4 -- id 12156 Url https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/12156 Modèle de ressource Newspaper article Classe de ressource bibo:Issue Id de collection 2198 Id du média 33451 34620 34621 34622 34623 Fichier média https://islam.zmo.de/files/original/5f94831d3df0c0b2a43a90e7959fe6146aeca0a5.pdf https://islam.zmo.de/files/original/453eb8fe4b8713dd248d19e171e4c22ef54f9225.tiff https://islam.zmo.de/files/original/f35158672aaa264640f463f933ad5025a5d128d8.tiff https://islam.zmo.de/files/original/beaa97e3899a6494ab79e8e97d964226ede882fe.tiff https://islam.zmo.de/files/original/001ae644267537e76b79af87e2dca1b9fac4716a.tiff Titre An-Nasr Vendredi #121 (Miel et santé / L'Imâm Abû Dâwûd : un grand Imâm du Hadîth) Créateur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/15565 O. Ibrahima Sujet https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/85 Hadith Editeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/2198 An-Nasr Vendredi Contributeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore Date 2006-02-10 Type https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67398 Périodique islamique Identifiant iwac-issue-0000577 Source https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Langue https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français Droits In Copyright - Educational Use Permitted Couverture spatiale https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/443 Médine Détenteur des droits Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Contenu Lorsque vient le secours d'Allah ainsi que la victoire, célèbre les louanges de ton Seigneur et inplore son pardon. L’organisation sociale chez les abeilles a toujours fasciné l’homme. Les observations scientifiques de leur vie en groupe laissent apparaître trois types de membres : les reines, les bourdons et les ouvrières ; chacun ayant sa spécificité et sa place dans la colonie. Les produits de la ruche sont importants aux systèmes agricoles modernes. Les abeilles, en plus du miel et de la cire qu’elles produisent, pollinisent une bonne partie des arbres fruitiers, des graines oléagineuses, des petites baies et des plantes fourragères. Le miel est un liquide visqueux et sucré, préparé par les abeilles à partir du nectar de plantes variées. Il a occupé une grande place dans la médecine traditionnelle chez les Égyptiens, les Assyriens, les Chinois, les Grecs et les Romains qui l’utilisaient contre les blessures et les maladies de l’intestin. Parlant de ces créatures merveilleuses et de leurs... Produits bénéfiques sur la santé, Allah, le créateur dit : « Et voilà ce que ton Seigneur révéla aux abeilles : prenez des demeures dans les montagnes, les arbres et les treillages que les hommes font. Puis mangez de toute espèce de fruits, et suivez les sentiers de votre Seigneur, rendus faciles pour vous. De leur ventre, sort une liqueur aux couleurs variées, dans laquelle il y a une guérison pour les gens. Il y a vraiment là une preuve pour des gens qui réfléchissent » (C. 16 V 68-69). On comprend donc pourquoi les hommes ont toujours utilisé le miel, ce produit béni de Dieu. Dans un hadith rapporté par Boukhari, le prophète Muhammad (SAW) dit : « Le miel est un remède pour chaque maladie et le Coran est un remède pour toutes les maladies d'esprit, c’est pourquoi je vous recommande les deux remèdes : le Coran et le miel. » Voilà donc quelques éléments de la médecine prophétique que la communauté des musulmans devrait mettre en pratique pour assurer le bien-être de l’humanité toute entière. En outre, Ibn... Al-Qayyim (RA) a dit : « S’agissant de son enseignement relatif à la boisson, il (le miel) reste le plus parfait puisqu’il permet, An-nssr vendredi n°121 du 14 avril 2006, Prix 50 f, p. 47, de préserver la santé. Il (le prophète) buvait du miel mélangé avec de l'eau fraîche ». Une telle boisson apporte donc une contribution à la préservation de la santé, que seules les sommités médicales connaissent. Consommer cette boisson ou sucer ses traces fondues dans la salive constitue un moyen de dissoudre la pituite (vomissements glaireux), de nettoyer l'estomac et de le débarrasser des matières (superflues) qui s’y accrochent, d'en écarter les parasites, de le chauffer légèrement et de le décongestionner... Les propriétés anti-bactériennes et anti-fongiques du miel. Le miel non dilué inhibe la croissance des bactéries comme les Staphylocoques, de certains agents pathogènes de l’intestin et des levures comme Candida albicans. À une concentration variant de 30 à 50 %, le miel s’est montré supérieur à certains. Antibiotiques conventionnels utilisés pour traiter les infections urinaires. Le mécanisme exact de l’effet antimicrobien du miel n'est pas encore élucidé : un pH faible, une perturbation osmotique, des agents pathogènes et une présence de substances bactéricides appelées dans l'ensemble “inhibines". Ces éléments peuvent tous jouer un rôle important dans l'inhibition de la croissance microbienne. Propriétés anti-diarrhéiques. À une concentration de 40%, le miel a un effet bactéricide sur différentes bactéries de l’intestin souvent associées à la diarrhée et à la dysenterie comme Salmonella, Shigella, E. coli entéropathogène... Une étude a montré que le miel donné avec le liquide de réhydratation aux enfants réduit la durée de la diarrhée bactérienne. Propriétés cicatrisantes et anti-inflammatoires. Le miel est considéré comme un remède précieux pour le traitement des brûlures, des blessures chirurgicales infectées et de certains ulcères. Le miel très visqueux est capable d’absorber l’eau. entourant les tissus en inflammation. L’application locale du miel a fait des miracles. Ainsi, le journal Al-Daawa Al-Islamia dans son numéro 94 de février 2005 rapporte qu’une étude en Afrique occidentale a montré que la greffe de la peau, l’intervention chirurgicale voire l’amputation ont été évitées grâce à l’application locale du miel qui a favorisé la cicatrisation des blessures au moment où le traitement classique a échoué. Propriétés expectorantes et anti-toux. Ces propriétés sont liées à la capacité du miel à diluer les sécrétions bronchiques et à améliorer la fonction de l'épithélium bronchique. Propriétés nutritionnelles. Le miel non contaminé est un aliment sain, léger, naturel et riche en calories. Il contient des glucides, des protéines, des lipides, des enzymes et des vitamines. Ainsi, une cuillerée à soupe de miel fournit à l'homme 60 calories, 11 g de glucides, 0,2 mg de calcium, 0,2 mg de fer, 0,1 mg de vitamine B et 0,1 mg de vitamine C. Aussi, An-Nasr vendredi n° 21 du 14 avril 2006 Prix 50 fcfa. Boisson (mélange de miel et d'eau) a des effets bénéfiques sur le foie, les reins et la prostate. Elle est plus utile à l'estomac que toute solution douce absorbée. Cependant, elle n’est pas indiquée aux malades souffrant de la bile. Mais ses composantes nocives pour les malades de la bile peuvent être neutralisées par le vinaigre. La boisson devient alors très utile pour les malades en question. Concentrée et bien filtrée, cette boisson est très utile pour le corps et fait partie des plus grands moyens de préserver la santé. Ibn Al Qayyim dit : « Le miel possède beaucoup de vertus (thérapeutiques) : il purifie les veines, les entrailles et les autres (organes). Il dissipe les gaz si on le consomme ou si on se frotte avec. Il est utile aux personnes âgées, à ceux souffrant de vomissements ou de refroidissements. Il est nutritif et laxatif. Il est fortifiant et écarte les odeurs, purifie le foie et la poitrine, facilite l'écoulement de l'urine et convient pour soigner la toux qui accompagne les vomissements glaireux. » Ces propos sont assez explicites. La dimension cosmétique est aussi concernée. Si on enduit le corps et les cheveux envahis par des parasites, il tue les parasites et les œufs de poux, favorise la croissance des cheveux, les embellit et les adoucit. L’on comprend pourquoi les industries de savon et de beauté utilisent le miel. À côté de tout cela, le miel est sûr et il est rarement nocif. Il peut être utilisé comme nourriture, médicament, boisson et liquide pour enduire le corps... Il fait partie des meilleurs remèdes créés par Allah, le Très Haut, pour les fils d’Adam. Les peuples anciens l’utilisaient. De nos jours, des industries de miel commencent à voir le jour. L’apiculture, qui est l’élevage des abeilles pour le miel, gagne du terrain. Ces initiatives ont certainement besoin de coups de pouce pour produire et distribuer le miel et ses produits dérivés (savon, crème, boisson,...). Voilà certainement un secteur qui émergera. Cependant, il faudra que : - le potentiel médical du miel soit exploité au maximum ; - l’on arrive à élucider son mode d’action. O. Ibrahima Il est l’Imâm, le maître des huffâdh (mémorisateurs du Hadith), Sulaymân Ibn Al-Ash'ath Ibn Ishâq As-Sejestânî, l’auteur du célèbre recueil de Hadith qui porte son nom : Sunan Abî Dawûd. Il naquit en 202 A.H. (après l’hégire). Il s'initia aux sciences religieuses depuis son enfance et se rendit au Hijâz (côte orientale de la péninsule arabique qui inclut les villes de la Mecque et de Médine), au Shâm (grande Syrie), en Égypte, en Iraq ainsi qu’au Khorasân pour acquérir les sciences religieuses auprès des experts de ces contrées. Ces voyages lui permirent de rencontrer les grands Imâms parmi les huffâdh. Il écouta la science de la bouche de Abù Amr Ad-Darir (Abù Amr le non-voyant), Al-Qa'nabî, Abù Al-Walîd At-Tayâlîsi, Sulaymân Ibn Harb, l’Imâm Ahmad Ibn Hanbal, et d'autres encore. L’Imâm Abû Dawûd, comme l’Imâm Ahmad Ibn Hanbal et les autres grands savants considérés, n'était pas un simple érudit. Il était un homme de piété, de dévotion, réunissant science abondante et scrupule. Il se rendit plusieurs fois à Bagdad, son dernier séjour à Bagdad fut en 272 A.H. Puis, l’Émir de Bassora (Al-Basrah), voulant redonner un élan d'activité en sciences religieuses à la ville, l’invita à y séjourner. L’Imâm donna une suite favorable à cette requête, s’installa à Bassora et y dispensa la science aux nombreux étudiants venus de diverses contrées étudier auprès de lui. Il décéda à Bassora en 275 A.H. et fut enterré à côté de la tombe de l’Imâm Sufyân Ath-Thawri, que Dieu les agrée tous deux. Nous devons à l’Imâm Abù Dâwûd douze ouvrages en sciences islamiques, surtout dans le domaine du Hadith, le plus célèbre de tous étant Sunan Abî Dawûd. Il répertoria son livre selon les thèmes juridiques, en citant les traditions concernées et les jugements légaux. Ainsi, son ouvrage ne contient pas les anecdotes, les récits visant à exhorter ou inciter à l’ascétisme et autres sujets similaires. Parmi les 500 mille hadiths que l’Imâm avait écrits, il sélectionna 4 800 hadiths uniques qu’il réunit dans son recueil de Sunan. Certains hadiths sont répétés lorsqu’ils parviennent selon diverses chaînes de transmission. En dénombrant les hadiths de Sunan Abî Dawûd avec les doublons, on arrive à 5 274 hadiths. Il énonça sa méthodologie dans ce recueil de hadith : "J'ai cité le hadith sahîh (authentique), et ce qui lui ressemble ou en est proche. Lorsqu'un hadith est entaché de beaucoup de faiblesse, je l'ai précisé". Il dit également : "Je n’ai pas cité dans le livre des Sunan un hadith parvenu par quelque narrateur délaissé. S'il contient un hadith munkar, je le précise". Ainsi, Sunan Abî Dawûd ne contient pas exclusivement des hadiths authentiques. L’Imâm y a compilé des hadiths authentiques, d’autres qui ont un statut moindre, et lorsqu'il citait un hadith très faible, il le soulignait. Cet ouvrage se répandit et beaucoup de musulmans en tirèrent profit. Ibn Al-A’râbî en fit l’éloge en disant : "Si un homme n'avait en En matière de science que le Livre de Dieu, puis ce livre (Le Sunan Abî Dâwûd), il n’aurait pas eu besoin d'autre science avec cela. Après les Sahîh des Imâms Al-Bukhârî et Muslim, ainsi que le Mu-watta' de l’Imâm Mâlik, Sunan Abî Dâwûd est parmi les ouvrages de Hadith qui jouissent d’une grande considération de la part des savants. Sources : lsamophile - An-nasr vendredi n° 121 du 14 Avril 2006 Prix 50 f. Numéro 121 Nombre de pages 4 -- id 12157 Url https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/12157 Modèle de ressource Newspaper article Classe de ressource bibo:Issue Id de collection 2198 Id du média 33452 34624 34625 34626 34627 Fichier média https://islam.zmo.de/files/original/48f43cf5f9e5b0938175fc3419ab3bcc70dff44e.pdf https://islam.zmo.de/files/original/5a002a965bac32a25d82b281cdf27ed5d9d9080e.tiff https://islam.zmo.de/files/original/8c76ad2244666e46bc233103906bccae012ec2f3.tiff https://islam.zmo.de/files/original/731270a404eb86b97025886e52c1c6c6a3a039a6.tiff https://islam.zmo.de/files/original/441b0aca7e8ab2bf483afa04217106d373636a21.tiff Titre An-Nasr Vendredi #116 (L'accouchement : comment préparer la venue d'un enfant au monde?) Créateur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/15667 Nadjah Sujet https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Editeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/2198 An-Nasr Vendredi Contributeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore Date 2006-02-10 Type https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67398 Périodique islamique Identifiant iwac-issue-0000578 Source https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Langue https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français Droits In Copyright - Educational Use Permitted Détenteur des droits Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Contenu AN-NASR du 10 Fév. 2006 Lorsque vient le secours d'Allah ainsi que la victoire, célèbre les louanges de ton Seigneur et implore son pardon. La création de l'homme est l'un des signes par lesquels Dieu manifeste sa puissance et sa magnificence. En effet, Dieu nous a enseigné quatre (4) modes par lesquels Il a créé : - En premier lieu, nous avons la création à partir du néant dont l'exemple patent est la création du premier homme : Adam. - En second lieu, nous avons la création à partir d'un père sans une mère. C'est le cas de Ève, pour qui Adam peut être considéré comme un père. - Le troisième mode n'en est pas moins significatif. Il est relatif à la création à partir d'une mère sans un père. Nous avons ici un exemple éblouissant, celui de Jésus fils de Marie. - Enfin, nous avons la création de l'être humain à partir de deux géniteurs : un père et une mère. C'est l'exemple de la majorité des accouchements. Comment préparer la venue d’un enfant au... monde ? Hommes qui ont été conçus par ce procédé. C'est le cas auquel nous assistons tous les jours dans les hôpitaux. Cette création comporte les phases de grossesse et d'accouchement. Nous nous attarderons donc à ces aspects importants de la création. Autrefois, l'accouchement était entouré de mystères et de considérations insensées. En fait, certains pensaient que c'était une malédiction pour la femme parce qu'elle enfantait dans la douleur. Pour l'Islam, il est loin d'une malédiction. C'est plutôt une manifestation de la puissance divine. Au-delà donc de ces considérations erronées, nous devons savoir que l'accouchement est un événement important qui nécessite une préparation aux plans médical, matériel, psychologique et spirituel. Elle va de la prise en charge de la grossesse à l'accouchement, et même après l'accouchement. Au plan médical, la grossesse est la première phase de la procréation. Elle dure théoriquement neuf (09) mois. Il y a... À des grossesses à hauts risques comme il en existe qui comportent moins de risques. Pour cela, la femme enceinte doit se faire suivre dans les centres de santé maternelle et infantile (SMI). Elle s'y soumettra à des examens biologiques et paracliniques qui ont pour but de minimiser les risques et les complications, de détecter quelques maladies susceptibles de contaminer le fœtus. Ainsi, les consultations prénatales (CPN) s'inscrivent dans la perspective du suivi clinique et biologique de la grossesse. Elles sont recommandées partout dans le monde à toutes les femmes en état de grossesse. Au Burkina Faso, toutes les CPN sont gratuites. La femme doit en faire quatre (04) au moins au cours de la grossesse. Ces consultations visent, entre autres, le suivi de l'évolution du fœtus et la détection d'éventuelles malformations, ainsi que la détermination du terme théorique de l'accouchement. Par exemple, la connaissance du groupe sanguin (GS) sera utile à la mère en cas de transfusion sanguine lorsqu'il y aurait une anémie. Celle du facteur rhésus permet de détecter les incompatibilités fœto-maternelles ; l'échographie peut aussi nous permettre de connaître le sexe de l'enfant et de déceler certaines malformations. La mère doit aussi respecter le traitement préventif contre l'anémie et le paludisme. Elle ne doit également pas prendre certains médicaments sans avis médical. En dernier ressort, l'accouchement à domicile est à proscrire. Au plan matériel, pour l'entretien de son corps, la femme en état de grossesse doit avoir une alimentation équilibrée, riche en fer, en calcium, en protéines, en vitamines... Elle peut prendre des conseils nutritionnels dans les SMI. Elle peut également marcher sur de courtes distances tout en évitant les longs déplacements tels que les voyages ; les grands efforts (travaux champêtres et ménagers), surtout pendant le dernier trimestre, car ils peuvent entraîner des avortements spontanés. Il ne faut pas oublier que les soins à administrer à l'enfant et à la mère lors de l'accouchement puis... Après l'accouchement, des dépenses occasionnent des frais pour le couple. À cet effet, il doit se préparer financièrement. Il est donc nécessaire de faire des économies, car des complications pouvant conduire à la césarienne peuvent survenir. Dans les derniers jours de la grossesse, la femme doit préparer la layette de son futur bébé. Il est conseillé de prendre des dattes fraîches dans les instants d'attente de la naissance du nourrisson. En effet, les dattes contiennent un produit qui facilite et rend efficaces les contractions utérines. C'est en cela que Dieu les recommanda à Marie, lors de la naissance de Jésus, à la sourate 5, verset 25 : « Secoue vers toi le tronc du palmier : il fera tomber sur toi des dattes fraîches et mûres ». Et pourrait-on dire que c'est sur cette base que la médecine a fabriqué le syntho-cynon, produit que l'on administre à la femme pendant le travail et qui joue exactement le même rôle. Au plan psychologique, la mère et l'enfant. s'influencent mutuellement sur le plan psychologique. En effet, avant la naissance, le fœtus est surprotégé dans la chaude quiétude du bain amniotique et dans cet état, les désirs et les contraintes qui pourraient être les siens ne sont pas des sentiments conscients. Les émotions parentales peuvent cependant le marquer au plus profond de lui-même. Mais il demeure mentalement indifférent au phénomène vécu ; toutes les énergies de la vie étant mobilisées pour satisfaire son accomplissement physiologique. Il revient donc à la mère de conjuguer ces efforts, afin que les états d'humeur n'affectent pas négativement l'enfant qui va naître. À la naissance, l'enfant subit un premier traumatisme. En quelques minutes, le bébé doit changer de monde. Il s'agit, pourrait-on dire, d'un passage, d'une initiation brutale ; l'enfant est littéralement expulsé de son milieu habituel sans défense encore pour affronter l'existence. De la façon dont il surmontera le choc dépendra son équilibre futur. À cet effet, la mère est le Premier soutien de l'enfant, ses efforts doivent être canalisés pour sécuriser son enfant, à lui faciliter l'adaptation. Il va sans dire que toute femme en état de grossesse doit cultiver le sentiment de mère, être heureuse de son état afin de passer facilement les difficultés. Au plan spirituel, la spiritualité requiert une place très importante dans la préparation de l'accouchement. La mère et le père doivent s'atteler à faire des invocations pour leur enfant avant même la naissance, puis après la naissance. Nous pouvons citer à cet effet l'exemple de Zacharie qui implorait le Seigneur aux versets 5 et 6 de la sourate 19 du Coran en ces termes : « Je crains [le compte] de mes héritiers, après moi. Et ma propre femme est stérile. Accorde-moi, de Ta part, un descendant qui hérite de moi et hérite de la famille de Jacob. Et fais qu'il Te soit agréable, ô mon Seigneur ». Au verset 7 de la même sourate, Dieu exauça la prière de Zacharie : « Ô Zacharie ! Nous... » t'annonçons la bonne nouvelle d’un fils... ». Dieu exauce et récompense certainement la piété. Zacharie était vieux et sa femme stérile, Abraham vieux et sa femme Sarah ménopausée, mais leur soumission à Dieu, leur patience et leurs invocations leur valurent des fils qui étaient prophètes. Marie aussi invoquait continuellement Dieu pour sa protection et la protection de son fils Jésus contre Satan. Il est conseillé de respecter les principes islamiques concernant l'accouchement et le baptême. Comme principes, nous pouvons citer entre autres le fait de réciter l'Adhan dans l'oreille droite de l'enfant et l'Iqama dans l'oreille gauche, le fait de choisir un bon nom pour l'enfant, le fait d'éviter tout excès dans la célébration du baptême. En outre, les parents sont chargés de satisfaire les besoins fondamentaux (éducation, instruction, assistance) de l'enfant tout comme à ses besoins élémentaires (manger, habillement) jusqu'à l'âge adulte. C'est un droit pour lui. En retour, ce dernier doit obéissance et respect. à ses parents. La piété filiale est sacrée ; Dieu nous en interpelle dans le Coran au chapitre 31, Verset 14 en ces termes : « Nous avons commandé à l'homme [la bienfaisance envers] ses père et mère ; sa mère t'a porté [subissant pour lui] peine sur peine : son sevrage a lieu deux (2) ans ; sois reconnaissant envers Moi ainsi qu'envers tes parents. Vers Moi est la destination... ». Et le prophète (SAW) d'ajouter : « Le paradis de l'enfant se trouve aux pieds de sa mère ». Il insiste trois fois sur le respect de la mère car elle a connu trois choses que le père n'a pas connues, à savoir la grossesse, l'accouchement et l'allaitement. Il est interdit de rompre les liens de sang pour quelque raison que ce soit. L'intelligence humaine devrait méditer sur le sens de ce mystère qu'est l'accouchement et s'en affermir car Allah n'a pas créé tout cela en vain, pureté à Lui, Il s'y connaît parfaitement à toute chose. NADJAH An-nasr vendredi n°116 du 10 Mars 2006 Prix 50 f c6 P. 30 Numéro 116 Nombre de pages 4 -- id 12158 Url https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/12158 Modèle de ressource Newspaper article Classe de ressource bibo:Issue Id de collection 2198 Id du média 33453 34628 34629 34630 34631 Fichier média https://islam.zmo.de/files/original/dfb4f4c7c234ca50b49b24df4ac9264d5bfc7f9b.pdf https://islam.zmo.de/files/original/28f24d03f8f15c64e0f3e33e0c7925ed9bf4732c.tiff https://islam.zmo.de/files/original/71ce942646611e545098f36dbbaa1ae2b300bc3b.tiff https://islam.zmo.de/files/original/6caa63b32cc0fc1be0771424a5039791062e2ab1.tiff https://islam.zmo.de/files/original/59b405944cc8786548d580b2651a8e570abb7266.tiff Titre An-Nasr Vendredi #128 (L'imam Aboû Hamid Al Ghazali : «l'argument de l'islam») Créateur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/15620 Daoud Sujet https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/87 Sunnah https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/89 Fiqh https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/21 Fondamentalisme islamique Editeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/2198 An-Nasr Vendredi Contributeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore Date 2006-02-10 Type https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67398 Périodique islamique Identifiant iwac-issue-0000579 Source https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Langue https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français Droits In Copyright - Educational Use Permitted Couverture spatiale https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/443 Médine Détenteur des droits Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Contenu ANH-NASR SX & i^cA ^& C* C n128 du 10 Fév. 2006 Lorsque vient le secours d'Allah, ainsi que la victoire, célèbre les louanges de ton Seigneur et implore ton pardon. S'il est une grande figure du monde islamique qui continue à abreuver la Oummah actuelle de la richesse de sa personne mais surtout de sa science, c'est bien l'Imam Abou Hamid Al-Ghazali. Cet illustre homme de science a, par la profusion de ses enseignements, la richesse de ses paroles, la pertinence et la profondeur de ses réflexions, qui lui ont valu le surnom de « L'argument de l'islam » (HADJAT Al-Islam), bouleversé de nombreuses théories incompatibles avec le tawhid, faussement adoptées et développées par certains savants tant dans le domaine de la philosophie que du soufisme. Il alla jusqu'à confondre d'illustres philosophes tels qu'Aristote en révélant la superficialité de leur réflexion. Sa vie, l'Imam Ghazali, également surnommé le... Deuxième Shafiî, naquit dans la ville de Tûs à Khorasan, l’actuel Iran, en 450 après l'hégire, soit en 1058 de l'ère chrétienne. Encore très jeune et déjà orphelin de père, il s'installa dans la ville de Jordôme à la recherche du savoir. L'une de ses spécialisations fut l'apprentissage « des sciences fondamentales en islam » (Usûl Ad-din). De retour dans sa ville natale, il regagna la cité de Naysabûr où il devint un disciple d'un compagnon de l'Imam Al Djuwayni, et ce jusqu'en 477 après l'hégire, date de décès de ce dernier. Assez instruit et déjà connu et respecté par les savants, Ghazali partit pour l'Iraq. Là, le souverain Nadhâm Al-Mulk, qui ne resta pas inattentif aux éloges faites à ce savant de renom et à sa réputation, l'accueillit et lui confia l'enseignement dans une école à Bagdad en 484 après l'hégire, université très réputée à l'époque. Après y avoir passé 4 ans à enseigner et à écrire de précieux ouvrages, l'Imam ressentit le besoin de se détourner des intérêts terrestres. C'était le début d'une quête mystique et d'un long voyage qui l'amena tour à tour en Arabie, notamment à Al-Hidjaz. An-nasr, vendredi n° 128 du 02 juin 2006, P. 75, puis à la Mecque et à Médine où il accomplit le pèlerinage en ces lieux saints et rencontra d'éminents savants. Il se rendit également en Palestine où il vécut 2 ans à Jérusalem, puis en Égypte, notamment à Alexandrie, d'où il partira après y avoir passé un certain temps pour sa ville natale Tûi. Il consacra sa vie ainsi à la prière, à l'adoration de Dieu, aux actions pieuses. Cependant, il sera de nouveau sollicité par le roi Fakhr Al Mulk, le fils de Nidham Al Mulk, pour dispenser son savoir dans la même école, Al Madrasat Naysabûr. Mais la oummah n'aura pas pour longtemps l'imam à ses côtés puisqu'il quitta ce monde en 503 après l'Hégire (1111 de l'ère chrétienne) à l'âge de 53 ans, non sans avoir laissé de précieux ouvrages. Ses nombreux enseignements restent un témoignage de sa vie pieuse, non seulement, mais surtout un océan de savoir d'où les générations futures pourront. s'abreuver. Un océan de savoir. L'imam Al-Ghazali constituait à lui seul un océan de savoir. Très tôt chez lui à Tûs, il étudia la jurisprudence islamique et ne manqua point de se perfectionner sous d'autres cieux, notamment à Naysabûr. Étoile brillante parmi ses contemporains, l'imam, bien qu'élève, rédigea de nombreux ouvrages et épîtres de jurisprudence dont la qualité fit dire à l'un de ses professeurs : « Tu nous as enterrés de notre vivant, n'eus-tu pas attendu notre mort pour le faire ? » Il devint très vite une référence en fiqh, si bien qu'en rentrant à l'école Nizamiyyah, il était l'imam du Khorasan, une référence sunnite des plus grandes, le maître incontestable des juristes de l'école shafi'ite, un théologien au savoir abondant et à l'esprit limpide, le philosophe encyclopédique. Il réfuta certaines théories philosophiques pour s'ériger non seulement comme imam du Khorasan, puis le plus brillant professeur, mais aussi comme un argument de l’islam et l'imam de. Bagdad. Écoutons plutôt l'imam Muhammad Mustafa Al-Marâghi, grand imam d'Al-Azhar (1935-1945) faire l'éloge du cheikh. « Si l'on cite des noms de savants, l'esprit va tout droit aux branches de la science et aux sections du savoir où ils se sont distingués ; si l'on cite Avicenne et Al-Farâbi, on pense tout de suite à deux grands philosophes. Si l'on cite Ibn Arabi, on pense à un soufi mystique ayant fait du mysticisme des opinions de poids. Si l'on cite Al-Boukhari, Muslim et Ahmad, on pense à des hommes jouissant d'une grande valeur dans le domaine de la mémorisation, de la sincérité, de la précision, et de la connaissance des hommes. Mais si l'on cite Al-Ghazali, l'idée de la ramification s'impose, si bien que l'on ne pense plus à un seul homme, mais à plusieurs, ayant chacun son propre poids et sa propre valeur. On pense à Al-Ghazali, l'adroit fondamentaliste, à Al-Ghazali, le libre faqih, à Al-Ghazali, l'orateur, imam de la sunnah et son protecteur, à Al-Ghazali, le sociologue avisé. An-nasr vendredi. n° 128 du 02 juin 2006 P. 76 expert dans les États du monde et en pensées et aspirations secrètes, à Al Ghazali le philosophe ou l'anti-philosophe qui a dévoilé ce que la philosophie avait caché sous de belles apparences, à Al Ghazali l'édificateur et le pédagogue, Al Ghazali le soufi mystique. Si vous voulez, dites que l'on pense à l’homme qui est une encyclopédie pour son époque, un homme qui a la soif de tout connaître, avide de toutes les branches du savoir. L'imam Al-Iraqi dit de lui : « Lorsque son mot fut suivi, que sa renommée se répandit fort loin, l'on voyagea pour le rencontrer, qu'il fut obéi des gens, son âme se détourna de ce bas monde et eut la nostalgie de l’autre. Il rejeta alors le premier et s'efforça de gagner le second, moins éphémère ainsi que les âmes pures comme l'a si bien dit Omar Ibn Abd Al Aziz : j'ai une âme qui, lorsqu'elle y gagnait ce bas monde, eut la nostalgie de l'autre. » Sa pensée. Par ses ouvrages, l'Imam contribua énormément à la promotion de la littérature islamique. Il fut sans doute parmi ceux qui contribuèrent le plus dans les débats épineux autour du soufisme et de la philosophie. En effet, un certain nombre de philosophes musulmans avaient développé des thèses inspirées de la philosophie grecque et notamment de la philosophie néoplatonicienne en contradiction avec de nombreux enseignements islamiques. D'autre part, certains qui se disaient injustement adeptes du courant soufi avaient manifesté des excès et des abus en négligeant des piliers de l'Islam comme la prière. Grâce à son savoir incontestable en credo islamique, en fiqh et son expérience spirituelle raffinée, l'argument de l'Islam voulait rectifier ces tendances parmi les philosophes musulmans et parmi ceux qui avaient dévié en attribuant abusivement leurs attitudes au soufisme. En philosophie, l’Imam Abû Hamid manifesta son soutien à l'approche des mathématiques et des sciences dites exactes. Cependant, il utilisa avec rigueur et intelligence les principes mêmes de la logique aristotélicienne et les procédures néoplatoniciennes afin de révéler les failles et les imperfections de la philosophie néoplatonicienne et pour diminuer l'influence négative de l'approche aristotélicienne et d'un rationalisme excessif. Contrairement à certains philosophes musulmans qui suivirent aveuglément les enseignements des anciens, notamment Aristote sans pouvoir le corriger, Al Ghazali élabora un système de pensée nouvelle fondé sur le doute systématique. Il soutient l'incapacité de la raison humaine à cerner l'absolu et l'infini. La raison et l'entendement humains sont sans doute limités et ne peuvent transcender le fini. Ainsi, par la force de ses arguments et la rigueur de ses raisonnements, l'Imam mit le doigt sur un juste milieu où la religion coexiste harmonieusement avec la raison : la première (non contradictoire à la raison), la religion par le biais de la foi accède aux sphères transcendantes de l'absolu et de l'infini ; la raison quant à elle ne peut dépasser la sphère. du fini. Selon Frank Griffel, titulaire d'un doctorat en histoire de la philosophie et spécialiste en théologie et philosophie arabe, « Descartes a été fortement influencé par le philosophe arabe du XIIe siècle, Al Ghazali ». Plus précisément, les premières « Méditations » seraient largement inspirées de l'autobiographie du penseur arabe, intitulée « La délivrance de l'erreur ». Toujours selon lui, les « Acharites », disciples d'Al-Ghazâli, et les cartésiens ont le rejet du système aristotélicien en commun : « La notion de scepticisme, ajoute le professeur, très présente dans la pensée arabe, a influencé la philosophie de Descartes ». Pour ce qui est du Tasawwuf (soufisme) authentique, l'imam fut un brillant modèle parmi les savants, réunissant maîtrise du fiqh et beaucoup de raffinement dans sa gustation spirituelle soufie. Il souligna que tout écart par rapport aux deux sources primaires de l'Islam (le Coran et la Sunna) est étranger au Tasawwuf. Il est, à vrai dire, celui qui donna au soufisme ses lettres. de noblesse en le purifiant de tous ces courants extravagants et déviants qui voulaient, et qui veulent toujours, s’infiltrer dans le soufisme. Pour l'imam, le soufisme est la phase ultime dans le cheminement du fidèle vers Dieu. Mais pour lui, cette voie qui mène à la vérité absolue commence par le savoir, les actions pieuses, l'obéissance continuelle de Dieu et sa crainte révérentielle. Ses œuvres L'imam Al Ghazali fut un sage à la plume prolixe. Selon l'imam Fakh Ad-Din Ar-Razi : « Ce fut comme si Allah avait rassemblé toutes ses sciences sous un dôme, et les montra à Al Ghazali. » Parmi ces écrits qui restent toujours comme des phares dressés vers le ciel et éclairent la terre, on peut citer : « L'incohérence des philosophes », « Les épîtres d'Al Ghazali », « La pénitence après le péché », ainsi que de nombreux autres ouvrages dont certains ont été traduits dans différentes langues. C'est notamment le cas de « La revivification des sciences religieuses ». Cette dernière œuvre qu'il écrivit à Tûs est Certainement le plus noble et le plus important. Elle aborde le sujet de la constante crainte révérentielle que l'on doit avoir dans ses relations avec Allah (Taqwa), l'illumination de l'âme à travers Son obéissance, y compris les niveaux de l'acquisition de la science par les croyants. L'œuvre montre comment personnellement Al Ghazali a perçu profondément ce qu'il a écrit et sa magistrale réponse à plusieurs centaines de questions. Ainsi, l'imam nous laissa-t-il des perles rares et des trésors inépuisables dans la littérature islamique avant d'aller auprès de Son Seigneur en 503 après l'Hégire (1111 ère chrétienne), à l'âge de 53 ans. Que Dieu soit satisfait de lui. An-nasr, vendredi n° 128 du 02 juin 2006, P. 78. Numéro 128 Nombre de pages 4 -- id 12159 Url https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/12159 Modèle de ressource Newspaper article Classe de ressource bibo:Issue Id de collection 2198 Id du média 33454 34632 34633 34634 34635 Fichier média https://islam.zmo.de/files/original/1e4b56ea267a336b6fafa2a07ddcad54182f2809.pdf https://islam.zmo.de/files/original/c47115d7a76c8071707333157c2e9f8d52c0a40e.tiff https://islam.zmo.de/files/original/fa04454659c84dfa472650f56a44a6b846e7cfa9.tiff https://islam.zmo.de/files/original/9ed30a4a3e818fee64af1633aaa9cabcd110598b.tiff https://islam.zmo.de/files/original/4eedbaff5e93fda2cc40981095bcb0fe3cd543f0.tiff Titre An-Nasr Vendredi #209 (Dépenser dans le sentier de Dieu) Créateur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/15680 Harun Yahya Sujet https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Editeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/2198 An-Nasr Vendredi Contributeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore Date 2007-12-07 Type https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67398 Périodique islamique Identifiant iwac-issue-0000580 Source https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Langue https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français Droits In Copyright - Educational Use Permitted Détenteur des droits Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Contenu Une vérité très importante est révélée dans le verset "Vous n'atteindrez la (vraie) piété, que si vous faites largesses de ce que vous chérissez..." (Coran 3:92). L'altruisme est l'une des qualités fondamentales qui font que les gens atteignent la piété au vrai sens. Le mot en soi veut dire la volonté et la renonciation immédiate à dépenser dans le sentier de Dieu des choses qu'une personne possède, aime et chérit. Il signifie être préparé, si nécessaire, à endurer toutes sortes de difficultés en faveur des valeurs auxquelles on croit ou pour l'amour des gens qu'on aime, et faire tout ce qui est possible avec enthousiasme, détermination et volonté. Il signifie également être capable de renoncer à nos intérêts personnels lorsque l'on est contraint à choisir entre eux et les valeurs soutenues, ainsi qu'entre les personnes que nous chérissons, et de faire pour elles tout sacrifice matériel et autre. L'homme a cependant été créé avec des émotions qui tendent vers les basses valeurs morales telles que le narcissisme et... L'égoïsme. À moins d'être correctement maîtrisées, ces émotions égoïstes arrivent à dominer complètement le cadre moral d'une personne. Une telle personne ne pense qu'à elle-même. Elle veut toujours se garder ce qu'il y a de mieux, de plus attirant, de plus parfait. Elle ne désire que protéger ses propres vœux et intérêts et assurer son propre bien-être. Dans l'adversité, une personne est capable de renoncer à beaucoup de choses qu’elle chérit afin de protéger ses propres intérêts et de prévenir tout malheur qui pourrait lui arriver. Dieu révèle cet égoïsme excessif de l'esprit humain dans le Coran : « Oui, l'homme a été créé instable [très inquiet] ; quand le malheur le touche, il est grand refuser ». (C70 VI9-21) Il est possible de libérer l'esprit de ces faiblesses en ayant une bonne compréhension de la foi et en se conformant aux valeurs morales du Coran. Quiconque comprend les vérités révélées dans le Coran ainsi que la conception. morale exigée par Dieu, atteindra une moralité le rendant capable de faire preuve d'altruisme à tout moment de la vie. « Et quiconque a été protégé contre sa propre avidité... ceux-là sont ceux qui réussissent. » C64 VI6. Dieu révèle que c'est la défense des désirs contre ce vice qui mène les gens vers le salut dans ce monde et dans l'autre. Dieu a créé la conscience humaine afin que les gens protègent leurs désirs du mal et atteignent les valeurs morales qu'Il approuve et aime. La voix de cette conscience montre aux gens le chemin à suivre pour éviter toute sorte de méchanceté et pour atteindre ce qui est bien. L'amour profond et la forte crainte de Dieu dans le cœur du vrai croyant lui évitent d’être vaincu par la bassesse de ses désirs. Sachant que le but de l’existence d'ici-bas est d'atteindre le contentement de Dieu, l’on doit chercher en fait à passer chaque moment de sa vie à agir de la manière qui plaît à son Créateur. Elle sait que la vie sur terre est courte, et qu'on doit se battre pour la vie. éternelle de l'au-delà. Elle n'oublie jamais que tous les intérêts qu’elle peut trouver ici-bas sont transitoires, et qu'ensuite, elle devra rendre des comptes à Dieu. Elle sait que ceux qui cherchent seulement à assouvir leurs désirs et intérêts dans la vie de ce bas monde, au lieu de rechercher l'agrément de Dieu, Sa miséricorde et Son paradis, pourraient être rétribués par la souffrance éternelle dans l'au-delà. En revanche, Dieu récompensera les valeurs morales d'altruisme avec bonté et beauté dans ce monde ainsi que par des bienfaits incomparables et éternels dans l'autre monde. Dans le Coran, Dieu annonce ces bonnes nouvelles aux personnes qui se conduisent avec moralité. À ceux qui agissent en bien est réservée la meilleure (récompense) et même davantage. Nulle fumée noircissante, nul avilissement ne couvriront leurs visages. Ceux-là sont les gens du paradis, où ils demeureront éternellement. Dieu, donc, leur donna la récompense d'ici-bas, ainsi que la belle récompense de l'au-delà. Et Dieu. Aime les gens bienfaisants. C3 VI48 ... Quiconque veut la récompense d'ici-bas, Nous lui en donnons. Quiconque veut la récompense de l'au-delà, Nous lui en donnons, et Nous récompenserons bientôt les reconnaissants. C3 VI45 Par ailleurs, en pensant à l'abnégation, il n’est pas uniquement question de céder une part de nos possessions matérielles, part qui représente plus que ce dont une personne a besoin. L'abnégation est une manière de vivre qui émane d'une foi solide, elle domine entièrement la vie du croyant. L'altruisme signifie qu'une personne qui tend à se sentir responsable dans chaque situation, allant des problèmes sociaux aux opprimés, persécutés, affamés et nécessiteux du monde entier, se bat pour trouver une solution à leurs problèmes. C’est l'emploi de la raison et de la conscience aux plus hauts degrés possibles, sans jamais dire "il y a beaucoup de gens qui ont les moyens et les ressources pour résoudre tous ces problèmes, alors". "laissons-les faire", ce sont là "les vertueux" tels qu'ils sont révélés dans le verset suivant : "Si seulement il existait, dans les générations d'avant vous, des gens vertueux qui interdisent la corruption sur terre ! (Hélas) Il n'y en avait qu'un petit nombre que Nous sauvâmes, alors que les injustes persistaient dans le luxe (exagéré) dans lequel ils vivaient, et ils étaient des criminels". Cil VI16 ce sont les musulmans qui croient, qui écoutent la voix de leur conscience et qui craignent Dieu, et qui agissent en toute connaissance de leurs responsabilités. En revoyant les événements par lesquels les musulmans sont passés tout au long de l'histoire, nous constatons qu’ils ont toujours été capables de surmonter les difficultés de cette manière. Commençant par le Prophète Mohammad (pbsl), un modèle envoyé par Dieu à toute l’humanité, ainsi que ses compagnons. Les musulmans ont toujours vécu dans ce cadre moral de la meilleure manière possible et ont été un moyen par lequel, avec leur grande solidarité et Les exemples d'abnégation, l'Islam et les valeurs morales du Coran ont gagné et conquis le monde. Les grandes valeurs morales et la générosité du Prophète (pbsl) sont ainsi révélées dans ces hadiths : * Le Prophète (pbsl) était le plus généreux des hommes dans ses œuvres de bienfaisance. Le Prophète (pbsl) était même plus généreux que le vent soufflant de la direction du bien. * Jamais il ne disait "je n'en ai pas" lorsqu'on lui demandait quelque chose et ça ne le dérangeait jamais qu'il soit sollicité pour quoi que ce soit. * Abu Zarr me dit : "Fils de mon frère ! J'ai été aux côtés du Prophète (pbsl). Prenant ma main, il dit : 'Abu Zarr ! Même si j'avais autant d'or et d'argent que la montagne d'Uhud, je souhaiterais le dépenser dans le sentier de Dieu, ne laissant aucun sou de côté'." * Dans l'un de ses sermons, après avoir rendu grâce à Dieu, le Prophète Mohammad (pbsl) dit : "Ô peuple ! Sachez que Dieu a choisi pour vous l'Islam comme religion. Ornez votre Islam de générosité." An-nasr vendredi n° 209 du 07. déc.. 2007 P. 181 vous sachiez que la générosité est un arbre paradisiaque dont les racines sont au paradis et les branches dans ce monde. Ceux d'entre vous qui sont généreux adhéreront à l'une de ses branches, et cette branche les conduira au paradis. Quant à la cupidité, c'est un arbre dont les racines sont en enfer et les branches dans ce monde, quiconque se cramponne à l'une de ses branches en étant cupide, elle l'entraînera en enfer. Puis le Prophète (pbsl) dit : "Soyez généreux dans le sentier de Dieu." Les compagnons du Prophète (pbsl) qui étaient prêts à abandonner tous leurs biens sans poser de question et à sacrifier leurs vies pour gagner le contentement de Dieu, ont été de grands exemples d'abnégation tout au long de leurs vies. Ils avaient une telle croyance certaine et sûre en Dieu et en le jour du jugement, qu'ils n'ont à aucun moment considéré la dépense dans le sentier de Dieu comme étant une perte ; bien au contraire, ils la considéraient comme étant une grande opportunité leur permettant. de gagner l'amour et le rapprochement de Dieu. Le calife Abou Bakr était un homme très riche. Il dépensa tous ses biens et son argent au service de l'islam par amour de Dieu. Il affranchit des esclaves, aida les pauvres, les nécessiteux, les orphelins et les veuves. Comme Dieu l'a révélé dans ce verset : "Et qu'avez-vous à ne pas dépenser dans le chemin de Dieu, alors que c'est à Dieu que revient l'héritage des cieux et de la terre ? On ne peut comparer cependant celui d'entre vous qui a donné ses biens et combattu avant la conquête. Ces derniers sont plus hauts en hiérarchie que ceux qui ont dépensé et ont combattu après. Or, à chacun, Dieu a promis la plus belle récompense, et Dieu est Grand Connaisseur de ce que vous faites." C57 VIO. Ceux qui ont sacrifié leurs biens dans les moments difficiles ont agi en sachant la valeur de cette action aux yeux de Dieu. C'est pourquoi tous les musulmans doivent prendre les hautes valeurs morales de notre Prophète (pbsl) et de ses compagnons comme modèle, et rivaliser les. Uns avec les autres pour aider les nécessiteux. Dépenser dans le sentier de Dieu, c’est également participer à la construction de mosquées, aux dépenses relatives à leur entretien (électricité, eau, bouilloires, nattes). Il est à rappeler que lorsque l'abnégation est performée avec la sincérité, elle a une grande valeur pour Dieu et c'est là une merveilleuse opportunité pour les musulmans qui cherchent à atteindre les infinies bénédictions du paradis. HARUN YAHYA An-nasr vendredi n° 209 du 07 déc. 2007 P. 182 Numéro 209 Nombre de pages 4 -- id 12160 Url https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/12160 Modèle de ressource Newspaper article Classe de ressource bibo:Issue Id de collection 2198 Id du média 33455 34636 34637 34638 34639 Fichier média https://islam.zmo.de/files/original/052aae5fb40ebf84a864206a5b944d60fc61ad64.pdf https://islam.zmo.de/files/original/a5bccdfd7f561b72e26fa0ca667af780d725b51a.tiff https://islam.zmo.de/files/original/fbeca27df5a96a8e8f16e7c7c225acee6130788a.tiff https://islam.zmo.de/files/original/babf15b140e88fcc92119df6bad6bd18be836031.tiff https://islam.zmo.de/files/original/0d8ed856e58be50d5141f21e8163140e5e7298e2.tiff Titre An-Nasr Vendredi #201 (Sermon de l'Aid el Fitr 2007 : Imam Ilboudo) Sujet https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/980 Alidou Ilboudo https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/49 Khutba https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/571 Cercle d'Études, de Recherches et de Formation Islamiques https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/124 Aïd el-Fitr https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/85 Hadith Editeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/2198 An-Nasr Vendredi Contributeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore Date 2007-10-12 Type https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67398 Périodique islamique Identifiant iwac-issue-0000581 Source https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Langue https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français Droits In Copyright - Educational Use Permitted Couverture spatiale https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/279 Banfora Détenteur des droits Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Contenu Lorsque vient le secours d'Allah ainsi que la victoire, célèbre les louanges de ton Seigneur et implore son pardon. Louanges à Dieu Créateur et maître des univers, louanges à Dieu au début et à la fin. Louanges à Lui autant de fois qu’il y a d’adorateurs qui Le louent. Louanges à Lui autant de fois qu’il y a de négligents qui refusent de Le louer. Louanges au Souverain suprême du mouvement, qui fait succéder les jours aux nuits pour créer le temps, qui fait passer les mois, les saisons et les ans et qui nous conduit inéluctablement vers l’heure suprême. Toute chose est appelée à périr excepté Son visage. C’est à Lui qu’appartient le jugement et c’est vers Lui que nous retournerons. Il y a dans la succession des années un changement d’états et de situations. Ainsi donc le mois de Ramadan s’en est allé et avec lui les bienfaits qu’il nous a été donné de profiter. Louanges à Dieu qui nous a gratifié encore une fois de ce mois béni et louanges à Lui qui a décidé et décrété sa fin. Nous Le louons encore plus. Pour ses innombrables bienfaits à notre endroit, nous Lui demandons de nous donner l’occasion de vivre en d'autres lieux et en d’autres circonstances plusieurs autres mois de Ramadan. Nous demandons à Dieu qu’il accepte notre repentir, qu’il agrée nos actes et qu’il fasse de nous les lauréats de ce mois. Ramadan sera un témoin contre nous ou pour nous. Pour celui qui a excellé dans ce mois en actes d’adoration le rapprochant de Dieu et en devoirs sociaux lui rappelant son appartenance originelle à la communauté humaine, qu’il loue Dieu et Le prie de le maintenir sur ce droit chemin. Quant au négligeant qui a ignoré son maître et les créatures de Dieu qui vivent à ses côtés, qu'il ne blâme que sa propre personne, car il n'y a pas plus perdant que celui qui a vécu le mois de Ramadan et n’y a pas vu ses péchés pardonnés. Qu’il hâte son repentir ici et maintenant avant que ne vienne le moment où Dieu lui refuse le repentir. Le jeûne nous a été prescrit. comme un moyen excellent de construction de la piété dans le cœur du musulman. Dieu dit : « ô vous qui avez cru, le Jeûne vous a été prescrit comme il l’a été à ceux qui vous ont devancés; ainsi vous atteindrez à la piété ». Durant un mois, nous avons éduqué notre âme, notre esprit, notre corps et notre cœur à plus de rigueur dans le respect des prescriptions du Seigneur Très-Haut. Nous avons accru notre détermination et notre volonté d’accomplir des œuvres louables, nous nous sommes évertués à corriger nos comportements déviants et nous nous sommes élevés à maîtriser nos envies, nos colères, nos passions. Bref, nous nous sommes inscrits à l’école de la crainte révérencielle de Dieu ; cette crainte qui est amour de toutes les actions de bienfaisance qui procure l’amour d’Allah et qui est fuite de tous les manquements qui nous feront mériter Son courroux et Son châtiment. Nous sortons de Ramadan plus affermis dans notre foi, plus décidés à vaincre toutes les... basses inclinaisons de notre être et plus déterminés à servir l’islam dans tous les secteurs d’activités sur lesquels notre contribution sera souhaitée. Ramadan a été pour nous une école de discipline exemplaire : que ces traits élevés qui nous ont caractérisés durant Ramadan nous restent à jamais ; ainsi, les portes de l’Enfer nous resteront toujours fermées et celles du Paradis toujours ouvertes. Le jeûne obligatoire prend fin avec la fin de Ramadan, mais l’acte d’apprendre à alimenter son corps et son esprit, cette quête qui n’a pas son pareil dans la formation de l'homme pieux, continue. Les six (06) jours du mois de Chawal, les trois jours de pleine lune dans chaque mois, le jour d’Achoura et celui d’Arafat sont autant de rendez-vous pour nous maintenir dans la bonne direction. Certes, Ramadan est passé, mais notre identité de musulman nous oblige à une présence communautaire dans les mosquées, les cercles d’apprentissage et surtout sur les chantiers urgents comme ceux de la Fédération et de... La Commission d’organisation du pèlerinage, « car n’est pas des nôtres, a dit le prophète celui dont les affaires des musulmans ne le préoccupent pas ». Notre engagement à l’initiative faîtière est de ceux qui nous tiennent le plus à cœur. Très bientôt, nous entreprendrons une sensibilisation massive à l’endroit de toutes nos structures décentralisées pour une présence sans faille lors de la mise en place des commissions techniques nationales. Nous croyons sincèrement que le meilleur de l’islam dans notre pays réside dans l’unité d’action des musulmans. « Et cramponnez-vous tous ensemble au "Habl" (câble) d'Allah et ne soyez pas divisés; et rappelez-vous le bienfait d'Allah sur vous ; lorsque vous étiez ennemis, c’est Lui qui réconcilia vos cœurs. Puis, par Son bienfait, vous êtes devenus frères. Et alors que vous étiez au bord d'un abîme de Feu, c'est Lui qui vous en a sauvés. Ainsi, Allah vous montre Ses signes afin que vous soyez bien guidés. » Pour ce qui est du pèlerinage, nous croyons que nous... avons assez de compétences au sein des différentes commissions pour mener à bien le travail, pourvu qu’il y ait de la bonne volonté. En ce jour de fête et de glorification d’Allah, notre Seigneur nous a prescrit l’aumône de la rupture (zakat el fîtr), comme purification des imperfections qui ont pu entacher notre jeûne et comme partage et communion avec les besogneux d’entre nous. Le chef de famille doit donc payer cette aumône pour lui et pour tous ceux des musulmans dont il est responsable. Elle est d’un sâ’a des céréales consommées dans la région, environ 2,10 litres ou 2,70 kg : riz, mil, orge, maïs, dattes, raisins... Donner cette aumône le matin de la fête avant la prière est meilleur, mais il est permis de la sortir un ou deux jours avant la fête. Ce jour est l’occasion pour nous d’exprimer notre reconnaissance à Dieu pour les faveurs du Ramadan et de laisser éclater notre joie. C’est pourquoi nous sortons pour la présente prière en proclamant depuis l’aube la grandeur d’Allah comme le Messager nous l’a. prescrit : Allahou Akbar - Allahou Akbar - La ilaha illallah - Allahou Akbar - Allahou Akbar - Wa lillah el hamd (Dieu est grand, Dieu est grand, il n’y a d’autre divinité qu'Allah, Dieu est grand, Dieu est grand, la louange entière est à Dieu), conformément à la parole de Dieu "afin que vous proclamiez la grandeur d’Allah pour vous avoir guidés et afin que vous soyez reconnaissants” (Sourate 2, Verset 185). En ce jour de fête et de remerciements, il nous est fait un devoir de partage avec tous ceux qui nous sont proches par quelque lien que ce soit : nos parents, nos frères en islam, nos voisins, nos collègues de travail. Particulièrement avec ceux qui ne partagent pas les mêmes convictions religieuses, le jeûne a constitué un lien qui nous rappelle notre origine commune. « Le jeûne vous a été prescrit comme il a été à ceux qui vous ont précédés... ». Le Ramadan est venu nous rappeler que le discours céleste transmis à l'homme au fil des siècles, surtout à L’époque abrahamique est un discours de compassion, de tolérance et de fraternité. Il a pour mission de développer la connaissance entre les hommes, de renforcer et d’affiner leurs aptitudes pour les aider à construire avec les énormes possibilités dont ils disposent un bonheur ici-bas d’abord et ensuite à en espérer un autre dans l’au-delà. Les limites d’Allah resteront pourtant nos limites dans l’expression de la joie des festivités qui sont les nôtres aujourd’hui. Notre engagement pour le bien et le licite ne souffrira donc d’aucune exception car la perfection de l’être reste notre objectif premier. Cette fête de la rupture coïncide cette année avec la rentrée scolaire et académique 2007-2008. C'est le lieu ici de souhaiter à tous les élèves et étudiants, ainsi qu’aux valeureux enseignants, une bonne rentrée scolaire et académique, de leur dire tous nos encouragements et de leur rappeler leur rôle, celui du savant, de l’intellectuel dans une société en construction : être la lumière qui doit éclairer les. Sentiers du développement. C’est pourquoi il n’est pas excusable que des actes comme ceux qui ont émaillé l’organisation du BEPC 2007 et des concours directs de la fonction publique soient le comportement d'une jeunesse d’avenir. Cependant, la fraude aux examens et concours n’est pas un fait isolé; ce n'est qu'un des nombreux symptômes d'une société en déliquescence où la morale et le civisme sont des valeurs en déperdition. La crise de l’éducation révèle la crise d'une société dans laquelle l’injustice et la corruption doivent être combattues pour exclure à jamais le laxisme et élever le travail et le mérite au rang de valeurs républicaines. Aucune sanction ne saurait venir à bout des délits dans une société où la justice n’est établie ni dans le travail ni dans le partage des fruits de ce travail. Il est encore plus inquiétant quand ce sont les parents, qui devraient être garants de l’intégrité de leurs enfants, qui prennent des raccourcis pour leur procurer les sujets de manière frauduleuse. Quels repères. peuvent-ils laisser aux générations futures ? Aucun pasteur à qui Dieu a confié la responsabilité d'un troupeau et qui n'a pas entouré celui-ci de son attention sincère, ne connaîtra pas les parfums du Paradis (hadith). Pour nous musulmans, nul n'est autorisé à jouir des richesses de la nation d'une manière que la Loi islamique déclare interdite ou qui nuirait à l'intérêt général de la communauté naturelle. L'Islam interdit donc la fraude sous toutes ses formes : "Qui vient à frauder n'est pas des nôtres", a dit le prophète de l’islam. Cette rentrée nous donne l’occasion de saluer les réformes profondes du système éducatif entreprises par les deux ministères conjoints des enseignements. Notre conviction est que cette réforme a besoin de l'accompagnement de tous pour aboutir : les parents, les enseignants, les élèves/étudiants, les partenaires. Cette réforme nous touche d'une façon plus particulière dans sa prise en compte des écoles franco-arabes et des écoles coraniques ; les associations islamiques et Les maîtres coraniques sont donc appelés à plus de sagesse et de lucidité pour résister à la tentation de la frilosité et éviter un avenir incertain à des milliers d’enfants. De toute façon, l’histoire qui est notre tribunal commun rattrapera devant Dieu sa part de responsabilité. Pour notre part, nous avons au niveau du CERFI et de l’AEEMB décidé de jouer notre partition en ouvrant comme promis cette année, le complexe scolaire de Banfora et en renouvelant les souscriptions pour celui de l’AEEMB à Ouagadougou. L’excellence dans la formation est notre ambition et nous comptons y aboutir avec chacun de vous. Allah ne dit-il pas : « Si vous aidez Dieu, Il vous aidera et raffermira vos pas » ? Et encore : « O vous qui avez cru ! Vous indiquerai-je un commerce qui vous sauvera d'un châtiment douloureux ? Croyez en Allah et en Son messager et combattez dans le sentier d’Allah avec vos biens et vos personnes ; cela est bien meilleur pour vous si vous le saviez. » VI0-11 Cette fête de ramadan a lieu au moment où l’humanité est secouée par des phénomènes naturels les plus significatifs de l’histoire de la planète; je veux parler des changements climatiques qui affectent profondément plusieurs régions. Cette situation a entraîné le débordement des eaux de par le monde et des sinistres partiels ou généralisés suivant les localités. Nos prières vont vers celles et ceux qui ont perdu leur vie et notre compassion vers celles et ceux qui ont perdu leurs proches et leurs biens et ont besoin de notre aide et de notre solidarité agissante. Particulièrement chez nous, la saison des pluies a été des plus capricieuses; le démarrage tardif de la campagne et cette fin de saison pratiquement sans pluies alors que les spéculations ne sont pas à maturité ont compromis pour beaucoup les espoirs des braves paysans. Malgré les prévisions les plus optimistes, force est de constater que la campagne sera déficitaire. Ainsi donc, il sera encore fait appel à votre sens de compassion et de Solidarité, à votre sens du partage et à votre humanisme pour qu'ensemble nous puissions passer la période difficile. En ces moments de joie, nous avons une pensée pour tous les peuples qui vivent des moments difficiles pour leur détermination à se soustraire de l’injustice et de l’arbitraire. C’est le cas du peuple palestinien qui vit le martyr depuis 60 ans et dont la communauté internationale devra avoir honte d’observer vu son hypocrisie déclarée. C’est aussi le cas des peuples irakiens et tchétchènes qui subissent un génocide qui n’inquiète plus personne. Toutes ces zones de conflit constituent la mauvaise conscience de notre monde civilisé et devraient nous faire repenser nos relations internationales. Il serait juste aussi de dire haut notre indignation face à l’injustice commise par des musulmans, injustice à laquelle ils voudraient coller le nom de djihad et celui combien saint de Dieu. Nous désapprouvons l’injustice d’où qu’elle vienne et tous les imposteurs qui usurpent le nom d’Allah, exploitent. La ferveur religieuse des peuples pour les précipiter dans les ravins que l’on connaît. Pour tout croyant, la paix est un don divin et un objectif à atteindre. Si la guerre naît dans l’esprit des hommes, c’est dans l’esprit des hommes que germera la paix. Il ne faut pas se résigner à une culture de conflit et accepter l’affrontement comme inévitable et la guerre comme un état naturel. Non, l’homme est fait pour vivre avec l’homme. « Cette communauté, celle des hommes, est une et Je suis votre seigneur, adorez-Moi » (Coran). Le jeûne, encore mieux que les autres actes d’adoration, vient de nous enseigner ces valeurs suprêmes. Qu’Allah agrée notre repentir, qu’il accepte nos actes et nous excuse nos erreurs. Qu’il soutienne le juste et vrai et fasse périr le faux. Qu’il raffermisse nos rangs et fortifie notre foi. Bonne fête à tous les musulmans. Bonne fête à toute la Nation. Que Dieu aide le Burkina Faso. An-n° 2O1 du 12 octobre 2007. Numéro 201 Nombre de pages 4 -- id 12161 Url https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/12161 Modèle de ressource Newspaper article Classe de ressource bibo:Issue Id de collection 2198 Id du média 33456 34640 34641 34642 34643 Fichier média https://islam.zmo.de/files/original/3a6cb4e11fc4d42c1385b9ac6d912dd73de4801e.pdf https://islam.zmo.de/files/original/f9ef39e481bd645031b07ba43b34709f3e86997d.tiff https://islam.zmo.de/files/original/5348a27a739d085f62a337d477bb5d74b7dab580.tiff https://islam.zmo.de/files/original/093a52de12c8ac77d0a0cf7afc26dc91886d8224.tiff https://islam.zmo.de/files/original/2a27e0b5615edcd5d568ede978a9771c33460469.tiff Titre An-Nasr Vendredi #162 (La purification rituelle, un passage obligé dans le cheminement vers Allah (swt)) Créateur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/15561 Adam Sujet https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/124 Aïd el-Fitr https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/85 Hadith Editeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/2198 An-Nasr Vendredi Contributeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore Date 2006-02-10 Type https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67398 Périodique islamique Identifiant iwac-issue-0000582 Source https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Langue https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français Droits In Copyright - Educational Use Permitted Détenteur des droits Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Contenu Lorsqu'il viendra le secours d'Allah ainsi que la victoire, célèbre les louanges de ton Seigneur et implore son pardon. « Dieu est pur et n'accepte que ce qui est pur ». Ce hadith à caractère divin dit long sur la place de la purification dans le quotidien du musulman. En effet, elle est la condition première de l’agrément de tout ce que le croyant a à l’adresse de son Créateur Allah (SWT). La purification, on le sait, est l'opération qui consiste à débarrasser un corps des éléments jugés impurs. En plus de cette dimension spirituelle qui consiste à purifier l’âme des impuretés, des péchés et de la désobéissance par un sincère repentir de toutes les fautes commises, elle nettoie le cœur des souillures du polythéisme, du doute, de la convoitise, de la rancune, de la supercherie, de l'orgueil et de l'ostentation. Comme on peut le constater, la purification fait suite à un état d’impureté causée par une souillure. Avant d’aborder les types d’impuretés et en même temps les types de purification, passons en. Revue des matières purificatrices. Les matières purificatrices Les matières qui servent à la purification du croyant sont l'eau et la matière solide dont est faite la surface de la terre. Pour la présente étude, nous nous intéresserons à l'eau uniquement, qui demeure le premier recours pour la purification. Est pure et purifiante, toute eau qui n'est pas particularisée par une qualité spéciale. Ainsi, à l’état naturel, l’eau est absolument pure. L'eau de pluie, de neige, des grêles à propos desquelles Allah dit : « Nous faisons descendre du ciel une eau des plus pures » (C25V48) sont comptables parmi ce type d'eau. On peut ajouter à celles-ci l’eau de la source de Zam-Zam, l’eau changeante par stagnation à cause de son lieu d’existence. Une eau qui a déjà servi pour les ablutions ou la lotion (le grand lavage) est pure et purifiante compte tenu de son origine première. L’eau mélangée à une matière pure (savon, le safran, la...) farine) ou impure reste, pure et purifiante à condition que la matière qui s’y est incorporée n’ait pas altéré son goût, son odeur, ou sa couleur en référence à cet hadith : « L’eau est pure de nature tant que son odeur, son goût, sa couleur n'ont pas été altérés par une matière impure qui s'y incorpore » (Behaki). An-nasr, vendredi n° 162 du 12 janvier 2007, Prix 50 fcfa, P. 207. À toute fin utile, il faut signaler que le restant d’une eau de boisson d'une personne (indépendamment de son bord religieux) ainsi que celle d'un animal licite à manger... demeure pure et purifiante. Par ailleurs, il faut à tout prix éviter le reste d'eau d'un chien ou d'un porc qui sont des animaux impurs. Si l'eau peut servir à la purification, il reste qu'elle doit être utilisée selon des méthodes. On en vient alors aux différents types de purification par l'eau. Énumération de deux types de purification rituelle : La petite ablution. C’est le type de purification exigée lorsque l'on veut accomplir une prière quelconque (obligatoire ou... surrégatoire), le Tawaaf (tournée autour de la Kaaba), ou lorsque l'on veut toucher le Coran. Elle fait suite à un état d’impureté mineure à savoir : la miction. C’est le fait d’uriner. S'il arrive que l'urine, qui est un liquide impur, touche le vêtement, il faut nécessairement laver la partie atteinte. Mais quand il s'agit de l'urine d'un garçon bébé qui ne mange pas encore d'aliments lourds, il suffit de verser un peu d'eau sur la partie souillée pour la rendre pure. Souvent, après la miction, coule un liquide blanc et épais appelé Wady. C'est une impureté qui ne nécessite pas la lotion. Aussi, lors des préalables de l’acte sexuel ou à la pensée de ces actes, coule un liquide blanc et visqueux appelé Madhy ou suintement érotique. Il est très subtil et peut souvent passer inaperçu. D’une manière générale, ces trois états d’impureté sont mineurs conformément à cet hadith rapporté par Ibn Abbas : il y a El Many (le sperme), El Wady et El Madhy (les suintements). Quant au Many, il faut se lotionner. Concernant les Wadhy et le Madhy, loue ta verge et les organes génitaux et fais tes ablutions comme pour la prière. Il faut noter que le Madhy ou suintement érotique existe aussi bien chez l'homme que chez la femme où il est plus abondant. L’arrêt de l’écoulement de sang chez la femme suite à une métrorragie est un état d’impureté mineure. Enfin, il y a les éjections de matières fécales (excréments) et les pertes de vent. Au-delà de ces cas de souillures, il y a des situations à l'issue desquelles le ou la croyant(e) est considéré(e) comme impur(e) et ne peut s’acquitter de certaines obligations cultuelles et doit se rendre pur(e). Il s'agit de l'obnubilation de la raison par sommeil profond, à la suite d'un évanouissement, ou d’un état d'ivresse ou d'un accès à la démence. La petite ablution est le type de purification qui sied à ces différents états d'impureté. Elle est décrite dans la voie du musulman ainsi qu'il suit : La description de la petite ablution. Après que l’on dispose de l’eau qualifiée à l'usage des... Ablutions, on prononce le nom de Dieu (Bismillah) puis on formule l’intention d'accomplir les ablutions. Ensuite, on se lave les mains jusqu'aux coudes, puis on se rince la bouche, puis le nez en inspirant et en expirant de l'eau. On se lave ensuite le visage du commencement des cheveux jusqu’à la fin de la barbe en longueur et de l’os temporal droit jusqu’à l’os temporal gauche en largeur. Puis, on se lave les bras (droit puis gauche) jusqu'aux coudes tout en ayant le soin de laver les doigts. On passe ensuite les mains mouillées sur les cheveux en commençant par le devant jusqu'à la nuque, puis revenir au devant là où on a commencé. On essuie ensuite les oreilles avec le peu d’humidité qui reste dans les doigts ou on les mouille encore une fois. On se lave les pieds (droit d’abord et gauche ensuite) et on termine en prononçant la Chahada (je témoigne qu’il n’y a de dieu qu'Allah et que Mohammed est son serviteur et son prophète). Et l’invocation. suivante : • Que Dieu fasse que je sois parmi ceux qui se repentent et s'appliquent à être purs ». Selon la tradition prophétique, les actes énumérés doivent être accomplis trois fois à l’exception de la formulation de l’intention, le passage des mains sur la tête, le nettoyage des oreilles et le lavage des pieds. Par ailleurs, ces actes sont rangés en deux catégories. La catégorie des actes obligatoires (actes dont l’absence de l’un d'entre eux annule les ablutions) et la catégorie des actes surérogatoires. Les actes obligatoires ont été mentionnés dans le Coran à la Sourate 5 Verset 6 : • O croyants, lorsque vous vous levez pour la prière, lavez-vous le visage, et les mains jusqu'aux coudes, passez-vous les mains sur la tête et lavez-vous les pieds ». Il convient d'ajouter à ces actes, l'intention et l'ordre à suivre, car faire les ablutions est un culte et tout culte doit être exécuté selon l’ordre du législateur. Tout le reste des actes est classé dans la catégorie des actes surérogatoires. Il est détestable. de négliger les traditions prophétiques ici comme ailleurs. Les ablutions, lorsqu’elles ont été convenablement accomplies, restent valables jusqu’à ce qu'elles soient rompues par une impureté ou un état qui consacre son annulation. Par conséquent, sur la base du doute, les ablutions ne peuvent pas être considérées comme nulles. Il faut la certitude que l'on a commis un acte qui rompt les ablutions. Omission et correction de la petite ablution. Il peut arriver que pendant les ablutions, on omette un acte. Si l’omission porte sur un acte obligatoire, et si on s’en rappelle avant la fin des ablutions, il suffit de reprendre l’accomplissement à partir de la partie où porte l'omission et poursuivre normalement jusqu'à la fin. Il en est de même pour un acte surérogatoire. Mais si c’est au cours de la prière, ou même à la fin, que l’on se rend compte que l’on a omis un acte de la trame des actes obligatoires, alors, ni la prière en cours, ni les ablutions ne sont valables. Dans le cas où l’omission porte sur un acte. Surérogatoire, et que c'est au cours de la prière que l'on s’en est rendu compte, il faut tout simplement refaire cet acte isolé après la prière en cours. Pour terminer avec le volet de la petite ablution, une dernière précision serait intéressante. L’effleurement des chaussettes est un acte permis. Le Prophète (SAW) dit à ce propos d’après Hamman El-Nakhy (RAA) : « Jarir ben Abdallah a repris ses ablutions en affleurant ses chaussettes après avoir fait la miction (uriner). On lui a dit : “Tu as fait cela malgré tout (le fait d'avoir uriné) ?” Il répondit : “Oui, j’ai vu le Messager de Dieu (SAW) faire autant.” » Toutefois, l’effleurement des chaussettes n’est permis que si, avant de les porter, le sujet était purifié. Le Prophète (SAW) dit à ce sujet d’après Chu’ba : « J'étais une nuit en voyage avec le Prophète (SAW). Je lui versai de l'eau d'un récipient et il se lava le visage et les mains, puis frôla la tête avec les mains mouillées. Ensuite, je me suis baissé pour lui enlever ses chaussettes mais il me... » dit : « je l'ai porté après m'être purifié ». Dans la pratique, l'effleurement concerne le dessus des chaussettes et non le dessous. Les propos d'Ali Ibn An-nasr vendredi n° 162 du 12 janvier 2007... Prix 50 fc6 P. 209 Talib sont très éloquents à ce sujet. Il dit : « Si la religion s’établit par la raison, il aurait fallu affleurer le dessous des chaussettes au lieu du dessus. J'ai vu le Messager de Dieu (SAW) effleurer le dessus de ses chaussettes ». Il convient de préciser que le délai admis dans la pratique de l’effleurement des chaussettes est de 24 heures pour le résident et 72 heures pour le voyageur. En effet, d'après Chu-rayh Ben Hani (RAA), Ali a répondu à la question portant sur la durée de l’effleurement : « trois jours et trois nuits pour le voyageur et un jour et une nuit pour le résident ». Le compte de la durée commence à partir du moment de l'effleurement ou à partir du moment de l'annulation des ablutions après lesquelles les chaussettes ont été portées. L'effleurement n'est pas possible. dans une situation d'impureté majeure. Dans ce dernier cas, il faut la grande ablution. La lotion ou la grande ablution fait suite à un état d’impureté majeur causé soit par l'émission de sperme (éjaculation), les rapports sexuels (même sans éjaculation), la fin des menstrues et des lochies chez les femmes. Le nouveau converti doit également se lotionner de même que le mort doit être lotionné. Par ailleurs, il est souhaitable de se lotionner lorsqu'on se rend aux prières de vendredi, aux deux fêtes de l’aïd, lors de l'ihram (acte du pèlerinage) ou après avoir lotionné un mort. Pour que la lotion soit valable, deux grands principes sont à observer obligatoirement. Il s'agit de l’intention et du lavage de tout le corps. Dieu dit : « Ô croyants, ... si vous êtes en état d’impureté majeure, sauf ceux qui font route, lotionnez-vous ». Description. Pendant l'exercice de la grande ablution, il faut d’abord formuler l’intention de se purifier des impuretés majeures. Ensuite, on lave les mains jusqu’aux... Poignets à trois reprises. Puis on lave proprement la partie intime (du nombril au genou). On fait ensuite la petite ablution complète, ensuite on verse l'eau sur la tête trois fois en passant les doigts dans les cheveux pour que l'eau pénètre jusqu'aux racines. On lave ensuite tout le corps en commençant par le côté droit puis le côté gauche. Il faut accorder de l’attention aux parties non apparentes du corps telles que le nombril, les aisselles, les orteils, l'intérieur des oreilles, les dessous des genoux et autres. L'obligation n’est pas faite à la femme qui a des tresses de les défaire lors de la lotion. En définitive, les types de purification sont fonction de la matière purificatrice et/ou de l’état d’impureté dans lequel on se trouve. La purification est indispensable dans l'adoration. Comme telle, elle est un passage obligé dans le cheminement vers Allah. La purification rend digne le croyant de communiquer avec Dieu, son Créateur, et donc lui permet de se rapprocher de Lui. Mon serviteur ne cesse de Se rapprocher de Moi d’abord par les actes obligatoires puis par les actes surérogatoires jusqu’à ce que Je l'aime. Et lorsque Je l'aurai aimé, Je deviens ses yeux par lesquels il regarde, ses oreilles par lesquelles il entend, les membres par lesquels il agit. Je deviens son ami. Il ne Me demande rien que Je refuse. Quiconque s’en prend à lui s’est pris à Moi. » Hadith Quoudsi. Or, ni les actes obligatoires, ni les actes surérogatoires ne sont valables que si l’on est pur. Toutes les faveurs contenues dans ce hadith ont donc pour préalable la purification. Alors, nous gagnerions à nous attacher à être purs et à aimer la pureté. Fasse Allah que nous soyons de ceux-là qui s’appliquent à être purs. (Amine) An-nasr vendredi n°162 du 12 janvier 2007 Prix 50 fck P. 210 Numéro 162 Nombre de pages 4 -- id 12162 Url https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/12162 Modèle de ressource Newspaper article Classe de ressource bibo:Issue Id de collection 2198 Id du média 33457 34644 34645 34646 34647 Fichier média https://islam.zmo.de/files/original/aa8eb4c186edff07633a6884797a5470acc5d9b6.pdf https://islam.zmo.de/files/original/9d96ff9aa181a91493df138ebdcbf8dcb276bd0a.tiff https://islam.zmo.de/files/original/79f220376576918886b71d1cfcd1e94b2fc1b178.tiff https://islam.zmo.de/files/original/d443489467d8c4013dba562157f0ffb5917c7921.tiff https://islam.zmo.de/files/original/980d3ae540367d552b6112cd2baa55dd7f3a7417.tiff Titre An-Nasr Vendredi #159 (L'environnement : des raisons de s'inquiéter) Créateur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/15565 O. Ibrahima Sujet https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Editeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/2198 An-Nasr Vendredi Contributeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore Date 2006-02-10 Type https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67398 Périodique islamique Identifiant iwac-issue-0000583 Source https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Langue https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français Droits In Copyright - Educational Use Permitted Couverture spatiale https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/332 Japon Détenteur des droits Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Contenu L’une des plus grandes questions de notre siècle est comment produire deux fois plus de bien-être avec moins de matières premières et d’énergies ? Bien souvent, les solutions techniques sont connues de même que les mesures réglementaires ou fiscales nécessaires pour en favoriser l'adoption. Reste surtout à convaincre l’opinion publique et les décideurs politiques. « Vivre, c’est polluer », rappelle l'économiste Alain U-PKTZ. Nous ne pourrions vivre sans consommer d’énergies ni dégrader des matières premières. Est-ce une raison cependant pour brûler la vie et la terre par les deux bouts ? Assurément, non. C'est pourtant ce que nous faisons depuis que le capitalisme, ce formidable accélérateur de l’histoire, est né au cœur de l'Europe pour s'emparer progressivement de la planète entière. Multiplication des tempêtes, avancée des déserts, réchauffement aux conséquences potentiellement dramatiques de l'atmosphère, pluies acides, trou dans la couche d'ozone, disparition accélérée d'espèces. DE S’INQUIÉTER Les animaux et végétaux, pénurie d'eau potable, invasion des déchets toxiques et des métaux lourds, épuisement des océans et des matières premières à commencer par les sources fossiles d’énergie... le doute n'est guère possible. Les échéances se rapprochent et l'addition est déjà salée. Après ce listing d'événements apocalyptiques, le fils d'Adam est en droit de s'inquiéter et de se demander la conduite à tenir. Comment produire sans détruire ? Le capitalisme peut-il virer au vert ? Pour avoir une chance de s’en sortir, il faudrait une réorientation rapide et profonde de notre mode de production et de consommation. Est-ce possible ? Difficile, mais moins utopique qu'on ne le croit souvent. L’innovation technique a surtout permis, jusqu'ici, d'économiser le travail humain, avec comme résultat incontestable, l'amélioration des conditions de vie, même si ces bienfaits sont très inégalement répartis. Nous avons désormais besoin de mettre l'innovation prioritairement au service des... Économies d'énergie et de matières premières. An-Nasr vendredi n° 159 du 29 décembre 2006.......... P. 50 f cfc P. 195 La croissance sans détruire l'environnement Si la survie de la planète implique l’impératif devoir pour les habitants des pays riches à renoncer à l’essentiel du confort que le capitalisme leur a apporté, et, pour les pays pauvres, renoncer à rattraper ce niveau, il y a très peu de chances que cet objectif réunisse un soutien politique suffisant pour être mis en œuvre, en tout cas dans un cadre démocratique. Il est impératif de savoir que l'existence de fortes inégalités sociales ne peut servir à justifier la poursuite d’un mode de développement suicidaire impliquant une pression sur l’environnement terrestre. Cela est nécessaire pour transmettre aux générations futures un cadre de vie, un environnement un peu plus viables. Et ce n'est pas de la science-fiction : maisons à faible consommation d'énergie, urbanisme engendrant peu de besoin de transport, automobiles consommant moins.... Dans de nombreux domaines, nous maîtrisons déjà, et souvent de longues dates, les techniques qui permettraient d'atteindre de tels objectifs. Quant aux industriels, ils commencent toujours à jurer qu'il est impossible de parvenir à tels ou tels résultats et qu'on les mène à la ruine en leur imposant telles ou telles contraintes. Mais quand les États et l'opinion publique tiennent bon, ils finissent le plus souvent par trouver des solutions techniques adaptées... Un peu d'histoire... Dans les années 80, les naturalistes attirent l’attention du monde entier sur les risques de menace de la biodiversité au niveau des forêts tropicales. Ainsi, la communauté internationale s’est réunie à plusieurs reprises pour examiner les problèmes de l’environnement et de la biodiversité. Nous avons en mémoire le sommet de la Terre à Rio où la biodiversité est apparue comme un bien vital et commun à tous. Son maintien est à la fois une priorité scientifique (comprendre le fonctionnement général de la planète), un enjeu éthique (droit à la vie des espèces), économique (ressources biologiques et génétiques) et sociale (partage des avantages et des valeurs entre les peuples). Les actions de préservation doivent intervenir à trois (03) niveaux : diversité spécifique (communauté), diversité génétique (population) et diversité écologique (paysage). Une perte de diversité biologique entraînerait inévitablement une réduction des possibilités de développement pour les générations futures. Il y eut aussi le protocole de Kyoto conclu en 1997 pour tenter d’éviter un réchauffement catastrophique de la planète. Ce protocole avait décidé de transformer l'atmosphère terrestre en marchandise : il a instauré un marché de permis négociables pour les émissions de gaz à effet de serre. Des exemples... Faire plus avec moins. Différentes solutions sont déjà proposées par les ingénieurs et les architectes. Elles passent parfois par la redécouverte de certaines pratiques rudimentaires et efficaces, mais aussi par l'application des technologies les plus modernes, ou encore par de nouveaux modes d'organisation et de vie. Certaines parmi ces solutions sont déjà rentables dans le contexte actuel. D’autres exigent pour leur mise en œuvre des contraintes réglementaires plus strictes ou de nouvelles taxes. Ces exemples sont : “Des villes plus humaines" : les villes ont tendance à s'étaler. Elles poussent les habitants à étendre l'exploitation des terres, la consommation de carburant augmente. Le problème dépasse largement celui des transports, car il faut construire davantage d'infrastructures pour l'approvisionnement des logements en eau, gaz, électricité, sans oublier les égouts, les routes, le réseau téléphonique et éventuellement le réseau câblé. L'étalement des villes est un formidable gâchis de ressources. Les urbanistes soucieux de l'environnement estiment qu'une ville dense bien conçue peut être facilement plus agréable que Hong Kong ou Moscou. Outre l'économie d'énergie, l’intérêt est aussi de réduire les pollutions, d'améliorer l'agrément des lieux, de favoriser la sociabilité et de réduire la délinquance. Des bâtiments qui consomment deux fois moins d'énergie. Pour limiter les besoins de chauffage (pays du nord), les techniques les plus rudimentaires se sont montrées efficaces : utilisation du bois dans la construction (c'est un bon isolant), usage approprié de matériaux pouvant accumuler la chaleur et la restituer quand le bâtiment en a besoin (terre, briques, pierres,...), récupération maximale de l’énergie solaire (orientation du bâtiment en fonction du soleil, larges baies). Quant aux appareils électriques qui produisent l’air conditionné, il faudra les réduire et adopter de nouvelles habitudes vestimentaires comme au Japon et en Chine. Du mobilier durable en concevant des meubles de bureau à base d’éléments séparés facilement remplaçables et recyclables. On peut donc personnaliser le produit, le faire évoluer avec les modes tout en gardant la même structure. Un grand fabricant de meubles. Américains a déjà mis en œuvre une telle stratégie. En outre, les meubles durent plus longtemps grâce au remplacement des seules parties usées ou démodées : des véhicules à 1,5 L au 100 km : nos automobiles pourraient consommer 1,5 ou 2 L au 100 km grâce à l’allègement des véhicules et à la propulsion hybride. De nouveaux matériaux d’alliage (la fibre de carbone), à la fois très résistants et très légers, remplaceront l'acier et diviseront par 3 le poids d’un véhicule de cinq (5) places. La pénétration dans l’air sera sensiblement améliorée en travaillant l’aérodynamique. Une propulsion électrique hybride récupérera 70 % de l’énergie de freinage, en la stockant temporairement pour la restituer au moment d'une accélération. Les prototypes existent déjà (la Renault Vesta depuis 1987...). Qu'attend-on pour les fabriquer ? Des emballages réutilisables : en Europe du Nord, le système des bouteilles consignées est généralisé : elles servent en moyenne une vingtaine de fois. Le Danemark a même voté une loi qui les rend. obligatoires. On pourrait ainsi réduire les effets néfastes des “sachets noirs" ; Internet peut réduire les transports : en effet, l'envoi de documents par courrier électronique plutôt que par voie postale permet une économie de matières et d'énergies. D'autre part, les visioconférences peuvent réduire la consommation de ressources, comparées à un voyage d'affaires transatlantique. La technologie Internet recèle un fort potentiel d'économie de ressources, mais son efficacité de ce point de vue dépend de l'usage que nous en ferons et notamment du prix de l’énergie. Des outils pour une croissance soutenable. La solution miracle unique n'existe pas, mais un ensemble d'outils est disponible pour limiter les atteintes à l’environnement. Que faire pour inciter les producteurs et les consommateurs à privilégier des biens et services plus économes en énergies et en matières premières ? Voici cinq (5) outils utilisables : l'interdiction, la norme, le label, la Taxation et le permis négociables. Les deux premiers sont des outils politiques : ils s'appuient sur la contrainte. Les deux derniers sont économiques : ils misent sur une incitation financière. Quant au label, il ne compte que sur la transparence de l’information sur le marché. Chacun de ces outils possède ses effets pervers et ses champs d'application privilégiés. Les interdictions : il s'agit, bien sûr, de la forme la plus contraignante de protection de l'environnement. C'est une technique largement (et depuis longtemps) utilisée : interdiction de la chasse (ou limitation draconienne) à certaines espèces protégées ou à certaines périodes de l’année, interdiction de l’utilisation de certains matériaux et rejet de certains produits. L'avantage est évidemment l’efficacité de cette mesure, à condition toutefois que l'État, qui édicte l'interdiction, se donne aussi les moyens de contrôler, ce qui est loin d'être toujours le cas. Les normes : la norme impérative relève également de la responsabilité des États. Mais à la différence de l'interdiction, elle est plus souple. Il ne s'agit pas d'empêcher l'atteinte à l'environnement, mais de la limiter à un niveau maximal, jugé tolérable par la puissance technique ou en imposant le recours à des technologies déterminées. Les labels : ils sont associés à des normes non impératives et peuvent être parfois de caractère purement privé. Le label atteste alors qu'un produit ou un service est bien conforme à la norme en question. La crédibilité d’un label est liée au fait qu’il est délivré par une instance indépendante du producteur. Les écotaxes : avec les écotaxes, il s’agit de faire payer le pollueur à hauteur des coûts ou des inconvénients qu’il occasionne à la collectivité. L'avantage de la taxe est donc de responsabiliser individuellement les pollueurs, mais aussi de dégager des ressources pour la collectivité, ressources qui, par exemple, pourront financer les investissements collectifs ou permettre de réduire d’autres taxes aux effets économiques contestés. Permis négociables : on les appelle aussi droits à polluer, ce qui est contestable. Il ne s'agit pas de créer des droits là où ils n'existaient pas, mais de restreindre le droit de polluer un bien commun. Ainsi, aux USA, pour réduire de moitié la quantité de dioxyde de soufre (SO2) rejetée dans l’air entre 1980 et 2000, des permis ont été vendus chaque année aux enchères. La question de l'environnement est toujours d'actualité et chacun doit comprendre que : • sans nature il n'y a pas de futur parce que nos vies y sont liées, disait Nicola Hulot. Parallèlement, le prophète (saw) a conseillé aux siens de préserver la nature même en temps de guerre. « N’abattez aucun arbre fruitier, ne touchez à aucun vieillard, combattez seulement ceux qui vous combattent », conseillait-il à ses combattants. Par ailleurs, il a conseillé de planter des arbres même si c'était le dernier acte de la vie du croyant. An-nasr, vendredi n° 159 du 29 décembre 2006 .... Prix 50 fc 6 P 198 Numéro 159 Nombre de pages 4 -- id 12163 Url https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/12163 Modèle de ressource Newspaper article Classe de ressource bibo:Issue Id de collection 2198 Id du média 33458 34648 34649 34650 34651 Fichier média https://islam.zmo.de/files/original/78648e9939862862fff715393c6417ed2c2a0829.pdf https://islam.zmo.de/files/original/e83ca4cb0d8f49a715e5f87f5677734456ef09fb.tiff https://islam.zmo.de/files/original/25180961b3db6aea9f3aa37b14b3a739b6caf1cf.tiff https://islam.zmo.de/files/original/5efd94e57dfbeab36b7365d245ccb803f82eb836.tiff https://islam.zmo.de/files/original/5408a1515388f14646d1124ef885f76aa501d6ad.tiff Titre An-Nasr Vendredi #264 (Sermon de la prière de l'Aïd el Kébir. Imam Tiégo Tiemtoré) Sujet https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/49 Khutba https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/1198 Tiégo Tiemtoré https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/125 Aïd al-Adha (Tabaski) https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/124 Aïd el-Fitr https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/81 Pauvreté https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/86 Prière Editeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/2198 An-Nasr Vendredi Contributeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore Date 2008-12-08 Type https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67398 Périodique islamique Identifiant iwac-issue-0000584 Source https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Langue https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français Droits In Copyright - Educational Use Permitted Couverture spatiale https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/287 Boromo Détenteur des droits Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Contenu Lorsque vient le secours d'Allah ainsi que la victoire, célèbre les louanges de ton Seigneur et implore son pardon. Toutes les louanges sont à Allah, Seigneur des univers. Louanges à Lui pour ses innombrables bienfaits, pour son immense générosité et pour sa majesté. Il a honoré la Ummah par l’accomplissement des bonnes actions qui conduisent à sa proximité et à sa satisfaction. Celui qu’Il guide aura reçu une lumière, tandis que sera dans l’égarement manifeste, celui qui en est privé. Serviteurs d’Allah, craignez Dieu et souvenez-vous de Lui, Il se souviendra de vous. Remerciez-le pour Sa guidance et Son don et n’oubliez pas que si « vous énumérez les bienfaits d'Allah, vous n'y parviendrez jamais ». (Sourate 14, Verset 34) Que sa paix et son salut soient sur le Sceau des prophètes (saw), sa famille, ses compagnons et les croyants, jusqu’au jour dernier. La célébration de l’Aïd El Kabir est un grand moment de souvenir et de reconnaissance à Allah pour ses multiples faveurs. Il couronne la pratique du cinquième pilier qu’est le... Pèlerinage aux lieux saints et nous rappelle au souvenir d’Abraham (pbsl), le patriarche, dont la figure emblématique illumine tous les itinéraires spirituels. La signification du hadj dans son aspect symbolique correspond à ce voyage intérieur que nous sommes en principe censés entreprendre pour revenir, comme c’est le cas du Hadj, à notre état primordial, à notre cœur, à notre centre immuable et infini, lieu de l’unité absolue, où toutes les contradictions se neutralisent, se fondent, pour laisser place à l’être spirituel, à l’être universel, subsistant en Dieu. La talbiya (réponse à l’Appel divin) formulée par le pèlerin vise précisément à renouveler le Pacte primordial (al-mîthâq) scellé entre Dieu et les hommes dans la pré-éternité, avant l’incarnation des esprits sur terre : « Ne suis-Je point votre Seigneur ? » Ils dirent : oui, nous en témoignons. (C7V172). On perçoit alors l’unité de la communauté musulmane et, au-delà, de la communauté humaine. Puisque les... Pèlerins proviennent de toutes les régions du monde, puis y retournent, quelque chose du centre est ainsi disséminé à la périphérie. Par cette action répétée chaque année, la totalité de la communauté musulmane se trouve purifiée. En ce jour de souvenir, celui qui est nommé le père des Prophètes nous inspire une belle leçon d’abnégation, de sacrifice et de renoncement. Le saint Coran nous dit que le prophète Abraham se vit confier la tâche de conduire l’humanité. "Et rappelle-toi, quand ton Seigneur eut éprouvé Abraham par certains commandements, et qu'il les eut accomplis, le Seigneur lui dit : « Je fais de toi un exemple à suivre pour les gens". Son itinéraire tout comme celui de tous ses prophètes nous montre que la foi signifie résister, se battre, lutter et tous les jours persévérer. Du haut des sept cieux, Dieu proclame : « Ceux qui luttent pour protéger leur foi, Nous les guiderons sur notre voie. Dieu est avec les bienfaisants » (Coran 29:69). Souviens-toi toujours d’Ibrahim : Il a cru de toute l’énergie. de son cœur et n’a cessé de demander à Dieu de parler à son cœur "pour que mon âme s’apaise” C2V260 ; murmurait-il. Il fut l’exemple de ceux qui portent la foi, "l’ami de Dieu” choisi, élevé, et rapproché. La fête du Sacrifice. Un signe, un souvenir, un rappel... ce serviteur, cet ami de Dieu, cet humble qui a accepté et n’a eu de cesse de dire, de protéger et de lutter pour Dieu, pour la Lumière, pour la vérité jusqu’au bout. Abraham abandonne sa famille dans cet endroit désertique en les confiant à Allah en ces termes : “Mon Dieu, je viens de laisser ma famille. La provision qu’ils ont en leur possession est insuffisante, si elle s’épuise, ils mourront, mon Dieu je te les confie par rapport à leur subsistance, à leur vie. Faites en sorte, mon Dieu, que ce désert soit une terre fertile où va converger toute l’humanité, un lieu où il y aura la provision, l’eau, en abondance, où il n’y aura aucune pénurie afin qu’ils puissent t’adorer.” C14V 35-37 Ceci montre que l’invocation, la confiance en Allah est Primordiale pour l’homme et encore plus pour le musulman qui doit être en contact permanent avec Dieu. Référons-nous à la Mecque qui est aujourd’hui une cité verdoyante vers laquelle le monde entier converge. À l’origine, c’était une vaste plaine désertique nue où il n’y avait rien. L’histoire de la Mecque est liée à l’invocation faite par Abraham, notre père à tous. L'invocation est l'arme du croyant, comme le dit le Prophète Mohamad (saw). C'est l'invocation qui a permis à Adam et Hawwa d’être pardonnés et réadmis au sein de la miséricorde divine, à Ayoub d’être guéri, à Younous de sortir du ventre de la baleine, à Mohamed (sws) de vaincre à Badr, à Zakariya d’avoir une progéniture, etc. Aid el kabir est une fête à vivre en groupe car c’est un moment de partage. On y partage la prière, le repas, les sourires et les cadeaux. C’est le moment de chasser l'égoïsme, c'est le moment de rappeler à toutes et à tous que nous sommes une religion d’amour, de rencontre et de solidarité. Mais en toute chose, le Musulman reste sobre et évite le gaspillage. Aussi, au niveau des réjouissances, il nous faut retenir que ce qui est interdit avant Tabaski le demeure en Tabaski et même après. "Pas d’obéissance à une créature dans la désobéissance à Dieu”, dit le Prophète Mohamad (saw). Chers frères et sœurs, l’actualité nationale reste marquée par la bonne récolte. Les résultats prévisionnels de la campagne 2008/09 s’élèvent à 4,2 millions de tonnes de céréales. Au-dessus des efforts fournis par les uns et les autres pour accroître la production céréalière nationale, n’oublions pas la grâce divine sans laquelle la bonne pluviométrie n’aurait pas d’effet. Il faut donc souhaiter que des mesures soient prises pour que ces données aient une répercussion sur la situation alimentaire avec une tendance à la baisse des prix de certaines céréales. Une chose est d’avoir de l’abondance, une autre est de savoir gérer cette abondance avec gratitude, humilité et équité. Il faut, à l’évidence, prendre des mesures pour éviter la spéculation. et limiter l’exportation du surplus de sorte à ne pas inhiber les efforts consentis ; encourager la population à la consommation de la production nationale. Comment ne pas se rappeler le drame de Boromo ? Tout en appelant les familles éplorées au courage et à la persévérance, il est bon de rappeler à tous que cette tragédie a une responsabilité plurielle. Des passagers qui acceptent d’être embarqués avec des animaux, à ceux chargés de réprimer et qui ne le font pas, qui est fautif ? Tout le monde voit des cars transportant animaux, matériaux de construction et passagers en même temps : tout le monde se tait ! Qui est fautif ? Les comportements à risques tels que l’usage du téléphone au volant ou encore l’excès de vitesse sur nos voies sont des pratiques courantes. Aux yeux et au su de tous, beaucoup de nos moyens de transport sont de véritables cercueils ambulants, vendant la mort à moindre coût : tout le monde le sait, mais tous se taisent ! La jeunesse constitue la tranche de la population la plus touchée. par les accidents de circulation et les chiffres le prouvent. Selon le ministère des Transports, 40 % des personnes tuées par accident au Burkina ces dernières années avaient moins de 25 ans. D’ores et déjà, on peut se féliciter des mesures du gouvernement qui a décidé de faire de la journée du 15 novembre de chaque année une journée nationale de sensibilisation sur la sécurité routière ; de revoir les mesures de sécurité du transport routier par la réinstauration de la feuille de route, de la liste des passagers avant embarquement, du contrôle et de la stricte application des pénalités afin d’enrayer le transport mixte, la surcharge des véhicules, l’excès de vitesse, etc. Mais c’est moins dans les textes que dans le changement de mentalités et de comportements que réside la solution. Il faut donc appeler les Burkinabé à un changement de comportement tant dans les faits et gestes que dans les mentalités en vue d’un civisme dans la circulation routière. Chers frères et sœurs, la journée du 1er décembre, journée Mondiale Sida (QMS) a été célébrée cette année sous le thème "le leadership" slogan Stop Sida : tenir la promesse. Depuis sa création en 2002, la QMS, symbole d’unité des musulmans car regroupant la quasi-totalité des associations musulmanes, a permis la formation des imams et prédicateurs en communication pour un changement de comportement et en prise en charge communautaire des personnes affectées et infectées, des femmes sur les risques de la transmission mère-enfant, d’assurer la scolarité des 100 orphelins du Sida, le soutien alimentaire à des familles affectées et infectées, 1000 causeries éducatives de sensibilisation sur les modes de transmission et contre la stigmatisation des malades, la prise en charge psychologique et spirituelle des PVVIH par une visite hebdomadaire. Avec l’existence des coordinations régionales, toutes les activités ont eu une couverture nationale. Il faut donc appeler l’ensemble des musulmans à soutenir toutes les initiatives sur la question ; pour briser le tabou, c’est une question de dévotion. nationale. C’est ce même engagement citoyen et cette volonté d’accompagner les efforts des Autorités qui ont incité l’AEEMB à conclure, au titre de l’année 2008, un accord de coopération avec l’UNICEF. Ainsi est né le "Projet prévention du VIH/Sida en milieu scolaire et universitaire” qui a permis de renforcer les capacités de prévention à l’infection, les connaissances et les aptitudes de milliers de jeunes de la capitale et des provinces. L’attraper, agir, transmettre une identité dynamique pour témoigner d’une présence citoyenne. La jeunesse musulmane, où qu'elle se trouve, se doit d’être vertueuse et dynamique. En un mot, refléter les caractéristiques évoquées dans le Coran et la tradition prophétique. L’exemplarité des jeunes qui ont servi l’Islam pendant toute la mission prophétique doit servir d’inspiration aux jeunes musulmans et les conduire à une présence citoyenne : être là où les créatures de Dieu ont besoin de toi, pour protéger, promouvoir, réformer, accompagner... sur le chemin qui mène à la Source. Notre Rôle de communauté exemplaire (C3/110) nous imite à la visibilité de l’engagement citoyen. En un mot comme en mille, vivre l’Islam, c’est vivre avec les autres, parmi les autres et leur être unis. "Nous vous avons créés à partir d’un homme et d’une femme et fait de vous des nations et tribus pour que vous tissiez des liens entre vous. Mais sachez que le meilleur d’entre vous est celui qui a la crainte de Dieu” (C49, V13). Si la foi est véritablement une lumière, qui guide, éclaire, illumine, montre le chemin, protège des déviations dans l’obscurité, cette foi doit donc faire de nous des combattants de tous les défis et des instants. "Sois bon comme Dieu l’a été à ton égard” proclame le livre sacré (C28, V77). Chers frères et sœurs, à l’occasion de la fête de l’indépendance, l’AEEMB sera décorée comme Chevalier de l'ordre du mérite agrafe jeunesse : c’est une reconnaissance de l’engagement citoyen de cette association. Elle partage cette distinction avec les parents d’élèves et d’étudiants qui ont fait confiance à ce... Cadre de formation, à tous ceux et celles qui l’accompagnent depuis le premier matin de sa naissance. Ils sont nombreux, ceux qui, dans la discrétion, d’hier à aujourd'hui, par leur apport multiforme, ont fait de l’AEEMB ce qu’elle est. À tous et à toutes, Allah, l’exalté saura trouver la juste récompense ici et là-bas. Ensemble, nous espérons poursuivre cette noble ambition, qui se renouvelle de génération en génération : offrir à notre nation des hommes et des femmes de foi, qui, parce qu’ils ont intégré le divin dans leur quotidien, se mettent au service des autres, grâce à une spiritualité citoyenne. Le meilleur, sans nul doute, est à venir, grâce à Allah et à votre présence et votre soutien. À cet effet, l’AEEMB espère toujours bénéficier de votre soutien pour son ambitieux projet de construction de sa mosquée, devenue exigüe, au regard de l’affluence. Chers frères et sœurs, l’actualité internationale est aussi marquée par l’élection de Barack Obama comme 44e Président des États-Unis d'Amérique. Dans un pays ayant connu l'esclavage, la ségrégation raciale et où la lutte pour les droits civiques, l’élection de cet homme est riche d’enseignements. Souvent en Afrique, des gens sont considérés comme étrangers dans leur propre pays ! Une leçon du vivre ensemble : lui, le descendant d’Africains, se retrouver à la tête de la plus grande puissance du monde, il y a là assurément des leçons pour l’humanité. Toute la terre appartient à Dieu et il nous demande de le parcourir pour tirer des leçons et apprendre à vivre ensemble. Vivre ensemble selon l’Islam : c’est aller à la rencontre de tous et de toutes, apprendre de l’autre, partager des valeurs universelles de l’espèce adamique. Vivre ensemble selon l’Islam, c’est être avec Dieu et vivre avec les hommes, au-delà de la couleur, de l’ethnie et autres. Une leçon de persévérance et d’abnégation : on doit lutter de toutes ses forces pour réaliser son idéal et Dieu est avec ceux qui sont dans une posture optimiste. Ne désespèrent de la miséricorde de Dieu que les... incroyants”. C12V87. La crise financière que nous vivons frappe par sa rapidité et son enchaînement ; la crise immobilière américaine s’est transformée en crise financière et bancaire, elle-même entraînant une crise économique mondiale avec des risques de récession aux États-Unis, en Europe et partout ailleurs. Elle vient nous rappeler à tout, le besoin d’éthique et d’humilité. Dans un pays comme le nôtre, dépendant beaucoup de l’aide extérieure, il nous faut compter d’abord sur nous-mêmes, adopter une posture optimiste et prospective pour relever les défis qui se posent. De la part des gouvernants et gouvernés, une meilleure gestion des deniers publics, une plus grande attention aux couches défavorisées, qui ressentent plus une exigence de solidarité, une hiérarchisation des priorités pour ne pas gaspiller les maigres ressources dont nous disposons et bien évidemment une ardeur au travail, le travail bien fait. Chers frères et sœurs, en ce jour de mémoire et de remerciement, nous devrions avoir une pensée. Pieuse pour tous ceux qui sont éprouvés et avoir en mémoire que Dieu, parce qu’il est plus proche de nous que notre veine jugulaire (Coran 2/187), a interdit de se décourager, d’aller au désespoir et de dire : je suis perdu, Dieu m’a abandonné. Il nous faut marquer notre compassion et notre solidarité à l’égard de tous ces hommes et femmes qui ici, là, là-bas et ailleurs, souffrent sur la terre de Dieu : parce qu’ils ont perdu leur emploi, traînent des maladies, parce qu’ils sont orphelins, endettés, pleins d’angoisses et du mal de vivre. Toutes ces épreuves, en plus de la mort d’êtres chers, la misère et la pauvreté, la peur et le désespoir bafouent la dignité des fils d’Adam. Dieu est à proximité : « Certes, Je suis proche. Je réponds à l’appel de qui m’appelle quand il m’appelle » (Coran 2/186). Frère et sœur, sache que ta foi t’invite à être de ceux qui ont un geste qui apaise, un sourire qui rassure, un cœur qui aime, éclaire, illumine son entourage. Notre foi est une foi d’amour en Dieu et pour servir les fils. d’Adam. L’Islam est une voie qui nous fixe un sens des finalités et nous guide vers un horizon de valeurs : ne jamais oublier le lien vertical qui nous nourrit de lumière pour éclairer l’horizontalité de nos rapports quotidiens dans la cité des hommes. C’est un message sublime dans sa profondeur et sa capacité de transformer l’individu et la société. C’est ce qui doit nous amener, tous, à être des porteurs de cette étiquette de miséricorde. C’est pour cela que le Coran est : - al houda, le chemin idéal pour ne pas se perdre ; - al fourqan, le distinguant du mal et du bien ; - an-nour, la lumière qui éclaire et montre le chemin ; - az-zikr, le rappel pour ne pas oublier l’essentiel ; - al moubarak, la source de bénédiction ; - ar-rissalat, la lettre que Dieu t’adresse parce qu’il veut te parler ; - al kitab, le livre que l’on lit pour apprendre à être, pour savoir être avec Dieu, pour savoir vivre avec ses créatures. Chers Frères et Sœurs, le temps et ses déchirures nous prennent souvent une partie de nous-mêmes et seul. Un cœur présent peut échapper à l'oubli. Dieu nous invite à avoir le lien permanent avec lui : "Ne soyez pas comme ceux qui ont oublié Dieu et Dieu fit qu’ils s’oublièrent eux-mêmes” (Coran 59, versets 19-21). Pour maintenir notre cœur éveillé et attentif, Dieu fit de nous une communauté de rappel : cinq fois par jour, un cœur présent à travers la prière ; chaque vendredi, un bilan hebdomadaire ; une fois dans l’année, au mois de Ramadan, le retour à lui pour nous recharger spirituellement ; répondre à son appel, une fois dans sa vie (qui efface tous les péchés) en allant aux lieux saints. Chaque jour, à chaque instant, le cœur du croyant ne peut que désirer Dieu. Habillons-nous des vêtements de la piété, ce sont les meilleures parures, dit le Coran. Chaque jour qui passe est une partie de notre vie qui s’en va, multiplions alors nos bonnes œuvres pendant que notre vie diminue. Tout disparaît sauf Dieu, mais ce qui a été fait au nom de Dieu ne disparaît pas. Chers frères et sœurs, r... Les derniers jours du mois de décembre. Présent le pas. Que les instants à venir nous apportent à tous la joie et le bonheur, dans nos familles et dans la nation. Qu’ils nous procurent la joie d'être en compagnie des gens qui nous font aimer Dieu. Bonne fête à tous. Numéro 264 Nombre de pages 4 -- id 12164 Url https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/12164 Modèle de ressource Newspaper article Classe de ressource bibo:Issue Id de collection 2198 Id du média 33459 34652 34653 34654 34655 Fichier média https://islam.zmo.de/files/original/201cf43841834881045480ef1cdf80fb91c067e0.pdf https://islam.zmo.de/files/original/682115d46662113150b53832c1679c73ef2779f4.tiff https://islam.zmo.de/files/original/dedc0a4d57f8267ba83e3f4abd0dc88810e9760a.tiff https://islam.zmo.de/files/original/adc186ab0ed59da578ecfa41a67a6e5b6b365382.tiff https://islam.zmo.de/files/original/b73188235657c65678291c91535c33bffdfd0702.tiff Titre An-Nasr Vendredi #263 (Le coran, un message universel) Créateur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/15579 G. Abou Sujet https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Editeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/2198 An-Nasr Vendredi Contributeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore Date 2008-12-05 Type https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67398 Périodique islamique Identifiant iwac-issue-0000585 Source https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Langue https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français Droits In Copyright - Educational Use Permitted Détenteur des droits Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Contenu Lorsque vient le secours d'Allah ainsi que la victoire, célèbre les louanges de ton Seigneur et implore son pardon. L’un des piliers de la foi islamique est la croyance en tous les livres divins que Dieu a révélés à ses messagers à travers l’histoire. Le Coran, dernier de Ses livres, est, à n’en point douter, la parole de Dieu révélée par le biais du prophète Mohammad (saw) par l’entremise de l’ange Gabriel : « Une lumière et un livre explicite vous sont certes venus » (Al-Waqi'a, 15). Il est un livre spirituel pour toute personne qui s’en inspire. Le Coran est la base spirituelle qui définit le culte et le dogme en islam. En étudiant ses mots, ses styles, ses significations, on s’aperçoit qu'il est unique en son genre. Dieu, s’adressant au prophète (saw), dit : « Tu ne récitais aucun livre avant celui-ci ni n’en traçais de ta main. Sans quoi l’authenticité en serait douteuse aux yeux des négateurs » (Al-Ankabut, 48). Lorsque l’on établit un parallélisme entre le Coran et les autres livres, une... Différence remarquable se fait voir. Si beaux et intéressants qu'ils sont, le goût de leur lecture disparaît au fil du temps. Par contre, celui du Coran s’installe de plus en plus dans le cœur du fidèle qui le lit. C’est un livre qui ne perd jamais rien de son originalité et inspire avec le temps de nouvelles vérités. Par ailleurs, tout système a toujours besoin d’une réforme, d’une révision à court terme. Mais tel n’est pas le cas du Coran. Aucun principe n’est désuet ni ne requiert de révision. Comme exemple, le Coran nous dit que la richesse ne doit pas circuler entre les mains des riches (S59/V7) ; que l’administration doit être confiée aux personnes compétentes et qualifiées, et que la justice absolue doit être la règle de l’administration publique et en cas de dispute : « Certes, Allah vous commande de rendre le dépôt à leurs ayants droit et quand vous jugez des gens, de juger avec équité. Quelle bonne exhortation qu’Allah vous fait ! Allah est en vérité celui qui voit et entend tout. » (C4/V58) Place du Coran. Dans la vie du musulman, le Coran, en tant que parole du Très-Haut, n’est pas un simple message universel. Il est un message que chaque musulman porte en lui et vis-à-vis duquel il a une responsabilité. Le musulman doit donc vivre avec le Coran. Il doit non seulement le lire constamment, mais aussi faire un travail de compréhension. Vivre avec le Coran, c’est faire en sorte que ses comportements de tous les jours se manifestent suivant la parole de Dieu. Tel a été l’exemple du Prophète (saw). À ce propos, l’imam Al Ghazali disait ceci : « Les anciens pieux récitaient le Coran comme il doit être récité : leur récitation comportait la participation de la langue, celle de l’intellect et celle du cœur. Le rôle de la langue consiste à prononcer correctement les lettres, celui du cœur consiste à être sensible à ses exhortations, en observant les commandements qu’elles renferment et en s’abstenant de commettre les interdits. La langue donc récite, l’intellect médite et le cœur conforme. » Ainsi donc, lire le Coran... C’est à la fois l’étudier et invoquer Dieu. Le lecteur doit se sentir totalement concerné par ses injonctions et ses enseignements. Il doit prendre conscience que le discours s’adresse directement à lui, et à chaque fois qu’il lit un verset, il se rapproche de son Seigneur. Le Coran va au-delà d’un texte littéraire ou scientifique pour être un livre d’éducation. Il interpelle les consciences, avertit, annonce et instruit. Mieux, il est la lumière avec laquelle les hommes s’éclairent pour la voie et le témoin de nos propres personnes. Cette lumière est un guide pour l’humanité, un remède qui guérit les âmes et une miséricorde pour les croyants, comme le décrit le verset 5 de la sourate 15. Le Coran est à ce sujet le lien le plus solide entre Dieu et ses serviteurs. C’est le fil qui leur permet de communiquer. Celui qui détient la science qu’il contient dépassera ses semblables et celui qui le récite ne saurait être que véridique. Juste est celui qui juge d’après ses principes et récompensé sera celui qui... Observe ses commandements et appelle autrui à faire comme lui. Le musulman ne saurait avoir une foi complète que lorsqu’il croit fermement à ce que le Coran renferme comme commandements et interdictions. Cette croyance doit être accompagnée d’actes concrets, à savoir la pratique quotidienne. Souvenez-vous que le Coran n’a pas été révélé en un seul bloc, mais sur une période qui s’étale sur vingt-trois années et en des occasions diverses. Il s’agit d’une pédagogie qui doit faciliter son application. Le Seigneur, en créant l’être humain, sait de quoi il est capable. Séparer donc le Coran de la vie pratique revient à le réduire au simple statut de livre ordinaire destiné à être simplement lu par plaisir. Comprendre le Coran. Pour comprendre le Coran, il faut chercher les circonstances dans lesquelles ses versets ont été révélés. L’application des règles dans l’ignorance de la contextualisation est une déviation, parce que le Coran est lié aux données historiques, culturelles et sociales de l’époque. C’est pourquoi il... Il y a souvent des interdictions graduelles de certaines choses. En illustration, le verset nous dit : « Ô vous qui croyez ! Ne faites pas la sâlat lorsque vous êtes ivres ; attendez que vous retrouviez votre lucidité. » Ce verset a été révélé au moment où la consommation de l’alcool était répandue dans la société arabe. Il s’agissait d’ôter en eux cette habitude par étape, en respectant bien sûr leur rythme. Au bout de neuf années, le Coran stipulait enfin l’interdiction définitive. Le Coran : du feuilleton au bloc. Comment comprendre que le Coran nous est parvenu à travers les âges sans subir de modifications ? Voici la question qui laisse beaucoup de gens perplexes. Pourtant, si des historiens collectent pour conserver la mémoire des peuples, qu’en serait-il du détenteur de l’univers ? Cette conservation est l’œuvre d’Allah : « En vérité, c’est nous qui avons fait descendre le rappel (Coran) et c’est nous qui en sommes gardiens. » (C15V9) La première révélation eut lieu pendant le mois de Ramadan en 611 dans la... grotte de Hira du Mont Nour à la Mecque ; et ce furent cinq (5) premiers versets de la sourate Alaq (S96). Par la suite, lorsque le prophète (saw) recevait les révélations, il en récitait à ses compagnons qui prenaient note sur tout support disponible : nervure de feuilles de dattiers, peau tannée, omoplate de chameau, etc. Il leur faisait lire ensuite pour corriger les erreurs éventuelles et leur montrait l'exacte version du verset dans l’ensemble déjà reçu. Le prophète (saw) exigeait en plus l’apprentissage des textes par cœur pour assurer la conservation. C’est ainsi que bon nombre de ses compagnons ont pu mémoriser le Coran. Après le prophète (saw), Abou Bakr, qui le succéda, ordonna, sur suggestion du calife Omar, de réunir et de faire écrire le Coran en un seul volume de peur qu’il ne disparaisse avec la mort de ceux qui le détenaient de mémoire. La rédaction fut confiée à Zaid, le secrétaire particulier du prophète (saw). Et à la mort du 1er calife, Omar (ra) écrivit le Coran en un seul volume. Le volume resta. chez Hafsa (fille de Omar) à sa mort. Ousmane, à qui revenait le califat, ordonna à Zaid de faire une copie du saint Coran sur la base de deux (2) témoins, ce en parfaite fidélité à celle que détenait Hafsa. Voici comment le saint Coran a pu être conservé par la miséricorde du Seigneur Allah. Le Coran : un code de vie universel. Le Coran est une codification intransigeante et précise des rapports de l’homme vis-à-vis de Dieu, de lui-même et des autres créatures. Il détermine toutes les règles de politesse, allant même jusqu’à notre manière de manger, et donne une solution à tous nos dilemmes. Certains prétendent que le Coran n’est qu’une affaire de la vie future. Ces individus sont dans une erreur manifeste. Le Coran contient toutes les règles qui régissent la vie humaine. En effet, des activités telles que le commerce, les travaux champêtres, la menuiserie... sont considérées comme étant des œuvres de piété au même titre que la prière, le jeûne, la zakat. Le prophète (saw) nous dit à ce propos : « quand le « Travailleur musulman, revient du travail, ses péchés tombent comme les feuilles sèches d’un arbre. » Et le Coran de dire : « Ô vous qui avez cru ! Quand on appelle à la sâlat du jour de vendredi, accourez à l’invocation d’Allah et laissez tout négoce... Puis quand la sâlat est achevée, dispersez-vous sur la terre et recherchez la grâce d’Allah... » (C62V9-10). Par ces versets, Dieu nous exhorte à rechercher ses faveurs non seulement pour l’au-delà mais pour ce monde-ci. De plus, le Coran condamne l’alcool. Est-ce une affaire de l’autre monde ? Personne n’ignore les effets de l’alcool, car ils sont très visibles. Non seulement l’alcoolique dilapide ses richesses, mais aussi il appauvrit sa santé. Depuis la première révélation jusqu’à la dernière, les lois du Coran sont toujours restées immuables et n’ont pas changé, quel que soit l’espace et le temps, et elles concernent toutes les couches sociales. Miracle littéraire du Coran, le Coran est un discours de prose rythmé dont la concision et l’éloquence percutante ont été et restent... L’argument majeur du caractère divin de la mission de Mohammed (saw). Ce miracle littéraire était destiné à convaincre les Arabes de l’époque, peuple dont le potentiel artistique était uniquement réservé à l’éloquence et à la poésie. Cependant, le Coran n’est pas une poésie mais un simple texte. Il n’appartient à aucun genre. La poésie, elle, est un genre, c’est-à-dire une catégorie dans laquelle on retrouve un certain nombre d’éléments. Caractère miraculeux du Coran. Pour bien se rendre compte du caractère miraculeux du Coran, il faut bien se représenter la conception combien erronée qu’on se faisait du monde et des choses au septième siècle de l’ère chrétienne. Les descriptions coraniques ne cessent de se vérifier avec l’évolution de la science, ce qui prouve son authenticité. L’homme prenait toutes les forces de la nature pour ses divinités au regard de ses faiblesses. Le Coran a déchiré ces voiles d’obscurités et d’ignorances et a redonné à chaque chose sa valeur. À l’évidence, un savant italien du nom de Galilée avait affirmé la rotation de la Terre ; mais quelques siècles après Mohammed (saw), il fut accusé d’apostasie et contraint par la torture de renoncer à sa conviction scientifique. Nul ne pensait que le soleil se déplaçait dans l’espace alors que le Coran l’avait déjà démontré : « le soleil court vers un lieu de fixation, tel est le destin à lui assigné par le Tout-Puissant et le plus grand connaisseur. » C36V38. La science a fini par reconnaître cette vérité. Parlant de l’origine de la vie humaine, le Coran mentionne que toute chose a été faite avec pour matière essentielle l’eau : « ... de l’eau nous avons fait provenir toute chose vivante. » C21V30. De nos jours, la science moderne s’accorde sur cette vérité en démontrant que l’eau est le premier constituant de toute cellule vivante. G. Abou 178 Numéro 263 Nombre de pages 4 -- id 12165 Url https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/12165 Modèle de ressource Newspaper article Classe de ressource bibo:Issue Id de collection 2198 Id du média 33460 34656 34657 34658 34659 Fichier média https://islam.zmo.de/files/original/d60a92958a4d10467a41ccc8d5993d178747968d.pdf https://islam.zmo.de/files/original/6121b51dca51a32cf6e7d4f977fafb1bdb02052a.tiff https://islam.zmo.de/files/original/5a15b340a1be7ef465f3df877614c0e9f302a557.tiff https://islam.zmo.de/files/original/92a457b34835cc4b2d4610a78b71950beb64419e.tiff https://islam.zmo.de/files/original/417fed4763201bb30be7f34ed54220aeb49e21c9.tiff Titre An-Nasr Vendredi #255 (Qui est notre modèle?) Sujet https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8 Charia https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Editeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/2198 An-Nasr Vendredi Contributeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore Date 2008-10-10 Type https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67398 Périodique islamique Identifiant iwac-issue-0000586 Source https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Langue https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français Droits In Copyright - Educational Use Permitted Détenteur des droits Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Contenu Lorsque vient le secours d'Allah ainsi que la victoire, célèbre les louanges de ton Seigneur et implore son pardon. De nos jours, il n’est pas rare de rencontrer des gens, surtout les jeunes, imiter telle ou telle personne de leur génération ou d’une génération donnée sans chercher à savoir les actes de cette personne. Pour le musulman, il faut savoir que le modèle par excellence à suivre est le Prophète (SAW). Aucune personne ne peut être après lui un modèle excellent. À ce sujet, Allah, à Lui la Gloire et les Louanges, dit : « Vous avez dans le messager d’Allah un modèle excellent [à suivre], pour quiconque espère en Allah et au jour dernier et invoque Allah fréquemment. » Sourate 33 (les coalisés) Verset 21. Allah, à Lui la Gloire et les Louanges, a créé l’être humain avec le besoin de prendre quelqu’un en modèle. Chacun de nous éprouve cette nécessité naturelle comme le petit enfant qui imite ses parents, puis ses camarades de classe et ses professeurs, puis il grandit encore et est... influencé par ce qu’il voit, entend, les programmes télévisés, un parti politique, etc. Vouloir et aimer prendre quelqu’un en exemple est un besoin inné. Si on vit dans l’isolement, on sort de la sphère sociale et de la nature humaine créée par Dieu. La racine du terme (usswa’) employé dans le verset précédent, traduit par « modèle » en français, signifie : soigner, guérir, consoler, aider, recommander, rétablir dans son état normal. (Usswa’) signifie : imitation, modèle, consolation, remède, soutien, appui. (Définition d’après M. Gloton, du livre intitulé « Une approche du Coran par la grammaire et le lexique »). On trouve le même sens dans 143 d’autres versets, par exemple : « Certes, vous avez eu un bel exemple [à suivre] en Abraham et en ceux qui étaient avec lui » Sourate 60 (l’éprouvé) verset 4. Dieu nous a bénis en tant qu’êtres humains en nous choisissant des Prophètes afin que nous connaissions la voie de la droiture, pour que les Messagers éclairent notre chemin, nous permettent de connaître le bien. du mal. Si nous étudions soigneusement les caractéristiques des prophètes, on se rend compte qu’elles sont si complètes qu’on ne peut vivre une bonne vie sans elles. C’est pourquoi le modèle prophétique est aussi précieux et indispensable que l’air que nous respirons, l’eau que nous buvons, le médicament que nous prenons quand nous sommes malades. L’être humain peut-il vivre sans eau, sans air, et sans médicaments s’il est malade ? Certainement non. De nos jours, on ne doit pas s’étonner de l’égarement, des désastres, de la tristesse, et des injustices, car ils sont en liaison directe avec l’éloignement de la religion d’Allah et le bon exemple du Prophète (SAW). Les types de modèles Il y a deux types de modèles, d’exemples de suivi qu’il faut différencier : Le suivi attaché à des conditions ou (ussaw’ mouqayyada) : c’est un suivi limité, par exemple, un employé veut prendre exemple sur son supérieur dans ses méthodes de travail pour progresser. Et cela existe entre les gens. Le suivi sans conditions ou (ussawa’). Mutlaqa : il s’agit de suivre quelqu’un en tout, et là il ne s’agit que du Prophète, car les Prophètes sont les seuls à ne pas commettre de péchés. Aussi, personne ne peut être suivi en toute chose sauf le Prophète Mohammed et, avant lui, les autres Prophètes. Aujourd’hui, la confusion règne entre les deux. Aussi, le suivi attaché à des conditions (ussaw’ mouqayyada) a remplacé le suivi sans conditions (ussawa’ mutlaqa), et cela est dû à plusieurs raisons : l’argent, le pouvoir, la famille... Par exemple, une personne prend une autre pour modèle parce qu’elle a besoin d’argent, puis se retrouve à lui obéir en tout à cause de sa fortune ; mais cela peut être pour le pouvoir, pour la famille, pour le nom, la tribu, la terre... C’est ainsi que beaucoup prennent certaines personnes en modèle, tandis que certains croient vraiment qu’ils sont des modèles à suivre. Or Dieu dit : « Et ne suis pas les passions de ceux qui traitent de mensonges Nos signes et qui ne croient pas à l’au-delà. » Sourate 6 (les bestiaux) verset 150. De plus, celui qui qualifie de mensonge le Coran ou la Sharia islamique, ou qui renie un élément de la religion ne doit pas être suivi, car celui qui le suit se retrouve avec eux. Et Allah dit : « N’obéis pas à ceux qui crient mensonge, » Sourate 68 (la plume) verset 8. Cela signifie qu’il ne faut pas suivre ceux qui mentent, c’est-à-dire ceux qui ont un mauvais exemple (ussawa’ sayi’a), ils ne peuvent être pris comme modèles. Il n’est donc pas étonnant aujourd’hui de voir que le suivi ment à son suiveur qui lui ment à son tour. Ainsi, si l’on connaît quelqu’un qui ment, il ne faut pas le suivre, car on ne sait pas où il va nous mener. Un autre verset parlant du mauvais exemple à ne pas suivre est le suivant : « Et n’obéis pas à celui dont Nous avons rendu le cœur inattentif à Notre Rappel, qui poursuit sa passion et dont le comportement est outrancier. » Sourate 18 (la caverne) verset 28. Dans ce verset suscité, il ressort trois caractéristiques concernant celui qui est un mauvais exemple : Il est celui qui ne prononce jamais le nom d’Allah, ni quand il rentre chez lui, ni quand il sort, ni avant de manger, ni avant de dormir ; son cœur devient donc dur, et on ne s’étonne pas de la dureté dans ses comportements, ni des injustices qu’il peut commettre. Comment quelqu’un peut-il le suivre ? Cela est semblable à une route montagneuse sur laquelle descend le brouillard, on ne peut pas suivre la voiture qui roule devant nous parce que peut-être qu’elle aussi ne connaît pas la route, aussi si elle tombe dans un trou ou un ravin alors que nous la suivons, nous tomberons à notre tour. Par contre, si nous sommes sûrs que cette personne connaît par cœur le chemin, nous pouvons la suivre. C’est ainsi que beaucoup de gens prétendent être un excellent modèle, et demandent aux autres de les suivre, et cela existe partout même dans les pays musulmans. Alors qu’ils ne prient jamais, ne vont jamais à la mosquée. Il appartient à chacun de nous de faire attention pour ne pas suivre aveuglément des personnes. indignes. Le musulman doit prendre pour exemple une personne véridique, juste et équitable. En somme, une personne qui suit et aime le droit chemin comme l’indique le Prophète dans le passage suivant. Un jour, le Prophète a dessiné un trait sur le sol, puis deux traits inclinés de chaque côté à droite et à gauche, en désignant la ligne du milieu étant le droit chemin. Il a récité ce verset : « Et voilà mon chemin dans toute sa rectitude, suivez-le donc ; et ne suivez pas les sentiers qui vous écartent de Sa voie. Voilà ce qu’il vous enjoint. Ainsi atteindrez-vous la piété. » Sourate 6 (les bestiaux) verset 153. Dans quels cas peut-on suivre quelqu’un dans al ussawa muqayyada ? Il est en effet possible de suivre une personne dans un domaine particulier : un professeur de calligraphie, de calcul, de sport, de langage... Al ussawa muqayyada est limité et est attaché à certaines conditions : il ne faut pas qu’il contredise le suivi du prophète. Si mon maître me dit que je dois le suivre pour apprendre, je... Je suis d’accord avec lui tant que ce qu’il fait n’est pas en contradiction avec les enseignements du Prophète. Mais si cela doit me contraindre à nier ma foi, je ne le suis pas. C’est la même chose dans tous les domaines, même en politique. À ce sujet, Dieu dit : « Et voilà mon chemin dans toute sa rectitude, suivez-le donc ; et ne suivez pas les sentiers qui vous écartent de Sa voie. » Voilà ce qu’il vous enjoint. Ainsi atteindrez-vous la piété. Par contre, il n’existe qu’une personne qui peut être prise en modèle en toute chose, notamment dans la foi et dans la compréhension de la religion, et c’est le Prophète Mohammed (SAW). Que Dieu fasse que nos cœurs se contentent par le suivi du Prophète. (Source : D’après une conférence donnée par le cheikh Amin Al Kurdi à la grande mosquée Omari de Beyrouth.) LISEZ ET FAITES LIRE AN-NASR VENDREDI 146 Numéro 255 Nombre de pages 4 -- id 12166 Url https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/12166 Modèle de ressource Newspaper article Classe de ressource bibo:Issue Id de collection 2198 Id du média 33461 34660 34661 34662 34663 Fichier média https://islam.zmo.de/files/original/cbd441b3366f4b8852159a4a612b49928b1d8d2b.pdf https://islam.zmo.de/files/original/01f30c2283beeb1460015bbf10525c3284b5c0fd.tiff https://islam.zmo.de/files/original/10d534d6cdca709974ad73e0cb2facc418e77121.tiff https://islam.zmo.de/files/original/f538a80653cc3eb912e1a399a91f92012531c734.tiff https://islam.zmo.de/files/original/09fad17bb0a8c3ece66dba9bf16abab11bb054d6.tiff Titre An-Nasr Vendredi #224 (Les persécutions contre le prophète et les musulmans) Sujet https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Editeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/2198 An-Nasr Vendredi Contributeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore Date 2008-03-14 Type https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67398 Périodique islamique Identifiant iwac-issue-0000587 Source https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Langue https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français Droits In Copyright - Educational Use Permitted Détenteur des droits Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Contenu Sèv^x 51222222222222232222222222222223222222333 Ali - nasr Vendredi N°224 du 14 mars 2008 Lorsque vient le secours d'Allah ainsi que la victoire, célèbre les louanges de ton Seigneur et implore son pardon. Les Qouraichites, dès les premiers moments de la mission du Prophète, employèrent les moyens les plus redoutables pour étouffer l'appel à l’islam. Ils se réunissaient, se consultaient et décidèrent finalement d'user de châtiments à l'égard des musulmans, afin de les éprouver au sujet de leur religion. Ainsi, chaque chef de clan fondit sur ceux qui, parmi sa tribu, avaient embrassé l'islam. Ils provoquèrent chez eux des malheurs dont le simple récit fait frémir. Abou Jahl était parmi ceux qui étaient les plus mauvais. Toutes les fois que celui-ci apprenait que quelqu'un de noble et de riche s'était converti à l'islam, il allait le blâmer et l'humilier, menaçant de le ruiner. Lorsque le converti était un faible, Il le frappait et le soumettait au chantage. Bilal, qui était à l’époque l'esclave d'Oumayya ibn Khalaf Al-Jamhi, subissait les pires châtiments de celui-ci : il le torturait en l'exposant sous la chaleur torride du soleil, il l'étalait sur le sol rocailleux puis envoyait chercher une énorme pierre qu'il lui déposait sur la poitrine en disant : « Tu resteras ainsi jusqu'à la mort, à moins que tu renies ta foi et que tu adores Al-Lât et Al-Ozzâ ». Alors, gémissant sous le poids de la pierre, Bilal ne cessait de répéter : « Ahad ! Ahad ! Unique ! Unique ! ». Abou Bakr le racheta pour mettre fin à son supplice, puis il l'affranchit. ‘Ammar Ibn Yasser, son père Yasser et sa mère Soumayya se convertirent à l'islam. Alors, les associateurs, avec à leur tête Abou Jahl, les exposaient sur le sol extrêmement brûlant et ensuite les torturaient. Yasser mourut à la suite des tortures. Soumayya fut transpercée par la lance d’Abou Jahl et elle succomba également. Ainsi, elle fut la première martyre de l'Islam. Qouraichites redoublèrent de violence à l’encontre de ‘Ammar, tantôt le traînant au sol, tantôt lui posant une grosse pierre sur la poitrine, tantôt le plongeant dans l'eau avec l'intention de le noyer. Ils lui dirent : « Nous ne te lâcherons que lorsque tu auras insulté Mohammad ou lorsque tu auras glorifié Al-Lât et Al-Ozzâ ». Celui-ci n'en pouvant plus, leur donna satisfaction et fut libéré. Troublé, il alla trouver le Prophète pour s’excuser. À ce sujet, Allah révéla le verset : « Quiconque a renié Allah après avoir cru, sauf celui qui y a été contraint alors que son cœur demeure plein de la sérénité de la foi [...] » (C16 V106). Étant sous la protection de son oncle paternel Abou Talib, personne n'osait commettre de bassesses à l’encontre du Messager d’Allah. En effet, Abou Talib faisait partie des grandes personnalités de la Mecque. Très respecté, il était difficile que quelqu'un eût le courage de s'attaquer à ses protégés ou de s'emparer de leurs biens. Cette situation inquiéta les Qouraichites. Voyant leur faiblesse face au rang d’Abou Talib, ils choisirent la voie de la négociation avec Abou Talib. Ibn Ishaq raconte que des hommes parmi les nobles de Qouraïch allèrent voir Abou Talib et lui dirent : « Ô Abou Talib ! Ton neveu a insulté nos dieux, dénigré notre religion, a traité d’insensés nos savants et a considéré nos ancêtres comme des égarés. Soit tu l’éloignes de nous ; soit tu nous le laisses, car tu es comme nous dans notre désaccord avec lui, et alors nous te débarrasserons de lui ». Abou Talib leur répondit avec bienveillance et sagesse, et ils s’en allèrent. Venu pour la seconde fois chez Abou Talib, les Qouraichites durcirent le ton plus qu'ils ne l'avaient déjà fait. Ils lui dirent : « Ô Abou Talib ! Il ne fait aucun doute que nous respectons ton âge, ta noblesse et la dignité de ton rang. Nous t'avions demandé d’éloigner, de retenir ton neveu, mais tu ne l'as pas fait. À présent, nous ne supportons plus de le voir insulter nos aïeux, traiter de stupides nos savants et critiquer nos... divinités. Soit tu l'éloignes de nous, soit nous le combattons et toi avec, jusqu'à ce que périsse l'un des deux camps ». Abou Talib fit alors venir le Prophète et lui dit : « O mon neveu ! Ton peuple est venu me voir et m'a dit ceci et cela. Ménage-moi et ménage-toi. Et ne me charge pas de ce que je ne saurais supporter ». Le Messager d'Allah, qui pensait que son oncle avait changé d’avis et qu’il allait cesser de le secourir, répondit : « Ô mon oncle ! Je jure par Allah que même s'ils mettaient le soleil dans ma main droite et la lune dans ma main gauche pour me faire renoncer à cette affaire, je n'y renoncerais jamais jusqu’à ce qu’Allah la fasse triompher ou que j'y périsse la vie ». Sur ces mots, il fondit en larmes et se leva. Lorsque le Prophète eut tourné le dos pour partir, Abou Talib l'appela et lui dit : « Va, mon neveu. Fais ce qui te plaira. Je jure par Allah de ne jamais te livrer à tes ennemis ». Lorsque les Qouraichites constatèrent que le Message d'Allah poursuivait toujours sa démarche, ils... comprîtes : qu'Abou Talib avait refusé de le livrer et de cesser de le secourir, et est prêt à se séparer d'eux et à les prendre pour ennemis. Ainsi, ils allèrent le voir en compagnie de 'Oman : Ibn Al-Walid Ibn Al-Moughira et lui dirent : « Ô Abou Talib ! Voici un jeune homme. Il est le plus robuste et le plus beau des jeunes Qouraichites. Alors, prends-le et tu profiteras de son intelligence et de son aide, et adopte-le, il sera à toi. En retour, livre-nous ton neveu qui a contredit ta religion et celle de tes ancêtres, il a divisé ton peuple et considéré comme sottises nos croyances. Ainsi nous le tuerons. Ce sera un homme en échange d’un homme ». Abou Talib leur répond : « Oh ! Il s'agit là d'une piètre proposition. Vous me demandez de prendre votre fils pour l'élever et de vous livrer le mien pour que vous le tuiez ? Par Allah, ceci ne se fera jamais ». Les agressions contre le Messager d'Allah. L’hostilité des Qouraichites envers Mohammad et ses disciples s’envenima et les atteintes portées à la personne du... Prophète furent nombreuses. Abou Lahab, oncle du Prophète, était le plus enclin au mal. Il accusait plus que quiconque le Prophète de menteur. C'était un ennemi irréductible de l'islam et des musulmans. Il était également le voisin du Prophète. Il déversait devant sa porte toutes sortes d’immondices et de pourritures. Toutes les fois qu'on lui jetait cette saleté, le Messager d'Allah la prenait à l'aide d'un bâton puis la jetait dans la rue. Il disait ensuite : « O fils de ‘Abdel Mouttaleb ! Quelle sorte de voisinage est-ce là ? ». La femme d’Abou Lahab, Oum Jamil, fille de Harb Ibn Oumayya et sœur d'Abou Soufiane, n'était pas moins déterminée que son mari à nuire au Messager d'Allah. C'était une femme acariâtre et dure, développant sa langue contre lui, forgeant des mensonges et des intrigues à son égard. Lorsqu'elle entendit ce qu'Allah avait révélé à son sujet et au sujet de son époux (cf. sourate n° 111 : Al-Masad), elle prit une pierre et alla trouver le Prophète. Alors qu’il était en face d’elle, assis. Dans la mosquée de la Kaaba, en compagnie d'Abou Bakr, Allah l'aveugla et elle ne vit que ce dernier. Elle lui dit alors : « Abou Bakr, où est ton compagnon ? J'ai appris qu'il me dénigre. Par Allah, si je le trouve, je frapperai sa bouche avec cette pierre... Et je suis poétesse ». Sur ces mots, elle ajouta : « Nous refusons de lui obéir, repoussons son appel et dénigrons sa religion ». Un jour, le Prophète priait dans l’enceinte de la Kaaba alors qu'Abou Lahab et sa clique étaient assis en ce lieu. Soudain, ‘Oqba Ibn Abi Mou'ait apporta des restes d’un chameau égorgé et attendit jusqu'à ce que le Prophète se prosterne pour les lui poser entre les épaules. Alors tout le groupe se mit à rire sous l'emprise de la gaieté et de l'exubérance. Le Messager d'Allah resta prosterné jusqu'à l'arrivée de Fatima qui ôta les saletés de son dos. Il releva la tête et dit par trois fois : « Seigneur, préserve-moi des Qouraichites ». Le Prophète, face au danger qui menaçait ses compagnons, leur proposa d’émigrer vers l’Abyssinie. (L'Éthiopie). Ainsi, au mois de Rajab (septième mois de l'année hégirienne) de la cinquième année de l'avènement de la prophétie, eut lieu la première émigration de l’Islam. Le groupe était composé de 12 hommes et de 4 femmes et parmi eux se trouvait Othman ibn 'Affan, accompagné de son épouse Rouqaya, la fille du Messager d'Allah. Le départ de ces émigrants eut lieu dans la nuit par crainte des Qouraichites. Arrivé sain et sauf en Abyssinie (Éthiopie) malgré la tentative des Qouraichites pour le rattraper, ce groupe de musulmans fut bien traité. Lorsque les Qouraichites apprirent que les émigrants s’étaient établis en sécurité en Éthiopie, ils décidèrent d’envoyer deux hommes robustes de Qouraïch à Al-Najashi (le Négus, roi d’Abyssinie) pour qu’il renvoie les émigrants et les expulse de son pays. Ils envoyèrent alors ‘Abdullah Ibn Abi Rabi’a et ‘Amr Ibn Al-‘As, chargés de cadeaux à l'intention du Négus et de ses généraux. Les deux hommes arrivèrent chez les patriarches auxquels ils fournirent des arguments. en faveur de l'expulsion des musulmans et leur offrirent des cadeaux afin d’obtenir leur soutien dans leur plaidoirie auprès du Négus. Après cela, ils rencontrèrent le Négus et lui offrirent également des présents que ce dernier accepta. Ils lui parlèrent ensuite en ces termes : « O Roi ! Des jeunes gens insensés se sont réfugiés dans votre pays. Ils ont quitté la religion de leur peuple et n'ont pas pour autant embrassé la vôtre. Ils ont suivi une religion qu'ils ont créée de toutes pièces et que personne ne connaît, ni nous, ni vous-mêmes. Aussi, avons-nous été dépêchés auprès de vous par les nobles de leur peuple, par leurs pères, leurs oncles et leurs clans qui vous demandent de les leur rendre, car ils veillent sur eux mieux que quiconque et savent mieux que quiconque ce qu'ils ont eu à leur reprocher ». Les généraux dirent : « O Roi ! Livre-les à ces deux hommes pour qu'ils les conduisent dans leur pays et auprès de leur peuple ». Le Négus tenait, avant de prendre sa décision, à examiner la question et à écouter toutes les parties. Il envoya donc chercher les musulmans qui, ensuite, se présentèrent, prêts à dire la vérité sous toutes ses formes. Le Négus leur dit : « Quelle est donc cette religion pour laquelle vous vous séparez de votre peuple, sans embrasser la mienne, ni aucune des autres religions ? ». Ja'far ibn Abi Talib, en qualité de porte-parole, dit : « Ô roi ! Nous faisions partie des gens de l'ignorance et, comme eux, adorions les idoles, mangions de la bête morte, pratiquions les turpitudes, rompions les liens de parenté et maltraitions nos voisins. Les plus forts parmi nous se nourrissaient des plus faibles. Nous vivions ainsi jusqu'au jour où Allah nous renvoya un Messager qu'il choisit parmi nous, un Messager dont nous connaissons la généalogie, la franchise, l'honnêteté et la chasteté. Il nous a appelés à croire en un Dieu unique que nous devons adorer, et à abandonner tout ce que nous adorions autre que Lui, nous et nos ancêtres, comme pierres et idoles. Il nous a ordonné de dire... La vérité, d’être fidèles à nos engagements, d’honorer les liens de parenté, d’assurer le bon voisinage, d’éviter le crime et le versement du sang. Il nous a interdit la méchanceté, le mensonge, l'abus des biens des orphelins et l'accusation des femmes vertueuses. Il nous a ordonné d'adorer Allah, Lui Seul, sans L'associer à rien ni à personne, d’accomplir la prière, de s’acquitter de la Zakat et d'observer le jeûne. Nous avons cru en lui et nous l'avons suivi en ce qui lui venait d’Allah : nous avons adoré Allah, Lui Seul, sans Lui associer aucun autre ; nous avons considéré comme illicite ce qu'on nous a interdit et comme licite ce qu'on nous a autorisé. Alors notre peuple nous a agressés, torturés, tourmentés à cause de notre religion, afin de nous faire retourner à l'adoration des idoles au lieu d'Allah le Très Haut, et aux perversités que, jadis, nous considérions comme licites. Lorsqu'ils nous eurent contraints, lésés de nos droits, réduits à la misère, ne nous laissant aucune chance de pratiquer notre foi. Religion, nous sommes partis vers votre pays ; nous vous avons choisi à l'exclusion des autres, pour être sous votre protection et nous espérons, ô roi, qu'auprès de vous, nous ne subirons aucune forme d'injustice ». Le Négus dit alors : « Peux-tu me dire tant soit peu de ce qu'Allah a révélé ? ». Ja'far répondit : « Oui ». Le Négus lui dit : « Récite-le moi ». Ja'far lut des passages de la sourate Maryam. Le Négus pleura alors jusqu’à mouiller sa barbe. Ses évêques pleurèrent aussi à mouiller leurs livres lorsqu'ils eurent entendu la sourate. Le Négus dit ensuite aux évêques : « Il ne fait pas de doute que ceci et ce que ‘Issa avait apporté sortent de la même niche ». Se retournant vers les deux émissaires, il dit : « Partez ! Par Allah, je ne vous le livrerai pas. Ils sont sous ma protection ». Source : sajidine.com AN - NASR Vendredi Bulletin d’information et de formation de l’AEEMB O1 BP 1817 Ouagadougou O 1 22 Numéro 224 Nombre de pages 4 -- id 12167 Url https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/12167 Modèle de ressource Newspaper article Classe de ressource bibo:Issue Id de collection 2198 Id du média 33462 34664 34665 34666 34667 Fichier média https://islam.zmo.de/files/original/ade18673255cf080043499616280f64ff03e8b72.pdf https://islam.zmo.de/files/original/50844689610dece3e4026401c586d916624f6301.tiff https://islam.zmo.de/files/original/49f746f73a9c5e0ae88582b1adceb9438aa6be95.tiff https://islam.zmo.de/files/original/0602669ce485c6b63e425775401db227adfd169f.tiff https://islam.zmo.de/files/original/00dd4ac583affd5aac75c7e5323761d83056f13d.tiff Titre An-Nasr Vendredi #223 (Spécial 8 mars 2008 : la femme musulmane doit se démarquer) Créateur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/15640 Asma Lamrabet Sujet https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/36 Femmes https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/28 Modernité https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/84 Civilisation occidentale https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/63445 Obscurantisme Editeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/2198 An-Nasr Vendredi Contributeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore Date 2008-03-07 Type https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67398 Périodique islamique Identifiant iwac-issue-0000588 Source https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Langue https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français Droits In Copyright - Educational Use Permitted Couverture spatiale https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/376 Ouagadougou Détenteur des droits Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Contenu Lorsque vient le secours d'Allah ainsi que la victoire, célèbre les louanges de ton Seigneur et implore son pardon. Nombre de faits démontrent que la société occidentale a perdu les repères fondamentaux de la morale, et même de l’éthique. La liberté sexuelle et ses conséquences désastreuses sur la santé humaine, les statistiques relatives au sida et aux autres maladies vénériennes témoignent de l’effroyable ascension des maladies sexuellement transmissibles. Le nombre de divorces a atteint des taux vertigineux, le cas des États-Unis est sidérant et a pour effet de créer un nombre inquiétant d’enfants déchirés psychologiquement ; situation qui fait sans doute le lit de problèmes structuraux tels que la délinquance, la drogue et autres maux de la société d’aujourd’hui. Le sens de la famille est une valeur en déperdition, voire qui a disparu, tel que dans les pays où les personnes âgées finissent leur vie dans des asiles. « 3e âge », leurs enfants et leurs familles étant trop occupés pour les prendre en charge. Parmi les répercussions négatives de la libération de la femme dans les pays occidentaux, on relève un phénomène révélateur du laxisme en vigueur dans le domaine moral, qui est, à côté du culte de l’argent et celui du pouvoir, le culte du corps. En effet, en même temps qu’elle déployait ses efforts pour accéder à une position sociale, digne et respectueuse, la femme occidentale, réagissant de façon violente contre tous les rigorismes, a voulu se libérer de tous les jougs, y compris ceux de la morale. C’est ainsi que, volontairement ou non, elle se trouve de nos jours dans des conditions on ne peut plus dénigrantes pour sa personne ; emprisonnée dans son propre jeu, elle est de plus en plus utilisée pour son corps et ses attraits physiques, et finit par devenir victime d’une liberté dont elle n’a pas su tracer les limites. Pour ne prendre qu’un exemple, le monde de la La publicité est devenue le grand chantier de cette nouvelle exploitation féminine. La plupart des annonces publicitaires ne cessent d’utiliser le corps de la femme pour vanter les bienfaits des produits : du tube de dentifrice jusqu’à la voiture dernier modèle, on se sert du corps de la femme nue ou à moitié nue, véhiculant des images insinuantes, osées et vulgaires. Ainsi, de l’image de la femme sacrifiée et soumise durant des siècles, la femme occidentale est passée à l’image de la femme-objet vendue comme un vulgaire produit d’entretien. Des études récentes ont montré que de façon amplifiée, l’utilisation de la femme comme objet publicitaire, avec ses attraits physiques et sexuels, est à l’origine d’un accroissement de la violence exercée à l’encontre des femmes. En effet, la femme présentée comme un objet sexuel perd aux yeux de l’autre, c’est-à-dire l'homme, la considération et la dignité qui lui reviennent, ce qui aboutit à tous les excès de conduite commis contre elle. C’est ainsi qu’à force de matraquage publicitaire et médiatisation forcenée, le culte du corps, celui de la beauté et celui des performances sexuelles sont devenus les nouvelles valeurs sacrées de la fin du XXe siècle. De nos jours, la femme se sent valorisée que si elle répond aux nouveaux diktats des apparences, de la mode et de la jeunesse éternelle. Son poids, ses rides, et sa garde-robe sont ses seuls impératifs dans sa vie : ils constituent désormais sa raison d’être. Ce phénomène explique l’incroyable floraison de techniques, méthodes et interventions, chirurgicales ou autres, qui promettent à ces dames, comme sous l’effet d’une baguette magique, d’accéder aux critères établis par la reine Mode. La femme se soumet, malgré les souffrances, les risques et les complications secondaires, à tous les procédés imaginables pour conserver ou acquérir les normes physiques requises. Le stéréotype de la femme « sexy » établi par la culture actuelle comme étant l’idéal féminin unique incite les adolescentes à l’instar des adultes, à se jeter dans la ronde en se préoccupant essentiellement de leurs apparences, parfois aux dépens de leur santé (nombre de jeunes filles souffrent d’anorexie mentale). On leur inculque que l’unique façon de réussir et de triompher dans la vie est de savoir séduire, grâce à ses seules qualités physiques, son aspect extérieur, son « look ». Les qualités intrinsèques, humaines et intellectuelles passent au second plan ; comme si la femme n’avait pas besoin d’être intelligente ni savante... Refuser la culture « prêt-à-porter ». Ce type de femme est-il un exemple à suivre pour la femme musulmane ? Il apparaît clairement que non, mais il n’est pas évident non plus de faire la part des choses quand on est englouti par la culture euro-américaine nuit et jour, quand la référence culturelle absolue n’a de cesse d’être transmise par les films, les feuilletons, les magazines, les livres qui délivrent le même message, celui du culte de la beauté et du corps véhiculés par les top modèles, les actrices et les stars de ce monde. L’effet. est encore plus perceptible chez la jeune musulmane qui, à quinze ans, n’a qu’une envie : celle d’être à l’image de la femme occidentale, laquelle, à travers les reflets médiatiques, apparaît comme détentrice de tous les trésors du monde. Comment peut-elle, à son âge, discerner le faux du vrai ? Comment peut-on l’aider à percevoir que tout cela n’est que tromperie et artifices ? Artifices de stars éphémères, qui ne représentent qu’un tas de chair, de courbes sensuelles, utilisées pour un moment, puis jetées quand elles ne sont plus rentables ? Comment peut-on convaincre la jeune fille musulmane que les femmes auxquelles elle rêve de ressembler ne sont que l’instrument d’un mythe, savamment élaboré, pour vendre des leurres et des illusions ? La femme musulmane, jeune ou adulte, doit ici faire un effort de discernement, un véritable effort intellectuel, qui seul lui permettra de se protéger des concepts dégradants, révoltants, qui font de la femme l’objet de tous les désirs mais aussi de toutes les injustices. Cet effort est urgent, même si nous sommes faibles actuellement par nos divergences, par notre sous-développement, par notre désespoir. Notre conscience de femme nous oblige à refuser l'asservissement à cette culture immorale et abusive, qui prétend faire de la femme un corps inerte, fait de courbes et de lignes, sans âme et sans cœur. Si Dieu a créé la femme ainsi, belle et attirante, cela ne doit pas être une source de faiblesse et de vices ; au contraire, ces atouts sont ses forces : sa beauté physique conjuguée à ses qualités intérieures doivent imposer considération et respect. La femme est belle, car avant tout elle est dotée de vertus humaines qui font qu'elle est le centre vital de l’humanité. Elle est attirante par sa tendresse, son affection, son intelligence, son courage, et ses qualités de dévouement sans limites. Alors, oui, suivons l’exemple de la femme occidentale qui lutte pour ses droits, qui est au-devant de la scène politique, qui est savante, intellectuelle, médecin, chercheur. Politicienne, poète ou écrivain. Oui, elle est un exemple à suivre, urgent pour nos sociétés musulmanes, car c’est justement de ces femmes que peut venir le changement. Mais de grâce ! Refusons de suivre l’exemple de la femme occidentale inculte, complètement obsédée par son aspect intérieur, artificielle, et exhibant son corps pour séduire les foules. Refusons ce type de femme qui, au nom d’un libéralisme aveugle, s’emprisonne dans le diktat des apparences, de l’immoralité sexuelle, des performances physiques et de la consommation béate. On se doit de refuser ce modèle au nom de tous nos principes, religieux, culturels, moraux, et au nom de la dignité de l’être humain. Néanmoins, comment notre culture, notre authenticité, notre réalité conflictuelle peuvent-elles faire le poids devant cette gigantesque machine du monde qui fabrique des stars, des rêves et des bonheurs à gogo ? Comment la femme musulmane d’aujourd’hui, désemparée et perdue, peut-elle se prémunir ? Comment peut-elle nourrir une réflexion quand sa... La culture d’origine n’a rien à donner en échange ? Le message culturel qui vient d’Occident et qui envahit nos mentalités est puissant et fort. À travers les multiples et innombrables moyens de communication d’aujourd’hui, on impose l’adoration unanime des valeurs de la société néolibérale. Un téléfilm relatant les amours et désamours de jeunes adolescents californiens fait des ravages à travers le monde, défiant cultures et frontières. De Ouagadougou à Alger en passant par Casablanca, l’accueil est le même : les jeunes paumés du monde entier s’identifient le temps d’un film à cette culture industrielle, uniforme, homogène, insipide et incolore. Ils se goinfrent, le temps d’une soirée, de paysages inoxydables, où défilent corps blonds, bronzés et musclés, violence sophistiquée, argent et pouvoir, le tout sur fond de vie américaine dorée. Dans les sociétés musulmanes, nous sommes devenus les spectateurs passifs et dociles d’un mode de vie occidental, qui nous impose sa pensée, sa consommation, sa... Désinformation, son actualité, ses joies et des désespoirs. Faisant abstraction de notre propre monde, nous virons en leurre celui des autres. Nous assimilons, avec une facilité déconcertante, tout ce qui nous est importé. Notre culture est noyée dans ce vaste continent qu’est aujourd’hui la culture de masse, encore appelée world culture. Nos valeurs culturelles sont réduites au strict minimum, reléguées au domaine de l’exotique, pour épater des touristes en quête d’originalité. Mais où allons-nous ? Comment peut-on continuer à rester indifférent et apathique devant cet état de choses ? Nos valeurs, nos principes et notre mémoire culturelle sont les otages d’une théorie utopique qui n’a rien à voir avec notre réalité. Seule une prise de conscience collective peut nous éviter de dépérir. Sauver ce qui reste de notre culture à défaut de la sauvegarder. Défendre, prémunir notre identité culturelle est la seule chance que nous avons devant ce véritable naufrage culturel qui nous menace. Il ne s’agit pas ici de tomber. Dans le propos de type identitaire que l’on qualifie, au passage, de passéiste. Un pays aussi occidental que la France a décrété il y a quelques années, « l’exception culturelle », autrement dit, une manière d’ériger un rempart socioculturel pour protéger la culture française de l’invasion nord-américaine. La France, en toute connaissance de cause, a voulu préserver la survie de sa musique, de sa production cinématographique, en fait de culture. Personne n’a taxé cet engagement de la France de repli identitaire, encore moins de discours archaïque. Pourquoi s’agirait-il d’obscurantisme et d’intention rétrograde quand il est question de promouvoir les valeurs culturelles musulmanes ? Le chemin spirituel est long, difficile à vivre parfois, « l’incertitude et le doute peuvent devenir de redoutables compagnons ». Mais la foi ne peut s’épanouir qu’accompagnée d’un immense effort sur soi-même, cet effort, sur le chemin de Dieu, qui n’est autre que l’effort intellectuel fait pour l’amour de Dieu. Un jihâd quotidien. Rythmé par le souvenir de Dieu, toujours, partout, quels que soient le lieu, l’espace ou le temps. La foi ne se résume pas à une certaine croyance que l’on range dans un tiroir et que l’on ressort quand tout va mal. La foi, cette conviction sublime que l’on a enfouie en nous et qui, comme une plante, a besoin d’eau et de lumière, nécessite savoir, connaissance, patience et endurance pour vivre, s’élever, se ramifier et s’épanouir chaque jour un peu plus. Puis, une fois que l’on a fait cette rencontre, une fois que l’on s’est engagé sur le chemin, persévérer est une autre paire de manches ! Se retrouver au milieu de ce grand chaos qu’est le monde actuel est un défi que l’on doit relever chaque jour, à chaque instant... C’est finalement cet enrichissement qu’il faut aspirer, celui qui nous permettra de vivre en tant que musulmanes à part entière, actives, ambitieuses, motivées par nos valeurs, au sein de la modernité qui doit aussi être la nôtre. Une modernité que nous ne devons plus subir, mais que nous devons savoir appréhender. ponctue au rythme de notre spiritualité. Cette spiritualité qui dans nos cœurs de femmes, nous permettra d’atteindre cette harmonie tant recherchée : vivre sa foi dans la modernité. Extrait de : Musulmane tout simplement de Asma Lamrabet 18 Numéro 223 Nombre de pages 4 -- id 12168 Url https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/12168 Modèle de ressource Newspaper article Classe de ressource bibo:Issue Id de collection 2198 Id du média 33463 34668 34669 34670 34671 Fichier média https://islam.zmo.de/files/original/d4d2277a0afefc6b85ee6c3ef480ae76347559c2.pdf https://islam.zmo.de/files/original/bb7bd9a9d42ca0c4f4c53cfc46568da89db6e56b.tiff https://islam.zmo.de/files/original/4b9753808383054b28580ff96181a575de842336.tiff https://islam.zmo.de/files/original/d25f9def97fb0aa1c2a98794533241f455e9754b.tiff https://islam.zmo.de/files/original/b3ff447c6408306e6e47c9ed3a5e1e773cf39a9c.tiff Titre An-Nasr Vendredi #222 (La sécurité sociale en Islam / La compassion du Calife Omar) Sujet https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/81 Pauvreté Editeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/2198 An-Nasr Vendredi Contributeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore Date 2008-02-29 Type https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67398 Périodique islamique Identifiant iwac-issue-0000589 Source https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Langue https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français Droits In Copyright - Educational Use Permitted Couverture spatiale https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/443 Médine Détenteur des droits Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Contenu Lorsque vient le secours d'Allah ainsi que la victoire, célèbre les louanges de ton Seigneur et implore son pardon. Ces derniers temps, la grande majorité des Burkinabè ont le sommeil troublé à cause de la flambée des prix des produits de première nécessité. Dans toutes les régions du pays, l’effet de la hausse des prix est durement ressenti par les populations déjà souffrantes des mauvaises récoltes enregistrées au courant de la saison écoulée. C’est pour exprimer leurs mécontentements et souffrances que ces populations ont manifesté dans les principales villes du pays. Il est tout à fait normal et légitime que les citoyens qui éprouvent des difficultés d’existence se lèvent pour réclamer de meilleures conditions de vie. Ce qui est déplorable, c’est la destruction des biens publics ou privés. L’islam est une religion de paix et de tolérance, mais condamne avec la dernière énergie l’injustice, l’exclusion, le mensonge et un pouvoir qui ne se soucie pas de son peuple. Même si le phénomène de la vie chère est inhérent. Au système capitaliste et lié au contexte international, comme s’évertuent les autorités à nous faire comprendre, il reste que l’État joue un rôle important dans cette situation. Il doit pouvoir prévoir cette situation et travailler à épargner les populations de ces difficultés. La sécurité sociale en Islam Le système capitaliste Dans le système capitaliste, la sécurité sociale est maintenue par l’État et le rôle de la société, à cet égard, est limité à seulement se grouper en des organisations. Le foyer, la famille, les parents et les voisins, qui sont les fondements principaux d’un système victorieux et naturel de sécurité sociale, ont été relégués au second plan. Les principes fondamentaux sur lesquels le capitalisme est fondé ne préparent pas la société pour cette noble cause, mais ils créent plutôt un mauvais penchant dans la société. Ces principes sont : une compétition libre et sans contrainte, la liberté dans les affaires et la liberté de dépenser, tous basés sur les intérêts et sur les motifs. des bénéfices excessifs, et alors cette situation crée une distribution inéquitable de la richesse et divise la société en des "possesseurs" et en des "non possesseurs". L'islam, tout en reconnaissant à l’individu un droit à la propriété privée, à la recherche du profit, combat un système inhumain qui n’a aucun souci pour le bien-être des populations. Le système islamique de la sécurité sociale envisagé par l'islam comporte deux secteurs : le secteur privé et le secteur gouvernemental. Le Secteur Privé : Ce secteur est dirigé par la société musulmane sans l'aide de l'État islamique. Ses institutions et ses membres travaillent eux-mêmes car l’Islam les oblige légalement et moralement à le faire ; et l'État islamique intervient seulement quand il est nécessaire. Ce secteur est comparativement plus important parce qu'il constitue l'infrastructure de la sécurité sociale, proposée par l’islam. Les institutions principales de ce secteur sont : le foyer, la famille, le voisinage, la tutelle. L'administration, la défense de l'exécution, etc. L'Islam a prescrit plusieurs mesures pour le maintien de ce secteur comme la loi sur l'héritage, la tutelle, les parents, l’expiation en termes de monnaie, de testament, etc. Et les mesures qui sont interdites sont : l'intérêt, la concentration de la richesse, l'accumulation et le marché noir, etc. Tandis que les mesures facultatives sont : "Sadaqatul alNaflia" (la charité facultative), les dettes sans intérêts, la donation, les prêts, les obligations civiques, etc. "Vous devez user de bonté envers vos parents, vos proches, les orphelins, les pauvres, le client qui est votre allié et celui qui vous est étranger." (C4 V36) Selon Abu Saeed Khudii, le Saint Prophète (pss!) dit, un jour : "Celui dont les moyens et les ressources sont plus que ses besoins essentiels, doit donner l’excès aux pauvres." Le Calife 'Omar (RA), durant la dernière année de son Califat, avait dit que s'il avait connu auparavant ce qu'il savait maintenant, il aurait distribué immédiatement le... Surplus de la richesse des riches aux pauvres et aux nécessiteux. Le Calife Ali (RA) a dit : "Allah a imposé une obligation sur les riches de servir les besoins des pauvres. Si malgré cette obligation, les personnes pauvres continuent à être mal nourries et mal vêtues, ou vivent dans une détresse économique, ce sera seulement parce que les riches n'accomplissent pas le devoir qui leur fut dicté par Allah. Conséquemment, Allah les questionnera le Jour du Jugement et leur donnera la punition appropriée." Le Secteur Gouvernemental : L'État islamique est responsable de la provision d'un salaire de subsistance ou d'un secours quelconque à chaque individu, qu'il soit musulman ou non musulman. À ce propos, il s'engage dans une double responsabilité. Premièrement, il aura à réformer le secteur privé de la sécurité sociale (qui est sous la responsabilité de la société musulmane) et deuxièmement, il introduira toute législation dynamique et spéciale, en se basant sur la Shariah, pour la sécurité sociale de ses citoyens. Déroulement sain du système islamique de la sécurité sociale dans le secteur privé, l'État islamique ne peut et ne pourra permettre que les activités économiques suivent leur propre cours, indifférentes aux valeurs morales, permettant ainsi à la vie économique d'aller à l'encontre des intérêts communs de la société. Afin d’assurer la justice sociale à travers une distribution équitable et profitable de la richesse, l'État islamique allouera les fonctions suivantes au secteur privé : * L'exécution des lois islamiques sur le personnel. * L'exécution de la loi islamique sur le travail. * La prohibition des moyens illicites pour l'acquisition et l'accumulation de la richesse. * Une limitation du bien privé. * La prohibition de l'usure et de la spéculation dans le commerce. * La prohibition d'une vie fastueuse et luxueuse. * L'éradication de la mendicité comme profession, etc. L'État islamique a la responsabilité de fournir aux populations les nécessités de base de la vie afin de leur permettre de mener une vie. complètement paisible. Le Saint Prophète (pssl) a pris de la responsabilité de l'État à cet égard en ces mots : "Chacun d'entre tous est responsable (de certaines personnes ou certaines choses), et il sera questionné sur sa responsabilité. Ainsi, l'Ameer (le Chef de l'État) est responsable de (la sécurité sociale de) son peuple et il en est responsable (devant Allah, le Jour du Jugement) ; le père est responsable du maintien et de l'entraînement moral de ses enfants et de sa femme et il sera questionné sur cette responsabilité. La responsabilité de l'État en ce qui concerne la sécurité sociale de ses citoyens est égale à la responsabilité exercée par un père sur ses enfants. Comme le père est moralement et légalement responsable du bien-être et du maintien de sa famille, l'État est responsable également de ses citoyens. Si un État n'accomplit pas son devoir à cet égard, et si le niveau de vie tombe au-dessous du minimum et que "la dignité de l'homme" est en danger, dans ce cas... Précis : l’État n’a pas sa raison d’exister. L'État islamique est enjoint à accomplir les devoirs suivants pour assurer la sécurité sociale à l'égard de ses habitants : * Il ne doit pas laisser accentuer un fossé entre les riches et les pauvres au-delà des limites naturelles ; et s'il en est ainsi, l'État doit prendre les mesures nécessaires pour le resserrer à des limites équitables et naturelles, parce que dans un État islamique, le luxe et la privation des nécessités de base ne peuvent marcher main dans la main. Il ne tolérera jamais l'écoulement d'un excès de biens dans les poches de quelques gens, de manière à engendrer une pauvreté étendue. * Il utilisera toutes les ressources économiques dans sa juridiction, fournissant ainsi à tous ses habitants des occasions adéquates pour gagner leur vie. * Il ne permettra à aucun individu d'occuper et d'exploiter les ressources économiques primaires, et d'empêcher les autres de jouir des nécessités de la vie. Dans sa juridiction, chaque citoyen ayant un esprit sain. Et un corps solide aura l'occasion de gagner sa vie en utilisant toutes les ressources de production. Tous les gens sont égaux à l'égard des nécessités de base de la vie, ainsi, tous ont le même droit de bénéficier des moyens primaires de production. Ainsi, l'État islamique assurera les nécessités de base à tous ses habitants. L'État islamique accordera à chaque citoyen les droits constitutionnels suivants : aussi longtemps qu'une personne est physiquement et mentalement prête à travailler, on doit lui offrir un métier selon ses capacités et ses besoins. En cas de maladie, l'État sera responsable de son traitement médical. Si quelqu'un est handicapé et ne peut pas gagner sa vie, ou si une femme devient veuve, ou si des enfants deviennent des orphelins, ou si quelqu'un reste sans emploi en raison d'un chômage, dans tous ces cas, l'État est responsable de se charger de tous leurs besoins. Le système islamique pour la sécurité sociale est en accord avec la nature de l'homme tandis que ceux du communisme et du... Le capitalisme est dénaturé. Il place ses fondements sur la liberté, l’égalité de l'homme, la fraternité, l'amitié et la justice. La spécialité du système islamique de la sécurité sociale prend en compte des facteurs importants de l'existence, accompagnés d'une paix complète de l'esprit et de la sensation de sécurité. C'est une conception que les systèmes de sécurité sociale modernes ne pourront jamais atteindre. Le système islamique pour la sécurité sociale est réalisable et peut tirer l'humanité du gâchis présent. Le monde réalisera, tôt ou tard, la valeur de ce système de sécurité sociale et l'adoptera même s'il n'embrassera pas l'Islam formellement. Zayd Ibn Aslam, selon son père, raconte : "Omar avait l'habitude d'aller en patrouille pendant la nuit, seul. La compassion du Calife Omar, mais si quelqu'un voulait l'accompagner, il ne l'en empêchait pas." Une nuit, raconta Aslam, je lui demandai la permission de l'accompagner. Il consentit, et je marchais avec lui toute la nuit. Vers minuit, nous sortîmes de la ville et... Nous vîmes un feu de camp. 'Omar me dit : "Aslam, quelqu'un a fait halte à cet endroit : allons voir qui c’est." Nous nous approchâmes du feu et nous aperçûmes une femme en compagnie de deux ou trois petits enfants qui pleuraient. La femme était occupée à faire du feu sous un pot, et disait aux enfants : "Ne pleurez pas ; dormez jusqu'à ce que la nourriture soit prête, alors vous mangerez. Que Dieu nous rende justice de 'Omar, qui, lui, dort rassasié, alors que moi et mes enfants, nous souffrons de la faim !" En entendant ces paroles, 'Omar eut les larmes aux yeux. Il salua la femme, qui lui rendit son salut. Puis il lui demanda s'il lui était permis d'approcher. "Si vous venez avec de bonnes intentions," répondit-elle, "approchez." Alors 'Omar lui demanda ce qui lui était arrivé. La femme raconta : "Je suis partie de mon pays avec mes enfants pour me rendre à Médine. J'ai été obligée de m'arrêter ici, par la fatigue et la faim, et maintenant la faim nous empêche de dormir, moi et mes enfants." "Mais," dit 'Omar, Pourquoi invoques-tu Dieu contre 'Omar ?" Elle répondit : "Il a envoyé mon mari à la guerre, où il a été tué et je suis restée dans la misère avec mes enfants !" 'Omar lui demanda ce qu'il y avait dans le pot. "Rien que de l’eau, mais j'ai allumé le feu pour apaiser mes petits, et qu'ils dorment jusqu'à demain matin." Aussitôt 'Omar s’éloigna, raconta Aslam, en me demandant de le suivre. Nous courûmes vers la ville et allâmes à la boutique d'un marchand de farine. Mais le marchand ne s'y trouvait pas. Nous allâmes à sa maison, et 'Omar le réveilla, le fit sortir de sa maison et acheta un sac de farine. Nous allâmes ensuite chez le boucher et 'Omar demanda de la viande. "Je n'en ai pas, Prince des croyants, dit le boucher, mais j'ai de la graisse.” 'Omar acheta une bourse de graisse. Les gens (du bouclier) lui dirent : "Amir al mou'minîne, nous allons la porter." "Non, allez," leur dit-il, "j'ai quelqu'un avec moi." Alors, continue Aslam, je ne doutai point qu'il me dirait de porter la charge. Mais lorsque les... gens furent partis, il prit le sac de farine sur ses épaules et me demanda de placer la bourse de graisse par-dessus. Je dis : "Prince des croyants, laisse-moi porter cela !" Mais il répliqua : "Aslam, si tu prends cette charge, qui portera la charge de mes péchés ? Et qui prendra sur lui l'effet de la prière de cette femme ?" Et 'Omar pleura si fort, que je craignis de le voir défaillir. Puis nous courûmes en toute hâte vers la femme, et 'Omar déposa sa charge. La femme dit : "Que Dieu te récompense ! Tu es plus digne d'être le gardien des pauvres que 'Omar". 'Omar, de sa main, prit un peu de graisse et la mit dans le pot. Il engagea la femme à préparer la pâte, puis il me dit d'aller chercher du bois. Lorsque je rapportai le bois que j'avais recueilli, voilà que, par le Dieu Tout-Puissant, je vis 'Omar, la barbe par terre, soufflant sur le feu, sous le pot. La femme plongea dans l'eau, par petits morceaux, la pâte qu'elle avait préparée dans une assiette, et lorsqu'elle fut cuite avec l'eau et la graisse, 'Omar la mit dans l’assiette, fit asseoir la femme et les enfants et leur dit : "Maintenant, toi et tes enfants, mangez et rassasiez-vous. Rends grâce à Dieu, et prie pour 'Omar, qui n'était pas au courant de votre situation". Ensuite, il rentra en ville." (At-Tabari) 514 Numéro 222 Nombre de pages 4 -- id 12169 Url https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/12169 Modèle de ressource Newspaper article Classe de ressource bibo:Issue Id de collection 2198 Id du média 33464 34672 34673 34674 34675 Fichier média https://islam.zmo.de/files/original/57b56bfc6a5233d73a80eeea70b228676e91abc7.pdf https://islam.zmo.de/files/original/171ee0487f9e3fe62913739e94ae8db96896b95d.tiff https://islam.zmo.de/files/original/b6297081c91e513ad04b6cb116e10e1537331f7b.tiff https://islam.zmo.de/files/original/f34a5f69c0e70bf0dd6f32d484ebb775ddc0f036.tiff https://islam.zmo.de/files/original/565efef682f8e24ca564e22ae7329013bf399e92.tiff Titre An-Nasr Vendredi #221 (La négligence de la prière obligatoire / La satisfaction de soi) Créateur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/15613 Mouhammad Patel Sujet https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/85 Hadith https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/86 Prière Editeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/2198 An-Nasr Vendredi Contributeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore Date 2008-02-22 Type https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67398 Périodique islamique Identifiant iwac-issue-0000590 Source https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Langue https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français Droits In Copyright - Educational Use Permitted Détenteur des droits Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Contenu Lorsque vient le secours d'Allah ainsi que la victoire, célèbre les louanges de ton Seigneur et implore son pardon. La "Salât" est le plus important pilier de l'Islam après la "Chahâdah" (la profession de foi). L’une des dernières recommandations du Prophète Mouhammad (saw) à l'attention de sa "Oummah", avant qu'il ne quitte ce monde, portait sur le respect de la "Salât". La prière sera le premier devoir au sujet duquel les croyants seront questionnés le Jour du Jugement Dernier. Le Prophète Mouhammad (saw) affirmait que la fraîcheur de ses yeux se trouvait dans la Salât. Quand il était préoccupé par quelque chose, il allait chercher du soutien dans la prière. La “Salât" est un moment durant lequel le croyant converse directement avec Allah. En effet, dans un Hadith, il est relaté que lorsque le musulman récite les différents versets de la sourate "Fâtiha", Allah lui répond immédiatement. C'est peut-être la négligence de la prière obligatoire la raison pour laquelle certains affirment que la prière est le... "Mi'râdj" (l'ascension) du croyant. La Salât est un moyen de purification extraordinaire des péchés pour le musulman, comme l'a évoqué le Prophète Mouhammad (saw) dans de nombreux Hadiths. Ces différents éléments montrent clairement l'importance de la Salât en Islam. Il est à noter cependant que les références islamiques n'ont pas seulement évoqué l'obligation de la Salât ainsi que les vertus qui sont liées à sa pratique ; elles contiennent également des mises en garde sévères et des avertissements terribles à l'encontre de ceux qui font preuve de négligence par rapport à ce devoir fondamental. Il est ainsi rapporté dans les Hadiths que le Prophète Mouhammad (saw) a dit : "En vérité, entre l'homme et le polythéisme ainsi que la mécréance, il (n'y) a (que) la négligence de la Salât". (Mouslim) En effet, la majorité des savants pensent, se basant pour cela sur un certain nombre d'autres références, que celui qui abandonne la Salât sans motif valable mais qui ne renie pas pour autant son obligation commet un. Très grave péché. Il reste cependant musulman. Ils interprètent ce Hadith comme étant en rapport avec celui qui délaisse la Salât en remettant en question son caractère obligatoire. Il n'en reste pas moins que les propos du Prophète Mouhammad (saw) sont très durs et donnent à réfléchir... Dans un autre Hadith, il est dit en ce sens : "Celui qui ne respecte pas la Salât n'aura ni lumière, ni preuve (en sa faveur), ni salut (le Jour du Jugement Dernier). Et il sera le Jour Final en compagnie de "Qâroûn" (Coré), "Fir'aoûn" (Pharaon), "Hâmân" et "Oubay Ibné Khalf." (Ahmad, Tabrâni et Ibné Hibbân) Ibn Qayyim (r.a.), expliquant ce Hadith, écrit que : - Celui dont le pouvoir aura empêché de prier sera ressuscité avec Pharaon (de nombreux versets du Coran relatent comment il avait abusé de son pouvoir pour asservir son peuple et s'était lui-même proclamé comme étant Dieu). Le Coran évoque également sa tyrannie, sa rébellion envers Allah et le Prophète Moïse (alayhis salâm) etc. - Celui dont les biens auront empêché de... Faire la Salât sera ressuscité en compagnie de Coré (voir le sort qui lui a été réservé dans le Coran à la Sourate 28 V76 - 82). Celui dont la fonction et l'attachement pour l'honneur auront empêché de prier sera ressuscité avec Hâmân (qui est également mentionné dans le Coran comme étant un proche collaborateur de Pharaon, dont il était le vizir). Celui dont le commerce aura empêché de faire la Salât sera ressuscité aux côtés d'"Oubay Ibné Khalf" (ce dernier était un riche commerçant païen de la Mecque et un ennemi acharné du Prophète Mouhammad (saw). Il avait l'habitude de dire au Prophète Mouhammad (saw) qu'il avait élevé et entretenu un cheval dans le seul but qu'un jour il s'en servirait pour le tuer. Une fois, le Prophète Mouhammad (saw) lui répondit en ces termes : "Incha Allah, c'est moi (au contraire) qui vais te tuer !". Cette prophétie se réalisa plusieurs années plus tard, lors de la bataille de Ohod. Le Prophète Mouhammad (saw) le blessa alors légèrement avec une petite lance. Mais cette blessure est pourtant... À l'origine de sa mort, il renaît l'âme dans d'énormes souffrances, avant même d’avoir pu retourner à Makkah. Le Jour Final sera vraiment terrible... À ce moment, chacun essaiera de s'attirer la Miséricorde d'Allah... En ce Jour, la colère d'Allah sera si grande que même les Messagers et Prophètes (alayhimous salâm) n’oseront pas Lui demander quoi que ce soit... Dans ces conditions, essayez d'imaginer la situation de celui qui se retrouvera aux côtés des plus grands ennemis d'Allah... Qu'Allah nous préserve tous d'un tel sort ! Amine. Dans un autre Hadith, il est rapporté que le Prophète Mouhammad (saw) a dit : "Celui qui a perdu une prière, c'est comme si on lui avait pris sa famille et ses biens." (Ibn Hibbân et Ahmad) Au travers de ces propos, le Prophète Mouhammad (saw) veut faire prendre conscience aux croyants et croyantes que le préjudice que représente pour un individu la perte de sa famille et de ses biens est équivalent au préjudice que doit supporter celui qui a perdu une seule Salât. Essayez. d'imaginer à partir de là la situation de celui qui délaisse les cinq prières quotidiennes... Ces différents Hadiths que nous avons vus jusqu'à maintenant ne laissent place à aucune ambiguïté : la négligence de la Salât compte parmi les péchés les plus graves... Pourtant, combien de fois encore, de nos jours, nous nous montrons insouciants à ce sujet. Par exemple, il suffit que l'on soit un peu souffrant pour qu’on délaisse complètement la Salât. En agissant ainsi, nous oublions la réaction de Oumar (radhia Allâhou anhou) dans les derniers moments de sa vie : bien qu’il ait été poignardé à plusieurs reprises et qu'il ait des blessures ouvertes très graves avec une forte hémorragie, cependant, lorsqu’arrivait l’heure de la prière, on le réveillait et on lui demandait s'il désirait l’accomplir. Il répondait par l'affirmative, l’accomplissait comme il le pouvait et ajoutait alors : "Celui qui ne fait pas la prière n'a pas de place en Islam..." Soubhânallâh ! Ces gens avaient réellement compris l'importance de la Salât ! Il est à noter que les Hadiths cités portent également sur le fait de ne pas accomplir la prière à son heure et de la remplacer par la suite, et ce, sans raison valable. Ibn Mas’oud (radhia Allâhou anhou), commentant le verset suivant du Coran qui dit : "Malheur donc, à ceux qui prient tout en négligeant leur Salât", affirme que cela concerne ceux qui retardent les prières. Dans un Hadith du Sahîh Boukhâri, il est rapporté qu'une fois, le Prophète Mouhammad (saw) fit un rêve dans lequel il vit un homme qui se faisait écraser la tête indéfiniment avec un rocher (c'est-à-dire qu'à chaque fois qu'il avait la tête enfoncée, le temps que le rocher soit ramené, sa tête retrouvait sa condition normale. Et le supplice recommençait alors à nouveau...). Lorsqu'il questionna Djibraïl (alayhis salâm) (qui l'accompagnait) à ce sujet, voici la réponse qu'il obtint : "Cet homme avait appris le Coran et l'avait ensuite délaissé et il se montrait négligent envers les prières obligatoires." Qu'Allah nous protège de. Tous les châtiments et nous permettent de toujours respecter la Salât, ainsi que tous les autres devoirs religieux. Mouhammad Patel La satisfaction de soi Il a été rapporté dans un hadith concernant le Prophète Ibrahim (sur lui la paix), l'ami intime de Dieu, qu'il avait passé une nuit en adoration et en rappel de Dieu, et qu'au matin, il était enchanté de cette nuit d'adoration et qu'il s'était dit : "Combien Dieu est Bon et combien est bon son serviteur, Ibrahim". Le jour suivant, ne trouvant personne pour partager sa nourriture avec lui - car il aimait partager sa nourriture - il prit sa nourriture à l'extérieur, sur la route, et s'assit, attendant un quelconque passant pour manger avec lui, quand deux anges descendirent des cieux et s'approchèrent de lui. Il les invita donc à manger avec lui et ils acceptèrent. Puis Ibrahim leur suggéra qu'ils s'approchent d'un jardin proche qui renfermait une source d'eau fraîche. Ils furent d'accord avec cela et s'approchèrent du jardin, seulement ils s'aperçurent que la La source avait tari, donc il n'y avait plus d'eau. Cela fut une sévère claque pour Ibrahim, et il fut gêné de ce qu'il avait dit. Les anges lui dirent : "Demande à ton Dieu de ramener la source". Il le fit, mais la source ne réapparut pas, et ce fut une autre grosse claque pour lui. Il dit donc aux anges : "Demandez à Dieu, vous". Puis l'un d'entre eux demanda, et miracle, l'eau revint. Puis l'autre supplia Dieu et l'eau coula près d'eux. Puis, ils l'informèrent que le fait qu'il ait été lui-même impressionné par sa veillée de prière la nuit passée avait été la cause de son rejet. (Rapporté par Ahmad) AN-NASR Vendredi Bulletin d’information et de formation de l’AEEMB O1 BP 1817 Ouagadougou O1 Tél /Fax: 50.36-27-89 E-mail: comiteexecutif@aeemb.bf Site Web: www.aeemb.bf Numéro 221 Nombre de pages 4 -- id 12170 Url https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/12170 Modèle de ressource Newspaper article Classe de ressource bibo:Issue Id de collection 2198 Id du média 33465 34676 34677 34678 34679 Fichier média https://islam.zmo.de/files/original/f85e29cb66f3254343ee86efdba867fad2052128.pdf https://islam.zmo.de/files/original/351d943aa475d999a02b2207b6fc5c678cce7bd9.tiff https://islam.zmo.de/files/original/a96ffdd51c56b081131573ddb6321c6f9d68c8bd.tiff https://islam.zmo.de/files/original/046746259376b51bfe9c38187dae1bddd80cfd81.tiff https://islam.zmo.de/files/original/e320e80b3129bb87dbd6feb7211e7d0be1d96823.tiff Titre An-Nasr Vendredi #299 (Comment accueillir le mois de Ramadan) Créateur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/14239 A. B. Sujet https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/87 Sunnah https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/12891 Nuit du Destin Editeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/2198 An-Nasr Vendredi Contributeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore Date 2009-07-31 Type https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67398 Périodique islamique Identifiant iwac-issue-0000591 Source https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Langue https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français Droits In Copyright - Educational Use Permitted Détenteur des droits Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Contenu Allah le Très-Haut dit : « (Ces jours sont) le mois de Ramadan au cours duquel le Coran a été descendu comme guide pour les gens, et preuves claires de la bonne direction et du discernement. Donc, quiconque d’entre vous est présent dans ce mois, qu’il jeûne ! Et quiconque est malade ou en voyage, alors qu’il jeûne un nombre égal d’autres jours. Allah veut pour vous la facilité, il ne veut pas la difficulté pour vous, afin que vous en complétiez le nombre et que vous proclamiez la grandeur d’Allah pour vous avoir guidés, et afin que vous soyez reconnaissants ! » (2:185) Ce mois béni est une grande occasion pour le bien, la pratique cultuelle, la dévotion et l’obéissance (à Allah). C’est un mois important, une belle occasion, un mois au cours duquel les bonnes œuvres sont décuplées, les portes du paradis ouvertes et les portes de l’enfer fermées. Allah y agrée le repentir des auteurs de péchés. C’est un mois dont le début est miséricorde, le milieu pardon et la fin affranchissement de l’enfer. Remercions Allah. Exalté soit-il pour les occasions de biens et bénédictions qu’Il nous a donnés. Remercions-le de nous avoir réservé des causes de grâce et des catégories de bien abondants. Profitons du passage de ces moments sacrés et de ces occasions privilégiées en les ornant par l’accomplissement des actes de piété et par l’abandon des actes interdits. C’est ainsi que nous mènerons une bonne vie et céderons au bonheur éternel après notre mort. Pour le vrai croyant, tous les mois sont des occasions pour la dévotion, toute sa vie étant une occasion pour l’obéissance. Mais son désir pour le bien se renforce considérablement au mois de Ramadan, et son cœur se livre avec plus d’énergie à la dévotion. Il s’oriente vers son Maître Transcendant et Très-Haut. Pour sa grande générosité, notre Maître octroie sa grâce aux croyants jeûneurs et leur accorde une récompense multipliée pendant ce temps particulier. Il les rétribue abondamment pour leurs bonnes œuvres. Combien aujourd’hui ressemble à la veille !... Les jours. passent rapidement comme des instants. À peine avons-nous accueilli le Ramadan que nous lui disons au revoir. Et, peu de temps après, nous accueillerons le Ramadan une nouvelle fois. C’est à nous de nous dépêcher d’accomplir de bonnes œuvres dans ce mois important et de veiller à tout ce qui peut plaire à Allah et nous procurer le bonheur le jour où nous Le rencontrerons. Après cela, voyons comment nous pouvons à présent nous préparer pour le Ramadan ? La préparation du Ramadan commence par un moment de conscience pour constater sa propre négligence dans la réalisation des exigences des deux attestations et dans l’accomplissement des obligations et l’abandon des sources de plaisir inutiles ou suspectes. Le fidèle doit évaluer sa conduite afin que le Ramadan marque une accélération de sa progression dans la foi. Car celle-ci peut augmenter ou diminuer : l’obéissance l’augmente et la désobéissance l’affaiblit. L’obéissance commence par la réalisation de la vraie servitude envers Allah seul. Cela est marqué par la croyance ferme qu'Allah est le seul qui mérite d’être adoré. Et puis, on lui consacre toute forme d’adoration sans rien lui associer en cela. L’on doit aussi être convaincu que ce qui nous arrive ne pouvait pas ne pas nous arriver et ce qui nous a raté ne pouvait pas nous frapper puisque tout est prédéterminé. Nous nous abstenons de tout ce qui s’oppose à la réalisation des deux attestations de foi et nous évitons d’introduire des innovations dans la religion et réaffirmons notre alliance et notre désaveu ; nous nous allions avec les croyants et déclarons notre hostilité aux infidèles et hypocrites. Nous éprouvons de la joie quand les musulmans remportent une victoire contre leurs ennemis et nous suivons l’exemple du Prophète (saw) et de ses Compagnons et appliquons sa Sunna et celle des Califes bien guidés qui lui ont succédé. Nous aimons la Sunna et ceux qui l’appliquent et nous la défendons partout et toujours. Ensuite, nous faisons notre propre examen de conscience pour la négligence que nous... manifestons dans les pratiques rituelles comme l’accomplissement des prières en groupe, le rappel d’Allah le Puissant et Majestueux, le respect des droits du voisin, des proches et des autres musulmans. Il en est de même du laxisme relatif à la recommandation du bien, à l’interdiction du mal, à la recommandation mutuelle de la vérité, à la persévérance en cela, à la persistance dans l'abandon des mauvais actes et l’accomplissement des actes cultuels, ainsi qu'à l’endurance des décrets d’Allah le Puissant et Majestueux. L’examen de conscience doit concerner les actes de désobéissance et l’acharnement au plaisir. Il s’agit alors de cesser tout acte de désobéissance majeur ou véniel ; qu’il soit accompli à l’aide de l’œil, comme un regard porté sur un objet interdit, ou par l’oreille, comme l’écoute des médisances, ou par le pied, comme la marche vers ce qu’Allah le Tout-Puissant et Majestueux n'agrée pas, ou par les mains, comme leurs usages contraires à l’agrément d'Allah, ou par la bouche, comme la consommation de ce qu’Allah. a rendu illicite comme le fruit de l’usure ou la corruption ou d’autre revenu qui entre dans la rubrique : spoliation des biens d’autrui. Nous devons avoir à présent à l’esprit qu’Allah tend la main le jour pour permettre au pécheur de la nuit de se repentir et tend la main la nuit pour permettre au pécheur du jour de se repentir : - et concourez au pardon de notre Seigneur, et à un jardin (paradis) large comme les cieux et la terre, préparé pour les pieux, - qui dépensent dans l’aisance et dans l’adversité, qui dominent leur rage et pardonnent à autrui, - car Allah aime les bienfaisants, - et pour ceux qui, s’ils ont commis quelque turpitude ou causé quelque préjudice à leurs propres âmes (en désobéissant à Allah), se souviennent d'Allah et demandent pardon pour leurs péchés, - et qui est celui qui pardonne les péchés sinon Allah ? - et qui ne persistent pas sciemment dans le mal qu’ils ont fait. Ceux-là ont pour récompense le pardon de leur Seigneur, ainsi que les jardins sous lesquels coulent les ruisseaux. pour y demeurer éternellement. Comme c’est beau le salaire de ceux qui font le bien ! Il ajoute : “O Mes serviteurs qui avez commis des excès à votre propre détriment ; ne désespérez pas de la miséricorde d’Allah, car Allah pardonne tous les péchés. Oui, c'est Lui Le Pardonneur, Le Très Miséricordieux.” Quiconque agit mal ou fait du tort à lui-même, puis aussitôt implore le pardon d’Allah, trouvera Allah PARDONNEUR et Miséricordieux. C’est avec cet examen de conscience, avec ce repentir et cette imploration du pardon que nous devions accueillir le mois de Ramadan : Le vrai intelligent est celui qui se maîtrise et œuvre pour se préparer à la mort. L’incapable est celui qui s’adonne à la passion et souhaite tout obtenir d’Allah. Le mois de Ramadan est certes un mois de profit et de gains. Le commerçant averti saisit les opportunités pour augmenter ses bienfaits. Profitez de ce mois de grâce à la dévotion par la multiplication des prières, la lecture du Coran, le... Pardon aux autres, la bienfaisance à leur égard et à la distribution d’aumônes aux pauvres. Au mois de Ramadan, les portes du paradis sont ouvertes, les portes de l’enfer soigneusement fermées, les démons enchaînés et chaque nuit a lieu cet appel : ô celui qui cherche le bien ! Avance. Ô celui qui cherche le mal ! Recule. Soyons de bons serviteurs d’Allah, fidèles à la tradition des ancêtres pieux et guidés par la Sunna de notre Prophète (saw) de sorte à obtenir à la fin du Ramadan le pardon de nos péchés et l’exaucement de nos bonnes œuvres. Sachons que Ramadan est le meilleur des mois. Ibn al-Qayyim a dit : « La comparaison des choses créées par Allah les autres mois et ses dix dernières nuits à toutes les autres ». Voir Zad al-m’aad, 1/56. Ce mois est préféré aux autres pour quatre raisons : Premièrement, il comprend la meilleure nuit de l’année, la nuit du destin à propos de laquelle Allah le Très Haut dit : « Nous l’avons certes fait descendre (le Coran) pendant la nuit d’Al-Qadr. Et qui te dira ce... » Qu’est-ce que la nuit d’Al-Qadr ? La nuit d’Al-Qadr est meilleure que mille mois. Durant celle-ci descendent les Anges ainsi que l'Esprit, par permission de leur Seigneur pour tout ordre. Elle est paix et salut jusqu’à l’apparition de l’aube. La pratique cultuelle faite dans cette nuit est meilleure que les pratiques cultuelles faites dans mille autres mois. Deuxièmement, c’est au cours de ce mois que le meilleur livre fut révélé au meilleur des prophètes (saw). À ce propos, le Très Haut dit : « Nous l’avons fait descendre en une nuit bénie. Nous sommes en vérité celui qui avertit. Durant laquelle est décidé tout ordre sage. C’est là un commandement venant de Nous. C’est nous qui envoyons (les messagers). » Dans al-Madjam al-Kabir, at-Tabarani a rapporté de même que l’imam Ahmad d’après Wailah Ibn al-Asqu’a (RA) que le Messager d’Allah (saw) a dit : « Les Feuillets d’Ibrahim furent révélés durant la 1ère nuit du Ramadan, et la Torah à la 6ème nuit du mois et le Coran à la 24ème nuit. » Troisièmement, les portes du paradis sont ouvertes pendant ce mois et les portes de l’enfer fermées, et les démons enchaînés. D’après Abu Hureira, le Messager d’Allah (saw) a dit : « À l’avènement du Ramadan, les portes du paradis sont ouvertes, celles de l’enfer fermées et les démons enchaînés. » (Bukhari & Mouslim) Quatrièmement, le mois comprend beaucoup d’actions cultuelles. Certaines de celles-ci ne se retrouvent qu’en Ramadan. C’est le cas du jeûne, des prières nocturnes, de la distribution des nourritures, de la retraite spirituelle, de l’aumône, et de la lecture du Coran. Pour terminer, si l'on s’attache quelque peu à étudier la réalité de la pratique du jeûne aujourd’hui dans notre communauté, et à porter un regard objectif sur le comportement de nos coreligionnaires, force est de constater qu’entre l’idéal de comportement de notre prophète (saw) et la réalité de notre conduite, existe un gouffre. Pour nombre de musulmans, l’adoration se résume de nos jours à perpétuer de vieilles traditions. La prière et le jeûne sont devenus des habitudes qu’ils accomplissent par mimétisme avec la communauté dans laquelle ils vivent. Autour d’eux, les gens prient et jeûnent, ils en font donc de même. De telles personnes ne jeûnent pas dans l’espoir de gagner le pardon et l'agrément de leur seigneur alors que le bien-aimé, sur lui la paix et le salut, a dit : « quiconque jeûne le mois de ramadan avec foi en espérant d’Allah exclusivement la récompense, verra ses péchés antérieurs pardonnés », Al Boukhari et Mouslim. AB source : Islamweb 10S Numéro 299 Nombre de pages 4 -- id 12191 Url https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/12191 Modèle de ressource Newspaper article Classe de ressource bibo:Issue Id de collection 2198 Id du média 33466 34680 34681 34682 34683 Fichier média https://islam.zmo.de/files/original/0302bf3f902817b9bf8e7e69ec30f20a3a4b6a77.pdf https://islam.zmo.de/files/original/9231d6b8ddf596bb2f66c0e7746944f09d878a0c.tiff https://islam.zmo.de/files/original/b47b005b4d45b7546c83c64ccc10862d0d09c1db.tiff https://islam.zmo.de/files/original/37dfb5eda187204f8bba4e11b1d2794644d64c4a.tiff https://islam.zmo.de/files/original/5dda40bfba0d332c49c63def35a19099e094009b.tiff Titre An-Nasr Vendredi #338 (Cancer du col de l'uterus) Créateur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/15582 Kadi Ouédraogo Sujet https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Editeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/2198 An-Nasr Vendredi Contributeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore Date 2010-04-23 Type https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67398 Périodique islamique Identifiant iwac-issue-0000592 Source https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Langue https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français Droits In Copyright - Educational Use Permitted Détenteur des droits Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Contenu Lorsque vient le secours d'Allah ainsi que la victoire, célèbre les louanges de ton Seigneur et implore son pardon. De nos jours, on assiste à l’apparition de nouvelles maladies, notamment le cancer sous ses différentes formes. Aujourd’hui, An-nasr vendredi vous propose de traiter le cancer du col de l’utérus : ses causes, ses manifestations et traitements. Lisez plutôt, vous en saurez quelque chose. CANCER DU COL DE L’UTÉRUS Le cancer du col de l’utérus est une tumeur (maladie) particulière aux femmes et est très répandu dans les pays en voie de développement. Des efforts sont faits un peu partout pour lutter contre ce fléau. Définition Une tumeur, en termes simples, c’est lorsque les cellules d’une partie de l’organisme se mettent à se multiplier, échappant au contrôle de l’organisme. On distingue les tumeurs bénignes et les tumeurs malignes. Une tumeur bénigne est sans gravité et est aisément curable. Une tumeur maligne est grave. Elle est encore appelée cancer et est susceptible de se généraliser à d’autres. parties de l’organisme et aboutir au décès du sujet porteur. Les différents types de tumeur du col de l’utérus sont : les dysplasies cervicales qui sont des états précancéreux du col et les cancers invasifs du col. Les dysplasies cervicales sont asymptomatiques, c’est-à-dire qu’elles ne donnent pas de signes particuliers. Elles sont découvertes généralement lors d’un examen cervicovaginal. Leur risque est qu’elles peuvent évoluer vers le cancer du col de l’utérus, mais elles ne donnent pas d’atteintes à d’autres parties du corps. Le frottis cervico-vaginal consiste à faire un prélèvement des cellules du col et à faire une analyse à la recherche de cellules cancéreuses. Dans notre contexte, il existe un autre examen que l’on effectue avant de faire le frottis en cas d’anomalies. C’est l’IVA/IVL (Inspection Visuelle à l’Acide Acétique et du Lugol). Il consiste à badigeonner le col avec de l’acide acétique et du Lugol et à observer l’aspect que cela va prendre. En référence à des aspects bien connus, on peut savoir si le col est normal ou s’il existe des zones précancéreuses. Un principal facteur qui peut conduire aux dysplasies cervicales est l’infection à l’HPV (Human Papilloma Virus). Le cancer du col de l’utérus est le deuxième cancer de la femme dans le monde (après le cancer du sein). Il est plus fréquent dans les pays en voie de développement. De nos jours, il est en recul grâce au dépistage des lésions préinvasives. Ceci est d’autant plus important que s’il est découvert à un stade où les lésions sont limitées au col ou sont de petit volume, il bénéficie d’un traitement moins agressif. Il est rare avant 25 ans, puis sa fréquence augmente progressivement jusqu’à 70 ans avec un maximum à 48 ans. Les causes en tête, on a l’infection à HPV qui est une infection sexuellement transmissible. Certains types de ce virus sont à l’origine d’un processus qui va aboutir à la transformation cancéreuse. On le retrouve dans 99,7% des cas. Le tabac : il multiplie par trois le risque de développer. Le cancer. Les premiers rapports sexuels précoces : le risque est multiplié par deux si l’activité sexuelle a commencé avant l’âge de 17 ans et est dû essentiellement à l’immaturité des cellules. Les infections sexuelles, les IST/MST. Les partenaires sexuels multiples : on note une augmentation du risque proportionnellement au nombre de partenaires. NB : Pas de cancer du col de l’utérus chez les femmes vierges. La multiparité (plus de 5 grossesses). Manifestations. La principale manifestation du cancer du col de l’utérus est la métrorragie. C’est un saignement en dehors des règles fait de sang rouge, qui n’est pas douloureux mais qui survient le plus souvent après un rapport sexuel. Les saignements de façon répétée et prolongée peuvent conduire à une anémie (diminution du sang dans l’organisme en dessous de la normale) avec fatigue et amaigrissement. Des pertes jaunâtres comme du pus avec des traces de sang quelquefois et de mauvaise odeur. Des douleurs pelviennes et lombaires. Dans les stades avancés. Le cancer peut se localiser à d'autres endroits en commençant par les organes de voisinage (vessie, rectum). Ainsi, on peut avoir : des signes urinaires ; du sang dans les urines, envies fréquentes d’aller uriner qui aboutissent à l’émission de petites quantités d’urines. Des signes rectaux comme les faux besoins : la personne a envie d’aller à la selle mais quand elle y va, presque rien n’y sort. Les autres organes où le cancer peut se loger secondairement sont le foie, le poumon, plus rarement les os et le cerveau. Mais dans certains cas, le cancer reste sans signe et est découvert lors d’un frottis. Quand on regarde à travers le vagin, le cancer a l’aspect d’une masse plus ou moins volumineuse et saignante au contact. Après avoir parcouru les signes des tumeurs du col de l’utérus, voyons par quels moyens l’on peut prévenir et traiter ces pathologies. Contre cette infection, il existe un vaccin qui a récemment fait preuve d’une grande efficacité de 100 %. Son but, c’est de vacciner les jeunes filles avant le... Début de leur vie sexuelle pour diminuer le risque de cancer du col de l’utérus. Mais il n’est pas encore disponible dans notre contexte, il devrait l’être bientôt. On peut faire des frottis cervico-vaginaux de façon régulière. On recommande de faire le premier frottis dans les mois suivants les premiers rapports sexuels et un contrôle un an après. En l’absence d’anomalie, on fait un frottis tous les deux à trois ans. Un autre facteur est les partenaires sexuels multiples. Dans les principes islamiques, nous trouvons des solutions à ce problème : la fidélité dans le couple, l’interdiction du vagabondage sexuel, l’abstinence sexuelle avant le mariage. Bref, il faut avoir une sexualité saine et respectée. Il faut également éviter le tabac qui est nocif pour notre santé car il favorise le cancer. Traitement. On a principalement trois méthodes : la chirurgie : on fait une intervention emportant l’utérus avec certaines parties du vagin et des éléments de soutien de l’utérus. Elle est associée à une résection. (enlèvement) des ganglions de cette zone. La radiothérapie : c’est l’utilisation de rayons ultraviolets pour détruire les zones cancéreuses. La chimiothérapie : c’est le traitement à base de médicaments. Le choix de la méthode à appliquer est fonction du stade de la tumeur, de sa taille et de l’envahissement ou pas de l’organisme. On peut procéder aussi à une association de ces méthodes. Mais dans notre contexte, on ne dispose pas encore de la radiothérapie. Nous retenons qu’au niveau du col de l’utérus, on distingue des lésions précancéreuses et des cancers invasifs. Leur principal facteur est l’infection à HPV. Le principal signe du cancer du col est la métrorragie après rapport sexuel. L’intérêt du dépistage est que si les lésions sont découvertes à un stade précoce, le traitement est plus aisé avec une plus grande chance de survie. Par Kadi OUEDRAOGO Comment être avec Dieu dans la prière ? Deux questions ont été posées à un savant musulman : « comment le serviteur peut-il parvenir à la soumission d’Allah ? » Lors de sa prière et en tirer plaisir ? Voici la réponse qu’il donna : En prenant garde que ce qu’il mange soit bien licite. En prenant conscience de sa présence devant Allah, en s’éloignant de toute inadvertance au moment de l’ablution. En se tenant protégé durant toute la prière par la pensée d’être en présence d’Allah au moment même où le premier takbir est prononcé. En n’oubliant jamais Allah en dehors de sa prière. Lisez et faites lire AN-NASR. Vos suggestions et critiques sont attendues. Numéro 338 Nombre de pages 4 -- id 12192 Url https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/12192 Modèle de ressource Newspaper article Classe de ressource bibo:Issue Id de collection 2198 Id du média 33467 34684 34685 34686 34687 Fichier média https://islam.zmo.de/files/original/8658bac6937957888c1ebed0e4b793fd0a0bbc28.pdf https://islam.zmo.de/files/original/c791176178963738daee6f8a21cabf71c7e3be98.tiff https://islam.zmo.de/files/original/074894b93cfde8d17fadc64cd87a586752d311a0.tiff https://islam.zmo.de/files/original/814d8f56f2b83473f79e05cb6d8ee405c2f6c7a2.tiff https://islam.zmo.de/files/original/7e044e93eaf045f44e90fd257ef6ae593a3ebfa4.tiff Titre An-Nasr Vendredi #332 (L'Azan : le dernier son de Walid) Sujet https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Editeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/2198 An-Nasr Vendredi Contributeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore Date 2010-03-12 Type https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67398 Périodique islamique Identifiant iwac-issue-0000593 Source https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Langue https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français Droits In Copyright - Educational Use Permitted Couverture spatiale https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/408 Israël https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/407 Palestine Détenteur des droits Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Contenu Lorsque vient le secours d'Allah ainsi que la victoire, célèbre les louanges de ton Seigneur et implore son pardon. Malgré les critiques d’une bonne partie de la communauté internationale, Israël poursuit sa politique de colonisation. Cependant, ce projet d’expansion israélien a toujours déclenché des violentes critiques des Palestiniens qui revendiquent la paternité des terres colonisées. Mais en quoi cette colonisation, comme toute colonisation d’ailleurs, est-elle absolument nuisible au peuple palestinien ? An-nasr vendredi vous propose à cet effet un récit qui en dit long, lisez plutôt : L’hiver, la nuit tombe vite. Les routes ne sont pas éclairées. Les villages sont distants les uns des autres. Il faut bien connaître son chemin. Walid a perdu le sien. Il conduit un peu au hasard. Il s’arrête et, avec son téléphone portable, essaie de joindre Laila pour l’avertir de son retard certain. Elle n’est toujours pas rentrée. Il s’inquiète plus pour elle que pour lui. pour lui. D’habitude, à cette heure-ci, elle est à la maison. Probablement qu’elle n’est pas une de ses collègues. Peut-être est-elle chez Nathalie, l’institutrice française en mission civile. Walid reprend la route. Il continue tout droit. Le phare gauche est éteint. Il est hors service. À chaque fois, il se dit qu’il va le réparer et il oublie. L’éclairage est insuffisant. Il avance lentement. Il ne connaît vraiment pas les lieux. C’est la première fois qu’il vient dans cette région de la Cisjordanie. En quittant Janine cet après-midi, les habitants lui avaient pourtant donné toutes les indications. Il a dû se tromper à un moment. Il se dit qu’il aurait dû faire demi-tour et rester jusqu’au lendemain matin. Avec le jour, c’est plus facile. Il s’arrête de nouveau et appelle Laila pour la troisième fois. Il laisse sonner plus longtemps. Personne au bout du fil. Dix-neuf heures. Il repart. Il se dit qu’au premier village, il s’arrêtera pour la nuit. L’état de la route se dégrade à grande vitesse. Il n’y a Pratiquement plus de goudron. Il est en plein champ, entouré d’arbustes. Ce sont des oliviers. Un couple harmonieux aurait-il quitté la route sans le savoir ? Tout est possible. Il ne peut plus avancer et préfère s’arrêter définitivement. Il envisage de faire un somme dans la voiture. Il repense à son spectacle de la journée. Ce n’était pas évident sans Lcïla. Il lui fallait improviser et changer de voix constamment. Walid est marionnettiste ambulant. Sa femme Lcïla, institutrice, l’accompagne souvent dans ses tournées et tient les rôles féminins. Il a dans son répertoire une dizaine d’histoires. Il construit lui-même ses marionnettes, taillées à la mesure des scénarios dont il est l’auteur. Il s’inspire beaucoup du vécu quotidien des gens. Il reproduit sur scène leurs joies et tristesses, leurs bonheurs et malheurs, leurs courages et leurs peurs, leurs enthousiasmes et leurs déceptions, leurs révoltes et leurs indifférences... Il leur montre leurs contradictions. Ses spectacles plaisent aux enfants. De village. Un village, d’une école à une autre, de quartier en quartier, d’une ville à une autre, son répertoire s’enrichit de tournée en tournée. Lcïla envisage sérieusement quitter l’enseignement pour l’accompagner à plein temps. Ils sont jeunes et n’ont pas d’enfant. D’une touche de son téléphone portable, il recompose automatiquement le numéro de la maison. Il laisse sonner autant que la dernière fois mais toujours personne. Le répondeur n’est pas branché. Il ne peut même pas laisser de message. Il est inquiet. Ce n’est pas dans l’habitude de Lcïla de rester si tard dehors. Ce n’est pas dans l’habitude de Walid d’appeler les parents et amis pour savoir où elle se trouve. Il raccroche et s’installe dans la voiture, toutes vitres fermées. Le début d’une tragédie. Épuisé, il s’endort très vite. Le matin, il est réveillé par un rayon de soleil. Il a eu froid toute la nuit. Il contemple le paysage qui s’étale devant lui. Il se trouve en plein champ d’oliviers. Il devra reculer pour rejoindre la route. Vaut mieux ne pas. Trop s’attarder en terre inconnue, il remonte en voiture et entame la manœuvre de marche arrière. À une dizaine de mètres, il atteint un carrefour. Son point d’erreur. C’est là qu’il aurait fallu continuer tout droit au lieu de prendre à droite. Il avance lentement et, au premier virage, juste en face de lui, il voit apparaître l’alignement de maisons toutes neuves, recouvrant le versant de la colline. Il est à proximité d’une colonie juive. Il s’arrête net. Impossible de faire demi-tour, pas assez de place. La route est trop étroite. Pas question d’avancer jusqu’à la colonie. Sans plus réfléchir, il passe la marche arrière et recule prudemment. Trop tard ; il est repéré. Les vigiles de la colonie le rattrapent plus en amont, par un raccourci en chemin de terre. Ils lui barrent la route. Il s’en rend compte à quelques mètres d’eux. Il décide d’abandonner la voiture et se lance à travers les champs en contrebas. Il se précipite vers la vallée. En se retournant, il s’aperçoit qu’il est poursuivi. Il décide de se Cacher derrière un énorme buisson, le temps de reprendre haleine. Peut-être que ses poursuivants, le perdant de vue, décideraient d’abandonner la poursuite. Il a chaud. Il invoque Dieu pour Son aide. Il transpire abondamment. Il ne bouge pas. Ils sont tout près. Il ignore leur nombre. Il les entend communiquer entre eux. Ils le recherchent toujours. Il a un espoir de leur échapper. Ils passent à quelques mètres de lui. Il voit quelques-uns très distinctement. Ils sont armés. Il retient son souffle. Il ne respire pratiquement plus. Il entend les battements de son propre cœur. Il serre les dents. Il a enfoncé ses doigts dans la terre. La sueur coule de son front. Jamais. De la poche interne de sa veste, la sonnerie de son téléphone portable le fait sursauter. Il est trahi. Il veut se saisir de l’appareil pour le déconnecter mais c’est trop tard. Très vite, il est entouré par quatre, cinq, six, sept... vigiles. Son portable continue d’émettre l’a-zaan de Shaykh Abdoul Baassit. Une mélodie qui éveille le cœur. l’avait programmé spécialement pour lui. Il pense à elle. Il décide de se rendre. Lentement, les mains levées, il se redresse. Il ne parvient pas à se mettre complètement debout. Il est abattu, il s’écroule. Le corps de Walid est allongé par terre, dans une mare de sang. Il est couché sur son portable qui ne sonne plus. Ne décrochant pas, Leila lui a laissé un message : "Je suis chez Mariam. Elle a été agressée par des colons. J’ai passé la nuit chez elle pour la réconforter. À ce soir, je t’aime." Le sort de Walid n’est que la partie visible de l’iceberg en matière de victimes faites par cette colonisation. Eh oui ! Chers lecteurs, nous sommes au 21e siècle et on parle toujours et encore de colonisation. L’annexion illégale des terres palestiniennes par Israël ne cesse de se poursuivre au mépris du droit international. Au moment où un peu partout des efforts sont faits pour relancer le processus de paix, le gouvernement israélien vient d’autoriser la construction de 1600 logements dans une colonie au mépris des Palestiniens. Tout porte à croire que l’État israélien n’a aucune intention de cesser ses injustices envers le peuple palestinien. Ce qui ne se fait pas sans conséquence. Ainsi, des femmes, des enfants, des hommes sont innocemment tués. D’autres perdent leur travail. Des enfants et des jeunes étudiants manquent encore et encore leurs rentrées scolaires. Une image de rues vides et de centaines de magasins fermés n’est pas la conséquence d’un couvre-feu ou d’un deuil pour les martyrs, mais plutôt due à la présence de dizaines de colons dans ces rues. Des colons qui terrorisent la population palestinienne en toute impunité avec la complicité de l’armée israélienne. Ces colons ne veulent aucun Palestinien sur leur chemin. Pire encore, ils les privent de l’eau potable, pendant ce temps eux-mêmes sont en train d’en gaspiller. C’est une injustice inimaginable. Ce peuple souffre toujours de l’absence de voix de la communauté internationale. Le monde arabo-musulman s’est caractérisé par son mutisme. Tout un Peuple meurtri laissé à lui-même. Il n’a que ses mains pour se défendre contre des chars blindés. Et on se demande alors à quand la fin de cette injustice, de cette inhumanité ? En attendant, prions pour ce peuple palestinien car il mérite mieux que ce traitement. In action 1998 Numéro 332 Nombre de pages 4 -- id 12193 Url https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/12193 Modèle de ressource Newspaper article Classe de ressource bibo:Issue Id de collection 2198 Id du média 33468 34688 34689 34690 34691 Fichier média https://islam.zmo.de/files/original/d039c0f9e89755ace0fa33fc750f069b480b9565.pdf https://islam.zmo.de/files/original/e28b6a88b5ac02052b900722d60e5ba2dd16ff34.tiff https://islam.zmo.de/files/original/03a982f9eee9100c2ddcfae41de19ecea34ab8ec.tiff https://islam.zmo.de/files/original/6778856ec94e23465a79ded1f57dec726fa73547.tiff https://islam.zmo.de/files/original/5f77424279809615ad9b84374eb02ea0dd5646d4.tiff Titre An-Nasr Vendredi #spécial (Comment réussir son foyer?) Sujet https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/80 Prostitution Editeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/2198 An-Nasr Vendredi Contributeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore Date 2010-03-08 Type https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67398 Périodique islamique Identifiant iwac-issue-0000594 Source https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Langue https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français Droits In Copyright - Educational Use Permitted Détenteur des droits Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Contenu Lorsque vient le secours d'Allah ainsi que la victoire, célèbre les louanges de ton Seigneur et implore son pardon. Les sœurs de l’AEEMB commémorent la journée de la sœur musulmane. Cette journée, marquée par l’organisation d’un certain nombre d’activités, est une occasion pour la sœur musulmane de montrer l’honorable place que lui a donnée sa religion et de rendre grâce à Allah (swt) pour ce privilège. Cependant, le constat a montré que plus de 60% de nos sœurs ignorent l’historique, voire l’origine de cette journée. Nous nous y attarderons donc dans ce numéro d’an-nasr spécial 08 mars 2010. La journée internationale de la femme, comme nous la connaissons aujourd’hui, est un moment propice à la réflexion et à la recherche des solutions visant à améliorer les conditions de la femme. Cette journée spéciale puise ses racines dans diverses manifestations de femmes, dont les luttes ouvrières pour le suffrage universel féminin en Amérique du Nord et... En Europe au tout début du 20ème siècle. En ce qui concerne sa véritable origine, les avis sont partagés. En effet, d’aucuns, à l’instar de Françoise TESSIER, affirmaient que le 8 mars tire ses origines des manifestations ouvrières de New York en 1857 pour la suppression des mauvaises conditions de travail, la journée de dix heures et la reconnaissance de l’égalité du travail des femmes à celui des hommes. Cet avis est partagé par d’autres, en témoigne ce passage : « la légende veut que l’origine du 8 mars remonte à une manifestation d’ouvrières américaines du textile en 1857... évènement qui n’a en réalité jamais eu lieu ! » Ces derniers reconnaissent par contre que l’origine de cette journée s’ancre dans les luttes ouvrières et de nombreuses manifestations de femmes pour l’amélioration des conditions de travail et l’égalité entre les sexes. Il est entièrement le droit de contester le comportement de son mari s’il est fautif. L’harmonie du couple. L’harmonie. Du foyer dépend certes de la compréhension et la complicité des deux époux, mais surtout de la façon dont la femme s’occupe de son homme. Elle doit entretenir ce dernier comme elle le ferait avec son enfant ; elle devient en quelque sorte une mère pour lui. Elle doit de ce fait se munir de nombreuses astuces telles que l’hygiène, l’habillement, en passant par le bon comportement. Ainsi, bon nombre de personnes conditionnent l’harmonie du couple sur deux éléments qu’ils estiment indispensables : la sexualité et l’art culinaire. Le secret des couples heureux serait donc ces deux éléments. Nous proposons pour nos sœurs, donc, à l’occasion de cette journée du 08 mars, une recette pour améliorer leur menu : CROQUETTE D’IGNAME FOURRÉE INGRÉDIENTS : - IGNAME OU POMME DE TERRE - LAIT FRAIS - PAIN SEC - PERSIL - CÉLERI - POIVRON - VIANDE HACHÉE - ŒUFS - HUILE - MAGGI POULET PRÉPARATION : Faire bouillir l’igname ou la pomme de terre. Mélanger la viande hachée sans mettre l’huile (il faut mettre dans la viande hachée du poivron, de l’ail, du persil, du... céleri, de la poudre de poivre et du Maggi poulet). Piler le pain sec pour obtenir une farine. Mélanger l’igname ou la pomme de terre écrasée avec le lait frais, ajouter un peu de persil, de céleri, de l’ail et du Maggi poulet. Faire des boules avec le mélange ainsi obtenu. Faire un trou dans chaque boule, mettre dans ce trou du sandwich et fermer le trou. Tremper maintenant les boules dans le blanc d’œufs frais et saupoudrer les boules de la farine du pain sec. Mettre l’huile au feu et frire les boules. Laisser dorer. TOP ASTUCE Vos cheveux sont ternes et secs. Alors mélangez une cuillère à soupe d’huile et deux jaunes d’œufs dans un bol. Appliquez la préparation sur les cheveux, des racines aux pointes, rincez à grande eau. CHEVEUX : BRILLANTISSIME GARANTI ! S.K LISEZ ET FAITES LIRE À VOS SUGGESTIONS SONT ATTENDUES. LUTTONS TOUS, CORPS ET ÂMES, DANS LE SENTIER D’ALLAH. L’Islam a élevé la femme à une place privilégiée, place qu’elle n’a jamais eue auparavant. Elle n’a donc plus rien à revendiquer. Tout lui ayant été donné. N’est-ce pas là un motif suffisant d’être fière d’appartenir à cette noble religion ? CONSEILS POUR MA SŒUR Aïcha, la mère des croyants, à travers les hadiths de son époux, le prophète Mohammad (SAW), donne aux femmes musulmanes le secret pour conserver et orienter leur famille vers la bonne voie ; secrets valables à n’importe quelle époque. Mohammad (SAW) ordonna, entre autres, aux femmes de permettre à leurs hommes d’assouvir leurs besoins tant que ceux-ci ne comportent aucune contradiction islamique. Par ailleurs, il est important pour toute femme de savoir préserver sa féminité ; ceci étant un point très important aux yeux de tous les hommes. Une femme qui donne de l’importance à sa féminité et qui essaie toujours de la mettre en valeur, tout en étant créatrice et adroite, est une femme désirée par l’homme. La femme musulmane doit savoir que les hadiths du prophète et les versets du Coran sont clairs et donnent des instructions intemporelles qui permettent à la femme de bénéficier. d’une féminité rare. Pour cela, la femme musulmane doit rester vigilante afin de conserver sa féminité en toute circonstance : au moment où sa voix s’élève, son image douce s’anéantit subitement et l’homme la perçoit alors comme une personne affreuse. En l’Islam, la femme doit éviter d’élever sa voix. Lorsqu'elle commence à oublier le sourire et à montrer un visage maussade tous les jours, elle n’est plus féminine. Une femme épanouie est comme une rose qui sourit à la vie. Si la femme adopte l’habitude d’être rancunière et envieuse au lieu d’aller vers l’avant, cela lui porte préjudice. Comme pour tout croyant, la femme musulmane doit savoir quand parler et quand se taire. Le Messager d’Allah (SAW) a dit : « Celui qui croit en Allah et au Jour Dernier qu’il dise du bien ou se taise ! » (Boukharî). Tous ces facteurs ont une grande importance pour l’homme, car il est dans sa nature d’avoir besoin d’une femme très féminine. Si après une telle remise en question, la femme musulmane réalise qu’elle a tout fait. Ce qu’il fallait et qu’elle exerce sa féminité avec excellence à l’égard de son mari et selon les traditions islamiques, alors elle a 33 hommes et les femmes. Selon un troisième avis, l’origine du 8 mars serait principalement marquée par deux faits historiques : le Woman’s Day en Amérique et la journée des femmes en Europe. En effet, le Woman’s Day est une manifestation pour le droit de vote des femmes, organisée par le comité national de la femme du parti socialiste américain et qui eut lieu le dernier dimanche du mois de février en 1909. Quant à la journée des femmes en Europe, elle serait proposée par Clara Zetkin, alors présidente du secrétariat international des femmes socialistes, à l’occasion de leur 2ème conférence à Copenhague en 1910. La date retenue pour la célébration de cette journée serait le 8 mars. Cette date est réinvestie avec le regain féministe des années 70 et la journée internationale des femmes est reconnue officiellement par les Nations Unies en 1977 et en France en 1982. Et voilà. 26 ans que cette journée est célébrée chez nous au Burkina Faso. Les femmes de ces siècles précédents se sont battues corps et âmes pour l’amélioration de leurs conditions de vie. Elles étaient à la quête de leurs droits les plus élémentaires. Cependant, nous constatons que de nos jours et surtout dans notre pays, le 8 mars est devenu plus une journée de distraction que de réflexion. En effet, au lieu d’être ce moment privilégié pour poser ses questions et revendiquer ses droits à la façon de ses initiatrices, le 8 mars est désormais pour les femmes une journée de festin, de danses, une occasion de crier à l’égalité mathématique entre les hommes et les femmes, chose que nous savons, reste une illusion. Nous parlerons plutôt de relation de complémentarité entre les deux. Nous, femmes, gagnerons plutôt à lutter contre le bafouement de notre honneur et notre dignité, contre la façon dont nous sommes utilisées par les médias, assimilées à de simples objets de plaisir et de produits publicitaires, chose qui nous... dénigre et nous dévalorise. En sus, cette lutte doit se mener contre les maux et vices qui minent notre société, tels que la prostitution, la féminisation des IST/SIDA, bref contre la dépravation des mœurs et l’augmentation du nombre de mères. La sœur musulmane ne doit cesser de remercier son Seigneur pour le statut qu’il lui a accordé. En effet, la plupart des droits revendiqués par les femmes depuis ces siècles, les objectifs recherchés de toutes ces multiples luttes étaient déjà un acquis pour elle depuis le 7ème siècle. Ainsi, 34 Nombre de pages 4 -- id 12194 Url https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/12194 Modèle de ressource Newspaper article Classe de ressource bibo:Issue Id de collection 2198 Id du média 33469 34692 34693 34694 34695 Fichier média https://islam.zmo.de/files/original/f65316c804e8fe464ac9032e20fa5c957471f3cd.pdf https://islam.zmo.de/files/original/bbf0e28bcf4844f064d9908fd5c641c5a57275fa.tiff https://islam.zmo.de/files/original/d72c4ec3f6d86baee25f36f135ce924ac446ddc0.tiff https://islam.zmo.de/files/original/88d049bd9faef69e9600335bb27e996fdb81520c.tiff https://islam.zmo.de/files/original/cd6cb78b052d7f97efb3e2d5cccdd916b64ec233.tiff Titre An-Nasr Vendredi #330 (Le sens d'un anniversaire) Sujet https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/571 Cercle d'Études, de Recherches et de Formation Islamiques https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/85 Hadith Editeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/2198 An-Nasr Vendredi Contributeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore Date 2010-02-26 Type https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67398 Périodique islamique Identifiant iwac-issue-0000595 Source https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Langue https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français Droits In Copyright - Educational Use Permitted Couverture spatiale https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/279 Banfora https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/284 Bobo-Dioulasso https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/443 Médine Détenteur des droits Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Contenu Lorsque vient le secours d'Allah ainsi que la victoire, célèbre les louanges de ton Seigneur et implore son pardon. Les textes s'interposent aujourd'hui entre les musulmans et la personne de cet auguste homme qu'est le Prophète. Ces précieuses sources écrites sont propices et suffisantes pour nouer un lien rationnel qui consiste à référencer des sources et en tirer des déductions logiques. Une relation rationnelle, donc profane. En réduisant l'Islam à sa composante rationnelle, on retient de la personnalité du Prophète, puisse Dieu prier en sa faveur, les signes intellectuellement perceptibles d'un leader surdoué, d'un homme dévoué et d'un militant déterminé. On parle alors d'un modèle islamique qui prône un engagement militant au service d'une idée qui aboutit à la solution. Le cœur et le spirituel, écartés dans ce genre de construction, restent un sous-entendu, un tabou, une affaire privée. La Naissance signifierait dans ce cas l'avènement d'une nouvelle juridiction ou philosophie mieux adaptée qui répond aux. besoins d'une raison de plus en plus active, destinée à jouer un rôle inédit dans l’histoire de l'humanité. Le sens d’un anniversaire Les liens du cœur Ma relation avec le Messager, puisse Dieu le saluer, doit-elle être une relation essentiellement intellectuelle où j'apprécierais sa ligne de pensée et la littérature de ses récits ? Ou une relation communautaire, puisque j'appartiens à sa grande communauté ? Ou une relation politique, car j'adhère à une solution islamique qui opte pour la concertation comme principe de gouvernement ? Ou une relation juridique, car je souhaite appliquer le droit musulman ? Les premiers fidèles se sont joints au Prophète, car il fut la source de la guidée qui leur venait de Dieu ; il fut celui que Dieu leur envoya. Ils recherchaient Dieu. Mohammad était Son messager. Ils n'appliquaient pas des textes en l'absence d'un modèle, mais aimaient, suivaient et obéissaient à cet illustre être élu de Dieu envoyé comme miséricorde pour toute l'humanité de la part du Tout-Puissant. Compatissant. Un homme, rapporte Â-ichah, l'épouse du Prophète, vint voir le Messager de Dieu et dit : « Tu es plus aimé de moi que ma famille et tous mes biens. Chez moi, je me souviens de toi et je ne puis me retenir de venir et de te regarder. Mais j'ai pensé à ma mort et à ta mort et j'ai réalisé que lorsque tu rentreras au paradis, tu seras élevé en compagnie des prophètes et que si j'y rentre, je ne pourrai plus te voir. » Dieu révéla alors : « Celui qui obéit à Dieu et Son Messager sera avec ceux comblés du bienfait de Dieu, dont les prophètes, les véridiques, les martyrs et les pieux. Et quelle excellente compagnie ! » (Rapporté par Abou Bakr al-Haïthami dans Majma' az-zouâ-id, Abou Nou aïm dans Al-Hiliyah, at-Tabarânî dans al-Aoussat et al-Saghîr) Dois-je alors avoir une relation de cœur avec le Messager de Dieu ? Oui ! Et c'est l'amour d'abord. Amour et joie du cœur. Aimer le Messager plus que tout, plus que soi, est un signe du parachèvement de la foi. C'est ce qui fait goûter à la douceur de la... Foi. Quelle joie que de passer d'une foi que l'on récite à une foi que l'on goûte ! Pour cela, le cœur doit prendre sa place dans notre perception du Message et du Messager. Conjuguer le cœur et la raison. Le rationnel et le spirituel. Borgne sera notre perception si, ne ressentant aucune joie dans nos cœurs suscitée par cet heureux événement, nous nous posons la question légitime : « Est-il permis de célébrer la naissance du Prophète ? » Certains raisonnements abusifs, dissuasifs et totalitaires avancés et propagés tentent aujourd'hui d'étouffer, sous peine d'innovation conduisant en Enfer, toute manifestation de joie pieuse, qu'elle soit liée ou non à la naissance du messager de Dieu. S'il est compréhensible que certains fervents légalistes restent sur leur garde, il n'y a pas de raison d'étendre la phobie à toute la communauté, le tout étant de savoir rester sur l’acceptable. Loin de diviniser le Messager, le libre cours à l'amour et au respect doit rester un fleuve qui irrigue les cœurs joyeux de la guidée de. leur Seigneur. Abou Lahab, l'oncle du Prophète promis à l’Enfer dans le Coran, bénéficie d'un allégement tous les lundis, jour de naissance de son neveu où il montra une telle joie qu'il affranchit la servante Thouwaïbah qui vint lui annoncer la nouvelle. Le Prophète célébrait le lundi, jour de sa naissance, en le jeûnant. Il a célébré aussi le jour de salut de son frère le Prophète Moïse, dixième jour du mois lunaire de Moharram, que la communauté juive de Médine célébrait aussi. S'appuyant sur ses arguments, des savants tels que Ibn Hajar al-Asqalâni, auteur de Fath al-Bârî, As-Souyouti, éminent savant du neuvième siècle de l'Hégire, Abu Châmah, maître de l’illustre Nawawi, As-Sakhâwî et autres se sont prononcés sur la légitimité juridique de célébrer cette naissance par des actes pieux d'adoration et de bienfaisance (Voir l'ânat at-Tâlibîn pp. 363-364 édition Dur al-Pikr). Les compagnons, sachant que les 16 actions seules ne pouvaient les élever au degré du Prophète bien-aimé pour l'accompagner au paradis. Nous, de même, étions heureux de savoir que la voie de l'amour assurait cette précieuse compagnie. Un homme demanda au Prophète : « Quand l'heure ? » « Qu'as-tu préparé pour elle ? » dit le Prophète. « Rien, dit l'homme, sauf que j'aime Dieu et Son messager. » Le Prophète répondit : « Tu es avec celui que tu aimes. » En rapportant ce Hadith, Anas, le compagnon, ajoute : « Nous n'avons jamais été autant heureux que lorsque le Prophète a dit : 'Tu es avec celui que tu aimes.' Et moi, j'aime le Prophète, Abou Bakr et Omar, et j'espère être avec eux de par mon amour pour eux, bien que je n'aie pas œuvré autant qu'eux. » (Rapporté par Boukhari, Mouslim et autres). La naissance du Prophète est un geste d'attention particulier, de la part d'un Seigneur Patient et Indulgent, exprimé envers des humains qui ont oublié leur raison d'être, leur identité originale et leur prime nature. Les gens, distraits et insouciants, savent que la vie sur terre a une fin mais se laissent entraîner dans l'oubli, puis, interrogés par... Les anges dans la tombe, ils subissent la surprise, les remords. Par ailleurs, la naissance du Prophète est une occasion pour l'élection divine parmi les humains. Les hommes et les femmes choisis par Dieu pour être compagnons de son Prophète ne pouvaient pas l'être sans cette opportunité. Pour nous aujourd’hui, plusieurs siècles plus tard, cette naissance n'est pas moins prometteuse, car l'élection divine se fera pour toujours. • Parmi ceux qui m'aiment le plus dans ma communauté, annonce le Prophète, il y a des gens qui viendront après moi. Pour me voir, ils seront prêts à abandonner leurs familles et leurs biens. • (Rapporté par Mouslim selon Abou Houraïra). Ces gens sont dits Frères du Prophète dans d'autres Hadiths (rapportés par at-Tabarânî, Ahmad, Abou Ya'lâ et autres), et ils rejoignent les compagnons dans l'agrément que Dieu leur accorde. Dieu dit : « Les précurseurs parmi les Immigrés et les Auxiliaires ainsi que ceux qui les ont suivis sur la voie de l'excellence sont agréés de Dieu et ils... » L'agrément. La prétention de l'amour du Prophète fleurit chez les paresseux et les pervers. Nous devons accomplir vis-à-vis du Prophète un pacte à double volet : aimer et suivre. Les vrais fidèles aiment le Prophète, le suivent et lui obéissent. C'est le signe du vrai amour, car Dieu dit : « Dis, si vous aimez Dieu, suivez-moi. Dieu vous aimera et vous pardonnera vos péchés. » Aimer le prophète d’Allah, c’est le célébrer chaque jour en vivifiant sa sounna dans chacun de nos comportements et en appelant sur lui la bénédiction de Dieu. Les faux amis du messager sont ceux qui clament haut son amour et le trahissent dans leur conduite, en secret comme en privé. L’amour du message réside dans la fidélité que nous lui témoignons dans le port du meilleur des messages adressé à l’humanité. Renouveler notre pacte avec notre Messager est le souci capital de ce texte. Un pacte usé par l’écart creusé à travers le temps. La vision devient floue et fragmentée, et la relation terne et affaiblie. Renouveler. Ce pacte, mal nourri par la simple référence aux textes et l’alignement juridique bon gré, mal gré sur les limites de Dieu, nécessite un modèle humain. Un avantage que les compagnons avaient en présence du Prophète. Pour les fervents chercheurs de la foi, le Prophète annonce des rénovateurs pour la communauté tous les siècles (Hadith rapporté par Abou Dâwoud, al-Bayhaqî et al-Hâkim selon Abou Houraïra) et recommande à chacun de renouveler sa foi par la bonne parole : « Il n’y a de dieu que Dieu. » (Hadith rapporté par Ahmad, at-Tabarânî) Chaque jour pour nous est Mawlid, donc célébration des vertus du Prophète et non pas seulement de sa naissance. Point donc n’est besoin de polémiquer outre mesure sur le contenu admis ou non, car le Coran était le comportement du Prophète et reste ce qu’il nous a laissé de meilleur. Louange à Dieu d'abord et à la fin, et que Ses salutations aillent vers le Prophète Muhammad, sa famille, ses compagnons et ses frères de toutes les époques, et fasse Allah que nous en. Ligne, adapté par Jabir Poème pour le messager de Dieu Comme une lampe éclairante, tu illumines nos cœurs, Au-delà des siècles et des kilomètres. Tu es présent avec nous, O Messager du Dieu Unique, O prophète de la Miséricorde pour l'humanité. Nous t'aimons. O Seigneur des mondes, Toi qui nous as envoyé ton Bien-Aimé, augmente et embellis notre amour pour Toi et pour Lui, fais que chaque instant de notre vie nous rapproche de Toi et de Lui. Amin, ya Rabbi al alamin. L’Institut Musulman d’Enseignement et d’Éducation cto CERFI organise du 22 au 25 mars 2010, une sortie islamique sur BOBO DIOULASSO et BANFORA. Thème : connaître Allah à travers sa création. Conditions de participation : - Être enfant musulman âgé de 7 à 15 ans - Retirer et remplir une fiche à 200f plus une photo d'identité. - Frais de participation : 22.500 fcfa/enfant. Les inscriptions se poursuivent jusqu’au 20 mars à 181 au CERFI. Contact : 50368795 / 70379667 / 78225813 / 76657032. Numéro 330 Nombre de pages 4 -- id 12206 Url https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/12206 Modèle de ressource Newspaper article Classe de ressource bibo:Issue Id de collection 2198 Id du média 33470 34696 34697 34698 34699 Fichier média https://islam.zmo.de/files/original/c253e463006062ff42f7d2f6c2caf3ccc2d394ec.pdf https://islam.zmo.de/files/original/63c1e167630dbcc05a71ab0e21b50f55b46e626c.tiff https://islam.zmo.de/files/original/468e3d7b83dfbcfc3807eb0a1564fd768fa24a5c.tiff https://islam.zmo.de/files/original/dae1ff2c9e850947e71310e9239954bad0ab23a6.tiff https://islam.zmo.de/files/original/75e16ab1f28a6ffc03ac8dbb4abd9082e211516c.tiff Titre An-Nasr Vendredi #298 (Conseils pratiques pour voyageur) Créateur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/15644 Cheikh Abou Chayma Sujet https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/85 Hadith Editeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/2198 An-Nasr Vendredi Contributeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore Date 2009-07-24 Type https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67398 Périodique islamique Identifiant iwac-issue-0000599 Source https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Langue https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français Droits In Copyright - Educational Use Permitted Couverture spatiale https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/443 Médine Détenteur des droits Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Contenu 2 ZEŒZEEEEZEEZEEEE^E^^^^^SSSSi^SSS Anas - nasr Lorsque vient le secours d'Allah ainsi que la victoire, célèbre les louanges de ton Seigneur et implore son pardon. Voyager est une nécessité continuelle pour la vie du musulman : le pèlerinage, la ‘Omra, le jihad, le désir de s’instruire, le commerce, la visite à la famille, aux amis, etc. Cela explique l’importance que la religion accorde au voyage, à ses règles et au comportement observé à son égard. Le bon musulman est tenu de les connaître et de les appliquer. 1- Raccourcir les prières de 4 ra-ka’as à 2 seulement. La prière du coucher du soleil comportant 3 ra-ka’as reste telle quelle. Ce raccourcissement commence dès que le voyageur quitte sa résidence jusqu’au retour. Néanmoins, s’il compte séjourner plus de 3 jours dans la ville où il se rend, en y arrivant, il reprend sa prière normale. Au retour, il la raccourcit de nouveau jusqu'à son arrivée chez lui. Allah dit : « Lorsque vous êtes en voyage, il vous est permis d’écourter la prière. » C4V101 Anas rapporte ce qui suit : « Nous sommes partis, dit-il, de Médine à la Mecque en compagnie du prophète. Ce dernier a abrégé les prières de quatre ra-ka’as et a accompli 2 raka’as pour chacune d’elles, jusqu'à notre retour à Médine. » 2- Il est permis au voyageur, au lieu de se laver les pieds, de passer les mains humides sur ses chaussons ou chaussettes. Ali Ibn Taleb dit que le prophète (saw) nous a permis de le faire pendant 3 jours pour les voyageurs et un jour pour le citadin. 3- Il est possible au voyageur, quand l’eau fait défaut ou s’il est difficile de s'en procurer, ou qu’elle est d’un prix élevé, de la remplacer par le « Tayamum » - ablution avec un solide sable, pierre... Allah le signale ainsi : « Si vous êtes malades, ou en voyage, ou si l'un de vous vient du lieu caché ou si vous avez touché les femmes et que vous ne trouviez pas d’eau, avisez alors du sable propre et essuyez-en la figure et les bras » (Sourate 4, Verset 43). 4- On est autorisé à rompre le jeûne pendant le voyage. Allah dit : « Celui d’entre vous, qui se... » trouve malade ou en voyage, jeûnera plus tard, un nombre égal de jours. C2V184 En voyage, il est permis d’accomplir la prière de surcroît sur sa monture, quelle que soit la direction où elle se trouve. Ibn Omar faisait ses prières surérogatoires sur sa chamelle, sans se soucier de la direction qu’elle prend. Rapporté par Boukhari & Moslim. Quand le voyageur est pressé, il lui est permis de joindre les deux prières de midi et de l’après-midi, soit en avançant l’heure de la 2ème, soit en retardant celle de la 1ère. Cela est aussi valable pour la prière du coucher du soleil (maghreb) et du soir (icha) en avançant l’une ou en retardant l’autre. Mouadh rapporte le hadith suivant : « Nous sommes partis, dit-il, en expédition avec le Prophète vers TAROUK. Il a joint les deux prières du maghreb et de l’icha. » Rapporté par Boukhari & Moslim. Devoir à observer avant de partir : le voyageur remet les objets confiés aux ayants droit et se fait pardonner les injustices commises, car voyager est une présupposition. de disparition. On fait ses provisions de route qui doivent être honnêtement acquises. On laisse des vivres à ceux dont on a la charge tels qu'épouse, enfants et parents. On fait ses adieux à la famille, ses frères et ses amis. On leur adresse cette prière en les quittant : « Je confie à Allah votre foi, votre fidélité et le résultat de vos œuvres ». Les autres lui répondent : « Qu’Allah vous accorde la piété, vous absolve et vous dirige vers le bien partout où vous allez ». Le Prophète (saw) dit : « Tout ce qu’on confie à Allah, dit Loqman, sera bien gardé ». À tous ceux qui le reconduisaient, le Prophète disait : « Je confie à Allah votre foi, votre fidélité et le résultat de vos œuvres ». Rapporté par Abou Daoud. Les compagnons partant en voyage doivent élire parmi eux un chef qui dirigerait leurs affaires, après concertation avec eux. Le Prophète dit : « Quand trois compagnons partent en voyage, ils doivent désigner l’un d’eux comme chef ». Avant de décider un voyage, il est souhaitable de faire la Prière de ISTIKHARA (prière de consultation). Le Prophète (saw) la recommandait vivement à tel point qu’il en inculquait les mots, comme il le faisait pour un chapitre du Coran. Il la recommandait dans tout ce qu'on projette d'entreprendre dans la vie. Rapporté par Boukhari. En quittant la maison, le voyageur invoque Allah et grâce à lui j’entreprendrai ce voyage. Il n'y a de puissance et de force que par lui ! Allah ! Protège-moi d'être égaré ou d’égarer les autres, d'être en erreur ou d'y induire les autres le soient envers moi. Lorsqu'il prend place sur sa monture, il dit : Au nom d'Allah ! À lui je demande secours ! Il est le plus grand ! Je me confie à lui. Point de puissance, ni de force en dehors de lui, le Haut, le Grand ! Ce qu'il veut se réalise, ce qu'il ne veut pas n'aura jamais lieu. Gloire à lui qui nous a assujetti ce moyen de transport. Sans lui, il nous aurait été impossible de le dompter. C’est à lui que nous devons retourner. Seigneur, daigne que... Nous agissons avec droiture. Accorde-nous la piété et les œuvres dont tu seras satisfait. Facilite-nous ce voyage et réduis-nous en le trajet. Tu es notre compagnon, celui qui nous remplace auprès de nos familles, nos enfants et nos biens pendant notre absence. Évite-nous la fatigue de ce voyage, la déception à notre retour et l’aspect désagréable qui pourrait nous surprendre dans nos biens, nos familles et nos enfants. Rapporté par Abou Daoud. On part de préférence le jeudi matin. Le Prophète dit : « Seigneur ! Bénis le matin de mon peuple ! ». On rapporte que le Prophète partait en voyage le jeudi. Toutes les fois où l’on se trouve sur une hauteur, on dit en élevant la voix : « Allah est le plus grand ! ». Un homme vint au Prophète, rapporte Abou Houraira, et lui dit : « Je compte partir en voyage, conseille-moi ! » - Crains Allah, lui dit-il. Et chaque fois que tu montes sur une colline, tu diras : « Allah est le grand ! ». Si on pressent un mal de la part de quelque personne, on invoque Allah en disant : « Seigneur ! Tu es notre défenseur. Préserve-nous de leur méchanceté. Pendant le voyage, la prière est favorablement accueillie. Il est conseillé dans ce cas de s’adresser à Allah pour lui demander des biens de ce monde et de l'autre. Le Prophète dit : « Trois prières sont exaucées sans aucun doute : l'invocation de l'opprimé, la prière du voyageur et celle des parents en faveur de leurs enfants ». Rapporté par Tirmidhi. Quand on campe, on dit : « Je demande protection à Allah contre tout mal des êtres qu’il a créés par ses mots complets. À la tombée de la nuit, on dit : « Terre ! Allah est mon Dieu et il est aussi le tien. Je lui demande protection contre ton mal, contre ce que tu recèles en toi, contre le mal qu’Allah a créé en ton sein et contre le mal de tout être qui se traîne à ta surface. Je demande protection à Allah contre tout lion, tout serpent, toute vipère et tout scorpion. Je lui demande protection contre les gens qui y habitent et tous les êtres vivants et ce qu’ils ont engendré. Si on a... » Des appréhensions, on dit : « Glorifié soit Allah, le Roi, le Saint, le Créateur des anges et de Jibril. Les cieux sont enveloppés de sa gloire et de sa toute-puissance. Quand on se couche au début de la nuit, on laisse les bras tendus à ses côtés, mais si on dort à la fin de la nuit, on dresse les bras et on appuie la tête sur les paumes des mains pour que le sommeil ne soit pas profond, de peur de manquer la prière de l’aube en son heure. Arrivé à proximité d'une ville, on dit : Allah ! Accorde-nous-y un séjour reposant et des provisions licites et bien acquises. Attribue-nous les bienfaits de cette localité et le meilleur de ce qu'elle contient et préserve-nous de son mal et de ce qu'elle renferme comme mal. Ainsi disait le Prophète (saw). Une fois les affaires terminées, on se hâte de retourner vers sa famille et son pays. Le Prophète (saw) dit : « Le voyage est une partie du supplice : il empêche l’un de vous de manger, de boire. Une fois le but du voyage atteint, qu’on se hâte de regagner son foyer. » par Boukhari et Mouslim. Au retour, on dit trois fois : Allah est le plus grand. Ensuite on dit : C’est à Allah que nous faisons retour ! À lui que nous demandons pardon. C’est lui que nous adorons et remercions. On ne cesse de répéter cela comme le faisait le Prophète. On ne doit pas surprendre sa femme la nuit, mais on se fait annoncer par quelqu'un. On ne s’introduit pas chez elle inopinément. Le Prophète se conduisait ainsi. La femme ne peut entreprendre un voyage d'un jour et une nuit qu'accompagnée d'un homme qui de nature ne peut l’avoir comme épouse. CHEIKH ABOLI CHAYMA 101 Numéro 298 Nombre de pages 4 -- id 12207 Url https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/12207 Modèle de ressource Newspaper article Classe de ressource bibo:Issue Id de collection 2198 Id du média 33471 34700 34701 34702 34703 Fichier média https://islam.zmo.de/files/original/e1d36bd5e140bdee03308ca5b35a5daea8c0e240.pdf https://islam.zmo.de/files/original/d33a708bf4c9bfb0c3a3a34885ed59841ec23a58.tiff https://islam.zmo.de/files/original/55251f9ae4176d347b654d0393b78d2128e889b9.tiff https://islam.zmo.de/files/original/f977d2111b1e684d7a78a1139a7f2bac2a9a1bb5.tiff https://islam.zmo.de/files/original/f653f5bb909751462a99424efed4c4111e7bedb2.tiff Titre An-Nasr Vendredi #297 (La responsabilisation devant Dieu et devant les hommes) Créateur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/15607 Kella Larabi Sujet https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/909 Tariq Ramadan https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Editeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/2198 An-Nasr Vendredi Contributeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore Date 2009-07-17 Type https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67398 Périodique islamique Identifiant iwac-issue-0000600 Source https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Langue https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français Droits In Copyright - Educational Use Permitted Détenteur des droits Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Contenu Lorsque vient le secours d'Allah ainsi que la victoire, célèbre les louanges de ton Seigneur et implore son pardon. La responsabilisation est un processus pour assumer la responsabilité. Pour le musulman et la musulmane, la responsabilisation est permanente, tout le temps, toute sa vie. Youssef Al-Qaradawi disait ceci : « La particularité de l’être humain sur tout le reste de la création, c’est l’esprit qui est insufflé en lui. Ce souffle que nous avons de l'esprit de Dieu, nous devons le maintenir vivant dans notre cœur, dans notre vie au quotidien. » Et Dieu nous donne les recettes pour cela : le premier élément qui vient, c'est la chahada. Quand on est submergé par les problèmes, on se retourne vers Dieu : « Lâ ilâha illallâh » « Habshi Allah wa ni mal wakil ». La notion de chahada pour nous doit avoir pour objectif premier de renouveler la notion de responsabilité. Dans le message de l’islam, Dieu nous a évité toute la réflexion. Sur la culpabilité, toute la discussion sur la nature de Dieu (mais méditer sur la création de Dieu / « Wa ash-hadou an lâ ilâha illallâh » c'est le chemin, la voie (comment être avec Dieu). Quand je dis « Ash-hadou an lâ ilâha illallâh Wa ash-hadou anna mohamadan rassouloulàh » : En mon âme et conscience, j'ai reconnu qu'Il est l'Unique, je m'engage avec lui. C'est un contrat que j'établis avec lui et donc je porte une responsabilité. La miséricorde de Dieu est qu'il nous charge de cette responsabilité avec la possibilité de pardonner l'erreur. Le croyant, s'il fait une faute, son repentir lui suffit s'il est sincère. Nous sommes redevables d'un effort mais nous n'avons pas d'obligation de résultat car c'est Dieu qui débloque les situations : « tu es responsable mais tu as droit à l’erreur. » Ainsi, le musulman ou la musulmane ne peut plus se permettre de : « je ne peux pas faire parce que je ne sais pas ». « Je ne peux pas faire parce que ce n'est pas de mes compétences »... nous avons les. Piliers de l'islam et des formes de rappel qui nous permettent de renforcer notre foi, de revenir à l'essentiel. Notre problème est un problème de partage des responsabilités ou de les assumer sur le plan collectif. Comment, le fait de changer du tout au tout notre vie sur un plan personnel, comment ce que l'on peut réaliser sur un plan individuel on n'arrive pas à le réaliser sur un plan collectif ? Comment des musulmans qui vivent là où ils vivent sont dans l'incapacité, dans un premier niveau, à transformer collectivement sur un plan communautaire et, dans un second niveau, à le faire partager avec le reste de leur environnement ? Mohammed Al Ghazali dit sur la notion de responsabilité que toute réforme collective passe par la réforme individuelle. On doit construire l'individu d'une manière solide sur la base de trois éléments, il faut réformer : son âme, son esprit et son comportement. La réforme de l'âme passe par l'adoration, les prières à la mosquée ; celle de l'esprit passe par l'éducation, l'école. La formation : la réforme du comportement passe par l'engagement. Car c'est dans l'engagement que se mesure la compatibilité entre tes principes, tes idées, tes discours et tes actes. C'est aussi par elle que tu te confrontes avec les autres, la notion de patience, de sacrifice, de don, etc. L'engagement est une école du comportement où l'on doit les vivre et améliorer. Il ne peut pas y avoir de réforme sans éducation et la réforme nous provient aussi de l'adoration. Il faut comprendre ce message et le faire comprendre aux autres, comme dit Tariq Ramadan : « il faut s'expliquer sur l'islam, sur la foi, s'expliquer à nous-mêmes et l’expliquer aux autres sans tomber dans la justification. » Pourquoi ne sommes-nous pas capables, ne serait-ce que dans la communauté musulmane, de créer des mouvements collectifs de pensée, de production culturelle ou économique ? Il y a un problème psychologique dans notre communauté qu'il faut combattre. Il faudrait des cursus d'alphabétisation pour nos mères, expliquer à nos enfants. qu'il faut étudier à l'école pour s'épanouir. Pourquoi des frères et sœurs qui ont des formations de management ne proposent pas sur comment gérer une équipe, comment organiser un événement...? Aujourd'hui, il y a des clubs de réflexion qui produisent. Tout le monde est en train de reproduire, sauf les musulmans. Ont-ils moins d'idées que les autres ? Non. Ont-ils moins d'argent que les autres ? Non. Les musulmans n’ont pas confiance en Dieu alors que Dieu nous donne la responsabilité avec la marge de l'erreur. L'adage qui nous apprend qu’à cœur vaillant rien d'impossible trouve ici toute sa signification. Il faut savoir que les résultats des actions que nous menons ne viendront pas tout de suite. Dieu nous demande de travailler dans la perspective du paradis, de la félicité, de l'éternité et de la proximité avec lui. Nous ne sommes pas redevables de résultats, mais nous sommes comptables de nos efforts. Et sur nos efforts, il nous sera demandé des comptes. Ce qui nous manque, ce sont des personnes qui... ma-nagent. des personnes qui travaillent fisabi-lillah. Les chantiers sont tellement énormes. Il y a un travail d'éducation sur nous à faire sur notre spiritualité, que ce soit à la mosquée, à la prière, ainsi que dans les assises pour prendre le temps de parler, se connaître, poser des questions afin de développer une relation de confiance et trouver un appui qui permettra de résoudre nos problèmes. Le temps de l'écoute avec mon frère ou ma sœur est fondamental. C'est à celui qui est très bien organisé qu'il peut avoir le cadre en sa faveur. Si on a le courage, si on est d'une profondeur d'amour pour le prophète (saw) et pour Dieu, mon effort à moi consiste à transpirer pour s’organiser pour que la dignité des musulmans soit respectée, pour que la dignité des plus démunis soit respectée. Parce que j’ai une chance, un cadre qui permet de le faire. Ce n'est pas un cadre où on ne te donne pas. C'est un cadre où tu dois prendre, mais pour prendre, il faut être organisé car on peut prendre tout et n'importe quoi. Comme on voit aujourd'hui. Si vous croyez en Dieu et vous aimez le prophète (saw), vous devez croire en vous, vous devez croire que vous êtes capables de changer les choses. Le prophète (saw) a commencé tout seul. C'est par l'initiative. On la prend tout en se concertant pour ne pas télescoper les travaux des autres. Donner de l'importance au soutien scolaire. Il n’y a pas de complexe à avoir ses propres clubs de réflexion. Il n’y a pas de complexe à avoir ses propres entreprises. Il n'y a pas de complexe à avoir ses propres institutions de formation ouvertes à tout le monde. Sans complexe, je suis là. Je suis d'ici, je suis ici et je produis pour ici et pour ailleurs. Toutes les initiatives sont les bienvenues. On a une responsabilité devant Dieu et devant les générations qui viennent. Chacun s'organise pour promouvoir son idée, tu dois t'organiser pour promouvoir la tienne. Les obstacles, les épreuves sont là pour m'éduquer. Si on n'attend qu'on nous aime, qu'on nous donne, eh bien on peut toujours attendre. Mais si on a confiance en nous, si on se pense capable de contribuer à ce monde, si on se pense capable de porter un message universel dans la miséricorde, dans l'intelligence, eh bien je me l'assume sans complexe et j'avance. Je suis capable avec l’aide de Dieu, je vais y arriver, je le fais car Dieu me l'a demandée. Dieu dit : « ...et ne désespérez point en la miséricorde de Dieu, car seuls les négateurs désespèrent de la bonté divine. » S12V87 Interview réalisée par Kella Larabi (Montpellier) Lisez et faites lire AN-NASR. Vos suggestions et critiques sont attendues à l'adresse suivante : an-nasr@caualioo.fr Numéro 297 Nombre de pages 4 -- id 12208 Url https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/12208 Modèle de ressource Newspaper article Classe de ressource bibo:Issue Id de collection 2198 Id du média 33472 34704 34705 34706 34707 Fichier média https://islam.zmo.de/files/original/0fb53289ade40af583c0d14e8a2efd6010836815.pdf https://islam.zmo.de/files/original/0768dd632e65c7c4a26465d9476d3006e4dde573.tiff https://islam.zmo.de/files/original/75efc7b24b372ac480f62ba1605d34add3734d36.tiff https://islam.zmo.de/files/original/b3368ad8abf841f858b0b63137e923feb4ad7ca4.tiff https://islam.zmo.de/files/original/9d43b3d022b782801d3459a744a54d6f235e0046.tiff Titre An-Nasr Vendredi #294 (La vie après la mort : illusion ou désillusion?) Créateur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/15571 Yassia Sujet https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Editeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/2198 An-Nasr Vendredi Contributeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore Date 2009-06-26 Type https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67398 Périodique islamique Identifiant iwac-issue-0000601 Source https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Langue https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français Droits In Copyright - Educational Use Permitted Détenteur des droits Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Contenu Lorsque vient le secours d'Allah ainsi que la victoire, célèbre les louanges de ton Seigneur et implore son pardon. La question de savoir s’il existe une vie après la mort n’est pas du ressort de la science dans la mesure où la science se préoccupe uniquement de classifier et d’analyser les données sensorielles. En outre, l’homme ne s’occupe de recherche scientifique, au sens moderne, que depuis quelques siècles, alors qu’il connaît le concept de la vie après la mort depuis les temps immémoriaux. Tous les prophètes envoyés par Dieu ont appelé leur peuple à adorer Dieu et à croire en la vie après la mort. Ils insistèrent tant sur cette croyance que le moindre doute à ce sujet signifiait nier l’existence de Dieu et rendait toutes les autres croyances sans objet. Le fait même que les prophètes envoyés par Dieu aient traité cette question métaphysique avec autant de confiance et d’unanimité tant à prouver que la source de leur connaissance de la vie après la mort. qu’ils la proclament tous, est la même, c'est-à-dire la révélation divine. Nous savons aussi que ces prophètes étaient très contestés par leur peuple et tout particulièrement sur la question de la vie éternelle, car les gens pensaient que cela ne pouvait exister. En dépit de cette opposition, les prophètes conquirent de nombreux partisans sincères. La question est de savoir ce qui amena ces partisans à renoncer aux croyances établies, aux traditions et coutumes de leurs ancêtres, au risque de s’aliéner de leur propre communauté. La réponse est simple : ils firent appel à leur raison et à leur cœur et comprirent où était la vérité. Ont-ils perçu la vérité par leur conscience perceptible ? Certainement pas, puisque qu’il est impossible d’expérimenter la vie après la mort. En réalité, Dieu a pourvu l’homme d’une conscience rationnelle, esthétique et morale en plus de sa conscience perceptive. Cette conscience guide l’homme au milieu des réalités que les sens ne peuvent vérifier. C’est pour ces raisons que Les prophètes, lorsqu’ils appellent les hommes à croire en Dieu, à l’existence d’une vie après la mort, font appel à la conscience esthétique, morale et rationnelle de l’homme. Ainsi, par exemple, lorsque les idolâtres de la Mecque niaient jusqu'à la possibilité d’une vie après la mort, le Coran démontre la faiblesse de leur position par des arguments logiques et rationnels. « L’homme oublie-t-il que nous l’avons créé d'une goutte de sperme, au point de s'ériger en véritable adversaire ? Et oubliant même jusqu'à sa propre création, il nous lance ce proverbe : « Qui peut ranimer les ossements tombés en poussière ? » Réponds-lui : les ranimera celui qui les a créés la première fois, car son pouvoir de créer n'a point de limite ! C’est lui qui fait de l’arbre vert une étincelle dont vous allumez du feu. Est-ce que celui qui a créé les cieux et la terre ne serait pas capable de créer leur pareil ? Oui, sûr ! N’est-Il pas le créateur, l’omniscient ? Ils se laissent duper par cette vie. éphémère. : • Ils disent : « il n’y a pour nous que notre vie présente. Nous vivons et nous mourrons. Seul le temps qui passe nous fait périr. Ils ne se réfèrent à aucune science de tout cela : ils ne font qu’émettre des conjonctures. Lorsque nos versets leur sont lus, comme autant de preuves évidentes, leur seul argument consiste à dire : « faites revenir nos pères, si vous êtes véridiques ! » C45V24-25. Dieu ressuscitera tous les morts. Il décide du déroulement des événements. Un jour viendra où l’univers sera entièrement anéanti, après quoi les morts seront ressuscités pour comparaître devant Dieu. Ce jour sera le commencement de la vie éternelle, et ce jour-là chacun sera récompensé par Dieu selon ses actions bonnes ou mauvaises. Nul ne portera le fardeau d’autrui, a souligné le Coran. En réalité, si la vie après la mort n’existait pas, la croyance en Dieu, elle-même, deviendrait hors de propos. Dieu est juste. Chacun sera rétribué à la hauteur de ses actes. La durée de la vie humaine est courte et ce... Le monde physique n’est pas éternel ; le Coran insiste beaucoup sur le fait que le jour du jugement dernier aura lieu. Dieu décidera du destin de chaque âme en fonction de ses actions : « Les incrédules disent : 'L’heure ne nous surprendra pas.' Dis : 'Bien au contraire, par mon Seigneur, elle viendra sûrement à vous ! Mon Seigneur connaît le mystère incommunicable : le poids d’un atome ne lui échappe ni dans les cieux ni sur la terre ; il n’y a rien de plus petit ou de plus grand que cela ne soit inscrit dans un livre explicite, afin de récompenser ceux qui auront cru et qui auront de bonnes œuvres. Et ceux qui s’évertuent à rendre nos signes impuissants, voilà ceux qui subiront le châtiment d'un supplice douloureux.' » (C34V3-5). C’est le jour où les attributs de justice et de miséricorde de Dieu se manifesteront pleinement. Dieu sera miséricordieux envers ceux qui ont souffert pour lui sur terre, car ils croyaient au bonheur éternel après la mort. Mais quant à ceux qui auront abusé de la miséricorde et de... La générosité divine, sans se soucier de l’au-delà, les mènera à un état pitoyable. Le Coran dit que la vie terrestre est une préparation à la vie éternelle. Mais ceux qui la nient sont esclaves de leurs passions et de leurs désirs, et se moquent des personnes vertueuses et croyantes. Ces personnes ne se rendent compte de leur sottise qu’à l’heure de la mort et désireront alors qu'on leur laisse une chance sur terre, peine perdue. Puis, quand on soufflera dans la trompette, ce jour-là, il ne sera plus question, pour eux, de généalogies et ils ne s’interrogeront plus. Ceux dont la balance est lourde : voilà ceux qui seront heureux. Ceux dont la balance sera légère demeureront immortels dans la géhenne ; le feu brûlera leurs visages et leurs lèvres seront tordues. La foi en la vie éternelle ne garantit pas seulement la réussite dans l’au-delà ; elle donne la paix et le bonheur à ce monde en rendant les individus plus responsables et plus consciencieux dans leurs actions. Voyez la population de... L’Arabie : le jeu, la boisson, les querelles entre tribus, les pillages et les meurtres étaient leurs principaux traits de caractère. Dès qu’ils eurent accepté de croire en Dieu unique et en la vie éternelle, ils devinrent la nation la plus disciplinée du monde. Ils abandonnèrent leurs vices, s’entraidaient lorsqu’ils étaient dans le besoin et réglèrent leurs disputes avec justice et équité. De même, la négation de la vie éternelle a des conséquences sur l’au-delà tout comme sur ce bas monde. Lorsqu’une nation entière la nie, toutes sortes de maux et de dépravations apparaissent dans la société et finissent par la détruire. Le Coran parle de la fin terrible des Aad, des Thamoud et de Pharaon dans le détail : les Thamouds et les Aad n’ont pas cru au jugement. Les Thamouds ont été anéantis par la foudre, les Aad ont été anéantis par un vent mugissant et impétueux que Dieu a utilisé contre eux pour tout dévaster durant sept nuits et sept jours. Tu aurais vu alors ce peuple renversé par terre, comme des troncs. Évidés de palmiers. En aperçois-tu le moindre vestige ? Pharaon, ceux qui vécurent avant lui et les cités renversées commirent des fautes : ils désobéirent aux prophètes de leur seigneur et Dieu les emporta avec une force irrésistible. Lorsque l'eau déborda, nous vous avons porté sur le vaisseau, afin que ceci devienne pour vous un rappel et qu’une oreille attentive le retienne. Lorsqu’on sonnera une seule fois la trompette, lorsque la terre et les montagnes seront emportées et pulvérisées d’un seul coup, alors, ce jour-là, la terreur inéluctable surviendra, le ciel se fendra et restera béant ce jour-là. Celui qui recevra son livre de la main droite dira : « Voici !... Lisez mon livre ! Je savais que j’y trouverais mon jugement. » Il jouira d’une vie agréable dans un jardin situé très haut et dont les fruits sont à portée de main. « Mangez et buvez en paix en récompense de ce que vous avez accompli dans les jours passés. » Mais celui qui recevra son livre de la main gauche dira : « Malheurs à moi !... Si on... » ne m’avait pas remis mon livre je ne connaîtrai pas mon jugement ! Hélas !... si seulement cela était définitif ! Ma fortune ne m’a servi à rien et ma force a disparu ! Le paradis, tout comme l’enfer, aura une existence réelle. La description du paradis est mentionnée dans plusieurs parties du Coran ; à titre indicatif, le verset suivant : « Voilà le paradis dont nous ferons hériter ceux de nos serviteurs qui auront été pieux. » Le paradis est une vaste demeure « large comme les cieux et la terre, préparée pour les pieux ». Il y aura une source coulante. Là, il y aura des divans élevés, des coupes posées, des coussins rangés et des tapis étalés. Il y aura aussi des palais gigantesques, des rivières coulantes, des arbres de haute taille, des houris aux beaux yeux et des espèces de tout fruit. Le paradis contient ce que nul œil n’a jamais vu, ce qu’aucune oreille n’a jamais entendu et ce qu’un cœur humain n'a jamais imaginé. Il contient aussi tout ce que l’âme désire et... Tout ce qui réjouit les yeux. Il sera le lieu de délices pour les prophètes, pour les alliés de Dieu et pour les pieux qui ont cru en leur Seigneur, suivi la voie de leurs prophètes et accompli les bonnes œuvres qui leur sont profitables dans ce bas monde et dans l’au-delà. À l’opposé du paradis, l’enfer sera la demeure des supplices réservés aux criminels, aux égarés qui avaient nié les signes de Dieu et désobéi aux commandements de ses messagers pour suivre la fantaisie de tout tyran entêté. L’enfer contient plusieurs sortes de supplices que la raison humaine ne peut connaître parfaitement. Dieu dit : « Je vous ai donc avertis d’un feu flambant où ne brûlera que le damné, qui dément et se dérobe » (C92V14-16). Le Coran annonce la description globale de l’enfer en ces termes : « Ô vous qui avez cru ! Préservez vos personnes et vos familles d’un feu qu’alimentent les hommes et les pierres, et sur qui veillent les anges rudes et violents ; ils ne désobéissent à Dieu en rien de ce qu’il leur ordonne et... » exécutent tout ordre qu’il leur donne. Tous les prophètes ont cru et ont appelé à croire à la vie future, ainsi que le témoignage de l’histoire de la sanction divine sur les peuples rebelles, doivent être une leçon pour tous. Au demeurant, ne dit-on pas que l’histoire enseigne ? «-YASSIA Lisez et faites lire AN-NASS. Vos suggestions et critiques sont attendues à l'adresse suivante : annasrvfaTqahoo.fr. Numéro 294 Nombre de pages 4 -- id 12209 Url https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/12209 Modèle de ressource Newspaper article Classe de ressource bibo:Issue Id de collection 2198 Id du média 33473 34708 34709 34710 34711 Fichier média https://islam.zmo.de/files/original/700027b8e03bf54418dba9277c403f1955cc60fd.pdf https://islam.zmo.de/files/original/9840c268b3cd90174b7696a5ede49326ad4bf7b7.tiff https://islam.zmo.de/files/original/02da6a2fa088deecdc9e6cefcd21a177433ccb75.tiff https://islam.zmo.de/files/original/92343fe6802c0774da5f9205af87e091215226fb.tiff https://islam.zmo.de/files/original/fc55e0b2b48c6d0c895bc586dbb8287cbcda7d2a.tiff Titre An-Nasr Vendredi #277 (Mon enfant ne m'obéit plus, que faire?) Créateur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/15662 Abou Sujet https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Editeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/2198 An-Nasr Vendredi Contributeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore Date 2009-03-06 Type https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67398 Périodique islamique Identifiant iwac-issue-0000602 Source https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Langue https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français Droits In Copyright - Educational Use Permitted Détenteur des droits Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Contenu i - nasr red n° 277 du 06 mars 2009 Lorsque vient le secours d'Allah ainsi que la victoire, célèbre tes louanges de ton Seigneur et implore son pardon. De tout temps, élever un enfant n’a jamais été une tâche aisée. La société actuelle connaît plus particulièrement un modèle parental "en crise" plus ou moins bien défini dans son fond (méthodes éducatives diverses : des traditionnelles aux plus modernes) et sa forme (familles recomposées, monoparentales ; familles où les deux conjoints travaillent, etc.). On peut évoquer les critiques de certains face à des méthodes trop laxistes laissant les enfants rois, mais finalement pas assez cadrés, et d’autres, au contraire, qui accusent l’effet néfaste de modèles éducatifs trop autoritaires qui étouffent l’enfant et sanctionnent plutôt que d’éduquer. Notre article visera à traiter de ce sujet en dégageant un juste milieu éducatif, notamment celui prôné dans la religion. Mais que faire face à des enfants qui n’obéissent pas ou font trop de bêtises ? n’obéissent pas ou font trop de bêtises ? 1. La punition corporelle Une fessée (attention, elle est presque symbolique : elle ne doit pas blesser l'enfant !) en cas de bêtise alors que vous avez déjà expliqué à l'enfant pourquoi telle ou telle chose lui est interdite (car nuisible pour lui ou une autre personne, par exemple) fait partie d'une méthode éducative où la punition corporelle est plus anecdotique qu'une ligne de conduite. Elle est alors acceptable d'un point de vue éthique et éducatif. Or, certains parents optent pour la punition corporelle pour tout, et justifient leur acte par le fait qu’ils éprouvent de la frustration et de la colère lorsque leur enfant leur désobéit ou qu’il est déprimé et stressé. Parfois, cet acte montre que le parent n’a pas une bonne compréhension du développement de son enfant et exige trop de lui. Il peut également ignorer d’autres solutions efficaces car ce sont les seules qu’il a apprises durant son enfance et ne fait que répéter les mêmes gestes. C'est le classique. Schéma du parent battu qui bat désormais son enfant. La gifle, la fessée ont été et sont encore utilisées pour fixer certaines règles. Toutefois, on peut leur déplorer de nombreuses tares : tout d'abord, il ne faut jamais gifler un enfant (sur le visage) : les parents ne réalisent pas toujours les dégâts neurologiques et oculaires (pour ne citer qu'eux) de tels gestes. Outre les sévices corporels de gestes parfois trop violents, ces actes, en étant trop répétés, peuvent être vécus comme une forme de violence au quotidien. Soit une autorité parentale qui abuse de son pouvoir et qui peut perturber l'enfant psychologiquement et physiquement. Ils ne permettent pas d’expliquer à l’enfant où se trouve son tort et ont plutôt tendance à produire un effet déplorable sur le comportement de l’enfant qui devient à son tour agressif. Le lien parent-enfant peut se trouver fragilisé par le manque de confiance ou un sentiment d'incompréhension ou d'injustice de l’enfant envers ses parents. 2. La discipline Frapper un enfant. Pour reprendre le contrôle, c’est lui signifier que c’est ainsi que l’on parvient à ses fins. La discipline se base sur l’enseignement, contrairement à la punition corporelle exclusive. Éduquer un enfant, c'est lui inculquer une discipline. Mais qui dit discipline ne veut pas forcément dire violence, autorité et froideur. Éduquer un enfant, c'est lui donner des bases et des outils pour bien grandir et devenir un adulte responsable et équilibré. Ce n’est pas une tâche facile, loin de là. Cependant, c'est en commençant par appliquer une discipline positive dans le milieu familial que l'on aide l'enfant à grandir heureux et à comprendre les limites et les explications qui lui sont données. La façon dont on enseigne la discipline à l’enfant dépend de son âge, de la phase de son développement, de sa personnalité et de nombreux autres facteurs. La discipline a pour objectifs de protéger l’enfant des dangers (ne pas se mettre en danger physiquement, par exemple), de l’aider à acquérir le contrôle et la maîtrise de... soi, de développer son sens des responsabilités et à établir des valeurs. Pour commencer, il ne faut pas espérer enseigner des valeurs à un enfant tout en les transgressant soi-même. C'est pourquoi, pour être un parent et un éducateur efficace, il faut respecter certains principes fondamentaux comme : Le respect : Vous devez respecter votre enfant et ne pas lui "imposer" son respect à votre égard comme une obligation tyrannique. Et de noter aussi qu’il est parfois difficile pour un enfant de respecter un parent qui se permet de le traiter avec irrespect (les injures par exemple). La constance : Une discipline qui n’est pas constante déroute l’enfant, quel que soit son âge. Si les parents ne font pas preuve de constance dans la manière dont ils appliquent la discipline, l’enfant aura de la difficulté à respecter les règles car il ne les comprendra plus. L’impartialité : L’enfant doit trouver la discipline juste. Les conséquences de ses gestes doivent être proportionnelles à son comportement, et pas à l’humeur. meur du parent ! Si l’enfant fait une bêtise, aidez-le à la réparer et expliquez-lui pourquoi c’est mal. Puis, une fois l’erreur rectifiée, et éventuellement punie si nécessaire (si ça n'a pas été fait la première fois, si l'enfant refuse d'obéir. La punition ne doit pas être disproportionnée. Un petit tour au coin peut permettre de calmer l’enfant), il faut savoir clore le sujet ! Le parent possède un lien unique avec son enfant, il doit l'entretenir comme un lien très précieux et délicat qu'il ne faut pas traiter à la légère. 3. En Islam a. Le bon exemple Il est juste de reconnaître la faute à sa juste et vraie valeur, d’accepter que l’erreur fasse partie de l’éducation en évitant de critiquer de manière intempestive, de faire des reproches ou de punir inutilement. Les parents doivent se rappeler que les enfants apprennent souvent par l’exemple, en observant et en imitant les parents. « O vous qui avez cru ! Pourquoi dites-vous ce que vous ne faites pas ? C’est une grande abomination auprès d’ALLAH que de dire ce que vous ne faites pas » (c 61 v 2-3) b. L'affection et l'amour La première règle fondamentale et vitale dans le rôle de parent responsable est d’aimer son enfant. Le meilleur exemple que nous devons garder à l’esprit est celui de notre Prophète Mohammed (BDSL) qui a su faire preuve d’équilibre dans sa façon d’éduquer et d’élever ses enfants. Ni extrême dureté, ni laxisme ne venaient entacher l’amour et l’affection qu'il témoignait à ses enfants et ses petits-enfants. Il a enseigné que l’amour pour les enfants n’était pas incompatible avec une discipline ferme mais non rigide. De plus, il ne laissait jamais cet amour faire l’objet d’abus afin d’éviter à l’enfant égaré de s’égarer encore un peu. Il savait toujours agir en fonction de la gravité de la situation et du développement de l’enfant. Aussi, il serait sage pour les parents d’appliquer le conseil qui dit : « Joue avec ton fils jusqu’à l’âge de sept ans, éduque-le les sept années suivantes et sois son ami pendant les sept autres années puis... » « Laisse-le agir selon sa volonté. » L’islam recommande donc aux parents de jouer avec leur enfant jusqu'à l’âge de sept ans, car cela permet de tisser des liens d’affection où amour et sécurité seront cultivés. S'organiser et prier. Le Prophète (BDSL) a dit : « Habituez vos enfants à accomplir la prière à l’âge de 7 ans. À l’âge de 10 ans, punissez-les s’ils la négligent et séparez-les au lit » (rapporté par Al Tirmidhi). Donc, le Prophète (BDSL) n’a autorisé la correction physique légère, sans brutalité, qu’à partir de 10 ans (l’âge du discernement), uniquement pour motiver les enfants à accomplir un acte spirituel, qui pour les croyants, toutes religions confondues, fait partie de l'éducation : « la prière ». Par conséquent, et au regard des hadiths, nous constatons que l’orientation et l’éducation doivent commencer dès le plus jeune âge, car l’enfant pourrait s’habituer à des conduites malsaines qu’il serait difficile, au fil du temps, de faire disparaître. Enfin, apprendre à son enfant l'importance de... Prier, même s'il ne comprend pas tout au début, lui permet de développer une spiritualité et un amour de Dieu. En effet, prier n'est pas un acte imposé avec violence, mais plutôt un acte bénéfique, enseigné comme tel à l'enfant. Enfin, la prière permet à l'enfant de grandir psychologiquement en développant sa réflexion, mais aussi de développer une confiance en la vie en pouvant se confier à Dieu et se sentir responsable de sa petite vie, en se rendant compte petit à petit de ce qui est bien ou pas (en sachant que ses parents veillent sur lui avec attention). Et ne nous y trompons pas : les enfants réfléchissent bien plus que les adultes ont tendance à penser ! Retenons que les parents ont une responsabilité particulière : offrir la protection à leur enfant (protection de sa santé morale et physique) et l’éducation est appropriée au bon développement de l’enfant. Et en termes d’éducation, mieux vaut une bonne prévention qu’une grave correction ! Abou Numéro 277 Nombre de pages 4 -- id 12210 Url https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/12210 Modèle de ressource Newspaper article Classe de ressource bibo:Issue Id de collection 2198 Id du média 33474 34712 34713 34714 34715 Fichier média https://islam.zmo.de/files/original/43130516684c4eb98843aec5f7a40061ac6cb642.pdf https://islam.zmo.de/files/original/d2412a1cca0094a8c5f429d114831df43fe9c67d.tiff https://islam.zmo.de/files/original/e2f0ea45c162ce4b055822a44db4750f932f2385.tiff https://islam.zmo.de/files/original/e0e1ac9c247e8aa9f57cd308b128e02a93d7a423.tiff https://islam.zmo.de/files/original/9c356ef6b5dc9701b09ef4bdeba7e9ea447d2064.tiff Titre An-Nasr Vendredi #276 (Trop de télé nuit gravement aux enfants) Sujet https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Editeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/2198 An-Nasr Vendredi Contributeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore Date 2009-02-27 Type https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67398 Périodique islamique Identifiant iwac-issue-0000603 Source https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Langue https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français Droits In Copyright - Educational Use Permitted Détenteur des droits Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Contenu Lorsque vient le secours d'Allah ainsi que la victoire, célèbre les louanges de ton Seigneur et implore son pardon - nasr r-ed n° 276 du 27 févr. 2009. L’Islam enseigne le juste milieu dans nos actes car c’est la protection juste qui est le seuil séparant l’efficacité et la toxicité, le divertissement de la perte de temps, entre autres. Au sujet de la télévision, voici un article exposant les méfaits de son abus, particulièrement chez les enfants. Plus de doute possible, les scientifiques sont aujourd’hui unanimes : l’abus de petit écran fait des ravages chez les enfants. État des lieux et conseils pour limiter les dégâts. Prostrés, sourds à tout appel, le regard rivé, la pupille fixe, méconnaissables, comme statufiés devant le petit écran des heures durant : beaucoup d’enfants boivent la télé jusqu’à plus soif, et les parents trinquent. Ils se sentent à la fois coupables et inquiets : coupables de leur impuissance à arracher leurs bambins à la fascination qu’exercent ces flots d’images sur leur rétine. inquiets d’un effet hypothétiquement dévastateur sur leur tendre cervelle. Jusque-là, la crainte parentale était sans fondement, dans la mesure où les experts semblaient incapables de diagnostiquer avec certitude les méfaits de cette consommation à haute dose sur des consciences en herbe. Certes, chacun d’entre nous pouvait intuitivement pressentir sa nocivité, mais les thèses d’experts se contredisaient, et faute de certitudes, faute d’outils, les parents étaient plus enclins à céder à la tyrannie de l’écran étranger qu’à la combattre avec efficacité. Mais voilà désormais que sur ce front, les choses bougent. Y compris en France, pays que Claire Brisset, ex-défenseure des enfants, qualifiait encore en 2002 de « désert épidémiologique dans ce domaine ». Les chercheurs du monde entier sont enfin unanimes : l’abus de télévision nuit aux neurones en plein développement des enfants, et affecte leur comportement et leur santé. Le lien entre la télévision et les nouveaux troubles de l’enfance est désormais établi. Si nos enfants restent scotchés devant la télé, c’est qu’elle les plonge dans un état proche de l’hypnose. Tout se passe au niveau du cerveau : aussitôt le poste allumé, des ondes lentes, dites « alpha », prennent le relais des ondes « bêta », celles de l’éveil. En temps normal, ce processus s’opère chez un individu en état de légère léthargie qui garde les yeux fermés, ou qui est en train de s’endormir. Les chercheurs ont également observé chez l’enfant gavé de télé une nette prédominance de l’activité cérébrale dans l’hémisphère droit, celui qui traite l’information de façon émotionnelle. Résultat : l’esprit critique est annihilé et la capacité d’apprendre diminue. Nous sommes en train de nous livrer sur nos enfants à une expérience incontrôlée, en attendant de voir les résultats ! (2) », écrit Dimitri Christianisa, médecin à l’Institut de santé enfantine de l’université de Washington, à Seattle, aux États-Unis. À voir l’état des lieux scientifique qui suit, il y a effectivement de quoi. s’inquiéter... et de se décider à prendre les mesures qui s’imposent. La télé bride l’imagination des enfants. La télévision affecte la capacité de représentation de l’enfant, autrement dit, altère sa faculté d’imagination. C’est ce que montre de manière évidente le pédiatre allemand Peter Winterstein, qui a étudié pendant plus de dix-sept ans les dessins de quelque mille neuf cents enfants, âgés de 5 à 6 ans. Plus les enfants passent du temps devant le poste, plus leurs dessins s’appauvrissent en détails et perdent de leur relief, quand ils ne sont pas carrément déstructurés pour les plus « téléphages ». À l’issue de son enquête, Peter Winterstein n’hésite pas à comparer la nocivité de la télévision pour le développement de l’enfant à celle de la cigarette pendant la grossesse ! Elle les empêche de se concentrer. L’abus de télé nuit aussi à la capacité des enfants à se concentrer et à apprendre. Ainsi, plus un bébé aura regardé la télévision, plus ses risques d’échouer dès le cours préparatoire seront élevés. Et les méfaits se confirment sur la durée : une enquête néo-zélandaise (1), portant sur un millier d’individus nés en 1972 et 1973 et suivis pendant trente ans, a montré que plus ils avaient abusé de la télé pendant leur enfance, moins leur niveau d’études était élevé. L’excès de stimulation audiovisuelle peut donc provoquer un déficit de l’attention, voire, pire, de l’hyperactivité (2). Elle perturbe leur sommeil. La consommation télévisuelle augmente les cauchemars, les difficultés à s’endormir et les réveils au milieu de la nuit, aussi bien chez le bébé que chez l’enfant ou l’adolescent. La faute est-elle au milieu familial plutôt qu’à la télé ? Pas sûr : quels que soient leur niveau socioculturel et leur environnement affectif, les adolescents qui consomment trois heures de télévision par jour à 13 ans rencontrent davantage de problèmes de sommeil - et ces problèmes perdurent jusqu’à l’âge adulte selon l’étude « Association Between Television Viewing and Sleep Problems During Adolescence and Early Adulthood ». (Archives of Pediatrics & Adolescent Medicine vol. 158, 2004). Elle favorise l’obésité. Selon la dernière enquête du gouvernement américain sur la santé et la nutrition (1), les jeunes de 8 à 16 ans qui passent plus de quatre heures par jour devant la télé sont plus gros que ceux qui la regardent moins de deux heures. À l’inverse, des enfants qui réduisent leur consommation télévisuelle voient diminuer leur masse graisseuse sans même avoir modifié leur comportement alimentaire. En cause : le manque d’exercice, le grignotage, l’influence de publicités vantant une alimentation trop riche en calories, mais aussi et surtout les troubles du sommeil qu’elle engendre. En effet, le manque de sommeil affecte directement les mécanismes de la digestion et l’assimilation des graisses. 1. “Relationship of Physical Activity and Television Watching.” The Journal of the American Medical Association vol. 279, 1998. La télé rend les enfants violents. 1. « Télévision Viewing and Aggressive Behavior During Adolescence. » Adulthood, Science vol. 295, n° 5564, 2002. Une étude anglo-saxonne (1) menée durant près de vingt ans a mis en relation la consommation télévisuelle de centaines d’individus et leur parcours judiciaire. Les résultats ? Accablants pour les amateurs d’émissions violentes. L’imagerie cérébrale permet aujourd’hui de comprendre pourquoi, devant des images violentes, le cerveau réagit comme s’il était exposé à une situation réelle : il se met en état d’alerte, mobilisant le système limbique (ou siège des émotions), avec des réflexes de fuite ou d’agression. Mais à force de visionner le même genre d’images, ce système d’alerte subit une désensibilisation. Ainsi, progressivement, les enfants s’habituent à la violence et en viennent à la reproduire sans émotion. La télé transforme leur vision du monde. Selon Serge Tisseron, psychiatre et psychanalyste, auteur de l’une des rares enquêtes françaises sur la question, « les images violentes, par la forte angoisse qu’elles provoquent... » poussent à effacer les particularités individuelles au profit d’un dénominateur commun au groupe », avec tous les risques que cela comporte (instinct grégaire, soumission à un leader, dépersonnalisation, passage à l’acte...). L’angoisse fait aussi naître une peur de la vie que le théoricien de la communication George Gerbner appelait « syndrome du monde méchant », où chacun se sent bientôt le devoir d’être violent avec les autres parce qu’il est persuadé que les autres ne vont pas tarder à l’être avec lui. La violence des images accroît donc considérablement la violence des groupes. Et empêche encore plus l’enfant de développer son libre arbitre et son individualité. Extrait de Psychologics.com 13 Numéro 276 Nombre de pages 4 -- id 12211 Url https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/12211 Modèle de ressource Newspaper article Classe de ressource bibo:Issue Id de collection 2198 Id du média 33475 34716 34717 34718 34719 Fichier média https://islam.zmo.de/files/original/7ae869f8804b58e6d86601ddb480d9965d069eff.pdf https://islam.zmo.de/files/original/8fea9d2f032896e39160e80aaa89705203c0718f.tiff https://islam.zmo.de/files/original/058c26d20f93767ed5451afcbd57ea14bf2ab9d1.tiff https://islam.zmo.de/files/original/c085d310ccaa0bb7079f83caffc10bd45441ee2c.tiff https://islam.zmo.de/files/original/779e5d59f8da311107c6fba33f89c337fc1c3115.tiff Titre An-Nasr Vendredi #275 (La vie du couple musulman) Créateur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/15614 Abou Hamza Sujet https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/85 Hadith Editeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/2198 An-Nasr Vendredi Contributeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore Date 2009-02-20 Type https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67398 Périodique islamique Identifiant iwac-issue-0000604 Source https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Langue https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français Droits In Copyright - Educational Use Permitted Détenteur des droits Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Contenu Le secours d'Allah ainsi que la victoire, célèbre les louanges de ton Seigneur et implore son pardon. Le mariage est la première étape pour fonder une famille. Nécessaire et vitale, il procure à l’être humain : amour, tendresse et chaleur humaine, difficiles à trouver en dehors de ce cadre. La famille demeure le support essentiel de la société, c’est en son sein que les individus se forment et construisent leur personnalité et leur vision du monde. L’harmonie et la vie du couple musulman. I. Le mariage : un équilibre Le mariage en tant que forme de lien intime entre un homme et une femme correspond à une loi naturelle et générale qui concerne toutes les créatures de Dieu dans cet univers : « et de toute chose, nous avons créé deux éléments de couple, peut-être vous rappellerez-vous » (S51v49). L’équilibre social dépend en grande partie de la réussite de la famille. D’où l’enjeu du mariage, vecteur du noyau familial. C’est pourquoi il est impératif de former les futurs époux à. La nature de cette relation est de les préparer à bien vivre ensemble pour garantir cette harmonie nécessaire à l’éducation équilibrée des citoyens responsables. Ce besoin l’un envers l’autre est une loi divine et naturelle, et pour que cette unité fonctionne, il faut que le lien soit solide et demeure toujours aussi fort, aussi bien dans les moments d’amour intense que dans les moments difficiles de mésententes : Aïcha, l’épouse du prophète (saw), rapporte que le prophète lui dit : « Quand tu es contente de moi, tu dis : par le Dieu de Mohammad, et quand tu es fâchée contre moi, tu dis : par le Dieu d’Abraham. » Elle répondit : « Oui, mais par Dieu, l’envoyé de Dieu, je ne boude que ton nom. » Cette attitude de justice d’Aïcha est en fait le fruit d’une éducation islamique équilibrée où l’on sait exprimer ses sentiments sans tabou, ni fausse pudeur, ni amalgame entre ce qui est permis et ce qui est interdit de divulguer, une éducation qui reconnaît la faiblesse humaine et la juge à sa juste mesure sans tomber. Dans l’excès de certaines attitudes extrêmes : on aime à fond ou on déteste à fond ! II. Le mariage est basé, entre autres, sur le consentement et l’appréciation mutuelle. Comme tout contrat, personne n’a le droit d’obliger quelqu’un à se marier. Au contraire, le mariage doit être le fruit d’une appréciation mutuelle et de sentiments réciproques. On rapporte du compagnon qui vient annoncer son mariage au prophète (saw) qu’en sachant qu’il n’a pas encore vu sa fiancée, le prophète l’ordonne d’aller la voir, en lui expliquant que cela pourrait aider à la réussite du mariage. Dans un autre hadith, le prophète (saw) déclare que : « quand deux personnes s’aiment, on ne peut que les marier ». Et il est même permis à la femme ou à un de ses proches de se proposer à un homme en vertu de ses qualités morales, et non pas pour des apparences trompeuses, car le mariage est la plus importante entreprise qu’il ne faut pas prendre à la légère. On ne se marie pas tout simplement parce que la personne est belle, qu’elle... sait séduire et attirer par les paroles sensuelles... C’est pourquoi, malgré l’importance des sentiments, il faut savoir faire le choix du conjoint, maîtriser sa passion et laisser une place pour la raison. Quand on voit un beau vêtement de mannequin mais qu’il n’est pas à notre taille, on risque de le déchirer et ne pas en profiter ! Il faut être lucide et choisir la personne avec qui pouvoir s’entendre, car elle partage pas mal de points communs tels que la manière de voir le monde et les êtres, mais surtout le caractère et le tempérament... : est-il chaleureux ? Expressif ? Communicateur ? Ou le contraire ? L’important n’est pas d’être des copies conformes, mais de se sentir à l’aise et en harmonie avec le genre de personnes qu’on a choisies : c’est pourquoi Dieu compare cette relation avec le vêtement : « Elles sont un vêtement pour vous et vous êtes un vêtement pour elles ». III. La relation sentimentale dans le couple Le mariage est la meilleure preuve d’amour pour deux personnes qui s’aiment. C’est un témoignage des sentiments sincères de l’un envers l’autre : c’est la manifestation de la volonté de s’unir aussi bien dans le bonheur que dans l’adversité. Le mariage est reconnu comme une source d’équilibre affectif nécessaire à une bonne santé générale pour l’homme et la femme. Il est aussi reconnu comme une miséricorde divine pour le couple : « Et parmi ces signes, il a créé pour vous de vous-mêmes, des conjoints pour que vous trouviez auprès d’eux le calme et la sérénité, et il a établi entre vous de l’affection et de la miséricorde » (S30V21). L’amour dont parle le verset n’est pas une passion de courte durée mais un sentiment profond qui dure toute la vie et qui est véritablement une bénédiction divine. L’expression de cet amour n’a jamais été un tabou chez les musulmans. Le prophète (saw) avec Aïcha (ra) qu’il surnommait “Aïch, ô Aïcha, Djibril te salue”, il l’appelait aussi Houmayra (symbole de beauté), il faisait la course avec elle, il était soucieux de son plaisir. Il l’accompagnait pour regarder les spectacles... Dans beaucoup de hadiths, le prophète (saw) incite les musulmans à extérioriser leurs sentiments positifs : « Dis à ton frère que tu l’aimes », « Offrez des cadeaux, vous vous aimerez encore plus »... Connaissant la nature sentimentale de la femme, le prophète (saw) a recommandé à ses compagnons de s’appliquer et d’avoir des mots gentils, des caresses et des baisers avant l’acte intime. Quant au grand spécialiste de l’exégèse du Coran, Ibn Abbas, il commentait le verset « Elles ont autant de droits pour elles que de droits pour vous » : « Je me fais beau pour ma femme comme elle se fait belle pour moi, toutefois, je n’exige pas d’elle tous les devoirs qu’elle a sur moi, car je ne peux pas lui rendre tous les droits qu’elle a sur moi ». Ce sont des enseignements du prophète (saw) et des compagnons qui savent que l’homme est en général différent de la femme dans certains aspects, notamment dans leurs approches, leurs attentes respectives et leurs besoins. Affectifs. Nombreux sont les hommes qui aiment beaucoup leurs femmes mais expriment mal cet amour par des faits et des comportements qui ne la rassurent pas. Comme dans toute bonne relation, il faut comprendre son partenaire, savoir l’écouter et faire de soi pour lui faire plaisir. Il faut dire que la bonne entente et la communication ne sont possibles que si les besoins nécessaires de chacun sont satisfaits (sécurité, respect, et réalisation de soi, l’étape ultime d’une bonne communication). Le prophète (saw) était un maître dans la communication et le dialogue. On rapporte qu'Aïcha (ra) le questionnait souvent sur son amour pour elle et il lui répondait : « Mon amour pour toi est comme le nœud de la corde ». Alors, pour plus d’assurance, elle lui demande : « Et comment est le nœud en ce moment ? » Il lui répondit : « Oh Aïcha, le nœud est comme il a toujours été ! Par Dieu, je ne me soucierai plus du moment où je quitterai la vie après avoir appris que tu serais ma femme au paradis. » Quelle formidable... Leçon de communication ! L’homme et la femme doivent donc se connaître mutuellement, car s’ils ne se connaissent pas, ils s’affronteront. Mais quand ils se connaissent et acceptent leurs différences, alors leur amour peut atteindre sa plénitude. Pour vivre pleinement cette relation conjugale, l’homme et la femme doivent être conscients de l’importance de ce côté sur le couple, avertis et préparés aux responsabilités réciproques. Ils doivent, en périodes de fiançailles, être lucides et bien ouvrir les yeux sur les défauts de l’autre, notamment ceux qui leur sont insupportables, et ne jamais s’aventurer avec une telle personne, pensant à tort qu’elle changera. Après le mariage, il faut essayer de fermer les yeux sur les défauts de son partenaire et ne jamais le comparer aux autres, car chacun a ses propres défauts et personne n’est infaillible. Il ne faut jamais juger son conjoint sur l’idéal qu’on s’est fait de lui (la réalité ne correspond jamais à cet idéal). Par contre, il faut se dire : « Qu’est-ce que je peux... » Faire pour le rendre meilleur et l’aider à améliorer sa foi ? Et son comportement ? » Abou Hamza Numéro 275 Nombre de pages 4 -- id 12212 Url https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/12212 Modèle de ressource Newspaper article Classe de ressource bibo:Issue Id de collection 2198 Id du média 33476 34720 34721 34722 34723 Fichier média https://islam.zmo.de/files/original/e2c21e71b0257da73ed8e30fca631e97896e1e19.pdf https://islam.zmo.de/files/original/11d4e9049e9f80403031017626556b51936bf003.tiff https://islam.zmo.de/files/original/103e442ff43691ea975b6903d75895f0ae81ee73.tiff https://islam.zmo.de/files/original/8b7c8542ead0cb2d6b844b565dcce9bce07f2db6.tiff https://islam.zmo.de/files/original/57fb193fda46d0fde429057ce8d10f3849086335.tiff Titre An-Nasr Vendredi #325 (Face à l'épreuve de la maladie) Sujet https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Editeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/2198 An-Nasr Vendredi Contributeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore Date 2010-01-22 Type https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67398 Périodique islamique Identifiant iwac-issue-0000605 Source https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Langue https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français Droits In Copyright - Educational Use Permitted Couverture spatiale https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/443 Médine Détenteur des droits Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Contenu « An - nasr Lorsque vient le secours d'Allah ainsi que la victoire, célèbre les louanges de ton Seigneur et prie. Serviteurs d’Allah ! Craignez Allah car la crainte d’Allah fait partie des meilleures actions. Ce monde est une demeure d’actions et d’épreuves, le serviteur n’y échappe pas à des maladies qui troublent l’ordre de sa vie ou qui affaiblissent sa force et sa situation. Et l’épreuve (la maladie, la difficulté) est un bienfait, une bonne nouvelle ; notre Seigneur fait miséricorde avec l’épreuve et il éprouve avec les bienfaits, et l’amertume. Le croyant peut être victime des douces épreuves comme la richesse, le succès dans les examens... et des dures épreuves : la maladie, l’échec... En effet, combien de bienfaits, s’ils étaient donnés au serviteur, seraient une maladie pour lui ! Et combien de personnes n’ont pas de bienfaits, et cela est une guérison pour eux ; c’est pour cela qu’Allah nous interpelle dans ce verset : « Et peut-être... » « Détestez-vous une chose qui est mauvaise pour vous ; et Allah sait et vous ne savez pas » (Sourate 2, Verset 216). L’épreuve est la preuve de l’amour et le chemin du paradis : le prophète (SAW) a dit : « La grandeur de la récompense dépend de la grandeur de l’épreuve, et quand Allah aime un peuple, il les éprouve : celui qui est satisfait de l’épreuve d’Allah sera alors satisfait de lui, et celui qui se met en colère, Allah sera en colère contre lui » (rapporté par Tirmidhi). La bonne santé est parmi les meilleurs bienfaits d’Allah envers ses serviteurs et parmi les meilleurs dons ; le prophète (SAW) a dit : « Il y a deux bienfaits que beaucoup de gens n’ont pas : la bonne santé et le temps libre » (rapporté par Al-Boukhari). Chers frères et sœurs en islam, les maladies, les échecs, les malheurs... nous élèvent en degrés et nos péchés sont pardonnés ; le prophète (SAW) a dit : « Allah pardonne les péchés de tout musulman qui est atteint par la maladie ou autre, comme l’arbre perd ses feuilles (en automne) » (rapporté par...). Al-Boukhari et Mouslim. On écrit pour le malade les bonnes actions surérogatoires qu’il accomplissait lorsqu’il était en bonne santé. Pendant la maladie, la personne augmente ses demandes adressées à Allah et elle s’en remet à Allah complètement. La foi du croyant et sa confiance en son Seigneur augmentent lorsqu’il est malade, de même qu’il pense du bien de son Seigneur, et ceci est une guérison pour les maladies comme l’orgueil, la prétention, la distraction (l’absence d’esprit) et la vanité. Allah est le seul qui puisse guérir et repousser les malheurs ; les invocations, le docteur et le médicament ne sont que des causes avec lesquelles Allah facilite la guérison ; ayons confiance en Seigneur, et remettons-nous à lui, car les choses ne sont utiles et nuisibles que par sa volonté : « Et lorsque je suis malade, c’est lui qui me guérit » S26V80. Dirigeons-nous vers lui et pensons du bien de lui. Les invocations provenant du Coran et de la Sunnah sont les causes les plus utiles pour faire disparaître les maladies. Maladies ; de même que les demandes adressées à Allah avec un cœur soumis, un rabaissement sincère devant Allah, et une certitude complète. Augmenter les aumônes fait aussi partie des médicaments d’une médecine certaine et divine provenant de la révélation et de la lumière de la prophétie, comme la datte « Ajwa » de Médine qui est une protection contre le poison et la sorcellerie. Le prophète (SAW) a dit : « Quiconque mange chaque matin sept dattes ‘Ajwa’ ne sera pas atteint par le poison et la sorcellerie », rapporté par Mouslim. L’eau est un médicament contre la fièvre. Il (SAW) a dit : « La fièvre provient de la chaleur de l’enfer, refroidissez-la donc avec l’eau », rapporté par al-Boukhari et Mouslim. Le miel, aucune chose ne fut créée pour nous qui soit comparable au miel. Et la graine noire (Al-Habbat As-Saoudah) est un médicament contre toutes les maladies. Le prophète (SAW) a dit : « Utilisez cette graine noire, car elle est le remède contre toutes les maladies, sauf la mort », rapporté par... Al-Boukhari et Mouslim. Il y a aussi l’eau bénie qui est la meilleure des eaux, la plus honorée, elle jaillit d'une terre bénie à l’endroit de la maison sacrée d’Allah, c’est l’eau de Zam-zam ; elle est une nourriture pour celui qui a faim et un remède contre les maladies. Mais, il faut dire que certaines maladies comme la sorcellerie, pour faire sortir les djinns du corps et pour annuler l’effet du mauvais œil (provenant de la jalousie), ne peuvent être soignées qu’avec le Coran et les invocations provenant de la sounna. Chers frères et sœurs, le malade est enclin à demander beaucoup à Allah de lui pardonner ses péchés car avec le pardon, les maladies disparaissent et les effets s'estompent : « Ô mon peuple ! Implorez l’absolution de votre Seigneur puis revenez à Lui. Il ouvrira alors sur vous les vannes du ciel en flots abondants et vous ajoutera force à votre force. Et ne tournez pas le dos pour rester criminels » (S11V52). En effet, les péchés ferment les portes de la science. En obéissant à Allah, les... Connaissances augmentent, les âmes s’élèvent et les actions sont accomplies à la perfection. N’est-ce pas pour cela que l’islam a préconisé que l’homme ne reste pas seul avec une femme dans un endroit isolé ? Le prophète (saw) a dit : « Je n’ai pas laissé après moi une tentation plus dangereuse pour les hommes que les femmes ». Sachant que l’éloignement d’Allah dans l’aisance, ainsi que lui désobéir pendant les moments difficiles sont les causes du malheur. Allah seul peut dissiper les tourments, les difficultés des malades. Ma sœur, mon frère, la patience et la satisfaction à propos de ce qui a été écrit par Allah font partie de la fermeté et de la perfection ; donc, sois satisfait de ce qui t’a été écrit, ô toi qui es malade ! Tu seras ainsi parmi ceux qui adorent Allah le mieux ; patientes par obéissance à Allah et non comme celui qui est désespéré, car la récompense de la patience est bonne. La patience et l’endurance dépendent de la grandeur de la foi, et la patience est mieux pour ceux qui patientent. Allah a dit : « Qu’il est beau le salaire des (bons) ouvriers, qui patientent et qui placent leur confiance en leur Seigneur » (S 29V58-59). Celui qui patiente et est satisfait, Allah lui réserve une récompense beaucoup plus grande que ce qu’il a perdu ; et rappelle-toi qu’il ne t’a éprouvé que pour te purifier et élever tes degrés, et aussi que les bienfaits qu’il t’a donnés sont beaucoup plus nombreux que ce qu’il a pris. Enfin, le désespoir ne repousse pas la maladie, mais il l’augmente ; si tu es atteint d’une maladie, loue Allah que tu ne sois pas atteint de plusieurs maladies. Adresse des demandes à Allah alors que tu es seul et n’oublie pas l’invocation d’Allah pour le remercier pour ce qu’il t’a donné et pour patienter pendant les épreuves. Il n’y a rien de plus détestable que la personne qui accomplit de bonnes actions pendant les épreuves, puis elle accomplit de mauvaises actions dans l’aisance. Et lorsque la guérison approche et que tu es content que l’épreuve s’en aille, tu dois reconnaître alors... Les bienfaits de la bonne santé, de même que la générosité de celui qui la donne, restent toujours accrochés à la religion d’Allah. Reconnaît Allah dans l’aisance, il te connaîtra dans la difficulté. Repens-toi sincèrement à Allah et réfléchis aux événements. Fais attention aux pièges du diable : la mauvaise pensée à propos d’Allah ou être en colère ou désespéré à cause de ce qui t’a été écrit (de ce qui t’arrive), car Il (SWT) est le Très Miséricordieux envers ses créatures, le Compatissant envers ses serviteurs, et c’est Lui qui repousse les malheurs et écoute les plaintes. Je cherche refuge auprès d’Allah contre Satan le maudit. Allah a dit : « Si Allah te touche d’une mauvaise chose, nul autre que Lui ne peut la dissiper, et s’il te touche d’une bonne, il est capable de toute chose » (S6V17). Numéro 325 Nombre de pages 4 -- id 12213 Url https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/12213 Modèle de ressource Newspaper article Classe de ressource bibo:Issue Id de collection 2198 Id du média 33477 34724 34725 34726 34727 Fichier média https://islam.zmo.de/files/original/fbf7c777f0d0add7a00f8cc387ec2536d7b645fc.pdf https://islam.zmo.de/files/original/27cd30a049e0708bf2c5c9534ae216af0d89ad59.tiff https://islam.zmo.de/files/original/4d374233c69d9d67186ae6075b3d3b87119fb728.tiff https://islam.zmo.de/files/original/371b7ba874e6343c8b2731397e4a77d5d9d2b888.tiff https://islam.zmo.de/files/original/d0c535ff33be268054eb1fa4b7cd9cb5d5d80950.tiff Titre An-Nasr Vendredi #376 (L'histoire de Alqama : ou la nécessité d'obéir aux parents) Créateur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/15574 Mikailou Sujet https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/85 Hadith Editeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/2198 An-Nasr Vendredi Contributeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore Date 2011-01-14 Type https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67398 Périodique islamique Identifiant iwac-issue-0000606 Source https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Langue https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français Droits In Copyright - Educational Use Permitted Détenteur des droits Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Contenu Lorsque vient le secours d'Allah ainsi que la victoire, célèbre les louanges de ton Seigneur et implore son pardon. Mais pourquoi revenir au 21ème siècle sur un fait qui s’est passé au 7ème siècle ? C’est parce que nous trouvons qu'aussi bien les enfants que les parents ont besoin d’un rappel. En effet, souvent les parents accusent les enfants de manque de respect et les maudissent. Tantôt, l’histoire de Alqama : ou la nécessité d’obéir aux parents, ce sont les enfants qui trouvent que les parents sont exigeants, sinon méchants envers eux. Ainsi, au nom de leur supposée liberté, ils n’hésitent plus à manquer de respect à leurs parents. L’histoire de Alqama vient donc illustrer, une fois de plus, notre devoir à l’égard de nos parents mais aussi l’attitude des parents envers leurs enfants. Il y avait à l’époque du prophète (saw) un jeune du nom de Alqama. Il se consacrait au culte, priait, jeûnait et donnait l’aumône. Il tomba gravement malade et sa femme, très inquiète, vint trouver le prophète (saw) et lui dit : « Ô envoyé de Dieu, mon mari est gravement malade. » Le prophète appela trois de ses fidèles compagnons : Bilal, Suhayb, Ammar, et leur dit : « Allez voir Alqama et faites-lui réciter la shahada. » Ils le trouvèrent dans un état critique et tentèrent de lui faire réciter la shahada, mais les mots ne parvenaient pas à sortir de sa bouche. Ils relatèrent cela au prophète qui demanda : « L’un de ses parents est-il vivant ? » On lui dit que sa mère était en vie mais trop âgée. Le prophète envoya quelqu’un pour la faire venir, si elle le pouvait. La réponse de la vieille dame fut immédiate. Elle montra de la sorte combien elle respectait le prophète (saw) : « Par ma vie, c’est moi qui irai à lui. » Lentement, appuyée sur son bâton, elle se rendit auprès du prophète (saw). Elle le salua et il retourna son salut, puis il dit : « Dis-moi la vérité, comment s’est comporté ton fils Alqama ? » « Envoyé de Dieu, répondit-elle, il prie beaucoup, jeûne et fait beaucoup l’aumône. Et comment es-tu envers lui ? » « Envoyé de Dieu, je suis... » Fâchée contre lui. Pourquoi ? Ô envoyé de Dieu, il a préféré sa femme à moi et m’a désobéi. Le prophète dit alors : « La colère de la mère d'Alqama a certainement empêché la langue d'Alqama de prononcer la shahada. » Puis il demanda à Bilal de ramasser un grand fagot de bois. « Envoyé de Dieu, que vas-tu faire ? » demanda la mère d'Alqama. « Je vais le brûler devant toi. » « Ô envoyé de Dieu ! Mon fils ! Mon cœur ne supporterait pas qu’il brûle devant mes yeux » (rapporté par Anas ibn Malick). « Mère d'Alqama ! Le châtiment de Dieu est plus sévère et plus durable. Si tu veux vraiment que Dieu lui pardonne, montre que tu es satisfaite de lui. Par celui qui tient mon âme en son pouvoir, Alqama ne tirera pas profit de ses prières, de son jeûne et de ses aumônes, tant que tu demeureras fâchée contre lui. » « Ô envoyé de Dieu ! Je prends à témoin Dieu, les anges et tous les musulmans qui sont présents ici avec moi, que je suis satisfaite de mon fils Alqama. » La langue d'Alqama fut alors déliée et il put réciter la shahada. Il mourût le jour même. Le prophète dirigea lui-même la prière funéraire et il rappela aux musulmans la gravité du péché de mettre sa mère en colère et les récompenses attachées à la satisfaire et à la rendre heureuse (rapporté par Anas ibn Malick). Louange à Allah pour cette miséricorde, d’avoir permis à ce compagnon de réciter la shahada avant de mourir. L’histoire de Alqama, à plus d’un titre, est pleine d’enseignements tant pour les enfants que pour les parents. Aux parents, elle permet de leur dire ceci : certes vous avez des droits sur vos enfants. Ils vous doivent obéissance à tout instant, bien entendu dans les limites fixées par Dieu. Dans ce qu’ils font, ils doivent avoir le souci de vous rendre heureux. Mais ce n’est pas à tout moment qu’ils parviennent à cela. Il arrive qu’ils vous manquent de respect, qu’ils ne vous satisfassent pas, vous mettant ainsi en colère. Que faire ? Les maudire ? Est-ce la bonne solution ? Non. Mais malheureusement, certains parents pensent que c’est la seule. solution. À ces parents, nous leur disons non. Quel père ou quelle mère supporterait-il qu’on brûle son enfant devant lui ou elle ? À l’instar de la mère d'Alqama, aucun parent ne le supporterait. Si vous ne le pouvez pas, donc cessez de maudire vos enfants ou de refuser de les pardonner. Car si vous les maudissez ou refusez de les pardonner ici-bas, leurs œuvres ne les serviront à rien le jour dernier. Ils brûleront devant vous sans que vous n’ayez la possibilité de les pardonner. Le pardon, c’est sur terre, ici-bas. En résumé, pardonnez à vos enfants pendant qu’il est encore temps, quoiqu’ils aient pu vous faire si vous les aimez vraiment, sinon il sera trop tard. L’histoire d'Alqama vient rappeler aux enfants, aux jeunes, l’obligation d’obéir aux parents. Cependant, la situation est tout autre de nos jours. Certains jeunes n’ont plus de respect pour leurs parents. Combien de jeunes ont abandonné leurs parents à leur sort ? Comme excuse, ils trouvent qu’ils ne peuvent plus vivre avec ces derniers car ils sont trop exigeants. Une fausse excuse, d’ailleurs quand on se rappelle de leurs bienfaits et attention à notre égard lors de notre enfance. Aujourd’hui, au nom de l’on ne sait quel amour, d’autres jeunes se marient sans le consentement de leurs géniteurs. Ils trouvent qu’avoir le consentement des parents avant de se marier est révolu. Pire, d’autres encore n’hésitent même plus à insulter leurs parents. Quelle révolution ! Ce que nous ne devons pas oublier, c’est que notre comportement à l’égard de nos père et mère se transmet à nos enfants. Ainsi, si nous avons été bons envers eux, nos enfants le seront envers nous aussi. Cette parole du prophète doit rester à jamais dans nos esprits : « Soyez bons envers vos parents et vos enfants seront bons envers vous. » Donc, il est important que l’on revienne sur les devoirs des enfants envers leurs parents. En effet, sans être exhaustif, nous avons l’obligation de faire preuve de bonté et de compassion envers eux et de bien les traiter leur vie durant. Dans tout ce que nous Faisons, nous ne devons pas perdre de vue qu’il faut satisfaire les parents et les rendre heureux. En plus, nous devons prier pour eux et implorer Dieu de les pardonner même après leur mort. Ce verset nous donne la voie à suivre : « Abaisse sur eux l’aile de l’humilité par miséricorde et dis : "Seigneur, fais-leur miséricorde comme ils m’ont élevé quand j’étais tout petit” » S17V23-24. Cette invocation, nous devons la faire à tous les instants d’adoration, au sens large du terme. Tâchons de ne pas désobéir aux parents tant que cela ne compromet pas notre relation envers Dieu. La désobéissance aux parents est un grand péché. Le prophète nous en met en garde : « Ne vous dirais-je pas, demanda le prophète, quel est le plus grave des péchés majeurs ? C’est associer des partenaires à Dieu et désobéir à ses parents. » Je pense que ce hadith est, on ne peut plus, clair à ce sujet. En particulier, il est demandé à chacun d’être bon et affectueux envers sa mère et de lui être reconnaissant pour les épreuves et les... Souffrances qu’elle a subies en lui donnant naissance, en le nourrissant et en pourvoyant à ses besoins surtout dans sa petite enfance, et en étant sa première enseignante. C’est pourquoi le noble prophète (saw) soulignait fréquemment que c’est à la mère en première, que revient le droit aux attentions et à la compagnie de son enfant. Pour finir, il est important de se pencher un peu sur la situation des étudiants. La plupart des étudiants quittent leurs parents afin de continuer leurs études loin d’eux. Ainsi, certains font des mois, voire des années, sans aller en famille. Parfois, les parents ne sont pas contents de cette situation même s’ils se gardent de le dire. Il ne s’agit pas pour nous de condamner ces étudiants, mais juste d’attirer leur attention. Si vous êtes dans cette situation, que faire ? Les nouvelles technologies de l’information et de la communication nous offrent des possibilités. Ainsi, avec le téléphone portable, on peut être en contact avec les parents. FAITES LIRE AN-NASR VENDREDI. VOS SUGGESTIONS SONT ATTENDUES À L’ADRESSE SUIVANTE : annasrv@yahoo.fr 210 Numéro 376 Nombre de pages 4 -- id 12214 Url https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/12214 Modèle de ressource Newspaper article Classe de ressource bibo:Issue Id de collection 2198 Id du média 33478 34732 34733 34734 34735 Fichier média https://islam.zmo.de/files/original/459594eaf4b72f9801d0c7b29eeb45bbbedfb281.pdf https://islam.zmo.de/files/original/150d29853318b0d2cb7e23bd053afe4246937c90.tiff https://islam.zmo.de/files/original/bc07a3cf7be0a8796e87faa2f6df543979b554dc.tiff https://islam.zmo.de/files/original/0a264b4b730eb986d3f6a5cd25dda5c7ed6b2859.tiff https://islam.zmo.de/files/original/894cc18415b3639b86a63ad5689efe935d12f8ca.tiff Titre An-Nasr Vendredi #349 (L'adoration : notre assurance vie) Créateur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/1054 Ibrahima Ouédraogo Sujet https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/85 Hadith Editeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/2198 An-Nasr Vendredi Contributeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore Date 2010-07-09 Type https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67398 Périodique islamique Identifiant iwac-issue-0000607 Source https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Langue https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français Droits In Copyright - Educational Use Permitted Détenteur des droits Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Contenu An hast Vendredi n°M9 du 09 juillet 2010 SSSSS^ESESSZEESSEESSSSSSSBSÈSSS lorsque vient le secours d'Allah ainsi que la victoire, célèbre les louanges de ton Seigneur et implore son pardon. La mort d’un parent, ami, connaissance nous rend évidemment triste. Nous avons à partir de ce moment-là la certitude de ne plus le revoir, lui adresser les mots aimables. Bref, lui rendre service comme d’habitude et profiter des moments agréables qu’on avait l’habitude de vivre. Ce n’est pas la mort en elle-même qui fait peur, qui rend triste. C’est bien la peur de l’inconnu, la nouvelle destinée. À cela s’ajoute la solitude que l’on vit au milieu des frères et sœurs qui parfois nous oublient. Le père de famille, en quittant ce monde, se posera mille et une questions sur le devenir de ses enfants. Ces êtres innocents au milieu de parents, amis du défunt père qui parfois se présentent avec des intérêts pas forcément comme les gens. Il sera autant affligé quant à la foi et l’adoration de ces bambins. Seront-ils des délinquants ou des da’i (prédicateurs), des pervers ou des pieux, des gens du Coran ou des gens corrompus après lui ? Il se lamentera aussi quant au sort de sa femme (ou ses femmes), sa compagne dans l’intimité. Au cas où elle décide de ne pas se remarier, sera-t-elle la même « Adja » que la communauté a connue, la même mère affectueuse que les enfants chérissaient tant ? Les biens et l’honneur du défunt seront-ils préservés ? Et les enfants, ces fameux héritiers. Que feront-ils de l’unité qui était la force de la famille ? Espérons que le partage de richesse ne sera pas la cause de leur division, il sera néanmoins tourmenté par le devenir de ces filles. Celles-ci, filles convoitées par les jeunes du quartier. Vont-elles rester dignes avant le mariage ? Le sort des filles mariées et qui vivent dans des foyers instables vient enfoncer le clou dans l’esprit de ce mourant. Le mourant, il peut être toi comme moi. Il peut être lui ou elle ; avec des interrogations à différentes échelles. Interrogations somme toute valables les unes comme les autres. Certains musulmans auront la chance de rendre le dernier soupir entre les leurs. Avant l'agonie et par la grâce d’Allah, ils pourront leur dire leurs dernières recommandations. Sont de ceux le prophète Yacoub. Il a pu réunir ses enfants (les douze tribus) et leur rappeler ce contrat qui doit les lier à Allah, le propriétaire de toute vie. Le Coran nous rappelle cet épisode de la vie de Yacoub en ces termes : « Étiez-vous témoins quand la mort se présenta à Jacob et qu'il dit à ses fils : Qu’adorez-vous après moi ? » Ils répondirent : « Nous adorerons ta divinité et la divinité de tes pères, Abraham, Ismaël et Isaac, divinité unique à laquelle nous sommes soumis. » Sourate 2, verset 133. Le souhait de tout adorateur d'Allah est que la réponse et le comportement de ses enfants, femmes et proches soient identiques à ceux des enfants de Yacoub. L’adoration dans tout son sens. C'est cela l’assurance vie. C’est avoir la certitude pendant. qu'on quitte dounya que nos proches s’engagent à être des « ibadourahmân » (l'adorateur du miséricordieux). Ainsi la mort ne devient plus cette « catastrophe » ou cette calamité qui nous frappe, nous et nos proches. Dans la tradition musulmane, la mort est le passage de la vie éphémère à la vie éternelle. Elle nous apprend également qu'il existe trois espaces de vie. La première étant dounya, le lieu où nous vivons notre humanité dans l'espoir d'une bonne récolte dans l'au-delà. Le second lieu est le barzakh, connu sous le nom du monde des âmes. C'est le lieu où séjournent des âmes en attente de la résurrection pour la reddition des comptes. Le troisième lieu est enfin l’enfer ou le paradis. La tradition du prophète Mohammad nous enseigne que dounya est la prison des croyants et le paradis des ingrats ou mécréants. Le mourant est donc pris entre la douleur de la mort, la rétribution des actes et le devenir de sa famille. Cette confusion, voire ce ballotage qui tourmente lors de l'agonie, incite à chercher une assurance vie. Parce que quand on quitte une vie pour une autre, il faut se rassurer du climat de part et d’autre. Aucune compagnie n'offre ce type d'assurance ! L’Homme est si faible. Seul son créateur peut lui venir en aide. En effet, Allah parle dans cette assurance vie qu’il donne à ceux qui font preuve d’effort dans la préservation et l'avancée de l’Islam dans leur famille et son environnement. Voici un passage du livre saint qui en dit long sur cette assurance face aux interrogations des mourants parmi les ibadou rahma-ne. C’est un dialogue entre un croyant, combattant sur la voie d’Allah, un pieux et les anges venus sur l'ordre d'Allah pour retirer l’âme de celui-ci. Lisons et méditons ces paroles sublimes du Tout Miséricordieux. Ceux qui disent : « Notre seigneur est Allah », et qui se tiennent dans le droit chemin, les anges descendent sur eux. « N'ayez pas peur et ne soyez pas affligés ; mais ayez la bonne nouvelle du paradis qui vous était promis. Nous sommes vos protecteurs dans la vie présente et dans l'au-delà ; et vous y aurez ce que vos âmes désireront et ce que vous réclamerez, un lieu d'accueil de la part de celui qui pardonne, d'un très Miséricordieux. » S 41 V 30-32. Allah se porte garant de ses business, sa famille, sa femme et ses enfants. Qui peut être le meilleur gestionnaire, gardien et semeur de joie dans le cœur des veuves, veufs et orphelins si ce n’est Allah, Al Wadoud ? On quitte ainsi ce monde avec cette joie, cette assurance que notre famille restera reconnaissante vis-à-vis d’Allah. Combien de fois avons-nous épargné en numéraire ou en immobilier pour notre famille, nos enfants ? Espérons pour eux une vie heureuse après notre départ pour l’au-delà. Cependant, rien ne nous garantit la sécurité d’une telle épargne. Il ne serait peut-être pas à l’abri de l’arnaque du siècle, d’une faillite ou d’une catastrophe naturelle. Seul Allah peut nous donner cette certitude et nous garantir une telle quiétude. En outre, il Existe dans la tradition de notre modèle, le prophète Mohammad, de quoi souscrire à cette assurance vie. Il a lui-même, en tant que pédagogue, mis en application avant de le résumer dans cette parole rapportée par Mouslim, Abu Dawud, At Tirmidhi, An Nasa’i et Ibn Maja. D'après Abu Hurayra, le prophète a dit : « Lorsque le fils d’Adam vient à mourir, tous ses actes sont interrompus, hormis trois choses : une aumône toujours en cours, une science dont les autres bénéficient et une progéniture pieuse qui invoque Dieu pour lui. » Une science utile, une œuvre de bienfaisance en cours et une progéniture pieuse qui invoque Allah pour ses parents. Voilà ce qu’il faut. Il n’est pas fait obligation de réunir ces trois éléments à la fois. Une implication de ce hadith est de travailler à avoir une progéniture qui fait confiance à Allah et l’adorera parfaitement même après notre mort. L’on ne devra pas être avare de la science dont on est détenteur et avoir enfin de la miséricorde pour. Les humains afin de leur offrir un puits, un dispensaire, une école... Par Ibrahima Ouédraogo ibrafaso@yahoo.fr 98 Numéro 349 Nombre de pages 4 -- id 12215 Url https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/12215 Modèle de ressource Newspaper article Classe de ressource bibo:Issue Id de collection 2198 Id du média 33479 34728 34729 34730 34731 Fichier média https://islam.zmo.de/files/original/ba327af789732ffe2ecfc36923aab11ccb5c6396.pdf https://islam.zmo.de/files/original/4cb983294cd5f57004e48066416af5b0bc2f90ff.tiff https://islam.zmo.de/files/original/7939773381d95aae1695f307904fbeb232281f18.tiff https://islam.zmo.de/files/original/1bbbf678fdb2cd3165eec752bd09ccc4c031139f.tiff https://islam.zmo.de/files/original/1fc4079b92d7bddb5dda5b74372450338150dd3a.tiff Titre An-Nasr Vendredi #346 (Période des menstrues, la spiritualité continue) Créateur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/15668 S. K. Sujet https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Editeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/2198 An-Nasr Vendredi Contributeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore Date 2010-06-18 Type https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67398 Périodique islamique Identifiant iwac-issue-0000608 Source https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Langue https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français Droits In Copyright - Educational Use Permitted Détenteur des droits Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Contenu Lorsque vient le secours d'Allah ainsi que la victoire, célèbre les louanges de ton Seigneur et implore son pardon. Les menstrues sont un phénomène physiologique caractérisé. Dans certaines cultures africaines, la femme dans cette situation est considérée comme malsaine, voire comme une porteuse de malheur en raison d'un écoulement sanguin. La spiritualité continue de jouer un rôle important dans la perception de ce phénomène. Les menstrues sont d'origine utérine et se produisent d’une manière cyclique chez toute fille ayant atteint la puberté. C’est donc un trait caractéristique de cette dernière, lié à sa nature féminine, à son statut de femme et de mère. Un bon nombre de préjugés entourent ce phénomène, surtout dans nos sociétés traditionnelles. La femme devient victime d’un isolement, d’un abandon, d’un rejet, même de sa propre famille et, dans certains cas, de son époux. En islam, les menstrues sont certes considérées d’un point de vue spirituel comme un état d’impureté majeure, tout comme l’éjaculation. L’homme. ------------------------- À ce propos, Allah (swt) dit : « Et ils t’interrogent sur la menstruation des femmes. Dis : c’est un mal. Éloignez-vous donc des femmes pendant les menstrues et ne les approchez que quand elles seront pures. Quand elles se seront purifiées, alors cohabitez avec elles suivant les prescriptions d’Allah, car Allah aime ceux qui se repentent et il aime ceux qui se purifient ». S2 V222. Le mal dont parle ce verset n’est pas un mal en soi, c’est-à-dire un mal lié à la nature même des menstrues, mais c’est pour inciter les hommes à ne pas avoir des relations intimes avec leurs épouses pendant cette période, d’où d’ailleurs les termes “Éloignez-vous donc d’elles" et “approchez-les quand elles seront purifiées". Cela ne veut en aucun cas dire que le mari doit rejeter catégoriquement son épouse ou la mettre en quarantaine comme on a l’habitude de l’entendre, car le prophète (saw), le meilleur des hommes et le modèle parfait pour l’humanité, affirme : « Prenez tout plaisir avec vos... Femmes quand elles sont en menstrues sauf en rapports sexuels. Étant donc une impureté majeure, on a tendance à croire que la femme se trouvant dans cette situation ne peut être en état de spiritualité, qui est l’ensemble des actes d’adoration adressés à l’Être Suprême, Allah (swt), visant à se rapprocher de Lui. La spiritualité, le fil conducteur menant la créature au créateur. C’est par elle que s’établit le contact entre l’homme et Dieu. Il apparaît de ce fait une sorte de désaccord, d’opposition entre la spiritualité et les menstrues. Il est vrai que la spiritualité nécessite des prédispositions et dispositions, dont la purification aussi bien interne qu’externe, mais cela n’exclut pas la femme en état de menstruation de la spiritualité. Cela ne l’empêche pas de maintenir et nourrir son lien étroit avec son Seigneur. Un certain nombre d’actes lui sont certes interdits, tels que la prière, le jeûne, l’entrée dans une mosquée, le toucher du Coran (ces deux derniers avis ne sont pas partagés par l’ensemble). des savants musulmans, donc font l’objet de débats, certains ajoutant même à l’interdiction de toucher le Coran la récitation de ses versets), le tawaf autour de la Kaaba. En dehors de ces actes précités, la sœur peut mener toutes ses activités sociales et/ou associatives ordinaires, faire l’aumône de charité, invoquer et évoquer Dieu (elle doit faire ses invocations circonstancielles : avant et après le manger, à l’entrée et à la sortie des toilettes et chez soi, avant de dormir et au réveil...), méditer, lire des documents islamiques, se sacraliser, et accomplir le pèlerinage sauf le circuit de la Kaaba, écouter les rappels et prêches, assister aux sermons de la prière des deux fêtes mais sans accomplir la prière, etc. Les menstrues sont du décret d’Allah (swt) et n’enlèvent pas à la femme son islamité. Elles ne doivent donc pas être un prétexte pour elle d’arrêter ses activités spirituelles à part celles qui ont clairement été interdites. Cela peut être dangereux d’autant que, comme nous le savons, L’état du cœur conditionne l’état général du corps. Pourtant, le corps est comme un récipient ; il faut nécessairement un contenu. S’il n’est pas rempli de spiritualité, islamique bien entendu, il sera pris d’assaut par Satan. Or, si Satan s’infiltre dans notre cœur, on en vient à oublier Dieu, car ces deux éléments sont incompatibles, c’est-à-dire qu’on ne peut pas en même temps avoir la présence de Dieu dans notre cœur et celle de Satan. Et quand on oublie Dieu, on s’oublie soi-même ; ce qui nous fait perdre notre humanité, nous rabaissant au rang des animaux, car la spiritualité, qui est la nourriture de notre esprit et de notre âme, est l’élément fondamental qui nous différencie des animaux. Par contre, quand on a la présence constante de Dieu en nous, cela fortifie notre foi, améliore notre personnalité et nos actions. Autre danger de se détacher de la spiritualité pendant la période des menstruations est le retour difficile. En effet, il sera très dur pour la sœur, une fois purifiée, d’entrer de plain-pied. Dans sa spiritualité après s’y être détachée pendant un assez long moment. Cela favorise la dégradation progressive de la foi si nous savons que la spiritualité est l’élément qui la nourrit. Somme toute, toute période d’impureté majeure doit se vivre dans une spiritualité profonde. Elle doit prendre surtout conscience que la période des menstrues demeure une période de risque et de fragilité spirituelle. Aussi doit-elle rester constamment dans la spiritualité pour que les périodes de menstrues ne soient pas des moments de retour à la case départ. Aucun cœur de croyant ne peut être sain sans la présence permanente du Seigneur d’Allah. Par S K 86 Numéro 346 Nombre de pages 4 -- id 12216 Url https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/12216 Modèle de ressource Newspaper article Classe de ressource bibo:Issue Id de collection 2198 Id du média 33480 34736 34737 34738 34739 Fichier média https://islam.zmo.de/files/original/80a392baeb3d505bf496a09f21b6cdf01aeceddb.pdf https://islam.zmo.de/files/original/9ed6c41df99c2a7e25670f2eda6b763c77fc1cb8.tiff https://islam.zmo.de/files/original/97e8b74b69b507ab0bc62033cda872c6f2b3c3d3.tiff https://islam.zmo.de/files/original/1e0b324fe3e4744be49e8603cb123a416ba8e3b0.tiff https://islam.zmo.de/files/original/fe0ce3e7df51aa6336a02a179bc59bda1a5c35c5.tiff Titre An-Nasr Vendredi #372 (Quelques maladies du cœur et leurs remèdes) Sujet https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/85 Hadith Editeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/2198 An-Nasr Vendredi Contributeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore Date 2010-12-17 Type https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67398 Périodique islamique Identifiant iwac-issue-0000609 Source https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Langue https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français Droits In Copyright - Educational Use Permitted Détenteur des droits Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Contenu An-nasr V endu n° 372 du 17 décembre 2010 Lorsque vient le secours d'Allah ainsi que la victoire, célèbre les louanges de ton Seigneur et implore son pardon. Tout comme les autres parties du corps, le cœur aussi peut être victime d’un certain nombre de maux qui sans doute pourraient affecter négativement la spiritualité du croyant. Ces maux ne sont pas d’ordre physique mais spirituel. Ainsi, toute anomalie constatée dans notre relation avec le Seigneur trouve son origine dans le cœur. Le prophète (saw) dit : « Dans le corps, il y a un morceau de chair ; lorsqu’il est sain, le corps entier est sain et lorsqu’il est perverti, le corps entier est perverti. » N’est-ce pas du cœur qu’il parlait ? Parmi les maladies du cœur, l’on pourra citer par exemple l’associationnisme, l’hypocrisie, l’orgueil, l’ostentation, etc. Il serait alors question d’évoquer quelques maladies de cœur avec les différents remèdes associés. Il faut d’abord noter que. Si la maladie physique peut entraîner la mort, la maladie du cœur, elle, entraîne la mort spirituelle. Toute maladie constatée au niveau du cœur a une origine, et la connaissance de l’origine pourrait bien orienter la recherche du remède. Sans être exhaustif, nous pourrons citer quelques maux, les plus importants. L’associationnisme. C’est le fait d’associer quelque chose ou quelqu’un à Dieu, que ce soit dans Sa seigneurie, dans Ses noms et attributs ou Son adoration. C’est le péché le plus grave et impardonnable le jour dernier. Allah (swt) dit à la S4V48 : « Certes Allah ne pardonne pas qu’on lui donne quelque associé. À part cela, Il pardonne à qui Il veut. Mais quiconque donne à Allah quelque associé commet un énorme péché. » C’est une injustice, une ingratitude à l’égard d’Allah. C’est une corruption de l’âme. L’hypocrisie. C’est le fait de se donner une apparence de bien tout en étant intérieurement mauvais. Cela peut s’apercevoir tant au niveau des actes qu’au niveau du comportement ou de la parole. Le prophète (saw) souligne ceci dans un hadith suivant : « Il y a quatre caractéristiques qui font de celui qui les possède un hypocrite total. Tandis que celui qui est pourvu de l'une de ces caractéristiques possède une part d’hypocrisie jusqu'à ce qu’il s’en débarrasse : trahir lorsqu’on lui confie un dépôt, mentir lorsqu’il parle, ne pas tenir ses engagements, être de mauvaise foi lorsqu’il est en litige. » Hassan al-Bani disait : « Seul l’hypocrite affirme être à l’abri de l’hypocrisie, et seul le croyant la craint. » L’ostentation est un mal très grave qui rend nulles les actions, de sorte qu’elles n’auront plus de valeur le jour du jugement mais deviendront au contraire une charge. L’ostentation est une forme d’idolâtrie cachée : quand elle s’aggrave et s’installe dans l’âme, elle peut conduire à l’idolâtrie véritable car elle divise le cœur qui ne se tourne plus vers le Créateur mais vers les créatures pour la recherche de la satisfaction. D’après Mahmud ibn Labid, le prophète (saw) a dit : « Ce que je... » Craignez le plus pour vous, c’est l’association mineure. On lui demanda : « Qu’est-ce que l’association mineure ? » Il répondit que c’est l’ostentation. La jalousie et la calomnie. C’est de souhaiter la disparition des bienfaits dont jouit celui qu’on jalouse, que ces bienfaits concernent la religion ou la vie de ce monde. Elle fait partie des péchés capitaux car la jalousie s’oppose au destin voulu par Dieu et l’accuse d’injustice et de manque de sagesse. Le prophète (saw) dit ceci : « Ne vous jalousez pas, ne rompez pas les liens entre vous, ne vous haïssez pas, ne vous tournez pas le dos, soyez des serviteurs de Dieu et des frères. » La jalousie a plusieurs causes dont voici quelques-unes : l’hostilité et la rancœur, la fierté, l’orgueil, le désir de suprématie, la méchanceté et les mesquineries. Quant à la calomnie, c’est le fait de critiquer les autres, de dire du mal d’eux. Elle est très grave car elle est considérée comme consommer la chair fraîche de son frère ou de sa sœur. Aussi, la calomnie détruit les... Bonnes actions du croyant comme le feu consume la paille. La vanité : Ce défaut est plus nuisible à l’âme, qu’il souille et fait dévier. En effet, celui qui en est atteint est fier de lui-même, s’obstine dans son opinion et oublie les bienfaits de Dieu envers lui. Il est aveugle à ses propres défauts et erreurs, il n’écoute pas les conseils et les leçons qu’on lui donne parce qu’il se croit parfait. L’une des nombreuses conséquences de la vanité est qu’elle induit à l’orgueil dont elle est l’une des causes. L’orgueil naît de la fierté de soi. Il en résulte de nombreux maux comme l’autosatisfaction, l’arrogance et le mépris des autres. Quant au rapport à Dieu, la vanité conduit à oublier ses péchés, à les sous-estimer et à les négliger. Elle attache une valeur démesurée aux œuvres pieuses, aux pratiques culturelles et aux bonnes actions qu’il accomplit. Il pense avoir fait des faveurs à Dieu tout en oubliant les bienfaits de Dieu qui lui en a permis l’accomplissement. Le prophète (saw) dit : « trois défauts... » conduisent à la ruine : l’avarice à laquelle on obéit, la passion que l’on suit et le fait d’être fier de soi-même. « Rapport par At. Tabarani et Al Bayhaqi. Remèdes De prime abord, il faut rappeler que les remèdes ne sont pas faciles à prendre car ils sont contraires aux désirs de notre âme et peuvent être divers et multiples. Tous ces remèdes ne seront efficaces qu’avec une prise de conscience individuelle. Pour lutter contre le chirk, il faut donc éviter les statues et les représentations, les prières sur les tombes, les vénérations excessives des pieux personnages et l’attachement du cœur à toute autre chose que Dieu, que ce soit de la crainte ou de l’ignorance, etc. Il faut se prémunir de tout ce qui mène à l’hypocrisie, qu’il s’agisse de mensonge, de trahison des engagements, de manquement aux promesses, de flatterie, etc. Il faut nécessairement une éducation spirituelle visant une foi profonde, une conviction totale, un cœur orienté vers Dieu dans une dévotion sincère et la purification de l’âme afin qu’elle... s’élève et se purge de ses défauts. Le savoir utile pour vaincre la jalousie est d’être certain que la jalousie est préjudiciable ici-bas comme dans l’au-delà, mais qu’au contraire elle lui profite. Quant à l’action utile pour y mettre fin, c’est de maîtriser sa jalousie en se forçant, par la parole et l’action, au comportement inverse. Par exemple, si la jalousie pousse quelqu’un à calomnier la personne qu’il envie, il doit obliger sa langue à en faire l’éloge. La cause de la vanité est l’ignorance et il n’y a donc pas d’autre remède à cela que la connaissance. Il s’agit de savoir que toute œuvre que l’on accomplit provient de la faveur divine et sans Sa volonté, nous n’aurions pu accomplir aucune œuvre de bien. Et nous devons nous demander si les œuvres que nous accomplissons sont agréées et savoir également que, quelle que soit la qualité de nos œuvres, sans la miséricorde d’Allah, nous ne pourrons pas accéder au Paradis au regard de sa valeur. Le prophète (saw) dit : « Aucun de vous ne sera sauvé par ses œuvres. » « On lui demanda : « Même pas toi, Envoyé de Dieu ? » Il répondit : « Même pas moi, si Dieu n’étend sur moi Sa miséricorde. » Rapporté par Al Bukhari et Muslim. Les maladies de cœur constituent un véritable danger pour la spiritualité. Si elles ne sont pas soignées, elles entraînent la mort de l’âme et, par ricochet, le châtiment de Dieu le jour dernier. Donc, il appartient à tout croyant de faire à chaque fois une introspection, un bilan de conscience, de diagnostiquer les différents maux puis d'apporter le remède qui convient. Puisse Allah, le Tout-Puissant, nous immuniser de ces maux. L’A.E.E.M.B. organise du 23 au 26 décembre 2010 son 13e congrès ordinaire au centre socio-éducatif de l’AMA. À cet effet, vous êtes conviés à prendre part au panel qui va porter sur le thème du congrès : « L’A.E.E.M.B. et le défi de l’unité des musulmans au Burkina : mythe ou réalité ? » le 23 décembre 2010 à 20h00. Numéro 372 Nombre de pages 4 -- id 12217 Url https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/12217 Modèle de ressource Newspaper article Classe de ressource bibo:Issue Id de collection 2198 Id du média 33481 34740 34741 34742 34743 Fichier média https://islam.zmo.de/files/original/7bca3955083425d0a9c537c0eb284d8064c5604f.pdf https://islam.zmo.de/files/original/0ff7f03c004b254dd092ce0c4d72607422ac12c4.tiff https://islam.zmo.de/files/original/2b90bcb43e141c601eae782d1b4d0815cfd3ed0d.tiff https://islam.zmo.de/files/original/abf16c50d5cb616830fa77dbdf0c38804f095ca8.tiff https://islam.zmo.de/files/original/52d00745944d943357631ad02997d4a7c564c990.tiff Titre An-Nasr Vendredi #368 (Deux enseignements fondamentaux de la sunna du prophète (saw)) Sujet https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/87 Sunnah https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/63372 Extrémisme Editeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/2198 An-Nasr Vendredi Contributeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore Date 2010-11-19 Type https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67398 Périodique islamique Identifiant iwac-issue-0000610 Source https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Langue https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français Droits In Copyright - Educational Use Permitted Détenteur des droits Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Contenu Lorsque vient le secours d'Allah ainsi que la victoire, célèbre les louanges de ton Seigneur et implore son pardon. Cheikh Qardhâwî, dans son ouvrage concernant l’extrémisme, rappelle deux éléments importants de la Sagesse divine. Deux sunna importantes. Souvent, certains musulmans, à l'enthousiasme débordant, oublient deux Sunna : la gradation et le fait que les choses doivent se réaliser au moment opportun. La gradation signifie une progression contrôlée. Cela apparaît clairement quand Dieu nous parle de la création des cieux et de la terre. Dieu nous dit qu'Il est Capable de tout créer avec un seul mot : « Sois ! ». Et suite à ce mot, tout l'univers pourrait se mettre à exister et à fonctionner avec perfection. Et pourtant, Dieu a choisi de créer en respectant deux enseignements fondamentaux de la sunna du prophète (saw). des périodes de « six jours », le mot jour ici désignant non pas un jour de notre estimation, mais une période connue de Dieu Seul. La gradation apparaît également dans l'évolution des organismes vivants qui changent à mesure que leur maturité grandit. Cette même gradation est perceptible dans le domaine de la da'wah : il est d'abord question de la foi qui vient libérer les esprits des chaînes du paganisme et des superstitions. Ce n'est qu'une fois cette foi bien implantée qu’un travail sur les obligations et sur le fait de délaisser les interdits peut commencer. Cette gradation se voit quand on compare les versets mecquois et médinois. Notre mère Âïcha (que Dieu soit satisfait d’elle) a décrit cette gradation dans la révélation du Coran dans le texte rapporté par Bukhari : « Les premiers versets à être révélés parlaient du Paradis et de l'Enfer. [Plus tard,] quand les gens embrassèrent l'islam, les versets concernant le halâl et le harâm furent révélés. Si les versets interdisant l'alcool et ceux... interdisant la fornication avaient été révélés en premier, les gens auraient dit : « Nous ne cesserons jamais de boire ; nous ne cesserons jamais la fornication. » Aussi, tous ceux qui travaillent pour l'islam doivent prendre en considération cette gradation. Le calife Umar Ibn Abdul Aziz (que Dieu soit Satisfait de lui) réussit brillamment à ramener une gouvernance sur le modèle des califes bien guidés. Mais cela ne fut pas chose facile. Son propre fils, un musulman très pieux et enthousiaste, trouvant que son père était trop laxiste dans sa lutte contre les déviations et les transgressions, lui dit un jour : « Père ! Pourquoi ne pas imposer [rapidement les réformes] ? Par Dieu, je ne me soucie ni de toi ni de moi s'il s'agit de faire triompher la vérité ! » Umar Ibn Abdul Aziz (que Dieu soit Satisfait de lui) répondit : « Doucement mon fils ! Ne sois pas pressé ! Dieu a condamné l'alcool par deux fois dans le Glorieux Coran, mais ne l'a interdit que la 3ème fois. J’ai peur que si je force les gens à Accepter la vérité, ils la rejettent complètement. Ce serait une cause de fitnah. 2ème des sunna : les choses arrivent au moment opportun. Pour toute chose, il y a un instant, une saison, une période où elle atteint sa maturité. C'est un principe qui se vérifie tant dans le domaine matériel que spirituel. Il ne faut pas chercher à récolter les fruits avant qu'ils ne soient mûrs. Si les fruits mûrs sont délicieux, ceux que l’on cueille avant l'heure peuvent être dangereux. Comme pour ces fruits où le moment de la récolte arrive bien longtemps après celui de la semence, les vrais effets des bonnes actions peuvent prendre plusieurs années avant de se manifester. Et plus les actions prennent du temps à mûrir, plus elles se révèlent grandioses au moment du mûrissement. Parfois, une génération travaille, mais les fruits de ses efforts n'apparaissent que sur la génération suivante, voire même sur celle qui suit cette suivante. Si tout est bien programmé, calculé, prévu, il ne faut pas considérer que le temps pris. Pour réaliser les objectifs, cela ne doit pas être trop long. Durant les premiers jours de l'islam à La Mecque, les négateurs se moquaient du Prophète (paix et salut sur lui) à chaque fois qu'il les avertissait contre la punition s'ils persistaient dans leur refus d'accepter le message de Dieu. Alors, ils demandèrent qu'on leur hâte ce châtiment, sans comprendre eux aussi que les choses arrivent en temps voulu, sans que personne ne puisse les différer ni les hâter : « Et ils demandent de hâter [la venue] du châtiment. S'il n'y avait pas eu un terme fixé, le châtiment leur serait certes venu. Et assurément, il leur viendra soudain, sans qu'ils en aient conscience. » (29/53) Dieu dit encore : « Et ils te demandent de hâter [l'arrivée] du châtiment. Jamais Dieu ne manquera à Sa promesse. Cependant, un jour auprès de ton Seigneur équivaut à mille ans de ce que vous comptez. » (22/47) Ainsi, au lieu de précipiter les événements, Dieu demande au Prophète (paix et salut sur lui) de persévérer comme les hommes de fermeté chez les... Prophètes d'avant, et de ne pas demander que l'on hâte la punition de Dieu : « Endure (Muhammad) donc, comme ont enduré les messagers doués de fermeté; et ne te montre pas trop pressé de les voir subir [leur châtiment] » 46/35. Dieu rappelle au Prophète (paix et salut sur lui) et à ceux qui le suivent l'imperturbable courage des premiers Envoyés face aux difficultés, leurs efforts étonnants et leur attente de la victoire : « Pensez-vous entrer au Paradis alors que vous n'avez pas encore subi des épreuves semblables à celles que subirent ceux qui vécurent avant vous ? Misère et maladie les avaient touchés; et ils furent secoués jusqu'à ce que le Messager, et avec lui, ceux qui avaient cru, se fussent écriés : "Quand viendra le secours de Dieu ?” - Quoi ! Le secours de Dieu est sûrement proche » 2/214. Vraiment, la victoire de Dieu est proche, mais l'instant de cette victoire n'est connu que de Lui. Et Lui ne hâte pas les choses comme le font les créatures. Pour cette raison, le Prophète (paix et salut sur lui) avait l'habitude de conseiller à ses compagnons de patienter et de ne pas espérer que la victoire arrive avant son heure. L'incident suivant illustre cela. Quand Khabbâb Ibn Alarat (que Dieu soit satisfait de lui) vint se plaindre chez le prophète (paix et salut sur lui) des souffrances particulièrement dures qu'il subissait pour la cause de l'islam, pour que le Prophète (paix et salut sur lui) demande à Dieu de l'aide, le Prophète (paix et salut sur lui) se mit tellement en colère que son visage béni devint rouge ; il dit en cette occasion : « Un [croyant] d'avant vous, était coupé avec des ciseaux de fer jusqu’à ce que ne subsiste sur ses os ni peau ni veines ; un autre était scié en deux. Mais ils n'abandonnaient pas leur religion. Par Dieu, Il fera dominer l'islam si bien qu'un voyageur ira de San'â (Yémen) à Hadhramawt (Oman) sans craindre quiconque si ce n'est Dieu et le loup pour sa brebis. Mais vous êtes impatients ! » Retenons cette parole d'Abou Bakr (que Dieu soit satisfait de lui) : « Il n'y a pas de... » A pas eu dans l'islam de victoire plus grande que celle de Houdaybiyah ! Mais ce jour-là, les hommes ne comprirent pas ce qui se passait entre Mouhammad (paix et salut sur lui) et son Rabb (Seigneur). Parce que les hommes sont impatients alors que Dieu n'est pas impatient pour mener les choses là où il veut les mener. Et Aboû Bakr de parler de Souhayl Ibn Amr, celui qui signa avec le Prophète (paix et salut sur lui) le traité de Houdaybiyah : il refusa par deux fois d'écrire ce que le Prophète (paix et salut sur lui) proposait. Pourtant, dit Aboû Bakr, je le vis plus tard lors du pèlerinage du Prophète (paix et salut sur lui), alors que Dieu avait placé l'islam dans son cœur, venir prendre les cheveux du Prophète (paix et salut sur lui) et se les frotter sur lui. Puisse Allah nous soutenir dans le travail de daawa et nous accorder la persévérance ainsi que les récompenses qui s'y trouvent. Amine ! La rédaction Lisez et faites lire AN-NASR. Vos suggestions et critiques sont attendues : annasrv@yahoo.fr 178 Numéro 368 Nombre de pages 4 -- id 12218 Url https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/12218 Modèle de ressource Newspaper article Classe de ressource bibo:Issue Id de collection 2198 Id du média 33482 34744 34745 34746 34747 Fichier média https://islam.zmo.de/files/original/960f75ce3bbdb8bddf340f41cd022257c03899ab.pdf https://islam.zmo.de/files/original/cc4696c6e6ca713c541c3e6c67d9addc0131259e.tiff https://islam.zmo.de/files/original/174ad30a3b0f1d0634a5f8ffccc6d9c193ac9abd.tiff https://islam.zmo.de/files/original/d40f81673a0a3db9803dfa7136216956a750f7a8.tiff https://islam.zmo.de/files/original/dd9f9922eb0710ff0d800b7a0650750aceefe0ab.tiff Titre An-Nasr Vendredi #364 (Dialoguer avec Dieu) Sujet https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Editeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/2198 An-Nasr Vendredi Contributeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore Date 2010-10-29 Type https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67398 Périodique islamique Identifiant iwac-issue-0000611 Source https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Langue https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français Droits In Copyright - Educational Use Permitted Détenteur des droits Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Contenu Nasr, lorsque vient le secours d’Allah ainsi que la victoire, célèbre les louanges de ton Seigneur et implore son pardon. Tu as peur ? Le malaise est profond ? Il faut regarder la réalité en face et avouer ses sentiments les plus délicats. Il n’est jamais facile de supporter le regard et les jugements des autres. Dans la rue, tu perçois très souvent des signes d’agressivité et de rejet, et tu fais face aux célèbres délits de faciès, de tenues vestimentaires ou d’origine. Tu n’es pas comme les autres et les autres s’arrangent bien pour te le faire sentir... et tu le sens effectivement, profondément. Tu peux faire comme si tu ne voyais pas, tu peux jouer la force et l'indifférence, tu peux être « au-dessus de cela », mais le poison t’atteint à l’intérieur, au fond de ton cœur, et te blesse. Par quel curieux bouleversement tes qualités se transforment désormais en défauts : ta sensibilité qui te permet de comprendre les êtres humains et de les écouter se retourne contre toi quand ils ne te... comprennent pas. Hier, ton cœur était ta force, face à leurs regards, il est devenu ta faiblesse... difficile. Tu veux pourtant vivre normalement, dans la discrétion, la douceur et la fraternité. Ta foi t’enseigne à respecter et à servir l’humanité, à entretenir la création, à sourire aux êtres... on te transforme, jour après jour, en citadelle assiégée, crispée, retranchée. Le malaise est là, et la crainte. C’est une véritable épreuve, il faut le connaître sans détour. Certains ne la supportent pas et choisissent la ressemblance qui innocente plutôt que de risquer la différence qui culpabilise. Elles ou ils cherchent à faire disparaître toutes marques distinctives : des vêtements à la pensée tout doit paraître « intégré », comme les autres... mieux disparaître dans la foule que de vivre l’enfer du malaise quotidien, de leurs jugements, de leur arrogance. Ne pas être vu, pour ne pas trop pleurer. « Être comme les autres, c’est trouver la paix. »... une Illusion. Tu le sais. Tu as parfois observé cette volonté de disparaître des autres, chez ton propre frère, ta propre sœur... qui insiste et insiste jusqu’à l’excès pour prouver qu’ils sont d’ici, pour faire oublier qu’ils sont différents. Tu sais la profondeur de leur malaise. Au fond, ils vivent la même peur que la tienne. Quand on a un cœur, une sensibilité, quand on a besoin d’affection et de reconnaissance, le regard et le jugement des autres sont une réelle agression, une sombre violence. Que faire ? Faire comme eux, penser comme eux, se soumettre aux représentations symboliques d’une société libérale très oppressive. Où donc trouver la force d’être et de résister ? Comment répondre à l’appel de son cœur sans se blesser et se déchirer au contact d’une société de juges ? Qui donc peut t’offrir les outils permettant de relever cet intime défi ? Ma sœur, mon frère, il est une école qui seule, au demeurant, pourra insuffler en toi l’énergie d’assumer tes convictions en décuplant la force de ta résistance : C’est l’école du cœur et de la spiritualité. Ici, on commence par reconnaître ses faiblesses, à les regarder en face et à les assumer. On cherche à se connaître pour pouvoir se reformer et se dépasser. Tu le sais, au fond, le problème, ce n’est ni les « autres » ni leurs jugements... c’est toi et ton cœur, c’est l’intensité de ta foi, la nature de ta spiritualité. La force de l’intimité n’est pas le résultat d’une mise en scène, jamais : on sait combien sont intégrés en société et déchirés, désintégrés, dans leur intimité. Une illusion encore. L’école de la spiritualité est exigeante et son premier principe stipule que la force est à l’intérieur. Elle n’apprend pas à fuir ses malaises et ses manques, mais au contraire à les assumer et à les orienter. Reconnaître ses peurs et ses doutes, identifier les blessures effectives est une étape déterminante de l’initiation spirituelle. Dialoguer avec Dieu, lui dire tes déchirements, lui confier tes faiblesses, lui offrir tes fragilités est l’incontournable étape. de ta libération. Cherche en ton cœur, tourne vers le Très-Haut, le sens de la force, la force de la patience, du courage, de la conviction. Trouve la paix à l’intérieur pour te libérer des craintes de surface et des apparences, tel est le chemin de l’exigence spirituelle. Il y a la prière, l’invocation, la méditation... il y a le silence. Face à la dictature des apparences, la libération est intérieure : si le monde entier venait à te juger, qu’importe... dès lors que Dieu te protège. Son amour est ton bouclier qui, s’il naît et touche les sources profondes de ton être, rayonnera de douceur quand on voudrait te noyer sous l’agressivité. Ta force, ta libération : offrir l’amour et le respect lorsque l’on veut t’imposer la haine et le rejet. Pèlerinage : la sincérité de l’intention. En ce moment où nos pèlerins s’apprêtent à rejoindre la maison sacrée de l'islam, lieu de rencontre avec l'Unique, nous avons vu la nécessité, au regard de notre contexte, de revenir sur un élément qui doit en tout temps et en... Lieu, guidé les pas de tout musulman, surtout lorsqu’on a décidé d'entreprendre ce voyage plein d'enseignements et de bénédictions. Cet élément n'est autre que la sincérité : « La sincérité conduit au bien et le bien conduit au Paradis », a dit le Prophète Mohammad (psl). Ailleurs, il nous apprend que « Quiconque décide de faire une bonne action, mais par la suite ne la fait pas, Dieu lui inscrit quand même une bonne action ». Ces deux enseignements du saint Prophète révèlent ici toute l'importance de la sincérité et de la bonne intention pour le croyant dans sa quête de la vie présente et de l'au-delà. La sincérité (al-ikhlâs) est l'une des œuvres du cœur ; elle est même en tête des œuvres du cœur, car la sincérité est une condition sine qua non de l'acceptation des œuvres. Nous entendons par sincérité (al-ikhlâs) la recherche de la Face d'Allah par l'œuvre (c'est-à-dire la recherche de Son Agrément, Lui Seul) et l'épuration de l'acte de toute intention autre. L'œuvre n'est alors accomplie que pour l’agrément. d'Allah - Exalté Soit-il - pour la recherche de la demeure de l'au-delà, sans la mêler à ce qui peut l’entacher comme les désirs immédiats de l’ego, qu'ils soient apparents ou cachés, l'obtention d'un gain, l'assouvissement d’une passion, l'accès à un poste, le gain d’une somme d'argent, l'occupation d'un rang dans le cœur des gens, recevoir leurs éloges, ou fuir leur dénigrement, satisfaire les gens en général, ou complimenter certains en particulier, obéir à une rancœur enfouie, une envie voilée, ou pour un orgueil latent, ou encore d'autres maladies, passions ou impuretés qui ont pour base commune : rechercher par l'Œuvre quelque bien de l'ici-bas ou l'agrément de quelques personnes, en dehors de Dieu. La base de la sincérité dans l'Œuvre est la purification de l'intention pour chercher Allah Seul. Ainsi, la sincérité est l'opposée du mensonge qui, lui, mène au péché et celui-ci conduit en Enfer. La sincérité est donc l’une des qualités humaines les plus fortement recommandées par Dieu. Le musulman la considéré comme un complément de sa foi et travail de sorte qu'elle reflète sa vie quotidienne. Par conséquent, chers pèlerins, le voyage que nous allons entreprendre est une quête de la satisfaction divine, une réponse à l'appel de Dieu, un accomplissement de l'injonction divine clairement énoncée dans la Sourate 3, Verset 97 : « Et c'est un devoir envers Allah pour les gens qui ont les moyens, d'aller en pèlerinage à la Maison sacrée. » En d’autres termes, c'est être toujours dans la dynamique de l'adoration et la soumission ainsi que la perpétuation de la tradition du prophète (saw), une tradition héritée du père du monothéisme, Ibrahim (as). Alors, armons-nous de bonnes intentions afin de bénéficier des avantages liés à ce voyage, comme le prophète (saw) l'a dit en ces propos : « Celui qui accomplit le pèlerinage sans commettre d'actes impudiques, ni de péchés, reviendra tel qu'il était le Jour où sa mère l'a enfanté. » Rapporté par Al-Bukhâri et Muslim. La rédaction Lisez et faites lire AN-NASR. Vos Suggestions et critiques sont attendues : annasrv@yahoo.fr 158 Numéro 364 Nombre de pages 4 -- id 12219 Url https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/12219 Modèle de ressource Newspaper article Classe de ressource bibo:Issue Id de collection 2198 Id du média 33483 34748 34749 34750 34751 Fichier média https://islam.zmo.de/files/original/93ad333148a9cf0e503504cc469b7a974fab6d59.pdf https://islam.zmo.de/files/original/e10afd049acfcfe91fdf5609ea73f779196e3057.tiff https://islam.zmo.de/files/original/e7ce3dc0fd31e9c2d76746504cc645a0a101b66d.tiff https://islam.zmo.de/files/original/4b260751f862f28f8241f55a091fd5b529f8433a.tiff https://islam.zmo.de/files/original/6128ddb4ee97aafb18a18bf95d5dd1b003eb2c6c.tiff Titre An-Nasr Vendredi #362 (Au cœur de la modernité) Sujet https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/28 Modernité https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/909 Tariq Ramadan https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Editeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/2198 An-Nasr Vendredi Contributeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore Date 2010-10-15 Type https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67398 Périodique islamique Identifiant iwac-issue-0000612 Source https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Langue https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français Droits In Copyright - Educational Use Permitted Détenteur des droits Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Contenu Nasr n° MS du Kiabtt 2010 lorsque vient le secours d'Allah ainsi que la victoire, célèbre les louanges de ton Seigneur et implore son pardon. Vivre au quotidien, travailler, s’engager. Mettre sa foi à l’épreuve de ses actions, de ses colères, de ses déceptions. Être avec Dieu, parmi les hommes, et donner à ce que l’on a le sens de ce que l’on est : « rechercher, au moyen des biens que Dieu t’a accordés, la demeure dernière. Ne néglige pas ta part de la vie de ce monde. Sois bon comme Dieu est bon pour toi. Ne cherche pas la corruption sur la terre. Dieu n’aime pas ceux qui sèment la corruption. » Être de son être dans cette vie et porter le témoignage de sa foi par l’action de justice et de bonté. Ne rien refuser de ce que l’on est pour être de tout son être. Devant Dieu pour les hommes : « Le meilleur des hommes est celui qui est le plus utile aux hommes. » Pourtant, notre époque nous met au défi. La société du divertissement et de la consommation à outrance, l’individualisme. généralisé coexiste avec le dénuement le plus extrême, la misère la plus totale. Devant ses fatalités, où est le sens ? Emplis du souvenir de Dieu, à quelle source au cœur de cette modernité pourrons-nous étancher notre soif ? Chacun connaît les détours de cette vie qui tue quelque chose en nous : assis devant les écrans de télévision, assommés par des torrents d’informations, paralysés par l’ampleur des fractures. Dire Dieu, et vivre sans vie. Perdre son esprit parce que l’on perd son cœur. Jour après jour. On aimerait tellement pouvoir être un homme, pouvoir être une femme. Devant Dieu, dans le miroir de sa conscience, dans le regard de ceux qui nous entourent. On souhaiterait tellement trouver la force d’embellir ses pensées, de purifier son cœur. Vivre dans la sérénité, cheminer dans la transparence. C’est l’espoir de tous, c’est l’attente de chacun : la paume des mains orientée vers le ciel, patiemment. Au cœur de la modernité. Un homme, une femme. Être simplement ; être bon et faire le bien. Quel Homme n’a espéré être pour son compagnon l’horizon de ses attentes ; marcher sur la même rive, et de tendresse et de pardon, faire de leur union un signe : un couple qui soit à l’humanité ce que le soleil est à la nature. Chaleur et signe de la création. Quelle femme n’a pas voulu, avec cette même volonté, être pour l’époux l’énergie du chemin. Au cœur de la modernité. Quelle mère, quel père, quels parents n’ont espéré pour leur enfant l’espace le plus harmonieux, la famille la plus unie, la force intérieure la plus libératrice. Qui n’a jamais espéré voir dans les yeux de son fils ou de sa fille, au fond de leur cœur, l’étincelle qui dit la reconnaissance et la conviction qui fait la foi ? Quel fils, quelle fille n’a pas désiré vivre entre deux êtres portés par leur amour, nourris par leurs valeurs, forts de leur cohérence. Au cœur de la modernité. Des choses si simples dans une époque si troublée. Être bon et faire le bien. Devant Dieu. C’est le sens de ce rappel, scandé plus de dix-sept fois par jour, hier. comme aujourd’hui au cœur de la modernité : « Guide-nous (ô Dieu) sur la voie droite. » Cheminer sur la voie droite, la voie du juste milieu, se souvenir de Dieu et garder en son cœur le sens des valeurs et des finalités. Cheminer, cheminer toujours, malgré les écueils et les adversités, malgré les injustices et les horreurs, espérer en Dieu pour ne pas désespérer des hommes et des événements. Cheminer, cheminer encore, essayer d’être un homme, essayer d’être une femme, simplement. Dans la transparence, dans la clarté, accepter ses faiblesses et son humanité, au cœur du pardon, trouver la force de son humilité. Être humble, pour être au cœur de la modernité. Et la mémoire, et le rappel : « Souviens-toi de ton Seigneur, en toi-même, à mi-voix, avec humilité, avec crainte, le matin et le soir. Ne sois pas du nombre de ceux qui sont négligents. Ceux qui demeurent auprès de ton Seigneur ne se considèrent pas trop grands pour l’adorer. Ils le glorifient et se prosternent devant Lui. « Face à tous les individualismes inhumains, face à tous les réflexes de consommation, face à toutes les illusions télévisuelles ou cinématographiques, face à toutes les négligences... en refusant toutes les injustices, en s’opposant à toutes les exploitations, en luttant contre toutes les misères... dire, et affirmer avec détermination, la force de cette humilité et de cette confiance en Dieu. Infiniment. Dans l’action, chercher la route ; avec la patience, s’armer de lumière... Dans la fraternité des hommes contre la société des individus, dans l’union des libertés contre l’égoïsme des indépendances. La voie droite, au cœur de la modernité : notre spiritualité, en notre cœur, est au cœur de la vie. Refuser la négligence. Et entendre, entendre du plus profond des âges, entendre et écouter, la voix de l’ancien esclave Bilal appelant le fidèle à sa fidélité, par jour cinq fois, et pour l’éternité. Chercher dans l’écho de cette voix, au rythme des prières... chercher et trouver la direction, la voie. Au cœur de la modernité. Tariq RAMADAN Du cercle vicieux au cercle vertueux! Cercle vicieux : Je commets un péché, et je me dis que je ne suis trop nul pour être un bon musulman. Je deviens négligent dans ma pratique, par exemple en commençant à négliger mes Salats. Je me laisse aller, par exemple en ne faisant plus attention à mes fréquentations. Je commence à parler vulgairement, à ne plus être pudique, à ne plus contrôler mon regard, mes gestes, mes paroles. Finalement, je ne me gouverne plus. J'ai beau savoir que telle chose n'est pas bien, je n'ai plus la force de la délaisser. Résultat : retour à la case départ du cercle vicieux! Cercle vertueux : Je commets un péché, et je me dis que le pardon de Dieu est bien plus vaste que tous les péchés de tous les hommes, depuis le début jusqu'à la fin de l’humanité. Qui peut empêcher Dieu de me pardonner ? Je prends mon courage à deux mains, et je demande pardon à Dieu. Cela m'a fait du bien de pleurer devant Dieu. À lui, je peux tout dire car il est toujours prêt à pardonner. Aux hommes, je... peux difficilement parler car ils sont toujours prêts à juger. J'essaie de faire de mon mieux, je m'accroche aux actions, je surveille mes fréquentations : celui qui me pousse à sortir le soir, à fumer, à boire, à oublier que j'ai une vie de famille, que j'ai des parents, peut-être une femme qui m'attend, peut-être un enfant qui me cherche, celui-là est tout sauf mon ami. Tout, sauf mon ami. J’essaie de m'améliorer, je commence à reprendre un apprentissage avec quelqu'un de compétent, histoire de revenir sur ce que j'ai appris mais oublié, et histoire d'en apprendre plus à propos de ma religion si belle. Mais si malgré tout je commets un péché : retour à la case départ du cercle vertueux ! Comment alors mon frère, ma sœur, sortir du cercle vicieux ? Une seule voie : s'armer de courage, prier Dieu de nous aider, et délaisser le mal. Il ne faut pas attendre que quelqu'un vienne avec une baguette magique et qu'il nous donne subitement la foi immense. Personne ne fera l'effort à notre place ! Un homme qui avait L'habitude de laisser aller ses regards à droite et à gauche vint voir Cheikh At-Thânwî (que Dieu lui fasse miséricorde) et lui dit : « Donne-moi un remède facile pour que je cesse. » Cheikh Thanwî (rahimahoullâh) répondit : « Le remède existe. Mais le remède facile n’existe pas. Si tu demandes la facilité aujourd'hui, tu demanderas encore plus de facilité demain. Il n'y a qu'un seul moyen de quitter le mal : s'armer de courage. Le courage de délaisser le mal et de pratiquer le bien est la plus grande des qualités. Celui qui possède cette qualité n'a pas besoin d'un maître pour le conseiller. » Le Prophète (swallallâhou ’alayhi wasallam) n'a-t-il pas dit : « Le fort n'est pas celui qui renverse son adversaire dans un combat. Le fort est celui qui se contrôle dans un moment de colère. » ? (Boukhari-Mouslim) Il est facile de lutter contre les autres. Mais il n'est pas simple de lutter contre soi ! Hassan Basrî (rahimahoullâh) disait : « De tous mes ennemis, je n'ai pas trouvé pire que moi-même ! » Nous portons Souvent l'accusation sur l'environnement, les fréquentations, la mauvaise ambiance. Mais que faisons-nous pour changer de fréquentations ? Que faisons-nous pour changer cet environnement ? Nous ne tromperons personne. Et surtout pas Dieu ! In www.aeemb.bf --5 150 Numéro 362 Nombre de pages 4 -- id 12220 Url https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/12220 Modèle de ressource Newspaper article Classe de ressource bibo:Issue Id de collection 2198 Id du média 33484 34752 34753 34754 34755 Fichier média https://islam.zmo.de/files/original/e41ad0fe30895f7bcb86b062538170e3b7dd5c8d.pdf https://islam.zmo.de/files/original/524ee0bd3804865af0b65715ed83d78a6e3d96dc.tiff https://islam.zmo.de/files/original/5d4104ac10a5ac9910a049a93914b055278ef37b.tiff https://islam.zmo.de/files/original/47a1e0d0cdfba1c4dfa8c1cca5f3bce6579590d0.tiff https://islam.zmo.de/files/original/f95dabd30e661c845a5a1c27c9d2bf109e438b0f.tiff Titre An-Nasr Vendredi #356 (L'épreuve et rahabiter son cœur) Sujet https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/909 Tariq Ramadan https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Editeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item-set/2198 An-Nasr Vendredi Contributeur https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/858 Frédérick Madore Date 2010-08-27 Type https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/67398 Périodique islamique Identifiant iwac-issue-0000613 Source https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/569 Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Langue https://islam.zmo.de/s/afrique_ouest/item/8355 Français Droits In Copyright - Educational Use Permitted Détenteur des droits Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Contenu Lorsque vient le secours d'Allah ainsi que la victoire, célèbre les louanges de ton Seigneur et implore son pardon. Comment faire ? Quelle décision prendre ? Comment se situer ? Le mieux est sans doute de purifier son cœur, de s’isoler de la société et de ne plus se préoccuper que de soi... modestement, intimement. Il faut se protéger... pas de meilleure protection que l’isolement, la neutralité, le silence. La paix des solitaires. La paix des neutres : ne pas prendre de position, ne se disputer avec personne, ne jamais s’engager complètement... fuir les problèmes. Il y a trop de conflits dans la communauté, trop de tendances parmi les associations, trop de divergences dans la politique... le mieux est d’adopter une sorte de neutralité passive. « Être bien avec tout le monde »... voilà la solution... une paix à bon compte. « Ô Prophète, je t’aime en... Dieu ! »... « Prépare-toi à l’épreuve ! » À ce compagnon, le prophète (SAW) avait montré la voie... d’emblée, immédiatement : la foi, le chemin de la foi, l’amour de Dieu est une épreuve. La paix de ton cœur, l’harmonie entre les cœurs, la fraternité des âmes sont au prix d’un inlassable effort, du plus noble de tous les djihûds de ton être. Vivre pour Dieu est une épreuve, choisir est une épreuve. Incontournable, nécessaire, impérative. Ni la Révélation ni le prophète ne t’ont promis « une paix au rabais ». Il faut faire face, écouter, réfléchir, questionner, critiquer, choisir, confronter, s’engager, se réconcilier. Partout, en toute circonstance, chercher l’harmonie, la conciliation, l’union... mais jamais démissionner, fuir, se cacher. Tu peux être déçu(e) par tes sœurs ou tes frères, déçu(e) par des femmes ou des hommes, agacé(e) et las(se) par des querelles et les mesquineries, tu peux être triste... mais cette humanité est la tienne, elle est ton destin ; cette communauté est la tienne, elle est ton. Chemin. Vivre pour Dieu parmi les hommes est une école qui exige de la patience, de la persévérance, le sens du don et du sacrifice. Être pour Dieu, c'est supporter d’être et de vivre avec les hommes... envers et contre tout. Pas de paix intérieure sans courage. Se nourrir de la confiance en Dieu pour accepter le dépôt de son humanité ; c’est le chemin quotidien de la libération. Cela veut dire former ton intelligence, discuter, accepter l’adversité, gérer les conflits, promouvoir la paix et la fraternité au cœur de la communauté, sur le chemin parmi tes frères et non dans le refuge de ta chambre, de ta « distance passive » et facilement critique. Il est trop facile, trop facile, de critiquer lui ou elle qui s’engage quand tu as fait le bon choix de l’inaction et de la paix des lâches. Déçu de tout, présent nulle part. L’exil des pieux n’a rien à voir avec cette démission et le Prophète (saw) jamais n’a donné l’exemple d’une spiritualité de la fuite. Jamais. Il trouvait en Dieu dans le silence, dans la nuit. Dans la solitude, la force de vivre avec les hommes et leurs défauts, leur bonté et leurs mensonges, leur fraternité et leurs conflits, leurs efforts et leurs hypocrisies... Sa vie fut une bénédiction et une épreuve et tous ceux qui suivent son exemple le savent et s'y préparent : c’est l’expérience d’une vie. Mon frère, ma sœur, deviens responsable et adulte. Éduque ton cœur, cherche la paix, réforme tes faiblesses, fais le compte de tes qualités et offre-les à tes frères et sœurs en humanité. Cela veut dire s’engager, gérer des conflits dans la patience, promouvoir la paix dans la justice. Cela veut dire également étudier, s’informer, faire des choix sociaux et politiques, affirmer ses convictions, débattre des méthodes et des stratégies. Cela veut dire enfin chercher la sagesse : connaître le silence avec Dieu sans refuser le débat avec les hommes, aimer la franchise sans jamais confondre avec l’agressivité, apprendre à distinguer entre la maladresse du frère et la trahison du traître... ce n’est. Pas rien. Lutter de toute la force de son âme contre le mensonge et les hypocrisies et trouver affectueusement soixante-dix excuses à sa sœur et à son frère... Une épreuve. Réhabiter son cœur. Réveille-toi... il est l’heure. Le plus dangereux des sommeils est celui dont tu n’es plus conscient. L’habitude est un soporifique. Aux effets lourds, intenses, efficaces. Réveille-toi ! Parfois des accès de lucidité t’ébranlent mais tu finis très souvent par trouver une justification à ta fatigue entretenue : tes propres manques, tes défauts, ton difficile passé, la somme « incalculable » de tes péchés d’hier ou d’aujourd’hui, ou encore tes frères et tes sœurs, cette « communauté » qui n’en finit pas de se déchirer et de te décevoir. À quoi bon ? À quoi bon te réveiller, résister, t’engager, lutter alors que tu te sens si perdu ? À quoi bon te défendre quand tant d’êtres humains semblent t’avoir condamné... toi ou ta communauté. S’éloigner, s’asseoir ou se coucher est l’issue de qui ne se sent plus la force de témoigner. Ma sœur, mon frère, si tous les hommes de la terre t’avaient condamné(e) à cause d’un défaut pour l’apparence ou pour le pire des crimes, pour un détail ou encore une « inexcusable » faute... eh bien, sache que Dieu saurait encore t’accompagner, t’écouter et te pardonner. Il est près de toi, de tes efforts, de tes espoirs, de ton humanité. Il est le Rapproché qui dispense la force, l’énergie et l’espoir quand tous, jusqu’à toi-même, pourraient vouloir t’annihiler. Retrouve le chemin de la lumière. Réveille-toi... revenir à l’essentiel, c’est revenir à soi, réhabiter son cœur, édifier et embellir l’espace de sa foi, de son affection et de ses sentiments. Fais-toi un cadeau, un seul pour la vie : offre-toi l’exigence et la lucidité. Pas simple, peu aisé. Difficile, en effet, le premier matin de ce réveil... quand les doutes t’assaillent, quand tu ne sais plus ce que tu peux ni ce que tu vaux, quand la tâche paraît si énorme et si impossible, quand enfin tu constates, autour de toi, tant de douleurs, tant. d’injustices. C’est le premier défi, la première épreuve. Ton premier ennemi est ta propre négligence. Tu t’es habitué à laisser aller, sans attention ni maîtrise, ton temps, tes affaires, tes paroles, ton intimité. Tu dors... éveillé, et tu n’es pas seul(e), tu te sens très normal(e), bien guidé(e). Première résistance : réveille-toi et reprends possession de ton cœur, aménage ton temps, donne un espace à ta mémoire, fais face à tes doutes, construis et approfondis tes connaissances. Tous les jours, chaque jour. Réveille-toi, respecte-toi... pour nous respecter, nous tous, tes sœurs, tes frères, en Dieu et en humanité. Il faut continuer. Le dépôt que tu portes, les cieux, la terre et les montagnes l’ont refusé et en ont eu peur. La responsabilité est lourde mais la confiance en Dieu donne la force et l’énergie à celle et à celui qui sont déterminés. Sois lucide et exigeant dans ta vie privée, tu sauras être généreux et libre avec l’humanité. Les défis sont nombreux et il faut t’engager, discuter, Résister, reformer. Refuse la superficialité, les caricatures, le rejet, l’exclusion, la marginalité. Résiste à tous les pouvoirs arbitraires, celui de l’image qui peut te tromper, comme celui des fausses libertés qui lentement colonisent ton esprit et ton intimité. Apprendre à dire « non ! » devant l’inacceptable, apprendre à te lever même si tous ont plié. Sois de ceux dont on aime la chaleur... autant que l’on peut redouter leur parole de vérité face à la tyrannie, au mensonge, à l’injustice, à la duplicité. Apprendre le sacrifice, le don, la responsabilité : dialogue avec le Très-Haut, et deviens la voix de qui n’a plus de voix, le cœur près des êtres qui cherchent la chaleur, l’avocat de tous les oubliés, la conscience des logiques sans conscience. Réveille-toi ! La foi est ta liberté, la justice ta responsabilité. Du plus profond amour naît la plus intense des exigences vis-à-vis de Dieu, de ton cœur et des êtres humains. Réveille-toi... mais n’oublie pas de rêver, les yeux ouverts, le cœur éveillé. Sans fuir avec dignité. Tariq RAMADAN Lisez et faites lien An-Nasr. Vos suggestions sont attendues à l’adresse suivante : annasrv@yahoo.fr Numéro 356 Nombre de pages 4 --